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SISMOLOGIE APPLIQUEE 5° partie Les notions d’aléa, vulnérabilité et risque La traduction réglementaire: arbitrages politiques Introduction à la sismologie appliquée - à la construction - à la politique de construction et d’urbanisme - à la politique de réduction du risque sismique Patricia BALANDIER pour DDE Martinique – SECQUIP – LES DONNEES DE SISMOLOGIE POUR L’ARCHITECTE ET L’INGENIEUR (5) • • • • • • • • • • Introduction, avertissement Le phénomène sismique Caractérisation des phénomènes tectoniques La secousse sismique, caractérisation des ondes La propagation des ondes sismiques Les moyens d’identification de l’aléa régional L’aléa sismique régional L’aléa sismique local Les notions d’aléa, vulnérabilité et risque La traduction réglementaire : arbitrages politiques 9 - LES NOTIONS D’ALEA, VULNERABILITE ET RISQUE • Terminologie UNDRO pour les risques majeurs • Terminologie et concepts propres au risque sismique TERMINOLOGIE UNDRO (1) • ALEA NATUREL ( Natural Hazard): Probabilité d’occurrence, dans une région et au cours d’une période donnée, d’un phénomène naturel susceptible de causer des dommages. • VULNERABILITE (Vulnerability): Degré de perte ou d’endommagement d’un élément donné exposé au risque (ou d’un ensemble d’éléments), résultant de l’occurrence d’un phénomène naturel de magnitude donnée et s’exprimant sur une échelle de 0 (absence de dommages) à 1 (perte totale). • RISQUE SPECIFIQUE (Specific Risk): Estimation du niveau des pertes pouvant être attendues suite à un phénomène naturel particulier, exprimé par une fonction de l’aléa et de la vulnérabilité. TERMINOLOGIE UNDRO (2) • ELEMENTS A RISQUE (Elements at Risk): Populations, constructions,activités civiles, services publics, installations et infrastructures, etc., exposés au risque dans une région donnée. • RISQUE (Risk): Estimation quantifiée des pertes en vies humaines, des blessés, des dommages aux biens,et des perturbations de l’activité économique pouvant être attendus suite à un phénomène naturel particulier, soit le produit du risque spécifique et des éléments à risque. TERMINOLOGIE UNDRO (3) • RISQUE ACCEPTABLE (Acceptable Risk): Niveau des pertes humaines et matérielles perçues par la communauté ou les autorités compétentes comme tolérable, dans le cadre des actions visant à minimiser le risque de catastrophe. • CATASTROPHE (Disaster): Grave interruption du fonctionnement d’une société engendrant de larges pertes humaines, matérielles ou environnementales qui dépassent les capacités de la société à faire face avec ses seules ressources propres. Les catastrophes sont souvent classées selon leur mode d’occurrence (brusque ou progressif) ou selon leur origine (naturelle ou anthropique) TERMINOLOGIE UNDRO (4) • PREVENTION (Prevention): Ensemble des actions destinées à fournir une protection permanente contre les catastrophes. Comprend les mesures pratiques de protection « physique » et relevant de l’ingénierie, comme les mesures législatives contrôlant l’aménagement du territoire et la planification urbaine. (Voir « préparation ») • PREPARATION (Preparednes): Actions destinées à minimiser les pertes en vies humaines et les dommages, à organiser l’évacuation temporaire des populations et des biens d’un lieu menacé et à faciliter les opérations opportunes et espaces de sauvetage, secours et