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REVUE DE PRESSE
ANPR - Agence Nationale pour la Promotion de la Recherche
6 Rue Ibn El Jazzar, 3ème étage 1002 Lafayette Tunis
Tél : +216 71 841 565 Fax : +216 71 842613
e mail : [email protected] site internet : www.pasri.tn
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SOMMAIRE
INNOVATION
Ooredoo lance ses services cloud dédiés aux entreprises en collaboration avec HP
Le groupe Mhiri fait confiance aux solutions Tics de Tunisie Telecom
Bientôt une auto Tuniso-Suisse verte à 20.000 dt
La GIZ et la société Bouzguenda Frères mettent en place un centre de formation mobile
Le téléviseur LG Smart+ depasse le million de ventes depuis son lancement
"Process Competition/HEC 2014": l'objet domestique de demain imaginé par de jeunes
designers Tunisiens
L'école Taieb Temimi, Sidi Bouzid et collége El Imtiez Medenine remportent le prix des
enseignants innovants
Un jeune inventeur Tunisien se distingue à New York
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INDUSTRIE ET RECHERCHE
Les Jeunes de Bouarada formé au développement Mobile par Orange Tunisie
CJD Tunisie lance l'école du jeune dirigeant
"HORIZON 2020": Excellence scientifique , primauté industrielle et défis sociétaux:
Recherche et Innovation en Tunisie: "The sky is the limit"
La société Low Carbon investit dans Nur Energie
L'industrie Tunisienne a besoin de services logistiques Modernes
COFICAB inaugure son centre de recherche et de développement au Portugal
Projet de valorisation du figuier de Barbarie Bio à Kasserine
Recherche scientifique et rationalisation des décisions politiques
Participation active du pole Elgazala au lancement officiel du réseau arabe des
incubateurs et des technopoles , avec l'appui de l'UIT
Aprés Ben Ali, l'âge de réseau
La Tunisie en mode startup
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FINANCEMENT
BEI: Crédit de 100 Millions d'Euros en faveur des PME Tunisiennes
Tunisie Valeurs invite les investisseurs à conserver le titre amen Bank
Tunisian American entreprise Fund: l'impulsion au développement
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COOPERATION / INTERNATIONAL
Forum MAL WA AAMEL pour attirer des investisseurs du golfe
Tunisie- Djibouti: Signature d'un mémorandum de coopération dans le secteur
énergétique
Tunisie - Japan: 40 ans de coopération
Adoption d'un accord financier entre la Tunisie et l'Allemagne
Tunisie - Portugal: Examen des opportunités de partenariat
Le PPP peut favoriser le développement régional
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Coopération Tuniso Allemande dans l'énergie éolienne
Huawei lance le programme de développement en Innovation des étudiants de la
Tunisie: Telecom Seeds for the future in Tunisia
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EVENEMENTS
Tunis Forum 2014: Pour une intégration durable de la Tunisie à l'Afrique
7 entreprises Tunisiennes au CITEXT EUROPE 2014
Mehdi Jomaa rassure les invetisseurs sur l'avenir de la Tunise
Tunisie - TIF 2014: Hichem Elloumi vante la culture industrielle en Tunisie
Soyez votre propre patron: thème de Starup TAG à Munich
Lactimed lance un concours de projets innovants pour la valorisation des produits
laitiers typiques méditerranéens
Mehdi Jomaa décerne l'award de la 5ème édition du CJDprogramme Enactus Tunisie
aux étudiants de l'IHEC
Un consensus sur les nouvelles orientations
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INNOVATION
OOREDOO LANCE SES SERVICES CLOUD DEDIES AUX
ENTREPRISES EN COLLABORATION AVEC HP
Source: Tunisia IT
Date:03 Juin 2014
Dans le but d’élargir encore plus son offre de services pour les entreprises et dans la
continuité de sa transformation vers un opérateur Global, Ooredoo vient de lancer ses
services Cloud pour les entreprises et ce, en collaboration avec HP.
Cette nouvelle gamme d’offres permettra ainsi aux entreprises de bénéficier de véritables
services Cloud en utilisant désormais leurs infrastructures en tant que service et non en tant
qu’investissement physique au sein de leurs établissements (IaaS). Ces services IaaS
reposeront sur l’infrastructure cloud HP Cloud System. Les entreprises tunisiennes pourront
ainsi réduire drastiquement leurs coûts d’investissement pour l’acquisition de différents
types de serveurs et diminuer considérablement les frais de maintenance et de support. Ces
gains pourront être réalloués pour le cœur de business de l’Entreprise et assurer ainsi une
croissance et une profitabilité pour toute l’économie tunisienne. Cet accord a été renforcé
par la signature d’un protocole de partenariat, « Cloud Agile Program », entre les deux
entreprises. Un réseau de partenaires sera également constitué pour la commercialisation
de ces offres profitant ainsi du savoir-faire existant des acteurs tunisiens sur le marché et
confortant la mise en place de l’écosystème Business dessiné par Ooredoo. Dans ce cadre,
M. Ken Campbell, Directeur général d’Ooredoo a déclaré: « Cette collaboration nous permet
de consolider encore plus la transformation de « Ooredoo Business » vers un opérateur
global intégré qui puisse être un véritable partenaire des entreprises tunisiennes. Nous
sommes conscients de l’importance des solutions Cloud dans les milieux professionnels. Ce
lancement vient pour renforcer notre stratégie qui priorise la réponse aux besoins de nos
clients, fournit des solutions pratiques et profitables pour aider les entreprises à faire grandir
leurs projets et s’adapte aux évolutions et progrès technologiques».
Revue de presse du mois de Juin 2014
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De son côté, M. Xavier Poisson Gouyou Beauchamps, Vice-Président du Cloud Computing
HP, a exprimé son enthousiasme vis-à-vis la signature qui a réuni les deux entreprises et a
annoncé que: «L’ouverture des services Cloud d’Oooredoo, basés sur les technologies HP
Helion CloudSystem est une étape importante, qui permettra aux entreprises et aux
organisations tunisiennes de répondre efficacement à leurs enjeux d’agilité et d’optimisation
des coûts tout en ne cédant rien aux impératifs de performance, sécurité et disponibilité qui
sont les leurs. » Il a également rajouté : «Innovation et passion du service client sont au
cœur des valeurs de nos deux entreprises, et nourrissent l’accord de partenariat Cloud agile
que nous avons signé ensemble pour accompagner les entreprises et organisations
tunisiennes dans leur chemin vers ce que nous appelons le nouveau style des Technologies
de l’Information. »
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LE GROUPE MHIRI FAIT CONFIANCE AUX SOLUTIONS
TICS DE TUNISIE TELECOM
Source: Kapitalis
Date: 6 Juin 2014
En vertu d'un partenariat stratégique, conclu jeudi à Tunis, Tunisie Telecom met son
expertise et ses solutions TICs à la disposition du groupe Mhiri.
En vertu de ce contrat, Tunisie Telecom, leader des télécommunications d'entreprises sur le
marché tunisien et qui se positionne comme partenaire technologique des grands comptes,
fera profiter le groupe Mhiri, leader dans les secteurs de l'hôtellerie (chaîne El-Mouradi) et
de l'industrie (Meublatex), d'une offre globale couvrant une large gamme de services à forte
valeur ajoutée dont notamment, notamment les solutions de téléphonie mobile et fixe
permettant d'optimiser le budget de communication du groupe; les services Data haut débit
sécurisés pour l'interconnexion de l'ensemble de ses sites sur tout le territoire national; les
offres Internet sur fibres optiques permettant aux sites hôteliers du groupe de bénéficier de
l'accès internet très haut débit; et, last but not least, les nouvelles solutions de Cloud
Computing: hébergement, messagerie et travail collaboratif.
La cérémonie de signature de cet accord technologique global a été présidée par Sami Mhiri,
Pdg du groupe M'hiri, et Fadhel Kraiem, directeur général adjoint de Tunisie Telecom, en
présence des hauts responsables des 2 partenaires.
En s'associant à un opérateur global disposant d'une excellente infrastructure et d'une
expertise très développée en matière des TICs, le groupe Mhiri, qui opère dans plusieurs
secteurs (industrie, hôtellerie-tourisme et distribution) gagnera en savoir faire technologique
pour bâtir des relations économiques efficaces, réussies et pérennes en Tunisie et à
l'étranger.
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BIENTOT, UNE AUTO TUNISO-SUISSE VERTE
A 20 000DT
Source: Investir en Tunisie
Date: 06 Juin 2014
Le président du groupe Catecar, Henri-Philippe Sambuc, a choisi la Tunisie pour fabriquer
des véhicules à air comprimé.
Lors de son passage jeudi soir 05 juin sur Express FM, l’homme d’affaires a indiqué que le
véhicule vert suisse, Catecar, sera fabriqué en Tunisie, dans la région de Sousse, et ce en
collaboration avec le designer et prototypeur tunisien, Hassen Hamouda. Henri-Philippe
Sambuc a, également, précisé que la production sera lancée à l’automne de l’année en cours
avec la société ICAR, implantée à Sousse, pour au moins 7000 véhicules, ajoutant que ce
projet procurera 200 emplois directs et 800 emplois indirects. Pour la commercialisation,
prévue en 2015, cette voiture sera vendue en Europe à 15 000 euros, et à 20 000 DT en
Tunisie.
Ainsi, la voiture Catecar est un véritable labo roulant. Avec son châssis aluminium en nid
d’abeille et sa carrosserie en fibres végétales, elle ne pèsera que 350 kilos et ne consommera
au maximum qu’un litre aux 100 km pour un rayon d’action de 400 à 500 km.
A noter, en outre, la présence sur le toit de panneaux photovoltaïques permettant d’assurer
en théorie et selon les conditions moyennes d’ensoleillement en Suisse l’équivalent de 4 000
kilomètres par an d’autonomie électrique.
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LA GIZ ET LA SOCIETE "BOUZGUENDA FRERES"
METTENT EN PLACE UN CENTRE DE FORMATION
MOBILE
Source: Webmanagercenter
Date: 10 Juin 2014
En collaboration avec le Fonds pour l'Emploi de la GIZ, la Société «Bouzguenda Frères» a mis
en place le projet "Centre de Formation Mobile" pour pallier les manques de main d'œuvre
qualifiée observés dans plusieurs régions en Tunisie malgré un potentiel d'emploi de plus en
plus marqué.
Le projet est un concept innovant qui installe une plateforme mobile combinant une salle de
classe pour l'apprentissage théorique (basé sur la technologie et les modes opératoires du
bâtiment et des travaux publics) et le chantier pour la pratique, soutenue par des encadreurs
expérimentés formés par des experts internationaux.
Deux plateformes ont déjà été installées dans la zone industrielle Azib (Bizerte) et dans la
zone industrielle El Agba (La Manouba).
La première formation des apprentis a débuté le 26 mai 2014 après celle des formateurs
internes qui s'est déroulée du 19 au 24 mai dernier.
Chaque cycle sera composé de 5 à 8 jeunes qui seront formés durant une période de trois à
quatre semaines par les formateurs internes.
Les principaux métiers enseignés engloberont ceux du bâtiment, des travaux publics/routes
et VRD ainsi que le génie civil et les ouvrages d'art.
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LE TELEVISEUR LG SMART + DEPASSE LE MILLION DE
VENTES DEPUIS SON LANCEMENT
Source: Tunisia IT
Date: 12 Juin 2014
Bénéficiant d’une plateforme webOS et d’une gamme de fonctions intelligentes, le LG
Smart+TV 2014 jouit d’un grand succès commercial LG Electronics (LG) a annoncé que plus
d’un million d’unités de ses téléviseurs webOS-enabledSmart+ avaient été vendues depuis
le lancement de la gamme au mois de Mars. Dotée d’une expérience utilisateur intuitive
inégalée par aucune plateforme de télévision intelligente sur le marché aujourd’hui, LG
s’attend à ce que les ventes atteignent 10 millions d’unités d’ici la première moitié de
2015“Atteindre la barre du million de ventes en juste trois mois est une réalisation
significative dans l’industrie de la télévision” a déclaré In-kyu Lee, premier vice président et
chef du département télévision à LG Electronics Home Entertainment Company. “Plutôt que
de continuer à ajouter davantage de fonctions à nos téléviseurs intelligents que peu de gens
viendraient à utiliser, nous avons décidé de nous focaliser sur la simplicité avec notre Smart+
TV 2014 avec webOS. Les consommateurs semblent partager notre point de vue que ceci est
la bonne direction pour l’évolution des téléviseurs intelligents.” LG est en train de déployer
rapidement ses modèles Smart+ TV dans le monde et prévoit d’être sur plus de 150 marchés
d’ici la fin du mois. La société va également étendre les zones d’expérience de LG Smart+ TV
à un certain nombre des principaux sites électroniques grand public de détaillants pour
donner à un plus grand nombre de consommateurs l’opportunité d’expérimenter la
commodité et la simplicité inégalée du téléviseur LG Smart+. Le nouveau téléviseur a
capturé l’imagination du consommateur à travers la focalisation de LG sur la simplification
de l’expérience de l’utilisateur comme suit: allumage simple, découverte simple et
connection simple.
