Histoire et Généalogie des ancêtres des enfants Parès Garrigo par

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Histoire et Généalogie des ancêtres des enfants Parès Garrigo par
Histoire et Généalogie
des ancêtres
des enfants Parès Garrigo
Des origines à nos jours
par Jean Parès
Index in fine
WWW.FILIATUS.COM
22 MAI 2008
PRÉFACE :
Le document présente tous les ancêtres des 3 enfants Parès Garrigo dans l'ordre des générations.
Ces 3 enfants, Hélène, Jean-François et Pascal représentent la première génération, leurs parents la deuxième, etc.
Dans chaque génération les personnes sont classées selon le système de N°tation normalisée et
international de généalogie, le système Sosa-Stradonitz.
Les 3 enfants portent le N°1.
Numérotation Sosa des ancêtres
Tous les ancêtres portent un Numéro, le Numéro Sosa. Ce système s’applique à l’ascendance en
ligne directe du “ de cujus”, c’est à dire de celui ou de celle à partir du ou de laquelle est établit
l’ascendance.
Cette méthode de Numérotation, obéit à trois règles de base très simples :
1 - Le “de cujus” porte le N°1,
2 - Le père porte toujours le N° double de celui de son enfant.
3 - L’épouse porte toujours le N° de son époux augmenté d’une unité
Tous les pères portent des Numérotations paires et les mères des Numérotations impaires.
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Le livre de famille
Ce livre de famille est le document qui rassemble toutes les informations connues concernant directement tous les
ancêtres des enfants Parès Garrigo. On y trouve, bien entendu, les données d'état civil mais aussi des actes notariaux
des contrats de mariages, de testaments, d’achats et de ventes.
Il a été mis à jour le 22 mai 2008.
Il traite les XVI générations et les 1385 personnes identifiées.
En ce qui concerne les maisons, elles sont identifiées par leur adresse en 2008 et par leur numéro du plan cadastral.
Sous la forme N° lorsqu’il s’agit du plan de 1811, dit de Napoléon et sous la forme NN° lorsqu’il s »agit du plan de
1948.
Réalisé au format PDF il peut être imprimé directement et sans difficulté étant conçu comme un livre.
Attention cependant il se compose de 369 pages plus l’index soit 386 pages. Les pages sont au format A4
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
3
Génération I
1 - Hélène Geneviève Sylvie PARÈS, psychanalyste, fille de Jean (°1934), ingénieur, et de Clotilde
GARRIGO (1937-1998), née à Montargis le lundi
12 janvier 1959, elle est reçue au baptême à Molitgles-Bains le lundi 15 juin suivant1.
Le dimanche 1er janvier 1995, premier jour de
l'année, déménagement à Castelnau-le-Lez : déménagement venant de Paris Rue de la Roquette XIe.
Hélène Geneviève Sylvie PARÈS
Génération II
2 - Jean PARÈS, ingénieur, fils de Jean (19051987), gendarme, Commerçant, et de Marguerite
VILLE (1908-1968), né à Mosset le jeudi 25 janvier 1934, il est baptisé le samedi 10 mars suivant
en la même localité2.
Origine étymologique du patronyme Parès (Jean
Tosti)
Deux solutions pour ce nom catalan, variante de
Pérès. Soit un toponyme, pluriel de "perer" (poirier), soit un dérivé filiatif de Pere (Pierre), formé
avec un suffixe équivalant au castillan -ez.
Naissance le 25 janvier 1934
Né le 25 janvier 1934 à six heures du matin dans la
maison de ses grands-parents maternels à Mosset.
La maison des grands parents maternels
Cette maison, située sous le château, au N°4 du
Carrer Sota Muralla au-dessus du quartier del Portal de Come Gelade et directement au-dessus de
l’ancienne fontaine de las Senyoras, appartenait à la
grand-mère Rose Enriquel (Sosa 11).
Après son décès en 1940, c’est sa fille Marguerite
(Sosa 5) qui en héritera
La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel
époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est
1
Hélène Geneviève Sylvie avait été conçue quatre mois
avant le mariage de ses parents, mariage qui avait eu lieu
le lundi 28 juillet 1958.
2
A la naissance de Jean fut témoin Jacques Jean Léon
VILLE, déclarant ; au baptême de Jean fut témoin
Jacques Jean Léon VILLE, parrain.
revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu
(Gabrielle Louise Marie) artiste de cinéma qui a
connu une certaine célébrité, née le 5 mars 1920 à
Châlons-sur-Marne, elle est décédée le 9 août 1972
à Rome.
Enfin Payri Jean l'a rachetée il y a quelques années.
Habitant en Charente, Il y vient avec sa femme
régulièrement l'été.
Pourquoi né à Mosset ?
Son frère Robert est aussi né dans la même maison
6 ans plus tôt.
Sa sœur Ginette (19311938) est née à Olmeto en
Corse où leur père était gendarme. Elle est venue au
monde avec un handicap majeur, paralysie des
membres inférieurs. Jean se souvient avoir entendu
dire par ses parents que ce handicap résultait très
probablement des mauvaises conditions de l'accouchement en Corse.
Il pense donc qu'ils ont pris la précaution de le faire
naître en France et de demander l'assistance d'un
médecin et non d'une sage femme.
La sage femme de Mosset était Marie Pujol (1863 1947) épouse Porteil. Sage femme diplômée, en
1934, à 70 ans, peut-être n'exerçait-elle plus.
Quoiqu'il en soit c'est le Docteur François de Massia (1868-1959), médecin à Prades, qui l'a aidé à
naître.
François de Massia était au début du XXe siècle
propriétaire des bains de Molitg. C'est à lui que son
père a acheté le Casteil de Molitg en 1954.
Les liens familiaux entre les Parès et les de Massia
étaient-ils connus par les familles ? Il n'en a jamais
entendu parler.
Avec le docteur on dénombre depuis le XVIIe
siècle 8 ancêtres communs : des Parès, Bousquet,
Morer, Pajau, Julia, Bourges, Nabone et LLavor.
Pour la branche des Parès l'ancêtre commun est
Parès Joseph (1738-1770), arrière grand-père de
Bompeyre Sophie (1803-1874), Elle s'est mariée
avec François de Massia (1796-1876) en 1824 et est
la grand-mère du Docteur François de Massia.
François de Massia (17961876) a été Maire de
Mosset de 1828 à 1830 et de 1831 à 1833.
Les de Massia habitaient à Mosset au 1 Escaler d'en
Dolfe dans la maison qui porte la magnifique épigraphe 1759 (JDM N°10 de novembre 2005)
Baptême le 10 mars 1934
Alors que le prénom porté sur l’acte de naissance
est Jeannot (Prénom modifié en 1978 en Jean), le
prénom figurant sur l'acte de baptême est JeanJacques. Le curé officiant est Benjamin Vernet. Il
rappelle dans le bulletin paroissial suivant les cérémonies religieuses de la période et qui indique à
propos des nouveaux baptisés "Que Dieu garde ces
jeunes miliciens et bénisse leurs heureux parents ! "
Que signifie de terme de milicien ?
Milicien
Le mot dérive du latin miles, qui signifie soldat." Et
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
c’est à partir de cette racine que se construit le mot
militaire. On comprend bien donc qu’une milice est
une organisation militaire. Mais l’organisation
militaire par excellence, c’est l’armée. Et justement
une milice n’est pas une armée, parce ce que ce
qu’on appelle une armée est un ensemble de soldats
recrutés, encadrés par un État en général, ou en tout
cas qui revendique un statut officiel. Alors qu’une
milice justement est une sorte d’armée officieuse.
Mais en fait le mot armée ne convient pas vraiment,
parce qu’une milice est presque toujours de peu
d’importance par rapport à une armée. Disons que
c’est une troupe, même si parfois la troupe est assez
nombreuse. Et pour bien montrer que cette troupe
n’est pas apparentée à l’armée officielle, on dit
souvent qu’il s’agit d’une organisation paramilitaire, c’est-à-dire, en fait, à côté du militaire proprement dit mais qui s’inspire de l’esprit, de
l’organisation militaire. Qui mime le militaire parfois : uniformes, insignes, grades un peu comme si
on jouait à la guerre, sauf que dans les milices, on
tire souvent à balles réelles.
Et le mot est très souvent péjoratif dans le langage
d’aujourd’hui.
La milice française fut une unité paramilitaire française, créée le 30 janvier 1943 par Pierre Laval.
Elle fait suite au SOL (Service d’Ordre légionnaire)
lui-même issu de la Légion française des combattants.
La Légion française des combattants est une association d’anciens combattants créée le 29 août
1940, présidée par le Maréchal Pétain, dont elle
soutient l’action.
Notons aussi que vers 1934 les miliciens désignent
les volontaires engagés dans les forces républicaines espagnoles.
A côté de ce sens qui concerne les organisations
guerrières il existe une signification plus adaptée au
monde religieux et donc au bulletin paroissial de
l’Abbé Benjamin Vernet.
En effet l’un des premiers emplois du terme, au tout
début du XVIIe siècle, faisait référence à la milice
céleste : dans un langage religieux, il s’agissait de
l’armée des anges, mais les milices ne sont pas
toujours restées angéliques.
Domiciles et itinéraires
Né à Mosset il le quitte pour Olmeto en Corse après
son baptême. De là il suit ses parents à Burzet dans
l'Ardèche en 1935 et à Aimargues dans le Gard en
1938.
De 1938 à 1940 habite au rez-de-chaussée de la
Gendarmerie du village du côté du centre du village. (En 2007 au 8 boulevard Fan Fonne Guillemet
sur le côté opposé.)
A partir de 1940 il est au "Maset", petit mas consistant en une petite bâtisse de 3 pièces, que ses parents ont acheté à 2 ou 3 Km du village à proximité
de la Nationale 113 en direction de Gallargues. La
maison correspondante, en 2008, est à gauche de la
voie rapide N°313 dite route de la Petite Camargue
en direction du péage de l'autoroute.
Il va alors à l'école primaire en face de la gendarmerie du village, actuellement école Fan Fonne
Guillemet. Fan Fonne Guillemet (1895-1989) Antoinette dite Fan Fonne grandit entre Paris et la
propriété camarguaise de ses grands parents à Aimargues, au lieu dit Pravdinsk
En 1942, à la suite de l'occupation de la zone sud
de la France par les Allemands l'école est réquisitionnée par l’occupant A la rentrée scolaire d'octobre 1943 il aurait dû se faire inscrire à l'école
laïque de Gallargues de l'autre côté de la Nationale
113. Mais le jour de la rentrée des classes, le 1er
octobre, des pluies torrentielles ont rendu la route
de terre conduisant du "Maset" à Gallargues impraticable. Toujours accompagné de sa mère il fut
alors inscrit à l'école catholique privée d'Aimargues. Il y fit la communion privée. En 2007
cette école est l’école "Notre Dame des Gardians"
au 1 rue de la Bombe.
Il poursuit ses études comme interne en 1945 à
l’École Militaire Préparatoire de Montélimar (Caserne Saint Martin). Il sera interne jusqu'en 1958.
L'école de Montélimar est transférée en 1947 à
Aix-en-Provence (Caserne Miolis). Après le Bac il
arrive en 1952 au Prytanée Militaire de La Flèche
et enfin à l’Ecole Polytechnique 5 rue Descartes de
1956 à 1958.
Fait un an de service militaire comme souslieutenant en 2 périodes : 6 mois à l'École d'Application des Transmissions de Montargis puis 6 mois
en Algérie près d'Alger puis à Tébessa à la frontière
tunisienne au 57e Bataillon des transmissions.
En 1959 il fréquente, comme Ingénieur Militaire
des Télécommunications d'Armement, l'ENST de
Paris dont il sort en 1961 avec le titre d’Ingénieur
Civil des Télécommunications.
Il habite avec son épouse et sa fille deux ans à Bagneux à l’avenue de Stalingrad près du Laboratoire
Central de l’Armement de Montrouge de 1959 à
1961 puis 5 ans au 8 Rue des Coquarts toujours à
Bagneux.
De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay au 13 place
Bossoutrot dans un appartement de 90 m2 mais de
5 pièces acheté à crédit.
De 1972, après son entrée chez Siemens, à 1994 au
16 Avenue du Président Brisson à Montmorency
De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux et
au 31 Avenue des Palmiers à Perpignan jusqu’en
1978.
Depuis juin 1998 au 8 Espace Méditerranée à Perpignan
Formation et enseignement
Élève de l'École Militaire Préparatoire de Montélimar du 01/10/1945 au 31/12/1946 en classe de 6e et
de 5e moderne.
Élève de l'École Militaire Préparatoire d'Aix en
Provence du 01/010/1947 au 30/09/1952.jusqu'en
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
classe de Terminale de Mathématiques élémentaires.
Bon élève il termine ses études secondaires avec
mention au baccalauréat et le 1erer prix de philosophie et le 2e prix de mathématiques et de sciences
physiques.
Élève du Prytanée Militaire de La Flèche du
01/10/1952 au 30/09/1956 en classe de Mathématiques Supérieures puis de Mathématiques Spéciales.
Ancien élève de l'École Polytechnique (Promotion
1956).
Ingénieur Civil des Télécommunications (Promotion 1961).
Ingénieur en Chef de l'Armement - Branche Télécommunications - en 1971.
Directeur de Division chez Siemens SA (19711993).
Professeur du cours d'hyperfréquences aux Élèves
ingénieurs de l'Armement Terrestre au Laboratoire
Central de l'Armement. à Montrouge
Professeur du cours Télécommunications par satellites à l'ENSTA (École Nationale Supérieure des
Techniques Avancées) de 1968 à 1971.
Auteur du livre "Les Systèmes de Télécommunications par Satellites" édité par Masson en 1975 avec
la participation de V. Toscer.
Édition de 1982 révisée et complétée par G. Maral
et M. Bousquet.
Ces derniers ont fait éditer chez John Wiley & Sons
la version en lange anglaise "Satellite communications Systems" en 1986, périodiquement remise à
jour en 4 éditions successives
L'aigle
Mon frère, qui avait 5 ans et demi à sa naissance,
affirme que notre père, le jour de sa naissance, est
allé à la chasse, peut-être pour se détendre et a tué
un rapace.
Est-ce un symbole ? Il se marie le lundi 28 juillet
1958 à Mosset 3 avec Clotilde GARRIGO, née le
lundi 28 juin 1937 à Mosset, décédée le samedi 28
mars 1998 à Perpignan, à l'âge de soixante et un
ans 4, fille d'Isidore François (1904-1975), agriculteur, et de Marguerite DIMON (1907-1993). De
cette femme naquit Hélène Geneviève Sylvie.
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6
Régime légal ancien de la communauté.
Ils ont une légère différence d'âge.
Jean PARÈS
3 - Clotilde GARRIGO, fille d'Isidore François (1904-1975), agriculteur, et de Marguerite
DIMON (1907-1993), née à Mosset le lundi 28 juin
1937, elle est portée au baptême après le lundi 28
juin 1937 au même lieu, décédée à Perpignan le
samedi 28 mars 19985.
Origine étymologique du patronyme : Garrigo,
Garrigou, Garriga, Garrigues, Lagarriga, Garrigos,
Garrigoles : espaces couverts de chênes - du latin "garriga". Terre inculte.
Toponyme désignant toute terre inculte (origine
préromane : *garrica, au départ chêne kermès).
Fréquent comme nom de famille dans le Limousin,
le Sud-ouest et les Pyrénées-Orientales. Variante :
Garrigues (Rouergue).
Domiciles et études
Née à Mosset au 4 Carrer de la Font de las Senyoras qu'elle quitte avec ses parents en 1944 pour la
nouvelle maison du 17 Carretera del Coll. de Jau en
face de l'école.
Est interne en 1948 à Prades jusqu'en 1953 puis à
Perpignan au Lycée et ensuite au Lycée de Narbonne ou sa tante Marguerite Ville est Directrice.
En 1957, après la terminale, elle part comme institutrice remplaçante dans le département de Seine
Maritime et enseigne à Fécamp, Étretat.
Après son mariage en 1958, habite 6 mois à Montargis avec Jean puis 6 mois chez ses parents à
Mosset alors que Jean est en Algérie comme Souslieutenant.
Deux ans à Bagneux, Avenue de Stalingrad, près du
LCA de 1959 à 1961 puis 5 ans au 8 Rue des Coquarts, pas très loin de Sceaux.
De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay à la place
Bossoutrot
De 1972 à 1994 au 16 Avenue du Président Brisson
à Montmorency
De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux
En 1997 et 1998 au 49 Avenue des Palmiers à Perpignan
École de Mosset
Élève de l'école de Mosset de 1944 à 07/1948. Son
institutrice est Madame Lambert.
Absente du 14 au 18 mars 1947 pour raison de
Santé : abcès à la main droite.
Reçue en classe de 6e le 01/07/1948 au Collège
moderne de Prades le 04/10/1948 (11 ans)
Fréquente le lycée de Perpignan puis celui de Narbonne ou sa tante Marguerite Ville est Directrice
jusqu'en 1957
DE 10/1957 à 10/1958 elle est institutrice remplaçante dans le département de la seine Maritime à
Etretat, Fécamp.
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Cause du décès : Cancer des voies digestives.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Santé : Décède d'un cancer du colon.
Elle se marie le lundi 28 juillet 1958 à Mosset 6
avec Jean PARÈS, ingénieur, né le jeudi 25 janvier
1934 à Mosset 7, fils de Jean (1905-1987), gendarme,
Commerçant,
et
de
Marguerite
VILLE (1908-1968). Elle en a eu Hélène Geneviève Sylvie, Jean-François et Pascal PARÈS.
Clotilde GARRIGO
Génération III
4 - Jean PARÈS, gendarme, Commerçant, fils de
Jean Baptiste Jacques (1876-1942), prolétaire, et de
Marie Louise CORTIE (1888-1970), né à Mosset le
mardi 24 octobre 1905, il est baptisé à Mosset,
Mosset dès le jour suivant, décédé à Perpignan le
mardi 22 septembre 1987.
Né à Mosset au 4 ou 5 El Plaçal dans une maison
louée par ses parents.
1910
Le 17/06/1910, sa petite sœur de 4 ans Georgette
(1907-1910) meurt à Mosset. Elle était née à Perpignan, il est donc probable que la famille est alors
revenue à Mosset. Son frère Gabriel a alors 1 an.
1911
il figure sur la première photo de classe prise dans
la rue devant le bâtiment scolaire qui vient d'être
inauguré. Son instituteur est Philippe Arbos.
1916
Naissance d'Henri et accident du père
Une personne qui n'était pas de Mosset, chargée du
transport de billes de bois était en difficulté sur la
route après Llouganas en descendant vers Prades.
Elle demanda à Jean Baptiste, qui travaillait dans
un champ voisin de l'aider à tendre les chaînes qui
maintenaient le chargement.
Juché sur la charrette pour serrer le système, les
chaînes se rompirent entraînant Jean Baptiste. Pris
sous l'éboulement, il eut le fémur gauche fracturé.
Conduit à l'hôpital de Perpignan, ou il séjourna 6
mois, il y fut mal soigné. La soudure s'effectua dans
de mauvaises conditions, les deux extrémités de l'os
6
7
Régime légal ancien de la communauté.
Il a 3 ans de plus qu'elle.
se soudant côte à côte entraînant un raccourcissement de la jambe de 4 cm.
Il boitera le restant de ses jours.
Le champ de Corbiac, mentionné ci-dessus, a été
vendu en 1976 à Christiane Planes, petite fille de
Jacques Parès.
Cet accident a fait l’objet d’une délibération du
Conseil Municipal le 27/05/1916.
Le maire déclare : « J’ai fait transporter le nommé
Parès inscrit à l’AMG (Assistance médicale gratuite) le nommé Parès victime d’un accident. »
L’administration de l’hospice n’a voulu recevoir le
malade qu’après versement d’une provision par la
personne qui conduisait le malade alors qu’il était
inscrit sur la liste de l’Assistance Médicale Gratuite.
1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter
l'école. Il ne passe pas le certificat d'études.
Il commence à travailler pour apporter un peu d'argent à la maison et d'autant plus que le père est
handicapé.
Au Bogella, quelques centaines de mètres en amont
de la Forge Haute au-dessus de la route, il aide son
père à faire des fagots. Les fagots une fois liés,
étaient assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme
qu'ils faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la
route.
Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à
Prades et les livrait au boulanger.
Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70
Francs.
1919 : Jean (Sosa 4), a 14 ans, il fait la première
communion.
1921 La dette (Voir texte particulier)
1925
La famille s'installe dans la rue "del trot" chez les
Monceu en face du "pailler" Pardineille.
Ou au 6 Carrer del Trot.
Son père Jean Baptiste fait une demande
d’allocation de soutien de famille son fils étant
inscrit au tableau de recensement de la commune de
Mosset au titre de l’appel sous les drapeaux et étant
l'aîné de 5 enfants. La demande déclarée "fondée,".
(Délibération du Conseil Municipal le 17/06/1925)
Il part effectivement au service militaire. Il est
incorporé au 1err Régiment de Spahis le 10 novembre 1925 comme jeune soldat. Il est affecté à
Médéa en Algérie dans les Spahis où il arrive le 25
novembre. Il est renvoyé dans ses foyers le 10 novembre 1926.
Sur le tableau de recensement de la classe 1925, il
est ainsi décrit :
Sait lire et écrire
Cheveux : Châtain.
Yeux : Châtain.
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Front : Découvert.
Nez : Droit.
Visage : Ovale.
Taille : 1, 72
Marques particulières : Néant
Célibataire.
Sait monter à cheval.
Sait conduire et soigner les chevaux.
Sait conduire les voitures.
Est vélocipédiste
Au 1er Régiment de Spahis il est Cavalier avec le
matricule N°228.
Après son retour, en 1927 et 1928 travaille comme
journalier à Mosset pour l'Entreprise Chefdebien à
Cobazet et à la carrière du Caillau.
Gendarme
Élève gendarme à cheval le 23/10/1928. Affecté à
la 17e Légion de gendarmerie.
Stage au Centre d'Instruction de Toulouse.
Affecté à la Compagnie Autonome de Gendarmerie
de la Corse le 4/5/1929.
Nommé gendarme à cheval à la brigade de Pianottoli le 16/5/1929
Est nommé définitivement dans la gendarmerie à
Pioncette le 16/5/1929
Admis dans le corps des sous-officiers de carrière
le 10/01/1932
À Olmeto en 1931
Nommé Maréchal des logis chef à cheval le
10/4/1933 à Sainte Marie Liché et à Calcatoggio le
25/1/1934, à la naissance de son fils Jean
Arrivé à Burzet le 30/8/1935.
Muté à Aimargues en 1938
Muté au Vigan ou à Alzon (30) en 1940 probablement à la suite d'un différent avec sa hiérarchie.
Sa famille reste au «maset" d'Aimargues acheté
vers 1940.
Départ à la retraite le 24/9/1942 après 15 ans de
service.
Agriculteur
Habite au « maset », petite maison à gauche à 3
pièces en rez-de-chaussée, de la voie rapide (en
2005) entre Aimargues et Gallargues à quelques
centaines de mètres de la route nationale Lunel
Nîmes N°113.
Transforme la petite maison, construit une maison
d'habitation à côté et achète les champs aux alentours.
Départ d'Aimargues en 1949
Arrivée à Prades, rue du Palais de Justice crée, avec
le capital de la vente précédente, une entreprise de
radio électricité avec son frère Henri. Les résultats
ne sont pas satisfaisants.
Épicier à Molitg
Départ pour Molitg Village en 2/1953 où il a repris
le fonds de l'épicerie locale dans la rue qui mène à
8
la place à quelques mètres.
Achat du Casteil en 1954 ou 1955 au Docteur Xavier de Massia pour une poignée de francs (5000
centimes ?).
Fait refaire le toit par Georges Oliva maçon de
Mosset aidé par Robert Graner.
Refait lui-même tous les aménagements qui permettront :
- de loger la famille
- d'installer une grande épicerie
- de louer aux usagers de la station thermale des
Bains de Molitg des studios meublés.
Laisse à sa fille Nicole le Casteil pour s'installer
dans une petite maison au Carrer del Sarrat, 2e à
gauche, qu'il rénove. Il l’a achetée vers 1977 à
René Vidal. Auparavant les parents de Jacqueline
Fosset, y avaient habité
Départ de Molitg vers 1982 pour le 27 Avenue du
Maréchal Joffre à Bompas ou de nouveau il achète
une autre petite maison qu'il restaure.
Départ de Bompas en 5/1987 pour Perpignan, rue
Adam chez Nicole. Il décèdera à l'hôpital de Perpignan à quelques dizaines de mètres de cette maison
Il se marie le samedi 22 octobre 1927 à Mosset
avec Marguerite VILLE, née le jeudi 13 février
1908 à Mosset, décédée le samedi 6 janvier 1968 à
Molitg-les-Bains, à l'âge de soixante ans 8, fille de
Jacques Jean Léon (1877-1953), cultivateur, et de
Rose Marie ENRIQUEL (1883-1940). Il en a eu
Robert, Ginette, Jean et Nicole.
Jean PARÈS
5 - Marguerite VILLE, fille de Jacques Jean
Léon (1877-1953), cultivateur, et de Rose Marie
ENRIQUEL (1883-1940), née à Mosset le jeudi 13
février 1908, elle est baptisée après le jeudi 13
février 1908 en la même localité9, décédée à Molitg-les-Bains le samedi 6 janvier 196810. Marguerite Ville (1908-1968)
VILLE Marguerite (1908 - 1968)
Origine étymologique du patronyme Ville Vila
(Jean Tosti)
Nom formé sur le latin "villa", avec le sens de do8
Ils ont une légère différence d'âge.
Témoins : Grau Jean, 25 ans.
10
08/1/1969.
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Document réalisé par Jean Pares
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
maine, qui prend peu à peu celui de ville ou de
village. Il désigne celui qui habite un lieu-dit "la
Ville". Vila est très fréquent dans les PyrénéesOrientales, tout comme Ville, que l'on rencontre
aussi dans l'Ardèche et le Lyonnais.
Maison à Mosset : Maison (NN°325 ou N°148) au
4 Carrer Sota Muralla.
Marguerite Ville 1908 - 1968 est née à Mosset
probablement au 4 Carrer de Sota Muralla, maison
de sa mère appartenant aux Henriquel depuis plus
de 100 ans.
Au décès de sa mère Rose Henriquel, Marguerite
hérite de cette maison dont elle est propriétaire de
1940 à 1948. Sa sœur Rose héritera de la grange du
Plaçal
La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel
époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est
revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu
artiste de cinéma.
Elle appartient ensuite à Payré Louis - époux Bès 6
rue de la Cloche d'Or à Perpignan - de 1959 à 2006
et au-delà.
Rose la sœur
Avant la guerre de 1914-18, la famille habite dans
la plaine, dans la région de Baixas et Cases-dePène, Rose Ville, sa sœur a fréquenté l'école pr imaire de Cases-de-Pène avec succès et a obtenu le
Certificat d'études primaire en tête du canton de
Rivesaltes vers 1915. Comme ses parents vivaient
dans un mas elle prenait le repas de midi, préparé
par sa mère, chez l'institutrice qui appréciait Rose.
Grâce à cette aide, cahiers, conseils, et au soutien
de sa mère, le père étant plus réticent, elle a poursuivi ses études au cours complémentaire de Rivesaltes jusqu'au brevet. Rivesaltes étant à 7 Km, on
peut se demande si elle était pensionnaire ou si elle
faisait ce trajet tous les jours.
Mais elle n'a pas pu se présenter à l'examen : son
père a décidé quelques jours plu tôt, c'était en 1919,
de partir immédiatement à Mosset à la « Margerida
». Cet acte a fondamentalement changé le cours de
sa vie. Ce fait a probablement aussi par la suite très
marqué sa sœur, Marguerite, qui a toujours agit
efficacement pour que ses enfants fassent des
études.
Marguerite fréquente l'école de Mosset et aurait
passé (douteux) le certificat d'études primaires avec
succès, probablement après 1920. L'institutrice était
peut-être Madame Vidal originaire de Ria ou Madame Bataille.
La photo : Le style de la prise de vue, en semi
profil, est inhabituel à cette époque à la campagne.
Elle a été remise vers l'an 2000 par Jacqueline Fosset qui la tenait de sa mère Rose sœur de Marguerite. Cette photo n'était pas connue dans la famille.
Aurait-elle été cachée ?
Marguerite a environ 18 ans sur cette photo. Elle
est prise donc en 1926. Or en 1923 sa sœur Rose
épouse Jean Fosset et, contrairement à ce qui se fait
de plus en plus depuis le début du siècle, aucune
photo de la cérémonie de mariage n'est prise. Deux
ou trois ans plus tard, donc entre 1925 et 1926, le
cousin germain du marié Jean Fosset, Henri Fosset,
photographe à Paris, venu à Molitg avec son appareillage répare cet oubli. Il photographie les mariés
et les parents des mariés endimanchés. De plus il
réalise le portrait de Marguerite, probablement un
autre jour puisqu'elle n'est pas sur la photo de mariage.
Henri Fosset a eu 3 enfants :
- Suzanne
- Gaston, député vers Paris. A vécu à Béziers après
1922
- René, ambassadeur ou consul aux Baléares, le
plus jeune.
Délibération du Conseil Municipal le 02/10/1928
Bénéficie de l’assistance aux femmes en couches
(Naissance Robert)
En 1931, alors que la famille est à Olmeto en
Corse, elle est probablement en vacances à Mosset.
En effet l'abbé Benjamin Vernet, curé de Mosset,
écrit dans le Bulletin Paroissial de Mosset de mai
1931 : "Marguerite Parès verse 7 francs au bulletin
paroissial. " [ADPO 648PER1]
Santé : Cause du décès : Cancer utérus.
Elle se marie le samedi 22 octobre 1927 à Mosset
avec Jean PARÈS, gendarme, Commerçant, né le
mardi 24 octobre 1905 à Mosset, décédé le mardi
22 septembre 1987 à Perpignan, à l'âge de quatrevingt-deux ans11, fils de Jean Baptiste
Jacques (1876-1942), prolétaire, et de Marie Louise
CORTIE (1888-1970). Elle eut de cet homme Jean
PARÈS.
Marguerite VILLE
6 - Isidore François GARRIGO, dit Bitai (En
Sezo) ou Caixa de Pendula, agriculteur, fils de
Jacques Joseph (1862-1953), cultivateur, et de
Bonaventure Françoise CORCINOS (1863-1940),
né à Mosset le mercredi 12 octobre 1904, y décédé
en mars 1975. 1924
11
Il a 3 ans de plus qu'elle.
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9
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Les Prénoms
Le livret de famille de ses parents indique les prénoms dans l'ordre suivant : Isidore, François.
Or il est couramment appelé François. En effet,
vers les années 1900, la coutume voulait que le
prénom courant soit le dernier prénom. Le prénom
d'usage est aussi parfois le premier prénom du baptême c'est-à-dire celui que portait le parrain.
Maison
François est né en 1904 au "4 Carrer de la font de
las Senyoras". Au plan cadastral de 1948 cette
maison porte le NN°683 réunion de deux maisons
du plan de 1811 : l'une à droite avec le ° 197 et
l'autre à gauche avec le N°198.
Cet emplacement appartient aux Garrigo depuis
1843. Y habitait alors François Garrigo (1784 1869) (Sosa 48). Auparavant, en 1811 le N°197
appartient à un Joseph Corcinos et le N°198 à François Freu (1745-1824).
François Garrigo et son épouse Marguerite Dimon
fêtent en 1928 trois événements :
- leur mariage le 5 janvier
- l’achat du 6 Carrer de la font de las Senyoras
(N°196 ou NN°682) à Sauveur Moné (1852-1928)
selon acte chez Me Pavie du 04/04/1928. Cette
habitation est alors transformée en cortal.
- naissance de Jacqueline en décembre.
L'année suivante les grands-parents âgés de 65 et
66 ans mettent de l'ordre dans leurs affaires et font
une donation partage entre leurs deux enfants, Marie et François, les deux seuls survivants des cinq
qu'ils ont eu. Marie reçoit Sant Barthomeu et la
maison avec épicerie qu'elle tient et que ses parents
avaient financée. François reçoit pour l'essentiel la
maison du Carrer de le font de las Senyoras, la
Tremoulède et El Pijol soit en tout plus de 11 hectares. Les grands-parents, Jaume Garrigo dit Bitall
et Françoise Corcinos, gardent l'usufruit et continuent d'habiter la maison.
C'est là que vont naître Georges en 1932 puis Clotilde en 1937.
Quinze ans plus tard, par acte chez Me Pavie du
18/11/1944, ils revendent ces 3 lots formant la
maison familiale à Timan Marguerite, nièce de Jean
Baptiste Parès (Sosa 8), mariée à Radondy Isidore
dans le cadre d'un contrat d'échange avec soulte de
5000 francs contre des champs la Crouette :
1 - une pièce de terre inculte section D N°783P de
13 ares confrontant : Bataille, Porteil et Garrigo
acquise par M. Radondy à Madame Françoise Rose
Escanyé épouse de Joseph Sébastien Pierre Raynal.
2 - une pièce de terre inculte, section D N°783P et
781 de 14 ares confrontant Monceu, Emmanuel
Raynal, Garrigue et un chemin acquise par M. Radondy à Madame Marie Apollonie Rose Pujol
épouse de Jean Isidore Porteil par acte chez Pavie
le 7/02/1942.
Comme beaucoup d'autres propriétaires ils quittent
10
le centre du village mal adapté à l'activité agricole
pour s'installer à la périphérie du village en face de
l'école au 17 Carretera del Coll de Jau (NN°75 et
NN°74).
François avait ouvert un livret à la Caisse
d'Épargne et de Prévoyance de Prades - instituée
par décret impérial du 30 juillet 1857 - en 1929,
année suivant son mariage. Son premier versement
est de 6243 Francs (anciens francs). Le capital avec
intérêts s'élève à 20000 Francs en 1939. Il ferme le
livret en 1940 probablement pour financer la nouvelle maison.
La maison quittera la famille en 1996 pour être
vendue par les enfants à Foks Wouter un hollandais
menuisier qui s'y installe définitivement avec sa
famille vers 2003.
Le Cheptel
Comme agriculteur il mène de front deux activités :
la culture et l’élevage.
En 1939, il 5 vaches. On en compte 149 à Mosset.
En 1940 il y en a 6. de même qu’en 1942 et 1943
mais que 4 en 1945. 1946 et 1947
Service militaire
Taille 1, 75 m, cheveux châtains, yeux clairs foncés
ou marrons, nez droit, visage ovale, teint coloré.
Ajourné le 20. 2. 1924 puis le 8. 7. 1925
Service militaire en 1926 et 1927 au 23e Régiment
d'Infanterie en Allemagne à Coblence en Rhénanie.
Matricule : 1699
Mobilisé du 29/11/1939 au 12/7/1940 au 164e puis
163e Régiment régional (avec le grade caporal)
pour garder les réfugiés espagnols républicains de
la « Retirada » du camp du Barcarès.
Terre à la Carole NN°287
Achetée le 06 février 1957 à Triado Nonito Joachim Frédéric, expert comptable et à la dame
Odette LLareus son épouse à Céret.
NN°287 du plan cadastral - à quelques mètres du
point de longitude zéro par rapport au méridien de
Paris - confrontant au sud le ravin de la Carole, au
nord Paret Jean, à l'est Salies et à l'ouest Augustin
Babulet.
Propriétaires précédents depuis 1955 : Catherine
Estève veuve Macary et la demoiselle Marguerite
Macary à Mosset
Rose Macary épouse Pierre Arrous demeurant à
Marseille avec son mari.
Ils l'avaient acquis de la succession de Joseph Macary époux et père décédé à Mosset le 11/05/1808.
En 1856 vente par Jean Simon Joseph Mach et son
épouse Thérèse Louise Triado de leur part à Janto
Triado
Prix 110000 francs
Maison du 17 Carretera del Coll de Jau
Sarda Isidore propriétaire
Le propriétaire depuis 1929 est Isidore Sarda
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
(1899-1966) époux de Marguerite Dalbies (19001874), propriétaire et entrepreneur de transports.
Par acte du 10/09/1929, chez Me Paul Viguier
notaire à Prades, il achète 600 francs un jardin de
116 centiares de N° cadastral NN°559P à Julien
Enriquel (1881) époux de Catherine Radondy
(1886-1963) cantonnier à Prades, frère de Rose
Marie Enriquel (Sosa 11).
Ce jardin provient d'une partie des biens de la succession de Pierre Not (1816-1878) cultivateur décédé le 01/02/1878 dont les biens sont partagés
entre ses 4 enfants, Joseph Not (1848-1884) recevant la part préciputaire de 7/16e et Rose Marie
Thérèse Not (1855-1879) les 3/16 e. Rose Marie
Thérèse Not épouse en 1874 Joseph Enriquel (Sosa
22) et meurt en 1879 à 24 ans laissant une fille de 4
ans comme héritière mais qui mourra 1 an plus tard,
l'héritage revenant alors au père Joseph Enriquel
qui se remarie en 1880 à Rose Comerly (Sosa 23) et
à son tour meurt en 1907. L'héritage est partagé
entre Joseph, Rose et Marie. C'est Joseph, l'aîné qui
recevra le jardin vendu. [L'acte du 10/09/1929 dit
que l'attribution à Julien s'est fait par acte du
1/07/1888 chez Me Roca].
En résumé le terrain du 17 Carretera du Coll de Jau
a appartenu au début des années 1900 à Joseph
Enriquel (Sosa 22.)
Ce jardin confronte :
- à l'est la veuve Porteil
- au midi la route de Prades à Roquefort dans
l'Aude
- au nord un chemin
- à l'ouest un petit ravin.
Isidore Sarda fait construire sur ce terrain une maison en pierre et couverte de tuiles canal par Isidore
Monceu, maçon à Mosset, grand-père d'André
Bousquet. En 1936 le gros œuvre est terminé.
Adjudication
Mais Isidore Sarda fait de mauvaises affaires. Ses
dettes atteignent 1000 francs. Son principal créancier, la Société Anonyme des Pétroles Jupiter 42
rue Washington à Paris, obtient la saisie immobilière et la vente sur enchères au Tribunal de 1e
instance à Prades.
La première séance, la mise à prix étant de 10000
francs, a lieu le 14/01/1938 sans succès : les trois
bougies sont consumées sans enchère.
Trois jours plus tard une enchère à 10000 francs est
émise par Joseph Corcinos de Perpignan suivie de
celle de Sébastien Graner (1901-1989) supérieure
de 1/6e comme le veut le cahier des charges qui
définit l'opération soit à 11783, 35 francs.
A la séance suivante du 18/02/1938 l'immeuble est
attribué à Emmanuel Marc (1898-1998) de Catllar à
15000 francs plus 618 francs de frais soit 15618
francs. Emmanuel Marc est l'époux de Marcelle
Rous, arrière petit enfant de Gaudérique Parès (Sosa 32)
Vente Marc - Garrigo
Par acte du 21/11/1940 chez maître Paul Vigue,
Emmanuel Marc et Marcelle Rous vendent à François Garrigo et Marguerite Dimon le terrain et la
bâtisse au prix de 15500 francs.
Achat d'un jardin
Par acte du 13 janvier 1941, Isidore Garrigo achète
à Marie Thérèse Porteil un jardin de 160 centiares
sous le NN°559P et pour un prix de 1000 francs.
Comme ci-dessus [L'acte du 13/01/1941 dit que
l'attribution à Marie Thérèse Porteil s'est faite par
acte du 1/07/1888 chez Me Roca].
Conseiller municipal
François Garrigo est élu conseiller municipal le
26/10/1947. Le maire est Louis Soler communiste.
Il ne partage pas les vues du maire Louis Soler.
A partir du 22 mai 1949 il n’assiste plus à aucune
délibération du Conseil municipal. Il est déclaré
absent ainsi que Isidore Bousquet et Joseph Montrepaux.
Il ne se représente pas aux élections suivantes du
05/05/1953.
Une fourgonnette percute un platane : un mort
et cinq blessés (L'indépendant du 12-02-1953)
Au début de l'après-midi d'hier un grave accident
de la circulation s'est produit route de Prades, sur
le territoire de la commune du Soler non loin de
l'hôtel des Sources. Vers 14 h 15, une fourgonnette
Peugeot 203, pilotée par M. Corcinos Marcel, propriétaire à Mosset, qui transportait cinq autres personnes
En direction de Prades, a fait une embardée pour
une cause inconnue. Après avoir frôlé un autobus
de l'administration Errero venant en sens inverse, le
véhicule est allé s'écraser contre un platane, sur le
côté droit. de la route. L'avant de la fourgonnette a
été, entièrement enfoncée, et les six
Occupants, atteints de blessures diverses, ont dû
être transporté dans une ambulance à l'hôpital
Saint-Jean de Perpignan.
M. Marcel Corcinos hélas ! n'a pas survécu à cet
accident. il est, décédé peu après son arrivée au
centre hospitalier.
Les autres victimes sont : MM. Jean Bousquet et
François Garrigo de Mosset, Jean Portal de Campôme ; Etienne Broch de Ria et Hippolyte Marty,
de cette localité.
Ils ont été immédiatement l'objet des soins éclairés
que nécessitait leur état Les plus sérieusement
blessés paraissent être MM. Jean Bousquet et Jean
Portal.
La brigade de gendarmerie de Millas a procédé à
l'enquête.
Vente de la propriété de la Tremoulède à Tublet
en 1961
Il se marie le jeudi 5 janvier 1928 à Mosset avec
Marguerite DIMON, née le samedi 23 mars 1907,
durant la semaine sainte à Mosset, décédée le lundi
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
16 août 1993 à Prades, à l'âge de quatre-vingt-six
ans 12, fille de Dominique François Emmanuel (1871-1955), cultivateur, et de Catherine Marie Marguerite FABRE (1883-1944). Ils ont eu
Jacqueline, Georges et Clotilde.
Marguerite DIMON
Génération IV
Isidore GARRIGO, dit Bitai (En Sezo) ou Caixa de Pendula
7 - Marguerite DIMON, fille de Dominique François Emmanuel (1871-1955), cultivateur, et de
Catherine Marie Marguerite FABRE (1883-1944),
née à Mosset le samedi 23 mars 1907, durant la
semaine sainte, morte à Prades le lundi 16 août
1993.
Origine étymologique du patronyme (Jean Tosti) :
Ce nom de famille est présent dans l'Aude (région
d'Axat) au moins depuis le début du XVIIe siècle.
On le rencontre plus tard dans les PyrénéesOrientales (Caudiès-de-Fenouillèdes notamment).
Semble renvoyer à un toponyme qui pourrait être
Dimont (mont de Dieu ?), mais les localités portant
ce nom se rencontrent plutôt dans le Nord. Dans
l'Aude, on notera cependant le Démon (commune
de Carcassonne), curieux lieu-dit dont il serait bon
de connaître l'étymologie.
Délibération du Conseil Municipal :
Le 12/12/1931, examen de la demande d'assistance
aux femmes en couches (Le futur bébé est
Georges).
Elle se marie le jeudi 5 janvier 1928 à Mosset avec
Isidore François GARRIGO, agriculteur, né le
mercredi 12 octobre 1904 à Mosset, y décédé en
mars 1975, à l'âge de soixante et onze ans 13, fils de
Jacques Joseph (1862-1953), cultivateur, et de
Bonaventure Françoise CORCINOS (1863-1940).
Elle eut de son conjoint Clotilde GARRIGO.
12
13
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a 3 ans de plus qu'elle.
12
8 - Jean Baptiste Jacques PARÈS, prolétaire, fils
de Thomas Baptiste (1841-1915), propriétaire, et de
Marie Catherine Anne BRUZY (1840-1926), né à
Mosset le lundi 8 mai 187614, y décédé le mercredi
24 juin 1942.
Extrait d’Essai Chronologique de 1984
8 mars 1876 : Naissance de Jean Baptiste Jacques
PARÈS
Fils de Thomas Parès et d’Anne Brouzi (Bruzi).
Son père Thomas, dit aussi Baptiste est âgé de 33
ans et sa mère Anne dite aussi Marie, de 29. Ils se
sont mariés le 23-06-1865. Jean Baptiste, sixième
enfant, a un frère et trois sœurs :
Gaudérique, 14 ans, l'aîné.
Rose dite aussi Rosine, 8 ans.
Marie Rose, 7 ans.
Anne, 3 ans.
Thérèse, est décédée en 1873 à l'âge de 2 ans.
Trois ans plus tard naîtra Jacques qui aura pour fille
Gabrielle Parès.
A sa naissance, la famille Parès Bruzy habite à
l'intérieur du village au 12 Carrer de las Sabateras,
le 11 de cette rue est alors utilisé comme grange.
La route
En 1876 la route entre Mosset et Molitg atteint les
premières maisons du village. Après une visite des
parlementaires du département, elle est prolongée
par le haut parapet actuel, pour déboucher en 1883
sur la place de l'église.
Pour se rendre à Molitg, il fallait auparavant emprunter l'itinéraire suivant : sortir par la porte de
Sainte Madeleine, descendre vers la partie inférieure du ravin "el touren", en aval du pont de la
route de la Carole, le franchir au niveau du pont
actuel. Ensuite il fallait remonter en direction de
Molitg en passant entre la maison Canal et la maison Parès occupée en 1876 par Sébastien Joseph
Etienne Parès, 40 ans en 1876, oncle de Jean Baptiste le nouveau-né, et grand-père du centenaire
Édouard Parès (1897-1998). Il fallait poursuivre par
le chemin actuel au-dessus de la route qui suit le
canal d'arrosage. Ce chemin rejoignait le tracé ac14
Demeurant à Mosset en 1905.
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tuel de la route sur quelques centaines de mètres,
chez "Martin", à la "debèze d'en Quès" presque à
Corbiac. C'était l'ancien chemin royal.
La traversée du village se faisait par El Carrer del
Pou et le Portal de France.
La route vers le col de Jau, commencée en 1891, se
terminera l'année suivante : ainsi une voie carrossable reliera les vallées de la Têt et de l'Aude.
1876-1890 : Situation politique générale dans les
Pyrénées Orientales
Bien que peu industrialisé, le département se classe
parmi les plus rouges de France.
Maintien d'un assez vif courant royaliste au travers
de l'avocat André Dèspérramons appelé en 1884 à
la direction du journal royaliste de Perpignan : le
Roussillon.
Le programme des républicains avait pour thème :
- la lutte anticléricale,
- la défense de l'école laïque.
A Mosset les maires ont été pendant cette période
le Docteur Benjamin Cantié (1942-1900) et Jean
Rousse (1835-1909)
30 janvier 1879
Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy comme
Président de la République. Le 14 juillet devient
fête nationale et la Marseillaise hymne national.
A la "république des ducs" succède ainsi la "république des républicains".
1879 : Naissance de Jacques, frère de Jean Baptiste,
septième et dernier enfant de Thomas et Marie.
Jacques se mariera avec Catherine Borreil et sera
teinturier à Béziers.
29 Juillet 1881 : Procès du curé de Nohèdes à Perpignan.
Mosset fut directement touchée par cet événement
qui illustre les luttes anticléricales de cette fin du
dix neuvième siècle.
L'institutrice, Alexandrine Vernet (1856-1931), née
à Mosset est à l'origine de l'arrestation du curé.
Pour la mettre hors de cause, le jeune curé avoue
avoir empoisonné les sœurs Marie et Rose Fonda.
Deux Mossétans sont appelés à témoigner au procès :
Le Docteur Cantié, médecin, qui avait soigné les
deux sœurs.
Joseph Sarda, voiturier, à qui on veut faire dire
qu'au cours d'un voyage de Mosset à Prades, la
jeune femme aurait mis la main sous la soutane du
curé.
En 1896, Alexandrine épousera Joseph Quès (18481929) de la métairie Saint-Julien.
Alexandrine avait deux frères dans les ordres :
Benjamin et Théophile et une sœur, la mère
d’André Ville, ancien élève de l'école Normale
Supérieure, examinateur à l'école Polytechnique.
Référence :
1 - La faute de l'abbé Auriol de Pierre Bouchardon
- Collection le Sphinx 2 - Le crime du curé de Nohèdes de Pierre Beccat 1994
3 - L'affaire Abbé Auriol de Lionel Dumarcet Édition de Vecci - 1999
1882 : Décès de Gaudérique, âgé de 20 ans, frère
aîné de Jean Baptiste. La famille est réduite à 4
enfants : Rose 13 ans, Anne 9 ans, Jean Baptiste 8
ans et Jacques 3 ans.
1882 : L'école
Jean Baptiste, 6 ans, entre à l’école
La population des illettrés en France atteignait 60%
chez les femmes.
Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, fait
voter la loi de l'enseignement primaire public, gratuit, neutre et obligatoire de 6 à 13 ans.
A Mosset, la taxe scolaire était en 1863, 20 ans plus
tôt, de 2 F par élève sans distinction (2).
En 1882 les enfants des familles modestes ne
payent pas.
1882-1888 : Jean Baptiste fréquente l'école communale.
La maison d'école, le logement de l'instituteur et la
mairie occupent depuis 1848, l'immeuble correspondant à l'ancienne maison Graner, au 1 Escaler
d’en Dolfe.
Élève probablement assidu et doué, il est reçu premier du canton au Certificat d'Études Primaires.
L'instituteur M. Arbos, lui donna par la suite des
cours particuliers, alors qu'il n'allait plus en classe,
et le mena ainsi, jusqu'à la résolution des équations
du deuxième degré.
15 novembre 1887 : Mariage de sa sœur Rose dit
Rosine, 18 ans, avec Etienne Timan. Ils habiteront
la maison des parents au 12 Carrer de las Sabateras.
1891 : La route du col de Jau
La route du col de Jau, est mise en chantier.
Il y a lieu de signaler aussi que le cimetière fut dans
le passé devant l'église. Pendant de nombreuses
années, des ossements et crânes étaient exhumés à
l'occasion de la mise en place de sapins, les veilles
de fêtes telles que la Saint Jean le 24 Juin.
A la sortie de la place vers le nord ouest devant le
bureau de poste, il fallu supprimer la "paraguère"
du grand-père de Jean Bousquet, dit "Bentoure"
pour ouvrir la place et prolonger la route de Prades
vers le Col de Jau.
Jean Baptiste qui n'a que 15 ou 16 ans participe à
cette construction.
1898 : Année des mariages.
Marie Rose, dite Marie sourde, 28 ans, maintenant
la plus âgée se marie avec Corcinos François
Etienne, 27 ans dit Pinaxo, Anne Catherine, 25 ans,
épouse Paul Pacouil, 38 ans, domestique, demeurant à Prades.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
1896 :L'armée
A 20 ans, Jean Baptiste s'engage dans l'armée.
Pourquoi ?
Son oncle Baptiste Parès, frère de son père, Capitaine, l'avait poussé dans cette voie et recommandé
auprès des officiers du régiment.
Après la défaite de 1870, la loi de 1872 avait crée
l'armée nationale en décrétant le service militaire
obligatoire pour tous ; mais elle maintenait de
nombreuses inégalités, aggravées encore par le
système du tirage au sort.
Ceux qui avaient tiré les bons N° étaient renvoyés
au bout d'un an, les autres restaient 3 ans au régiment. La durée était réduite à 1 an pour les volontaires qui versaient à l'état une indemnité de 1500
frs. En fait ne faisaient 3 ans que ceux qui ne pouvaient payer.
Quelques Mossétans usèrent de ces possibilités.
Fabre Jean Isidore (1851-1951), dit Domenjo le
grand-père de Jean Not (1912-1995) fit le service
militaire pour le compte d'un tiers.
En 1889, l'exonération totale puis en 1905 le tirage
au sort furent abolis.
Jean Baptiste s'est engagé volontairement pour
quatre ans au 133e Régiment d'Infanterie, 8e Compagnie, stationné à Bourg-en-Bresse.
Le 133e Régiment d'infanterie, crée en 1811, est à
la fin du XIXe siècle à Belley (Ain), au fort de
Pierre Châtel et au fort de l'Écluse proche de Bellegarde (Ain)
Jean Baptiste a-t-il rejoint Perpignan par la ligne de
chemin de fer ouverte la même année ? Cette ligne
fut prolongée en Cerdagne en 1910 puis jusqu'à La
Tour de Carol entre 1915 et 1920.
Son livret militaire rempli le 26 octobre 1896 lors
de son engagement, indique :
- le passage dans la réserve de l'armée d'active en
1900
- le passage dans l'armée territoriale en 1909
- le passage dans la réserve de l'armée territoriale
en 1915
- la libération définitive en 1921 soit à l'âge de 45
ans.
Il précise le signalement suivant :
- cheveux et sourcils noirs
- yeux olive
- front couvert
- nez moyen
- bouche petite
- visage ovale
- taille 1, 64 mètre.
Incorporé à compter du 24 Octobre (Matricule
N°6302), comme soldat de 2e classe, arrivé au
Corps le 26 Octobre 1896, il est nommé Caporal le
1er Mai 1897 puis Sergent le 1er Novembre 1897.
Les dispositions de lois ou règlements dont les
militaires doivent avoir incessamment la texte sous
les yeux précisent dans leurs extraits figurant sur le
livret individuel : "Le salut militaire, à pied et à
14
cheval quelque soit le grade et quelle que soit la
coiffure, consiste à porter la main droite au côté
droit de la visière, la paume de la main en avant, le
coude légèrement levé, en regardant la personne
que l'on salue."
1898 : Le retour à Mosset
Il est réformé pour raison médicale par la commission spéciale de Belley (Ain) dans sa séance du 25
Juin 1898.
Le livret militaire porte la mention : "réformé pour
infirmité ne pouvant être attribuée au service militaire".
Son rythme cardiaque était trop élevé.
Il lui est remis un certificat de bonne conduite.
Rayé des contrôles le 26 Juin, il se retire à Mosset
canton de Prades.
De retour à Mosset, 23 ans, il ne se marie pas avec.
Au début, il travaille chez son beau frère Joseph
Cortie (1837-1917), dit "El brillant", comme muletier.
1900 : Troisième mariage.
Jacques, 21 ans, épouse Catherine Borreil (18831956).
Jean Baptiste reste maintenant, le seul enfant célibataire de la famille.
1903 : Marie Cortie
Jean Baptiste fréquente le bistrot Cortie, immédiatement après la Capelleta (Chapelle de la Conception)
La chapelle de la Conception de la vierge Marie,
dite aussi Sainte-Marie de la chapelle ou église dels
Verdrinyans, est située dans les murs de Mosset,
près du portal de Coma Gelade ; il en est fait mention, pour la première fois, en 1538.
Cette chapelle est actuellement désaffectée, mais
quasiment intacte ; on y célébra longtemps les mariages.
Son nom d'église dels Verdrinyans donne à penser
que cette famille en fut la fondatrice ; on trouve les
Verdrinyans à Mosset dès le quatorzième siècle : un
Guillaume de Verdrinyans était consul de Mosset
en 1362, date à laquelle apparaît aussi un Julien
Verdrinyans, prêtre de Mosset en 1483, et de même
un Philippe Verdrinyans en 1559. (1)
Chez Cortie le vin est bon. Jean Baptiste pousse
facilement la chansonnette et apprécie tout particulièrement les dons vocaux de la toute jeune fille du
patron Joseph. Quels duos !
05 Novembre 1904 : Le Mariage
Le duo devient couple. Jean Baptiste Etienne Parès,
28 ans épouse à Mosset Marie Louise Cortie 16
ans.
La mère de Marie, Catherine Julia (1849-1918), 54
ans, La mère de Marie avait un frère toréador. Sa
grand-mère maternelle, Rose Chanaud descendait
d’une famille originaire de Montfort -sur-Boulzane
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
dans l'Aude.
1905 : Ils s'installent dans un local du château au 4
El Plaçal.
26 Août 1905 : Le partage
Le père Thomas et la mère Marianne née Bruzi,
âgés respectivement de 62 et 58 ans, procèdent par
acte notarié au partage de leur biens ("ne pouvant
pas se livrer à la gestion de leurs biens et voulant
prévenir les contestations que leur partage pourrait
faire naître entre leurs enfants ont procédé, ainsi
qu'il suit au partage anticipé") du 26-08-1905 chez
maître Bonaventure Barrere, notaire à Prades_
Ils reçoivent :
- Marie Corcinos née Parès :
1000 Francs selon contrat, lors de son mariage le
15-05-1898
les biens provenant de sa mère, Marianne Bruzi :
2 ares de champs arrosables à Corbiac
8 ares de vigne perdue à Fournols, au-dessus de
Campôme
50 m 2 de jardin à Mosset aux "Horts d’en Monet"
- Jean Baptiste Parès
la Coume d'en bas : 150 ares de pré et pâtures
- Jacques Parès
76 ares à la Tremoulède
62 ares à la Come
40 ares au Pijol
- Rose Timan née Parès
9 hectares au Cung de granges avec écuries, prés,
terres labourables, pâtures.
De plus elle prend à sa charge une dette de 500
Francs de ses parents, solde du sur l'acquisition
d'une obligation de 3000 Francs.
Un acte du 08-08-1362 (Alart IV, p. 155) porte les
noms suivants des "caps de case». Jean de Conch,
Bernard du Conch. (2)
- Catherine Pacouil née Parès
900 Francs versés par Rose Timan
Mis à part les biens reçus par Marie Corcinos, tous
les biens proviennent de Thomas. En particulier il
tenait La Tremoulède et le Pijol de son père Gaudérique.
Il est à noter que les épouses Marianne, Rose et
Marie ne savaient pas écrire et n'ont pas pu signer
l'acte notarié.
L'année suivante, le 10-01-1906, Jacques Parès,
teinturier à Béziers, cède, dans le cadre d'un
échange, le Pijol et la Tremoulède à Etienne Timan.
Ce dernier en vendra respectivement 60 et 15 ares
(partie sud) à Jacques Garrigo (Sosa 12) le 09-111912 pour 500 Francs.
05 Octobre 1905 : Naissance de Jean (Sosa 4)
1907 : Naissance de Georgette (1907-1910)
1908
Le mouvement d'abandon des régions monta-
gneuses au profit de la plaine roussillonnaise et en
particulier de Perpignan, mouvement amorcé au
milieu du dix-neuvième siècle, se poursuit. Bien
que Mosset semble avoir été touché plus tard, sa
population passe en dessous de 1000 habitants.
1333 habitants en 1850
1214 habitants en 1865
900 habitants en 1895.
A 32 ans, Jean Baptiste, qui avait déjà fait la preuve
de ses capacités au cours de ses 2 ans dans l'armée
et fort du diplôme du Certificat d'Études Primaires,
pouvait prétendre, en dehors de Mosset, à une activité plus attrayante et plus rémunératrice.
Le diplôme du Certificat d'Études Primaires de
l'époque correspondait au minimum à notre actuel
Baccalauréat.
Une enquête portant sur le nombre des conjoints
ayant signés l'acte de mariage montre qu'alors,
comme au dix septième et au dix huitième siècle, le
Roussillon comptait parmi les régions les plus attardées de France avec les départements du centre
et l'ouest breton. On pouvait expliquer cette situation par l'insuffisance du développement économique et par le fait que le catalan, langue parlée par
la majeure partie de la population, s'écarte notablement du français.
Quelles sont les raisons qui poussèrent Jean Baptiste et Marie à s'installer à Perpignan ?
Ils trouvent une habitation prés de l'actuel pont
Joffre.
Jean Baptiste travaille dans le traitement ou le
commerce des peaux de moutons.
Georgette Parès née à Perpignan décèdera le
17/06/1910 à Mosset.
Il est probable que la famille a quitté Perpignan
avant cette date.
21 Août 1909 : Naissance de Gabriel - Les élections
Le dimanche 22 était jour d'élection à Mosset. Jean
Baptiste était allé la veille voter à Mosset. Il avait
pris avec lui son gamin Jean, 4 ans.
Arrous (Peretou Guerre) épicier, cousin des Arrous,
se présentait. Deux listes étaient face à face : celle
de gauche conduite par Arrous dit "Pretou Guerre"
et celle de droite avec Joseph Quès (Grand-père de
Roger Quès) et Etienne Parès, le père d'Édouard
Parès, le voiturier, dont la patache est bien connue
dans toute la vallée.
Ribère Martin, du parti de gauche, menait la patache concurrente. De même, le café de la place du
haut, était fréquenté par la gauche et celui de la
route par la droite.
Jacques Garrigo (57 ans) et Martin Corcinos (41
ans), son beau-frère, se présentaient respectivement
sur les listes de gauche et de droite.
Ils obtinrent le même nombre de voix. Jacques
Garrigo fut élu au bénéfice de l'âge (né en 1862 et
Martin Corcinos 1866). Arrous est élu mais le con-
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
seil municipal est trop hétérogène pour permettre à
une nette majorité de se dégager.
C'est dans ce contexte que la décision de construire
l'usine électrique sera prise en 1910.
1910 : Décès de Georgette à l'âge de 3 ans. à Mosset
1911 : Retour à Mosset
Retour à Mosset et installation aux Cabanots dans
la maison qui appartenait à Manaud il y a quelques
années, au-dessus de celle des Garrigo en face de la
nouvelle école.
1913 : L'école
Jean 8 ans fréquente la nouvelle école inaugurée en
1911. L'instituteur Arbos, originaire de Cerdagne y
enseignera jusqu' en 1922.
La classe des filles est tenue par Madame Bataille.
Arbos est aussi secrétaire de mairie et son épouse
tient l'épicerie immédiatement à droite de l'église.
1914 : Le coût de la vie
Le kilo de pain coûte 0, 44 Francs, le litre de lait 0,
30 Francs, le litre de vin 0, 50 Francs. Le salaire
moyen de l'ouvrier est de 4, 80 Francs par jour.
L'ouvrier qualifié (mécanicien, horloger, imprimeur) pouvait gagner de 7 à 9 Francs. Une bonne
ou un ouvrier agricole gagnent de 30 à 40 Francs
par mois.
1916 : L'accident
Une personne qui n'était pas de Mosset, chargée du
transport de billes de bois était en difficulté sur la
route après Llouganas en descendant vers Prades.
Elle demanda à Jean Baptiste, qui travaillait dans
un champ voisin de l'aider à tendre les chaînes qui
maintenaient le chargement.
Juché sur la charrette pour serrer le système, les
chaînes se rompirent entraînant Jean Baptiste. Pris
sous l'éboulement, il eut le fémur gauche fracturé.
Conduit à l'hôpital de Perpignan, ou il séjourna 6
mois, il y fut mal soigné. La soudure s'effectua dans
de mauvaises conditions, les deux extrémités de l'os
se soudant côte à côte entraînant un raccourcissement de la jambe de 4 cm.
Il boitera le restant de ses jours.
Le champ de Corbiac, mentionné ci-dessus, a été
vendu à Christiane Planes, petite fille de Jacques
Parès.
Cet accident a fait l’objet d’une délibération du
Conseil Municipal le 27/05/1916.
Le maire déclare : « J’ai fait transporter le nommé
Parès inscrit à l’AMG (Assistance médicale gratuite) le nommé Parès victime d’un accident. »
L’administration de l’hospice n’a voulu recevoir le
malade qu’après versement d’une provision par la
personne qui conduisait le malade alors qu’il était
inscrit sur la liste de l’Assistance Médicale Gratuite
1914-1918 : La première guerre mondiale
16
Réformé, Jean Baptiste, n'est pas mobilisé.
Mosset eu, à la guerre, 37 tués.
1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter
l'école. Il commence à travailler pour apporter un
peu d'argent à la maison.
Au Bogella, quelques centaines de mètres en amont
de la Forge Haute au-dessus de la route, il aide son
père à faire des fagots. Les fagots une fois liés,
étaient assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme
qu'ils faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la
route.
Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à
Prades et les livrait au boulanger.
Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70
Francs.
1918
Jean Baptiste revend le troupeau acquis lors de son
retour de Perpignan dans de mauvaises conditions
financières consécutives à la récente dévaluation du
Franc.
1919 : Jean a 14 ans, il fait la première communion.
1920 : Déménagement pour "las Aires", maison
appartenant à Jacques Parès (Jaume), frère cadet de
Jean Baptiste, teinturier à Béziers.
1921 La dette VOIR TEXTE LA DETTE
1924 : Henri va à l'école chez Monsieur Dadies,
successeur d’Arbos.
1925 : Installation dans la rue "del trot" chez les
Monceu en face du "pailler" Pardineille. Ou au 6
Carrer del Trot
Délibération du Conseil Municipal le 17/06/1925
Demande d’allocation de soutien de famille formulée par Parès Jean Baptiste dont le fils Parès Jean né
le 21/10/1905 est inscrit au tableau de recensement
de la commune de Mosset au titre de l’appel sous
les drapeaux.
Demande déclarée « fondée »
11 Mai 1926 : Naissance de Georges
1926 : Jean part au service militaire. Il est affecté à
Médéa en Algérie dans les Spahis.
1927 : Mariage de Jean et Marguerite
1928 : Jean entre dans la gendarmerie.
1929 : L'usine hydroélectrique. (Voir le JDM N°59
et N°60 de janvier et mars 2008)
Dans les années 1923, Jean-Baptiste Parès devient
l’agent municipal chargé du fonctionnement et de
la maintenance de l’usine qui assure l’éclairage du
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village depuis 1911. Il succède à Sauveur Moné
(1852-1928).
Jean-Baptiste Parès s’investit totalement dans cette
tâche. En particulier il se procure
Le livre « Leçons d’électricité » de Jean Ney qu’il
connaîtra rapidement parfaitement.
1930 : Installation dans l'actuelle petite auberge.
(Traversa del Campana)
Elle appartient à Etienne Parès douanier à Marseille
Maison NN°530 à Mosset lui appartenait. Il l'a
louée à Parès Jean Cortie marie avant guerre.
Gabriel Parès a voulu la lui acheter vers 1946.
Elle a été achetée par les Sarda et est devenue dans
las années 1960 La Petite Auberge.
1930 L’électricien : augmentation de salaire de
20%
On peut lire dans le compte rendu de la réunion du
Conseil Municipal du 11/08/1930 sous la présidence du maire Pujol :
«Monsieur le maire fait part de la demande
d’augmentation formulée par M. Parès Jean, à qui
sont confiés l’entretien et la direction de l’usine
électrique de Mosset. Mr Parès demande une augmentation de 1200 francs par an.
Le conseil considérant que le travail fourni par
Parès justifie cette augmentation porte à 7200
francs le traitement de l’électricien avec effet au 1er
septembre 1930. »
Remarque : En tenant compte de l’inflation, 1 franc
de 1930 vaut 0, 51046 Euro de 2006. Donc 7200
francs correspondent à 3675 Euros de 2006.
Jean Baptiste participe aux travaux de construction
de la maison de Jean Bousquet (actuellement maison de Botet au 18 Carretera de Prada). Comme
manœuvre il gagne 20 Francs par jour.
Mais il s'est fait un nom dans la fabrication des
sabots. Il n'avait pas de pareil pour les orner de
rosettes incrustées dans le bois et pour donner au
"bout" une allure plaisante. Certains auraient prétendu que le confort du pied n'était pas à la hauteur
de la décoration. C'est peu probable. En effet le
client bénéficiait d'un service remarquable : il avait
la possibilité, à tout instant, de faire faire les retouches et ajustements adaptés à sa morphologie
personnelle. "Un peu plus du côté du gros orteil ou
du talon ou au-dessus." En tout cas les pieds y
étaient bien au chaud.
Délibération du Conseil Municipal de 1937
Demande d'allocation
1939 Le Directeur Balayeur
Le 31/12/1939, par arrêté communal, Jean Parès est
nommé balayeur des classes :
« Nous maire de la commune de Mosset, vu la
vacance de l’emploi de balayeur des classes par
suite du départ de Monsieur Sarda Isidore [18991966] mobilisé, vu la demande présentée par Monsieur Parès Jean, électricien à Mosset, pour
l’emploi vacant, arrêtons :
Article 1er : Monsieur Parès Jean, électricien à
Mosset est nommé balayeur des classes à titre temporaire.
Article 2 : Son traitement annuel est de 300 francs.
Le point de départ est fixé au 1er octobre 1939. »
1941 : Mariage d’Henri et de Germaine Salvat
24/6/1942 : Décès de Jean Baptiste Parès
Addenda de Georges Parès le 7-01-1986
"C'est avec beaucoup d'intérêt et un brin de nostalgie, que nous avons découvert une lueur du passé
de nos ascendants. Ce maigre rayon de clarté issu
des temps passés suscite l'éveil du désir de fouiller
encore plus en avant (ou en arrière) dans l'inconnu
et l'oubli.
Que de joies et de peines, de sueurs et d'aigreurs
demeurent à jamais oubliées ; certaines définitivement imprimées dans quelques amas de vieilles
pierres qui en gardent jalousement le secret. Ayons
une pensée respectueusement admirative pour tous
ceux et celles (surtout) qui de l'aube à la nuit, jour
par jour, ont tracé à force d'un courage remarquable, le chemin qui conduit jusqu'à nous.» (4)
Il se marie le samedi 5 novembre 1904 à Mosset 15
avec Marie Louise CORTIE, née le mercredi 13
juin 1888 à Mosset, décédée le mercredi 6 mai
1970 à Perpignan, à l'âge de quatre-vingt-deux
ans 16, fille de Joseph Jean Pierre (1837-1917),
muletier, cultivateur, et de Catherine Anne Marie
JULIA (1849-1916). De là naquit Jean.
25 Janvier 1934 : Naissance de Jean Parès (Le
rédacteur - Sosa 2), dans la maison Ville à Coume
Gelade, au lieu dit "Foun de las Senyores" au 4
Carrer Sota Muralla.
1937 : Mariage de Marie et de Jean Porta à Perpignan.
15
16
Ils ont une légère différence d'âge.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Jean PARÈS
9 - Marie Louise CORTIE, dite Brillante (La
Marie), fille de Joseph Jean Pierre (1837-1917),
muletier, cultivateur, et de Catherine Anne Marie
JULIA (1849-1916), mise au monde à Mosset le
mercredi 13 juin 1888, décédée à Perpignan le
mercredi 6 mai 1970.
Origine étymologique du patronyme Cortie (Jean
Tosti)
Nom qui semble venir du Sud-ouest, et qui serait
une variante de Courtine, pour lequel deux interprétations sont possibles : soit le sens de rideau (donc
un fabricant de rideaux), soit, et c'est plus probable,
celui de mur entre deux tours dans une fortification.
On le trouve sous les formes suivantes : Corthia,
Cortia, Courtia, Courte, Curtia.
Origine du patronyme - Cortie, Courtie, Courty : du
béarnais courtine, fortification
Description
On peut lire sur sa carte d'identité de 1954 (66 ans)
Taille : 1, 550
Visage ovale
Teint mat
Cheveux grisonnants
Front moyen
Yeux : châtains clairs
Nez rectiligne
Bouche moyenne
Menton rond.
La photo est prise de profil ; c’était la règle pendant
l’occupation allemande. Facilité pour repérer les
juifs ?
La famille éclatée
A son mariage Marie Cortie n’a que 16 ans. Son
époux Jean Baptiste Parès a 12 ans de plus.
A sa naissance en 1888 son père Joseph Cortie à 51
ans et sa mère en a 12 de moins. Elle appartient à
une famille que l’on qualifierait en 2007 de "famille éclatée". En effet ses parents ne sont mariés
que depuis 3 ans. Son père a eux 6 enfants, 5 garçons et 1 fille d’un précédent mariage avec Thérèse
Alabert de Sahorre décédée en 1884. Sa mère Catherine Julia (Sosa 19) a eu 3 fils d’un premier
mariage avec Paul Verdier. En secondes noces elle
épouse Jean Baillette qui meurt 4 ans plus tard. Son
mariage avec Joseph Cortie (Sosa 18) est son 3e
mariage. Marie Cortie a donc 8 demi-frères.
L’assistance (Délibérations du Conseil Municipal)
En 1915 Marie Cortie, 27 ans, a 3 enfants de 2, 6 et
10 ans. Elle demande un secours financier à la
municipalité qui l’examine le 04/09/1915.
Un an plus tard alors que le 4e, Henri n’a pas 2
mois (Né le 26/07/1916), le Conseil Municipal en
sa séance du 03/09/1916 lui accorde le bénéficie de
l’assistance aux femmes en couches soit 20 francs.
Par contre sa demande d’assistance aux familles
18
nombreuses n’est pas prise en compte, il faut avoir
plus de 4 enfants. Il y a bien eu 5 naissances mais
Georgette née en 1907 est décédée à l’âge de 3 ans.
Après la naissance de Georges en 1926, elle obtient
de nouveau l’assistance des femmes en couches.
Dans la délibération du Conseil Municipal du
19/06/ 1944 figure la liste d’assistance gratuite des
14 personnes démunies de ressources de Mosset.
La petite auberge
La maison de la Traversa del Campana, N°530 sur
le dernier plan cadastral, appartenait au cousin
germain Étienne Parès (1869->1942), douanier
appelé « Estabanou ». Comme douanier il vit à
Marseille.
Il la loue à Marie et Jean Baptiste Parès en 1930.
Vers 1942 1943, après le décès de Jean Baptiste, un
des fils, Gabriel Parès, il est allé voir Etienne, probablement à Collioure, pour acheter la maison. Le
coût de 300 000 F a été jugé trop élevé.
Le père de Jacqueline Sarda, Jacques Sarda professeur l’a achetée vers 1947 1948 pour y créer une
école ou une colonie de vacances.
Jacqueline Sarda mariée à Tropini Roger, radiologue à Prades l’a vendue vers 1960 à son cousin
Michel Sarda (1927-1998) hôtelier à Collioure.
Avec son épouse, ils ont créé la petite Auberge qui
a fonctionné jusqu’en 1995.
Son patrimoine (ADPO 1648W543 Cadastre 1948
1974)
De 1948 à 1953 au moins :
- Pré à Lluganas Section D - NN°530 de 33 ares
- Terre au Soula Section D - NN°692 de 6 ares
- Jardin au village Section H - NN°14 de 0, 75 ares
- Jardin au village Section H - NN°23 de 1, 75 are
- Terre à la Crouette section D - NN°159 de 10 ares
(Cette partie depuis 1953). Elle se marie le samedi
5 novembre 1904 à Mosset 17 avec Jean Baptiste
Jacques PARÈS, prolétaire, né le lundi 8 mai 1876
à Mosset, y décédé le mercredi 24 juin 1942, à l'âge
de soixante-dix ans18, fils de Thomas Baptiste (1841-1915), propriétaire, et de Marie Catherine Anne BRUZY (1840-1926). Ils eurent Jean
PARÈS.
17
18
1 NOTE.
Il est à noter qu'il a 12 ans de plus qu'elle.
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Marie CORTIE, dite Brillante (La Marie)
10 - Jacques Jean Léon VILLE, dit Sazet (En),
cultivateur, fils de François Joseph (1836-1905),
propriétaire, et de Catherine Thérèse Marguerite
PORTEIL (1839-1925), servante, né à Mosset le
mardi 2 octobre 1877, décédé à Molitg-les-Bains le
mercredi 22 avril, peu après Pâques 195319.
Jacques Ville est né à Mosset au 8 Carrer del Pou,
avant dernière maison à gauche en montant la rue
qui relie la Plaça San Julia à la Plaça de Dalt
(N°304 puis NN°195 des plans cadastraux).
Benjamin de la famille, il a 3 sœurs suivis de 2
frères, tous vivants. L'aînée Marie (Sosa 31) a déjà
16 ans et les parents, respectivement, 41 et 38.
Histoire de la maison à Mosset :
Cette maison appartenait aux Ville depuis 1796 ;
elle a donc vu se succéder quatre générations. On
les appelait : « Les Sazet » ce qui pourrait vouloir
dire « court sur pattes ». Lui, son frère Isidore et
leur père mesuraient moins de 1 mètre 64 (respectivement 1, 6 - 1, 5 - 1, 64 mètre).
Le premier Ville qui a occupé les lieux était Léon
Ville (Sosa 80) (1745-1821). Il avait acquis la maison, avec son épouse Marianne Galaud (17561834), en décembre 1796, de Nicolas Porteil (17431819) tailleur d'habits.
Elle confrontait alors (ADPO 3E23/57 Folio 127) :
- d'orient avec "Al carrer del trot" [actuellement
Carrer del Pou]
- du midi avec François Dellach et François Sagui,
- du couchant avec François Sagui
- et de septentrion avec Augustin Garriguet (17371805).
Le prix en a été de 681 livres en argent métallique
et sa surface était de 40 m 2.
A la succession des parents en 1907 et selon la
tradition séculaire, c'est un descendant mâle qui
hérite de la maison familiale : soit Isidore le gendarme, soit Martin dit « Pierre », soit Jacques le
berger. Elle échoit à Pierre ; en effet Isidore a quitté
Mosset et Jacques est parti vers Rivesaltes.
Martin dit « Pierre » la transmettra à son fils Joseph
(1900-1974) époux Arrous Célestine. En 1930 elle
sera vendue à Martin Graner (1891-1968), probablement lorsque Martin, qui a perdu une jambe à la
guerre de 1914-1918, quitte Mosset pour Perpignan. Elle appartiendra ensuite à Michel Monceu
(1875) vers 1943.
Service militaire (Classe 1897)
Jacques a fréquenté l'école de Mosset dont l'instituteur est Philippe Arbos. Il y est inscrit comme «
élève non payant » ce qui signifie que les parents ne
sont pas très aisés. (ADPO 1T159)
En 1885, il a 8 ans, il est absent de juin à octobre.
19
Cause du décès : Appareil digestif.
Cette période correspond à la période de transhumance et de vie dans le cortal avec les bêtes et la
famille au complet à plusieurs heures de marche de
Mosset. L'activité y est presque totalement autarcique. Le jeune Jacques n'y est pas en vacances et
se voit, même à 8 ans, chargé de certaines tâches
domestiques : aller chercher de l'eau à la source,
garder les brebis, faire cuire le « manger » des
cochons après être allé chercher aux alentours le
bois nécessaire.
Mais son assiduité à l'école a vraisemblablement
été insuffisante. Il la quittera sans savoir très bien
lire ni écrire. A Aimargues dans las années 1945 il
affirmait ne pas savoir. Tactique pour se faire assister ? Il avait cependant réussi à faire écrire sur le
registre du conseil de révision « sait lire et écrire ».
Ce registre de la classe 1897 nous apprend aussi
(ADPO 1R137 - N°129), comme cela a été déjà
mentionné, qu'il n'était pas très grand : 1, 60 m et
qu'il avait une maladie du cuir chevelu. Ce handicap fait qu'il est versé au Service Auxiliaire pour
calvitie comme on peut le vérifier sur la photo.
En 1914 sa classe est appelée. Il aurait simulé une
grave incontinence urinaire pour être réformé.
Mariage
A 19 ans « Rosine » Enriquel aurait préféré un
romantique mariage d'amour. Jacques Ville 25 ans
ne la faisait pas rêver. Plus âgé de 6 ans et vieilli
par sa forte et précoce calvitie, il ne jouissait pas de
la meilleure réputation parmi les garçons du village.
Jacques Ville était véritable galopin !
Le mariage de Jacques et de Rosine a été organisé
par les parents mais non sans quelques difficultés.
Au peu de coopération apportée par Rosine s'ajoutait une certaine réticence des Enriquel qui considéraient les Ville - ce qui reste à démontrer - d'un
rang social inférieur.
Finalement un contrat de mariage sera rédigé chez
Me Roca notaire à Prades. Mais chose rare et interdite - du moins de nos jours - deux dates figurent
sur le contrat : le 24 octobre 1902 en présence de la
seule Rose Comerly, mère de la future épouse et le
01/11/1902 - six jours plus tard, jour de la Toussaint - en présence des autres parents et des futurs
époux !
Pourquoi la mère de Rosine est-elle venue à Prades
une semaine plus tôt ? Voulait-elle - elle ne sait ni
lire ni écrire- se faire expliquer en tête à tête en un
entretien particulier, le sens des engagements pris ?
A-t-elle exigé l'exclusion de la communauté ?
Le contrat ne comporte pas de clause particulière
précise : « les futurs époux se marient sans communauté mais c'est le futur époux qui aura l'administration de tous les biens de la future épouse à
charge de restitution, sous l'hypothèque légale de
ses biens ». On sait que la maison ancestrale est
restée la propriété de Rose l'épouse.
Et le mariage a eu lieu à Mosset le mercredi 12
novembre 1902. Six semaines plus tard, ce qui est
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19
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
inhabituel !
L'accord aurait été facilité par le fait que les Ville
exploitaient un champ - situé entre la Castellane et
le nouveau cimetière - appartenant aux Enriquel,
champ qui rentrerait dans l'héritage de Rosine ?
Mais rien ne confirme cette considération.
Le berger
Jacques Ville après son mariage a souvent été berger de brebis ou de chèvres. Il n'était pas propriétaire du troupeau. Simple salarié, il ne faisait qu'en
assurer la garde et les soins.
Pourquoi berger ?
Dés sa naissance il a passé l'été dans les montagnes
de Mosset au cortal et donc toujours près des bêtes.
Il a appris très tôt, par la pratique, à les connaître. Il
est né berger et il le restera jusqu'à sa mort. Ce
métier n'est pas sans charme. Certes il exige beaucoup de présence, de temps et une attention de tous
les instants mais il demande généralement peu
d'efforts physiques soutenus comparé aux autres
activités du monde paysan.
Après son mariage, il a ainsi vécu une vingtaine
d'années dans la plaine dans la région de Rivesaltes
près de Perpignan dans le triangle formé des 3
villages d’Espira-de- l'Agly, Baixas et Cases-dePène.
A Espira de l'Agly de 1907 à 1909, il a ensuite été
employé dans un mas (Mas Lloubet ?) Mas Lucia ?
), sur le territoire de la commune de Cases-de-Pène.
Chose courante dans ce domaine, le troupeau
s'égare souvent dans les propriétés voisines. Dans
cette région viticole les propriétés interdites étaient
les vignes et tout particulièrement les premiers
jours de printemps, à la pousse des premières
feuilles. Plusieurs fois Jacques, pas suffisamment
vigilant, a laissé son troupeau s'égarer et causer des
dégâts importants. Si bien que le garde champêtre
devait fréquemment intervenir pour verbaliser.
L'amoncellement des amendes qu'il fallait tôt ou
tard honorer ont pesé sur le budget familial tenu par
Rosine ou sur celui du propriétaire lorsqu'il les
prenait en charge. Les contentieux ont pris une
tournure dramatique. Il a fallu y mettre fin, en quittant rapidement Cases-de-Pène pour remonter à
Mosset. Les montagnes y offrent des territoires plus
vastes où les risques de cette nature sont moins
conséquents.
IL achète donc une propriété à « La Margerida » au
dessus de La Close. Lorsqu'il veut s'en séparer vers
1927 pour la revendre à Joachim Puig il s'avère que
le bien était hypothéqué par le précédent propriétaire, un certain Vidal. (Selon Jean Grau dit « Colum » en 2002 et confirmé par Robert Parès).
Après « La Margerida » il revient à son activité de
base. Il est chevrier au village du 01/01/1927 au
31/12/1931. Il perçoit alors une allocation temporaire comme berger du syndicat des propriétaires
des chèvres de Mosset. Son allocation est de 1500
francs par mois A confirmer). (Archives de la mai20
rie de Mosset).
Après le décès de son épouse Rose Enriquel en
1940, seul à Mosset, il se fait remarquer par ses
frasques. Son comportement conduit son frère Isidore, adjudant de gendarmerie à la retraite, membre
de la délégation spéciale nommée par Vichy le
11/12/1940, à intervenir auprès de ses filles. A la
suite de quoi il s'installe l'année suivante chez sa
fille Marguerite Parès (Sosa 5) à Aimargues dans le
Gard. Il aide, à sa manière, aux travaux du jardin et
à l'élevage de porcs. Il a en effet une bonne réputation - peut-être a -t-il travaillé chez un boucher entre
deux campagnes de berger - comme maître d'œuvre
du « matar del porc ».
Il suit la famille qui s'installe à Prades en 1949. Il
est alors employé pendant quelques étés comme «
Vacher » au « Pla de Pons » pour le compte de la
commune de Molitg et aussi pour la commune de
Mosset au col de Jau.
Son refuge est alors la petite maison à gauche entre
la source de la « mentega » et le col. Pendant les
deux mois d'été vivent avec lui Marguerite, Nicole
et Jacqueline Fosset. Jean père son gendre et Jean
son petit-fils restent à Prades et les rejoignent de
temps en temps. Le déplacement n'est pas facile, le
dénivelé entre Prades et le col est de 1200 mètres.
La solution habituelle consiste à monter de bonne
heure le matin avec le laitier chargé de la collecte
du lait dans la vallée et de charger une bicyclette
sur le véhicule, bicyclette qui permettra au retour
de dévaler les 24 kilomètres à bonne allure et sans
effort.
Son dernier déplacement sera pour Molitg début
1953. Il y mourra le 22 avril 1953 e y sera inhumé
dans le caveau Fosset de sa fille Rose.
Allocation Temporaire
Jacques Jean Léon, berger du 01/01/1927 au
31/12/1931, 1500 francs par mois, au syndicat des
propriétaires de chèvres
Revenu : allocation temporaire,
Témoins : Jean Not (1912-1995), Joseph Graner
(1894-1987) (Archives mairie de Mosset)Il se marie le mercredi 12 novembre 1902 à Mosset,
après avoir établi un contrat, le vendredi 24 octobre
1902, à Prades, chez Maître Roca avec Rose Marie
ENRIQUEL, née le mardi 6 février 1883 à Mosset,
y décédée le lundi 8 avril 1940, à l'âge de cinquante-sept ans20, fille de Joseph Michel (18511907), propriétaire, et de Marie Rose COMERLY
(1859-1933). Ils ont eu Rose et Marguerite.
20
Ils ont une légère différence d'âge.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Jacques VILLE, dit Sazet (En)
Rose ENRIQUEL
11 - Rose Marie ENRIQUEL, fille de Joseph
Michel (1851-1907), propriétaire, et de Marie Rose
COMERLY (1859-1933), née à Mosset le mardi 6
février 188321, y décédée le lundi 8 avril 1940.
12 - Jacques Joseph GARRIGO, dit Bitai (En
Jaume), cultivateur, fils de François Baptiste (1830-1912), cultivateur, et de Marie Grace
PORTEIL (1829-1890), venu au monde à Mosset le
mercredi 12 février 1862, y décédé le dimanche 9
août
1953.
Origine étymologique du patronyme Enriquel
Anriquel Henriquel (Jean Tosti)
Peut-être comme Enric, Endich, Henric, comme
Aymeric : du germanique Haimrich ; "Maison puissante"
Le premier à Mosset d'origine Lorraine et vosgienne écrivait son nom Henriquel. Les descendants devinrent Anriquel puis Enriquel et même
Anriquella pour une femme.
Santé : Cancer de la gorge (Entretien avec Jacqueline Fosset)
A commencé à souffrir de la gorge et a perdu la
voix vers 1938.
Peu avant son décès elle est allée chez sa fille Rose
à Vaugry et a été hospitalisée à Lyon pour un traitement aux rayons (Radio thérapie) qu'elle a mal
supporté.
Les difficultés pour s'exprimer et en particulier en
français (Parlait mal le français) l'ont conduit à
exiger son retour à Mosset où elle est décédée.
Le jour de l'enterrement, c'est Mathilde Arrous
(1891-1987) l'épicière qui a préparé le repas (avec
civet de lapin, qui est peut-être le plat traditionnel
après les obsèques).
Jean Parès (Sosa 4) gendarme à Aimargues et Jean
Fosset facteur à Vaugry étaient en tenue officielle.
Santé : Décède à la suite d'un cancer de la gorge.
Elle se marie le mercredi 12 novembre 1902 à
Mosset, après avoir conclu un contrat, le vendredi
24 octobre 1902, à Prades, Maître Roca avec
Jacques Jean Léon VILLE, cultivateur, né le
mardi 2 octobre 1877 à Mosset, décédé le mercredi
22 avril, peu après Pâques 1953 à Molitg-les-Bains,
à l'âge de soixante-seize ans 22, fils de François
Joseph (1836-1905), propriétaire, et de Catherine
Thérèse Marguerite PORTEIL (1839-1925), servante. Ils ont eu Marguerite VILLE.
21
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie Rose COMERLY, sa mère qui l'éleva.
22
Il a 6 ans de plus qu'elle.
Il fait sa première Communion le 30-05-1875 à
l’âge de 13 ans.
Service militaire
IL figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe 1882 (certifié conforme par
le maire, Dr Cantié), le 15/01/1883 et il tire le
N°105
Sait lire et écrire et compter
Bon pour le service.
Il est dispensé, un de ses frères étant sous les drapeaux (François Baptiste Barthélemy) par application de l’article 17.
Taille : 1, 66 m
Cheveux : châtains
Sourcils : châtains
Yeux : châtains
Front : ordinaire
Nez : moyen
Bouche : moyenne
Menton : rond
Visage : ovale
Teint : brun
Sait lire et écrire
Ne sait pas nager
Matricule 4245
Il fait cependant le service militaire à Villefranche,
Mont-Louis et Perpignan (à la Citadelle) en
1882/83
Il a accompli une période d'exercices dans le 12e
Régiment d'Infanterie du 14. 3. 1892 au 10. 4.
1892.
Il est passé dans l'armée territoriale le 1. 11. 1896
au 126e Territorial d'Infanterie à Mont Louis (Matricule 733)
Enfin, il fait une période d'exercices au 126e Régiment d'Infanterie du 14 au 26 octobre 1901
Conseiller municipal
- de 1900 à 1904 le maire étant Corcinos Joseph.
- de 1904 à 1908 le maire étant Rousse Jean.
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21
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Cheptel
En 1917 il a 5 vaches. Mosset en compte 75. Toujours 5 en 1923. En 1926 il n'en possède que 4 mais
il a, en plus, 30 ovins.
En 1928 il n’a que 2 vaches mais toujours ses 30
ovins. (pour 1010 au total à Mosset)
Il retrouve ses 4 vaches en 1931.
Il n’apparaît plus ensuite dans les statistiques ; né
en 1862 il a alors plus de 69 ans et abandonne cette
activité au profit de son fils François.
Patrimoine immobilier (1016W248 Folio 1282 ou
337 de 1898 à 1914)
Né chez son père au 4 Carrer de la Font de las Senyoras il a 1 vigne à la Crouette, des terres "al Pijol" avec 1 Cortal, 1 terre "al serrat del cousi."
Achat le 23/01/1899 au Pijol
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (18491916) (Sosa 19) veuve de Paul Verdier (18431877), Jean Baillette (1832-1883) épouse de Joseph
Cortie (1837-1917) (sosa 18) vendent à Jacques
Garrigo (1862-1953) (Sosa 12)
- une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (18161889),à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux
héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à
Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au
chemin del Pijol, à Pierre Soler, à ceux de Baptiste
Rousse (1807-1886), ravin entre deux,
Cette propriété appartient aux vendeurs dans la
proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier
et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul
Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le
5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses
héritiers, par égales parts : Joseph Verdier (1874)
l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans
[02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph
Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née
Julia (1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté
légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en
vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite
de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset,
suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à
Prades le 11/04/1877.
il avait été attribué par égales parts aux dits Paul
Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par
Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à
titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en
faveur de ses enfants que partage entre ces derniers
22
des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse
de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839),
mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et
en billets de la Banque de France.
Donation partage des époux Jacques Garrigo et
Françoise Corcinos chez Me Pavie
Les deux époux ont eu 5 enfants dont 3 n'ont pas
survécu : 2 sont morts à moins de 1 an et le troisième à 10 ans.
Le 06/09/1929 la succession est évaluée à 18000
francs et composée de 26 lots, les 15 premiers provenant de la communauté et les suivants de Jacques
Garrigo. Ils sont mariés sans contrat et sont âgés de
66 et 67 ans.
Ils gardent l'usufruit des biens et habitent au 4 Carrer de la font de las Senyoras.
Les donataires sont :
- Marie Garrigo épouse Bousquet Dominique, épicière (1889-1968)
- François Garrigo (Sosa 6) agriculteur (1904-1975)
plus jeune que sa sœur de 15 ans.
Marie Garrigo reçoit :
- La propriété de San Barthomeu N°6 et N°18 de la
masse avec un cortal.
- une pièce de terre à Llouganas N°23.
- La maison avec épicerie du 3 Plaça de Dalt confrontant Mestres (N°4) et Ribeu (N°2 de l’Escaler
del Jutge Plan N°204)
- le fonds de commerce de l'épicerie, contenant
aussi de la mercerie et des espadrilles, évalué à
5000 francs. L'épicerie a été achetée par la communauté des deux parents.
La propriété de San Barthomeu et donc évaluée à
9000 - 5000 = 4000 francs, somme à laquelle il faut
déduire la valeur de Llouganas.
François Garrigo reçoit le reste et en particulier :
- La maison du N°20 de la masse correspondant
aux N°197 et 198 du plan cadastral au 4 Carrer de
la font de las Senyoras.
- Le jardin N°653 Section H
- Des propriétés au Pijol (plus de 5 hectares), Sarrat
del Pijol, el Sarrat d'en Bernoye, Pla de Rodoles, La
Barrere, Mascarda, la Tremoulède (4 hectares), la
Crouette. (Louis Roca notaire à Prades)
La contenance totale doit être de l'ordre de 12 ou 13
hectares.
François Garrigo (Sosa 6) vendra les terres de la
Tremoulède et du Pijol vers 1966 aux Tublet
Le vendredi 28 novembre 1890 : sa mère décède
quand il a vingt-huit ans.
Le lundi 13 mai 1912 : son père décède quand il a
cinquante ans.
Donation partage
Le vendredi 6 septembre 1929, à Prades.
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Le 18/11/1944 échange avec Isidore Radondy
(1908-1854) la maison de ce dernier avec le champ
de la Crouette par contrat chez Me Pavie à Prades.
1 - Maison section M, N°197 et 198, confrontant
Jean Cortie et Michel Arrous.
Attribuée dans acte chez Me Pavie le 6/09/1929 de
donation partage par Jacques Joseph Garrigo et
Madame Bonaventure Françoise Corcinos son
épouse de leurs biens à leurs 2 enfants parmi lesquels François Garrigo.
2 - Un Cortal, avant maison, cadastrée sous le
N°196P de la section M, confrontant : Dirigoy,
Garrigo, la rue et Fabre, qui dépend de la communauté existant entre les époux Garrigo-Dimon, par
suite de l'acquisition qu'en a faite M. Garrigo de M.
Sauveur Moné, garde forestier en retraite et de la
dame Anne Calvet son épouse, selon acte chez
Pavie du 04/04/1928.
contre
1 - une pièce de terre inculte section D, N°783P de
13 ares confrontant : Bataille, Porteil et Garrigo.
Acquise par M. Radondy à Madame Françoise
Rose Escanye épouse de Joseph Sébastien Pierre
Raynal par acte chez Pavie le 7/02/1942.
2 - une pièce de terre inculte, section D N°783P et
781 de 14 ares confrontant Monceu Emmanuel
Raynal, Garrigue et un chemin acquise par M. Radondy à Madame Marie Apollonie Rose Pujol
épouse de Jean Isidore Porteil par acte chez Pavie
le 7/02/1942.
Monsieur Radondy verse une soulte de 5000 francs
à M. Garrigo.
Il se marie le mercredi 28 octobre 1885 à Mosset
avec Bonaventure Françoise CORCINOS, née le
mercredi 15 avril, peu après Pâques 1863 à Mosset,
y décédée le lundi 27 mai 1940, à l'âge de soixantedix-sept ans 23, fille de Jean François Paulin (18311912), cultivateur, et de Marie Bonaventure Marguerite ESPARE (1827-1892), cultivatrice. De cette
femme naquit Isidore François.
13 - Bonaventure Françoise CORCINOS, dite
Françoise, fille de Jean François Paulin (18311912), cultivateur, et de Marie Bonaventure Marguerite ESPARE (1827-1892), cultivatrice, née à
Mosset le mercredi 15 avril, peu après Pâques
1863, y décédée le lundi 27 mai 1940.
procher de l'ancien français corsin, corcin, mot qui
pouvait avoir plusieurs acceptions : soit il désignait
un coursier, soit un prêteur d'argent, un usurier.
C'est ce dernier sens qui retient mon attention, car il
s'agit apparemment d'un terme méridional, dont la
forme la plus courante était caorsin (étymologie :
sans doute la ville de Cahors, ou encore Caorsa en
Italie). Une autre hypothèse, évoquée par un ouvrage portugais, fait de Corcinos une déformation
de Escoceses (= les Écossais).A noter enfin dans le
Cantal l'existence du patronyme Courchinoux,
également obscur, mais qui devrait être une variante de Corcinos et nous rapproche géographiquement de Cahors. On n'oubliera pas évidemment
qu'en espagnol le mot "corcino" désigne un chevrillard, mais le nom de famille est apparemment inconnu en Espagne. Elle se marie le mercredi 28
octobre 1885 à Mosset avec Jacques Joseph
GARRIGO, cultivateur, né le mercredi 12 février
1862 à Mosset, y décédé le dimanche 9 août 1953,
à l'âge de quatre-vingt-onze ans24, fils de François
Baptiste (1830-1912), cultivateur, et de Marie
Grace PORTEIL (1829-1890). De cette femme
naquit Isidore François GARRIGO.
14 - Dominique François Emmanuel DIMON,
dit Pardineille (En) (Patronyme de sa mère),
cultivateur, fils de Dominique Pierre Jean (18421905), cultivateur, et de Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE (1848-1927), né à Mosset le
jeudi 16 février 1871, y décédé le samedi 24 décembre 1955, veille de Noël. École primaire
(ADPO 1T153)
A partir de décembre 1876, il n'a pas 6 ans, il fréquente l'école publique de Mosset comme élève
non payant. L'instituteur est François Olive puis
Dominique Carrère.
Service militaire
Au conseil de révision de la class 1891 il tire le
N°8, il mesure 1, 66 m, il sait lire, écrire et compter
(3)
Sclérose et déformation de la poitrine à la suite
d'une fièvre typhoïde grave.
Il est déclaré bon pour le service. (ADPO 1R126)
Origine étymologique du patronyme Corcinos
(Jean Tosti)
Nom caractéristique des Pyrénées-Orientales, où on
le rencontre à Mosset depuis plusieurs siècles. C'est
hélas tout ce dont je suis sûr. Le nom est en effet
très rare, et difficile à analyser. On pourrait le rap-
Accident sur la route du Col de Jau
Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident a douloureusement impressionné les. populations le la vallée de la Castellane.
Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son fils
Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la femme le ce
dernier, Catherine Fabre (Sosa 15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le père de la
dame Dominique Dimon, le nommé Jean Fabre
(Sosa 30), revenant de leur métairie, rentraient à
Mosset, montés sur un chariot traîné par un âne. Au
23
24
Elle fait la première Communion le 30-05-1875
donc à 12 ans.
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a un an de plus qu'elle.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
23
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte
des Encantades), le route se trouvant sans parapet,
l'animal fit un brusque écart et tomba dans un précipice d'une profondeur de quarante mètres environ,
entraînant avec lui les six membres de la famille
Dimon.
Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé
de 60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que
la femme de ce dernier (Catherine Fabre 18631944), ainsi que le père de celle-ci (Jean Fabre
1851-1931) recevaient des blessures moins graves.
Seuls, les deux enfants n'ont eu que des égratignures ; la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon
1908-1983), resta suspendue à un noisetier et le
bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane.
Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille
Dimon, leur portèrent secours.
La famille Dimon fut transportée sur une charrette à
Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935),
appelé à la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux
blessés.
En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à
la famille Dimon, qui jouit de l'estime générale,
l'expression de nos sincères condoléances. (ADPO
Journal "Le Canigou" du 07/10/1905 - Les dates et
prénoms concernant les personnes ont été ajoutées
par Jean Parès le 18/05/2001.)
Un été au Pla de Pons
Nous nous faisions expliquer par nos parents les
propriétés plus lointaines du côté de la Tremoulède,
als Aballas, al Clot des Manchès, las Ambouillades,
Pla Llabat, etc. et qui vivait en ces lieux. Là c'était
les Bourreront/ Fabre, celui du monument, Joseph,
et celui de la route, Pierre. En bas c'était Chamarre/
Pajau, en Jacques Quel et tant d'autres au-dessus de
Caraut où vivaient en permanence Joseph et Marie.
Et plus loin encore San Barthomeu, où s'activaient
Jean Grau, Dominique de la Coume/Bousquet, en
Fergui, les Pagot/Radondy, et au-dessus, dans la
montagne, entre la vallée et le Clot d'Espagne, les
cortals de Pardineille/ Dimon, Ramonet/ Miquel
Arrous, Tistou del Bugalla/ Fabre, el nio de l'astome, Sarda. (Le journal des mossétans N°24 de
mars avril 2002 par Jean Bousquet)
Santé : Sclérose et déformation de la poitrine à la
suite d'une fièvre typhoïde grave.
Il se marie le mardi 8 avril 1902 à Mosset avec
Catherine Marie Marguerite FABRE, née le
dimanche 29 avril 1883 à Mosset, décédée le dimanche 17 décembre 1944 à Mosset, A son domicile, à l'âge de soixante et un ans 25, fille de Jean
Isidore André (1851-1931), propriétaire, et de Ma-
rie Thérèse Marguerite VILLE (1861-1937). Naquit
de cette femme Marguerite.
Dominique DIMON, dit Pardineille (En) (Patronyme de sa
mère)
15 - Catherine Marie Marguerite FABRE, fille
de Jean Isidore André (1851-1931), propriétaire, et
de Marie Thérèse Marguerite VILLE (1861-1937),
née à Mosset le dimanche 29 avril 1883, morte à
Mosset, A son domicile le dimanche 17 décembre
194426. 1 NOTE
Origine de patronyme - Fabra, Fabre : formes catalanes, roussillonnaises et occitanes du latin "faberé
forgeron.
Condamnation à une amende
Le 6 juillet 893 au tribunal de 1ère instance de
Prades, le père de Catherine Fabre et de sa sœur
Elisabeth, le père étant civilement responsable des
actes de ses filles âgées de 10 et 12 ans et donc
mineures et vivant chez lui, est condamné à payer
une amende de 1 franc à l'audience du 6 juillet
1893 et les frais de 37 francs.
Le procès verbal du garde champêtre Alphonse
Dalbiez du 10/06/1893 qui a constaté le délit précise :
"Le 10/06/1893, à 2 heures du soir, nous garde
champêtre de Rabouillet, dûment assermentés,
faisant notre ronde ordinaire, avons trouvé deux
filles, Fabre Catherine Marie Marguerite née en
1883 et sa sœur Fabre Elisabeth Catherine, qui
faisaient pacager un troupeau de 60 pièces de bêtes
à laine et 5 chèvres. » Ce procès verbal est visé par
Vidal Laurent, maire adjoint de Rabouillet.
Le père est donc prévenu "d'avoir le 10 juin 1893, à
2 heure, gardé à vue sur le territoire de la commune
de Rabouillet, des bestiaux sur le terrain de Monsieur Carol propriétaire de la commune de Rabouillet."
On apprend à cette occasion que la moralité de la
famille n’est pas en jeu. En effet les renseignements
donnés par le maire de Mosset, le Docteur Cantié,
le 24 juin 1893, sur la famille Fabre sont très positifs : conduite très bonne, réputation irréprochable.
((ADPO 3U2923)
26
25
Ils ont une légère différence d'âge.
24
Au décès de Catherine Marie Marguerite fut témoin
Isidore François GARRIGO, déclarant.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Délibération du Conseil Municipal le 16/10/1919
Assistance aux femmes en couche (Naissance de sa
fille Jeanne qui décèdera d'un accident en bicyclette
sur la route du col de Jau au niveau de la tour de
Mascarda.).
Elle se marie le mardi 8 avril 1902 à Mosset avec
Dominique François Emmanuel DIMON, cultivateur , né le jeudi 16 février 1871 à Mosset, y décédé le samedi 24 décembre 1955, veille de Noël, à
l'âge de quatre-vingt-quatre ans 27, fils de Dominique Pierre Jean (1842-1905), cultivateur, et de
Marie
Marguerite
Françoise
PARDINEILLE (1848-1927). Ils eurent Marguerite
DIMON.
Génération V
16 - Thomas Baptiste PARÈS, dit Baptiste, propriétaire, fils de Gaudérique Joseph Etienne (18111875), cultivateur Propriétaire, et de Rose Thérèse
Bonaventure Marie CANTIE (1815-1892), né à
Mosset le dimanche 24 janvier 1841, y décédé le
vendredi 9 avril, peu après Pâques 1915.
Service militaire (ADPO 1R83)
Figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe 1861 (certifié conforme par
le maire, Ruffiandis, le 26/01/1862). Au tirage au
sort il tire le N°64.
Il sait lire et écrire et sa taille est de 1, 700 m
Son frère Etienne de la classe 1859, né juste avant
lui, est déjà sous les drapeaux. En effet il est parti
comme remplaçant de son frère aîné Sébastien de la
classe 56.
Il est désigné définitivement et est reconnu propre
au service.
Mais comme pour l'aîné son frère cadet Jacques
Melchior (1846-1923) de la classe 1866 le remplace.
Il figure cependant au tableau de recensement des
jeunes gens qui font partie de l'Armée territoriale,
classes 1855 à 1866 incluses, (non daté, mais probablement 1875) comme appartenant à l'infanterie
Contrat de mariage Parès Bruzi
Devant maître Charles Lacroix notaire à Prades les
futurs époux Baptiste Parès (Sosa 16) et Anne Bruzy (Sosa 17) reçoivent respectivement de leurs
parents, le 23/06/1865, la somme de 1000 francs à
verser dans les 5 ans au taux d'intérêt de 5%. Pour
cela les pères Gaudérique Parès et Lin Bruzy hypothèquent spécialement tous leurs biens.
Habitations
Ils possèdent les maisons du 12 Carrer de las Sabateras et du 32 Carretera de Prada
La première est portée au Plan Cadastral aux Folios
437 et 182.
27
Il est à noter qu'il a 12 ans de plus qu'elle.
Les autres maisons sont :
- N°292 au 9 Carrer del Trot mutation de 1882 à
1897
- N°182 au Carrer Sota Muralla de 1882 à 1889 - N°947 Maison nouvelle en 1876 (Folio 1032)
Terres
Parès Thomas dit Baptiste et Parès Jacques et Parès
Jean à Mosset propriétaires de 1907 à 1910 des
N°586, 589p, 590p à Lluganas, terre arrosable de
43, 20 ares de surface et d'un revenu de 18 francs.
Folio 1115 passé à N°1435, 1380, 1434 respectivement
Le N°590p passe à Parès Jacques époux Borreil à
Perpignan en 1910 jusqu'à 1913 (Folio 1383 et
1023)
Le N°585 passe à Parès Jean Baptiste époux Cortie
à Mosset en 1910 jusqu'à 1913 Folio 1325. (ADPO
1013W248 Folio 1383)
Conseiller municipal de 1888 à 1900.
Le maire est Benjamin Cantier médecin (18421900) lequel est catalogué dans les Républicains
modérés.
Délibération du Conseil Municipal en 1911
Inscrit à 70 ans sur la liste des " vieillards infirmes
et incurables" pour une aide de 5 francs portant
l'aide totale reçue à 20 francs
Délibération du Conseil Municipal en 1915
Demande d'augmentation de pension qui est portée
de 5 à 15 francs par mois.
Acte de donation partage anticipé des parents
chez Me Lacroix à Prades le 09/09/1875.(ADPO
3E47/58)
Il y a 8 enfants et l'aîné Sébastien reçoit le 1/4 des
biens en plus que ses frères et sœurs. Il reçoit 1/4 +
1/8 des 3/4 soit 1/4+3/32 = 8/32+3/32=11/32 du
total soit presque le 1/3. Les 7 autres frères et sœurs
reçoivent 3/32 du total chacun.
Lot de Thomas Baptiste Parès.
Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès des
droits lui revenant sur les biens ci-dessus, ses frères
et sœurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec
l'agrément de ses père et mère, pour en jouir à partir
du premier avril prochain, avec la garantie ordinaire
en matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - le corps d'héritage dit "Le Cong".
2 - la terre aspre et pré lieu-dit "Tremoulède".
3 - le pré dit "la Coume".
4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume basse".
5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al Pijol", le tout
en entier et désignés sous les N°1, 2, 3, 4 et 5 de la
masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Sébastien Parès son frère, la somme de
5281, 50 francs
2 - au Sieur Étienne Parès son autre frère, celle de
187, 50 F, sommes que ces derniers déclarent avoir
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25
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
reçues du sieur Thomas Baptiste Parès, ce matin,
avant cet acte, en espèce d'argent au cours actuel,
dont quittance.
Il se marie le mardi 27 juin 1865 à Mosset, après
avoir fait rédiger un contrat, le vendredi 23 juin
1865, à Prades 28 29 avec Marie Catherine Anne
BRUZY, née le lundi 2 novembre 1840, jour de la
fête des morts à Mosset, y décédée le mardi 4 mai
1926, à l'âge de quatre-vingt-six ans 30, fille de Lin
Louis Maurice (1801-1880), cultivateur, et de Marie Catherine Marguerite MESTRES (1807-1870).
Il eut de cette femme Jean Baptiste Jacques.
Thomas PARÈS, dit Baptiste
17 - Marie Catherine Anne BRUZY, dite Anne,
fille de Lin Louis Maurice (1801-1880), cultivateur,
et de Marie Catherine Marguerite MESTRES
(1807-1870), née à Mosset le lundi 2 novembre
1840, jour de la fête des morts, y décédée le mardi
28
Contrat de mariage
Devant maître Charles Lacroix à Prades
Les futurs époux reçoivent de leurs parents respectivement la somme de 1000 francs à recevoir dans les 5 ans
Pour cela le père Gaudérique Pares et le père Lin Bruzy,
hypothèquent spécialement tous ses biens.
Note sur la maison du boulanger, actuellement maison
René Planes
1/ contrat de mariage entre Thomas Baptiste Pares et
Marie-Anne Bruzy, du 23 juin 1865.
Thomas Baptiste Pares reçoit en avance d'hoirie 1000 FF
de son père Gaudérique.
Marie-Anne Bruzy reçoit elle aussi 1000 FF de son père
Lin.
2 / acte de vente du 8 octobre 1867
par acte chez Charles Lacroix notaire à Prades, Gaudérique Blaise Baptiste MONCEU, (1794 - 1871) agriculteurs à Mosset,
vend à
Thomas Baptiste Pares (1841-1915 marié le 27/06/1865 à
un 1840-1926) agriculteurs à Mosset,
une maison, à Mosset, dans la vieille ville, confrontant :
- Isidore Lavila,
- Sébastien Mayens,
- et la rue, « de deux horizons », c'est-à-dire les deux rues
qui sent qu'au Nord et à l'Est de la maison.
Prix de vente : 600 FF.
29
Acte de partage du 26/08/1905, rédigé par Maître
Bonaventure Barrere, notaire à Prades, entre ses 5 enfants.
.
30
Elle a une année de plus que lui.
26
4 mai 1926. En 1905, à 58 ans, elle ne sait pas
signer l'acte de partage.
Figure sur la liste des personnes qui, en cas de
maladie, devront être soignées gratuitement (Délibération du Conseil Municipal en 1914)
Allocation mensuelle portée de 5 francs par mois en
1912 à 10 francs (Délibération du Conseil Municipal le 09/12/1926).
Elle se marie le mardi 27 juin 1865 à Mosset, après
avoir conclu un contrat, le vendredi 23 juin 1865, à
Prades 31 32 avec Thomas Baptiste PARÈS, propriétaire, né le dimanche 24 janvier 1841 à Mosset,
y décédé le vendredi 9 avril, peu après Pâques
1915, à l'âge de soixante-quatorze ans 33, fils de
Gaudérique Joseph Etienne (1811-1875), cultivateur Propriétaire, et de Rose Thérèse Bonaventure
Marie CANTIE (1815-1892). Elle eut de son conjoint Jean Baptiste Jacques PARÈS.
18 - Joseph Jean Pierre CORTIE, dit Brillant
(El), muletier, cultivateur, fils de Joseph
Jacques (1811->1885), cultivateur, voiturier, et de
Marie Rose CHANAUD (1810->1885), né à Mosset le dimanche 17 septembre 183734, y décédé le
jeudi 30 août 1917.
31
Contrat de mariage
Devant maître Charles Lacroix à Prades
Les futurs époux reçoivent de leurs parents respectivement la somme de 1000 francs à recevoir dans les 5 ans
Pour cela le père Gaudérique Pares et le père Lin Bruzy,
hypothèquent spécialement tous ses biens.
Note sur la maison du boulanger, en 2008 maison René
Planes
1/ contrat de mariage entre Thomas Baptiste Pares et
Marie-Anne Bruzy, du 23 juin 1865.
Thomas Baptiste Pares reçoit en avance d'hoirie 1000 FF
de son père Gaudérique.
Marie-Anne Bruzy reçoit elle aussi 1000 FF de son père
Lin.
2 / acte de vente du 8 octobre 1867
par acte chez Charles Lacroix notaire à Prades, Gaudérique Blaise Baptiste MONCEU, (1794 - 1871) agriculteurs à Mosset,
vend à
Thomas Baptiste Pares (1841-1915 marié le 27/06/1865 à
un 1840-1926) agriculteurs à Mosset,
une maison, à Mosset, dans la vieille ville, confrontant :
- Isidore Lavila,
- Sébastien Mayens,
- et la rue, « de deux horizons », c'est-à-dire les deux rues
qui sent qu'au Nord et à l'Est de la maison.
Prix de vente : 600 FF.
32
Acte de partage du 26/08/1905, rédigé par Maître
Bonaventure Barrere, notaire à Prades, entre ses 5 enfants.
.
33
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
34
A la naissance de Joseph Jean Pierre fut témoin Joseph
Jacques CORTIE, déclarant père de l'enfant.
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Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe
1857 (certifié conforme par le maire, Corcinos, le
25/01/1858).
Rayé
Ses parents sont domiciliés à la Commette, commune de Faugeres (34600), canton de Bédarieux
Jugement de commerce
Le 14/5/1866, jugement de commerce entre Marguerite Pompidor de Prades et Joseph Cortie dit
Brillant de Mosset. (ADPO 3U2525)
Vente le 23/01/1899 au Pijol (Louis Roca notaire à
Prades)
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (18491916) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean
Baillette (1832-1883) et épouse de Joseph Cortie
(1837-1917) (sosa 18)
vendent à Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12)
- une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (18161889),à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux
héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à
Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au
chemin del Pijol, à Pierre Soler, à ceux de Baptiste
Rousse (1807-1886), ravin entre deux,
Cette propriété appartient aux vendeurs dans la
proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier
et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul
Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le
5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses
héritiers, par égales parts : Joseph Verdier (1874)
l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans
[02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph
Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née
Julia (1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté
légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en
vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite
de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset,
suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à
Prades le 11/04/1877.
il avait été attribué par égales parts aux dits Paul
Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par
Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à
titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en
faveur de ses enfants que partage entre ces derniers
des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse
de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839),
mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et
en billets de la Banque de France.
Délibération du Conseil Municipal en 1911
Inscrit sur la liste des "vieillards infirmes et incurables"
Il se marie le jeudi 21 mai 1885 à Mosset 35, après
avoir conclu un contrat, à Bédarieux 36 avec Catherine Anne Marie JULIA, née le dimanche 15
juillet 1849 à Mosset, y décédée le mardi 15 février
1916, à l'âge de soixante-sept ans37, fille de Jean
Martin (1819-1891), journalier, Cultivateur, et de
Catherine Marie CAYROL (1825-1885). Il en a eu
Marie Louise.
19 - Catherine Anne Marie JULIA, fille de Jean
Martin (1819-1891), journalier, Cultivateur, et de
Catherine Marie CAYROL (1825-1885), née à
Mosset le dimanche 15 juillet 184938, y décédée le
mardi
15
février
1916.
Origine étymologique du patronyme Julia Joulia
(Jean Tosti)
Équivalent du français Julien. Le nom vient du latin
Julianus, lui-même dérivé de Julius. On connaît
plusieurs saints portant le nom de Julien. Le plus
célèbre dans les Pyrénées Orientales est saint Julien, époux de Baselice : tous deux ont refusé de
consommer leur mariage, et sont partis évangéliser
les païens, ce qui a valu à Julien de mourir dans
d'affreuses tortures. En Normandie, on connaît
aussi saint Julien l'Hospitalier, popularisé par un
conte de Flaubert. Le patronyme Julia est très courant dans le Sud et le Sud-ouest (81, 82, 31, 66).
Variantes : Jullia (07, 82), Julhia (46, 82, 40).
Catherine Julia a eu 3 époux : le premier Paul Verdier dit En Gnare est décédé en 1877, le second
Jean Jacques Baillette d’Eus en 1883 et Joseph
Cortie (Sosa 18), lequel est veuf d’Alabert Thérèse
de Sahorre.
Vente le 23/01/1899 au Pijol (Louis Roca notaire à
Prades)
Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (18491916) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean
Baillette (1832-1883) et épouse de Joseph Cortie
(1837-1917) (sosa 18)
vendent à Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12)
- une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hec-
35
Dernier mariage.
Maître Théron, Bédarieux 34.
37
Ils ont une légère différence d'âge.
38
A la naissance de Catherine Anne Marie fut témoin
Jean Martin JULIA, déclarant.
36
Document réalisé par Jean Pares
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (18161889),à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux
héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à
Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au
chemin del Pijol, à Pierre Soler, à ceux de Baptiste
Rousse (1807-1886), ravin entre deux,
Cette propriété appartient aux vendeurs dans la
proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier
et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia
(1848-1916)
Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul
Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le
5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses
héritiers, par égales parts : Joseph Verdier (1874)
l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans
[02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph
Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née
Julia (1848-1916).
Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté
légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en
vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite
de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset,
suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à
Prades le 11/04/1877.
il avait été attribué par égales parts aux dits Paul
Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par
Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à
titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en
faveur de ses enfants que partage entre ces derniers
des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse
de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839),
mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans.
Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et
en billets de la Banque de France.
Service militaire
Joseph Ville est de la classe 1856 et a tiré le N°118
Taille 1, 640 m
Sur le registre du conseil de révision on remarque
la mention « Sait lire et écrire - Certifié véritable
par l'intéressé qui signe ». Ces précautions et précisions résultent du fait que précédemment les conscrits analphabètes déclaraient savoir lire et écrire.
Il est exempté de service « par la force de son N°
».
Une liste de 1875 le mentionne «Bon pour l'armée
territoriale». Erreur ou homonyme ? Il s'agit peutêtre de Gaudérique François Ville (1855-1934) de
la classe 1875 qui habitait en face de l'entrée de La
Capelleta au 4 Carrer du Portal de Come Gelada.
