Le paradis des petits fruits
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Le paradis des petits fruits
F RUITI C ULTUR E Le Verger de l’Anse Le paradis des petits fruits ROBERVAL — Tout près du Village historique de Val-Jalbert, 25 hectares fourmillent d’arbres et d’arbustes porteurs de fruits. Le Verger de l’Anse de Roberval, c’est un couple composé de Corine Fortier et de Marc Laplante qui cultivent quelque 2000 arbres ainsi que d’innombrables plants de camerises, d’amélanches, de noisettes, de framboises et de raisins. rendre sur le site pour l’autocueillette. « C’est 50% de vente et 50% d’autocueillette. Nous recevons notamment beaucoup de gens qui viennent ramasser des pommes. Ici, dans le verger, nous avons cinq variétés rustiques de pommes capables de résister au climat du lac, soit la Parckland, la Norland, la Harcourt, la Haralson et la Goodland. Pour cette année, c’est difficile à estimer en chiffres, mais nous ferons une belle année en terme de nombre de visiteurs », a précisé monsieur Laplante. par Chantale Potvin [email protected] Lors de la visite, Marc Laplante et Corine Fortier expliquent les meilleures façons de conserver les fruits. (Photo: Chantale Potvin) Au départ, en 2006, le couple a commencé à cultiver sur une belle terre agricole où poussaient des céréales et du foin. « Nous avons d’abord planté des pommiers et des pruniers pour continuer à implanter plusieurs variétés en faisant le choix des fruits différents de ce qu’on retrouve habituellement dans la région », a lancé Marc Laplante. Avec un millier d’arbustes fruitiers et environ 2000 arbres, dont 200 pruniers, 375 pommiers et 1000 cerisiers, l’entreprise verte a constamment eu le souci de calculer tous les impacts environnementaux et a toujours démontré une ap- Des pommes sur la planche Pendant l’été, de la fin avril au début octobre, le couple donne le plus clair de son temps pour l’entreprise qui doit s’activer à fournir une quinzaine de commerces, de supermarchés ou de restaurants qui commandent des caisses de fruits. En tout, pour l’heure, le Verger de l’Anse vend des produits dans une quinzaine de points de vente dans le secteur de Roberval. « Nous n’avons pas encore le plein potentiel, mais ça viendra. On pense même devoir vendre en dehors de la région quand les plants seront à maturité, d’ici quelques années », a estimé Marc Laplante qui a ajouté qu’une entreprise de Montréal achète déjà 5000 livres de cerises pour les marchés publics. En plus de livrer des centaines de livres de fruits dans les temps où ils poussent abondamment, les visiteurs peuvent se « Au moment où on se parle, la production n’est pas encore assez intense pour en vivre, mais c’est un projet d’après retraite et quand les arbres seront à leur plein développement, nous parviendrons, par exemple, à cueillir plus de 20 000 livres de cerises par année. En tout, notre chiffre d’affaires devrait atteindre les 30 000 $ », a confié le propriétaire qui a affirmé que ce projet de vie est en bonne route. « Pour 2014, tout va très bien pour nous. Les visiteurs sont nombreux et nous vendrons notre production totale », a conclu Marc Laplante, qui a rigolé en admettant avoir un nom de famille prédestiné. INFORME AFFAIRES, Le MENSUEL économique d’ici • OCTOBRE 2014 • 39 218G10-14 proche bio. D’ailleurs, l’entreprise a été certifiée biologique en 2012 par Ecocert Canada. « Et nous sommes très fiers de vendre des fruits purs, sans pesticide ou insecticide », a insisté monsieur Laplante. Une mine d’or toute fruitée!