Le téléviseur LG Smart+ a reçu le cachet officiel d’approbation de la part des organisations
internationales d’essai de produits et de certification Underwriters Laboratories et Intertek.
Ces deux organismes influents — ainsi que la plupart des titres de l’industrie des medias —
ont pris note positivement de l’interface utilisateur ultra-pratique de LG comme étant une
évolution significative dans le développement de téléviseurs intelligents.
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"PROCESS COMPETITION/HEC 2014": L'OBJET
DOMESTIQUE DE DEMAIN IMAGINE PAR DE JEUNES
DESIGNERS TUNISIENS
Source: Al Huffington Post Maghreb
Date: 20 Juin 2014
Après six mois de travail et de remue-méninges, 9 équipes de designers, d’ingénieurs et de
marketeurs tunisiens vont enfin présenter leurs créations.
La première édition du concours "Process Competition/HEC 2014", organisée par
l’association Process, vise à mettre en avant le talent des jeunes designers tunisiens et
encourager leur valorisation dans l’environnement économique national.
Le design s’expose
Les différentes créations innovantes du concours, imaginées pour neuf entreprises
tunisiennes partenaires, seront exposées du 27 juin au 30 septembre 2014 à la Chapelle
Sainte-Monique (située à l’IHEC Carthage).
A travers ce concours, les organisateurs espèrent "démocratiser le design dans le monde de
l’entreprise, et faire prendre conscience de l’apport du design dans l’innovation industrielle",
ont-ils fait savoir via un communiqué.
Un colloque international sur le design sera également organisé pour débattre de ce métier,
de "son rôle et son avenir dans le développement économique, culturel et social du pays",
avec la présence de professionnels Tunisiens et internationaux.
Séance coaching pour le concours "Process Competition"
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La (re)connaissance du métier
En 2009, Memia Taktak, designer-architecte tunisienne et fondatrice de l’association
Process, déplorait le fait que"en Tunisie, le design n’a pas vraiment de vie, de raison d’être
qui lui permette d’exister à part entière, parce que les Tunisiens ne connaissent pas ce
métier, ils le considèrent comme ‘intellectuel’, ils ne lui donnent pas sa vraie valeur".
Cinq ans plus tard, la voici récompensée à l’Africa Designer Award 2014!
Une reconnaissance internationale qu’elle espère insuffler à de jeunes tunisiens intéressés
par le métier avec ce nouveau concours de design.
Une façon aussi, avec un jury et un colloque tous deux internationaux, de mettre en lumière
le savoir-faire tunisien dans ce domaine, aussi bien en Tunisie que dans le reste du monde.
Et si vous deviez vous-même imaginer l’objet domestique de demain?
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L’ECOLE TAIEB MHIRI SIDI BOUZID ET COLLEGE EL
IMTIEZ MEDNINE REMPORTENT LE PRIX DES
ENSEIGNANTS INNOVANTS 2014
Source: Tunisia IT
Date: 23 Juin 2014
Les projets pédagogiques innovants en technologies présentés par Leila Mhadheb et Walid
Chaafi ont raflé les premiers prix de la 6ème édition du Forum des Enseignants innovants
2014. Organisée sous l’égide du ministère de l’Education nationale, par le Centre National
d'Innovation Pédagogique et de Recherches en Education (CNIPRE), en collaboration avec
Microsoft, cette manifestation s’inscrit dans le cadre du PIL (Partners in Learning). Ce
programme international récompense la créativité des enseignants promouvant la
transformation de l’éducation et a pour objectif de sensibiliser les enseignants aux enjeux de
l’innovation techno-pédagogique, d'évoluer au diapason du monde et de maîtriser, à cet
effet, les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans
l’enseignement et l'apprentissage. Les lauréats ont reçu leurs prix des mains de Mohamed
Bridaa, Directeur Général de Microsoft et de Rached Douari, Directeur général par intérim
du CNIPRE. Ce dernier s’est félicité à cette occasion de la large participation à ce concours
qui a enregistré 139 inscriptions d’équipes pédagogiques de toutes les régions et déclare
que Les 70 projets soumis traduisent une réelle volonté d’ancrer la société du savoir.
De son côté, le Directeur général de Microsoft a souligné l’importance que Microsoft
accorde à cette initiative : « Ce programme, fruit d’une collaboration entre Microsoft et le
Ministère de l’Education vient appuyer notre investissement dans l’Education et notre
engagement à inciter les enseignants à innover et à créer un environnement éducatif
permettant à nos jeunes d’acquérir les compétences du XIème siècle». Il a ensuite expliqué
que « En tant qu’acteur majeur du numérique, nous sommes persuadés que les nouvelles
technologies ont un rôle moteur dans l’apprentissage d’aujourd’hui favorisant ainsi la
promotion de l’employabilité et l’esprit entrepreneurial de la jeunesse Tunisienne. ». Il a
également ajouté que l’objectif de ce programme est principalement de créer un
environnement éducatif qui permet d’acquérir les aptitudes du XIème siècle en tirant le
meilleur profit des technologies modernes tout en favorisant la création d’emplois et
d’opportunités
pour
les
jeunes
diplômés.
En tête des onze projets primés par le jury arrive en première position, celui de l’école
Revue de presse du mois de Juin 2014
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primaire Taieb Mhiri de Sidi Bouzid, intitulé Journal Scolaire Numérique, présenté par Leila
Mhadheb. Ce projet encourage les élèves à filmer et publier des vidéos sur le journal
électronique de l’école afin d’inciter des associations à aider des personnes défavorisées. Le
second, conçu par Walid Chaafi, enseignant au Collège El Imtiez de Mednine, intitulé EatWell-Be-Well, porte sur la sensibilisation des élèves aux dangers d’une alimentation
déséquilibrée. Tous ces projets ont été évalués par un haut comité composé de deux
inspecteurs généraux de l'éducation et deux ingénieurs généraux en IT et d’un comité
d'évaluation composé de 14 membres (inspecteurs généraux, principaux, expert en IT). Le
choix du jury s’est focalisé sur maints critères pour désigner les lauréats à savoir la
collaboration, la construction de la connaissance et pensée critique, l’extension de
l’apprentissage au-delà de la salle de classe, l’utilisation de la technologie dans
l’apprentissage et la capacité de l’éducateur à innover et apporter du changement.
Rappelons que l’édition de cette année a été précédée par une série de sessions de
formation sur les compétences du XIème siècle encadrées par le CNIPRE en collaboration
avec Microsoft dans les régions de Tataouine, Sidi Bouzid, Monastir, Nabeul, Beja et Tunis.
Ces régions ont enregistré le nombre le plus élevé d’inscriptions et ont mené les formations
adéquates dans le but d’assurer la compétitivité des projets tunisiens à l’échelle
internationale.
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UN JEUNE "INVENTEUR" TUNISIEN SE DISTINGUE A
NEW YORK
Source: Webmanagercenter
Date: 23 Juin 2014
Ali Mazhoudi, un jeune originaire de Gabès, a décroché à New York (USA) la médaille
d'argent des jeunes inventeurs (entre 17 et 23 ans) pour son projet de fabrication de
plastique biologique.
Le projet du jeune tunisien a été sélectionné parmi 350 projets représentant les différents
pays du monde lors de la compétition internationale tenue dans la ville américaine le 18 juin.
Cette étape a été précédée par une première présélection qui a englobé plus de 1068
projets.
Le projet porte sur la fabrication du plastique biologique, à travers la valorisation des palmes
sèches, ce qui lui donne une grande importance, d'après les activistes environnementaux,
dans la mesure où il permet à la fois, de nettoyer les oasis et de produire un plastique non
polluant pour l'environnement.
En fait, ce genre de plastique biologique, qui se transforme après quelques jours de son
enfouissement, peut être utilisé dans plusieurs domaines industriels, tels que le packaging et
le conditionnement des produits alimentaires.
Selon le père de lauréat, Lassad Mazhoudi, la consécration du projet est le fruit des travaux
de recherche menés par son fils, durant sept mois. Le jeune a bénéficié de l'encadrement de
plusieurs intervenants, en l'occurrence l'Institut des zones arides de Médenine, et plusieurs
associations scientifiques.
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RECHERCHE ET INDUSTRIE
LES JEUNES DE BOUARADA FORME AU
DEVELOPPEMENT MOBILE PAR ORANGE TUNISIE
Source: Kapitalis
Date: 2 Juin 2014
L’équipe de l’Orange Developer Center (ODC) s’est rendue récemment au gouvernorat de
Siliana (centre) pour assurer une formation gratuite à la maison des jeunes de Bouarada.
Après avoir formé plus de 3000 élèves ingénieurs, le Programme Développeurs initie les plus jeunes au
monde du développement mobile en leur proposant de nouvelles formations adaptées, innovantes et
toujours gratuites.
L’ODC a déjà accueilli des dizaines de jeunes geeks âgés entre 14 et 17 ans dans le cadre de «Kids
Boot Camps» ou encore d’«Ateliers de programmation spécial Teens». Mais cette fois, ce sont les
experts de l’ODC qui se déplacent pour aller rencontrer les ados.
En effet, dans le cadre de sa stratégie de responsabilité sociale, l’idée pour Orange Tunisie est de
lancer une tournée sur tout le territoire tunisien afin de rencontrer les jeunes issus des régions
défavorisées et de partager avec eux l’expertise et le savoir-faire en termes de programmation et
codage et leur donner ainsi un accès aux nouvelles technologies.
L’aventure a commencé à la maison des jeunes de Bouarada à Siliana, où 30 lycéens très motivés ont
pu vivre leur première expérience de développement en assistant à un atelier d’initiation.
Photo souvenir pour immortaliser la formation.
Conçu spécifiquement par l’ODC, ce cours est spécialement adapté à ce public puisqu’il est basé sur
des outils simples et ingénieux tels que l’application App Inventor et le langage Scratch. Une expérience
réussie qui sera renouvelée prochainement dans d’autres villes et maisons de jeunes!
L’équipe de l’ODC tient à remercier les jeunes de Bouarada, l’ensemble des éducateurs de la maison
des jeunes et l’Inspecteur régional de Siliana sans qui cette initiative n’aurait pas connu autant de
succès.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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CJD TUNISIE LANCE L’ECOLE DU JEUNE DIRIGEANT
Source: Kapitalis
Date: 4 Juin 2014
Le Centre des Jeunes dirigeants (CJD), affilié à l’Utica (centrale patronale), annonce, dans
un communiqué, le lancement de l’Ecole du Jeune Dirigeant.
La formation a toujours été l’une des priorités du CJD, qui a lancé, depuis sa création,
plusieurs initiatives touchant à la formation et au développement des compétences des
jeunes dirigeants ou des porteurs de projets.
La formation est, d’ailleurs, l’un des vecteurs stratégiques retenus dans la stratégie du CJD
pour le mandat 2013-2015.
Dans ce cadre, le CJD et la fondation allemande Konrad Adenauer, viennent de lancer cette
nouvelle initiative de «Ecole du JD» dédiée aux chefs d’entreprises, jeunes dirigeants, en
particulier, ceux de formation non gestionnaire (ingénieurs, pharmaciens, médecins,
agronomes, informaticiens, architectes, etc..) en vue de les former à l'amélioration de la
gestion de leur entreprise.
Ce projet consiste à faire bénéficier les JD d'actions de formation dans les domaines du
management et des sciences de gestion de l'entreprise en vue de les éclairer sur les
obligations mises à leurs charges et les règles pratiques de gestion d'entreprise.
La formation s’étalera sur 16 séances (juin-septembre 2014), avec comme cible, les dirigeants
et futurs dirigeants souhaitant prendre du recul par rapport à leur gestion courante et
quotidienne pour renforcer l’efficacité de leur mission de leader et améliorer leur
performance managériale.
Les inscriptions à cette formation se font directement en ligne sur le site du CJD et les thèmes
retenus sont les suivants: 1- prendre connaissance des obligations fiscales et sociales de
l'entreprise; 2- respecter les règles juridiques de gestion de l’entreprise; 3- appréhender la
gestion comptable et les obligations mises à la charge du manager; 4- réussir la gestion des
opérations bancaires; 5- maitriser les démarches des opérations d'import et d'export; 6améliorer la force de vente et développer la fonction marketing; 7- mieux gérer ses ressources
humaines; 8- découvrir la démarche de certification d'entreprise et son processus de mise en
œuvre.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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TUNISIE «HORIZON 2020»
EXCELLENCE SCIENTIFIQUE, PRIMAUTE
INDUSTRIELLE ET DEFIS SOCIETAUX RECHERCHE ET
INNOVATION TUNISIENNE : « THE SKY IS THE LIMIT !»