(ADPO 1R78)
Elle se marie le jeudi 21 mai 1885 à Mosset 39,
après avoir fait rédiger un contrat, à Bédarieux 40
avec Joseph Jean Pierre CORTIE, muletier, cultivateur, né le dimanche 17 septembre 1837 à Mosset, y décédé le jeudi 30 août 1917, à l'âge de
quatre-vingts ans 41, fils de Joseph Jacques (1811>1885), cultivateur, voiturier, et de Marie Rose
CHANAUD (1810->1885). Elle eut pour enfant
Marie Louise CORTIE.
Vente des biens délaissés par le curé Denis Fuix
Le 06/11/1869 Henri Débattène, receveur des
Postes à Mont-Louis, agissant tant en son nom
personnel que se portant fort pour Alexis Juncas
percepteur domicilié à Perpignan, héritiers pour
moitié chacun, des biens composant la succession
de Denis Fuix en son vivant curé de Los Masos et
auparavant curé de Mosset. Il vend à Joseph Ville
(1836-1905) (Sosa 20) propriétaire à Mosset un
corps de domaine à Mosset lieu dit "Serradeil"
composé de maison, grange, pré, terre aspre et bois
de 15 hectares 44 ares, tenant à Dominique Dimon,
Sébastien Bazinet, André Hullo et aux terrains
communaux de Mosset s'il y en a, au prix de 2000
francs en espèces d'argent au cours actuel.
(3E47/106 N°213 Jean Mas)
20 - François Joseph VILLE, dit Sazet (En),
propriétaire, fils de François Pierre Léon (17971878), cultivateur Propriétaire, et de Marie Thérèse
MESTRES (1798-1854), né à Mosset le mardi 26
juillet 1836, y décédé le samedi 18 novembre 1905.
39
Dernier mariage.
40
Maître Théron, Bédarieux 34.
41
Il est à noter qu'il a 12 ans de plus qu'elle.
28
Il a la Maison N°304 à Mosset au 8 Carrer del Pou,
où il habite
Consanguinité
Marié à Catherine Porteil (1836-1925) il a eu 6
enfants : 3 filles dont l'aînée Marie Ville (18611937) est l'arrière arrière grand-mère d'Hélène, Jean
François et Pascal Parès, suivies de 3 garçons dont
le plus jeune, né 16 ans plus tard que sa sœur aînée,
est Jacques Ville arrière grand-père des mêmes
Hélène, Jean François et Pascal Parès.
Dette
Le 06/11/1869 Joseph Ville reconnaît devoir à
François Grau propriétaire à Dorres en Cerdagne
représenté par François Grau négociant à Prades
son mandataire la somme de 2000 francs pour prêt
de la pareille somme que François Grau lui a fait.
Joseph Ville hypothèque tous ses biens à Mosset en
un corps de domaine comprenant maison, grange,
champs, pré au lieu dit « Sos frares ». (3E47/106
N°212 Me Jean Mas)
Échange de Sabadell entre Joseph Ville et François
Porteil
Le 06/11/1869 Joseph Ville cède le corps de d o-
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maine à Sabadell acheté ci-dessus.
François Porteil cède au lieu dit Sos frares comprenant maison, champ et pré de 2 hectares, surplus
qu'il a reçu au partage de la succession de Joseph
Porteil et Marguerite Climens, ses père et mère,
reçu de Me Lacroix en février 1869 (3E47/52 N°42
de Lacroix le 5/02/1869) et enregistré, tenant à
Joseph Ville, Pierre Taurinya ; Michel Arrous et
autres. (3E47/106 N°214 Jean Mas)
Fin de l’indivision de l’héritage de Joseph Porteil
et Marguerite Climens
Le 13/12/1880 Gaudérique Porteil cultivateur à la
métairie de M. de Boixo à Cuxous commune de
Cassagnes se dit et se porte héritier pour partie des
biens dépendant des successions de Joseph Porteil
et Marguerite Climens ses père et mère, propriétaires quand ils vivaient, décédés le premier à Calce
il y a 29 ans (1850) et la seconde à Mosset il y a 23
ans (1857).
Par cet acte il cède et transporte au sieur Joseph
Ville (Sosa 20) son beau frère propriétaire présent
et acceptant tous les droits successifs mobiliers et
immobiliers qui peuvent lui revenir sans exception
ni réserve.
Le prix de la présente vente est de 1800 francs.
Les parents ont laissé pour héritiers :
Catherine Porteil (Sosa 21) épouse de Joseph Ville,
Martin Porteil, Gaudérique Porteil et François Porteil.
Suivant 2 actes reçus :
- le premier par Me Lacroix le 09/10/1865
- le second par Mas Jean le 10/09/1869
Joseph Ville a acquis les droits successifs de Martin
et François Porteil au moyen de la cession qui vient
de lui être consentie aujourd'hui par Gaudérique
Porteil.
Il se trouve ainsi seul propriétaire avec son épouse
des biens composant les successions de son beaupère et belle mère du domaine Las Frares pour
lesquels toute indivision cesse. (3E47/124 Folio
311 Mas Jean)
Délibération du Conseil Municipal du 27/01/1916
Inscrit sur la liste des "vieillards infirmes et incurables.
Il se marie le mercredi 18 avril, peu après Pâques
1860 à Mosset avec Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL, servante, née le mercredi 5 juin
1839 à Campôme, décédée le jeudi 1er janvier
1925, premier jour de l'année à Mosset, à l'âge de
quatre-vingt-six ans 42, fille de Joseph Julien (17991850),
propriétaire,
et
de
Marguerite
CLIMENS (1797-1857). Ils ont eu Marie Thérèse
Marguerite et Jacques Jean Léon.
42
Ils ont une légère différence d'âge.
François VILLE, dit Sazet (En)
21 - Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL,
servante, fille de Joseph Julien (1799-1850), propriétaire, et de Marguerite CLIMENS (1797-1857),
née à Campôme le mercredi 5 juin 183943, décédée
à Mosset le jeudi 1er janvier 1925, premier jour de
l'année44.
Origine étymologique du patronyme Porteil (Jean
Tosti)
Le nom est surtout porté dans les PyrénéesOrientales (Mosset). Variante : Porteils. C'est un
toponyme, sans doute avec le sens de petit passage,
petit col (diminutif de "port").
Selon Belver : Porteil, Portell, Porteils : diminutif
de Porta : maison près d'une porte de ville.
Elle se marie le mercredi 18 avril, peu après Pâques
1860 à Mosset avec François Joseph VILLE,
propriétaire, né le mardi 26 juillet 1836 à Mosset, y
décédé le samedi 18 novembre 1905, à l'âge de
soixante-neuf ans 45, fils de François Pierre Léon
(1797-1878), cultivateur Propriétaire, et de Marie
Thérèse MESTRES (1798-1854). De cette femme
naquirent Marie Thérèse Marguerite VILLE et
Jacques Jean Léon VILLE.
22 - Joseph Michel ENRIQUEL, propriétaire, fils
de Jean Julien Joseph (1809-1879), berger, et d'Elisabeth Luce PAJAU (1809-1874), né à Mosset le
dimanche 15 juin 185146, y décédé le samedi 2
novembre 1907, jour de la fête des morts
Service militaire : De la classe 1871, il tire le
N°122. "Sait lire et écrire", il est déclaré le
21/08/1872 « bon pour le service » (ADPO 1R93)
Il habite la maison (NN°325 ou N°148) du 4 Carrer
Sota Muralla. Il en a hérite en totalité de ses parents
comme fils unique.
La vigne
Le 12/04/1894, il abandonne à la commune un
terrain inculte lui appartenant anciennement aménagé en vigne (Parcelle 917 de la section D)
(ADPO 2OP2275)
Contrat de mariage avec Rose Comerly
Le contrat du 29/12/1879 prévoit l’exclusion du
régime dotal ainsi que celui de la communauté
43
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
44
Annonce du décès dans 'Le Canigou".
45
Il a 3 ans de plus qu'elle.
46
A la naissance de Joseph Michel fut témoin Joseph
Augustin CANTIE, témoin.
Document réalisé par Jean Pares
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29
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
selon les articles 1530 et 1535 du code civil.
Ils se constituent en dot leurs biens présents et à
venir et notamment pour la future la somme de 500
francs que le futur reconnaît avoir reçue en espèces
d'argent promettant de les restituer et rendre le cas
de la restitution arrivant.
Lecture des articles 1391 et 1894 du code civil.
(3E47/123 N°377 Me Mas Jean)
Il se marie le mardi 6 janvier 1880 à Mosset, après
avoir fait rédiger un contrat, le lundi 29 décembre
1879, à Prades avec Marie Rose COMERLY, née
le vendredi 15 juillet 1859 à Mosset, décédée en
1933 à Narbonne, à l'âge de soixante-quatorze
ans 47, fille de Jacques Antoine Bonaventure (18311865), berger Cultivateur, et de Marguerite Espérance CANTIE (1836->1897). Il en a eu Rose Marie.
Joseph ENRIQUEL
23 - Marie Rose COMERLY, dite Rose, fille de
Jacques Antoine Bonaventure (1831-1865), berger
Cultivateur, et de Marguerite Espérance
CANTIE (1836->1897), née à Mosset le vendredi
15 juillet 1859 48, décédée à Narbonne en 1933.
Origine étymologique du patronyme Comerly
(Jean Tosti)
Nom très rare, uniquement rencontré dans les Pyrénées-Orientales, en Fenouillèdes. Il renvoie certainement à un toponyme (nom de lieu). L'initiale
semble évoquer le mot coma, combe (vallon encaissé). La variante Comerly, rencontrée dans le
Cantal, laisse penser que le nom pourrait venir
d'Auvergne : il existe d'ailleurs un lieu-dit Commerly dans la commune de Saint-Mamet-laSalvetat (15), qui est visiblement à l'origine du
patronyme (cité par P.G. Gonzalez, Dictionnaire
des noms de famille en Auvergne, qui donne
comme signification : le domaine de Commercius).
Elle fait sa première communion à Mosset le jeudi
09/05/1872,
elle
a
13
ans.
Elle se marie avec Joseph Enriquel le 06/01/1880.
Elle a 20 ans, lui 28. Il est veuf de Rose Not depuis
9 mois et père de Marie qui décèdera l'année suivante à 6 ans.
Rose Comerly (Sosa 23) a affronté beaucoup d'événements douloureux jusqu'aux dernières années de
son existence :
47
48
Ils ont une légère différence d'âge.
Sa communion eut lieu le jeudi 9 mai 1872 à Mosset.
30
- Elle n'a que 6 ans lorsque son père Jacques Comerly (1831-1865) meurt. Elle a eu un frère et une
sœur décédés en bas âge. Sa mère Cantié Marguerite (1838 - après 1897) se remarie en 1869 avec
Sébastien Arrous (A VÉRIFIER).
- en 1907, elle perd son mari quelques mois après
avoir marié son fils aîné Joseph cantonnier et sa
fille Marie épouse Bousquet.
- en 1913 cette fille Marie décède à Prades. Rose
quitte alors Mosset pour Prades et élever sa petite
fille Germaine Bousquet (1907-1989) qui n'a que 6
ans.
- en 1914 la guerre éclate, le père Gaudérique
Bousquet est appelé sur le front comme soldat de la
2e Compagnie du 153e Régiment d'Infanterie.
Seuls à Prades, Rose et Germaine reviennent à
Mosset, probablement à la maison Enriquel au 4
Carrer Sota Muralla. La maison (1) Enriquel est
disponible, la fille Rose Enriquel est avec son mari
berger près de Rivesaltes. Le père de Germaine est
tué à Maisons Champagne dans le Marne en septembre 1915. On peut lire son nom, Bousquet Gaudérique sur le monument aux morts de Mosset à
côté de celui de son frère, Bousquet François, lui
aussi mort au front en 1918.
Rose Comerly, déjà âgée - près de 60 ans - et bien
qu'asthmatique doit continuer à élever et faire instruire sa petite fille. Elle revient à Prades ou elle
trouve du travail comme lavandière et comme ménagère.
Germaine est reçue au concours des postes et monte
à Paris avec Rose qui ne supporte pas le climat.
Rapidement Germaine est mutée à Narbonne. Là,
elle se mari en 1929 à Pierre Fabre de Prades lui
aussi aux PTT. Leur premier enfant Francis naît en
1930. Rose décédera en 1933 à 73 ans
(1) Elle avait peut-être la maison achetée par son
père et sa mère.
Santé : Asthmatique.
Elle se marie le mardi 6 janvier 1880 à Mosset,
après avoir passé un contrat, le lundi 29 décembre
1879, à Prades avec Joseph Michel ENRIQUEL,
propriétaire, né le dimanche 15 juin 1851 à Mosset,
y décédé le samedi 2 novembre 1907, jour de la
fête des morts, à l'âge de cinquante-six ans 49, fils
de Jean Julien Joseph (1809-1879), berger, et d'Elisabeth Luce PAJAU (1809-1874). Elle eut de son
conjoint Rose Marie ENRIQUEL.
49
Il a 8 ans de plus qu'elle.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Marie COMERLY, dite Rose
24 - François Baptiste GARRIGO, dit Bitai (En),
cultivateur, fils de François Pierre (1784-1869),
berger, Cultivateur, et d'Anne Marie Catherine
VILLE (1795-1860), né à Mosset le mardi 20 avril,
peu après Pâques 1830, y décédé le lundi 13 mai
1912.
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe
de 1849 (certifié conforme par le maire, Bazinet, le
15/02/1851) avec le N°83
Taille 1, 720 m
Sait lire et écrire
Reconnu propre au service mais exempté par la
force de son N°. (ADPO 1R72)
Achat de la Maison du 4 Carrer de la Font de las
Senyoras
Le 24/07/1858 Jean Freu cultivateur à Mosset agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort pour Bonaventure Freu son frère soldat à la
Légion Étrangère, domicilié à Mosset, d'où il est
absent depuis plus de 20 ans,
a vendu à François Garrigo propriétaire cultivateur
à Mosset une maison (N°198 au 4 Carrer de la Font
de las Senyoras) tenant :
- du levant à Jean Freu, rue entre eux (N°333 entre
le 7 et le 9 Carrer de la Font de las Senyores)
- du midi aux héritiers Escaro (N°199 au 2 Carrer
de la Font de las Senyoras)
- du couchant aux portant droits de Matheu (N°195
au 7 Escaler del Judge)
- du nord à l'acquéreur François Garrigo. (N°197 au
4 Carrer de la Font de las Senyoras)
Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme
de 300 F reçus comptant en numéraires d'argent au
vu du notaire.
François Garrigo ne signe pas. (3E77/46 N°242 Me
Xatart)
François Garrigo investisseur
Avec son épouse ils ont contracté deux prêts successifs en 1880 et 1885. Les contrats sont détaillés
ci-après. Extension de la Tremoulède ?
1 - Emprunt de 2000 francs en 1880 (3E4763
Folio 224 Me Charles Lacroix)
Le 8 octobre 1880 François Garrigo reçoit de Sau-
veur Poncet un prêt de 2000 francs sur trois ans au
taux d'intérêt de 5 %. Le paiement de l'intérêt sera
exigible annuellement à terme échu. À la garantie
du paiement François Garrigo affecte et hypothèque
spécialement tous les immeubles urbains et ruraux
qu'il possède à Mosset, consistant en maison,
granges avec écurie, jardin, prés, terres labourables
arrosables et non arrosables, bois et pâtures, le tout
avec leurs dépendances et leurs améliorations.
François Garrigo déclare que les immeubles cidessus sont francs de toutes dettes et hypothèques
et qu’ils lui proviennent de la succession de François Garrigo son père (Sosa 48), décédé à Mosset il
y a environ 10 ans (23 janvier 1869), duquel il est
fils unique.
2 - Emprunt de 2000 francs en 1885 (3E47/68
N°251 Folio 145 Me Charles de Lacroix)
Le 14/11/1885 ont comparu François Garrigo propriétaire et Grâce Porteil, son épouse qu’il autorise
spécialement, domiciliés ensemble à Mosset.
« Mariés, comme il le déclare, sous le régime de la
communauté légale à défaut de contrat de mariage
préalable à leur union célébrée à la mairie de Mosset il y a environ 31 ans ».
Ils reconnaissent devoir légitimement à Antoine
Lavall prêtre demeurant à Prades ici présent et
acceptant, la somme de 2000 F pour prêt fait en
espèce d'argent au cours actuel compté et délivré à
la vue du notaire par M. Lavall aux mariées Garrigo
Porteil et la déclarent.
Les mariées Garrigo Porteil promettent et s'obligent, solidairement l'un pour l'autre sans division
des discussions un seul pour le tout, et avec renonciation de la part de la dame Garrigo au bénéfice du
droit, de rendre et payer cette somme de 2000 F à
M. Lavall pour lui au porteur de ses pouvoirs dans
quatre ans à partir de ce jour. Il s'engage dans la
même solidarité à payer et servir l'intérêt que produira le capital prêté sur le pied de 5 % par an sans
retenue. Cet intérêt sera exigible annuellement à
terme échu.
À la garantie du remboursement de ladite somme
de 2000 F et du service exact des intérêts et du
paiement de tous frais ou mise à l'exécution s'il y a
lieu les mariées Garrigo Porteil affectent et hypothèquent spécialement tous les immeubles urbains
et ruraux qu'ils possèdent respectivement à la
commune et au territoire de Mosset. Ils consistent
en maison, granges avec écurie, jardin, pré, terres
labourables, terre arrosable et non arrosable, bois et
terre inculte le tout avec leurs dépendances et leurs
améliorations.
Les mariées Garrigo Porteil s'engagent à assurer
dans les plus brefs délais contre les risques de l'incendie et contre le recours des voisins la maison et
la grange avec écurie ci-dessous apportée en garantie.
Les mariées Garrigo Porteil déclarent qu'ils n'ont
pas contracté d'autres mariages que celui qui les
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31
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
unit et qu’ils ne sont pas et n'ont jamais été et tuteur
ni curateur d'un mineur ou d'un interdit, comptable
de deniers publics ni caution de comptable.
Achat le 25 juin 1891 d’une propriété Al Pijol
(étude de maître Dorche notaire à Prades)
par devant Me Jean Dorche notaire à la résidence
de Prades assisté de deux témoins ci-après nommés
et avec lui soussignés.
A comparu M. Joseph le Llense avocat domicilié à
Béziers auparavant avoué demeurant à Prades,
lequel a par ces présentes vendu avec toute garantie
de fait et de droit à M. François Garrigo propriétaires demeurant à Mosset à ce présent et acceptant.
Un petit domaine situé au territoire de Mosset au
lieu-dit Al Pijol à une distance de 6 km du village,
se composant de près, champs et pâtures et d’un
cortal et maisonnette attenante, en bon état, porté
sous les N°199, 220, 187, 192, 1 94, 196 de la section C, d’une contenance de l’ensemble de 150, 60
ares confrontant du Nord Étienne Climens, de l’Est
Pierre Solé, de l’Ouest François Garriguet et du sud
le ravin d’A Pijol, Ribère et Laplace.
Ce petit domaine est traversé sur une partie et sur
une longueur de 200 mètres par le ravin de la Bastide. Tout le long de ce ravin se trouvent éradiquées
des arbres essences aulne et peuplier, bons pour le
chauffage. Les parties en nature de près ne peuvent
s’arroser en moyennes que deux fois par an.
L’ensemble du domaine est étagé en terrasses.
Ce domaine appartient au vendeur en sa qualité
d’adjudicataire des biens et immeubles vendus sur
licitation à sa requête en vertu d’un jugement du
tribunal civil de Prades en date du 17 mars 1890,
enregistré et transcrit et au préjudice de :
- M. Jean Comerly propriétaire à Mosset,
- Joseph Respaut propriétaire domicilié à Mosset,
ce dernier agissant en qualité de subrogé tuteur de
la demoiselle mineure Marguerite Comerly sous la
tutelle de son frère Jean Comerly.
- Marie Comerly épouse Jean Cantié cultivateur
domicilié ensemble à Montfort dans l’Aude.
La présente vente est faite moyennant le prix de
400 F que l’acquéreur a payés comptant au vendeur
à la vue du notaire et des témoins.
Il se marie le mercredi 19 juillet 1854 à Mosset
avec Marie Grace PORTEIL, née le mardi 29
septembre 1829 à Mosset, y décédée le vendredi 28
novembre 1890, à l'âge de soixante et un ans50, fille
de Jacques Gaudérique Isidore (1791-1871), maire
Mosset 1852-55 - Propriétaire, et de Françoise
Marie FABRE (1800-1854). De là naquit Jacques
Joseph.
François GARRIGO, dit Bitai (En)
25 - Marie Grace PORTEIL, dite Grace, fille de
Jacques Gaudérique Isidore (1791-1871), maire
Mosset 1852-55 - Propriétaire, et de Françoise
Marie FABRE (1800-1854), née à Mosset le mardi
29 septembre 1829, y décédée le vendredi 28 novembre 189051.
Déclaration de succession de Grâce Porteil (N°134)
Le 26 mai 1891 comparait le Jacques Garrigo (Sosa
12), cultivateur à Mosset, agissant pour lui et pour
ses cohéritiers ci-après nommés.
Grâce Porteil épouse de François Garrigo sans
profession domiciliée à Mosset, y est décédée intestat le 28 novembre 1890 à 61 ans laissant pour lui
succéder ses six enfants.
·
Garrigo Barthélemy, adjudant au 88e de
ligne à Auch.
·
Jacques comparant.
·
François sergent au 88e de ligne à Auch.
·
Catherine épouse d'Eugène Assens cultivateur à Mosset.
·
Marie épouse de Maurice Fabre cultivateur
à Mosset.
·
Isidore mineur âgé de 16 ans
Les époux Garrigo Porteil sont mariés depuis environ 37 ans (19 juillet 1854) sous le régime de la
communauté légale à défaut de contrat.
Cette communauté n'a rien produit et la succession
de la de cujus comprend uniquement des :
Créances.
Une somme de 500 F, montant de ses reprises, sur
les biens de son mari établi par le contrat de vente
chez Me Chatart du 3 mai 1858 et chez Me Mas 2
juillet 1872.
Immeubles propres non affermés à Mosset.
1 - Champ arrosable à La Crouette.
2 - pré à la montagne au "Clot dels Manchez"
Le tout d'un revenu de 12 F formant un capital de
300 F. Ne signe pas.
Elle se marie le mercredi 19 juillet 1854 à Mosset
avec François Baptiste GARRIGO, cultivateur,
né le mardi 20 avril, peu après Pâques 1830 à Mosset, y décédé le lundi 13 mai 1912, à l'âge de
quatre-vingt-deux ans52, fils de François
Pierre (1784-1869), berger, Cultivateur, et d'Anne
Marie Catherine VILLE (1795-1860). De cette
femme naquit Jacques Joseph GARRIGO.
26 - Jean François Paulin CORCINOS, dit Pera
Andreu (En), cultivateur, fils de Bonaventure
51
50
Elle a une année de plus que lui.
32
Au décès de Marie Grace fut témoin Jacques Joseph
GARRIGO, déclarant ; François Baptiste GARRIGO,
déclarant.
52
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Baptiste Julien (1805-1871), cultivateur, propriétaire, et de Grâce Marie Thérèse CLIMENS (18061886), cultivatrice, né à Mosset le mardi 21 juin
1831, y décédé le lundi 9 septembre 191253.
Service militaire (ADPO 1R73)
Figure sur le Tableau de recensement pour la classe
de 1851 (certifié conforme par le maire, Corcinos,
le 23/02/1852) avec le N°126.
·
Taille 1, 700 m
·
Sait lire et écrire
·
Exempté par la force de son N°
Maison
A acheté par acte devant Me Castres notaire à
Prades le 16 décembre 1871 au prix de 1300
Francs. la maison de son père Bonaventure Corcinos, maison et ciel ouvert N°285 au 2 Carrer del
Trot.
Location père fils
Le 25 février 1871 Bonaventure Corcinos propriétaire a, par la présente, loué pour six années et six
entières récoltes qui commenceront à partir du
premier mars prochain pour finir à pareille époque
de l'année 1877, à Jean Corcinos son fils propriétaire à Mosset, une propriété champ, pré et pâture
avec maison et bergerie située au plat de Pons tenant à Sébastien Bazinet, à Baptiste Fabre et à
d'autres.
Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an
payable par semestre échu. (3E47/108 N°26 Me
Mas)
Il se marie le lundi 27 avril, peu après Pâques 1857
53
Son testament fut établi le samedi 18 décembre 1880.
3E47/63 Folio 281 Charles Lacroix le 18 décembre 1880
a comparu Jean Corcinos propriétaire demeurant a Mosset. Lequel en parfaite santé et jouissant de ses facultés
intellectuelles, ainsi qu'il est apparu au notaire et aux
témoins, a fait et dicté son testament ainsi qu'il suit. Je
donne et lègue à Martin Corcinos mon fils, âgé d'environ
15 ans, demeurant avec moi, le quart par préciput est hors
part de tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à mon décès, pour en faire et disposer et à cette
époque comme son bien propre, quant à la nue-propriété,
mais pour n'en prendre la jouissance qu'après la mort de
la dame Marie Esparre mon épouse, en faveur de laquelle
je me propose d'en faire legs.
Je donne et lègue à Marie Esparre mon épouse sans
profession demeurant à Mosset, l'usufruit de la moitié de
tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à
mon décès. Je la dispense par express d'en fournir caution
et d'en faire inventaire. Cet usufruit que je viens de léguer
à mon épouse comprendra celui du quart par pré ciput que
j'ai légué à mon fils Martin Corcinos.
Ce testament a été ainsi dicté par Jean Corcinos à Me de
Lacroix notaire qui l'a écrit en entier de sa main tel que le
testateur l'a dicté et à mesure de la dictée. Ensuite le
notaire l'a lu au testateur qui a déclaré le bien comprendre
et y persister le tout en présence des témoins ci-après
nommés. à Prades.
à Railleu54, après avoir établi un contrat, le lundi 6
avril, peu avant Pâques 1857, à Olette, Gay 55 avec
Marie Bonaventure Marguerite ESPARE, cultivatrice, née le lundi 8 octobre 1827 à Railleu, décédée le lundi 19 septembre 1892 à Mosset, à l'âge de
soixante-cinq ans 56, fille de Jean (1787-1852),
maire Railleu 1831-34 Cultivateur, et de Maria
Bonaventure BROCH (1791-1865). De là naquit
Bonaventure Françoise.
Jean CORCINOS, dit Pera Andreu (En)
27 - Marie Bonaventure Marguerite ESPARE,
cultivatrice, fille de Jean (1787-1852), maire Railleu 1831-34 Cultivateur, et de Maria Bonaventure
BROCH (1791-1865), née à Railleu le lundi 8 octobre 1827, elle est portée sur les fonts baptismaux
le même jour au même lieu57, morte à Mosset le
lundi 19 septembre 1892 58
Origine étymologique du patronyme Aspare
(Jean Tosti)
Origine apparemment inconnue, pour un nom pour54
Contrat de mariage du 6/4/1857 devant Maître André
Goy, notaire à Olette.
55
Les 2 époux sont décédés presque le même jour :
09/09/1892 et 10/09/1892.
56
Il est à noter qu'elle a 4 ans de plus que lui.
57
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Maria Bonaventure BROCH, sa mère qui l'éleva.
58
Son testament fut établi le samedi 18 décembre 1880.
3E47/63 Folio 282 Charles Lacroix le 18 décembre 1880
a comparu Marie Esparre sans profession épouse de Jean
Corcinos propriétaire demeurant à Mosset. Laquelle en
parfaite santé et jouissant de ses facultés intellectuelles,
ainsi qu'il est apparu aux notaires et aux témoins, a fait et
dicté son testament ainsi qu'il suit.
Je donne et lègue à Martin Corcinos mon fils, âgé d'environ 15 ans, demeurant avec moi, le quart par ce préciput
est hors part de tous les biens meuble et immeubles que
je laisserai à mon décès, pour en faire et disposer et à
cette époque que comme se son bien propre, quant à la
nue-propriété, mais pour n'en prendre la jouissance
quatre prêts à la mort de Jean Corcinos mon mari, en
faveur d duquel je me propose d'en faire legs.
Je donne et lègue à Jean Corcinos mon mari propriétaire
demeurant à Mosset, l'usufruit de la moitié de tous les
biens meuble et immeubles que je laisserai à mon décès.
Je la dispense par express d'en fournir caution et d'en
faire inventaire. C'est usufruit que je viens déléguer à
mon épouse comprendra à celui du quart par préciput que
j'ai légué à mon fils Martin Corcinos.
Ce testament a été ainsi dicté par Marie Esparre à Me de
Lacroix notaire qu'il a écrite en entier de sa main telle
que le testateur à la dictée et à mesure de la dictée. Ensuite le notaire l'a lu à la testatrice qui a déclaré le bien
comprendre et y persister le tout en présence des témoins
ci-après nommés. à Prades.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
33
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tant assez courant. Semble formé sur une racine
préromane asp, qui pourrait être un oronyme (toponyme évoquant le relief).
Déclaration de succession de Marie Asparre
Le sept mars 1893 a comparu Martin Corcinos,
propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration
suivante :
Marie Asparre, sans profession, épouse de Jean
Corcinos, est décédée à Mosset le 19 septembre
1892, laissant pour lui succéder ses enfants :
·
Martin susnommé.
·
Marie épouse de Jean Corrieu propriétaire
Railleu.
·
Françoise (Sosa 13) femme de François
Garrigo propriétaire à Mosset.
Les époux Corcinos Asparre étaient mariés sous le
régime exclusif de communauté suivant contrat
reçu par Me Gay à Olette le 6 avril 1857.
La succession du de cujus se composant uniquement des reprises dotales s'élevant à la somme de 5
157 F.
Corcinos père, a renoncé à tout usufruit, au terme
d'un acte reçu par maître Rogé, notaire à Prades le
17 décembre 1892, et enregistré.
Signé Martin Corcinos. (114W161 N°79)
Vente
Le 20/09/1857 vente à Jean Asparre frère de Marie
de sa part d'héritage venant du père Jean Asparre
selon acte du 30/05/1857 pour la somme de 3200
francs. (Me Gay à Olette le 20/09/1857).
Elle se marie le lundi 27 avril, peu après Pâques
1857 à Railleu 59, après avoir passé un contrat, le
lundi 6 avril, peu avant Pâques 1857, à Olette,
Gay 60 avec Jean François Paulin CORCINOS,
cultivateur, né le mardi 21 juin 1831 à Mosset, y
décédé le lundi 9 septembre 1912, à l'âge de quatrevingt-un ans 61, fils de Bonaventure Baptiste Julien (1805-1871), cultivateur, propriétaire, et de
Grâce Marie Thérèse CLIMENS (1806-1886),
cultivatrice. Elle eut de cet homme Bonaventure
Françoise CORCINOS.
28 - Dominique Pierre Jean DIMON, dit Jean,
cultivateur, fils de François Dominique (17941883), propriétaire, et de Jeanne Rose
BROUZI (1799-1878), né à Mosset le mardi 6
septembre 1842, décédé à Mosset, Ambouillades
del Prat Nou le samedi 30 septembre 1905.
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement de tous les
59
Contrat de mariage du 6/4/1857 devant Maître André
Goy, notaire à Olette.
60
Les 2 époux sont décédés presque le même jour :
09/09/1892 et 10/09/1892.
61
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
34
jeunes gens de la classe 1862 (certifié conforme par
le maire, Ruffiandis, le 15/02/1863) avec le N°127
Taille 1, 600 m
Sait lire et écrire
Frère de François Jérôme Pierre mort sous les drapeaux à Constantinople
Exempté par la force de son N°
Accident sur la route du Col de Jau Les dates et
prénoms concernant les personnes ont été ajoutées
par Jean Parès le 18/05/2001.
Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident a douloureusement impressionné les. populations le la vallée de la Castellane.
Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son fils
Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la femme le ce
dernier, Catherine Fabre (Sosa 15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le père de la
dame Dominique Dimon, le nommé Jean Fabre
(Sosa 30), revenant de leur métairie, rentraient à
Mosset, montés sur un chariot traîné par un âne. Au
lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte
des Encantades), le route se trouvant sans parapet,
l'animal fit un brusque écart et tomba dans un précipice d'une profondeur de quarante mètres environ,
entraînant avec lui les six membres de la famille
Dimon.
Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé
de 60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que
la femme de ce dernier (Catherine Fabre 18631944), ainsi que le père de celle-ci (Jean Fabre
1851-1931) recevaient des blessures moins graves.
Seuls, les deux enfants n'ont eu que des égratignures ; la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon
1908-1983), resta suspendue à un noisetier et le
bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane.
Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille
Dimon, leur portèrent secours.
La famille Dimon fut transportée sur une charrette à
Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935),
appelé à la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux
blessés.
En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à
la famille Dimon, qui jouit de l'estime générale,
l'expression de nos sincères condoléances. (ADPO
Journal "Le Canigou" du 07/10/1905)
Contrat de Mariage Dimon Pardineille
Article premier : les futurs époux déclarent exclure
de leur union le régime dotal ainsi que celui de la
communauté.
Article second :
Félix Pardineille déclare faire donation à Marie
Pardineille sa fille future épouse qui l'accepte avec
reconnaissance, le quart par préciput et hors part de
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tous les biens meuble et immeubles généralement
quelconques que présent et avenir sous réserve de
l'usufruit pendant sa vie. Et pour mettre la donataire
à même d'apprécier dès ce moment l’émolument de
la présente donation, quant aux biens présents,
Félix Pardineille déclare que c'est bien ne seront
grevé d'aucune dette ni charge.
Article troisième :
En considération du même mariage Dominique
Dimon déclare faire donation en avancement d'hoirie paternel et maternel, à Jean Dimon son fils, le
futur époux, qu'il accepte avec reconnaissance, de
la somme de 2000 F imputables 1600 F sur sa succession et 400 F sur la succession de Jeanne Bruzi
son épouse. Laquelle somme le donateur promet et
ses obligés de payer à son fils en l'étude du notaire
soussigné dans deux ans à partir de ce jour, sans
intérêt jusqu'à l'échéance ; mais dès qu'elle aura
arrivé et à défaut de paiement du capital de l'intérêt
courra sur le pied de 5 % par an sans retenue, qui
partira du jour de l'échéance jusqu'à celui du paiement du capital exigible annuellement à terme échu
au domicile du donateur à Mosset.(3E47/51 N°159
Folio 106 Maître Charles Lacroix)
Santé : Mort par accident
Il se marie le mercredi 13 mai 1868 à Mosset, après
avoir conclu un contrat, le jeudi 30 avril, peu après
Pâques 1868, à Prades 62 avec Marie Marguerite
62
3E47/51 N°159 Folio 106 Maître Charles Lacroix
article premier : les futurs époux déclarent exclure de leur
union ont le régime dotal ainsi que celui de la communauté.
Article second : Félix Pardineille déclare faire donation à
Marie Pardineille sa fille future épouse qui l'accepte avec
reconnaissance, le quart par préciput et hors part de tous
les biens meubles et immeubles généralement quelconques présents et à venir sous réserve de l'usufruit
pendant sa vie. Et pour mettre la donataire à même d'apprécier dès ce moment l’émolument de la présente donation, quant aux biens présents, Félix Pardineille déclare
que ces biens ne seront grevés d'aucune dette ni charge.
Article troisième en considération du même mariage
Dominique Dimon déclare faire donation en avancement
d'hoirie paternel et maternel, à Jean Dimon son fils, le
futur époux, qui l'accepte avec reconnaissance, de la
somme de 2000 F imputables 1600 F sur sa succession et
400 F sur la succession de Jeanne Bruzi son épouse.
Laquelle somme le donateur promet et s'est obligé de
payer à son fils en l'étude du notaire soussigné dans deux
ans à partir de ce jour, sans intérêt jusqu'à l'échéance ;
mais dès qu'elle sera arrivé et à défaut de paiement du
capital, l'intérêt courra sur le pied de 5 % par an sans
retenue, qui partira du jour de l'échéance jusqu'à celui du
paiement du capital exigible annuellement à terme échu
au domicile du donateur à Mosset.
.
Françoise PARDINEILLE, née le vendredi 18
août 1848 à Mosset, y décédée le mardi 13 septembre 1927, à l'âge de soixante-dix-neuf ans 63,
fille de Félix Fructus Bonaventure (1819-1888),
agriculteur, et de Marie Basilice Marguerite
RESPAUD (1822-1861). Ils ont eu Dominique
François Emmanuel.
Dominique DIMON, dit Jean
29 - Marie
Marguerite
Françoise
PARDINEILLE, fille de Félix Fructus Bonaventure (1819-1888), agriculteur, et de Marie Basilice
Marguerite RESPAUD (1822-1861), née à Mosset
le vendredi 18 août 1848, y décédée le mardi 13
septembre 1927.
Origine du patronyme - Pardinella, Pardineille,
diminutif de Pardina : du latin pariétina
Murs en ruine ou forme altérée de Pardina. diminutif de Prades, prairie.
Le 05/09/1936 est rayée de la liste des " vieillards
infirmes et incurables pour la raison suivante :
"enfants occupant de très bonnes situations." (Délibération du Conseil Municipal). Elle se marie le
mercredi 13 mai 1868 à Mosset, après avoir établi
un contrat, le jeudi 30 avril, peu après Pâques 1868,
à Prades 64 avec Dominique Pierre Jean DIMON,
63
Ils ont une légère différence d'âge.
3E47/51 N°159 Folio 106 Maître Charles Lacroix
article premier : les futurs époux déclarent exclure de leur
union ont le régime dotal ainsi que celui de la communauté.
Article second : Félix Pardineille déclare faire donation à
Marie Pardineille sa fille future épouse qui l'accepte avec
reconnaissance, le quart par préciput et hors part de tous
les biens meubles et immeubles généralement quelconques présents et à venir sous réserve de l'usufruit
pendant sa vie. Et pour mettre la donataire à même d'apprécier, dès ce moment, l'émolument de la présente donation, quant aux biens présents, Félix Pardineille déclare
que ces biens ne seront grevés d'aucune dette ni charge.
Article troisième en considération du même mariage
Dominique Dimon déclare faire donation en avancement
d'hoirie paternel et maternel, à Jean Dimon son fils, le
futur époux, qui l'accepte avec reconnaissance, de la
somme de 2000 F imputables 1600 F sur sa succession et
400 F sur la succession de Jeanne Bruzi son épouse.
Laquelle somme le donateur promet et s'est obligé de
payer à son fils en l'étude du notaire soussigné dans deux
ans à partir de ce jour, sans intérêt jusqu'à l'échéance ;
mais dès qu'elle sera arrivé et à défaut de paiement du
capital, l'intérêt courra sur le pied de 5 % par an sans
retenue, qui partira du jour de l'échéance jusqu'à celui du
64
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35
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
cultivateur, né le mardi 6 septembre 1842 à Mosset,
décédé le samedi 30 septembre 1905 à Mosset,
Ambouillades del Prat Nou, à l'âge de soixantetrois ans 65, fils de François Dominique (17941883), propriétaire, et de Jeanne Rose
BROUZI (1799-1878). Elle eut pour enfant Dominique François Emmanuel DIMON.
Thérèse Marguerite VILLE, née le jeudi 7 février
1861 à Mosset, y décédée le samedi 8 mai 1937, à
l'âge de soixante-seize ans 70, fille de François Joseph (1836-1905), propriétaire, et de Catherine
Thérèse Marguerite PORTEIL (1839-1925), servante. Ils ont eu Catherine Marie Marguerite.
Jean FABRE, dit Domenjo (En)
31 - Marie Thérèse Marguerite VILLE, fille de
François Joseph (1836-1905), propriétaire, et de
Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL (18391925), servante, née à Mosset le jeudi 7 février
1861, y décédée le samedi 8 mai 1937.
Marie PARDINEILLE
30 - Jean Isidore André FABRE, dit Domenjo
(En), propriétaire, fils d'Augustin Jacques (18031858), voiturier cultivateur, et d'Anne Marie Elisabeth ROUSSE (1809-1883), né à Mosset le vendredi 21 mars 1851 66 67. C'est là qu'il décéda le mercredi 22 juillet 1931 et qu'il fut inhumé le lendemain.
Service militaire
Figure sur le Tableau de recensement de tous les
jeunes gens de la classe de 1871 (certifié conforme
par le maire, Palol) avec le N°126 ou 116.
·
Ne sait ni lire ni écrire
·
Bon pour le service
Fabre Jean Isidore, le grand-père de Jean Not aurait
fait le service militaire pour le compte d'un tiers.
(ADPO 1R93 et Archives de la mairie de Mosset)
Il se marie le mercredi 7 avril 1880 à Mosset puis,
le même jour, religieusement en l'église du même
lieu, après avoir fait rédiger un contrat, le lundi de
Pâques 29 mars 1880 68, à Prades 69 avec Marie
paiement du capital exigible annuellement à terme échu
au domicile du donateur à Mosset.
Origine du patronyme - Vilar, Vila, Villars, Villas : du latin "villare". Diminutif de villa. Domaine
rural. Hameau. Nom très répandu de localités. Catalogne et occitanie.
Elle a fait sa première Communion le 30-05-1875
soit à l’âge de 14 ans. Elle se marie le mercredi 7
avril 1880 à Mosset puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu, après avoir passé un
contrat, le lundi de Pâques 29 mars 1880 71, à
Prades 72 avec Jean Isidore André FABRE, proLes futurs époux déclarent exclure de la réunion le régime dotal ainsi que celui de la communauté conformément aux articles 1530 à 1535 du code civil.
Joseph Ville fait donation par avancement d'hoirie sur sa
succession de 1000 francs payables sans intérêt en octobre prochain. avec intérêts si le versement a lieu ultérieurement.
A la garantie de paiement le donateur affecte et hypothèque spécialement ses biens immeubles situés à Mosset.
Les futurs époux se constituent en dot leurs biens présents et futurs. Ils déclarent que leurs biens présents
constituent pour le futur en la somme de 1000 francs
précédente et pour le futur en une valeur de 1200 francs.
(ADPO 3E47/124 Mas Jean, Notaire à Prades.).
70
Ils ont dix ans de différence d'âge.
71
Date historique (29 mars 1880 : dispersion par décret
des jésuites et des congrégations).
72
.
65
Il a 6 ans de plus qu'elle.
A la naissance de Jean Isidore André fut témoin Joseph
Augustin CANTIE, témoin.
67
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Anne Marie Elisabeth ROUSSE, sa mère qui l'éleva.
68
Date historique (29 mars 1880 : dispersion par décret
des jésuites et des congrégations).
66
69
36
Les futurs époux déclarent exclure de la réunion le régime dotal ainsi que celui de la communauté conformément aux articles 1530 à 1535 du code civil.
Joseph Ville fait donation par avancement d'hoirie sur sa
succession de 1000 francs payables sans intérêts en octobre prochain. avec intérêts si le versement a lieu ultérieurement.
A la garantie de paiement le donateur affecte et hypothèque spécialement ses biens immeubles situés à Mosset.
Les futurs époux se constituent en dot leurs biens présents et futurs. Ils déclarent que leurs biens présents
constituent pour le futur en la somme de 1000 francs
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priétaire, né le vendredi 21 mars 1851 à Mosset, y
décédé le mercredi 22 juillet 1931, à l'âge de
quatre-vingts ans 73, fils d'Augustin Jacques (18031858), voiturier cultivateur, et d'Anne Marie Elisabeth ROUSSE (1809-1883). Elle eut de son conjoint Catherine Marie Marguerite FABRE.
Génération VI
Arrous Pierre
Menuisier
44
500
oui
Catalan Pierre
Receveur
buraliste
64
480
oui
8
Parès Gaudérique
Cultivateur
44
800
oui
5
Cantié Baptiste
Cultivateur
38
500
oui
3
Mayens Ambroise
Cultivateur
42
500
oui
2
32 - Gaudérique Joseph Etienne PARÈS, cultivateur Propriétaire, fils de Joseph Estienne Emmanuel (1767-1813), propriétaire dit "Pagès", et de
Marie Anne CORCINOS (1771-1845), né à Mosset
le samedi 27 juillet 1811, y décédé le samedi 25
décembre 1875, jour de Noël. Service militaire
Sur les archives de la mairie de Mosset, il figure au
Tableau de recensement pour la classe de 1831
(Certifié par le maire, de Massia, le 29/06/1832) et
a tiré le N°117.
Garde Nationale
Il figure sur la table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831 avec le N°145 du service ordinaire. Il est célibataire
Sur le Registre de Contrôle général du service ordinaire Mosset de 1840 il est déclaré marié avec
enfants, âgé de 29 ans.
Le 22/05/1856, l'évêque a donné un avis favorable.
(ADPO 5V6)
Habitation
En 1831, célibataire, il habite avec sa sœur, Thérèse
Rose Parès qui a épousé en 1825 Lavila Baptiste.
Coups et blessures volontaires
Tribunal de Prades le 12-06-1862 entre les mariés
Anne Lavila (1824-1886) et Antoine Mayens
(1822-1873), propriétaire à Mosset, et Gaudérique
Parès (1811-1875), propriétaire à Mosset, né à
Mosset le 27-07-1811, de Etienne et Corcinos Marianne, prévenus de coups et blessures volontaires.
Accusé d'avoir, "Le 23/04/1862, porté des coups et
fait des blessures à la dite Anne Lavila" et de se
voir condamné à payer à cette dernière la somme de
2000 francs à titre de dommages avec dépens.
Il est précisé : "a violemment jeté par terre la
femme Lavila, chute qui a occasionné à cette dernière, des blessures et par conséquent une maladie
ou incapacité de travail de quelques jours."
Il a été condamné à 16 francs d'amende, 80 francs
de dommages et 56 francs de dépens. (ADPO
3U3103-Jugement correctionnel avec partie civileRegistre 29)
Contributions
Contribution locale en 1856 de 55 Francs dans les
20 les plus fortes de la commune.
Patrimoine
Le calcul de la valeur du patrimoine laissé par
Gaudérique Parès résulte de l’analyse de la donation partage anticipé Parès Cantié (ADPO 3E47/58
chez Me Lacroix)
Les frères, autres que l'aîné, reçoivent, par exemple
Thérèse Parès ou Etienne Parès, la somme de 2531,
50 F correspondant à 3/32 du patrimoine.
Le capital est donc de 32x2531, 5/3 = 27002, 66
soit 27000 francs.
Conseil de fabrique
État du 16/04/1856, communiqué par Corcinos
aîné, maire, au préfet pour nommer les membres du
conseil de fabrique, en lui conseillant de nommer le
1er et le 4e.
Nom
Profession
Ruffiandis Isidore
Propriétaire 35
Âge
Revenus
Marié
Enfants
1800
oui
4
précédente et pour le futur en une valeur de 1200 francs.
(ADPO 3E47/124 Mas Jean, Notaire à Prades.).
73
Il est à noter qu'il a 10 ans de plus qu'elle.
Construction de l'école
Enquête de commodo et incommodo du 02/06/1844
" Joseph Cantié, adjoint au maire, autorisé par arrêté du Sous préfet du 22/05/1844, pour procéder à
une enquête de commodo et incommodo relativement à l'achat d'une partie de la maison des frères
Pompidor, devant servir de mairie et de maison
d'école.
Est comparu vers les 5 heures du soir, le sieur Parès
Gaudérique, propriétaire, qui nous a déclaré qu'il
était convenable d'acheter la maison proposée tant
par sa position que par le bon état dont elle se
trouve maintenant. Le dit Parès a déclaré ne savoir
signer." (ADPO 2OP2265)
Achat
Le 07 décembre 1848 Françoise Marc vend à Gaudérique Parès propriétaire une petite maison à la
Carole tenant
- du levant à la place
- du midi à Izidore Julia
- du couchant à la place du milieu
- du nord aux héritiers de Jean Portell
Plus 2 champs : au Cill et au lieu dit Guillaume
traversés par deux chemins conduisant l'un à la
Solane et l'autre au bois de la Ville, au prix de 300
francs. (3E77/26 N°281 chez le notaire Me Bonaventure Xatard)
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37
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Acte de donation partage anticipé des époux
Parès Cantié
L'an 1875 et le neuf septembre à Prades, chef-lieu
du troisième arrondissement du département des
Pyrénées orientales, par devant Charles de Lacroix,
notaire à la résidence de Prades, soussigné, en présence de témoins ci-après nommés, ont comparu :
Le sieur Gaudérique Parès, propriétaire, et la dame
Rose Cantié, son épouse, sans profession, qu'il
autorise, demeurant ensemble à Mosset.
Lesquels, ne pouvant pas se livrer à la gestion de
leurs biens, et voulant prévenir les contestations
que leur partage pourrait faire naître entre leurs
enfants, ont procédé, ainsi qu'il suit, au partage
anticipé et entre vifs de leurs biens ci-après désignés, conformément aux articles 1075 et 1076 du
code civil.
Entre :
1 - le sieur Sébastien Parès, propriétaire, demeurant
à Mosset ;
2 - le sieur Étienne Parès, tailleur d'habits, demeurant à Salces ;
3 - le sieur Thomas Baptiste Parès (Sosa 16), propriétaire, demeurant à Mosset ;
4 - la dame Thérèse Parès, épouse du sieur Joseph
Bonnérich, propriétaire, demeurant ensemble à
Mosset, de son mari, ici présent, assistée et autorisée ;
5 - le sieur Jacques Parès, propriétaire, demeurant
au hameau de Betllans commune de Conat ;
6 - la dame Anne Parès épouse du sieur Casimir
Gaché cordonnier, demeurant ensemble à Mosset,
de son mari ici présent assistée et autorisée ;
7 - Mlle Justine Parès, fille majeure, sans profession, demeurant à Mosset.
8 - le sieur Gaudérique Parès, mineur, âgé de 16 ans
révolus, demeurant à la même commune, assisté du
sieur Baptiste Cantié, son oncle maternel, propriétaire, demeurant à Mosset, ici présent et tuteur ad
hoc dudit mineur, pour accepter la présente donation, nommé en cette qualité suivant délibération du
conseil de famille dudit mineur, tenue sous la présidence de M. le juge de paix du canton de Prades
ce jourd'hui, enregistré, dont une expédition en due
forme demeure ci annexée, après lecture.
« Les dits Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas
Baptiste Parès, Thérèse Parès, Jacques Parès, Anna
Parès, Justine Parès et Gaudérique Parès assisté de
son tuteur ad hoc, ici présents et acceptants, seuls
enfants des mariés Gaudérique Parès Rose Cantié,
et ayant droit à venir au partage de leurs biens, à
savoir :
le sieur Sébastien Parès pour 11/32e, tant pour le
quart par préciput que ses pères et mères lui ont
donné, suivant son contrat de mariage passé devant
le notaire soussigné le 28 décembre 1860, que pour
sa part virile ; et chacun des sept autres enfants
Parès pour 3/32e pour leur part virile. »
Les biens formant l'objet de la présente donation
38
consistent en ceux dont la désignation suit :
1 - en la somme de 700 F montant des reprises que
la dame Rose Cantié est en droit d'exercer sur les
biens du sieur Parès Gaudérique son mari, établis
par acte authentique.
2 - aux immeubles qu'ils possèdent respectivement
dont le dont le détail suit :
1 - un corps d'héritage situé au territoire de Mosset,
lieu dit "La Coume", connu sous le nom particulier
de "Cong", contenant environ 9 ha, composé de
grange avec écurie, pré, terre labourable et pâture,
le tout attenant,
2 - une pièce de terre aspre et pré au même territoire, lieu dit "La Tremoulède" contenant environ
74, 14 ares.
3 - une pièce de terre pré au même territoire, au lieu
dit "La Coume", contenant environ de 30, 73 ares.
4 - une pièce de terre aspre au même territoire, au
lieu-dit "La Coume basse" contenant environ 62, 20
ares.
5 - une pièce de terre aspre et pré au même territoire, au lieu dit "Al Pijol", contenant environ 40,
25 ares.
6 - une terre labourable autrefois vigne, au même
territoire, au lieu dit "Pla de Rodoles", contenant
environ 8, 50 ares.
7 - un petit corps d'héritage, au même territoire au
lieu-dit "Monastir" d'environ 3 ha, composé de
grange avec écurie, pré, terre labourable et terre
inculte, avec toutes ses dépendances.
8 - une pièce de terre labourable au même territoire,
au lieu-dit "Las Boltes", d'environ 38, 70 ares.
9 - une maison avec écurie sise à Mosset, au fond
de village (15 Carretera de Prada) avec passage au
levant.
10 - une pièce de terre champ arrosable, attenant à
la maison ci-dessus, contenant environ 49, 89 ares.
11 - un champ arrosable et non arrosable, au même
territoire, au lieu-dit "Plat de Rodoles", contenant
environ 54 ares.
12 - une terre labourable au même territoire, lieu dit
"Al Cill", contenant environ 20, 80 ares.
13 - une pâture au même territoire, lieu dit "Fontanelles", contenant environ 142 ares.
14 - un champ arrosable au même territoire, lieu-dit
"Mosseto" contenant environ 23, 94 ares.
15 - une grange avec écurie située à la Carole,
commune de Mosset.
16 - une pièce de terre champ, pré et pâture le tout
attenant, sur laquelle on trouve une grange avec
écurie sur le territoire de Mosset au lieu-dit
"Coume d'en bas", contenant environ 102 ares.
17 - une pièce de terre arrosable, et non arrosable et
terre, le tout attenant, situé au même territoire, lieudit "Lo Bac", connu sous le nom particulier de
"Camp d'en Candalou", contenant environ 70 ares.
18 - une vigne au territoire de Campôme, lieu-dit
Fournols, contenant environ 27 ares.
19 - une vigne au territoire de Molitg, lieu-dit
"Coste de Crouels", contenant environ 25 ares.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
La présente donation est faite aux charges, clauses
et con ditions suivantes :
1 - les biens ci-dessus donnés seront partagés entre
les donataires, suivant leurs droits, en présence des
donateurs et attendu que ces biens ne peuvent pas
être partagés entre tous les donataires d'après leur
quotité, sans dépréciation notable, le sieur Étienne
Parès et la dame Thérèse Parès épouse de Bonnarich, ont demandé, pour leur convenance et leur
avantage, que leurs droits fussent établis en argent.
2 - les donateurs se réservent :
1 - la jouissance des biens par eux donnée jusqu'au
premier avril prochain, de même que la recette de
seigle, qui sera pendante à cette époque, sur la
partie desdits immeubles, laquelle leur appartiendra.
2 - la jouissance, pendant leur vie, de la partie de
maison grange avec écurie (15 Carretera de Prada)
qui entrera dans le lot du mineur Gaudérique Parès.
3 - ils se réservent en outre, jusqu'au décès du survivant d'eux, une pension annuelle et viagère de
500 F, qui leur sera payée, en leur demeure à Mosset, par trimestre anticipé, à partir du premier avril
prochain ; le premier desquels trimestres sera payé
le premier avril 1876, et ainsi successivement tous
les trois mois jusqu'à leur décès. Cette pension sera
payée 150 F par le sieur Parès Sébastien, et 50 F
par chacun des autres enfants.
La présente donation est acceptée par les sieurs
Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas Baptiste
Parès, Thérèse Parès épouse autorisée du sieur
Bonnérich, Jacques Parès, Anne Parès épouse autorisée du sieur Gaché, Justine Parès et Baptiste Cantié tuteur ad hoc du mineur Gaudérique Parès son
neveu, qui s'engagent, chacun en ce qui le concerne, à exécuter les clauses et charges et conditions qu'elles renferment.
À la garantie du service exact de la pension viagère
ci-dessus réservée, les immeubles qui vont entrer
dans les lots des enfants Parès, par suite du partage
qui va avoir lieu, demeurent affectés et hypothéqués par privilège, et le domicile des parties est élu
en l'étude de Me Pallarès avoué à Prades.
Pour la liquidation des droits d'enregistrement, les
comparants évaluent le revenu des immeubles faisant l'objet de cette donation, savoir :
À 850 F celle des immeubles ruraux et à 125 F
celui de l'immeuble urbain.
Les donataires ont été avertis par le notaire soussigné de la nécessité de faire transférer le présent au
bureau des hypothèques de Prades.
Après quoi, les comparants ont procédé de la manière suivante au partage des biens dont leur père et
mère viennent de leur faire donation.
Composition de la masse
1 - immeubles : les immeubles sont ceux qui ont été
plus haut désignés.
2 - rapports :
La dame Thérèse Parès épouse de Joseph Bonnérich rapporte la somme de 1000 F, dont le sieur
Gaudérique Parès son père lui a fait donation, à
l'avancement de sa succession, ainsi qu'il résulte de
son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 2 septembre 1863, qui porte quittances de
ladite somme.
Le sieur Thomas Baptiste Parès fait également
rapport de la somme de 1000 F que son père lui a
donnée un avancement d'hoirie, suivant son contrat
de mariage passé devant le même notaire le 23 juin
1865, et qui lui a été payée postérieurement par son
père, sans qu'il n'existe d'acte authentique de cette
quittance.
Enfin le sieur Jacques Parès rapporte la somme de
1000 F dont son père lui a fait donation ou un
avancement de sa succession ainsi qu'il résulte de
son contrat de mariage passé devant Me Castres
notaire à Prades il y a environ six ans (1868) qui
portent quittance de ladite somme.
Total des rapports 3000 F.
Lot de Thomas Baptiste Parès (Sosa 32) époux
Bruzy.
Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès des
droits lui revenant sur les biens ci-dessus, ses frères
et sœurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec
l'agrément de ses père et mère, pour en jouir à partir
du premier avril prochain, avec la garantie ordinaire
en matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - le corps d'héritage dit "Le Cong".
2 - la terre aspre et pré lieu-dit "Tremoulède".
3 - le pré dit "la Coume".
4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume basse".
5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al Pijol", le tout
en entier et désignés sous les N°1, 2, 3, 4 et 5 de la
masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Sébastien Parès son frère, la somme de
5281, 50 francs
2 - au Sieur Étienne Parès son frère, celle de 187,
50 F, sommes que ces derniers déclarent avoir
reçues du sieur Thomas Baptiste Parès Sosa 32), ce
matin, avant cet acte, en espèce d'argent au cours
actuel, dont quittance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
5281+187+2531 = 8000 francs
Lot de Sébastien Parès.
Pour tenir lieu au sieur Sébastien Parès des droits
lui revenant sur les biens ci-dessus donnés, tant
pour le quart par préciput que ses père et mère lui
ont donnés, que pour sa part virile, ses frères et
sœurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec
l'agrément des donateurs, pour en jouir à partir du
premier avril prochain, avec la garantie ordinaire en
matière de partage, ce qui est accepté par lui,
1 - là terre labourable au lieu-dit "Al Cill", N°12 de
la masse, en entier.
2 - là pâtures au lieu-dit "Fontaneilles", en entier,
N°13 de la même masse.
3 - la grange avec écurie, au hameau de la Carole,
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39
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
N°15 de la masse, en entier.
4 - la pièce de terre partie arrosable et partie non
arrosable et. le tout attenant, au lieu-dit "Lo Bac,"
N°17 de la masse, en entier.
5 - La vigne à Campôme au lieu-dit Fournols en
entier, N°18 de la masse.
6 - la soulte de 5581, 50 francs que le sieur Thomas
Baptiste Parès son frère lui a payée ainsi qu'il est
dit au lot de ce dernier.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 3x25315581 = 2012 francs
Lot de Jacques Parès
Pour tenir lieu au Sieur Jacques Parès des droits.
ce qui est accepté par lui.
1 - le corps d'héritage au lieu-dit "Monastir" avec
ses dépendances, en entier, N° sept de la masse.
2 - là terre labourable au lieu-dit "Las Boltes", en
entier, N° huit de la masse.
3 - partie de la maison avec écurie (15 Carretera de
Prada) figurant sous le N°9 de la masse, à prendre
au nord, dite "Case beille", avec passage au levant,
tenant à Baptiste Ville, chemin de la Carole et au
mineur Gaudérique Parès. Cette partie sera séparée
de celle qui sera attribuée à ce dernier, par un mur
de refends allant de haut en bas.
4 - partie du champ arrosable, terre inculte et jardin
attenant à la maison, suivant les bornes qui seront
placées incessamment, tenant à Baptiste Ville, à
Michel Arrous, à Françoise Lavila épouse Monceu,
à Rose Lavila épouse Not, à Anne Lavila veuve
Mayens, au chemin de la Carole et au mineur Gaudérique Parès.
5 - La vigne à Molitg au lieu-dit "Coste de
Crouells", en entier, N°19 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - au Sieur Étienne Parès son frère, la somme de
375 F.
2 - à la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich celle
de 531, 50 F.
3 - à Mademoiselle Justine Parès celle de 1262, 50
F ; lesquelles sommes le sieur Étienne Parès, le
sieur Joseph Bonnérich en sa qualité d'administrateur légal des biens de Thérèse Parès son épouse et
Mademoiselle Justine Parès, déclarent avoir reçu du
sieur Jacques Parès leur frère, ce matin avant cet
acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont distance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2351 +
375+532+1262 = 4520 francs
Lot du sieur Gaudérique Parès mineur.
Pour tenir lieu au Sieur Gaudérique Parès mineur
des droits. Ce qui est accepté pour lui, par le sieur
Baptiste Cantié son oncle et son tuteur ad hoc avec
l'agrément des donateurs.
1 - la partie restante de la maison avec écurie (15
Carretera de Prada), figurant sous le N° neuf de la
masse, à prendre au midi, tenant au chemin de la
Carole, au champ porté à l'article suivant ; et à son
40
frère Jacques Parès, avec droit de passage à pied, à
cheval, avec charrette et bestiaux, pour aboutir à sa
partie de maison, sur le passage qui est entré dans
le lot de son frère Jacques Parès.
2 - la partie restante du champ arrosable, terre inculte et jardin attenant à la maison, N°10 de la
masse, suivant les bornes qui seront placées incessamment, tenant à Jacques Parès, au chemin de
dessous allant à la Carole, à Rose Lavila épouse
Not, à Françoise Lavila épouse Monceu, à Catherine Cortie épouse Climens, à Marie Cortie épouse
Dirigoy, à Louise Cortie épouse Salies, au chemin
de Dalt allant à la Carole.
3 - le champ, pré et pâture, avec bergerie, lieu-dit
"Coume d'en bas", en entier, N°16 de la masse.
À la charge par lui de payer à titre de soulte à son
frère Étienne Parès, la somme de 969 F, exigible en
l'étude du notaire soussigné, à la majorité du dit
mineur Gaudérique Parès avec intérêt à 5 % par an,
sans retenue, payables annuellement à terme échu à
partir du premier avril prochain.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2531 +
969 = 3500 francs
Lot de Mademoiselle Justine Parès.
Pour tenir lieu à Mademoiselle Justine Parès des
droits.
. ce qui est accepté par elle.
1 - la terre labourable, autrefois vigne, au lieu-dit
"Plat de Rodoles", en entier, N° six de la masse.
2 - le champ arrosable et non arrosable, au même
quartier, en entier, N°11 de la masse.
3 la soulte de 1262, 50 F que le sieur Jacques Parès
son frère lui a payée ainsi qu'il a été déjà dit.
4 - celles de 269 F que la dame Anne Parès épouse
de Gaché, sa sœur, lui a payé, ainsi qu'il sera dit au
lot de celle-ci.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2531 1262 - 269 = 1000 francs
Lot de la dame Anne Parès épouse de Gaché.
Pour tenir lieu à la dame Anne Parès épouse de
Gaché des droits.
. ce qui est accepté par elle, avec l'autorisation de
son mari ;
Le champ arrosable au lieu-dit "Mosseto", en entier, N°14 de la masse.
À la charge par elle de payer à titre de soulte à
Mademoiselle Justine Parès, sa sœur, la somme de
269 F, laquelle somme celle-ci déclare avoir reçue
ce matin avant cet acte, du sieur Casimir Gaché son
beau-frère payant à la décharge de son épouse, en
espèce d'argent au cours actuel, dont quittance.
Les immeubles ci-dessus ont une valeur de
269+2531 = 2800 francs
Lot du sieur Étienne Parès.
Le lot du sieur Étienne Parès pour les droits lui
revenant sur les biens ci-dessus donnés, se composera :
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1 - de la somme de 1000 F montant du rapport fait
par le sieur Thomas Baptiste Parès porté sous le
paragraphe de lit qu'il a pris devers lui.
2 - celle de 187, 50 F que le sieur Thomas Baptiste
Parès, son frère, lui a payée, ainsi qu'il est dit au lot
de celui-ci.
3 - de celle de 375 F, que le sieur Jacques Parès,
son frère, lui a payée, ainsi qu'il est dit au lot de ce
dernier.
4 - celles de 969 F que le mineur Gaudérique Parès
doit lui payée, ainsi qu'il un n'a été dit au lot de ce
dernier.
Soit un total de 2531, 50 F.
Il se marie le mercredi 4 février 1835 à Mosset avec
Rose Thérèse Bonaventure Marie CANTIE, née
le mardi 10 octobre 1815 à Mosset, y décédée le
lundi 18 juillet 1892, à l'âge de soixante-dix-sept
ans 74, fille de Joseph Sébastien François (17881861), cultivateur, et de Marguerite Rose Marie
Thérèse DEIXONNA (1791-1846). Il en a eu Thomas Baptiste.
Lot de la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich.
Le lot de la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich,
pour les droits lui revenant sur les biens ci-dessus
donnés, se composera, avec l'autorisation du dit son
mari :
1 - de la somme de 1000 F qu'elle a rapportée, ainsi
qu'il est dit au paragraphe deux de la masse, laquelle somme elle gardera à l'avenir.
2 - de celle de 1000 F portée sous le même paragraphe, montant du rapport fait par le sieur Jacques
Parès.
3- de celle de 531, 50 F que le sieur Jacques Parès
lui a payée à titre de soulte ainsi qu'il est dit au lot
de celui-ci.
Lesquelles deux dernières sommes ont été prises et
remboursées par le sieur Jacques Bonnérich qui en
fournit à son épouse telle reconnaissance que de
droit.
Total de 2531, 50 F.
33 - Rose Thérèse Bonaventure Marie CANTIE,
fille de Joseph Sébastien François (1788-1861),
cultivateur, et de Marguerite Rose Marie Thérèse
DEIXONNA (1791-1846), mise au monde à Mosset le mardi 10 octobre 1815, y décédée le lundi 18
juillet 1892. Elle se marie le mercredi 4 février
1835 à Mosset avec Gaudérique Joseph Etienne
PARÈS, cultivateur Propriétaire, né le samedi 27
juillet 1811 à Mosset, y décédé le samedi 25 décembre 1875, jour de Noël, à l'âge de soixantequatre ans 75, fils de Joseph Estienne Emmanuel (1767-1813), propriétaire dit "Pagès", et de
Marie Anne CORCINOS (1771-1845). Naquit de
cette femme Thomas Baptiste PARÈS.
Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23 août
1871 a été faite aux comparants par le notaire soussigné.
Le sieur Joseph Bonnérich se réserve par surabondance la faculté de faire emploi à l'acquisition
d'immeubles ou en rentes sur l'état de la somme de
2531, 50 F qu'il a perçue pour le compte de la dame
Thérèse Parès son épouse.
Dont acte, fait et lu aux comparants, en l'étude à
Prades en présence des sieurs Joseph Rajau cordonnier et Gaudérique Balande jardinier domiciliés
à Prades, témoins qui ont signé avec les sieurs Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas Baptiste Parès, Jacques Parès Casimir Gaché, Baptiste Cantié
et le notaire. Les donateurs les mariées Thérèse
Parès et Joseph Bonnérich, Anne Parès épouse de
Gaché.
Enregistré à Prades le 14 septembre 1875 folio 37.
Reçu donation 7 F, donation immobilière 237, 50 F.
Gain de service 7, 50 F
Quittance de cinq francs.
Soultes 363 F
Référence : ADPO 3E47/58 Acte de donation partage anticipé des parents chez Me Lacroix à Prades
le 09/09/1875
Payement pour remplacement au service militaire
Le 24 février 1828 Pierre Bonaventure Marty, militaire libéré né et domicilié dans la commune de
Fontpédrouse sortant du centième régiment d'infanterie de ligne en remplacement de lin Bruzy de
Mosset.
Lequel a déclaré céder et transférer en faveur de
Dominique Dimon (Sosa 56) propriétaire cultivateur à Mosset une créance de la somme de 700 F en
capital exigible en entier depuis le 15 septembre
1826, qui l'a répété de Félix Bruzy (Sosa 68) beaupère de Dominique Dimon cultivateur demeurant
Mosset pour solde de l'indemnité convenue en
faveur de Marty. Elle a été fixée à la somme de
1000 F pour le remplacement de lin Bruzy dans le
traité passé devant Me Jaume Bordes et son collègue notaire à Perpignan le 11 septembre 1822. Ce
traité a été ratifié par un autre acte par le notaire
soussigné le 15 du même mois.
Marty observe qu'il avait déjà reçu une somme de
100 F comme acompte de la somme totale de 1000
Gaudérique PARÈS
34 - Lin Louis Maurice BRUZI, cultivateur, fils
de Félix (1762-1837), cultivateur, et de Marie Rose
COSTASECA (1768-1831), né à Mosset le jeudi 20
août 1801, y décédé le mercredi 18 février 1880.
74
75
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a 4 ans de plus qu'elle.
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41
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
F.
Marty déclare encore que la somme de 200 F qui
complète ladite somme de 1000 F lui a été payée
par Lin Bruzy le remplacé.
Versements (3E47/21 N°194 Folio 150 Vincent
Paris)
Le 04/09/1832 Thomas Mas cultivateur et Marie
Bruzy son épouse déclarent avoir reçu de Lin Bruzy
leur frère et beau-frère la somme de 400 F que ce
dernier s'était obligé de payer à Marie Bruzy dans
l'acte de partage entre les héritiers en date du 5
février 1832.
Gérôme Bruzy cultivateur, Dominique Dimon administrateur des biens de Jeanne Bruzy son épouse
et Marie Bruzy épouse Mas acceptent la somme de
900 F que Félix Bruzi père et beau-père aurait payé
pour le prix de remplacement au service militaire
de Lin Bruzy ainsi qu'il est rapporté par maître
Jaume notaire à Perpignan. (3E64/49 N°68 Folio 49
Me Felip)
Lin Louis Maurice Bruzi figure sur la liste de la
Garde Nationale de 1832 avec le N°83 du service
ordinaire, marié avec enfants et en 1840 passe à la
réserve pour soutient de famille avec le N°74
Déclaration de succession de Lin Bruzy
Le 16 avril 1880 a comparu Isidore Bruzy, propriétaire à Mosset, agissant tant en son nom personnel
que comme se portant fort pour ses deux sœurs :
- Marie Bruzy épouse de Joseph Mayens.
- Anne Bruzy (Sosa 17) épouse de Baptiste Parès,
propriétaires à Mosset,
lequel a fait la déclaration suivante.
Lin Bruzy, leur père, veuf de Catherine Mestres, en
son vivant cultivateur à Mosset, est décédé intestat
à Mosset le 18 février 1880, à l'âge de 80 ans, les
laissant héritier des biens ci-après.
Dans le contrat de mariage du comparant passé
devant Me de Lacroix le 13 novembre 1868, enregistré le 19, le défunt lui donne le quart par préciput
de tous les biens.
Mobilier
un lit avec paillasse estimé à 20 F, une armoire
estimée à cinq francs, une table estimée à deux
francs, six chaises estimées à trois francs, de couverture estimée à cinq francs, et un chaudron estimé
à cinq francs, le tout de la valeur de 40 F.
Immeubles à Mosset non affermés
1 - une maison au village d'un revenu de 30 F faisant un capital de 600 F.
2 - une terres aspre et inculte de 150 ares au lieu-dit
"Abeillas" d'un revenu de 80 F faisant un capital de
2000 F.
3 - un jardin aux Horts de mon" d'un revenu de trois
francs soit un capital de 75 F.
Pour la totalité le revenu est de 115 F et le capital
de 2675 F.
Ne signe pas. (114W154 N°364)
Il se marie le mercredi 17 juin 1829 à Mosset 76,
après avoir établi un contrat, le lundi 1er juin 1829,
à Prades. 3E47/19 N°114 Folio437 Vincent Paris 77
76
Témoins : Vile François
Cantié Joseph
Galand Gaudérique
Cantié Joseph.
77
. Le fiancé, comme personne majeure libre et indépendante, et néanmoins du consentement des respectifs pères
et mère et encore à la future de l'agrément d’Isidore
Mestres son frère cultivateur domicilié à Mosset et aussi
de tout les présents.
Les futurs époux déclarent, sans entendre se soumettre au
régime dotal, exclure de leur union celui de la communauté.
En vue et contemplation du présent mariage Félix Bruzy
et Rose Costeseca, père et mère du futur époux, pour
donner à leur fils une preuve non équivoque de l'estime
qu'ils lui portent, lui font donation, dite entre vifs, par
préciput et hors part :
1 - du quart de leurs biens respectifs présents sous la
réserve néanmoins de l'usufruit pendant leur vie naturelle
et pour le survivants d'entre eux les donateurs se faisant
donation d'ores et déjà l'un en faveur de l'autre dudit
usufruit du quart.
2 - les mêmes mariés font aussi donation par préciput et
hors part aux futurs époux du quart de leurs biens à venir
tant meubles qu'immeubles en quoi qu'ils puissent consister et en quelque endroit qu'ils soient situés.
Cette donation est ainsi faite sous condition que les donateurs se rendent jouissant des apports de la fiancée à la
charge par eux, à mesure qu'ils recevront, de fournir les
quittances et reconnaissances que de droit, sans que ceuxci puissent empêcher le donataire de faire des acquisitions si il e a les moyens.
Laquelle donation ainsi faite les donateurs tenus pour
agréable ferme et stable et de ne jamais la révoquer sous
quelque cause ou prétexte que ce soit.
En vue du mariage Marie Radondi épouse Mestres dûment autorisée du dit Jean Mestres son mari pour redonner à Catherine Mestres sa fille future et pour preuve de
l'estime qu'elle lui porte lui fait donation entre vifs en
avancement d'hoirie sur sa succession
3 - du reste de la propriété champ dont elle a fait déjà
donation à Rose Mestres épouse Grau quelle que soit la
contenance de la dite pièce située au territoire de Mosset
à la partie dite Corbiac.
Plus la somme de 600 F en numéraires métalliques
payables 300 F dans un an à compter de ce jour et les 300
F restants pour solde Anna après ces paiements auxquels
paiement la donatrice se soumet sous peine d’y être
contrainte par toutes voies que de droit et oblige tous les
biens présents et à venir.
Le champ donné ci-dessus à un revenu annuel de 10 F.
La future épouse se constitue en dot d'une part tout ce qui
vient de lui être donné ou promis par ladite sa mère et
tous les autres biens et droits présents et à venir dont elle
est jouissante et usufruitière le mariage durant, chacun en
son cas et ses futurs beau-père et mari respectif à la
charge par celui qui recevra de fournir quittances et
reconnaissances que de droit et d'administrer conformément à la loi. (3E47/19 N°114 Folio437 Vincent Paris)
Somme de 300 francs comme acompte de celle de 600
francs reçue le 03/06/1830. (3E23/79 N°116 Bordes)
42
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
avec Marie Catherine Marguerite MESTRES,
née le lundi 6 avril 1807 à Mosset, y décédée le
jeudi 6 janvier 1870, à l'âge de soixante-trois ans78,
fille de Jean (1763/1764-1832), propriétaire, et de
Marie RADONDY (1772-1844). De là naquit Marie Catherine Anne BRUZY.
35 - Marie Catherine Marguerite MESTRES,
dite Catherine, fille de Jean (1763/1764-1832),
propriétaire, et de Marie RADONDY (1772-1844),
née à Mosset le lundi 6 avril 180779, y décédée le
jeudi 6 janvier 187080 .
Origine du patronyme - Mestres, Mestre : maître
d'école, instituteur.
Déclaration de succession de Catherine Mestres
(N°385)
Le 13 février 1871 a comparu Lin Bruzy propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante.
Mestres Catherine mariée au comparant hors du
régime dotal et sous ? communauté suivant contrat
chez Me Paris notaire à Prades du premier juin
1829, est décédée à Mosset le six janvier 1870 à la
survivance de deux enfants (voir la déclaration du
quatre juillet 1870 N°214 ci-devant) après à voir
légué l'usufruit de la moitié au comparant son mari
suivant le testament chez Me Mas notaire à Prades
du 11 avril 1868 enregistré aujourd'hui.
Dot : Une somme de 600 F due aux termes du contrat précité.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - un champ à Corbiac
2 - un autres champ, un pré et, une vigne à Fournols
à Campôme, le tout faisant un revenu de 78 F correspondant à un capital de 1560 F.
Ne signe pas.
Elle se marie le mercredi 17 juin 1829 à Mosset81,
après avoir établi un contrat, le lundi 1er juin 1829,
à Prades. 3E47/19 N°114 Folio 437 Vincent Paris 82
.
78
Ils ont une légère différence d'âge.
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie RADONDY, sa mère qui l'éleva.
80
Son testament fut rédigé le samedi 11 avril, peu avant
Pâques 1868 à Prades, Mas.
81
Témoins : Vile François
Cantié Joseph
Galand Gaudérique
Cantié Joseph.
82
. 3E47/19 N°114 Folio437 Vincent Paris
le fit en ces comme personne majeure libre et indépendante est néanmoins du consentement de leurs respectifs
père et mère est encore à la future de l'agrément de Isidore Mestres son frère cultivateur domicilié à Mosset et
au dit afin de tous ici présents.
79
avec Lin Louis Maurice BRUZI, cultivateur, né le
jeudi 20 août 1801 à Mosset, y décédé le mercredi
18 février 1880, à l'âge de soixante-dix-neuf ans83,
fils de Félix (1762-1837), cultivateur, et de Marie
Rose COSTASECA (1768-1831). Ils ont eu Marie
Catherine Anne BRUZY.
Les futurs époux déclarent sans entendre se soumettre au
régime dotal exclure de leur union celui de la communauté.
En vue et contemplation du présent mariage Félix Bruzy
et Rose Costaseca père et mère du futur époux pour
donner à leur fils une preuve n'en équivoque de l'estime
qu'ils lui apportent, lui sont donations dites entre vifs par
préciput et hors part :
1 - du quart de l'heure bien un respectif présent sous la
réserve néanmoins de l'usufruit pendant leur vie naturelle
et pour les survivants d'entre eux les donateurs se faisant
donation d'ores et déjà l'un en faveur de l'autre dudit
usufruit du quart.
2 - les mêmes mariés font aussi donation par préciput et
hors part aux futurs époux du quart de leurs biens à venir
tant meubles qu'immeubles en quoi qu'ils puissent consister et en quelque endroit qu'ils soient situés.
Cette donation est ainsi faite sous condition que les donateurs se rend en jouissant des apports de la fiancée à la
charge par le à mesure qu'ils recevront de fournir les
quittances et reconnaissances que de droit, sans que ceuxci puissent empêcher le donataire de faire des acquisitions si là n'a les moyens.
La quelle donation ainsi faite les donateurs tenus pour
agréable ferme et stable est de ne jamais et la révoquer
sous quelque cause au prétexte que ce soit.
En vue des mains de mariage Marie Radondi épouse
Mestres dûment autorisé du dit Jean Mestres son mari
pour redonner à Catherine Mestres sa fille future et pose
une épreuve de l'estime qu'elle lui porte lui fait donation
d'État entre vifs en avancement d'hoirie sur sa succession
3 - du reste de la propriété champ dont elle a fait déjà
donation à Rose Mestres épouse de gros quelle que soit la
contenance de la dicter pièce située au territoire de Mosset à la partie dite Corbiac.
Plus la somme de 600 F numéraires métalliques payables
300 F dans un an à compter de ce jour et les 300 F restants pour solde Anna après ces paiements auxquels
paiement la donatrice se soumet sous peine dite être
contrainte par toutes voies que de droit auquel les faits et
l'oblige tous les biens présents et à venir
le champ donné ci-dessus à un revenu annuel de 10 F.
la future épouse se constitue en dot d'une part tout ce qui
vient de lui être donné ou promis par ladite sa mère et
tous les autres biens et droits présents et avenirs dont elle
s'est jouissant est usufruitier le mariage durant chacun en
son cas et ces futur beau-père et Marie respectif à la
charge par celui qui recevra de fournir quittances et
reconnaissances que de droit et d'administrer conformément à la loi.
3E23/79 N°116 Bordes
Somme de 300 francs, acompte de celle de 600 francs
reçue le 03/06/1830
.
83
Il a 6 ans de plus qu'elle.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
43
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
36 - Joseph Jacques CORTIE, dit Brillant (El),
cultivateur, voiturier, fils de Gaudérique
Jacques (1784-1852), cultivateur Voiturier, et de
Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS (17811846), né à Mosset le mercredi 17 avril, peu après
Pâques 1811. Vivait encore en 1885 84.
Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1831 (Certifié par le maire, de Massia, le
29/06/1832) avec le N° de tirage N°38.
Il a un frère au service, probablement Isidore Cortie.
Il appartient à la Garde Nationale de 1832 (Table
alphabétique du registre matricule du 29/08/1831)
avec le N°143 du service ordinaire, marié avec
enfants. Le 14/08/1831 il est élu Tambour
En 1857, il est domicilié à la Comette, commune de
Faugère (34600), canton de Bédarieux
Vente illégale de produits pharmaceutiques
Procédure contre
1. Gaudérique Galaud
2. Gaspar Palol,
3. Jean Canal
prévenus de vendre ou débiter sans autorisation
légale des préparations ou compositions pharmaceutiques.
Sont comparus, en 1843, les témoins suivants :
1. Barrera, médecin à Prades, 84 ans,
2. Jean François Parès (1788), officier de santé à
Molitg, qui déclare ; "J'ai encouragé Jean Carol à
avoir quelques remèdes en plus de ce qu'il a dans sa
boutique : des sirops et aussi de l'huile. C'est moi
qui ai pesé et préparé les remèdes."
3. François Auter père, restaurateur, 67 ans, de
Molitg, qui déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol
quelques hectogrammes de moutarde pour une
maladie d'après les indications de Bazinet."
4. Anne Banet, Molitg, veuve de Melchior Pacull,
34 ans, qui déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol
plusieurs fois des remèdes."
5. Sébastien Bazinet (1810-1881), médecin à Mosset, 33 ans, qui déclare ; " Il est fort important
d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus usuels et
urgents reconnus. Le danger qu'il puisse y avoir
pour les malades à venir chercher les remèdes à
Prades. J'ai engagé Gaspar Palol à se procurer les
remèdes, je lui aie un acte qui en contient environ
40. M. Palol veut en retirer un profit."
6. Joseph Cantié (1796-1867), officier de santé à
Mosset, 46 ans, qui déclare ; "J'ai vu que Galaut et
Palol vendent quelques remèdes mais je m'y suis
rendu moi-même depuis longtemps pour prendre
des remèdes. C'est en ma présence qu'ils ont été
délivrés. Parmi ces remèdes il y en avait 3 qui peu-
vent être considérés comme une composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé Gaudérique
Galaud."
7. Michel Arrous (1785-1849), maire de Mosset,
qui déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté moi-même de
l'huile de ricin chez Palol."
8. Baptiste Corcinos (1774-1848), propriétaire à
Mosset, 70 ans, qui déclare ; "J'ai acheté moi-même
de la moutarde à l'huile de ricin que prépare Cantié." (L’huile de ricin est l'huile fournie par les
graines de ricin et utilisée en pharmacie pour une
action laxative et purgative.)
9. Jean Sarda, 50 ans, voiturier, Mosset
10. Joseph Cortie "Brillant" (1811-1885), 30 ans,
Mosset
11. Thérèse Fabre, veuve Fabre, 30 ans, Mosset,
12. Thérèse Mestres, veuve Fraixinos, 61 ans, de
Molitg, qui déclare ; " J'ai acheté du sirop d'orgeat."
(L'orgeat est préparé avec une décoction d'orge)."
Déclarations des accusés :
Gaspar Palol, 28 ans, boulanger : "J'ai vendu
quelques légers sirops et remèdes en présence de
Bazinet et Cantié."
Jean Carol, 47 ans, épicier à Molitg : " C'est Mr
Parès qui m'a proposé de tenir des remèdes."
Gaudérique Galaut, 46 ans : "C'est d'après les recommandations de Mr Cantié que j'ai vendu des
remèdes et c'est en présence des prescriptions que
le débit a eu lieu."
On ne connaît pas la suite donnée à cette procédure.
(ADPO 3U2843)
Il se marie le mercredi 15 février 1832 à Mosset
avec Marie Rose CHANAUD, née le lundi 20 août
1810 à Mosset, décédée après le mardi 21 juillet
188585, fille de Jean Pierre (1758-1831), berger, et
de Marguerite VILA (1771-1838). Il en a eu Joseph
Jean Pierre.
37 - Marie Rose CHANAUD, dite Rose, fille de
Jean Pierre (1758-1831), berger, et de Marguerite
VILA (1771-1838), née à Mosset le lundi 20 août
1810. Vivait encore en 188586.
En 1857, domicilié à la Comette, dans la commune
de Faugeres (34600), canton de Bédarieux. Elle se
marie le mercredi 15 février 1832 à Mosset avec
Joseph Jacques CORTIE, cultivateur, voiturier,
né le mercredi 17 avril, peu après Pâques 1811 à
Mosset, décédé après le jeudi 21 mai 1885 87, fils de
Gaudérique Jacques (1784-1852), cultivateur Voiturier, et de Marie Anne Eulalie Thérèse
RUFIANDIS (1781-1846). Elle eut de son conjoint
Joseph Jean Pierre CORTIE.
85
Elle a une année de plus que lui.
Voir Faugere 34600.
87
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
86
84
Voir Faugere 346000.
44
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38 - Jean Martin JULIA, dit Tignous (El), journalier, Cultivateur, fils d'Isidore Joseph (17861846/1884), journalier, et de Marie Anne
JAMPY (<1791-1834), né à Mosset, La Carole le
vendredi 1er janvier 1819, premier jour de l'année,
mort à Mosset le vendredi 27 mars, peu avant
Pâques 1891.
Service militaire
JULIA Jean Martin figure au Tableau de recensement pour la classe 1839 (Certifié conforme aux
registres de l'État civil de Mosset par Arrous aîné,
maire, le 04/03/1840) avec le N°108
Ancienne fracture à la tête et la jambe droite
En 1840 il est membre de la Garde Nationale Registre de Contrôle général du service ordinaire à
Mosset Il est déclaré célibataire, de 21 ans
Le budget communal de 1887 prévoit de lui rembourser 4 francs pour inhumation d'un étranger dont
le cadavre a été découvert au Caillau. (Délibération
du Conseil Municipal : 25/06/1885) :
Déclaration de succession de Jean Julia (N°228)
Le 25 septembre 1891 comparait François Julia,
propriétaire à Mosset, agissant tant pour lui que
comme se portant fort pour Catherine Julia (Sosa
19), sa sœur épouse de Joseph Cortie dit « brillant »
demeurant à la même commune, lequel fait la déclaration suivante.
Jean Julia dit "tignous", leur père, cultivateur à
Mosset, y est décédé intestat le 27 mars 1891 à
l'âge de 72 ans, laissant ces deux enfants susnommés pour seuls héritiers.
Il était veuf depuis 1885 de Catherine Cayrol, son
épouse, avec laquelle il s'était marié sous le régime
mixte suivant contrat chez Me Chatart notaire à
Prades du 24 mai 1846.
Sa succession consiste uniquement en une maison
en mauvais état au village rue sous le château déclarée non affermés et d'un revenu de 7, 50 F (Capital correspondant 150 F).
Ne signe pas.
Santé : Ancienne fracture à la tête et la jambe
droite
Il se marie le mercredi 27 mai 1846 à Mosset, après
avoir établi un contrat, le dimanche 24 mai 1846, à
Prades, Xatart avec Catherine Marie CAYROL,
née le samedi 5 mars 1825 à Mosset, y décédée le
mercredi 25 février 1885, à l'âge de soixante ans 88,
fille de Lin Jean Baptiste Gaudérique (1789-1840),
voiturier
Cultivateur,
et
de
Marie
ROLLAND (1797-1873), cultivatrice. Il eut de sa
conjointe Catherine Anne Marie.
39 - Catherine Marie CAYROL, fille de Lin Jean
88
Ils ont une légère différence d'âge.
Baptiste Gaudérique (1789-1840), voiturier Cultivateur, et de Marie ROLLAND (1797-1873), cultivatrice, née à Mosset le samedi 5 mars 18258990, y
décédée le mercredi 25 février 188591 . 1 NOTE
Origine étymologique du patronyme Cayrol (Jean
Tosti)
Forme roussillonnaise de Quérol. Le mot, qui signifie au départ lieu rocheux (racine préromane quer),
est un toponyme très répandu, il faut penser notamment à la vallée du Quérol (francisée en Carol).
Déclaration de succession de Catherine Cayrol
Le 24 février 1886 ont comparu :
1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol décédée le
25 février 1885, cultivateur à Mosset.
2 - François Julia cultivateur à Mosset, agissant tant
pour lui que pour Catherine Julia (Sosa 19) épouse
de Joseph Cortie sans profession à Mosset, sa sœur.
Lesquels ont fait la déclaration suivante.
Catherine Cayrol épouse de Jean Julia sans profession domiciliée à Mosset, y est décédée le 25 février 1885 à la survivance de ses deux enfants susnommés et après avoir, suivant testament chez Me
Mas notaire du 2 août 1875, enregistré aujourd'hui,
légué à son fils, le comparant, le quart par préciput
de ces biens et à son mari l'usufruit de la moitié des
mêmes biens.
Les époux Julien Cayrol étaient mariés sous le
régime exclusif de la communauté suivant contrat
chez Me Chatart notaire il y a environ 39 ans.
La succession de la de cujus comprend :
Une somme de 250 F formant la reprise de la de
cujus échus par le contrat sus visé.
Immeubles à Mosset non loués.
1 - une terre inculte à la "Cognette"
2 - un champ arrosable à Corbiac
3 - une terre inculte à la Crouette
4 - une autre terre inculte à la Crouette
5 - un jardin à Come Gelade
6 - une terre inculte au Cill.
Le total pour un revenu de 29 francs faisant un
capital de 725 F.
Ne signe pas. (114W157 N°209).
Déclaration de succession de Cayrol Catherine
omission.
Le 22 juillet 1890 comparait :
1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol cultivateur à
Mosset.
2 - François Julia cultivateur à Mosset.
Agissant tant pour lui que pour Catherine Julia
épouse de Joseph Cortie sans profession à Mosset
89
A la naissance de Catherine Marie fut témoin Isidore
Gaudérique Joseph Maire PORTEIL, officier d'état-civil ;
Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL, déclarant.
90
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie ROLLAND, sa mère qui l'éleva.
91
Son testament fut rédigé le lundi 2 août 1875 à
Prades, Mas.
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45
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sa sœur.
Lesquels exposent que dans la déclaration par le
faite le 24 février 1886 N°209, des biens composant
la succession de Catherine Cayrol épouse de Jean
Julia, l'heure épouse et mère est décédée à Mosset
le 25 février 1885, à la survivance de ses enfants
susnommés et de son mari usufruitier de moitié de
ces biens suivants testament en forme, ils ont omis
de comprendre une maison en ruines à Mosset sous
le château d'un revenu déclaré à défaut de bail de
huit francs.
Ne signe pas. (114W159 N°328).
Elle se marie le mercredi 27 mai 1846 à Mosset,
après avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 24
mai 1846, à Prades, Xatart avec Jean Martin
JULIA, journalier, Cultivateur, né le vendredi 1er
janvier 1819, premier jour de l'année à Mosset, La
Carole, décédé le vendredi 27 mars, peu avant
Pâques 1891 à Mosset, à l'âge de soixante-douze
ans 92, fils d'Isidore Joseph (1786-1846/1884), journalier, et de Marie Anne JAMPY (<1791-1834). De
cette femme naquit Catherine Anne Marie JULIA.
40 - François Pierre Léon VILLE, dit Sazet (En),
cultivateur Propriétaire, fils de Léon (1745-1821),
brassier, Cultivateur, Clavaire 1789, et de Marie
Anne GALAUT (1756-1834), né à Mosset le vendredi 8 décembre 1797 9394, y décédé le mercredi 27
novembre 1878 95 .
1 - Environnement
Marié à Thérèse Mestres de Mosset en 1816 il a 8
enfants au moins dont 6 ont des enfants, 2 sont
morts avant 1 et 35 ans.
Habitation
Maison N°304 au 8 Carrer del Pou de 1834 à 1878
(Folio 283). Son père Léon Vila l'avait achetée le
26/12/1796 à Nicolas Porteil. Sa surface était alors
de 40 m 2. Il y était né et après le décès de son père
en 1821 il y a habité avec sa famille et sa vieille
mère Marie Galant qui, à son tour est décédée en
1834.
Il laisse la maison à son décès en 1878 à son fils
Joseph un «Sazet ». Le revenu correspondant est de
40 F. Il laisse aussi une grange au quartier du Casteil d'un revenu de 10 F.
92
Il a 6 ans de plus qu'elle.
Léon lors du mariage d’Isidore le 9/1/1872
François Léon lors du mariage de François Joseph en
1863
93
Né le 18 frimaire an VI.
94
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Marie Anne GALAUT, sa mère qui l'éleva.
95
Son testament fut établi le vendredi 20 octobre 1871.
Enregistré le 22/01/1879
Suivant son testament reçu par maître de Lacroix en
1871, François Ville a légué le quart par préciput à ses
trois fils à partager entre. à Prades, de Lacroix.
46
2 - Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1818 (Certifié par Julien Prats maire le 28/05/1819)
Tirage N°36 (Vingt seize) - Archives de la mairie
de Mosset
Compagnie de la Garde Nationale de Mosset
Il est N°53 du service ordinaire, marié avec enfants.
Est élu caporal le 4/09/1837- ADPO 2R205 :
Il y figure encore en 1840 à 42 ans avec le N°36
mais pour la réserve car il est soutien de famille.
3 - Conseiller municipal de 1831 à 1836
Léon Ville est élu conseiller municipal le
20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au second
tour. Il ne soutient pas François de Massia qui est
nommé maire par le préfet. A la suite du différend
qui oppose le maire et la majorité des électeurs au
sujet des conditions de règlement du conflit entre la
commune et les descendants des d'Aguilar sur les
vacants, de Massia est désavoué par le conseil municipal (De nouvelles élections ont lieu et Léon
Ville est réélu (Élections du 13/6/1833).
Le 19/10/1834 la moitié du Conseil Municipal est
renouvelée. Les 6 membres concernés sont tirés au
sort. Léon Vile fait partie du lot. Au premier tour il
obtient 17 suffrages pour 17 votants. (ADPO 2M35
et ADPO 3M149)
6 - Contribution directes
7 - Patrimoine et revenus
Héritage de Léon Ville (Sosa 80) son père (3E23/76
N°12 Folio 12 Me Bordes)
Le 22 janvier 1822 ont comparu d'une part Bonaventure Ville (1773-1856) - sœur de François Ville
dit Léon (1797-1878) - épouse de Pierre Solé cultivateur à Mosset jouissant de ses droits pour être
mariée avant la promulgation du code civil et pour
n'avoir pas fait le contrat de mariage, celui-ci présent et autorisant, et d'autre part François Ville
cultivateur à Mosset.
Ils ont déclaré que Bonaventure Ville aurait cité en
justice François Ville aux fins de le faire condamner à lui faire raison des droits généralement quelconques qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir sur les
biens issus de la succession de Léon Ville (17451821) leur père commun.
Voulant terminer le différend qui les divise et éviter
les suites funestes d'un procès toujours incertain et
vivre comme de bons frères, ils auraient convenu
qu'au moyen d'une somme de 260 F que François
Ville compterait à sa sœur, Bonaventure Ville se
tiendrait totalement rempli de tous les droits sur les
biens et successions de Léon Ville.
En conséquence François Ville a remis à sa sœur
Bonaventure Ville la somme de 260 F.
Bonaventure Ville se déclare entièrement satisfaite
et remplie de tous ses droits et actions de quelque
nature qu'il soit.
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Fait en présence de Gaudérique Porteil et Isidore
Pompidor propriétaires à Mosset.
Il laisse à son décès un revenu de 350 F formant un
capital de 8 550 F constitué d'une maison, d'une
grange et de plus de 7 hectares de terres morcelées
en 8 parties.
Échange
Le 8/04/1830, Marianne Gallo cède et abandonne à
titre d'échange à François Ville :
1 - la partie d’un champ et pré au lieu-dit "La Cobe
d'en Doué"
2 - la partie d'une pièce de terre champ à Mascarda.
3 - a partie d’une pièce de terre et jardin aux Horts
d'avall
Ces portions de propriété ont été définies dans un
acte de partage reçu par le notaire soussigné le
premier mars dernier enregistré et le 12 janvier
1793 devant Me Pierre Bordes notaire à Prades.
En contre échanges François Ville cède et abandonne toute la partie d'une pièce de terre champ au
"Grabollet" qui appartient et à François Ville en
force de l'acte de partage précité du premier mars
dernier.
Il verse de 100 F à titre de soulte. (3E23/79 N°69
Bordes)
Dette
Le 7 février 1846 François Ville dit Léon s'est déclaré débiteur d’Auguste Lacroix capitaine du génie
domicilié à Prades représentée par Charles Lacroix
notaire demeurant à Prades d'une somme de 1000 F
à rembourser dans un an au taux d'intérêt et de 5 %.
(3E64/72 N°40 Folio 52 Felip)
Déclaration de succession de François Ville dit
Léon décédé le 31 octobre 1878.
Le 25 avril 1879 a comparu Isidore Ville (Fils de
François survivant le plus âgé), propriétaire à Mosset, agissant tant en son nom personnel que comme
se portant fort pour les quatre frères et sœurs nommés.
1 - Joseph Ville (1832-1929) le plus âgé.
2 - Joseph Ville (1836-1905) le cadet (Sosa 20),
tous les deux propriétaires à Mosset.
3 - Marie Anne Ville épouse de Pierre Not.
4 - Rose Ville épouse de Jacques Marty aussi propriétaires à Mosset.
Il a fait la déclaration suivante.
François Ville dit "Léon", en son vivant propriétaire à Mosset, leur père est décédé à Mosset le 31
octobre 1878, à l'âge de 80 ans, veuf en pr emières
noces de Thérèse Mestres.
Par testament passé devant Me de Lacroix notaire à
Prades le 20 octobre 1871 enregistré le 22 janvier
1879, il a légué à ses trois fils conjointement le
quart par préciput de tous ses biens qui consistent
en ceux ci-après.
Meubles.
Deux lits avec paillasses et matelas, une table en
bois blanc, 12 chaises, 12 serviettes, six draps de
lit, 12 essuie-mains et un tonneau de 3 hl, soit au
total un mobilier estimé à la valeur de 100 F.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - une maison (N°304) au village au 8 Carrer del
Pou d'un revenu de 40 F.
2 - une grange au quartier du Castel d'un revenu de
10 F (N°145 à gauche au 12 du Plaçal).
3 - une terre aspre et pré de 55 ares à Mascarda d'un
revenu de 40 F.
4 - un champ pré, pâture avec bergerie de 4 ha au
lieu-dit la Cougnete d'un revenu de 100 F.
5 - une terre labourable, pré et terre inculte avec
bergerie de 2 ha au Pla de Pons d'un revenu de 50
F.
6 - un champ de 25 ares au Soula d'un revenu de 50
F.
7 - un jardin de 1 are aux Horts d'un revenu de cinq
francs.
8 - une vigne de 20 ares à la Coumette d'un revenu
de 10 F.
9 - un champ de 25 ares à la Carole d'un revenu de
40 F.
10 - un champ 21, 5 ares aux Esclayranes d'un
revenu de 5 francs.
Soit au total une contenance de 7, 27 ha et un revenu de 350 F formant un capital de 8 550 F.
Le comparant fait observer que le défunt avait recueilli du chef de Joseph Ville, mineur décédé à
Mosset le 14 septembre 1869 (payé le neuf mars
1870) 9/24 d'une vigne à Campôme de 25 ares au
lieu-dit Fournols qui s'est trouvée complètement
abandonnée et qui ne produit aucun revenu et qu'il
déclare pour mémoire.
Ne signe pas. (114W153 N°470)
Partage des biens de François Ville dit Léon
Le 21 avril 1879 ont comparu ses 5 enfants vivants
sur 8 :
Joseph Ville aîné (1832-1929).
Joseph Ville jeune (1836-1905 Sosa 20).
Isidore Ville (1840-1915)
Marie Anne Ville (1819-1888) veuve de Pierre Not.
Rose Ville (1827->1895) épouse de Jacques Marty
ici présente, de son mari assistée et autorisée, tous
cultivateurs à Mosset.
François Ville (1787-1878), leur père, est décédé à
Mosset le 27 novembre 1878 à 80 ans.
Suivant son testament reçu par maître de Lacroix
notaire à Prades en 1871, François Ville a légué le
quart par préciput de ses biens à ses trois fils cidessus à partager entre eux.
Thérèse Mestres (1798-1854) son épouse est décédée il y a 24 ans à 55 ans, soit en 1854. Elle avait
alors disposé du quart par préciput de ses biens en
faveur de Isidore Ville (1824-1856) son fils aîné
décédé depuis à la survivance de Joseph Ville son
fils - troisième enfant et deuxième garçon décédé à
son tour - et laissant pour héritiers son grand-père
paternel et sa grand-mère maternelle.
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47
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Suivant le contrat de mariage reçu par maître Chatart notaire à Prades il y a 33 ans, François Ville a
fait donation en avancement d'hoirie sur sa succession à Marie Anne Ville, sa fille, première naissance du couple, de la somme de 1000 F sur laquelle la donataire, ou pour elle son futur mari, a
reçu seulement 100 F qu'elle rapporte en moins
prenant.
Il résulte aussi du contrat de mariage de Rose Ville,
deuxième fille et 4e enfant, épouse de Jacques
Marty reçu par le notaire déjà nommé le 4 février
1849 que ses parents François Ville et Thérèse
Mestres lui ont fait donation en avancement d'hoirie
sur leur succession de la somme de 500 F payables
trois ans après la célébration du mariage. Cette
somme est encore due par les donateurs et, en plus,
elle a reçu l'usufruit d'une pièce de terre au territoire de Mosset au lieu-dit "plat de Pons".
Ces faits exposés, les comparants ont composé la
masse immobilière de la succession de la manière
suivante.
Immeubles
1 - une maison d'habitation à Mosset rue du Pou
(N°304 au 8 Carrer del Pou).
2 - une grange (N°145 à gauche au 12 du Plaçal) à
Mosset au Castell tenant à Emmanuel Hullo (18381914), Jacques Marty et autres.
3 - une pièce de terres aspre et pré à Mosset au lieudit Mascara de contenance 55 a.
4 - une pièce de terre champ, pré et pâture sur laquelle se trouve 2 bâtisses séparées par un torrent,
lieu-dit Cougnete, contenance 6 ha ou ce qui est,
tenant à Bazinet, Joseph Pajau, Gaudérique Arrous,
Dimon, Julia et autres.
5 - une terre labourable, pré et terre inculte sur
laquelle se trouve une bergerie au lieu-dit La
Clause et Plat de Pons, contenant 2 ha et tenant à
Pierre Salies, Auguste Carol et Auter et des communaux de Mosset.
6 - une terre arrosable au lieu-dit Le Soula contenant 25 ares et tenant à François Salies et Augustin.
Et au chemin de la métairie Sant Julia de Julien
Corcinos.
7 - un jardin au lieu-dit Horts contenant 1 are.
8 - une vigne au territoire de Mosset au lieu-dit
Coumette contenant à 20 ares tenant à Jean Arrous,
à Joseph Bonamich, à un ravin et à Pacouil Cosme.
9 - un champ au lieu-dit la Carole contenant 25 ares
tenant à Corcinos Baptiste, à Joseph Fabre et au
chemin de la Carole.
10 - un autre champ au lieu-dit Esclayranes contenant 1, 50 ares tenant à Dimon Jean, à Baptiste
Fabre et à Isidore Manaud.
11 - une vigne sur le territoire de Campôme au lieudit Fournols de Baix, tenant à Corcinos Joseph, à
Bruzy Isidore et à un torrent, contenant 36 ares.
Avant de composer les lots les comparants ont fait
observer que dans son contrat de mariage reçu par
maître Chatart notaire à Prades le 16 avril 1860,
Joseph Ville jeune a reçu en avancement d'h oirie
48
sur la succession de son père une pièce de terre
située au territoire de Mosset au lieu-dit Grabollet.
Cette propriété a été vendue par le donataire qui en
rapporte aujourd'hui le prix qui est de 1100 F.
La masse successorale doit être partagée entre les 5
enfants de la façon suivante :
- pour l'ensemble des 3 garçons 1/4 +3/4x3/5 =1/4
+ 9/20 = 14/20 soit 14/60 pour chacun,
- pour l'ensemble des 2 filles 3/4*2/5 = 6/20 = 3/10
et 3/20 par fille.
Un garçon hérite presque 2 fois plus qu’une fille
(5/20 contre 3/20).
Lot de Joseph Ville jeune, (Sosa 20), le 7e enfant.
1 - le N°304 une (maison du 8 Carré del Pou) et
trois (Champ à Mascarda) de la masse en entier.
2 - la moitié en valeur de la grange (N°145) porté
au N°2 de la masse à prendre entre la confrontation
de Hullo Emmanuel tenant de plus à la moitié restante et à un terrain indivis entre plusieurs propriétaires.
3 - les 1100 F de la pièce de terre dite Grabollet
qu'il avait été vendue.
4 - la moitié en valeur de la vigne de Fournols à la
confrontation de Joseph Corcinos.
Lot de Joseph Ville, le 6e enfant.
Les N°5, 9 et 10 de la masse en entier.
Lot d’Isidore Ville.
1 - les N°7 et 8 de la masse en entier.
2 - toutes la parties de la pièce de terre dite "Cougnete" portaient au N°4de la masse, comprenant
toutes les terres avec la grande bâtisse située audelà du torrent dit "Correch d'en Thibaut" à la confrontation de Bazinet, carrera de entre deux, tenant
de plus à Julia, à Pierre Fabre et à la moitié restante. Ce lot comprend encore le champ et pré dit
"Lo Clot" entouré par la propriété de M. Bazinet.
Lot de Marie Anne Ville veuve Not.
1 - le N°6 de la masse en entier
2 - la moitié restante de la grange du Casteil
(N°145).
3 - la moitié en valeur de la vigne au territoire de
Campôme, lieu-dit Fournols à prendre à la confrontation d'Isidore Bruzy tenant de plus à la moitié
restante et à un torrent.
4 - les 100 F reçus dans son contrat de mariage.
Lot de Ville Rose épouse Marty.
Toute la partie de la pièce de terre pré, champ et
pâtures portées au N°4 de la masse comprenant la
petite bergerie. Cette partie sera divisée de l'autre
par le torrent d'en Thibau, par la Carrerade que la
propriété entière poursuit pour arriver à la Carrerade. Elle confrontera à Pajau, à Dimon Étienne et à
Gaudérique Arrous.
Ce lot comprend la propriété pâture appelée Terre
d'en Jacobe situé au-dessus de la Cougnete, tenant à
Pajau et aux terrains communaux de Mosset ainsi
qu'à Julien Escanyé.
Conditions particulières et partage du mobilier
Les copartageants déclarent s'être partagés à
l'amiable et avoir en leur possession le mobilier qui
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peut leur revenir dans les successions de leur père
et mère.
Ils se fourniront réciproquement les servitudes de
toutes natures qui seront nécessaires et cela à moins
d'ennuis possibles.
Les divisions ont été faites au moyen de bornes qui
ont été placées avant cet acte et que les parties
s'engagent à respecter.
Le mur à construire pour diviser la grange de Cossey sera élevé à frais communs entre Joseph fils
jeune et Marie Anne Ville veuve Not. Cette construction sera faite dans un délai d'un an à partir
d'aujourd'hui.
Dettes
Les copartageants déclarent que la succession de
François Ville est grevée de 1665 F de dettes au
profit de divers créanciers.
Cette somme sera payée de la manière suivante :
388, 66 F seront acquittés par chacun des trois fils
Ville et 249, 75 F par chacune de Rose et Marie
Anne Ville. Ce partage des dettes est fait suivant les
mêmes bases que celui de l'actif des successions de
François Ville et Thérèse Mestres.
Les parties payeront à partir d'aujourd'hui les contributions de leurs lots respectifs.
dont la perception du droit gradué des biens partagés est évaluée à 10 000 F mobiliers et créances
compris.
Avant de clore M. Mas a donné lecture des articles
12 et 13 de la loi du 23 août 1871.
Ont signé Marty, le jeune Joseph Ville, Isidore
Ville et le notaire et les témoins. Les autres comparants ont déclaré ne savoir. (3E47/122 Folio 152
Me Jean Mas)96.
Il se marie le vendredi 5 janvier 1816 à Mosset,
après avoir conclu un contrat, le vendredi 22 décembre 1815, à Prades 97 avec Marie Thérèse
96
Son nom figure dans un acte de Marie Anne
GALAUT.
97
Sans ses soumettre au régime dotal il n'y aura point de
communauté mais leur union sera régie d'après la loi,
existante et les stipulations suivantes :
Léon Vila et Marianne Galau font donation entre vif set à
titre de préciput et hors part en faveur de François Vila
leur fils et la quatrième partie de tous leurs biens.
François Vila prend la maison d'habitation.
Cette donation est faite :
1 - sou la réserve d'usufruit tant pour les donateurs que
pour le survivant.
2 - les donateurs jouiront des apports de la future et dans
ce cas ils de feront laver et nourrir et entretenir la future
épouse tant en santé qu'en maladie. Et dans leur propre
mais en d’une habitation et n'en a hier, travaillant au
profit et à l'avantage commun, cette condition cependant
ne pouvant. Porter préjudice d’A. François Vila pour les
acquisitions qu'il pourrait faire et les créances qu'il pourrait émettre sur sa tête s'il en a les moyens.
Jean Martin et Marie Redondy ainsi que Isidore Radondi
et Isidore Martin ici présent ont constitué en dot et pro-
MESTRES, née le dimanche 15 avril, peu après
Pâques 1798 98 à Mosset, y décédée le dimanche 15
janvier 1854, à l'âge de cinquante-six ans99, fille de
Jean (1763/1764-1832), propriétaire, et de Marie
RADONDY (1772-1844). Ils ont eu François Joseph.
François VILLE, dit Sazet (En)
41 - Marie Thérèse MESTRES, dite Thérèse,
fille de Jean (1763/1764-1832), propriétaire, et de
Marie RADONDY (1772-1844), née à Mosset le
dimanche 15 avril, peu après Pâques 1798100, elle
est baptisée le dimanche 15 avril, peu après Pâques
1798 au même endroit101, y décédée le dimanche 15
janvier 1854102 .
Déclarations de succession de Thérèse Mestres
Le 10 juillet 1854 a comparu François Ville cultivateur à Mosset agissant tant pour lui-même que se
portant fort pour Ville Isidore, Ville Joseph, autre
Ville Joseph, Ville Isidore, Marianne épouse de
Pierre Not et Ville Rose épouse de Jacques Marty.
Il a déclaré que Thérèse Mestres son épouse et
mère des enfants susnommés était décédée à Mosmis de payer à ladite terre Thérèse Mestres leur fille en
l'avancement d'hoirie paternelle et maternelle à savoir :
-- la moitié d'une pièce de terre champ à la Cognette.
- la somme de 1500 F de la quelle à 100 F 100 pour le
chef paternel et le restant.
3E23/72 Folio 87 Pierre Bordes le 11 mai 1817
par devant moi, Pierre Jean Hippolyte Bordes notaire
royal de résidence à Prades soussignés assistaient des
témoins bas nommés fut présent Léon Vila cultivateur
domiciliée à Mosset lequel a la qualité d'usufruitier des
cas dotaux de terre et semestre sa belle-fille.
En force du contrat de mariage de celle-ci avec Françoise
Villa à son fils retenu par moi notaire le 22 décembre
1815, enregistré, à ces quittances en faveur de Isidore
Mestres agriculteurs domiciliés à Mosset présent et acceptant, la somme de 1000 F en paiement des 1500 F que
Jean Mestres et Marie Redondy, père et mère de ladite
Thérèse Mestres aurait constitué en dot à celle-ci dans
ledit contrat de mariage à la suite duquel se trouve la
quittance des 500 F restants, laquelle somme de 1000 F,
Isidore Mestres l'a comptée en espèces métalliques à
Léon Vila qui les a pris et vérifiés et emboursés devant
moi notaire et les témoins.
98
Date historique (15 avril 1798 : Genève perd son indépendance).
99
Ils ont une légère différence d'âge.
100
Date historique (15 avril 1798 : Genève perd son
indépendance).
101
Parrain - marraine : Mestres Emmanuel Campôme
Radondy Thérèse.
102
Son testament fut établi le jeudi 29 décembre 1853 à
Prades, Xatart.
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set le 15 janvier 1854.
Par son testament devant Me Xatart notaire du 29
décembre 1853, enregistré le 18 mars 1854, elle lui
a légué l'usufruit de la moitié de ses biens.
Sa succession échue pour la nue-propriété à ses
enfants se compose des biens ci-après :
Mobilier
La somme de 1700 F montant de la donation faite à
Thérèse Mestres par acte chez maître Bordes notaire à Prades le 22 décembre 1815.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une bâtisse et une pièce de terre, champ, pré et
nature au lieu-dit "La Cougnete" à Mosset de revenus de 40 F.
2 - une vigne à Fournols Campôme.
Soit un revenu total de 50 F correspondant à un
capital de 1000 F. (114W139 N°209). Elle se marie
le vendredi 5 janvier 1816 à Mosset, après avoir fait
rédiger un contrat, le vendredi 22 décembre 1815, à
Prades 103 avec François Pierre Léon VILLE,
cultivateur Propriétaire, né le vendredi 8 décembre
1797 à Mosset, y décédé le mercredi 27 novembre
1878, à l'âge de quatre-vingt-un ans 104, fils de
Léon (1745-1821), brassier, Cultivateur, Clavaire
1789, et de Marie Anne GALAUT (1756-1834).
Elle eut de cet homme François Joseph VILLE.
42 - Joseph Julien PORTEIL, dit Bagué (En),
propriétaire, fils d'Isidore Gaudérique Joseph
Maire (1779-1850), maire Mosset 1824- 28 Propriétaire, et de Marie Catherine CORCINOS (1776>1827), né à Mosset le lundi 10 juin 1799, il est
baptisé le même jour au même endroit 105, décédé à
Calce le lundi 1er juillet 1850 106 107 .
moi notaire et les témoins. (3E23/72 Folio 87 Pierre
Bordes)
104
Il a un an de plus qu'elle.
Au baptême de Joseph Julien fut témoin Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL, déclarant. Nota : Marie
Rousse de Molitg, témoin.
Témoins de naissance : Porteil Joseph, o<1779
Rousse Marie de Molitg, o<1779.
106
Acte du maire de Calce du 2/7/1850 : "Joseph Porteil,
50 ans, cultivateur à Mosset et Marguerite Climens,
brassière 50 ans Mosset, se sont suicidés le 1/7/1850 en
se jetant par une croisée de la maison de Jacques Deloncle à Calce."
Acte de décès de Michel Col, maire de la commune de
Calce ; sont comparus François Conails, 57 ans et Emmanuel Pascot, 54 ans, cultivateurs à Calce
Ne signent pas.
107
Un partage fut effectué après son décès en février
1869.
Partage
Ont comparu :
1 - Gaudérique Porteil
2 - François Porteil, tous les deux agriculteurs
3 - Catherine Porteil épouse de Joseph Ville agriculteur
de son mari ici présent assisté est autorisé, tous domiciliés à Mosset.
4 -Joséphine agissant comme cessionnaire des droits
successifs paternels et maternels de Martin Porteil son
beau-frère, tailleur d'habits à Catllar suivant acte retenu
par le notaire soussigné le neuf octobre 1865.
Lesquels ne voulant procéder au partage des biens meublent et immeubles des pas dans des successions de Joseph Porteil et de Marguerite Climens, leur père un maire
beau-père et belle-mère, ont exposé les faits suivants :
Joseph Porteil et Marguerite Climens en leur vivant
propriétaire domicilié à Mosset sont décédées tous les
deux ab intestat le premier à Calce il y a environ 18 ans,
la seconde à Mosset il y a environ 13 ans à la survivance
de leurs quatre enfants susnommés de sorte que leur
succession doit être partagée en quatre portions égales.
Paragraphes un meubles et effets mobiliers.
Le comparant déclare s'être partagé à l'amiable chacun
d'apprécier droit les meubles et effets mobiliers
paragraphe deux immeubles
un corps de domaine situé au territoire de Mosset au lieudit "Als frares" divisée en deux portions en part le champ
d'exploitation dit 'L'empellas" contenant environ 7 ha,
composé de petite maison, grange avec écurie, terres
105
103
Sans ses soumettre au régime dotal il n'y aura point de
communauté mais leur union sera régie d'après la loi,
existante et les stipulations suivantes :
Léon Vila et Marianne Galau font donation entre vifs et à
titre de préciput et hors part en faveur de François Vila
leur fils et la quatrième partie de tous leurs biens.
François Vila prend la maison d'habitation.
Cette donation est faite :
1 - sou la réserve d'usufruit tant pour les donateurs que
pour le survivant.
2 - les donateurs jouiront des apports de la future et dans
ce cas ils de feront laver et nourrir et entretenir la future
épouse tant en santé qu'en maladie. Et dans leur propre
mais en d’une habitation et n'en a hier, travaillant au
profit et à l'avantage commun, cette condition cependant
ne pouvant. Porter préjudice d’A. François Vila pour les
acquisitions qu'il pourrait faire et les créances qu'il pourrait émettre sur sa tête s'il en a les moyens.
Jean Martin et Marie Redondy ainsi que Isidore Radondi
et Isidore Martin ici présent ont constitué en dot et promis de payer à ladite terre Thérèse Mestres leur fille en
l'avancement d'hoirie paternelle et maternelle à savoir :
-- la moitié d'une pièce de terre champ à la Cognette.
- la somme de 1500 F de laquelle 100 F pour le chef
paternel et le restant.
Le 11 mai 1817, par devant moi, Pierre Jean Hippolyte
Bordes notaire royal de résidence à Prades soussignés
assistaient des témoins bas nommés fut présent Léon Vila
cultivateur domiciliée à Mosset lequel a la qualité d'usufruitier des cas dotaux de Thérèse Mestre sa belle-fille.
En force du contrat de mariage de celle-ci avec François
Villa, son fils, retenu par moi notaire le 22 décembre
1815, enregistré, a fait quittances en faveur d’Isidore
Mestres agriculteur domicilié à Mosset présent et acceptant, la somme de 1000 F en paiement des 1500 F que
Jean Mestres et Marie Redondy, père et mère de ladite
Thérèse Mestres auraient constituée en dot à celle -ci dans
ledit contrat de mariage à la suite duquel se trouve la
quittance des 500 F restants, laquelle somme de 1000 F,
Isidore Mestres l'a comptée en espèces métalliques à
Léon Vila qui les a pris et vérifiés et emboursés devant
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labourables non arrosable, prés et terres incultes, le tout
d'un seul tenant.
