14 SPORTS Saint-Prex finalement promu en 2e ligue la saison
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14 SPORTS Saint-Prex finalement promu en 2e ligue la saison
®VENDREDI 8 JUILLET 2016 14 SPORTS Wimbledon WIMBLEDON finales: Serena Williams, qui a écrasé jeudi la Russe Elena Vesnina en demifinal (6-2 6-0), disputera samedi face à Angelique Kerber la 28e finale de Grand Chelem de sa carrière. } ATS Hingis/Mirza sorties en quart 28 Martina Hingis et Sania Mirza ont cédé leur titre de Wimbledon dès les quarts de finale. Elles ont été battues jeudi 6-2 6-4 par la paire Timea Babos/Yaroslava Shvedova. } ATS « Notre rêve de gagner ● cet Euro 2016 peut désormais se réaliser.» CRISTIANO RONALDO CAPITAINE DE L’ÉQUIPE DU PORTUGAL TOUR DE FRANCE La passe de trois pour Cavendish Le Britannique Mark Cavendish s’est imposé jeudi au sprint lors de la sixième étape, Arpajon-sur-Cère Montauban (190,5 km). Il s’agit du troisième succès d’étape de Cavendish sur ce Tour, la 29e en tout. } ATS Un changement dans la continuité FOOTBALL Après cinq = TROIS QUESTIONS À... CÉLINE REUILLE saisons à la présidence de Genolier-Begnins, Rosario Garghentini a cédé sa place à William Rochat. PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE MONTANGERO [email protected] Il y a dix jours, lors de l’assemblée générale, Rosario Garghentini, président de Genolier-Begnins durant cinq ans, passait le flambeau à William Rochat. Au club depuis treize ans, période durant laquelle il a entraîné l’équipe fanion puis la «deux», le nouvel homme fort des Gravières connaît la maison «canari» par cœur. Arrivé à la présidence alors que son club vient de vivre une saison exceptionnelle, il est, sans conteste, l’homme de la situation. Il sait qu’il pourra s’appuyer sur des bases solides mais imagine également, quelques changements. Une passation de pouvoirs logique. Fraîchement intronisé, «Prési Wills» s’est confié au «Quotidien de La Côte». Après un long parcours au sein du club, vous êtes devenu président. Une forme de logique? Oui. Pour moi, après mon parcours d’entraîneur, c’est une suite logique. J’avais un peu, c’est le cas de le dire, fait le tour du terrain. Etre entraîneur demande beaucoup de temps et je souhaite être davantage présent pour ma famille. Le poste de président représente une tout autre prise de temps. Quelles sont, à court terme, les priorités du club? On doit déjà penser à ce que j’appelle l’après génération dorée. C’est le noyau de la première équipe qui, petit à petit, vieillira et ROSARIO GARGHENTINI PRÉSIDENT DÉMISSIONNAIRE Un passage de témoin en douceur Quelles raisons vous ont poussé à quitter la présidence? Lorsque j’ai repris la présidence, j’étais parti pour un mandat de deux ans et j’en ai fait cinq. Diriger un club comme Genolier-Begnins, c’est du travail au quotidien. Je fatiguais et j’ai décidé de dire stop. Je suis à la retraite et je souhaite avoir plus de temps pour m’occuper de mes trois petits-enfants. Quel est votre bilan au terme de ces cinq années? Après 13 ans passés au club, William Rochat troque la casquette d’entraîneur pour celle de président. ARCHIVES SIGFREDO HARO devra être régénéré par nos juniors. On doit ainsi avoir à l’œil les M14 qui évoluent au sein du Team La Côte. Il faut avoir une ligne et mettre des priorités. Je veux aussi que la «deux» s’installe de manière durable en 3e ligue et je pense que l’on doit être un peu plus élitiste chez les juniors D et E. La promotion de l’équipe fanion en 2e ligue inter va-t-elle modifier la politique du club? Rien ne va changer. Nous n’allons pas augmenter le nombre d’entraînements, les joueurs ne seront toujours pas rémunérés et ils continueront à payer leurs cotisations. Les frais de déplacements et d’arbitrages vont augmenter considérablement mais nous allons faire face. L’objectif, sans faire de folies, sera le maintien, que l’on cherchera à obtenir le plus rapidement possible. Quelles sont les qualités que doit posséder un bon président? Il doit savoir communiquer, écouter, trier et faire confiance. Je me retrouve à la tête d’un comité qui a déjà fait ses preuves et qui va me permettre de déléguer. Dans le sens de la communication, je vais instaurer un service de permanence. Tous les lundis, de 18h à 19h30, je serai au stade, disponible pour recevoir un joueur, un entraîneur, un parent de juniors. Le président ne peut pas être par- tout car GB évolue sur trois sites mais, pour toute question, pour tout problème, on saura où et quand trouver le président. Contrairement à vos deux prédécesseurs, vous avez un passé d’entraîneur. Allez-vous intervenir dans le débat technique? En plus de la présidence, je serai effectivement responsable des actifs. C’est un poste nouveau mais je préfère le terme de coordinateur. Mon rôle sera de favoriser la communication au sein de nos quatre équipes d’actifs. Je