Source: Tunisia IT
Date: 11 Juin 2014
Entré en vigueur le 1er janvier 2014, le programme HORIZON 2020 regroupe les
financements (80 milliards de €) de l'Union européenne en matière de recherche et
d'innovation s’articule autour de trois grandes priorités : l’excellence scientifique, la
primauté industrielle et les défis sociétaux. A cet effet, le Ministère de l’Enseignement
Supérieur, de la Recherche Scientifique et des TIC à travers la Direction de la Coopération
Internationale, l’Agence Nationale pour la Promotion de la Recherche(ANPR) avec l’appui du
Programme d’Appui au Système de Recherche et d’Innovation (PASRI) ont élaboré un plan
d’action effectif s’inscrivant dans la durée pour consolider la capacité tunisienne à
développer des projets. L’enjeu étant de stimuler les recherches fondamentales et
appliquées à travers les projets internationaux et assurer à la Tunisie un leadership régional
dans
le
contexte
du
programme
H2020.
Plusieurs activités ont déjà été réalisées au cours de l'année 2013 ainsi qu'en début du
l'année 2014 : telles que, l’appui au montage et à l’accompagnement de projets européens1
à la gestion administrative et financière des projets R&DI et en faveur de différents acteurs
du Système National de l’‘Innovation lors des sessions de formation en management et
organisation de projet.C’est dans ce contexte que le Dr. Amine Dhraief, Ingénieur et maître
assistant à l'Université de Kairouan, nous livre brièvement ses impressions : « J'ai pu
bénéficier de séances de coaching organisées par les experts mobilisés par l’ANPR dans le
cadre du PASRI sur le montage de projets H2020. A l’issue de ce coaching, je suis en mesure
de mieux appréhender et de transmettre l’approche ainsi que la méthodologie à mes
collègues pour préparer nos futurs dossiers à soumettre dans la cadre des projets H 2020».
Mme Syrine Tlili , Ph.D, maître assistante à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Carthage
souligne que « … grâce à ce coaching nous avons soumis le 24 avril à la Commission
européenne, le projet Innovative Digital Entrerpeneurship summer Academies (IDEAS)
regroupant 14 partenaires de 8 pays.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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LA SOCIETE ''LOW CARBON'' INVESTIT DANS NUR
ENERGIE
Source: Webmanager center
Date: 15 Juin 2014
Low Carbon, société britannique d’investissement privée engagée dans le développement de
la production d’électricité de source renouvelable, vient d’annoncer qu’elle a augmenté sa
participation dans Nur Energie, développeur de centrales solaires dans la
régionMéditerranéenne, notamment, en Tunisie, à travers le mégaprojet « TuNur », dont le
coût s’élève à environ 20 milliards de dinars et qui pourrait fournir de l’électricité propre et
fiable à 2,5 millions de foyers britanniques et européens en 2018.
Ce projet d’énergie solaire de 2.000 MW, approuvé depuis janvier 2012 et aménagé dans la
localité de « Regim Maatoug » à Kébili, prévoit une connexion au réseau européen via un
câble dédié. Une fois, connecté en Europe, le câble fournira de l’énergie propre pour une
grande population européenne.
Selon un communiqué de « TuNur » (Tunisie), « Low Carbon » considère ce projet comme
une réelle opportunité qui positionnerait Nur comme étant un acteur clé dans les marchés
énergétiques britanniques et européens.
Cet investissement dans Nur Energie a pour objectif de « propulser l’adoption mondiale de
l’énergie propre à grande l’échelle ».
« Les deux sociétés partagent le même objectif de réduire la dépendance envers les énergies
fossiles en exploitant les nouvelles technologies des énergies renouvelables telles que
l’énergie solaire photovoltaïque, l’énergie solaire concentrée, l’éolien et les technologies de
méthanisation.
Jusqu’à présent, grâce à ses investissements, la société est en train de construire et
d’exploiter des initiatives durables avec une capacité d’énergie renouvelable de plus de 200
MW.
« Vu l’augmentation de la demande mondiale en énergies renouvelables, il est important
que les projets d’énergie propre soutiennent les fournisseurs nationaux de l’énergie et leur
permettent de fournir aux clients une énergie fiable au plus bas coût », commente la même
source .
Nur Energie développe plus de 2,200 MW en Grèce, au Maroc, en Tunisie et en France. Elle
se focalise sur le développement de centrales solaire de grande taille, principalement dans la
région méditerranéenne, qui peuvent fournir de l‘énergie à faible carbone pour les réseaux
nationaux et internationaux.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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L’INDUSTRIE TUNISIENNE A BESOIN DE SERVICES
LOGISTIQUES MODERNES
Source: Kapitalis
Date: 15 Juin 2014
Pour réussir son intégration industrielle dans les chaînes de valeur mondiales, la Tunisie
doit se doter de services logistiques modernes et efficients.
«Les perspectives de l'industrie tunisienne à l'heure des chaînes de valeur mondiales», a été,
vendredi, le thème de l’un des panels du Tunisian Investment Forum (TIF2014), qui s’est tenu
les 12 et 13 juin, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis.
Kamel Ben Naceur, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, qui intervenait à ce
panel, a indiqué que les chaines de valeur ont été, de tout temps, développées et l'histoire de
l'humanité est souvent étroitement liée au développement du commerce international des
biens et produits.
Ce qui est nouveau, a-t-il ajouté, c’est l'accélération de ce phénomène souvent désigné par
l’expression de«chaines de valeur mondiales» ou «intégration verticale», et qui est une
conséquence logique de la mondialisation des économies.
D'après le ministre de l'Industrie, la Tunisie a connu un mouvement d'internationalisation
industrielle depuis les années 80, grâce à la fameuse loi 72, portant création des entreprises
offshore 100% exportatrices.
Ce mouvement a permis au pays de développer plusieurs activités de sous-traitance comme la
confection, le câblage électrique et autres, basées pour la plupart sur l’existence d’une main
d’oeuvre qualifiée et un bas niveau des salaires.
Le ministre estime que les chaînes de valeur ont suscité un phénomène sans précédent de
délocalisation, comme le prouve la croissance rapide des IDE dans le monde et du volume des
échanges internationaux.
«Cela a pour conséquence de lancer un vif débat sur son influence sur l'économie mondiale et
particulièrement sur l'économie des pays développés et ce entre partisans d'un patriotisme
industriel et défenseurs d'une intégration économique internationale plus poussée», a encore
souligné le ministre.
Evoquant, ensuite, les perspectives du positionnement de la Tunisie dans les chaînes de
valeurs mondiales, Ben Naceur a mis l'accent sur le rôle que peut jouer notre pays dans
l'instauration d'une industrie régionale développée et compétitive.
Mais cela, a-t-il dit, ne doit pas cacher à nos yeux les 3 grands défis qui attendent la Tunisie
pour réussir son intégration industrielle dans les chaînes de valeur mondiales, à savoir la mise
en place de services logistiques modernes et efficients, l’incitation à l'innovation et à la
créativité dans ce domaine, par le recours notamment aux nouvelles technologies de
l’information et de la communication, et, last but not least, la création de zones industrielles
dotées de toutes les commodités logistiques.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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COFICAB INAUGURE SON CENTRE DE RECHERCHE ET
DEVELOPPEMENT AU PORTUGAL
Source: Webmanagercenter
Date: 10 Juin 2014
M. Kamel Ben Naceur, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines a participé Lundi au
Portugal, à la cérémonie d'inauguration du Centre de recherche et développement "R&D" du
groupe "COFICAB", en présence du Président portugais et du ministre de l'Economie du
Portugal ainsi que de l'Ambassadrice de Tunisie à Lisbonne.
Il est à rappeler que le Président portugais a remis à ce même groupe, l'année dernière, le
prix d'excellence en matière d'innovation.
La COFICAB qui est l'une des principales divisions du groupe tunisien Elloumi, a une position
de leader sur le marché des fils de câbles électriques destinés à l'industrie automobile. Elle a
construit une usine ultramoderne au Portugal (Guarda).
Revue de presse du mois de Juin 2014
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PROJET DE VALORISATION DU FIGUIER DE BARBARIE
BIO A KASSERINE
Source: Kapitalis
Date: 19 Juin 2014
Un atelier de présentation du plan d’action de développement de la chaîne de valeur du
figuier de barbarie bio se tiendra le mercredi 25 juin, à l’hôtel Sufetula-Sbeïtla, à Kasserine.
Le figuier de barbarie communément appelé «hindi» représente l’une des filières agricoles les
plus prometteuses en Tunisie en termes de perspectives d’amélioration de la production, la
transformation et l’exportation.
Ce fruit offre également de multiples opportunités de développement de nouveaux produits
tels que le jus, la confiture, mais également l’élaboration de produits cosmétiques et
médicinales.
Le gouvernorat de Kasserine est connu pour sa production de figue de barbarie, mais c’est
plus précisément dans la région de Zelfen que les agriculteurs se sont spécialisés dans cette
culture avec une tendance vers l’adoption du mode de production biologique.
De ce fait, les efforts ont été orientés vers la dynamisation de la chaîne de valeur du figuier de
barbarie bio à Kasserine.
Ce projet, inscrit dans le cadre du «Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires
et de terroir» (Pampat), est financé par le secrétariat d’État à l’Economie de la Confédération
suisse (Seco) et exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour le développement
industriel (Onudi), en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie et le ministère de
l’Agriculture.
L’atelier de présentation du plan d’action de développement de la chaîne de valeur du figuier
de barbarie bio à Kasserine présentera les résultats des travaux de diagnostic de cette chaîne
de valeur qui ont été entamés depuis le début du mois de juin courant, sous forme de miniateliers participatifs, en vue de collecter différentes informations ainsi que les points forts et
les points faibles de cette chaîne de valeur.
Cela a permis de préparer un plan d’action de développement de cette filière. Ces miniateliers de diagnostic ont concerné tous les intervenants au niveau de la chaîne de valeur à
Revue de presse du mois de Juin 2014
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savoir les agriculteurs, les transformateurs, les entrepôts frigorifiques et les jeunes
promoteurs.
En plus, une attention particulière a été accordée au rôle des femmes artisanes et leurs
besoins de renforcement des capacités en vue de participer plus efficacement à l’amélioration
de la chaine de valeur.
Ce diagnostic a également porté sur le rôle des structures d’appui et de l’administration afin
de mieux comprendre leurs activités d’encadrement et d’assistance.
Le développement de la filière de la figue de barbarie peut ouvrir des opportunités pour
plusieurs régions en Tunisie.
L’atelier a trois objectifs: la restitution des travaux de diagnostic participatif de la situation
actuelle de la chaîne de valeur du figuier de barbarie bio à Kasserine, la validation du plan
d’action de développement de cette chaîne de valeur et la détermination des activités futures
du projet Pampat et la synergie avec les autres projets de développement mis en œuvre dans
la région de Kasserine.
Participent à cet atelier Samia Maamar, directrice générale de l’Agriculture biologique au
ministère de l’Agriculture, Jean-Claude Plana, représentant de l’Onudi en Tunisie, Mohamed
Missaoui, directeur général de la CRDA-Kasserine, Nuria Ackermann, coordinatrice du Projet
Pampat de l’Onudi, Houssem Bel Hadj, expert de l’Onudi, Mourad Zougar, chef du bureau de
la Coopération Suisse à Kasserine, et Rafik Guesmi, coordinateur de la Table-ronde
économique de Kasserine.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET RATIONALISATION DES
DECISIONS POLITIQUES
Source: Webmanagercenter
Date: 23 Juin 2014
"La recherche scientifique constitue un fondement essentiel pour rationaliser les décisions
politiques". C'est l'avis du chercheur en agriculture, Amor Chermiti qui ajoute que "le
manque de coordination entre les chercheurs et les centres de recherche a un impact
négatif sur le rendement du secteur agricole en Tunisie", au cours d'une conférence sur "la
recherche scientifique dans le domaine agricole et son rôle dans le développement du
secteur: les problèmes et les impacts directs", organisée samedi dernier par la Fondation
Temimi pour la recherche scientifique et de l'information.
Pour le chercheur, "l'absence d'une stratégie nationale de recherche et de modèles de
développement clairs et participatifs est à l'origine de la propagation des maladies et des
fléaux comme la salinité du sol, l'érosion et la désertification".
Dans ses calculs, la Tunisie perd entre 20 et 30 hectares de terres par an à cause des
phénomènes climatiques, notamment l'érosion, et que le forage anarchique des puits et la
surexploitation de la nappe phréatique sont les causes de la salinité des eaux.
En outre, la Tunisie n'a plus l'autosuffisance alimentaire puisqu'elle importe plus de 50% de
ses besoins alimentaires, due à la régression de la production des céréales qui a atteint 15
quintaux/hectare contre 50 quintaux/hectare après l'indépendance.
Chermiti a indiqué que la consommation du Tunisien en lait a augmenté de 50 litres en 1980,
à 150 litres en 2012, tandis que la consommation des viandes est passée de 70 kg à 230 Kg,
lors de la même période.
Pour lui, la croissance de la production nationale de lait et de viandes rouges s'explique par
la hausse du nombre de têtes de bétails et non par l'amélioration des races.
Il estime également que les pouvoirs publics n'accordent pas d'importance à l'identification
des priorités en matière de recherche agricole. Pour preuve, il avance la faiblesse des
structures de recherche et l'éparpillement de leurs efforts au nom de "la décentralisation".
Dans ce domaine, il dénonce "la concurrence déloyale entre les structures de recherche"
dans l'agriculture, les appelant (structures) à réunir leurs efforts et à tirer profit des
programmes de recherche précédents.
