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Théorie niveau 1
OCEANAV – Cours Niveau1
1
Sommaire
Objectif général..........................................................................................3
Physique du milieu aquatique...................................................................4
Notion de pression et de volume..............................................................4
Notion de flottabilité................................................................................5
Vision et audition.....................................................................................6
Les accidents de plongée............................................................................7
Les barotraumatismes..............................................................................7
Le froid..................................................................................................11
L’essoufflement.....................................................................................12
Les dangers du milieu naturel................................................................12
La décompression....................................................................................14
L’accident de décompression.................................................................14
Courbe de sécurité..................................................................................14
Notion de table.......................................................................................15
Les ordinateurs.......................................................................................18
Réglementation........................................................................................19
Prérogatives du niveau 1........................................................................19
Licence...................................................................................................19
Assurance...............................................................................................19
Certificat médical...................................................................................19
Déroulement d’une plongée - Consignes de sécurité.........................20
Matériel de plongée en milieu naturel....................................................20
Déroulement de la plongée.....................................................................20
OCEANAV – Cours Niveau1
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Objectif général
Le plongeur niveau I doit posséder les compétences qui lui permettent d’évoluer dans
l'espace médian sous la direction d'un niveau IV au minimum. Pour cela, il doit donc être
capable de se prendre en charge sur le plan de son équipement et de ses évolutions. Il n'a
pas de prérogatives d'autonomie (sauf dans un cas très particulier).
Le niveau 1 apprend à évoluer dans un monde nouveau dont il doit intégrer les particularités
en s'y adaptant afin que la plongée reste une activité de loisir.
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Physique du milieu aquatique
Notion de pression et de volume
En surface, notre corps subit la pression exercé par le poids de l'air qui nous entoure. C'est
la pression atmosphérique. Elle se mesure en bar.
La pression atmosphérique est de 1 bar au niveau de la mer. La pression atmosphérique
diminue si l’altitude augmente.
En immersion, un plongeur va subir une pression due au poids de l’eau située au-dessus de
lui. Cette pression s'ajoute à la pression atmosphérique.
La pression due au poids de l'eau augmente de 1 bar tous les 10 mètres.
Patmosphérique
+
Pdue au poids de l'eau
=
Psubie par le plongeur
L'augmentation de la pression a des effets directs sur certains volumes d'air de notre
organisme (risques de barotraumatismes). Ainsi, un ballon gonflé en surface a son volume qui
diminue au fur et à mesure de la descente.
surface
P = 1 bar
10 m
P = 2 bar
20 m
P = 3 bar
25 m
P = 3.5 bar
+1 bar
tous les 10m d'eau
La pression subie par le plongeur augmente avec la profondeur.
Lors d’une plongée, le plongeur va subir des variations de pression (à la descente et à la
remontée). Cette variation de pression est la plus importante dans la zone entre 0 et 10m.
A noter que les poumons du plongeur en bouteille ne sont confrontés à aucun problème
particulier lors de la descente (ce ne sera pas du tout la même chose pendant le remontée).
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Etant donné que nous respirons en permanence de l'air à la pression où nous nous situons, nos
poumons ne varient pas de volumes entre la surface et le fond.
Notion de flottabilité
Tout corps immergé est soumis à son poids (vers le bas) et reçoit une poussée (vers le haut)
proportionnelle à son volume.
Poussée (due au volume)
Poids réel
Lorsqu'un corps possède un poids important pour un volume réduit (ex. plombs), ce dernier
va couler. On que la flottabilité est négative.
Lorsqu'un corps possède un poids faible pour un volume important (ex. bouée), ce dernier
va flotter. On que la flottabilité est positive.
Lorsque la poussée équilibre le poids, le corps ne va ni flotter, ni couler. On que la
flottabilité est nulle.