veux être un soutien pour les entraîneurs mais jamais je ne remettrai en cause leurs choix, leurs stratégies. Le mandat de cinq ans semble à la mode chez les présidents de GB... Mes trois prédécesseurs sont restés cinq ans en place mais, personnellement, j’ai souvent travaillé sur des mandats de trois ans. Une année de mise en place, une pour appliquer et la dernière pour le bilan. Trois est un chiffre qui me parle mais, le moment venu, on verra si je dois jouer les prolongations. Un petit mot sur votre prédécesseur? Rosario, c’est la discrétion et l’efficacité. Malgré, parfois, une impatience italienne, c’est aussi le fair-play et la passion. } Je suis heureux de la bonne tenue de nos équipes d’actifs et me réjouis du travail réalisé chez les juniors. Je suis satisfait de l’amélioration du fair-play au sein de nos équipes. Je ne garde que du positif mais cette saison est unique et historique. Nous avons fait un sextuplé. La «une» est championne, promue en 2e ligue inter, elle a gagné la Coupe vaudoise et le titre du fair-play. Cerise sur le gâteau, l’ACVF nous a décerné le titre d’entraîneur de l’année (Marc Studer) et de président de l’année. Comment s’est fait le choix de votre successeur? J’avais annoncé, lors de l’assemblée générale de 2015, que je souhaitais laisser ma place. Durant l’hiver, William Rochat m’a annoncé qu’il était intéressé. Il connaît les rouages du club et cela permettait de passer le témoin en douceur et dans la continuité. } DM Saint-Prex finalement promu en 2e ligue la saison prochaine? FOOTBALL Profitant d’une c’est la météo pourrie du printemps dernier qui a joué un bien mauvais tour à l’ACVF. erreur dans l’application des modalités des finales, Saint-Prex pourrait être promu en 2e ligue. Alors que les finales de promotion sont terminées depuis une quinzaine de jours, Saint-Prex, pour autant que la Ligue Amateur se prononce favorablement, pourrait accéder à la 2e ligue. Une promotion que les Saint-Preyards avaient manquée sur le terrain mais qu’un vice de procédure dans l’application des modalités des finales va probablement leur offrir. «On n’a pas respecté nos modalités», reconnaît Gérard Vontobel, président de l’Association cantonale vaudoise de football (ACVF). Pour mémoire, rappelons que, par souci d’équité sportive, les dites modalités stipulaient que les matches de finales devaient Ordre, contre-ordre, désordre Promotion sur tapis vert pour les «rouge et blanc»? ARCHIVES CARLA DA SILVA se disputer le même jour et à la même heure. Il était également indiqué qu’en cas de renvoi, les matches devaient impérative- ment se dérouler le lendemain. Dans le cas qui concerne le groupe 1 – Venoge, Donneloye, Saint-Légier et Saint-Prex –, Le mardi 14 juin, alors que les rencontres Donneloye - SaintPrex et Venoge - Saint-Légier étaient programmées, Gilbert Carrard, le président du comité de jeu de l’ACVF, décidait du renvoi des deux rencontres et les repoussait au mardi de la semaine suivante. Une décision prise dans la matinée, alors que la pluie tombait sans discontinuer mais… une décision, hélas, contraire aux modalités. Renvoi il pouvait y avoir, mais au lendemain. A l’issue d’un interminable chassé-croisé téléphonique, il était décidé que les deux rencontres se disputeraient selon un calendrier qui pouvait surprendre. Donneloye recevrait Saint-Prex, le mercredi, alors que Venoge accueillerait Saint-Légier, six jours plus tard, soit trois jours après la fin des finales. Dans une dernière volte-face, le mercredi, à 14h, les deux matches étaient à nouveau fixés au soir même. Condition impossible pour Saint-Légier dont les joueurs étaient partis, le matin, au travail… sans leur sac de sport. Saint-Prex s’était déplacé et avait été battu par Donneloye (4-2), tandis que Venoge et Saint-Légier demeuraient inactifs. «On n’a pas eu le temps de réagir, on s’est déplacés, on a joué mais, en procédant ainsi, le règlement n’était pas appliqué», explique Stéphane Porzi, le président de Saint-Prex. Merci aux présidents Se sentant lésés par cette situation, manquant la promotion d’un rien, les dirigeants de SaintPrex avaient réagi et saisi l’ACVF qui a fait amende honorable. Erreur il y a bel et bien eu et SaintPrex pouvait était repêché. Une promotion tardive, rendue possible en créant un groupe de quinze équipes au lieu de quatorze et également sujette, condition indispensable, à l’approbation des quatorze présidents concernés. Un passage obligé qui ne fut qu’une formalité. «Tous les présidents ont spontanément et sportivement accepté la demande, se réjouit Stéphane Porzi qui ajoute: au vu du championnat, notre promotion est méritée même si, sportivement, nos finales étaient loupées.» Les Saint-Preyards, avant de fêter leur promotion, doivent encore attendre que la Ligue Amateur qui se réunit ce vendredi 8 juillet, avalise la décision de l’ACVF. } DM