Il a appelé à renforcer le rôle des ingénieurs agronomes spécialistes dans la vulgarisation
agricole et à intensifier les rencontres et la coopération entre les pays porteurs dans le
domaine de la recherche.
Il s'agit en outre de renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé et de
développer le contact direct entre le chercheur et l'agriculteur.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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La recherche scientifique, en général et agricole en particulier, permet de mobiliser des
recettes financières importantes, a conclu Charmiti, rappelant que de plus en plus de pays
du monde œuvrent à obtenir des plants génétiques productifs.
Il a appelé à renforcer le budget octroyé à la recherche scientifique et à accorder davantage
d'intérêt à l'enseignement scientifique, les centres et les entreprises de recherche, tout en
tirant profit des nouvelles technologies.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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PARTICIPATION ACTIVE DU POLE ELGAZALA AU
LANCEMENT OFFICIEL DU RESEAU ARABE DES
INCUBATEURS ET DES TECHNOPOLES, AVEC L'APPUI
DE L'UIT
Source: Tunisia IT
Date: 24 Juin 2014
Alger 23-24 Juin 2014 Réunion à Alger du réseau arabe de technoparcs, incubateurs et villes
technologiques
Une réunion regroupant l’ensemble des responsables de parcs technologiques et
d’incubateurs d’entreprises du monde arabe dans la perspective de créer un réseau de
technopôles et incubateurs de la région MENA, dénommé "ARTECNET", a débuté mardi à
Alger. L'ouverture des travaux de cette rencontre de deux jours, qui se déroule au cyberparc
de Sidi Abdellah, a eu lieu en présence de Mme Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des
Technologies de l’information et de la communication. Mme Derdouri a indiqué, à cette
occasion, que l'objectif de la rencontre était de permettre aux parcs technologiques des pays
arabes de discuter de projets et lancer un programme en commun. Il s'agit également de
permettre à des jeunes start-up du monde arabe de développer du contenu arabe,
contribuant ainsi au développement des économies locales, a-t-elle ajouté. Cette rencontre
est une opportunité pour l’Algérie de proposer une vision et une démarche d’ensemble pour
"optimiser la mutualisation des ressources et mettre en œuvre des leviers aptes à accélérer
de manière sensible l’innovation technologique dans la perspective d’une coopération
mutuellement bénéfique aux parties prenantes", a-t-on expliqué auprès du ministère. La
réunion du réseau arabe de technoparcs, incubateurs et villes technologiques d’entreprises
du monde arabe sera sanctionnée par le lancement d'ARTECNET. "Ce réseau pourra
constituer un incubateur de stratégies collectives pour influencer l’évolution des normes et
standards, élaborer une politique commune de protection des brevets et harmoniser les
législations nationales relatives aux nouvelles technologies pour la création d’un marché
commun intégré", a-t-on précisé. De leurs côté, les membres du nouveau réseau ont indiqué
que le réseau visait à constituer une base de données commune des entreprises hébergées
au niveau des parcs technologiques dans le monde arabe. Les intervenants à cette réunion
ont proposé notamment de promouvoir le développement de l'investissement et de
l'entrepreneuriat dans le monde arabe et d'instituer un concours de la meilleure start-up et
du meilleur business plan de start-up arabes.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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APRES BEN ALI, L'AGE DE RESEAU
Source: Libération
Date: 29 juin 2014
REPORTAGE Elodie AUFFRAY Correspondante à Tunis
Avec son pôle El-Ghazala, le pays veut s’affranchir et faire des nouvelles technologies
un pilier de son économie.
Une arche antico-futuriste, d’un kitsch typique de l’architecture publique sous Ben Ali,
marque l’entrée de la Cité technologique des communications, dans la banlieue nord de
Tunis. Plus connu sous le nom de pôle El-Ghazala («la gazelle»), le site, lancé en 1999,
regroupe80 entreprises spécialisées dans les technologies de l’information et de la
communication (TIC). «C’est notre vitrine technologique», résume Taoufik Jelassi, le ministre
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des TIC.
«Mettre le turbo». Les PME tunisiennes côtoient les filiales de multinationales : le chinois
Huawei, le suédois Ericsson, le français Alcatel-Lucent, entre autres, y ont implanté leurs
équipes locales. Dans la pépinière, de jeunes ingénieurs s’entassent dans des petits bureaux
alignés, développant ici une application pour la gestion par GPS de chambres froides, là un
réseau social pour les associations… Supcom, école publique d’ingénieurs télécoms, attend
depuis des années d’intégrer ses nouveaux locaux, grande masse vitrée à l’abandon, vers
l’entrée. A l’opposé, le centre de développement de l’opérateur Tunisie Télécom rutile. Tout
comme la bâtisse carrée que se partagent depuis peu les américains HP et Sungard.
Les plaques à l’entrée des bureaux annoncent la couleur : ici sont installées les «entreprises
sous douane», dédiées à l’export, principalement vers l’Europe. De la sous-traitance, donc ?
«C’est mal connoté, je dis plutôt offshoring», tient à corriger Kais Sellami, le président de la
Fédération nationale des TIC. De fait, pas la peine de chercher à El-Ghazala les centres
d’appel ou de saisie de données low-cost, ils sont bannis. La grande spécialité, c’est le conseil
et le développement de logiciels : électronique embarquée pour l’automobile, solutions de
gestion… «Nous donnons la priorité aux entreprises qui produisent de la valeur ajoutée»,
insiste Houssem Eddine Tounsi, le directeur du pôle. Plusieurs sociétés ont même implanté
une unité de R & D.
A l’étroit dans ses 65 hectares, le technopôle s’étend. Dans la zone Chotrana, juste derrière,
les immeubles flambant neufs et les grues témoignent de l’attractivité du secteur, pas
épargné toutefois par l’attentisme post-révolution. Quelques valeurs montantes y bâtissent
des locaux «qui reflètent notre croissance et notre notoriété», vante Radhouane ben Farhat,
ingénieur commercial chez Ardia. Créée comme une filiale sous-traitante du français Actia, la
société commence à développer ses propres projets et emploie 200 personnes. La zone
compte aussi trois universités privées. Première arrivée, Esprit s’agrandit encore : un
incubateur et une école pour les 5-18 ans sont en chantier. La fac vise à «former un autre
profil d’ingénieurs, moins de sciences de base, plus de préparation pour l’entreprise»,
explique le cofondateur Tahar ben Lakhdar. La première promo comptait 40 étudiants ; ils
sont maintenant 4 000. «Les étrangers apprécient la Tunisie parce que le coût d’un ingénieur
Revue de presse du mois de Juin 2014
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y est inférieur au seuil de pauvreté en France, à compétences égales», fait remarquer Ben
Lakhdar. Mais le filon a quelque peu vécu et la Tunisie doit chercher d’autres ressorts.
«On veut mettre le turbo, on a pris du retard, surtout par rapport au Maroc», explique le
ministre Taoufik Jelassi. En janvier, après trente-cinq ans de carrière à l’étranger, d’abord
aux Etats-Unis puis en France, où il enseignait à l’Ecole des ponts et chaussées, il a tout
quitté pour intégrer le nouveau cabinet de technocrates. Le voilà au service de la
«démocratie start-up», ainsi que le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, surnomme la
Tunisie. Impulser une nouvelle stratégie pour les TIC figure «au rang des priorités». Objectif :
en faire le nouveau pilier de l’économie, à l’image du textile dans les années 70.
Plan quinquennal. Déjà, l’an dernier, la contribution du secteur au PIB a dépassé pour la
première fois celle du tourisme (7,2% contre 6,9%). «Nous pouvons même la porter à 15% à
20% d’ici cinq ans», projette Taoufik Jelassi. Baptisé «Tunisie digitale 2018», le plan
quinquennal lancé récemment affiche des objectifs très ambitieux : créer 80 000 emplois,
multiplier les exportations par quatre, doubler les revenus de la valeur ajoutée… «Il s’agit,
d’une part, de faire entrer la Tunisie dans l’économie digitale, en y développant l’usage du
numérique : e-gouvernement, e-tourisme, e-business… détaille le ministre. D’autre part, on
veut devenir une grande destination offshore, ainsi qu’un hub vers l’Afrique et le MoyenOrient.»
Une «alliance pour le numérique» a été conclue l’an dernier entre la France et la Tunisie :
une trentaine de binômes ont été constitués «pour attaquer ensemble les marchés africains
et arabes», explique Imed Ammar, directeur de la société informatique Cynapsys. Si la
Tunisie mise tant sur l’export, c’est que «le marché national est trop petit», observe Raed
Kouki, patron de la start-up Himilco, qui fait dans le marketing mobile. «Contre un peu de
crédit de communication, l’utilisateur accepte de recevoir sur son téléphone des vidéos
publicitaires, détaille le quadra. On n’a pas réinventé la roue, mais on a conçu un produit
adapté aux pays émergents. La Tunisie nous sert de test, pour ensuite dupliquer le modèle
ailleurs.»
Grandies dans l’ombre des donneurs d’ordre étrangers, plusieurs entreprises tunisiennes
cherchent à s’émanciper et à développer leurs propres produits. Comme Telnet, l’un des
poids lourds nationaux, avec 650 ingénieurs. Exportateur à 91%, le groupe veut réduire la
part de la sous-traitance. «Avec ce modèle, on arrive à saturation, car on se retrouve en
situation de dépendance, donc de fragilité, et la capacité d’innovation est étouffée», analyse
Anis Youssef, le directeur de Telnet Innovation Labs. L’équipe - 25 personnes, 75 prévues l’an
prochain - vient de s’installer dans la bâtisse. Au rez-de-chaussée, la future «salle blanche»
n’est encore qu’un tas de matériaux entreposés. «Elle permettra d’innover dans les
composants microélectroniques, c’est une base pour pouvoir développer des produits»,
explique Anis Youssef.
Les programmes de l’Union européenne ont permis au Labs de financer dix thésards et de
participer à des projets collaboratifs, comme celui avec Thales pour créer une
authentification par le réseau veineux. Le groupe a aussi mis au point un prototype de box
pour gérer la domotique. Bref, entre grandes entreprises étrangères, acteurs nationaux,
émergence d’un tissu de start-up, toutes les briques semblent réunies pour faire de la
Tunisie un hub high-tech au Maghreb. Le régime de Ben Ali, soucieux d’apparaître moderne,
Revue de presse du mois de Juin 2014
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avait fait des technologies l’un de ses faire-valoir. Depuis la révolution, le pays mise vraiment
sur le secteur pour se moderniser.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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LA TUNISIE EN MODE START- UP
Source: Libération
Date: 29 juin 2014
Elodie AUFFRAY (à Tunis)
Main-d’œuvre bon marché, retour des diplômés au pays, le terrain est fertile
pour les jeunes pousses.
C’est en voulant trouver de nouveaux moyens pour financer le cinéma que l’idée lui est
venue. «Le principe est tout bête : je vois un truc qui me plaît dans un film, un vêtement par
exemple. Je veux savoir ce que c’est et où je peux l’acheter», résume Zied Jallouli, qui a pensé
une application pour ça. «On sait que les gens sont très influencés par ce qu’ils voient à
l’écran. Si on identifie ces objets, on peut multiplier les placements de produits, poursuit le
PDG de DisruptCK, 29 ans seulement. Le challenge, c’est l’acquisition à grande échelle de ces
contenus.» Des discussions avec des producteurs américains sont en cours, de même qu’une
levée de fonds. 70 personnes doivent ensuite être embauchées, 5 pour la partie
commerciale aux Etats-Unis, 65 pour le développement en Tunisie.
«Créativité». De toutes les start-up qui ont émergé ces derniers temps dans le pays,
DisruptCK est parmi les plus remarquées. Difficile de les chiffrer - on parle d’une centaine -,
mais tout le monde à Tunis s’accorde à percevoir une dynamique, «une tendance positive,
des initiatives assez audacieuses depuis deux ans», note Zied Jallouli.
Est-ce la révolution ? Le mouvement a débuté avant, mais elle a tout de même «dégagé une
créativité, les initiatives se sont libérées. L’entrepreneuriat a pris de l’ampleur, notamment
parce que les bailleurs de fonds internationaux ont décidé que c’était la solution contre le
chômage», observe Alia Mahmoud, la jeune directrice du Microsoft Innovation Center de
Tunis, qui a lancé un programme de parrainage de start-up en 2007. Depuis, les dispositifs se
sont multipliés. Des business angels font aussi leur apparition. «Un écosystème est en train
de s’esquisser», analyse Zied Jallouli.
L’environnement local reste toutefois un peu hostile à l’innovation. Principaux écueils :
l’incontournable bureaucratie et, surtout, la difficulté à trouver des financements. «C’est une
question de mentalité : prendre des risques n’est pas valorisé en Tunisie et le système
financier ne l’encourage pas, ajoute Alia Mahmoud. Les mécanismes publics sont très lourds
et prennent du temps, ça tue l’innovation.»