Plomb
Ballon
Plongeur
Si poids important Si poids faible et Si équilibre et volume faible volume important Le corps coule
Le corps flotte
Le corps est dans un état stable
Flottabilité négative
Flottabilité positive
Flottabilité nulle
En plongée, la bouteille, le détendeur et la ceinture de lest font couler le plongeur.
La combinaison, le gilet stabilisateur et les poumons font flotter le plongeur.
La flottabilité nulle est l’état recherché par un plongeur en exploration. Pour changer de
profondeur le plongeur fera varier sa flottabilité.
Mise en évidence:
•
Le poids d’une bouteille en acier de 12L est de 15kg dans l’air mais de 3kg dans l’eau.
•
Combinaison : lors de la descente, la combinaison se comprime (volume qui diminue)
la flottabilité diminue.
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•
•
Gilet et lestage.
Poumon-ballast.
Vision et audition
Vision
La vision dans l’eau est floue, mais le masque permet de rétablir la netteté.
Néanmoins, les objets paraissent plus gros et plus près.
Les couleurs et la lumière sont altérées au fur et à mesure de la descente.
Dès 5 mètres, le rouge commence à disparaître.
A partir de 15 mètres, les couleurs bleue et verte sont dominantes.
La lumière diminue rapidement selon la présence (et la position) du soleil et la clarté de l’eau.
Une lampe peut s’avérer obligatoire pour rétablir la lumière et les couleurs.
Lumière blanche
violet bleu
vert jaune orange rouge
5 m
15 m
30 m
40 m
Audition
La propagation du son dans l’eau est meilleure que dans l’air. On entend donc très bien.
Néanmoins il est impossible de déterminer la provenance du son.
•
Nécessité du tour d’horizon lors de la remontée.
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Les accidents de plongée
Les barotraumatismes
Principes
Le corps comporte de nombreuses cavités naturelles remplies d’air. Lors des variations de
pression (descente ou remontée), des déséquilibres (pression à l’intérieur de la cavité et à
l’extérieur) peuvent engendrer des dommages appelés barotraumatismes.
A la descente
A la surface : équilibre des pressions
0
0
cavité
Descente
Equilibre
0
0
Non équilibre
++
__
cavité
cavité
Equi-pression
Risque de barotraumatisme
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A la remontée
Non équilibre
__
++
Equilibre
0
0
cavité
cavité
Risque de barotraumatisme Equi-pression
Remontée
Au fond : équilibre des pressions
0
0
cavité
Placage de masque
Mécanisme
Lors de la descente le volume d’air interne au masque diminue sous l'effet de la pression. Le
masque fait l’effet de ventouse. Il y a alors risque de saignement dû à l’éclatement des
capillaires sanguins.
Prévention
A la descente, il faut souffler de l’air par le nez dès la sensation de gène au niveau des yeux.
Oreilles
Description
L’oreille se décompose en 3 parties : l’oreille externe, moyenne et interne (siège de l’audition
et de l’équilibre)
L’oreille est isolée de l’extérieur par une membrane appelé tympan. Un conduit appelé
trompe d’Eustache relié au fond de la gorge permet l’équilibre des pressions entre l’oreille
moyenne et externe. Ce conduit normalement fermé, s’ouvre à chaque déglutition.
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En plongée, durant la descente, une manoeuvre de compensation (Valsalva par exemple)
force l’ouverture de la trompe d’Eustache et met en équilibre la pression dans l’oreille
moyenne et externe. Si l’équilibre des pressions n’est pas respecté, le tympan se déforme
jusqu’à la rupture.
Prévention
•
•
•
•
•
Effectuer des compensations régulières au cours de la descente (surtout dans les 10
premiers mètres).
Ne pas plonger en cas de rhume.
Ne pas forcer sur les tympans.
Pas de Valsalva à la remontée.
En cas de problème, prévenir le guide de palanquée. Remonter de 1 ou 2 mètres,
compenser puis recommencer à descendre. Si les oreilles ne « passent » pas, fin de
plongée.