Lot de Gaudérique Porteil
1 - la partie chez dudit corps de domaine au-dessous du
chemin "d'Ampellas" à prendre au bas de la propriété,
suivant les bornes de déjà placées, tenant du midi et de
l'Ouest à Pierre Taurinya, de là est à Michel Arrous, du
Nord à François Porteil, comprenant champ et pré.
2 - la parties du même corps de domaine au-dessus du
chemin "D'Empellas", comprenant champ, pâture et pré,
à prendre au sommet de la propriété suivant les bornes
déjà placées, tenant du midi au chemin "D'Empellas", de
laisse à la partie du même immeuble qui entrera dans le
lot de Joseph Ville, du nord aux terrains communaux, de
loi est à Michel et Sébastien Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest.
Lot de François Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous du chemin
"d'Ampellas" comprenant champ et pré, apprendre à la
suite de la portion déjà attribuée à Gaudérique Porteil,
suivant les bornes déjà placées, tenant du midi à ce dernier, de laisse à Michel Arrous, du Nord à la partie qui
sera attribuée à Joseph Ville, de l'Ouest à Pierre Taurinya.
2 - la partie dudit corps de domaine au-dessus du chemin
"d'Ampellas" comprenant un très, tenant au chemin
"d'Ampellas", du midi, de l'Est et du Nord à Michel
Arrous, de l'Ouest à Joseph il est un champ tenant au
chemin "d'Ampellas", à Blaise Paibreill et Anne Michel
Arrous.
3 la partie de la grange apprendra à l'est comprenant la
maisonnette.
Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin Porteil
1 - la parti fils du corps de domaine aux deux sous Du
chemin "d'Ampellas" comprenant champ et pré, apprendre à la suite de la portion attribuée à François Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant au midi à ce
dernier, de laisse à Michel Arrous, du Nord à la portion
qui sera attribuée à sa femme, de l'Ouest à Pierre Taurinya.
2 - la parties de ce corps de domaine au-dessus du chemin "d'Ampellas", comprenant champ près et pâture
tenant au chemin "d'Ampellas", a François Porteil, Auter
et communal et à sa femme.
3 la partie de la grange apprendra à la suite de François.
Lot de Catherine Porteil épouse de ville
1 -la partie dudit corps de domaine au-dessous du chemin
"d'Ampellas", comprenant champ et pré, apprendre sous
le chemin tenant du midi à son mari, de l'Est à Michel
Arrous, du nord au chemin "d'Ampellas", de l'Ouest à
Pierre Taurinya.
2 - la partie du même corps de domaine au-dessus du
chemin "d'Ampellas", comprenant champ, pré et pâture,
tenant au chemin "d'Ampellas"
, aux terrains communaux, à son mari et à Gaudérique
Porteil.
3 la partie de la grange apprendra à la suite de son mari.
Les copartageants se fourniront mutuellement et réciproquement les servitudes de passage à pied, à cheval et par
l'introduction en de toutes espèces de bestiaux, ainsi que
l'arrosage, le tout s'il y a lieu dit sera nécessaire pour
l'exploitation de leurs propriétés.
Les hommes de Lafontaine qui jaillissent dans le lot de
Joseph Ville se reconduite à frais communs sur le chemin
"d'Ampellas", sans porter de dommages. (3E47/52 N°42
de Lacroix le 5/02/1869)
Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe de
1819. Il tire le N°1. (Certifié par Julien Prats maire
le 15/03/1820).
Il est déclaré « Boiteux de la jambe gauche »
En 1832 il est membre de la Garde Nationale N°66
du service ordinaire, marié avec enfants.
Suicide
: "Joseph Porteil, 50 ans, cultivateur à Mosset et
Marguerite Climens, brassière 50 ans Mosset, se
sont suicidés le 1/7/1850 en se jetant par une croisée de la maison de Jacques Deloncle à Calce."
Seule Marguerite a survécu. Le suicide a eu lieu
dans la soirée du 01/07/1850. (Acte du maire de
Calce du 2/7/1850)
Assassinat d'André Ruffiandis
Joseph Porteil témoin déclare sue "le 12 mars 1820
vers les 7 heures du soir il alla abreuver son mulet à
la fontaine de la Thomase. Avant d'arriver devant la
maison de Jacques Blanquer, ç 5 ou 6 pas de cette
maison (N°3 des Cabanots) il rencontra Catherine
Brunet et Marie Rolland.
"Il entendit un cri plaintif Ahi !
Ayant dépassé la maison de 5 ou 6 pas il entendit
encore le même cri plaintif.
Il abreuva successivement sa mule à la fontaine et
revint chez lui.» (ADPO 2U275)
Santé : Boiteux de la jambe gauche - S'est suicidé
avec son épouse qui a survécu108.
Il se marie le mardi 9 juillet 1822 à Campôme avec
Marguerite CLIMENS, née le jeudi 15 juin 1797
Cession
François Porteil cède au lieu dit "Sos frares" comprenant
maison, champ et pré de 2 hectares, surplus qu'il a reçu
au partage de la succession de Joseph Porteil et Marguerite Climens ses père et mère, reçu de Me Lacroix en
février 1869 et enregistré, tenant à Joseph Ville, Pierre
Taurinya; Michel Arrous et autres.
à Prades.
108
Son nom figure dans un acte de Joseph Isidore Maire
PORTEIL.
Document réalisé par Jean Pares
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51
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
à Mosset, y décédée le vendredi 20 novembre 1857,
à l'âge de soixante ans109, fille de François Joseph (1768-1828), maire Campôme 1812-15, 182327 Cultivateur, et de Marie Catherine
ARGALES (1777-1831). Il en a eu Catherine Thérèse Marguerite.
Joseph PORTEIL, dit Bagué (En)
43 - Marguerite CLIMENS, fille de François
Joseph (1768-1828), maire Campôme 1812-15,
1823-27 Cultivateur, et de Marie Catherine
ARGALES (1777-1831), née à Mosset le jeudi 15
juin 1797, elle est baptisée le surlendemain au
même endroit, y décédée le vendredi 20 novembre
1857.
Suicide
"Joseph Porteil, 50 ans, cultivateur à Mosset et
Marguerite Climens, brassière 50 ans Mosset, se
sont suicidés le 1/7/1850 en se jetant par une croisée de la maison de Jacques Deloncle à Calce."
Seule Marguerite a survécu. (Acte du maire de
Calce du 2/7/1850)
Partage Joseph Porteil et Climens Marguerite
Le 5/02/1869 a comparu :
1 - Gaudérique Porteil
2 - François Porteil, tous les deux agriculteurs
3 - Catherine Porteil (Sosa 21) épouse de Joseph
Ville (Sosa 20) agriculteur de son mari ici présent
assistée et autorisée, tous domiciliés à Mosset.
4 - Joseph Ville agissant comme cessionnaire des
droits successifs paternels et maternels de Martin
Porteil son beau-frère, tailleur d'habits à Catllar
suivant acte retenu par le notaire soussigné le neuf
octobre 1865.
Lesquels voulant procéder au partage des biens
meubles et immeubles dépendants des successions
de Joseph Porteil et de Marguerite Climens, leur
père, mère, beau-père et belle-mère respectifs, ont
exposé les faits suivants :
Joseph Porteil et Marguerite Climens en leur vivant
propriétaires domicilié à Mosset sont décédés tous
les deux ab intestat le premier à Calce il y a environ
18 ans, la seconde à Mosset il y a environ 13 ans à
la survivance de leurs quatre enfants susnommés de
sorte que leur succession doit être partagée en
quatre portions égales.
I - meubles et effets mobiliers.
Les comparants déclarent s'être partagé à l'amiable,
chacun d'après ses droits, les meubles et effets
109
52
Il est à noter qu'elle a 2 ans de plus que lui.
mobiliers.
II - immeubles
Un corps de domaine situé au territoire de Mosset
au lieu-dit Als frares
divisé en deux portions par le champ d'exploitation
dit l'Empallas.
contenant environ 7 ha, composé de petite maison,
grange avec écurie, terres labourables non arrosables, prés et terres incultes, le tout d'un seul tenant.
Lot de Gaudérique Porteil
1 - la partie du dit corps de domaine au-dessous du
chemin Ampellas
à prendre au bas de la propriété, suivant les bornes
déjà placées, tenant du midi et de l'ouest à Pierre
Taurinya, de l'est à Michel Arrous, du nord à François Porteil, comprenant champ et pré.
2 - la partie du même corps de domaine au-dessus
du chemin d'Empallas, comprenant champ, pâture
et pré, à prendre au sommet de la propriété suivant
les bornes déjà placées, tenant du midi au chemin
d'Empallas, de l'est à la partie du même immeuble
qui entrera dans le lot de Joseph Ville, du nord aux
terrains communaux, de l'ouest à Michel et Sébastien Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest.
Lot de François Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous du
chemin d'Empallas
comprenant champ et pré, à prendre à la suite de la
portion déjà attribuée à Gaudérique Porteil, suivant
les bornes déjà placées, tenant du midi à ce dernier,
de l'est à Michel Arrous, du Nord à la partie qui
sera attribuée à Joseph Ville, de l'ouest à Pierre
Taurinya.
2 - la partie du dit corps de domaine au-dessus du
chemin d'Empallas comprenant un pré, tenant au
chemin d'Empallas du midi, de l'est et du nord à
Michel Arrous, de l'ouest à Joseph Ville et un
champ tenant au chemin d'Empallas, à Blaise Pebreil et Michel Arrous.
3 - la partie de la grange à prendre à l'est comprenant la maisonnette.
Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin Porteil
1 - la partie du corps de domaine au-dessous du
chemin d'Empallas comprenant champ et pré, à
prendre à la suite de la portion attribuée à François
Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant au
midi à ce dernier, de l'est à Michel Arrous, du nord
à la portion qui sera attribuée
à sa femme, de l'ouest à Pierre Taurinya.
2 - la partie de ce corps de domaine au-dessus du
chemin d'Empallas, comprenant champ pré et pâture tenant au chemin d'Empallas, à François Porteil, au terrain communal et à sa femme.
3 - la partie de la grange à prendre à la suite de
François.
Lot de Catherine Porteil (Sosa 21) épouse Ville
1 -la partie du dit corps de domaine au-dessous du
chemin d'Ampellas, comprenant champ et pré, à
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prendre sous le chemin tenant du midi à son mari,
de l'est à Michel Arrous, du nord au chemin d'Empallas, de l'Ouest à Pierre Taurinya.
2 - la parties du même corps de domaine au-dessus
du chemin d'Empallas, comprenant champ, pré et
pâture, tenant au chemin d'Empallas aux terrains
communaux, à son mari et à Gaudérique Porteil.
3 - la partie de la grange à prendra à la suite de son
mari.
Les copartageants se fourniront mutuellement et
réciproquement les servitudes de passage à pied, à
cheval et par l'introduction de toutes espèces de
bestiaux, ainsi que d'arrosage, le tout s'il y a lieu
qui seront nécessaire pour l'exploitation de leurs
propriétés.
Les eaux de la fontaine qui jaillissent dans le lot de
Joseph Ville seront conduites à frais communs sur
le chemin "d'Empallas", afin que tous les copartageants puissent faire abreuver leurs bestiaux, sans
porter de dommages. (3E47/52 N°42 Me Lacroix).
Elle se marie le mardi 9 juillet 1822 à Campôme
avec Joseph Julien PORTEIL, propriétaire, né le
lundi 10 juin 1799 à Mosset, décédé le lundi 1er
juillet 1850 à Calce, à l'âge de cinquante et un
ans 110, fils d'Isidore Gaudérique Joseph
Maire (1779-1850), maire Mosset 1824- 28 Propriétaire, et de Marie Catherine CORCINOS (1776>1827). De là naquit Catherine Thérèse Marguerite
PORTEIL.
44 - Jean Julien Joseph ANRIQUEL, dit Flor
(La), berger, fils d'Isidore March Michel (17641823), agriculteur-, et de Catherine Marie Anne
JAUZE (1770-1827), né à Mosset le dimanche 1er
janvier 1809, premier jour de l'année 111, y décédé le
vendredi 1er août 1879.
Service militaire
Figure au Tableau de recensement pour la classe
1829 (Certifié par Dirigoy, maire adjoint, le
20/02/1830) avec le tirage N°70.
En 1832 il fait partie de la garde Nationale avec le
N°127 du service ordinaire, marié sans enfant.
Habitation
Il habite au N°148 au 4 Carrer Sota Muralla de
1833 à 1882 qu’il laisse à son décès en 1879, maison avec pâtis, d'un revenu de 20 F. qui va au fils
unique Joseph, seul survivant de ces 5 enfants (Sosa 22 )
Achat
Le 16/03/1868 Marie Bourges épouse de Raphaël
Not cultivateur à Mosset et Marguerite Bourges sa
sœur vendent à Julien Henriquel cultivateur à Mos110
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Encore mineur lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
111
set, une pièce de terres labourables et de terre inculte au lieu-dit "Al Cill", contenant environ 30
ares et tenant de l'Est à Joseph Ville, du midi à
Martin Dimon, de l'Ouest à l'acquéreur et du Nord à
un chemin et aux vacants communaux.
Cette terre appartenait aux deux sœurs à la suite du
partage de la succession de leur père Joseph
Bourges passé devant Me Chatart notaire à Prades
il y a environ deux ans.
Le prix de vente a été de 100 F. (3E47/51 N°104
Folio 69 Lacroix)
Déclaration de succession de Julien Henriquel,
décédé le premier août 1879 (N°202).
Le 26 janvier 1880 a comparu Joseph Henriquel,
majeur et propriétaire domicilié à Mosset lequel a
fait la déclaration suivante.
Julien Henriquel, son père, propriétaire domicilié à
Mosset, y est décédé intestat le premier août 1879 à
l'âge de 71 ans, veuf depuis 1874 de Élisabeth Pajau avec laquelle il était marié sans contrat ; à la
survivance du dit Henriquel Joseph, le comparant
son fils unique.
Cette succession se compose des biens ci-après.
Mobilier revenant au défunt de la communauté
ayant existé entre lui et sa défunte épouse.
Un lit avec paillasse, une armoire en bois blanc, 6
chaises, 12 serviettes, 6 draps de lit, 2 chaudrons,
une table, un pétrin le tout pour une valeur de 45 F.
Immeubles non affermés à Mosset acquêts de
communauté revenant au défunt
1 - la moitié d'un pré dit "la Cougnete"
2 - la moitié d'un champ aspre dit le "Cill"
3 à 5 : un jardin, une vigne une deuxième vigne.
Le tout pour une valeur de 47 F.
sur les observations du receveur le comparant a
consenti à augmenter le revenu des immeubles
ruraux de 13 F ce qui porte le revenu total de la
succession à 60 F.
Biens propres du défunt.
1 - une maison avec pâtis d'un revenu de 20 F.
(N°148 au 4 Carrer Sota Muralla)
2 - un champs et bois au lieu-dit Jonquere.
3 - un jardin aux Horts d'amont
4 - une vigne au lieu-dit "Padern"
5 - une autre vigne à la Coumette.
Soit un revenu total de 47 F qui après observation
du receveur est porté à 60 F
. Il se marie le mercredi 20 avril, peu après Pâques
1831 à Mosset 112 avec Elisabeth Luce PAJAU,
née le samedi 2 septembre 1809 à Mosset, y décédée le vendredi 14 août 1874, à l'âge de soixantecinq ans113, fille de Pierre François Julien (1781112
Témoins de mariage : Maire : Lavila Barthélémy
St Sartou Joseph, instituteur, 59 ans
Arsens Jacques, cordonnier, 27 ans
Rousse Baptiste, maréchal des forges, 26 ans
Payae Bonaventure, cordonnier, 47 ans
Tous de Mosset.
113
Ils ont une légère différence d'âge.
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53
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
1830), berger, Cultivateur, et de Marie Anne
ASSENS (1781-1814). Il eut pour enfant Joseph
Michel ENRIQUEL.
45 - Elisabeth Luce PAJAU, fille de Pierre François Julien (1781-1830), berger, Cultivateur, et de
Marie Anne ASSENS (1781-1814), née à Mosset le
samedi 2 septembre 1809114, y décédée le vendredi
14 août 1874.
Déclaration de succession d’Élisabeth Pajau décédée le 14 août 1874.
Le 12 février 1875 a comparu Joseph Enriquel
(Sosa 22) cultivateur à Mosset fils majeur de Julien
Anriquel et de Élisabeth Pajau, agissant en sa qualité d'héritier des biens de Élisabeth Pajau sa mère,
lequel a fait la déclaration suivante.
Élisabeth Pajau sa mère est décédée à Mosset le 14
août 1874 à l'âge de 65 ans à la survivance de Julien Henriquel avec lequel elle était mariée depuis
1830 sous le régime de la communauté légale à
défaut de contrat.
Sa succession est échue en entier à son fils unique
ne se compose que des biens ci-après.
Immeubles de la communauté à Mosset non affermés
Pré aspre au Cill et à la Carole pour un revenu total
de 10 F.
Immeubles propres non affermés à Mosset.
Pâture, bois et terre à l'aspre, pré et pour un total de
15 F.
Ne signe pas. (114W151 N°391)
Déclaration de succession de Pajau Enriquel
Omission (N°205)
Le 11 mai 1876 recette de la somme de 100 F versée par Joseph Henriquel cultivateur à Mosset, le
fils unique de Pajau Elizabeth, décédée à Mosset le
14 août 1874, le droit simple est exigible sur une
reprise de 100 F constatée par acte passé devant Me
Mas notaire à Prades le 4 avril 1868 enregistré
folios 163 que l'héritier a oublié de faire connaître
dans sa déclaration le 12 février 1875 N°391.
Elle se marie le mercredi 20 avril, peu après Pâques
1831 à Mosset 115 avec Jean Julien Joseph
ANRIQUEL, berger, né le dimanche 1er janvier
1809, premier jour de l'année à Mosset, y décédé le
vendredi 1er août 1879, à l'âge de soixante-dix
ans 116, fils d'Isidore March Michel (1764-1823),
agriculteur-, et de Catherine Marie Anne
114
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
115
Témoins de mariage : Maire : Lavila Barthélémy
St Sartou Joseph, instituteur, 59 ans
Arsens Jacques, cordonnier, 27 ans
Rousse Baptiste, maréchal des forges, 26 ans
Payae Bonaventure, cordonnier, 47 ans
Tous de Mosset.
116
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
54
JAUZE (1770-1827). Elle eut de cet homme Joseph
Michel ENRIQUEL.
46 - Jacques Antoine Bonaventure COMERLI,
dit Platet (En), berger Cultivateur, fils de Jean
Baptiste (1790-1874), berger Cultivateur, et de
Marie Marguerite BES (1787-1852), né à Mosset le
vendredi 28 janvier 1831117, y décédé le dimanche
19 mars 1865.
Service militaire
De la classe 1851, il figure sur le tableau de recensement au N°6
Taille 1, 600 m
Ne sait ni lire ni écrire
Exempté ; faiblesse de constitution - Fracture à une
jambe. (ADPO 1R73)
Patrimoine
A son décès en 1865 il laisse 2 maisons, l'une d'un
revenu de 6 Francs achetée en 1859 - N°153 la 3e
maison au-dessus du Portal de Come Gelada - et
l'autre d'un revenu de 15 F provenant de sa mère
Bès Marie (Sosa 93).
Déclaration de succession de Jacques Comerly
Le 16 septembre 1865 a comparu Marguerite Cantié, veuve Comerly sans profession à Mosset, laquelle a fait la déclaration suivante.
Comerly Jacques cultivateur âgé de 30 ans, marié à
la comparante, sans contrat depuis sept ans, est
décédé ab intestat à Mosset le 19 mars 1865, à la
survivance de Comerly Rose (Sosa 23) sa fille
unique âgée de six ans sous la tutelle de la comparante sa mère.
Cette succession consiste en les biens ci-après
composant la communauté ayant existé entre les
susnommés.
Mobilier : un lit garni et sa paillasse, un chaudron
avec casserole et une poêle, trois chaises et une
table, six draps de lit et quatre chemises, deux
nappes et deux torchons.
Soit une valeur totale de 80 F.
Immeubles non affermés à Mosset
Une maison au village acquise par acte chez Me
Chatart (3E77/47) notaire le 11 août 1859 d'un
revenu de six francs ce qui correspond à un capital
de 160 F.
Ne signe pas. (114W145 N°364)
Déclaration de succession de Jacques Comerly
Le 26 septembre 1867 a comparu Marguerite Cantié veuve de Jacques Comerly sans profession à
Mosset, laquelle, en sa qualité de tutrice légale de
Rose Comerly sa fille mineure, âgée de huit ans,
fille unique seule héritière de Jacques Comerly,
décédé à Mosset le 19 mars 1865, a reconnu avoir
omis dans sa déclaration de la succession de son
117
Son père mourut après lui.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
mari, souscrite le 16 septembre 1865, 1e revenu
d'une maison à Mosset, recueillie à la succession de
Marie Bès. Cette maison d'un revenu de 15 F, faisant un capital de 300 F.(114W146 N°504)
Ne signe pas.
Santé : Faiblesse de constitution - Fracture à une
jambe.
Il se marie le mercredi 3 février 1858 à Mosset avec
Marguerite Espérance CANTIE, née le lundi 15
février 1836 à Mosset, y décédée après 1897 118,
fille de Joseph Augustin (1808-1876), charpentier
Maire Adj. 1847, et de Catherine Rose
CHAMBEU (1811-1895), sans profession. Il eut de
cette femme Marie Rose COMERLY.
47 - Marguerite Espérance CANTIE, fille de
Joseph Augustin (1808-1876), charpentier Maire
Adj.
1847,
et
de
Catherine
Rose
CHAMBEU (1811-1895), sans profession, née à
Mosset le lundi 15 février 1836. Vivait encore en
1897.
Origine étymologique du patronyme Cantié Cantier (Jean Tosti)
Le nom est surtout porté dans les PyrénéesOrientales et le Tarn. Variante : Cantié (11, 81, 66).
Il paraît désigner celui qui est originaire de Cantié,
hameau à Saint-Pierre-de-Trivisy (81). Le mot
"Cantier" désigne en occitan une planche de jardin,
mais il a dû avoir d'autres sens (angle, coin, bord),
sens attestés pour "cantet" et "cantiera".
Elle se marie le mercredi 3 février 1858 à Mosset
avec Jacques Antoine Bonaventure COMERLI,
berger Cultivateur, né le vendredi 28 janvier 1831 à
Mosset, y décédé le dimanche 19 mars 1865, à l'âge
de trente-quatre ans119, fils de Jean Baptiste (17901874), berger Cultivateur, et de Marie Marguerite
BES (1787-1852). Ils eurent Marie Rose
COMERLY.
48 - François Pierre GARRIGO, berger, Cultivateur, fils d'Isidore Thomas (1739-1814), consul
1788 Brassier, Berger, Propriétaire, et de Françoise
Marie Rose FABRE (1751-1809), né à Mosset le
samedi 23 octobre 1784, il est baptisé le lendemain
au même endroit 120, y décédé le samedi 23 janvier
1869.
Service militaire an XIV
Profession : "berger" puis" propriétaire" dans les
actes de vente.
118
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a 5 ans de plus qu'elle.
120
La marraine est Catherine Fabre/ Font Julien de Campôme, tante du baptisé.
Par : Julien Garrigo, frère du baptisé
Ne signent pas.
119
Membre de la Garde Nationale de 1832 à Mosset
avec le N°8 du service ordinaire. Il est déclaré marié avec enfants. Il en est toujours membre en 1840.
Il paye une contribution locale en 1856 de 44
Francs dans les 20 les plus fortes de la commune.
(ADPO 1R42 : Canton de Prades)
Achat
Le 22 prairial de l’an VI (10 juin 1798)
Thomas Garrigo cultivateur à Mosset
a vendu à son fils majeur Julien Garrigo (qui se
marie le lendemain à Rose Rocafort)
1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout
le mobilier qu’elle renferme, confrontant :
- d’orient avec Jean Not N°113
- du Midi avec la rue publique.
- du couchant avec Jean Remaury N°111.
- de septentrion avec Julien Berjoan, N°106
2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et
herm attenant située à la partie dite Las Salines
d’une contenance de six journaux.
3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere et contenant environ quatre journaux de terre
confrontant avec le ruisseau de Scales
4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons
d’une contenance de six journaux
5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une
contenance de un journal
6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont
confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze.
7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une
contenance d’une cartonate confrontant du midi
avec le ruisseau de Molitg.
Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en
espèces métalliques
Sur laquelle somme le vendeur a demandé de payer
à sa décharge par l’acquéreur au citoyen Pierre
Boher (1736-1807) et à Catherine Clausell (17331800) son épouse de la rente viagère de trois
charges de blé seigle payables annuellement.
Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine
Lavall notaire qui correspond, au denier 10 à un
capital de 650 livres.
Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore Garrigo (1771-1815), fils du vendeur, la
somme de 220 livres, Il s’est engagé de lui compter
en avancement d’hoirie par le contrat de mariage
avec Basilice Jaulin son épouse, retenu par le notaire Lavall en 1798.
De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de
Isidore Vila (1770), fille du vendeur, pareille
somme de 220 livres que le vendeur s’est engagé à
lui compter par son contrat de mariage avec Isidore
Vila retenu par le présent notaire, Hippolite Escape
le premier prairial de l’an six (20 mai 1798).
De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48)
fils du vendeur pareille somme de 220 livres en
avancement d’hoirie paternelle et des autres droits
auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur
à l’époque de son décès.
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55
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille
cadette du vendeur la somme de 270 livres en
avancement d’hoirie.
Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non
encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux
termes des contrats de mariage qui interviendront.
L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter
au dit Thomas Garrigo son père au moment où
celui-ci l’exigera après un an à compter de ce jour
la somme de 300 livres avec des espèces métalliques, la restante somme de 220 livres a été tout
présentement payée et comptée par l’acquéreur au
vendeur qui la prise et emboursée à la vue de moi
notaire et des témoins.
La maison désignée dans l’article premier de laquelle il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose
Fabre son épouse.
Les parties ont déclaré ne savoir signer. (3E21/497
Hippolite Escape N°118 Folio 382)
Mariage
Lorsqu'il épouse Vila Marie, il est veuf de Graner
Roseline.
Il a eu 4 enfants de sa première épouse et 2 de la
seconde.
Lors du mariage avec la seconde il n'a qu'un enfant
vivant : Joseph (1815 1857) qui restera célibataire.
Au décès de François Garrigo en 1869 seul le fils
François (Sosa 24) est héritier : ses 5 frères et sœurs
sont décédés sans descendants.
Agression sur mineure (Tribunal de première
instance de Prades - Procédures correctionnelles)
Etienne Parès (1767-1813) (Sosa 64) contre
Jacques Brunet de Mosset prévenu d'avoir frappé
Rose Parès, sa fille de 15 à 16 ans
Témoins :
Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme, habite Mosset, épouse Isidore Julien, brassier :
"Ayant entendu de sa maison d'habitation, que
quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et
criait :
"Mon Dieu ! On me tue ! "
Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et
ayant vu que c'était du côté d'une "embergue" et
que sans doute les disputes provenaient de l'arr osage, s'y rendit et y étant parvenue, elle vit Rose
Parès (1792) qui voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de Jacques Brunet prévenue, qui
voulait l'en empêcher.
Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il
s'approcha de la dite Rose Parès, lui donna, de
propos délibéré, un coup de poing sur la poitrine et
la renversa sur un châtaignier.
Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se
porter à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait
pas et l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son mari, le dit mari lui donna une poussée et
la fit reculer de quelques pas.
56
Elle ramena la dite Rose Parès.
François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole,
entendit François Garrigo (Sosa 48) crié :
"Ne la tue pas ! "
François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de
Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Parès
tranquille.
Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole, fils de Jean (1760).
Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs
d'amende, 12 francs de dommages et aux dépens de
50 francs.
Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à
Maître Jacomet défenseur et avoué. (ADPO
3U3043)
Achat de maison
Le 31 janvier 1815 André Ruffiandis cultivateur à
Mosset Vend à François Garrigou cultivateur
une maison à Mosset à la rue « del Pou » (N°302 au
4 Carrer del Pou) confrontant :
- d'orient avec Joseph Cortie (N°315 la rue entre)
- du midi le restant de la maison
- du couchant avec Pierre Mas (N°299)
- du nord avec François Dellach (N°303 (ADPO
3E23/71 Folio 2 Pierre Bordes notaire
Achat de Maison
Le 07/04/1842 Joseph Salvagnach menuisier au
Boulou,
a vendu à François Garrigo Fabre cultivateur à
Mosset une maison rue de Dalt (N°198 au 4 Carrer
de la Font de las Senyoras) tenant :
- du levant la rue dite Carrer de la Font de las Senyores)
- du midi aux héritiers de François Freu (N°198 au
2 Carrer de la Font de las Senyoras)
- du couchant et du nord avec Gontran Matheu
(N°195 au 7 Escaler del Judge)
Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme
de 500 F reçus comptant en numéraires d'argent au
vu du notaire.
François Garrigo ne signe pas. (Me Xatart)
La Tremoulède
Il crée la propriété de la Trémulée à partir de 1839
(il a 55 ans !) en achetant 3 parcelles. Il l'étendit au
Nord par 6 achats aux Pijol.
Cette extension fut poursuivie par son fils François
(1830-1912) : (2 achats en 1891 et 1899, et par son
petit fils Jacques (1862 - 1954) : 2 achats.
Garantie de droits de succession
Le neuf décembre 1827 a comparu François Garrigo cultivateur à Mosset qui a reçu comptant de
Nicolas Graner son beau-frère berger demeurant à
Mosset la somme de 200 F.
laquelle somme, François Garrigo sous sa responsabilité personnelle s'oblige à faire tenir en compte
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
par Élisabeth Garrigo fille mineure issue de son
premier mariage avec Basilice Graner sœur de
Nicolas Graner, sur les droits qui pourront revenir à
cette dernière dans les successions des défunt
Étienne Graner et Josèphe Rocafort père et mère de
Nicolas Graner, aïeul et aïeuls maternels
d’Élisabeth Garrigo.
Si Élisabeth Garrigo se refusait à tenir cette somme
en compte de ses droits, François Garrigo s'oblige
personnellement à la restituer à Nicolas Graner
lorsque Élisabeth Garrigo fille demandera le partage des droits de succession, ou lorsque se partage
aura lieu. Avec la Convention que si Élisabeth
Garrigo répétait les intérêts et aux fruits de sa portion des dits de succession, François Garrigo devra
payer à Nicolas Graner l'intérêt de ladite somme de
200 F.
François Garrigo a déclaré hypothéquer au remboursement de cette somme un champ de contenance d'environ 70 perches au lieu-dit San Barthomeu, confrontant Thomas Corcinos, Baptiste Villeneuve et d'autres. (3E48/48 N°380 Folio 572 Felip)
Déclaration de succession de François Garrigo
Le 12 juillet 1869 a comparu François Garrigo, seul
enfant survivant et seul héritier, agriculteurs à Mosset lequel a fait la déclaration suivante.
François Garrigo, propriétaire veuf depuis le 8 juin
1860 de Ville Marianne, est décédé ab intestat à
Mosset le 23 janvier 1869 âgé de 84 ans à la survivance du comparant son fils unique.
Cette succession consiste en les biens ci-après et
non affermés situés à Mosset et en le mobilier suivant.
Mobilier :
- deux bois de lit avec paillasse et matelas évalués à
30 F.
- quatre couvertures, de laine et de coton évalués à
16 francs.
- 12 draps de lit usés évalués à 18 F
- 18 serviettes, trois nappes, essuies mains un évalués à de 12 F.
- une table et six chaises estimées à huit francs.
- un chaudron et une casserole évalués à cinq
francs.
- les nippes du défunt évaluées à 11 F.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - une terre arrosable de 4, 20 ares au lieu -dit "pla
de Rhodopes" d'un revenu de neuf francs.
2 - un cortal dit "San Barthomeu" d'un revenu de 15
F.au N°351 section B
3 - une terre aspre et pré de 407 ares au lieu-dit
"Tremoulède" d'un revenu de 30 F.
4 - une maison au village d'un revenu de 25 F.
5 - une terre pré et pâture de 204 ares au lieu-dit
"Del Sarrat de Barnoye" d'un revenu de 25 F.
6 - une terre de 74 ares au lieu-dit "El Pijol" d'un
revenu de huit francs.
7 - une terre inculte de 31 ares au même lieu d'un
revenu de deux francs.
8 - un cortal au lieu-dit "Tremoulède" d'un revenu
de 2, 5 F
9 - un jardin de 1, 15 are d'un revenu de 2, 5 F.
10 - un pré et pâture de 115 ares au lieu-dit "Sarrat
de Bornoyés" d'un revenu de 25 F
Soit un revenu total de 144 F formant un capital de
2880 F
Il ne signe pas. (114W148 N°459)121.
Il se marie le mercredi 10 février 1819 à Mosset,
après avoir conclu un contrat, le lundi 1er février
1819, à Prades 122 avec Anne Marie Catherine
VILLE, née le lundi 9 mars 1795 à Urbanya, décédée le jeudi 7 juin 1860 à Mosset, à l'âge de
soixante-cinq ans 123, fille de Baptiste Dominique (1768-1852), propriétaire, et de Catherine
Marguerite BES (1770-1804). Il eut de sa conjointe
François Baptiste.
49 - Anne Marie Catherine VILLE, dite Urbanya (La Maria Vila De Urbanya), fille de Baptiste Dominique (1768-1852), propriétaire, et de
Catherine Marguerite BES (1770-1804), née à
Urbanya le lundi 9 mars 1795124, morte à Mosset le
jeudi 7 juin 1860.
Déclarations de succession de Marie Ville
Le 7 décembre 1860 a comparu Garrigo François
(1830-1912) (Sosa 24) cultivateur à Mosset.
Il a fait la déclaration suivante.
Ville Marie femme Garrigo François (1784-1869)
(Sosa 48) propriétaire à Mosset est décédée ab
intestat à Mosset le 7 juin 1860 âgée de 65 ans, à la
121
Son nom figure dans un acte de Françoise Catherine
Josèphe MATHEU.
122
Ils se marient sous le régime dotal.
Le future épouse se constitue en dot de tous ses biens
présents et à venir qui seront cependant aliénables, son
mari l'autorisant et répondant du prix qui sera dotal.
François Garrigo fait donation à Marie Villa pour le cas
qu'elle lui survivrait d'une somme de 200 francs qu’elle
aura le droit d'exiger dans un an après le décès du donateur qui oblige à cet effet ses biens présents et à venir et
qu'il hypothèque spécialement sa maison d'habitation à
Mosset dans la rue appelée la "Coste del pou" (N°302),
confrontant :
- François Dellach (N°303)
- Jacques Manaud (N°299 probablement).
Il est entendu et voulu par le donateur que jusqu'au
payement effectué de la dite somme, Marie Villa conserve l'habitation dans sa maison qu'il habitera au moment de son décès.
Jean Baptiste Villa, pour le cas ou il aurait en vertu de
quelque acte testamentaire inconnu, quelque droit d'usufruit sur les biens ayant appartenu à Catherine Bès son
épouse, se démet en faveur de Marie Villa sa fille de
l'usufruit qu'il pourrait prétendre sur la portion de cette
dernière dans la succession de Catherine Bès mère.
123
Ils ont une légère différence d'âge.
124
Témoins de naissance : Bès Jacques (?), o <1775
Capeille Anne Marie, o<1775.
Document réalisé par Jean Pares
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57
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
survivance du comparant son fils unique et seul
héritier.
Elle était mariée sous le régime dotal, suivant le
contrat reçu par Me Felip notaire du 1er février
1819.
Sa succession consiste en les biens ci-après non
affermés à Mosset lui provenant du partage reçu par
Me Pagès notaire du 21 avril 1853.
1 - pré et terre inculte de un hectare au lieu dit Sant
Barthomeu d'un revenu de 25 F
2 - 2 ares de terre au lieu dit Llouganas d'un revenu
du 8 francs
Le revenu total s'élève donc 33 F et correspond à
un capital de 660 F. (114W142 N°627).
Elle se marie le mercredi 10 février 1819 à Mosset,
après avoir conclu un contrat, le lundi 1er février
1819, à Prades 125 avec François Pierre
GARRIGO, berger, Cultivateur, né le samedi 23
octobre 1784 à Mosset, y décédé le samedi 23 janvier 1869, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans 126, fils
d'Isidore Thomas (1739-1814), consul 1788 Brassier, Berger, Propriétaire, et de Françoise Marie
Rose FABRE (1751-1809). Elle eut pour enfant
François Baptiste GARRIGO.
50 - Jacques Gaudérique Isidore PORTEIL, dit
Bagué (En), maire Mosset 1852-55 - Propriétaire,
fils de Joseph Isidore Maire (1752-1824), maire
Mosset 1808-16, 1821-24 Propriétaire, et d'Anne
Marie PARÈS (1753-1816), un lien, né à Mosset le
dimanche 13 novembre 1791, il est porté sur les
fonts baptismaux le lendemain au même lieu, y
décédé le jeudi 13 juillet 1871.
1 - Environnement familial
Marié à Marie Fabre de Mosset en 1820 il a 4 en-
125
Ils se marient sous le régime dotal.
Le future épouse se constitue en dot de tous ses biens
présents et à venir qui seront cependant aliénables, son
mari l'autorisant et répondant du prix qui sera dotal.
François Garrigo fait donation à Marie Villa pour le cas
qu'elle lui survivrait d'une somme de 200 francs qu’elle
aura le droit d'exiger dans un an après le décès du donateur qui oblige à cet effet ses biens présents et à venir et
qu'il hypothèque spécialement sa maison d'habitation à
Mosset dans la rue appelée la "Coste del pou" (N°302),
confrontant :
- François Dellach (N°303)
- Jacques Manaud (N°299 probablement).
Il est entendu et voulu par le donateur que jusqu'au
payement effectué de la dite somme, Marie Villa conserve l'habitation dans sa maison qu'il habitera au moment de son décès.
Jean Baptiste Villa, pour le cas ou il aurait en vertu de
quelque acte testamentaire inconnu, quelque droit d'usufruit sur les biens ayant appartenu à Catherine Bès son
épouse, se démet en faveur de Marie Villa sa fille de
l'usufruit qu'il pourrait prétendre sur la portion de cette
dernière dans la succession de Catherine Bès mère.
126
Il est à noter qu'il a 11 ans de plus qu'elle.
58
fants au moins dont 3 ont des enfants et 1 est mort
avant 13 ans.
Habitation
Il habite de 1826 à 1860 la maison du 8 Carrer de
Santa Magdelena (N°393) de son épouse Marie
Fabre dont elle a hérité de ses parents.
2 - Service militaire
Conscription de la classe 1811 avec le N°12
Il figure comme laboureur sur les tableaux.
Taille ; 1, 645 m
Cheveux : châtains
Sourcils : châtains
Yeux : gris
Front : découvert
Nez : ordinaire
Bouche : moyenne
Menton : rond
Visage : ovale
Teint : brun
Marques particulières : gravé par la petite vérole
Soldat du 4e Hussards, il est signalé déserteur le
3/11/1814 alors qu'il était en congé limité. Selon
l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et du 8/8/1814
il ne s'est pas présenté à la revue. (ADPO 1R205).
Il a été ensuite réformé
Le 28 mars 1870 reçoit, comme ancien militaire de
la République et de l'Empire, une pension de 250
francs. (ADPO 1R48)
Est élu Sous-lieutenant le 14/08/1831 de la Compagnie de la Garde Nationale de Mosset. Il y figure
avec le N°27 du service ordinaire, marié avec enfants. Il y figure encore en 1840 à 45 ans, marié
avec enfants.
3 - Conseiller municipal de 1831 à 1843 ((ADPO
2M35 - Élections du 13/6/1833).
Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de
1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et
de 1821 à 1824.
Izidore Porteill est élu conseiller municipal le
20/10/1831. Il arrive nettement en tête au premier
tour avec 38 suffrages pour 41 votants. Il ne soutient pas François de Massia qui est nommé maire.
A la suite du différend qui sépare le maire et la
majorité des électeurs au sujet des conditions de
règlement du conflit entre la commune et les descendants des d'Aguilar sur les vacants de Massia
désavoué. Izidore Porteill est réélu
Il est nommé adjoint. Son revenu est alors évalué à
500 francs par an. (ADPO 3M149).
Voir le texte Élections municipales de 1831 et 1833
Après le renouvellement de 6 conseillers le
19/10/1834, Izidore Porteill est toujours membre du
conseil et adjoint. Il est encore conseiller aux élections du 11/06/1843
On ne le trouve plus sur les listes de conseillers
après 1848 mais est maire de Mosset de 1852 à
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
1855.
4 - Justice
Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour l'année 1856 établie le 15/09/1855. (Archives de Mosset)
Sa fortune évaluée à 2000 Francs en 1831
Donation partage d’Isidore Porteil
Les biens dont Isidore Porteil entend faire le partage consistent :
1 - une pièce de terre champ appelée "Camp tacou"
2 - une autre pièce de terre champ appelaient Bach
de Rodoles
3 - un cortal à Mosset tenant du levant à Jacques
Galaud, du midi à Maurice Corcinos, du couchant à
Jacques Arrous et du Nord à Joseph Galaud.
4 - une vigne à Campôme au lieu-dit "Las Ascomes"
Biens mobiliers
- deux chaudrons une valeur de 20 F
- une marmite d'une valeur de 1, 50 F
- une casserole d'une valeur de 2 F.
- une poêle d'une valeur de 1 F
- une bassinoire d'une valeur de 1 F.
- une marmite dite "ouille" d'une valeur de 1 F.
- un soc de charrue d'une valeur de 1 F.
- une pioche d'une valeur de 1 F
- une armoire d'une valeur de 2 F.
- un blutoir d’une valeur de 3 F.
- une table d'une valeur de deux francs
- de bois de lit, 2 paillasses, d'une valeur de huit
francs
- six draps de lit d'une valeur ensemble de neuf
francs
- six serviettes d'une valeur ensemble de trois
francs
- 2 couvertures de la valeur ensemble de deux
francs
- deux matelas en laine d'une valeur de 20 F.
soit un total de 77, 50 F.
Bestiaux
1 - une mule très vieille d'une valeur de 10 F
2 - 60 brebis d'une valeur ensemble de 300 F.
Soit un total de 310 F
Isidore Porteil déclare que dans le mariage de Mme
Lucie Porteil avec Jacques Mayens reçu par le
notaire soussigné le 4 juin 1844 il fit donation à
Lucie Porteil, sa fille, du quart de tout son bien
présent et a venir.
En conséquence le partage se fait de la façon suivante :
Lucie Porteil
1 - la moitié de la pièce de terre champ appelé
"Camp Tacou" du N°1 de la masse
2 - la moitié du champ appelé Bach de Rodoles N°2
de la masse
3 - la moitié du cortal au N°3 de la masse à prendre
en confrontation du midi.
4 - la moitié de la pièce de terre vigne à Campôme
du N°4 de la masse
5 - les biens mobiliers portés en l'état qui précède.
6 - 30 brebis de sel le portaient au N°2 de l'état des
bestiaux.
Grâce Porteil (Sosa 25) épouse Garrigo
1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au
N°2 des bestiaux.
2 - le quart de la pièce de terre vigne
3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé "camp tacou" porté au N°1 de la masse.
4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé Bach de Rodoles du N°2 de la masse.
5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté
au N°3 de la masse.
Marguerite Porteil
1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au
N°2 des bestiaux.
2 - le quart de la pièce de terre vigne
3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé "camp tacou" porté au N°1 de la masse.
4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelée Bach de Rodoles du N°2 de la masse.
5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté
au N°3 de la masse.
Isidore Porteil donateur se réserve expressément
pendant sa vie naturelle l'usufruit et jouissance des
biens par lui ci-dessus donnés.
Le revenu annuel des biens donnés sont de 80 F.
(3E77/45 N°153 Xatart)
Santé : Petite vérole.
Il se marie le mercredi 17 mai 1820 à Mosset avec
Françoise Marie FABRE, née le lundi 8 septembre 1800 à Mosset, y décédée le dimanche 2
avril 1854, durant la semaine sainte, à l'âge de cinquante-quatre ans127, fille de Jacques (1749-1816),
consul 1788 Propriétaire, et de Marguerite
FITE (1754/1756-1827). De là naquit Marie Grace.
Jacques PORTEIL, dit Bagué (En)
51 - Françoise Marie FABRE, dite Marie, fille de
Jacques (1749-1816), consul 1788 Propriétaire, et
de Marguerite FITE (1754/1756-1827), née à Mosset le lundi 8 septembre 1800, elle est baptisée le
même jour en la même localité128 129, y décédée le
127
Ils ont une légère différence d'âge.
Au baptême de Françoise Marie fut témoin Jacques
FABRE, déclarant.
129
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marguerite FITE, sa mère qui l'éleva.
128
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59
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
dimanche 2 avril 1854, durant la semaine sainte.
Origine étymologique du patronyme Fabre Fabra
(Jean Tosti)
L'un des patronymes les plus courants en Europe,
sous ses diverses formes (Faivre, Lefèvre, Faure.).
Le métier évoqué par ce nom, celui de forgeron,
entraîne en effet une diffusion massive du surnom :
il y avait très peu de forgerons dans un village,
mais il y en avait toujours au moins un (origine :
lat. faber). C'est dans le Rouergue que le nom est le
plus répandu, mais on le trouve dans tout le Languedoc et en Catalogne. Variante : Fabra (66).
Déclarations de succession de Françoise Marie
Fabre
Le 2 octobre 1854 a comparu Marguerite Porteil,
fille majeure, sans profession, demeurant à Mosset
agissant tant pour elle que pour Lucie Porteil
épouse de Jacques Mayens, Grâce Porteil (Sosa 25)
épouse de François Garrigo ses sœurs et encore
pour Isidore Porteil, son père, tous cultivateurs à
Mosset.
Elle a déclaré qu'elle est héritière de droit, conjointement avec ses deux sœurs, de Françoise Fabre,
leur mère, décédée intestat à Mosset le 2 avril 1854.
En cette qualité recueillir la propriété des biens ciaprès dont l'usufruit du quart a été recueilli par leur
père en vertu de son contrat de mariage de sa fille
Lucie passé devant Me Xatart notaire à Prades le 4
juin 1844, enregistré le 5, aux termes duquel contrat
ladite Lucie Porteil a été instituée donataire préciputaire du quart des mêmes biens.
La comparante déclare en outre que ses père et
mère s'étaient unis il y a environ trente ans (17 mai
1820) sans avoir passé de contrat de mariage et
qu'ils se trouvaient ainsi mariés sous le régime de la
communauté légale.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une vigne à Campôme acquise pendant le mariage d'un revenu de 15 F.
2 - Cortal au village acquis également pendant le
mariage d'un revenu de 15 F.
3 - une ? au lieu-dit "Camtaivo" acquis également
pendant le mariage.
Soit un revenu total de 33 F.
Biens appartenant en propres à la décédée.
4 - une maison d'un revenu de 25 F
5 - champ au lieu-dit "Soula"
6 - un pré au même lieu
7 - une terre au même lieu
8 - un champ à Rodoles
Soit un revenu total de 70 F. (114W139 N°271)
Partage des biens de Françoise Fabre
Le 3 mars 1858 partage entre ces trois filles Grâce
Porteil (Sosa 25) épouse de François Garrigo, Lucie
Porteil épouse de Jacques Mayens et Marguerite
Porteil épouse Barthélemy Fabre.
Dans le contrat de mariage de Jacques Mayens et
60
de Lucie Porteil passé devant Me Chatart le 4 juin
1844 Françoise Fabre fit donation à titre de préciput
et hors part a Lucie Porteil du quart de tous les
biens.
Masse des biens
1 - une maison à Mosset tenant à Bazinet, Dominique Dimon, Julien Roquefort et autres.
2 - une pièce de terre pré au Soula
3 - une pièce de terre champ au Bach.
4 - une pièce de terre champ au Soula
5 - une pièce de terre champ à La Crouette.
6 une pièce de terre pré et pâture aux Clot des
Manches
La masse de ces biens étant ainsi composée les
comparant se sont consentis mutuellement et d'un
commun accord les abandonnements suivants :
Lucie Porteil
1 - la maison du N°1.
2 - N°2, 3, à la charge par Lucie Porteil de faire et
payer une soulte de 300, 01 F à Grâce Porteil
épouse de François Garrigo et une soulte de 140 F à
Marguerite Porteil épouse de Barthélemy Fabre
Grâce Porteil épouse de François Garrigo
1 - la pièce de terre champ à La Crouette correspondant au N°5 de la masse.
2 - la pièce de terre pré et pâture aux Clot dels
Manchès au N°6 à la masse.
3 la soulte de 300 F à recevoir de Lucie Porteil
Marguerite Porteil épouse de Barthélemy Fabre
1 - la pièce de terre champ du N°4 de la masse.
2 la soulte de 140 F à faire par Lucie Porteil.
(3E77/45 N°153 Xatart).
Elle se marie le mercredi 17 mai 1820 à Mosset
avec Jacques Gaudérique Isidore PORTEIL,
maire Mosset 1852-55 - Propriétaire, né le dimanche 13 novembre 1791 à Mosset, y décédé le
jeudi 13 juillet 1871, à l'âge de quatre-vingts ans 130,
fils de Joseph Isidore Maire (1752-1824), maire
Mosset 1808-16, 1821-24 Propriétaire, et d'Anne
Marie PARÈS (1753-1816), un lien. Elle eut de son
conjoint Marie Grace PORTEIL.
52 - Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS,
dit Pera Andreu (En), cultivateur, propriétaire, fils
de Jean Baptiste Pierre (1774-1848), propriétaire, et
de Françoise Catherine Josèphe MATHEU (17841850), né à Mosset le mardi 26 novembre 1805, y
décédé le lundi 18 décembre 1871. 1836
Il est témoin lors de l'enquête sur l'assassinat
d’André Ruffiandis en 1820. il a 14 ans.
Service militaire
De la classe 1825 avec le N°162 (Tirage 24) il est
remplacé par Fourniol Michel fils de Michel et de
Prats Magdeleine, né le 22 brumaire an XIV (15
novembre 1805) à Vinça.
130
Il a 9 ans de plus qu'elle.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Remplacement au service. (3E64/48 N°324 Folio
526) Le 23/10/1827, Michel Fourniol, soldat au 43e
d'Infanterie de Ligne 2e Bataillon 5e Compagnie en
garnison à Perpignan, né à Vinça, reçoit de François Bès tanneur à Prades agissant pour Bonaventure Corcinos la somme de 800 francs pour solde et
entier paiement de celle de 960 francs qui était due
à Fourniol sur celle de 1000 francs formant l'indemnité de remplacement convenue en faveur de
Fourniol dans le traité passé devant Me Felip le
10/03/1826. La somme restante de 200 francs a été
payée
En 1832 il figure sur la liste des membres de la
Garde Nationale avec le N°106 du service ordinaire, avec la mention « marié avec enfants et remplacé à l'armée ». (Table alphabétique du registre
matricule du 29/08/1831)
En 1840 à 36 ans il est classé dans la réserve
comme soutient de famille. (ADPO 1R54)
Impôts
En 1856, imposition locale de 122 francs, la 4e de
la commune
En 1836 imposition directe de 204 francs, la troisième la plus importante de la commune
Conseiller municipal
Élu membre du Conseil Municipal aux élections du
13/6/1833 (ADPO 3M149)
Bagarre entre Corcinos cousins germains
Tribunal de première instance de Prades - Audience
du 08/04/1836
Le Procureur contre Dominique (1814-1853), Bonaventure (1805-1862), et Maurice Corcinos (18041863) frères, et Julien Corcinos (1811->1836)
prévenus de s'être mutuellement portés des coups et
faits, des blessures le 29-12-1835.
Les 3 frères et Julien sont cousins germains : leur
grand-père commun, Julien Corcinos (1745-1820)
s'est marié deux fois si bien que la grand-mère
paternelle de Julien est Rose Laguerre (1754-1773)
et celle des trois frères est Marie Rousse (17471824). Le grand-père a eu au total 10 enfants et 30
petits enfants. Les 3 inculpés font partie de ces 30.
Maître Lacroix est l'avocat de Julien Corcinos.
Rapport dressé le 30-12-1835 par Sébastien Bazinet
(1810-1861), médecin
"Julien Corcinos a reçu 5 blessures et contusions :
1. L'une à la partie inférieure et supérieure de
chaque joue, faite avec des ongles,
2. L'autre à la partie inférieure latérale gauche de la
colonne vertébrale, produite par un coup de souliers
ferrés,
3. La suivante à la partie supérieure de la rotule
gauche et à la partie inférieure du fémur,
4. Au même endroit sur l'autre membre,
5. À la partie supérieure et antérieure du tibia par
un soulier ferré.
Le tout a été guéri en 10 jours et Julien Corcinos a
pu reprendre un travail normal après 20 jours.
La maladie qui suivit, était due, selon le Docteur
Cantié, " à un excès d'emportement."
Les faits, selon le tribunal : "Vers les 4 heures 1/2
du soir, le 29-12-1835, Dominique Corcinos, qui se
trouvait sur la place publique à Mosset, fit face à
Julien Corcinos qui était entre deux individus, le
prit par la poitrine en le défiant de se battre. Julien
Corcinos s'y refusa. Dominique l'entraîna encore
quelques pas, le tenant par le collet et le défiant
toujours. L'un et l'autre s'étant ensuite pris, ils tombèrent par terre. Dominique tenant sous lui Julien,
lui donna des coups de genou sur le côté.
Julien Corcinos s'étant relevé, Maurice Corcinos
fustigea Julien lui disant :
"Il n'est pas bien de se battre entre cousins germains."
Julien :
"Vous voulez m'amadouer ! Assassins que vous
êtes ! "
Maurice prit Julien par le col et ne le lâchât pas
malgré les demandes de l'autre.
Alors Julien lui porta un coup de poing sur les
lèvres qui se mirent à saigner.
Successivement, tant par Maurice que par Dominique et par Bonaventure ils le prirent au collet,
l'entraînèrent vers le perron de Bourges. Julien y
monta et pleurant et criant que les frères Corcinos
lui ont fait du mal. Étant descendu et se retirant
chez lui, Maurice Corcinos lui porta un coup sur les
hanches qui le fit chanceler."
Condamnation des 3 frères à :
1.
Une amende de 100 francs chacun,
2.
600 francs de dommages envers Julien
Corcinos,
3.
92 francs de dépens.
Julien Corcinos est déchargé des charges contre lui
érigées. (ADPO 3U3057)
Bonaventure Corcinos figure sur la liste des 38
jurés de Mosset pour l'année 1856 établie le
15/09/1855 (Archives de Mosset)
Vente d’une maison au 2 Carrer del Trot
Le 22 janvier 1848 Barthélemy Lavila propriétaire
à Mosset vend à Bonaventure Corcinos (18051871) propriétaire à Mosset une maison avec écurie
par-dessous, cour, grange avec écurie le tout attenant, à Mosset, rue du Trot (N°285 au 2 Carrer del
trot) tenant
- d'orient à Jean Sales, à Jacques Rouffiandis
(N°289) et au presbytère,
- du midi à la rue dite "de derrière à la Porteille"
- du couchant à Pierre Terrals, Pierre Mir (N°283
au 3 carrer del Coll de Jau), et à Valent et Baptiste
Ville (N°284 au 4 Carrer del Trot)
- du nord à la rue du Trot.
Cet immeuble appartient au vendeur comme l'ayant
recueilli à la succession d'Isidore Lavila son père et
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
par suite des ventes que ses frères et sœurs lui ont
consenties par acte reçu par maître Felip il y a environ 21 ans, soit en 1827.
La vente s'est faite moyennant la somme de 3000 F
que Lavila demande et charge l'acquéreur de payer
en son acquis à ses créanciers hypothécaires inscrits
d'après le rang de leurs créances ou hypothèques.
Avec cette somme de 3000 F qui sera exigible le 15
février 1853 Corcinos paiera aux 10 créanciers
inscrits l'intérêt de ladite somme de 3000 F sur le
pied de 5 % par an sans retenue qui sera exigible
par semestre à terme échu à partir du 15 février
prochain.
Ils demeurent convenus que si Corcinos veut faire
purger l'hypothèque légale de Mme Lavila les frais
de cette purger le sort en a sa charge exclusive.
À la garantie du prix de la présente vente immeuble
vendue demeurent affectés par privilège spécial
(3E47/31 N°31 Folio 24 Charles Lacroix)
Incapacité de signature
Le 25 février 1871 ont comparu, Bonaventure Corcinos propriétaire et avec son autorisation Grâce
Climens son épouse, mariés hors régime dotal et
sans communauté.
Ils doivent solidairement à Jacques Rouffiandis
propriétaire à Mosset la somme de 2050 F à la suite
du prêt qui leur a été fait en espèces d'argent à rembourser dans un an avec l'intérêt légal payable par
semestre.
La dame Climens et Corcinos requis pour signer
individuellement ont déclaré, la première qu'elle ne
savait pas et lui ne le pouvait en ce moment à cause
d'une affection rhumatismale à la main. (3E47/108
N°25 Me Mas)
Location au fils
Le 25 février 1871 Bonaventure Corcinos propriétaire a par ces présentes loué pour six années et six
entières récoltes qui commenceront à partir du
premier mars prochain pour finir à pareille époque
de l'année 1877, à Jean Corcinos propriétaire à
Mosset, une propriété champ, pré et pâture, avec
maison et de ber gerie, située au plat de Pons tenant
à Sébastien Bazinet, à Baptiste Fabre et à d'autres.
Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an
payable par semestre échu. (3E47/108 N°26 Me
Mas)
Déclaration de succession de Bonaventure Corcinos
Le 13 juin 1872 a comparu Jean Corcinos propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante.
Bonaventure Corcinos propriétaire à Mosset marié
à Grâce Climens sous communauté suivant le contrat de mariage chez Me Paris notaire à Prades du
16 février 1829, est décédé à Mosset le 18 décembre 1871, âgé de 64 ans à la survivance de :
1 - Martin Corcinos cultivateur à Mosset.
2 - Marguerite Corcinos épouse de Jacques Fabre
62
propriétaire à Mosset.
3 - Catherine Corcinos épouse de Gaudérique Fabre
agriculteurs à Prades.
4 - le comparant Jean Corcinos.
Ce dernier est préciputaire du quart, aux termes de
son contrat de mariage chez Me Gay notaire à
Olette du 6 avril 1857.
Cette succession consiste en les biens ci-après.
Mobilier : un celui détaillé dans l'État déposé au
bureau se portant à 753, 25 F.
Créances :
1 - prix d'une maison à ciel ouvert attenant à Mosset au 2 de la rue dite "Carré del trot." vendue à
Jean Corcinos par acte de vente devant Me Castres
notaire à Prades le 16 décembre 1871 : 1300
Francs.
2 - prix de la vente d'une grange avec écurie à Mosset sur le derrière de ladite maison, faite par le
défunt à Félix Albisson par acte du même jour
devant le même notaire : 1000 Francs
3 - prix de vente de la moitié d'une vigne à Campôme au lieu-dit Fournols de 25 ares, faite à par
acte du même jour devant le même notaire : 200
francs
Soit un total de 3200 F
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - un petit corps de domaine au lieu-dit "Pla de
Pons" composé de petite maison, une grange avec
écurie, de terres labourables, pré et pâture le tout
attenant contenant environ 13 hectares et d'un revenu de 300 F.
2 - la moitié d'une vigne à Campôme au lieu-dit
Fournols 25 ares d'un revenu de 10 F.
Soit un revenu total de 310 F formant un capital de
6 200 F. (114W150 N°204)
131
. Il se marie le mercredi 10 février 1830 à Mosset, après avoir établi un contrat, le lundi 16 février
1829, à Prades 132 avec Grâce Marie Thérèse
131
Son nom figure dans un acte de Jean François Paulin
CORCINOS.
132
De de déclarant les futurs époux sans entendre se
soumettre au régime dotal exclure de leur union celui de
la communauté et se prendre avec leurs droits respectifs
présents et à venir.
J'en Climens père de la fiancée pour donner à la dite sa
fille une preuve de son estime lui fait par ces présentes
donations est entre vif et de présent par préciput et or par
du quart de tous les biens présentent généralement quelconque sous la réserve de l'usufruit pendant sa vie naturelle pour raisons duquel quart le donateur désigne dorer
déjà à la donation sans préjudice d'excédent s'il y a lieu
une pièce de terre champ qui possède au terroir de Mosset à la partie dite Corbiac de contenance de 72 ares la
quelle propriété là de la Terre sera en droit de prélever
après le décès du donateur pour raisons du dit 14.
Plus le même donateur fait donation à la même sa fille
future épouse sous la même réserve d'usufruit toujours
par préciput et hors part du quart de tous les biens à venir
meubles et immeubles de quelque nature que ce soit
les dettes actuelles consistent à la somme de 2000 F du
Joseph Lacroix de Prades conformément à un acte au-
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CLIMENS, cultivatrice, née le samedi 7 juin 1806
à Mosset, y décédée le jeudi 27 mai 1886, à l'âge de
quatre-vingts ans 133, fille de Jean (1761-1849),
propriétaire, et de Marie Thérèse BES (1761-1826).
Il eut de cette femme Jean François Paulin.
Bonaventure CORCINOS, dit Pera Andreu (En)
53 - Grâce Marie Thérèse CLIMENS, cultivatrice, fille de Jean (1761-1849), propriétaire, et de
Marie Thérèse BES (1761-1826), née à Mosset le
samedi 7 juin 1806134, y décédée le jeudi 27 mai
1886135. Elle se marie le mercredi 10 février 1830 à
Mosset, après avoir établi un contrat, le lundi 16
février 1829, à Prades 136 avec Bonaventure Bapthentique et celle de 1000 F à l'avancement d'hoirie à
Catherine Climens épouse Roland sa fille d'ans sans
contrat de mariage reçu par Me Bordes.
En vue du même mariage Baptiste Corcinos ère du futur
époux lui fait par la présente, donation dite entre vif à
l'avancement d'hoirie sur sa succession de la somme de 5
000 F numéraires métalliques sur laquelle il a déjà payé
comptant 2000 F. Le restant de 3000 F sera payé 1000 F
dans un an à compter de ce jour est ainsi de suite successivement en 1000 F tous les ans le tout sans intérêt.
Ils hypothèquent spécialement sa maison d'habitation à
Mosset rue dite "Carrer de Dalt"
pour support des charges du présent mariage de la fiancée
se constitue en dot ce qui vient de lui être donné.
Créé en présence de Joseph Cantier agent forestier et
Thomas Gros m'a 100.
133
Ils ont une légère différence d'âge.
134
Son notaire est Xatart Bonaventure, notaire à Prades.
135
Au décès de Grâce Marie Thérèse fut témoin Jean
François Paulin CORCINOS, déclarant.
136
De de déclarant les futurs époux sans entendre se
soumettre au régime dotal exclure de leur union celui de
la communauté et se prendre avec leurs droits respectifs
présents et à venir.
J'en Climens père de la fiancée pour donner à la dite sa
fille une preuve de son estime lui fait par ces présentes
donations est entre vif et de présent par préciput et or par
du quart de tous les biens présentent généralement quelconque sous la réserve de l'usufruit pendant sa vie naturelle pour raisons duquel quart le donateur désigne dorer
déjà à la donation sans préjudice d'excédent s'il y a lieu
une pièce de terre champ qui possède au terroir de Mosset à la partie dite Corbiac de contenance de 72 ares la
quelle propriété là de la Terre sera en droit de prélever
après le décès du donateur pour raisons du dit 14.
Plus le même donateur fait donation à la même sa fille
future épouse sous la même réserve d'usufruit toujours
par préciput et hors part du quart de tous les biens à venir
meubles et immeubles de quelque nature que ce soit
les dettes actuelles consistent à la somme de 2000 F du
Joseph Lacroix de Prades conformément à un acte authentique et celle de 1000 F à l'avancement d'hoirie à
Catherine Climens épouse Roland sa fille d'ans sans
contrat de mariage reçu par Me Bordes.
tiste Julien CORCINOS, cultivateur, propriétaire,
né le mardi 26 novembre 1805 à Mosset, y décédé
le lundi 18 décembre 1871, à l'âge de soixante six
ans 137, fils de Jean Baptiste Pierre (1774-1848),
propriétaire, et de Françoise Catherine Josèphe
MATHEU (1784-1850). Elle eut de cet homme
Jean François Paulin CORCINOS.
54 - Jean ASPARECH, maire Railleu 1831-34
Cultivateur, fils de Jean Antoine (<1771-1787), et
de Marie BOTET (°<1771), né à Railleu le lundi 27
août 1787, il est baptisé le même jour en la même
localité138, mort à Perpignan le vendredi 23 juillet
1852 139 140 .
Maire de Railleu de 12/1831 à 12/1834 (Maires
GenWeb)
Succession de Jean Asparre
Testament olographe (rédigé par lui-même) enregistré à Prades le 15/10/1852 par lequel il lègue le
1/4, portion disponible, à son fils Jean qui reçoit
8/20e de l'héritage et ses 4 sœurs les 3/20e chacune.
Immeubles
Au total 30 champs, prés.
Jean Corcinos et Marie Asparre (Sosa 27) reçoivent
233 francs et le 5ee et dernier lot. (ADPO 3E55
folio 129 Me Xatard).
Il se marie le mardi 6 août 1816 à Evol puis, le
même jour, religieusement en l'église du même lieu
avec Maria Bonaventure BROCH, née le lundi 21
février 1791 à Evol, décédée le lundi 6 novembre
En vue du même mariage Baptiste Corcinos ère du futur
époux lui fait par la présente, donation dite entre vif à
l'avancement d'hoirie sur sa succession de la somme de 5
000 F numéraires métalliques sur laquelle il a déjà payé
comptant 2000 F. Le restant de 3000 F sera payé 1000 F
dans un an à compter de ce jour est ainsi de suite successivement en 1000 F tous les ans le tout sans intérêt.
Ils hypothèquent spécialement sa maison d'habitation à
Mosset rue dite "Carrer de Dalt"
pour support des charges du présent mariage de la fiancée
se constitue en dot ce qui vient de lui être donné.
Créé en présence de Joseph Cantier agent forestier et
Thomas Gros m'a 100.
137
Il a un an de plus qu'elle.
138
Maire de Railleu en 1832
Naissance :
Parrain : Jean Asparre
Marraine : Catherine Botet de Talau
Curé : Puig.
139
Sont comparus devant Joseph Masuisy, conseiller
municipal, officier d’état civil, Félix Bès, commissaire de
police, 30 ans et Joseph Defume, appariteur, 54 ans pour
déclarer que Jean Esparre, propriétaire, 65 ans environ,
était décédé à 6H30 le 23/7/1852 prés de la porte Saint
Martin, terrain des fortifications à Perpignan.
140
Son testament fut rédigé le mercredi 28 mai 1845.
Testament olographe enregistré à Prades le 15/10/1852
folio 129 à Prades, Xatard.
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63
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
1865 à Railleu, à l'âge de soixante-quatorze ans141,
fille de Pierre (<1773-1816), et de Marianne
DEMUNTA (<1773-1826). Ils eurent Marie Bonaventure Marguerite ESPARE.
55 - Maria Bonaventure BROCH, fille de
Pierre (<1773-1816),
et
de
Marianne
DEMUNTA (<1773-1826), née à Evol le lundi 21
février 1791, elle est baptisée le lendemain au
même lieu142 143, morte à Railleu le lundi 6 novembre 1865.
Origine étymologique du patronyme Broch Broc
(Jean Tosti)
Plusieurs interprétations ont été données de ce nom,
qui peut en effet avoir de nombreux sens. Difficile
de choisir entre un bâton, un goulot de bouteille ou
encore quelqu'un dont les dents sortent de la
bouche. D'autant qu'il y a une autre explication,
toponymique cette fois, le mot broc désignant en
ancien occitan un éperon rocheux ou un endroit
couvert d'arbustes épineux. C'est cette dernière
version qui a ma préférence.
Elle se marie le mardi 6 août 1816 à Evol puis, le
même jour, religieusement en l'église du même lieu
avec Jean ASPARECH, maire Railleu 1831-34
Cultivateur, né le lundi 27 août 1787 à Railleu,
décédé le vendredi 23 juillet 1852 à Perpignan, à
l'âge de soixante-cinq ans144, fils de Jean Antoine (<1771-1787), et de Marie BOTET (°<1771).
Ils ont eu Marie Bonaventure Marguerite ESPARE.
56 - François Dominique DIMON, dit Dominique, propriétaire, fils de François (1758-1819),
propriétaire, et de Catherine Marie Rose
JAMPY (1760-1840), né à Mosset le vendredi 11
avril 1794, durant la semaine sainte, il est baptisé le
même jour au même endroit 145 146, y décédé le samedi 3 février 1883 147.
1 - Service militaire
Figure sur la liste des déserteurs placés en fin de
dépôt lors de la levée de leur classe avec la mention : « frère réformé pour blessure reçue en service" et sur la liste nominative des militaires du 3e
arrondissement (Prades) qui étaient en congé limité
et qui d'après l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et
141
Ils ont une légère différence d'âge.
Maria Maurat, Talau, paroisse de Talau.
143
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marianne DEMUNTA, sa mère qui l'éleva.
144
Il a 4 ans de plus qu'elle.
145
Au baptême de François Dominique fut témoin François DIMON, parrain.
146
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Catherine Marie Rose JAMPY, sa mère qui l'éleva.
147
Vivant le 3/7/1844
142
Date du décès à vérifier.
64
du 8/8/1814 ne se sont pas présentés à la revue.
(ADPO 1R205)
Il figure au N°34 du service ordinaire de la Compagnie de la Garde Nationale de Mosset comme Sergent élu le 14/08/1831. Il y figure encore en 1840 à
45 ans, marié avec enfants
2- Environnement
Marié à Jeanne Brouzi de Mosset en 1819 il a 8
enfants au moins dont 4 eurent des enfants, 3 sont
morts avant 10 ans et un autre qui est mort en 1856
à 23 ans à Constantinople pendant la guerre de
Crimée.
Habitation
En 1794 il est né au 6 Carrer del Portal de France
dans la maison de 70 m 2 de ses parents (N°259)
dont son frère Pierre héritera.
N°252 au 21 Carrer del Trot une grange en 1819
par héritage de son père N°220 au 8 Plaça de Dalt en 1823 deuxième partie
achetée en 1819 à Jacques Ruffiandis échangée en
1925 avec Agusti Fabre Fita
3 - Conseiller municipal de 1831 à 1836 (ADPO
2M35 - Élections du 13/6/1833).
Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de
1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et
de 1821 à 1824.
Dominique Dimon est élu conseiller municipal le
20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au second
tour. Il ne soutient pas François de Massia qui est
nommé maire. A la suite du différend qui sépare le
maire et la majorité des électeurs au sujet des conditions de règlement du conflit entre la commune et
les descendants des d'Aguilar sur les vacants de
Massia désavoué ADPO 3M149. Dominique Dimon est réélu
4 - Justice
- Jugement du tribunal civil du 24/11/1864
Le 24/11/1864, jugement civil entre Joseph Combaut de Campôme et Dominique Dimon de Mosset.
Joseph Combaut dit "Fortune", propriétaire à Campôme contre Dominique Dimon (1794-1883), propriétaire à Mosset et la Commune de Mosset
Par Jugement du 27-06-1864, le tribunal a chargé
l'expert Parès, de voir si diverses parcelles de terre
situées sur le territoire de la commune de Mosset,
dont les demandeurs sont propriétaires et de déclarer si elles étaient en nature de pré ou de vacant et
si aux dates des 03-06-1862, elles étaient couvertes
de leurs premières herbes.
Dimon et la commune de Mosset ont fait dé paître
et elles en avaient le droit comme vacants soumis
au droit d'usage.
Le tribunal condamne :
Dimon à payer 60 francs de dommages et intérêts
aux demandeurs et aux dépens et la commune de
Mosset de la responsabilité envers Dimon. (ADPO
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3U2525 et 3U2485 - N°238)
Il Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour
l'année 1856 établie le 15/09/1855 (Archives de
Mosset)
5 - Confirmation des enfants des 3 paroisses de la
vallée
Le 28/08/1812 à Mosset le curé desservant Joseph
Climens eut le bonheur de recevoir dans son presbytère Monseigneur Arnaud Ferdinand de Laporte,
qui vint pour la seconde fois faire la visite pastorale
à la paroisse de Mosset. Sa grandeur donna à cette
occasion le sacrement de confirmation dans l'église
des saints Julien et Basilice. Dominique Dimon
figure sur la liste des confirmés
6 - Contributions directes en 1855 : 78, 53 francs
(ADPO 2OP2271)
7 – Transactions - Achat d'une maison
Le 23 janvier 1819, Jacques Ruffiandis vend à
Dominique Dimon (Sosa 56)
une maison sur la place publique (N°220 partie du
8 Plaça de Dalt) avec ses dépendances confrontant :
- de l'est Jean Assens (N°219), 8 Plaça de Dalt)
- de sud la place,
- du Ouest Gaudérique Rolland (N°221), au 1 Carrer del Portal de França.
- du Nord Michel Enriquel (N°225) avec une ruelle
entre. Au 2 Escaler de Bila Nova.
pour la somme de 900 francs à payer le 1 juin 1819.
Il en prend jouissance le 25/02/1819.
Acte rédigé à Mosset chez Isidore Lavila en présence d'Antoine Pineu. (3E64/40 N°25 Folio 45 Me
Gaudérique Bonaventure Felip)
Échange de maison
Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire
à Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre
part propriétaire cultivateur échangent leur maison.
1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison
(N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place
que Dominique Dimon avait acquise de Jacques
Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le
23 janvier 1819.
Cette maison confronte :
- de l'est Joseph Cantier (N°219)
- du sud la place publique
- de l'Ouest Gaudérique Roland (N°221)
- et du Nord les héritiers de Michel Henriquel.
(N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova)
2 - Augustin Fabre Fita cède et aliène une autre
maison avec ses dépendances située au portal
d'Avall qui est échue à Augustin Fabre Fita dans le
partage qui a eu lieu entre lui, Françoise Fabre Fita
sa sœur germaine par acte reçu par le notaire soussigné le 24 juillet 1825.
Cette maison confronte :
- Isidore Prats
- la rue
- de l'est aussi la rue
- du Nord la maison de Françoise Fabre Fita,
laquelle maison vendue faisait, avant le partage,
une seule et même maison de l'Ouest.
Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent lesdites maisons avec leurs servitudes et
moyennant de la part de Dominique Dimon en
faveur de Augustin Fabre Fita une soulte de 400 F.
La maison donnée par Dominique Dimon est d'un
revenu de 30 F par an. (3E64/46 Folio 428 Me
Felip)
Remplacement de Lin Bruzy
Le 24 février 1828. Pierre Bonaventure Marty,
militaire libéré, né et domicilié dans la commune de
Fontpédrouse, sortant du centième Régiment d'Infanterie de Ligne en remplacement de Lin Bruzy de
Mosset, a déclaré céder et transférer en faveur de
Dominique Dimon, propriétaires cultivateur à Mosset, une créance de la somme de 700 F en capital.
Cette somme est exigible en entier depuis le 15
septembre 1826, qui l'a répétée de Félix Bruzy,
beau-père de Dominique Dimon cultivateur demeurant Mosset, pour solde de l'indemnité convenue en
faveur de Marty et fixée à la somme de 1000 F.
L’objet est le remplacement de Lin Bruzy dans le
traité passé devant Me Jaume Bordes et son collègue notaire à Perpignan le 11 septembre 1822. Ce
traité a été ratifié par un autre acte par le notaire
soussigné le 15 du même mois.
Marty observe qu'il avait déjà reçu une somme de
100 F comme acompte de la somme totale de 1000
F. Marty déclare encore que la somme de 200 F qui
complète ladite somme de 1000 F lui a été payés
par Lin Bruzy le remplacé. (3E64/49 N°68 Folio 49
Me Felip)
Partage anticipé des biens de Dimon Bruzy
Le 9 décembre 1875 ont comparu Dominique Dimon propriétaire et Jeanne Bruzy son épouse qu'il
autorise, demeurant ensemble à Mosset.
Lesquels ne pouvant plus à cause de leur grand âge
(81 et 76 ans respectivement) se livrer à la gestion
de leurs biens et voulant prévenir les contestations,
que leur partage pourrait faire naître, entre leurs
enfants, ont procédé ainsi qu'il suit au partage anticipé et entre vifs de leurs biens après désignation
conformément à l'article 1075 et 1076 du code
civil.
Entre :
1 - Étienne Dimon propriétaire à Mosset
2 - Catherine Dimon épouse de Gaudérique Bousquet propriétaire demeurant ensemble à la même
commune, de son mari présent autorisé et assistée.
3 - Rose Dimon épouse dès Isidore Bousquet propriétaire, demeurant ensemble à Mosset, de son
mari ici présent assisté est autorisée.
4 - Jean Dimon (Sosa 28) propriétaire demeurant à
Mosset.
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65
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Le partage des biens se fera de la façon suivante :
- Étienne Dimon pour 7/16e tant pour le quart par
préciput, sous réserve de l'usufruit que les pères et
mères lui ont donné suivant son contrat de mariage
passé devant Me Gay notaire à Olette le 4 novembre 1858, que pour sa part virile (1/4 des ¾).
- chacun des trois autres enfants Dimon pour 3/16
pour leur part virile.
A - bestiaux, meubles et effets mobiliers
1 - deux vaches évaluées à 300 F
2 - 80 brebis évaluées à 800 F.
3 - 5 bois de lit avec cinq paillasses et trois matelas
évalués à 100 F.
4 - 10 couvertures de lit dont cinq en laine et quatre
en coton évalué à 25 F.
5 - 24 draps de lit en toile de ménages estimés à 60
F
6 - 30 serviettes, 6 nappes et 20 essuie-mains estimé à 40 F.
7 - 2 armoires, l'une en bois de cerisier et l'autre en
bois blanc de valeur ensemble 55 F.
8 - 15 chaises et 2 tables de valeurs 20 F
9 - 3 chaudrons et 2 marmites le tout estimé à 25 F.
10 - 2 tonneaux de la capacité totale de 600 litres
estimés à 15 F.
11 - des ustensiles aratoires consistant en charrue,
bêche etc. estimés à 60 F.
Soit un total de 1500 F.
B - reprises de la dame Jeanne Bruzy
Les reprises que Jeanne Bruzy a à exercer sur les
biens de Dominique Dimon son mari sont les suivantes :
1 - la somme de 1100 F formant le montant de sa
dot que Dominique Dimon a reçue suivant son
contrat de mariage passé devant Me Bordes notaire
à Prades il y a environ 57 ans (le 12 avril 1819) et
qui est aussi constaté dans le contrat de mariage de
Étienne Dimon son fils déjà relaté.
2 une somme de 700 F montant de la soulte que
Joseph Serre propriétaire à Brèzes Mosset a payée à
Dominique Dimon par suite de l'échange d'un
champ à l'arrosage situé au territoire de Mosset au
lieu-dit « San Julia », que la dame Jeanne Bruzy a
fait avec sa mère suivant acte retenu par le notaire
soussigné le 10 janvier 1874. Soit un total de 1800
F.
C - immeubles appartenant aux donateurs
1 - une pièce de terre au lieu-dit « Al Caillé » divisée en deux parcelles par un chemin d'exploitation
contenant environ 148 ares.
2 - un corps de domaine à droite du torrent dit « de
las Fabres » lieu-dit « Al Mollo » consistant en
grange avec écurie, sol à dépiquer, prés, terres
labourables et terres incultes d'une contenance
d'environ 35 ha 64 ares traversées par le chemin de
Montfort.
3 - un autres corps de domaine à gauche du torrent
« de las Fabres » consistant en une petite maison,
une grange avec écurie, un sol à dépiquer, pré et
terres labourables et terres incultes d'une conte66
nance d'environ 19 ha 55 ares.
4 - une pièce de terre labourable et terres incultes
au lieu-dit « Sabadell » ou « Tabulaire » contenant
environ 355 ares.
5 - une pièce de terre champ arrosable au lieu-dit «
Foun Nogal » formant deux parcelles l’une de 11,
50 ares et l'autre de 20 ares
6 - une maison d'habitation, à Mosset, à la rue dite
« Portal de Baix ».
7 - un jardin au lieu-dit « Horts d'Amon » environ
deux ares.
8 - une pièce de terre pré, terres labourables et
terres incultes le tout attenant au lieu-dit « Crotales
» de contenant environ 23 ha
9 - une autre pièce de terre pré au lieu-dit « Congoust » d'environ 18 ares
10 - une pièce de terre pré et au lieu-dit « Rabaissas
» de 54 ares.
11 - une grange avec écurie à Mosset à la rue dite «
Portal de Baix »
12 - une pièce de terre pré et pâture au lieu-dit «
Sarrat de Larguais »
13 - un petit corps de domaine au lieu-dit « Pla de
Pons » composé de granges avec écurie, prés, terres
labourables et terres incultes de contenance de 15,
72 ha.
14 - une pâture au lieu-dit "Pla de Llouganas" de 66
ares.
15 - une pièce de terre vigne sur le territoire de
Campôme à Fournols de 60 ares.
D - rapports
Mme Rose Dimon épouse d'Isidore Bousquet rapporte la somme de 2000 F que Dominique Dimon
son père lui a donnée en avancement d'hoirie paternelle et maternelle, suivant son contrat de mariage
passé devant le notaire soussigné le 11 mai 1853 et
qui lui a été payée par le donateur, à savoir 700 F
par acte devant le même notaire le 5 octobre 1855
et 1300 F par un entracte du même notaire du 15
décembre 1857.
Jean Dimon (Sosa 28) rapporte également la
somme de 2000 F que son père lui a donnée en
avancement d'hoirie paternelle et maternelle suivant
son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 30 avril 1868 et qui lui a été payée par le
donateur par acte devant le même notaire du 10
avril 1871.
Enfin Catherine Dimon épouse de Gaudérique
Bousquet rapporte à la somme de 2000 F que ses
père et mère lui ont donnée en 'avancement d'hoirie
suivant son contrat de mariage passé devant Me
Chatart notaire à Prades le 13 juillet 1844 et qui lui
a été payée par son père suivant acte retenu par le
même notaire le 3 décembre 1848.
Soit un rapport total de 6 000 F.
E - dettes et charges
Les dettes grevant les biens de Dominique Dimon
consistent en la somme de 500 F faisant partie de la
dot de Marguerite Pagès sa belle-fille épouse dès
Étienne Dimon qu'il a reçue et reconnue sur ses
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
biens ainsi qu'il résulte du contrat de mariage de ces
derniers passé devant Me Gay notaire à Olette le
quatre novembre 1848.
La présente donation est faite aux conditions suivantes :
1 - les donateurs se réservent jusqu'au décès du
survivant l'usufruit des biens meublent et immeubles désignés sous le paragraphe un et trois cidessus, dont ils viennent de faire donation à leurs
enfants.
2 - les donataires acquitteront les dettes du donateur
désigné sous le paragraphe E qui précède.
Cette donation est acceptée par Étienne Dimon,
Jean Dimon, Catherine Dimon épouse autorisée de
Gaudérique Bousquet et Rose Dimon épouse autorisée d’Isidore Bousquet qui s'engage chacun en ce
qui le concerne à exécuter les charges, clauses et
conditions qu'elle renferme.
Pour la liquidation des droits d'enregistrement les
comparants évaluent le revenu des immeubles faisant l'objet de cette donation à 500 F. pour les immeubles ruraux et à 100 F pour les immeubles
urbains
Les donataires ont été avertis de la nécessité de
faire transcrire le présent au bureau des hypothèques de Prades.
Avant de procéder au partage des biens Catherine
Dimon épouse autorisée de Gaudérique Bousquet,
Rose Dimon épouse autorisée dès Isidore Bousquet,
et Jean Dimon ont demandé comme faveur des
comme étant déclaré comme intérêt et à Étienne
Dimon leur frère de recevoir leur lot en argent, ce à
quoi ce dernier a consenti pour leur être agréable
malgré les observations que le notaire soussigné lui
a faites sur le danger d'une pareille attribution.
Lots et abandonnements
Lot d’Étienne Dimon
1 - les bestiaux, meubles et effets mobiliers désignés au paragraphe premier dont la valeur est de
1500 F.
2 - les immeubles du donateur porté au paragraphe
trois en entier.
À la charge par lui de payer à titre de soulte :
1 - à Catherine Dimon sa sœur la somme de 2000 F,
laquelle somme, Gaudérique Bousquet en sa qualité
d'administrateur légal de la dot et des apports matrimoniaux de son épouse, déclare avoir reçu
d’Étienne Dimon son beau-frère en espèces d'argent au cours actuel compté et délivré à la vue du
notaire, dont quittance.
2 - à Rose Dimon pareille somme de 2000 F.
3 - à Jean Dimon, pareille somme de 2000 F.
Au moyen du lot qui lui est assigné Étienne Dimon
demeure seul tenu et obligé de rembourser à Marguerite Pagès son épouse la somme de 500 F faisant
partie de sa dot, que Dominique Dimon père avait
reçue et reconnue sur ses biens de telle manière que
les trois autres frères et sœurs Dimon ne soient
inquiétés ni recherchés à l'avenir à ce sujet.
Lot de Catherine Dimon épouse Bousquet
1 - la somme de 2000 F laquelle est expliquée au
paragraphe quatre.
2 la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon
lui a payée
Lot de Rose Dimon épouse Bousquet
1 - la somme de 2000 F dont elle a fait rapport ainsi
qu'il est expliqué au paragraphe quatre.
2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon
lui a payée.
Lot de Jean Dimon
1 - la somme de 2000 F dont il a fait rapport ainsi
qu'il est expliqué au paragraphe quatre
2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon
lui a payés.
Catherine Dimon, Rose Dimon autorisée de leurs
maris et Jean Dimon reconnaissent qu'il est à leur
connaissance que depuis de longues années Étienne
Dimon a remboursé à Dominique Dimon son père
la somme de 900 F montant de l'indemnité au service militaire que celui-ci avait payée pour le
compte de son fils. En conséquence les susnommés
s'interdisent à l'avenir de toute réclamation à ce
sujet, déclarant qu'Étienne Dimon s'est libéré à
l'égard de son père de la somme ci-dessus.
Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23 août
1871 a été faite au parti par le notaire soussigné.
Donc acte fait et lu aux comparants à l'étude à
Prades en présence d’Eugène Bordes clerc de notaire Joseph Rajau cordonniers domicilié à Prades
témoins qui ont signé avec Dominique Dimon,
Étienne Dimon, Jean Dimon, Gaudérique Bousquet,
Isidore Bousquet et le notaire. Jeanne Bruzy, Catherine Dimon, et Rose Dimon priées par le notaire
de signer ont déclaré individuellement ne savoir.
(3E47/58 N°424 Folio 341 Me Lacroix)
Il se marie le mercredi 28 avril, peu après Pâques
1819 à Mosset, après avoir fait rédiger un contrat,
le lundi de Pâques 12 avril 1819, à Mosset 148 avec
148
3E23/74 Folio 53 Pierre Bordes le 12 avril 1819.
Contrat de Mariage
Dominique Dimon cultivateur fils de feu François Dimon
et de Catherine Jampy vivante domiciliée à Mosset d'une
part et d'autre part Jeanne Bruzy fille et de Félix Bruzi
cultivateur et de Marie-Rose Costaseca domicilié aussi à
Mosset ont déclaré vouloir rédiger en acte public la convention de leur mariage.
Les futurs époux déclarent que sans se soumettre au
régime dotal il n'y aura pas de communauté entre eux
mais que leur union sera réglée d'après les stipulations
suivantes :
Félix Bruzi à l'avancement d'hoirie paternel est en vue du
présent mariage a constitué en dot à Jeanne Bruzy sa fille
la somme de 1100 F qu'il a promis et s'oblige lui payer et
à raison de 400 F présentement, 400 F dans un mois et
300F restants avant deux ans sans intérêt.
En vue du présent mariage et un avancement d'hoirie
maternelle Marie-Rose Costaseca autorisée de Félix
Bruzi son mari a déclaré faire donation à Jeanne Bruzy sa
fille, qui accepte, d'une terre champ qu'elle possède à
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
67
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Jeanne Rose BROUZI, née le jeudi 25 avril 1799
à Mosset, y décédée le jeudi 7 février 1878, à l'âge
de soixante-dix-neuf ans149, fille de Félix (17621837),
cultivateur,
et
de
Marie
Rose
COSTASECA (1768-1831). Il eut pour enfant
Dominique Pierre Jean.
François DIMON, dit Dominique
57 - Jeanne Rose BROUZI, fille de Félix (17621837),
cultivateur,
et
de
Marie
Rose
COSTASECA (1768-1831), née à Mosset le jeudi
25 avril 1799, elle est portée sur les fonts baptisMosset à "La font Nogal" d'une contenance de neuf ares
confrontant :
- d'orient Dominique Escaro
- et du midi Jeanne Costaseca épouse Borreil
- du couchant Maurice Cossey
- de septentrion Gérôme Bruzy.
La valeur de ce champ est de 140 F.
en faveur du présent mariage Jeanne Bruzy future épouse
de se constituer en dot tout ce que seul son père et sa
mère lui ont donné et généralement tous les autres biens
présents et à venir.
Elle a en fait jouissances et usufruitiers son futur époux a
la charge par lui de reconnaître et assurer sur ces biens
tout ce qu'il reçoit d'elle.
Pour l'exécution de tout ce qui précède et de tous dépens
dommages et intérêts les parties ont chacune en ce qui la
concerne ont obligé et obligent tous leurs biens présents
et avenirs.
En exécution des conventions ci-dessus que Félix Bruzi
compte et paye à Dominique Dimon la somme de 400 F
qu'il aurait et serait obligé de payer et à Jeanne Bruzy sa
fille future épouse.
Cette somme est prise et emboursée par Dominique
Dimon.
Celui-ci l'assure sur ses biens pour être restituée à sa
future épouse le cas ayant lieu.
Don acte fait et élu en présence deux Isidore Pompidor et
Sébastien Bazinet propriétaire domicilié à Mosset témoin
requit qui ont signé avec Dimon, les autres partis comparant le pont déclaré ne savoir.
3E27/76 N°125 Folio 137 le 04 septembre 1822
Dominique Dimon mari de Jeanne Bruzy fait quittance
en faveur de Félix Bruzy son beau-père de 700 francs
constitués en dot de Jeanne Bruzy par son père dans son
contrat de mariage du 12/04/1819.
maux le surlendemain au même endroit, y décédée
le jeudi 7 février 1878 150 .
Testament
Héritière des biens de Jeanne Costeseca, épouse
Joseph Borreil et sans enfant elle dicte le testament
suivant :
Le 4/02/1814 je laisse à Jeanne Bruzi et Costeseca
ma nièce et ma filleule :
1 - la maison que je possède à Mosset
2 - Le jardin aux Horts de Dalt ainsi que la propriété champ que je possède près de la forge à Las
Esclayranes pour par la dite ma nièce et filleule en
disposer aux conditions stipulées en faveur de Joseph Borreil mon mari.
Je laisse et lègue au dit Joseph Borreil son mari
(époux de Jeanne Costeseca testatrice) :
1 - la propriété de la vigne que je possède à Mosset
à "Lluganas"
2 - l'usufruit de l'universalité de tous mes biens
meubles et immeubles, y compris ceux du premier
legs, dont la maison.
Enfin je lègue par préciput et hors part à Marie
Rose Costeseca (1768-1831) (Sosa 69) épouse de
Félix Bruzi (1768-1831) (Sosa 68) une somme de
100 francs à prendre sur le champ à Grabollet qui
sera partagé ainsi que le reste de mes biens entre
mes héritiers naturels après le décès de Joseph
Borreil mon mari.(3E23/70 FOLIO 7 Pierre
Bordes)
Déclaration de succession de Jeanne Bruzy
(N°462), décédée le 7 février 1878.
Le 13 mai 1879 a comparu Dominique Dimon
cultivateur à Mosset lequel a fait la déclaration
suivante.
Jeanne Bruzy, sa femme, est décédée à Mosset le 7
février 1878 à 79 ans.
Dans le partage anticipé qu'ils firent conjointement
de tous leurs biens entre leurs enfants suivant acte
reçu par Me de Lacroix notaire à Prades le 9 décembre 1875 enregistré le 13 du même mois les
donateurs se réservent jusqu'au décès du survivant
l’usufruit des bestiaux, des meubles et des effets
mobiliers et des immeubles.
Parmi ces immeubles de la défunte possédait en
propre.
1 - une terre de 45 ares à Mosset au lieu-dit "Le
Cortalet"
2 - une autre terre arrosable de 9 ares au lieu-dit
"Font Nogal".
Le total pour un revenu de 16 F
Ne signe pas.
Versements
Le 04/09/1832 Thomas Mas cultivateur et Marie
Bruzy son épouse déclarent avoir reçu de Lin Bruzy
.
149
68
150
Ils ont une légère différence d'âge.
Son testament fut établi le vendredi 4 février 1814 à
Prades.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
leur frère et beau-frère la somme de 400 F que ce
dernier s'était obligé de payer à Marie Bruzy dans
l'acte de partage entre les héritiers en date du 5
février 1832.
Gérôme Bruzy cultivateur, Dominique Dimon administrateur des biens de Jeanne Bruzy son épouse
et Marie Bruzy épouse Mas acceptent la somme de
900 F que Félix Bruzi père et beau-père aurait payé
pour le prix de remplacement au service militaire
de Lin Bruzy ainsi qu'il est rapporté par maître
Jaume (3E47/21 N°194 Folio 150 Vincent Paris).
Elle se marie le mercredi 28 avril, peu après Pâques
1819 à Mosset, après avoir fait rédiger un contrat,
le lundi de Pâques 12 avril 1819, à Mosset 151 avec
151
3E23/74 Folio 53 Pierre Bordes le 12 avril 1819.
Contrat de Mariage
Dominique Dimon cultivateur fils de feu François Dimon
et de Catherine Jampy vivante domiciliée à Mosset d'une
part et d'autre part Jeanne Bruzy fille et de Félix Bruzi
cultivateur et de Marie-Rose Costaseca domicilié aussi à
Mosset ont déclaré vouloir rédiger en acte public la convention de leur mariage.
Les futurs époux déclarent que sans se soumettre au
régime dotal il n'y aura pas de communauté entre eux
mais que leur union sera réglée d'après les stipulations
suivantes :
Félix Bruzi à l'avancement d'hoirie paternel est en vue du
présent mariage a constitué en dot à Jeanne Bruzy sa fille
la somme de 1100 F qu'il a promis et s'oblige lui payer et
à raison de 400 F présentement, 400 F dans un mois et
300F restants avant deux ans sans intérêt.
En vue du présent mariage et un avancement d'hoirie
maternelle Marie-Rose Costaseca autorisée de Félix
Bruzi son mari a déclaré faire donation à Jeanne Bruzy sa
fille, qui accepte, d'une terre champ qu'elle possède à
Mosset à "La font Nogal" d'une contenance de neuf ares
confrontant :
- d'orient Dominique Escaro
- et du midi Jeanne Costaseca épouse Borreil
- du couchant Maurice Cossey
- de septentrion Jérôme Bruzy.
La valeur de ce champ est de 140 F.
en faveur du présent mariage Jeanne Bruzy future épouse
de se constituer en dot tout ce que seul son père et sa
mère lui ont donné et généralement tous les autres biens
présents et à venir.
Elle a en fait jouissances et usufruitiers son futur époux a
la charge par lui de reconnaître et assurer sur ces biens
tout ce qu'il reçoit d'elle.
Pour l'exécution de tout ce qui précède et de tous dépens
dommages et intérêts les parties ont chacune en ce qui la
concerne ont obligé et obligent tous leurs biens présents
et avenirs.
En exécution des conventions ci-dessus que Félix Bruzi
compte et paye à Dominique Dimon la somme de 400 F
qu'il aurait et serait obligé de payer et à Jeanne Bruzy sa
fille future épouse.
Cette somme est prise et emboursée par Dominique
Dimon.
Celui-ci l'assure sur ses biens pour être restituée à sa
future épouse le cas ayant lieu.
Don acte fait et élu en présence deux Isidore Pompidor et
Sébastien Bazinet propriétaire domicilié à Mosset témoin
François Dominique DIMON, propriétaire, né le
vendredi 11 avril 1794, durant la semaine sainte à
Mosset, y décédé le samedi 3 février 1883, à l'âge
de quatre-vingt-neuf ans 152, fils de François (17581819), propriétaire, et de Catherine Marie Rose
JAMPY (1760-1840). Elle eut de son conjoint Dominique Pierre Jean DIMON. (3E27/76 N°125 Folio
137)
58 - Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE,
agriculteur, fils de Fructus (1777-1837), maire
Taurinya 1824 Propriétaire, et de Françoise
VIGUE (1785-1845/1876), cultivatrice, né à Taurinya le mercredi 7 avril, peu avant Pâques 1819,
mort à Mosset le vendredi 9 novembre 1888153.
Déclaration de succession de Félix Pardineille
Le 6 mai 1889 comparait François Pezet huissier à
Prades agissant comme mandataire suivant le pouvoir de Jean Dimon époux Pardineille Marie à
Mosset ci-après nommée.
Il a fait la déclaration suivante : Félix Pardineille
propriétaire domicilié à Mosset, y est décédé intestat le 9 novembre 1888, veuf de Marie Respaut
depuis environ 30 ans et laissant pour héritier ses
trois enfants.
- Marie épouse de Jean Dimon propriétaire à Mosset mandant du comparant.
- Marguerite épouse de Jean Mayens à Perpignan.
- Joseph employé du chemin de fer Paris Lyon
Méditerranée à Marseille.
La succession comprend.
Meubles.
Un mobilier détaillé et estimé en l'état à la somme
de 60 F.
Immeubles.
1 - un cortal avec un pré, champ et terre inculte au
lieu-dit la Grange de 5, 40 ha et d'un revenu de 96
F.
2 - une parties de moulin - 1/86e - à Mosset dit
"Mouli de la Bila" d'un revenu de deux francs.
(Voir le texte sur les moulins)
Le revenu total est de 98 F formant un capital de
requit qui ont signé avec Dimon, les autres partis comparant le pont déclaré ne savoir.
Quittance
Le 04 septembre 1822 Dominique Dimon mari de Jeanne
Bruzy fait quittance en faveur de Félix Bruzy son beaupère de 700 francs constitués en dot de Jeanne Bruzy par
son père dans son contrat de mariage du 12/04/1819.
.
152
Il a 5 ans de plus qu'elle.
Au décès de Félix Fructus Bonaventure fut témoin
Dominique Pierre Jean DIMON, déclarant.
153
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69
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
2450 F. Signé Pezet (114W159 N°53).
Il se marie le mercredi 15 janvier 1845 à Mosset
avec Marie Basilice Marguerite RESPAUD, née
le mercredi 2 janvier 1822 à Mosset, y décédée le
mercredi 27 février 1861, à l'âge de trente-neuf
ans 154, fille de Pierre Emmanuel (1792-1867), voiturier
Cultivateur,
et
d'Anne
Marie
RADONDI (1799-1862). Il eut de cette femme
Marie Marguerite Françoise.
Félix PARDINEILLE
59 - Marie Basilice Marguerite RESPAUD, fille
de Pierre Emmanuel (1792-1867), voiturier Cultivateur, et d'Anne Marie RADONDI (1799-1862),
née à Mosset le mercredi 2 janvier 1822155, y décédée le mercredi 27 février 1861156.
Elle se marie le mercredi 15 janvier 1845 à Mosset
avec
Félix
Fructus
Bonaventure
PARDINEILLE, agriculteur, né le mercredi 7
avril, peu avant Pâques 1819 à Taurinya, décédé le
vendredi 9 novembre 1888 à Mosset, à l'âge de
soixante-neuf ans 157, fils de Fructus (1777-1837),
maire Taurinya 1824 Propriétaire, et de Françoise
VIGUE (1785-1845/1876), cultivatrice. Elle en a eu
Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE.
60 - Augustin Jacques FABRE, dit Domenjo
(En), voiturier cultivateur, fils de Jacques (17491816), consul 1788 Propriétaire, et de Marguerite
FITE (1754/1756-1827), né à Mosset le dimanche
17 avril, peu après Pâques 1803158, y décédé le
jeudi 15 avril, peu après Pâques 1858.
Service militaire
Classe 1823 N°2 - Fils aîné de veuve, son père est
décédé en 1816.
Membre de la Garde Nationale de 1832 avec le N°
98 du service ordinaire, marié avec enfants (Table
alphabétique du registre matricule du 29/08/1831Mosset)
Motif de classement dans la réserve comme soutient de famille avec le N°78 à 35 ans en 1840
Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire
à Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre
part propriétaire cultivateur échangent leur maison.
1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison
(N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place
que Dominique Dimon avait acquise de Jacques
Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le
23 janvier 1819.
Cette maison confronte :
- de l'est Joseph Cantier (N°219)
- du sud la place publique
- de l'Ouest Gaudérique Roland (N°221)
- et du Nord les héritiers de Michel Henriquel.
(N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova)
2 - Augustin Fabre Fita cède et aliène une autre
maison avec ses dépendances située au portal
d'Avall qui est échue à Augustin Fabre Fita dans le
partage qui a eu lieu entre lui, Françoise Fabre Fita
sa sœur germaine par acte reçu par le notaire soussigné le 24 juillet 1825.
Cette maison confronte :
- Isidore Prats
- la rue
- de l'est aussi la rue
- du Nord la maison de Françoise Fabre Fita,
laquelle maison vendue faisait, avant le partage,
une seule et même maison de l'Ouest.
Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent lesdites maisons avec leurs servitudes et
moyennant de la part de Dominique Dimon en
faveur de Augustin Fabre Fita une soulte de 400 F.
La maison donnée par Dominique Dimon est d'un
revenu de 30 F par an. (3E64/46 Folio 428 Me
Felip)
Contrat de Mariage159
Il se marie le mercredi 12 avril 1826 à Mosset,
après avoir fait rédiger un contrat, le lundi 3 avril
1826, à Prades, Felip 159 avec Anne Marie Elisabeth ROUSSE, née le vendredi 13 octobre 1809 à
Mosset, y décédée le mercredi 17 octobre 1883, à
l'âge de soixante-quatorze ans 160, fille de Jean
Emmanuel Farriol (1766-1841), maréchal - ferrant,
et de Marie Catherine VILE (1780-1857). De cette
femme naquit Jean Isidore André.
61 - Anne Marie Elisabeth ROUSSE, dite Elisabeth, fille de Jean Emmanuel Farriol (1766-1841),
159
Échange de maison
154
Ils ont une légère différence d'âge.
Son père mourut après elle.
156
Les déclarants de son décès sont ses voisins Pierre
Fabre âgé de 34 ans et donc né en 1827
et Emmanuel Soler âgé de 58 ans et donc né en 1803.
157
Il a 3 ans de plus qu'elle.
158
Encore mineur lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
155
70
Augustin Fabre Fita cultivateur à Mosset agissant
comme usufruitier et administrateur des biens et cas
dotaux de Élisabeth Rousse son épouse a reçu en espèces
d'argent au cours actuel de Jean Rousse maréchal-ferrant
la somme de 300 F comme acompte sur celle de 700 F
dont le dit Jean Rousse fit donation à l'avancement d'hoirie à Élisabeth Rousse dans le contrat de mariage de cette
dernière avec le dit Auguste Fabre Fita reçu par maître
Felip notaire à Prades le trois avril 1826. (3E23/79 N°33
Bordes le 09/02/1829)
.
160
Ils ont une légère différence d'âge.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
maréchal - ferrant, et de Marie Catherine
VILE (1780-1857), née à Mosset le vendredi 13
octobre 1809161, y décédée le mercredi 17 octobre
1883. Elle se marie le mercredi 12 avril 1826 à
Mosset, après avoir établi un contrat, le lundi 3
avril 1826, à Prades, Felip 162 avec Augustin
Jacques FABRE, voiturier cultivateur, né le dimanche 17 avril, peu après Pâques 1803 à Mosset,
y décédé le jeudi 15 avril, peu après Pâques 1858, à
l'âge de cinquante-cinq ans 163, fils de
Jacques (1749-1816), consul 1788 Propriétaire, et
de Marguerite FITE (1754/1756-1827). Elle en a eu
Jean Isidore André FABRE.
62 - voir 20. François "Joseph" Ville
63 - voir 21. Catherine Thérèse Marguerite Porteil
Génération VII
64 - Joseph Estienne Emmanuel PARÈS, dit
Estienne, propriétaire dit "Pagès", fils de Joseph (1738-1770), chirurgien, et de Maria Rosa
Justa BOSQUET (1732-1793), né à Mosset le samedi 15 août 1767, jour de l'Assomption, il est
baptisé le surlendemain au même endroit 164, mort à
Mosset, Rue du portal de France le lundi 22 février
1813 165 .
161
A la naissance d'Anne Marie Elisabeth fut témoin Jean
Emmanuel Farriol ROUSSE, déclarant.
162
3E23/79 N°33 Bordes le 09/02/1829
Augustin Fabre Fita cultivateur à Mosset agissant comme
usufruitier et administrateur des biens et cas dotaux de
Élisabeth Rousse son épouse a reçu en espèces d'argent
au cours actuel de Jean Rousse maréchal -ferrant la
somme de 300 F comme acompte sur celle de 700 F dont
le dit Jean Rousse fit donation à l'avancement d'hoirie à
Élisabeth Rousse dans le contrat de mariage de cette
dernière avec le dit Auguste Fabre Fita reçu par maître
Felip notaire à Prades le trois avril 1826.
.
163
Il a 6 ans de plus qu'elle.
164
Seul garçon, le plus jeune de la famille de la famille.
165
Son testament fut établi le samedi 20 février 1813.
3E64/34 N°75 Folio 159 Felip Gaudérique Bonaventure
le 20 février 1813 à Mosset
par en Gaudérique Bonaventure Felip, notaire impérial à
la dissidence de Prades, soussigné, assisté des témoins
bas nommés, est comparu Étienne Parès, propriétaire
agriculteur, demeurant en cette commune de Mosset,
lequel quoique malade de son corps, sain d'esprit, et
jouissant de ses sens, a déclaré au notaire susnommé
vouloir faire son testament, il a lui-même au dit le notaire
en en présence des témoins bas nommés ainsi qu'il suit.
" J'offre mon âme à Dieu et je veux qu'à mon décès, mon
corps soit porté à la sépulture des fidèles avec la solennité et d'usage pour les personnes de mon état. En je veux
aussi que les honneurs funèbres et la neuvaine soit célébrée le plus tôt possible après mon décès, laissant à mon
épouse et à mes héritiers le soin de faire célébrer pour le
repos de Mona me le nombre de messes qu'ils trouveront
1 - Environnement familial
Il a 5 sœurs et est le seul garçon de la fratrie né
l'avant dernier. Il a 3 ans au décès de son père.
Marié à Marianne Corcinos en 1791 il a 9 enfants
convenable. Ces dispositions chaises seront à la charge
de la masse de la succession.
Je lègue à Joseph Parès mon fils aîné, par préciput et hors
part, la quatrième partie de tous mes biens, meubles et
immeubles, droits, créances et actions quelconques,
présents et à venir, et si Joseph Parès mon fils aîné ne
voulait pas recueillir ce legs, je veux qu'il soit recueilli
par Thomas Parès mon second fils et à défaut encore par
celui-ci de pouvoir ou de vouloir recueillir ce legs, je
veux qu'il soit recueilli par Melchior Parès mon troisième
fils, toujours par préciput et hors part.
Je désire que ma maison se conserve et se maintienne
autant qu'il sera possible dans son état actuel et pour
éviter le partage de mes biens entre mes enfants, je lègue
à Joseph Parès, Thomas Parès, Melchior Parès, Julien
Parès, Gaudérique Parès, Rose Parès, et Thérèse Parès et
cet enfant à titre de portions héréditaires ou successives
sur les biens de la somme de 3000 F à chacun, à laquelle
somme j'évalue la portion qui pourrait le revenir à chacun, déduction faite des créances dont mes biens pourraient être grevés et du quart si ne suis légué par préciput
se voulant en que celui de mes fils susnommés qui recueillera le laine du quart par préciput, elle est ladite
somme de 3000 F à chacun de ces frères ou sœurs, lors
même que les legs particuliers pourraient réduire de
quelque chose le quart légué par préciput.
J'ai cru devoir faire moi-même cette fixation à l'avance,
afin que mes enfants connaissent au moment de mon
décès de la valeur de la ravoir et trouvent ainsi plus aisément le moyen d'établir, dans ce sens est toujours dans
l'idée est de conserver la maison. Je la recommande de
donner à leur frère aîné les anses nécessaires pour qu'il
puisse leur payer leurs legs respectifs de ces propres
moyens.
Ce testament a été ainsi dicté en présence des témoins
bas nommés par Étienne Parès testateur au notaire qu'il a
écrit tel qu'il l'a dicté et qui en a fait lecture en présence
des mêmes témoins au testateur il a approuvé en entier.
Et dans le domicile du testateur en présence de Dominique Matheu (1778-1839) propriétaire agriculteur demeurant à Campôme, Antoine Marty (1762-1825) cordonnier, Joseph Bazinet agriculteur, Sébastien Bazinet
(1777-1845) épicier, tous trois demeurant à Mosset,
témoins majeurs, qui ont signé et avec Étienne Parès
testateur et l'on notaire dans le domicile du testateur.
Enregistré le 11 mai 1813 à Prades.
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71
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
au moins : 6 garçons et 3 filles, 5 auront des descendants.
Il meurt à 45 ans en 1813. Son dernier fils n'a que 2
ans.
Son épouse Marie Anne se remarie en 1814, soit
l'année suivante, à Jacques Dirigoy. Ils n'auront pas
d'enfants.
2 - Habitation
Il est né et habite au Portal de França dans la maison achetée par son grand-père Emmanuel Parès
(Sosa 202) en 1740 au Marquis d'Aguilar baron de
Mosset. La maison se compose des h abitations de
72 m 2 au 15 Carrer del portal de França (N°235) et
de la tour, N°250 de 18 m 2 de l'autre côté du Portal, avec laquelle on communique par un passage
au-dessus du Portal.
Il avait en plus une maison au N°416 de 82 m 2 au
Carrer dels Palles derrière le 417 et un Pâtis utilisé
comme aire de battage N°407 de 153 m 2 à la Plaça
de l'Era à côté de Maurice Siré au N°3.
Au-dessous de cette aire se trouvaient les champs
de la Porteille qui s’étendaient jusqu’au canal
d’arrosage de Molitg.
3 - Service militaire
Sait signer" Parès", sans majuscule
3 - Conseiller municipal
4 - Justice
4-1 Le soufflet de 1798
L'an 7 de la République, une et indivisible, et le 25
vendémiaire (16-10-1798), s'est présenté devant
nous, Maurice Matheu (1732-1812), juge de Paix
officier de police judiciaire du Canton de Mosset.
- le citoyen Etienne Parès (1768-1813), lequel nous
a requis de rédiger la plainte qu'il veut nous rendre
du fait ci-après détaillé et à quoi nous avons procédé d'après déclarations du dit Etienne Parès. Il nous
a dit que le jour 23 du présent mois, environ 9
heures du soir, se trouvant, lui plaignant, en la maison du citoyen Gaudérique Porteil, aubergiste de
cette commune, faisant la conversation avec
d'autres personnes, il a reçu un soufflet de la part du
citoyen Etienne Craste (1772) domicilié au dit
Mosset, sans qu'il leur ait donné lui, ni qu'il ait
poussé le dit Castres à le lui donner, soit par paroles
ou autrement.
- les témoins Dominique Verdier (1742-1816),
Martin Bixareil (1739-1827), habitant la dite commune de Mosset, témoins amenés par Etienne Parès :
- Dominique Verdier, 55 ans, ni parent, ni allié, ni
serviteur, ni domestique du plaignant, déclare que
le jour 23 du présent mois, environ 9 heures du soir,
étant en la maison du citoyen Gaudérique Porteil, a
vu que Etienne Crastes a donné un soufflet à
Etienne Parès sans qu'ils fassent dispute de la
moindre chose.
72
- Martin Bixareil, 55 ans, fait la même déclaration.
(100 EDT48 : Justice de Paix)
4 - 2 Voies de fait : Parès contre Galaut en 1809
Le 12-05-1809 à Mosset : Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
s'est présenté le Sieur Lavila, propriétaire de Mosset, qui nous a dit que Jean Galaut (1758-1810),
surnommé "Mesoret", étant employé á la garde du
troupeau de dit Lavila, avait été battu et maltraité et
ne pouvant le dit Galaut, se transporter pour faire sa
déclaration, il nous a requis le transport chez le
blessé pour prendre connaissance des faits.
Le 12-05-1809, nous nous sommes transporté en la
demeure de Jean Galau t sise à Mosset. Étant entrés, nous avons trouvé, couché dans son lit, le dit
Galaut. Il a dit que, le jour d'hier, à environ 1 heure
de l'après-midi, étant occupé à la garde du troupeau
du Sieur Lavila sur la propriété, en jachère, de
Etienne Parès (1767-1813), à la partie du territoire
appelée "Cong", au couchant de la dite propriété, il
vit sortir Etienne Parès qui montait à course de
cheval.
Etant arrivé à l'endroit appelé "Lira de Mosseu
Miquel" il cause un moment avec Jean Cortie Xapeiro (1779-1854) et se dirigea toujours à course
vers sa bâtisse située sur sa propriété du "Cong" et
immédiatement il vit venir à lui le susdit Etienne
Parès (Sosa 64) accompagné de Joseph Parès
(1811-1875) son fils, armés chacun d'un pal vulgairement appelé "corp."
Etienne Parès demanda au déclarant :
"Qui t'a donné ordre de conduire le troupeau sur cet
endroit ? "
Il lui répondit :
"Je ne crois pas te porter du dommage."
Alors Etienne Parès lui dit "Tu dois mourir ici."
Et de suite, à grands coups, il le réduisit dans l'état
où il se trouve et il l'aurait sans doute tué sans la
supplique de Joseph Parès, son fils, qui lui dit :
"Mon père ! Laissez-le ! Il en a assez !"
La déclaration a été faite en présence de :
 Jean Cortie Xapeiro (1779-1854),
 Joseph Catala (1763-1811),
 Emmanuel Soler (<1769->1812),
 Julien Prats dit "Parote" (1747-1891)
 Julien Garrigo (1769-1863)
 Marguerite Prats,
 Antoine Fabresse (1744->1804)
 Gaudérique Porteil (1757-1820)
(ADPO 3U2817 Tribunal de première instance de
Prades - Procédures correctionnelles)
4 - 3 Agression sur mineure
Etienne Parès (1767-1813) contre Jacques Brunet
de Mosset prévenu d'avoir frappé Rose Parès, sa
fille de 15 à 16 ans
Témoins :
Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme, habite Mosset, épouse Isidore Julien, bras-
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sier :
"Ayant entendu de sa maison d'habitation, que
quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et
criait : "Mon Dieu ! On me tue ! "
Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et
ayant vu que c'était du côté d'une "embergue" et
que sans doute les disputes provenaient de l'arr osage, s'y rendit et y étant parvenue, elle vit Rose
Parès (1792) qui voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de Jacques Brunet prévenue, qui
voulait l'en empêcher.
Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il
s'approcha de la dite Rose Parès, lui donna, de
propos délibéré, un coup de poing sur la poitrine et
la renversa sur un châtaignier.
Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se
porter à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait
pas et l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son mari, le dit mari lui donna une poussée et
la fit reculer de quelques pas.
Elle ramena la dite Rose Parès.
François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole,
entendit François Garrigo (Sosa 48) crier :
"Ne la tue pas ! "
François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de
Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Parès
tranquille.
Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole, fils de Jean (1760).
Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs
d'amende, 12 francs de dommages et aux dépens de
50 francs.
Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à
Maître Jacomet défenseur et avoué. (ADPO
3U3043 Tribunal de première instance de Prades Procédures correctionnelles)
5 - Religion
6 - Contributions
7 - Transactions
7 - 1 Vente
Le 12 nivôse de l'an V (1. 1. 1797) Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur, à Mosset,
vend à
Baptiste Deixonne, cultivateur à Mosset :
une pièce de terre jardin derrière " la Thomaze "
contenant 1/5 de cartonate (1/4 de journal, le journal = 35, 565 ares), confrontant :
- d'orient : les héritiers de Nicolas Escanyer.
- d'occident : Izidore Radondy.
- de septentrion : un le chemin qui va aux "Horts de
mon " et avec l'acheteur.
- de midi : avec ledit acheteur.
Prix : 165 F en monnaies métalliques.
Etienne Parès (1767-1813) de signe pas. (ADPO
3E21/497 - Page 59)
7 - 2 Échange
Le 20 germinal an V (10. 4. 1797) Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur à Mosset et Thérèse Candille, veuve de Julien Brunet, brassier à Mosset,
échangent et permutent :
1 - une pièce de terrain champ à " la font del Tell "
contenant 1 cartonate (1/4 de journal = 33, 565/4
ares) confrontant :
- de septentrion : le chemin qui va à la forge.
2 - une pièce de terre gravier à la Carole,
contenant 1/2 cartonate (1/4 de journal = 33, 565/4
ares),
confrontant :
- d'orient et du midi : le ruisseau de la Carole,
- du couchant et de septentrion : la "tire d'Estardé"
Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497
- Page 109)
7 - 3 Versement
Le 3 prairial an V (22 mai 1797)
Marie-Rose Parès épouse de Joseph Comenge (pas
de contrat de mariage),
a reçu de Etienne Parès, son frère, la somme de 722
de francs, dont 380 assignés par le testament de
Joseph Parès (Sosa 128) chirurgien à Mosset retenu
par maître Bordes il y a vingt-sept ans (1770) et le
reste, 342 F, à compter sur la contribution dotale de
feu Rose Bousquet (Sosa 129), leur grand-mère.
Témoins : Sébastien Comenge, Pierre Cantié, qui
signent.
Rose Parès de signe pas. (ADPO 3E21/497 - Page
139)
7 - 4 Vente
Le 20 frimaire an VI (10. 12. 1797)
Etienne Parès (1767-1813), cultivateur
vend à
Pierre François Arrous (1724-1801) cultivateur
Mosset, lambeau de terrain de 6 pans (pan = 2,
7070 cm) de largeur et de quatorze cannes (canne =
1, 9879 m) de longueur,
au prix de 100 F en espèces métalliques
Confrontant d'orient avec le reste du champ du
vendeur, du couchant avec Martin Climens.
Texte à revoir concernant les servitudes.
Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497
- Page 171)
7 - 5 Vente
Le 25 pluviôse an VI (13. 2. 1798), Etienne Parès
(1767-1813), cultivateur Mosset
vend à
Isidore Lavila (1758-1825), cultivateur
Un lambeau de terrain formant un triangle à
prendre d'une pièce de terrain champ appartenant
au vendeur, située au "Cam del Mosseto ", contenant 1 cartonate (1/4 de journal = 33, 565/4 ares).