«Magma».«Les banquiers sont réticents à financer le secteur high-tech, ils n’ont pas
l’habitude d’avoir un retour moins rapide sur investissement», souligne aussi Ramzi el-Fekih,
qui a eu «beaucoup de mal à trouver de l’argent» pour recapitaliser sa société, Viamobile,
première en Tunisie à proposer une solution de paiement par mobile. Comme beaucoup de
ces néo-entrepreneurs, Ramzi el-Fekih a passé plusieurs années à l’étranger - les Etats-Unis
en l’occurrence -, avant de rentrer pour monter son projet.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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C’est également le cas d’Amine Chouaieb, 28 ans, dont onze passés en France. En 2010, il a
lancé sa société, Chifco, qui développe une box permettant de gérer à distance les appareils
électroniques de la maison, de suivre en direct la consommation d’énergie. Et il estime avoir
trouvé en Tunisie les conditions pour réussir. «En tant que start-up, c’est plus simple
d’émerger ici, explique-t-il. En France, c’est un magma de lobbys, de collectivités,
d’investisseurs, c’est compliqué de s’imposer. Ici, vous faites le tour en une semaine. Les
entreprises sont à taille humaine, les portes s’ouvrent plus facilement.»
La faiblesse des salaires joue particulièrement en faveur de ces entreprises sans retour
immédiat sur investissement. «Ce que tout le monde essaye de faire, c’est de tester un
modèle en Tunisie, pour ensuite le dupliquer partout», explique Amine Chouaieb. «On peut
ramener des clients, pour leur montrer ce qu’on est capables de faire», raconte à son tour
Ramzi el-Fekih, qui ambitionne, avec Viamobile, de se déployer en Afrique. Il en est
convaincu : «La Tunisie va devenir un showroom pour l’international.»
Revue de presse du mois de Juin 2014
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FINANCEMENT
BEI : CREDIT DE 100 M€ EN FAVEUR DES PME
TUNISIENNES
Source: Kapitalis
Date: 20 Juin 2014
La Banque européenne d'investissement (BEI) a accordé une ligne de crédit de 100 millions
d'euros (225,39 millions de dinars) en faveur des PME tunisiennes.
L’accord de crédit a été signé, jeudi 19 juin, à Tunis, avec les établissements financiers privés
suivants: Arab Tunisian Bank, Arab Tunisian Lease, Amen Bank, Tunisie Leasing, Banque de
Tunisie, Banque tuniso-koweitienne et Arab International Lease. Il reste ouvert aux banques
publiques.
Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI a indiqué, dans une déclaration à l'agence
Tap, que cette ligne de crédit vise à soutenir les projets de développement des entreprises,
via des instruments financiers adaptés au marché local et à des conditions particulièrement
attractives.
La BEI compte attribuer un autre prêt à la Tunisie au mois de septembre prochain pour
faciliter l'accès aux microcrédits, a ajouté M. De Fontaine Vive, précisant que le
développement des microcrédits est aujourd'hui une priorité pour le pays.
«Les résultats concrets de ce financement devraient atteindre ou surpasser ceux de la ligne
de crédit octroyée par la BEI à la Tunisie en décembre 2012, également de 100 millions
d'euros. En quelques mois, cette ligne de crédit a permis de financer plus de 500 projets,
contribuant ainsi à créer ou à sauvegarder plus de 2.800 emplois sur l'ensemble du territoire
tunisien», a ajouté M. De Fontaine Vive.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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Depuis janvier 2011, la BEI a accordé 733 millions d'euros (1,652 milliard de dinars) de
financements pour la mise en œuvre de nouveaux projets dans le secteur de l'économie tels
que l'énergie, les PME, les infrastructures, l'éducation et le logement social.
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TUNISIE VALEURS INVITE LES INVESTISSEURS A
CONSERVER LE TITRE AMEN BANK
Source : Agence ecofin
Date: 25 Juin 2014
(Agence Ecofin) - L'intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs, a publié une note d'analyse sur
le titre Amen Bank dans laquelle il recommande aux investisseurs de conserver le titre. « Le
resserrement du crédit sur la place ne semble pas avoir touché Amen Bank qui enregistre une
progression de 10,6% de ses encours à 5,48 milliards de dinars (contre une moyenne de 4,4%
pour la concurrence). La qualité de portefeuille s’est également améliorée passant de 14,3%
à 12,8% en 2013. Les efforts doivent cependant se poursuivre pour retrouver les niveaux de
2011 », explique la société de bourse dans sa note.
Tunisie Valeurs estime aussi qu'Amen Bank a bien réagi à la nouvelle directive de la Banque
centrale tunisienne sur la constitution de provisions supplémentaires. « La banque a
constitué une provision supplémentaire de 76,4 millions de dinars au titre des nouvelles
règles de provisionnement ». Un montant de provisions parmi les plus élevés du secteur
privé, du fait de son importante exposition au secteur du tourisme et de l’immobilier (23%
des encours).
Tunisie Valeurs note toutefois qu'Amen Bank n'est parvenue à se maintenir dans la
fourchette réglementaire des ratios de solvabilité qui doivent être au dessus de 12,3%, que
grâce à l'entrée dans son capital, de la Société Financière Internationale (SFI), qui a renforcé
ses fonds propres de 75 millions de dinars. Au niveau consolidé, la banque a aussi profité
des retombées positives de ses filiales (Tunisie Leasing, Maghreb Leasing Algérie et,
exceptionnellement, Innovation SICAR) et a enregistré un résultat net de groupe de 40,32
millions de dinars.
Tunisie Valeurs est aussi optimiste sur les perspectives d'Amen Bank. Elle estime que la
banque devrait enregistrer une croissance de 11% de son Produit Net Bancaire à 276
Revue de presse du mois de Juin 2014
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millions de dinars. « L’année 2014 s’annonce plus difficile pour l’ensemble du secteur : Les
ressources de financement de l’activité devraient se faire plus rares (assèchement de la
liquidité sur le marché), et l’environnement des affaires peu opportun. La banque devrait
clôturer l’année sur un bénéfice de 54 millions de dinars, retrouvant ainsi les
niveaux enregistrés en 2012 », peut-on lire dans son analyse.
Le marché financier tunisien lui, ne semble pas partager le même avis que Tunisie Valeurs.
Mercredi 25 juin, le titre affichait un recul de 1,17% dans un très faible volume d'échange
(391 dinars seulement). Même si le titre Amen Bank regagne quelques couleurs depuis un
mois, il a perdu jusqu'à 10% depuis le début de l'année 2014. Néanmoins, la banque reste
rentable pour les investisseurs boursiers de long terme. En cinq ans, le titre a gagné 43,4% et
en 10 ans, il a bondi de 226,3%.
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TUNISIAN AMERICAN ENTERPRISE FUND:
L’IMPULSION AU DEVELOPPEMENT
Source: Tunisia IT
Date: 26 Juin 2014
Le Tunisian American Enterprise Fund (TAEF) a approuvé le 10 juin 2014 un investissement
dans le Fonds TunInvest Croissance. Le TAEF est un fonds américain financé par l'Agence
américaine pour le développement international (USAID) à hauteur de 40 millions de dollars
US etcréé pour investir et financer des Petites et Moyennes Entreprises (PME) tunisiennes à
travers le pays. AfricInvest est un acteur important du capital investissement qui investit et
développe des PME en Afrique avec plus de 750 millions de dollars US sous gestion.
Cet investissement est le premier depuis le début des opérations du TAEF en Juillet 2013.
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COOPERATION/INTERNATIONAL
FORUM MAL WA AAMAL POUR ATTIRER DES
INVESTISSEURS DU GOLFE
Source: Kapitalis
Date: 12 Juin 2014
30 projets d'investissement dans les secteurs public et privé ont été présentés lors du 2e
Forum «Maal Wa Aamal» (Finances et Affaires), organisé mercredi à Tunis.
Ces projets devraient être lancés par des chefs d'entreprises des pays du Moyen Orient et du
Golfe parmi les 200 présents à ce forum, qui se tient à l'initiative de la Confédération des
entreprises citoyennes de Tunisie (Conect).
La plupart des projets sont basés sur un partenariat privé public et associent des opérateurs
tunisiens et arabes.
Ouvrant le Forum, le président provisoire de la république, Moncef Marzouki, a souligné que
la Tunisie peut se prévaloir d'une nouvelle constitution, d'un cadre réglementaire évolué et de
structures spécialisées, ajoutant qu’elle «ouvre son cœur et met ses potentialités à la
disposition des investisseurs».
M. Marzouki a rappelé qu'il effectuera, prochainement, une tournée en Afrique
subsaharienne, en compagnie de 100 hommes d'affaires, en vue de prospecter les
opportunités d'investissement et de coopération dans les différents domaines.
Il a, par ailleurs, plaidé pour l'intégration économique arabe, le développement du commerce
interarabe et le renforcement des opportunités de coopération dans la région.
Le président de la Conect, Tarak Cherif, a indiqué, pour sa part, dans une déclaration à
l'agence Tap, que ce forum devait être marqué par la signature d'une convention de
partenariat entre la Conect et la société des «Pionniers du Golfe», pour le placement de
cadres et personnels qualifiés tunisiens dans cette région prospère, soulignant la volonté de la
Revue de presse du mois de Juin 2014
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Conect de concrétiser les projets lancés lors du Forum.
Le ministre de l'Agriculture, Lassad Lachaal, a affirmé, de son côté, que le secteur agricole
tunisien offre de nombreuses opportunités d'investissement, notamment dans les domaines
de la commercialisation de produits biologiques et la transformation des produits laitiers et
l'aquaculture.
D'après lui, la Tunisie dispose de grandes potentialités susceptibles d'encourager
l'investissement agricole, telles que l'expertise, la main d'œuvre qualifiée, le positionnement
géographique stratégique et le climat d'affaires.
Le ministre a fait savoir que le nouveau code d'investissement présente une série d'incitations
au profit des investisseurs étrangers, dont l'exonération d’impôts à l'importation et de la TVA
lors de l'acquisition des équipements sur le marché local.
Il a cité, également, l'exonération des sociétés off-shore des taxes douanières pendant 10 ans,
avec la possibilité de louer des terres privées et domaniales.
M. Lachaal a indiqué également que la liste des terres domaniales devant être louées sera
publiée très prochainement.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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TUNISIE-DJIBOUTI : SIGNATURE D’UN MEMORANDUM
DE COOPERATION DANS LE SECTEUR ENERGETIQUE
Source: Investir en Tunisie
Date: 06 Juin 2014
Un mémorandum de coopération a été signé, lors d’une cérémonie organisée jeudi 5 juin, au
siège du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, entre l’Agence Nationale pour la
Maîtrise de l’Energie (ANME de Tunisie) et l’Agence de Maîtrise de l'Energie de Djibouti
(ADME).
Etaient présents : Kamel Ben Naceur, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines,
Hamdi Harrouch, Directeur Général de l’ANME et Saida Omar Abdilahi, Directrice Générale
de
l’ADME.
Cet accord a pour objet la mise en place des conditions générales de coopération
institutionnelle, méthodologique et technique entre les deux pays pour la réalisation
d'études et de projets dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, et la protection de
l’environnement.
Ce mémorandum porte également sur le développement de programmes spécifiques
d’efficacité énergétique et de promotion des énergies renouvelables outre la formation des
cadres, l’échange d’experts et de professionnels dans le domaine de la maîtrise de l’énergie.
Les domaines de coopération pourront éventuellement être étendus d'un commun accord,
notamment dans la perspective d'une démarche de développement durable et de lutte
contre
le
changement
climatique.
La coopération pourra revêtir les échanges d’informations et de documentations ainsi que la
mise en relation avec les organismes de recherche et les industriels des deux pays avec
l’organisation des missions réciproques entre les deux parties en plus de l’assistance
technique
et
la
formation
de
ce
domaine.
La mise en œuvre de cet accord, avec le soutien du Programme des Nations Unis pour le
Développement (PNUD) sera effectuée à travers la création d’une commission composée de
représentants de l'ANME et de l'ADME afin d'arrêter un programme d'action biannuel et
d'en assurer le suivi et la coordination.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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TUNISIE – JAPON : QUARANTE ANS DE COOPERATION
Source: L'économiste Maghrébin
Date: 12 Juin 2014
Dans le cadre de la coopération financière, la JICA a accordé 39 prêts à la Tunisie depuis
1977, dont le montant total s’élève à 256 milliards de yens (plus de 4000 millions de dinars),
indique l’Agence Japonais de Coopération Internationale ( JICA ), dans un communiqué
rendu public aujourd’hui, à l’occasion de « Quarante ans de coopération, d’amitié et
d’échange entre la Tunisie et le Japon ».
Cette coopération tuniso-japonaise couvre trois types de projet : coopération technique,
prêts de l’aide publique au développement (APD), programme des volontaires japonais et
dons.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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ADOPTION D'UN ACCORD FINANCIER ENTRE LA
TUNISIE ET L'ALLEMAGNE
Source: Webmanagercenter
Date: 10 Juin 2014
L'Assemblée Nationale Constituante (ANC) a adopté, lundi, au titre de 2011, un accord de
coopération financière, d'une valeur de 76 millions d'euros (environ 163 millions de dinars),
conclu entre la Tunisie et l'Allemagne.