Dents
Mécanisme
Lorsqu’une dent est cariée ou mal obstruée, l’air pénètre (à la descente) dans cette minuscule
cavité. Lors de la remontée, l’air se dilate et ne peut plus ressortir.
Prévention
•
Bonne hygiène dentaire
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•
•
Visite régulière chez le dentiste.
En cas de douleur ralentir la remontée afin de permettre à l’air de s’échapper.
Sinus
Mécanisme
Les sinus sont des cavités osseuses de la face avant du crâne. Des conduits étroits reliant les
sinus avec la fosse nasale permettent l’équilibre des pressions.
Pour des raisons anatomiques ou médicales (rhume) ces conduits peuvent être obstrués et
empêcher l’équilibre des pressions.
Prévention
•
•
•
En cas de douleur à la descente ne pas forcer et arrêter la plongée.
Ne pas utiliser de médicament vasoconstricteur qui ont une durée limitée dans le
temps.
En cas de douleur à la remontée, ralentir la remontée, déglutir et mastiquer.
Surpression pulmonaire
Il s’agit du barotraumatisme le plus grave. Il se produit le plus fréquemment dans la zone 010 mètres.
Mécanisme
Le plongeur respire de l’air à la pression ambiante. Lors de la remontée, l’air se détend et
entraîne une augmentation de volume.
Si l’expiration est bloquée ou insuffisante, les poumons se dilatent jusqu’à la limite
d’élasticité des alvéoles pulmonaires. Les alvéoles vont se distendre puis se déchirer. Il y a
alors passage d’air dans la circulation sanguine.
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Expiration
normale
Expiration
insuffisante
Expiration
bloquée
0 m
3 L
7 L
9 L
10 m
3 L
4 L
4.5 L
20 m
3 L
3 L
3 L
Prévention
•
Ne jamais bloquer sa respiration lors de la remontée.
•
•
•
•
Ne jamais donner d’air à un apnéiste.
Pas de Valsalva à la remontée.
Eviter les effort importants : l’essoufflement provoque une expiration insuffisante.
Eviter les remontées trop rapides : pas de remontée panique, mauvaise utilisation du
gilet.
Le froid
Le froid est un facteur aggravant pour d’autres accidents tel que l’accident de
décompression ou l’essoufflement.
En cas de froid, prévenir le guide de palanquée qui stoppera la plongée.
Sensations du plongeur
•
•
•
Frissons, chair de poule ;
Refroidissement important des extrémités ;
Envie d’uriner.
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Prévention
•
•
•
Utilisation d’une combinaison de plongée adaptée à la température de l’eau.
Utilisation d’une combinaison bien ajustée permet également d’éviter les entrées
d’eau.
Avoir une bonne alimentation.
L’essoufflement
L’essoufflement peut avoir des conséquences très graves s’il n’est pas détecter à temps.
Il peut entraîner la noyade et la surpression pulmonaire.
Lorsqu’on est victime d’un essoufflement, il faut immédiatement cesser tout effort et se forcer
à expirer. Prévenir le guide de palanquée.
Causes
L’essoufflement en plongée est dû à un excès de gaz carbonique dans l’organisme.
Ces excès peuvent être dus à :
•
Des efforts trop importants (palmage face au courant, mauvaise condition physique);
•
Robinet mal ouvert ;
•
Surlestage et mauvaise stabilisation ;
•
Détendeur de mauvaise qualité : effort à l’inspiration ;
•
La profondeur : augmentation de la densité de l’air ;
•
le froid.
Sensations du plongeur
L’essoufflement se détecte très facilement de la manière suivante : essayer de faire une petite
apnée expiratoire de quelques secondes. Si c’est impossible il y a alors essoufflement.
Prévention
•
•
•
•
Eviter les efforts : palmage trop rapide ou à contre-courant ;
Avoir une bonne flottabilité : bon lestage et bonne stabilisation ;
Se protéger du froid ;
Avoir une bonne condition physique.