réhabilitation. TERMINOLOGIE UNDRO (5) • PREVISION (Forecast): Etat ou estimation statistique de l’occurrence d’un événement futur. Le sens de ce terme varie selon son emploi dans différentes disciplines, de même que celui de « prédiction ». • PREDICTION (Prediction): État de la date, du lieu et de la magnitude attendus d’un événement futur (pour les séismes et éruptions volcaniques). RISQUE SISMIQUE Terminologie et Concepts (1) • ALEA SISMIQUE (Seismic Hazard): Ai, en un site donné, probabilité qu’au cours d’une période de référence (ex: probabilité annuelle), une secousse sismique atteigne ou dépasse en ce site une certaine intensité (I, Amax, Vmax). • EVALUER L’ALEA SISMIQUE D’UN SITE = calculer la fonction de répartition du paramètre choisi lors d’un séisme dont l’occurrence suit une loi de distribution connue. RISQUE SISMIQUE Terminologie et Concepts (2) • La VULNERABILITE V (Vulnerability) au sens commun, concerne le milieu construit (Vulnérabilité structurale). • Le vulnérabilité d’une construction ou d’une catégorie de constructions représente la perte proportionnelle (en%) exprimant le rapport du coût des dommages subis à la valeur de la construction. Elle dépend de l’intensité locale de la secousse subie: – Sensiblement nulle pour I inférieur ou égal à VI – Proche de 100% pour I supérieur ou égal à XI RISQUE SISMIQUE Terminologie et Concepts (3) • Évaluer la vulnérabilité d’une construction = calculer une FONCTION D’ENDOMMAGEMENT en fonction de l’intensité de la secousse et estimer le coût de la reconstruction. • Le RISQUE SISMIQUE SECIFIQUE Ri (Seismic specific risk) définit la probabilité de pertes, rapportée à une construction (ou une catégorie de constructions) de valeur unité, au cours d’une période de référence. • Évaluer le RISQUE SISMIQUE SPECIFIQUE = convoluer les deux fonctions: aléa sismique et vulnérabilité • Ri = Ai x V RISQUE SISMIQUE Terminologie et Concepts (4) • Le RISQUE SISMIQUE R (Seismic risk) est la probabilité de pertes au cours d’une période de référence et dans la région considérée. – Proportionnelle au nombre de vies humaines et à la valeur des biens exposés. – Dépend de l’occupation humaine de la région considérée. • EVALUER LE RISQUE SISMIQUE DANS UNE REGION = multiplier les risques sismiques spécifiques Ri, pour les divers sites de la région, par la valeur (coût Ci) des biens existants (ou projetés) sur chaque site et sommer tous les risques. 10 - LA TRADUCTION REGLEMENTAIRE DE LA CONNAISSANCE DE L’ALEA SISMIQUE: ARBITRAGES POLITIQUES • La politique de gestion des risques naturels majeurs. • La réglementation française PROBLEMATIQUE DU RISQUE SISMIQUE • ALEA – Où? – Quand?? – Comment? • MITIGATION – Prévention – Préparation • VULNERABILITE % de dégâts pour un phénomène donné – Milieu naturel – Milieu construit – Milieu socio-économique et culturel • RISQUE – Coût dommages/valeur des biens affectés (C) – R= A x E x C x V – Scénarios (Enjeux) – Acceptabilité LES 3 PHASES DE LA GESTION DES RISQUES NATURELS MAJEURS • MITIGATION (Avant) • Prévention – Évaluation de l’aléa et de la vulnérabilité – Réduction de le vulnérabilité des constructions à venir » Législation » Réglementation » Financements • Préparation – Réhabilitation parasismique de l’existant – Plans d’urgence • CRISE (Pendant) • Organisation des secours • REPONSE A LA CRISE (Après) • Reconstruction • Réhabilitation LA LOI ET LA REGLEMENTATION: UN ARBITRAGE POLITIQUE • Le séisme est une action accidentelle, ajoutée aux charges permanentes, pour laquelle on établit une probabilité de récurrence et estime le risque. • La politique de mitigation du risque sismique est probabiliste. Pour les ouvrages à risque normal, elle vise à sauver les vies humaines, elle admet les dégâts et un pourcentage d’échecs décroissant avec l’importance de l’enjeu. • Le niveau de protection décidé par la puissance publique est forfaitaire. – Les critères sont physiques (aléa, vulnérabilité, risque) – Économiques (coût selon le niveau de réduction du risque) – Politiques (degré de sensibilisation de la société) LES OUTILS DE LA PREVENTION À l’échelle urbaine - PPR - Urbanisme - Renforcement de l’existant En prévision de la crise - Plans de secours Au niveau des constructions neuves - Règles parasismiques Au niveau des acteurs - Formation - Information LA REGLEMENTATION Du constat technique à l’arbitrage politique. • LOI n° 87-565 du 22 juillet 1987 Prévention des risques majeurs, droit du citoyen à l’information • DECRET n° 91-461 du 14 mai 1991 zonage sismique de la France, notions d’ORS et ORN • ARRETE DU 29 MAI 1997 Abroge et remplace l’arrêté du 16 juillet 1992 ORN • ARRETE DU 10 MAI 1993 ( J.O. 17.07.93) ORS • LOI n° 95-101 du 2 février 1995 Et DECRET D’APPLICATION n° 95-1089 du 5 octobre 1995 PPR (Les deux Lois ont été codifiées fin 2000: Code de l’Environnement) SYNTHESE DE LA REGLEMENTATION: 2 stratégies: - Les ORN - Les ORS LOI n° 87-565 du 22 juillet 1987 (Loi codifiée en 2000.) Cette Loi est la première à encadrer la notion de « prévention des risques majeurs » et le droit du citoyen à l’information sur son exposition aux risques. - Organisation de la sécurité civile - Protection contre l’incendie - Prévention des risques majeurs Droit du citoyen à l’information (article 21) Elle prévoit les Décrets pour définir (article 41) : - le zonage sismique - l’action sismique de calcul selon la zone et la catégorie de bâtiment LOI n°95-101 du 2 février 1995 Et DECRET D’APPLICATION n° 95-1089 du 5 octobre 1995 (Dite Loi Barnier) (Loi codifiée en 2000) Relative au renforcement de la Loi de 1987 dont elle précise certains articles, elle substitue les PPR aux PER. Plans de Prévention des Risques prévisibles (PPR) Zonage communal prenant en compte les différents risques auxquels le territoire communal est exposé, dont le risque sismique. (Les anciens PER approuvés valent PPR) CODE DE L’ENVIRONNEMENT • Voté fin 2000, il codifie l’ensemble de Lois de la responsabilité du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE), dont celles relatives aux risques majeurs (Loi de 1987 et Loi de 1995). • Son Titre VI encadre les risques naturels DECRET n°91-461 du 14 mai 1991 (Modifié le 13 septembre 2000) Définit Le contexte de prise en compte du risque sismique Le zonage sismique de la France en 5 zones Prévoit le cadre des deux 2 futurs arrêtés pour: Les Ouvrages à Risque Normal (ORN) Les Ouvrages à Risque Spécial (ORS) ZONAGE SISMIQUE REGLEMENTAIRE DE LA FRANCE (ORN) NIVEAUX DE PROTECTION PS REGLEMENTAIRES SELON LA NATURE OUVRAGES 1/5000 Protection 100% 3 1/25000 xF/km2 2 1 Statistique 0 A 1/500 zF/km2 yF/km2 B Intrinsèque C D Enjeux Installations classées Grands barrages Industries Nucléaires de base Industries Nucléaires à eau sous-pression = 1 / 25 000 1 3 2 = 1 / 500 = 1 / 5 000 PHILOSOPHIE DE