L'adoption de cet accord intervient en prélude à la visite du chef du gouvernement Mehdi
Jomaa, en Allemagne, prévue pour les 18 et 19 juin 2014, selon le secrétaire d'Etat aux
affaires étrangères Fayçal Gouia.
Le montant précité servira, également, au financement de plusieurs programmes dont celui
de l'appui aux petites et moyennes entreprises (PMEs) pour promouvoir l'emploi sous forme
de crédits d'une valeur de 50 millions d'euros et un don de 1,5 million d'euros.
L'accord permettra, en outre, d'apporter les financements nécessaires au projet
d'assainissement des zones industrielles, sous forme de crédits avantageux d'un montant de
l'ordre de 18 millions d'euros, et de consolider le programme de gestion intégré des
ressources hydriques, d'une valeur de 4,5 millions d'euros et un don de 2 millions d'euros, au
profit du Fonds de Dépollution (FODEP).
Ces crédits seront utilisés dans le cadre de contrats entre l'institution de crédits pour la
reconstruction, les entreprises bénéficiaires et les institutions financières. L'Allemagne est le
principal partenaire de la Tunisie. Pour rappel, les sommes allouées à la Tunisie, depuis 1960,
sont estimées à 1468 millions d'euros (2643 millions de dinars).
Revue de presse du mois de Juin 2014
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TUNISIE-PORTUGAL : EXAMEN DES OPPORTUNITES DE
PARTENARIAT
Source: Investir en Tunisie
Date: 10 Juin 2014
En marge de sa visite les 9 et 10 juin au Portugal, le ministre de l’Industrie, de l’Energie et
des Mines, Kamel Bennaceur, s’est entretenu, hier lundi, avec le ministre portugais de
l’Economie, Antonio Pires de Liuma.
Les relations bilatérales, ainsi que les opportunités de partenariat entre les deux pays dans
les secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée étaient au cœur des concertations. Le ministre
portugais a profité, également, de cette occasion pour confirmer l’appui du gouvernement
portugais au processus de transition démocratique et économique en Tunisie.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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LE PPP PEUT FAVORISER LE DEVELOPPEMENT
REGIONAL
Source: Webmanagercenter
Date: 14 Juin 2014
«La Tunisie est un chantier de réformes. Nous sommes en train de faire le diagnostic de la
situation, tout en étant conscients de l'existence de beaucoup de failles, notamment au
niveau de la réalisation de projets dans les régions intérieures». C'est ce qu'a déclaré
Noureddine Zekri, secrétaire d'Etat au Développement et à la Coopération internationale.
Intervenant à un atelier sur "l'offre locale des investissements dans les régions", organisé
vendredi 13 juin, à Gammarth, dans le cadre du "Tunisia Investment Forum 2014", M. Zekri a
présenté une série de projets qui peuvent être développés en Tunisie, dans le cadre d'un
partenariat public-privé (PPP).
Il s'agit de projets d'infrastructure tels que la réalisation de l'autoroute Tunis-Gabès et d'une
ligne ferroviaire Tunis-Kasserine, ainsi que de la mise en place d'une centrale électrique, à
partir de l'énergie photovoltaïque. Les projets proposés concernent également "Taparura" à
Sfax, le projet de port en eaux profondes d'Enfidha, le projet de Sebkhet Ben Ayara…
Rappelant que le projet de loi de PPP attend toujours l'approbation de l'Assemblée nationale
constituante (ANC), le secrétaire d'Etat a souligné qu'il faut, tout d'abord identifier les
difficultés entravant la réalisation des projets et revoir leur faisabilité, afin d'assurer la
réussite des PPP.
Dans son intervention, Jalloul Ayed, président de l'organisation méditerranéenne "MED
Confederation", estime que l'Etat dispose d'un grand portefeuille d'actifs. S'il cédait une
partie de ce portefeuille au privé, il profiterait largement d'une meilleure gestion, dans le
cadre du PPP.
D'après lui, l'instauration d'un PPP en milieu rural devrait constituer la priorité des priorités
en Tunisie, dans la mesure où ce partenariat est à même de favoriser le développement
régional.
Pointant les défaillances et les problèmes administratifs, Jameleddine Belhaj, directeur
général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), souligne que «les opérateurs publics
doivent évoluer d'une approche administrative vers une nouvelle approche ouverte au
privé».
Pour sa part, l'expert à la Banque africaine de développement (BAD), Hatem Chahbeni, a mis
l'accent sur l'impératif de mettre en place une cellule PPP, laquelle doit regrouper divers
experts (économistes, juristes, financiers…) afin d'assurer l'assistance technique nécessaire à
la réalisation des projets et prendre en charge la coordination entre les différents
départements ministériels.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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De son côté, Aziz Mbarek, fondateur associé de Tuninvest, a souligné la nécessité de
concevoir de nouveaux instruments financiers pour le financement de ce genre de projets et
garantir la transparence du processus d'appels d'offres.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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COOPERATION TUNISO-ALLEMANDE DANS L’ENERGIE
EOLIENNE
Source: Kapitalis
Date: 25 Juin 2014
Une délégation d’hommes d’affaires allemands du secteur de l’énergie éolienne et de
l’intégration au réseau électrique a effectué une visite de travail en Tunisie, du 23 au 27
juin.
Cette visite, organisée par la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK
Tunisie), s’inscrit dans le cadre du programme de promotion des énergies renouvelables (EEE)
et de la coopération tuniso-allemande dans ce domaine.
La délégation allemande a pu ainsi assister à un séminaire sur «l’énergie éolienne avec un
accent sur les fournisseurs, les services et les questions liées à l’intégration au réseau», tenu le
24 juin 2014.
Des représentants des entreprises allemandes ainsi que le ministre de l’Industrie, de l’Energie
et des Mines, Kamel Ben Naceur, des représentants de la Steg, de l’ANME et d’autres experts
internationaux ont présenté l’évolution et les opportunités liées aux énergies éoliennes et à
l’intégration des énergies renouvelables au réseau électrique.
Le ministère fédéral allemand de l'Économie et de l’Energie (BMWi) incite les entreprises
allemandes à renforcer le partenariat énergétique tuniso-allemand.
A l’occasion de cette mission, des rencontres B2B ont eu lieu entre les opérateurs allemands
et leurs homologues tunisiens, qui ont permis aux entreprises participantes de prospecter de
nouveaux débouchés, transférer leur savoir-faire et développer les technologies existantes.
La directrice générale de l’AHK, Dagmar Ossenbrink a indiqué qu’une telle mission reflète
les «efforts communs à développer de nouvelles idées pour le renforcement des relations
bilatérales et contribuer à relever le défi actuel du secteur énergétique».
Pour la Tunisie, le développement des projets des énergies éoliennes représente un pas vers
l’objectif de l’état de couvrir 30% de la production d’énergie par des énergies renouvelables à
l’horizon 2030.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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“HUAWEI LANCE LE PROGRAMME DE
DEVELOPPEMENT EN INNOVATION DES ETUDIANTS DE
LA TUNISIE : TELECOM SEEDS FOR THE FUTURE IN
TUNISIA”
Source: Tunimarkets
Date: 27 Juin 2014
“Huawei, leader mondial des technologies de l’information et de la communication et
fournisseur de solutions et services TIC, a signé un mémorandum d'entente avec la Tunisie
pour lancer un programme de développement en innovation en faveur des étudiants
tunisiens « Telecom Seeds For the Future in Tunisia ». Huawei œuvrera en concert avec le
gouvernement tunisien en vue de former et promouvoir en innovation des jeunes tunisiens.
Ce MOU de « Telecom Seeds For The Future In Tunisia » a été signé par Alan Chou, Directeur
Général de Huawei Tunis en représentant Huawei Groupe et, Mongi Hamdi, Ministre des
Affaires Etrangères, en tant que représentant de la Tunisie, à Shenzhen, Chine. Selon cette
convention, Huawei prévoit, dans les années à venir, d’inviter quelques dizaines d’étudiants
tunisiens en ICT à se rendre en Chine pour accomplir des stages, suivre des formations
innovatrices et prendre part à des séminaires portant sur la coopération internationale de
recherche et d’études. C’est en marge de la 6e session de Conférence Ministérielle du
Forum de Coopération Sino-Arabe tenue à Beijing, Chine, que le Ministre a effectué une
visite de travail à Huawei, Shenzhen, Chine. David Wang, Président des Affaires
Gouvernementales de Huawei, a chaleureusement accueilli le Ministre et sa délégation au
siège de Huawei, Shenzhen. M. Wang a remercié le gouvernement tunisien et spécialement
le Ministre pour leur soutien important accordé à Huawei et a indiqué que: «Huawei
renforcera ses investissements en Tunisie, travaillera à promouvoir le développement des
ressources humaines et favorisera le transfert de technologie afin de soutenir le
développement rapide de l’industrie TIC en Tunisie.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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Huawei souhaiterait collaborer avec la Tunisie en tant que Conseiller Stratégique TIC du
gouvernement tunisien, afin d’assister à la planification et à la mise en œuvre de sa Stratégie
« Digital Tunisia 2018 » », a ajouté Monsieur David Wang.
De son côté, M. Hamdi a déclaré que la Tunisie a besoin de l’E-Economy, l’E-Government
ainsi que la mise en service des TIC qui prendront encore du temps en Tunisie. "On apprécie
bien ce que Huawei a fait et contribué en Tunisie », a indiqué Monsieur le Ministre. Il a
également souhaité l’établissement d’un Partenariat fort entre Huawei et la Tunisie « Strong
Partnership with Huawei ». Il a par ailleurs invité une délégation de Huawei à se rendre en
Tunisie. Monsieur le Ministre a également indiqué que le gouvernement tunisien fournira
toutes les facilités à Huawei en espérant que celui-ci puisse considérer la Tunisie comme un
HUB (Plateforme) qui relie l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient, dans lequel s’installera un
Centre R&D (recherche et développement) qui renforcera le transfert des technologies.”
Revue de presse du mois de Juin 2014
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EVENEMENTS
Tunis Forum 2014: Pour une intégration durable de la
Tunisie à l’Afrique
Source: Kapitalis
Date: 9 Juin 2014
Pour aider la Tunisie à être mieux intégrée à l’Afrique, l’IACE a élaboré, à l’occasion du 2e
Tunis Forum, une Stratégie Tunisie Afrique renouvelée (Star).
Le Tunis Forum, tenu le 5 juin 2014, au palais des congrès de Tunis, a attiré un nombre
important de participants tunisiens et étrangers: aussi bien des membres de partis politiques,
tels Selma Baccar (El-Massar), Mohsen Marzouk (Nida Tounes), Said El Aidi (Nida Tounes),
Yassine Ibrahim (Afek Tounes), des membres du gouvernement, des hommes politiques et
responsables africains (Festus Moage, ancien président du Botswana, Youssouf Ouedraogo,
ancien Premier ministre et conseiller spécial de Donald Kabureka, président de la BAD,
Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaires et supérieurs, Burkina Faso), des
représentants des organisations professionnelles, des chefs d’entreprises et des banquiers.
L’IACE a choisi pour la 2e édition du Tunis Forum le thème du partenariat Tunisie-Afrique
subsaharienne et des moyens appropriés pour une intégration optimale et durable, un thème
qui revêt, aujourd’hui, une importance particulière et dont le choix n’a point été arbitraire,
puisqu’il découle d’un ensemble de constats et de données chiffrées.
Comme l'a bien souligné Ahmed Bouzguenda, président de l'IACE dans son allocution
d'ouverture, ce choix «a été mûrement réfléchi et n’est pas un effet de mode, même si cette
année plus de 20 forums et conférences internationales à travers le monde se sont intéressés à
l'Afrique». Il est évident que «l’Afrique est le moteur de la croissance mondiale avec un taux de
croissance moyen de 7%, un marché de plus d’un milliard de consommateurs qui sera multiplié
par 2 d’ici 2050, avec une population jeune d’un âge moyen de 19 ans tandis que la moyenne
dans le monde est de 29 et avec un taux d‘urbanisation de 41% qui atteindra 61,6% en 2050».
Ces constats superposés à celui que la Tunisie demeure faiblement intégrée à l’Afrique ont
fortement motivé le choix de ce thème. En 2013, les exportations tunisiennes vers l'Afrique se
sont établies à 640 millions de dinars (MD), soit 3,3 % du total des exportations du pays, alors
que les importations n’ont guère dépassé 116 MD soit 0,3% du total.
Le président de l'IACE note, par ailleurs, qu'à travers l'organisation de ce forum, l'Institut
arabe des chefs d'entreprises veut que la Tunisie propose à l’Afrique une stratégie
d’intégration durable basée sur le développement humain et un partenariat durable et
équitable.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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Mohamed Bridaa, membre du comité directeur de l'IACE et coordinateur du Tunis Forum a, de
son côté, présenté la stratégie proposée par l'IACE pour édifier un partenariat solide et
fructueux avec les pays d'Afrique subsaharienne: la Stratégie Tunisie Afrique renouvelée
(Star) que l'IACE veut mettre à la disposition des acteurs politiques et économiques pour
élaborer ensemble la stratégie nationale pour l’Afrique.