Les dangers du milieu naturel
A la surface
•
•
Le soleil :
○ Eviter de s’exposer trop longtemps au soleil avant la plongée (choc thermodifférentiel, coup de soleil) ;
○ Ne pas s’équiper trop longtemps avant la plongée.
○ Se mouiller la nuque avant l’immersion.
La houle :
○ Attention au mal de mer ;
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•
•
○ Les médicaments contre le mal de mer peuvent entraîner la somnolence ;
○ Attention à la mise à l’eau et à la remontée au bateau.
Le courant :
○ Attention au courant de surface : se tenir au mouillage.
Les bateaux :
○ Attention aux autres bateaux en surface : tour d’horizon ;
○ Ne pas s’écarter du bateau de plongée ;
○ Attention au gaz d’échappement du bateau (monoxyde de carbone).
Sous l’eau
•
•
•
•
•
•
Le courant :
○ Eviter de nager à contre-courant (risque d’essoufflement).
○ Préférer se déhaler sur les rochers au fond.
La visibilité :
○ Eviter de palmer trop près des fonds sableux ou vaseux.
○ Rester très groupé.
Les grottes :
○ Toujours voir la sortie de la grotte.
○ Utiliser une lampe.
○ Ne pas respirer dans les poches d’air.
Les épaves:
○ Ne pas s’aventurer dans les coursives ou les cales qui peuvent être étroites et
dangereuses (pas de sortie, impossibilité de faire demi-tour).
○ Attention aux différentes tôles rouillées tranchantes et coupantes.
○ Utiliser une lampe.
Les filets :
○ Ne pas s’en approcher.
La faune et la flore :
○ Risques de morsures : requins, murènes …
○ Risques de pincements : homards, araignées …
○ Risques de piqûres : oursins, rascasses raies …
○ Risques de brûlures : méduses, corail de feu …
○ Risques de choc électrique : raie torpille.
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La décompression
L’accident de décompression
Mécanisme
L’air est composé de 20% d’oxygène, de 80% d’azote. L’oxygène est vital pour la vie de nos
cellules. L’azote n’est pas utile à l’organisme.
Lors d’une plongée, l’azote va se dissoudre dans l’organisme. La quantité dissoute dépend de
la durée d’immersion et de la profondeur.
Lors de la remontée, la pression diminue, l’azote va reprendre sa forme gazeuse. Il sera
éliminé par l’expiration. Mais si cette élimination n’a pas eu le temps de se faire (remontée
trop rapide), il y a risque d’accident appelé accident de décompression.
Symptômes
•
•
•
•
•
Fatigue intense
Démangeaisons
Douleurs articulaires
Vertiges, nausées
Troubles nerveux
Attention ne pas se dire que cela va passer => Risque d’aggravation. En parler à son guide
palanquée ou à un autre moniteur.
Prévention
Afin d’assurer une bonne décompression, des tables de plongée et des ordinateurs existent.
•
Remontée à la vitesse préconisée ;
•
Respect des paliers permettant la désaturation de l’azote ;
•
Bien se ventiler au palier ;
•
Pas d’effort violent après la plongée ;
•
Pas de voyage en avion ;
•
Pas d’apnée.
Facteurs aggravants
•
•
•
•
•
•
•
•
Froid ;
Stress ;
Mauvaise condition physique ;
Obésité ;
Essoufflement ;
Profil de plongée à risque (profil montée - descente type yo-yo) ;
Plongées successives ;
Profondeur et temps de plongée.
Courbe de sécurité
Dans les tables de plongée, il existe pour chaque profondeur, une durée en dessous de laquelle
les paliers ne sont pas nécessaires. Une courbe appelée courbe de sécurité peut être définie à
partir de ces paramètres.