Cette pièce de terre est bornée par :
- une borne à l'angle du champ d'Isidore Ruffiandis
tout près du chemin.
- l'autre au milieu de la propriété.
- la troisième vis-à-vis du pont pratiqué sur le ruisseau de Molitg au chemin de la Carole.
Confrontant avec le reste du champ le champ du
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73
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vendeur et le chemin qui conduit à la Carole.
La nouvelle construction dans cette partie de terrain
sera à la charge de Lavila.
Prix : cent livres en espèces métalliques.
Il sera construit un nouveau canal pour l'irrigation
de la propriété qui saignera le ruisseau du moulin à
farine et l'usine à scie dudit Lavila.
Le ruisseau ou nouveau canal sera construit à frais
communs en proportion de la terre que chacun
possédera. Ils prendront l'eau pour autant elle ne
sera pas nécessaire pour les moulins.
En cas de pénurie.
Voir les détails dans le texte (ADPO 3E21/497 Page 132)
7 - 6 Vente
Le 5 frimaire an V (24/11/1796), Etienne Porteil
Garrigo (1774-1808), propriétaire et curé à Mosset
vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur,
A - une bergerie cortal dans la rue " del Trot "
[N°415 au 9 Carrer de Santa Magdelena] confrontant :
- devant : la rue "del Trot "
- derrière : Pierre François Arrous (1724-1801)
[N°408 à las Eras]
- du côté : Jacques Fabre [N°417] et Etienne Parès
(1767-1813) [N°416]
- de l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812).
[N°414 au 7 Carrer de Santa Magdelena]
[Maison : Ce cortal est le N°415 du plan de 1811
dans la rue actuelle du Carrer de Santa Magdelena
et non rue del Trot]
B - un journal (journal = 35, 565 ares) de terrain
champ à prendre sur une plus grande surface à
"Caraut " et à la partie supérieure et depuis le pont
dit de la Bastide jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède ".
Confrontant (partie vendue) :
- d'orient : le reste de la propriété, avec le ruisseau
de la "Tremoulède " entre les deux.
- du midi : le chemin du Col de Jau.
- du couchant : pont de la Bastide et Emmanuel
Rousse (1742-1806).
- de septentrion : la rivière la Castellane.
C - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de
journal = 33, 565/4 ares), confrontant :
- d'orient : Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa,
- du midi : Joseph Corcinos (1753).
- du couchant et septentrion : Joseph Porteil.
D - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate
(1/4 de journal = 33, 565/4 ares).
- d'orient : Pierre Laplace dit "Claverolle"
- du midi : Izidore Lavila (1758-1805)
- du couchant : la veuve de Jacques Vidal (17501805)
- de septentrion : le chemin du moulin. (ADPO
74
3E21/497 - Page 32 - Estève Notaire à Prades)
7 - 7 Vente des biens de d'Aguilar le 27 pluviôse an
II (15 février 1794)
Une pièce de terre "Lo camp d'en Xineu de tras de
la Portella." (Nº 6)
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (ADPO
1Qp159)
Pièce de terre confrontant :
- d'orient, du midi et du couchant : Étienne Parès
(1767-1813),
- de septentrion : Lin Climens (1777-1814) et
Jacques Fabre.
Estimation : 250 livres.
Surface : trois-quarts de journaux.
L'officier municipal Rousse a été remplacé par
Prats (1742-1814).maire.
2 - Vente
7 - 8 Ventes
- Vente le 06/03/1808 de Cossey Jacques à Parès
Etienne d'un champ et pré pour 300 francs.
- Vente à pacte de rachat le 11 floréal an VI par
Véronique Parès femme Grau tutrice de ses enfants
à Dimon Etienne d'une maison et d'un jardin pour
275 francs
- Quittance le 11 floréal an VI par Rose Parès
Commenge à Parès Etienne de 275 francs
- Vente le 21 messidor an XI par Isidore Pineu à
Parès Etienne d'une pièce de terre pour 400 francs
- Vente le 27/12/1809 par Etienne Parès à Marie
Anne Galaut d'un pré pour 450 francs
(3E12/505 Répertoire Hippolite Escape 1809-1811)
7 - 9 Reconnaissance de rente par Étienne Parès
en faveur du citoyen d'Aguilar
le 30 messidor de l'an 11 (19 juillet 1804), par devant moi Pierre Jean Hippolyte Bordes, notaire, fut
présent le citoyen Étienne Parès cultivateur domicilié à Mosset.
Il a confessé et reconnu en faveur du citoyen Louis
Melchior Xavier Geneviève don d'Aguilar, originaire de Perpignan, propriétaires en France et en
Espagne, actuellement à Barcelone, quoi que d'ici
absent, moi le notaire stipulant et acceptant pour
lui, que comme tenant et possédant une pièce de
terre champ, située dans le terroir de Mosset appelé
"lo Camp de Mosseto."
De contenant 210 ares ou environ, elle confronte :
- d'orient avec le dit Parès,
- du midi avec le ruisseau communal de Molitg et
Mosset,
- du couchant et de septentrion avec le chemin de la
Porteille qui va de Mosset à la Carole.
Il est tenu envers le dit d'Aguilar au paiement d'une
rente de 20 F sans retenue ni déduction quelconque
de contribution, au capital de 400 F, à échéance
annuelle le 8 nivôse (30 décembre), en vertu de
l'acte d'imposition pieuse consenti en faveur de feu
Jean Crouilles de Santa Pau Biure d'Aguilar par
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Emmanuelli et Joseph Parès, père et fils, devant Me
Bordes notaire le 27 décembre 1759.
C'est pourquoi sans préjudice des premières et
anciennes obligations et hypothèques confirmant
aux cautions et les corroborant, le dit citoyen
Étienne Parès reconnaissant a promis est obligé de
payer et apporter tous les ans le jour du 8 nivôse
aux citoyens d'Aguilar les 20 F de rente sans aucune retenue ni déduction ou quelconque des contributions en commençant à faire le premier paiement le huit nivôse prochain. Et de cela en avant à
pareil jour en perpétuité tant que la dite rente court
et jusqu'au réel et effectif remboursement du capital.
A promis encore reconnaissance de la dite rente à
ses frais et dépens toutes les fois qu'il en sera requis
et pour tous dépens, dommages et intérêts, le dit
Parès a obligé et oblige spécialement et par express
la susdite pièce de terre champ et sans que l'une
hypothèque déroge à l'autre généralement sous ses
autres biens ruraux et urbains qui lui possèdent à la
commune et terroir de Mosset.
Actes faits en présence des citoyens Marc Rajau
cordonnier et Jean Lafon perruquier domiciliés à
Prades qui ont signé. (ADPO 3E2359 Page 255
Maître Bordes).
Versement
Le 23 prairial an V (13 juin 1797) et le 11 juin 1797
Marie Rose Parès épouse Joseph Comenge jouissant de ses droits pour ne pas avoir fait de contrat
de mariage
A reçu de Etienne Parès (Sosa 64) son frère la
somme de 722 francs dont celle de 380 francs conformément au testament de Joseph Parès chirurgien
retenu par Bordes il y a environ 27 ans (En fait du
30 mars 1770 ), la restante somme de 342 francs
acompte de la part et portion qui peut revenir à
Marie Rose Parès sur la constitution dotale de feu
Rose Bousquet leur mère (ADPO 3E21/497 N°114
Folio 139)
8 - Fortune - revenus
Selon l'acte de succession le revenu immobilier est
de 950 francs environ correspondant à un capital de
22760 francs en 1813.
9 - Succession
Le 21 août 1813 est comparu Marianne Corcinos
veuve d'Etienne Parès cultivateur de Mosset, faisant
pour Joseph, Rose, Thomas, Melchior, Julien, Thérèse et Gaudérique Parès (Sosa 32), ses enfants
communs avec le dit Etienne Parès leur père, décédé ab intestat le 22 février 1813. Par son décès ils
ont recueilli les biens ci-après, desquels le dit Joseph est légataire du quart suivant le dernier testament du dit son père reçu par Me Felip notaire à
Prades le 20 février 1813 enregistré le 11 mai 1813,
lesquels biens consistent en :
Un domaine situé sur le terroir de Mosset qui se
compose en
1 - une maison à la rue dite du "portal de France"
rue dite "de dejos" soit le N°235 au 15 Carrer del
Portal de França
2 - un cortal au bas de Mosset N°416 et l’aire de
battage N°407
3 -un jardin au chemin du moulin de 3 ares
4 - un champ appelé "Mosseto" d'un arpent et demi
5 - un autre champ à La Carole d'un arpent
6 - un autre champ dit del "Conch" avec un couvert,
dit Cortal, et un pré attenant de deux arpents et
demi
Le tout d'un revenu de 947, 50 francs
7 - plus une vigne située au terroir de la commune
de Campôme d'un revenu de 10 francs
Lequel revenu forme un capital au denier vingt de
19150 francs
Plus les meubles réputés meubles par destination
détaillés et estimés dans l'inventaire établi par la
dite comparante retenu par Me Felip notaire le 22
mai 1813 et d'une valeur de 2710 francs
Soit un capital total de 22760 francs
Plus le mobilier, proprement dit, détaillé et estimé
dans le dit inventaire à la somme de 1241 francs
Et un petit jardin dit de Come Gelade de 8 ares d'un
revenu de 4 francs
Soit au total un revenu de 24 francs correspondant à
un capital de 480 francs
Plus des vieilles nippes, linges de corps, hardes et
effets le tout d'une valeur de 20 francs
Déclarant la dite comparante que les autres propriétés non désignées et qui sont attachées au dit corps
d'héritage et qui sont vraisemblablement comprises
à la matrice du rôle sous le nom du dit défunt appartiennent en propre à la dite comparante pour lui
avoir été donnés par ses père et mère, déclarant que
celles-ci dessus sont les seuls biens de leur dit père.
(ADPO 5W555 Mutations par décès)
10 - Le « Cong» et les Parès
Le « Cong » appartenait probablement à Julia Julia
(<1656-<1697) (Sosa 810) dont la fille unique
Raphaela (1675-1736) a épousé Pierre Ange Parès
(1675-1745). Leur unique garçon survivant, Parès
Emmanuel en a hérité. Après la vente de certaines
parties en 1717, 1740 le « Cong » est resté propriété de cette branche Parès jusqu'en 1905. A cette
date c'est Rosine Parès (1866-1947) épouse Timan
qui en devient propriétaire.
Vente de 1717
Le 18/05/1717, acte de vente d'un champ au
"Cong" à Mosset, par Pierre Ange Parès, Capitaine
des fusiliers de Montagne, habitant la ville de Mosset, usufruitier des biens de Raphaela ex Julia, son
épouse, propriétaire, fille unique de Julien Julia, à
Balthazar Lavila, pages, d'une pièce de terre
champ, lieu dit "Cong", de la contenance de 15
mesures (mesure du Roussillon = 17, 95 litres) de
blé seigle de semence, touchant :
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75
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
A l'orient : Balthazar Lavila (1),
au midi : le vendeur,
à l'occident : Michel Lavila (père de Michel),
de "tramontane", Michel Lavila.
Le droit de censive est réservé à la très illustre
Dame Raphaela de Crouilles de Santa Pau de Biure
et de Margarit, Marquise d'Aguilar et Baronesse de
la ville château terroir de Mosset.
Signé : Pierre Ange Parès
(1) Le champ au midi a été acheté par Balthazar
Lavila le 1/2/1717 à Pierre Ange Parès et Julia.
Le voisinage était le suivant :
d'orient : Maurice Oliver,
du midi : Izidore Pineu,
d'occident : Parès et Julia,
de tramontane : Michel Lavila.
(ADPO 3E21/335 -Registre des minutes des actes
reçus par Maître Onofre Bordes, notaire royal de la
ville de Perpignan, résidant en celle de Prades pendant l'année 1717.)
Vente de 13/10/1740 à d'Aguilar
Pierre Ange Parès (Sosa 404), capitaine des Arquebusiers et Emmanuel Parès (Sosa 202) chirurgien,
son fils de Mosset vendeurs à don Jean de Crouilles
et de Margarit (1686-1763), seigneur de la baronnie
de Mosset, une pièce de terre à Mosset au lieu-dit
"Al Cong " d'une contenance de 2 journaux et confrontant :
- d'orient, les héritiers et de Pierre Roseau (+1721)
et Izidore Pineu (+1766),
- du midi, un champ et pré des vendeurs,
- du couchant, un champ et pré des vendeurs,
- de septentrion, l'autre moitié du dit pré possédé
par le marquis d'Aguilar.
Ce champ appartient à Emmanuel Parès (17081788), comme héritier universel de Rafela Parès et
Julia (1675-1736), sa mère.
Prix de 136 livres monnaie de France, employés au
paiement de la dot de feu Marie-Thérèse Parès, leur
fille et sœur, épouse de Joseph Romeu, pagès de
Ria.
Témoins : Pierre Corcinos batlle et Thomas Corcinos (3E21/359 folio 428)
Inventaire des biens
Construction d'un ruisseau
Le 31 juillet 1811, 32 pages de texte photographié,
Accord sous seing privé entre Nicolas Laguerre et
Etienne Parès sur la construction d'un ruisseau faite
par Gaudérique Laguerre sur une propriété à Lluganas appartenait à Etienne Parès enregistré à
Prades le 24/02/1790 Cotte N°48. (ADPO 3E23/67
folio 193 Pierre Bordes notaire, Folio 207)
Vente
Le 6/03/1808 Jacques Cossey maréchal à forge
vend à Etienne Parès une pièce de terre champ et
pré confrontant :
- d'orient avec l'acquéreur
76
- de midi de même
- du couchant avec Joseph Berjoan
- de septentrion avec le herm de Jean Clara
au prix de 124 francs plus 176 francs. (ADPO
3E47/6 Folio 23 Page 123 Hippolite Escape)
Contrats concernant Etienne Parès.
Vente (Page 59)
le 12 nivôse de l'an 5,
Etienne Parès, cultivateur, à Mosset, vend à Ba ptiste Deixonne, cultivateur à Mosset :
une pièce de terre jardins à « derrière la Thomaze »
contenant 1/5 de cantonade, confrontant :
- d'Orient : les héritiers de Nicolas Escanyer.
- Occident : Izidore Radondy.
- de septentrion : un le chemin qui va aux «horts
d'Amon » et avec l'acheteur.
- de midi : avec ledit acheteur.
Prix : 165 F en monnaies métalliques.
Etienne Parès de signe pas. (ADPO 3E21/497)
Échange (Page 109).
Le 20 germinal an 5, Etienne Parès, cultivateur, à
Mosset, et Thérèse Candille, veuve de Julien Brunet, brassier à Mosset échangent et permutent :
1 - une pièce de terrain champ à « la font del Tell »
contenant 1 cantonade,
confrontant :
- d'Orient :
- Occident :
- de septentrion : un le chemin qui va à la forge.
- de midi :
2 -- une pièce de terrain à la Carole,
contenant 1/2 cantonade,
confrontant :
- d'Orient est du midi : le ruisseau de la Carole,
- du couchant et de septentrion : la tire "d'Estardé"
Etienne Parès signe.
Payement (Page 139)
Le 22 trois prairial an 5
Marie-Rose Parès épouse de Joseph Comenge (pas
de contrat de mariage), a reçu de : Etienne Parès,
son frère,
la somme de 722 de francs, dont 380 assignés par le
testament de Joseph Parès chirurgien à Mosset
retenus par maître Bordes il y a vingt-sept ans
(1770) et le reste, 342 F, à compter sur la contribution totale de feu Rose Bousquet, leur grand-mère.
Témoins : Sébastien Comenge, Pierre Cantié, qui
signent.
Rose Parès de signe pas.
Vente Page 171.
Le 20 frimaire an 6 Etienne Parès, cultivateur, le
vend à Pierre François Arrous, cultivateur Mosset,
calembours de terrain de 6 pans de largeur et de
quatorze cannes de longueur, au prix de 100 F en
espèces métalliques.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Confrontant d'Orient avec le reste du champ du
vendeur, du couchant avec Martin Climens.
Texte à revoir concernant les servitudes.
Etienne Parès signe.
Page 140.
Le 22 trois prairial an 5 François Galaud père, tuteur de Rose et de Thérèse Galaud, ses filles, conjointement avec Marie-Anne Cantié, épouse en
seconde manche de Pierre Cantié, vendent à Parès
Marie-Rose épouse de Joseph Comenge de Mosset
(pas de contrat de mariage) une maison, confrontant :
- d'Orient : les murs de la commune,
- ou couchant : la grande rue,
- au midi et septentrion : Pierre Xambeu,
- de septentrion : Félix Bruzi.
Prix : 600 F : 300 de François Galaud et 300 de
Pierre Cantié.
Rose Parès remet l'usufruit de la maison pour le cas
où son mari Joseph Comenge lui survivrait.
Joseph Comenge a reçu de son épouse 120 F
Page 12.
Le 21 vendémiaire an 5 Jean Gaspard cultivateur à
Mosset, le vend à : Pierre Ange Parès, une pièce de
terrain champ et pré avec cortal couvert de paille au
lieu-dit "la bastide" d'une contenance de six journaux. Confrontant :
- d'Orient : Jacques Radondy et Joseph Terrats,
avec un ravin entre les deux.
- Du midi : Izidore Ruffiandis.
- du couchant : le ruisseau "d'Escale".
- de septentrion : François Vila.
L'acquéreur versera une rente viagère de deux
charges de blé seigle, à remettre au vendeur à la
récolte.
Vente Page 232.
Vingt-cinq pluviôse an VI
Etienne Parès, cultivateur Mosset, le vend à Isidore
Lavila, cultivateur, un lambeau de terrain formant
un triangle prendre* d'une pièce de terrain champ
appartenant au vendeur, située au «Cam del Mosseto », contenant 1 cantonade.
Cette pièce de terre est bornée :
- une borne à l'angle du champ d’Isidore Ruffiandis
tout près du chemin.
- l'autre au milieu de la propriété.
- la troisième vis-à-vis du pont pratiqué sur le ruisseau de Molitg au chemin de la Carole.
Confrontant avec le reste du champ du vendeur et
le chemin qui conduit à la Carole.
La nouvelle construction dans cette partie de terrain
sera à la charge de Lavila.
Prix : cent livres en espèces métalliques.
Il sera construit un nouveau canal de pour l'irrigation de la propriété qui saignera le ruisseau Dumoulin à farine et l'usine à scie dudit Lavila.
Le ruisseau ou nouveau canal sera construit à frais
communs en proportion de la terre que chacun
possédera.
Ils prendront l'eau que pour autant elle ne sera pas
nécessaire pour des moulins.
En cas de pénurie.
Voir les détails dans le texte166.
Il se marie le mercredi 8 juin 1791 à Mosset, après
avoir fait rédiger un contrat, à Prades avec Marie
Anne CORCINOS, née le dimanche 10 novembre
1771, veille de la Saint-Martin d'hiver à Mosset, y
décédée le samedi 6 septembre 1845, à l'âge de
soixante-quatorze ans 167,
fille de Julien
Maire (1745-1820), batlle Mosset 1788-1790 Maire
Mosset
1793
Pagès,
et
de
Rose
LAGUERRE (<1754-1773) 168. Il en a eu Gaudérique Joseph Etienne.
Joseph PARÈS, dit Estienne
65 - Marie Anne CORCINOS, fille de Julien
Maire (1745-1820), batlle Mosset 1788-1790 Maire
Mosset
1793
Pagès,
et
de
Rose
LAGUERRE (<1754-1773), née à Mosset le dimanche 10 novembre 1771, veille de la SaintMartin d'hiver, elle est baptisée le même jour au
même lieu169, y décédée le samedi 6 septembre
1845.
Origine du patronyme - Corcinos, dérivé de
"Coursinoux" de l'ancien français, courcin, cheval
de course. Surnom d'éleveur.
Inventaire des meubles
Le 11 mars 1813, à la requête de Marianne Corcinos veuve de Étienne Parès en son vivant propriétaire à Mosset, mère et tutrice légale de Rose Parès,
Joseph Parès, Thomas Parès, Thérèse Parès, Melchior Parès, Julien Parès, Gaudérique Parès, ses
enfants mineurs communs avec Étienne Parès.
Gaudérique Bonaventure Felip notaire impérial à
Prades, assisté des témoins bas nommés, a procédé
à l'inventaire des meubles meublants, et effets mobiliers et papiers qui se sont trouvés dans la maison
des mineurs susnommés. En présence de Marianne
Corcinos tutrice, de Melchior Bompeyre proprié166
Son nom figure dans un acte de Gaudérique Joseph
Etienne PARES.
167
Ils ont une légère différence d'âge.
168
Julien Maire avait aussi épousé Marie Catherine
RUSSA qui lui avait donné Jean Baptiste Pierre et Marie
Catherine CORCINOS.
169
Par : Isidore Pajau, pages, Mosset
Marraine :Matie Carbonnell, ne signe pas.
Soeur jumelle de Marguerite.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
taire, demeurant à Mosset subrogé et tuteur et en
présence d’Isidore Lavila propriétaire à Mosset,
expert priseur nommé par Melchior Bompeyre
subrogé tuteur, et qui a prêté serment le 7 du courant destiné à leur juste valeur les objets ci-après
inventoriés auxquels inventaire il a été procédé en
commençant par les objets laissés à l'évidence par
M. le juge de paix et à mesure que les scellés ont
été levés ainsi qu'il suit.
Dans la cuisine de la maison se sont trouvés les
objets suivants :
- un grand chaudron à bords arrondis avec son anse
en fer, un chaudron moyen usé, un autre très petit et
aiguiser avec marmite et son couvercle, une casserole, une bassine et une carafe, le tout en cuivre
avec hanses aux manettes en fer, pesant en tout 22
kilos estimé par l'expert priseur, à la somme de 66
F.
- un pot de fer avec son couvert, deux poêles à frire,
une grande et une petite, un gril, une vieille romaine, de pot de fer pour le feu, une pincette, un
trépied et aux servantes en fer, une paire de chenets
ou landiers, une crémaillère, 11 lanternes en colle et
une lampe en fer, le tout estimé à 25 F.
- un chandelier d'étain, six fourchettes de fer, mais
se crier d'étain, un petit entonnoir en fer blanc, une
de couvercle de fer blanc, le taux estimé à quatre
francs.
- 11 assiettes de terre, un pot de terre, trois autres
pots de terre, de bouteilles en verre noir, de peau
aux petites jarres de terre à mettre de l'huile, le taux
estimé à trois francs.
- quatre chaises en bois de saule et en paille, et une
autre petite et chaise estimée ensemble à trois
francs.
- une petite glace estimée à un franc
- un pétrin avec son support usé et est un blutoir
aussi usé, estimé à 20 F.
- dans une armoire plaquée au mur se trouvait une
jarre en terre pouvant contenir environ 5 dal, vide
estimée à six francs.
Dans une chambre sans fenêtre attenante à la cuisine se sont trouvés les objets ci-après :
- une paillasse, de draps de lit, une couverture de
laine et fils, trois planches le tout formant un lit
porté sur quatre mauvaises chaises, le taux estimé à
16 F.
- de qu'est-ce 100 couverts très usés et estimés à
trois francs.
- dans l'une des deux caisses des décalitres de haricots blancs estimés à cinq francs. Dans une autre
chambre aussi sans fenêtre attenante à la précédente
s'est trouvé à un lit composé d'un mauvais châlit,
une paillasse, de Lasalle, une couverture en fils, le
tout estimé à 12 F.
-une autre vieille caisse 100 serrures estimée à deux
francs.
- dans cette caisse 56 dal de haricots blancs estimés
à 15 cinq francs.
Dans une chambre aussi attenante à la cuisine et
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donnant sur la rue se sont trouvés les objets ciaprès :
- un lit composé de châlit en bois de noyer usé, une
paillasse, un matelas de laine, le tout estimé 24 F
- une petite table en bois de noyer avec son tiroir
estimé cinq francs.
- une armoire aux garde-robes en bois de noyer
estimer 24 F.
Dans cette armoire se sont trouvés une. en drap
bleu, un petit tapis en Silésie, une vieille culotte
entra, un bonnet de laine, un vieux chapeau auront
le tout estimé 20 F.
- six chemises usées estimées 12 F.
- cinq minas de toile grossière et une couverture en
fils le taux estimé 12 F.
Étant descendue au rez-de-chaussée et étant entrée
dans la cave se sont trouvés les objets suivants :
- une mais elle à moudre le sel estimée 2 francs.
- trois tonneaux, pouvant contenir environ 8 hl
estimés 40 F.
Ces trois tonneaux sont cerclés à quatre cercles de
fer.
- 12 hl de pommes de terre estimés 30 F.
- deux seins de cochon, quatre étoiles ou jambon,
de lard pesant en tous 80 kg et qui doivent servir
aux besoins de la famille le tout estimé 100 F.
Dans l'écurie qui est au fond de l'entrée de la maison s'est trouvé un mulet poil roux, hors d'âge, avec
un bât, brides, estimés en tout à 150 F.
Au second étage composé de deux pièces attenantes
se sont trouvés les objets suivants :
- 12 hl de seigle estimé 240 F.
- 12 dal d'orge estimé 21 F.
- deux charges de gros milliers épilaient et c'est-àdire 4 hl estimés à 70 F.
- environ 14 hl de gros milliers encore en gousse
estimés 145 F.
- deux ailes en bois, une corbeille, une chaise de
paille estimés un franc.
- un sac de toile estimé un franc.
- cinq linceuls en toile très commune estimés 15 F.
- un châlit en bois de noyer, très usé, une paillasse
s'entoura le, usée, une grosse couverture appelée
"Bourras" usée le tout estimé 6 francs.
Dans la cave où les susnommées sont redescendues
ils ont trouvé dans un des trois tonneaux sus inventoriés 2 hl 50 l de vin estimé 50 F.
La requérante a déclaré que le vin resté d'une
grande partie des grains ci-dessus inventoriés et
profanés des propriétés appartenant à son particulier à la requérante et que le vin, les denrées et les
comestibles portés dans le présent inventaire seront
à peine suffisant pour la subsistance de sa famille
jusqu'à la récolte prochaine.
Cela fait la requérante a représenté au notaire en
présence des assistants les papiers de la maison du
défunt lesquels papiers ont été paraphés par le notaire et tous les suivants :
1 - un cahier contenant le contrat de mariage entre
Joseph Parès Fabre (Sosa 128) et la demoiselle
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Rose Bousquet (Sosa 129) passé devant Ignace
Bordes notaire à Vinça le 18 avril 1757 et une donation faite par la demoiselle Véronique Fabre
(Sosa 203) en faveur de Joseph Parès (Sosa 128)
suivant le même Ignace Bordes notaire à Vinça du
26 avril 1757
2 - expéditions du testament de Joseph Parès chirurgien de Mosset retenu par maître Cluri à Mosset
le 30 mars 1770 dont l'expédition a été délivrée par
maître Tersol notaire apostolique à Perpignan contrôlé.
3 - expéditions d'une transaction passée entre la
demoiselle Rose Bousquet, Étienne Parès et Pierre
Ange Parès, tous de Mosset, devant Me Escape
notaire à Prades sous dater du 27 mars 1788, contrôlé
4 - une quittance de la somme de 475 F par Pierre
Ange Parès à la demoiselle Rose Bousquet, (Sosa
129) sous la date du 3 avril 1789 devant Me Escape
notaire à Prades dûment contrôlée.
5 - une quittance par François Grau et Véronique
Fabre (Sosa 203) mariée à Étienne Parès tous de
Mosset devant Me Escape du 9 avril 1789 dûment
contrôlé de la somme de 578 F.
6 - sessions d'une créance de 355 F par François
Parès d'Aunat à Pierre Ange Parès son frère, acte
reçu par maître Felip Barrere, très honoré et père du
notaire susnommée le 29 novembre 1790, dûment
contrôlé.
7 - quittances de 426 livres par Pierre Ange Parès à
la demoiselle Rose Bousquet sa belle-sœur, acte
retenu par Me Escape du 2 janvier 1791, dûment
enregistrée.
8 - contrat de mariage entre Étienne Parès et Marianne Corcinos requérante reçu par Pierre Bordes
notaire à Prades le 24 mai 1791 dûment enregistrés.
9 - quittances de la somme de 475 F par Joseph
Porteil à Étienne Parès provenant d'Anne-Marie
Parès (Sosa 101), sous seing privé daté du 25 juin
1792.
10 - échange entre Jacques Fabre et Étienne Parès
par acte devant Me Escape du quatre prairial en 12
de la République dûment enregistrée.
11 - procès-verbal d'adjudication définitive d'un
champ à Mosset dit "Lo Camp d'en Xineu" en faveur d'Étienne Parès, faite par l’administration du
directoire du district de Prades le 12 prairial an II
(31 mai 1794), dûment enregistrée.
12 - quittances de 722 F par Marie-Rose Parès
Commenge à Étienne Parès, acte reçu par maître
Escape notaire à Prades le 23 prairial an V de la
république, dûment enregistrée.
13 - retrait d’un pré à Mosset au lieu-dit le "Conch"
par Pierre Ange Parès, sur le marquis d'Aguilar par
acte reçu par Me Bordes notaire à Prades le 20 mars
1787, contrôlé.
14 - vente d'un lambeau de terre à Mosset au lieu dit Mosseto consenti par Étienne Parès en faveur
d’Isidore Lavila devant Me Escape, le 22 cinq pluviôse de l'an VI (13 février 1798), enregistré.
15 - transactions entre Étienne Parès, Sébastien
Escanyé et Thérèse Parès, Véronique Parès, Rose
Parès, Madeleine Parès, acte reçu par maître Ribes
notaire daté de Vinça le sixième pluviôse an X (26
janvier 1802), dûment enregistrée.
16 - vente par Isidore Pineu à Étienne Parès d'un
champ, pré, herm et bois au lieu-dit La Coume, acte
devant Me Escape du 21 messidor an XI de la république (10 juillet 1803), dûment enregistrée.
17 - ventes par Jacques Cossey à Étienne Parès d'un
champ et pré et herm au lieu-dit "Lo Cong", acte
devant Me Escape du 6 mars 1808, dûment enregistrée. Les titres ont été remis à la requérante.
Cela fait la requérante a invité le notaire et les susnommés à se rendre dans une grange appartenant
aux mineurs, située dans la présente commune, au
lieu-dit la Porteille, dans laquelle grange ils ont
trouvé les objets suivants :
- 100 tuiles destinées à la réparation urgente de
cette grange qui est estimée à six francs.
- 240 kilos de foin de pré estimé à 12 F.
- 480 kilos de paille de seigle estimée à 9 francs.
- quatre vaches hors d'âge propre au labour estimées à 450 F.
- deux autres vaches de l'âge de trois ans estimées à
220 F.
- quatre veaux dont 2 mâles et 2 femelles estimés à
220 F.
- 80 brebis de tout âge estimées à 720 F.
- 70 agneaux de l'année estimés à 250 F.
- 15 moutons de trois ans estimés à 195 F.
- 35 agneaux mâles et femelles de deux ans estimés
à 350 F
- 10 chèvres de tout âge estimées à 12 F.
- quatre poules et un coq estimés à cinq francs.
- deux charrues montées estimées à 12 F
- une hache usée, trois bêches, un trident dit "bigos"
le tout estimé cinq francs.
- deux paires de courroie servant à attacher les
bœufs ou vaches à la charrue estimés 10 F.
La comparante a de plus déclaré que dans une autre
grange à Mosset au lieu-dit le Conch et dans laquelle il n'a pas été possible de se rendre à raison de
la neige, il se trouve 320 kg de paille estimés à six
francs et 320 kilos de foin estimé à 12 F.
Soit un total de 2702 francs.
La requérante interpellée a déclarer ce qui peut lui
être dû par les mineurs ou par feu Étienne Parès son
mari, elle a déclaré que la succession de ce dernier
lui doit la somme de 2480 F qu'elle a reçus de ses
droits paternels et maternels et autres.
Après avoir reçu le serment de la dame requise elle
n'a rien soustrait, qu'elle ne sait pas que rien n’ait
été soustrait et qu'il n'y a plus rien à voir. Le notaire
soussigné a clôturé le présent inventaire et acte lu
aux comparants.
Fait à Mosset à 3 du soir du dit jour en présence de
Sébastien Bazinet, épicier et Porteil, officier de
santé demeurant à Mosset tous majeurs qui ont
signé avec le subrogé tuteur et l'expert priseur, la
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dame requérante a dit ne savoir signer, de ce requis
par le notaire soussigné. (3E64/34 N°104 Folio 221
Me Felip Gaudérique Bonaventure)
Vente
Le 02/07/1814 Marianne Corcinos épouse de
Jacques Dirigoy propriétaire agriculteur à Mosset,
laquelle, avec l'autorisation de son mari, a déclaré
faire cession et vente à titre irrévocable à Thomas
Corcinos propriétaire à Mosset, son frère, de tous
les droits successifs qui peuvent appartenir à Marianne Corcinos.
Soit à titre de légitime soit à titre de supplément et
légitime, de succession ou hérédité sur les biens et
droits quelconques qui composent ou qui ont pu
composer la succession mobilière et immobilière de
la défunte Rose Laguerre leur mère.
Soit que les biens ou droits proviennent à ladite
défunte Rose Laguerre de la ligne paternelle ou
maternelle, soit qu'ils lui soient revenus d'un e ligne
collatérale quelconque, moyennant la somme de
100 F. (3E64/35 N°173 Folio 301 Felip)
Partage
Le sept avril 1827 ont comparu
- Thomas Parès cultivateur à Mosset
- Rose Parès épouse assistée de François Baillette
propriétaire domiciliés à Planèzes
- Thérèse Parès épouse de Jean Lavila à Mosset
- Melchior Parès propriétaire à Planèzes
- Julien Parès agriculteurs à Planèzes âgée de 19
ans
- Gaudérique Parès (Sosa 32) agriculteurs à Mosset,
les deux derniers étant mineurs et donc assistés et
autorisés de Marie-Anne Corcinos leur mère et
tutrice épouse en secondes noces de Jacques Dir igoy propriétaire à Mosset ici présent et autorisant
ladite son épouse, veuve en premières noces
d'Étienne Parès (Sosa 64)
et encore Jacques Marty propriétaire cordonnier à
Mosset.
Étienne Parès est décédé à Mosset il y a plus de 14
ans sans avoir fait aucune disposition valable en ce
moment et laissant pour seuls et uniques héritiers
les six frères (6 survivant sur 9) et sœurs Parès
comparants.
Par un acte reçu par Gaudérique Felip notaire en
février dernier enregistré Melchior Parès a vendu à
Thomas Parès son frère et à Jacques Marty sa part
et portion sur le champ de derrière la Porteille,
moyennant 1500 F dont 1120 F pour la portion
acquise par Jacques Marty et 320 F pour la portion
acquise par Thomas Parès.
Les Parès voulant faire cesser l'indivision et connaître leurs droits sur la succession d’Étienne Parès
ont convenu d'en faire le partage qui a été réglé
ainsi qu'il suit.
1 - une maison à Mosset rue du Portal de France
(N°235 au N°16 actuel) confrontant d'Orient
Jacques Marty (N°234), du midi la rue, du couchant
80
les héritiers de Julien Sarda (N°238), et du Nord la
veuve Borreil (N°236) et les héritiers de Lin Vidal
(N°237)
2 - une grange et aire (N°416 et P407) à Mosset
derrière la Porteille confrontant d'orient Sébastien
Arrous, du midi le champ du Mosseto de la succession, du couchant Vincent Radondi et Sébastien
Arrous et du Nord Thomas Corcinos.
3 - une pièce de terre champ arrosable derrière la
Porteille appelée Mosseto, de contenance de 288
perches environ et confrontant Marianne Corcinos
(N°420 provenant de Julien Corcinos) épouse Dirigoy, le ruisseau de Molitg, du midi le même ruisseau, du couchant le chemin de la Carole, et du
Nord l'aire (N° P407) portée à l'autre article.
4 - un pré à la Carole appelé la Deveza d'une contenance de 18 ares environ confrontant d'orient Dominique Escaro, du midi le ruisseau de la Carole,
du couchant le chemin de la Guilalure et du Nord le
même chemin.
5 - une vigne sur le territoire de Mosset au lieu-dit
"Lo Bach" de 18 ares environ confrontant du levant
Baptiste et Marianne Corcinos, du midi Jacques
Rouffiandis, et du couchant Martin Climens et du
Nord Étienne Fabre.
6 - une autre vigne sur le territoire de Campôme au
lieu appelé Fournols de contenance de 60 ares confrontant d'orient Gaudérique Bonaventure, du midi
l'a nommée. Du couchant Joseph Salles, et du Nord
la dénommée fortune.
7 - un jardin au lieu-dit "Als ambossas rosses" de
deux ares environ confrontant d'orient le ruisseau,
du midi un ravin, du couchant Jacques Galaud et du
Nord le même Galaud.
8 - deux corps d'héritage, une cortalade dénommée
El Cong sur le territoire de Mosset consistant en
champ, de terres incultes et une grange le tout d'une
contenance de 4 ha au moins confrontant d'orient le
ravin de la Coume, Étienne Berjoan Raphaël Ville,
Emmanuel Soler, du midi le ruisseau del Poll, du
couchant Jean Lavila et Gaudérique Porteil et du
Nord le dit Gaudérique Porteil et le ruisseau de la
Coume.
9 - une grange à Mosset au lieu-dit le Monastir de
Jau confrontant de tous les horizons Marie Anne
Corcinos.
10 - un champ au lieu-dit Graba de 18 ares environ
confrontant d'orient le ruisseau, du midi le même
ruisseau, du couchant Pierre. Et du Nord Jean dit
bataille et Joseph Solé.
Les frères et sœurs Parès et leurs maris observent
que lors du décès d'Étienne Parès celui-ci laissa
encore une pièce de terre champ au terroir de Mosset à la Carole de contenance de 180 ares environ.
Marie-Anne Corcinos, sa veuve, a judicieusement
mise à la vente et l'a réellement vendue aux enchères publiques devant Me Felip notaire à Prades,
commis à cet effet, par acte du mois de mai 1814
moyennant 5 700 F qui ont servis à acquitter les
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dettes et charges de ladite succession et donné en
avancement d'hoirie paternelle de 1628 F à Rose
Parès épouse Baillette, lesquels 1628 F ont été
reçus par François Baillette.
Les mêmes frères et sœurs Parès observent que lors
du décès de l'Étienne Parès leur père il existait un
mobilier dont il fut pris inven taire par acte reçu par
maître Felip notaire à Prades enregistré et qu'il
existait aussi des bestiaux qui furent portés et estimés dans le même inventaire.
Les frères et sœurs Parès et les maris de celles-ci
conviennent de laisser dans l'indivision
la grange del Monastir de Jau, désignée au N°
neuf et le pré de la Carole appelé Graba du N°10.
Les deux immeubles répondront de la dot de MarieAnne Corcinos épouse Dirigoy mère commune et
un attendant que l'on fasse le remboursement de
cette dot les revenus de ces deux propriétés seront
employés annuellement à en payer les intérêts.
Le lot de Thomas Parès
il lui revient le sixième sur les immeubles de ladite
succession.
1 - 1/5 environ du champ à Mosset derrière la Porteille appelé Mosseto désigné au N°
trois. Ce
cinquième sera pris à deux parties différentes, l'une
au midi en montant de la Carole confrontant.
2 - le jardin du N°7
3 - la moitié de la vigne de Fournols du N° six
4 - le sixième environ du champ du Cong
5 - la moitié de la grange du Cong
6 - une partie du pré do Cong faisant moins du 1/6e
à prendre le long du ruisseau et confrontant d’orient
et du nord le ruisseau, du midi le lot qui sera assigné à Thérèse Parès et du couchant à Gaudérique
Porteil, séparés par des bornes.
7 - la partie qu'il a acquise de Melchior Parès sur le
champ du Mosseto.
Le lot de Rose Parès Baillette
1 - la moitié environ de la maison à Mosset désignée au N° un à prendre à l’Orient et consistant
en une chambre au premier étage et aux pièces audessus et au-dessous et confrontant cette moitié,
d'orient Jacques Marty, au midi de la rue, du couchant l'autre moitié de la même maison par un mur
mitoyen au midi lequel mur devra être construit sur
la même ligne et à frais communs entre Rose Parès
et Melchior Parès.
2 - le sixième environ du champ du corps d'héritage
del Cong.
3 - 1/6 environ du près du même corps d'héritage.
4 - et elle gardera et retiendra les 1628 F
le lot de Thérèse Parès épouse Lavila
1 - le cinquième environ du champ de la Porteille
appelait Mosseto.
2 - le sixième environ du champ du corps d'héritage
del Cong.
3 - une autre partie des terres incultes champ et pré
du même corps d'héritage del Cong.
4 - la moitié de la grange à Mosset et la moitié
indivise de l'aire désignée au N°2 à prendre vers le
couchant et le restant appartiendra à Julien Parès
nécessitant un mur de division à frais communs
le lot de Melchior Parès.
1 - la moitié de la maison à Mosset N° un mais à
prendre au couchant consistant en une cuisine et
une tour au premier étage avec appartement audessous et au dessus confrontant cette moitié l’autre
moitié qui est de la même maison et échue à Rose
Parès et qui se trouvent séparées en partie par un
mur qui devra être continué à frais communs sur la
même ligne.
2 - le sixième environ du champ del Cong.
3 - une moitié du pré du corps d'héritage del Cong
et un morceau de champ.
Il est rappelé que Melchior Parès a vendu sa part et
portion du champ de derrière la Porteille appelé
Mosseto à Thomas Parès et à Jacques Marty.
Le lot de Julien Parès
1 - la moitié du cortal ou grange de la Porteille à
prendre au nord et confrontant au midi le lot de
Thérèse Parès il sera séparé de celle-ci par un mur à
construire à frais communs et la moitié indivise de
l'aire qui se trouve au devant de ladite grange
2 - le cinquième environ du champ de derrière la
Porteille dit Mosseto à prendra de portion.
3 - le pré appelé La Devèze désigné au N° quatre.
4 - le troisième lot du champ du corps d'héritage del
Cong.
5 - la moitié du pré de la terre inculte du même
corps d'héritage.
Le lot de Gaudérique Parès (Sosa 32)
1 - le cinquième environ du champ de la Porteille
au Mosseto en deux parties.
2 - La vigne au Bach.
3 - la moitié de la vigne à Fournols N°
six à
prendre au levant et confrontant au couchant avec
le lot de Thomas Parès.
4 - une partie du champ du corps d'héritage del
Cong formant le quatrième lot confrontant au levant Raphaël Ville, du midi avec le lot de Julien
Parès, du couchant Jean Lavila et du Nord Thomas
Parès.
5 - une partie de terre pré et champs del Cong formant le quatrième lot du côté de la propriété de
Gaudérique Porteil confrontant au levant le lot de
Thérèse Porteil et Étienne Berjoan, du midi le lot de
Thomas Parès et du couchant Jean Lavila et du
Nord le lot de Julien Parès.
6 - la moitié de la grange du Cong à prendre vers le
midi et confrontant du Nord avec l'autre moitié, au
lot de Thomas Parès pour la division de laquelle
grange il sera fait un mur des deux divisions à frais
communs.
Jacques Marty prendra la portion à lui revenant sur
le champ de la Porteille au lieu-dit Mosseto comme
acquéreur de Melchior Parès formant le second lot
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confrontant d'orient le ruisseau de Molitg, du midi
le lot de Thomas Parès, du couchant le chemin de la
Carole et de septentrion le lot de Gaudérique Parès.
Gaudérique et Julien Parès mineurs promettent à
ratifier le présent partage à l'époque de leur major ité respective.
Les six frères et sœurs Parès déclarent qu'il existait
encore quelques dettes ou charges dépendants de la
succession du père commun et qui devront fournir
par sixième qu'ils devront aussi contribuer par
sixième au paiement et restitution de la dot de Marianne Corcinos leur mère commune.
Les frères et sœurs Parès déclarent dans leur intérêt
commun ils sont laissés dans l'indivision en l'aire
devant la grange du corps d'héritage del Cong. Tous
leurs droits sur cette terre sont les mêmes. Chacun
pourra y placer des gerbes et y dépiquer.
Les frères et sœurs Parès et les maris de celles-ci
déclarent reconnaître que ladite Marianne Corcinos
épouse Dirigoy leur mère et belle-mère respective
leur a remis et leur a rendu compte de tous les
meubles meublants détaillés dans l'inventaire par
elle pris, qu'ils ont reçu le tout qu'ils ont partagé.
Sur les meubles et linges Julien Parès a retiré pour
sa portion une grande gatte, un tonneau cerclé en
fer de capacité de 36 dal, un petit chaudron, une
mesure, des pincettes, une telle, une servante à foin,
une seringue et une casserole.
Gaudérique Parès a retiré pour sa portion un blutoir, une grande marmite, une plaque en fer pour le
four et 2 socs en fer.
Marianne Corcinos et Jacques Dirigoy son mari
déclare que la succession d’Étienne Parès leur doit
encore diverses sommes à raison des dettes par eux
acquittées et à la décharge de la même succession
et qu'ils se réservent le droit de les réclamer et répéter des dits six frères et sœurs Parès copartageants.
Les frères et ses appareils se déclarent que les
mêmes mariés Dirigoy Corcinos sont leurs débiteurs et doivent leur faire le compte de diverses
sommes et objets qu'ils se réservent de réclamer en
temps utile.
Les frères et sœurs Parès promettent le présent
partage se faire valoir et tenir et sans pouvoir mutuellement garantir son obligation réciproque de
leurs biens donc acte
c'est en présence de Joseph Sarda voiturier, Bonaventure Maier cordonniers tous deux domiciliées à
Mosset témoins qui ont signé avec Baillette, Thomas Parès, Melchior Parès, Julien Parès, Dirigoy
Marty et Lavila. Lesdites Corcinos épouse Dirigoy,
Parès épouse Baillette, Parès épouse Lavile, et
Gaudérique Parès ont déclaré ne savoir. (3E64/48
N°107 Folio 163 Me Felip)
Décédée le 06/09/1845 à Mosset dans la maison de
son gendre Jean Lavila époux de Thérèse Parès
dont les voisins sont Fabre Jaume (1788) 57 ans et
Vile François(1780) 65 ans.
82
Elle se marie le mercredi 8 juin 1791 à Mosset,
après avoir passé un contrat, à Prades avec Joseph
Estienne Emmanuel PARÈS, propriétaire dit
"Pagès", né le samedi 15 août 1767, jour de l'Assomption à Mosset, décédé le lundi 22 février 1813
à Mosset, Rue du Portal de France, à l'âge de quarante-six ans 170, fils de Joseph (1738-1770), chirurgien, et de Maria Rosa Justa BOSQUET (17321793). Ils ont eu Gaudérique Joseph Etienne
PARÈS.
66 - Joseph Sébastien François CANTIE, dit
Descordat (En), cultivateur, fils de Joseph (17561824), cultivateur, Propriétaire, et de Marie Françoise BRUNET (1762-1825), cultivatrice, né à
Mosset le mardi 9 décembre 1788, lendemain de la
fête de la Conception, il est baptisé le lendemain au
même lieu, y décédé le mardi 9 avril 1861. 1 NOTE
1 - Environnement
Marié à marguerite Deixonna d'Urbanya en 1814 il
a 6 enfants au moins dont 4 eurent des enfants
2- Service militaire - Conscription de l’an XIV :
classe 1806 (ADPO 1R44 : N°3)
Taille : 1. 572 m
Cheveux : noirs
Sourcils : châtains
Yeux : roux
Front : moyen
Nez : bien fait
Bouche : petite
Menton : long
Visage : long
Teint : brun
Observations : Réformé
Conseiller municipal
Sébastien Cantié est élu conseiller municipal le
20/10/1831 (2M35). Il soutient François de Massia
qui est nommé maire. A la suite du différend qui
sépare le maire et la majorité des électeurs au sujet
des conditions de règlement du conflit entre la
commune et les descendants des d'Aguilar sur les
vacants de Massia désavoué. Sébastien Cantié démissionne. Il ne sera pas resté 2 ans au conseil.
(ADPO 3M149 élections du 13/6/1833)
Voir le texte Élections municipales de 1831 et 1833
Président du bureau des Marguilliers en 1856
Procès verbal de la composition du bureau des
Marguilliers du 1er juin 1856 (Archives de la mairie de Mosset : Administration de l'église) :
"Nous, soussignés Julien Roquefort, Isidore Ruffiandis et Sébastien Cantié, membres de la Fabrique
de l'église de Mosset, désignés par le conseil de la
dite Fabrique, dans sa séance du 1er juin 1856,
réunis au presbytère, sous la présidence de Monsieur Iglesis François, curé desservant de la dite
170
Il a 4 ans de plus qu'elle.
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paroisse à l'effet de nommer un Président, un trésorier. Nous avons nommé Président le Sieur Sébastien Cantié, pour trésorier le sieur Julien Roquefort
et pour secrétaire le sieur Izidore Ruffiandis, lesquels ont été de suite proclamés et installés, chacun
dans la charge qui lui est dévolue."
Il se marie le mardi 25 octobre 1814 à Urbanya,
après avoir passé un contrat, le jeudi 20 octobre
1814, à Prades avec Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA, née le lundi 14 mars 1791 à
Urbanya, décédée le dimanche 26 juillet 1846 à
Mosset, à l'âge de cinquante-cinq ans 171, fille de
Jean Baptiste (1765-1831), cultivateur, et de Rose
PAIRER (1767-1816). Il eut de cette femme Rose
Thérèse Bonaventure Marie.
Joseph CANTIE, dit Descordat (En)
67 - Marguerite
Rose
Marie
Thérèse
DEIXONNA, dite Thérèse, fille de Jean Baptiste (1765-1831), cultivateur, et de Rose
PAIRER (1767-1816), née à Urbanya le lundi 14
mars 1791, elle est portée sur les fonts baptismaux
le lendemain en la même localité, décédée à Mosset
le dimanche 26 juillet 1846.
Origine du patronyme - Deixonne, Dexonne :
Conflent, Roussillon. Origine difficile à déterminer.
Plusieurs racines possibles : originaire d'Ausona,
Région catalane ou d'Essones, Exona Augustin
Vieux cimetière de Mosset 6e siècle. Ce nom en est
la forme française altérée.
Mutations par décès de Thérèse Deixonna
Le 1er avril 1847 est comparu Sébastien Cantier
cultivateur de Mosset agissant au nom de ses 6
enfants Baptiste, Jean, Jacques, Martin, Rose et
Marie Cantié, cultivateurs à Mosset pour lesquels il
se porte fort,
Il nous a fait la déclaration suivante : Deixone Marie Thérèse son épouse, mère des susnommés est
décédée à Mosset le 1 octobre 1846 âgée de 50 ans.
(ADPO 5W566)
Sa succession se compose de la somme de 1200
francs qui lui fut constituée en dot dans son contrat
de mariage passé devant Me Escape notaire à
Prades le 20/10/1814. (3E23/70 Pierre Bordes)
.Elle se marie le mardi 25 octobre 1814 à Urbanya,
après avoir établi un contrat, le jeudi 20 octobre
1814, à Prades avec Joseph Sébastien François
CANTIE, cultivateur, né le mardi 9 décembre
1788, lendemain de la fête de la Conception à Mosset, y décédé le mardi 9 avril 1861, à l'âge de
soixante-treize ans 172, fils de Joseph (1756-1824),
cultivateur, Propriétaire, et de Marie Françoise
BRUNET (1762-1825), cultivatrice. Ils eurent Rose
Thérèse Bonaventure Marie CANTIE.
68 - Félix BROUZI, cultivateur, fils de Salvador
Joan
(1720-1787), brassier, et de Rose
BONERICH (1726-1793), né à Mosset le dimanche
3 janvier 1762, il est baptisé le même jour au même
lieu173 174, y décédé le lundi 10 avril 1837.
Citoyen actif au 14 décembre 1795. (ADPO
Lp1024 - Recensement du 23 frimaire an 4)
Vente
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi
vend à Catherine Bès (Sosa 99), épouse de Jean
Baptiste Vila (1768-1852), cultivateur, une maison,
rue de "Baix" au prix de 500 Francs : 400 Francs
reçus de Jean Climens (1761-1846) (Sosa 106), son
beau frère et 100 francs de son mari Jean Baptiste
Vila (sosa 98).
Cette maison N°369 au 7 Carrer de las Sabateras
confronte :
- à l'est la muraille de la ville
- au midi Joseph Commenge (N°370)
- à l'ouest la rue publique
- au nord Julien Jauze (N°368) et Rouffiandis
Vente
Le 27/09/1827 Joseph Brunet cultivateur domicilié
à la Carole vend à Félix Bruzi cultivateur une pièce
de terre de 86 perches à Rabassas pour le prix de
220 F. (3E64/48 N°148 Folio 193 Me Felip)
Déclarations de succession de Félix Bruzi
Le 2/10//1837 est comparue Lin Bruzi (Sosa 34)
cultivateur à Mosset faisant tant pour lui que pour
Jérôme Bruzi, Jeanne Bruzi épouse de Dominique
Dimon et Marie Bruzi épouse de Thomas Marc
cultivateurs tous de Mosset. Il a déclare qu'ils sont
héritiers de Félix Bruzi, leur père cultivateur décédé
à Mosset le 10/04/1837 et que par son décès, ils ont
recueilli les nippes et hardes du défunt de valeur
100 francs.
Déclarant que le défunt avait fait un partage anticipé de ses biens par acte devant Me Paris notaire le
5/02/1832 enregistré le 11/02/1832. de la contribution foncière sous le nom du défunt des biens appartenant en propre à elle-même. (114W130
N°444)
172
Il a 3 ans de plus qu'elle.
Marraine :François Costeseca, Ne signe pas.
174
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Rose BONERICH, sa mère qui l'éleva.
173
171
Ils ont une légère différence d'âge.
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83
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Vente
Le 23 prairial an 5 (11. 6. 1797)
François Galaud (1754) père, tuteur de Rose (1781)
et de Thérèse Galaud (1786), ses filles, conjointement avec Marie-Anne Cantié (1774-1839), épouse
en secondes noces de Pierre Cantié (1767-1803),
vendent à
Parès Marie-Rose (1763-1834) épouse de Joseph
Comenge de Mosset (pas de contrat de mariage)
une maison, confrontant :
- d'Orient : les murs de la commune,
- du couchant : la grande rue,
- du midi et septentrion : Pierre Xambeu,
- de septentrion : Félix Bruzi
Prix : 600 FF : 300 de François Galaud et 300 de
Pierre Cantié (1767-1803).
Rose Parès réserve l'usufruit de la maison pour le
cas où son mari Joseph Comenge lui survivrait.
Joseph Comenge a reçu de son épouse 122 F.
(ADPO 3E21/497 Page 140. N°145)
Partage des biens de Félix Bruzi
Le 05/02/1832 Félix Bruzi cultivateur domicilié à
Mosset, lequel ne pouvant plus, entendu son grand
âge (70 ans) et ses infirmités qui en sont la suite, se
livrer à la gestion de ses biens, a procédé ainsi qu'il
suit au partage anticipé entre vifs de ses biens ciaprès désignés.
Sont aussi présents Lin Bruzi cultivateur, Jérôme
Bruzi cultivateur, Jeanne Bruzi épouse Dominique
Dimon, cultivateur. Marie Bruzi épouse Thomas
Mas, cultivateur, tous domiciliés à Mosset.
En premier lieu il déclare que par contrat de mariage de Jeanne Bruzi avec Dominique Dimon il a
payé à celle-ci en avancement d'hoirie sur sa succession la somme de 1200 F.
En second lieu que par le contrat de mariage de
Marie Bruzi à Thomas Mas il a fait donation en
avancement d'hoirie d'une pièce de terre champ
située à Mosset à « Llouganas ».
En troisième lieu par contrat de mariage de Lin
Bruzi (Sosa 34) et de Catherine Mestres il a donné
sous réserve d'usufruit le quart de ses biens.
En quatrième lieu le mobilier a été partagé entre ses
enfants.
Masse
1 - un petit troupeau de bêtes à laine et chèvres
pour un nombre total de 50 bêtes d'une valeur totale
de 150 F.
2 - un petits corps d'héritage avec bergerie composée de chants et prés au lieu-dit un les Abeillas.
3 - une pièce de terre de jardin aux Horts d'amont.
Ces biens sont d’un revenu de 80 F et appartiennent
à Félix Bruzi pour ses justes et légitimes titres.
Lot de Lin Bruzi (Sosa 34)
Le troupeau, les trois quarts du corps d'héritage, la
pièce de terre et jardin, à la charge par Lin Bruzi de
payer le 24 juin prochains sans intérêt la somme de
400 F. De céder à Marie Bruzi épouse Mas pour la
remplir de ces droits paternels et un outre de nourrir
84
entretenir loger changer et habiller à sa table et à
son égal Félix Bruzi son père, travaillant celui-ci de
ce qu'il pourra à l'avantage de la maison et en cas
de séparation de lui servir une pension annuelle et
viagère de 120 F par an exempte de retenue en trois
paiements égaux de quatre en quatre mois et
d'avance à partir du jour de la séparation. À la sûreté et du paiement les immeubles à lui ci-dessus
demeureront obligés est hypothéqués par privilège.
Le lot de Jérôme Bruzi
Se trouvant déjà plus que rempli de sa part virile au
moyen des 1200 F qu'il a reçus à l'avancement
d'hoirie.
Le lot de Marie Bruzi épouse Mas.
Elle a déjà reçu à en avancement d'hoirie une pièce
de terres à « Llouganas » et prendra les 400 F que
Félix Bruzi a chargé le Lin Bruzi de lui payer. Il n'y
a pas lieu de lui assigner des immeubles sans trop
morceler les héritages.
Leurs droits respectifs sur la succession de feu
Marie-Rose Costaseca, épouse Bruzi, leur mère ont
procédé au partage des biens par elle possédés de la
manière suivante.
Exposé des faits
Jeanne Bruzi épouse Dimon a reçu en 'avancement
d'hoirie sur la succession de sa mère dans son contrat de mariage une petite pièce de terre champ
située à Mosset au lieu-dit « Font Nogal » de 10
ars.
Lin Bruzi est donataire du quart du même bien
suivant donation insérée dans le contrat de mariage
du premier juin 1829.
Masse des biens de la mère
1 - une maison à Mosset où demeure Lin Bruzi au
N°239 au 16 de la rue de Vila Nova
2 - une autre maison avec pâtis dans la même rue
dite "Case petite" au N°244 au 2 Traversa del
Marques"
3 - un petits corps d'héritage à la « Grabollet »
composé de champs, prés et cortal.
4 - un pré à « Las Esclayranes »
5 - une pièce de terre champ partie arrosable et
parties aspre au lieu-dit Sant Julia de 72 ares.
6 - une pièce de terre inculte au lieu-dit « Las Asanas » de 100 ares.
Tous les biens appartenaient à feu Marie-Rose
Costaseca de part ses justes et légitimes titres compose la succession.
Le lot de Lin Bruzi, pour le remplir tant de son
quart que de sa partie virile, se compose de la maison qu'il habite portée au nombre premier de la
masse au (16 de la rue de Vila Nova (N°239)) et de
la pièce de terre pré portée au nombre quatre de la
masse.
Le lot de Jérôme Bruzi se compose du petit corps
d'héritage dit le Grabollet porté au N°3.
Le lot de Jeanne Bruzi épouse Dimon, indépendamment de ce qu'elle a déjà reçu à l'avancement
d'hoirie, se compose de la pièce de terre champ
portée au N° cinq.
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Le lot de Marie Bruzi épouse Mas se compose de la
maison et pâtis portée à l'article deux de la masse et
de la pièce de terre inculte portée au N° six.
Lin Bruzi et Jérôme Bruzi pour une mutuelle convenance ont fait et arrêté entre eux les changes et
permutations qui suit : lin Bruzi donne à Jérôme
Bruzi la pièce de terre pré dite « Ascagnères » qui
lui est échue dans son lot de la succession de leur
mère commune.
Jérôme Bruzi donne à Lin Bruzi la portion qui lui a
été assignée à la succession de son père du quart du
corps d'héritage dit « Las Abeillas ». (3E47/21
N°32 Folio 81 Me Vincent Paris)175.
Il se marie le mercredi 17 juin 1795 à Mosset avec
Marie Rose COSTASECA, née le vendredi 30
décembre 1768 à Mosset, y décédée le vendredi 30
décembre 1831, à l'âge de soixante-trois ans176, fille
de François Lin (1740-1790), brassier, et de Catherine Anne NABONA (1747-1801). Il en eut Jeanne
Rose et Lin Louis Maurice BRUZI.
69 - Marie Rose COSTASECA, dite Rose, fille de
François Lin (1740-1790), brassier, et de Catherine
Anne NABONA (1747-1801), née à Mosset le
vendredi 30 décembre 1768, elle est baptisée le
lendemain au même lieu177, y décédée le vendredi
30 décembre 1831.
Origine du patronyme - Costaseca, Costesèque :
agglutination de "Costa" et "seca", côte aride.
Mariage 178.
Elle se marie le mercredi 17 juin 1795 à Mosset
avec Félix BROUZI, cultivateur, né le dimanche 3
janvier 1762 à Mosset, y décédé le lundi 10 avril
1837, à l'âge de soixante-quinze ans 179, fils de Salvador Joan (1720-1787), brassier, et de Rose
BONERICH (1726-1793). Elle en a eu Jeanne Rose
BROUZI et Lin Louis Maurice BRUZI.
70 - Jean MESTRES, propriétaire, fils d'Isidore
Emmanuel (<1738-1806), cultivateur, et de Marie
FELIP (<1738-1792/1832), né à Campôme entre
1763 et 1764, il est tenu sur les fonts baptismaux en
1764 à Mosset, y décédé le mardi 3 janvier 1832.
Mutations par décès de Jean Mestres
Le 1 juin 1832 est comparu Isidore Mestres cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour
Thérèse Mestres épouse de François Lavile (Vile ?)
175
Son nom figure dans un acte de Jeanne Rose
BROUZI.
176
Ils ont une légère différence d'âge.
177
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Catherine Anne NABONA, sa mère qui l'éleva.
178
Son nom figure dans un acte de Catherine Anne
NABONA.
179
Il a 6 ans de plus qu'elle.
Rose Mestres épouse de Michel (Nicolas) Grau
Catherine Mestres épouse de Lin Bruzi
Joseph et autre Joseph Mestres
ses frères et sœurs
qui a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Mestres
leur père décédé à Mosset le 4 janvier 1832 et que
par son décès il a accueilli les biens ci-après.
Desquels le comparant est donataire du quart en
vertu du contrat de mariage reçu par Me Bordes
notaire le 1/12/1815 enregistré. une somme de 990
livres formant la dot constituée au défunt dans son
contrat de mariage reçu par la moitié d'une maison
à Mosset que le défunt aurait acquise par indivis
avec la comparante sa veuve par acte reçu par Me
Bordes notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500
francs dont la moitié est de 250 francs plus du mobilier détaillé dans l'état ci-joint dont la valeur est
de 44 francs.(ADPO 5W565)
Laisse à son décès en 1832 la 1/2 d'une maison
acquise par indivis avec la comparante sa veuve par
acte reçu par Me Bordes notaire le 12 juillet 1829
moyennant 500 francs dont la moitié est de 250
francs.
Il se marie le mardi 14 février 1792 à Mosset,
après avoir établi un contrat, le dimanche 5 février
1792, à Prades 180 avec Marie RADONDY, née le
samedi 21 novembre 1772 à Mosset, y décédée le
mardi 4 juin 1844, à l'âge de soixante-douze ans181,
fille d'Isidore Joseph (1753-1824), maçon, et de
Marie Esperance PARENT (1747-1817). De là
naquirent Marie Thérèse et Marie Catherine Marguerite.
71 - Marie RADONDY, fille d'Isidore Joseph (1753-1824), maçon, et de Marie Esperance
PARENT (1747-1817), née à Mosset le samedi 21
novembre 1772, elle est tenue sur les fonts baptismaux le lendemain en la même localité, y décédée
le mardi 4 juin 1844.
Origine du patronyme - Radondy ; Radonde,
Radondi : Roussillon, Conflent. forme féminine de
l'occitan, redon, ronde, bien en chair. Matronyme.
Déclaration de succession de Marie Radondi
veuve de Jean Mestres décédée le 4 juin 1844.
Le deux décembre 1844 a comparu Isidore Mestres
cultivateur à Mosset, faisant tant pour lui que pour
Joseph Mestres aussi cultivateur, Thérèse Mestres
épouse de François Vila, Rose Mestres épouse de
Nicolas Grau, Catherine Mestres épouse de Lin
Bruzy, ses sœurs et frères, pour lesquels il se porte
aussi fort.
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie Radondi
veuve Mestres, décédée à Mosset, leur mère et
180
181
Ce contrat la fait donataire des biens de son père.
Ils ont une légère différence d'âge.
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85
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
grand-mère décédée à Mosset le quatre juin dernier,
après avoir donné au comparant le quart de ces
biens par contrat de mariage devant Me Bordes
notaire il y a environ 51 ans.
De sa succession des temps les biens ci-après :
Mobilier
une table, un pétrin, 10 chaises, six draps de lit, 2
lits et 2 paillasses, une armoire, deux chaudrons,
une casserole, une poêle et une marmite, trois
nappes et 10 serviettes, six couverts enfers, 12
assiettes, 2 tonneaux, quatre chaises, une des hardes
et du linge, le tout pour une valeur de 123 F.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - une maison sur la place d'un revenu de 80 F.
2 - un cortal au château d'un revenu de 25 F.
3 - un jardin au Horts d'Amon d'un revenu de cinq
francs.
4 - une petite métairie au lieu-dit "Rabassas" composée de prés, champ et pâture contenant en tout 17
ha 50 ares d'un revenu environ de 250 F.
5 - un champ et pré et appelé "Clot d'en Tardieu"
d'un revenu de 25 F.
6 - une petite métairie à la "Cognette" de 8 ha.
7 - un champ à Corbiac
89 - une vigne à Campôme à Fournols.
10 - deux vaches d'un revenu de 10 F.
11 - 110 bêtes à laine de d'un revenu de 27 F.
Soit au total un revenu de 687 F formant un capital
de 13 770 F.
Déclarant que Jean Mestres mari de la défunte est
décédé de depuis environ 10 ans et que la défunte
avait donné une partie de ses biens à ses filles en
respect de leurs contrats de mariage et que les biens
de la défunte ont été partagés entre les cohéritiers
suivant acte reçu chez Me Chatart notaire enregistré
le 15 juillet dernier.
Ne signe pas (114W135 N°589 page 11)
le 25/06/1845 chez baptiste Corcinos à Mosset
Partage le 15/07/1844 de la succession de Marie
Redondy entre
- Isidore Mestres
- Rose Mestres épouse Nicolas Grau
- Joseph Mestres
Il n'a pas été stipulé dans cet acte qu’Isidore
Mestres serait tenu de payer une soulte de 300
francs à Rose Mestres et à Joseph Mestres.
Par ailleurs un acte a été passé chez Me Barrot à
Sournia le 19 février 1826
concernant Rose Mestres et Joseph Mestres héritiers de marie Radondy. (ADPO 3E77/20 N°260
Xatart)
Elle se marie le mardi 14 février 1792 à Mosset,
après avoir établi un contrat, le dimanche 5 février
1792, à Prades 182 avec Jean MESTRES, propriétaire, né entre 1763 et 1764 à Campôme, décédé le
mardi 3 janvier 1832 à Mosset183, fils d'Isidore
Emmanuel (<1738-1806), cultivateur, et de Marie
FELIP (<1738-1792/1832). Elle en eut Marie Thérèse MESTRES et Marie Catherine Marguerite
MESTRES.
72 - Gaudérique Jacques CORTIE, dit Brillant
(El), cultivateur Voiturier, fils de Jacques Joseph (1749-1795), voiturier Brassier, et de Françoise Marie CHAPAYRAU (1749-1804), venu au
monde à Mosset le samedi 4 septembre 1784, il est
reçu au baptême le lendemain au même lieu184 185, y
décédé le mardi 11 mai 1852.
Le militaire
Il fait partie de la Conscription de l’an 13 (classe
1805, N°19 puis N°30). Il mesure 1. 707 m. (ADPO
1R44)
Il a aussi arrêté le conscrit déserteur Deixonne
Michel N° 9 et a été exempté de service.
Lors de la levée des 300. 000 hommes, classe 1813,
on lit dans l’état au 14. 12. 1813, il a été exempté
parce qu’il était marié avant le 14. 12. 1813.
(ADPO 1R48)
(Voir le JDM N°15 de mai 2001 : Cortie contre
Deixonne.)
Quittance
Le 16/01/1816 Joseph Terrals déclare faire quittance en faveur de Gaudérique Cortie cultivateur de
la somme de 600 francs que Terrals déclare avoir
reçue en argent métallique en payement de l'obligation que Joseph Ruffiandis (1765-1838) et Marianne Terrals son beau père et belle mère auraient
consentie en sa faveur suivant acte retenu par Me
Bordes le 18 octobre 1804. (3E23/72 Folio 9 Me
Pierre Bordes)
Il est témoin au procès de Jacques Blanqué et de
François Bonamich (ADPO 2U46)
(Voir le JDM N°53 de janvier 2007 : Jugements
de Blanquer et de Bonamich)
Témoin au Tribunal correctionnel de Prades Audiences du 19-07-1838, du 10-08-1838 et du 1708-1838
Le procureur du Roi contre Martin Bardier, propriétaire et rentier
Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à
diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des
denrées ou autres effets mobiliers à un grand
nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt
excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807.
183
184
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Marraine :Marie rose Pajau, cousine, Ne signe pas.
Encore mineur lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
185
182
86
Ce contrat la fait donataire des biens de son père.
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Cortie Gaudérique figure parmi les 43 témoins.
(ADPO 3U2838 N°151)
Déclaration de succession de Gaudérique Cortie
Le 8 octobre 1852 à comparu Jacques Cortie cultivateur à Mosset lequel agissant tant pour lui que
pour Jacques, Joseph, autre Joseph Cortie (Sosa
37), ses trois frères, Rose Cortie épouse Sauveur
Bonneil à Codalet et Thérèse Cortie fille d'Isidore
Cortie son frère à Mosset sa nièce.
Il nous a déclaré que Gaudérique Cortie leur père et
grand-père est décédé ab intestat à Mosset le 11
mai 1852 et que sa succession à eux échue consiste
en les biens ci-après :
1 - une maison à la ville neuve d'un revenu de 15 F
(peut-être le N°243 au 11 Escaler de Vila Nova.
mais probablement le 5 Traversa del Marques).
2 - un jardin au lieu-dit la terrasse.
Soit un revenu total de 19 F formant le capital de
380 F. (114W138 N°339)
Nota 186.
Il se marie le jeudi 14 mai 1801 à Mosset avec
Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS, née le
lundi 10 décembre 1781 à Mosset, y décédée le
jeudi 17 septembre 1846, à l'âge de soixante-cinq
ans 187, fille de Jacques Joseph Isidore (1748-1815),
pages, et de Marie Anne TERRALS (1756-1824),
servante. Il en a eu Joseph Jacques.
73 - Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS,
dite Thérèse, fille de Jacques Joseph Isidore (17481815), pages, et de Marie Anne TERRALS (17561824), servante, née à Mosset le lundi 10 décembre
1781, elle est reçue au baptême le lendemain au
même lieu 188, y décédée le jeudi 17 septembre
1846.
Mutations par décès d'André Ruffiandis
Le 11 septembre 1820 est comparu Isidore Ruffiandis de Mosset agissants en qualité de procureur
fondé de Jacques Ruffiandis son père suivant la
procuration ci-jointe.
Lequel nous a déclaré se porter fort en sa dite qualité du dit son père de Jean, Isidore, Thérèse, Rose, et
Anne-Marie Ruffiandis, ces trois dernières représentant Joseph Ruffiandis leur père, tous les sus
nominés frères et héritiers d'André Ruffiandis décédé assassiné à Mosset le 12 mars 1820 (Voir
JDM N°57 et 58 de septembre 2007) où il a laissé
des biens suivants :
Immobilier
1 - la moitié d'une maison de revenu de 17 francs
l'autre moitié appartenant à Marie Blanquer épouse
186
Son nom figure dans un acte de Joseph Jacques
CORTIE.
187
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
188
Au baptême de Marie Anne Eulalie Thérèse fut témoin Pierre TERRALS, parrain ; Marie Thérèse PRATS,
marraine.
du défunt. C’est la maison du N°411 au 1 Carrer
del Porxo achetée en 1798 aux héritiers de Thérèse
Vila née Ribas
2 - une pièce de terre bois pré terre labourable et
terre inculte à "La Solane" de trois arpents de revenu de 62 F
3 - un jardin à Mosset dit "Lo Congost"
4 - une vigne et champ dite "La Crouette" de cinquante-cinq perches et de revenu de 10 francs
5 - un champ au "Bac" de huit perches de revenu de
3 francs
soit au total un revenu de 100 F formant un capital
de 2000 F. (ADPO 5W559)
Déclaration de succession de Thérèse Ruffiandis
Le 15 mars 1847 a comparu Gaudérique Cortie
cultivateur à Mosset lequel tant en son nom qu’en
celui de Jacques, Joseph, Jaume, Rose, Japet Cortie,
ses cinq enfants pour lesquels il agit et se porte fort.
Il nous a fait la déclaration suivante :
Thérèse Ruffiandis épouse et mère des susnommées
est décédée à Mosset le 17 septembre 1846 âgé de
65 ans.
Sa succession se compose d'un petit héritage lui
provenant de la succession de son oncle Jaumet
Ruffiandis décédé depuis plus de 14 ans et consiste
en une petite case de champ et jardin attenant situé
à la Bastide sur le territoire de Mosset et d'un revenu de 107, 50 F.
Ne signe pas. (114W135 N°1364 page 198).
Elle se marie le jeudi 14 mai 1801 à Mosset avec
Gaudérique Jacques CORTIE, cultivateur Voiturier, né le samedi 4 septembre 1784 à Mosset, y
décédé le mardi 11 mai 1852, à l'âge de soixantehuit ans189, fils de Jacques Joseph (1749-1795),
voiturier Brassier, et de Françoise Marie
CHAPAYRAU (1749-1804). Elle eut de son conjoint Joseph Jacques CORTIE.
74 - Jean Pierre CHANAUD, dit Pierre, berger,
fils de Jacques (<1738-1789/1792), et de Marie
PAYRART (1730-1765), né à Montfort-surBoulzane en 1758190, décédé à Rodès le vendredi 18
novembre 1831. 1 NOTE
Citoyen actif au recensement du 23 frimaire an 4
(14 décembre 1795) (ADPO Lp1024)
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 à Perpignan (ADPO
2U47) : (Mosset 1806)
Il est berger de Martin Climens
Habite au N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras.
Il se marie le mardi 19 juin 1792 à Mosset puis, le
même jour, religieusement en l'église du même
189
190
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Habite de 1785 à, 1792 à Mosset et s'y marie en 1792.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
lieu 191 avec Marguerite VILA, née le dimanche
23 juin 1771, veille de la Saint-Jean-Baptiste à
Mosset, y décédée le dimanche 14 octobre 1838, à
l'âge de soixante-sept ans192, fille de Baptiste ou
Jean - Baptiste (<1749-1774), cultivateur, et de
Rose LAPLACA (1747-1812). Il eut de sa conjointe Marie Rose.
1 - une maison [N°351 bis] au 12 Carrer de las
Sabateras d'un revenu de 20 francs formant un
capital de 400 francs de 54 m 2
Confrontant
-d'orient Pierre François Arrous
-du midi et du couchant la rue de Come Gelada
-de septentrion Martin Climens. (114W131 N°400).
75 - Marguerite VILA, fille de Baptiste ou Jean Baptiste (<1749-1774), cultivateur, et de Rose
LAPLACA (1747-1812), née à Mosset le dimanche
23 juin 1771, veille de la Saint-Jean-Baptiste, elle
est baptisée le même jour au même lieu 193, y décédée le dimanche 14 octobre 1838.
Elle se marie le mardi 19 juin 1792 à Mosset puis,
le même jour, religieusement en l'église du même
lieu 194 avec Jean Pierre CHANAUD, berger, né
en 1758 à Montfort-sur-Boulzane, décédé le vendredi 18 novembre 1831 à Rodès, à l'âge de
soixante-treize ans195, fils de Jacques (<17381789/1792), et de Marie PAYRART (1730-1765).
Ils ont eu Marie Rose CHANAUD.
Partage des biens de Baptiste Vila (Sosa 150)
Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila Marguerite
(1771-1838) et Vila Catherine Rose (1766-18442)
procèdent au partage faisant suite au décès de Baptiste Vila (<1749 - 1774), leur père décédé il y a
plus de 25 ans, se mettent d'accord pour recevoir :
Vila Marguerite épouse Chagnaud, la maison au 12
Carrer de las Sabateras [N°351 bis] de 54 m 2 confrontant
- d'orient Pierre François Arrous au 14 Carrer de las
Sabateras
- du midi et du couchant la rue de las Sabateras
- de septentrion Martin Climens à la partie nord du
12 Carrer de las Sabateras
Vila Catherine Rose épouse Bousquet une terre à
Ladou de 106 ares plus 80 francs en monnaie métallique qu'ils reçoivent de Marguerite Vila la maison ayant été estimée à 300 francs.
ils promettent de ne plus revenir sur leur différend :
en effet le père est décédé en 1774 soit depuis plus
de 25 ans. (ADPO 3E23/58 Page 52 Me Bordes)
Déclarations de succession de Marguerite Ville
Le 25/04/1838 est comparue François Chanaud, fils
aîné, et Joseph Cortie de Mosset
agissant pour le premier en son propr e nom et le
second pour Rose Chanaud (Sosa 37) son épouse
et tous ensemble se portant fort pour Marie Chanaud, épouse de Sébastien Grau de Mosset, Julien
Chanaud berger aussi à Mosset et Sébastien Chanaud domestique à Corbère.
Il a déclare qu’ils sont héritiers de Marguerite Ville,
veuve de Jean Pierre Chanaud leur mère décédée à
Mosset le 15/10/1838 après avoir légué au comparant le 1/4 de ses biens dans son contrat de mariage
et que de sa succession il dépend les biens suivants :
Immeubles non affermés à Mosset
191
Témoins :
Jean Bousquet, Bernard Bousquet, Jean Pierre Sagui,
tous de Mosset et cultivateurs.
Benoît Chanaud, Montfort.
192
Ils ont une légère différence d'âge.
193
Parrain : Jean Baptiste Ville
Marraine :Julia Marguerite Ne signe pas.
88
76 - Isidore Joseph JOULIA, dit Tignos (En),
journalier, fils d'Isidore Pierre Félix (1748-1822),
journalier Charbonnier, et de Marie Anne Thérèse
CASSOLY (1752-1822), né à Mosset, La Carole le
mardi 18 juillet 1786 196, y décédé entre le mercredi
27 mai 1846 et le lundi 29 septembre 1884.
Conscription : classe 1806, N° Taille : 1, 648 m
Cheveux : châtain
Sourcils : châtain
Yeux : roux
Front : étroit
Nez : bien fait
Bouche : petite
Menton : rond
Visage : long
Teint : clair
Marques particulières : petite vérole
Observations : à l'hôpital, parti le 10. 10. 1806 au
23e Régiment de Chasseurs à cheval. (26 (ADPO
1R45)
Assassinat d’André Ruffiandis - Subornation
Pendant l’enquête les deux suspects sentent que
leur machination, ayant pour but de faire croire à un
accident est de moins en moins crédible, ils menacent alors les témoins ou tentent de les suborner.
Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine,
Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite
de Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me
faites pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement. Quelques jours plus tard, c’est le frère,
Jacques Blanquer, qui se présenta pour lui dire de
ne pas rapporter à la Justice le propos que sa soeur
lui avait tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité.
194
Témoins :
Jean Bousquet, Bernard Bousquet, Jean Pierre Sagui,
tous de Mosset et cultivateurs.
Benoît Chanaud, Montfort.
195
Il est à noter qu'il a 13 ans de plus qu'elle.
196
Habite La Carole en 1806 et en 1837
Habite Molitg les Bains le 8. 1. 1817.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carabignère,
fille de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a
20 jours l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la
fit entrer dans sa maison. Elle lui proposa de se
rendre chez son amie, Marie Barrere dite Paysal,
pour l’engager à rétracter sa première déposition.
Elle lui promet qu’elle serait très bien payée,
qu’elle lui donnerait une chemise neuve et quelques
autres choses Elle remit à la Carabignère un morceau de jambon et un morceau de saucisse pour
goûter avec Marie Barrere. La Carabignère refusa.
Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques
Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et
lança :
« Que les témoins qui parlent contre moi prennent
bien garde car si je sors de la prison il y aura lieu de
ce repentir. »
Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour
la première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa
à la pointe de l’aube, chez Isidore Julia. Étant descendu, Jacques Blanquer le pria de se rendre de
suite chez Marie Barrere dite Paysal pour lui dire
que si elle déposait devant la Justice, ce que sa
sœur avait avancé, lui Blanquer lui prouverait
qu’elle jurait faux et la ferait arrêter au tribunal.
[Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy. de 1806]
Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin
qu’il puisse lui parler en secret et avant qu’on fut
levé.
Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie
Barrere répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice.
Blanquer partit furieux en jurant en le traitant de
garce et de putain.
(ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre
2007)
Santé : Petite vérole
Il se marie le mardi 4 juillet 1809 à Mosset 197,
après avoir établi un contrat, le dimanche 25 juin
1809, à Prades avec Marie Anne JAMPY, née
avant 1791 à Corneilla-de-Conflent, décédée le
samedi 21 juin 1834 à Mosset 198, fille de
Pierre (1733-1791), brassier, et de Marie Rose
SALVAT (1750->1809) 199. De là naquit Jean Martin JULIA.
Pierre (1733-1791), brassier, et de Marie Rose
SALVAT (1750->1809), née à Corneilla-deConflent avant 1791, morte à Mosset le samedi 21
juin 1834. Elle se marie le mardi 4 juillet 1809 à
Mosset 200, après avoir passé un contrat, le dimanche 25 juin 1809, à Prades avec Isidore Joseph
JOULIA, journalier, né le mardi 18 juillet 1786 à
Mosset, La Carole, y décédé entre le mercredi 27
mai 1846 et le lundi 29 septembre 1884 201, fils
d'Isidore Pierre Félix (1748-1822), journalier Charbonnier,
et
de
Marie
Anne
Thérèse
CASSOLY (1752-1822). Elle eut pour enfant Jean
Martin JULIA.
78 - Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL dit
Slubet (En), voiturier Cultivateur, fils de Nicolas (1757-1831), brassier Cultivateur, et de Françoise VIDAL (1762-1801), né à Mosset le samedi
21 février 1789, il est baptisé le même jour au
même lieu, y décédé le dimanche 11 octobre
1840202 .
Conscription : Classe 1808, N°37 Taille : 1, 572
Cheveux : châtain
Sourcils : châtain
Yeux : roux
Front : plat
Nez : gros
Bouche : grande
Menton : rond
Visage : ovale
Teint : brun
Marques particulières : Néant
Profession : Voiturier
Observations : parti au 23e Régiment d'Infanterie
Légère le 10. 4. 1808, arrivé le 22. 5. 1808. (Registre des matricules des hommes ayant effectué le
Service militaire - ADPO 1R41)
77 - Marie Anne JAMPY, dite Anne, fille de
Testament du 8/04/1808 avant départ au service
militaire
Jean Baptiste Gaudérique Jacinthe Lin Cayrol brassier conscrit de l'an 1809, atteint par le sort pour
faire partie de l'Armée Française, lequel étant sur le
point de son départ, m'a requis de recevoir le présent dernier testament par acte public que j'ai écrit
sous la dictée ainsi qu'il suit.
« Je veux qu'après mon décès il soit célébré, pour le
repos de mon âme, vingt messes basses.
Je fais et institue mon héritier universel Nicolas
Cayrol brassier mon père pour jouir et disposer
après mon décès de tous mes biens ainsi qu'il avisera.
C'est là mon dernier testament par acte public que
je veux valoir comme loi et à défaut de la meilleure
197
200
198
201
Isidore JOULIA, dit Tignos (En)
Témoins : Dimon Pierre.
Ils ont une légère différence d'âge.
199
Pierre avait aussi épousé Françoise GUINOT qui lui
avait donné Catherine Marie Rose JAMPY.
Témoins : Dimon Pierre.
Il a 5 ans de plus qu'elle.
202
Son testament fut rédigé le vendredi 8 avril 1808,
durant la semaine sainte à Prades.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
manière que faire le pourra. » (ADPO 3E47/6 Folio
42 Page 182 Hippolyte Escape)
De retour à Mosset il est, comme ancien militaire,
en 1832 membre de la Garde Nationale (Registre de
Contrôle général de la réserve)
Vente d’une terre
Le 25 février 1814.sont comparus Nicolas Cayrol
(Sosa 156) cultivateur à Mosset père et Jean Baptiste Cayrol son fils originaire de Mosset, actuellement soldat dans le 23e régiment d'infanterie légère, lesquels chacun pour l'intérêt qui le concerne
ou peut le concerner, Jean Baptiste Cayrol comme
le fils unique et héritier de Françoise Vidal sa mère
et épouse de dudit Nicolas Cayrol, ont déclaré
vendre à titre irrévocable à Michel Arrous propriétaire à Mosset la partie d'une pièce de terre de contenance d'un arpent 80 perches. Pour la somme de
240 F. (3E64/35 N°46 Folio 73 Me Felip)
Il se marie le mercredi 29 mai 1822 à Mosset avec
Marie ROLLAND, cultivatrice, née en 1797 à
Mosset, y décédée le vendredi 9 mai 1873, à l'âge
de soixante-seize ans203, fille d'Augustin (17581803), voiturier, et de Marie JAUZE (1771-1845),
sa cousine au IIIe degré du côté paternel 204. Ils ont
eu Catherine Marie CAYROL.
79 - Marie ROLLAND, cultivatrice, fille d'Augustin (1758-1803),
voiturier,
et
de
Marie
JAUZE (1771-1845), venue au monde à Mosset en
1797205, y décédée le vendredi 9 mai 1873. Assassinat d’André Ruffiandis - Les cris plaintifs au 3
des Cabanots le 12 mars.
Vers les 7 heures du soir le 12 mars Joseph Porteil,
21 ans, cultivateur, allait abreuver son mulet à la
fontaine de la Thomase juste après les Cabanots.
Au-delà du Portal de France, à 5 ou 6 pas de la
maison de Jacques Blanquer, il rencontra Catherine
Brunet, 15 ans, et Marie Rolland et entendit
qu’elles se disaient entre elles ; « Entends- tu ? »
Écoutant alors plus attentivement il perçu un cri
plaintif « Aï ».
Ayant dépassé la maison de quelques pas il entendit
le même cri.
Catherine Brunet et Marie Rolland, confirmèrent
les faits et l’heure. Elles s’arrêtèrent un instant ;
comme il faisait du vent et qu’il bruinait, saisies de
frayeur, elles continuèrent leur route et
n’entendirent plus rien. (ADPO 2U275) (Voir JDM
N°57 de septembre 2007).
Elle se marie le mercredi 29 mai 1822 à Mosset
avec Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL,
voiturier Cultivateur, né le samedi 21 février 1789 à
Mosset, y décédé le dimanche 11 octobre 1840, à
l'âge de cinquante et un ans 206, fils de Nicolas (1757-1831), brassier Cultivateur, et de Françoise VIDAL (1762-1801), son cousin au IIIe degré
du côté maternel 207. Ils ont eu Catherine Marie
CAYROL.
80 - Léon VILA, brassier, Cultivateur, Clavaire
1789, fils de Joan Batista (<1711-1774), pasteur de
brebis, et de Catherine FURCUS (<17001766/1797), né à Mosset le lundi 22 février 1745, il
est baptisé le surlendemain au même endroit208, y
décédé le mardi 3 avril 1821, durant la semaine
sainte.
Vente de vin à crédit
Le 21/07/1784, "Jean Utéza, garde des forêts et
sous batlle de la baronnie de Mosset, dénonça, bon
et peine de 10 livres, monnaie de France, contre
Léon Vila, brassier habitant Mosset, pour avoir
trouvé aujourd'hui, environ neuf heures du matin,
Jean Prats dit "Parola", brassier habitant Mosset,
qui sortait de la maison du dit Vila portant une
"Carbasse" remplie de vin d'environ deux pots, qui
a dit que le femme du dit Vila lui avait vendu le dit
vin à crédit. ce qui est défendu. La "Carbasse" remplie de vin a été cachetée par le batlle (Jean Thomas) du dit Mosset pour y avoir recours au besoin."
(ADPO 11BP261)
"Le lendemain, 22/07/1784, François Respaut garde
de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset
dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de
France, contre Léon Vila, brassier habitant la ville
de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez
eux le vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom
et contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à
cet effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin,
son nom et domicile que l'ai dûment interpellé. Cet
inconnu vendait à Françoise Cortie, belle fille de
Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour
d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du
dit Vila. Jean Thomas, batlle de Mosset." (ADPO
11BP261)
Clavaires et batlle en 1788
Citons Jacques Ruffiandis : Voici un acte curieux
qui mentionne les attributions des clavaires et du
sous baille et montre qu'il y avait parfois conflit
entre leur autorité et celle du baille qui tenait celleci du seigneur et parfois en abusait assez impunément : « L'an mil sept cent quatre vingt huit et le
vingt et deuxième jour du mois de décembre en la
206
203
Ils ont une légère différence d'âge.
204
Via Silvestre CAYROL.
205
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie JAUZE, sa mère qui l'éleva.
90
Il a 8 ans de plus qu'elle.
Via Silvestre CAYROL.
208
Au baptême de Léon fut témoin Francisca REDONDI,
marraine. Nota : Marraine :Marie Françoise Vila, Ne
signe pas.
207
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ville de Mosset dans la maison de ville. Nous Maurice Cossey (1726->1807) et Léon Ville (17451821) clavaires de police de la dite ville à la Réquisition de Joseph Pajau (1734-1794) brassier habitant à la susdite ville disant que l'hobergiste nommé
Jacinthe Estéba (1730-1794) et boulanger a refusé
de vendre du pain au sus dit Pajau.
Environ huit heures du matin et nous Clavaires
susdits avec le Requérant nous sommes transportés
à "l'héberge" lui disant de Vendre du pain au Requérant et qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce
refus nous Lui avons Déclaré l'amende de six livres
payables au même jetant lequel a Répondu de lui
donner assignation. En conséquence nous l'avons
fait pignorer par le sergent crieur de notre Comté
nommé Julien Prats je quel lui a pris une casserole
et une padelle lesquelles pièces sont entre les mains
du susdit sergent pour en Rendre Compte. Le jour
même de cette saisie Julien Corcinos (1745-1820)
qui prend toujours la qualité de batlle fit menace au
sergent qui en était pourvu de le mettre en prisons il
ne lui remettait les effets saisis. Le sergent qui se
trouve Come vous savais sous baille intimidé par
cette menace n'osa le lui refuser et par ce moyen
ledit Cor cinos rendit comme inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires. Comme le mauvais
exemple est toujours très pernicieux et que si nous
n'empêchons pas de pareils abus dès leur naissance
bientôt d'autres personnes voyant que le susdit
Corcinos a empêché impunément le Cours de ta
justice des officiers de police vont entièrement
mépriser autorité des officiers municipaux et nous
le verront même désobéir lors qu'il sera question
des affaires royales. »
Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre
souvent malgré les usages locaux, les revenus des
banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était
propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du
procès-verbal cité ci-dessus :
« Je dois encore vous dire que le 20e 9bre dernier
jour du marché, Julien Prats (1747) sous baille et
s'étant saisit en pleine rue a Tereza Alzeu (née en
1777 et n'avait donc que 11 ans) une bouteille remplie de vin en ayant été instruit je Donna une réprimandé audit sous baille de son audace, il me répondit que c'était Corcinos qu'il lui avait ordonné de la
lui prendre sous prétexte quelle ne venait pas de
l'acheter au Cabaret vous savez Mrs qu'il est Libre
même suivant les criées et l'usage a un Chacun de
vendre et d'acheter le jour de jeudi c'est sans doute
le désir de faire augmenter Les Revenus du Cabaret
se trouvant lui même Caution et associé à L'afferme
des revenus que M. le Marquis d'Aguilar a dans
Mosset qui le portent a chercher a faire perdre les
Droits de la Communauté. » (Mosset Registre Consulaire) (Mosset vieille cité de 1970 - Tramontane Page 57)
Commentaires :
1 - Corcinos qui a représenté le Tiers Etat à l'As-
semblée provinciale du Roussillon à Perpignan
(11/1787) y côtoyait Pierre d'Aguilar. Après le
décès de Jean Thomas le vieux batlle, le marquis
nomme Julien Corcinos comme remplaçant.
Le rôle du batlle est à la fin du XVIIIe siècle essentiellement de défendre les intérêts du Marquis. La
remarque des clavaires : « qui prend toujours la
qualité de batlle » ne peut s'expliquer que dans la
mesure où le batlle précédent malade n'exerçait
plus ses fonctions. Le batlle disparaîtra après août
1789 le 01/04/1790 avec la prise de fonction du
maire Isidore Lavila.
2 - Le sous baille Julien Prats n'est que garde forestier, probablement sous les ordres de Jacques Pompidor.
3 - Maurice Cossey et Léon Ville, clavaires sont
chargés de la police locale sous les ordres des consuls.
Dégâts causée par du bétail menu à laine,
chèvres et un âne
"Le 27/09/1789, Maurice Cossey et Léon Vila,
clavaires de police de la ville de Mosset, à la réquisition de Jean Darjeau et Pierre Fabra, beaux pères
et beaux fils, cordonniers, Mosset, se sont transportés le jour d'hier 23 à 10 heures du matin, à la partie
dite "Rabanas", propriété d'Ignace Fabra, brassier
du dit lieu Mosset et que les dits beaux pères et
beau fils tiennent en afferme, semée de pommes de
terre dit "truffas". Lequel champ comporte : d'orient
avec les héritiers de Joseph Parès, du midi et du
couchant avec Jacques Comenge, et de septentrion
avec Christophe Fabra, pour estimer les dommages
causés à la dite propriété semée de truffas, lesquels
après serment prêté à l'Ingres de leur charge, selon
Dieu et leur conscience, ils estiment y avoir pour 18
mesures de pommes de terre de dommages, qu'ils
estiment avoir été causés par du bétail menu à laine
et chèvres et d'un âne par "trapeig" et "mangedis"
des dits bestiaux, savoir par "mengedis" et "rohagades" de la souche sept mesures, neuf mesures et
demi qu'on a arraché des souches et une cane par
"trapeig", ayant les dits Darjeau et Fabra déclarés
aux dits clavaires qu'ils avaient emportés en deux
différentes fois une mesure et demi qui fait le
compte des 18 mesures ci-dessus. Le dit Vila a
signé, Cossey a déclaré ne savoir."
Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le
bétail. "Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se
déplaçant, selon Anny de Pous dans Conflent N°55
"Rohagades" : (ADPO 11BP261)
Dommages causés par les cochons au champ du
Mosseto
Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Parès, chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne", brassier.
"Le 29/09/1789, le sieur Izidore Lavila, premier
consul de la ville de Mosset, par l'absence de Mau-
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
rice Cossey et Léon Vila, clavaires de police de la
ville de Mosset, ont fait rapporta à la réquisition de
Rose Parès, veuve du sieur Joseph Parès, chirurgien
de Mosset. Ils se sont transportés le jour d'hier 28, à
environ 9 heures du matin, dans une propriété
champs située à la partie dit "de tras la Portella" dit
le champ "d'en Mosseto" à la contenance d'environ
5 journaux (Journal du Conflent mesure 35, 565
ares ) du lieu semé de gros millet, haricots, trèfles,
choux, navets,
confrontant :
- d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et
Julien Corcinos,
- du nord le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph
Portell,
- du couchant avec le chemin de la Carole,
- et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset
(Joseph Parer).
pour estimer les dommages causés à la dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à l’Ingres de
leurs charges.
dommages causés au dit millet pour six mesures 4
canes (La Canne mesure 1, 9879 m), pour "menjadis y rohagades" 5 mesures et demi (La Mesure du
Roussillon est de 17, 97 litres) des cochons et une
mesure une cane pour celui qui a été coupé avant la
déclaration que la dite Rose Parès a fait qu'elle a
cueilli avant l'estimation qui en a été faite, ils estiment que les dommages ont été causés par des
cochons." (ADPO 11BP261)
Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le
bétail. "Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se
déplaçant, selon Anny de Pous dans Conflent N°55
"Rohagades" :
De l'Église à l'État
le 20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le
transfert des registres d'État civil de l'Église à l'État,
des prêtres aux maires, substituant la notion de
commune à celle de paroisse. A Mosset, les deux
prêtres sont Joseph Parer, curé et François Galiay,
vicaire. 26/09/1792 : François Galiay prête serment
de fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire
et Léon Vila procureur. Avant la fin du mois Joseph
Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le
baptême de Jean Joseph Simon Palagri le
22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de Joseph
Cosme Fabre célébré par le vicaire François Galiay
le 26/9/1792 qui continuera d'assurer les cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église
catholique et romaine " Le vote de l'Assemblée
Législative du 20/9/1792 est mis en application à
Mosset en novembre. Le maire note sur le registre
d'État Civil : " Clos ainsi par nous Joseph Porteil,
maire de cette commune le 15 novembre 1792 et le
premier de la république française. " Les actes sont
désormais signés de l'officier d'État Civil ; tout
d'abord par Sébastien Pacuill pendant un mois puis
de nouveau par François Galiay qui a ainsi deux
chapeaux : celui de curé et celui d'officier d'État
92
Civil. Il était pour cela probablement plus compétent et peut-être plus disponible ? A Mosset on est
pragmatique.
Vente d'une maison du 6 nivôse an V (26. 12.
1796).
Nicolas Porteil (1743-1819), vend à Léon Vila
(1745-1821) et Marianne Galaud (1756-1834) son
épouse, qui ont fait un contrat de mariage, une
maison (N°304 à l’Al Carrer del trot [faux ! C'est le
8 Carrer del Pou]
confrontant
- d'orient avec "Al carré del trot" |faux ! C'est le
Carrer del Pou]
- du midi avec François Dellach (N°303) et François Sagui,
- du couchant avec François Sagui (N°297)
- et de septentrion avec Augustin Garriguet (17371805). (N°305)
Le prix a été de 681 livres en argent métallique.
Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40m2 Avant dernière maison à gauche en montant le
Carrer del Pou. (ADPO 3E23/57 Folio 127)
Pose de scellés le 27 floréal an 5 (16 mai 1797)
Jean Vila (1745-1821) brassier à Mosset comme
héritier et donataire universel de Thérèse Furcus
(<1700) sa mère, a fait apposer les scellés sur les
portes de la maison de la défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant :
- d'orient avec "Al carré del trot"
- du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer
de Santa Magdalena)
- du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la Portella" (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison en pointe N°412
entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del
Porxo." (ADPO 3E23/57 Folio 182)
François Lacombe (1782-1807)
Le cinq germinal de l'an 11 (26 mars 1803) les
citoyens Joseph Porteil (1752-1824) ((Sosa 100) et
Léon Vila (1745-1821) (Sosa 80) se sont volontairement portés caution et promettent de payer à
François Lacombe (1782-1807), orphelin journalier
de Mosset, la somme de 540 F que les conscrits de
l'an neuf de la commune de Mosset sont obligés de
payer à celui d'entre eux sur lequel le sort serait
tombé.
Bien entendu celui-ci fera et remplira le temps de
services que la loi lui impose, ce à quoi Lacombe
s'est obligé avec la condition expresse que s'il quittait volontairement le service avant le temps prescrit, il ne pourrait en exiger le paiement Pour l'exécution de quoi les parties, chacune en ce qui les
concerne, ont obligés tous les biens qu'ils possèdent
à la commune et terroir de Mosset.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
François Lacombe reçoit de Porteil et Vila la
somme de 200 F comme part de celle de 540 F. Il
promet et s'oblige à la leur rendre dans le cas où le
conseil de recrutement le rejetterait et le déclarerait
inapte à servir.
Fait et passé en présence des citoyens Isidore Lavila cultivateur à Mosset qui a signé avec les parties à
l'exception de François Lacombe qui a déclaré ne
savoir. (ADPO 3E23/59 page 195 Maître Bordes
notaire)
Accord à l’amiable
Ont comparu, le 11/03/1811, Martin Berdier époux
de Marguerite Costeseca et Baptiste Fabre cultivateur époux de Françoise Costeseca d'une part,
et d'autre part Léon Vile cultivateur époux de Marianne Galaud,
lesquels en la qualité d'administrateurs des biens de
leurs épouses respectives déclarent vouloir prévenir
par la voix de l'arbitrage le procès éventuel entre
eux en raison des droits que Marguerite Costeseca,
Françoise Costes et Marianne Galaud, ont sur les
biens de la succession des défunts Mathieu Costeseca et François Costeseca.
Le compromis est le suivant :
- 1 - Martin Berdier et Baptiste Fabre ont nommé
pour leurs arbitres M. François Bernard et Nicolas
Satgé avocats demeurant à Prades
- 2 - Léon Vila nommé arbitre M. Josépha Tastu
avocat et Jean Acezat licencié en droit demeurant
aussi à Prades.
Les parties se sont obligées de revenir sous huit
jours avec les arbitres qu'elles viennent de nommer,
les titres et documents nécessaires pour établir les
droits respectifs et les arbitrer. Une île pourront
prononcer non seulement comme loi mais aussi
comme accord amiable comportant leur jugement
qui devra être rendu dans trois mois en au plus tard
ce sera sans appel, faculté à laquelle les parties ont
expressément renoncé.
S'ils sont discordants dans leur dire les arbitres pour
en nommer un tiers arbitre. Et s'ils sont divisés pour
cette élection alors il y sera procédé conformément
à ce qui est proposé par la loi.
Les parties et les arbitres seront affranchis des délais et des formes établies par les tribunaux.
Les arbitres seront autorisés à communiquer entre
eux pour les à cinq de l'instruction et leurs procèsverbaux de leurs minutes s'offrent néanmoins eu le
jugement définitif. (ADPO 3E23/67 Folio 86 Pierre
Bordes notaire)
Mutations par décès de Léon Vila (1743-1819)
Le 24 septembre 1821 est comparu François Villa
de Mosset
agissant tant pour lui que pour l'intérêt qui peut
concerner
Bonaventure Villa épouse de Pierre Soule de Mosset
et Marie Villa épouse de Joseph Crambes de Sour-
nia, sa soeur
lequel nous a déclaré que dans son contrat de mariage reçu par maître Bordes notaire le 22 décembre
1815 et enregistré, Léon Vila, son père, lui fit donation d'un quart de ses biens immeubles présents,
sous la réserve de l'usufruit, tant pour lui que pour
Marianne Galaud son épouse (épouse du DCD) qui
est vivante dans ce moment et pour laquelle le
comparant, son fils, se porte fort.
Lors de l'enregistrement dudit contrat de mariage le
droit proportionnel de donation fut acquitté pour
une somme de 750 FF le montant de la valeur du
dit quart.
Que par acte reçu par maître Bordes notaire le 12
avril 1819 ledit Léon Vila vendit à Dominique
Dimon de Mosset la portion qui pouvait lui rester
sur tous les immeubles qu'il possédait, moyennant
600 F. Cette cession est indépendante du droit de
propriété que les héritiers du dit Léon Vila ont droit
de prétendre sur les dits biens relativement à une
somme de 1500 FF qu'il avait reconnue avec les
biens par des actes enregistrés en faveur de Thérèse
Mestre sa belle-fille épouse du comparant. Par son
décès, arrivé à Mosset le 3 avril 1821, ledit comparant a recueilli avec les dites ses sœurs le droit de
propriété pour une valeur de 1500 francs et ladite
veuve l'usufruit du quart de la totalité des biens
ainsi qu'il est établi ci-dessous :
Mobilier
consistant en quelques vieux meubles et effets
d'une valeur d'environ 100 FF
Immeubles
1 - un champ à Mosset de huit arts et d'un revenu
d'environ 2 FF
2 - un champ au lieu-dit "Al Pijol" de 71 ares d'un
revenu d'environ 10 FF
3 - un champ dit "De la cobe" et pré au "Plat de
Pons" avec une baraque couverte en chaume à
Mosset se leur revenu de 75 FF et faisant 568 ares.
4 - un jardin au lieu dit "l'Horta" de 2 cannes d'un
revenu de 8 francs
5 - la moitié de la maison d'habitation d'un revenu
de 25 FF l'autre moitié appartenant à Marianne
Galaud épouse du défunt suivant un acte reçu par
maître Bordes le 8 nivôse an V
[Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40m2]
6 - la moitié de champ, pré et herm, au lieu-dit "La
Cognette" de 419 à un l'autre moitié appartenant à
ladite Galaud suivant des actes reçus par maître
Escape notaire le 18 mars 1810, le 8 avril 1811 et le
25 octobre 1812 d'une valeur de 30 FF.
Soit en revenu total de 150 FF qui forment un capital de 3000 FF. (ADPO 5W559).
Il se marie le mercredi 7 octobre 1795 à Mosset
avec Marie Anne GALAUT, née le jeudi 11 mars
1756 à Mosset, y décédée le samedi 22 mars 1834,
durant la semaine sainte, à l'âge de soixante-dix-
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93
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
huit ans209, fille d'Ignaci Agusti (1723-1776), brassier Consul en 1676, et de Margerida Maria Anna
RIBES (1725-1784). Il en a eu François Pierre
Léon VILLE.
Léon VILA
81 - Marie Anne GALAUT, fille d'Ignaci Agusti (1723-1776), brassier Consul en 1676, et de Margerida Maria Anna RIBES (1725-1784), née à
Mosset le jeudi 11 mars 1756, elle est baptisée le
lendemain210 211, y décédée le samedi 22 mars 1834,
durant la semaine sainte 212 213 .
Vente d'une maison.
En nivôse an 5, Nicolas Porteil (1743-1819), vend à
Léon Vila (1745-1821) et Marianne Galaud (17561834) son épouse, qui ont fait un contrat de mariage, une maison située "Al carré del trot" [Erreur :
Rue del Pou] confrontant
- d'orient avec "Al carré del trot" [Erreur : Rue del
Pou]
- du midi avec François Dellach et François Sagui,
- du couchant avec François Sagui
- et de septentrion avec Augustin Garriguet (17371805).
Le prix a été de 681 livres en argent métallique.
(ADPO 3E23/57 Folio 127)
Mutations par décès de Marianne Galaud,
Le 31 mars 1807 est comparu Martin Verdier mari
de Marguerite Costeseca et Léon Ville celui-ci
faisant pour Françoise Costeseca et pour Marianne
Galaut son épouse en secondes noces. Ils ont déclaré que les dites Marguerite et Françoise Costeseca
et la dite Marianne Galaut (leur mère) sont héritiers
de François Costeseca leur frère et fils de la dite
209
Ils ont une légère différence d'âge.
Au baptême de Marie Anne fut témoin Marie Anne
Dorothea RIBAS, marraine.
211
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Margarida Maria Anna RIBES, sa mère qui l'éleva.
212
Au décès de Marie Anne fut témoin François Pierre
Léon VILLE, déclarant.
213
Son testament fut établi le jeudi 8 avril, peu avant
Pâques 1830. " Je lègue et donne à François Villa mon
fils le quart par préciput et hors part de tous les biens
meuble et immeubles dont se composera ma succession.
»
210
à Prades.
94
Marianne Galaud, décédée le 4 vendémiaire an 13
et que par son décès elles ont recueilli les tiers des
biens ci-après et duquel tiers la dite Galaut en a le
quart et le restant les 2 autres dites Marguerite et
Françoise à savoir :
1 - une maison et jardin à Mosset d'un revenu de 18
francs
2 - un champ à Mosset à la "Grabollet" de 120 ares
d'un revenu de 5 francs
3 - la moitié d'un champ à Mascarda d'un revenu de
5 francs.
4 - la moitié d'un autre champ et pré à 'Lo Coredeu"
d'un revenu de 8 francs
Soit un total de 36 francs
Le tiers revenant à Françoise Costeseca de 12
francs formant un capital de 240 francs
5 - des meubles, hardes et effets de 60 francs.
(ADPO 1199W78)
Vente à pacte de rachat
Le 01/01/1816 Joseph Cortie fait vente à pacte de
rachat en faveur de Marianne Galaud épouse de
Léon Vila présent et acceptant jouissant de ses
droits pour n'avoir pas fait de contrat de mariage et
pour être mariée avant la promulgation du code
civil
deux pièces de terre champs à la Carole de 18 ares
confrontant
- d'orient Joseph Escanyé
- du midi Marie Comenge veuve et Pierre Boher
- du couchant Julien Corcinos
- de septentrion le chemin public qui va à la Carole.
(3E23/72 Pierre Bordes Folio 1)
Echange
Le 8/04/1830, Marianne Gallo ont cède et abandonne à titre d'échange à François Ville :
1 - la est ici de un champ et pré au lieu-dit "La
Cobe d'en Doué"
2 - la partie d'une pièce de terre champ à Mascarda.
3 - l'apartheid une pièce de père et jardin aux Horts
d'avall
elle que c'est portion de propriété ont été défini
dans un acte de partage reçu par le notaire soussigné le premier mars dernier enregistré et le 12 janvier 1793 devant Me Pierre Bordes notaire à
Prades.
En contrées changes François Ville cède et abandonne toute la partie d'une pièce de terre champ au
"Grabollet" qui appartient et à François Ville en
force de l'acte de partage précité du premier mars
dernier.
Il verse de 100 F à titre de soulte. (3E23/79 N°69
Bordes)
Déclarations de succession de Marie Anne Galaud
Le 9/08/1834 est comparu François Ville propriétaire de Mosset
agissant tant pour lui que pour
Marguerite Costesèque sa soeur utérine épouse de
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Martin Berdier
et pour Françoise Costesèque son autre soeur utérine veuve de Baptiste Fabre
tous de Mosset
qui déclare que Marie Anne Galaud sa mère veuve
en premières noces de Mathieu Costesèque et en
secondes noces de Léon Ville père du comparant
est décédée à Mosset le 22 mars 1834 ab intestat
se compose de :
Mobilier
Son mobilier estimé article Perpignan article suivant l'état s'"lève à la somme de 20 francs
Immeubles situés à Mosset non affermé
1 - La moitié d'un pré au lieu dit "La languette"
2 - La moitié d'un autre pré
345 - La moitié d'une maison à Mosset rue "Del pou"
(N°304 au 8) d'un revenu de 30 francs.
6 - un champ au "Grabollet"
Soit un revenu total de 100 francs qui forme au
denier 20 un capital de 2000 francs. (114W129).
Elle se marie le mercredi 7 octobre 1795 à Mosset
avec Léon VILA, brassier, Cultivateur, Clavaire
1789, né le lundi 22 février 1745 à Mosset, y décédé le mardi 3 avril 1821, durant la semaine sainte, à
l'âge de soixante-seize ans214, fils de Joan Batista (<1711-1774), pasteur de brebis, et de Catherine
FURCUS (<1700-1766/1797). De cette femme
naquit François Pierre Léon VILLE.
82 - voir 70. Jean Mestres
83 - voir 71. Marie Radondy
84 - Isidore
Gaudérique
Joseph
Maire
PORTEIL, dit Bagué, maire Mosset 1824-1828
Propriétaire, fils de Joseph Isidore Maire (17521824), maire Mosset 1808-16, 1821-24 Propriétaire, et d'Anne Marie PARÈS (1753-1816), un
lien, né à Mosset le vendredi 12 novembre 1779,
lendemain de la Saint-Martin d'hiver, il est baptisé
le surlendemain, y décédé le dimanche 21 avril
1850.
1 - Environnement familial
Né en 1779, il est le deuxième enfant et le premier
garçon d'une série de 7.
Son frère Isidore (Sosa 50) sera lui aussi un ascendant des Parès Garrigo. Le premier conduit à la
lignée Parès par les Ville et le second conduit aux
Garrigo.
Son surnom Bagué est aussi porté par ses descendants sur 2 générations ; tout d'abord par 3 de ses
fils : Pierre, Thomas et Joseph (Sosa 42) puis par
François fils de ce dernier. On n'en connaît pas
l'origine.
214
Il est à noter qu'il a 11 ans de plus qu'elle.
Il est le fils de Joseph (Sosa 100) et de Marie Parès
(Sosa 101), elle-même fille d'Emmanuel Parès
(Sosa 202).
Fils de notable il se marie jeune, à 18 ans, avec
Marie Corcinos, plus âgée de 3 ans, fille de Julien
(Sosa 130) un des notables les plus actifs de la fin
du XVIIe siècle à Mosset, tant sous l'ancien régime
que pendant la Révolution.
Il a 10 ans à la Révolution,
Il descend de Francesch Porteil (1668-1730) père
du Grand Porteil, Francisco Portell (1692-1777)
prêtre de Mosset qui est à l'origine de La Fondation
Porteill crée après sa mort en 1779.
Gaudérique répond aux critères qui permettent de
bénéficier des faveurs de cette fondation.
Il a pu ainsi fréquenter le séminaire de Prades et
recevoir une solide formation. On ne sait pas si le
séminaire de Prades a continué à fonctionner après
1793.
Il est certain par contre que son père Joseph (Sosa
100) a été maire de Mosset en 1792, électeur du
Canton en 1797 lui a fait donner une instruction
sérieuse.
Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et
Marie Corcinos (3E21/497 Hippolite Escape N°92
Folio 324)
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84)
une partie de ses biens,
Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos
(Sosa 85), en présence de leurs parents, rédigent le
contrat de mariage qui suit.
Les parties déclarent se prendre mutuellement et
réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives
ferons une commune habitation et exploiteront en
commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la
constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et
moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés
et leur famille à naître, dans la maison d’habitation,
travaillant ces derniers à son profit et avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une
dot en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui
accepte la somme de 3000 livres qu’il promet et
s’engage à payer et compter à sa fille et pour-elle à
son futur beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la
signature du présent acte, 400 F dans deux ans à
compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux
ans et la restante somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de
l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif
que ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce
qui vient de lui être donné et promis par Julien
Corcinos son père et d’autre part et généralement
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tous les biens présents et à venir, dont elle fait
jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et
Gaudérique Porteil le futur beau-père et époux
respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse de
restitution sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout
dommages et intérêts et les parties chacune de en
leur égard et mutuellement obligent leurs biens.
(3E21/497)
2 - Habitation
Maison : N°216 du plan de 1811 de 183 m2. Cette
maison correspond aux actuels N°6 et N°7 de la
Plaça de Dalt et au N°3 de l’Escaler de Vila Nove.
(Voir JDM N°45 de septembre 2005)
3 - Service militaire
On sait très peu de choses sur son service militaire
si ce n'est qu'il figure sur la liste des conscrits de
l'an IX et X (1801 et 1802) établie par les maires
des communes de Mosset et Molitg puis envoyée
au sous préfet. (Annexe 1). Il a alors environ 22
ans.
En 1832 il fait partie de la garde nationale de Mosset comme N°48 du service de réserve, marié avec
enfants. Il a alors 53 ans. (Table alphabétique du
registre matricule du 29/08/1831). (Annexe 2.)
4 - Municipalité - Maire de Mosset de 1824 à
1828
Gaudérique Porteil appartient à une vieille famille
mossétane qui, sous l’ancien régime en particulier,
a marqué Mosset par les prêtres qu’elle lui a donnés
dont le plus célèbre fut « Le Grand Porteil ».
Avec la Révolution et au début du XIXe siècle, les
ecclésiastiques ont laissé la place aux responsables
politiques locaux. Ils ont quitté l’église pour la
nouvelle maison commune, la mairie. Deux Porteil
ont ceint l’écharpe de premier magistrat : Joseph,
en 1792 puis pendant 8 ans à la fin de l’Empire et
encore sous la royauté de 1821 à 1824. Son décès le
15 janvier 1824 ne lui permettra pas de terminer
son mandat mais dès le 10 février 1824 le préfet
nomma comme successeur Gaudérique Porteil son
fils.
La nomination de Gaudérique Porteil
Il trouve un conseil municipal composé des bourgeois du village, Jacques Dirigoy comme adjoint et
les notables bien établis de Mosset. Baptiste Corcinos, Barthélemy Lavila fils d’Isidore qui a été
maire de 1800 à 1808, Sébastien Mayens, Sébastien
Bazinet et Joseph Bazinet, Jean Climens et Pierre
Dimon, Isidore Pompidor, Michel Arrous, Isidore
Pompidor et Melchior Bompeyre.
En détail la composition de ce conseil est la suivante :
96
Conseil municipal au 14/09/1826 (2M42)
Conseil municipal au 14/09/1826 (2M42)
Conseiller
Profession Enfants Fort une (F)
Porteil Gaudérique (1779-1850)
Cultivateur
5
800
Maire (Sosa 84)
Dirigoy Jacques (1787-1840)
Cultivateur
0
400
Adjoint
Dimon Pierre (1786-1865)
Cultivateur
5
493
Mayens Sébastien (1783-1873)
Cultivateur
6
390
Climens Jean (1761-1849)
Cultivateur
5
587
(Sosa 106)
Arrous Michel (1785- 1849)
Cultivateur
0
365
Bazinet Joseph (1777-1848)
Cultivateur
4
312
Bazinet Sébastien (1777-1845)
Négociant
2
97
Lavila Barthélemy (1781-1867)
Cultivateur
6
490
Pompidor Isidore (1770-1837)
Cultivateur
3
330
Corcinos Baptiste (1774-1848)
Cultivateur
4
833
(Sosa 104)
Bompeyre Melchior (1767-1826)
Cultivateur
2
Nomination
21-02-1824
08-09-1821
30-06-1821
26-04-1816
30-06-1821
26-04-1816
30-06-1821
30-06-1821
26-04-1816
30-06-1821
30-06-1821
Ce conseil municipal de 12 membres est constitué
des notables de Mosset. Ils ont été choisis par le
préfet parmi la cinquantaine de personnes qui
payent l'impôt. Leurs pères ont déjà été conseillers
depuis 1800.
Avec le maire deux conseillers sont des ancêtres
des Parès - Garrigo : les Sosa 106 et 104.
Bompeyre Melchior (1767-1826) Le maire et Corcinos Baptiste sont cousins seconds. Leurs pères
ont déjà été maires.
Ils sont nés entre 1760 et 1780 et approchent la
soixantaine.
Le renouvellement quinquennal du 02-07-1826
confirme Gaudérique Porteil et Jacques Dirigoy.
Mais son mandat sera de faible durée, mandat qui
semble avoir peu de réalisations à son actif : peutêtre des travaux au presbytère.
Mais il se distingue et est marqué par la personnalité de Gaudérique Porteil, par son agressivité verbale et parfois physique, comportements et actes
qui donnent lieu à de nombreuses comparutions en
justice.
Dès 1824, année de sa désignation comme maire, il
s'en prend au couple Lavila.