Cette proposition de stratégie se divise en trois composantes essentielles (Développement
humain, Commerce et logistique et Institutions). Elle comporte 35 recommandations relatives
aux secteurs clés.
Le programme du forum s'est d’ailleurs inspiré de cette stratégie, les deux panels et les quatre
tables rondes qui l’ont composé ont porté, en effet, sur ces différents axes. Le premier panel
s'est intéressé aux besoins de l’Afrique en termes de développement et les offres proposés
par les partenaires.
Les quatre tables-rondes qui ont meublé la séance de l'après-midi ont porté, respectivement,
sur la mobilité des personnes et la diplomatie économique, la protection des investisseurs et
l’accompagnement financier, la logistique et le transport et les secteurs porteurs.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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7 ENTREPRISES TUNISIENNES AU CITEXT EUROPE
2014
Source: Kapitalis
Date: 12 Juin 2014
Sept entreprises tunisiennes opérant dans le textile technique ont pris part à la Convention
d'affaires internationale des matériaux de textile technique (Citext Europe 2014).
La participation tunisienne à cet événement, qui s’est tenu les 11 et 12 juin 2014, à Troyes en
France, a été coordonnée par le Cepex.
La Citext 2014 (cosméto-textile, vêtements de sécurité, spotswear et produits médicaux) est
un rendez-vous international important pour les industries des textiles techniques. Elle a
réuni, durant deux jours, plus de 100 entreprises et enregistré plus de 150 rencontres
intensives.
La participation tunisienne, sous le thème: «Les textiles techniques, un secteur d'avenir pour la
Tunisie» a été organisée en collaboration avec le MFC Pôle.
Elle vise à promouvoir l'image de l'industrie tunisienne du textile-habillement en France, à
explorer de nouvelles opportunités d'exportation et de partenariat dans ce pays et à
consolider la position de la Tunisie sur le marché européen.
L’objectif de ce matchmaking est de permettre aux entreprises tunisiennes participantes de
rencontrer des acheteurs étrangers en vue de nouer des contacts utiles et fructueux.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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MEHDI JOMAA RASSURE LES INVESTISSEURS SUR
L'AVENIR DE LA TUNISIE
Source: Kapitalis
Date: 13 Juin 2014
Le chef du gouvernement Mehdi Jomaa a lancé un message de confiance et d'espoir aux
investisseurs, lors de l'ouverture du Tunisia Investment Forum.
Par Zohra Abid
C'est avec des paroles simples, réalistes et pleines d'espoir que Mehdi Jomâa a invité, hier,
les centaines de participants au TIF 2014 (12 et 13 juin à Gammarth, au nord de Tunis), à
faire confiance à la Tunisie, à son potentiel économique et aux perspectives qu'ouvre sa
transition démocratique.
Face au terrorisme, la confiance...
Le thème du forum («Nouvelle Tunisie, nouvelle démocratie, nouvelles opportunités»)
souligne d'ailleurs ce lien étroit entre démocratie et investissement, tant il est vrai que la
bonne gouvernance est le principal atout pour toute destination d'investissement extérieur.
Mehdi Jomaâ sait très bien que c'est à cause de l'insécurité et de l'instabilité que les
investisseurs ne sont plus séduits par la Tunisie ou qu'ils hésitent encore à y revenir, car la
situation
leur
semble
floue
et
l'avenir
incertain.
Son discours, très applaudi, a plaidé pour le retour de la confiance en la destination Tunisie.
Grâce à ses compétences, notre pays, malgré les difficultés rencontrées pendant la période
de transition, est sur la bonne voie. Le climat des affaires s'est beaucoup amélioré. Tout se
fait désormais dans la transparence et le gouvernement actuel se montre ferme et
déterminé face au terrorisme.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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«Ce phénomène n'est pas propre à la Tunisie, mais il est nouveau pour la Tunisie et la région.
Il est également transfrontalier et à vocation mondiale. Nous sommes tous dans la même
barque», a souligné M. Jomaa, avant d'ajouter, avec le sourire: «Sachez cependant que, chez
nous, les enfants vont tout naturellement à l'école, le Tunisien va tranquillement au café et
savoure pleinement la beauté de la vie».
C'est le moment d'investir Tunisie
Selon M. Jomaâ, «la Tunisie a toujours été une terre d'investissement. S'il y a encore
aujourd'hui des doutes ou des réticences, il ne faut pas perdre davantage de temps. «Il faut
se décider, car c'est vraiment le moment d'investir en Tunisie», a-t-il lancé, en remerciant
tous les présents, notamment les ambassadeurs d'une cinquantaine de pays qui ont répondu
à l'invitation du TIF.
Mehdi Jomaa, Hakim Ben Hamouda (ministre de l'Economie et des Finances) et Hichem
Elloumi (Utica, de dos).
La Tunisie a certes connu des turbulences et des difficultés au cours des 3 années post
révolution, mais elle est en train de les surmonter, bon gré mal gré, et de s'engager dans la
bonne voie. «En cette période de transition, la constitution a été votée et adoptée. Cela a été
certes fait dans la douleur mais c'est déjà un grand acquis. Il y a des tensions politiques et
sociales, beaucoup de pression et de sacrifice, mais il y a aussi un consensus et un dialogue
national et nous avançons vers la démocratie», a rappelé M. Jomaa.
Pendant cette période de transition, la politique a été le centre d'intérêt de tout le monde et
l'économie a été complètement négligée voire oubliée, a déploré le chef du gouvernement
provisoire. «Nous avons diagnostiqué les faiblesses et nous essayons de redresser la barre.
Notre taux de croissance est de 2 à 3%, c'est peu, mais nous sommes capables de faire
mieux», a-t-il encore souligné, ajoutant que la conjoncture économique difficile dans les
pays européens, qui représentent 80% des échanges extérieurs tunisiens, ne permet pas à la
Tunisie de faire mieux.
«Ce taux de croissance est faible et ne fera pas baisser le chômage. N'empêche, nous
sommes déterminés à avancer et à irriguer notre économie. Nous sommes en train de mener
Revue de presse du mois de Juin 2014
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notre transition à bon port pour construire notre avenir, en offrant des opportunités aux
investisseurs et des emplois aux chômeurs», a précisé le Premier ministre, tout en rappelant,
par la même occasion, que la mission de son gouvernement «consiste surtout à conduire le
pays vers des élections transparentes et dans les meilleures conditions, y compris
économiques.»
«Le défi est énorme, mais nous sommes décidés et déterminés. La Tunisie est, comme je l'ai
toujours répété, une start-up démocratie, c'est son statut actuel», a-t-il conclu.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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TUNISIE-TIF 2014: HICHEM ELLOUMI VANTE LA
CULTURE INDUSTRIELLE EN TUNISIE
Source: Kapitalis
Date: 13Juin 2014
La position géographique de la Tunisie à proximité de l’Europe et de l’Afrique, n’est pas son
seul atout pour attirer les investisseurs étrangers.
Selon Hichem Elloumi, vice-président de l’Utica (patronat) et président du Tunisia Investment
Forum (TIF 2014), qui intervenait, jeudi soir, à Gammarth, au nord de Tunis, à l’ouverture de
ce forum organisé annuellement par la Fipa depuis 1999, la Tunisie dispose de nombreux
autres atouts. Il en a cité «sa population jeune et éduquée, la qualité de ses services et de ses
banques.»
«La Tunisie a une véritable culture industrielle, notamment dans les composants automobiles,
l’aéronautique, le textile, la production pharmaceutique. Je vous invite seulement à y
investir», a ajouté M. Elloumi.
Selon lui, le TIF a beaucoup gagné en notoriété, devenant, grâce à ses partenaires, un rendezvous économique incontournable au sud de la Méditerranée.
La cérémonie inaugurale du jeudi 12 juin a été marquée par la présence de Mehdi Jomaâ, chef
du gouvernement provisoire, du ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben
Hamouda, du secrétaire général adjoint de l’OCDE William Danvers (France), du directeur
exécutif région Mena au Forum économique de Davos Miroslav Dusek (Suisse), du directeur
général de Confindustria Pier Luigi D’Agata (Italie) et d’Anthony B. Kim, analyste principal à
Heritage Foundation (Etats-Unis), ainsi que de plusieurs ambassadeurs et opérateurs
économiques, tunisiens et étrangers.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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SOYEZ VOTRE PROPRE PATRON : THEME DU
STARTUPTAG A MUNICH
Source: Business News
Date: 09 Juin 2014
L’Association des Académiciens Tunisiens (TAG e.V.) organise, le 14 et le 15 juin 2014, en
partenariat avec le « Center for International Migration and Development » (CIM) son
évènement "StartupTAG" afin de présenter la culture entrepreneuriale dans la communauté
tunisienne en Allemagne ou bien encore montrer les risques et les divers avantages de
l'auto-emploi "travail autonome". Et ceci en coopération avec « Deutsche Gesellschaft für
international
Zusammenarbeit
»
(GIZ)
et
IntilaQ.
Dans un tissu économique en transformation rapide, où la capacité à innover est une
nécessité toujours croissante, la TAG représente une plateforme d’échange, où les leaders et
entrepreneurs
passionnés
ont
pour
mission
de
renforcer
l’esprit
innovatif et entrepreneurial des jeunes étudiants et diplômés, ainsi que les aider à
concrétiser
leurs
projets.
Une centaine d’invités sont attendus dans la capitale bavaroise pendant ces deux journées
d’échanges, où ils auront l’exceptionnelle occasion de partager leurs idées créatives, discuter
leurs projets, tirer profit d’expériences couronnées de succès et se procurer une base de
contacts
pour
un
éventuel
retour
en
Tunisie.
Monter son projet, lancer sa boite, prendre contrôle, être son propre patron. Voilà qui fait
rêver
!
Cet évènement s'adresse à des étudiants ayant de préférence un profil scientifique et/ou
d'ingénieur, souhaitant acquérir des compétences stratégiques, managériales, financières, et
entrepreneuriales. Cette pédagogie entrepreneuriale les aidera donc à apprendre à innover,
à
prendre
des
risques
et
à
s’ouvrir
au
monde.
Des
invités
de
poids
prendront
part
à
des
conférences
et
tables
rondes:
● Une première conférence sous le titre de « Soutien des entrepreneurs par l’état tunisien »
sera tenue par M. Ridha Mhaya le directeur régional et directeur pépinière d’entreprises
Rades
Technologie
chez
l’AGENCE
DE
PROMOTION
DE
L’INDUSTRIE.
● Une deuxième conférence présentant les horizons et les obstacles du travail indépendant
Revue de presse du mois de Juin 2014
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en Tunisie sera dirigée par M. Walid Hamdi, fondateur de Quizmoo.com, une plateforme
d’études en ligne, co-fondateur de tunivote.net et co-fondateur de la plateforme
d’organisation
d’évènements
Meetjockey.
● A la suite M. Zied Oulad Ali, le co-fondateur et chef du projet Safozi, qui s’est spécialisé
dans la branche du Conseil en Management et Stratégie pour les startups en Allemagne et
en Tunisie et qui se consacre depuis deux ans au lancement de sa propre startup prendra la
parole pour parler de son expérience personnelle et décrire son expérimentation concrète
de
l’incubat
en
Tunisie.
● Le quatrième invité M. Moha Ezzabdi, consultant de CIM dans « l’industrie et la chambre
de commerce allemande au Maroc » partagera avec l’audience ses expériences de fondation
d’entreprises au Maroc. Cette journée passionnante sera clôturée par une table ronde
modérée par M. Mohamed Chouayakh (directeur de Telnet GmbH).
La discussion verra la participation de M. Khaled Ben Younes (directeur de l’incubateur
intilaQ et directeur exécutif des projets stratégiques chez Ooredoo), M. Selim Ben Yedder
(directeur général et co-fondateur de Cynapsis) ainsi que de M. Walid Hamdi, M. Zied Oulad
Ali et M. Moha Ezzabdi. Les invités débâteront les risques et les chances de la fondation
d’entreprises en Tunisie. Dans une atmosphère conviviale et décontractée, les invités
pourront lors du Networking Dinner, renforcer les contacts pris durant la journée dans le but
de
faciliter
l’échange
d’idées
et
créer
des
liens
durables.
La deuxième journée sera une incroyable opportunité pour des jeunes entrepreneurs
tunisiens ambitieux qui veulent se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat, dans le but
de voir naître leur propre Startup. Ils pourront présenter leur plan dans le cadre d’un
entretien avec intiliaQ avec la possibilité d’obtenir une offre de financement et d’incubation.
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LACTIMED LANCE UN CONCOURS DE PROJETS
INNOVANTS POUR LA VALORISATION DES PRODUITS
LAITIERS TYPIQUES MEDITERRANEENS
Source: Investir en Tunisie
Date: 17 Juin 2014
Dans le cadre du projet LACTIMED, le Pôle de Compétitivité de Bizerte et la Chambre de
commerce, d’Industrie et Agriculture de Zahlé et de la Bekaa (Liban) organisent, en
collaboration avec ANIMA Investment Network, un concours de projets innovants pour la
valorisation des produits laitiers typiques méditerranéens.
