La compétitivité des ports français et du pavillon réaffirmée par

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La compétitivité des ports français et du pavillon réaffirmée par
La compétitivité des ports français et du
pavillon réaffirmée par Manuel Valls
IN LANTENNE.COM DU 04 NOVEMBRE 2016
Communiqué de presse de Matignon du 04 novembre 2016
Amélioration de la compétitivité des ports français et du pavillon national, emploi, sûreté et
sécurité maritimes... C'est en tirant les conclusions du Comité interministériel de la mer 2015
de Boulogne-sur-Mer et avec, dans ses bagages, les mesures contenues dans la loi Arnaud
LEROY sur l'économie bleue que le Premier ministre, Manuel VALLS, est venu présider
vendredi 4 novembre à Marseille le Cimer 2016. Après s'être tenu en 2015 dans un port du
Nord de la France, à Boulogne-sur-Mer, le Comité interministériel de la mer (Cimer) s'est
empreint cette année de couleurs méditerranéennes en se déroulant vendredi 4 novembre à
Marseille, conformément aux souhaits formulés par Manuel VALLS, lors de sa dernière visite
dans la Cité phocéenne. Après avoir indiqué que le port de Marseille-Fos est "la porte du Sud
de l'Europe", qu'il vit depuis cinq ans au rythme d'une croissance annuelle de 4,5 % en
subissant moins de mouvements de grèves que le port d'Anvers, le Premier ministre est entré
dans le vif du sujet en annonçant des mesures s'inscrivant dans le cadre de la loi Arnaud Leroy
sur l'économie bleue. Rappelant que "50 % des marchandises françaises transitent encore par
les ports étrangers", il a réaffirmé la volonté du gouvernement de "renforcer la compétitivité
des ports français". Il s'est engagé à "maintenir une exonération fiscale" en faveur des ports
nationaux. Abordant la desserte ferroviaire des ports, il a indiqué que "le dossier de la ligne
Serqueux-Gisors serait déclaré d'utilité publique en 2017". Autre mesure sur laquelle le
gouvernement de Manuel VALLS s'engage, le déblocage de 40 millions d'euros dans le cadre
de l'appel à projets concernant les "ports à énergie positive". L'objectif est de "renforcer le
contrôle des gaz à effets de serre (GES)", a-t-il précisé. Sur le thème du renouvellement de la
flotte, il a souligné que "l'appel à projets concernant le navire du futur sera renouvelé en
2017". Quelques heures après avoir rencontré dans la Cité phocéenne quelques armateurs
nationaux ainsi que les représentants du Cluster maritime français (CMF), il a expliqué que,
sur le millier de navires opérés par des compagnies tricolores, 300 battent aujourd'hui pavillon
national. Sujet sur lequel il estime que le pays, "placé au 30e rang mondial, revient de très
loin". En d'autres termes, il a déjà réalisé beaucoup de progrès. Il dit continuer à croire
aujourd'hui au "made in France" grâce à "ses atouts". Il a évoqué la "bonne réputation de
notre pavillon et les talents reconnus de nos gens de mer". À propos des énergies marines
renouvelables, Manuel VALLS a déclaré : "Nous encourageons les initiatives pour améliorer
les EMR. Car la France, sur ce sujet, devait rattraper son retard". "Si nous sommes une grande
nation, c'est parce que nous avons une ambition maritime. Je porte aujourd'hui cette ambition
que nous allons réaffirmer la semaine prochaine lors des Assises de l'économie de la mer qui
se tiennent à La Rochelle", a déclaré le Premier ministre. Et de se faire le porte-parole des
armateurs entendus quelques heures avant, en lançant : il faut savoir tenir bon la barre !" Sur
le dossier de la réforme de la loi de 1992, le secrétaire d'État aux Transports, Alain VIDALIES,
a déclaré, pour sa part : "Des négociations sont compliquées, elles sont encore en cours. Nous
souhaitons qu'elles aboutissent. J'espère qu'elles seront conclusives dans les prochaines
semaines". Quant aux frais de dragage pour les ports français, ils devraient s'alléger dans les
prochaines années. Alain VIDALIES a expliqué que "d'un coût de 96,5 millions d'euros par an,
59 % de cette somme est prise en charge par les établissements portuaires". Ces frais
devraient être assumés dès 2017 à 100 % par l'État. Une mesure qui contribuera à alléger les
frais d'exploitation auxquels doivent faire face les ports.
ACTU – CIMer – NOV. 2016.
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