Tout d'abord à Marguerite Climens épouse Lavila
qu'il a injuriée le 26/11/1824. Il est condamné à 20
francs d'amende et aux dépens.
Deux jours plus tard c'est le tour dei Barthélemy
Lavila, mari de Marguerite qui lui aussi obtient
gain de cause : « Gaudérique Porteil prévenu d'injures prononcées le 28/11/1824. Il est condamné à
20 francs d'amende et aux dépens ». On remarquera
que Barthélemy Lavila est membre du conseil municipal. Il est certain que la désignation des conseillers par le préfet ne contribue pas à la constitution
d'un groupe uni et solidaire.
En 1825, un an après sa nomination, une pétition va
déclencher une enquête administrative. Elle fait
l’objet de l’annexe 2.
Par ailleurs, Bonaventure Matheu porte plainte :
Gaudérique Porteil est cette fois-ci le prévenu pour
d'injures prononcées le 11/02/1825. Il est condamné
à 20 francs d'amende et aux dépens. (ADPO
Document réalisé par Jean Pares
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
3U3029 : État des jugements de 1ère instance à
Prades de 1822 à 1830.)
On retrouve les mêmes protagonistes en 1828 devant le Tribunal de première instance de Prades
dans son audience du 27/03/1828, mais les rôles
sont inversés : Bonaventure Matheu (1775->1837),
maître de forges à Mosset, est le prévenu. Il a outragé le Maire, Gaudérique Porteil (1779-1850)
dans l'exercice de ses fonctions
« Le 16-02-1828, Monsieur le maire ayant vu à
Mosset Joseph Bourges (1793-1856) conduisant un
mulet chargé de deux outres de vin et lui a demandé
s'il portait le congé de ce vin. La réponse a été que
le congé était au bureau de Catllar. M. le Maire
saisit le vin et ordonna à Bourges de la porter à la
maison commune.
Le Maire étant revenu, voyant que Bourges avait
disparu et lui ayant été dit qu'il était allé décharger
le vin chez le Sieur Matheu, il se dirigea vers la
maison Matheu. Dans la rue il demandant au sieur
Bourges Pourquoi n'as tu pas déchargé le vin à la
maison commune ?
Le Sieur Bonaventure Matheu sortit de sa maison et
lui dit :
Viens ! Toi ! Prendre le vin si tu veux faire office
d'huissier !
Et s'adressant aux autres personnes qui assistaient à
la scène :
Tant pis pour lui s'il a perdu la tête !
et répétant plusieurs fois C'est un fou ! C'est un
fou ! »
Considérant les maires dans leur commune comme
des officiers de police judiciaire, ils ont attribution
et qualité pour rechercher et constater tous les
crimes, délits et contraventions qui viennent à leur
connaissance.
Le sieur Matheu a été condamné par le tribunal à 25
francs d'amende et 39 francs au titre des dépens.
(ADPO 3U3057).
Deux mois plus tard l'escalade franchit un pas : aux
injures succèdent l'agression physique. La victime
est Michel Arrous encore un membre du conseil.
Gaudérique Porteil est jugé le 31/05/1828 pour
coups et blessures et condamné à 6 jours de prison
plus 8 francs d'amende. (ADPO 3U3029 : État des
jugements de 1 ère instance à Prades de 1822 à
1830)
Cette condamnation conduira à la fin de son mandat
de maire. Gaudérique Porteil donne, à la demande
du préfet, sa démission.
François de Massia sera sont remplaçant.
Mais Gaudérique Porteil n'en a pas pour autant fini
avec la justice : infatigables, dès le 12-06-1828, il
affronte de nouveau Michel Arrous au civil dans le
cadre d'un délit forestier. (ADPO 3U3123 : Table
des jugements forestiers an IX - 1846).
En 1831 il s'en prend au nouveau maire.
Le compte rendu du 29/12/1831 de l'audience du
Tribunal de première instance de Prades indique : «
Le procureur du Roi contre Gaudérique Porteil
(1779-1850), propriétaire cultivateur de Mosset,
ancien maire, prévenu d'avoir outragé, le 09-121831, le Maire dans l'exercice de ses fonctions sur
la place publique (lors d'une distribution de bois
faite par les ordres de M. le maire) et d'avoir par là
tenté de porter atteinte à son honneur.
Le prévenu avait dit : "On a nommé un maire de
M… J'emmerde le maire."
Il est condamné à 10 francs d'amende et 20 francs
au titre des dépens. (ADPO 3U3057 Porteil contre
le Maire de Massia).
En 1831 c'est son frère Isidore Porteil (1791-1871)
(Sosa 50), qui entre au conseil municipal après
avoir recueilli 38 suffrages sur 45 votants et qui est
en tête au premier tour. Le maire est Barthélemy
Lavila.
Isidore Porteil deviendra adjoint en 1833 au moment ou la maison commune, salle d'école et mairie
s'écroulent. Les cérémonies de l'état civil se font
alors à la mairie. Il participe au projet de maison
d'école et de mairie.
4 - Justice
(ADPO 3U3029 : État des jugements de 1 ère instance à Prades de 1822 à 1830)
5 - Religion
6 - Contributions
7 - Transactions
8 - Fortune - revenus
Fortune évaluée à 800 francs en 1826 lors du renouvellement quinquennal de (02/07/1826) comme
maire.
En 1830, imposition directe de 72 Francs parmi les
10 les plus fortes de la commune
9 - Succession
Succession de Gaudérique Porteil et Marie Corcinos (Sosa 85)
- Partage en 1846 devant Me Felip.
Le lot de sa fille Thérèse Porteil comprend un immeuble ainsi décrit :
« Un petit corps de domaine à Mosset au lieu dit
Las frares composé de grange avec écurie, pré,
terres labourables et terres incultes, le tout attenant,
contenant environ 240 ares attenant de l'est aux
héritiers de Joseph Porteil, du midi à l'acquéreur
Pierre Taurinya, de l'ouest aux héritiers de Michel
Arrous, du nord à un chemin dit Carrerade. »
(3E47/58 N°300 Folio 213 chez Charles Lacroix)
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Annexe 1
État des conscrits de l'an IX et X établie par les
maires des communes de Mosset et Molitg puis
envoyée au sous préfet (Archives mairie Mosset)
Pour Mosset :
Serda Joseph Isidore, Mosset, (1780-1841)
Prats François Jean, Mosset, (1780-1805)
Assens Jean François, Mosset, (1780-1836)
Costeseca François, Mosset, (1780-1804)
Portet François Jacques, Mosset, (1785)
Gaspar Jean François, Mosset, (1780-1859)
Fabre Augustin Joseph, Mosset, (1780-1846)
March Michel Joseph, Mosset, (1779)
Porteil Gaudérique Isidore Joseph, Mosset, (1779 1850)
Climens Jacques Joseph, Mosset, (1779-1853)
Not Pierre Jean François, Mosset, (1781-1842)
Remaury Jacques François, Mosset, (1781-1806)
Ribère Joseph Pierre Jean, Mosset (1781-<1851)
Assens Julien Jean
Pour Molitg :
Serda Balthazar Gaudérique Cosme (1782)
Vernet Mathieu Augustin Saturnin
Mach Joseph Ferriol Christofol
Conte Jean Isidore
Serre Jean Pierre (1778)
Annexe 2
La pétition de 1825
La pétition est datée du 11 mars 1825. Elle rassemble 51 signatures dont la quasi-totalité du conseil municipal. Sur ses 12 membres il ne manque
que la signature de Melchior Bompeyre qui décèdera peu de temps après (le 16 février 1826) et évidemment celle du maire, contre qui elle est rédigée.
Lors de l’enquête, qui a suivi, on remarque que
cette pétition est essentiellement l’œuvre d’une
poignée de 5 ou 6 de ses membres. Le plus actif est
Sébastien Bazinet 1777-1845, négociant et cordier
qui avait acheté la dénommée Casa dels medges au
3 Carretera de Prada (N°390) et dont le fils du
même nom sera maire 20 ans plus tard. IL en est
probablement le concepteur Ensuite font partie des
promoteurs Isidore Pompidor, ancien secrétaire de
mairie du maire, probablement le rédacteur et Joseph Cantier agent forestier des d’Aguilar. Enfin
comme membres actifs du conseil municipal sont
aussi cités, Barthélemy Lavila le fils de Isidore le
maire de l’an 1800, Bonaventure Matheu et Baptiste Corcinos, qui ont participé aux démarches
auprès des autres membres su conseil municipal et
des autres mossétans pour obtenir les 51 signatures.
La lettre au préfet des Pyrénées Orientales
Les pétitionnaires, qui « ont le devoir de faire parvenir le cri des opprimés », énumèrent 11 points de
critiques et de faits sur le comportement du maire
Gaudérique Porteil.
Point 1
Le maire sur la place publique déclame « Le suis un
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Roi, le fils du Roi, le neveu du Roi. »
Point 2
Le maire ne cesse de vexer des personnes qu’il
devrait, par devoir, protéger.
Point 3
Le 26 novembre 1824, au moulin d’Isidore Lavila,
il se saisit d’un litre qu’un employé utilisait pour
prélever le droit de moulure. [Droit du meunier de
prélever 1/16e de la farine.]
De retour Lavila lui objecta qu’il n’avait pas ce
droit de saisie d’un objet revêtu de l'empreinte des
poinçons exigés. Le maire conduisit Lavila en prison mais sur le chemin, une personne « dessilla les
yeux du maire » et Lavila échappa à la prison.
Point 4
Vers janvier 1825, Jacques Galaud échappa à
l’écrou après avoir « élevé sa voix ». L’objet du
différend concernait une servitude.
Point 5
« Le dernier jour de carnaval, par la plus marquante
des inconséquences, il a manqué de mettre toute la
commune en combustion.
Forte de l'assentiment de la M. le Maire, la jeunesse
dansait sur deux places séparées. La plus grande
tranquillité régnait dans ces lieux. On ne pouvait
prévoir aucune apparence de troubles, lorsque tout
à coup il prit envie à M. le maire, décoré de son
écharpe, tenant dans sa main, (tenant à l'instar d'un
geôlier, la clé d'un chenil qu'il appelle prison dans
la main), de défendre au musicien de jouer et dit
aux danseurs que si toutefois ils voulaient danser,
ils n'avaient qu'à se joindre aux autres. Une forte
rumeur commença et grâce à la prévoyance d'un
particulier qui engagea cette partie de notre jeunesse d'aller continuer la danse chez lui, le calme
fut rétabli. »
Point 6
« La veille de ce jour il s'était déjà permis de faire
cesser, à environ neuf heures du soir, un bal sur la
place quand le calme régnait. Peut-être a-t-il voulu
se venger d'un soufflet duquel il fut menacé d'une
fille à laquelle il avait dérobé un baiser. Et la jeunesse fut assez docile pour céder à sa sommation. »
Point 7
« Il a prélevé, sans autorisation légale, au moins
une quarantaine d'individus, de certaines sommes à
titre d'amende soi-disant pour l'église.
Parmi le nombre il en est une de six francs prélevée
sur Françoise Bruzy(1789-1850), épouse Joseph
Foulquier, contre laquelle le garde champêtre avait
dressé un procès-verbal, constatant qu'elle avait été
voler des haricots, pommes et autres objets, et qui
avait été déjà autrefois reprise par la justice.
- d’autres fois sur son adjoint [Jacques Dirigoy), sur
Martin Climens, Sébastien Bazinet, Pierre Ange
Balard (1790-1837), etc.
- pour ne pas avoir trouvé le devant de leur maison
assez propre ;
- d'autres sur Espérance Estève pour lui avoir ramassé lui-même le cochon qui était devant leur
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porte ;
- d'autres sur Magdeleine Roland et autres pour
l’avoir, lui-même surpris, troubler l'eau des auges
de la fontaine. »
Point 8
« Il a fermé les yeux sur un vol considérable commis dans la maison Anriquel, constaté et rencontré
par l'adjoint chez Monceu à l'occasion d'une visite
domiciliaire et pour restitution duquel il a été rendu
trois charges de Bled seigle. »
Point 9
« Il insulte et il provoque les personnes les plus
tranquilles de la commune jusqu'à leur donner des
défis.
À l'heure qu'il est il a reçu trois sommations différentes pour comparaître en police correctionnelle.
Enfin il a toujours à la main ou dans ces poches la
clé de la prison. »
Point 10
« La loi du 28 pluviôse An VIII a délégué, par son
article 13, aux maires et adjoints des fonctions
qu'exerçaient les agents et adjoints municipaux, et
relativement à la police et à l'état civil celles que
remplissaient les administrations municipales du
canton, les agents municipaux et leurs adjoints,
sous le rapport de la police administrative, les
maires et adjoints sont donc chargés de veiller généralement à la tranquillité »
Point 11
« Pourquoi le maire de Mosset, accompagné de ses
camarades au sortir du cabaret à des heures indues,
se permet-il de troubler le repos des citoyens par
des chants bruyants dans les rues et de porter des
coups sur leurs portails.
Nous nous bornons à ces faits comme émanant un
homme public. Si nous devions le suivre dans sa
vie privée se serait à ne point en finir.
Voilà l'homme, monsieur le préfet, que vous nous
avez donné pour Maire. Nous aimons à nous persuader que si vous aviez prévu qu'il fut capable de
s'oublier à ce point, vous n'auriez point cédé aux
sollicitations des personnes qu'il a fait agir pour
obtenir ce poste. »
L’enquête administrative
A la suite de cette lettre Jacques de Gelcen, maire
de Prades, fut nommé, le 5 avril 1825, commissaire
enquêteur délégué pour « procéder à la vérification
des faits imputés à M. le maire de Mosset. »
Le commissaire se rendit à Mosset et pendant 3
Jours interrogeât la quasi-totalité des signataires et
quelques personnes citées par les témoins.
Annexe 3 Garde nationale de 1832
Une ordonnance de Louis- Philippe du 12 janvier
1832 fixe l'organisation cantonale de la garde nationale. Le dimanche 26 février 1832, les compagnies devront désigner les sous-officiers et gardes
nationaux qui en nombre égal avec les officiers,
éliront le chef de bataillon et le porte-drapeau.
Ainsi, la garde nationale doit assurer l'existence et
le maintien du régime où les plus fortunés exercent
le pouvoir de droit. D'ailleurs, nous retrouvons à
l'échelle locale les mêmes hommes comme conseillers municipaux et comme chefs de la garde nationale.
Annexe 4 - Cour d'assise
Audience du 7-12-1827 (ADPO 2U66)
Mis en accusation : Magdeleine Foure, fille de
Jacques Foure, journalier, 24 ans, née à Rabouillet
demeurant à Mosset : et de Sébastien Morer, commerçant, né à Mosset, 24 ans, accusés comme auteurs du vol d'une somme de 1263, 80 francs,
commis le 07-06-1827, dans la maison d'habitation
et au préjudice des nommés Ruffiandis, chez lesquels la dite Foure était employée à cette époque,
en qualité de domestique ou fille de service à
gages ;
1 .le dit vol effectué en forçant et arrachant le piton
à vis qui retenait un crochet en fer, au moyen duquel, les battants de l'armoire dans laquelle se trouvait l'argent, étaient fermés ;
2 .ou du moins comme complices pour avoir, avec
connaissance, aidé ou assisté l'auteur du dit vol,
dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ;
3 .ou bien encore pour avoir sciemment recelé tout
ou partie de l'argent volé.
Témoins à charge :
1 .Jacques Ruffiandis, 80 ans, propriétaire, plaignant, Mosset,
2 .Isidore Ruffiandis, 41 ans, propriétaire, plaignant, Mosset,
3 .Gaudérique Porteil, 48 ans, propriétaire, Mosset,
4 .Maurice Laguerre, 32 ans, menuisier, Mosset,
5 .Marie Rose Corcinos, 38 ans, propriétaire, Mosset,
6. Thomas Grau, 54 ans, maçon, Mosset,
7. Jean Lavila, 30 ans, propriétaire, Mosset,
8. Baptiste Soler, 17 ans, maréchal,
9. Joseph Bazinet, 50 ans, cultivateur, Mosset,
10. Claire Pébreil, 25 ans, journalière, Mosset,
11. Marguerite Capeille, 16 ans, propriétaire Vernet,
12. Raphaël Vila, 53 ans, journalier, Mosset,
13. Sébastien Comenge, 75 ans, aubergiste, Mosset,
14. Anne Marie Porteil, 37 ans épouse de Sébastien
Arrous, aubergiste, Mosset,
15. Gaudérique Prats, 30 ans, propriétaire, Mosset,
16. Barthélemy Lavila, 46 ans, propriétaire, Mosset,
17. Pierre Compistro, 25 ans, meunier, Mosset,
18. Thérèse Fourquier, veuve Pineu ; 57 ans, journalière Mosset,
19. Jean Bazinet, 49 ans, cultivateur, Mosset,
20. Gaudérique Galaut, 29 ans, instituteur, Mosset,
21. Louis Bonet, 60 ans, cordonnier, Mosset,
22. Michel Arrous, 42 ans, propriétaire, Mosset,
23. Nicolas Bonet, 32 ans, cordonnier, Mosset,
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
24. Jacques Cortie, 45 ans, cultivateur, Mosset,
25. Joseph Cortie, 26 ans, journalier, Mosset,
26. Joseph Marty, 42 ans, aubergiste, Mosset,
27. Pierre Marty Fondere, 53 ans, boucher, Mosset,
28. Baptiste Bès, 32 ans, boucher, Mosset,
29. François Climens, 62 ans, cultivateur, Mosset,
30. Joseph Capeille, 39 ans, propriétaire, Mosset,
31. Joseph Terrals, 64 ans, scieur de long, Mosset,
32. Joseph Laplace, 30 ans, laboureur, Mosset,
33. Jean Maillol, 34 ans, tisserand laboureur, Mosset,
Témoins à décharge ;
1. Marie Salies, 19 ans, Urbanya,
2. Rose Monet, 16 ans, Urbanya,
3. Jean Mestres, 40 ans, cultivateur, maire de Mosset,
Avocat : Férriol-Marie
Questions :
1. Magdelaine Foure est-elle coupable d'avoir, le
07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,
80 francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ?
2. Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou
assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ?
3. Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la
somme volée ?
4. Sébastien Morer est-il coupable d'avoir, le 07-061827, commis un vol d'une somme de 1263, 80
francs au préjudice des sieurs Ruffiandis ?
5. Sébastien Morer est-il coupable de complicité du
dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou
consommé ?
6. Sébastien Morer est-il coupable de complicité
pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la
somme volée ?
Réponses : Non aux 6 questions
Les accusés sont acquittés et remis en liberté.
teill Gaudérique. Vu qu'il y a récidive, requérant
qu'il y soit donné telles suites que le droit conformément à la loi. J'affirme la vérité de la présente
plainte. »
Le 26-08-1847, comparution des témoins :
1 - Maurice Corcinos (1804-1863), 42 ans, neveu
de Gaudérique Porteil (1779-1850) déclare que "le
21-07-1847, vers les 6 heures du soir, j'étais allé
avec Michel Arrous et Gaudérique Porteill passa. Il
me dit des choses blessantes, que j'étais à Je le
menaçais de le mettre en prison à Porteil insulte
journellement mon père, mon frère."
2 - Michel Arrous (1785-1849), 62 ans, propriétaire.
3 - Jean Brunet (1800-1862), 48 ans, maréchalferrant.
4 - Thérèse Ribes, 18 ans, fille de service, déclare :
"Le 21 juillet, j'ai entendu Monsieur le maire donner l'ordre de faire arrêter Porteill qui l'invectivait.
Et Porteil de dire : "Maire de merde, je t'emmerde
toi et ta prison." A Mosset les gens disent que Porteill n'a pas tout son bon sens et les autres disent le
contraire.""
5 - Cosme Commenge (1808), 38 ans, tisserand,
déclare : "Le 22 juillet, le prévenu voyant passer
Corcinos s'exclame : "En voilà un qui veut me faire
passer pour fou.""
Gaudérique Porteil (1779-1850), 68 ans, cultivateur, prévenu, déclare : "Ma femme est la sœur du
père de Corcinos. Nous avons des discussions de
famille." (Corcinos Marie (1776) épouse de Gaudérique Porteill est la sœur de Corcinos Baptiste
(1744-1848), père de Maurice Corcinos). (ADPO
3U2847)
. Il se marie le jeudi 22 mars 1798 à Mosset, après
avoir établi un contrat, le jeudi 10 mai 1798, à
Prades 215 avec Marie Catherine CORCINOS, née
215
Annexe 5
Procédure contre Gaudérique Porteil
Lettre du 23-07-1847 de Maurice Corcinos aîné
(1804-1863 maire de 1843 à 1848)
« Le jour d'hier vers les 5 heures du soir, causant
avec Michel Arrous, habitant de Mosset et autres
individus qui attesteront la vérité, tels que les
nommés Commenge Cosme, tisserand (1808-1852),
Thérèse Ribes servante et Jean Brunet tous domiciliés dans cette commune, lorsque le Sieur Porteil
Gaudérique, cultivateur à Mosset, m'insulte par des
paroles injurieuses et même répétant ce que je disais avec des grimaces. Je l'ai menacé de le mettre
en prison et il m'a dit qu'il m'emmerdait comme
maire, ainsi que la prison. Les insultes sont faites à
mon absence de la commune à Monsieur l'adjoint et
autres personnes distinguées.
Desquels faits je porte plainte contre le sieur Por100
Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et
Marie Corcinos (3E21/497 Hippolite Escape N°92 Folio
324)
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph
Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84) une partie de
ses biens,
Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos (Sosa
85), en présence de leurs parents, rédigent le contrat de
mariage qui suit.
Les parties déclarent se prendre mutuellement et réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives ferons
une commune habitation et exploiteront en commun leurs
biens. Le père Porteil jouira de la constitution dotale de la
fiancée, qu’il recevra et moyennant cela, il nourrira et
habillera les fiancés et leur famille à naître, dans la maison d’habitation, travaillant ces derniers à son profit et
avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot en
avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte la
somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à payer et
compter à sa fille et pour-elle à son futur beau-père ou à
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le vendredi 28 juin 1776 à Mosset, y décédée après
le mardi 13 février 1827 216, fille de Julien
Maire (1745-1820), batlle Mosset 1788-1790 Maire
Mosset 1793 Pagès, et de Marie Catherine
RUSSA (1747-1824) 217, sa cousine au IIIe degré
du côté paternel 218. Naquit de cette femme Joseph
Julien.
Isidore PORTEIL, dit Bagué
85 - Marie Catherine CORCINOS, fille de Julien
Maire (1745-1820), batlle Mosset 1788-1790 Maire
Mosset 1793 Pagès, et de Marie Catherine
RUSSA (1747-1824), née à Mosset le vendredi 28
juin 1776, elle est baptisée le surlendemain au
même lieu219, cité en 1827.
Elle se marie le jeudi 22 mars 1798 à Mosset, après
avoir conclu un contrat, le jeudi 10 mai 1798, à
Prades 220 avec Isidore Gaudérique Joseph Maire
son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la signature du présent acte, 400 F dans deux ans à compter de ce
jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et la restante
somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de l’exécuter
et de ne la révoquer pour quelque motif que ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos
fiancées se constituent en dot d’une part ce qui vient de
lui être donné et promis par Julien Corcinos son père et
d’autre part et généralement tous les biens présents et à
venir, dont elle fait jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique Porteil le futur beau-père et
époux respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître
et assurer sur leurs biens avec promesse de restitution
sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout dommages
et intérêts et les parties chacune de en leur égard et mutuellement obligent leurs biens.
216
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
217
Julien Maire avait aussi épousé Rose LAGUERRE qui
lui avait donné Marie Anne CORCINOS.
218
Via Joseph LLOPET.
219
Marraine :Marie Porteill, tante paternelle de Marie.
220
Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et
Marie Corcinos (3E21/497 Hippolite Escape N°92 Folio
324)
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph
Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84) une partie de
ses biens,
Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos (Sosa
85), en présence de leurs parents, rédigent le contrat de
mariage qui suit.
PORTEIL. Il est maire Mosset de 1824 à 1828.
Propriétaire, né le vendredi 12 novembre 1779, au
lendemain de la Saint-Martin d'hiver à Mosset, y
décédé le dimanche 21 avril 1850, à l'âge de
soixante et onze ans221. Il est le fils de Joseph Isidore Maire (1752-1824), maire Mosset 1808-16,
1821-24
Propriétaire,
et
d'Anne
Marie
PARÈS (1753-1816), un lien, son cousin au IIIe
degré du côté paternel222. De là naquit Joseph Julien
PORTEIL.
86 - François Joseph CLIMENS, maire Campôme
1812-15, 1823-27 Cultivateur, fils de Francisco
Lin (1722-1794), pages Cultivateur, et de Marguerite SICART (1724-1806), né à Mosset le samedi 3
septembre 1768, il est reçu au baptême le surlendemain en la même localité223, décédé à Campôme
le lundi 3 novembre 1828.
François Climens (1768-1828) a été maire de Campôme de 1812 à 1815 et de 1823 à 1827. (Sosa 86)
François Climens, né à Mosset le 03/04/1768,
épouse le 03/10/1795 Catherine Argales de CamLes parties déclarent se prendre mutuellement et réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives ferons
une commune habitation et exploiteront en commun leurs
biens. Le père Porteil jouira de la constitution dotale de la
fiancée, qu’il recevra et moyennant cela, il nourrira et
habillera les fiancés et leur famille à naître, dans la maison d’habitation, travaillant ces derniers à son profit et
avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot en
avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte la
somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à payer et
compter à sa fille et pour-elle à son futur beau-père ou à
son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la signature du présent acte, 400 F dans deux ans à compter de ce
jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et la restante
somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de l’exécuter
et de ne la révoquer pour quelque motif que ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos
fiancées se constituent en dot d’une part ce qui vient de
lui être donné et promis par Julien Corcinos son père et
d’autre part et généralement tous les biens présents et à
venir, dont elle fait jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique Porteil les futurs beau-père et
époux respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître
et assurer sur leurs biens avec promesse de restitution
sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout dommages
et intérêts et les parties chacune de en leur égard et mutuellement obligent leurs biens.
221
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
222
Via Joseph LLOPET.
223
Cultivateur puis voiturier
Cultivateur puis voiturier, adjoint puis maire de Campôme de 1820 à 1830.
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101
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
pôme. Il entre ainsi chez les Argales de Campôme
qui n’ont que des filles et un patrimoine important.
Notable de sa nouvelle patrie, François Climens en
devient maire sous l’Empire en 1812. Au début de
la Restauration, comme il souhaite, semble-t-il,
abréger son mandat, il demandera au Roi de le
relever d'une charge trop lourde. (François Sarda
dans Campôme 1900-2000, page 10.)
Il reprendra la mairie en 1823 jusqu’en 1827. Il
disparaîtra l’année suivante en 1828.
La fortune de François Climens
Lorsque le sous préfet de Prades le propose comme
maire il indique que le montant de sa fortune (En
fait son revenu) est de 300 francs [Qui correspondent à un capital de 6000 Francs] et qu'il a 7 enfants. (2M38)
Il laisse effectivement à ses héritiers un pactole
important.
Lors de la déclaration de décès par sa veuve et son
fils Joseph le capital est évalué à 2070 + 2800
francs soit 4870 Francs.
Mutations par décès
Le 2 avril 1829 est comparu Catherine Argelès
veuve de François Climens de Campôme agissant
tant pour elle que pour Etienne, Thérèse et Marie
Anne Climens ses enfants mineurs. Est aussi comparu Joseph Climens propriétaire de Mosset faisant
tant pour lui que pour Martin, Marguerite et Marie
Climens ses frères et sœurs qui nous ont déclaré
qu'ils étaient héritiers de François Climens, leur
père et mari respectifs, décédé à Campôme le 3
novembre 1828 et que par son décès la comparante
a recueilli la moitié de l'usufruit de ses biens au
titre de son contrat de mariage passé devant Me
Bordes notaire le 7 vendémiaire An IV et ses enfants la propriété des biens ci-après :
1 - une vigne à Campôme
2 - un champ
3 - un champ
Soit un revenu total de 103, 5 francs ou un capital
de 2070 francs
Plus une créance de la somme de 2800 francs
Plus des nippes et hardes de la défunte de valeur 30
francs
Déclarant que le défunt ne possédait aucune espèce
de meubles qui appartenaient au dit Etienne Argelès son beau père encore en vie
et que les autres biens qui peuvent se trouver portés
sur la matrice du rôle sous le nom du défunt appartiennent à la dame Catherine Argelès son épouse.
(ADPO 5W563)
La fortune du couple François Climens et Catherine
Climens (ADPO 5W564)
Au décès de sa veuve Catherine Argales (Sosa 87)
en 1831, les héritiers déclarent un revenu de 13180
Francs. La déclaration aux services des impôts se
fait en 2 temps : une première fois le 18 janvier
102
1832 pour un capital de 7280 francs puis le 6 février suivant pour un complément de 5900 francs «
craignant d’être poursuivis pour insuffisance de
déclaration de revenu, ils voulaient éviter des frais
de poursuites, que l'administration pouvait faire à
leur sujet. »
Vente d’un Champ à Campôme (ADPO 3E23/62
Bordes)
Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine
Argelès mariés d'une part et
d'autre part Étienne Argelès et Marie Fabre aussi
mariés, de Campôme.
Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant
leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et
comme usufruitiers et propriétaires respectifs, ont
déclaré faire vente à titre irrévocable en faveur de
Marie Porteil épouse de Jacques Rousse cultivateur
de Molitg,
d'une pièce de terre ferme sur le terroir de Molitg
au lieu-dit "Al martinet" de huit ares et confrontant :
- d'Orient avec Joseph Vernet,
- du midi avec Bonaventure Fabre,
- du couchant et de septentrion des vacants et Pierre
Thomas.
Cette propriété appartient à Catherine Argelès
femme Climens par son achat à Jean Selves selon
acte chez Jean Bordes notaire le 13 janvier 1806.
Elle vent pour la somme de 53, 75 F.
Héritage des aïeux François Climens (Sosa 344) et
Anne Marie Serre (Sosa 345)
Le 16 décembre 1819 sont comparus :
Martin Climens propriétaire agriculteur
Jean Climens (1761-1849) (Sosa 106) propriétaire
agriculteur
Joseph Climens prêtre, curé de Mosset demeurant à
Mosset
François Climens (1768-1828) (Sosa 86) propriétaire agriculteur à Campôme
enfants du défunt Lin Climens décédé le 10 juin
1794
et Marguerite Sicart (1794-1857
fille de Martin Climens et Thérèse Pompidor) décédée le 29 mars 1806,
petite fille des défunts François Climens et Marianne Serre leur aïeul et aïeule paternelle.
Les quatre premiers ont exposé que le défunt François Climens et Anne Marie Serre leur aïeul et
aïeule paternels laissèrent 5 enfants :
- Lin Climens (Sosa 172) père des comparants,
- Rose Climens qui fut mariée à Joseph Fabre de
Molitg
- Marie Climens qui fut marié à Michel Marty
d'Arboussols
- Thérèse Climens décédée ab intestat le neuf novembre 1789
- Blaise Climens décédé ab intestat le sept octobre
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1798.
Françoise Climens et Anne Marie Serre, dans leurs
testaments, reçus, celui du premier par Me Felip
notaire à Prades aïeul du notaire soussigné le 25
avril 1788 et celui de la dernière par M. Porteil curé
de Mosset le 13 juin 1745, déposé dans l'étude de
Me Tercols notaire à Perpignan contrôlé le 26 mai
1747, instituant leurs héritiers universels Lin Climens leur fils, père des comparants.
La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse
Climens consiste dans le contenu en leur faveur
dans le testament de François Climens et AnneMarie Serre leur père et mère que les comparants
ont déclaré connaître, ou dans leur titre légitimaire.
Sur ces successions Lin Climens père des comparants avait droit du tiers.
Lin Climens et Marguerite Sicart laissèrent cinq
enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie
Angélique Climens qui fut mariée à Jean Selves de
Los Masos.
Dans le contrat de mariage de Martin Climens, l'un
des comparants, avec Marie Paris sa première
épouse reçu par maître Queya notaire à Villefranche le 30 juin 1781, Lin Climens et Marguerite
Sicart père et mère des comparants firent donation à
Martin Climens de tous leurs biens présents et a
venir. Donation sous la réserve mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la réserve
commune une somme de 8500 livres, tant pour
doter leurs autres enfants que pour les codicilles ou
autrement pour en faire leur plaisir et volonté. Voulant au cas ou ils n'en disposeraient pas que cette
réserve fut comprise dans la donation, à la charge
par le donataire de payer à Joseph, à Jean et à François Climens, frères comparants, la somme de 1650
livres pour tout droit paternel et maternel, de pouvoir aux frais des familles du donateur et de faire
célébrer pour leurs âmes 500 messes basses.
La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se
porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat
de mariage avec le Lin Climens reçu par maître
Jean-Philippe Ballanda aïeul du notaire soussigné le
6 juillet 1749. Cette dot fut payée à Lin Climens
par Martin. de Fillols ou par Joseph Sicart son fils
frère de Marguerite Sicart, suivant une quittance
reçue par maître François-Xavier Bordes notaire à
Prades le 20 mai 1772.
La dot de Marie Paris, première épouse de Martin
Climens est fixée à 3000 F dans le contrat de mariage du 30 juin 1782 et reçu en entier par le dit Lin
Climens père des comparants suivant une quittance
reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 25
août 1785.
Dans le contrat de mariage de Jean Climens l'un des
comparants avec Marie Bès reçu par maître Domi-
nique Bordes notaire à Prades le 28 août 1785,
c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle faite à Martin Climens, Lin Climens et Marguerite Sicart leur père et mère, lui firent donation,
en paiement de ses droits de légitime paternel et
maternel de la somme de 1760 livres. Dont 220
livres du chef de la mère et le reste du chef du père,
à compte de laquelle somme le même contrat contient quittance de celle de 200 livres payées par Lin
Climens père. La somme restante de 1540 livres fut
payée par Martin Climens suivant quittance reçue
par maître Pierre Bordes notaire à Prades le 22
floréal an II.
Dans le contrat de mariage de François Climens
l'un des comparants avec Catherine Argelès reçu
par maître Pierre Bordes notaire à Prades, Martin
Climens s'obligea à payer à François Climens son
frère, pour ses droits paternels et maternels une
somme de 2800 F dont celle de 400 F fut payée
comptant au beau-père et belle-mère de ce dernier
et celle de 2400 F fut payée au même suivant quittance reçue par Me Bordes le 21 janvier 1806.
Il résulte de l'exposé ci-dessus que Joseph Climens
[prêtre] n'a rien reçu sur ses droits paternels et maternels, que Jean Climens a reçu la somme de 1760
F et que François Climens a reçu une somme de
2800 F indépendamment des sommes ou valeurs
que l'un et l'autre peuvent avoir reçu depuis la quittance publique ci-dessus mentionnée et dont il sera
fait mention ci-après et comme reçu avant le présent acte.
Les comparants ont encore exposé que Joseph Climens, Jean Climens et François Climens étaient au
moment d'intenter contre Martin Climens leur frère
une action en délivrance :
1 -de leurs portions dans la troisième partie de
succession de Blaise et Thérèse Climens leurs oncle
et tante décédés ab intestat dévolue à Lin Climens
leur père.
2 - leur portion légitimaire ou du supplément de
cette portion dans les biens de Lin Climens et Marguerite Sicart leur père et mère compris dans la
donation faite à Martin Climens dans son contrat de
mariage du 30 juin 1782.
3 - de leurs droits sur la réserve que leur père s'était
fait dans le même contrat de mariage.
4 - de tous leurs droits dans la succession de Marguerite Sicart leur mère en quoi qu'ils puissent
consister et notamment sur les fruits et objets mobiliers qui lui appartenaient au moment de son décès
et qui lui provenaient de l'usufruit des biens du
défunt Lin Climens son mari, le tout avec les intérêts légitimes.
Martin Climens admettait la demande de la portion
légitimaire faite par Joseph Climens et celle du
supplément faite par Jean et François Climens, si
toutefois ceux-ci n'en étaient pas entièrement payés
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103
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au moyen de ce qu'ils avaient déjà reçu, même qu'il
repoussait leurs prétentions sur la réserve de leur
père en soutenant que la réserve du 8500 livres que
s'était faite en commun leur père et mère dans la
donation universelle à lui fait par eux dans son
contrat de mariage du 30 juin 1782 était divisible
entre eux par portions égales, que la moitié concernant le père était plus qu'absorbée par la reconnaissance qu'il avait faite de la dot de Marie Paris première épouse de Martin Climens se portant à 3000
F et par la donation de la somme de 1760 F par lui
faite à Jean Climens postérieurement à la donation,
sur laquelle somme lui Martin avait payé celle de
1540 F ; que bien même que cette réserve existerait
en tout ou en partie elle devrait être imputée sur la
légitime due aux enfants du donateur comme ayant
été faite expressément pour doter les autres enfants
c'est-à-dire pour leur fournir leurs droits sur les
biens des donateurs, ce qui ne pouvait être contesté,
Martin Climens ayant la faculté d'option pour les
biens du père existant à l'époque de la donation
universelle.
S'en tenant pareillement, en ce qui concerne Marguerite Sicart leur mère aux biens subsistants lors
de la même donation, il était tenu de représenter la
valeur des fruits, denrées et autres produits qui se
trouvaient en nature lors de son décès, sauf les
donations à faire pour la portion d'aliments compétent à Martin Climens et à sa famille.
En outre suivant le principe qu'une donation ne
peut jamais être onéreuse au donataire, Martin
Climens soutenait que ce n'était qu'à concurrence
de la somme de 1870 F formant la dot de Marguerite Sicart et déduction faite de la somme de220 F
qu'elle avait donnée à Jean Climens postérieurement à la donation, qu'il pouvait être recherché ou
qu'il devait payer la moitié de la susdite réserve du
8 500 F et qui ne pouvait ans de voir au-delà.
En surplus il parviendrait au même résultat en renonçant tout à fait au bénéfice de la donation à lui
fait par sa mère.
Martin Climens n'étant pas héritier de sa mère et ne
retirant même aucun avantage de la donation,
c'était sa succession recueillie par ses frères qui
devait supporter les intérêts de la légitime paternelle due à Joseph Climens et des suppléments qui
pourraient être dus à Jean et à François Climens
pendant toute la durée de l'usufruit des biens paternels dont elle a joui jusqu'à son décès, ce qui diminuerait en faveur de Martin Climens une grande
partie de la charge du paiement des intérêts de la
légitime ou du supplément de légitime.
Enfin les biens délaissés par le Lin Climens devaient souffrir des déductions pour différentes
causes et raisons à l'effet de supporter la légitime et
supplément de légitime qu'il en était de même des
fruits ou intérêts qui pouvaient être à sa charge et
qu'en tout événement les intérêts de la partie de
104
réserve qui serait due ne, pourrait courir que du jour
de la demande.
Joseph, Jean et François Climens soutenaient au
contraire que la mère commune ne pouvait se faire
une réserve de 4250 F. Elle ne pouvait tout au plus,
en faisant donation universelle à Martin, se réserver
que la moitié de sa dot et que dès lors le surplus de
la réserve commune devait concerner le Lin Climens leur père. En partant de ce point de droit la
réserve du père était loin d'être épuisée et que ce
qui en existait leur était du conformément aux dispositions de la loi du 18 pluvieuse an V.
Les frères comparants ont senti d'une part combien
il serait difficile d'établir la consistance des fruits et
biens mobiliers qui pouvaient appartenir à leur
mère au moment de son décès comme lui provenant
de l'usufruit des biens de leur père, d'autre part que
leurs prétentions respectives et opposées appuyaient de part et d'autre de raisons qui pourraient
être également soutenues devant les tribunaux,
allait les entraîner à un procès ruineux. Pour éviter
ces contestations et maintenir l'union qui doit exister entre eux, ils ont résolu de transiger sur le tout
ainsi qu'il suit.
1 - Joseph Climens, Jean Climens et François Climens font cession à Martin Climens leur frère de
tous leurs droits sur les fruits et objets mobiliers
dépendant de la succession de Marguerite Sicart
leur mère et qui lui provenait de l'usufruit des biens
de Lin Climens leur père. Cette cession est faite aux
risques et périls de Martin Climens leur frère
moyennant la somme de 200 F chacun. Martin
Climens s'oblige à payer ladite somme de 200 F
dans quatre ans à partir du présent jour avec intérêt
à 5 % sans retenue exigible par semestre à terme
échu à date du premier décembre 1819. Pour raison
de quoi Martin Climens a déclaré obliger ses biens
et hypothéquer spécialement une pièce de terre
labourable, pré et terre inculte et bâtiments à Mosset au « plat de Pons » contenant environ 35 arpents
et confrontant Nicolas Serre, les héritiers de Barthélemy Julia, Françoise Bruzy, Isidore Pompidor.
Jean et François Climens ont déclaré avoir chacun
reçu de Martin Climens leur frère ladite somme de
200 F avant le présent acte.
2 - pour tenir droit de légitime revenant à Joseph
Climens sur les successions de Lin Climens et
Marguerite Sicart père et mère des comparants,
pour les droits sur la réserve faite par leur père et
mère dans le contrat du premier mariage de Martin
Climens, si toutefois elle n'est pas entièrement
absorbée, pour tout droit à lui revenant sur la succession de Thérèse Climens leur tante décéder le
neuf novembre 1789 et de Blaise Climens leur
oncle décédé le sept octobre 1798, lesquelles successions consistent, à savoir : celle de Thérèse
Climens dans les droits légitimaire sur la succession de François Climens et Anne-Marie Serre leur
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père et mère, et celle de Blaise Climens dans les
mêmes droits, et dans ses droits personnels dans la
succession de Thérèse Climens sa tante et pour tout
intérêt à lui du à raison des droits qui viennent
d'être. Martin Climens se constitue son débiteur en
la somme de 8 800 F laquelle somme Martin Climens promet de payer à Joseph Climens dans 5 ans
à la date du premier décembre courant avec intérêt
à 5 % sans retenue exigible par semestre à terme
échu à compter de la même époque. Pour raison de
quoi il a déclaré obliger ses biens et hypothéquer
spécialement la même pièce de terres labourables,
pré, terre inculte et bâtiments situés à Mosset au «
plat de Pons » ci-dessus désignés et confrontés.
3 - pour tout supplément de légitime qui peut se
trouver du à François Climens sur les biens dépendants de la succession de Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère du contractant, pour ses
droits sur la réserve de ces derniers, si elle n'est pas
entièrement absorbée, et pour tout droit à lui revenant sur la succession de Thérèse et Blaise Climens
leur oncle et tante, et pour tout intérêt à lui du en
raison des droits qui viennent d'être individués,
François Climens indépendamment de la somme de
2800 F dans le paiement est mentionné ci-dessus,
déclare avoir reçu la somme de 2200 F de son frère
Martin Climens.
4 - pour tout supplément de légitime qui peut se
trouver du personnellement à Jean Climens sur la
succession de Lin Climens père du comparant, Jean
Climens prend en toute propriété une pièce de terre
champ et pré de trois arpents à Mosset au lieu-dit «
Lo Castanyé » à la seule exception d'une « feixe »
ou terrasse d'un lambeau de pré à prendre au-dessus
du champ dont la contenance est d'environ 15
perches.
De plus pour complément du supplément de légitime qui pourrait lui être dû sur la succession maternelle, pour ses droits dans la réserve de leur père
et mère, si elle n'est pas entièrement absorbée pour
ses droits dans la succession de Thérèse te Blaise
Clemens leur oncle et tante, pour les intérêts qui
peuvent lui être dus, Jean Climens, indépendamment de la somme de 1760 F dont le paiement est
mentionné ci-dessus a reçu de Martin Climens la
somme de 2300 F.
5 - au moyen de ce qui est convenu et établi ci dessus Joseph, François et Jean Climens frères se
tiennent contents de tous leurs droits mentionnés
dans le présent acte renoncen t à toute action à cela
relatif. Ils s'interdisent le droit de demander aucun
autre supplément de légitime soit de leur propre
chef sur les biens de leur père et mère soit du chef
de Thérèse et Blaise Climens leur oncle et tante sur
les biens de Françoise Climens et Marianne Serre
leur aïeul et aïeule paternels. De son côté Martin
Climens s'interdit pour lui et ses ayants cause.
Il est entendu et convenu que l'intérêt de la somme
de 9 000 F due suivant le présent acte à Joseph
Climens lui sera porté aux échéances dans le lieu
où il résidera aux époques des mêmes échéances.
Acte dressé en présence de Bonaventure Matheu
propriétaire et maître à forge et Joseph Pacouil
tailleur à Mosset (3E64/40 N°327 folio 592 Felip)
Il se marie le mardi 13 octobre 1795 à Campôme224,
après avoir passé un contrat, le mardi 29 septembre
1795, à Prades avec Marie Catherine ARGALES,
née le mardi 29 juillet 1777 à Campôme, y décédée
le mardi 28 juin 1831, à l'âge de cinquante-quatre
ans225, fille d'Etienne (1738-1830), cultivateur, et de
Marie Rose FABRE (1757-1827). Naquit de cette
femme Marguerite.
François CLIMENS
87 - Marie Catherine ARGALES, dite Catherine, fille d'Etienne (1738-1830), cultivateur, et de
Marie Rose FABRE (1757-1827), née à Campôme
le mardi 29 juillet 1777, elle est baptisée le lendemain au même lieu226, y décédée le mardi 28 juin
1831227 .
Origine du patronyme : Argelès, Argelès, Argelers, Argillès, Argeliès : du latin argillarios, terrain
argileux.
Mutations par décès
Le 18 janvier 1832 est comparu Joseph Climens
propriétaire de Campôme faisant tant pour lui que
pour Martin, Etienne, Thérèse, Marie Anne, Marguerite épouse de Joseph Portell et Marie Climens
épouse de Nicolas Serre, ses frères et sœurs,
qui a déclaré qu'ils sont tous héritiers de Catherine
Argeles veuve de François Climens, fille de feu
Etienne Argeles décédé depuis 2 ans, leur mère
décédée à Campôme le 28 juin 1831 laquelle par
testament reçu par Me Lavall notaire le 20 mai
1831 enregistré le 17 janvier 1832 a légué au comparant Joseph Climens le 1/4 de ses biens et a dé224
Témoins de mariage : Etienne Cruite?, cultivateur, 23
ans, Mathieu Laguerre, propriétaire, 40 ans, Jean Sagete,
vigneron, 45 ans, André Rousse, vigneron, 40 ans.
Tous de Campôme.
Mariage non trouvé dans les listes de Molitg de Rajeau.
225
Ils ont une légère différence d'âge.
226
Parrain : François Fabre, brassier,
Marraine : Rose Fabre
Campôme. Ne signent pas.
227
Son testament fut établi le vendredi 20 mai 1831 à
Prades, Lavall.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
claré que par son décès il a accueilli les biens ciaprès :
1 - une maison grange et des dépendances à Ca mpôme, rue de la "furrarie" d'un revenu de 60 francs
2 - un champ à Campôme à l'Ou manat"
3 - un champ à Mosset appelé la "Clote"
4 - un pré et jardin à Campôme "del lalaigue"
5 - un jardin à Campôme à la "Font"
6 - un champ à Campôme appelé "Coudal"
7 - un corps d'héritage à Mosset consistant en
maison, grange, champs, prés et terres incultes à la
"Peralade" d'un revenu de 150 francs
8 - une vigne à Campôme "cloll"
9 - une vigne à Campôme à "Les Escoume"
10 - une vigne et herm à Campôme "al Sola"
Soit au total un revenu de 364 francs formant un
capital de 7280 francs
plus du mobilier détaillé dans l'état ci-joint de 517
francs. (ADPO 5W564)
Mutations par décès
Supplément de déclaration pour insuffisance d'évaluation
Le 6 février 1832 est comparu Joseph Climens
propriétaire de Campôme faisant tant pour lui que
pour Martin, Etienne, Thérèse, Marie Anne, Marguerite épouse de Joseph Portell et Marie Climens
épouse de Nicolas Serre, ses frères et sœurs, qui a
déclaré qu'ils sont tous héritiers de Catherine Argeles veuve de François Climens, fille de feu
Etienne Argeles décédé depuis 2 ans, leur mère
décédée à Campôme le 28 juin 1831
Ils avaient déclaré le 18 janvier dernier que les
biens composant la dite succession étaient d'un
revenu de 364 francs,
que craignant d’être poursuivis pour insuffisance de
déclaration de revenu, ils voulaient éviter des frais
de poursuites, que l'administration pouvait faire à
leur sujet, la comparant a déclaré que les biens le
18 janvier sont d'un revenu de 639 francs ce qui fait
une augmentation de 275 francs formant un capital
de 5900 francs supplémentaire. (ADPO 5W564).
Elle se marie le mardi 13 octobre 1795 à Campôme 228, après avoir passé un contrat, le mardi 29
septembre 1795, à Prades avec François Joseph
CLIMENS, maire Campôme 1812-15, 1823-27
Cultivateur, né le samedi 3 septembre 1768 à Mosset, décédé le lundi 3 novembre 1828 à Campôme,
228
Témoins de mariage : Etienne Cruite?, cultivateur, 23
ans
Mathieu Laguerre, propriétaire, 40 ans
Jean Sagete, vigneron, 45 ans
André Rousse, vigneron, 40 ans.
à l'âge de soixante ans 229, fils de Francisco
Lin (1722-1794), pages Cultivateur, et de Marguerite SICART (1724-1806). Elle eut de son conjoint
Marguerite CLIMENS.
88 - Isidore March Michel ENRIQUEL, dit Flor
(La), agriculteur-, fils de Jean (~1741-1813), consul 1788, 89 Brassier, et d'Anne Marie Marguerite
RIBES (1743-1805), né à Mosset le vendredi 28
septembre 1764, veille de la Saint-Michel, il est
baptisé le lendemain en la même localité230, y décédé le dimanche 26 octobre 1823.
Isidore March "Michel" Enriquel agriculteur est
surnommé La Flor qui signifie la fleur. Le prénom
d’usage est le troisième.
Ce patronyme connaît plusieurs variantes comme
Anriquel ou Anriquell ou Anrique s’écrivait à
l’origine Henriquel lorsque le premier Henriquel est
arrivé vers 1700 à Mosset venant des Vosges.
Habitation :
Il habite au N°148 au 4 Carrer Sota Muralla de 95
m 2 avec pâtis et/ou N°178 en 1811 et 1822.
Il laisse à son décès en 1823 une maison d'un revenu de 25 francs - N°225 à l'arrière du 2 Escaler de
Vila Nova en 1813 et en 1819
Délit forestier en 1806, 1807 et 1808.
Michel Enriquel (Sosa 88), fils de Jean (Sosa 178)
surnommé "La Flor" - Délit du 18/06/1806 à Ladou.
Procédure contre Michel Anriquel de Mosset prévenu d'un délit forestier.
a - Procès verbal de Jean Serrat et Gaudérique
Fabre du 18/06/1806 qui "ont fait rencontre d'un
délinquant en la personne de Michel Enriquel, qui
était occupé à faire un nouveau pré sur la dite partie
dite « La fossade d'en Macararendone" au lieu dit
Ladou. Macrendon est le surnom des Escanyé de
1799 à 1902.
Michel Anriquel a répondu qu'effectivement il
n'avait aucun titre de propriété et qu'il avait fourni
la somme de 9 francs pour empêcher que Pineu et
Terrats en jouissent. Lequel terrain, a-t-il dit, avait
été cédé par Monsieur le Comte de Montagut, par
acte retenu et enregistré, aux sieurs Pineu et Terrats
et que lui, Enriquel, croyait en jouir ainsi que les
autres. Ce terrain confronte :
-d'orient, le terrain de 2 arpents qui appartient à
Joseph Cortie-Verges (1758-1836) dit Panxe de
Mosset,
-du midi, un autre pré qui provient d'un autre défrichement fait par Nicolas Pons (1751-1820) et Joseph Berjoan (après 1781-1818) dit Menut de Mosset,
Tous de Campôme
MARIAGE NON TROUVE DANS LES LISTES DE
MOLITG DE RAJAUT.
106
229
230
Il a 9 ans de plus qu'elle.
À¤Ê´MEMOS.
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-du couchant, un autre défrichement inculte et forêt
au sommet,
-de septentrion, un autre défrichement semé de
seigle et de pommes de terre."
b - Audience au tribunal de police correctionnelle
de Prades du 08-07-1806.
Le défenseur du prévenu, Joseph Lacroix avocat à
Prades, fit valoir que "le terrain qu'il défrichait lui
appartenait, tant par lui que ses ancêtres, depuis un
temps mémorable."
Selon l'accusation, le prévenu "qui allégua et soutint qu'il était maître ou propriétaire du terrain," ne
cherchait qu'à gagner du temps.
Le tribunal, incompétent en ce qui concerne les
droits de propriété, suivit la demande du prévenu et
renvoya l'affaire au 19-12-1806 en indiquant que le
prévenu est tenu d'avoir fait statuer sur le droit de
propriété.
Le 19-12-1806, nouveau renvoi au 20-03-1807.
Le 20-03-1807, nouveau renvoi au 26 juin 1807,
compte tenu du jugement du juge de paix au 03-031807 signifié à d'Aguilar le 19-03-1807.
D'Aguilar a de son côté fait appel du jugement du
juge de Paix.
Le 14-01-1808, l'affaire continue. (ADPO 2U188 N°1068).
c - Audience de la cour de justice Criminelle du
30/10/1807
Défrichement à Ladou le 18/6/1806
Adversaire : Jean Gaspar d'Aguilar de Montagut,
colonel agrégé de la place de Barcelone.
Gardes forestiers : Jean Serrat, Gaudérique Fabre
Renvoi au 14/1/1808. (ADPO 2U46)
d - Encaissement Le 14/08/1808 Jean Manaut,
Michel Henriquel et Isidore Soler reçoivent de
Nicolas Laguerre fondé de pouvoir de d'Aguilar la
somme de 349,89 francs correspondant à la condamnation de d'Aguilar
le 3 mars 1807
le 3 juin 1807 pour Henriquel, (99, 37 francs)
le 24 février 1807
le 3 juin 1807 pour Soler (95 francs)
le 3 mars 1807
le 3 juin 1807 pour Manaut (88 francs)
plus 65 francs à partager entre les trois.
Ces sommes sont à rembourser si le pourvoi en
cassation aboutit. (ADPO 2U164 - 2U188 - 2U46)
(3E46/8 Folio 103 Page 332 Me Escape Hippolite)
Assassinat de 1806
Michel Enriquel interrogé le 21/08/1806 a déclaré :
"Un jour s'en allant à Mosset avec François Bonamich celui ci lui dit que les gardes forestiers de
d'Aguilar lui avaient pris une écuelle en bois, qu'il
avait trois témoins et que les dits garde-bois la lui
paveraient s'il pouvait les traduire en justice. Marguerite Fabre Lavila ayant entendu les propos de la
fenêtre de la métairie Risqué elle dit à Bonamich
"C'est toi qui t'en repentira. A quoi Bonamich répliqua : tais-toi salope !"
Témoin au procès de Jacques Blanqué 1807
(ADPO 2U46)
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 devant le Tribunal
Criminel de Perpignan, présumés assassins des
deux gardes forestiers Gaudérique Fabre et Jean
Serrat. (ADPO 2U191)
Mutations par décès de Michel Henriquel
Le 13 avril 1824 est comparu Augustin Henriquel
propriétaire à Mosset,
faisant tant pour lui que pour Julien, Rose, AnneMarie ses frères et sœurs
et encore pour Catherine Jauze sa mère.
Il nous a déclaré que Michel Henriquel leur père et
mari est décédé à Mosset le 30/10/1823 après avoir
fait donation du quart de tous ses biens au comparant et la moitié de l'usufruit des mêmes biens à la
dite Jauze son épouse dans le contrat de mariage du
dit Augustin Henriquel avec Rose Fabre, devant Me
Felip le 6 mai 1822
et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants :
1 - champ vigne et terre inculte à "Jonquere" à
Mosset d'un revenu de 20 francs
2 - champ à la "Jonquere" qui revient à Rose Enriquel qui le vend en 1845 à Joseph Fourquet
(3E47/28 Lacroix N°256 Folio 383)
3 - Champ et pré à "Llouganas"
4 - Champ à "Corbiac"
5 - Champ et herm à "Fournols"
6 - friche autrefois vigne à "Fournols"
7 - jardin aux "horts"
8 - pré et herm à "Monserio"
9 - une maison d'un revenu de 25 francs (N°148 au
4 Carrer Sota Muralla de 95 m 2 avec pâtis)
10 - une autre maison et cour à la rue de Come
Gelade d'un revenu de 20 francs
Soit un revenu total de 150 francs formant un capital au denier 20 de 3000 francs.
et quelque peu de mobilier de valeur ensemble de
100 francs.
Le comparant observe que son père avait vendu à
Gaudérique Rolland de Mosset un champ sans
pacte de rachat d'environ 12 perches par acte reçu
par me Felip notaire il y a plus de 5 ans pour 300
francs et qu'il figure encore dans la matrice du rôle
sue l'article du dit son père et qu'il était de valeur au
moins de 400 francs. (ADPO 5W561)
Partage entre les héritiers
Maître Prosper Bordes en 1829 à Prades.
Il se marie le mardi 21 avril, peu après Pâques 1789
à Mosset 231, après avoir établi un contrat, le dimanche 2 avril, jour de Pâques 1809, à Prades,
Escape avec Catherine Marie Anne JAUZE, née
le mardi 23 janvier 1770 à Mosset, y décédée le
231
En présence de Jean ENRIQUEL, témoin.
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107
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
vendredi 16 février 1827, à l'âge de cinquante-sept
ans 232, fille d'Hyérome (1732->1789), commis aux
Forges, et de Marie Anne Margarèthe Rose
LAPLASSE (1739->1789). Naquit de cette femme
Jean Julien Joseph ANRIQUEL.
89 - Catherine Marie Anne JAUZE, fille d'Hyérome (1732->1789), commis aux Forges, et de
Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE (1739>1789), née à Mosset le mardi 23 janvier 1770, elle
est baptisée le lendemain au même lieu233, y décédée le vendredi 16 février 1827.
Délit d'arrosage au ruisseau de Mosset à Molitg
Ce délit de Catherine épouse de Michel Anriquel
est jugé lors de l’audience du 23-09-1807 du tribunal de première instance de Prades.
Il y est fait référence au règlement d’arrosage du
20-06-1763. (ADPO 3U3043)
Mutations par décès de Catherine Jauze
Le 16 août 1827 est comparu Augustin Anriquel
cultivateur de Mosset
agissant tant pour lui que pour Rose Anriquel, Julien et Anne Marie épouse de Gaudérique Monceu
aussi cultivateur tous de Mosset.
Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Catherine
Jauze veuve de Michel Anriquel leur mère décédée
ab intestat le 16/02/1827 et que par son décès ils
n'ont recueilli qu'une somme de 100 francs à elle
constituée en dot par ses père et mère dans son
contrat de mariage dont ils ne connaissent pas la
date (En fait en 1809), plus des nippes de valeur de
20 francs. (ADPO 5W562). Elle se marie le mardi
21 avril, peu après Pâques 1789 à Mosset 234, après
avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 2 avril,
jour de Pâques 1809, à Prades, Escape avec Isidore
March Michel ENRIQUEL, agriculteur-, né le
vendredi 28 septembre 1764, veille de la SaintMichel à Mosset, y décédé le dimanche 26 octobre
1823, à l'âge de cinquante-neuf ans 235, fils de
Jean (~1741-1813), consul 1788, 89 Brassier,, et
d'Anne Marie Marguerite RIBES (1743-1805). Elle
eut de son conjoint Jean Julien Joseph ANRIQUEL.
90 - Pierre François Julien PAJAU, dit François,
berger, Cultivateur, fils de Michel Joseph (17411804), cultivateur, et de Lucie Françoise
XAPEIRO (1742-1817), né à Mosset le dimanche 7
octobre 1781, il est tenu sur les fonts baptismaux le
même jour au même lieu 236 237, y décédé le mercre-
232
Ils ont une légère différence d'âge.
Au baptême de Catherine Marie Anne fut témoin
Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE, parrain.
234
En présence de Jean ENRIQUEL, témoin.
235
Il a 6 ans de plus qu'elle.
236
Au baptême de Pierre François Julien fut témoin
Pierre François Julien PAJAU, parrain. Nota : Marraine
:Angélique Garrigo.
233
108
di 18 août 1830.
État nominatif des conscrits des années XI et XII
désignés pour l'armée d'active, Pajau Pierre François Julien, an XI, réformé.
22 ans
Taille 1, 620 m
Cheveux : noir
Sourcils : noir
Yeux : roux
Front : petit
Nez : pointu
Bouche : moyenne
Menton : pointu
Visage : long
Teint : Brun (ADPO 1R42)
Achat de maison
Le 8 août 1813 a comparu Pierre Olio (1757-1827)
cultivateur à Mosset lequel a vendu à François
Pejau (1781-1830), cultivateur à Mosset, une partie
de maison appelée le "Casot" ou la "boutique del
Battle", (Partie du N°332 au 7 Carrer de la Font de
las Senyoras) confrontant :
- d'Orient avec la grande rue (Carrer de la font de
las Senyoras),
- du midi Jacques Remaury (N°326 au 5),
- du couchant avec la maison de Cosme Thomas
(N°331),
- de septentrion avec le restant de la maison de Olio
vendeur au 7 Carrer de la Font de las Senyoras.
Moyennant le prix de 226 F en argent métallique.
Il est convenu entre les parties que Pejau ne pourra
pas élever la partie de maison vendue que jusqu'à la
hauteur de la terrasse, vulgairement dite "brane" de
la maison de Olio et que celui-ci ne pourra pas
porter le moindre dommage ni le moindre préjudice
au toit de la maison de Pejau. (3E23/69 Folio 220
Pierre Bordes)
Échange de maisons
Le 9 août 1813 a comparu Rose Pejau, épouse de
François Bourges cultivateur et de celui-ci présent
dûment autorisée d'une part et d'autre part François
Pejau cultivateur, tous domiciliés à Mosset.
Les parties ont déclaré vouloir faire échange et
permutation en vertu de laquelle Rose Pejau donne
en échange à François Pejau la portion qui lui revient sur une maison à Mosset dans le quartier de
Vilanova et dépendant de la succession de Michel
Pejau (Sosa 180) leur défunt père.
François Pejau donne en échange à Rose Pejau la
partie de maison appelée le "Casot" ou "boutique
du Batlle" objet de l'acte du notaire Pierre Bordes
du huit août 1813, acquise de Pierre Olio.
237
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Lucie Françoise XAPEIRO, sa mère qui l'éleva.
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Vente
le 16//06/1816
Jean Olio meunier à farine fils de Pierre ratifie la
vente du 9/08/1813 du Casot ou Boutique du batlle
à François Pajau. (3E23/69 Folio 221 Me Pierre
Bordes) (ADPO 3E23/72 Folio 77 Me Pierre
Bordes)
Mutations par décès de François Pajau
Le 12 février 1831 est comparu Baptiste Bigorre
cultivateur de Mosset agissant pour Marie Anne
Pajau son épouse et pour Elisabeth et Joseph Pajau
son beau frère et belle soeur
qui nous a déclaré qu'ils sont héritiers de François
Pajau leur père décédé à Mosset le 18 août 1830
Par son décès ils ont accueilli les biens suivants :
1 - un pré à Mosset au lieu dit "La Cognette"
2 - un champ aspre avec un petit rural à "La Tremoulède"
3 - un pré "Al Sill"
4 - une terre aspres "Al Moli"
5 - un lambeau de terre arrosable "Al Congost"
6 - un jardin à '"l'horte d'amont"
7 - une terre arrosable à Corbiac
8 - une maison à Mosset d'un revenu de 12, 50
francs [N°329 que l'on ne trouve pas chez sa soeur
Anne Marie et qu'elle a peut-être rachetée]
Soit au total un revenu de 67, 50 francs et en plus
du mobilier détaillé dans l'état ci-joint de 20 francs.
(ADPO 5W564 N°895238.)
Il se marie le lundi 27 juillet 1801 à Mosset 239
avec Marie Anne ASSENS, née en 1781 à Mosset,
y décédée le jeudi 1er septembre 1814, à l'âge de
trente-trois ans 240, fille d'Hiacinte (1745-1806),
brassier Cultivateur, et de Cécile Elizabeth
SALETAS (1747-1821), sage Femme. Ils eurent
Elisabeth Luce.
91 - Marie Anne ASSENS, dite Anne, fille d'Hiacinte (1745-1806), brassier Cultivateur, et de Cécile
Elizabeth SALETAS (1747-1821), sage Femme,
née à Mosset en 1781241, y décédée le jeudi 1er
septembre 1814.
Déclarations de succession de Marie Anne Assens
Le 10/02/1816 a comparu François Pajau mari de
Anne Assens qui déclare que Marianne, Elisabeth
et Colombe Pajau leurs enfants en bas âge sont
héritiers de Marie Anne Assens leur mère décédée
le 2/09/1814.
Ils ont recueilli le 1/4 d'une maison, rue du four.
L'autre 1/4 appartient à Anne "Marie" Assens
épouse Joseph Maillol, soeur de la défunte. (Reve-
nu de 5 francs)
et la 1/2 à Marie Saleta leur mère.
Cette maison est la maison [N°329 de 31 m 2 au 2
Carrer de las Sabateras, anciennement rue du four].
(5W556).
Elle se marie le lundi 27 juillet 1801 à Mosset 242
avec Pierre François Julien PAJAU, berger, Cultivateur, né le dimanche 7 octobre 1781 à Mosset, y
décédé le mercredi 18 août 1830, à l'âge de quarante-neuf ans243, fils de Michel Joseph (17411804), cultivateur, et de Lucie Françoise
XAPEIRO (1742-1817). Naquit de cette femme
Elisabeth Luce PAJAU.
92 - Jean Baptiste COMERLY, dit Platet, berger
Cultivateur, fils de Jean (1756-1819), et d'Elizabeth
ROUGÉ (1761-1824), mis au monde à Rabouillet
le dimanche 7 février 1790 244, décédé à Mosset le
jeudi 26 novembre 1874. 1 NOTE
Habitation : A son décès en 1874 laisse une maison
d'un revenu de 15 F - maison acquise avec Marie
Bès son épouse décédée
Commerli Baptiste 1788 - 1874 (Sosa 92)
Né en 1799, Commerly Baptiste déclare être âgé de
34 ans en 1825 à la naissance de son fils Jean, c'est
à dire être né en 1791 et de 30 ans en 1826 soit né
en 1796. Voulait-il se vieillir afin d'échapper à une
obligation militaire ? Son frère Guillaume est mort
sur la route d’Astorga en Espagne alors qu'il avait
été fait prisonnier à la citadelle d’Astorga le
18/02/1812.
Vérifier la date de naissance à Rabouillet.
Service militaire
Il fait partie de la garde nationale en 1832. Il est
déclaré "marié avec enfants". En 1840, il est déclaré sous le N°18, « berger, habite à Mosset et soutient de famille » - en effet il a X enfants - et est
donc classé dans la réserve.
Témoin au jugement en audiences du 19-07-1838,
du 10-08-1838 et du 17-08-1838
Le procureur du Roi, contre Martin Bardier, propriétaire et rentier, cité à comparaître le 10-081878, pour avoir, à diverses reprises, prêté des
sommes d'argent, des denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset,
Campôme, Molitg, Catllar, Cômes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux fixé par la loi du
03-09-1807.
Comerly Jean figure parmi les 43 témoins
Il a emprunté, l'an dernier, 115 francs à 6%.(ADPO
3U2838 : Tribunal correctionnel de Prades N°151)
238
Son nom figure dans un acte de Pierre François Julien
PAJAU.
239
En présence de Michel Joseph PAJAU, témoin.
240
Ils ont une légère différence d'âge.
241
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Cécile Elizabeth SALETAS, sa mère qui l'éleva.
242
En présence de Michel Joseph PAJAU, témoin.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
244
Parrain - marraine : Saurine François
Commerli Anne.
243
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Versement en 1828
Baptiste Comerly cultivateur domicilié à Mosset
déclare devoir à Jean Fabre dit "Borregot" cultivateur à Mosset la somme de 240 F en numéraire
métallique sur laquelle est comprise celle 200 F que
Fabre demeure obligé de payer à Martin Verdier
aux termes d'un acte chez Me Bordes pour le paiement de laquelle somme la pièce de terre dont il
sera plus bas parlé se trouve spécialement hypothéquée. La restante somme de 140 F a été tout présentement comptée par Fabre à Comerly.
La somme de 240 F, Comerly s'oblige de la rendre
et payer en même monnaie avec les intérêts au taux
légal sans aucune retenue à Fabre à la première
réquisition qui lui sera faite par celui-ci. Tout autant pourtant qui leur a fait compter du paiement
fait au dit Verdier sous peine d'y être contraint par
toute voie que le droit auquel effet. Il oblige tous
les biens présents et à venir et hypothèque spécialement une pièce de terre champ et pré et bois à
Mosset au lieu-dit "Pijol de baix" d'environ 36 ares
confrontant d'Orient avec Jean Climens, du midi
avec Quillet, du couchant avec Barthélemy Radondi et du Nord avec Vincent Radondi.
De laquelle propriété Comerly consent que Fabre
s'en mette en possession dès ce jours et en jouisse à
titre de bail à antichrèse pour lui tenir lieu d'intérêt
et jusqu'au remboursement.
Il est convenu entre les parties qu'à quelques
époques que le remboursement se fasse le preneur
prélèvera toujours une récolte entière et que si la
pièce se trouve semée au moment du remboursement elle sera et appartiendra au preneur. (3E14/19
N°225 Folio 285 Me Vincent Paris)
Vente le 25 juin 1829
Baptiste Comerly cultivateur domicilié et demeurant à Mosset vend à François Bonaure aubergiste
demeurant à Rabouillet :
1 - une pièce de terre champ à la partie dite "Camp
Cordé"
2 - une pièce de terre après à la partie dite "Al
Pont" ? Le tout pour la somme de 200 F.
Le 18 janvier 1830, Martin Berdier propriétaire
demeurant à Mosset en qualité de délégataire de
Baptiste Comerly propriétaire demeurant à Mosset
au terme de l'indication de paiement contenue dans
la vente qui va être relatée, a reçu en espèces d'argent délivré à la vue du notaire et des témoins soussignés, à Jean Fabre dit "Borregot" propriétaire
demeurant à Mosset ici présent et acceptant, la
somme de 132, 90 F composés de :
1 - 105 F dont Comerly était débiteur de Martin
Berdier au terme d'un acte reçu par maître Felip
notaire à Prades le 23 novembre 1826.
2 - 27, 90 F pour le coût de la grosse dudit acte, de
l'inscription d'hypothèque qui a été prise et d'un
commandement qui fut fait à Comerly pour le contraindre au paiement de ladite somme en capital et
110
des premiers frais.
Ce paiement est fait par Fabre à savoir celui de ses
100 F pour se libérer jusqu'à concurrence du prix
moyen dans lequel le dit Comerly lui a vendu la
pièce de terre champ et pré au terroir de Mosset au
lieu-dit "Al Pijol" suivant un contrat passé il y a
environ 14 mois devant Me Paris notaire à Prades
dans lequel le vendeur a chargé l'acquéreur et payé
à Berdier la somme de 100 F en déduction du prix
de son acquisition. Une quittance est faite par Berdier. (3E23/79N°11 le Bordes)
Garde Nationale
Sur le registre de Contrôle général de la réserve de
Mosset en 1832, il est marié avec enfants, 41 ans, et
donc né en 1791. Sur celui de 1840 il porte le N°18
et a 50 ans et donc né en 1790. Il est berger et habite Mosset
Motif de classement dans la réserve : soutien de
famille
Tribunal correctionnel de Prades
Audiences du 19-07-1838, du 10-08-1838 et du 1708-1838
Le procureur du Roi, contre Martin Bardier, propriétaire et rentier
Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à
diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des
denrées ou autres effets mobiliers à un grand
nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt
excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807.
Comerly Jean figure parmi les 43 témoins
Il a emprunté, l'an dernier, 115 francs à 6%.
(ADPO 3U2838 - N°151)
Déclaration de succession de Baptiste Comerly
décédé le 26 novembre 1874. (N°472)
Le 26 mai 1875 a comparu Joseph Comerly [fils
aîné], cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui
que pour ses cohéritiers :
Comerly Sebastian et Comerly Joseph (cadet),
Comerly Elisabeth, fille de Galant Bonaventure, sa
mère première épouse décédée du défunt.
Comerly Marie épouse de Jean Severat maréchalferrant
Comerly Rose (Sosa 23) âgée de 16 ans, fille
unique de Jacques Comerly (décédé en 1865)
qu'elle représente à Mosset.
Il a déclaré que Baptiste Comerly, leur père et
grand-père, est décédé à Mosset le 26 novembre
1874 à 85 ans, veuf depuis 20 ans de Marie Bès,
avec laquelle il était marié sans contrat, ab intestat
et sans avoir disposé de la quotité disponible de ses
biens et que sa succession se compose, à défaut de
reprise, que de la moitié des immeubles ci-après
détaillés acquis pendant le mariage.
Immeubles à Mosset non affermés
1 - une maison d'un revenu de 15 F. (Maison au
NN°325 ou N°148 au 4 Carrer Sota Muralla)
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2 - un champ aspre au lieu-dit "Pijol" de 2 ha.
Soit un revenu total de 45 F dans moitié à la succession soit 22, 50 F formant un capital de 450 F.
Signé Comerly
Il se marie le mercredi 2 mai 1821 à Mosset 245 avec
Marie Marguerite BES, née le vendredi 2 mars
1787 à Mosset, y décédée le vendredi 15 octobre
1852, à l'âge de soixante-cinq ans246, fille de Michel
Paul (1761-1805), cultivateur, et de Marie
OLIVE (1761-1828). Il en a eu Jacques Antoine
Bonaventure COMERLI.
93 - Marie Marguerite BES, fille de Michel
Paul (1761-1805), cultivateur, et de Marie
OLIVE (1761-1828), née à Mosset le vendredi 2
mars 1787, elle est baptisée le lendemain au même
endroit 247 248, y décédée le vendredi 15 octobre
1852. Elle se marie le mercredi 2 mai 1821 à Mosset 249 avec Jean Baptiste COMERLY, berger
Cultivateur, né le dimanche 7 février 1790 à Rabouillet, décédé le jeudi 26 novembre 1874 à Mosset, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans250, fils de
Jean (1756-1819), et d'Elizabeth ROUGÉ (17611824). Elle en a eu Jacques Antoine Bonaventure
COMERLI.
94 - Joseph Augustin CANTIE, charpentier Maire
Adj. 1847, fils de Pierre (1760-1820), brassier,
voiturier., et d'Espérance Thérèse Théodore
BOSCH (1765->1835), né à Olette le mercredi 13
janvier 1808251, décédé à Mosset le samedi 15 juillet 1876 252 .
Joseph Augustin Cantier est charpentier à Mosset
puis menuisier à Olette.
Il fait partie à 35 ans de la réserve de la Garde Nationale en tant que soutient de famille. (Garde Nationale de 1840 - Registre de Contrôle matricule
pour la réserve - Mosset - N°80).
Comme maire adjoint il est en 1847 Officier d'état
civil.
245
Autres témoins : Corcinos Thomas, 51 ans
Corcinos Baptiste, 47 ans
Estève Joseph, menuisier, 60 ans.
246
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
247
Au baptême de Marie Marguerite fut témoin Margarida Llucia MANAUT, marraine.
248
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie OLIVE, sa mère qui l'éleva.
249
Autres témoins : Corcinos Thomas, 51 ans
Corcinos Baptiste, 47 ans
Estève Joseph, menuisier, 60 ans.
250
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
251
Charpentier puis menuisier à Olette
Officier d'état civil en 1847.
252
Son testament fut rédigé le mardi 11 avril, peu avant
Pâques 1876 252252 Date historique (11 avril 1876 : brevet
du sténotype). Enregistré le 9/10/1878 à Prades, Mas.
Achat vente de janvier 1855 à mai 1857
Acquéreur.
- Nom, Prénoms, Profession : Cantié Joseph Charpentier.
- Domicile : Mosset
Vendeur.
- Nom, Prénoms, Domicile : Vila Marguerite, Bonaventure Pebreil Françoise à Mosset.
- Nature de la mutation : Vente
- Date de l'acte ou du décès : 5 septembre 1855.
- Notaire : Xatart
- Date enregistrement : 14 septembre 1855.
- Nature : Petite maison à Mosset
- Prix : 120 F. (5W611 - N°50)
Déclaration de succession de Joseph Cantié
Le 9 janvier 1879 a comparu François Cantié, cultivateur à Mosset, agissant en son nom personnel et
comme se portant fort pour ses frères et sœurs
nommés :
- Bonaventure Cantié, garçon de magasin à Perpignan.
- Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous
cultivateur à Mosset.
- Marie Cantié épouse de Joseph Borreil à Marquixanes (sic).
Il a fait la déclaration suivante.
Joseph Cantié, leur père, en son vivant cultivateur à
Mosset, est décédé à Mosset le 16 juillet 1878 à 70
ans, à la survivance de Rose Chambeu son épouse
avec laquelle il était marié sous le régime de la
communauté légale à défaut de contrat de mariage.
Au terme de son testament reçu par Me Mas notaire
à Prades le 11 avril 1876 enregistré le neuf octobre
1878, il a légué à François Cantié son fils le quart
par préciput de tous ses biens qui consistent en ce
qui suit :
Communauté légale
Meubles
Un lit avec paillasse, une vieille armoire, six draps
de lit, trois chaises, deux chaudrons. Le tout pour
une valeur de 40 F.
Immeubles à Mosset non affermés.
1 - une maison d'un revenu de 20 F
2 - une grange servant à l'exploitation rurale d'un
revenu de quatre francs (N°216 Grange en ruine au
3 Escaler de Vila Nove.)
3 - un champ au lieu-dit "Nouette" de quatre ares et
d'un revenu de 20 F.
4 - un jardin au lieu-dit "horte d'amont"
5 - un pré.
Pour revenu total de 46, 50 F formant un capitale,
coefficient 25, de 662, 50 F et de 400 F pour les
meubles au coefficient 20, soit un total de 1062, 50
F.
Ne signe pas. (14W153 N°384)
Vente
Ont comparu le cinq février 1879 :
- Gaudérique Cantié cultivateur
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111
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
- Sébastien Arrous cultivateur agissant comme
mandataires de Bonaventure Cantié cultivateur à
Perpignan
- Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous
mariés sans contrat.
- Marie Cantié épouse de Joseph Porteil cultivateur
domicilié à Marquixanes mariés sans contrat.
Lesquels vendent solidairement à Baptiste Pujol
cultivateur à Mosset :
1 - une grange en ruine à Mosset à la rue de Villeneuve tenant à l'acquéreur, Baptiste Pujol, à Roland, à Hyacinthe Arrous (N°216 au 3 Escaler de
Vila Nove) et à la rue.
2 - une pièce de terre aux " horts"
Ces biens leur appartiennent pour les avoir recueilli
de la succession de Joseph Cantié leur père et beaupère décédé à Mosset le 15 juillet dernier. Le prix
de la vente et de 200 F. (Me Jean Mas- 3E47/122
Folio 49)
Déclaration de succession de Joseph Cantié Omission (N°303)
Le 18 août 1880, reçu de François Cantié, le fils de
Joseph, cultivateur à Mosset, la somme de 6,50 F
pour droits simples et autres sur l'omission par lui
commise dans la déclaration en date du neuf janvier
1879 N°384 de la succession de Joseph Cantié, son
père, cultivateur à Mosset décédé le 16 juillet 1876.
La somme omise est de 500 F montant d'une reprise
qu’il avait à exercer sur la communauté en vertu de
l'acte de vente d'une propriété consentie le quatre
janvier 1879 devant Me Gay notaire à Olette,
d'après la liquidation suivante.Liens 253.
Il se marie le mercredi 11 février 1835 à Mosset
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu avec Catherine Rose CHAMBEU, sans
profession, née le samedi 2 février 1811 à Mosset,
y décédée le dimanche 6 octobre 1895, à l'âge de
quatre-vingt-quatre ans 254, fille de Bonaventure
Joseph (1771-1860), cultivateur et Journalier, et de
Marguerite Anne COSSEY (1773-1851). Il eut de
cette femme Marguerite Espérance.
Joseph CANTIE
95 - Catherine Rose CHAMBEU, dite Rose, sans
profession, fille de Bonaventure Joseph (17711860), cultivateur et Journalier, et de Marguerite
Anne COSSEY (1773-1851), née à Mosset le samedi 2 février 1811, y décédée le dimanche 6 octobre 1895 255 .
Déclaration de succession de Rose Chambeu
Le premier avril 1896, Rose Chambeu, propriétaire,
veuve de Joseph Cantier, est décédée à Mosset le
six octobre 1895 à l'âge de 84 ans, laissant pour lui
succéder ses enfants : Cantié Gaudérique propriétaire à Mosset, Cantier Bonaventure employé à
Perpignan et Cantier Marguerite (Sosa 47) épouse
de Sébastien Arrous à Mosset et ses petits-enfants :
Bonaventure Borreil, Baptiste Borreil, Joséphine
Borreil, sous la tutelle de Joseph Borreil veuf de
Marie Cantier, leur père, domicilié à Béziers.
Les époux Chambeu Cantier étaient mariés sans
contrat préalable à leur réunion célébrée à Mosset il
y a environ 61 ans.
Au terme du testament reçu par Me Mas notaire à
Prades le 11 avril 1876 enregistré le 28 novembre
1895, la de cujus a légué à son fils aîné Gaudérique
Cantier le quart préciputaire de ses biens.
La succession comprend :
Communauté.
Immeubles à Mosset non loués.
1 - une maison N°300 sections H. au 1 Carrer del
Trot d'un revenu de 28 F.
2 - un jardin N°457 sections H. ou A.
3 - un pré à "Roquemaure" N°12 et 13 de la section
F.
Soit un revenu total de 52 F formant un capital de
1300 F.
Immeubles propres non loués à Mosset.
Une pâture, une vigne, une terre aspre.
Soit un revenu de six francs 20 formant un capital
de 155 F.
Ne signe pas. (114W164 N°158)
Origine étymologique du patronyme (Jean Tosti) :
Xambeu Chambeu
Le nom est sans doute à rapprocher des formes
françaises Chambau, Chambeau. Selon le dictionnaire de M.T Morlet, ce sont des variantes de
Chambal, qui désignait en ancien français la jambière (partie de l'armure couvrant la jambe). Certes,
mais je me demande si, en fait, on n'assiste pas au
même phénomène qu'avec Xambo (voir ce nom), et
s'il ne s'agirait pas d'un toponyme signifiant tout
bêtement champ beau.
Elle se marie le mercredi 11 février 1835 à Mosset
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu avec Joseph Augustin CANTIE, charpentier Maire Adj. 1847, né le mercredi 13 janvier
1808 à Olette, décédé le samedi 15 juillet 1876 à
Mosset, à l'âge de soixante-huit ans 256, fils de
253
Son nom figure dans les actes de Marguerite Espérance CANTIE, Marguerite CLIMENS, Joseph Michel
ENRIQUEL, Jean Isidore André FABRE, Marie Thérèse
MESTRES.
254
Ils ont une légère différence d'âge.
112
255
Son testament fut rédigé le samedi 11 avril, peu après
Pâques 1896 à Prades, Mas.
256
Il a 3 ans de plus qu'elle.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Pierre (1760-1820), brassier, voiturier., et d'Espérance Thérèse Théodore BOSCH (1765->1835). Ils
ont eu Marguerite Espérance CANTIE.
96 - Isidore Thomas GARRIGO, dit Thomas,
consul 1788 Brassier, Berger, Propriétaire, fils de
Frances (1706-1755), brassier, et de Francesca
Magdalena Catharina PORTELL (1717-1786), né à
Mosset le mercredi 23 décembre 1739, il est porté
au baptême le même jour au même lieu 257 258, y
décédé le dimanche 23 janvier 1814.
Vente des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ, pré et garrigues dit "La
close" ou "La Llose".
Estimation du 27 pluviôse an II. (ADPO 1Qp159)
Lot 1 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Joseph Prats (1742-1814) et Joseph Corcinos,
- du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals
(1761)
- du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et
vacants,
- de septentrion jalon N°
un et le fossé de "la
close."
Estimation : 600 livres.
Surface : 6 journaux.
Lot 2 - champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jalons N°1,
- du midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants
- du couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et
vacants,
- de septentrion, jalon N°2 et le chemin qui conduit
à la croix de Marquixanes en sortant de "la close."
Estimation : 250 livres.
Surface : 7 journaux.
Lot 3 - « Lo camp Llouch".
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jalons N°3,
- du midi, champ de "La Coba" du premier mot
avec un fossé au milieu.
- du couchant, jalon N°2 et le même fossé,
- de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants.
Estimation : 1200 livres.
Surface : 30 de journaux.
Lot 4 - Pré et garrigues.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Thomas Garrigo (1739-1814),
- du midi, le lot N°1 dit champ de "La Coba" fossé
au milieu.
- du couchant, jalon N°3,
- de septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila.
257
Notes sur la naissance : Consul N°2
Confirmation 10/10/1759 et notes sur le baptême : Marraine : Rose Garrigo, ne signe pas.
258
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Francesca Magdalena Catharina PORTELL, sa mère qui
l'éleva.
Estimation : 800 livres.
Surface : 800 de journaux.
Bail à rente
Garrigo Thomas de Mosset, conclue un bail à rente
avec Isidore et Marie Radondy, père et fille, de
Mosset le 19/12/1792 une pièce de terre champ à
Mosset moyennant 3 charges de bled seigle par an
estimées à 57 livres. (ADPO 5W598 -Notaire
Bordes)
Cession
Le 11/11/1792 Isidore Radondi de Mosset fait cession à Thomas Garrigo
D’une pièce de terre à « las Solanes » et d’une
charge de bled de semence et d’un cortal, bâti dans
la même propriété, qui confronte :
- d’orient Lin Climens.
- du midi le même Lin Climens avec un chemin
entre eux deux.
- du couchant François Bruzy.
- de septentrion Isidore Pons.
Le prix est de trois charges de seigle, tous les ans,
que l’acheteur sera obligé à payer annuellement à
Radondi et Marie Mestres et aussi à Pierre Boher
de Mosset.
Acompte de huit charges que Radondi père est
obligé de lui payer durant la vie de Pierre Boher et
de Catherine Clausell son épouse en vertu de l’acte
de vente de la dite propriété, champ et pré. (ADPO
3E23/53 Folio 518)
Vente au fils Julien Garrigo
Thomas Garrigo cultivateur à Mosset a vendu, Le
22 prairial de l’an VI (10 juin 1798)
à son fils majeur Julien Garrigo (qui se marie le
même jour à Rose Rocafort)
1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout
le mobilier qu’elle renferme, confrontant :
- d’orient avec Jean Not N°113
- du Midi avec la rue publique.
- du couchant avec Jean Remaury N°111.
- de septentrion avec Julien Berjoan. N°106
2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et
herm attenant située à la partie dite Las Salines
d’une contenance de six journaux.
3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere et contenant environ quatre journaux de terre
confrontant avec le ruisseau de Scale
4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons
d’une contenance de six journaux
5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une
contenance de un journal
6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont
confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze.
7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une
contenance d’une cartonate confrontant du midi le
ruisseau de Molitg.
Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en
espèces métalliques
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113
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Sur cette somme le vendeur a demandé et délégué
payer à sa décharge par l’acquéreur au citoyen
Pierre Boher (1736-1807) et à Catherine Clausell
(1733-1800) son épouse de la rente viagère de trois
charges de blé seigle payables annuellement.
Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine
Lavall notaire qui correspond, au denier 10, à un
capital de 650 livres.
Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore Garrigo (1771-1815), fils du vendeur, la
somme de 220 livres, Il s’est engagé de lui compter
en avancement d’hoirie par le contrat de mariage
avec Basilice Jaulin son épouse, retenu par le notaire Lavall.
De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de
Isidore Vila (1770), 2e fils du vendeur, pareille
somme de 220 livres que le vendeur s’est engagé à
lui compter par son contrat de mariage avec Isidore
Vila retenu par le présent notaire, Hippolite Escape
le premier prairial de l’an six (20 mai 1798).
De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48)
fils du vendeur pareille somme de 220 livres en
avancement d’hoirie paternelle et des autres droits
auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur
à l’époque de son décès.
Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille
cadette du vendeur la somme de 270 livres en
avancement d’hoirie.
Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non
encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux
termes des contrats de mariage qui interviendront.
L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter
au dit Thomas Garrigo son père au moment où
celui-ci l’exigera après un an à compter de ce jour
la somme de 300 livres avec des espèces métalliques, la restante somme de 220 livres a été tout
présentement payée et comptée par l’acquéreur au
vendeur qui la prise et emboursée à la vue de moi
notaire et des témoins.
La maison désignée dans l’article premier de laquelle il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose
Fabre son épouse.
Les parties ont déclaré ne savoir signer. (3E21/497
Hippolite Escape N°118 Folio 382)
Déclarations de successions de Thomas Garrigou
Le 12/7/1815 est comparu Julien Garrigou cultivateur de Mosset, faisant tant pour lui que pour
Isidore, Françoise, Anne Marie femme d'Izidore
Ville et une autre Anne Marie, ses frères et sœurs,
pour lesquels il se porte fort.
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Thomas leur père
décédé ab intestat le 23 janvier 1814 et que par acte
du 22 prairial an VI retenu par Me Escape notaire à
Prades le dit défunt lui avait vendu 7 propriétés
différentes avec la charge de payer à ses dits frères
et sœurs une somme à chacun pour leurs droits
légitimaires et sous la réserve de 300 francs dont il
lui a donné quittance par acte devant Me Queya
notaire à Villefranche le 10 avril 1807 et une autre
114
action le 11 avril 1807.
Ainsi par le décès du dit Thomas ils n'ont recueilli
que quelques nippes et linge de corps estimés à 20
francs. (ADPO 5W556). Il se marie le mercredi 16
mai 1781 à Mosset, après avoir conclu un contrat,
le jeudi 10 mai 1781, à Prades, Escape avec Françoise Marie Rose FABRE, née le jeudi 14 janvier
1751 à Mosset, y décédée le mardi 10 janvier 1809,
à l'âge de cinquante-huit ans259, fille de Joseph (1705-1781),
brassier,
et
de
Rose
ARJALES (~1712-1781). Il eut de sa conjointe
François Pierre.
97 - Françoise Marie Rose FABRE, dite Rose,
fille de Joseph (1705-1781), brassier, et de Rose
ARJALES (~1712-1781), née à Mosset le jeudi 14
janvier 1751, elle est portée sur les fonts baptismaux le même jour au même lieu260, y décédée le
mardi 10 janvier 1809. Elle se marie le mercredi 16
mai 1781 à Mosset, après avoir établi un contrat, le
jeudi 10 mai 1781, à Prades, Escape avec Isidore
Thomas GARRIGO, consul 1788 Brassier, Berger, Propriétaire, né le mercredi 23 décembre 1739
à Mosset, y décédé le dimanche 23 janvier 1814, à
l'âge de soixante-quinze ans 261, fils de
Frances (1706-1755), brassier, et de Francesca
Magdalena Catharina PORTELL (1717-1786). De
là naquit François Pierre GARRIGO.
98 - Baptiste Dominique VILA, propriétaire, fils
de Francesch (1735-1805), cultivateur Pages, et
d'Anne Marie CAPELLA (1741-1819), né à Mosset
le dimanche 2 octobre 1768, lendemain de la SaintRémy, il est baptisé le lendemain au même lieu262, y
décédé le samedi 11 décembre 1852263.
En 1835 Contrat de mariage BES Catherine Marguerite (1770 -1804)
Achat d’une pièce de terre le 28 pluviôse An II
(16/02/1794) par acte notarié située à San Barthomeu de 3 journaux, jouxtant :
Joseph Carol, Julien Corcinos, Bonaventure Rocafort, François Vila
pour la somme de mille livres.
Achat d’une maison
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi
vend à Catherine Bès, épouse de Jean Baptiste Vila,
cultivateur, une maison, rue de "Baix" au prix de
259
Ils ont une légère différence d'âge.
Notes sur la naissance : Confirmation 10/10/1759 et
notes sur le baptême : Par : Joseph Arrus, Ne signe pas
Marraine :Thérèse Laplace, Ne signe pas.
261
Il est à noter qu'il a 12 ans de plus qu'elle.
262
Au baptême de Baptiste Dominique fut témoin Joan
Batista VILA, parrain. Nota : Marraine :Dimon Françoise
Ne signe pas.
263
Mort par accident à la forge haute.
260
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
500 Francs : 400 Francs reçus de Jean Climens, son
beau frère, époux de sa sœur Marie Thérèse Bès
(Sosa 107) et 100 francs de son mari Jean Baptiste
Vila.
Mutations par décès de Catherine Bès
Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila
de Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie, Marie, et François, ses enfants a déclaré que les
dits enfants sont héritiers de Catherine Bès leur
mère décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire
de l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le
codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII
enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII,
il lui est échu en propriété et en usufruit :
1 - une maison (rue de "Baix") et un champ au
terroir de Mosset ensemble d'un revenu de 70
francs qui forme un capital au denier 25 de 1400
francs.
2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs.
(ADPO 5W628)
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/1812 (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip) selon extraits de l’original en ma possession.
Ont comparu :
- Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès
- Raphael Vila (1774-1830)
- François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à
mosset.
- Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères
- Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de
Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122)
- Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent
Tous frères et sœurs cos successibles de leur père
François Vila (1735-1805) (Sosa 198)
-conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses
droits à son mari par acte chez Escape du
20/04/1810.
Soit au total 7 héritiers.
Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et
hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date,
prend le 7/12 de la maison paternelle de la rue del
Trot [N°284 au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation de Marc Ruffiandis [N°283] jusqu’au
mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er
étage à construire en commun avec Valent Vila qui
prendra les 5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à Monseriou
2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de
142 perches lors de son contrat de mariage du 23
mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des
autres et 54 perches au Pla de Pons.
3 – François Vila légataire par préciput de 100
francs par les mêles dispositions du père détenu
dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un
champ à la Teixoneras
4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du
village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède
et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et
enfin un jardin à come Gelada
5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et
1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la
part de Valent Vila
6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼
de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la
Terrasse de 3 perches
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant :
- Baptiste Vila, les 2/12
- Raphael Vila
- François Vila.les 3/12
- Valent Vila et Marie Vila, les 3/12
- Catherine Vila, les 1/12
- Marie Vila, les 3/12.
Il se marie le mercredi 26 février 1794 à Mosset 264
avec Catherine Marguerite BES, née en 1770 à
Mosset, décédée le mercredi 12 septembre 1804, à
l'âge de trente-quatre ans265, fille de Jaume Pere
Anthoni (1732-1800), consul 1763 Brassier, et de
Grace LLOPET (<1737-1794)266. Naquit de cette
femme Anne Marie Catherine VILLE.
Baptiste VILA
99 - Catherine Marguerite BES, fille de Jaume
Pere Anthoni (1732-1800), consul 1763 Brassier, et
de Grace LLOPET (<1737-1794), née à Mosset en
1770, elle est portée sur les fonts baptismaux le
samedi 10 décembre 1774 au même endroit267,
décédée le mercredi 12 septembre 1804.
Le 28 pluviôse Anne II (16/02/1794), achète par
acte notarié à François Ville une pièce de terre
située à San Barthomeu de 3 journaux, jouxtant :
264
Deux autres témoins du mariage :
- Léon Ville
- François Ville, cultivateurs à Mosset. En présence de
Julien Maire CORCINOS, témoin.
265
Ils ont une légère différence d'âge.
266
Grace avait aussi épousé Thomas Joseph Xavier BES.
267
Date de naissance douteuse, à vérifier.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
115
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
·Joseph Carol,
·Julien Corcinos ;
·Bonaventure Rocafort,
·François Vila
pour la somme de mille livres.
1819). Ils ont eu Anne Marie Catherine VILLE.
Vente
Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi
(Sosa 68) vend à Catherine Bès (Sosa 99), épouse
de Jean Baptiste Vila (1768-1852), cultivateur, une
maison, rue de "Baix" au prix de 500 Francs : 400
Francs reçus de Jean Climens (1761-1846) (Sosa
106), son beau frère et 100 francs de son mari Jean
Baptiste Vila (sosa 98).
Cette maison N°369 au 7 Carrer de las Sabateras
confronte :
- à l'est la muraille de la ville
- au midi Joseph Commenge (N°370)
- à l'ouest la rue publique
- au nord Julien Jauze (N°368) et Rouffiandis
Mutations par décès de Joseph Bès
Le 8 aout 1807 est comparu Marie Bès de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et
Anne Marie ses frères et sœurs a déclaré qu'ils sont
héritiers de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal
an XIII (25 avril 1805) et que par son décès il leur
est échu que quelques vieux meubles des hardes et
effets dont la valeur est eu dessous de 100 F.
(ADPO 1199W78)
Mutations par décès de Catherine Bès
Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila
de Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie, Marie, et François, ses enfants a déclaré que les
dits enfants sont héritiers de Catherine Bès leur
mère décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire
de l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le
codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII
enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII,
il lui est échu en propriété et en usufruit :
1 - une maison (N°369 au 7 Carrer de las Sabateras ?) un champ au terroir de Mosset ensemble d'un
revenu de 70 francs qui forme un capital au denier
25 de 1400 francs.
2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs.
(ADPO 5W628). Elle se marie le mercredi 26 février 1794 à Mosset 268 avec Baptiste Dominique
VILA, propriétaire, né le dimanche 2 octobre 1768,
lendemain de la Saint-Rémy à Mosset, y décédé le
samedi 11 décembre 1852, à l'âge de quatre-vingtquatre ans 269, fils de Francesch (1735-1805), cultivateur Pages, et d'Anne Marie CAPELLA (1741-
268
Deux autres témoins du mariage :
- Léon Ville
- François Ville, cultivateurs à Mosset. En présence de
Julien Maire CORCINOS, témoin.
269
Il a 2 ans de plus qu'elle.
116
100 - Joseph Isidore Maire PORTEIL, maire
Mosset 1808-16, 1821-24 Propriétaire, fils d'Isidore (1727-1778), consul 1752 Cordonnier, et de
Marie LLOPET (1727-1788), mis au monde à Mosset le lundi 21 février 1752, il est baptisé le surlendemain au même endroit270, y décédé le jeudi 15
janvier 1824271 .
Joseph Porteil Maire de Mosset de 1808 à 1816 et
de 1821 à 1824. (Sosa 100 avec Implex)
Joseph Porteil est le gendre d’Emmanuel Parès
(Sosa 202) par son mariage en 1775 avec Marie
Parès (Sosa 101)
Habitation
Il possède la maison à l’arrière du 14 Carretera de
Prada (N°377) et les pâtis du 11 Carrer de Santa
Magdelena (N°427 de 80 m2), du 8 Carrer dels
Palles (N°426 de 174 m2) et du 2 Carrer de las
Sabateras (N°330 de 22 m2)
Juge de paix en 1797
Pendant la Révolution il est Capitaine le 13/9/1789
puis Commissaire le 7 août 1794 (Ruffiandis Pages
79, 80 puis 84). Il est sur la liste des « Citoyens
actifs » c'est-à-dire payant des contributions au
recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) (ADPO Lp1024).
Il est élu le 11 pluviôse an V (30 janvier 1797) juge
de Paix du Canton de Mosset. Il traite à ce titre
l’affaire François Dimon contre Julien Corcinos
(1745-1820).assisté de Maurice Matheu (17321812) (Sosa 210) et de Jacques Ruffiandis (17481832) Officier de Santé.
Maire de Mosset
- du 04/12/1791 au 20/03/1793,
- de 09/01/1808 à 1816
- de 06/1821 ou 21/04/1824
Lorsqu’il est en fonction le 28/09/1812 une fiche
administrative le concernant nous apprend qu’il a 5
enfants, qu’il est propriétaire et que sa fortune est
de 1200 francs. (ADPO 2M36)
Compte tenu de ce que sa fortune sera estimée à
9860 francs lors de son décès, cette « fortune » est
probablement à prendre au sens de revenu.
Il décédé avant la fin de son mandat le 15 janvier
1814. C’est Jacques Dirigoy Adjoint qui signe
l’acte de décès.
Son fils Gaudérique (1779-1850) (Sosa 84) lui
succède et est maire dés le 01/02/1824.
270
Au baptême de Joseph Isidore Maire fut témoin Joseph LLOPET, parrain. Nota : Marraine :Magdeleine
Garrigo, Ne signe pas.
271
Son testament fut établi le mercredi 31 décembre
1823, jour de la Saint-Sylvestre à Prades, Felip.
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maire Prats, et Galiay notable ex-curé.
Électeur pour les cantonales :
Aux élections du 5 germinal an VII (25 mars 1799)
il est élu Électeur du canton par 27 voix sur 37.
Sont aussi élus :
- Sébastien Vial qui obtient 25 voix sur 48
- Jacques Ruffiandis 23 voix sur 31
Par 31 voix sur 41, Joseph Sébastien Escanyer
(1764-1839) prêtre est élu Président de l'Administration Municipale. (ADPO L1341)
Marguillier de Mosset
Le 11 février 1806, le maire Isidore Lavila, dans
une lettre au Préfet, dresse la liste des personnes,
conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour
nomination des 3 marguilliers, qui administreront
les revenus de l'église et la fabrique de Mosset :
sont proposés :
Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques
Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu (1732-1812)
(Sosa 210), Jacques Commenge. (ADPO 5V6)
Acquisition des meubles d'Aguilar Il acquiert 1
garde à manger pour 13 livres, du château de
d'Aguilar, lors de la vente par enchères selon le
décret du 30-10-1792. D’autres meubles qui avaient
disparu avant la vente ont été retrouvés le 27 fr imaire an II, dans les conditions suivantes :
« Nous Isidore Lavila, commissaire du district de
Prades en exécution de l'arrête pris par le Conseil
de District en date du 18 frimaire an II, nous
sommes présentés par devant le conseil Général de
la commune de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande brigadier et Joseph Fabre gendarme
de la brigade de Prades.
Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons des particuliers de la commune pour y faire
des visites domiciliées et de retirer tous les effets
appartenant à la République, ou laissés ou vendus
par les Espagnols. » (ADPO 1Q517)
Les effets vendus appartenaient en grande partie à
d'Aguilar Émigré qui les tenait déposés dans la
maison qu'il possède dans cette commune et qui a
été dévastée et pillée par les espagnols. L’inventaire
est le suivant :
1 garde robe en bois de pin,
1 farinère
1 garde à manger en bois de pin sans couvert,
1 garde robe
18 lots au total qui, lors de la vente du 02 brumaire
an III (, 23 octobre 1794) ont apporté 593 livres
alors que les meubles des d'Aguilar à Perpignan ont
rapporté 7397 livres.
On sait que le château de Mosset n’était plus habité
par le baron d'Aguilar depuis le début du XVIIe
siècle et par conséquent les meubles pouvant s’y
trouver n’étaient pas de grande valeur.
Le compte rendu de la vente est signé par les officier municipaux : Porteil, Cantier, Climens, le
Commissaire expert du district pendant la Révol ution
Joseph Porteil est, avec Sébastien Comenge (17531829), nommé commissaire expert par le Directoire
du district de Prades le 16 octobre 1793, avec pour
tâche, accompagné des officiers municipaux de
Mosset (Climens et Rousse), d’estimer la valeur de
vente des biens nationaux provenant de l’émigré
Aguilar.
le 23 ventôse an II (13 mars 1794) (ADPO
1Qp159) ils estiment à 1900 livres le Moli d’en
haut à 860 livres, un parterre avec maisonnette au
nord-ouest sous la terrasse à 350 livres.
Le 30 ventôse an II (20 mars 1794) (ADPO
1Qp159) à Monserio estimé à 1900 livres pour un
premier lot et 1850 pour un second.
Le 11 ventôse en II (1er mars 1794) à la Font de las
Senyoras 3 champs contre la muraille estimés à 400
livres, et une pièce de terre pré à Serradell à la Font
del llop estimé 300 livres et un jardin clos par un
mur
Le 27 pluviôse an II (15 février 1794) à la maison
de l’ancien four banal estimée à 1200 livres, un
pâtis entouré d’un mur estimé 50 livres et un champ
au Camp d'en Xinou de tras de la Portella estimé
260 livres confrontant d’orient ; du midi et du couchant le champ d’Etienne Parès (Sosa 64)
Le 28 pluviôse en II (16 février 1794) à un pré au
Sola estimé 700 livres, un autre pré à la deveza de
del Mary répartie en 2 lots de 800 et 900 livres à un
pré dit Lo prat de l'Horta le long du ruisseau de
Mosset à Molitg pour 500 livres.
Le 23 ventôse (13 mars 1794) au moulin d’en bas
estimé à 700 livres.
Le 4 germinal de l’an II (24 mars 1794) au Cortal
(Couvert de tuiles) d’en Mazolle au Pla de Pons
estimé à 3200 livres en 2 lots.
Le 2 germinal de l’an II (22 mars 1794) à la Close
un champ divisé en 4 lots : le premier, la Coba,
estimé 600 livres et le 3e, lo camp llarch à 1200
livres et le 4e 800 livres
Estimation des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ et pré « Monserio et le
prat de l'orri »
1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20 mars
1794)
L'estimation a été faite par Joseph Porteil (1752 1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire
du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont
accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et
Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la municipalité
de Mosset.
L’ensemble est partagé en 2 :
Lot champ et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou « correch » de « la grange »
- du midi, Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin
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117
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qui descend du « Nio de l'asto »,
- du couchant, le même ravin,
- de septentrion, le jalon N°1 et les vacants.
Estimation : 1900 livres. Surface : 65 journaux.
Lot champ avec garrigue et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou correch de la grange,
- du midi, avec le jalon N°2.
- du couchant, le rocher qui forme la division de
cette terre avec les vacants,
- de septentrion, Corcinos Julien
Surface : 65 journaux. Estimation : 1850 livres.
(ADPO 1Qp159)
Estimation des biens de d'Aguilar
Un « parterre » composé des N°246, 247 et 118,
119
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars
1794) (ADPO 1Qp159 et 1Qp157)
L'estimation a été faite a été faite par Joseph Porteil
(1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de
Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se
sont accompagnés de Climens (Martin ? 17501828) et Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la
municipalité de Mosset.
Description : confrontant :
- d'orient, Julien Sarda (1765-1825) (N°246 du
1811) et Lin Vidal (1757-1817),
- du couchant, un morceau de vacants ou se trouve
la porte d'entrée du dit parterre,
- du midi, le chemin,
- de septentrion, la place « la terrasse ».
Au bout du parterre sur la partie orientale 2 petits
cabinets ou maisonnettes bâties.
Estimation : 350 livres. Fermier : Matheu Produit :
16 livres par an.
Estimation des biens de d'Aguilar
Le moulin à farine dit « Moli de Dalt » et champ
attenant.
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars
1794)
L'estimation a été faite a été faite par Joseph Porteil
(1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de
Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se
sont accompagnés de Climens (Martin ? 17501828) et Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la
municipalité de Mosset.
Description : « un moulin à farine dit « Moli de
Dalt » avec un logement pour un meunier et à
l'étage un corps de logis formant une chambre, avec
2 meules et tous leurs outils, plus un champ de 3/4
de journal de terre confrontant :- d'orient, la veuve
Rose Morer (Née Laplace 1742-1827), un chemin
au milieu,
- du midi, la rivière,
- du couchant, le ravin (ou rocher ?) appelé ravin du
« Congoust »
- de septentrion, le Jacques Vidal et Étienne Porteil
118
(Le curé ?). »
Estimation : 850 livres. Fermier : Matheu Produit :
42 livres par an. (ADPO 1Qp159)
Accord le 02/06/1806 entre Joseph et Gaudérique
Porteil (3E12/505 Répertoire Hippolite Escape
1809-1811)
Transfert de propriété à son fils par vente
Le 21 floréal an VI (10 mai 1798), Joseph Porteil
(1752-1824) cultivateur à Mosset vend à son fils
Gaudérique Porteil (1779-1850) (Sosa 84)
1 - la moitié d’une maison à la rue du four (N°377 à
l’arrière du 14 Carretera de Prada) qui confronte
avec Joseph Pajau (1741-1804) (N°378), la rue
publique et Étienne Radondi (N°376)
2 - un corps d’héritage composé d’une bergerie,
une pièce de terre champ et pré, le tout attenant,
situé à las Barreras, qui a appartenu au monastère
de Corbiac, d’une contenance de 32 journaux de
terre.
Elle confronte Pierre-François Arrous, Jacques
Commenge, Gaudérique Fabre, Jacinthe Assens,
Emmanuel Fabre, Julien Corcinos, des herms vacants et autres.
3 - un demi journal de terre champ à prendre une
pièce de terre située art Rodoles se qui confronte
avec Julien Corcinos, Martin Climens, Jacques
Corcinos, Étienne Porteil et autres.
4 - la moitié d’une pièce de terre champ à Cantaco
d’une contenance de trois jours l’eau de terre confrontant avec des héritiers Campoussy, avec la
rivière de la Castellane, le chemin du col de jour.
La vente se fait pour le prix de 3600 de vivre en
espèces métalliques qui ont été comptées et payées
avec du numéraire à la vue du notaire et des témoins. (3E21/497 Hippolite Escape N°91 Folio
323)
Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et
Marie Corcinos (3E21/497 Hippolite Escape N°92
Folio 324)
Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84)
une partie de ses biens,
Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos
(Sosa 85), en présence de leurs parents, rédigent le
contrat de mariage qui suit.
Les parties déclarent se prendre mutuellement et
réciproquement avec leurs droits quelconques.
Le père et fils Porteil et leurs familles respectives
ferons une commune habitation et exploiteront en
commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la
constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et
moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés
et leur famille à naître, dans la maison d’habitation,
travaillant ces derniers à son profit et avantage.
Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une
dot en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui
accepte la somme de 3000 livres qu’il promet et
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s’engage à payer et compter à sa fille et pour -elle à
son futur beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante :
D’abord 600 livres tout présentement et avant la
signature du présent acte, 400 F dans deux ans à
compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux
ans et la restante somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors.
Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de
l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif
que ce soit.
Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce
qui vient de lui être donné et promis par Julien
Corcinos son père et d’autre part et généralement
tous les biens présents et à venir, dont elle fait
jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et
Gaudérique Porteil les futurs beau-père et époux
respectifs.
Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse de
restitution sous la forme ordinaire.
Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout
dommages et intérêts et les parties chacune de en
leur égard et mutuellement obligent leurs biens.
Déclarations de succession de Joseph Porteil
le 10 décembre 1824 est comparu Gaudérique Porteil propriétaire à Mosset, agissant tant en son
propre nom que comme se portant fort pour Isidore,
Marie-Thérèse, Marie Grâce et Marie Porteil ses 4
frères et sœurs.
Il a déclaré que Joseph Porteil leur père est décédé
le 15 janvier 1824 après avoir fait testament devant
Me Felip notaire à Prades le 31 décembre 1823,
enregistré le deux avril suivant, par lequel il lègue
au comparant le quart de ses biens et que par son
décès ils ont recueillis les biens ci-après situés à
Mosset.
1 - une moitié de maison d'un revenu de 30 F au 14
Carretera de Prada (N°377)
2 - une écurie rue "del Forn" d'un revenu de 1, 50 F
au 2 Carrer de las Sabateras (N°330 de 22 m2)
3 - une grange avec dépendances à la porte "de
Dalt" d'un revenu de 75 F
4 - un pré à Corbiac
5 - un champ arrosable à Rodoles
6 - un champ non arrosable
7 - un jardin au Congoust
8 - un jardin "Als horts d'Amon"
9 - un champ à "Cantaco"
10 - une vigne à "La Courate"
11 - un corps d'héritage "Al Fouqué et à Lo Grabollet" consistant en grange, petite maison, champ et
pré et terres incultes
12 - une à. à "Las arènes",
soit un revenu total de 493 F formant un capital de
9 860 F.
La valeur du mobilier est inférieure à 100 F272. Il se
marie le mardi 11 juillet 1775 à Mosset puis, le
même jour, religieusement en l'église du même
lieu 273 avec Anne Marie PARÈS, un lien, née le
dimanche 8 avril 1753, durant la semaine sainte à
Mosset, y décédée le mercredi 16 octobre 1816, à
l'âge de soixante-trois ans 274, fille d'Emmanuel (1708-1788), batlle Mosset 1745-1754 Chirurgien, et de Baronica FABRA (1711-1768). Il en a
eu Isidore Gaudérique Joseph Maire et Jacques
Gaudérique Isidore.
Joseph PORTEIL
101 - Anne Marie PARÈS, dite Marie, un lien,
fille d'Emmanuel (1708-1788), batlle Mosset 17451754 Chirurgien, et de Baronica FABRA (17111768), née à Mosset le dimanche 8 avril 1753,
durant la semaine sainte, elle est tenue sur les fonts
baptismaux le lendemain au même endroit, y décédée le mercredi 16 octobre 1816. Elle se marie le
mardi 11 juillet 1775 à Mosset puis, le même jour,
religieusement en l'église du même lieu 275 avec
Joseph Isidore Maire PORTEIL, maire Mosset
1808-16, 1821-24 Propriétaire, né le lundi 21 février 1752 à Mosset, y décédé le jeudi 15 janvier
1824, à l'âge de soixante-douze ans 276, fils d'Isidore (1727-1778), consul 1752 Cordonnier, et de
Marie LLOPET (1727-1788). De là naquirent Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL et
Jacques Gaudérique Isidore PORTEIL.
102 - Jacques FABRE, dit Domenjo (En), consul
1788 Propriétaire, fils de Joseph Jaume (17191767), brassier, et de Maria Margarida
PONS (1722-1770), né à Mosset le jeudi 25 septembre 1749, il est baptisé le même jour au même
endroit 277 278 279, y décédé le samedi 3 août 1816 280
272
Son nom figure dans les actes de Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE et Marguerite Anne COSSEY.
273
En présence de Joseph PARES, témoin ; Julien Maire
CORCINOS, témoin.
274
Ils ont une légère différence d'âge.
275
En présence de Joseph PARES, témoin ; Julien Maire
CORCINOS, témoin.
276
Il a un an de plus qu'elle.
277
Consul N°1 en 1788
Confirmation 10/10/1759.
278
Sa communion eut lieu le mardi 4 octobre 1757. Confirmation à Mosset.
279
Encore mineur lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
280
Son testament fut rédigé le mercredi 22 mai 1816.
Autre testament le 05/08/1816 chez Felip notaire à
Prades à Prades, Gaudérique Bonaventure Felip.
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Jacques Fabre notable de Mosset figure sur la liste
des notables communaux établie le 8 Messidor An
IX (27. 6. 1801)
Action en justice
Action en justice de Joseph Fabre, dit "Domenjo"
tailleur, à Mosset contre Jacques Fabre dit "Domenjo" á Mosset, son frère, en vertu du testament de
leur père Joseph Fabre qui l'a institué héritier et
dont ainsi il en possède les biens. (ADPO
11BP1060)
Mutations par décès de Jacques Fabre.
Le 29 décembre 1816 ont comparu :
1 - Marguerite Fita veuve, faisant tant pour elle que
pour Augustin et Françoise Fabre ses enfants pour
lesquels elle se porte fort
2 - Thomas Corcinos agriculteur de Mosset faisant
pour Lucie Fabre son épouse pour laquelle il se
porte fort. Lucie Fabre (1773-1835) est née du
premier mariage du défunt avec Marie Salies.
3 - Joseph Bazinet agriculteur de Mosset faisant
pour Françoise Fabre son épouse pour laquelle il se
porte aussi fort. Françoise Fabre (1778-1833) est
née du premier mariage du défunt avec Marie Salies.
4 - et encore Augustin Fabre de Mosset faisant tant
pour lui que pour Baptiste Fabre son frère pour
lequel il se porte fort. Augustin et Baptiste sont nés
du second mariage. Lesquels ont déclaré que par le
décès de Jacques Fabre de Mosset, décédé à Mosset
le 3 août 1816, la comparante a recueilli la portion
disponible de l'usufruit laquelle portion se réduit au
quart, et les dits Augustin et Françoise Fabre ses
enfants le quart par préciput en vertu du testament
reçu par maître Felip notaire à Prades le 5 août
1816
- et les dits Lucie Fabre, Françoise, Augustin et
Baptiste Fabre frères consanguins des dits enfants
de Marguerite Fita leur portion héréditaire en biens
ci-après qui consistent en :
1 - une maison à Mosset près la "place d'en bas"
d'un revenu de 50 francs [N°217 du plan 1811 de
63 m 2, 5 Plaça de Dalt - La Llotge]
2 - une grange vis-à-vis de la petite maison d'un
revenu de 25 F. (Grange N°417)
3- un pré de 16 perches à "La font Nogal" d'un
revenu de 18 F.
4 - un champ de 27 perches "Al Sola" d'un revenu
de 26 F.
5 - une vigne de dix perches "Al Sola" d'un revenu
de 2 F.
6 - un champ à "Rodoles" de 27 perches de revenu
de 12 F.
7 - un pré et terre en partie en friche et en partie
labourable le tout de 54 perches à Mosset au lieu dit "Clot des manches" d'un revenu de 20 F.
8 - un petit jardin de 1 perche à Mosset au lieu dit
"Les horts" d'un revenu de 2 F.
9 - une terre labourable de nature de terre avec une
120
grange et une petite maison à Mosset au 'Pla de
Pons" de 8 arpents de revenu de 200 F.
Soit un revenu total de 355 F. Et en capital de 7100
F.
Plus le mobilier et le réputé immeuble par destination estimés à la somme de 1164 F formant celui
compris dans l'inventaire établi devant Me Felip
notaire. Soit un capital total de 8264 F.
Plus le mobilier, proprement dit, estimé à 1352 F.
(ADPO 5W557)
Partage des biens de Jacques Fabre
Le 21 mars 1825 ont comparu les six enfants de
Jacques Fabre et sa deuxième épouse Marguerite
Fite, nés de son premier mariage avec Marie Salies
(1750-1783) : Augustin Fabre, Jean Baptiste Fabre,
Luce Fabre épouse Corcinos Thomas et Françoise
Fabre épouse Joseph Bazinet et de son second mariage avec Marguerite Fite (Sosa 103) : Augustin
Fabre et Françoise Fabre (Sosa 51) épouse Isidore
Porteil (Sosa 50)
1 - suivant le testament de Jacques Fabre reçu par le
notaire sous signé Felip le 22 mai 1816 Augustin
Fabre et Françoise Fabre femme Porteil, frères
germains nés du second mariage sont en commun
légataires par préciput du quart des biens paternels
sauf la réserve de l'usufruit en faveur de Marguerite
Fita leur mère.