Cette initiative vise à insuffler un nouvel élan à la filière laitière méditerranéenne, et à
montrer qu’innovation et esprit d’entreprise peuvent se concilier avec savoir-faire
traditionnels et ressources locales, dans un secteur stratégique aux enjeux socioéconomiques, culturels et touristiques évidents. Les conférences de lancement se tiendront
entre mai et juin 2014 dans les régions de la Bekaa et Baalbeck-Hermel (Liban), Thessalie
(Grèce), Sicile (Italie), Alexandrie et El-Beheira (Egypte), Bizerte et Béja (Tunisie). Celles-ci
permettront notamment de sensibiliser les participants potentiels à la mise en œuvre de
méthodes de production efficaces, traditionnelles et durables, aux besoins d’amélioration de
la
qualité
et
de
la
gestion
de
la
relation
client.
Le concours est ouvert aux micros, petites et moyennes entreprises (PME), aux consortia
d’entreprises, associations ou fédérations professionnelles, étudiants, laboratoires ou
centres de recherches. A travers ce concours, LACTIMED vise à promouvoir l’innovation et la
valorisation des produits laitiers typiques méditerranéens, développer les capacités des
producteurs et entrepreneurs au travers d’un coaching efficace, favoriser et consolider le
dialogue entre producteurs, structures d’appui et acteurs financiers nationaux.
Le lancement officiel du concours de projets innovants initiera une phase de 2 mois, durant
laquelle une quarantaine de participants présélectionnés, issus des territoires LACTIMED,
seront coachés dans l’élaboration de leurs plans d’affaires. Au terme de cette période de
coaching, une finale du concours sera organisée sur chaque territoire, où les projets seront
présentés
et
évalués
par
un
jury
international.
Les meilleurs projets d’innovation technologique, organisationnelle et/ou sociale, s’appuyant
sur les ressources locales et les savoir faire traditionnels, se verront attribuer la somme de
10,000 EUR (2 lauréats par territoire). Les 10 gagnants bénéficieront d’un financement,
d’une assistance de 6 mois, d’un appui technologique et commercial de la part
d’organisations locales et régionales afin de lancer avec succès leur projet innovant,
Revue de presse du mois de Juin 2014
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contribuant, à leur échelle, au développement et au rayonnement de la filière laitière
méditerranéenne.
Revue de presse du mois de Juin 2014
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MEHDI JOMAA DECERNE L’AWARD DE LA 5EME
EDITION DU CJD-PROGRAMME ENACTUS TUNISIE AUX
ETUDIANTS DE L’IHEC
Source: Business News
Date: 26 Juin 2014
La remise des prix Enactus Tunisie a eu lieu, dans la soirée de mercredi 25 juin 2014, à l’hôtel
Sheraton Tunis en présence du chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, du ministre de
l’Enseignement supérieur, Taoufik Jelassi ainsi que les ambassadeurs d’Allemagne et des
Etats-Unis
en
Tunisie,
Andreas
Reinicke
et
Jacob
Walles.
Sous le thème « Pour une économie au service de l’Homme », les candidats ont présenté
leurs projets respectifs devant un jury d’experts, composé de dirigeants et de chefs
d’entreprises. Ainsi, plusieurs prix ont été décernés, à l’instar du Prix du développement
régional à Enactus ISBAT, les Prix de l’innovation, Enactus Spirit, du team leader de l’année,
le Prix du Conseiller pédagogique de l’année et celui de vice-champion ont été remportés
par l’équipe Enactus Esprit El Ghazala, l’Award du champion Enactus 2014 a été décerné par
Mehdi
Jomâa
à
l’équipe
Enactus
IHEC
Carthage.
L’équipe championne a travaillé sur deux projets « El Baraka » et « The Green Hub ». Le
premier projet sur lequel s’est penché Enactus IHEC est un groupement de développement
agricole spécialisé dans la distillation de plantes aromatiques et l’extraction des huiles
essentielles dans la localité de Ain Draham. Le deuxième vise à la dynamisation d’un
groupement de développement agricole à Borj Touil. L’équipe vice-championne, Enactus
Esprit El Ghazala a de son coté travaillé sur le projet « Green Mountain » qui s’intéresse à la
confection d’un savon fait maison à base d’huile d’olive et de spiruline.
Le président du CJD, Khaled Zeribi, a indiqué que dans le cadre de l’instauration d’un
partenariat actif avec l’université, le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) relevant
de l’UTICA, a lancé en 2009 au sien de l’Université tunisienne et en partenariat avec le
ministère de l’Enseignement supérieur, son programme : Students In Free Enterprise,
devenu à partir d’octobre 2012, Enactus Tunisie. Il a expliqué qu’Enactus (Entrepreneurship,
Revue de presse du mois de Juin 2014
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action, us) est une communauté d’étudiants, d’universitaires, de chefs et dirigeants
d’entreprise qui s’engagent à utiliser la force positive de l’entrepreneuriat afin d’améliorer le
niveau et la qualité de vie des personnes et assurer un monde meilleur et durable.
Pour sa part, la présidente et CEO du programme Enactus au CJD, Khaoula Boussama a
déclaré que l’objectif d’Enactus est de favoriser le progrès à travers l’action
entrepreneuriale. Elle par ailleurs précisé que la particularité de ce programme réside en ce
que les étudiants, représentant chacun une institution de l’enseignement supérieur,
réalisent ou développent un projet au profit de personnes dans le besoin, afin d’améliorer le
niveau
et
la
qualité
de
leur
vie
:
c’est
l’entrepreneuriat
social.
« Aujourd’hui c’est la réunion des forces d’avenir. On a des étudiants, des universitaires, des
entrepreneurs, et des jeunes entrepreneurs. Quelle force ! Une force dont on a besoin à
l’heure actuelle dans notre pays, pour notre économie. Vous êtes les bâtisseurs de l’avenir,
prenez le relai, on a besoin de vous », a déclaré Mehdi Jomâa. Le chef du gouvernement a
également précisé que l’époque de l’Etat providence est révolue et que la Tunisie a besoin
d’initiatives et d’innovations. Il a affirmé que l’avenir réside dans l’entreprenariat « c’est
dans la prise de risque, c’est pour les gens instruits, l’avenir est dans les entreprises
innovatrices et qui peut mieux le réaliser que la jeunesse ».
Revue de presse du mois de Juin 2014
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UN CONSENSUS SUR LES NOUVELLES ORIENTATIONS
Source: La Presse
Date: 28 Juin 2014
La Tunisie a besoin de développer de nouvelles sources d’énergie pour pouvoir satisfaire une
demande
de
plus
en
plus
importante.
La Tunisie compte adopter une nouvelle stratégie en matière d’énergie dans le cadre d’un
large consensus impliquant la société civile, les partis politiques et les entreprises publiques.
C’est dans ce cadre que le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a organisé hier
dans un hôtel à Gammarth et sous le patronage de M. Mehdi Jomaa, chef du gouvernement,
une conférence nationale sur «l’évaluation des résultats du dialogue national sur l’énergie».
Selon M. Kamel Ben Nasr, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, les données
d’ordre général relatives à l’énergie sont disponibles et à la portée des personnes
intéressées, mais il y a d’autres données qui ne peuvent pas être fournies et sont
considérées comme «secret national». Toute personne qui estime que le secteur de
l’énergie se caractérise par une corruption n’a qu’à présenter ses preuves. «Partout dans le
monde, y compris en Russie et en Arabie Saoudite, certains détails sur les concessions par
exemple sont classés secret national», souligne-t-il. D’où la nécessité de mettre un terme à
ces débats qui évoquent la corruption sur la base d’accusations non fondées. Le ministre
estime, par contre, qu’il faut se pencher sur les solutions énergétiques pour l’avenir d’autant
plus que la Tunisie «ne baigne pas, comme le prétendent des pseudo-experts sur une nappe
de pétrole». Le débat national sur l’énergie a permis de prévoir plusieurs scénarios pour la
production de l’électricité et les hydrocarbures, la consommation et la compensation qui
doivent être rationalisées. Le projet de loi sur les énergies renouvelables présenté à
l’Assemblée nationale constituante en novembre 2013 a été examiné par la commission
concernée
avant
de
donner
ses
observations
et
ses
propositions.
Améliorer
la
compétitivité
S’agissant du gaz de schiste qui a suscité des contestations de la part de certaines personnes,
le ministre a indiqué que cette question nécessite un débat national avec les experts. Il a
indiqué que les Etats-Unis d’Amérique, à titre d’exemple, ont développé une technologie
leur permettant d’exploiter sans problème le gaz de schiste et sont prêts à la transférer à la
Tunisie. A la faveur de l’exploitation de cette énergie, le prix du gaz a chuté à 4 dollars, voire
à moins de 3 dollars, au lieu de 12 dollars et plus, prix pratiqué sur le marché mondial. La
production de ce gaz a participé, de même, dans ce même pays, à la croissance de
l’industrie, à améliorer la compétitivité et à générer de nouveaux postes d’emploi, tout en
respectant l’environnement. «Pour ce qui est de la Tunisie, il faut ouvrir le débat dans les
plus brefs délais avec les experts en étudiant les données disponibles pour trouver un large
consensus à ce sujet», soutient le ministre. En tout cas, l’Agence mondiale de l’énergie a
adopté ce processus pour trancher au sujet du gaz de schiste, à condition de respecter
l’environnement.
En plus des USA, plusieurs autres pays, comme le Canada, la Grande-Bretagne et l’Ukraine
ont exploité le gaz de schiste. Même l’Algérie a élaboré un texte de loi en rapport avec cette
ressource. La consommation de la Tunisie en énergie augmente d’une année à l’autre, ce qui
nécessite de trouver de nouvelles ressources alternatives. La stratégie à mettre en place, qui
s’étalera sur trois ou cinq ans, doit être élaborée et mise en application sur la base d’études
Revue de presse du mois de Juin 2014
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d’impact sur l’environnement et de rentabilité économique. Le ministre a cité certains
projets énergétique, comme la centrale de Radès dont les appels d’offres ont été lancés et
celle de La Mornaguia. Il s’agit, maintenant, de trouver des solutions pour les projets à long
terme. Au cas où le débat serait lancé dans les prochains jours —suivi d’un consensus—, il
deviendrait possible d’exploiter le gaz de schiste à l’horizon 2020.
De son côté, M. Jemaa Ben Salah, de l’Association tunisienne du pétrole et du gaz, a
présenté un résumé du débat national sur l’énergie, précisant que les travaux ont eu lieu
depuis un an. L’objectif de ce débat post-révolution est de trouver des solutions dans un
contexte de transition énergétique avec la participation de la société civile. Il s’inscrit aussi
dans
le
cadre
d’un
projet
de
loi
d’orientation
énergétique.
Réorienter
la
subvention
Une Task Force a été ainsi créée en prenant en compte les médias et la communication, ainsi
que les dialogues régionaux et sectoriels. Cette commission se compose des représentants
du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, des entreprises publiques,
d’universitaires, d’associations et d’experts. Le dialogue a commencé par le gouvernorat de
Nabeul avant de se généraliser à toutes les autres régions en impliquant les représentants
de l’Ugtt et l’Utica. Au total, 27 rencontres ont été organisées avec 70 à 80 participants par
rencontre. On a pu recueillir 550 propositions et 150 questions. A noter que 50% des
interventions concernent les énergies renouvelables. Les principaux sujets évoqués ont trait
à l’accès à l’information, à la tarification et à la subvention énergétique, à la bonne
gouvernance au sein de l’administration. Les participants se sont intéressés aussi à la
décentralisation des décisions et, bien sûr, aux énergies renouvelables. Ils appellent les
autorités compétentes à fournir des informations simplifiées et à les mettre à la disposition
des
citoyens.
Une proposition a concerné la réorientation de la subvention vers les ménages les plus
vulnérables et à financer certains projets avec des crédits bancaires à taux d’intérêt bonifié à
travers l’intervention du Fonds de transition énergétique. Les participants souhaitent, de
même, que les subventions soient utilisées pour encourager la production aux dépens de la
consommation. La TVA devrait être adaptée, selon eux, et dans certains cas aux produits
subventionnés, tout en clarifiant davantage la facturation de la Steg. Pour ce qui est de la
bonne gouvernance, les participants suggèrent l’institution du statut d’«homme énergie» et
de renforcer ses interventions en veillant à sa bonne formation. En plus de la maîtrise de la
consommation de l’énergie, de nombreuses personnes sont pour la révision de l’utilisation
des
véhicules
administratifs.
Par ailleurs, la décentralisation des décisions est nécessaire. Il est recommandé aussi de
rapprocher l’administration du citoyen en créant des représentations régionales de l’Agence
nationale de maîtrise de l’énergie qui doit encadrer et former les représentants des
communes. Les actions associatives doivent également être encouragées. Les participants
aux réunions souhaitent le développement du tissu industriel dans le secteur des énergies
renouvelables, l’utilisation des compteurs intelligents dans le réseau électrique et le recours
davantage au transport public.
Auteur : Chokri GHARBI
Revue de presse du mois de Juin 2014
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