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Profondeur
Temps
12m
135’
15m
75’
20m
40’
25m
20’
30m
10’
35m
10’
40m
5’
Notion de table
En France, les tables utilisées pour la plongée loisir sont les MN90.
Le but des tables de plongée est de connaître la durée et la profondeur des paliers afin de
prévenir l’accident de décompression.
Domaine d’application de la table :
•
•
•
•
•
Plongée loisir (effort et palmage modéré) ;
Plongée à l’air ;
Plongée au niveau de la mer ;
2 plongées par jour ;
Vitesse de remontée 15m/min.
Paramètre d’une plongée
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début d'immersion
fin d'immersion
profondeur
palier
durée de la plongée
DTR
Temps total d'immersion
Les deux paramètres essentiels pour le calcul des paliers sont la durée et la profondeur
maximale de la plongée.
Si la profondeur ou le temps de la plongée ne sont pas dans les tables on prend la valeur
immédiatement supérieure.
Exemple d’utilisation
Deux plongeurs s’immergent à 9h42 pendant 53 min à 19m. Calcul du temps et et de la
profondeur des paliers.
09h42
prof. palier ?
temps palier ?
Prof max. = 19m
durée de la plongée = 53'
La profondeur de 19m n’existe pas dans la table : on prend 20m.
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La durée de 53min n’existe pas dans la table : on prend 55min.
On trouve une durée de palier de 9min à 3m.
09h42
3m
9'
Prof max. = 19m
durée de la plongée = 53'
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Les ordinateurs
L’ordinateur de plongée permet de calculer les temps et profondeurs de paliers en temps
réel au cours de la plongée. Un plongeur doit cependant respecter les conditions d’utilisation
écrite dans le manuel utilisateur.
Ils indiquent :
•
La profondeur instantanée ;
•
Le temps de la plongée ;
•
La profondeur maximale atteinte ;
•
Les paliers (temps et profondeur) ou le temps restant sans palier.
Pronfondeur max. atteinte
Pronfondeur instantanée
Saturation
Vitesse de remontée
Température de l'eau
Temps de plongée
Temps et profondeur des paliers
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Réglementation
Prérogatives du niveau 1
Le plongeur niveau I peut évoluer dans l’espace médian (0-20m) sous la direction d’un
guide de palanquée (niveau 4 minimum).
Le niveau 1 n’a aucune prérogative d’encadrement.
Licence
Pour pouvoir passer un diplôme tel que le niveau 1, la licence est obligatoire.
La licence est valable 15 mois (du 1er octobre au 31 décembre de l’année suivante).
Cette licence permet :
•
Affiliation à la FFESSM (Fédération Française d’Etude et de Sport Sous-Marins).
•
Participation aux activités de la fédération (passage de diplôme).
•
Assurance en responsabilité civile et assurance au tiers.
•
Permis de chasse sous-marine. (dommages corporels et matériels causés à autrui).
Assurance
L'assurance en responsabilité civile est incluse dans la licence.
Bien que l’assurance complémentaire personnelle ne soit pas obligatoire, il est fortement
recommandé d’en avoir une.
Elle permet la couverture des dommages personnels et ce à travers le monde.
Plusieurs niveaux d’assurance sont possibles selon les sommes remboursées.
Certificat médical
Le certificat médical a une validité de 1 an et doit comporter la mention « non contreindication à la pratique de la plongée sous-marine ».
Dans le cadre de plongées techniques et passage de brevets fédéraux il doit être établi par un
médecin :
•
fédéral ;
•
hyperbare ;
•
de la plongée ;
•
du sport.
Dans le cadre de plongées d'exploration, un médecin généraliste suffit. Néanmoins il est
préférable d'établir le certificat médical par un médecin spécialisé.
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Déroulement d’une plongée Consignes de sécurité
Lors d’une plongée, les plongeurs sont groupés en palanquée. La plongée est une activité de
loisir où la recherche du plaisir est essentielle. Au sein de cette palanquée, le plongeur doit
avoir un comportement responsable et appliquer certaines consignes afin de plonger en toute
sécurité.