2 - dans le contrat de mariage de Lucie Fabre avec
Thomas Corcinos reçu par Me Jean Felip Barrere
père du notaire soussigné le 29 brumaire an VIII
(20 novembre 1799), Jacques Fabre père fit donation, en avancement d'hoirie paternelles et maternelles, d'une pièce de terre champ pré et bois et
terre inculte à Mosset au lieu-dit "Las Esclayranes"
et d'une somme de 200 F qui fut comptée à Thomas
Corcinos (C’est à dire versée en présence du notaire).
3 - dans le contrat de mariage de Françoise Fabre
avec Joseph Bazinet, reçu par Me Bordes notaire à
Prades le six prairial an IX (26 mai 1801), Jacques
Fabre fit donation, en avancement d'hoiries paternelles et maternelles, d'une somme de 990 F dont
une somme de 220 F applicable aux droits maternels.
4 - dans le contrat de mariage de Jean Baptiste
Fabre reçu par maître Lavall le 29 mai 1808,
Jacques Fabre fit donation, en avancement d'hoiries
paternelles et maternelles, à Jean Baptiste Fabre
d'une pièce de terre champ à Mosset au lieu-dit
"Rech del Pijol".
Les comparants ont arrêté les points préliminaires
suivants.
1 - Lucie Fabre qui a reçu 200 F impute cette
somme sur le legs de 220 F à elle fait pour tous
droits maternels dans le testament de la défunte
Marie Anne Salies sa mère reçue par Parer curé de
Mosset le 29 janvier 1783, contrôlée le 12 avril
1786 et déposée en l'étude de Me Bordes n otaire à
Prades. Elle rapportera en entier à la masse de la
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succession la propriété de "Las Esclayranes" et ses
cohéritiers lui feront raison, chacun en proportion
de ses émoluments, de la somme de 20 F pour solde
du legs maternel.
2 - Françoise Fabre épouse Bazinet qui a reçu par
acte authentique une somme de 990 F, en avancement d'hoiries paternelles et maternelles, impute la
somme de 220 F sur le legs de pareille somme à
elle fait par Marianne Salies sa mère pour tous
droits maternels dans son testament mentionné cidessus et elle rapportera dans la masse de la succession paternelle la somme de 770 F.
3 - Jean Baptiste Fabre apportera à la masse de la
succession en entier la propriété du "Rech del Pijol", que son père lui a donné en avancement
d’hoirie paternelle et maternelle. Attendu que
Jacques Fabre lui a fait raison de tout ce qui lui
revenait sur la succession maternelle en qualité de
cohéritier institué par le dit testament de Marie
Anne Salies, sa mère, suivant une quittance reçue
par maître Jaume n otaire à Perpignan le 10 janvier
1814.
4 - Augustin Fabre fils de Jacques Fabre et de Marianne Salies reconnaît avoir reçu de Jean Baptiste
Fabre son frère la somme de 200 F en paiement du
legs contenu en sa faveur dans le testament de Marianne Salies sa mère ci-dessus mentionné en capital et intérêt.
5 - Augustin Fabre Fite et François Fabre Fite issus
du second mariage de Jacques Fabre avec Marguerite Fite prélèveront le quart par préciput à eux
légués en commun comme il est dit au paragraphe
un des observations préliminaires sur tous les biens
et que Jacques Fabre possédait le jour de son décès
et avant la réunion des rapports à la masse de la
succession. Les opérations ci-après sont faites
d'après ces bases.
6 - le partage provisoire de la succession de Jacques
Fabre exécuté par acte reçu par le n otaire soussigné
Felip le 29 mars 1817, est résolu et donné comme
non avenu. Chacune des parties est dans ses droits
comme si le partage provisoire n’existait pas.
Formation de la masse Biens immeubles
1 - une maison à Mosset à la rue nommée "Lo
Portal de Vall" (N°393 au 8 Carrer de Santa Magdelena)
2 - une grange avec cour à Mosset dans la même
rue. Grange (N°417 au 11 Carrer de Santa Magdelena) Lo Portal de Vall"
3 - un champ de 27 perches au lieu-dit "Lo Sola"
4 - une vigne au même lieu d'environ 18 perches.
5 - un pré à la Fon Nogal d'environ 27 perches.
6 - un champ en même lieu dénommé Rodon d'environ 35 perches.
7 - une pièce de terre champ à "Las Esclayranes"
8 - 21 arpents apportés par Lucie Fabre femme de
Corcinos.
9 - une pièce de terre champ et terre inculte au lieudit "Lo Pijol" apportée par Jean Baptiste Fabre.
10 - une pièce de terre champ pré et terre inculte au
lieu-dit "Clot dels Manches"
11 - un corps de biens au "Plat de Pons" de deux
arpents composés de deux bâtiments, le cortal et
l'autre la casette séparés par un champ de terre
labourable pré et terres incultes
12 - un petit jardin sous le canal de la ville.
Biens mobiliers
1 - un mobilier mentionné dans l’inventaire fait par
le notaire soussigné (Gaudérique Bonaventure
Felip) le 6 septembre 1816 lequel les six frères et
sœurs Fabre reconnaissent avoir reçu leur part à
chacun à raison de ses droits sauf un lit composé
d'un boisage de noyer, une paillasse, un matelas, un
oreiller, une couverture de laine au pouvoir de
Marguerite Fite et qui dépend du quart par préciput
légué à Augustin et Françoise ses enfants.
2 - la somme de 770 F rapportée en moins prenant
part Françoise Fabre épouse Bazinet.
Composition des lots.
Le lot de Jean Baptiste Fabre
1 - le quart des champs du Soula
2 - le quarts de la vigne du Soula.
3 - la moitié de la cour entre les bâtiments du corps
de biens du plat de Pons du côté et de la casette. - la
moitié de cette casette. - le quart des terres de
toutes natures dépendant de ce corps de biens
4 - les 2/5 de la pièce de terre champ Del Pijol du
côté de l'Ouest que Jean Baptiste Fabre avait déjà
aliénée en faveur de Augustin Fabre son frère germain par acte reçu par maître Escape depuis moins
de 14 ans.
Le lot d’Augustin Fabre Salies
Augustin Fabre Salies reçoit :
1 - un quart du champ du Soula
2 - un quart de la vigne du Soula.
3 - le pré du Pijol.
4 - tout ce qui reste du champ et terre inculte du
Pijol déduction faite de la partie qui est en entier et
dans le lot de Jean Baptiste Fabre et qui appartient
déjà à Augustin Fabre Salies comme il est dit dans
la formation du lot de Jean Baptiste Fabre. Augustin Fabre Salies sera ainsi propriétaire du champ et
terre inculte du Pijol en entier.
5 - un quart des terres de toute nature du corps de
biens du plat de Pons entre la portion assignée à
Jean Baptiste Fabre et les terres de Pierre Arrous et
de Jean Bazinet. Plus la moitié du bâtiment dépendant de Françoise Fabre épouse de Porteil.
6 - le quart du champ pré et terre inculte du clôt des
Manches.
Le lot de Françoise Fabre (Sosa 51) femme de
Porteil
1 - la moitié indivise de la maison mentionnée au
premier article du détail de la masse des immeubles
à partager avec Augustin Fabre Fite son frère germain.
2 - le quart du pré de la Font Nogal mentionné au
cinquième article entre les portions assignées à
Augustin Fabre Fite et la terre des héritiers de Jean
Gallo suivant les bornes mises en place.
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121
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
3 - le quart du champ Rodon le mentionné à l'article
six entre la portion assignée à Augustin Fabre Fite
son frère et Isidore Porteil son mari.
4 - le quart de la vigne du Soula dans la partie inférieure
5 - le quart du champ du Soula mentionné à l'article
trois entre la portion assignée à Augustin Fabre Fite
et la terre de Thomas Grau.
6 - le quart de la pièce de terre champ pré et terre
inculte du Clot des Manches de l'article 10
7 - la moitié de la grange dépendant du corps des
biens du plat de Pons vers le nord. Le quart des
terres de toute nature dépendant du même corps de
biens entre la portion assignée à Augustin Fabre
Fite et les terres de Traby de Rabouillet.
Il est convenu que la partie de la pâture ou Mouillère etc. il est convenu encore que Jean Baptiste
Fabre fournira sur son pré auprès de la grange du
plat de Pons l'emplacement qui sert d'ordinaire de
sol à battre les graines sur lequel tant lui-même que
Augustin Fabre Salies, Augustin Fabre Fite et Françoise Fabre épouse de Porteil auront le droit de
battre chaque année leur grain à la charge de préparer cet emplacement.
Servitudes Soultes Suppléments renvois et ratures
Partage de la maison
Le 24 juillet 1825, Augustin Fabre Fita et Françoise
Fabre Fita sa soeur germaine, ne voulant pas rester
dans l'indivision en ce qui concerne la maison du
portal d'Avall (N°393 au 8 Carrer de Santa Magdelena) tel que prévu dans le contrat du 21 mars dernier, procèdent au partage suivant :
1 - Augustin Fabre Fita prendra pour son lot la
cuisine et la chambre au sud de la cuisine depuis le
rez-de-chaussée et jusqu'au toit.
2 - Françoise Fabre Fita (Sosa 51) épouse Porteil
prend pour son lot la chambre qui se trouve au nord
de la cuisine depuis le rez-de-chaussée jusqu'au
toit.
Les deux lots se trouvent ainsi divisés par un mur
qui sépare la cuisine de la chambre au nord, ce mur
sera mitoyen. Les portes de communication seront
fermées à frais communs. Les jambages, battant et
ferrure appartiendront à Françoise Fabre Fita.
Les deux portions ne se devront aucun droit de
passage : Françoise Fabre Fita devra pratiquer à ses
frais pour l'usage de sa portion une porte intérieure
et un escalier. Les portes de communication seront
finies avant le 25 décembre prochain. Jusqu'à cette
date Françoise Fabre Fita et sa famille auront le
droit de passer par la portion d'Auguste Fabre Fita.
Soultes
Pour balancer la valeur des deux lots, Augustin
Fabre Fita,
1 - donne en échange à Françoise Fabre Fita sa
soeur la partie revenant au quart qui leur est échu
par acte de partage d'une pièce de terre champ, pré
et terre inculte située au Clot des Manches. Cette
portion est cédée toute entière et sans réserve. Elle
122
confronte de l'Est Julien Garrigo, du sud Blaise
Pedrell, de l'Ouest la portion de la même pièce est
échue dans le même partage à Françoise Fabre Fita,
du Nord un ravin qui descend du quartier nommé la
Jalere. Françoise Fabre Fita entrera en possession
de la partie en pré de suite après l'enlèvement de la
coupe pendante, de la partie labourée après l'enlèvement de la récolte en seigle de l'année 1826 et du
surplus de suite.
2 - il paye à titre de soulte en deniers à sa soeur une
somme de 200 F, du compte de laquelle somme
Augustin Fabre Fita délègue à ladite sa soeur une
somme de 120 F qui lui est due par Augustin Fabre
Salies leur frère consanguin à titre de soulte de
partage suivant le partage et la succession paternelle relatée ci-dessus. La restante somme de 80 F
sera payée par Augustin Fabre Fita à ladite sa soeur
le 30 novembre prochain sans intérêt jusqu'à
l'échéance pour raison de quoi ils hypothèquent sa
portion de maison. Ne signent pas (3E64/46 N°106
Folio 137 - Me Felip)
Inventaire du 6 septembre 1816 du mobilier de la
maison de Jacques Fabre après son décès La valeur
totale des meubles s’élève à 2516 ; 50 francs. Inventaire dressé en présence de Julien Prats propriétaire, Sébastien Bazinet propriétaire, Joseph Bazinet subrogé tuteur, Thomas Corcinos, Baptiste
Fabre et Jacques Cortie expert présent. Auguste
Fabre le requérant et les dites Lucie et Françoise
Fabre ont déclaré ne savoir signer281.(3E64/46
N°226 Folio 310 Me Felip)
Il se marie le mardi 5 octobre 1790 à Mosset 282
avec Marguerite FITE, née entre 1754 et 1756 à
Prats-de-Mollo-la-Preste, décédée le jeudi 11 octobre 1827 à Mosset 283, fille de Joseph Archange (<1737-<1788), voiturier, et de Françoise
MASSOT (<1737-1788). Il en eut Françoise Marie
et Augustin Jacques.
103 - Marguerite FITE, fille de Joseph Archange (<1737-<1788), voiturier, et de Françoise
MASSOT (<1737-1788), née à Prats-de-Mollo-laPreste entre 1754 et 1756284, morte à Mosset le
281
Son nom figure dans un acte de Françoise Marie
FABRE.
282
Fabre Jacques est veuf d'un premier mariage qui pourrait être celui du 4/7/1770 à Molitg avec Marianne Salias
voir Association - Monsieur Rajau
Ont eu dispense pour une seule publication de mariage au
lieu de 3.
283
Ils ont une légère différence d'âge.
284
Le nom est Lafitte au mariage de Françoise en 1820 et
Fite à celui d’Augustin en 1826
En 1820 le nom est Fite (ADPO 2U59)
Habite Mosset depuis 1786.
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jeudi 11 octobre 1827 285.
Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en
bornage de terrain ou préposé au bornage. Fita : du
latin ficta : borne.
Selon Jean Tosti : Fite Fita Fitte : le nom vient du
latin ficta et désigne une pierre dressée servant de
limite (penser à Peyrefitte). Le patronyme a sans
doute été donné à celui qui habitait au lieu-dit Fita.
Assassinat d’André Ruffiandis - Subornation
Pendant l’enquête les deux suspects sentent que
leur machination, ayant pour but de faire croire à un
accident est de moins en moins crédible, ils menacent alors les témoins ou tentent de les suborner.
Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine,
Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite
de Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me
faites pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement. Quelques jours plus tard, c’est le frère,
Jacques Blanquer, qui se présenta pour lui dire de
ne pas rapporter à la Justice le propos que sa soeur
lui avait tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité.
Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carabignère,
fille de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a
20 jours l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la
fit entrer dans sa maison. Elle lui proposa de se
rendre chez son amie, Marie Barrere dite Paysal,
pour l’engager à rétracter sa première déposition.
Elle lui promet qu’elle serait très bien payée,
qu’elle lui donnerait une chemise neuve et quelques
autres choses Elle remit à la Carabinée un morceau
de jambon et un morceau de saucisse pour goûter
avec Marie Barrere. La Carabignère refusa.
Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques
Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et
lança :
« Que les témoins qui parlent contre moi prennent
bien garde car si je sors de la prison il y aura lieu de
ce repentir. »
Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour
la première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa
à la pointe de l’aube, chez Isidore Julia. Étant descendu, Jacques Blanquer le pria de se rendre de
suite chez Marie Barrere dite Paysal pour lui dire
que si elle déposait devant la Justice, ce que sa
sœur avait avancé, lui Blanquer lui prouverait
qu’elle jurait faux et la ferait arrêter au tribunal.
[Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy. de 1806]
Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin
qu’il puisse lui parler en secret et avant qu’on fut
levé.
Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie
285
Au décès de Marguerite fut témoin Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL, officier d'état-civil. Nota :
Témoins : Augustin >Fabre 48 ans Mosset et
Baptiste Bigorre 28 ans Ayguatébia.
Barrere répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice.
Blanquer partit furieux en jurant et en la traitant de
garce et de putain.
(ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre
2007)
Dot
Marguerite Fite, veuve de Jacques Fabre, reçoit la
somme de 275 F de Augustin Fabre Fita, son fils,
cultivateur et d’une somme de 1100 F, sommes
apportées par la comparante lors de son mariage
avec Jacques Fabre son mari et que celui-ci avait
reçu chez le notaire soussigné le 22 mars 1816.
(3E64/46 N°179 Folio 244 Felip le 29 mai 1823)
Mutations par décès de Marguerite Fite (ADPO
5W563)
Le 17 juillet 1828 est comparu Izidore Porteill de
Mosset, agissant tant pour Françoise et Auguste
Fabre la première son épouse et le second son beaufrère.
Il nous a déclaré que par le décès de Marguerite
Lafitte, veuve Fabre, leur mère et belle mère du
comparant, survenu à Mosset le 12/10/1827 il leur
est échu seulement des nippes qui sont de valeur au
plus de 20 francs.
Elle se marie le mardi 5 octobre 1790 à Mosset 286
avec Jacques FABRE, consul 1788 Propriétaire,
né le jeudi 25 septembre 1749 à Mosset, y décédé
le samedi 3 août 1816, à l'âge de soixante-sept
ans287, fils de Joseph Jaume (1719-1767), brassier,
et de Maria Margarida PONS (1722-1770). Naquirent de cette femme Françoise Marie FABRE et
Augustin Jacques FABRE.
104 - Jean Baptiste Pierre CORCINOS, dit Baptiste, propriétaire, fils de Julien Maire (1745-1820),
batlle Mosset 1788-1790 Maire Mosset 1793 Pagès,
et de Marie Catherine RUSSA (1747-1824), né à
Mosset le mercredi 25 mai 1774, il est baptisé le
dimanche 29 mai suivant au même endroit 288, y
décédé le mardi 31 octobre 1848.
Militaire pendant la Révolution
Dans un état du 30 avril 1799, on apprend qu’il est
sergent major, âgé de 25 ans, au service depuis 6
mois. (État au 11 floréal an VII, 30 avril 1799, des
officiers et sous officiers surnuméraires du canton
de Mosset qui désirent être mis en activité de service, état dressé en exécution de l'article XXV de
l'instruction du ministère de la guerre du 29 germi286
Fabre Jacques est veuf d'un premier mariage qui pourrait être celui du 4/7/1770 à Molitg avec Marianne Salias
voir Association - Monsieur Rajau
Ont eu dispense pour une seule publication de mariage au
lieu de 3.
287
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
288
Au baptême de Jean Baptiste Pierre fut témoin Joan
Baptista ROUSSE, parrain.
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123
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
nal an VII - ADPO L1338)
Il fait partie de la Garde Nationale de 1832 : il est
alors marié avec enfants et âgé de 58 ans (Garde
Nationale de 1832 - registre de Contrôle général)
Employé à la forge de son père le 15 pluviôse an
IV (lettre de Thomas selon laquelle une seule forge
fonctionne à Mosset. elle emploie 3 ouvriers : 2
commis (Bonaventure Matheu et Baptiste Corcinos) et 1 voiturier (François Freu). Le propriétaire
de cette forge est Julien Corcinos qui l'a acquise de
l'émigré Aguilar le 21 thermidor an III.
Réserve -ADPO L380)
Conseil municipal
Le 11/8/1816 il est membre du conseil municipal en
remplacement de son père Julien Corcinos, âgé de
71 ans, démissionnaire (ADPO 2OP2261)
Le 02/06/1833, il est Président du bureau de vote
pour les élections municipales 2/6/1833. (ADPO
3M149)
Vente illégale de produits pharmaceutiques
Procédure contre
1. Gaudérique Galaud
2. Gaspar Palol,
3. Jean Canal
prévenus de vendre ou débiter sans autorisation
légale des préparations ou compositions pharmaceutiques.
Sont comparus, en 1843, les témoins suivants :
1. Berrera, médecin à Prades, 84 ans,
2. Jean François Parès (1788), officier de santé à
Molitg, qui déclare ; "J'ai encouragé Jean Carol à
avoir quelques remèdes en plus de ce qu'il a dans sa
boutique : des sirops et aussi de l'huile. C'est moi
qui ai pesé et préparé les remèdes."
3. François Auter père, restaurateur, 67 ans, de
Molitg, qui déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol
quelques hectogrammes de moutarde pour une
maladie d'après les indications de Bazinet."
4. Anne Banet, Molitg, veuve de Melchior Pacull,
34 ans, qui déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol
plusieurs fois des remèdes."
5. Sébastien Bazinet (1810-1881), médecin à Mosset, 33 ans, qui déclare ; " Il est fort important
d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus usuels et
urgents reconnus. Le danger qu'il puisse y avoir
pour les malades à venir chercher les remèdes à
Prades. J'ai engagé Gaspar Palol à se procurer les
remèdes, je lui ai un acte qui en contient environ
40. M. Palol veut en retirer un profit."
6. Joseph Cantié (1796-1867), officier de santé à
Mosset, 46 ans, qui déclare ; "J'ai vu que Galaut et
Palol vendent quelques remèdes mais je m'y suis
rendu moi-même depuis longtemps pour prendre
des remèdes. C'est en ma présence qu’ils ont été
délivrés. Parmi ces remèdes il y en avait 3 qui peuvent être considérés comme une composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé Gaudérique
124
Galaud."
7. Michel Arrous (1785-1849), maire de Mosset,
qui déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté moi-même de
l'huile de ricin chez Palol."
8. Baptiste Corcinos (1774-1848), propriétaire à
Mosset, 70 ans, qui déclare ; "J'ai acheté moi-même
de la moutarde à l'huile de ricin que prépare Cantié." (L’huile de ricin est l'huile fournie par les
graines de ricin et utilisée en pharmacie pour une
action laxative et purgative.)
9. Jean Sarda, 50 ans, voiturier, Mosset
10. Joseph Cortie "Brillant" (1811-1885), 30 ans,
Mosset
11. Thérèse Fabre, veuve Fabre, 30 ans, Mosset,
12. Thérèse Mestres, veuve Fraixinos, 61 ans, de
Molitg, qui déclare ; " J'ai acheté du sirop d'orgeat."
(L'orgeat est préparé avec une décoction d'orge)."
Déclarations des accusés :
Gaspar Palol, 28 ans, boulanger : "J'ai vendu
quelques légers sirops et remèdes en présence de
Bazinet et Cantié."
Jean Carol, 47 ans, épicier à Molitg : " C'est Mr
Parès qui m'a proposé de tenir des remèdes."
Gaudérique Galaut, 46 ans : "C'est d'après les recommandations de Mr Cantié que j'ai vendu des
remèdes et c'est en présence des prescriptions que
le débit a eu lieu."
On ne connaît pas la suite donnée à cette procédure.
(ADPO 3U2843)
Le berger des Corcinos
A son décès en 1837, Joseph Forcade, est le berger,
à la grange dite le "Bougailla, de Baptiste Corcinos
(60 ans) père et de Maurice Corcinos fils âgé de 32
ans. (Acte de décès de Joseph Forcade)
Accord de famille
Le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean Baptiste
Corcinos, père et fils, et la dame Françoise Matheu
Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505 Répertoire Hippolite Escape 1809-1811)
Donation de Corcinos Julien à Corcinos Jean Baptiste le 27/04/1807 (3E12/505 Répertoire de Me
Hippolite Escape 1809-1811)
Mutations par décès de Corcinos Baptiste
Le 9 avril 1848 est comparu Maurice Corcinos
propriétaire à Mosset,
agissant tant pour lui que pour ses 3 frères
tous cultivateurs propriétaires à Mosset,
et se portant fort pour Matheu Françoise veuve
Corcinos sa mère.
Il a déclaré
que Corcinos Baptiste leur père et époux est décédé
à Mosset le 31 octobre 1848
après avoir, par contrat de mariage reçu par Me
Felip notaire à Prades le 15/01/1827 enregistré,
légué au comparant le quart de ses biens et à Fran-
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
çoise Matheu son épouse l'usufruit de ce quart et
d'un autre quart ou de la moitié
et que sa succession à eux échue se compose des
biens ci-après :
Mobilier
Le mobilier détaillé dans l'état déposé au bureau en
liasse sous le N°634 d'élevant à 1196 francs
Immeubles à Mosset, Molitg et Campôme non
affermés
1 - Corps de domaine appelé "Bogailla" consistant
en bâtisse, champ, pré et pâture d'une contenance
de 30 hectares d'un revenu de 370 francs [qui lui
vient de son père]
2 - Autre domaine consistant en bâtisse, champ, pré
et bois d'une contenance de 10 hectares d'un revenu
de 150 francs
3 - Champ, pré appelé "Rocamaure"
4 - Pré
5 - Petit domaine de 3 hectares consistant en bâtisse, champ, pré appelé "Potg del Vall" d'un revenu
de 120 francs
6 - Champ à "Rodoles"
7 - Champ à La Carole
8 - vigne à Campôme au lieu dit "Fournols"
9 - Vigne à Molitg au lieu dit "Creu"
10 - vigne et pré à "Croells" à Molitg
11 - Jardin à Mosset
12 - Maison à Mosset au village d'un revenu de 40
francs
13 - Deux cortals à Mosset
Soit un revenu total de 950 francs formant un capital de 19000 francs. (ADPO 5W566)
Il se marie le mardi 2 juin 1801 à Mosset 289, après
avoir établi un contrat, le dimanche 10 mai 1801, à
Prades avec Françoise Catherine Josèphe
MATHEU, née le vendredi 19 mars 1784 à Mosset, y décédée le dimanche 17 novembre 1850, à
l'âge de soixante six ans 290, fille de Maurici Miquel (1732-1812), pagès, négociant, juge de Paix, et
de
Catherine
Hyérome
Bonaventure
CASTELL (1747-1787). De cette femme naquit
Bonaventure Baptiste Julien.
Jean CORCINOS, dit Baptiste
105 - Françoise Catherine Josèphe MATHEU,
fille de Maurici Miquel (1732-1812), pagès, négociant, juge de Paix, et de Catherine Hyérome Bonaventure CASTELL (1747-1787), née à Mosset le
vendredi 19 mars 1784, elle est portée au baptême
le lendemain en la même localité 291, y décédée le
289
En présence de Maurici Miquel MATHEU, témoin.
290
Ils ont dix ans de différence d'âge.
291
Notes sur la naissance : Témoins de naissance : Matheu Bonaventure, oncle
dimanche 17 novembre 1850 292 .
Jugement du 2 juillet 1801(13 messidor An IX)
Accord le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean
Baptiste Corcinos, père et fils, et la dame Françoise
Matheu Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505
Répertoire Hippolite Escape 1809-1811).
Ancien cimetière devant l'église (Bibliothèque du
diocèse de Perpignan - Document 10 - Lettre du
conseil du Préfet à Monseigneur l'évêque de Perpignan du 17-02-1837).
« Monseigneur, J'ai eu l'honneur de vous informer,
le 12 du mois dernier, que des mesures seraient
prises pour faire cesser des abus qui étaient dénoncés par Monsieur le curé de Mosset (Denis Fuix).
Monsieur le sous Préfet de Prades, que j'avais chargé des suites de cette plainte, a constaté que le local
attenant à l'église et servant d'entrepôt pour du
minerai, est en la possession de Monsieur Matheu
(1784-1850) par suite d'un bail à ferme qui doit
avoir son exécution. J'ai recommandé qu'il fût invité à user de son bail, de manière à ne pas troubler
les cérémonies de l'église. Vous jugerez, Monseigneur, que la persuasion doit tout faire dans cette
circonstance. Le fermier est dans son droit. L'autorité locale a fait connaître que l'ancien cimetière est
devenu place publique par suite de la démolition du
mur qui le séparait de la rue. Cette démolition eut
lieu en 1831 et alors, moins encore à présent, la loi
n'empêchait point que l'ancien cimetière ne reçût
cette destination. Il est à regretter seulement qu'en
faisant de ce local un lieu d'amusement, les habitants de Mosset aient témoigné si peu de respect
pour les restes de leurs ancêtres. Telles sont Monseigneur, les suites que j'ai pu donner à la plainte de
Monsieur le Curé de Mosset. » Déclarations de
succession de Françoise Matheu (114W137 N°600)
Le 15 mai 1851 a comparu Maurice Corcinos propriétaire à Mosset agissant en sa qualité d'héritier
pour le quart de Françoise Matheu sa mère et se
portant fort pour Bonaventure, Étienne et Dominique Corcinos ses frères propriétaires à Mosset. Il
nous a déclaré que Françoise Matheu leur mère est
décédée à Mosset le 17 novembre 1850 après avoir
par testament, reçu chez Me Xatart notaire à Prades
le 17 novembre 1847 enregistré le 11 février 1851,
légué au comparant un quart par préciput de ses
biens et que sa succession à lui échue se compose
les biens ci-après. Immeubles : néant mobilier ou
créance celui détaillé dans l'état ci-joint en liasse
souple nº 600 s'élevant à 4038 F. (ADPO 2U40 :
Tribunal criminel)
Elle se marie le mardi 2 juin 1801 à Mosset 293,
Matheu Françoise, tante et notes sur le baptême : Marraine :Matheu Françoise.
292
Son testament fut rédigé le mercredi 17 novembre
1847. Enregistré le 17/02/1851 à Prades, Xatart.
293
En présence de Maurici Miquel MATHEU, témoin.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
après avoir passé un contrat, le dimanche 10 mai
1801, à Prades avec Jean Baptiste Pierre
CORCINOS, propriétaire, né le mercredi 25 mai
1774 à Mosset, y décédé le mardi 31 octobre 1848,
à l'âge de soixante-quatorze ans 294, fils de Julien
Maire (1745-1820), batlle Mosset 1788-1790 Maire
Mosset 1793 Pagès, et de Marie Catherine
RUSSA (1747-1824) 295. Naquit de cette femme
Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS.
106 - Jean CLIMENS, propriétaire, fils de Francisco Lin (1722-1794), pages Cultivateur, et de
Marguerite SICART (1724-1806), né à Mosset le
dimanche 5 avril 1761, il est baptisé le surlendemain au même endroit, y décédé le mardi 18 décembre 1849296.
Citoyen actif et notable
Figure sur la liste des notables communaux établie
le 8 Messidor An IX (27. 6. 1801).
Contrôle de départ de dépôt et affectation Taille : 1,
605 Cheveux : noirs Sourcils : noirs Yeux : roux
Front : couvert Nez : aquilin Bouche : moyenne
Menton : court Visage : ovale Teint : brun Marques
particulières : petite vérole Observations : parti au
23e Régiment d'Infanterie Légère le 30. 6. 1807,
arrivé le 29. 8. 1807. (ADPO 1R200)
Paiement
Le 22 floréal an II, Jacques Bès, cultivateur Mosset,
usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant
son contrat de mariage retenu par maître Bordes le
28 avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur à Mosset, de la somme de 1540 livres pour
l'entier paiement de celle de 1760 livres qui échoit
en mai, montant de la constitution dotale qui fut
promis au dit Jean Climens dans le susdit contrat.
(Pierre Bordes Notaire - ADPO 3E23/54 folio 131)
Achat de maison
Vente le 03/01/1808 par Lavila Julien à Climens
Jean d'une maison pour 600 francs. (Répertoire de
Me Hyppolite Escape 1809-1811 3E12/505)
Déclaration de succession de Jean Climens
Le 14 juin 1850 comparait Martin Climens cultivateur à Mosset agissant tant pour lui que pour François Climens, Catherine Climens femme Roland,
Marguerite Climens femme de Julien Rocafort et
Grâce Climens femme de Bonaventure Corcinos,
tous domiciliés à Mosset ses cinq ou mieux ses
quatre frères et sœur. Il nous a déclaré que Jean
Climens leur père est décédé à Mosset le 18 décembre 1849, sans avoir fait de testament et que sa
succession, à eux échus, se compose des : im-
294
Il est à noter qu'il a 10 ans de plus qu'elle.
Julien Maire avait aussi épousé Rose LAGUERRE qui
lui avait donné Marie Anne CORCINOS.
296
Revoir la date de décès.
meubles situés à Mosset non affermés :
1 - une maison de revenus de 15 F
2 - une maison de revenus de 7 franc 50
3 - une remise hors du village
4 - une vigne à "Fournols"
5 - un cortal à la "Cogne"
6 - terres à la montagne au lieu-dit Castagné
7 - un champ à Corbiac
8 - un jardin a "Coume Gelade" soit un revenu total
de 118 F faisant un capital de 2362 F. (114W137
N°349)
Déclarations de succession de Jean Climens
Le 29 juillet 1850 a comparu Julien Rocafort cultivateur de Mosset agissant comme administrateur
légal des biens de Marguerite Climens sa femme et
comme se portant fort pour Martin Climens, François Climens, Catherine Climens femme de Roland,
et Grâce Climens femme de Bonaventure Corcinos,
ses beaux-frères et belle-sœur, tous cultivateurs
domiciliés à Mosset. Agissant comme les cohéritiers de Jean Climens, leur beau-père et père décédé
à Mosset le 18 décembre 1849. Sa déclaration de
succession a été faite dans ce bureau le 14 juin
dernier. IL nous a déclaré que le dit feu Jean Climens avait hérité de Joseph Climens, son frère, curé
à Mosset suivant testament reçu par maître Felip
notaire enregistré le 20 mars 1845 l'usufruit d'une
somme de 2400 F dont la nue-propriété avait été
laissée à lui de ses neveux et nièces. (114W137
N°378)
Déclarations de succession de Jean Climens Le 9
février 1852 à comparu Martin Climens, cultivateur
à Mosset, agissant tant pour lui que pour Climens
François, Catherine, Marguerite et Grâce, ses frère
et sœurs, demeurant à Mosset. Il déclare :
1 - dans la déclaration qu'il a passée au bureau le 14
juin 1850 des biens dépendants de la succession de
Jean Climens leur père décédé à Mosset 18 décembre 1849, il a omis d'y comprendre un champ
de 35 ares non affermé au lieu dit le "Pijol" à Mosset de revenus de 20 F et formant donc un capital
de 400 F.
2 - les biens immeubles dépendants de cette même
succession et faisant l'objet et la déclaration du 14
juin 1850 ont été portés à un revenu de 118 F, que
ce revenu et trouva et qu'il offre de payer les droits
sur un supplément en revenus de 42 F soit sur un
capital de 842 F
Maisons
4 maisons aux N°423, 161, 357, 359 au plan de
1811 et un pâtis avec la maison du N°423
- N°423 au Carrer de l'hospital Vell avec un pâtis
de 128 m 2 –
- N°161 au 15 Carrer de las Sabateras de 50 m 2
- N°357 de 65 m 2 - N°359 de 56 m 2 au 1 Carrer
de Come Gelade. (114W138 N°115)
295
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Déclarations de succession de François Climens et
Anne Marie Serre Le 16 décembre 1819 à Mosset
sont comparus : Martin Climens propriétaire agriculteur Jean Climens propriétaire agriculteur Joseph Climens prêtre, curé de Mosset François Climens propriétaire agriculteur à Campôme Frères et
enfants du défunt Lin Climens décédé le 10 juin
1794 et Marguerite Sicart décédée le 29 mars 1806,
petite fille des défunts François Climens et Marianne Serre. Lesquels ont exposé que les défunts
François Climens et Anne Marie Serre leur aïeul et
aïeule paternels laissèrent cinq enfants :
- Lin Climens (Sosa 172) père des comparants,
- Rose Climens qui fut mariée à Joseph Fabre de
Molitg
- Marie Climens qui fut mariée à Michel Marty
d'Arboussols (593)
- Thérèse Climens décédée ab intestat le 9 novembre 1789
- Blaise Climens décédé ab intestat le 7 octobre
1798.
François Climens et Anne Marie Serre, dans leur
testament, reçu, celui du premier par Me Felip
notaire à Prades aïeul du notaire soussigné le 25
avril 1788 et celui de la dernière par M. Porteil curé
de Mosset le 13 juin 1745, déposé dans l'étude de
Me Tercols n otaire à Perpignan contrôlé le 26 mai
1747, instituant leurs héritiers universels Lin Climens leur fils, père des comparants.
La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse
Climens consiste dans le contenu en leur faveur
dans le testament de François Climens et AnneMarie Serre leur père et mère que les comparants
ont déclaré connaître, ou dans leur titre légitime.
Sur ces successions Lin Climens père des comparants avait droit au tiers. Lin Climens et Marguerite
Sicart laissèrent cinq enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie Angélique Climens qui fut
mariée et à Jean Selves de Los Masos.
Dans le contrat de mariage de Martin Climens l'un
des comparants avec Marie Paris sa première
épouse reçu par maître Queya notaire à Villefranche le 30 juin 1781, Lin Climens et Marguerite
Sicart père et mère des comparants firent donation à
Martin Climens de tous leurs biens présents et a
venir sous la réserve mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la réserve commune
d’une somme de 1500 livres tant pour doter leurs
autres enfants que pour les codicilles ou autrement
pour en faire leur plaisir et volonté, voulant au cas
ou ils n'en disposeraient pas que cette réserve fut
comprise dans la donation, à la charge par le donataire de payer à Joseph, à Jean et à François Climens, frères comparants, la somme de 1650 livres
pour tout droit paternel et maternel, de pourvoir aux
frais des familles du donateur et de faire célébrer
pour leurs âmes 500 messes basses.
La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se
porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat
de mariage avec Lin Climens reçu par maître Jean
Felip Ballanda aïeul du notaire soussigné le 6 juillet
1749. Cette dot fut payée à Lin Climens par Martin
de Fillols ou par Joseph Sicart son fils frère de
Marguerite Sicart, suivant une quittance reçue par
maître François-Xavier Bordes notaire à Prades le
20 mai 1772. La dot de Marie Paris, première
épouse de Martin Climens est fixée à 3000 F dans
le contrat de mariage du 30 juin 1782 et reçue en
entier par le dit Lin Climens père des comparants
suivant une quittance reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 25 août 1785. Dans le contrat
de mariage de Jean Climens, un des comparants,
avec Marie Bès reçue par maître Dominique Bordes
notaire à Prades le 28 août 1785, c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle faite à Martin
Climens, Lin Climens et Marguerite Sicart leur père
et mère, lui firent donation en paiement de ces
droits de légitime paternelle et maternelle de la
somme de 1760 livres, dont 220 livres du chef de la
mère et le reste du chef du père. A compte de laquelle somme le même contrat contient quittance
de celle de 2200 livres payées par Lin Climens
père. (Sosa 172) La somme restante de 1540 livres
fut payée par Martin Climens suivant quittance
reçue par maître Pierre Bordes notaire à Prades le
22 floréal an II. Dans le contrat de mariage de
François Climens (Sosa 86) l'un des comparants
avec Catherine Argelès, reçu par maître Pierre
Bordes notaire à Prades, Martin Climens s'obligea à
payer à François Climens son frère pour ses droits
paternels et maternels une somme de 2800 F dont
celle de 400 F fut payée comptant aux beau-père et
belle-mère de ce dernier et celle de 2400 F fut
payée au même suivant quittance reçue par Me
Bordes le 21 janvier 1806. Il résulte de l'exposé cidessus que Joseph Climens [prêtre] n'a rien reçu sur
ses droits paternels et maternels, que Jean Climens
a reçu la somme de 1760 F et que François Climens
a reçu une somme de 2800 F indépendamment des
sommes ou valeurs que l'un et l'autre peuvent avoir
reçu depuis la quittance publique ci-dessus mentionnée et dont il sera fait mention ci-après et
comme reçue avant le présent acte. Les comparants
ont encore exposé que Joseph Climens, Jean Climens et François Climens était au moment d'intenter contre Martin Climens leur frère une action en
délivrance : 1 -de leurs portions dans la troisième
partie de succession de Blaise et Thérèse Climens
leurs oncle et tante décédés ab intestat dévolue à
Lin Climens leur père. 2 - leur portion légitimaire
ou du supplément (Me Felip 3E64/40 N°327 folio
592)
Santé : Petite vérole.
Il se marie le mardi 13 septembre 1785 à Mosset,
après avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 28
août 1785, à Prades avec Marie Thérèse BES, née
le mardi 3 novembre 1761 à Mosset, y décédée le
lundi 4 septembre 1826, à l'âge de soixante-cinq
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
ans 297, fille de Jaume Pere Anthoni (1732-1800),
consul
1763
Brassier,
et
de
Grace
LLOPET (<1737-1794)298. Ils ont eu Grâce Marie
Thérèse.
Jean CLIMENS
107 - Marie Thérèse BES, fille de Jaume Pere
Anthoni (1732-1800), consul 1763 Brassier , et de
Grace LLOPET (<1737-1794), née à Mosset le
mardi 3 novembre 1761, elle est baptisée le lendemain au même lieu299, y décédée le lundi 4 septembre 1826.
Mutations par décès
Le 27 germinal an X a comparu Jean Climens de
Mosset qui a déclaré que Marie Bès son épouse est
héritière de Jacques Bès son père et que par son
décès le 28 pluviôse an VIII elle n'a recueilli que la
somme de 120 francs qu'il s'était réservée dans la
donation universelle de ses biens contenu dans le
contrat de mariage du comparant reçu par Me
Bordes notaire à Prades il y a environ 15 ans
(ADPO 5W627)
Mutations par décès
Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et
Anne Marie ses frères et sœurs a déclaré qu'ils sont
héritiers de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal
an XIII et que par son décès il leur est échu que
quelques vieux meubles, des hardes et effets dont la
valeur est eu dessous de 100 F. (ADPO 1199W78)
Déclaration de succession de Marie Bès
Le 22 février 1827 est comparu Jean Climens de
Mosset agissant et se portant fort pour Martin,
François, Catherine, Marguerite et Grâce (mineure)
Climens ses enfants. Il a déclaré que par le décès de
Marie Bès, décédée le 4/09/1826 intestat, leur
épouse et mère, ils ont recueilli les biens ci-après :
1 - une maison à Mosset d'un revenu de 40 francs
(N°359 au 4 Carrer du Portal de Come Gelade)
2 - un cortal d'un revenu de 10 francs
3 - un jardin au ruisseau de "las Fabres"
4 - un autre jardin "als horts"
5 - un corps d'héritage dit "Al Clot des Manches"
consistant en cortal, champs et garrigues de 7 arpents d'un revenu de 75 francs
6 - un autre dit "Fargue de l'Anech" consistant en
terres labourables, pré et garrigues et petit cortal
d’environ 6 arpents d'un revenu de 90 francs
7 - un champ pré et garrigue "Al Pijol"
297
Ils ont une légère différence d'âge.
Grace avait aussi épousé Thomas Joseph Xavier BES.
299
Date douteuse.
298
128
soit un revenu total de 230
8 - une vigne à la "Crouette"
9 - un champ à Saint Julien
10 - un champ "Al Sola"
11 - un champ et pré à Corbiac
Soit au total un revenu de 390 francs ou 7800
francs en capital
et les nippes de valeur 100 francs
Le comparant déclare que le surplus des propriétés
qui se trouvent portées dans la matrice du rôle lui
appartient pour les avoir acquises par actes enregistrés et par le décès de Lin Climens son père
et que les biens ci-dessus détaillés avaient été donnés à son épouse par le ses père et mère lors de son
contrat de mariage reçu par me Bordes notaire le
28/08/1785. (ADPO 5W562)
Origine étymologique du patronyme : Bès
Précisons d'abord qu'on trouve le nom écrit de trois
façons différentes, sans accent, avec accent aigu,
avec accent grave. Pour le reste, le nom vient du
latin vulgaire bettius (sans doute d'origine celtique)
et signifie bouleau. Il s'agit donc de l'un des nombreux arbres qui ont donné naissance à un patronyme300. (Jean Tosti)
Elle se marie le mardi 13 septembre 1785 à Mosset,
après avoir conclu un contrat, le dimanche 28 août
1785, à Prades avec Jean CLIMENS, propriétaire,
né le dimanche 5 avril 1761 à Mosset, y décédé le
mardi 18 décembre 1849, à l'âge de quatre-vingthuit ans 301, fils de Francisco Lin (1722-1794),
pages
Cultivateur,
et
de
Marguerite
SICART (1724-1806). Elle en a eu Grâce Marie
Thérèse CLIMENS.
108 - Jean Antoine ASPARECH, dit Capnegre
(En), fils de Jean (1715->1797), maire Railleu
1816-26 Brassier, et de Marie SUBIELLE (<1726>1797), né à Railleu avant 1771, y décédé le lundi
6 août 1787302. Il se marie le mardi 2 mai 1786 à
Talau 303 avec Marie BOTET, née avant 1771 à
Talau304, fille de Jacques (<1738->1786), brassier,
et de Catherine BOTET (<1738->1786). Il en a eu
Jean.
109 - Marie BOTET, fille de Jacques (<1738>1786), brassier, et de Catherine BOTET (<1738>1786), née à Talau avant 1771. Elle se marie le
300
Son nom figure dans un acte de Jaume Pere Anthoni
BES.
301
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
302
Témoins : Michel Galiay,
Cosma Burnet, marguillier
Ne signent pas.
303
Témoins : Jean Maients, Railleu, signe
Jean Antoine Del Casso, Jacques Margall, Jacinto Boanca, Oreilla, Ne signent pas.
304
Ils ont une légère différence d'âge.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
mardi 2 mai 1786 à Talau 305 avec Jean Antoine
ASPARECH, né avant 1771 à Railleu, y décédé le
lundi 6 août 1787 306, fils de Jean (1715->1797),
maire Railleu 1816-26 Brassier, et de Marie
SUBIELLE (<1726->1797). Elle eut de cet homme
Jean ASPARECH.
110 - Pierre BROCH, né avant 1773, mort à Evol
le mardi 12 mars 1816. Il se marie avant le lundi 21
janvier 1788 à Evol avec Marianne DEMUNTA,
née avant 1773 à Evol, décédée le mardi 18 avril
1826307. Ils eurent Maria Bonaventure.
111 - Marianne DEMUNTA, née à Evol avant
1773, morte le mardi 18 avril 1826.
Origine étymologique du patronyme : Demonte.
(Jean Tosti)
C'est dans les Pyrénées-Orientales (Talau, Jujols)
que le nom était le plus fréquent. La finale -e est
assez étonnante pour un nom catalan, elle évoque
plutôt l'espagnol ou l'italien. Doit signifier de la
montagne (ou encore d'en haut).
Elle se marie avant le lundi 21 janvier 1788 à Evol
avec Pierre BROCH, né avant 1773, décédé le
mardi 12 mars 1816 à Evol 308. De cette femme
naquit Maria Bonaventure BROCH.
112 - François DIMON, propriétaire, fils de Domingo Joan (1727-1796), pagès, et de Francisca
Maria VILA (1728-1808), né à Mosset le dimanche
17 septembre 1758, il est reçu au baptême à Campôme le même jour, mort à Mosset le dimanche 14
février 1819.
Habitation :
- N°259 au 6 Carrer del Portal de France de 70 m 2
- N°252 au 21 Carrer del Trot Grange de 32 m 2
jusqu'en l'an 1819.
Jugement - Justice de Paix du Canton de Mosset le
11 pluviôse an V (30 janvier 1797)
Affaire François Dimon contre Julien Corcinos
(1745-1820).
Le juge de paix est Joseph Porteil assisté de Maurice Matheu et de Jacques Ruffiandis (1745-1832)
Réunion des administrateurs de l'église
Se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église :
Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila,
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers
305
Témoins : Jean Maients, Railleu, signe
Jean Antoine Del Casso, Jacques Margall, Jacinto Boanca, Oreilla, Ne signent pas.
306
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
307
Ils ont une légère différence d'âge.
308
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
du Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi, marguillier de Saint Sébastien et
Saint Gaudérique.
Galderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,
Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge,
qui a rendu compte de sa charge en qualité de "pabourdesse" de notre Dame du Rosaire,
Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, "pabourdesse" du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, "paborde" de Notre Dame du Rosaire
Marie Rousse, "paborde" du Saint Sacrement.
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis (Archives de la mairie de Mosset)
Procédures correctionnelles
Martin Bixareil de Mosset contre Isidore Bory de
Campôme prévenu de voies de fait
Le 12-05-1809 à Mosset : " Par devant nous Isidore
Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset,
s'est présenté Martin Bixareil (1739-1822), de Mosset, lequel nous a requis de rédiger la plainte, des
faits ci-après :
Le jour d'hier, à environ 4 heures de l'après-midi,
étant à la conduite du troupeau de Martin Climens
(1750-1828) de Mosset. Parvenu à la partie du
terrain du terroir de Mosset nommée "Los Cortallets" et sur la propriété de Isidore Bory de Campôme, le dit Bory armé d'un fusil apparu subitement
au déclarant et sous prétexte que le troupeau, qui
était à la garde du dit Bixareil, venait de lui porter
dommage à un pré que le dit Bory possède à la
même partie du terrain, au couchant de l'endroit sus
nommé et le sus dit Isidore Bory, d'un coup de bois
de son fusil porta sur le front du déclarant, l'étendit
par terre et lui a fait perdre du sang en abondance.
Témoins : Martin Bixareil, son petit fils, (1799),
Jean Taurinya (1777-1854) et le fils de Jacques
Corcinos, berger de François Dimon (1758-1819).»
(ADPO 3U2817
Échange de maison
Le 24 pluviôse an 5, Martin Autier (<1750) transmet à Joseph Roquefort voiturier une maison rue de
"Come Gelade" confrontant :
- d'orient la rue de "Come Gelade »,
- du midi avec Isidore Monceu (1765-1813),
- du couchant un pâtis et Joseph Prats (1742-1814),
- et de septentrion la rue de "Come Gelade".
Joseph Roquefort transmet à Martin Autier une
maison située "Al carré del trot" confrontant :
- d'orient avec Augustin Garriguet (1737-1805),
- du midi avec "Al Carrer del trot",
- du couchant avec François Dimon (1758-1819),
- de septentrion Jean Fabre dit "Domenjo".
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Et de plus Roquefort verse à Autier cent livres en
écus d'argent. (Pierre Bordes Notaire - ADPO
3E23/57 Folio 147)
Vente
Le 25 novembre 1797 Pierre Ange Parès cultivateur
à Mosset le vent à François Dimon cultivateur à
Mosset
une pièce de terre champ à "las Esclayranes" d'une
demie cantonade confrontant :
-d'orient : Étienne Porteil
-du Midi : Claira Respaut
-du couchant : Léon Ville
-de septentrion : Léon Ville
pour le prix de 85 de livres en espèces. (ADPO
3E23/57)
Déclaration de succession de François Dimon
Est comparu Pierre Dimon de Mosset agissant tant
pour lui que pour Martin et Dominique Dimon ses
frères et encore pour Catherine Jampy veuve de
François Dimon sa mère.
Pour satisfaire à la contrainte qui lui a été signifiée
le 25 janvier dernier il nous a déclaré que dans la
déclaration qu'il fit le 2 août 1817 des biens de
François Dimon son père qui lui sont échus en nue
propriété avec ses frères et pour l'usufruit d'un quart
à la dite Jampy veuve Dimon, il avait dit comprendre les biens ci-après :
1 - une grange à Mosset près du cimetière d'un
revenu de 10 F. (N°252 de 32 m 2 au 21 Carrer del
Trot en face de la porte du vieux cimetière)
2 - une contenance mal déclarée d’une partie de la
terre inculte désignée dans la dite déclaration du 2
août 1817 de 6 arpents d'un revenu de 6 francs.
3 - une contenance mal déclarée d'un champ au
"Sill" de 60 perches et d'un revenu de 10 F.
4 - une terre inculte à Mosset à San Barthomeu
5 - un champ et pré à la même partie.
6 - un arpent d'addition à la surface de terre labourable au "Pla de Pons".
Soit un revenu global de 51 francs, formant un
capital de 1020 F. (5W558)
Partage entre ses 3 fils :
Les 3 fils sont Pierre, Martin et Dominique (Sosa
112).
Masse
A - Mobilier
Pas d'inventaire
B - Immeubles
1 - une maison à Mosset à la rue de la porte de
France N°259 confrontant la veuve Jauze (N°260 ?)
et Jean Marty (N°257).
2 - une grange à l'aire du Marquis d'Aguilar (Cour
du château ?) avec un sol à battre attenant mais
indépendant
3 - un champ à "Las Esclayranes" de 24 perches
confrontant Thomas Corcinos et Emmanuel Respaut
130
4 - deux champs et 1 bois de châtaignier le tout
attenant au "Lo Sill" de 180 perches confrontant
Valentin Blanque et Paul Ramonet.
5 - une vigne à La Carole de 20 perches confrontant
Joseph Julia et Isidore Julia.
6 - un champ au Rech de Molitg de 24 perches
confrontant Pierre Arrous et le chemin de Rodoles.
7 - un champ à la Crouette de, 27 perches confrontant les héritiers de Gaudérique Jauze et le canal
d'arrosage de Molitg
8 - un petit jardin au "Horts" de 150 m confrontant
Maurice Salvagnach et Jean Climens.
9 - un petit pré au "Rech de la Ville" de 9 perches
confrontant le canal d'arrosage et Pierre Soler.
10 - une grange, petite habitation, 2 champs et un
pré formant un petit corps d'habitation à San Barthomeu de 140 perches confrontant la rivière la
Castellane et le chemin qui va au col de Jau.
11 - une grange ave terre labourable, pré et friche à
"Monserio" de 10 arpent confrontant Julien Lavila,
Martin Climens et le ravin dut le "Nio de l'Astou"
12 - un champ en 3 assolements appelé "Sola
Blanc" de 3 arpents confrontant Baptiste Ville et
Bernard Bousquet.
13 - un champ à "La Sale" de 50 perches confrontant Dominique Escaro et le chemin qui va au col
de Jau.
14 - un pré dit « Prat de l'Escanyé" de 1 arpent
confrontant Sébastien Commenge et la rivière.
15 - une grange dans le village à la Rue du cimetière (N°252 au 21 Carrer del Trot), grange confrontant Jacques Dirigoy et Bonaventure Payra.
16 - un petit jardin au "Horts d'avall" de 1 perche
50 mètres confrontant Gaudérique Galau, le ravin
de "las Fabres"
17 - une pièce de terre champ et vigne au "Bach de
Rodoles" de 50 perches confrontant Julien Escanyé
et Paul Arrous.
18 - une grange, terre labourable, pré et terre inculte faisant un corps d'exploitation au Plat de Pons
au lieu dit "La Cortalade d'en Mossoille" contenant
sans le pré 7 arpents et confrontant les héritiers de
Pierre Fabre, Isidore Fabre et le chemin qui conduit
à Montfort.
19 - un champ divisé en 2 sols au plat de Pons
nommé champ de la Mole contenant, y compris la
terre inculte, environ 2 arpents et confrontant Isidore Radondy et un autre corps d'exploitation dépendant de la même succession nommé "Cortalade
del Mollo" qui se trouve divisé en champ de la
Mole par des bornes qui seront placées sur la partie
la plus élevée de ce dernier champ qui est connu
sous le nom de "Serrat del camp de la Mole"
20 - une grange terres labourables et le pré dit de la
Corneille ; terre inculte le tout attenant contenant 8
arpents et confrontant le chemin qui conduit à
Montfort, le chemin de Rabassas, Martin Climens
au lieu dit appelé "Mollo" dont il a été parlé dans
l'article 19.
21 - un champ à la "Taulerie" de 50 perches con-
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frontant Baptiste Soulier et Martin Climens.
22 - un pré à la Cognette ou Lo Boutas de 66
perches confrontant les héritiers de Thomas Bazinet, Isidore Radondy et le chemin de la Cognette.
Dans le contrat de mariage de Pierre Dimon, l'aîné,
reçu par Me Escape le 22 mai 1809, François Dimon et Catherine Jampy leurs parents firent donation par préciput à Pierre Dimon du 1/4 de tous les
biens présents et à venir et les biens de Catherine
Jampy leur mère consistant uniquement dans une
somme de 940 francs dont elle a droit de jouir sa
vie durant. Ceci suivant la disposition du père
commun, Pierre Dimon et doit recueillir 1/4 par
préciput et 1/3 des 3/4 restants ce qui forme la moitié des biens paternels et les 2 autres frères chacun
1/4.
Le partage a été fait ainsi :
Lot de Martin Dimon
- la grange de la rue du cimetière et le jardin d'avall
le champ et la vigne du Bach de Rodoles, la grange
et les terres attenantes composant la Cortalade d'en
Mosolle et le champ dit de la Mole désignés aux
articles 15, 16, 17, 18, 19.
De plus pour sa partie du mobilier il aura 80 bêtes à
laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la
masse du troupeau un peu de chaque qualité, lequel
bétail ne lui sera délivré qu'après la toison de l'année.
En attendant il devra travailler dans la maison de
son frère comme par le passé et y sera nourri et
entretenu comme tout autre membre de la famille
sans pouvoir demander des fermages ou frais de sa
portion, lesquels seront censés compenser sa nourriture et son entretien.
Lot de Dimon Dominique
- la grange et terres dites du Mollo, le pré de la
Comeille, le champ de la Taulerie ; le pré de la
Cognette ou del Boutas désignés aux articles 20,
21, 22.
De plus pour sa partie du mobilier il aura 80 bêtes à
laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la
masse du troupeau au dessus de l'âge de 1 an
plus 44 décalitres et 7 litres 8 décilitres de seigle
qui lui seront délivrés par Pierre Dimon le 15 avril
prochain.
Il est entendu et convenu que la récolte en seigle
qui se trouve semée sur les propriétés qui entrent
dans le lot de Dominique Dimon sera partagée en
grain entre les sieurs Dominique Dimon et Pierre
Dimon qui supporteront en commun les frais de
sciage te de battage.
Lot de Pierre Dimon
.Les biens désignés dans les 14 premiers articles de
la masse c'est à dire la maison de la rue de la porte
de France N°259, la grange et le sol à battre le blé à
l'aire du Marquis d’Aguilar, etc. (Me Gaudérique
Bonaventure Felip)309.
Il se marie le mercredi 26 novembre 1783 à Corneilla-de-Conflent avec Catherine Marie Rose
JAMPY, née le mardi 13 mai 1760 à Corneilla-deConflent, décédée le mercredi 15 avril, peu avant
Pâques 1840 à Mosset, à l'âge de quatre-vingts
ans 310, fille de Pierre (1733-1791), brassier, et de
Françoise GUINOT (1732-<1787) 311. Ils ont eu
François Dominique.
113 - Catherine Marie Rose JAMPY, fille de
Pierre (1733-1791), brassier, et de Françoise
GUINOT (1732-<1787), née à Corneilla-deConflent le mardi 13 mai 1760, elle est baptisée le
surlendemain au même endroit312, morte à Mosset
le mercredi 15 avril, peu avant Pâques 1840. Elle se
marie le mercredi 26 novembre 1783 à Corneillade-Conflent avec François DIMON, propriétaire,
né le dimanche 17 septembre 1758 à Mosset, y
décédé le dimanche 14 février 1819, à l'âge de
soixante et un ans313, fils de Domingo Joan (17271796), pagès, et de Francisca Maria VILA (17281808). Ils ont eu François Dominique DIMON.
114 - voir 68.
115 - voir 69.
116 - Fructus PARDINEILLE, maire Taurinya
1824 Propriétaire, fils d'Honoré (1743-1829), marguiller à Taurinya, et de Marie FELIP (1755-1824),
né à Laroque-des-Albères en 1777, décédé à Taurinya le dimanche 26 mars, jour de Pâques 1837314.
Rente
Le 10/05/1829 Fructus Pardineille propriétaire à
Taurinya déclare avoir reçu d'Etienne Bonnemaison, journalier, et Marie Antoinette Trabes mariés
domiciliés ensemble à la commune de Clara, ici
présents et acceptants, la somme de 18 F pour 12
pensions d'une rente constituée au capital de 30 F et
de pension annuelle de 1,50 F contenue et actée par
les auteurs de la dite épouse Bonnemaison en faveur des ancêtres du dit Fructus Pardineille par acte
au rapport de feu Me Onofre Bordes notaire en
cette ville du 25 novembre 1733 dont le titre nouveau a été fourni par acte au rapport de Me feu
François-Xavier Bordes du 5 février 1771 et recon309
Son nom figure dans les actes de Francisca Maria
VILA et François Dominique DIMON.
310
Ils ont une légère différence d'âge.
311
Pierre avait aussi épousé Marie Rose SALVAT qui lui
avait donné Marie Anne JAMPY.
312
Parrain - marraine : Jean Jampi
Catherine Avarco?
313
Il a 2 ans de plus qu'elle.
314
Témoins de décès : Pardineille Fructus, son fils âgé de
25 ans
Sicart Giles, 34 ans, voisin.
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131
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
nu encore par procès-verbal devant le juge de paix
du canton de Prades du 28 floréal an VII.
De laquelle somme de 18 F payée pour 12 années
de rente constituée dont la dernière échoit le sept
juin 1829.
Pardineille se déclare comptant et satisfait tant pour
lui que pour tous autres qu'au intéressé à ladite
rente constituée. Pour lesquels il stipule et fournit
quittance aux mariés Bonnemaison et Trabes. (Me
Vincent Paris - 3E47/19 N°102 Folio 4279)
Déclarations de succession de Fructus Pardineille
Le 25/9/1837 est comparue Fructus Pardineille
propriétaire à Taurinya, agissant tant pour lui que
pour Félix Pardineille, Tecle, Marie et Marguerite
Pardineille ses frères et sœurs en bas âge demeurant
avec lui et encore pour Françoise Vigue sa mère
veuve Pardineille à Taurinya pour lesquels il se
porte aussi fort.
Il a déclare qu’ils sont héritiers de Fructus Pardineille, leur père et mari de la dite Vigue, décédé à
Taurinya le 26/03/1837,
après avoir par testament devant Me Sauveur Paris
notaire le 23/01/1837 enregistré le 8 avril 1837,
légué le 1/4 de ses biens au comparant et l'usufruit
de la moitié des mêmes biens à la dite Françoise
Vigué.
et que par son décès, il laisse les biens ci-après :
Mobilier :
le mobilier détaillé dans l'inventaire passé devant
Me Paris notaire le 4/04/1837 enregistré le 8 de
valeur 230 francs
Immeubles à Taurinya et Codalet non affermés
1 - une maison, cortal, aire et un champ dit "La
close" d'un revenu de 150 francs
2 - un champ dit "Codille"
3 - un champ dit "Viguasse"
4 - un champ et pré dit "Cassonet"
5 - une pâture et herm dit "Las Astrelles"
6 - un champ dit "Camp grau"
7 - champ et pré et pâture dit "Longe"
8 - une vigne dite "Lou joual"
9 - une vigne dit" Feixouez"
10 - une vigne perdue dite "Las Asplanes"
11 - une deveza inculte avec un morceau de champ
à "l'Espon"
12 - un champ à l'aspre dit "Las Colomines"
13 - un champ à l'aspre et herm dit "Lo clot dels
ambots"
14 - un herm dit "Sarlette"
Les immeubles ci-dessus situés au terroir de Taurinya
15 - un champ appelé "La llougedere"à Codalet
16 - un champ et pré dit "Camp del Bosch"
17 - vigne et herm à St Michel
Soit un revenu total de 1075 francs formant un
capital de 21500 francs
Plus les immeubles par destination, détaillés dans
l'inventaire ci-dessus estimés à 384 francs
ce qui conduit au nouveau total de 21884 francs.
132
(114W130 N°430).
Il se marie le mercredi 12 avril, peu après Pâques
1809 à Ria-Sirach 315 avec Françoise VIGUE,
cultivatrice, née en 1785 à Sirach, décédée entre le
mercredi 15 janvier 1845 et le samedi 26 février
1876 à Molitg-les-Bains316, fille de Jean (1757>1809), et de Marie LLOPET (1758->1809). Ils
eurent Félix Fructus Bonaventure.
Fructus PARDINEILLE
117 - Françoise VIGUE, cultivatrice, fille de
Jean (1757->1809), et de Marie LLOPET (1758>1809), née à Sirach en 1785, décédée à Molitgles-Bains entre le mercredi 15 janvier 1845 et le
samedi 26 février 1876. Elle se marie le mercredi
12 avril, peu après Pâques 1809 à Ria-Sirach 317
avec Fructus PARDINEILLE, maire Taurinya
1824 Propriétaire, né en 1777 à Laroque-desAlbères, décédé le dimanche 26 mars, jour de
Pâques 1837 à Taurinya, à l'âge de soixante ans 318,
fils d'Honoré (1743-1829), marguiller à Taurinya,
et de Marie FELIP (1755-1824). Elle eut pour enfant Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE.
118 - Pierre Emmanuel RESPAUT, dit Ferrer
(En), voiturier Cultivateur, fils de Pierre (17621809), maréchal forgeron, et de Marguerite
BONELL (1762-1832), né à Mosset le lundi 6 août
1792, il est baptisé le surlendemain au même
lieu319, y décédé le dimanche 14 juillet 1867320 .
Conscription : classe 1812 Tirage du N°98 Taille :
1, 595 m Cheveux : châtains foncés Sourcils : châtains foncés Yeux : roux Front : couvert Nez : effilé
Bouche : grande Menton : court Visage : rond
Teint : coloré Figure sur la liste des individus dressée selon l'ordonnance de la loi du 3. 8. 1819 :
315
Témoins : SENSABI Joseph, 33 ans, Cultivateur,
domicilié à TAURINYA, RIBERE Barthelemy, 42 ans,
Cordonnier, domicilié à PRADES, PIQUET Sébastien,
33 ans, Officier de Santé, domicilié à TAURINYA et
FABRE Michel, 62 ans, Potier à Terre, oncle de l'épouse
du côté maternel.
316
Ils ont une légère différence d'âge.
317
Témoins : SENSABI Joseph, 33 ans, Cultivateur,
domicilié à TAURINYA, RIBERE Barthelemy, 42 ans,
Cordonnier, domicilié à PRADES, PIQUET Sébastien,
33 ans, Officier de Santé, domicilié à TAURINYA et
FABRE Michel, 62 ans, Potier à Terre, oncle de l'épouse
du côté maternel.
318
Il a 8 ans de plus qu'elle.
319
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Marguerite BONELL, sa mère qui l'éleva.
320
Son testament fut établi le samedi 24 janvier 1863 à
Prades.
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ayant servi dans l'armée au titre du 11e léger.
(ADPO 1R52) (ADPO 1R49)
Achat
Le 11/12/1845 Emmanuel Respaut cultivateur
achète à Joseph Comenge cultivateur une moitié de
maison à Mosset au N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell confrontant :
- du levant une rue (Carrer Cobert)
- du midi Jacques Cortie et Barthélemy Salies et
Augustin Salies (N°265)
- du couchant Pierre Fabre (N°266) héritier de
Etienne Fabre
- du nord l'autre moitié de maison appartenant à
Rose Comenge sa sœur.
La moitié de maison vendue par Joseph Comenge
fait partie du partage de la succession de Jacques
Comenge son père selon acte passé devant Me
Lacroix notaire il y a 6 mois. (vers 06/1845).
le prix est de 400 francs : 200 francs le 01/11/1847
avec l'intérêt légal. (ADPO 3E77/21 Xatart)
Échange de maisons
Le 9 mars 1846 ont comparu Emmanuel Respaut
cultivateur à Mosset et Rose Commenge épouse de
Jean Borreil cultivateur, autorisée de son mari présent à cet acte demeurant ensemble à Mosset. Ils
ont convenu l'échange ci-après. Rose Commenge
cède à Emmanuel Respaut la moitié d'une maison
avec dépendances (N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell) vendue à Emmanuel Respaut sur une rue
qui descend de la place vers la rue del Trot (Carrer
Cobert), rue qui est connue sous le nom de "Canto
del Canisse".
La moitié cédée et qui n'est pas encore divisée de
l'autre maison appartient déjà au dit Respaut. Elle
tient du côté de l'Est à la dite rue ci-dessus (Carrer
Cobert) et à un bâtiment de Joseph Bazinet qui va
d'un côté de la rue à l'autre en laissant la rue ou
passage public au-dessous (N°295). Des autres
côtés elle tient à Jacques Cortie (1782-1857)
(N°265 au 11 Carrer del Trot), à l'autre maison qui
est de la même maison déjà appartenant au même
Emmanuel Respaut et à une autre ruelle (.Carrer del
Cementeri Vell).
Cette moitié de maison cédée par Rose Commenge
provient à cette dernière de la succession de feu
Jacques Commenge son père.
L'autre moitié a été acquise par le dit Respaut à
Joseph Commenge frère de la cédante qui l'avait
recueillie de la même succession. Ainsi la maison
de Jacques Commenge et ses dépendances appartiendront en entier à Emmanuel Respaut. De son
côté Emmanuel Respaut cède à Rose Commenge
une maison située à Mosset Carrer del Trot (N°267
au 6 Carrer del Cementeri Vell) tenant :
- À l'est à Pierre Fabre (N°266 au 15 Carrer del
Trot)
- Du sud au Carrer del Trot
- De l'ouest aux héritiers de Gaudérique Dirigoy
(N°268 au 17 Carrer del Trot).
- Du nord à une autre rue ou ruelle. (Carrer del
Cementeri Vell)
Rose Commenge se réserve les battants et les montants d'une porte à la charge de faire murer cette
porte en maçonnerie de pierres et mortier. (Me
Felip -. 3E64/72 N°103 Folio 112)
Déclaration de succession d’Emmanuel Respaut.
Le 10 janvier 1868 a comparu Félix Pardineille,
propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration
suivante. Emmanuel Respaut propriétaire âgé de 71
ans, veuf depuis quatre ans de Marie Radondi, est
décédé à Mosset 14 juillet 1867. Suivant le testament chez Me Castres/Paris, notaire, du 24 janvier
1863, enregistré le cinq novembre 1867, il a légué
le quart par préciput à Fructus Pardineille, son
petit-fils, et au comparant, son beau-fils, le droit
d'habitation dans la maison ci-après faisant partie
de la succession et la jouissance du jardin article 10
de la classe immobilière. [aux "Horts de Vall"]
Cette succession est échue par égales portions aux
petits-fils et petites-filles mineurs sous la tutelle du
comparant venant à la succession par représentation
de Marie Respaut leur mère et fille unique du défunt. Ses enfants sont : - Pardineille Fructus âgée de
14 ans. - Pardineille Marie âgée de 20 ans. - Pardineille Marguerite âgée de 17 ans, tous à Mosset.
Cette succession consiste en les biens ci-après
propres au défunt.
Mobilier : 2 lits garnis, une garde-robe, 2 draps de
lit, 10 chaises et une table, un chaudron, une casserole, une batterie de cuisine, des nippes et hardes.
Le tout pour une valeur de 100 F.
Immeubles non affermés à Mosset.
1 - un champ aux "Esclayranes".
2 - un autre champ au même lieu.
3 - un champ à l'Horta.
4 - un champ à Rodoles
5 - une vigne au même lieu.
6 - un bois à la Soulane.
7 - une terre inculte au lieu-dit "Fontaneilles"
8 - un pré au lieu dit "Manchez"
9 - un cortal au quartier du château d'une valeur de
cinq francs.
10 - un jardin au lieu dit "Horts de Vall"
11 - une maison rue de Dalt d'un revenu de 30 F.
12 - une autre maison rue del Trot d'un revenu de
15 F.
13 - une terre inculte au lieu-dit "Foun del Tell".
14 - un champ au lieu-dit « Del Mouli ». Immeubles non affermés à Campôme.
15 - une vigne au lieu-dit "Croells".
16 - une vigne au lieu-dit "As Comes"
17 - une vigne au lieu-dit "Al Sola" Soit un revenu
total de 175 F constituant un capital de 3500.francs.
Biens légués en usufruit au comparant.
1 - un jardin au lieu dit "horte de baix"
2 - une maison à la rue del Trot d'un revenu de 15
F. Soit un revenu total de 20 F faisant un capital de
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133
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200 F. Ne signe pas. (114W148 N°32)
Déclaration de succession de M. Emmanuel Respaut.
Le 6 mars 1869. a comparu Félix Pardineille propriétaire à Mosset agissant comme tuteur légal de
Pardineille Marie âgée de 20 ans, Pardineille Marguerite âgée de 17 ans et Pardineille Fructus âgé de
14 ans. IL a reconnu que dans la déclaration par lui
passée le 10 janvier 1868, de la succession de Respaut Emmanuel, son beau-père, grand-père des
mineurs seuls héritiers, il a omis une créance de
210 F due à la succession par Jacques Cortie et
Catherine Riberre de Mosset suivant lettre de
change chez Me Chatart notaire du cinq février
1862 protestée ? par Bernard huissier le cinq février
1869. Ne signe pas. (114W148 N°364)
Il se marie le mercredi 12 mai 1819 à Nohèdes,
après avoir conclu un contrat, le mardi 4 mai 1819,
à Prades 321 avec Anne Marie RADONDI, née le
321
Contrat de mariage chez Bonaventure Felip (3E64/40
N°140 Folio 255) le 4/05/1819
Emmanuel Respaut fils de Pierre Respaut défunt et de
Marguerite Bonell d'une part et d'autre part Anne Marie
Radondi fille d’Emmanuel Radondi défunt et de Marie
Salies demeurant à Nohèdes.
Ils se marient sous le régime dotal.
1 - La future épouse se constitue en dot ses biens présents
et à venir.
2 - Pierre Delclos agriculteur à Mosset fait donation entre
vifs, avec transmission réelle et actuelle de la nue propriété à la dite Anne Marie Radondi avec acceptation de
Paul Jaulen agriculteur de Nohèdes de tous ses biens
immeubles de Mosset.
3 - En faveur du présent mariage le dit Pierre Delclos fait
donation à Anne Marie Radondi de tous les autres biens
meubles et immeubles, droits créances et actions présents
et à venir qui leur appartiendront au moment de son
décès. Cette donation est faite avec réserve du droit de
disposer de l'usufruit de ses biens en faveur de Marie
Respaut son épouse.
4 - En faveur du présent mariage Marie Respaut, autorisée de Pierre Delclos son mari, fait donation entre vifs de
la même propriété à Emmanuel Respaut son neveu au 3e
degré avec réserve d'usufruit.
Le revenu annuel de ces biens est de 2 fois 25 francs.
5 - La même Marie Respaut fait donation à Emmanuel
Respaut de tous les autres biens meubles et immeubles
qui lui appartiendront au moment de son décès, Pierre
Delclos disposant alors de l'usufruit.
6 - Si les époux ne veulent pas vivre avec les donateurs
ces derniers seront obligés à leur rien fournir à titre
d'aliments et entretiens.
De plus Emmanuel Respaut a reçu comptant à titre de
prêt de Paul Jaulen beau père de la future épouse, la
somme de Cent ? francs à restituer le 31 mars 1820 sans
intérêts.
A cet effet Emmanuel Respaut hypothèque la portion lui
appartenant d'une maison à Mosset près du portal de Bail
confrontant Isidore Pompidor et Joseph Escanyé. (N°319
au 5 Placeta del Sabater)
134
mercredi 15 mai 1799 à Nohèdes, décédée le dimanche 14 décembre 1862 à Mosset, à l'âge de
soixante-trois ans 322, fille d'Emmanuel (17741807), agriculteur, et d'Anna Maria SALIAS (1778>1846). Ils ont eu Marie Basilice Marguerite
RESPAUD.
119 - Anne Marie RADONDI, dite Marie, fille
d'Emmanuel (1774-1807), agriculteur, et d'Anna
Maria SALIAS (1778->1846), venue au monde à
Nohèdes le mercredi 15 mai 1799, décédée à Mosset le dimanche 14 décembre 1862323 .
Contrat de mariage chez Bonaventure Felip le
4/05/1819
Emmanuel Respaut fils de Pierre Respaut défunt et
de Marguerite Bonell d'une part et d'autre part
Anne Marie Radondi fille d’Emmanuel Radondi
défunt et de Marie Salies demeurant à Nohèdes.
Ils se marient sous le régime dotal.
1 - La future épouse se constitue en dot ses biens
présents et à venir.
2 - Pierre Delclos agriculteur à Mosset fait donation
entre vifs, avec transmission réelle et actuelle de la
nue propriété à la dite Anne Marie Radondi avec
acceptation de Paul Jaulen, agriculteur de Nohèdes,
de tous les biens immeubles de Mosset.
3 - En faveur du présent mariage le dit Pierre Delclos fait donation à Anne Marie Radondi de tous les
autres biens meubles et immeubles, droits créances
et actions présents et à venir qui leur appartiendront
au moment de son décès. Cette donation est faite
avec réserve du droit de disposer de l'usufruit de ses
biens en faveur de Marie Respaut son épouse.
4 - En faveur du présent mariage Marie Respaut,
autorisée de Pierre Delclos son mari, fait donation
entre vifs de la même propriété à Emmanuel Respaut son neveu au 3e degré avec réserve d'usufruit.
Le revenu annuel de ces biens est de 2 fois 25
francs.
5 - La même Marie Respaut fait donation à Emmanuel Respaut de tous les autres biens meubles et
immeubles qui lui appartiendront au moment de
son décès, Pierre Delclos disposant alors de l'usufruit.
6 - Si les époux ne veulent pas vivre avec les donateurs ces derniers seront obligés à leur rien fournir à
titre d'aliments et entretiens.
De plus Emmanuel Respaut a reçu comptant à titre
de prêt de Paul Jaulen beau père de la future
épouse, la somme de Cent francs à restituer le 31
mars 1820 sans intérêts.
.
322
Ils ont une légère différence d'âge.
Son testament fut établi le jeudi 21 juillet 1853. Par
testament reçu par Me Chatart notaire le 21 juillet 1853
enregistré le cinq février dernier la dite Marie Redondi a
fait donation au comparant, son mari, de l'usufruit de la
moitié de ses biens. à Prades.
323
Document réalisé par Jean Pares
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
A cet effet Emmanuel Respaut hypothèque la portion lui appartenant d'une maison à Mosset près du
portal de Bail confrontant Isidore Pompidor et
Joseph Escanyé. (N°319 au 5 Placeta del Sabatier)
(3E64/40 N°140 Folio 255)
Déclaration de succession de Redondi Marie
Le 7 mai 1863 a comparu Emmanuel Respaut, sans
profession domicilié à Mosset, agissant comme
usufruitier ainsi qu'il sera dit ci-après et comme se
portant fort pour ses trois petits-enfants ci-après
dénommés, lequel nous a fait la déclaration suivante.
1 - Marie Redondi épouse du comparant est décédée à Mosset le 14 novembre 1862 âgée de 64 ans,
ayant laissé pour héritiers Marie Pardineille (Sosa
29) âgée de 15 ans, Marguerite Pardineille âgée de
12 ans et Joseph Pardineille âgé de neuf ans, ses
petits-enfants représentant Marie Respaut leur mère
épouse de Félix Pardineille, tous domiciliés à Mosset.
Par le contrat de mariage du comparant et de la
défunte reçu par maître Felip notaire le quatre mai
1819 enregistré le 11 (folio 104) ils avaient adopté
le régime dotal sans communauté.
Par testament reçu par Me Chatart notaire le 21
juillet 1853 enregistré le cinq février dernier la dite
Marie Redondi a fait donation au comparant, son
mari, de l'usufruit de la moitié de ses biens.
Cette succession se compose des objets ci-après.
Meubles : néant
Immeubles : une maison à Mosset non affermée
d'un revenu de 35 F et au capital de 700 F.
Ne signe pas. (114W144 N°88).
Elle se marie le mercredi 12 mai 1819 à Nohèdes,
après avoir conclu un contrat, le mardi 4 mai 1819,
à Prades 324 avec Pierre Emmanuel RESPAUT,
voiturier Cultivateur, né le lundi 6 août 1792 à
Mosset, y décédé le dimanche 14 juillet 1867, à
l'âge de soixante-quinze ans 325, fils de
Pierre (1762-1809), maréchal Forgeron, et de Marguerite BONELL (1762-1832). Elle eut pour enfant
Marie Basilice Marguerite RESPAUD.
120 - voir 102 : Jacques Fabre
121 - voir 103 : Marguerite Fita
122 - Jean Emmanuel Farriol ROUSSE, maréchal - ferrant, fils d'Emmanuel (1742-1808), maréchal - ferrant, et d'Elizabeth BERJOAN (17411802), né à Mosset le samedi 22 mars 1766, durant
la semaine sainte, il est baptisé le même jour au
même endroit326, y décédé le samedi 27 novembre
1841. 1825
Lettre du 11 floréal an IV signée Pacouil pour le
Président
"Le citoyen Jean Rousse, réquisitionnaire doit partir
pour l'Armée. Vous voudrez bien l'expédier le plus
tôt possible." (ADPO L380)
Il est le frère de Marie Rousse (1778-1848) épouse
de Jacques Blanquer qui échappa aux 10 ans de fer
au bagne de Rochefort en 1806 et qui mourut sur
l’échafaud en 1820 pour assassinat du mari de sa
soeur André Ruffiandis.
Dette
Marie Rousse épouse Blanquer confesse devoir à
Sébastien Bazinet de Mosset la somme de 379
francs pour un an. Elle hypothèque une pièce de
terre champ à la Font de las Senyores. (3E47/6
Folio 132 Me Escape le 27/03/1808)
Certificat du maire Julien Prats du 21/07/1820
324
Contrat de mariage chez Bonaventure Felip (3E64/40
N°140 Folio 255) le 4/05/1819
Emmanuel Respaut fils de Pierre Respaut défunt et de
Marguerite Bonell d'une part et d'autre part Anne Marie
Radondi fille d’Emmanuel Radondi défunt et de Marie
Salies demeurant à Nohèdes.
Ils se marient sous le régime dotal.
1 - La future épouse se constitue en dot ses biens présents
et à venir.
2 - Pierre Delclos agriculteur à Mosset fait donation entre
vifs, avec transmission réelle et actuelle de la nue propriété à la dite Anne Marie Radondi avec acceptation de
Paul Jaulen agriculteur de Nohèdes de tous ses biens
immeubles de Mosset.
3 - En faveur du présent mariage le dit Pierre Delclos fait
donation à Anne Marie Radondi de tous les autres biens
meubles et immeubles, droits créances et actions présents
et à venir qui leur appartiendront au moment de son
décès. Cette donation est faite avec réserve du droit de
disposer de l'usufruit de ses biens en faveur de Marie
Respaut son épouse.
4 - En faveur du présent mariage Marie Respaut, autorisée de Pierre Delclos son mari, fait donation entre vifs de
la même propriété à Emmanuel Respaut son neveu au 3e
degré avec réserve d'usufruit.
Le revenu annuel de ces biens est de 2 fois 25 francs.
5 - La même Marie Respaut fait donation à Emmanuel
Respaut de tous les autres biens meubles et immeubles
qui lui appartiendront au moment de son décès, Pierre
Delclos disposant alors de l'usufruit.
6 - Si les époux ne veulent pas vivre avec les donateurs
ces derniers seront obligés à leur rien fournir à titre
d'aliments et entretiens.
De plus Emmanuel Respaut a reçu comptant à titre de
prêt de Paul Jaulen beau père de la future épouse, la
somme de Cent ? francs à restituer le 31 mars 1820 sans
intérêts.
A cet effet Emmanuel Respaut hypothèque la portion lui
appartenant d'une maison à Mosset près du portal de Bail
confrontant Isidore Pompidor et Joseph Escanyé. (N°319
au 5 Placeta del Sabater)
.
325
Il a 7 ans de plus qu'elle.
326
Pourrait être né le 05/01/1773.
Document réalisé par Jean Pares
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135
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
"Marie Rousse (Épouse de Jacques Blanqué) ainsi
que son frère Jean Rousse, possèdent tous les biens
qui pouvaient appartenir à Jacques Blanqué selon
les actes :
de 1807 (04/06/1807 N°190) en faveur de Jean
Rousse devant Maître Llavails (terre à Brèzes vendue avec pacte de rachat pour 590 francs par Joseph
Terrals)
de 1808 (27/03/1808 N°37) en faveur de Marie
Rousse devant Maître Escape de Prades. (3E47/6)
(Maison aux Cabanots et terre à la Mort de Scipion)" (ADPO 2U274)
Assassinat d’André Ruffiandis - Découverte du
corps le 13 mars vers 9 heures du matin
Le 13 mars vers 9 heures du matin Marie Rousse
épouse de Jacques Blanquer se rendit chez Marie
Ville, 39 ans, épouse Jean Rousse au 6 Carrer del
Trot.
Elles se dirigèrent du côté de la fontaine qui est
toute proche, craignant que le disparu n’y fût tombé. Chemin faisant elles s’arrêtèrent à la maison de
Julien Escanyé, 59 ans, beau-frère d’André Rouffiandis, au 11 Carretera del Coll de Jau, avant de
poursuivre vers le ruisseau de La Porteille.
Étant sur la propriété de Pompidor qui surplombe le
ruisseau du midi, il n’y a rien. Marie Ville proposa
de descendre au bord opposé. Suivant le ruisseau
dans toute sa longueur, elles aperçurent alors André
Rouffiandis étendu mort. Marie Vila poussa des
cris qui attirèrent plusieurs personnes des alentours.
Marie Blanquer se rendit sur les lieux et répondit à
une femme qui lui reprochait son crime, "Je veux
rester ici où sont survenus mes malheurs et mes
peines." Le cadavre trouvé l'accusée ajouta encore :
"Je suis consolée de mourir." Mais la femme [Marie Rousse] de Jacques Blanquer, ajouta à cette
exclamation : "Ah ! Mon Dieu ! Nous serons plus
d'un qui serons dans la peine ; mais ce qui me console c'est que mon mari n'est pas sorti hier au soir".
(ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de Septembre
2007)
Tribunal correctionnel de Prades - Audiences du
19-07-1838, du 10-08-1838 et du 17-08-1838)
Le procureur du Roi, Contre Martin Bardier, propriétaire et rentier
Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à
diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des
denrées ou autres effets mobiliers à un grand
nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt
excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807.
Rousse Jean figure parmi les 43 témoins. (3U2838
N°151)
Rose Rousse sa soeur épouse de Pierre Cortie
Marie Rousse épouse de Jean Seguy
et Elizabeth Rousse épouse d'Augustin Fabre tous
domiciliés à Mosset
et pour Marie Ville leur mère pour laquelle il se
porte aussi fort
qui a déclare que ils sont héritiers de Jean Rousse
leur père et mari décédé à Mosset 28/11/1842
et que de la succession il dépend les biens suivants :
Mobilier
celui détaillé dans l'état ci-joint estimé à une valeur
520 francs
Immeubles non affermés au terroir ou commune de
Mosset
1 - une maison rue "Del trot" d'un revenu de 45
francs [N°280 au 6 Carrer del Trot de surface de
135 m 2 - N°6, 8 et 10 de la rue del Trot]
2 - un champ à l'arrosage à la Bastide
3 - un champ à Brèzes
4 - un champ à "Las Esclayranes"
5 -un pré au "Pijol"
6 - un champ "barrequette"
7 - un jardin als horts
8 - une vigne dite "La Coumette"
9 - une vigne à Fournols à Campôme
Soit un revenu total de 160 francs ou en capital de
3200 francs. (114W133 N°292)327.
Il se marie le dimanche 19 avril, peu après Pâques
1801 à Mosset 328 avec Marie Catherine VILE,
née le jeudi 16 novembre 1780 à Mosset, y décédée
le jeudi 8 janvier 1857, à l'âge de soixante-dix-sept
ans329, fille de Francesch (1735-1805), cultivateur
Pages, et d'Anne Marie CAPELLA (1741-1819).
De là naquit Anne Marie Elisabeth.
Jean ROUSSE
123 - Marie Catherine VILE, fille de Francesch (1735-1805), cultivateur Pages, et d'Anne
Marie CAPELLA (1741-1819), née à Mosset le
jeudi 16 novembre 1780, elle est baptisée le lende-
327
Déclaration de succession de Jean Rousse
Le 21/05/1842 est comparu Baptiste Rousse Maréchal ferrant à Mosset
faisant tant pour lui que pour
136
Son nom figure dans un acte d'Anne Marie Elisabeth
ROUSSE.
328
En présence d'Anne Marie CAPELLA, témoin ; Emmanuel ROUSSE, témoin ; Francesch VILA, témoin ;
Elizabeth BERJOAN, témoin.
329
Ils ont une légère différence d'âge.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
main au même endroit330, y décédée le jeudi 8 janvier 1857.
Vente
Le 28 mars 1822, Marie Vile épouse de Jean
Rousse maréchal à forge à Mosset déclare vendre à
François Pajau cultivateur à Mosset une bergerie ou
cortal avec les pièces de terre et champ et pré attenants au lieu dit La Tremoulède. (Me Bordes
3E23/76 N°59 Folio 16)
Assassinat d’André Ruffiandis - Découverte du
corps.
Le 14 mars, jour de la découverte du corps, Marie
Rousse épouse Jacques Blanquer, se rendit chez
elle.
et lui apprit la disparition d’André Ruffiandis la
veille depuis 6 heures du soir. il était allé chercher
de l'eau à la fontaine avec une marmite.
Elle se joignit à Marie Rousse et se dirigea du côté
de la fontaine et du ruisseau qui est tout près craignant qu'il n'y fût tombé.
Chemin faisant elle s'arrêta à la maison (N°275 au
11 Carretera del Coll de Jau) de Julien Escanyer,
beau-frère d’André Ruffiandis, lui demanda s'il
l'avait vu. Elle se dirigea aussitôt vers le ruisseau
ou le cadavre a été trouvé.
Etant sur la propriété de Isidore Pompidor qui
borde le ruisseau et en forme le bord très élevé du
côté du midi, elles regardèrent en bas et n'aperçurent rien dans le ruisseau nous l'apercevrions.
.Ce qui porta Marie Rousse à dire : "descendons et
suivons le ruisseau dans toute sa longueur.
Elle aperçu un instant après André Ruffiandis étendu mort et appelle sa compagne qui était en arrière
à quelques pas d'elle.
Les cris qu'elle poussa attirèrent à cet endroit plusieurs habitants de Mosset. (ADPO 2U271)
Voir le JDM N°57 de septembre 2007
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/1812 selon extraits de l’original en
ma possession. (Notaire Gaudérique Bonaventure
Philip)
Ont comparu :
- Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès
- Raphael Vila (1774-1830)
- François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à
mosset.
- Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères
- Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de
Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122)
- Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent
Tous frères et sœurs cos successibles de leur père
François Vila (1735-1805) (Sosa 198)
-conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses
droits à son mari par acte chez Escape du
20/04/1810.
Soit au total 7 héritiers.
Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
-1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et
hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date,
prend le 1/12 de la maison paternelle de la rue del
Trot depuis la confrontation de Marc Ruffiandis
jusqu’au mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à Monseriou
-2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de
142 perches lors de son contrat de mariage du 23
mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des
autres et 54 perches au Pla de Pons.
-3 – François Vila légataire par préciput de 100
francs par les mêles dispositions du père détenu
dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un
champ à la Teixoneras
-4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du
village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède
et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et
enfin un jardin à come Gelada
-5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et
1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la
part de Valent Vila
-6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼
de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la
Terrasse de 3 perches
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant :
- Baptiste Vila, les 2/12
- Raphael Vila
- François Vila.les 3/12
- Valent Vila et Marie Vila, les 3/12
- Catherine Vila, les 1/12
- Marie Vila, les 3/12.
Elle se marie le dimanche 19 avril, peu après
Pâques 1801 à Mosset 331 avec Jean Emmanuel
Farriol ROUSSE, maréchal - ferrant, né le samedi
22 mars 1766, durant la semaine sainte à Mosset, y
décédé le samedi 27 novembre 1841, à l'âge de
soixante-quinze ans 332, fils d'Emmanuel (17421808), maréchal - ferrant, et d'Elizabeth
331
330
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Anne Marie CAPELLA, sa mère qui l'éleva.
En présence d'Anne Marie CAPELLA, témoin ; Emmanuel ROUSSE, témoin ; Francesch VILA, témoin ;
Elizabeth BERJOAN, témoin.
332
Il est à noter qu'il a 14 ans de plus qu'elle.
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137
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
BERJOAN (1741-1802). Elle en a eu Anne Marie
Elisabeth ROUSSE.
124 - voir 40 : Léon Ville
125 voir 41 : Thérèse Mestres
126 - voir 42 : Joseph Porteil
127 - voir 43 : Marguerite Climens
Génération VIII
128 - Joseph PARÈS, chirurgien, fils d'Emmanuel (1708-1788), batlle Mosset 1745-1754 Chirurgien, et de Baronica FABRA (1711-1768), né à
Mosset le mardi 18 février 1738, il est baptisé le
lendemain au même endroit333 334, y décédé le samedi 3 mars 1770335.
Conflit
Conflit entre Jacques Ruffiandis, chirurgien et
Joseph Parès, garçon chirurgien contre Sébastien
Cantié du 13/06/1774 :
Témoins assignés :
- Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier fils, Mosset,
- Joseph Comenge dit "Josèphe", 42 ans, Mosset,
pages,
- Julien Estève dit "marienury", garçon cordonnier,
22 ans,
- François Thomas aîné, pages, 33 ans, Mosset
- Jacques Lacoma, brassier, 52 ans,
- Denis Castellan, garçon cordonnier, de Dieulat
(Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO
11BP261)
Contrat de mariage le 18/04/1757
Dans ce contrat les parent Emmanuel Parès et Véronique Fabre font donation de tous leurs biens à
Joseph Parès marie à Rose Bousquet.
Joseph Parès est l'aîné des enfants car ses prédécesseurs sont décédés.
Héritage
Acte du 27/03/1788 chez Me Escape à Prades
Les frères et sœurs de l'héritier ne disposent que de
la légitime.
Ils sont :
- Emmanuel Parès, curé (1745-1813)
- Pierre Ange Parès (1747-1808) propriétaire
- François Parès (1750-1820) chirurgien à Aunat
- Anne Marie Parès (1753-1816) épouse Joseph
Portell (1752-1824)
Ils ont en conséquence proposé à Rose Bousquet
333
Notes sur la naissance : Confirmé à l'église en 1753 et
notes sur le baptême : Marraine :Francisca Pajau, ne
signe pas.
334
Son père mourut après lui.
335
Son testament fut établi le samedi 31 mars 1770.
Consigné à Perpignan le 19/9/1778.
138
veuve Parès et à Etienne Parès (1767-1813) (Sosa
64) leur fils possesseurs des biens de fixer amicalement cette légitime en argent, ce qui a été accepté.
Cette légitime paternelle et maternelle est fixée à
475 livres pour chacun selon les conditions suivantes de paiement ;
- Pierre Ange Parès dans 1 an
- François Parès dans 2 ans
- Anne Marie Parès dans 2, 5 ans
- Emmanuel Parès, curé dans 3 ans.
Ils renoncent à tout autre demande si ce n’est que
Pierre Ange Parès conserve sa qualité de cessionnaire des droits qu’il a reçus pour raison de
l’Administration des biens de son père suivant acte
de donation retenu par Me Felip Barrere le
04/08/1781 insinué le 5/10/1782.
Le tout selon la coutume de Perpignan.
témoins : Jean Escanyer Serda et Julien Comenge
commis demeurant à Mosset qui ont signé. (ADPO
3E21/490 N°47)
Il se marie le mardi 26 avril, peu après Pâques 1757
à Vinça 336, après avoir conclu un contrat, le lundi
18 avril, peu après Pâques 1757, à Vinça, Ignace
Bordes avec Maria Rosa Justa BOSQUET, née le
mardi 27 mai 1732 à Vinça, décédée le dimanche
22 septembre 1793 à Mosset, à l'âge de soixante et
un ans 337, fille d'Estève (1712-1781), négociant à
Vinça, et de Rose FARRALL (<1716-<1747). De
cette femme naquit Joseph Estienne Emmanuel.
Joseph PARÈS
129 - Maria Rosa Justa BOSQUET, dite Rosa,
fille d'Estève (1712-1781), négociant à Vinça, et de
Rose FARRALL (<1716-<1747), née à Vinça le
mardi 27 mai 1732, elle est baptisée le même jour
au même endroit338, décédée à Mosset le dimanche
22 septembre 1793.
Conflit
Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le
336
Bans accordés par Maître Tolra, prebere à Prades.
Il est à noter qu'elle a 6 ans de plus que lui.
338
Notes sur la naissance : Bosquet ou Bousquet
337
et notes sur le baptême : Par : Salvador ?
Marraine :Maria Gipolo, ne signe pas.
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conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Parès, chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne", brassier. (ADPO 11BP261)
Dommages causés par des cochons.
"Le 29/09/1789, le sieur Izidore Lavila, premier
consul de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey, et Léon Vila, clavaires de police de la
ville de Mosset, ont fait rapport, à la réquisition de
Rose Parès, veuve du sieur Joseph Parès, chirurgien
de Mosset. Ils se sont transportés le jour d'hier 28, à
environ 9 heures du matin, dans une propriété
champs située à la partie dit "de tras la Portella" dit
le champ "d'en Mosseto" à la contenance d'environ
5 journaux du lieu semé de gros millet, haricots,
trèfles, choux, navets,
confrontant :
- d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et
Julien Corcinos,
- du mi nord le ruisseau de Mosset et Molitg et
Joseph Portell,
- du couchant avec le chemin de la Carole,
- et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset
(Joseph Parer).
pour estimer les dommages causés à la dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à l’Ingres de
leurs charges.
dommages causés au dit millet pour six mesures 4
canes, pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et
demi des cochons et une mesure une cane pour
celui qui a été coupé avant la déclaration que la dite
Rose Parès a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation
qui en a été faite, ils estiment que les dommages
ont été causés par des cochons." 'ADPO 11BP261) :
Nota :
- Journal du Conflent : 35, 565 ares
- Canne : 1, 9879 m
- Mesure du Roussillon : 17, 97 litres
Mutations par décès
Le 27 thermidor an 3, a comparu Etienne Parès
domicilié à Mosset qui a déclaré tant en son nom
qu'en celui de Thérèse, Véronique, Rose et Magdeleine Parès ses sœurs, qu'ils sont héritiers de Rose
Parès leur mère décédée ab intestat le 7 nivôse an
III et que par son décès il ne leur est échu aucun
immeuble. (ADPO 5W525).
Elle se marie le mardi 26 avril, peu après Pâques
1757 à Vinça 339, après avoir fait rédiger un contrat,
le lundi 18 avril, peu après Pâques 1757, à Vinça,
Ignace Bordes avec Joseph PARÈS, chirurgien, né
le mardi 18 février 1738 à Mosset, y décédé le
samedi 3 mars 1770, à l'âge de trente-deux ans 340,
fils d'Emmanuel (1708-1788), batlle Mosset 17451754 Chirurgien, et de Baronica FABRA (17111768). De là naquit Joseph Estienne Emmanuel
PARÈS.
130 - Julien Maire CORCINOS, batlle Mosset
1788-1790 Maire Mosset 1793 Pagès, fils de Joan
Miquel Thomas (1714-1767), consul 1751 Clavaire
1758 Voiturier, et de Marie Anne LLOPET (17151771), né à Mosset en 1745, il est baptisé le même
jour au même lieu341 342, y décédé le lundi 22 mai
1820.
Julien Corcinos est né en 1745 à Mosset.
Il est le fils de Joan Miquel "Thomas" Corcinos
(1714-1767) (Sosa 360), voiturier, consul en 1751
et clavaire en 1758, âgé de 30 ans en 1745 et de
Marie Anne Llopet (1715-1771) (Sosa 361).
Les ancêtres des générations précédentes étaient
voituriers (Trainer).
Depuis le XVIIe siècle les relations avec les
d’Aguilar sont excellentes : son grand père Pere
Thomas Corcinos (1689-1745) (Sosa 520) a été
batlle de Mosset, de 1738 à 1748, pour Jean Margarit Marquis d’Aguilar, oncle de Jeanne de Margarit.
Son père a été témoin à la signature du contrat de
mariage en 1755 à Perpignan. entre Jeanne et Pierre
Ignace de Bon, qui deviendra maire de Perpignan
en 1792 et sera le dernier seigneur de Mosset.
Sa mère, originaire de Sahorre est la sœur de Marie
Llopet (Sosa 201), mariée à Isidore Porteil (17271778) (Sosa 200) cordonnier de Mosset et de Grâce
(Sosa 199) mariée à Jaume Bès (1732-1800) (Sosa
196) puis à son frère Joseph Bès (1734-1805) (Sosa
372). Le père de ces 3 sœurs engendra donc 3 filles
ancêtres directes des 3 enfants Parès Garrigo.
Il est le frère de 9 enfants dont 5 ont survécu :
- Corcinos Marie Rose Anne (1740) mariée avec
Jean Bonet puis avec François Danis de Ria.
- Corcinos Isidore (1753) marié avec Catherine
Bonamic de Mosset.
- Corcinos Joseph Jean (1753-1839) marié è Jeanne
Lavile (1747) veuve de Jacques Arago (1732-1781)
- Corcinos Grâce mariée à Jean Fabre (1746) de
Molitg
- Corcinos Jacques Jean (1758) marié à Marie
"Rose" Bès (1754-1830) de Ria.
Il épouse Rose Laguerre (vers 1740-1773) de Campôme, fille de Miquel Agusti Laguerre, pages et de
Maria "Margarita" Francisca Pajau, le 10 mai 1769
à Mosset. Sont témoins : "François" Arrus, pages
Joseph Vilanova, tisserand, Joseph Parès, chirurgien.
Ce couple aura quatre enfants dont deux survivants :
- Michel "Thomas " Corcinos (1770-1844) marié à
Fabre Luce (1773-1835)
341
339
Bans accordés par Maître Tolra, prebere à Prades.
340
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Confirmé le 10/10/1757.
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Marie Anne LLOPET, sa mère qui l'éleva.
342
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
139
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
- Marie Anne Corcinos (1771-1845) (Sosa 65)
mariée à Etienne Parès (1767-1813) Sosa 64 puis à
Jacques Dirigoy (1787 - vers 1840)
Deux enterrements et un mariage
Le 4 mars 1773 il perd son épouse Rose. Le lendemain 5 mars 1773 il perd sa fille Lucie, âgée de 3
mois. Les 2 décès sont probablement liés. Il a 28
ans et 3 enfants vivants. Le fils aîné a 3 ans.
Le 8 mai 1773, soit moins de 2 mois plus tard, il
épouse Marie Catherine Russa (1747-1824) (Sosa
171) de Molitg, fille de Joan "Baptista" Rousse,
pages et de Catherine Py (1717) de Aytua.
Ce second couple aura six enfants.
Deux ont survécu :
- Jean "Baptiste" Pierre Corcinos (1774-1848) (Sosa 104) marié à Françoise Matheu (1784-1850)
- Marie Rose Corcinos (1786-1850) mariée à Pierre
Dominique Dimon (1786-1865)
- Marie Catherine Corcinos (1776 - Après 1827)
(Sosa 85) épouse Gaudérique Porteil (1779-1850)
(Sosa 84) maire de Mosset de 1824 à 1828
Confronté à la Justice à 20 Le 10/09/1765, à la
requête de Mathieu Bonamich (1717-1789) berger,
il fait l’objet, avec d’autres mossétans, d’une enquête qui concerne aussi sa mère Marie Anne Llopet. ans (ADPO 11 BP 498)
Enquête de la Justice de Prades
Le 10/09/1765, à la requête de Mathieu Bonamich
(1717-1789) berger, contre Barthélemy Saget
(1667) brassier de Campôme, Isidore Laplasse
(1733-1786) pages de Campôme, Baptiste Vidal
(Sosa 314), brassier de Mosset, Mathieu Prohom
(<1710-1773), pages et consul de Mosset, Catherine Canals fille de Gaudérique, Monceu brassier de
Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de
Mosset, Rose Cabanaix née Portell (1737-1816),
épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de Mosset,
Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel Pages
(1711- vers 1790) de Mosset contre Marie Anne
née Llopet (1715-1771) et Julien Corcinos (17451820) mère et fils (le dossier contient 10 pages)
Il est témoin assigné dans d’autres affaires de justice
- le 11/12/1771 dans un différent qui oppose Isidore
Monceu à Mathieu Bonamich.
- le 13/12/1771 dans un différent qui oppose Isidore
Pajau à Sauveur Cabanaix et Maurice Cabanaix,
mère et fils, et à Jean Bruzi
Isidore Monceu contre Mathieu Bonamich
Les témoins assignés le 11/12/1771 sont : François
Julia, 52 ans, brassier de La Carole à Mosset, Pierre
François Arrus, pages, 17 ans, Mosset, fils de Pierre
François Arrus, Michel Vila dit Gatet, laboureur, 50
ans, Molitg, Julien Corcinos, pages, 26 ans, Mosset,
Pierre Boher, brassier, 40 ans et Hyacinthe Mario,
140
brassier, de Mosset, 53 ans, (ADPO 11 BP 261)
Conflit
Isidore Pajau contre Sauveure Cabanaix et Maurice
Cabanaix ; mère et fils, et Jean Bruzi. (ADPO 11
BP 261)
Les témoins assignés le 13/12/1771 sont : Jacques
Lavila, pages, 50 ans, Mosset, Julien Corcinos,
pages, 26 ans, Mosset, parent par alliance au dit
Pajau, étant marié à une nièce du dit Pajau c'est à
dire à une fille de la sœur du dit Pajau
L’homme politique
A 42 ans Julien Corcinos est représentant du Tiers
État à l'Assemblée provinciale du Roussillon à
Perpignan (11/1787). (Mosset vieille cité de
Jacques Ruffiandis 1970 – Tramontane - P 68)
Batlle
Un an plus tard, le 04/03/1788, il est nommé batlle,
le poste étant vacant depuis le décès de Jean Thomas le 26/01/1788 (ADPO BP 261). Il conserve le
titre jusqu’en 1790 date à laquelle Isidore Lavila
(1758-1825) et Joseph Porteil (1752-1824) se succéderont comme maire. A son tour, le 20/03/1793,
il devient maire de Mosset. Mais que pour quelques
mois. En effet après l’invasion espagnole et pour se
plier à leurs exigences il retrouve le titre de batlle
de l’ancien régime, ce qui lui vaudra sa destitution
comme maire au départ des espagnols.
Voici un acte curieux qui mentionne les attributions des clavaires et du sous baille et montre qu'il
y avait parfois conflit entre leur autorité et celle du
batlle qui lui tenait celle-ci du seigneur et parfois en
abusait impunément :
Clavaires et batlle en 1788 « L'an mil sept cent
quatre vingt huit et le vingt et deuxième jour du
mois de décembre en la ville de Mosset dans la
maison de ville. Nous Maurice Cossey (1726>1807) et Léon Ville (1745-1821) clavaires de
police de la dite ville à la Réquisition de Joseph
Pajau (1734-1794) brassier habitant à la susdite
ville disant que l'hobergiste nommé Jacinthe Estéba
(1730-1794) et boulanger a refusé de vendre du
pain au sus dit Pajau.
Environ huit heures du matin et nous Clavaires
susdits avec le Requérant nous sommes transportés
à "l’hoberge" lui disant de Vendre du pain au Requérant et qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce
refus nous Lui avons Déclaré l'amende de six livres
payables au même jetant lequel a répondu de lui
donner assignation. En conséquence nous l'avons
fait pignorer par le sergent crieur de notre Comté
nommé Julien Prats je quel lui a pris une casserole
et une padelle lesquelles pièces sont entre les mains
du susdit sergent pour en Rendre Compte. Le jour
même de cette saisie Julien Corcinos (1745-1820)
qui prend toujours la qualité de batlle fit menace au
sergent qui en était pourvu de le mettre en prison sil
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
ne lui remettait les effets saisis. Le sergent qui se
trouve Come vous savais sous baille intimidé par
cette menace n'osa le lui refuser et par ce moyen
ledit Corcinos rendit comme inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires. Comme le mauvais
exemple est toujours très pernicieux et que si nous
n'empêchons pas de pareils abus dès leur naissance
bientôt d'autres personnes voyant que le susdit
Corcinos a empêché impunément le Cours de ta
justice des officiers de police vont entièrement
mépriser autorité des officiers municipaux et nous
le verront même désobéir lors qu'il sera question
des affaires royales. »
Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre
souvent malgré les usages locaux, les revenus des
banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était
propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du
procès-verbal cité ci-dessus :
« Je dois encore vous dire que le 2 novembre dernier, jour du marché, Julien Prats (1747) sous
baille s'étant saisi en pleine rue de Teresa Alzeu
(née en 1777 et n'avait donc que 11 ans) d’une
bouteille remplie de vin. En ayant été instruit je
donnai une réprimandé au dit sous baille de son
audace. Il me répondit que c'était Corcinos qui lui
avait ordonné de la lui prendre, sous prétexte
quelle ne venait pas de l'acheter au Cabaret. Vous
savez Messieurs qu'il est libre, même suivant les
criées et l'usage, à un chacun de vendre et d'acheter le jour de jeudi. C'est, sans doute, le désir de
faire augmenter les revenus du Cabaret. Se trouvant lui même caution et associé à l'afferme des
revenus, que M. le Marquis d'Aguilar a dans Mosset, qui le porte a chercher a faire perdre les Droits
de la Communauté.» (Mosset vieille cité de Jacques
Ruffiandis - Édition 1970 - Tramontane - Page 57Mosset Registre Consulaire)
Commentaires :
1 - Corcinos qui a représenté le Tiers État à l'Assemblée provinciale du Roussillon à Perpignan
(11/1787) y côtoyait Pierre d'Aguilar. Après le
décès de Jean Thomas le vieux batlle, le marquis
nomme Julien Corcinos comme successeur.
Le rôle du batlle est à la fin du XVIIIe siècle
presque essentiellement de défendre les intérêts du
Marquis. La remarque des clavaires : « qui prend
toujours la qualité de batlle » ne peut s'expliquer
que dans la mesure où le batlle précédent malade
n'exerçait plus ses fonctions. Le batlle disparaîtra,
après la nuit du 4 août 1789 et à Mosset le
01/04/1790 avec la prise de fonction du maire Isidore Lavila.
2 - Le sous baille Julien Prats (1747) n'est que
garde forestier, probablement sous les ordres de
Jacques Pompidor.
3 - Maurice Cossey (1724-1812) et Léon Ville
(1746-1821) (Sosa 80), clavaires sont chargés de la
police locale sous les ordres des consuls.
IL figure sur la liste des notables communaux établie le 8 Messidor An IX (27. 6. 1801) qui payent
des impôts et sont seuls autorisés à participer aux
élections.
Invasion espagnole de 1793
A la suite de la décapitation de Louis XVIII,
l’Espagne déclare la guerre à la France. Le sud du
Roussillon est envahi.
Le 16 août, 1800 Espagnols quittent Prades en 3
colonnes. Et le 17 août 1793, ils arrivent devant
Mosset en trois colonnes comprenant un millier de
fantassins, sans artillerie. La garnison comprend
une compagnie du régiment Boulonois (7e Régiment) commandée par le capitaine Chalvasson et
placée dans le château, plus quelques centaines de
volontaires et de miquelets établis sur la hauteur qui
commande la place. Vers la Tuilerie quatre pièces
de canon soutiennent les assiégés. Quant à la population, elle s'est sauvée vers les hauteurs. Une défense bien organisée pouvait arrêter l'ennemi sous
les murs de Mosset. Or, quand il se présente, Chalvasson hisse le drapeau blanc, se rend avec sa compagnie, tandis que les volontaires se battent avec
bravoure et empêchent l'ennemi de déboucher de
Mosset ; un canon est encloué, un autre emmené
par ses servants.
Une quarantaine d’Espagnols furent tués par
l’explosion d’un magasin à poudre lors du pillage
du bourg ; les Français eurent 15 tués et 137 prisonniers, dont Escanyé, ancien député.
La colline située au nord de Mosset où étaient placées les 4 pièces d’artillerie s’appelle depuis « El
serrat de las peces » colline des pièces.
La reconnaissance sur Montfort que le Général
Crespo, commandant les forces ennemies dans le
Conflent, veut tenter, échouera. Les Espagnols
craignant que Mosset devienne pour eux une souricière se retirent sur la hauteur d'Estardé, emmenant
quelques otages liés avec des cordes, dont Escanyé,
l'ancien député de l'Assemblée Législative.
Le 19 août, Crespo expédie un ultimatum brutal à la
population de Mosset, lui ordonnant de «nommer
un bayle et des consuls qui soient porteurs de leurs
délibérations pour se soumettre et être fidèles à la
religion catholique et au roi d’Espagne, sous deux
jours de temps, faute de quoi la ville sera brûlée et
réduite en cendres ».
Julien Corsinos, le maire, et trois conseillers, Cossey Bonaventure (1732-1813) (Sosa 382) maréchal
ferrant, Jean Not et Isidore Pineu (1757-1821),
consuls, pressés par la population se dévouèrent et
acceptèrent de représenter leurs concitoyens. Ils
feignirent d'agréer les conditions du vainqueur.
Le 17 septembre 1793, un mois après leur arrivée,
les Espagnols déguerpissaient de la vallée, chassés
par un détachement de troupes de réquisition armées de piques, venu de Sournia et commandé par
l'adjudant général David.
Julien Corcinos reprend son habit de maire. Le
Dimanche 22 septembre 1793 à Mosset, il est officier d'état civil au décès de "Rosa" Bosquet (Sosa
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141
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
129).
Mais le 29 septembre 1793, Onofre Saleta, J. Rougé et Pierre Thomas (1765-1814) de Molitg, commissaires envoyés par le représentant du peuple
Cassanyes, viennent faire une enquête sur le civisme de la population durant l'occupation.
Ils commencent par faire nommer un nouveau Conseil municipal, présidé par Prats Joseph (17421814), puis prescrivent une instruction sur l'attitude
du bayle et des consuls durant le séjour des troupes
espagnoles.
Le 1er octobre 1793, Prats réunit le Conseil de la
commune. Le maire rappelle dans quelles dures
conditions furent choisies les consuls et le bayle «
lors de l'invasion des satellites espagnols, comment
ces citoyens acceptèrent leurs places au risque
d'être durement punis ; comment ils ont regardé
avec indignation les ordres qu'ils ont reçus ; comment au cours de leur consulat ils n'ont jamais
refusé asile aux Français. Or les dits craignent les
rigueurs de la loi du 12septembre 1793 qui punit de
mort tout sujet qui accepte des places du régime
espagnol et ce ne sont pas les Espagnols qui les ont
nommés, niais bien le peuple de Mosset. Le Conseil
espère que la suscité n'aura pas d'effet ». Ce qui eut
lieu.
Une deuxième enquête fut faite sur la situation de
l'ex-député Sébastien Escanyé, emmené d'abord
comme otage, puis relâché lors de la retraite ennemie. Le Il messidor an II de la République, sur les
dépositions de François Salies appartenant au service de la Nation, et de Pierre Fort, tous deux citoyens de Braises, arrêtés eux aussi par les despotes
espagnols, et témoins de la fermeté d'Escanyé durant sa courte captivité, le Conseil de Mosset décerna séance tenante un certificat de civisme à celui
dont « la conduite depuis le commencement de la
Révolution n'avait donné le moindre doute sur son
patriotisme ».
Le 19 nivôse 1793, soit le 8 janvier 1794, sont élus
les douze membres du Comité de surveillance de
Mosset. Le 1er messidor an Il entre en fonctions le
Comité de surveillance du canton, présidé par
Pierre François Arrous. (Mosset Vieille Cité de
Jacques Ruffiandis Tramontane 1970)
Il figure sur la liste des citoyens qui ont accepté des
places ou exercé des fonctions publiques pen dant
l’invasion espagnole.
Juge de Paix à Mosset
L’an II de la république (19-11-1793), 9 heures du
matin, Julien Corcinos (1745-1820), assesseur,
faisant la fonction de juge de paix, parce que le
citoyen Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210)
s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset.
Ont comparu les citoyens Gaudérique Daixone
(<1764) et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter
142
devant nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur
furent saisies le 16 du courant mois, paissant dans
le terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère",
par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens
de Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité. Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont
bien aises de retirer les dits bestiaux moyennant
caution,
Ont également comparu devant nous les citoyens
Martin Climens (1750-1828) et Maurice Cossey
(1726->1803), officiers municipaux qui ont répondu qu'ils sont prêts à faire remettre les bestiaux cidessus réclamés moyennant que les demandeurs
présentent une caution solvable pour payer tous les
frais de la saisie en question, dommages et amendes
et tout ce à quoi ils peuvent être sujets conformément aux lois.
En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé
et Gaudérique Daixone ont présenté pour caution
Barthélemy Fourcade (<1771->1808), citoyen de
Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement
le dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui
sera de droit.
D'après la présentation de la caution ci-dessus, les
susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le
croyant solvable et, à cet effet, ils ont ordonné au
garde champêtre sus mentionné de délivrer aux
réclamants les 65 bêtes à laine dont ils est question,
et tout en suite les susdits demandeurs ont déclaré
avoir reçu des mains du susdit garde champêtre le
nombre des bêtes à laine sus mentionnées de tout
quoi nous avons dressé le présent procès verbal
pour servir et valoir. Lequel a été signé par le citoyen Martin Climens, officier municipal, Barthélemy Fourcade et les autres comparants ont déclaré
ne savoir écrire, de ce en quoi lequel a été lu et
publié en présence des parties.
Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures
ci dessus.
Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier.
Enregistré à Prades le 06-11-1793." (ADPO 100
EDT48)
Conseiller municipal Le 11 novembre 1816 Julien
Corcinos, membre du conseil municipal, démissionne. Il est remplacé par son fils Baptiste. (ADPO
2OP2261)
L’entrepreneur
En affaire, il est lié aux Matheu avec lesquels il a
des relations privilégiées et durables. On assiste à
des garanties réciproques par cautions croisées.
Lors de la signature du bail afferme des biens du
seigneur à Mosset en 1787 avec Maurice Matheu
(1732-1812) (Sosa 210), Julien Corcinos apporte sa
caution. Inversement et à titre de réciprocité, la
même année, Maurice Matheu se constitue caution
dans le bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos
pages à Mosset, concernant un bien à Brèzes, pour
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
une durée de huit ans à compter du 1er mai 1788 et
donc jusqu'au 30 avril 1796.
Le bien qui fait partie de l'abbaye de saint André de
Jau, appartient à l’ordre de saint Benoît, et le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la maison de ladite abbaye sise à Mosset [Maison de
l’Escaler del Jutge). Le prix est de 820 livres par
an. (ADPO 3E 5/96 folios 196 Notaire Sauveur
Jaume).
Ces arrangements financiers furent confirmés en
1801 par le mariage de Baptiste Corcinos (Sosa
104) fils de julien avec Françoise Matheu (Sosa
105) fille de Maurice.
Bail afferme
Bail afferme d'une durée de huit ans à compter du
1er mai 1788 jusqu'au 30 avril 1796 à l'avantage de
Julien Corcinos pages à Mosset concernant un bien
à Brèzes.
Le bailleur est fondé de procuration (par acte du 17
juillet 1784 chez Poncet et Raynaud notaires à
Bourges.) Monsieur Charles Jules René Ménard de
Chouzy, prêtre du diocèse de Paris, chanoine
d'honneur de l'église cathédrale de Bourges, vicaire
général, commanditaire de l'abbaye de saint André
de Jau, ordre de saint Benoît, diocèse de Perpignan,
demeurant actuellement à Nîmes.
Le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la
maison de ladite abbaye sise à Mosset. Le prix en
est de 820 livres par an. Le sieur Maurice Matheu
s'est constitué caution. (3E15/96 folio 196 Sauveur
Jaume)
Propriété à Monserio et le prat de l'orri
Vente des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ et pré « Monserio et le
prat de l'orri »
1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20 mars
1794) (ADPO 1Qp159)
L'estimation a été faite par Joseph Porteil (1752 1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire
du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont
accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et
Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la municipalité
de Mosset.
Description
Lot 1 - champ et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou « correch » de « la grange, »
- du midi, Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin
qui descend du « Nio de l'asto »,
- du couchant, le même ravin,
- de septentrion, le jalon N°1 et les vacants.
Estimation : 1900 livres.
Surface : 65 journaux.
Lot 2 - champ avec garrigue et prés confrontant :
- d'orient, le ravin ou correch de la grange,
- du midi, avec le jalon N°2.