LA PROTECTION PARASISMIQUE POUR LES OUVRAGES A RISQUE NORMAL LE SEISME EST UNE ACTION ACCIDENTELLE AJOUTEE AUX CHARGES PERMANENTES LE NIVEAU D’ACTION SISMIQUE RETENU POUR LE CALCUL DES STRUCTURES EST ARRETE DE FACON PROBABILISTE EN TENANT COMPTE DES CONNAISSANCES SISMIQUES REGIONALES PAR CONSEQUENCE LE NIVEAU DE PROTECTION EST UN ARBITRAGE DE LA PUISANCE PUBLIQUE - Analyse : coût d’une protection « plus élevée » / gain de résistance - Protection probabiliste et pas intrinsèque (1°) ARRETE DU 16 JUILLET 1992 Abrogé et remplacé par l’arrêté du 29 mai 1997 (ORN) OUVRAGES A RISQUE NORMAL Définit les classes A, B, C et D Rend applicables les règles PS 69/82 Coefficient d’accélération à retenir pour chaque classe selon la zone sismique (2°) ARRETE DU 29 MAI 1997 Abroge et remplace l’arrêté du 16 juillet 1992 En application du décret du 14 mai 1991 Redéfinit les classes A, B, C et D Redéfinit les constructions auxquelles s’appliquent les règles Rend applicables les règles PS-92 et définit les niveaux d’accélération à retenir pour les classes B, C, D selon chaque zone. OUVRAGES A RISQUE NORMAL (1) CLASSE A Ne recevant pas d’activité humaine en service normal CLASSE B Habitations individuelles Hauteur < 28m ERP 4° et 5°catégories Capacité inférieure à 300 personnes Parcs de stationnement ouverts au public CLASSE C Hauteur > 28m ERP 1°, 2° et 3° catégories Capacité supérieure à 300 personnes - Certains bâtiments sanitaires et sociaux OUVRAGES A RISQUE NORMAL (2) CLASSE D Ouvrages dont la pérennité est nécessaire pour la gestion de la crise post-sismique. Sécurité civile, défense nationale et ordre public Communications Circulation aérienne Hôpitaux Stockage et distribution d’eau potable Distribution publique d’énergie Centres météorologiques Arrêté du 29 mai 97 DEFINITION DU SEISME DE REFERENCE PAR LES REGLES PS-92 (§5) • Modélisation du mouvement du sol • Classification des sites • Spectres de dimensionnement normalisés • Coefficient d’amplification topographique • Déplacements du sol PRISE EN COMPTE DES EFFETS DE SITE PAR LE CHAPITRE 5 des PS 92 5. DEFINITION DU SEISME DE CALCUL 5.1. Modélisation du mouvement du sol 5.2. Définition de l’action sismique 5.2.1 Classification des sols 5.2.2 Classification des sites 5.2.3 Spectres : élastiques + dimensionnement 5.2.4 Coefficient topographique 5.3. Déplacement du sol MODELISATION DU MOUVEMENT DU SOL PAR LES REGLES PS-92 (§ 5.1) • Le mouvement du sol pour l’emprise du bâtiment est considéré comme résultant de la composition: – D’un mouvement de translation d’ensemble en 3D caractérisé par un spectre de réponse en accélération pour les 2D horizontales et un pour la D verticale, en général d’intensité égale à 70% des composantes verticales (tous points animés au même instant d’un même mouvement) – De mouvements différentiels dans les 3D, fonction de la distance séparant les points considérés. Pour chaque direction ils sont évalués à partir du déplacement maximal du sol dans cette direction. DEFINITION DE L’ACTION SISMIQUE PAR LES REGLES PS-92 (§5.2) Les accélérations nominales définies par les règles PS-92 (§3.3) Prise en considération du site par les règles PS-92 (§ 5.2) • En B, correction par le choix du spectre de réponse • En C, correction par le choix du spectre et du coefficient topographique PS-92: CLASSIFICATION DES SOLS (§5.21) PS 92: CLASSIFICATION DES SITES (§5.22) SPECTRES ELASTIQUES