Avant toute plongée les documents suivants seront à fournir :
•
Un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la plongée sousmarine (en cours de validité).
•
La carte FFESSM/CMAS justifiant du niveau de plongée.
•
La licence (en cours de validité).
•
Le carnet de plongée (facultatif) permettant de connaître le niveau du plongeur.
Matériel de plongée en milieu naturel
Lors d’une plongée en milieu naturel, le plongeur sera équipé :
•
De palmes, masque et tuba.
•
Une bouteille de 12L gonflée à 200 bars (pression à vérifier avant chaque plongée).
•
Un détendeur avec manomètre et si possible octopus.
•
Une combinaison en néoprène (l’épaisseur varie selon la température de l’eau).
•
Une ceinture de plomb afin d’annuler la flottabilité (dépendant de la corpulence de la
bouteille et de la combinaison généralement entre 3 et 6kg).
•
Un gilet stabilisateur.
•
Un ordinateur de plongée (facultatif).
•
Une lampe (facultatif).
Déroulement de la plongée
Avant la mise à l’eau
Ecoute du briefing du guide palanquée qui rappelle les consignes de sécurité et l’intérêt du
site de plongée.
Regroupement du matériel auprès du guide palanquée.
Gréement de la bouteille, au moindre souci technique en rendre compte au guide de
palanquée.
Observation du matériel des autres plongeurs de la palanquée (couleur de la combinaison et
des palmes) afin de pouvoir le reconnaître sous l’eau.
Mise à l’eau
Mettre ses palmes avant sa ceinture de plomb.
Dernière vérification avant de sauter (bouteille ouverte notamment).
Le guide de palanquée se met toujours à l’eau le premier.
Avant de sauter vérifier que la zone est dégagée et attendre le feu vert du pilote du bateau et/
ou du guide palanquée.
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Descente
L’immersion se fera sur signe du guide palanquée.
Afin de ne pas avoir de problème de compensation, les premières descentes se feront tête en
haut.
Bien penser à équilibrer ses oreilles.
La descente peut se faire au bout en cas de courant.
Exploration
Rester toujours proche du guide de palanquée afin de ne pas le perdre.
Rester attentif aux consignes du guide de palanquée.
En cas de problème, pas de remontée rapide, mais aller voir le guide palanquée.
Durant l’évolution se situer toujours au-dessus ou au même niveau que le guide palanquée.
Remontée
Ne pas bloquer sa respiration.
Pas de manoeuvre de Valsalva.
Respecter les paliers (de sécurité) si nécessaire.
Faire le tour d’horizon et le signe OK en surface.
Consignes en cas de perte de la palanquée
•
•
•
•
•
•
Rester sur place (même profondeur et même endroit) et regarder autour de soi pendant
1 minute.
Si l’on n’a pas retrouvé sa palanquée, commencer la remontée à la vitesse préconisée
(ordinateur ou petites bulles). Ne pas oublier de souffler en remontant.
A priori il n’y a pas de palier à effectuer (zone des 20m), remonter après le tour
d’horizon et le signe OK en surface.
Si l’on retrouve sa palanquée, le guide décide des suites de la plongée, en fonction des
différents paramètres de la plongée.
Si l’on ne retrouve pas sa palanquée, on remonte sur le bateau en recherchant sa
palanquée.
Si au fond l’eau, on croise une autre palanquée, on ne reste en aucun cas avec cette
palanquée.
Plongée responsable
(extrait de la charte du plongeur responsable)
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•
•
•
•
Palmer doucement et ne pas rester trop proche de la paroi afin de ne pas endommager
la vie fixée. (Une branche de corail met des décennies pour atteindre quelques
centimètres).
Eviter le contact avec les plantes et les animaux fixés.
Ne rien prélever.
Ne pas harceler.
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