- du couchant, le rocher qui forme la division de
cette terre avec les vacants,
- de septentrion, Corcinos Julien
Surface : 65 journaux.
Estimation : 1850 livres.
2 - Vente
Forges et moulins
En 1799 on dénombre à Mosset 3 moulins à farine,
1 moulin à scie, 2 martinets à fer dont un est en
construction et 2 forges. Julien Corcinos possède
une part importante de ces industries qui exploitent
l’énergie de la Castellane. Il en est devenu propriétaire par achat aux enchères des biens nationaux
ayant appartenu au seigneur de Mosset. (Voir JDM
N°48 de mars 2006)
Forge haute ou de l’Anech (ADPO L380)
Le 21 thermidor an III (8 août 1795) Julien Corcinos a acquis aux enchères la forge de l'émigré
Aguilar vendue comme bien national. L’année
suivante, le 15 pluviôse an IV (4 février 1796) une
lettre de Thomas nous apprend qu'une seule forge
fonctionne à Mosset. C’est celle de Julien Corcinos.
Elle n’emploie que 3 ouvriers : 2 commis de 20 ans
(Bonaventure Matheu (1775->1834), Baptiste Corcinos (1774-1848) fils de Julien - Sosa 104) et 1
voiturier (François Freu (<1784->1824)). (Voir
texte sur la vente)
Cette forge est située à la distance de 3000 mètres
au-dessus de Mosset.
La prise d’eau est à la distance de 200 mètres. La
retenue est simplement formée de gros cailloux.
Elle appartient en 1799 aux citoyens Julien Corcinos de Mosset qui l’ont acquise de la République
pour 291000 livres. Elle portait alors le nom de La
Ferrerie. Julien Corcinos s’associera avant 1799 à
Maurice Matheu.
Vente de la moitié des forges
Le 08/06/1812 Julien Corcinos propriétaire à Mosset vent à perpétuité à Bonaventure Matheu propriétaire à Mosset, fils de Maurice, la moitié indivise d'une forge et martinet, que Corcinos possède à
Mosset et provenant de l'Aguilar.
Elle appartient au vendeur par l'acquisition qu'il en
a faite par l'adjudication du district de Prades le 21
thermidor an III (8 août 1795) enregistrée au district de Prades le deux frimaire an IV de la République française (23 novembre1795).
La vente concerne la moitié de toutes les appartenances et dépendances, servitudes actives et passives aussi bien que la moitié de tous les outils
instruments qui s'y trouvent telles que gros marteau
enclume tenaille etc.
Le prix en est de 4000 F.
Le vendeur et l’acquéreur se sont promis mutuellement de se donner réciproquement la préférence
en cas ou l'un des deux viendrait à vendre la moitié
de ladite usine et de se prévenir un mois à l'avance
avant de traiter avec d'autres personnes. (ADPO
3E23/68 Folio 94 Notaire Pierre Bordes)
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143
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Julien Corcinos, héritier universel.
Le 4 janvier 1809 ont comparu Julien Corcinos et
Jacques Corcinos, cultivateurs domiciliés à Mosset,
lesquels ont convenu que relativement à la somme
de 122 francs que le dit Julien Corcinos doit payer
au dit Jacques Corcinos son frère sur les droits qui
peuvent compter à celui-ci sur les biens et succession de Thomas Corcinos et Marianne LLopet,
leurs communs père et mère, desquels Julien Corcinos est donataire universel par acte en forme.
Julien Corcinos a déclaré céder, comme il cède par
le présent en faveur de Jacques Corcinos son frère,
acceptant un pailler avec un pâtis attenant (N°121
au 1 El Plaçal dit la "Bougade" à Mosset et faisant
partie du château, confrontant :
- d'Orient avec le Plaçal,
- du midi avec Joseph Assens (N°132 à l'arrière du
4 El Plaçal)
- du couchant avec la muraille,
- de septentrion avec le Portal.
Jacques Corcinos se tient content et satisfait.
Julien Corcinos a signé mais Jacques ne sait pas.
(ADPO 3E23/65 Folio 20 Pierre Bordes notaire)
Succession de Julien Corcinos
Donation
Le 9/11/1819 Julien Corcinos fait donation en
avancement d'hoirie à Thomas Corcinos, son fils
aîné, des terres champs sur le territoire de Mosset à
Sant Barthomeu, Camp del Clot, Mort de Scipion et
Roquemaure. (3E23/74 Folio 146 Pierre Bordes)
Mutations par décès de Julien Corcinos (ADPO
5W559)
Le 18 novembre 1820 est comparu Jean Baptiste
Corcinos (Sosa 104) propriétaire de Mosset agissant tant pour lui que pour Thomas, Marie Anne
(Sosa 65), Marie Catherine (Sosa 85) et Rose Corcinos.
Il a déclaré que dans son contrat de mariage reçu
par Me Felip notaire le 12 prairial an IX (10 mai
1801) Julien Corcinos son père lui fit donation d'un
quart de ses biens désignés et estimés dans le dernier dit acte sur laquelle évaluation le droit proportionnel d'enregistrement fut perçu sur les dits deux
actes et que par le décès du dit Julien Corcinos
arrivé à Mosset le 22 mai 1820 il avait recueilli
respectivement avec les susnommés les biens ciaprès :
Mobilier
Celui détaillé et estimé dans l'état produit dont
l'évaluation porte à 8530 francs
Immeubles
1 - un corps d'héritage à Mosset au "Bougailla"
constitué en grange, terre labourable, prés, garrigues, de 42 arpents 5 perches N°268 à 285 inclus,
293. 296 à 312 inclus, 335 et 337 de la matrice du
rôle section B d'un revenu de 400 francs
144
2 - terre, vigne, et garrigue "Al Bach" de 8 arpents
22 perches, N°104, 145, 156, 157, 172, et 208 de la
matrice section E d’un revenu de 100 francs
3 - pré à "Ladou" section F, N°1 à 8 et N°32
4 - grange à Mosset N°420 Section L ?
5 - jardin N°460 section H
678 - vigne à Molitg
Soit au total un revenu de 634 Francs d'ou le capital
de 12680 francs
Immeubles par destination
1 - 200 bêtes à laine évaluées à 1200 francs
2 - une paire de bœufs évalués à 200 francs
3 - un mulet évalué à 120 francs
4 - des outils aratoires évalués à 30 francs
5 - une cuve de vin évalué à 200 francs
soit en tout 1750 francs
soit au total un capital de 14430 francs
Voir acte du 7 mars 1808 chez Me Antoine Lavall
(3E64/9)343.
Il se marie le mercredi 10 mai 1769 à Mosset 344
avec Rose LAGUERRE, née avant 1754 à Campôme, décédée le jeudi 4 mars 1773 à Mosset345,
fille de Miquel Agusti (1724->1769), pagès, et de
Maria Margarita Francisca PAJAU (1730-<1769).
Ils ont eu Marie Anne. Julien Maire se marie une
seconde fois le samedi 8 mai 1773 à Molitg-lesBains puis, le même jour, religieusement en l'église
du même lieu346. Un contrat de mariage a été passé
le lundi 22 mai 1809, à Prades, Escape avec Marie
Catherine RUSSA, née le vendredi 3 novembre
1747 à Molitg-les-Bains, décédée le jeudi 24 juin
1824 à Mosset, à l'âge de soixante-dix-sept ans347,
fille de Joan Baptista (1722->1796), pages, et de
Catherine PY (1717->1773).
Il eut de cette femme Jean Baptiste Pierre et Marie
Catherine.
Julien Maire CORCINOS
131 - Rose LAGUERRE, fille de Miquel Agusti (1724->1769), pagès, et de Maria Margarita
Francisca PAJAU (1730-<1769), née à Campôme
avant 1754, décédée à Mosset le jeudi 4 mars 1773,
343
Son nom figure dans un acte de Maria Rosa Justa
BOSQUET.
344
A. En présence de Joseph PARES, témoin.
345
Ils ont une légère différence d'âge.
346
Témoins : Le père de la contractante
François Angles Solera, Régent
Joseph Fabre, garçon chirurgien
Signant tous
Jean Russe, Brassier Ne signe pas.
347
Ils ont une légère différence d'âge.
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elle est enterrée le même jour au même lieu348. Elle
se marie le mercredi 10 mai 1769 à Mosset 349 avec
Julien Maire CORCINOS, batlle Mosset 17881790 Maire Mosset 1793 Pagès, né en 1745 à Mosset, y décédé le lundi 22 mai 1820, à l'âge de
soixante-quinze ans 350, fils de Joan Miquel Thomas (1714-1767), consul 1751 Clavaire 1758 Voiturier, et de Marie Anne LLOPET (1715-1771) 351.
De cette femme naquit Marie Anne CORCINOS.
132 - Joseph CANTIE, dit Descordat (En), cultivateur, Propriétaire, fils de Sébastien (1732>1794), brassier et voiturier, et de Marie Anne
COSTASECA (1730-1795), né à Mosset le mercredi 25 février 1756, il est porté sur les fonts baptismaux le même jour au même endroit 352, y décédé le vendredi 26 novembre 1824.
Assassinat de 1806
Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 au Tribunal Criminel
de Perpignan, présumés assassins des deux gardes
forestiers Gaudérique Fabre et Jean Serrat.
(Voir JDM N°53 de janvier 2006)
Délit de dépaissance
Audience du 07/04/1807
Procédure contre Etienne Graner et Martin Cantié
fils, bergers de Mosset prévenus d'un délit civil et
contre Joseph Cantié père comme civilement responsable de son berger et de son fils
"Le 07/04/1807, à 6 heures du soir, se sont présenté
devant nous Isidore Pineu, adjoint à la mairie de la
ville de Mosset, Julien Prats et François Dellach,
gardes champêtres".
Qui nous ont requis de rédiger la plainte suivante,
que ce jour d'hui faisant leur ronde ordinaire à "Lo
camp de Lussié" appartenant à Monsieur Jean Sarda, propriétaire de Prades. Ils ont fait rencontre
d'Estienne Graner (1763), berger qui gardait à vue
et faisait dé paître un troupeau de bêtes à laine
composé d'environ 100 têtes appartenant à Joseph
Cantié (1752-1824). Et Martin Cantié (1791), fils
du dit Joseph, qui gardait une autre partie du troupeau appartenant au dit son père, composé d'environ 100 têtes qui gardait aussi à vue au champ qui
se trouve à et que Joseph Porteil, propriétaire nous
a déclaré avoir acheté au dit Monsieur Clara aussi
que tous les autres pâturages soit près et autres
champs." (ADPO 3U2815)
348
Témoins : Barthélémy Barrere, Bonaventure Torrent.
A. En présence de Joseph PARES, témoin.
350
Il a 9 ans de plus qu'elle.
351
Julien Maire épousa aussi Marie Catherine RUSSA,
qui lui a donné Jean Baptiste Pierre et Marie Catherine
CORCINOS.
352
Parrain : Joseph Cantié
Marraine :Rose Mallol
Tous de Mosset, ne signent pas.
349
Audience du 15/05/1807
Tribunal de première instance de Prades Le procureur impérial contre Etienne Graner (17631827), 40 ans, berger de Jean Clara et de Joseph
Cantié, Martin Cantié fils de Joseph (1791), 15 ans,
berger, prévenus d'un délit rural : faire paître un
troupeau de bêtes à laine confié à leur garde dans
un champ du sieur Clara semé en fourrages achetés
par Joseph Porteil.
Joseph Cantié (1756-1824) est désigné comme
responsable de son berger et de son fils.
Le procès verbal, constatant les faits, a été dressé le
07-04-1807 par Julien Prats (1747) et François
Dellach (1756-1820), gardes champêtres. (ADPO
3U3057)
Délit de dépaissance - Cantié contre Dirigoy
Tribunal de première instance de Prades - Audience
du 27/09/1809
Joseph Cantié (1756-1824)
Contre
Baptiste Dirigoy (1738-1813)
Prévenu d'avoir fait dé paître des bestiaux dans une
propriété pré du dit Cantié située sur le territoire de
Mosset.
Témoins
Louis Riqué (1752), 57 ans, berger de Catllar et
Jacques Riqué (1791), 18 ans, de Catllar,
"Se trouvant près d'une bâtisse dite "Le Monastir de
Jau", vers les 7 ou 8 heures du soir le 29-08-1809,
virent venir Martin Cantié (1766-1840), frère du
plaignant, conduisant un bœuf, qu'il leur dit appartenir à Baptiste Dirigoy, en ajoutant ". Vous voyez
bien que je viens de retirer ce bœuf de notre pré."
Isidore Catala (1771-1827), 38 ans, brassier de
Mosset :
"A été invité par Martin Cantié de se rendre à son
pré pour examiner si un bœuf qui y pacageait appartenait à Baptiste Dirigoy. S'y étant rendu, il
reconnu parfaitement le bœuf de Baptiste Dirigoy.
Ils l’ont remis à Baptiste Dirigoy qui reconnu son
bœuf."
Le tribunal condamna Dirigoy à payer à Joseph
Cantié la somme de 11 francs plus une amende de 4
francs et aux dépens. (ADPO 3U3043)
Déclarations de succession à Joseph Cantié
Le 24 mai 1825 est comparu Sébastien Cantié (Sosa
66) dit « Descordat » propriétaire à Mosset faisant
tant pour lui que pour sa sœur Catherine Cantié
épouse de Jacques Estève et encore pour Françoise
Brunet veuve de Joseph Cantié "Descasat", sa
mère.
Il a déclaré que Joseph Cantié leur père et mari est
décédé le 26 novembre 1824.
Il a fait donation de la partie disponible en faveur
du comparant dans son contrat de mariage reçu par
maître Bordes le 30/10/1814 et de la moitié de
l'usufruit de tous ses biens en faveur de son épouse.
Ils ont recueilli les objets ci-après situés à Mosset.
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145
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1 - une étendue de terre au lieu-dit "Las Ambouillades" consistant en terre labourable, pré, pâture et
une maison d'un revenu de 25 F.
2 - une terre labourable, pré et pâture à la Coume.
3 - un pré au Soula
4 - un autre pré au Soula
5 - encore un autre pré et au Soula.
6 - une vigne et pâture à la Crouette
7 - une autre vigne et pâture à la Crouette
8 - un champ et garrigue à Rodoles
9 - un autre champ et pâture à Rodoles
10 - un champ à Rodoles
11 - une suite à Rodoles
12 - un bois. (ADPO 5W561 N°878).
Il se marie le mercredi 16 mai 1781 à Mosset, après
avoir conclu un contrat, le lundi 7 mai 1781, à
Prades avec Marie Françoise BRUNET, cultivatrice, née le samedi 4 décembre 1762 à Mosset, La
Carole, décédée le lundi 12 décembre 1825 à Mosset, à l'âge de soixante-trois ans 353, fille de Joseph (1736->1795), brassier, et de Marie Anne
MARGALL (<1736-1774). Ils ont eu Joseph Sébastien François.
133 - Marie Françoise BRUNET, dite Françoise,
cultivatrice, fille de Joseph (1736->1795), brassier,
et de Marie Anne MARGALL (<1736-1774), née à
Mosset, La Carole le samedi 4 décembre 1762, elle
est baptisée à Mosset le jour suivant354, y décédée le
lundi 12 décembre 1825.
Mutations par décès de Joseph Cantié
Le 6 juin 1826 est comparu Sébastien Cantié de
Mosset agissant tant pour lui que pour Catherine
Cantié épouse Jacques Estève sa soeur
Il nous a déclaré que Françoise Brunet veuve de
Joseph Cantié leur mère est décédée à Mosset le
18/12/1825 ab intestat et que par son décès ils ont
recueilli les biens suivants :
1 - une maison à Mosset à la Carole d'un revenu de
8 francs,
2 - un jardin à Mosset d'un revenu de 3 francs
Soit un revenu total de 10 francs ou un capital de
300 francs
Plus une somme de 220 francs qui lui fut constituée
en dot dans son contrat de mariage reçu par Me
Bordes le 7/05/1781
et des nippes pour 20 francs. (ADPO 5W562).
Elle se marie le mercredi 16 mai 1781 à Mosset,
après avoir fait rédiger un contrat, le lundi 7 mai
1781, à Prades avec Joseph CANTIE, cultivateur,
Propriétaire, né le mercredi 25 février 1756 à Mosset, y décédé le vendredi 26 novembre 1824, à l'âge
de soixante-huit ans 355, fils de Sébastien (1732353
Ils ont une légère différence d'âge.
Marraine :Françoise Margall, Ne signe pas.
355
Il a 6 ans de plus qu'elle.
354
146
>1794), brassier et voiturier, et de Marie Anne
COSTASECA (1730-1795). Ils ont eu Joseph Sébastien François CANTIE.
134 - Jean Baptiste DEIXONNA, cultivateur, fils
de Jean Baptiste (<1741->1793), pages Batlle en
1774, et de Rose PONSAILLE (<1741-1765), né à
Urbanya le jeudi 14 novembre 1765, il est baptisé
le lendemain au même lieu356 357, y décédé le lundi
12 septembre 1831. Il se marie le mardi 9 juin 1789
à Nohèdes avec Rose PAIRER, née le lundi 22
juin 1767 à Nohèdes, décédée le dimanche 7 janvier 1816 à Urbanya, à l'âge de quarante-neuf
ans358, fille de Sauveur (1733->1789), et de Thérèse
XEUS (<1740->1789). Naquit de cette femme
Marguerite Rose Marie Thérèse.
135 - Rose PAIRER, fille de Sauveur (1733>1789), et de Thérèse XEUS (<1740->1789), née à
Nohèdes le lundi 22 juin 1767, décédée à Urbanya
le dimanche 7 janvier 1816. Elle se marie le mardi
9 juin 1789 à Nohèdes avec Jean Baptiste
DEIXONNA, cultivateur, né le jeudi 14 novembre
1765 à Urbanya, y décédé le lundi 12 septembre
1831, à l'âge de soixante six ans359, fils de Jean
Baptiste (<1741->1793), pages Batlle en 1774, et
de Rose PONSAILLE (<1741-1765). Ils ont eu
Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA.
136 - Salvador Joan BRUZI, dit Joan, brassier,
fils de Joan Anthoni (<1703-1743), brassier, et de
Maria Pétronille FURCUS (1697-1767), né à Mosset le dimanche 3 novembre 1720, il est baptisé le
même jour au même endroit360. C'est là qu'il décéda
le dimanche 28 octobre 1787 et qu'il fut inhumé le
même jour361.
La première épouse de Joan Bruzi, Grâce Fabre,
décède le 09/02/1745. Cinq mois plus tard, le
20/07/1746, il se marie le mercredi à Mosset avec
Rose BONERICH, née en 1726 à Nohèdes, décédée le jeudi 7 mars 1793, durant la semaine sainte à
Mosset, à l'âge de soixante-sept ans362, fille de
Pere (°<1691), meunier à farine, et d'Anna Maria
CUPET (<1691->1746). Il eut de sa conjointe Félix
BROUZI.
137 - Rose BONERICH, fille de Pere (°<1691),
meunier à farine, et d'Anna Maria CUPET (<1691356
Parrain : Jean Deixona
Marraine :Rose Deixonne
Ne signent pas.
357
Rose PONSAILLE, sa mère ne survécut pas à sa
naissance.
358
Ils ont une légère différence d'âge.
359
Il a 2 ans de plus qu'elle.
360
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Maria Patronilla FURCUS, sa mère qui l'éleva.
361
Muni des sacrements.
362
Ils ont une légère différence d'âge.
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>1746), née à Nohèdes en 1726, morte à Mosset le
jeudi 7 mars 1793, durant la semaine sainte. Elle se
marie le mercredi 20 juillet 1746 à Mosset avec
Salvador Joan BRUZI, brassier, né le dimanche 3
novembre 1720 à Mosset, y décédé le dimanche 28
octobre 1787, à l'âge de soixante-sept ans363, fils de
Joan Anthoni (<1703-1743), brassier, et de Maria
Patronilla FURCUS (1697-1767). De là naquit
Félix BROUZI.
138 - François Lin COSTESECA, brassier, fils de
Joan Miquel (1705->1767), laboureur, et de Rosa
VIDAL (1710->1767), né à Mosset le vendredi 25
novembre 1740, il est baptisé le surlendemain en la
même localité364. C'est là qu'il décéda le mercredi 3
novembre 1790 et qu'il fut inhumé le lendemain. Il
se marie le mercredi 22 juillet 1767 à Mosset avec
Catherine Anne NABONA, née le mercredi 12
juillet 1747 à Mosset, y décédée le mercredi 13 mai
1801, à l'âge de cinquante-quatre ans365, fille de
Lluc (1710-1758), brassier, et de Catherine
BLANQUER (>1702-1755). Ils ont eu Marie Rose
COSTASECA.
139 - Catherine Anne NABONA, fille de
Lluc (1710-1758), brassier, et de Catherine
BLANQUER (>1702-1755), née à Mosset le mercredi 12 juillet 1747, elle est baptisée le lendemain
en la même localité 366, y décédée le mercredi 13
mai 1801. Elle se marie le mercredi 22 juillet 1767
à Mosset avec François Lin COSTESECA, brassier, né le vendredi 25 novembre 1740 à Mosset, y
décédé le mercredi 3 novembre 1790, à l'âge de
cinquante ans 367, fils de Joan Miquel (1705->1767),
laboureur, et de Rosa VIDAL (1710->1767). Ils ont
eu Marie Rose COSTASECA.
140 - Isidore Emmanuel MESTRES, cultivateur,
fils de François (>1695->1753), batlle Molitg 1761,
et d'Isabeau Helena Thereza SERRA (1709->1753),
né à Campôme avant 1738, mort en 1806
Inventaire des meubles laissés par feu Isidore
Mestres
Le 10 mai 1806 à Campôme est comparu Emmanuel Mestres de Campôme qui nous a requis pour
rédiger l'acte d'inventaire et de description des
effets meubles et fruits mis sous scellés par le juge
de paix de Prades le 23/4/1806 qu’il a mis en évidence et trouvés dans la maison de feu Isidore
Mestres son père duquel il est donataire universel.
Au fur et à mesure qu'il sera procédé à la recon363
Il a 6 ans de plus qu'elle.
Parrain : Lin Vidal
Marraine :Rose Canal
Ne signent pas.
365
Ils ont une légère différence d'âge.
366
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
367
Il a 7 ans de plus qu'elle.
364
naissance et levée des scellés déclarant qu'il procède à l'inventaire uniquement pour faire plutôt les
scellés et apposés sur les objets et pour éviter par là
toute contestation.
Qu'il n'entend pas pour cela se porter héritier du dit
son père mais bien vouloir s'en tenir à la donation
qui lui fut faite par celui-ci par son contrat de mariage retenu par maître Escape notaire (3E21/490).
Se réservant en outre tous ses droits.
Nous étant transportés à la maison où est décédé le
dit Isidore Mestres, située à Campôme, à la rue dite
de «Lo cami del paroi », confrontant avec Gilles
Cassoly rue au milieu, au midi au même, au couchant avec Simon Laguerre (1770) et à septentrion
Michel Mestres, avant de trouver le sieur Blaise
Hortet juge de paix du canton de Prades. Ce dernier
assisté de Valent Roger son greffier, a procédé à la
reconnaissance et levée des scellés et à la prise
d'inventaire. IL a agi en présence de Joseph Fabre
Roger cultivateur habitant à Prades qui, tant pour
son intérêt propre que comme usufruitier des biens
et cas dotaux de Catherine Mestres (1756 - Après
1825, son épouse fille d’Isidore Mestres, que pour
l'intérêt que celle-ci avait requis l'apposition des
scellés et à la levée desquels il aurait été sommé
d'assister à un exploit de Cadet et en date du cinq
courant par moi dûment enregistré.
Le juge de paix ayant levé les scellés mis sur une
garde-robe en bois de noyer placé dans la chambre
de derrière y avons trouvé des effets des enfants
dudit Emmanuel Mestres ainsi que 10 chemises à
l'usage du dit Isidore Mestres et de la toile de lin
presque hors service.
De là étant monté au grenier et après la levée des
scellés apposés sur la porte d'entrée, nous y avons
trouvé deux chaises en bois de noyer, une échelle
en bois de sapin fort vieille, une mauvaise comporte de contenance de cinq pieds de cochon et
partie de la tête d'un cochon salé, plus un gros récipient d'huile sans rien dedans et pouvant contenir
66 litres plus deux assiettes en terre et un plat
d'étain, plus une panière en paille de contenance de
5 litres de pois, plus 17 boisseaux de bled, plus 143
boisseaux de bled seigle, de plus 7 boisseaux de
haricots dont un d’haricots jaunes et les autres
d’haricots blancs.
Étant descendu à la cave et les scellés apposés sur
la porte ayant été levés par le juge de paix nous y
avons trouvé cinq tonneaux cerclés de fer pouvant
contenir chacun 60 voltes d'ici ( ?), dans lesquels il
s'est trouvé 50 décalitres de vin, plus 2 tonneaux
cerclés de fer pouvant contenir l'un 2 décalitres et
l'autre 18 décalitres sans rien dedans plus trois
comportes dans l'une desquelles il y a 1 décalitre de
vinaigre.
Les scellés apposés sur la porte de la chambre où
est décédé le dit Isidore Mestres ayant été levés par
le juge de paix, il s'y est trouvé un lit en bois de
noyer avec sa paillasse, son matelas, 2 draps de lit
en lin, une couverture, une grosse caisse en bois de
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147
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pin ainsi que 2 chaises en paille.
Tous les scellés se trouvant recensés et levés et
après que le juge ait procédé au recollement des
objets laissés en évidence et constaté par son verbal
la position il a été continué l'inventaire et de suite
des objets dans l'ordre suivant les meubles et effets
laissés en évidence.
Dans la chambre de derrière un lit en bois de noyer
avec sa paillasse, 2 linceuls en toile de lin et sa
couverture de laine et fils de couleur bleue, trois
chaises en noyer, une caisse de bois de sapin avec
sa fermeture hors service, deux pots en terre dits
soupières, un habit de draps du pays à l'usage du
défunt.
Dans la chambre de derrière au second étage un lit
en bois de noyer avec sa paillasse, 2 linceuls de
toile de lin et une couverture, avec un matelas hors
service, une cuve dite trouil en bois de pins servant
à fouler les raisins, une fau garnie, une criarde, 1
linceul toile de lin, 2 planches en bois de sapin.
Dans l'appartement du milieu un moulin à farine,
un tamis hors service, une table en bois de pin fort
vieil et presque hors service.
Dans l'appartement au-dessus de la cuisine, un lit
en bois de noyer avec sa paillasse, son matelas,
deux linceuls en toile de lin et 1 couverture de fil
dit d'Anvers ( ?) blanche, une caisse petite en bois
de pin hors service, une chaise en paille vieille, une
petite jarre contenant une grille en bois hors service, deux paniers en paille hors service, un panier
d'osier, six chemises toile de lin hors service et à
l'usage du défunt, 7 dentals et une pelle en bois.
Dans la cuisine
Une table en bois de pin vieille, quatre chaises en
bois de noyer, une mai à paître en bois de pin, trois
paniers dont deux en noisetier et l’autre d'osier avec
son couvert, une carafe un cuivre contenant 5 litres,
deux bouteilles de verre noir contenant 2 litres
chacune, trois gobelets, trois pots en terre, une
houille en fer, une paire de crémaillères, une servante, un gril en fer, des plats d'étain, quatre plats
en terre, 2 poêles à frire, une casserole, deux chaudrons pesant en tout de 20 kilos, un bocal d'étain,
six cuillers en bois, un buffet avec sa ferronnerie
bois de pin contenant trois pots en terre, quatre
bouteilles en verre noir, une blanche et l'une dans
laquelle il y a un verre d'huile.
Dans l'appartement au rez-de-chaussée servant
d’écurie,
Une cuve cerclée de fer pouvant contenir 240 décalitres, cochons estimés à, un mulet poil gris et blanc
hors d’âge avec tous ses harnais servant à l'agriculture, estimé à.
Au cortal attenant à la maison avec 2 bœufs, poil
mascara âgés l’un de quatre et l’autre de cinq ans,
ainsi que deux vaches poils mascara de six ans et 9
ans ainsi que tous les outils aratoires nécessaires à
l'agriculture, 2 socs en fer vulgairement dit arrella
pesant 6 kilos.
Au cortal vis-à-vis de ladite maison à la partie mé148
ridionale où il fait entrer le troupeau composé de
240 bêtes à laine.
Au cortal vis-à-vis de la maison à la partie septentrionale, le juge de paix ayant levée les scellés apposés, sur un tiroir de la garde-robe de la chambre
de derrière il s'y est trouvé les papiers suivants :
- une expédition d'une quittance de 770 livres consentis par Joseph Fabre et Catherine Mestres mariés
en faveur de l'Isidore Mestres retenue par maître
Felip Barrere notaire le 19 mars 1797.
- une autre expédition d'une vente d’un bien à Mosset Al Castanyer consentie par Julien Commenge à
Isidore Mestres pour le prix de 20 F devant Me
Escape notaire le 4 mai 1788.
- une autre expédition d'une vente d’un champ à
Mosset par Michel Fabre à Isidore Mestres pour le
prix de 110 F retenus par maître Lavall notaire le
27 janvier 1788.
- plus le dit Emmanuel Mestres pour condescendre
à défricher ( ?) faite par le dit Fabre Roger a déclaré
qu’Isidore Mestres a laissé les propriétés suivantes :
1 - une pièce de terre champ à Campôme appelée
"Lo campet" et contenant environ six Cantonades
2 - un autre champ et pré à "lomenat" de 90 ares.
3 - un jardin à Campôme de 8 ares
4 - et à Mosset à 'Llouganas" de cinq ares.
5 - deux pièces de terre à "Llouganas" de 35 ares
chacune
6 - une pièce de terres à Corbiac de deux journées
d'homme à faucher.
7 - une pièce de terre à Mosset à Brèzes de 35 ares.
8 - une pièce de terre au Bac de 95 ares
9 - un champ à Falguères de 180 ares
10 - une vigne à Mosset de 10 journées d'homme
11 - etc.
Emmanuelle Mestres déclare qu’il est créancier sur
la succession de l'Isidore Mestres, son père :
- de la somme de 30 F
- de la somme de 1100 F qu'il a payée à Joseph
Brial de Taurinya acompte de dot promise à François Mestres par Isidore ainsi qu'il en résulte de la
quittance retenue par maître Felip Barrere notaire le
6 pluviôse an XII (27 janvier 1804 ).
- plus la somme de 3630 F payée à Jean Mestres à
Molitg pour l'obligation et pareille somme que
Isidore Mestres avait consentie en faveur de Jean
Mestres Maire. Par la quittance retenue par moi
notaire le deux du courant mois.
- plus la somme de 880 F qu'il a payée à Espérance
Mestres (mariée à Thomas Cobau) acompte de dot
promise par Isidore Mestres son père.
- plus la somme de 990 F qu'il a payée à Jean
Mestres (Sosa 70) son frère pour acompte de dot à
lui promise par Isidore Mestres
- plus la somme de 1210 F qu'il a payée à AnneMarie Mestres, épouse de Michel Cases et Cadet
pour la dot à elle promise par Isidore Mestres, par
acte reçu par Antoine Lavall notaire.
- plus la somme de 1100 F à payer à François
Mestres, son oncle, pour les droits qu'il avait sur les
Document réalisé par Jean Pares
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
biens d'Isidore Mestres, acte reçu par maître Felip
Barrere notaire.
Ceci fait et s'étant plus rien trouvé à dire, comprendre ni déclarer au premier inventaire, tout le
contenant de celui-ci est resté à la garde et possession d’Emmanuelle Mestres qui s'en est chargé
pour la représenter quand et à qui il appartiendra.
Signé par Emmanuelle Mestres et Joseph Fabre
Roger et par le juge de paix et son greffier et moi
notaire après avoir vaqué jusqu'à cinq heures
Avec la présence de Nicolas Laguerre cultivateur,
Jean-Baptiste Fabre prêtre desservant la paroisse de
Campôme. (ADPO 3E23/62 Page 63 Me Bordes)
Remarques
PRATS Ramon (1587 - 1652)
PRATS Ramon figure dans le Memorials dels habitants en Mosset dins la vila en 1602. (ADPO 5BP
23)
SALETA Frances (Avant 1599 - Après 1629)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins
la vila en 1602, Frances Saleta est classé dans les
"pagesos de Campoma lo que poden paguar"
(ADPO 5BP 23). Il fait donc partie des plus aisés.
COMBAU Joan (Avant 1561 - Après 1614)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins
la vila en 1602, Joan Combau est classé dans les
"pagesos de Campoma lo que poden paguar"
(ADPO 5BP 23). Il fait donc partie des plus aisés.
TOLRA Joa (Avant 1587 - Après 1620)
Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins
la vila en 1602, Joan Tolrra balla est classé dans les
"pagesos de Campoma lo que poden paguar"
(ADPO 5BP 23). Il fait donc partie des plus aisés
CARBONELL Domingo (Avant 1546 - Après
1576)
Domingo Carbonell de bassas (Baixas ?) figure
dans le Memorials dels habitants en Mosset dins la
vila en 1602. (ADPO 5BP 23).
Il se marie le mardi 27 février 1753 à Taurinya 368
avec Marie FELIP, née avant 1738 à Taurinya,
décédée entre le samedi 14 janvier 1792 et le mardi
3 janvier 1832 369, fille d'Emmanuel (<17231768/1770),
laboureur,
et
de
Catherine
SICART (<1723->1767). Il eut pour enfant Jean.
141 - Marie FELIP, fille d'Emmanuel (<17231768/1770),
laboureur,
et
de
Catherine
SICART (<1723->1767), née à Taurinya avant
1738, morte entre le samedi 14 janvier 1792 et le
mardi 3 janvier 1832. Elle se marie le mardi 27
février 1753 à Taurinya 370 avec Isidore Emma368
Curé : "Francisco Sicart, religieux de l'ordre de saint
Benoît, sacristain du monastère de Saint Martin du Canigou par commission et faculté" du révèrent Gaudéric
Serdane du lieu de Taurinya".
369
Ils ont une légère différence d'âge.
370
Curé : "Francisco Sicart, religieux de l'ordre de saint
Benoît, sacristain du monastère de Saint Martin du Cani-
nuel MESTRES, cultivateur, né avant 1738 à
Campôme, décédé en 1806371, fils de François (>1695->1753), batlle Molitg 1761, et d'Isabeau Helena Thereza SERRA (1709->1753). Ils ont
eu Jean MESTRES.
142 - Isidore Joseph RADONDY, maçon, fils de
Baptiste Joseph (1717-<1772), et d'Elisabeth
LAVILA (<1710-1771), né à Mosset le dimanche
13 mai 1753, il est porté au baptême le lendemain
au même endroit372, y décédé le vendredi 14 mai
1824373 .
gou par commission et faculté" du révèrent Gaudéric
Serdane du lieu de Taurinya".
371
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
372
Au baptême d'Isidore Joseph fut témoin Isidro
LAVILA, parrain. Nota : Marraine :Marie Costeseca
Ne signe pas.
Curé : Barthélemy Lavila.
373
Un partage fut effectué après son décès le vendredi 25
février 1825. 3E64/46N°80 Folio 105 Bonaventure Felip
le 25/02/1825 - Partage
Comparaissent :
Marie Radondy
Marguerite Radondy
Thérèse Radondy.
Dans le contrat de mariage de Marie Radondi l'aînée des
trois sœurs, avec Jean Mestre, contrats reçus par Me
Bordes le cinq février 1792, Isidore Radondi son père fit
donation à Marie Radondi de tous les biens présents et a
venir sous réserve de l'usufruit.
Dans le même contrat de mariage Isidore Radondi se
réserve sur ces biens une somme de 1760 F pour fournir à
l'établissement de ses autres filles et en disposer à ces
plaisirs et volonté, laquelle somme suivant la jurisprudence fondée sur le droit municipal de la province du
Roussillon, le donataire avait le droit d'exiger soit en
argent soit en nature les biens donnés, à son choix.
Suivant le même contrat de mariage de donations cidessus mentionnées s'étendait à toutes les acquisitions
que le donateur pouvait faire, l'autre moitié lui demeurant. Isidore Radondi a effectivement fait plusieurs acquisitions depuis la dite donation lesquels les acquisitions
toutes les parties ont dit bien connaître.
Isidore Radondi étant décédé au mois de mai 1824, le
montant en argent ainsi que le mois de ses acquisitions
aurait pu être dévolues en tout ou en partie à Marguerite
Radondi ou Thérèse Radondi conformément à la loi de
pluviôse an cinq.
Dans le contrat de mariage de Marguerite Radondi reçu
par maître Escape depuis environ 18 ans (1806) Isidore
Radondi fit donation à Marguerite Radondi un avancement d'hoirie paternelle et maternelle d'une somme de
1300 F que Cosme le cas souligné a reçus par acte authentique.
Dans le contrat de mariage de Thérèse Radondi avec
Brice Dalbiès reçu par Me Lavall depuis environ 22 ans,
Isidore Radondi fit donation à l'avancement d'hoirie à sa
fille de la somme de 1500 F que Brice Dalbies a reçus
par acte authentique.
Marguerite Radondi veuve de Cassolit et Thérèse Radondi femme Dalbiès prétendent avoir exclusivement droit à
la réserve en argent d’Isidore Radondi leur père ainsi que
la moitié des acquisitions qui avaient faites depuis la
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149
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
donation ci-dessus mentionnée, croyant aussi pouvoir
prétendre à un supplément de droits légitimaires paternels.
Elles étaient au moment de former une demande devant
les tribunaux contre la dite Marie Radondi femme
Mestres leur soeur, en délivrance de la dite réserve, de la
moitié des dite des acquisitions et de tout supplément de
légitime paternelle avec tous fruits et intérêts depuis telle
époque que de droit.
Marie Radondi femme Mestres prétendait que la réserve
en argent de leur père était en partie absorbée par des
aliénations qu'il avait pu faire, qu'elle avait sa portion sur
la moitié des acquisitions non comprises dans la donation
et que ses deux sœurs étaient plus que payées de leur
droit légitimaire au moyen des sommes qui leur avaient
été respectivement données dans leur contrat de mariage.
Sur ces prétentions opposées les parties allaient s'engager
dans un procès dont elle ne pouvait prévoir l'issue.
Dans cet état des choses les parties craignant les suites de
ce procès et voulant d’ailleurs maintenir et conserver
entre elles la bonne entente qui a toujours existé, et
d'après la vie de leur conseil se sont rapprochées pour
transiger sur tous les points ci-dessus mentionnés :
1 - pour tenir lieu à la dite Marguerite Radondi veuve
Cassoly de ce qui pourrait lui revenir de la réserve en
argent des Isidore Radondi, pour lui tenir lieu d'autre part
de ce qu'elle pourrait prétendre sur toutes acquisitions
faites par Isidore Radondi depuis la donation universelle
faite à Marie Radondi sa fille dans son contrat de mariage, pour tout supplément de droit légitimaire paternels
qui pourraient se trouver dus à Marguerite Radondi, la
dite Marie Radonde la dite Thérèse Radondi lui cèdent et
délivrent la quantité de 47 perches 41 mètres à prendre
vers l'est et du côté de la confrontation de Jean Fabre de
tout le bas d'une pièce de terre champ arrosable à Mosset
au lieu-dit Corbiac, acheté par Isidore Radondi à Giles
Bory de Campôme par acte reçu par maître Lacroix le
premier décembre 1818. Cette quantité sera déterminée
par un arpentement régulier et des bornes en ligne droite
de haut en bas de la pièce.
2 - pour tout ce qui peut revenir pour les mêmes causes et
à raison des mêmes droits à Thérèse Radondi femme
Dalbiès, les dites Marie Radondi et Marguerite Radondi
lui cède et délivre la quantité de 35 perches 56 mètres du
même champ de Corbiac à côté de la portion à signer cidessus à Marguerite Radondi sa soeur. Cette quantité sera
divisée de la partie restante à Marie Radondi par les
bords ne plaçait en ligne de haut en bas.
3 la portion qui restera à Marie Radondi fournira à la
servitude de d'irrigation et la suite de l'eau pour les portions de ces deux sœurs. La portion à signer à Thérèse
Radondi fournira pareille servitude de pour celle de
Marguerite Radondi.
Marguerite et Thérèse pourront passer à pied et à cheval
sur le sentier de service qui existe dans la propriété pour
l'exploitation de leurs portions respectives mais attendues
que chaque portion aboutit au chemin public et le devront
chacune dans son terrain pratiqué un passage pour les
bêtes de deux labour.
4 - Marguerite Radondi et Thérèse Radondi se trouveront
payer de leur part de la défunte Espérance Parent, mère
communes se portant au total à une somme d'environ 280
F en argent, sur les sommes en argent qui leur furent
donnés dans le respectif contrat de mariage.
5 - indépendamment de la portion assignée à la dite
Thérèse Radondi du champ de Corbiac, elle aura person-
150
Echange
Le 8 nivôse an 8 (29 décembre 1799) Antoine
Mailhol, officier de santé à Thuir, et Isidore Radondy cultivateur Mosset, échangent et permutent
1- Mailhol a baillé à Radondy (1753-1824) une
maison à la place publique de Mosset (N°218 au 4
Plaça de Dalt) confrontant
- d'Orient : la place,
- du midi : autre maison du dit Maillol dites "case
petite " et la place,
- du couchant : Jacques Fabra dit "Domenjo "
[N°217 au 3 Plaça de Dalt]
- de septentrion : le fossé au bas de la commune.
Cette maison appartient à Maillol.
2-Radondy a baillé à Maillol en échange une maison N°165 à "Coume Gelade " (Au-dessus de la
Capelleta) confrontant :
- d'Orient : une petite chapelle,
- du midi : la rue publique,
- du couchant : un avec une rue entre les deux,
- de septentrion : Jean Cabanaix. [N°164 de 1811)
Cette maison appartient à Radondy. (ADPO
3E21/498 Estève Notaire à Prades-Page 281).
Vente
Le 4 thermidor 5 (22 juillet 1797) Pierre Boher
cultivateur et Catherine Clausell son épouse vendent à Isidore Radondy cultivateur et à Espérance
Parent
Un champ à Rodoles
pour le prix de 500 livres et 100 livres versées devant le notaire
Immédiatement ce champ a fait l'objet d'un échange
avec Nicolas Portell. (ADPO 3E21/497 Page 152.
N°123)
nellement le droit d'habiter à vie dans une chambre du
second étage de la maison qui avait appartenu à Isidore
Radondi et qu'habite sa famille, située à Mosset à La
Place Nove, avec le droit de faire du feu, pour usage à la
cheminée, du four aussi au second étage. Elle pourra
habiter les appartements avec sa fille de service, mais elle
ne pourra céder le droit de la vendre à qui que ce soit
6 - Marguerite et Thérèse Radondi entre en jouissance ce
jour de la portion de champ de Corbiac qui leur est respectivement assigné avec les récoltes qui peuvent y être
pendantes.
7 - les parties déclarent à cette féerie selon de tous fruits
et intérêts jusqu'au présent acte et n'avoir rien à se répéter
à cet égard.
8 - toutes dettes et charges des biens et sessions deux
Isidore Radondi s'il en existe de meurtre à la charge de
Marie Radondi donataire. Les parties et ayant déclaré
dans point connaître.
9 - au moyen de ce qu'il est convenu Marguerite Radondi
veuve et Thérèse Radondi femme Dalbiès s'estime content est satisfait de tous leurs droits ci-dessus mentionnés
et renonce à toute action.
Le témoin et Brice Dalbiès ont signé, Jean Mestres et les
trois sœurs ont déclaré ne savoir à Prades.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazolle" au "pla de Pons".
1 - Estimation du 4 germinal an II (24. 3. 1794)
(ADPO 1Qp159)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.
Il est divisé en deux lots.
Lot 1 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie du côté du midi confrontant :
- d'orient, Pierre Fabre,
- du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806),
- du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805),
- de septentrion, les jalons du lot le N°1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la
Mola."
Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie confrontant :
- d'orient, ravin qui vient de "la close."
- du midi, Jalons N°1,
- du couchant, François Ville et Baptiste Cortie
(1755-1844),
- de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux.
Estimation : 1700 livres
2 - Vente
Déclarations de succession N°279
Le 12 octobre 1824 est comparu Jean Mestres
(1763-1832) cultivateur et Marie Radondi son
épouse domiciliés à Mosset, faisant pour cette dernière et pour Thérèse Radondi épouse de Brice
Dalbiès et pour Marguerite Radondi veuve de
Cosme Cassoly de Campôme qui ont déclarées que
Isidore Radondi leur père est décédé à Mosset le 14
mai 1824.
Par son décès ils ont recueilli les biens et ci-après,
desquels biens la dite de Marie Radondi en est
donataire suivant son contrat de mariage avec Jean
Mestres reçu par maître Bordes le 5 février 1792.
Immeubles à Mosset.
1 - un corps d'héritage au lieu-dit "Rabassas", constitué en grange, terres labourables, terre vaine et pré
d'un revenu de 250 F
2 - un champ à Corbiac le N°661
3 - terres et pâtures à La Crouette le N°827 et 828
de la matrice du rôle
4 - un petit jardin au horts d'Amon sous le N°95
5 - une maison sous le N°218 au 4 Plaça de Dalt
d'un revenu de 40 F.
6 - un pré à La Rabollède sou le N°124
7 - une grange avec champ et pré à "la Margaride"
8 - un champ à Corbiac sous le N°666
9 - un autre champ à Corbiac
10 - une vigne à Fournols sur le territoire de Campôme
11 - une partie de maison indivise à Mosset d'un
revenu de 7, 50F.
Soit un total de revenus de 660 F faisant un capital
de 13 200 F.
Immeubles par destination
1 - une mule valant 150 F
2 - deux vaches de 380 F
3 - 120 bêtes à l'aine soit 600 F
4 - 2 chèvres estimées à 12 F les deux.
5 - et des outils ara de voir pour 24 F
Soit au total 14 176 F.
Et en plus le mobilier est détaillé dans l'État produit
est estimé à 166 F.
Le comparant déclare que d'autres biens peuvent
figurer sur la matrice du rôle sur la tête du défunt
Isidore Radondi mais que son petit-fils en est le
titulaire. (5W561)
Régularisation
Le 23/11/1813 Isidore Radondy reçoit de Hyacinthe
Dirigoy la somme que Baptiste Dirigoy défunt son
père se serait obligé de lui payer selon acte retenu
par Me Lavall le 26 frimaire an XII 300 francs.
(3E23/69 Folio 269 Pierre Bordes)
Vente
Le 29 frimaire an V (19 décembre 1796 ) Joseph
Fabre tailleur vend à Isidore Radondy cultivateur la
portion que Joseph Fabre a acquis de la République
française au château de Mosset consistant en 3
appartements, l'un au rez-de-chaussée, l'autre au
premier étage et le 3e au second étage (N°133 au 6
El Plaçal) confrontant !
- d'orient avec la rue du chemin public
- du midi avec Joseph Ruffiandis et Louis Bonet
- du couchant avec François Bourges (N°137 au 5
El Plaçal), passage entre les deux,
- de septentrion avec Joseph Foulquier. (N°139 au 8
El Plaçal)
Cette portion appartient au vendeur en vertu de la
vente qui lui a été faite par le Directoire du district
de Prades par procès verbal.
Le prix est de 132 livres. (ADPO 3E21/497 Estève
Notaire à Prades)
Vente
Le8 nivôse an V (28 décembre 1796) Joseph Rocafort brassier vend à Isidore Radondy cultivateur la
portion que Joseph Rocafort a acquise de la République française au château de Mosset consistant en
2 appartements au rez-de-chaussée (N°138 ou 137)
confrontant !
- d'orient avec les appartements du vendeur Isidore
Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic
- du midi avec Barthelemy Riberre (N°135)
- du couchant avec la place du château
- de septentrion avec Pierre Xambeu (N°139)
Cette portion appartient au vendeur en vertu de la
vente qui lui a été faite par le Directoire du district
de Prades par procès verbal.
Le prix est de 100 livres. (ADPO 3E21/497 N°40
page 56 Estève Notaire à Prades)
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151
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Echange
Le 8 nivôse an V (28 décembre 1796) Isidore Radondy cultivateur fait échange avec Joseph Manaud
brassier. Isidore Radondy baille à Joseph Manaud
la portion du château qu'il vient d'acheter à Joseph
Rocafort, consistant en 2 appartements au rez-dechaussée consistant au N°7 El Plaçal (N°138) confrontant !
- d'orient avec les appartements du vendeur Isidore
Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic
- du midi avec Barthelemy Riberre (N°135)
- du couchant avec la place du ch âteau
- de septentrion avec Pierre Xambeu (N°139)
Joseph Manaud baille à Radondy une autre portion
du château consistant en 2 appartements du château
l'un au rez-de-chaussée et l'autre au 1er étage que
Antoine Fourquier avait pareillement acquis de la
République et que Manaud a acquis de Fourquier.
Les valeurs sont évaluées à 100 livres. (ADPO
3E21/497 N°47 page 57 Estève Notaire à Prades)
Vente
Le 29 ventôse de l’an VI (19 mars 1798)
Isidore Radondi cultivateur, confesse et reconnaît
avoir reçu comptant en espèces métalliques de
Michel Porteil cultivateur, la somme de 100 F pour
la restitution du prix de la vente de la plus-value
d’une pièce de terre champ à Rodoles selon le contrat de vente consentie par Nicolas Porteil en faveur
de Isidore Radondi le 15 ventôse de l’an VI (22
février 1798).
Cette propriété avait été précédemment vendue
sous pacte de rachat perpétuel par Nicolas Porteil
en faveur de Michel Porteil qui la possède par acte
du 24 nivôse dernier (13 janvier 1798)
Isidore Radondi a été tenu de recevoir cette somme
parce que Nicolas Porteil avait cédé à Michel Porteil la préférence dans le cas de la vente de la plusvalue de cette propriété selon le contrat de vente à
pacte de rachat.
Ainsi au moyen du présent acte la propriété appartiendra irrévocablement à Michel Porteil.
Isidore Radondi déclare en outre que Michel Porteil
lui a fait raison des frais d’enregistrement efforce
dudit contrat se portant à six livres 15 sols. (ADPO
3E15/497 Escape N°68 Folio 279)
Il se marie le mercredi 8 janvier 1772 à Escaro
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu 374 avec Marie Esperance PARENT,
née le samedi 15 avril, peu après Pâques 1747 à
Escaro, décédée le dimanche 27 juillet 1817 à Mosset, à l'âge de soixante-dix ans 375, fille de Joseph (<1714->1755), brassier, et d'Esperanca Mar-
374
Témoins : Joseph Grau, François Grau, Michel Poncet, Isidore. Signent.
Curé : Lavila.
375
Il est à noter qu'elle a 6 ans de plus que lui.
152
garida LAPORTA (1705-<1772). Naquit de cette
femme Marie.
Isidore Joseph RADONDY
143 - Marie Esperance PARENT, dite Esperance, fille de Joseph (<1714->1755), brassier, et
d'Esperanca Margarida LAPORTA (1705-<1772),
née à Escaro le samedi 15 avril, peu après Pâques
1747, elle est tenue sur les fonts baptismaux le
lendemain au même lieu, décédée à Mosset le dimanche 27 juillet 1817. Elle se marie le mercredi 8
janvier 1772 à Escaro puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu 376 avec Isidore
Joseph RADONDY, maçon, né le dimanche 13
mai 1753 à Mosset, y décédé le vendredi 14 mai
1824, à l'âge de soixante et onze ans377, fils de Baptiste Joseph
(1717-<1772), et d'Elisabeth
LAVILA (<1710-1771). Naquit de cette femme
Marie RADONDY.
144 - Jacques Joseph CORTIE, voiturier Brassier,
fils de Pierre (1727-1793), brassier Voiturier, et de
Catherina Margarida FONT (1725-<1767), né à
Mosset le samedi 30 août 1749, il est porté au baptême le lendemain au même endroit378, y décédé le
lundi 14 septembre 1795.
Conflit
Le 05/05/790, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Louis Poirier, marchand à Villefranche
et Jacques Cortie voiturier. (ADPO 11BP261)
Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse
de Simon Malard, charpentier à Nyer, et
- Pierre Cortie, brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie ses enfants,
- Jacques Cortie, brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage,
- Catherine Cortie épouse de Gaudérique Portell,
brassier. (ADPO 11BP261)
Conflit
Le 23/08/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre André Santgerma pages de Sahorre,
Et Pierre Cortie, brassier, père et légitime adminis376
Témoins : Joseph Grau, François Grau, Michel Poncet, Isidore. Signent.
Curé : Lavila.
377
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
378
Notes sur la naissance : Confirmation 10/10/1759 et
notes sur le baptême : Parrain : Etienne Font, Brassier,
signe
Marraine :Françoise Galau, Ne signe pas.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
trateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie ses enfants,
Jacques Cortie, brassier, fils du dit Pierre, émancipé
par son mariage, Catherine Cortie épouse de Gaudérique Portell, brassier. (ADPO 11BP261)
Il se marie le mercredi 21 janvier 1767 à Mosset
avec Françoise Marie CHAPAYRAU, née le
dimanche 23 février 1749 à Mosset, y décédée le
lundi 14 mai 1804379, à l'âge de cinquante-cinq
ans 380, fille de Joseph Francesch (1702-1752), forgeron, Maréchal à forge, et de Maria
DEIXONE (<1730-1778)381 382. Ils ont eu Gaudérique Jacques.
145 - Françoise Marie CHAPAYRAU, fille de
Joseph Francesch (1702-1752), forgeron, Maréchal
à forge, et de Maria DEIXONE (<1730-1778), née
à Mosset le dimanche 23 février 1749, elle est reçue
au baptême le lendemain au même endroit 383, y
décédée le lundi 14 mai 1804 384.
Histoire de vin
"Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts
et sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça,
bon et peine de 10 livres, monnaie de France,
contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez eux le
vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et
contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet
effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin,
son nom et domicile que j'ai dûment interpellé.
Cet inconnu vendait à Françoise Cortie, belle fille
de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour
d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du
dit Vila.
Jean Thomas, batlle de Mosset." (ADPO 11BP261)
Mutations par décès de Jacques Cortie
Le 28 thermidor an 3, a comparu Françoise Cortie
veuve domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle était
héritière de Jacques Cortie son mari décédée le 24
fructidor an III et que par son décès il ne leur est
échu aucun immeuble. (ADPO 5W625)
Elle se marie le mercredi 21 janvier 1767 à Mosset
avec Jacques Joseph CORTIE, voiturier Brassier,
né le samedi 30 août 1749 à Mosset, y décédé le
lundi 14 septembre 1795, à l'âge de quarante-six
ans 385, fils de Pierre (1727-1793), brassier Voiturier, et de Catherina Margarida FONT (1725379
Date historique (14 mai 1804 : le départ de l'expédition Lewis et Clark).
380
Ils ont une légère différence d'âge.
381
Joseph Francesch avait aussi épousé Isabeau RUSSA
qui lui avait donné Lucie Françoise XAPEIRO.
382
Maria avait aussi épousé Pierre CURTIA.
383
Xapeiro deviendra plus tard Chapayrau.
384
Date historique (14 mai 1804 : le départ de l'expédition Lewis et Clark).
385
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
<1767)386. Elle en a eu Gaudérique Jacques
CORTIE.
146 - Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS, dit
Brillant (El), pages, fils de Francesch Isidro Julia (1725-1800), pagès, et de Marie Thérèse
PRATS (1728/1729-1807), né à Mosset le samedi
30 mars 1748, il est porté sur les fonts baptismaux
le même jour au même endroit387, y décédé le vendredi 27 octobre 1815.
Jugement du tribunal de première instance de
Prades
Audience du 04-07-1806 : don Jean Gaspar d'Aguilar, représenté par Nicolas Laguerre
contre
Joseph Ruffiandis dit "Brillant", 57 ans, brassier à
Mosset,
prévenu du délit forestier : semait des pommes de
terre.
Joseph Ruffiandis affirme qu'il travaillait sur son
terrain.
Son défenseur précise :
"Attendu qu'il est en droit et en possession suffisante de cultiver le terrain sur lequel il a été trouvé
semant des pommes de terre, comme aussi de
prendre, en sa qualité d'habitant de Mosset, du bois
sec des forêts de ce terroir, droit et possession, dont
il exige formellement de renvoyer les parties par
devant les juges compétents avant de dire le droit
par le procès verbal dont il s'agit." (ADPO 3U3043)
Dette
Le 26 vendémiaire an XIII (18 octobre 1804)
Joseph Ruffiandis cultivateur et Marianne Terrals
son épouse doivent à Joseph Terrals 600 francs.
Ils ont hypothéqué une maison (N°210 au 5 Travessa del Marques) "als bassis de Vilanova" confrontant :
-avec Ferréol Salvagnach (N°211 au 3 Travessa del
Marques)
- Isidore Galaud (N°245 au 2 Travessa del
Marques) rue au milieu ainsi qu'une vigne al Bac
(ADPO 3E23/31 Folio 13 Pierre Bordes)
Il se marie le mercredi 7 juin 1780 à Mosset avec
Marie Anne TERRALS, servante, née le dimanche 5 décembre 1756 à Mosset, décédée le
vendredi 12 novembre 1824 à Prades, à l'âge de
soixante-huit ans388, fille de Pierre (1719-1793),
scieur de long, et de Marie CANTIE (17321794/1813). Ils ont eu Marie Anne Eulalie Thérèse.
147 - Marie Anne TERRALS, dite Farnissa (La),
386
Pierre avait aussi épousé Maria DEIXONE.
Au baptême de Jacques Joseph Isidore fut témoin
Josep Jaume PRATS, parrain. Nota : Marraine :Rose
Garrigo
ne signe pas.
388
Ils ont une légère différence d'âge.
387
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153
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
servante, fille de Pierre (1719-1793), scieur de
long, et de Marie CANTIE (1732-1794/1813), née
à Mosset le dimanche 5 décembre 1756, elle est
baptisée le jeudi 16 décembre suivant au même
endroit 389, décédée à Prades le vendredi 12 novembre 1824.
Livre des indulgences Mosset
Marie Anne TERRALS y figure le 16/11/1788
avec la mention "dite Farnissa"
Vente
Le 18 prairial an V (6 juin 1797) et le 7 juin 1797
Jean Gaspar cultivateur vend à Marianne Terrals
(Sosa 147) épouse Joseph Ruffiandis
Un pâtis du château (N°132) au 4 Plaça del Castell
qui confronte
- d’orient avec Jacques Costeseca rue au milieu
(N°192 à l'arrière du 12 et 14 carrer de la font de
las Senyoras)
- du couchant avec le mur dit Lo Ball Louis Bonet
(N°131)
- du midi avec le vendeur Jean Gaspar
- de septentrion avec Lo Ball
Au prix de 100 francs en monnaie métallique dont
46 francs déjà reçus le solde étant remis avant septembre prochain.
Cet appartement appartient au vendeur pour l’avoir
acquis de la nation. (ADPO 3E21/497 N°112 Folio
137)
Vente
Le 27/01/1816 Marie Ruffiandis épouse de Joseph
TICHEIZE, meunier à farine demeurant à Evol, et
Rose Ruffiandis majeure domiciliée à Mosset,
ladite Marie Ruffiandis assistée et autorisée de son
mari ici présent, lesquelles ont déclaré faire vente et
cession en faveur de Gaudérique Cortie cultivateur
à Mosset, de tous les droits et actions généralement
quelconques qu'elles ont et qu'elles peuvent avoir
sur les biens et successions de Joseph Ruffiandis
leur père, moyennant la somme de 100 F pour chacune d'entre elles. Lesquelles sommes Cortie promet et s'oblige à payer, à savoir à la dite Marie
Ruffiandis, 50 F le 17 février prochain et les autres
50 F le premier novembre prochain.
À ladite Rose Ruffiandis 100 F le premier février
1817.
Il est convenu entre les parties que Cortie est tenu
en outre de fournir à Marianne Terrals, mère desdites cédantes l'habitation ainsi que tous les entretiens nécessaires à boire et manger à son égard et
dans sa propre maison d'habitation et non ailleurs et
ce tant que ladite Terrals voudra cohabiter avec le
dit Cortie. (ADPO 3E23/72 Folio 13 Pierre Bordes)
Déclarations de succession de Marie-Anne Terrals
389
Au baptême de Marie Anne fut témoin Marie Anne
Dorothea RIBAS, marraine.
154
Le cinq septembre 1825 est comparu Gaudérique
Cortie de Mosset agissant pour Thérèse Ruffiandis
son épouse, Rose et Anne-Marie Ruffiandis ses
belles-sœurs.
Il nous a déclaré que Marie-Anne Terrals veuve de
Joseph Ruffiandis, leur mère, née a Mosset servante
a Prades est décédée le 12 novembre 1824.
Elles ont recueilli une somme de 70 Francs montant
de sa dot, sans titre et 13 francs de nippes, soit 100
francs. (5W561 N°932)
Elle se marie le mercredi 7 juin 1780 à Mosset avec
Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS, pages, né le
samedi 30 mars 1748 à Mosset, y décédé le vendredi 27 octobre 1815, à l'âge de soixante-sept ans390,
fils de Francesch Isidro Julia (1725-1800), pagès, et
de Marie Thérèse PRATS (1728/1729-1807). Ils
ont eu Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS.
148 - Jacques CHANAUD, né à Montfort-surBoulzane avant 1738, mort entre 1789 et le mardi
19 juin 1792. Il se marie avant 1753 à Montfortsur-Boulzane avec Marie PAYRART, née en
1730, décédée le samedi 7 septembre 1765, veille
de la fête de la Nativité de la Sainte-Vierge à Montfort-sur-Boulzane, à l'âge de trente-cinq ans391. Ils
eurent Jean Pierre.
149 - Marie PAYRART, née en 1730, décédée à
Montfort-sur-Boulzane le samedi 7 septembre
1765, veille de la fête de la Nativité de la SainteVierge392. Elle se marie avant 1753 à Montfort-sur Boulzane avec Jacques CHANAUD, né avant
1738 à Montfort-sur-Boulzane, décédé entre 1789
et le mardi 19 juin 1792393. Naquit de cette femme
Jean Pierre CHANAUD.
150 - Baptiste ou Jean - Baptiste VILA, dit Jean
- Baptiste, cultivateur, fils de Joan Batista (<17111774), pasteur de brebis, et de Catherine
FURCUS (<1700-1766/1797), né à Mosset avant
1749, y décédé le dimanche 30 octobre 1774394.
Chute fatale de figuier
Décès le 30 octobre 1774 des suites d’une chute
d'un figuier. Il y avait donc des figues à Mosset fin
octobre en 1773.
Huit mois plus tard le 30 juin 1775 naissait sa fille
Anne Marie Vila. L’épouse se remariait en 1785
avec Jean Bousquet veuf lui-même de Bibiane
Assens.
Il habitait au 12 Carrer de las Sabateras [N°351
bis].
390
Il a 8 ans de plus qu'elle.
Il est à noter qu'elle a 8 ans de plus que lui.
392
Témoins : Pierre Huillet
Raymond Dalbiès
393
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
394
Est tombé d'un figuier.
391
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Partage des biens de Baptiste Vila
Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila Marguerite
(1771-1838) (Sosa 75) et Vila Catherine Rose
(1766-18442) procèdent au partage faisant suite au
décès de Baptiste Vila (<1749 - 1774) leur père et
se mettent d'accord pour recevoir :
Vila Marguerite (Sosa 75) épouse Chagnaud (Sosa
74), la maison du 12 Carrer de las Sabateras
[N°351 bis] de 54 m2 confrontant :
- d'orient Pierre François Arrous
- du midi et du couchant la rue de las Sabateras
- de septentrion Martin Climens.
Vila Catherine Rose épouse Bousquet Bernard une
pièce de terre à Ladou de 106 ares plus 80 francs en
monnaie métallique qu'ils reçoivent de Marguerite
Vila, la maison ayant été estimée à 300 francs.
ils promettent de ne plus revenir sur leur différend :
en effet le père est décédé en 1774 soit depuis plus
de 25 ans. (ADPO 3E23/58 - Page 52 - Me Bordes)
Il se marie le mardi 14 janvier 1766 à Mosset395,
après avoir fait rédiger un contrat, à Prades, Escape 396 avec Rose LAPLACA, née en 1747 à
Mosset, y décédée le jeudi 30 juillet 1812, à l'âge
de soixante-cinq ans397, fille de Joseph (17131763), brassier Consul 1762, et de Marie
JULIA (1720-1765). De cette femme naquit Marguerite.
151 - Rose LAPLACA, fille de Joseph (17131763), brassier Consul 1762, et de Marie
JULIA (1720-1765), née à Mosset en 1747398 399, y
décédée le jeudi 30 juillet 1812.
Recettes et dépenses du28 floréal an 8 au 1 vendémiaire an 9 :
Payé à Jacques Cossey la somme de 100 francs (60
pour l'an 8) (ADPO 100 EDT37)
Déclarations de succession
Le 13/5/1815 est comparu Bernard Bousquet cultivateur de Mosset à la métairie "d'En Campoussy",
agissant au nom de Catherine Ville son épouse
et de celui de Marguerite Ville (Sosa 75), sa belle
sœur.
Elle a déclaré qu'elles ont succédé à Rose Laplace
veuve en deuxième noce de Jean Bousquet leur
mère décédée le 30 juillet 1812 et que par le dit
décès elles n'ont recueilli que
des hardes et effets de valeur au-dessous de 100
francs ne possédant aucune. de son contrat de mariage reçu chez Me Escape enregistré le 3/09/1785.
(ADPO 5W556)
395
Témoins : Matheu Joseph Cortie, Jean Laplace
Signent.
396
Voir 3 septembre 1785.
397
Il est à noter qu'elle a 2 ans de plus que lui.
398
Confirmation 10/10/1759.
399
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
Elle se marie le mardi 14 janvier 1766 à Mosset400,
après avoir fait rédiger un contrat, à Prades, Escape 401 avec Baptiste ou Jean - Baptiste VILA,
cultivateur, né avant 1749 à Mosset, y décédé le
dimanche 30 octobre 1774402, fils de Joan Batista (<1711-1774), pasteur de brebis, et de Catherine
FURCUS (<1700-1766/1797). Elle eut pour enfant
Marguerite VILA.
152 - Isidore Pierre Félix JOULIA, journalier
Charbonnier, fils de François (1716-1787), brassier,
et de Maria Margarida VILA (1727-1781/1796),
mis au monde à Mosset, La Carole le jeudi 1er août
1748, il est tenu sur les fonts baptismaux à Mosset
le même jour, mort à Mosset, La Carole le vendredi
22 février 1822.
Défrichement
Jugement en appel du 28/12/1792 pour défrichement à "Estardé", le 21/12/1791
Isidore Joulia 34 ans, né en 1758, journalier à Mosset
Adversaire :
Jean Gaspar d'Aguilar de Montagut, colonel agrégé
de la place de Barcelone
Gardes forestiers : Baptiste Gaspar, Gaudérique
Fabre
Procès verbal :
" Nous Gaudérique Fabre et Baptiste Gaspar sous
signés ci-devant gardes- bois du sieur d'Aguilar au
territoire de Mosset ayant serment prêté par-devant
le tribunal du district de Prades certifions pardevant qui il appartient qu'en conséquence des
ordres à nous donnés par le sieur Roca procureur
syndic du district de Prades de veiller très soigneusement à la conservation des dites forêts au profit et
avantage de la nation et République Française et
parvenant dans la forêt d'Estardé terroir de Mosset
y aurons vu et fait rencontre du nommé Isidore
Joulia charbonnier de La Carole hameau de Mosset
qui était à cuire un fourneau de bois pris dans le
bois probant d'un délit à un défrichement semé de
seigle.
L'avons sommé de nous dire si le fourneau qu'il
avait en feu était à lui. Il nous a répondu qu'oui et si
le défrichement semé sur lequel le délit se trouve, a
répondu derechef qu'il n'y avait nulle part mais que
le sieur du délit et défrichement avait été fait par le
nommé Manaut Joseph de La Carole garde champêtre de la municipalité de la ville de Mosset.
Nous avons derechef demandé au sieur Isidore
Joulia de savoir nous dire la quantité de charbon
que son fourneau pouvait produire étant cuit, il
nous a répondu que son fourneau pouvait donner la
400
Témoins : Matheu Joseph Cortie, Jean Laplace
Signent.
401
Voir 3 septembre 1785.
402
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
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quantité de neuf charges". (ADPO L1340)
(3E64/35 N°345 Folio 682 Felip)
Mutations par décès d’Isidore Julia
Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de la
Carole
agissant tant pour lui que pour
Marie et une autre Marie Julia ses sœurs
et encore pour Marianne Cassoly veuve d'un autre
Isidore Julia sa mère
qui nous a déclaré que par le décès du dit Isidore
Julia leur père et mari le 29 février 1822, après
avoir fait donation du quart de ses biens dans le
contrat de mariage du comparant et le quart un
usufruit des mêmes biens à ladite son épouse, reçu
par maître Escape notaire à Prades le 25 juin 1809
et que par son décès ils ont recueilli les biens ciaprès :
Immeubles
1 - une maison à La Carole de Mosset d'un revenu
de 15 francs
2 - un jardin à La carole près de la maison d'un
revenu de 3 francs
3 - un autre jardin près de la maison d'un revenu de
10 francs
4 - un champ avec pâtis près de la place de 4
perches revenues de 7 francs
5 - un champ à la Carole
6 - une vigne de 18 perches au lieu-dit « Le Sill »
7 - une terre labourable, friches et bois, nommée «
La Guillelma »
8 - une terre inculte au "Las Abeillas"
9 - une vigne sur le territoire de Campôme a «
Fournols »
10 - une friche de 40 perches à Mosset lieu-dit « Lo
Monastir »
soit un revenu total de 68 FF formant un capital au
denier 20 de 1360 francs.
Plus des nippes, hardes et des effets et quelques
vieux meubles pour 100 F. (ADPO 5W560)
Partage
Le 7/12/1813 - Partage de la défunte Marguerite
Villa. (3E46/34 N°346 Folio 684 Felip)
Achat de maison
Le 16/12/1813, Joseph Brunet agriculteurs, Isidore
Julia agriculteurs, François Julia agriculteurs demeurant dans le hameau de la Carole, Joseph Julia
agriculteurs demeurant aussi à la Carole et Thérèse
Julia épouse de François Galaud agriculteurs à
Mosset propriétaires à part indivis ont déclaré
vendre à titre irrévocable à Michel Paul Remaury
agriculteurs à Mosset une maison avec cour attenante à Mosset dans la rue appelée "carrer de Baix"
(N°364 au 32 Carretera de Prada) confrontant :
- de l'est la muraille de la ville.
- du Sud Isidore Soler (N°365 au 30 Carretera de
Prada).
- de l'Ouest la rue et les héritiers de Jean Assens
(N°363 au 9 Carrer de las Sabateras)
- du Nord Marguerite Monceu (N°362 au 13 Carrer
de las Sabateras) et la rue
moyennant la somme de 300 F, laquelle somme
Michel Paul Remaury à comptée aux vendeurs.
156
Il se marie le mardi 8 juin 1779 à Molitg-les-Bains,
après avoir conclu un contrat, le mardi 18 mai
1779, à Prades avec Marie Anne Thérèse
CASSOLY, née le jeudi 2 novembre 1752, jour de
la fête des morts à Campôme, décédée le samedi 13
avril, peu après Pâques 1822 à Mosset, à l'âge de
soixante-dix ans 403, fille d'Isidore (<1710-<1779),
et de Maria Anna PIDELL (1710->1779). Ils ont eu
Isidore Joseph.
153 - Marie Anne Thérèse CASSOLY, fille d'Isidore (<1710-<1779),
et
de
Maria
Anna
PIDELL (1710->1779), née à Campôme le jeudi 2
novembre 1752, jour de la fête des morts, elle est
baptisée le même jour en la même localité404, décédée à Mosset le samedi 13 avril, peu après Pâques
1822.
Mutations par décès.
Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de la
Carole agissant tant pour lui que pour Marie et une
autre Marie Julia ses sœurs
qui nous a déclaré que Marianne Cassoly veuve de
Isidore Julia leur mère est décédée le 13 avril 1822
ab intestat et que par son décès ils ont recueilli le
montant de sa constitution dotale établie dans son
contrat de mariage se portant à 77 francs
et des nippes de valeur 23 francs, ce qui fait 100
francs au total. (ADPO 5W560)
Elle se marie le mardi 8 juin 1779 à Molitg-lesBains, après avoir établi un contrat, le mardi 18 mai
1779, à Prades avec Isidore Pierre Félix JOULIA,
journalier Charbonnier, né le jeudi 1er août 1748 à
Mosset, La Carole, y décédé le vendredi 22 février
1822, à l'âge de soixante-quatorze ans 405, fils de
François (1716-1787), brassier, et de Maria Margarida VILA (1727-1781/1796). De là naquit Isidore
Joseph JOULIA.
154 - Pierre JAMPY, brassier, fils de Marti (<1711->1756), brassier, et de Maria Magdalena
SUNYER (1714-<1756), né à Corneilla-deConflent en 1733, y décédé le vendredi 14 octobre
1791. Il se marie le mardi 25 mai 1756 à Corneillade-Conflent puis, le même jour, religieusement en
l'église du même lieu 406 avec Françoise GUINOT,
403
Ils ont une légère différence d'âge.
Au baptême de Marie Anne Thérèse fut témoin Isidore CASSOLY, parrain. Nota : Marraine :Marie Anne
Cerré?, Ne signe pas.
405
Il a 4 ans de plus qu'elle.
406
Témoins de mariage : Dominique Soler, chirurgien
Corneilla, signe.
404
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née en 1732 à Corneilla-de-Conflent, décédée avant
le mardi 24 avril, peu après Pâques 1787 407, fille de
Sébastien (<1716->1756), brassier, et de Catherine,
sa femme (<1716->1756). De cette femme naquit
Catherine Marie Rose. Pierre se marie une seconde
fois le lundi 24 septembre 1770 à Corneilla-deConflent avec Marie Rose SALVAT, née le dimanche 12 avril 1750 à Conat, décédée après le
mardi 4 juillet 1809 à Corneilla-de-Conflent408, fille
de Pierre (<1727-1770/1777), brassier, et de Grace
LHOSTE (<1727-1777/1789). Il en a eu Marie
Anne.
155 - Marie Rose SALVAT, fille de Pierre
(<1727-1770/1777), brassier, et de Grace
LHOSTE (<1727-1777/1789), née à Conat le dimanche 12 avril 1750, elle est portée sur les fonts
baptismaux à Conat, Betllans dès le lendemain409.
Vivait encore en 1809. Elle se marie le lundi 24
septembre 1770 à Corneilla-de-Conflent avec
Pierre JAMPY, brassier, né en 1733 à Corneillade-Conflent, y décédé le vendredi 14 octobre 1791,
à l'âge de cinquante-huit ans410, fils de Marti (<1711->1756), brassier, et de Maria Magdalena
SUNYER (1714-<1756)411. Elle eut de cet homme
Marie Anne JAMPY.
156 - Nicolas CAIROL, brassier Cultivateur, fils
de Gaudérique ou Silvestre (<1737-<1788), journalier, et de Marie MORER (1729-1792), né à Mosset
le samedi 22 octobre 1757, il est baptisé le même
jour au même lieu, y décédé le mercredi 14 décembre 1831.
Echange
Le 14 floréal an III Nicolas Cairol et Pierre Ange
Parès échangent leurs biens (patio ?).
Nicolas Cairol transmet à Pierre Ange Parès à
"Come Gelade" entouré d'une muraille, confrontant :
- et d'Orient avec le chemin du ruisseau
- du midi et du couchant avec la veuve Blanquer,
- et de septentrion avec Nicolas Portell.
Pierre Ange Parès transmet à Nicolas Cairol :
- d'Orient avec la rue de "Come Gelade",
- du midi avec Nicolas Portell,
- du couchant avec Cairol,
- de septentrion avec Martin Pineu ?
Et donne en plus 48 livres. (ADPO 3E23/56 folio
193 Pierre Bordes Notaire)
407
Elle a une année de plus que lui.
Ils ont une légère différence d'âge.
409
Notes sur la naissance : ou le 20/08/1752 et notes sur
le baptême : Parrain : Joseph Salvat ; Ne signe pas
Marraine :Maria Lhoste, Betllans, Ne signe pas.
410
Il est à noter qu'il a 17 ans de plus qu'elle.
411
Pierre épousa aussi Françoise GUINOT, qui lui a
donné Catherine Marie Rose JAMPY.
408
Vente
Le 6 floréal an III, Nicolas Cairol et Françoise
Vidal mariés à Mosset, vendent à Pierre Ange Parès, une pièce de terre champ " Las Scalas " de
quatre journaux, confrontant :
- d'Orient avec Vidal,
- du midi avec Verdier,
- du couchant avec le ruisseau de " Las Scalas ",
- de septentrion avec les vacants,
pour un prix de 210 livres. (ADPO 3E23/56 folio
203)
Vente
Le 25 mars 1808 Dominique Bruzy brassier vend à
Dominique Cossey et à Sauveure Brusi mariés une
maison une maison au N°157
à la rue de Coume Gelade confrontant :
- d'orient le rue qui va au château à la porte de la
ville dite de Come Gelade
- du midi la veuve de Martin Pelegry avant Jacques
Faure
- du couchant avec Nicolas Cayrol N°158
- de septentrion avec la rue publique.
La maison appartient au vendeur en vertu de la
vente qui lui fut faite par Michel Boher par acte du
25 novembre 1765 chez Me Xavier Bordes notaire
décédé
Les vendeurs sont tenus de laisser habiter la dite
maison par le vendeur et Marie Cabanaix son
épouse dans le cas ou cette dernière survivra au dit
Bruzi.
Le prix est de 200 francs. (3E47/6 Folio 33 page
146 chez Me Hippolite Escape)
Mutations par décès de Nicolas Cayrol
Le 13 juin 1832 est comparu Baptiste Cayrol cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour
Catherine Cayrol, sa soeur, qui a déclaré qu'ils sont
tous héritiers de Nicolas Cayrol leur père décédé à
Mosset le 14 décembre 1831 et que par son décès il
a accueilli les biens ci-après :
1 - un champ et pâtis à Mosset aux "Cortallets"
2- la moitié d'une maison à Mosset indivise avec
feu Françoise Vidal son épouse, laquelle moitié
avait été acquise par acte reçu par Me Escape notaire d'un revenu de 12, 50 francs. (N°158 de 47 m2
près du Carrer de Come Gelade)
3 - un champ à Mosset à la "Crouette"
4 - un jardin à "Coume Gelade"
Soit au total un revenu de 35 francs formant un
capital de 700 francs
plus le mobilier ci-après :
- un lit garni de paillasse et couvertures estimé à 15
francs
- un chaudron et une ouille et autres ustensiles de
cuisine estimés à 10 francs
- des nippes et effets estimés à 9 francs
soit au total 40 francs
Déclarant, la comparante que la différence qui
existe entre le revenu porté au rôle de la contribu-
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tion foncière et celui ci-dessus provient de ce qu'un
champ dit "le Sill", le champ de la Crouette, la
moitié de la dite maison et du jardin de Coume
Gelade appartenaient à Françoise Vidal qui sont
d'une valeur de 400 francs et se trouvent portés au
nom du défunt. (ADPO 5W565)412.
Avant le mardi 29 avril 1788, son père décède
quand il a moins de trente et un ans.
Le lundi 18 juin 1792 : sa mère décède quand il a
trente-cinq ans.
Le jeudi 15 mars 1860, donation partage à Prades :
3E47/43 Folio 64 N°108 Charles Lacroix notaire le
15 Mar 1860 - Succession de Nicolae Cayrol
Sont comparus :
1 - Dominique Dimon mandataire de Catherine
Cayrol, fils de Nicolas Cayrol et de Catherine Boriac.
2 -Catherine Cayrol époux de Jean Julia
3 - Françoise Cayrol époux se de Jean Radondi
4 - Thérèse Cayrol épouse de l'Isidore Porteil, ces
trois dernières filles de Baptiste Cayrol et de Marie
Roland.
Baptiste Cayrol est le fils de Nicolas Cayrol.
Les comparants veulent procéder au partage des
biens dépendants de la succession de Nicolas Cayrol, le père et grand-père un respectif des parties.
Du premier mariage de Nicolas Cayrol avec Françoise Vidal est né à un seul enfant Baptiste Cayrol
aujourd'hui décédé et représenté par ses trois filles.
Du second mariage du même de Nicolas Cayrol
avec Catherine Boriac et il n'est une seule fillette
Catherine Cayrol le représenté par Dominique Dimon.
Nicolas Cayrol est décédé sans avoir disposé de la
quotité disponible de ces biens, sa succession doit
être partagée en deux portions égales une pour les
représentants de Baptiste Cayrol et l'autre pour
Catherine Cayrol.
Composition de la masse.
La succession de Nicolas Cayrol se compose :
1 - une pièce de terre champ arrosable à La
Crouette de 30 ares tenant au canal d'arrosage et
aux héritiers du Michel Arrous.
2 un petit jardin à Come Gelade Senna en a un
autre jardin dépendant de la succession de Baptiste
Cayrol, Félix Castelli et, un chemin et à Jean Mir.
3 - un sol de maison a Come Gelade.
4 - une pâture et terre labourable au lieu-dit 'Los
Cortallets" d'environ 3 ha tenant à Dominique Dimon, a Denis Fuix, au torrent d'en Fabre, à André
Bila, à Françoise Lavila, et à Isidore Serre.
Lot de Catherine Cayrol
Pour tenir lieu à Catherine Cayrol de la moitié lui
revenant dans la succession de Nicolas Cayrol son
père, ses trois nièces lui cèdent et abandonnent a
412
Son nom figure dans un acte de Françoise VIDAL.
158
toujours, pour en jouir de suite, avec la garantie
ordinaire en matière de partage, ce qui est accepté
par elle, par Dominique Dimon son mandataire.
La pâture et terre labourable attenants au lieu-dit
"los Cortallets"
Lot des trois sœurs Cayrol
1 - Les trois immeubles désignés sous les trois
premiers N° de la masse, en entier, qui lui proviennent du chef de corps à la Cayrol son père, suivant
le partage qui précède.
En plus :
2 - d'une terre inculte au territoire de Mosset au
lieu-dit "le Cill", de 35 à un.
3 – une pièce de terre champ à l'arrosage à La
Crouette contenant environ 20 ares
4 - un petit jardin a Come Gelade contenant environ
un are contenant à un autre jardin dépendant de la
succession de Nicolas Cayrol.
Lot de Catherine Cayrol épouse de Jean Julia
ces deux sœurs lui cèdent et abandonna toujours
pour en jouir de suite avec la garantie ordinaire en
matière de partage :
1 - du tiers en valeur suivant les bornes déjà placées
du champ de La Crouette provenant de la succession de Nicolas Cayrol à prendre à l'est de n'en
canal d'arrosage, au chemin et à Françoise Cayrol
épouse de Radondi.
2 - le tiers en valeur de deux petits jardins qui se
touchent et n'en font qu'un à prendre au nord suivant les bornes déjà placées tenant à Jean Mir, au
chemin et à Françoise Cayrol épouse Radondi.
3 - le tiers en valeur de la terre inculte dite "lo Cill"
4 - un tiers en valeur du champ de La Crouette N°
quatre de la masse à prendre au sommet de la propriété tenant à Hyacinthe Gaspard, Mathieu Berdier
et à Françoise Cayrol épouse Radondi.
Lot de Françoise Cayrol épouse de Jean Radondi
Lot de Thérèse Cayrol épouse d'Isidore Porteil.
Les copartageants déclarent laisser dans l'indivision
le sol de maison à Mosset au quartier de Come
Gelade.
Elles se fourniront mutuellement et réciproquement
et les servitudes d'arrosage, de suite de l'eau, de
passage à pied, à cheval et pour l'introduction de
toutes sortes de bestiaux qui seront nécessaires pour
l'exploitation des propriétés dérivants de la nature
et de leur situation.
Les trois sœurs ne savent pas signer.
Il se marie le mardi 29 avril 1788 à Mosset puis, le
même jour, religieusement en l'église du même
lieu 413 avec Françoise VIDAL, née le jeudi 1er
avril 1762, durant la semaine sainte à Mosset, y
413
Témoins : Gaudérique Jauze, cousin du marié.
François Costaseca, oncle de la mariée.
Pierre Gabrière, brassier.
Ne signent pas.
Isidore Pebrell, signe.
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décédée le vendredi 3 avril, peu avant Pâques 1801,
à l'âge de trente-neuf ans414, fille de Jean Baptiste (1729-1781), brassier, et de Marthe
MONSEGUR (<1739-1767). Ils ont eu Lin Jean
Baptiste Gaudérique.
157 - Françoise VIDAL, fille de Jean Baptiste (1729-1781), brassier, et de Marthe
MONSEGUR (<1739-1767), née à Mosset le jeudi
1er avril 1762, durant la semaine sainte 415, y décédée le vendredi 3 avril, peu avant Pâques 1801416.
Mutations par décès Françoise Vidal
Le 8 germinal an XIII est comparu Nicolas Cairol
de Mosset faisant pour Baptiste Cairol son fils en
bas âge a déclaré qu'il est héritier de Françoise
Vidal mère et épouse du comparant décédée ab
intestat le 13 germinal an IX et que par son décès il
ne lui est échu
1 - la moitié d'un champ et pré au dit Mosset et d'un
revenu la dite moitié de 15 francs lequel revenu
forme en capital au denier 20 de 300 francs
2 - des effets de linge de corps de valeur de 100
francs. (ADPO 5W629). Elle se marie le mardi 29
avril 1788 à Mosset puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu 417 avec Nicolas
CAIROL, brassier Cultivateur, né le samedi 22
octobre 1757 à Mosset, y décédé le mercredi 14
décembre 1831, à l'âge de soixante-quatorze ans 418,
fils de Gaudérique ou Silvestre (<1737-<1788),
journalier, et de Marie MORER (1729-1792). Elle
en a eu Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL.
158 - Augustin ROTLLANT, voiturier, fils de
Joseph (1723/1729-1783), voiturier, et de Marguerite DEIXONA (1732-1802), mis au monde à Mosset en 1758419, y décédé le mercredi 8 juin 1803.
Conflit
Le 14/12/789, acte du juge de Prades concernant le
conflit entre Marie Rolland et Cantié et Joseph
Cantié, tisserand à lin, la première agissant comme
propriétaire et le dernier comme usufruitier, et
- Augustin Rolland, Joseph Rolland, voituriers et
- Gaudérique Rolland Voiturier, domestique de
Joseph Escanyé, tous trois frères et sœurs. (ADPO
11BP261)
414
Ils ont une légère différence d'âge.
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
416
Au décès de Françoise fut témoin Nicolas CAIROL,
déclarant.
417
Témoins : Gaudérique Jauze, cousin du marié.
François Costaseca, oncle de la mariée.
Pierre Gabrière, brassier.
Ne signent pas.
Isidore Pebrell, signe.
418
Il a 5 ans de plus qu'elle.
419
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Marguerite DEIXONA, sa mère qui l'éleva.
415
Vente
Le 30 floréal an X (20 mai 1802)
Joseph Cantié brassier et Marie Rolland mariés
vendent à Jacques Fabre tailleur et à Marguerite
Cantié son épouse la portion (Bas du N°261) de
Marie Rolland sur une maison à la "Rue d'en Dirigoy".
Elle confronte :
-d'orient Augustin Garriguet N°262 du Carrer del
portal de França
-du midi avec Jacques Fabre (Partie du N°261)
-du couchant Augustin Rolland N°260
-et de septentrion la rue qui conduit au Portal de
France la "Rue d'en Dirigoy".
La portion de maison appartient à Marie Cantié et
Rolland.
Prix de 300 francs en écu argent métallique dont les
acheteurs retiennent 150 francs qu'ils entendent
donner en dot à Marguerite Cantié leur fille en
avancement de ses droits paternels et maternels.
(ADPO 3E23/59 Page 95 Bordes notaire).
Il se marie le mardi 12 mai 1795 à Mosset avec
Marie JAUZE, née en 1771 à Mosset, y décédée le
dimanche 28 septembre 1845, à l'âge de soixantequatorze ans420, fille de Sauveur (1733-<1795),
brassier, et de Catherine CAYROL (1736-1802). Il
eut de cette femme Marie ROLLAND.
159 - Marie JAUZE, fille de Sauveur (1733<1795), brassier, et de Catherine CAYROL (17361802), née à Mosset en 1771, y décédée le dimanche 28 septembre 1845.
Quittance
Le 11 floréal an VI par Gaudérique et Marie Jauze
veuve Rolland à Parès Véronique femme Grau de
153 francs. (ADPO 3E12/505 Répertoire Hippolite
Escape 1809-1811)
Déclaration de succession de Marie Jauze épouse
Roland décédée le 28 septembre 1845
Le neuf mars 1846 et comparu Marie Roland veuve
Cayrol demeurant à Mosset, laquelle a déclaré
qu'elle est seule héritière de droit de Marie Jauze
veuve Roland, sa mère décédée à Mosset le 28
septembre 1845 et que la succession consiste en la
valeur des nippes de la défunte estimées à 6 F plus
en immeuble et un jardin d'un revenu de 0, 50 F et
d'une petite maison d'un revenu de 7 franc 50
Le tout pour un revenu de 18 F formant un capital
de 360 F
Ne signe pas. (114W135 N° 952 page 113)
Origine étymologique du patronyme Jean Tosti :
Jauze
Nom fréquent dans l'Ariège. Le dictionnaire de
420
Ils ont une légère différence d'âge.
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159
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M.T. Morlet évoque un vieux mot occitan qui serait
une variante de gaug (= joie). Dans ce cas, il s'agirait d'un surnom donné à un homme joyeux.
Elle se marie le mardi 12 mai 1795 à Mosset avec
Augustin ROTLLANT, voiturier , né en 1758 à
Mosset, y décédé le mercredi 8 juin 1803, à l'âge de
quarante-cinq ans421, fils de Joseph (1723/17291783), voiturier, et de Marguerite DEIXONA
(1732-1802). Elle en a eu Marie ROLLAND.
160 - Joan Batista VILA, dit Batista, pasteur de
brebis, fils de Miquel (<1681-1729), pasto d'ovellas
et pairer, et de Francisca REDONDI (<1681>1748), né à Mosset avant 1711, y décédé le samedi 1er octobre 1774, jour de la Saint-Rémy.
Pose des scellés
Le 27 floréal an 5 (16 mai 1797), Jean Vila (17451821) brassier à Mosset comme héritier et donataire
universel de Thérèse Furcus (<1700) sa mère, a fait
apposer les scellés sur les portes de la maison de la
défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant :
- d'orient avec "Al carré del trot"
- du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer
de Santa Magdalena)
- du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la Portella" (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison N°3 en pointe
N°412 entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer
del Porxo.". (ADPO 3E23/57 Folio 182)
Déclaration
Le 9 janvier 1755 Jean Antoine Ribes, brassier de
Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de
Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et
le dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'argent comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de brebis à Mosset,
- d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour
solde de celle de 115 livres 10 sols que Baptiste
Vila aurait promis de payer à Michel Villa, son
frère, par son contrat de mariage avec Thérèse
Ribes passé devant Onofre Bordes à Prades le 9
mars 1748.
Les 99 livres résistantes ayant été payées suivant
quittance faite par Jean Antoine Ribes et Michel
Villa au dit Baptiste Villa par acte passé devant moi
le 9 novembre 1750.
- d'autre part six brebis avec trois agneaux, quatre
chèvres et deux draps de lit et une paillasse que
Baptiste Villa aurait promis de délivrer à son frère
selon le même contrat de mariage. (3E23/11 Folio
3)
421
Il est à noter qu'il a 13 ans de plus qu'elle.
160
Descendance
Batista Vila a au moins 6 enfants dont 4 sont les
ancêtres de Hélène, Jean François et Pascal Parès et
auxquels correspondent 4 branches.
La première Francisca Maria Vila (1728-1808) a
donné la branche Dimon. jusqu'en 1900 avec Marguerote Dimon (1907-1993).
La deuxième Francesch Vila (1735-1821) a donné
une branche Vile sur 3 générations.
La troisième Vila Léon (1745-1821) jusqu'à Ville
Marguerite (1908-1969).
La quatrième Vila Jean Baptiste (avant 1749-1774)
sur 2 générations422.
Il se marie le mardi 30 avril, peu après Pâques 1726
à Mosset puis, le même jour, religieusement en
l'église du même lieu avec Catherine FURCUS,
née avant 1700 à Mosset, y décédée entre le mardi
14 janvier 1766 et le mardi 16 mai 1797423, fille de
Francesch (<1652-1726/1739), consul 1674, et de
Catharina, sa femme (<1652-<1703). Ils eurent
Francisca Maria, Francesch, Léon et Baptiste ou
Jean - Baptiste.
161 - Catherine FURCUS, fille de Francesch (<1652-1726/1739), consul 1674 et de Catharina, sa femme (<1652-<1703), née à Mosset avant
1700424, y décédée entre le mardi 14 janvier 1766 et
le mardi 16 mai 1797.
Pose des scellés
Le 27 floréal an 5 (16 mai 1797), Jean Vila (17451821) brassier à Mosset comme héritier et donataire
universel de Thérèse Furcus (<1700) sa mère, a fait
apposer les scellés sur les portes de la maison de la
défunte Thérèse Vila.
Il demande à en faire un inventaire. Cette maison
comportant deux étages située "Al carré del trot" et
confrontant :
- d'orient avec "Al carré del trot"
- du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer
de Santa Magdalena)
- du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la Portella" (Carrer del Porxo)
Cette maison doit être la maison N°3 en pointe
N°412 entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer
del Porxo.". (ADPO 3E23/57 Folio 182).
Elle se marie le mardi 30 avril, peu après Pâques
1726 à Mosset puis, le même jour, religieusement
en l'église du même lieu avec Joan Batista VILA,
pasteur de brebis, né avant 1711 à Mosset, y décédé
le samedi 1er octobre 1774, jour de la SaintRémy425, fils de Miquel Pairer (<1681-1729), pasto
422
Son nom figure dans un acte de Baptiste Dominique
VILA.
423
Curieusement, elle a 11 ans de plus que son conjoint.
424
Confirmation 29/5/1727.
425
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
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d'ovellas et de Francisca REDONDI (<1681>1748). Naquirent de cette femme Francisca Maria
VILA, Francesch VILA, Léon VILA et Baptiste ou
Jean - Baptiste VILA.
162 - Ignaci Agusti GALAU, brassier Consul en
1676, fils de Joan Joseph Andreu (16781744/1755), brassier, et de Bonaventure Clara
VIDAL (1682-1725/1740), né à Mosset le mercredi
12 mai 1723, il est tenu sur les fonts baptismaux le
lendemain au même endroit426, y décédé le jeudi 14
mars 1776. Il se marie le mardi 29 avril 1755 à
Mosset 427 avec Margarida Maria Anna RIBES,
née le samedi 2 juin 1725 à Mosset, y décédée le
mardi 20 janvier 1784, à l'âge de cinquante-neuf
ans 428, fille de Joan Antoni (1701-1776), brassier
Sous Batlle en 1737 et 1768, et de Maria Anna
CARBONELL (>1692->1754). Il eut pour enfant
Marie Anne GALAUT.
163 - Margarida Maria Anna RIBES, dite Maria
Anna, fille de Joan Antoni (1701-1776), brassier
Sous Batlle en 1737 et 1768, et de Maria Anna
CARBONELL (>1692->1754), venue au monde à
Mosset le samedi 2 juin 1725, elle est baptisée le
jeudi 2 juin 1735 en la même localité 429, y décédée
le mardi 20 janvier 1784. Elle se marie le mardi 29
avril 1755 à Mosset 430 avec Ignaci Agusti
GALAU, brassier Consul en 1676, né le mercredi
12 mai 1723 à Mosset, y décédé le jeudi 14 mars
1776, à l'âge de cinquante-trois ans431, fils de Joan
Joseph Andreu (1678-1744/1755), brassier, et de
Bonaventure Clara VIDAL (1682-1725/1740).
Naquit de cette femme Marie Anne GALAUT.
426
Au baptême d'Ignaci Agusti fut témoin Hilari
GALAU, parrain. Nota : Marraine :Marianna Forcada,
ne signe pas.
427
ADPO 3E23/30 Folio 238 Bordes François - Vente
d'un cortal
Le 20 mai 1774 vente à pacte de rachat d'un cortal à
Mosset par Ignace Galaut à Isidore Ruffiandis pour le
prix de 220 livres.
le cortal est situé au Porcater confrontant au midi le
Cortal de Jacques Lavila et de Septentrion le chemin qui
va à la font Nogal à la Carole.
428
Ils ont une légère différence d'âge.
Parrain : Isidro Pons
Marraine :Margarida Manaut, veuve
Ne signent pas.
430
ADPO 3E23/30 Folio 238 Bordes François - Vente
d'un cortal
Le 20 mai 1774 vente à pacte de rachat d'un cortal à
Mosset Parrain Ignace Galaut à Isidore Ruffiandis pour le
prix de 220 livres.
le cortal est situé au Porcater confrontant au midi le
Cortal de Jacques Lavila et de Septentrion le chemin qui
va à la font Nogal à la Carole.
429
.
431
Il a 2 ans de plus qu'elle.
164 - voir 140 : Isidore Mestres.
165 - voir 141 : Marie Felip.
166 - voir 142 : Isidore Radondy
167 - voir 143 : Espérance Parent
168 - voir 100 : Joseph Porteil
169 - voir 101 : Marie Parès
170 - voir 130 : Julien Corcinos
171 - Marie Catherine RUSSA, fille de Joan Ba ptista (1722->1796), pages, et de Catherine
PY (1717->1773), née à Molitg-les-Bains le vendredi 3 novembre 1747, elle est baptisée le surlendemain au même lieu432, décédée à Mosset le jeudi
24 juin 1824.
Déclarations de succession de Marie Rousse
Le 10 décembre 1824 est comparu Jean Baptiste
Corcinos propriétaire à Mosset, faisant tant pour lui
que pour Marie Rose et Marie Corcinos ses sœurs.
Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie
Rousse veuve de Julien Corcinos leur mère décédée
ab intestat le 24 juin 1824.
Par son décès ils ont recueilli le montant de sa
constitution dotale se portant à 990 francs, sur quoi
il doit être déduit 330 francs que la dite défunte
donna à Marie sa fille épouse de Gaudérique Portell
dans son contrat de mariage retenu par Me Escape
notaire le 22 mai 1809. Il reste donc 660 francs,
plus des nippes pour 20 francs soit 680 francs.
(5W561 N°339).
Elle se marie le samedi 8 mai 1773 à Molitg-lesBains puis, le même jour, religieusement en l'église
du même lieu 433, après avoir fait rédiger un contrat,
le lundi 22 mai 1809, à Prades, chez Escape avec
Julien Maire CORCINOS. Julien a été batlle
Mosset 1788-1790, maire de Mosset en 1793. Il est
pagès, né en 1745 à Mosset, y est décédé le lundi
22 mai 1820, à l'âge de soixante-quinze ans 434, fils
de Joan Miquel Thomas (1714-1767), consul 1751
Clavaire 1758 Voiturier, et de Marie Anne
LLOPET (1715-1771) 435. Elle en eut Jean Baptiste
Pierre
CORCINOS
et
Marie
Catherine
CORCINOS.
432
Parrain : Jacques Py, brassier ; Aytua, signe
Marraine :Marie Russa, Molitg, Ne signe pas.
433
Témoins : Le père de la contractante
François Angles Solera, Régent
Joseph Fabre, garçon chirurgien
Signant tous
Jean Russe, Brassier Ne signe pas.
434
Il a 2 ans de plus qu'elle.
435
Julien Maire épousa aussi Rose LAGUERRE, qui lui
a donné Marie Anne CORCINOS.
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172 - Francisco Lin CLIMENS, dit Lin, pages
Cultivateur, fils de François (<1700->1788), pages
Consul 1726, 1745 Syndic en 1738, et d'Anna Maria SERRA (<1706-1745), né à Mosset le vendredi
13 novembre 1722, il est baptisé le même jour au
même endroit 436, y décédé le mardi 10 juin 1794437.
Imposition
Climens Lin : La plus forte imposition après Aguilar en 1788. (Ruffiandis P61)
Mutations par décès
Le 2 complémentaire an IV, a comparu Martin
Climens domicilié à Mosset a déclaré qu'il est héritier des biens délaissés par Léon Climens son père
décédé le 22 prairial an II, et que lui ayant fait donation de tout ses biens dans son contrat de mariage
reçu par Queya notaire à Villefranche le 29 mars
1781
il ne lui est actuellement rien échu (ADPO 5W625)
Mutations par décès de Léon Climens
Le 2 complémentaire an IV a comparu Marguerite
Sicard domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle est
usufruitière des biens délaissés par Léon Climens
son mari décédé le 22 prairial an II, en vertu du
contrat de mariage du 29/03/1781, reçu par Queya
notaire à Villefranche et qu'il lui est échu en usufruit :
- maison et cortal à Mosset
- vigne à Corbiac d'environ 6 hommes de taille
- un champ al Sola de 2 journaux
- un autre champ al Sola de 3 cantonades
- un autre champ à Rodoles de 1, 5 journal.
- une vigne al Bach d'un demi-journal
- un champ à la Carole de 3 journaux
- deux champs à La Solane de 3 journaux
- un petit jardin d’une demi-cantonade
- champ et pré à Caraut de 5 journaux
- un champ et pré al Bach dit Mascarda de 1, 5
journal
- un champ et pré à Las Salines de 9 journaux
- champ et cortal al Mollo de 12 journaux
- un champ prés et cortal à La Guardia de 70 journaux.
Le tout au territoire de Mosset.
En plus
- une vigne au terroir de Molitg de 5 hommes de
taille
- une rente constituée de 6 francs de pension.
Les biens sont estimés, les immeubles réels d'un
revenu de 760 francs ce qui au denier 25 représente
un capital de 19018 francs
dont la moitié seulement est en droit de jouir
d'après la loi du 17 nivôse ce qui la réduit à 9569
francs. (ADPO 5W625)
Maisons
3 maisons : N°274, 351, N°360 au plan de 1811 et
un pâtis N°405 à Las Eras de 280 m2
- N°274 au 11 Carretera del Coll de Jau qui sera
vendue et dont le revenu sera distribué aux pauvres
- N°51 au 12 Carrer de las Sabateras
- N°360 au 15 et 17 Carretera de Prada.
Il se marie le mardi 12 août 1749 à Fillols, après
avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 6 juillet
1749, à Prades, Jean Philippe Balanda avec Marguerite SICART, née en 1724 à Fillols, décédée le
samedi 29 mars 1806 à Mosset, à l'âge de quatrevingt-deux ans 438, fille de Marti (<1708-1776),
batlle Fillols en 1749, et de Maria Angela
SOLER (<1708-1776). Il en eut Jean et François
Joseph.
173 - Marguerite SICART, fille de Marti (<17081776), batlle Fillols en 1749, et de Maria Angela
SOLER (<1708-1776), née à Fillols en 1724, décédée à Mosset le samedi 29 mars 1806.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795)
A Mosset depuis 45 ans ADPO Lp1024) (
Mutations par décès
Le 17 avril 1807 est comparu Martin Climens de
Mosset a déclaré qu'il est l'héritier de Marguerite
Sicart sa mère décédée le 6 mars 1806 et par son
décès a recueilli la montant de la constitution dotale
en argent d'un montant de 1660 francs
et des nippes, hardes et effets de 140 francs.
(ADPO 1199W78)
Elle se marie le mardi 12 août 1749 à Fillols, après
avoir passé un contrat, le dimanche 6 juillet 1749, à
Prades, Jean Philippe Balanda avec Francisco Lin
CLIMENS, pages Cultivateur, né le vendredi 13
novembre 1722 à Mosset, y décédé le mardi 10 juin
1794 439, à l'âge de soixante-douze ans 440, fils de
François (<1700->1788), pages Consul 1726, 1745
Syndic en 1738, et d'Anna Maria SERRA (<17061745). De là naquirent Jean CLIMENS et François
Joseph CLIMENS.
174 - Etienne ARGALES, cultivateur, né à Campôme en 1738, y décédé le mardi 12 janvier 1830. 1
436
Au baptême de Francisco Lin fut témoin Maria
COMBAU, marraine ; Francisco Lley CLIMENS, parrain.
437
Date historique (10 juin 1794 : la Convention décrète
la Terreur).
162
438
Ils ont une légère différence d'âge.
Date historique (10 juin 1794 : la Convention décrète
la Terreur).
440
Il a 2 ans de plus qu'elle.
439
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
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Vente
Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine
Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne
Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme.
Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant
leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et
comme usufruitiers et propriétaires respectifs, ont
déclaré et faire vente à titre irrévocable en faveur
de Marie de Porteil épouse de dit Jacques Rousse
cultivateur de Molitg, d'une pièce de terre ferme sur
le terroir de Molitg au lieu-dit "al martinet" de huit
arts et confrontant :
- d'Orient avec Joseph Vernet,
- et du midi avec Bonaventure Fabre,
- du couchant et de septentrion une des vacants et
Pierre Thomas.
Cette propriété appartient à Catherine Argelès
femme Climens par son achat à Jean Selves va de
Jean Bordes notaire le 13 janvier dernier.
Et le vent pour la somme de 53, 75 F. ((ADPO
3E2362 Bordes).
Il se marie avant 1771 avec Marie Rose FABRE,
née le mardi 18 janvier 1757 à Campôme, y décédée le lundi 4 juin 1827, à l'âge de soixante-dix
ans 441, fille de Jean (<1732-<1798), pages, et de
Marie PAYRER (°<1732). Naquit de cette femme
Marie Catherine.
175 - Marie Rose FABRE, fille de Jean (<1732<1798), pages, et de Marie PAYRER (°<1732), née
à Campôme le mardi 18 janvier 1757, elle est tenue
sur les fonts baptismaux le surlendemain au même
endroit 442, y décédée le lundi 4 juin 1827.
Cession de biens hérités
Le 11 floréal de l’an VI (30 avril 1798) Marie-Rose
Fabre (Sosa 175), fille majeure domiciliée à Campôme, cède par ces présentes, en faveur de Catherine Argelès sa nièce ? de Campôme, épouse autorisée de François Climens son époux, tous les droits
et actions qui comptent à la cédante suite à la succession des biens qui ont appartenu à feu Isidore
Fabre son frère décédé intestat sans enfant,
moyennant la somme de 300 livres en espèces métalliques que la venderesse déclare avoir reçues de
Catherine Argelès Climens avant le présent acte,
renonçant à l’exception de l’argent non compté ni
reçu.
En outre Marie-Rose Fabre reconnaît avoir reçu
avec les mêmes espèces métalliques et avant le
présent acte et de la volonté de Catherine Argelès
épouse autorisée de François Climens la somme de
330 livres, six linceuls de draps de lit pour le paiement et acquit de la délégation de la somme de 220
livres faite en sa faveur par Jean Fabre son père,
consignée dans le contrat de mariage de Argelès et
de Marie Fabre soeur de Marie Rose Fabre de
Campôme, contrat retenu par feu Xavier Bordes
notaire le 29 septembre 1776 et pour les causes qui
sont énoncées.
Ainsi que pour le paiement de la moitié d’une pareille délégation d’argent faite par le feu Jean Fabre
en faveur de la défunte Marie Anne Fabres sa sœur
cosignée dans le même contrat.
De laquelle somme de 330 livres et des linceuls de
valeur de 36 livres Marie-Rose Fabre se tient pour
payée et que pareillement ladite Catherine Argelès
Climens sa nièce renonçant à l’exception de
l’argent non compté et de la chose n’ont eue sans
entendre relancer à la prestation Climens qui lui a
été promise par Marie Fabre sa sœur par le contrat
de mariage ci-dessus énoncé.
Seul Climens a signé. (ADPO 3E21/497 Escape
N°86 Folio 313)
Mutations par décès
Le ? an 4, a comparu Marie Fabre épouse d'Etienne
Argelès de Campôme déclaré qu'elle était héritière
de François Fabre son oncle décédé et que par son
décès il ne leur est échu aucun immeuble. (ADPO
5W625)
Mutations par décès
Le 3 novembre 1827 est comparu François Climens
de Campôme agissant tant pour lui que pour Catherine Argeles son épouse et pour Cécile et Rose
Argelès ses belles soues qui nous a déclaré que
Marie Fabre épouse d'Etienne Argeles leur mère et
belle mère est décédée le 4/6/1827 et que par son
décès elles n'ont recueilli que des nippes de la valeur de 12 francs. (ADPO 5W562).
Elle se marie avant 1771 avec Etienne ARGALES,
cultivateur, né en 1738 à Campôme, y décédé le
mardi 12 janvier 1830, à l'âge de quatre-vingtdouze ans443. Elle eut de son conjoint Marie Catherine ARGALES.
176 - Jean ENRIQUEL, dit Flor (La), consul
1788, 89 Brassier, fils de Nicolau (1702-1775),
cloutier
(Clavataire),
et
de
Véronica
FORCADA (1705-1783), né à Mosset vers
1741444 445, mort le jeudi 14 octobre 1813. 1 NOTE
Habitation
N°148 au 4 Carrer Sota Murailla de 95 m2 avec
pâtis - maison Payré en 2005 - maison ou je suis
né.- N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova en
1813
441
443
442
444
Ils ont une légère différence d'âge.
Parrain : François Fabre, brassier, Campôme
Marraine :Rose Payre, Nohèdes
Ne signent pas.
Il est à noter qu'il a 19 ans de plus qu'elle.
l.
445
Sa confirmation eut lieu le lundi 5 juin 1741 à Mos-
set.
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163
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Jean Enriquel a 9 frères et sœurs tous sans descendants et probablement décédés sauf Rose Enriquel
mariée à Sales Jacques
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795)
Citoyen actif
Il avait été consul de Mosset en février 1787.
(ADPO Lp1024)
Administration de l'église
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les
comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présentés les marguilliers
dont les noms suivent :
Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers
du Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi, marguillier de Saint Sébastien et
Saint Gaudérique.
Galderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,
Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge,
qui a rendu compte de sa charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire,
Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire
Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
De l'Église à l 'État
Le 20/09/1792, l'Assemblée Législative vote le
transfert des registres d 'État civil de l 'Église à l
'Etat, des prêtres aux maires, substituant la notion
de commune à celle de paroisse.
A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé
et François Galiay, vicaire.
26/09/1792 : François Galiay prête serment de
fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et
Léon Vila procureur.
Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le baptême de Jean
Joseph Simon Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant
est le baptême de Joseph Cosme Fabre célébré par
le vicaire François Galiay le 26/9/1792 qui continuera d'assurer les cérémonies pendant deux mois
selon le rite de " l'église catholique et romaine "
Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792
est mis en application à Mosset en novembre. Le
maire note sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi
164
par nous Joseph Porteil, maire de cette commune le
15 novembre 1792 et le premier de la république
française."
Les actes sont désormais signés de l'officier d'État
Civil ; tout d'abord par Sébastien Pacuill pendant
un mois puis de nouveau par François Galiay qui a
ainsi deux chapeaux : celui de curé et celui d'officier d 'État Civil. Il était pour cela probablement
plus compétent et peut-être plus disponible ? A
Mosset on est pragmatique.
Premier acte à la mairie de l'officier civil :
" L'an mille sept cent quatre vingt douze et vingtcinquième jour du mois de novembre l'an premier
de la république française s'est présenté devant
nous Sébastien Pacuill officier public de la municipalité de Mosset Thérèse Cortia, sage femme assistée de deux témoins Jean Anriquel et Marguerite
Julia qui ont déclaré ne savoir signer ont déclaré la
naissance d'un enfant qui a né le jour du vingt et
quatre du présent mois à une heure après midi fils
de Isidore Ribes défunt. La mère est Thérèse Julien
le nom de l'enfant est Jean François Ribes fils de
Isidore Ribes défunt, la déclarante et les témoins
ont déclaré ne savoir signé.
En foi de quoi : Sébastien Pacuill officier public ".
Location
Le 7 floréal an 8 (27-04-1800). Joseph Lacroix,
homme de loi à Prades. baille à titre d'afferme pour
six ans à Jean Enriquel, cultivateur à Mosset et à
Rose Enriquel (1751) épouse de Jacques Sales
(1727-1804) cultivateur à la Carole. un petit corps
d'héritage consistant en un champ pré et une mouillère sur "Estardé "
Il est défendu d'y faire "Torrade ".
Prix : 3 charges de dix mesures de blé seigle par an.
(ADPO 3E21/498 Page 354.Estève Notaire à
Prades)
Maison en 1811
N°148 de 95 m2 avec pâtis au 4 Carrer Sota Murailla
Maison N°225 de 20 m2 au Carrer de Vila Nove
derrière Francisco
Jardin N°499 de 150 m2
Déclarations de successions de Jean Anriquel
Le 9 mai 1814 est comparu Michel Anriquel cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour
Marianne Anriquel épouse de Michel Gazé de Tarerach
Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Anriquel
leur frère décédé ab intestat le 14 octobre 1813.
Lequel déclarant a déclaré que le dit son père, dans
son contrat de mariage passé devant Me Escape
notaire à Prades le 02/04/1809 lui fit donation de
tous ses biens présents et à venir sous le réserve de
730 francs et que par acte de vente passé devant Me
Lavall notaire à Prades le 31/05/1806 il lui fit vente
de tous les biens qu'il avait acquis postérieurement
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
à la dite donation et lui fit quittance dans le même
acte de 365 francs, acompte de la susdite vente
de laquelle dite vente il en avait aliéné celle de 200
francs en faveur de la dite Marianne sa fille ainsi
qu'il constate dans son contrat de mariage en due
forme
et que par son dit décès ils ont recueilli le surplus
de la susdite réserve se portant avec ses nippes à
200 francs
dont 170 francs pour la dite réserve. (ADPO
5W555).
Il se marie le mardi 24 avril, peu après Pâques 1759
à Mosset avec Anne Marie Marguerite RIBES,
née le dimanche 1er septembre 1743 à Mosset, y
décédée le vendredi 29 novembre 1805, à l'âge de
soixante-deux ans446, fille de Pere Miquel (17011756), brassier, "Carbonner", et d'Anna Maria
CARBONELL (1693-1778). Naquit de cette femme
Isidore March Michel.
177 - Anne Marie Marguerite RIBES, fille de
Pere Miquel (1701-1756), brassier, "Carbonner", et
d'Anna Maria CARBONELL (1693-1778), née à
Mosset le dimanche 1er septembre 1743, elle est
baptisée le même jour au même endroit447 448, y
décédée le vendredi 29 novembre 1805. Elle se
marie le mardi 24 avril, peu après Pâques 1759 à
Mosset avec Jean ENRIQUEL, consul 1788, 89
Brassier, né vers 1741 à Mosset, décédé le jeudi 14
octobre 1813449, fils de Nicolau (1702-1775), cloutier (Clavataire), et de Véronica FORCADA (17051783). Ils ont eu Isidore March Michel
ENRIQUEL.
178 - Hyérome JAUZE, commis aux Forges, fils
de
Joseph (<1685-<1767),
et
de
Jeanne
MARROT (<1685->1767), né à Soulan en 1732450,
vivant en 1789. Il se marie le mercredi 15 juillet
1767 à Mosset avec Marie Anne Margarette Rose
LAPLASSE, née le lundi 2 novembre 1739, jour
de la fête des morts à Mosset, décédée après le
mardi 21 avril, peu après Pâques 1789451, fille de
Barthomeu Sébastien Joseph (1716-1781), voiturier, et de Margarida DEIXONA (1720-1802). De
cette femme naquit Catherine Marie Anne.
179 - Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE,
446
Ils ont une légère différence d'âge.
Parrain : André Saget
Marraine : Anne Ribas
Ne signent pas.
447
Ribes ou Ribas.
448
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Anna Maria CARBONELL, sa mère qui l'éleva.
449
Il a 2 ans de plus qu'elle.
450
A Foix vivent encore (1998) des Jauze
Soulan ou Saurat (Pamiers).
451
Ils ont une légère différence d'âge.
fille de Barthomeu Sébastien Joseph (1716-1781),
voiturier, et de Margarida DEIXONA (1720-1802),
née à Mosset le lundi 2 novembre 1739, jour de la
fête des morts, elle est baptisée le jeudi 5 novembre
1739 en la même localité452, cité en 1789.
Revoir la date de naissance et/ou le prénom.
Elle se marie le mercredi 15 juillet 1767 à Mosset
avec Hyérome JAUZE, commis aux Forges, né en
1732 à Soulan, décédé après le mardi 21 avril, peu
après Pâques 1789453, fils de Joseph (<1685<1767), et de Jeanne MARROT (<1685->1767).
Elle en a eu Catherine Marie Anne JAUZE.
180 - Michel Joseph PAJAU, cultivateur, fils
d'Isidro Joseph Jaume (1705-<1765), brassier, et de
Françoise COSTASECA (<1715-1768), né à Mosset le dimanche 7 mai 1741, il est baptisé le surlendemain au même lieu454, y décédé le jeudi 29 novembre 1804455 .
Habitation
N°240 au 15 Carrer de Vila Nove avant1805.
Vente des biens de d'Aguilar
Le moulin à farine dit « Moli de baix » avec une
pièce de terre de 2 journaux
1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars
1794) (ADPO 1Qp157 et 1Qp159)
Le moulin à farine contient un logement pour un
meunier. Il est garni de deux meules à état de
marche et est couvert d'un toit en tuiles.
Attenant à un champ de 2 journaux. Confrontant :
-d'orient, la rivière, chemin au milieu,
- du couchant, Michel Pajau (1741-1804),
- du midi, Joseph Corcinos et François Cens, ravin
au milieu,
- de septentrion, Valentin Blanquer (1737-1805) et
la rivière.
Estimation : 700 livres.
Surface : 2journaux
Fermier : Matheu.
Produit : 35 livres par an.
Estimation : 700 livres.
2 - Vente
Partage
Michel Pajau lègue à Jacques Pajau, son fils, la
quatrième portion de tous ses biens à titre de préciput et hors partition, et à la dite Xapeiro sa femme
l'usufruit de la 1/2 des biens.
Voulant procéder au partage des biens de la dite
succession ainsi que la fixation de la portion qui
452
Confirmation 10/10/1759.
Il a 7 ans de plus qu'elle.
454
Parrain : Joseph Pajau, frère du père vraisemblablement.
455
Son testament fut établi le samedi 24 novembre 1804
453
à Prades.