PS 92: SPECTRES DE REPONSE SPECTRES DE DIMENSIONNEMENT SPECTRES DE DIMENSIONNEMENT DES PS-92 (§ 5.23) SPECTRE DE DIMENSIONNEMENT REDUIT PAR LE COEFFICIENT q (§ 6.3) Comparaison PS-69/82, AFPS 90 Prise en compte du site Coefficient topographique des règles PS-92 (§ 5.24) TABLEAU D’EQUIVALENCE PS-69/82, PS-92, et Intensités locales • Tableau des mouvements sismiques à retenir pour le calcul réglementaire selon la zone et la classe du bâtiment projeté. – 1° ligne coefficient a (règles PS 69/82) – 2° ligne accélération nominale (règles PS 92) – 3° ligne intensité locale équivalente PRISE EN COMPTE DES PROBLEMES DE SOL PAR LES CHAPITRES 4, 9 et 10 des PS-92 • Le chapitre 4, qui définit les règles générales de conception accorde une part importante aux: – Choix du site – Reconnaissances de sol – Prise en compte du sol pour le choix des fondations • Le chapitre 9, qui précise les règles propres aux fondations définit: – Les critères de liquéfaction, de stabilité des pentes – Les dispositions propres aux différents types de fondations – La vérification de la portance des sols naturels et remblayés • Le chapitre 10 est consacré aux problèmes de soutènement des pentes PRISE EN COMPTE DE L’IMPORTANCE DES PROBLEMES DE SOL PAR LE CHAPITRE 4 des PS-92 4. REGLES GENERALES DE CONCEPTION 4.1. Choix du site 4.2. Reconnaissances et études de sol 4.3. Fondations - Homogénéité du système de fondations - Choix du système de fondations - Solidarisation des points d’appui - Liaisonnement avec la structure 4.4. Structures - Ductilité - Monolithisme - Position des zones critiques - Espacement entre blocs ou ouvrages voisins PRISE EN COMPTE DES PROBLEMES DE PORTANCE ET DE STABILITE DES SOLS PAR LE CHAPITRE 9 des PS-92 9. FONDATIONS 9.1. Liquéfaction des sols 9.2. Stabilité des pentes 9.3. Dispositions techniques concernant les ouvrages de fondation 9.4. Calcul des fondations profondes 9.5. Vérification de la force portante 9.6. Fondations sur sols substitués compactés 9.7. (non) Prise en compte de l ’interaction solstructure PRISE EN COMPTE DES PROBLEMES DE SOUTENEMENT DES PENTES PAR LE CHAPITRE 10 des PS-92 10. PAROIS D ’INFRASTRUCTURE ET OUVRAGES DE SOUTENEMENT 10.1. Règles générales 10.2. Méthodes de calcul simplifiée 10.3. Vérification de stabilité 10.4. Vérification de résistance 10.5. Murs de soutènement isolés ARRETE DU 10 MAI 1993 ( J.O. 17.07.93) OUVRAGES A RISQUE SPECIAL - Approche déterministe prenant en compte les domaines sismotectoniques - Mouvements sismiques de référence forfaitaires en zones 0 et Ia (sauf si la DRIRE dispose d’études particulières (Article 4) - Notion de SMHV et SMS en zones Ib, II, III Étude spécifique des mouvements sismiques probables à partir d’études sismotectoniques et géotechniques propres au site afin d’obtenir les spectres « SMHV » et « SMS » - L’exploitant pourra prendre en compte la possibilité d’incursion dans le domaine plastique SMHV = Séisme Maximum Historiquement Vraisemblable SMS = Séisme Majoré de Sécurité = SMHV + 1 unité MSK ou 0,5 unité Magnitude Types de zonages sismiques Origine des documents de cours résumant les cours de Christophe Martin et Patricia Balandier • • • • Milan ZACEK (Construire parasismique) BRGM GEO-TER SITES INTERNET – www.ggl.ulaval.ca – www.eeri.org – earthquake.usgs.gov – emidius.itim.mi.cnr.it – renass.u-strasbg.fr – www.dstn.it/ssn – www.deprem.gov.tr – www.metu.edu.tr