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165
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
revient à chaque successeur y compris celle du 1/4
de Jacques Pajau, ils ont convenu ce qui suit :
A - Jacques Pajau
l1 - à moitié d'une pièce de terre champs à Corbiac,
moitié contenant 14 ares selon des bornes placées
par 2 experts confrontant :
- d'orient avec Jean Enriquel
- du midi avec la chemin de Corbiac
- du couchant
- de septentrion avec la moitié du champ dévolue à
François Pajau (Sosa 90)
2 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au
Congoust (qui contient un cortal dont la part de sa
soeur est reprise par Jacques pour 200 francs) de 14
ares confrontant :
- d'orient avec l'autre moitié dévolue à François
Pajau (Sosa 90) et Marie Rose Pajau
- du midi avec le chemin, d'en bas qui conduit à la
forge
- du couchant et de septentrion avec le chemin qui
conduit Coll. de Jau
3 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au
Cill de 26 ares confrontant
- d'orient avec François Bruzi
- du midi avec le "Correch del Cill "
- du couchant le chemin qui conduit à la forge
- de septentrion avec François Pajau son frère.
4 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au
Cill de 35 ares confrontant
- d'orient avec Etienne Bonrepos
- du midi avec des vacants "
- du couchant des vacants
- de septentrion avec François Pajau son frère.
5 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au
«Correch den Tibaut" de 54 ares confrontant
- d'orient - du midi - du couchant des vacants
- de septentrion avec François Pajau et Marie Rose
Pajau.
6 - La moitié d'une autre pièce de terre champ aux
Horts de Dalt 4 ares confrontant
- d'orient avec Etienne Xambeu et Pierre Bigorre
- du midi avec Joseph Rocafort
- du couchant avec François Pajau
- de septentrion avec Pierre Bigorre.
7 - La moitié d'une autre pièce de terre pré à la
Cognette et Contanceau de 246 ares confrontant
- d'orient avec Joseph Pajau
- du midi avec Rose Bruzy et les héritiers de
Jacques serra
- du couchant avec Jean Not
- de septentrion avec François Pajau
8 - La moitié de la maison (N°241) située dessous
le château confrontant
- d'orient avec le chemin qui va à la terrasse
- du couchant François Pajau (N°240)
- du midi avec les héritiers de Julien ? Cossey,
Isidore Galau et les héritiers de Félix Bruzi
- du couchant avec l'autre moitié de la maison
- de septentrion avec le chemin qui conduit à la
terrasse
166
B - François Pajau
1 - 1/4 du champ de Corbiac
2 - le 1/4 du champ du Congoust
3 - le 1/4 du champ du Cill
4 - le 1/4 du champ Cill de Dalt
5 - le 1/4 du pré den Thibaut
6 - le 1/4 du pré de la Cognette
7 - 2 ares du jardin des Horts de Dalt
8 - le 1/4 de la maison
- d'orient avec Jacques Pajau (N°241)
- du midi avec Rose Pajau
- du couchant et de septentrion vers la rue qui conduit à la terrasse
C - Marie Rose Pajau. (3E23/61 Folio 184 Pierre
Bordes notaire le 6 floréal an XIII 26 mai 1805)
Lucie Xapeiro renonce à l'usufruit donné par son
défunt mari, en faveur de Jacques Pajau et Marie
Rose Pajau moyennant la somme de 300 francs : la
1/2 par Jacques et 1/4 par François et 1/4 par Marie
Rose.
Il se marie le jeudi 30 mai 1765 à Mosset 456 avec
Lucie Françoise XAPEIRO, née le samedi 7 juillet 1742 à Mosset, y décédée le lundi 19 mai 1817,
à l'âge de soixante-quinze ans457, fille de Joseph
Francesch (1702-1752), forgeron, Maréchal à forge,
et d'Isabeau RUSSA (1719-1746)458. Ils ont eu
Pierre François Julien.
181 - Lucie Françoise XAPEIRO, fille de Joseph
Francesch (1702-1752), forgeron, Maréchal à forge,
et d'Isabeau RUSSA (1719-1746), née à Mosset le
samedi 7 juillet 1742, elle est baptisée le surlendemain en la même localité459 460, y décédée le lundi
19 mai 1817.
Mutations par décès
Le 4 prairial an XIII est comparu Rose Chapeiro
veuve de Michel Pajau cultivateur de Mosset qui a
déclaré qu'elle est la légataire de l'usufruit de la
moitié de tous les biens de son mari, suivant son
dernier testament reçu par Me Felip notaire à
Prades le 3 frimaire an 13 enregistré le 1er nivôse
suivant et que par son décès il lui est échu l'usufruit
de la moitié de tout les biens compris dans la déclaration dont le capital en immeubles sur lequel est
assis le droit se porte à 600 francs et celui des
meubles à 50 francs. (ADPO 5W629)
Déclarations de succession
Le 16 mai 1818 est comparu Jacques Pajau cultiva456
En présence de Joseph PARES, témoin.
Ils ont une légère différence d'âge.
458
Joseph Francesch avait aussi épousé Maria DEIXONE
qui lui avait donné Françoise Marie CHAPAYRAU.
459
Au baptême de Lucie Françoise fut témoin Joan Antoni RUSSA, parrain.
460
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
457
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
teur et François Bourges lui aussi cultivateur, ce
faisant celui-ci pour Rose Pajau son épouse et les
deux faisant aussi pour François Pajau leurs frères
et beau-frère tous domiciliés à Mosset.
Ils ont déclaré ils sont héritiers de Lucie Chapayron
veuve de Michel Pajau, leur mère décédée le 19
mai 1817.
Par son décès et ils ont recueilli une somme de 99 F
pour le montant qu'elle en avait retiré de ses père et
mère sans pouvoir citer les titres.
Plus des nippes, hardes et effets dont la valeur est
inférieure à 40 F. (5W558 N°22).
Elle se marie le jeudi 30 mai 1765 à Mosset 461 avec
Michel Joseph PAJAU, cultivateur, né le dimanche 7 mai 1741 à Mosset, y décédé le jeudi 29
novembre 1804, à l'âge de soixante-trois ans462, fils
d'Isidro Joseph Jaume (1705-<1765), brassier, et de
Françoise COSTASECA (<1715-1768). Elle eut
pour enfant Pierre François Julien PAJAU.
182 - Hiacinte ASSENS, dit Petit (El), brassier
Cultivateur, fils de Jean Antoine (~1720-1746),
laboureur de la métairie de la Bastide, et de Marguerite PAGES (~1720-1781), mis au monde à
Roquefort-de-Sault, Buillac le mercredi 24 février
1745, il est baptisé à Roquefort-de-Sault dès le
lendemain 463, décédé à Mosset le mardi 4 novembre 1806 464.
Achat
Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset
achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès
mariés le 8 floréal an 8 (28 avril 1800), chez Me
Escape, une maison à Mosset pour 400 francs.
N°329 du plan 1811 - Carrer de las Sabateras]
(ADPO 5W599)
Mutations par décès d’Hyacinthe Assens
Le 26 décembre 1812 ont comparu Joseph Mailhol
et Anne Marie Assens et les mariés François Pajau
et Anne Assens tous brassiers de Mosset les dits
Mailhol et Pajau faisant pour leurs épouses qui ont
déclaré qu'elles sont héritières de Hyacinthe Assens
leur père décédé ab intestat le 29 août 1807
(4/11/1806 ?) et que par son décès elles ont recueilli les biens ci-après :
1 - la moitié d'une maison à Mosset, l'autre moitié
provient du chef d’Elizabeth Marie ? Saletes veuve
d’Hyacinthe Assens d'un revenu de cette moitié de
10 francs.
[N°329 au plan de 1811 de 31 m2 au 2 Carrer de
461
En présence de Joseph PARES, témoin.
Il a un an de plus qu'elle.
463
Notes sur la naissance : Confirmation 10/10/1759 et
notes sur le baptême : Parrain : Jacinto Assens
Marraine :Marie Anne Delme
Ne signent pas.
464
DCD rue du four
DC possible le 24/08/1807.
462
las Sabateras anciennement rue du four
2 - un champ à Mosset à la partie dite "Le roch de
la mel" de 50 ares et autre champ et pré à la dite
partie dite "Garrigue" de 140 ares. Les champs et
pré ont été vendus par acte devant Me Lavall le 7
mars 1808 et le 18/11/1810 pour 800 francs et tout
d'un revenu de 40 francs
3 - autre champ dit "La forge" de 71 ares vendu à F
ou Sébastien Climens par acte chez Bordes le
06/03/1811, pour 450 francs et est d'un revenu de
22. 5 francs
Le revenu total est donc de 72, 5 francs et correspond au capital de 1450 francs au denier vingt.
(ADPO 5W555)
Origine étymologique du patronyme Jean Tosti :
Assens Acens Asensio
Du latin Ascensio, nom de la fête de l'Ascension du
Christ. Il semble qu'on ait donné ce nom de baptême aux enfants nés le jour ou la veille de cette
fête.
Il se marie le mercredi 2 juillet 1777 à Mosset avec
Cécile Elizabeth SALETAS, sage Femme, née le
dimanche 19 novembre 1747 à Mosset, y décédée
le dimanche 21 janvier 1821, à l'âge de soixantequatorze ans465, fille de Francesch Miquel Y Francischo (1702-1772), brassier, et de Maria Anna
THOMAS (~1702-1751/1760). Il en a eu Marie
Anne.
183 - Cécile Elizabeth SALETAS, dite Elizabeth,
sage Femme, fille de Francesch Miquel Y Francischo (1702-1772), brassier, et de Maria Anna
THOMAS (~1702-1751/1760), née à Mosset le
dimanche 19 novembre 1747, elle est tenue sur les
fonts baptismaux le mercredi 22 novembre suivant
au même endroit 466, y décédée le dimanche 21
janvier 1821.
Cession
Le 10/12/1810 à Prades, Marianne Prats veuve
Pompidor Jacques fait cession en faveur de Elisabeth Saleta veuve de Hyacinthe Assens minor de
Mosset de 300 francs selon acte du 01/05/1806
(ADPO 3E23/66 Folio 226 Pierre Bordes Notaire)
Transmission par achat
Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset
achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès
mariés le 8 floréal an 8, chez Me Escape, une maison à Mosset pour 400 francs. (ADPO 5W599)
Cession
Le 17 décembre 1810 Marianne Prats veuve de
Jacques Pompidor habitant à Mosset déclare faire
465
Ils ont une légère différence d'âge.
Parrain: Pierre Corcinos, batlle, signe
Marraine :Thérèse Cossey, ne signe pas.
466
Document réalisé par Jean Pares
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167
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
cession en faveur d'Élisabeth Salettes veuve de
l'Hyacinthe Assens minor d'une créance de la
somme de 300 F que ladite Prats a sur les biens
d'Hyacinthe Assens en force de l'acte retenu par
moi Pierre Bordes notaire le premier mai 1806
dûment enregistré à Prades le huit du même mois
par Circan.
Ce faisant ladite Prats à ses risques et périls et fortunes de ladite Saléta moyennant la somme de 250
F en écu d'argent métallique.
Ladite Saléta a promis de lui payer à savoir 125 F
d'ici un an et les autres 125 F d'ici deux ans sous
peine d'y être contrainte de droit et sous la peine et
tout dépend et dommage auquel effet elle hypothèque une pièce de terre, un prâi qu'elle possède à
Mosset à Ladou d'une contenance de 71 ares de vue
ce qui fait corps avec des vacants, confrontant Bernard Bousquet.
Elle a précisé que l'hypothèque avait été pris sur les
biens de Hyacinthes Assens au bureau de la conservation des hypothèques à Prades le 14 mai 1806
volumes quatre. ((ADPO 3E23/66 Folio229 Pierre
Bordes notaire).
Elle se marie le mercredi 2 juillet 1777 à Mosset
avec Hiacinte ASSENS, brassier Cultivateur, né le
mercredi 24 février 1745 à Roquefort -de-Sault,
Buillac, décédé le mardi 4 novembre 1806 à Mosset, à l'âge de soixante et un ans 467, fils de Jean
Antoine (~1720-1746), laboureur de la métairie de
la Bastide, et de Marguerite PAGES (~1720-1781).
Ils eurent Marie Anne ASSENS.
184 - Jean COMMERLI, fils d'Alexandre (17081757), et de Marie CAZENOBAS (1708-1778), né
à Rabouillet le dimanche 24 octobre 1756, il est
porté sur les fonts baptismaux le jeudi 25 octobre
1759 au même endroit 468, décédé à Mosset le dimanche 6 juin 1819.
Sa date de naissance est postérieure à la date de
décès du père.
Jean Commerli est né à Rabouillet qu'il a quitté
avec sa femme et 1 ou 2 enfants Elisabeth Rougé
pour s'installer à Mosset.
Son fils Baptiste (Sosa 92) y est né en 1791 (A
CONFIRMER).
Jean y décède à 59 ? ans en 1819 laissant à l'épouse
Elisabeth et au fils Baptiste peu de choses à Mosset
mais le défunt était imposé pour des biens à Rabouillet.
Déclarations de succession de Baptiste Comerly.
Le 18 mars 1820 est comparue Élisabeth Rougé
veuve de Jean Comerly de Mosset, agissant au nom
467
Il a 2 ans de plus qu'elle.
Parrain - marraine : Commerli André
Commerli Catherine.
468
168
de Baptiste Comerly son fils.
Elle nous a déclaré que son fils, par le décès du dit
Jean Comerly, leur père arrivé à Mosset le six juin
1819, a recueilli les objets ci-après qui furent constitués en dot au dit Comerly dans son contrat de
mariage reçu par maître Siré notaire à Sournia le 19
décembre 1779.
1 - dot de 800 F2.
2 - 2 brebis de 20 F
3 - Hardes et effets de valeur de 80 F.
Soit une valeur totale de 900 F.
La dite comparant a déclaré que les biens pour
lesquels Jean Comerly se trouve imposé à Rabouillet, lui appartiennent à elle suivant la donation qui
lui fut faite dans le contrat précité.
Ne signe pas (5W558).
Il se marie le mardi 4 avril 1780 à Rabouillet469,
après avoir conclu un contrat, le dimanche 19 décembre 1779, à Sournia (ADPO 3E38/272 Sirié) 470
avec Elizabeth ROUGÉ, née le lundi 23 novembre
1761 à Rabouillet, décédée le lundi 15 mars 1824 à
Mosset, à l'âge de soixante-trois ans471, fille de
Jean (<1732->1780),
et
d'Anne
Marie
LAURET (<1732-<1777). De cette femme naquit
Jean Baptiste COMERLY.
Jean COMMERLI
185 - Elizabeth ROUGÉ, fille de Jean (<1732>1780), et d'Anne Marie LAURET (<1732-<1777),
née à Rabouillet le lundi 23 novembre 1761, elle est
469
Témoins de mariage : Dalbies Charles
Dalbies Guillaume
Vidal Gabriel
Larieu Augustin.
470
Contrat de mariage (ADPO 3E38272 Me Sirié à Sournia)
le 19 décembre 1779 à Rabouillet, Jean Comerly brassier,
fils de feu Alexandre Comerly et de feu Marie Casanova,
assisté de André Comerly son frère d'une part, et Élisabeth Rougé de Rabouillet fille légitime de Jean Rougé et
de feu Marie Lauret, assistée et conseillée de son père et
de Guillem Sale, son oncle de Rabouillet, d'autre part.
Lesquelles parties sur le traité de mariage de Jean Comerly et de Elizabeth Rougé ont fait et arrêté le pacte, la
convention suivante :
En premier lieu que le mariage se fera en face de notre
Sainte Mère l'église catholique et apostolique à la première réquisition de l'une des parties. (Le mariage a eu
lieu le 4 avril 1780 soit plus de 3 mois après)
En second lieu, Jean Comerly, le futur époux se constitue
en dot la somme de 800 livres qu'il a reçue aujourd'hui
d'André Comerly son frère aîné.
En troisième lieu Jean Rougé père de la future épouse
donne en dot à sa fille la somme de 30 livres à Elisabeth
Rougé pour lui tenir lieu de légitime sur ses biens.
471
Ils ont une légère différence d'âge.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
baptisée le surlendemain au même endroit472, décédée à Mosset le lundi 15 mars 1824.
Mutations par décès
Le 26 août1824 est comparu Baptiste Comerly
propriétaire à Mosset
faisant tant pour lui que pour
Guillaume Comerly son frère domicilié à Bibare en
Galice
qui nous a déclaré que Elisabeth Rougé veuve de
Jean Comerly leur mère est décédée le15/03/1824,
ab intestat
et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants :
1 - une vigne et pâture à Rabouillet lieu dit "Mouledes"
2 - un champ
3 - une vigne et herm
4 - un pré et herm
5 - un jardin
soit au total un revenu de 19 francs (ADPO
5W561)
Contrat de mariage
le 19 décembre 1779 à Rabouillet, Jean Comerly
brassier, fils de feu Alexandre Comerly et de feu
Marie Casanova, assisté d’André Comerly son frère
d'une part,
Élisabeth Rougé de Rabouillet fille légitime de Jean
Rougé et de feu Marie Lauret, assistée et conseillée
de son père et de Guillem Sale, son oncle de Rabouillet, d'autre part.
Lesquelles parties sur le traité de mariage de Jean
Comerly et de Elizabeth Rougé ont fait et arrêté le
pacte, la convention suivante :
En premier lieu que le mariage se fera en face de
notre Sainte Mère l'église catholique et apostolique
à la première réquisition de l'une des parties.
En second lieu, Jean Comerly, le futur époux se
constitue en dot la somme de 800 livres qu'il a
reçue aujourd'hui d'André Comerly son frère
En troisième lieu Jean Rougé père de la future
épouse donne en dot à sa fille la somme de 30
livres à Elisabeth Rougé pour lui tenir lieu de légitime sur ses biens (ADPO 3E38272 Me Sirié à
Sournia).
Elle se marie le mardi 4 avril 1780 à Rabouillet 473,
après avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 19
décembre 1779, à Sournia, ADPO 3E38/272 Sirié 474 avec Jean COMMERLI, né le dimanche 24
472
Témoins : Jean Paul Lauret, Marie Mouré, veuve
Ne signent pas.
473
Témoins de mariage : Dalbies Charles
Dalbies Guillaume
Vidal Gabriel
Larieu Augustin.
474
Contrat de mariage (ADPO 3E38272 Me Sirié à Sournia)
octobre 1756 à Rabouillet, décédé le dimanche 6
juin 1819 à Mosset, à l'âge de soixante-trois ans 475,
fils d'Alexandre (1708-1757), et de Marie
CAZENOBAS (1708-1778). Elle eut de son conjoint Jean Baptiste COMERLY.
186 - Michel Paul BES, dit Paul, cultivateur, fils
de Thomas Joseph Xavier (1734-1805), brassier, et
de Margarida Llucia MANAUT (1730-1792), né à
Mosset le jeudi 3 décembre 1761, il est porté au
baptême le mercredi 30 décembre suivant en la
même localité476 477, y décédé le lundi 29 juillet
1805.
Maison : propriétaire du N°340 du plan de 1811 de
45 m2 au 15 Carrer de la Font de las Senyoras.
Il se marie le mardi 8 novembre 1785 à Mosset
avec Marie OLIVE, née en 1761 à Rabouillet,
décédée le jeudi 3 janvier 1828 478 à Mosset, à l'âge
de soixante-sept ans479, fille de Louis (<17231783/1782), et de Marie DELMAS (1721-1781). Ils
eurent Marie Marguerite.
187 - Marie OLIVE, fille de Louis (<17231783/1782), et de Marie DELMAS (1721-1781),
née à Rabouillet en 1761, décédée à Mosset le jeudi
3 janvier 1828480.
Mutations par décès de Marie Olive
Le 1 septembre1829 est comparu Baptiste Commerli cultivateur de Mosset agissant pour Marie
Bès son épouse Marguerite, Catherine et Anne
le 19 décembre 1779 à Rabouillet, Jean Comerly brassier,
fils de feu Alexandre Comerly et de feu Marie Casanova,
assisté de André Comerly son frère d'une part, et Élisabeth Rougé de Rabouillet fille légitime de Jean Rougé et
de feu Marie Lauret, assistée et conseillée de son père et
de Guillem Sale, son oncle de Rabouillet, d'autre part.
Lesquelles parties sur le traité de mariage de Jean Comerly et de Elizabeth Rougé ont fait et arrêté le pacte, la
convention suivante :
En premier lieu que le mariage se fera en face de notre
Sainte Mère l'église catholique et apostolique à la première réquisition de l'une des parties. (Le mariage a eu
lieu le 4 avril 1780 soit plus de 3 mois après)
En second lieu, Jean Comerly, le futur époux se constitue
en dot la somme de 800 livres qu'il a reçue aujourd'hui
d'André Comerly son frère aîné.
En troisième lieu Jean Rougé père de la future épouse
donne en dot à sa fille la somme de 30 livres à Elisabeth
Rougé pour lui tenir lieu de légitime sur ses biens.
475
Il a 5 ans de plus qu'elle.
476
Parrain : Julien Manaut
Marraine :Grace es
Ne signent pas.
477
Il avait perdu son père la même année.
478
Date historique (3 janvier 1828 : démission du ministère Villèle).
479
Ils ont une légère différence d'âge.
480
Date historique (3 janvier 1828 : démission du ministère Villèle).
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avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
169
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Marie Bès ses belles sœurs qui nous a déclaré que
par le décès de Marie Olive veuve Bès décédée le 6
Janvier 1828. Les dites sœurs Bès n'ont rien recueilli. (ADPO 5W563)
Elle se marie le mardi 8 novembre 1785 à Mosset
avec Michel Paul BES, cultivateur, né le jeudi 3
décembre 1761 à Mosset, y décédé le lundi 29
juillet 1805, à l'âge de quarante-quatre ans481, fils de
Thomas Joseph Xavier (1734-1805), brassier, et de
Margarida Llucia MANAUT (1730-1792)482. Elle
eut pour enfant Marie Marguerite BES.
188 - Pierre CANTIE, brassier, voiturier. , fils de
Sébastien (1732->1794), brassier et voiturier, et de
Marie Anne COSTASECA (1730-1795), né à Mosset le lundi 14 janvier 1760, il est reçu au baptême
le surlendemain en la même localité 483, décédé à
Olette le lundi 27 mars 1820. Il se marie le mardi
19 juin 1787 à Olette avec Espérance Thérèse
Théodore BOSCH, née le samedi 23 mars 1765 à
Olette, décédée après le mercredi 11 février
1835484, fille de Joseph (1736->1787), négociant, et
de Catherine DOMENECH (1735->1787). Il en a
eu Joseph Augustin.
189 - Espérance Thérèse Théodore BOSCH, fille
de Joseph (1736->1787), négociant, et de Catherine
DOMENECH (1735->1787), venue au monde à
Olette le samedi 23 mars 1765, elle est baptisée le
lendemain au même lieu485, vivant en 1835. Elle se
marie le mardi 19 juin 1787 à Olette avec Pierre
CANTIE, brassier, voiturier., né le lundi 14 janvier
1760 à Mosset, décédé le lundi 27 mars 1820 à
Olette, à l'âge de soixante ans 486, fils de Sébastien (1732->1794), brassier et voiturier, et de Marie
Anne COSTASECA (1730-1795). Elle en a eu
Joseph Augustin CANTIE.
190 - Bonaventure Joseph CHAMBEU, cultivateur et Journalier, fils de Pierre Joseph (17451827),
agriculteur,
et
d'Anne
Marie
CANTIE (1736-1801), mis au monde à Mosset le
mercredi 6 février 1771, il est porté sur les fonts
baptismaux le lendemain en la même localité, y
décédé le mardi 10 avril, peu après Pâques 1860.
481
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Thomas Joseph Xavier avait aussi épousé Grace
LLOPET.
483
Notes sur la naissance : Habite Olette depuis 1782, n'y
est pas né et notes sur le baptême : Marraine :Catherine
Pebrell
Ne signe pas.
484
Ils ont une légère différence d'âge.
485
Parrain : Raimond Bosch et Domenach garçon de
Olette, signe
Marraine : Mademoiselle Espérance Coder de Cerja Ne
signe pas.
486
Il a 5 ans de plus qu'elle.
482
170
Assemblée générale des citoyens de la commune de
Mosset
Etat des déclarations faites par les citoyens et
citoyennes parents des militaires en activité de
service au 15 vendémiaire an III (6/10/1794) à
l'effet de jouir des secours décrétés les 26 novembre, 4 mai 1791 et 5 nivôse an II et décomptés
jusqu'au 1er germinal de l'an II (21/03/1794) :
Bonaventure Chambeu, enrôlé le 26/08/1793
comme chasseur éclaireur volontaire aux Miquelets. (ADPO L676)
Garde Nationale de 1832 - registre de Contrôle
général de la réserve :
Marié avec enfants, 57 ans
Sourd complet
Mosset et les loups
Lettres Lavila Isidore (1758-1825) maire de Mosset
du 11 décembre 1801 (20 frimaire an 10 de la République) aux maires des communes de Conat,
Urbanya, Nohèdes, Molitg, Campôme :
"En vertu des règlements relatifs à la battue générale ou chasse pour la destruction des loups, renards, blaireaux et autres animaux nuisibles et après
avoir conféré ensemble avec le sous inspecteur des
forêts résidant à Prades, vous voudrez bien, citoyens maires, rassembler un homme par feu, le 22
du courant, de votre commune, avec armes et
chiens propres à la chasse aux loups (voir note) et
comme il n'est pas possible, à la saison où nous
sommes, de se joindre avec ceux de cette commune
(Mosset) à raison de la grande distance pour faire la
dite chasse, vous rejoindrez, avec ceux de la commune de Nohèdes et vous concerterez ensemble
avec le maire de la dite commune, dans quelle partie du territoire vous devrez faire la battue.
Vous aurez soin lorsque cette opération sera terminée, de nous faire passer le détail des résultats de
cette chasse ainsi que du nombre et de l'espèce des
animaux qui auront été détruits.
Note :
-Pour celle d’Urbanya et vous en tête, les dirigez en
la division de notre territoire à la partie dite "Coll
del Torn" et vous attendez le sous inspecteur forestier qui vous donnera les ordres.
-Pour celle de Molitg et de Campôme et vous à la
tête, les dirigez vers cette commune, pour prendre
les ordres et la direction du dit sous inspecteur.
Faites de manière à être rendu ici à 8 heures du
matin."
Résultats
Bonaventure Xambeu (1771-1860) de Mosset, a tué
un loup de un an et demi à la partie dite de "la font
dels osseils" (Fontaine des oiseaux). . (ADPO
100EDT38 : Copie de la correspondance active du
maire.)
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
1795)
Citoyen actif. (ADPO Lp1024)
Déclarations de succession de Barthélemy Chambeu
Le 5 octobre 1860 a comparu Barthélemy Dalbies
cultivateur à Mosset, agissant comme administrateur des biens de Catherine Chambeu sa femme.
Il a fait la déclaration suivante.
Barthélemy Chambeu cultivateur à Mosset est décédé ab intestat à Mosset le 11 avril 1860. Le sieur
Chambeu s'appelle Bonaventure et non Barthélemy.
Sa succession est échue par égales portions à :
Chambeu Bonaventure cultivateur
Chambeu Catherine femme du Comparant
Chambeu Rose femme de Joseph Cantier menuisier, tous à Mosset.
Marie Chambeu veuve de Martin Bixareil à Perpignan.
Marie Remaury femme de Pierre Salies à Mosset
représentant Antoinette Chambeu sa mère.
Cette succession consiste enlaidit ainsi après
Mobilier
1 - un vieux lit avec sa paillasse
2 - quatre draps de lit
3 - une vieille couverture
4 - six chaises et une table
5 - Les nippes du défunt
le revenu total est de 40 FF
Immeubles non affermés à Mosset
1 - un jardin au village
2 - une vigne et naturel au lieu-dit la Crouette
3 - une maison au quartier du château d'un revenu
de 20 FF (N°139 du plan 1811 de 84 m2 - Plaçal
N°8 ?)
4 - un champ à la Fargue
le revenu total et de 55 FF formant le capital de
1100 F. (114W142 N°582)
La moitié de la maison dépendant de la succession
de Pierre Chambeu a été vendue par Etienne
Chambeu à son frère Bonaventure Chambeu par
acte du quatre janvier 1809 au rapport de Me Felip
notaire à Prades.
Santé : Sourd complet
Il se marie le lundi 1er février 1796 à Mosset avec
Marguerite Anne COSSEY, née le samedi 15 mai
1773 à Mosset, y décédée le jeudi 25 septembre
1851, à l'âge de soixante-dix-huit ans 487, fille de
Simon Bonaventure (1732-1813), maréchal - ferrant - Consul 1787, et de Rose Maria
GARRIGO (1737-1802). De là naquit Catherine
Rose.
191 - Marguerite Anne COSSEY, fille de Simon
Bonaventure (1732-1813), maréchal - ferrant -
Consul 1787, et de Rose Maria GARRIGO (17371802), née à Mosset le samedi 15 mai 1773, elle est
baptisée le lendemain au même lieu488, y décédée le
jeudi 25 septembre 1851.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) (ADPO Lp1024)
Déclarations de succession de Marguerite Cossey
le 24 mars 1852 a comparu Barthélémy Dalbiès
cultivateur à Mosset, lequel agissant en sa qualité
d'administrateur des biens de Catherine Chambeu
son épouse et se portant fort pour Marie Chambeu
épouse Bixareil à Perpignan,
Bonaventure cultivateur, Antoinette épouse et
Rosse épouse Cantié tous de Mosset ses beauxfrères et belles-sœurs.
Il nous a déclaré que Marguerite Cossey épouse
Chambeu leur mère est belle-mère est décédée ab
intestat le 25 septembre 1851 et que sa succession à
eux échue consiste en les biens ci-après :
Mobilier et créances
la somme de 77 FF montant de sa constitution dotale établie dans son contrat de mariage.
Immeubles à Mosset non affermés
1 - un champ à Mosset à "Fournols"
2 - une vigne au lieu-dit "Al bac"
3 - une vigne inculte au même lieu
soit un revenu total de 5 francs formant un capital
200 F. (114W138 N°168)
Déclarations de succession
Le 10 mars 1861 a comparu Pierre Salies cultivateur à Mosset agissant comme administrateur légal
des biens de Marie Remaury son épouse demeurant
avec lui.
Il a reconnu les faits suivants :
Dans la déclaration en date du 21 juin 1858 de la
succession de Marie Antoinette Chambeu mère de
la dite de Marie Remaury épouse Salies et épouse
de Jacques Remaury, décédée à Mosset le 23 décembre 1857 il a été omis le cinquième recueilli par
la défunte dans la succession de Marie Cossey
femme Chambeu sa mère, déclarée le 24 mars
1852.
Biens composant la succession de Cossey Marguerite
Le mobilier.
La somme de 77 F montant de la constitution totale
établie dans son contrat de mariage.
1/5 à Marie Antoinette Chambeu.
Immeubles non affermés à Mosset
1 - un champ au lieu-dit Fournols
2 - une vigne au Bac
3 - une autre vigne inculte au même lieu.
Soit en revenu douta de cinq francs faisant un capi488
487
Ils ont une légère différence d'âge.
Au baptême de Marguerite Anne fut témoin Joseph
Isidore Maire PORTEIL, parrain. Nota : Curé : Vilent
Serradeil.
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171
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tal de 100 F. (114W143 N°47).
Elle se marie le lundi 1er février 1796 à Mosset
avec Bonaventure Joseph CHAMBEU, cultivateur et Journalier, né le mercredi 6 février 1771 à
Mosset, y décédé le mardi 10 avril, peu après
Pâques 1860, à l'âge de quatre-vingt-neuf ans489, fils
de Pierre Joseph (1745-1827), agriculteur, et
d'Anne Marie CANTIE (1736-1801). De cette
femme naquit Catherine Rose CHAMBEU.
192 - Frances GARRIGOU, brassier, fils de Domingo (1667-1730/1736), laboureur, et de Maria
REDONDI (1686-1748), né à Mosset le mardi 16
novembre 1706, il est porté au baptême le vendredi
19 novembre suivant au même endroit490. C'est là
qu'il décéda le jeudi 30 octobre 1755 et qu'il fut
inhumé le même jour. Il se marie le lundi 13 février
1736 à Mosset 491 avec Francesca Magdalena
Catharina PORTELL, née le mercredi 20 janvier
1717 à Mosset, décédée le lundi 8 mai 1786, à l'âge
de soixante-neuf ans492, fille de Nicolau Vicens (1695-1745), voiturier, et de Catharina
JULIA (<1690->1751). Naquirent de cette femme
Rose Maria GARRIGO et Isidore Thomas
GARRIGO.
193 - Francesca
Magdalena
Catharina
PORTELL, dite Magdalena, fille de Nicolau
Vicens (1695-1745), voiturier, et de Catharina
JULIA (<1690->1751), née à Mosset le mercredi
20 janvier 1717, elle est reçue au baptême le lendemain au même lieu493, décédée le lundi 8 mai
1786494 495. Elle se marie le lundi 13 février 1736 à
Mosset 496 avec Frances GARRIGOU, brassier, né
le mardi 16 novembre 1706 à Mosset, y décédé le
jeudi 30 octobre 1755, à l'âge de quarante-neuf
ans 497, fils de Domingo (1667-1730/1736), laboureur, et de Maria REDONDI (1686-1748). Elle en
eut Rose Maria GARRIGO et Isidore Thomas
GARRIGO.
194 - Joseph FABRE, brassier, fils de Julia (<1666->1734), et de Marguerite ASSEN (1663<1716), né à Mosset le lundi 9 mars 1705, il est
489
Il a 2 ans de plus qu'elle.
Parrain - marraine : Laplaça Frances, brassier
Isabel Pora ou Poma
Ne signent pas.
491
En présence de Sébastien LAPLASSE, témoin ; Joseph Isidro Julia PAJAU, témoin.
492
Ils ont une légère différence d'âge.
493
Au baptême de Francesca Magdalena Catharina fut
témoin Francesch PORTELL, parrain.
494
Témoins de décès : Julien Prats
Jean Théza.
495
Son nom figure dans un acte de Rose Maria
GARRIGO.
496
En présence de Sébastien LAPLASSE, témoin ; Joseph Isidro Julia PAJAU, témoin.
497
Il est à noter qu'il a 11 ans de plus qu'elle.
490
172
baptisé le même jour en la même localité, y décédé
le lundi 12 mars 1781.
Peut avoir participé au tirage au sort pour la milice
de 1726.
Il se marie le lundi 1er mars 1745 à Mosset avec
Rose ARJALES, née vers 1712 à Molitg-lesBains, décédée le mercredi 27 juin 1781 à Mosset498, fille de Miquel Isidro Christofol (1671<1723), et de Maria COMBAUT (1664-<1723). Ils
ont eu Françoise Marie Rose.
195 - Rose ARJALES, fille de Miquel Isidro
Christofol (1671-<1723),
et
de
Maria
COMBAUT (1664-<1723), née à Molitg-les-Bains
vers 1712, décédée à Mosset le mercredi 27 juin
1781, elle est inhumée le lendemain au même endroit499. Elle se marie le lundi 1er mars 1745 à
Mosset avec Joseph FABRE, brassier, né le lundi
9 mars 1705 à Mosset, y décédé le lundi 12 mars
1781, à l'âge de soixante-seize ans500, fils de Julia (<1666->1734), et de Marguerite ASSEN (1663<1716). De cette femme naquit Françoise Marie
Rose FABRE.
196 - Francesch VILA, cultivateur Pages, fils de
Joan Batista (<1711-1774), pasteur de brebis, et de
Catherine FURCUS (<1700-1766/1797), mis au
monde à Mosset le dimanche 20 février 1735, il est
baptisé le surlendemain au même lieu501, y décédé
le samedi 26 octobre 1805 502 503 .
Requête
En 1771, François Vila, syndic accompagné de
Pierre François Arrous, est désigné pour représenter
une requête au Ministre du Roi relative au différent
qui oppose le Marquis d'Aguilar, seigneur, à la
498
499
Ils ont une légère différence d'âge.
Son testament fut établi le lundi 12 mars 1781 à Mos-
set.
500
Il a 7 ans de plus qu'elle.
Syndic de Mossety en 1771.
502
Décédé le 16 brumaire an 14.
503
Son testament fut établi le dimanche 11 mars 1804.
Testament
Ce testament, contrairement aux autres de cette époque,
ne fait pas référence à l'aspect religieux.
501
Il fait son testament par lequel il donne la part réservataire du 1/4 à 3 de ses fils soit 1/12 chacun :
Raphael
François
Valent soit au total 1/12+3/24 : 5/24
Les autres
Baptiste (Sosa 98) marié à Bès
Marie (Sosa 123) mariée à Rousse
Catherine mariée à Soler
Marie mariée à Comails
Ne reçoivent que 1/7 des ¾ soit 3/24 si les 3 autres enfants sont décédés à Prades.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
commune de Mosset. (Ruffiandis P. 72)
Administration de l'église
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivôse de l'an 10 (26. 12. 1801),
pour recevoir les comptes des marguilliers de la
dite église.
En conséquence se sont présenté les marguilliers
dont les noms suivent :
Izidore Corcinos (1753->1805), François Bruzi,
François Vila (1735-1805) marguilliers de Saint
Julien,
François Dimon (1758-1819), Bonaventure Cossey
(1732-1813), marguilliers du Saint Sacrement,
Jean Enriquel (1744-1913), marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi (1753-1820), marguillier de Saint
Sébastien et Saint Gaudérique.
Galderich Fons (1762-1830), marguillier de Notre
Dame du Rosaire,
Marc Rouffiandis (1740-1815)
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
Catherine Sarda (1772->1830), épouse de Sauveur
Commenge (1764-1823), qui a rendu compte de sa
charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du
Rosaire,
Magdeleine Garrigo (1777-1846), épouse de Pierre
Cortie (1775-1815), pabourdesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens (1780- ), paborde de Notre Dame
du Rosaire
Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement
Signé par les administrateurs de la République
Française :
Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
Bail à ferme du 25/05/1784
François Ville pages à Mosset
cofermier avec Jean Brusi, pages à Mosset, pour 8
ans à compter du 19/02/1783, d'un corps d'héritage
de terre prés et debèze que la communauté des
prêtres de l'Eglise majeure se St Jean de Perpignan
possède à Mosset et d'un tierçons ou partie de dîme
que la dite communauté possède au même terroir.
suivant 2 actes de bail à ferme consentis par cette
communauté du 07/09/1782
Le dit Ville a cédé son contrat à Maurice Cossey et
à son fils François Cossey, pages à Mosset.
Ville a reçu à titre d'avance la somme de 900 livres
qu'il a transmise aux Cossey, somme à rendre la
dernière année du bail.
Le loyer est de 365 livres par an à verser en 2 fois :
pour la noël et le 1er mai. (ADPO 3E15/90)
Vente
Le 22 fructidor an II Jeanne Lavila, épouse de Joseph Corcinos vend à. Joseph Terrats de Mosset,
capitaine des chasseurs éclaireurs, une pièce de
terrain au "Clot dels Manches" d'une contenance
d'un journal et confrontant :
- d'Orient avec François Vila,
- du midi avec Bonaventure Cantié,
- du couchant avec Bonaventure Cantié,
- et de septentrion avec le dit Terrats.
Au prix de 550 livres. (ADPO 3E23/54 folio 231
Pierre Bordes notaire)
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazolle" (Mollo ?) au "pla de Pons".
1 - Estimation du 4 germinal an II (24. 3. 1794)
(ADPO 1Qp159)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.
Il est divisé en deux lots.
Lot 1 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie du côté du midi confrontant :
- d'orient, Pierre Fabre,
- du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806),
- du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805),
- de septentrion, les jalons du lot le N°1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la
Mola."
Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie confrontant :
- d'orient, ravin qui vient de "la close."
- du midi, Jalons N°1,
- du couchant, François Ville et Baptiste Cortie
(1755-1844),
- de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux.
Estimation : 1700 livres
2 - Vente
Biens des prêtres de Sant Jean de Perpignan
Un « héritage » des prêtres de Sant Jean de Perpignan à Mosset consistant en une maison et 70 journaux de terre non arrosable. (ADPO 1Qp277) et
plus précisément en un « héritage » à "La Solane"
de Mosset "consistant en une grange, un tennement
assez considérable, de terres labourables appartenant à la communauté des prêtres de Saint-Jean
affermé à 730 livres par an."
Soumission de Nicolas Laguerre de Campôme qui
avait soumissionné le 15/03/1791 à 2625 livres puis
de François Ville à 3000 livres le 31/03/1791.
(ADPO 1Qp200)
Adjudication à M. Delacroix avocat à Prades à
6400 livres le 25/04/1791(estimée à 2600 livres
Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/1812 (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip) selon extraits de l’original en ma possession.
Ont comparu :
- Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès
- Raphael Vila (1774-1830)
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173
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
- François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à
mosset.
- Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères
- Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de
Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122)
- Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent
Tous frères et sœurs cos successibles de leur père
François Vila (1735-1805) (Sosa 198)
-conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses
droits à son mari par acte chez Escape du
20/04/1810.
Soit au total 7 héritiers.
Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et
respect des dispositions du père par préciput :
1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et
hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date,
prend le 7/12 de la maison paternelle de la rue del
Trot [N°284 au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation de Marc Ruffiandis [N°283] jusqu’au
mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er
étage à construire en commun avec Valent Vila qui
prendra les 5/12 restants.
Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de
toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes.
De plus il prendra 35 perches à Monseriou
2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de
142 perches lors de son contrat de mariage du 23
mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des
autres et 54 perches au Pla de Pons.
3 – François Vila légataire par préciput de 100
francs par les mêles dispositions du père détenu
dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un
champ à la Teixoneras
4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de
Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du
village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède
et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et
enfin un jardin à come Gelada
5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et
1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la
part de Valent Vila
6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼
de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la
Terrasse de 3 perches
Pour la Tremoulède, le partage est le suivant :
- Baptiste Vila, les 2/12
- Raphael Vila
- François Vila.les 3/12
- Valent Vila et Marie Vila, les 3/12
- Catherine Vila, les 1/12
- Marie Vila, les 3/12.
Il se marie le mercredi 31 janvier 1759 à Vernet-
174
les-Bains 504 avec Anne Marie CAPELLA, née le
dimanche 24 décembre 1741, veille de Noël à Vernet-les-Bains, décédée le dimanche 3 janvier 1819 à
Mosset, à l'âge de soixante-dix-huit ans 505, fille de
Miquel Sadorni (1714-<1759), brassier, et de Maria
Isabel PARENT (1711->1759). Il eut de cette
femme Baptiste Dominique et Marie Catherine
VILE.
Francesch VILA
197 - Anne Marie CAPELLA, dite Marie, fille de
Miquel Sadorni (1714-<1759), brassier, et de Maria
Isabel PARENT (1711->1759), née à Vernet-lesBains le dimanche 24 décembre 1741, veille de
Noël, décédée à Mosset le dimanche 3 janvier
1819.
Origine du patronyme - Capelle, capella : nom
catalan, désigne le curé.
. Elle se marie le mercredi 31 janvier 1759 à Vernet-les-Bains 506 avec Francesch VILA, cultivateur
Pages, né le dimanche 20 février 1735 à Mosset, y
décédé le samedi 26 octobre 1805, à l'âge de
soixante-dix ans507, fils de Joan Batista (<17111774), pasteur de brebis, et de Catherine
FURCUS (<1700-1766/1797). Elle en eut Baptiste
Dominique VILA et Marie Catherine VILE.
198 - Jaume Pere Anthoni BES, consul 1763
Brassier, fils de Pere Antoni (<1716-1734), et de
Catherina FABRA (1713-1753), né à Mosset le
mercredi 18 juin 1732, il est baptisé le lendemain
au même lieu508, y décédé le samedi 16 février
1800.
Vente
Jean Ruffiandis (1738-1815) fils de Gaudérique
(1611-1691) vend le 04//10/1770 une maison située
504
Témoins : Thomas Junquet, apprenti chirurgien
Martin Maury, batlle de Vernet, qui signent.
Etienne Noel, Joseph Bruzy pages, quine signent pas.
Curé : Isidore Alart.
505
Ils ont une légère différence d'âge.
506
Témoins : Thomas Junquet, apprenti chirurgien
Martin Maury, batlle de Vernet, qui signent.
Etienne Noel, Joseph Bruzy pages, quine signent pas.
Curé : Isidore Alart.
507
Il a 6 ans de plus qu'elle.
508
Au baptême de Jaume Pere Anthoni fut témoin Jauma
Llorens Julia FABRA, parrain.
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dans la ville de Mosset dans les vieilles murailles à
la rue dite de "Come Gelade", (N °358 au 3 Carrer
del Portal de Come Gelada) confrontée :
- d'orient avec la muraille
- du midi avec la veuve Climens au N°360 et
Jacques Bès et Fabre (1732-1800) N°359 au 1 Carrer del ¨Portal de Come Gelada
- du couchant avec la rue de "Come Gelada"
- de septentrion avec les héritiers de Barthélemy
Margall (avant 1705-1763) aujourd'hui possédée
par Jacinthe Estève (1728-1794). (ADPO 2B261)
Inondation de 10/1763
Expertise par François Mestres et Gaudérique Laguerre de Campôme qui ont été nommés par les
consuls de Mosset : Jacques Font, Joseph Vilanova
et Jacques Bès.
Leur rapport fait état d'un total de dommages de
25471 livres. (ADPO 1C1962)
Quittance
Le 22 floréal an II Jacques Bès, cultivateur Mosset,
usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant
son contrat de mariage retenu par maître Bordes le
28 avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur à Mosset, de la somme de 1540 livres pour
l'entier règlement de celle de 1760 livres montant
de la constitution dotale qui fut promise au dit Jean
Climens dans le susdit contrat. (ADPO 3E23/54
folio 131 Pierre Bordes Notaire)
Mutations par décès Grace Llopet
Le 6 thermidor an IV a comparu Jacques Bès de
Mosset qui a déclaré que
Grace Llopet son épouse est décédée le 11 thermidor an II et que par son décès et en vertu de son
contrat de mariage chez Bordes à Prades du
28/04/1785 il a hérité de l'usufruit de la dot de son
épouse qui a été de 440 francs. (5W625).
Il se marie le mercredi 5 février 1755 à Sahorre509,
après avoir passé un contrat, le jeudi 28 avril 1785,
à Prades avec Grace LLOPET, née avant 1737 à
Sahorre, décédée le mardi 29 juillet 1794 à Mosset510, fille de Joseph (<1697->1747), Parayre, et de
Maria DRAPER (1687-1748)511. De là naquirent
Marie Thérèse et Catherine Marguerite.
199 - Grace LLOPET, fille de Joseph (<1697>1747), Parayre, et de Maria DRAPER (16871748), née à Sahorre avant 1737, décédée à Mosset
le mardi 29 juillet 1794.
509
Les 3 sœurs Llopet se sont mariées avec 3 mossétans :
- Thomas Corcinos,
- Isidro Portell,
- Jacques Bès. En présence de Joan Miquel Thomas
CORCINOS, témoin de mosset.
510
Ils ont une légère différence d'âge.
511
Grace épousa aussi Thomas Joseph Xavier BES,
brassier.
Origine du patronyme - Llobet, Llobet : diminutifs de Llop : loup.
Elle se marie le mercredi 5 février 1755 à Sahorre512, après avoir fait rédiger un contrat, le jeudi
28 avril 1785, à Prades avec Jaume Pere Anthoni
BES, consul 1763 Brassier, né le mercredi 18 juin
1732 à Mosset, y décédé le samedi 16 février 1800,
à l'âge de soixante-huit ans513, fils de Pere Antoni (<1716-1734), et de Catherina FABRA (17131753). Elle en eut Marie Thérèse BES et Catherine
Marguerite BES. Grace se marie une seconde fois
avant 1755 avec Thomas Joseph Xavier BES,
brassier, né le dimanche 7 mars 1734 à Mosset, y
décédé le vendredi 26 avril, peu après Pâques 1805,
à l'âge de soixante et onze ans514, fils de Pere Antoni (<1716-1734), et de Catherina FABRA (17131753)515.
200 - Isidore PORTEIL, consul 1752 Cordonnier,
fils de Nicolau Vicens (1695-1745), voiturier, et de
Catharina JULIA (<1690->1751), né à Mosset le
dimanche 6 juillet 1727, il est porté au baptême le
même jour au même endroit516. C'est là qu'il décéda
le vendredi 9 janvier 1778 et qu'il fut inhumé le
lendemain517. Il se marie le lundi 6 février 1747 à
Sahorre 518 avec Marie LLOPET, née en 1727 à
Sahorre, décédée le samedi 14 juin 1788 à Mosset,
à l'âge de soixante et un ans 519, fille de Joseph (<1697->1747), Parayre, et de Maria
DRAPER (1687-1748). Il eut pour enfant Joseph
Isidore Maire.
512
Les 3 sœurs Llopet se sont mariées avec 3 mossétans :
- Thomas Corcinos,
- Isidro Portell,
- Jacques Bès. En présence de Joan Miquel Thomas
CORCINOS, témoin de mosset.
513
Il a 5 ans de plus qu'elle.
514
Il a 3 ans de plus qu'elle.
515
Thomas Joseph Xavier épousa aussi Margarida Llucia
MANAUT, qui lui a donné Michel Paul BES.
516
Parrain : Isidore Portell
Marraine :Francisca Saleta
Ne signent pas.
517
Assistance de 6 prêtres + 1 diacre.
518
Témoins de mariage : Jean Ribot
Pierre Bertran
Martin Pidoll.
519
Ils ont une légère différence d'âge.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Isidore PORTEIL
201 - Marie LLOPET, fille de Joseph (<1697>1747), Parayre, et de Maria DRAPER (16871748), née à Sahorre en 1727, décédée à Mosset le
samedi 14 juin 1788, elle est inhumée le lendemain
au même lieu520. Elle se marie le lundi 6 février
1747 à Sahorre 521 avec Isidore PORTEIL, consul
1752 Cordonnier, né le dimanche 6 juillet 1727 à
Mosset, y décédé le vendredi 9 janvier 1778, à l'âge
de cinquante et un ans522, fils de Nicolau Vicens (1695-1745), voiturier, et de Catharina
JULIA (<1690->1751). Elle eut pour enfant Joseph
Isidore Maire PORTEIL.
202 - Emmanuel PARÈS, batlle Mosset 17451754 Chirurgien, fils de Pere Angel (1675-1746),
cpte d'Arquebusiers Batlle Vingrau, et de Rafela
JULIA (1675-1736), né à Vingrau, Diaporama 1 en
1708523, décédé à Mosset le dimanche 23 mars, jour
de Pâques 1788, il est inhumé le surlendemain au
même endroit 524.
Contrat d'apprentissage de chirurgien passé le
4/04/1723, entre Sébastien Porra, chirurgien à
Prades et Pierre Angel Parès pour son fils Emmanuel Parès, à partir du 01/04/1723 et pour une durée
de 3 ans, soit de 15 à 18 ans. (ADPO 3E21/313).
Témoin au Testament de Jean d'Aguilar, seigneur
de Mosset
Témoin à la rédaction du testament du seigneur
Jean de Crouilles de Santa Pau de Biure et Margarit
Marquis d’Aguilar, seigneur de la baronnie de
Mosset, le 21/08/1740 en compagnie. (Voir annexe)
(Bordes 3E21/359 folio 447)
Testament de Jean d'Aguilar le 21/08/1740 (Bordes
3E21/359 folio 447.) qui décédera à Codalet le 29
juin 1763, soit 23 ans plus tard et sera inhumé à
Corbiac.
Jean de Crouilles, de Santa Pau, de Biure et Margarit marquis d'Aguilar de la baronnie de Mosset,
domicilié à Perpignan,
520
Date douteuse.
Témoins de mariage : Jean Ribot
Pierre Bertran
Martin Pidoll.
522
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
523
Maître Chirurgien.
524
Munis des sacrements de l'église.
521
176
Casse et révoque tous les autres testaments
1- « Si je décède de Perpignan, je veux être inhumé
dans le tombeau que j'ai fait construire dans la nef
de saint Jean de Perpignan, où repose le révérend
don Vincent de Margarit, évêque d'Elne et don Jean
de Margarit de Biure marquis d'Aguilar, mon père.
2 - Si je décède en Conflent, je veux que mon corps
soit enterré dans l'église du couvent des pères Augustins de notre Dame de Corbiac dans le tombeau
où sont enterrés les seigneurs de Mosset. »
Il nomme :
- don Dominique de Margarit et de Biure, comte de
Montagut, mon frère.
- dame dona Geneviève de Casteras de Margarit,
comtesse de Montagut, ma belle-sœur.
- dame dona Marie de Ros et de Margarit, comtesse
de Saint-Féliu.
- dame dona Marianne de Millas de Margarit, ma
sœur.
Contenu du testament :
1 - 2000 messes basses.
2 - 50 livres, monnaie de France, à l'hôpital des
pauvres malades de Perpignan. La même somme
pour les pauvres de Notre-Dame de la miséricorde
Perpignan.
3 - Vingt livres aux pauvres le jour de mon enterrement puis vingt livres le lendemain.
4 - à la marguillerie de Saint Jean à Perpignan et de
notre dame de la Réal et à celle des églises de Mosset 20 livres à chacune.
5 - « Je veux que mes héritiers continuent de faire
la même libéralité que les prédécesseurs seigneurs
de Mosset qui ont accoutumé de faire en faisant
distribuer toutes les semaines une petite mesure
d'huile, anciennement appelé "Amrat" pour servir à
l'illumination de la lampe du saint sacrement dans
l'église paroissiale de Mosset. »
6 - « Je veux et ordonne que les intérêts de la rente
de 20 livres que les seigneurs de Mosset perçoivent
tous les ans, sur la communauté de Molitg et Campôme soit employée pour faire une mission à Mosset de dix en dix ans.
Priant comme je prie mes. à employer pour cette
mission quatre capucins prêtres établis dans le
Roussillon et le Conflent afin que pendant l'espace
de trois semaines ils fassent les fonctions de leur
mission destinées aux frais de cette mission, et ceci
à perpétuité. »
7 - 700 livres pour le repos des âmes des différents
seigneurs de Mosset.
8 - « Je lègue à demoiselle Dona Jeanne de Margarit de Casteras, ma nièce et filleule, 10000 livres,
supposé qu'elle prenne époux au gré de ses père et
mère. »
9 - « Je lègue à Joseph Dellach mon ancien valet de
chambre, 300 livres, supposait qu'il soit à mon
service le jour de mon décès et 100 livres à chacun
de mes domestiques et servantes qui seront à mon
service le même jour. »
Document réalisé par Jean Pares
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10 - « Je lègue tous les biens à don Dominique de
Margarit de Biure, comte de Montagut, mon frère,
s'il est en vie le jour de mon décès et s'il décède
sans faire testament, le jeune homme comme héritier le premier fils de mon frère.
À défaut d'enfant mâle jeune homme pour mon
héritière la fille aînée de mon frère. et les autres
filles de l'une après l'autre. »
Témoins :
François Portell (1692-1777), prêtre curé de Mosset,
Joseph Portell (1708-1779) prêtre et vicaire de
l'église de Mosset de 1732 à 1779,
Pierre Corcinos (1689-1745) Batlle de Mosset,
Emmanuel Parès, chirurgien,
Thomas Corcinos (1714-1767) laboureur de Mosset
(Sosa 520),
Joseph Delseny négociant à Catllar,
Onofre Bordes notaire.
Tous signent
Batlle de 1745 à 1754
En 1745 il est choisi comme Batlle (Le Bayle ou
Baille ou Batlle en catalan est le représentant local
du seigneur). Il succède à feu Pere Corcinos (16891745) (Sosa 520) Il conserve cette fonction jusqu’en 1754 et donc seulement pendant 9 ans. Il est
remplacé par Jean Thomas (1707-1788) frère de
Maria Thomas (1702-1772) (Sosa 367) épouse
Francesch Saletas (Sosa 366)
On dénombre 34 ancêtres qui ont exercé les fonctions de Batlle sous l’ancien régime. A Mosset à
côté de Emmanuel Parès et de Pere Corcinos déjà
cités il y a Julien Corcinos (1745-1820) (Sosa 130),
Miquel Lavila (1640-1724) (Sosa 1140), son père
Vicens Lavila (Sosa 2280), Galceran Matheu
(1657-1720) (Sosa 840) époux de Francisca Garrigo, Joseph Prats (1684-1736) (Sosa 1172), Joseph
Vidal (1640-1690) (Sosa 650). Les autres ont exercés la fonction dans d’autres lieux comme Molitg,
Vernet, Sahorre, Serdinya, Jujols, Urbanya, Los
Masos, Villerach et Vingrau.
A Vingrau ce sont les parents et grands-parents
d’Emmanuel Parès : Pere Angel et Pere Parès.
Au Batlle de l’ancien régime correspond la fonction
de Maire à partir de la Révolution.
On dénombre 8 maires ancêtres dont 4 à Mosset
(Julien Corcinos et 3 Porteil). Les autres ont été
désignés ou élus à Campôme, Railleu et Taurinya.
Bail
- 11/1739 : Bail marquis d'Aguilar à Emmanuel
Parès.
- 11/1747 : Bail emphytéotique du marquis d'Aguilar à Emmanuel Parès : espace de terre à La Carole.
(Onofre Bordes 3E21/395) :
Vente
Acte de vente de Marguerite Delseny à Emmanuel
Parès d’un champ au Mosseto (3E21/359 folio 127)
Le 18/02/1740 Marguerite Delseny (Sosa 843)
(1675-1754) veuve de Maurici Oliver (Sosa 842)
(1667-1738) pages usufruitière des biens de son
mari et sa fille Marie Matheu et Oliver (Sosa 421)
(1715-1775) épouse de Dominique Matheu (Sosa
420) (1702-1771) héritière universelle de son père
Maurice Oliver par acte passé par Me François
Albafulla notaire à Perpignan le 30/08/1706
(3E1/5625) déclare que, Pierre Ange Parès pages
habitant alors Vingrau fit vente de la faculté de
rachat moyennent la faveur de feu Maurici Oliver
d’une pièce de terre champ à Mosset à la partie
appelée "Camp del Mosseto", derrière la "Portella"
d'une contenance de 5 journaux et confrontant
- d'orient, Joseph Pejau (1705) de Molitg,
- du midi, le ruisseau de Molitg,
- du couchant, le chemin qui va de Mosset à la
Carole,
- de septentrion, le marquis d'Aguilar
Pour le prix de 660 livres, monnaie de France, à
laquelle somme fut ensuite ajoutée, par 2 quittances
faites par le sieur Parès à Oliver en augmentation
du prix de l’acte d’engagement passé chez feu Vincent Felip le 02/05/1711 et 22/06/1723, de 270
livres 10 sols de la même monnaie.
Comme Emmanuel Parès leur aurait fait pressentir
que Pierre Ange Parès, son père, ne pouvait pas
faire l’engagement du champ ni prendre aucun
argent, n’étant qu’usufruitier des cas dotaux de la
défunte Raphaela Julia, son épouse, à qui la propriété appartenait par ses justes et légitimes titres et
que par conséquent Emmanuel Parès était conduit à
revendiquer la propriété en sa qualité de donataire
universel de la défunte mère Raphaela Julia. A cet
effet il était dans le dessein de porter procès et
cause contre elles afin de les faire condamner à
déguerpir et délaisser en sa faveur le champ.
Mais la mère et la fille Oliver avaient dit que le prix
des actes d’engagement et quittances de 930 livres
et 10 sols que leur mari et père avait payé, à savoir
16 livres 5 sols 7 deniers pour les droits du
30/08/1706, 110 livres pour les droits et 10 livres 8
sols 7 deniers pour d’autres droits des 2 mai 1711 et
22 juin 1723, monterait le tout à la somme de 1067
livres 4 sols 2 deniers.
Pour éviter tout procès dont les suites sont funestes
et causent de grands frais et voulant par ailleurs
vivre en paix auraient dit à Emmanuel Parès que
s’il se trouvait en état de faire le désengagement du
champ elles lui feraient grâce de 100 livres. Ce qui
aurait été accepté.
Voulant mettre en exécution leur promesse elles
consentent de leur bon gré de restituer la pièce de
terre à Emmanuel Parès, lequel veut faire honneur à
la mémoire de son père, et confessent avoir reçu
967 livres 4 sols 2 deniers.
Témoins : Sébastien Laplace (+1765) cordonnier
père, Sébastien Laplace (1716-1781) voiturier fils,
François Xavier Bordes notaire. L’acte est passé à
Mosset.
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177
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Acte de vente entre Parès et d'Aguilar le
19/02/1740 (3E21/359 folio 127)
Emmanuel Parès Julia (1708-1788), chirurgien, de
Mosset vend, à pacte de rachat, à don Jean de
Crouilles et de Margarit (1686-1763), seigneur de
la baronnie de Mosset, demeurant à Perpignan, une
pièce de terre à Mosset au lieu-dit "Camp del Mosseto", derrière la "Portella" d'une contenance de 5
journaux et confrontant :
- d'orient, Joseph Pejau (1705) de Molitg,
- du midi, le ruisseau de Molitg,
- du couchant, le chemin qui va de Mosset à la
Carole,
- de septentrion, le marquis d'Aguilar et les héritiers
de Galceran Morer (+1700).
Ce champ appartient à Emmanuel Parès, comme
héritier universel de Rafela Parès et Julia (16751736), sa mère.
Le prix en est de 993 livres 17 sols et quatre deniers, monnaie de France, prix du désengagement
qu'il a fait du champ de Marguerite Delseny veuve
de Maurice Oliver et de Marie Matheu et Oliver
épouse de Dominique Matheu par acte passé ce
jour. (3E21/359 folio 127 Xavier Bordes)
Témoins : Pere Corcinos batlle et Thomas Corcinos
Nota : Il semblerait qu’Emmanuel Parès ait racheté
ce champ au seigneur d’Aguilar le 4/11/1750 (Acte
de François Xavier Bordes)
Répartition de l’héritage familial
Joseph Romeu (1706) pages de Ria, en qualité de
père des personnes et biens de Joseph Romeu et
Thérèse Romeu ses enfants, et époux de Thérèse
Romeu et Parès, sa seconde femme, reçoit de Emmanuel Parès chirurgien de Mosset, son beau-frère,
la somme de 492 livres monnaie de France en complément des 770 livres payées et données par Pierre
Ange Parès (1675-1746), pages de Mosset et Rafela
Parès et Julia mariés, a ladite Marie-Thérèse Romeu et Parès, leur fille au titre du contrat de mariage avec Joseph Romeu passé par-devant Vincent
Felip, notaire à Prades, le 27 juillet 1728 (3E21/315
ou 328 Vincent Felip notaire). (Bordes 3E21/359
folio 223)
Achat de la tour du Portal de France contre une
paire de perdrix
Par Bail emphytéotique perpétuel entre d'Aguilar et
Emmanuel Parès, le 3/11/1740, don Jean de
Crouilles de Santa Pau Marquis d'Aguilar, seigneur
de la baronnie de Mosset domicilié à Perpignan
a baillé et baille en emphytéose perpétuelle (de
longue durée et généralement jusqu'à 99 ans) à
Emmanuel Parès chirurgien, une tour découverte
(N°250 sur le plan cadastral de 1811), à Mosset à
côté du " Portal de France " et confrontant :
- d'Orient la rue " de Vall " actuellement Carrer del
Trot (En 2006)
- du midi et du couchant le cimetière,
178
- de septentrion le chemin royal qui va au Col de
Jau.
Il sera permis au dit Parès de faire une galerie vulgairement appelée barane au-dessus de l’arceau du
portal pour relier sa maison à la tour.
Emmanuel Parès payera chaque année pour la Saint
Michel en septembre à trois poules domestiques et
a donné comme droit d’entrée une paire de perdrix
Témoins : Pierre Corcinos Batlle et Jean Thomas
pages. Fait à Mosset. (Bordes 3E21/359 folio 631)
Confirmation de Rente (Censal) entre Bonafont et
Parès le 19/02/1740 (3E21/359 folio 129)
Marie Bonafont veuve de Joseph Forcade (+1720),
brassier de la Carole, confesse et reconnaît qu'elle
tient et possède une maison à la Ville neuve confrontant :
- d'Orient les héritiers d’Henri Cantié (1664-1739)
- du midi la rue publique de Ville neuve,
- du couchant André Cossey (1683-1755),
- de septentrion, Jacques Costeseca.
Maison sur laquelle, Emmanuel Parès et Julia,
reçoit tous les ans, le dimanche de Quasimodo (La
fête de Quasimodo a lieu le premier dimanche après
Pâques), une rente de 4 liures (livres) 16 sols 8
deniers monnaie de France, comme pension annuelle et de 97 liures 13 sols 4 deniers en capital.
Rente faite par Marie Bonafont (+1721) née Mariaux veuve de Pierre Bonafont mère de Marie
Bonafont et Forcade au profit de Marguerite Junci
(1708) (Sosa 811 ) veuve de Julien Julia (Sosa
810), mère de Rafela Julia, par acte reçu par Me
Joseph Sunyer notaire à Prades le 02/11/1687 (Sunyer 3E11/255)
Témoins : Pierre Corcinos Batlle et pages et Julien
Morer pages.
Acte signé à Mosset l’après midi
Conflit d’arrosage
Le 19/01/1752, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Don Jean de Crouilles et de Santa
Pau, de Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar,
Seigneur de Mosset, demeurant à Perpignan, contre
les syndics du canal de Mosset, Molitg, Campôme :
Joseph Arroyos (1688-1765), consul, (Consul :
agent exécutif d'une municipalité ; il y a généralement trois consuls qui exercent collectivement les
fonctions de maire.)
Jacques Font (1716-1769), consul,
Jacques Lavila (1721-1784), consul,
Dominique Matheu (1702-1771), pages, (Sosa 420)
Emmanuel Parès (1707-1788), chirurgien,
Joseph Borreil (<1704->1763), brassier de Campôme, Pierre Berjoan, brassier de Molitg. (ADPO
11BP261)
Expert en graphologie
Enquête à la requête de Mathieu Bonamich (17171789)
Contre François Campoussy (1732-1780) de Cou-
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
nozouls.
Le 03/12/1765 a comparu le sieur Emmanuel Parès
(1707-1888), maître chirurgien juré habitant Mosset, témoin assigné, natif de Vingrau et âgé de 58
ans, qui précise : "Le billet est tout écrit de la main,
caractères et lettres, du Sieur Campoussy aîné et
que le mot CENT qui se trouve à la seconde ligne
du dit billet lui paraît être du même dit caractères et
lettres ce que lui témoin dit savoir pour avoir vu
écrire le dit sieur Campoussy aîné non seulement
chez-lui témoin et pour avoir reçu une de ces
lettres."
Le témoin suivant, Jacques Prats (1700-1776), 65
ans, indique : "Le billet est tout écrit du Sieur Campoussy aîné à la réserve du mot CENT qui paraît
être de tout autre caractère." (ADPO 11BP498
Justice de Prades)
Artisans de Mosset le 10 mars 1747 (ADPO
1C1962)
Cet état est destiné au VIGUIER du Conflent qui
veut imposer les artisans pour une somme comprise
entre 21 et 25 livres. Cet état est signé par Emmanuel Parès Julia (17081788), baille de Mosset, qui
ajoute le commentaire suivant : " il n'est pas possible de payer cette taxe car leur activité artisanale
ne leur procure pas un revenu suffisant. Pour vivre
ils doivent en plus travailler des terres."
2 chirurgiens : Emmanuel Parès et Jaume Font
(1716-1766)
1 cordonnier : Izidore Porteil (<1715->1761)
2 tailleurs : Jean Maillol (1705-1783) et Joseph
Piedjon (<1719-<1754)
1 maçon : Barthélemy Sole (<1735-1752)
2 maréchaux : François Xapeiro (1702-1752) et
Ferréol Rousse (<1719-1775)
1 tisserand : Joseph Villanova (1673-1763)
1 cloutier : Jean Sure (1713-<1777)
1 cordier : Sébastien Marti (<1727->1771).
Soit un total de onze personnes.
Il n’y a aucun barbier ou perruquier et aucun cardayre.
Le secrétaire est Corcinos.
Parrain
Le 4/10/1747 est baptisé Emmanuel fils de père
inconnu.
Emmanuel Parès et Baronique Parès son épouse
sont parrain et marraine.
Patrimoine en 1758
Emmanuel Parès faisait partie des plus fortunés de
la communauté de Mosset. En 1758, alors qu’il
n’est plus Batlle et donc n’en perçoit plus le salaire,
le niveau de contribution le place en deuxième
position des contribuables derrière François Climens (37 livres), devant Jean Thomas son successeur comme Batlle (13 livres) et Dominique Matheu, premier consul en 1758 (26 livres).
Le rôle des impôts sur le revenu dit du vingtième
(Vingtième : impôt royal sur le revenu pesant sur
l'ensemble des sujets du Roi à l'exception des seuls
ecclésiastiques) fait apparaître un impôt de 28
livres qui se réfère aux revenus des biens suivants1
(ADPO 100 EDT17) :
-1 maison et jardin, [Le portal de France]
-1 journal de vigne, (Journal : mesure agraire de
surface valant 0, 35 hectare en Conflent)
-4 journaux de terre arrosable,
- 6 journaux de terre médiocre,
-son industrie de chirurgien,
-son bétail à cornes,
-1 troupeau à laine.
A titre indicatif, on relève parmi les ancêtres :
-Michel Pajau : 7 livres,
-Dominique Dimon (1727-1795), 4 livres (SOSA
N°224 époux de Françoise Vila),
-Isidore Portell mineur, 11 livres époux de Marie
Garrigo,
-Isidore Portell (1728-1778) majeur, 8 livres,
(SOSA N°200 époux de Marie Llopet)
-Jacques Corcinos, 4 livres,
-Margarita Garrigo, veuve, 1 livre,
-Baptiste Ville, 10 livres,
-Thomas Corcinos (1713-1771), 23 livres, (SOSA
N°260 époux de Anne Marie Llopet)
-Magdeleine Garrigo (née Portell Magdeleine
(1717 – 1786), 1 livre, (SOSA N°193 veuve de
Garrigo Francesch (1712 - < 1758), brasier,
-Pierre Cortie et son beau-père, 4 livres,
-Isidore Garrigo, 3 livres,
-Joseph Garrigo, 1 livre,
-François Cortie, 5 Livres,
-Pierre Garrigo (1732 – 1772), 1 livre,
Veuve Assens / Delmas, 10 livres,
- Monsieur le Curé [Il s’agit de Joseph Portell], 9
livres, avec la mention suivante le concernant ô tout
cela détaché du bénéfice que lui-même le conquis î
et concernant :
-grand jardin et maison
-½ journal de terre arrosable,
-1 journal de terre arrosable,
-1 et ½ journal de pré,
-1 cantonade à la montagne.
Conflit d’Arrosage
Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à
la requête de Don Jean de Crouilles et de Santa
Pau, de Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar,
Seigneur de Mosset, demeurant à Perpignan, contre
les consuls de la communauté séculière de Mosset,
consuls en charge en 1757 pour que la sentence
rendue le 19/12/1760 soit exécutée contre la communauté et contre les consuls de Mosset :
Joseph Arrous (1688-1765), consul,
Jacques Font (1716-1769), consul,
Jacques Lavila (1721-1784), consul,
pour ce qui les concerne de la condamnation aux
dépens faits et à faire par la sentence du
19/12/1761, soit 780 livres et contre leurs biens et
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179
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
les syndics du ruisseau commun entre les tenanciers
arrosant de Mosset Molitg et Campôme, dans lequel le dit marquis d'Aguilar, demandeur, prétend
que le ladite communauté de Mosset, il pourrait se
ses consuls, le débat titre nouveau des reconnaissances de la censive de vingt livres monnaie de
France à laquelle ladite communauté et obtenue en
sa faveur, suivant la retenue par Me Onofre Bordes
le 2 juin 1722 et lui payent les arrérages de ladite
censive. (ADPO 2E21/341)
Sur l'offre de leur tenir à compter tous les paiements faits à la marguillerie de l'église de Mosset
alliant à cet effet institué un commandement contre
les dits consuls de ce pouvoir dans les délais de
l'assignation d'une délibération de leur communauté
qui les autorise à passer le ladite reconnaissance et
en paiement des telles censives avec dépends et
ladite communauté et pour elle Joseph Arrous,
Jacques Font et Jacques Lavila, ses consuls répondent que la prétention du seigneur demandeur est
juste, ayant en conséquence les dits consuls offerts
de reconnaître ladite censive en faveur du seigneur
et en lui en payer les arrérages comme de procéder
dans un délai comptant à une assemblée de leur
communauté pour ce pouvoir de la délibération
convenable à ce sujet.
Ayant toutefois les dits consuls demandés en même
temps garanti et indemnité pour raison des arrérages de ladite censive contre les dits
Dominique Matheu (1702-1771) Pagès de Mosset,
Emmanuel Parès (1707-1788) chirurgien de Mosset,
Joseph Borreil (avant 1704 - après 1763) brassier
de Campôme,
Jean-Pierre Berjoan (avant 170- après 1762) brassier de Molitg.
Syndics du ruisseau en question qu'ils ont fait assigner à ces fins.
Suivent plusieurs pages sur ce sujet : à voir. (ADPO
11 BP498)
Pension viagère à son fils ecclésiastique
Le 30/04/1774 à Mosset, Emmanuel Parès et Julia,
chirurgien, juré de Mosset pour faciliter à son fils
Emmanuel Parès et Fabre (1745-1813) l’exécution
du Saint désir qu’il a d’être promu aux ordres sacrés et autorisé de Monseigneur l’évêque d’Elne,
constitue en faveur d’Emmanuel Parès et Fabre son
fils 150 livres monnaie de France de pension viagère pour lui servir de titres clérical payable tous
les ans, en deux termes et paiements égaux, de 6 en
6 mois et dont les premiers six mois du paiement
commenceront d’avoir cours du jour qu’il aura pris
l’ordre sacerdotaux et ainsi après les autres années,
ce pareil jour, sous peine d’obligation de ses bien
présents et à venir qu’il se soumet aux rigueurs de
la justice et ainsi qu’il a promis et spécialement
hypothéqué :
1 - une pièce de terre champ à Mosset dans la partie
dite « Camp del Mosseto » de la contenance de
180
quatre journaux de terres et confrontant :
- d’orient avec que Rose Parès et Bousquet (17321793) et M. le marquis d’Aguilar.
- du midi avec le ruisseau de Molitg à Mosset.
- du couchant avec le chemin de Mosset à la Carole.
- de septentrion avec M. l’abbé de Prades.
Plus d’autres pièces de terre dans les terroirs de
Mosset.
2 - la partie dite à la Carole de la contenance de
trois journaux de terre, confrontant :
- d’orient avec le ruisseau de la Carole.
- du midi de même et Rose Parès Bousquet.
- du couchant avec les jardins de la Carole.
- de septentrion avec le chemin dit « del Sill » et au
bas de la ville.
Étaient présents : Jean Thomas Pagès, Jacques
Pompidor négociant, qui ont dit que les propriétés
ci-dessus désignées et confrontées et spécialement
hypothéquées appartiennent bien et valablement au
constituant et que le revenu annuel est plus que
suffisant pour satisfaire aux paiements de ladite
pension viagère.
En présence de Jacques Prats Pagès, Jean-Pierre
Seguy de Mosset et Dominique Bordes notaire
royal et apostolique. (ADPO 3E23 folio122 Dominique Bordes)
Lettre du 1/7/1757 à Monsieur l'intendant de la
Province du Roussillon et du Pays de Foix, premier
Président au Conseil Souverain de la même province, signée des Consuls : Dominique Matheu
(Sosa 420), Isidore Pons (1732 - après 1786), Michel Pejau (1741-1804).
"Le sieur Emmanuel Parès, chirurgien, met depuis
longtemps le trouble et la confusion dans la communauté, a coutume de donner la loi parmi les
paysans, n'a d'autres règles que son caprice, croit
tout permis."
Emmanuel Parès
Certaines querelles internes au village s'insèrent
dans le cadre seigneurial au point qu'on ne sait plus
très bien quel est le moteur et le sens réel du conflit.
Les marquis successifs sont assez rarement présents
sur leurs terres de Mosset ; les accrochages opposent donc en pratique les élus municipaux aux
batlles ou aux salariés du seigneur qui couvre habituellement ses gens comme tout titulaire d'un pouvoir qui se respecte. Le seigneur endosse les responsabilités ô bien qu'on paraisse rejeter sur nos
agents d'affaire l'oppression et la servitude dont on
se plaint tout en qualifiant évidemment ces doléances de ô tissu de fausseté et d'imposture î. Il
arrive pourtant que le seigneur lui-même soit obligé
de désavouer les excès de zèle ou les abus de pouvoir de ses mandataires. La communauté se plaint
en 1757 [probablement 1754], à l'intendant, des
agissements insupportables du chirurgien Emmanuel Parès qui met depuis longtemps le trouble et la
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
confusion dans la communauté accoutumé à donner
la loi parmi les paysans n'a d'autre règle que son
caprice. Croit tout permis. L'exactitude du sieur
Parès à assister aux assemblées de la communauté
serait à la vérité, monseigneur, digne de louange s'il
s’y comportait comme les autres mais étant en
possession de maîtrise, il est toujours le premier à
parler, si malheureusement quelqu'un des. (illisible)
ne pense pas comme lui en donnant son suffrage, il
l'interrompt, le provoque et lui impose silence, ce
qui ôte la liberté si nécessaire dans les assemblées.
Il s'oppose à la nomination des experts pour former
un cadastre. Les cotisateurs de la communauté ont ils le malheur de n'être pas de la faction du sieur
Parès, c'est là un crime pour eux, il désapprouve
hautement tout ce qu'ils ont fait et les attaque sur la
place de la ville de Mosset, les insulte, les provoque
et les traite de voleurs en présence de presque tout
le peuple. il s'est porté à donner des coups de bâton
à François Cossey [1694-1766], consul.
Suivant cette dénonciation, le chirurgien s'est laissé
aller à mille autres violences qui ont conduit le
seigneur à le démissionner ; « Monsieur le marquis
d'Aguilar a été forcé de lever au sieur Parès la
portion qu'il lui avait commise dans la dite ministration de qu'il abusait de l'autorité que cette
charge lui donnait, ne s'en servant que pour ses
propres intérêts et pour satisfaire ses animosités ».
La communauté demande que ce tyranneau soit
exclu de toute charge municipale et qu'il présente
des excuses et l'intendant accorde ces réparations
morales. [Emmanuel Parès a été batlle de 1748 à
1754]
On peut raisonnablement penser qu'Emmanuel
Parès s'était servi de l'autorité que lui avait déléguée le seigneur pour mieux donner libre cours à
son exécrable tempérament. Cette instrumentalisation du pouvoir seigneurial n'est pas un cas unique :
c'est un des leviers qu'on utilise dans le grand jeu
du pouvoir où les gains et les pertes ont une portée
souvent plus symbolique qu'économique.
Dans le microcosme de Mosset, le défi, la provocation, la querelle pour un oui ou pour un non sont les
distractions favorites des villageois. Les procédures
judiciaires sont une façon de continuer la guerre par
d'autres moyens et personne n'échappe à ce tourbillon perpétuel. Mossen Thomas Chritia, dénoncé par
les consuls comme ne respectant pas les coutumes
liturgiques et refusant de fournir des chandelles au
prêtre des âmes, parle de la « haine et de la malice » de ses paroissiens et prétend que les consuls
« sont poussés par quelque ennemi secret ».
Dans un contexte où l'esprit évangélique ne règne
pas sans partage, on est tenté de penser que si le
seigneur n'avait pas existé, il eût fallu l'inventer. En
éradiquant la seigneurie, la Révolution n'apportera
pas pour autant la sérénité sur la place du village et
les conflits inter villageois et intra villageois y
feront rage : on n'a pas tous les jours un aussi beau
prétexte pour régler ses comptes personnels. (Les
pouvoirs au village de Michel Brunet page 210 Trabucaire 1998)
(Capitation : impôt royal qui touche l'ensemble de
la population (à la seule exception des ecclésiastiques). Tous les contribuables sont classés dans
une grille de vingt deux catégories fiscales hiérarchisées.).
Il se marie le mardi 12 janvier 1734 à Mosset avec
Baronica FABRA, née le mardi 21 juillet 1711 à
Mosset, y décédée le vendredi 8 avril, peu après
Pâques 1768, à l'âge de cinquante-sept ans 525, fille
de Pere (<1678-1752/1755), brassier, laboureur, et
de Margarida MORER (<1692-1767). Il en a eu
Joseph et Anne Marie.
Emmanuel PARÈS
203 - Baronica FABRA, fille de Pere (<16781752/1755), brassier, laboureur, et de Margarida
MORER (<1692-1767), née à Mosset le mardi 21
juillet 1711, elle est baptisée le lendemain au même
lieu526, y décédée le vendredi 8 avril, peu après
Pâques 1768. Elle se marie le mardi 12 janvier
1734 à Mosset avec Emmanuel PARÈS, batlle
Mosset 1745-1754 Chirurgien, né en 1708 à Vingrau, Diaporama 1, décédé le dimanche 23 mars,
jour de Pâques 1788 à Mosset, à l'âge de quatrevingts ans 527, fils de Pere Angel (1675-1746), cpte
d'Arquebusiers Batlle Vingrau, et de Rafela
JULIA (1675-1736). Elle en eut Joseph PARÈS et
Anne Marie PARÈS.
204 - Joseph Jaume FABRE, dit Domenjo (En),
brassier, fils de Francisco Ramon (1685-1720), et
de Joana Margarida ESCANYE (1688-1748), né à
Mosset le jeudi 9 mars 1719, il est baptisé le même
jour en la même localité 528, y décédé le mercredi
1er avril 1767, durant la semaine sainte.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795)
Citoyen actif. (ADPO Lp1024).
Il se marie le mercredi 1er juillet 1744 à Mosset
avec Maria Margarida PONS, née le mercredi 1er
525
Ils ont une légère différence d'âge.
Notes sur la naissance : Confirmation 29/5/1727 et
notes sur le baptême : Parrain : Julia Morer, brassier
Ne signe pas.
527
Il a 3 ans de plus qu'elle.
528
Parrain : Joseph Escanye
Marraine :Francisca Galaut
Ne signent pas.
526
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
juillet 1722 à Mosset, y décédée le dimanche 27
mai 1770, à l'âge de quarante-huit ans529, fille de
Nicolau (1669-1739), brassier, et d'Anna Maria
GARRIGO (1685-1744). Ils ont eu Jacques.
205 - Maria Margarida PONS, dite Margarida,
fille de Nicolau (1669-1739), brassier, et d'Anna
Maria GARRIGO (1685-1744), née à Mosset le
mercredi 1er juillet 1722, elle est baptisée le lendemain au même endroit530 531, y décédée le dimanche 27 mai 1770. Elle se marie le mercredi 1er
juillet 1744 à Mosset avec Joseph Jaume FABRE,
brassier, né le jeudi 9 mars 1719 à Mosset, y décédé
le mercredi 1er avril 1767, durant la semaine sainte,
à l'âge de quarante-huit ans532, fils de Francisco
Ramon (1685-1720), et de Joana Margarida
ESCANYE (1688-1748). Ils ont eu Jacques
FABRE.
206 - Joseph Archange FITA, dit Archange,
voiturier, fils de Miquel (<1706->1752), et de Madeleine ou Catherine CULAT (<1706->1752), né à
Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737. Ne vivait plus
en 1788.
Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en
bornage de terrain ou préposé Augustin bornage.
Fita : du latin ficta : borne. (Jean Tosti)
Il se marie le mercredi 9 février 1752 à Prats-deMollo-la-Preste avec Françoise MASSOT, née
avant 1737 à Prats-de-Mollo-la-Preste, décédée le
lundi 24 novembre 1788 à Mosset533, fille de
Joan (~1688-1730/1742), chirurgien, et de Justa
PAGES Y XATARD (<1695-1730/1752). Ils ont
eu Marguerite FITE.
207 - Françoise MASSOT, fille de Joan (~16881730/1742), chirurgien, et de Justa PAGES Y
XATARD (<1695-1730/1752), mise au monde à
Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737, décédée à
Mosset le lundi 24 novembre 1788534.
Origine étymologique du patronyme : Massot
On peut trouver de multiples hypothèses pour ce
nom, en voici quelques-unes : hypocoristique de
Thomas (avec aphérèse et suffixation), personne
corpulente, nom de personne d'origine arabe,
Mas'úd (d'après Moll, els Llinatges catalans). La
première solution me paraît de loin la meilleure.
Jean Tosti
Elle se marie le mercredi 9 février 1752 à Prats-de529
Ils ont une légère différence d'âge.
Marraine :Margarida Matheu, ne signe pas.
531
Encore mineure lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
532
Il a 3 ans de plus qu'elle.
533
Ils ont une légère différence d'âge.
534
A son décès habite Mosset depuis 1 an 1/2.
530
182
Mollo-la-Preste avec Joseph Archange FITA,
voiturier, né avant 1737 à Prats-de-Mollo-la-Preste,
décédé avant le lundi 24 novembre 1788535, fils de
Miquel (<1706->1752), et de Madeleine ou Catherine CULAT (<1706->1752). Ils ont eu Marguerite
FITE.
208 - voir 130 : Julien Corcinos
209 - voir 171 : Marie Russa
210 - Maurici Miquel MATHEU, pagès, négociant, juge de Paix, fils de Domingo Francisco
Galceran (1702-1771), pagès Consul en 1752 et
1757, et de Maria Théréza Magdalena
OLIVER (1715-1774/1777), né à Mosset le mardi 2
décembre 1732, il est baptisé le même jour au
même lieu536, y décédé le lundi 21 septembre
1812537 .
Maurici Miquel Matheu (1732-1812) est le fils aîné
de Domingo Matheu (1702-1770), pagès et de Maria Théréza Magdalena Oliver, âgée de 17 ans.
Il naît dans une des familles les plus bourgeoises de
Mosset. Son grand père Galceran (1666-1720) a été
batlle de Mosset de 1699 à 1708 et en 1719, au
service de Joan Margarit d’Aguilar (1629-1701), le
premier marquis d’Aguilar de Mosset puis de son
535
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Au baptême de Maurici Miquel fut témoin Anna
Maria Francischa GARRIGO, marraine grand mère,
épouse de Galceran Matheu.
537
Son testament fut établi le dimanche 13 septembre
1812. Testament de Maurice Matheu du 13/09/1812
Maurice Matheu propriétaire à Mosset lequel, quoique
que malade dans son lit, cependant a son esprit et sain de
ses sens, a déclaré vouloir faire son testament qu'il a dicté
de la manière qui suit.
Après avoir recommandé mon âme à Dieu je veux que
mon cadavre soit accompagné à la sépulture ecclésiastique avec tous les honneurs funèbres en usage du pays et
que pour le repos de mon âme il soit dit et célébré 300
messes pendants trois ans pour lesquels legs pieux je
laisse en mes biens la charité accoutumée.
De plus je fais don par préciput et hors part en faveur de
Bonaventure Matheu mon fils de la quatrième portion de
tous les biens meubles et immeubles.
Pour le quart je fixe et désigne :
1 - ma maison d'habitation avec tous les meubles qui s'y
trouveront le jour de ma mort.
2 - les propriétés champs que je possède à Mosset au
"Sola" pour par le dit mon fils jouir du dit quart comme
de choses propres et à en faire selon son plaisir et volonté.
Telle est ma volonté que je veux être exécutée en tout son
contenu et de la meilleure manière permise et ordonnée
par la loi.
En présence de Isidore Pompidor propriétaire Sébastien
Bazinet négociant Antoine Garriguet officier de santé et
Julien Corcinos propriétaire tous domiciliés à Mosset qui
ont signé avec le testateur. (ADPO 3E23/68 Folio 193 du
13/09/1812 Notaire Pierre Bordes) à Mosset.
536
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
épouse la baronne Raphaela de Negrell de Crouilles
de Santa Pau (1640 ?-1719). Raphaela fut même
marraine de deux enfants de Galceran Matheu
(1666-1728), bayle de 1699 à 1719.
A la mort de son père le Mercredi 15 juillet 1767 à
Mosset, à 38 ans il prend en charge les affaires de
la famille.
Dans les actes il est qualifié de pagès, de négociant
et même de bourgeois.
Son activité de négoce s’exerce dans le domaine du
commerce du fer. Son nom est cité dans le compte
de recettes et dépenses de la commune le
29/09/1793, comme fournisseur de fer pour fabr iquer la porte de la fontaine (ADPO L 1405).
Il épouse Catherine Hyérome Bonaventure Castell
de Rodès en Roussillon, l'enfant légitime de Bonaventure Castell, pagès et de Marie Alby, le Mardi 8
février 1774 à Rodès. Il est alors âgé de 41 ans. Elle
a 27 ans.
Le couple aura six enfants :
- Bonaventure Matheu né le novembre 1775.
Ce fils aîné, qui ne s’est pas marié, a poursuivit
l’activité de négociant des forges. En 1796 il est
commis avec son beau-frère Baptiste Corcinos à
l’ancienne forge du marquis d’Aguilar, achetée
comme bien national, par Julien Corcinos père de
Baptiste. (ADPO L380). En 1796 il est capitaine au
Bataillon Auxiliaire du Département. Il porte toujours ce grade en 1799 (ADPO L338). Le
16/02/1828 il injurie le maire Gaudérique Porteil
(1779-1850) (ADPO 3U3057). Il est élu Capitaine
de la garde nationale de Mosset en 1837.
- Dominique Matheu (1778-1839).
En 1789, il fait ses études dans un pensionnat de
Perpignan. Maire adjoint en 1832, il s’oppose aux
projets de de Massia qui veut trouver un compromis
avec le Marquis d’Aguilar. Il épouse Marie la fille
de Nicolas Laguerre défenseur du Marquis
d’Aguilar.
- Jacques Joseph Simon Matheu né le Dimanche 9
janvier 1780
- Thérèse Marguerite Marie Matheu née le Mardi 3
avril 1781
- Françoise Catherine Josèphe Matheu (1784-1850).
Il se marie avec Baptiste (1774-1848) fils de Julien
Corcinos.
- Marie Matheu née en 1787 qui se marie avec
Michel Arrous (1785-1849) maire de Mosset de
1838 à 1849.
Il est lié aux Corcinos lesquels il a des relations
privilégiées et durables.
Lors de la signature du bail afferme des biens du
seigneur à Mosset en 1787, Julien Corcinos apporte
sa caution. Réciproquement, la même année, Maurice Matheu se constitué caution dans le bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à Mos-
set, concernant un bien à Brèzes, pour une durée de
huit ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30
avril 1796.
Le bien appartient à l'abbaye de saint André de Jau,
ordre de saint Benoît, et le preneur aura la faculté
de se servir et d'user de la maison de ladite abbaye
sise à Mosset. Le prix est de 820 livres par an.
(ADPO 3E15/96 folios 196 Notaire Sauveur
Jaume).
Le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la
maison de ladite abbaye sise à Mosset.
Le prix est de 820 livres par an.
Le sieur Maurice Matheu s'est constitué caution.
Membre du Conseil du district
Il est élu membre du Conseil du district le
5/09/1790.(ADPO L436)
Négociant
Cité dans le compte de recettes et dépenses du
29/09/1793, comme fournisseur de fer pour fabriquer la porte de la fontaine. Il reçoit 77 francs 5
sols en assignats. et 6 francs en numéraires pour le
transport du charbon au martinet. (ADPO L 1405)
Conflit
Le 27/08/1790, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Maurice Matheu et Pierre Ange
Parès. (ADPO 11BP261)
Conflit
Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean
Pierre Salvagnach, voiturier. (ADPO 11BP261)
Conflit
Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean
Clausell dit "Jean Guillem", voiturier. (ADPO
11BP261)
Le Mardi 2 juin 1801 à Mosset, il est témoin au
mariage de "Baptiste" Corcinos (1774-1848) fils de
Julien Corcinos (1745-1820) et de Françoise Matheu (1784-1850) sa fille.
Il a 54 ans lorsqu’il perd son épouse Catherine,
âgée de 40 ans, le 20 juillet 1787. Elle laisse des
enfants dont le plus âgé a 12 ans. Il ne se remariera
pas.
Le Jeudi 8 novembre 1792 à Mosset, il est parrain
au baptême de "Gaudérique" Laguerre neveu de
celui qui va devenir le défenseur acharné des
d’Aguilar : Nicolas Laguerre (1744-1811) de Campôme
Ce baptême marque la fin d’un régime. C’est en
effet le dernier acte d’état civil enregistré à Mosset
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183
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
par l’administration catholique avant le transfert à
la commune laïque : "L'an mille sept cent quatre
vingt douze et le huitième jour du mois de novembre nous François Galiay prêtre vicaire de
l'église paroissiale de saint Julien et de sainte Basilice de la ville de Mosset avons baptisé selon le rite
de notre Sainte Mère l'Église romaine Maurice
Dominique Gaudérique Laguerre né le jour d'hier
fils légitime et naturel de Gaudérique Laguerre
citoyen de Mosset et de Marie Alzeu son épouse.
Ont été parrains Maurice Matheu citoyen de cette
paroisse qui a signé avec nous et Anne Marie Laguerre et Carol de la paroisse de Molitg qui a déclaré ne savoir signer.
En foy de quoy. Matheu Maurice, Galiay pre et
vic."
Maison
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796), à 34 ans, il
possède à la « rue del trot », à droite en montant
vers le vieux cimetière à côté de d’un cortal bergerie qu’Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil
(1774-1855), cultivateur (ADPO 3E21/497 - Estève
Notaire à Prades - Page 32).
Epigraphe 1732 au 10 Plaça de Dalt correspond à
son année de naissance.
Fermier des dîmes
Maurice Matheu est aussi qualifié de « Fermier des
dîmes du Marquis d'Aguilar en 1789 (ADPO
100EDP25).» Le bail signé avec le marquis
d’Aguilar le 23 février 1787 quasi identique à celui
signé par Joseph Escanye huit ans plis tôt.
Il a toujours cette fonction en 1793. En effet, le 1911-1793, un procès verbal d’une affaire précise :
"Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la
fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset. » Imposable en 1769,
1772, 1788. (Ruffiandis P80)
Caution de Julien Corcinos en 1787
Est fondé de procuration Monsieur Charles Jules
René Ménard de Chouzy, prêtres du diocèse de
Paris, chanoine d'honneur de l'église cathédrale de
Bourges, vicaire général, à des commanditaires de
l'abbaye de saint André de Jau, ordre de saint Benoît, diocèse de Perpignan, demeurant actuellement
à Nîmes.
Fort de sa procuration par acte du 17 juillet 1784
chez Poncet et Raynaud notaires à Bourges.
Bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages
à Mosset. Concernant un bien à Brèzes d'une durée
de huit ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30
avril 1796.
Le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la
maison de ladite abbaye sise à Mosset.
184
Le prix année 820 livres par an.
Le sieur Maurice Matheu s'est constitué caution.
(3E15/96 folios 196 Sauveur Jaume)
Administration de l'église
1 - Réunion
Réunion des administrateurs de l'église se sont
assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les
comptes des marguilliers de la dite église.
En conséquence se sont présentés les marguillers
dont les noms suivent :
Isidore Corcinos, François Bruzi, François Vila
marguilliers de Saint Julien,
François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers
du Saint Sacrement,
Jean Enriquel, marguillier du Christ,
Baptiste Bruzi, marguiller de Saint Sébastien et
Saint Gaudérique.
Galderich Fons, marguiller de Notre Dame du Rosaire,
Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge,
qui a redu compte de sa charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire,
Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement,
Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire
Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement
Signé par les administrateurs de la République
Française :
Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
2 - Marguillier
Le 11 février 1806, le maire, Lavila, dans une lettre
à M. le Préfet, dresse la liste des personnes, conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour
nomination des 3 marguilliers, qui administreront
les revenus de l’église et la fabrique de Mosset :
Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques
Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu, Jacques
Commenge.
Le 06 avril 1810, le curé Portell ( ? a quitté Mosset
en 1808) signe la lettre qui des 4 personnes suivantes proposées par le maire : Maurice Matheu
négociant, Joseph Corcinos cultivateur, Jacques
Ruffiandis, chirurgien, Porteil Gaudérique, aubergiste. (ADPO 5V6)
3 - De l'Église à l'État
20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le transfert des registres d'Etat civil de l'Eglise à l'Etat, des
prêtres aux maires, substituant la notion de commune à celle de paroisse.
A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé
et François Galiay, vicaire.
26/09/1792 : François Galiay prête serment de
fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et
Léon Vila procureur.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le baptême de Jean
Joseph Simon Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant
est le baptême de Joseph Cosme Fabre célébré par
le vicaire François Galiay le 26/9/1792 qui continuera d’assurer les cérémonies pendant deux mois
selon le rite de " l'église catholique et romaine "
Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792
est mis en application à Mosset en novembre. Le
maire note sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi
par nous Joseph Porteil, maire de cette commune le
15 novembre 1792 et le premier de la république
française. " Les actes sont désormais signés de
l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien
Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de
curé et celui d'officier d'État Civil. Il était pour cela
probablement plus compétent et peut-être plus
disponible ? A Mosset on est pragmatique.
Dernier acte à l'Église du vicaire François Galiay :
" L'an mille sept cent quatre vingt douze et le huitième jour du mois de novembre nous François
Galiay prêtre vicaire de l'église paroissiale de saint
Julien et de sainte Basilice de la ville de Mosset
avons baptisé selon le rite de notre Sainte Mère
l'Église romaine Maurice Dominique Gaudérique
Laguerre né le jour d'hier fils légitime et naturel de
Gaudérique Laguerre citoyen de Mosset et de Marie Alzeu son épouse. Ont été parrains Maurice
Matheu citoyen de cette paroisse qui a signé avec
nous et Anne Marie Laguerre et Carol de la paroisse de Molitg qui a déclaré ne savoir signer
en foy de quoy.
Matheu Maurice
Galiay pre et vic".
Justice de paix à Mosset
La justice de paix crée le 16 août 1790 fait que
Mosset chef lieu de canton a son juge de Paix à
partir de 1791 ( ?). Elle sera supprimée en 1802
Juge de paix en 1793
An II de la république (19-11-1793), 9 heures du
matin :
"Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la
fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset.
Sont comparu :
·
Les citoyens Gaudérique Daixone (<1764)
et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter devant
nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur furent
saisies le 16 du courant mois, (dé) paissant dans le
terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère",
par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens
de Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité. Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont
bien aise de retirer les dits bestiaux moyennant
caution,
·
Ont également comparu devant nous les
citoyens Martin Climens (1750-1828) et Maurice
Cossey (1726->1803), officiers municipaux qui ont
répondu qu’(ils sont prêts à faire remettre les bestiaux ci-dessus réclamés moyennant que les demandeurs présentent une caution solvable pour
payer tous les frais de la saisie en question, dommages et amendes et tout ce à quoi ils peuvent être
sujets conformément aux lois.
En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé
et Gaudérique Daixone ont présenté pour caution
Barthélémy Fourcade (<1771->1808), citoyen de
Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement
le dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui
sera de droit.
D'après la présentation de la caution ci-dessus, les
susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le
croyant solvable et, à cet effet, ils ont ordonné au
garde champêtre sus mentionné de délivrer aux
réclamants les 65 bêtes à laine dont ils est question,
et tout en suite les susdits demandeurs ont déclaré
avoir reçu des mains du susdit garde champêtre le
nombre des bêtes à laine sus mentionnées de tout
quoi nous avons dressé le présent procès verbal
pour servir et valoir. Lequel a été signé par le citoyen Martin Climens, officier municipal, Barthélémy Fourcade et les autres comparants ont déclaré
ne savoir écrire, de ce en quoi lequel a été lu et
publié en présence des parties.
Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures
ci dessus.
Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier.
Enregistré à Prades le 06-11-1793. (ADPO
100EDT48)
Juge de paix en 1798
Un cousin émigré pendant la Révolution lui causa
quelques soucis et en particulier aux élections du
juge de Paix du Canton de Mosset du 1er germinal
An VI (21 mars 1798) : "Selon la loi du 19 fructidor an V, Maurice Matheu n'a pas le droit de voter
car il a un parent émigré au degré prévu par la loi
du 3 brumaire an VI. Le citoyen ainsi dénoncé a
observé qu'il se croyait dans le cas de l'honorabilité,
exception portée dans l'article 4 de cette loi vu que
depuis le commencement de la révolution, il avait
constamment rempli des fonctions publiques à la
nomination du peuple, que ces fonctions avaient été
interrompues pendant quelques temps par l'effet de
la loi du 17/09/1793 mais qu'au moment ou le
peuple avait pu jouir de ses droits il en avait obtenu
la confiance. Il se trouve encore assesseur à la Justice de paix.
Le président ayant consulté l'assemblée sur l'admission ou le rejet du citoyen Matheu, elle a décidé
après une longue discussion que le dit Matheu serait admis."
Il fut proclamé Juge de paix du Canton de Mosset
après un scrutin qui lui donna 33 voix sur 63.
(ADPO LP1741)
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185
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Le parent émigré est Sébastien Maurice Joseph
Matheu (1721-vers 1802) dit « Maurice » né à
Mosset. Ils sont cousins au second degré comme
petits fils de Maurici Oliver (1667-1738).
Maurici Matheu est ecclésiastique. Il a été vicaire à
Mosset en 1749, bénéficier de Saint-Jean à Perpignan en 1754 (ADPO 3E23/10 Folio 263), prêtre et
vicaire de l'église de Clara en 1755 (ADPO
3E23/11 Folio 29). Et deviendra plus tard bénéficier de Pézilla.
Comme beaucoup il prête serment le 3 complémentaire an II (19 septembre 1764) à Campôme : "haine
à la royauté et à l'anarchie, attachement à la fidélité
à la République et à la constitution" (ADPO L1150)
puis émigre en Espagne.
Monseigneur Laporte nouvel évêque en 1802 après
le concordat note que Maurice Matheu, un des trois
curés illégitimes de Prats-de-Mollo, est rentré en
décembre 1800. Mais il est hors d’état de service. Il
est tombé dans l'enfance. (ADPO LP1741)
Vente
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796) Etienne Porteil
Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à
Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur,
une bergerie cortal dans la rue " del Trot " confrontant :
- devant : la rue "del Trot "
- derrière : Pierre François Arrous (1724-1801)
- du côté : Jacques Fabre et Etienne Parès (17671813)
- de l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812).
(ADPO 3E21/497 Estève Notaire à Prades - Page
32).
Vente des biens de d'Aguilar
Une pièce de terre champ, pré et garrigues dit "La
close" ou "La Llose".
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (ADPO
1Qp159)
Lot 1 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Joseph Prats (1742-1814) et Joseph Corcinos,
- du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals
(1761)
- du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et
vacants,
- de septentrion jalon N°
un et le fossé de "la
close."
Estimation : 600 livres.
Surface : 6 journaux.
Lot 2 -champ de "La Coba" avec un pré attenant.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jalons N°1,
- du midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants
- du couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et
vacants,
- de septentrion, jalon N°2 et le chemin qui conduit
à la croix de Marquixanes en sortant de "la close."
186
Estimation : 250 livres.
Surface : 7 journaux.
Lot 3 - « Lo camp Llouch".
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jalons N°3,
- du midi, champ de "La Coba" du premier mot
avec un fossé au milieu.
- du couchant, jalon N°2 et le même fossé,
- de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants.
Estimation : 1200 livres.
Surface : 30 de journaux.
Lot 4 - Pré et garrigues.
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Thomas Garrigo (1739-1814),
- du midi, le lot N°1 dit champ de "La Coba" fossé
au milieu.
- du couchant, jalon N°3,
- de septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila.
Estimation : 800 livres.
Surface : 800 de journaux.
2 - Vente
Une pièce de terre "La deveza del Mary" (Nº 8).
Pièce de terre de 2 journaux ½ divisée en 2 lots
égaux.
Produit annuel : 92 livres.
Lot 1 :
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794) (ADPO 1Qp159)
Surface : 1 journal 1 cantonade
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, Jacques Costeseca (1723-1800), Jean
Sarda, Maurice Matheu (1732-1812)
- du midi, Maurice Matheu et Mathieu Costeseca
(1748-1796),
- de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset,
- du couchant, la deuxième partie de la pièce de
terre,
Estimation : 800 livres.
2 - Vente des 5 floréals an II (5 avril 1794) (ADPO
1Qp269)
Escanyé ouvre à 4100 livres et Julien Corcinos
obtient l'adjudication à 5000 livres.
Lot 2 :
1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794) (ADPO 1Qp159)
Pièce de terre confrontant :
- d'Orient, la première partie de la pièce de terre,
- du midi, Jacques Galaut (1755-1843),
- de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset,
- du couchant, Lin Climens (1777-1845).
Estimation : 800 livres.
2 - Vente
Il meurt le Lundi 21 septembre 1812 à Mosset
(66500), âgé de 79 ans
Mutations par décès de Maurice Matheu
Le 15 mars 1813 est comparu Bonaventure Matheu
propriétaire de Mosset faisant tant pour lui que pour
Dominique, Françoise et Marie ses frères et sœur
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pour lesquels il se porte fort qui a déclaré qu'ils
sont héritiers de Maurice Matheu leur père décédé
le 21 septembre 1812 et que par son décès ils ont
recueilli :
1- un champ situé au terroir de Mosset à "lo Foumagol" de 24 ares avec un revenu de 30 francs
2 - un champ pré «al Sola" de 1 arpente 15 d'un
revenu total de 150 francs
3 - autre champ pré au "Pla de Pons" de 22 ares
d'un revenu de 75 francs
4 - un champ) "Font d'Esteill" 40 perches d'un revenu de 40 francs
5 - un autre champ pré à "La Solane" de 35 arpents
d'un revenu de 250 francs
plus nippes, linge de corps hardes et effets de 100
francs
6 - une feixe au Bac de 10 ares d'un revenu de 2, 5
francs
7 - un petit jardin de 6 ares d'un revenu de 5 francs
8 - un champ d'un revenu de 150 francs
9 - une maison d'un revenu de 150 francs [N°195 et
193 de 150m2 - Carrer del Judge]
10 - un cortal ou grenier à foin d'un revenu de 30
francs [N°414 du plan 1811 de 94m2]
11 - une vigne à "Fournols" au terroir de Campôme
de 1 arpent10 perches d'un revenu de 20 francs
Soit un total de 767, 5 francs de revenu soit un
capital de 13490 francs. (ADPO 5W555)
Il se marie le mardi 8 février 1774 à Rodès avec
Catherine Hyérome Bonaventure CASTELL,
née le mardi 24 janvier 1747 à Rodès, décédée le
vendredi 20 juillet 1787 à Mosset, à l'âge de quarante ans538, fille de Bonaventure (1718->1774),
pagès, et de Marie ALBY (<1723-1765). De cette
femme naquit Françoise Catherine Josèphe.
Maurici Miquel MATHEU
211 - Catherine
Hyérome
Bonaventure
CASTELL, fille de Bonaventure (1718->1774),
pagès, et de Marie ALBY (<1723-1765), née à
Rodès le mardi 24 janvier 1747, elle est baptisée le
lendemain en la même localité, décédée à Mosset le
vendredi 20 juillet 1787. Elle se marie le mardi 8
février 1774 à Rodès avec Maurici Miquel
MATHEU, pagès, négociant, juge de Paix, né le
mardi 2 décembre 1732 à Mosset, y décédé le lundi
21 septembre 1812, à l'âge de quatre-vingts ans 539,
fils de Domingo Francisco Galceran (1702-1771),
pagès Consul en 1752 et 1757, et de Maria Théréza
538
539
Ils ont une légère différence d'âge.
Il est à noter qu'il a 15 ans de plus qu'elle.
Magdalena OLIVER (1715-1774/1777). De là
naquit Françoise Catherine Josèphe MATHEU.
212 - voir 172 : Lin Climens
213 - voir 173 : Marguerite Sicart
214 - voir 198 : Jaume Bès
215 voir 199 : Grace Llopet
216 - Jean ASPARRA, dit Capnegre (En), maire
Railleu 1816-26 Brassier, fils de Joan Antoni (<1693->1744), et de Clara SOBIELA (<1693<1739), né à Railleu le lundi 18 février 1715, il est
tenu sur les fonts baptismaux à Serdinya dès le
lendemain540, vivant en 1797. Il se marie le mardi
30 juin 1744 à Railleu 541 avec Marie SUBIELLE,
née avant 1726 à Railleu, décédée après le mardi 21
février 1797542, fille d'Antoni Augusti (1658<1726), brassier, et de Maria Angélique
DELCASSO (1653-<1726). Ils eurent Jean Antoine
ASPARECH.
217 - Marie SUBIELLE, fille d'Antoni Augusti (1658-<1726), brassier, et de Maria Angélique
DELCASSO (1653-<1726), née à Railleu avant
1726, vivant en 1797. Elle se marie le mardi 30 juin
1744 à Railleu 543 avec Jean ASPARRA, maire
Railleu 1816-26 Brassier, né le lundi 18 février
1715 à Railleu, décédé après le mardi 21 février
1797544, fils de Joan Antoni (<1693->1744), et de
Clara SOBIELA (<1693-<1739). Elle eut de cet
homme Jean Antoine ASPARECH.
218 - Jacques BOTET, brassier, fils de
Frances (<1697->1753),
et
de
Maria
GOTANEGRA (<1697->1753), né à Talau, Tuevol
avant 1738, vivant en 1786. Il se marie le mercredi
28 février 1753 à Talau avec Catherine BOTET,
née avant 1738 à Talau, décédée après le mercredi
10 mai 1786545, fille de Feliu (<1709->1753), et de
Maria Rosa SARDANA (<1709-<1753). Ils eurent
Marie.
219 - Catherine BOTET, fille de Feliu (<1709>1753), et de Maria Rosa SARDANA (<1709<1753), née à Talau avant 1738, vivant en 1786.
540
Témoin à la naissance d’Aspare Jean en 1832.
Témoins : Raimond Botet, pages, Railleu, signe
Jean Antoine Asparre, brassier, Railleu
Jean Pierre Soubielle, pages, Formiguères
Ne signent pas.
542
Ils ont une légère différence d'âge.
543
Témoins : Raimond Botet, pages, Railleu, signe
Jean Antoine Asparre, brassier, Railleu
Jean Pierre Soubielle, pages, Formiguères
Ne signent pas.
544
Il est à noter qu'il a 11 ans de plus qu'elle.
545
Ils ont une légère différence d'âge.
541
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avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
187
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Elle se marie le mercredi 28 février 1753 à Talau
avec Jacques BOTET, brassier, né avant 1738 à
Talau, Tuevol, décédé après le mercredi 10 mai
1786546, fils de Frances (<1697->1753), et de Maria
GOTANEGRA (<1697->1753). De cette femme
naquit Marie BOTET.
224 - Domingo Joan DIMON, pagès, fils de Pera (<1696-1732), brassier, Ferrer, et de Catherina
MIR (<1696-1738), né à Mosset le mardi 14 janvier
1727, il est reçu au baptême le lendemain au même
lieu547 548, décédé à Mosset, Le Portal de France le
lundi 12 décembre 1796.
Recensement du 23 fr imaire an 4 (14 décembre
1795)
Citoyen actif. (ADPO Lp1024)
Quittance
Le 20/04/1793 Dominique Dimon,
fait quittance à
Baptiste Dirigoy, cultivateur à Mosset,
de la somme de 476 livres reçues en assignats
pour un champ au "Monasty".
Suivant actes du 25/04/1774 et 30/04/1786. (ADPO
3E23/54 folio 106 Pierre Bordes Notaire)
Vente des biens de d'Aguilar
Le cortal "den Mazolle" (Mollo ?) au "pla de Pons".
1 - Estimation du 4 germinal an II (24. 3. 1794)
(ADPO 1Qp159)
Le bien et composait de champs, prés, garrigues et
d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.
Il est divisé en deux lots.
Lot 1 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie du côté du midi confrontant :
- d'orient, Pierre Fabre,
- du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806),
- du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805),
- de septentrion, les jalons du lot le N°1.
Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la
Mola."
Estimation : 1500 livres.
Lot 2 : champ pré et garrigue, y compris la moitié
de la bergerie confrontant :
- d'orient, ravin qui vient de "la close."
- du midi, Jalons N°1,
- du couchant, François Ville et Baptiste Cortie
(1755-1844),
- de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812.
Superficie : 20 journaux.
Estimation : 1700 livres
546
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Au baptême de Domingo Joan fut témoin Maria Théréza Magdalena OLIVER, marraine ; Domingo Francisco
Galceran MATHEU, parrain.
548
Encore mineur lors du décès de ses père et mère, un
tuteur dut pourvoir à son éducation.
547
188
2 - Vente.
Il se marie le mardi 15 juin 1751 à Mosset549, après
avoir conclu un contrat, le jeudi 22 décembre 1785,
à Prades avec Francisca Maria VILA, née le mercredi 22 septembre 1728 à Mosset, y décédée le
mardi 16 février 1808, à l'âge de quatre-vingts
ans550, fille de Joan Batista (<1711-1774), pasteur
de brebis, et de Catherine FURCUS (<17001766/1797). Ils ont eu François.
225 - Francisca Maria VILA, fille de Joan Batista (<1711-1774), pasteur de brebis, et de Catherine
FURCUS (<1700-1766/1797), née à Mosset le
mercredi 22 septembre 1728, elle est baptisée le
même jour en la même localité551, y décédée le
mardi 16 février 1808.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) (ADPO Lp1024).
Elle se marie le mardi 15 juin 1751 à Mosset 552,
après avoir fait rédiger un contrat, le jeudi 22 décembre 1785, à Prades avec Domingo Joan
DIMON, pagès, né le mardi 14 janvier 1727 à
Mosset, décédé le lundi 12 décembre 1796 à Mosset, Le Portal de France, à l'âge de soixante-neuf
ans 553, fils de Pera (<1696-1732), brassier, Ferrer,
et de Catherina MIR (<1696-1738). Elle en a eu
François DIMON.
226 - voir 154 : Pierre Jampy
227 - Françoise GUINOT, fille de Sébastien (<1716->1756), brassier et de Catherine, sa
femme (<1716->1756), née à Corneilla-de-Conflent
en 1732, mort avant 1787. Elle se marie le mardi 25
mai 1756 à Corneilla-de-Conflent puis, le même
jour, religieusement en l'église du même lieu 554
avec Pierre JAMPY, brassier, né en 1733 à Corneilla-de-Conflent, y décédé le vendredi 14 octobre
1791, à l'âge de cinquante-huit ans555, fils de Marti (<1711->1756), brassier, et de Maria Magdalena
549
Témoins de mariage : Corcinos Thomas, consul
Pares Emmanuel, baille
Matheu Dominique, pagès
Escanyé Julien, oncle du marié.
550
Ils ont une légère différence d'âge.
551
Au baptême de Francisca Maria fut témoin Francisca
REDONDI, marraine. Nota : Parrain : Antoni Gouzi, ne
signe pas.
552
Témoins de mariage : Corcinos Thomas, consul
Pares Emmanuel, baille
Matheu Dominique, pagès
Escanyé Julien, oncle du marié.
553
Il a un an de plus qu'elle.
554
Témoins de mariage : Dominique Soler, chirurgien
Corneilla, signe.
555
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
SUNYER (1714-<1756)556. Naquit de cette femme
Catherine Marie Rose JAMPY.
228 - voir 136 : Joan Bruzi
nya, y décédée le mercredi 14 avril, peu avant
Pâques 1824, à l'âge de soixante-neuf ans 559, fille de
Fructueux (1713-1773),
et
de
Catherine
QUES (<1739-<1772). Il eut de cette femme Fructus PARDINEILLE.
229 - voir 137 : Rose Bonerich
230 - voir 138 : François Cosreseque
231 - voir 139 : Catherine Nabona
232 - Honoré PARDINELLA, marguiller à Taurinya, fils d'Honorat (1712-<1772), et de Maria Anna
Thérèsa BARRATTA (1717-<1772), né à Laroquedes-Albères en 1743557, décédé à Taurinya le samedi 10 octobre 1829.
Table des jugements forestiers an IX - 1846
08-02-1816, partie civile : Pardineille Honoré
contre Salgas Pierre et contre Sicart Eulalie.
(ADPO 3U3123)
Elections municipales de 1790 : électeur. (ADPO
L428)
Brevets d'officiers 1779-1789
Honoré Pardineille, pages, domicilié à la métairie
de la Roque des Albères, a reçu son brevet de
Garde le 20/02/1788, en lieu et place de Jacques
Molins de Rodes, décédé le 04/01/1783. (ADPO
14BP14)
Le clergé régulier en Roussillon 1659 1789 de
Claude Comer : P100 : "Document de 1776 qui
donne la liste des marguillers qui quêtent dans leurs
paroisse afin de réunir des fonds pour aider les
Mercenaires dans leur tâche :
Tautavel : François Laurens,
Molitg : Augustin Deixonne,
Los Masos : Michel Navarre." (ADPO C1334)
Bordereau d'indemnisation des ayant droits des
émigrés en exécution de la loi du 27/04/1825 - Fait
à Perpignan le 24/10/1825
Pardineille Honoré de La Roque émigré
Biens achetés par Male Françoise, femme de l'ancien propriétaire, biens composés de 3 métairies
avec cortal aliénés le 4 thermidor an VI. (ADPO
1Qp794).
Il se marie le mercredi 26 février 1772 à Taurinya 558 avec Marie FELIP, née en 1755 à Tauri556
Pierre épousa aussi Marie Rose SALVAT, qui lui a
donné Marie Anne JAMPY.
557
Les marguillers qui dans les paroisses pour recueillir
les fonds pour aider les mercédaires dans leur tâche :
rachat des prisonniers des infidèles.
Entre 1775, marguillers à Taurinya (C.Colomer.
558
Témoins de mariage : Gaudérique Quès
Joseph Quès
Honoré PARDINELLA
233 - Marie FELIP, fille de Fructueux (17131773), et de Catherine QUES (<1739-<1772), née à
Taurinya en 1755, y décédée le mercredi 14 avril,
peu avant Pâques 1824.
Mutations par décès (N°278 Page 82)
Le 12 octobre 1824 est comparu Fructus Pardineille
de Taurinya se portant fort pou. qui nous a déclaré
que Marie Felip leur mère et son épouse est décédée à Taurinya le 14/04/1824 après avoir fait testament devant Me Felip notaire le 16/04/1823 enregistré le 22 juin 1823 par lequel elle lègue au dit
comparant le 1/4 de ses biens et au dit Honoré Pardineille son mari l'usufruit de la moitié
et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants :
1 - une pièce de terre et bois à Taurinya de 25
perches et d'un revenu de 4 francs
2 - une pièce de terre pré, terre labourable, bois et
terre inculte d'un revenu de 120 francs
3 - un champ
4 - un champ
5 - un champ
6 - un pré
7 - une terre en friche
8 - une autre terre en friche
9 - une terre labourable
10 - une vigne d'un revenu de 70 francs
11 - un pré
12 - un jardin
13 - une vigne
14 - un champ
15 - un autre champ
16 - une
17 - un champ et pré
Soit un revenu total de 592 francs qui forme un
capital au denier 20 de 11840 francs
plus les nippes et effets d'une valeur de 100 francs.
(ADPO 5W561
Elle se marie le mercredi 26 février 1772 à Taurinya 560 avec Honoré PARDINELLA, marguiller à
Joseph Sensevi
Jacques Colom
Signent tous.
559
Ils ont une légère différence d'âge.
560
Témoins de mariage : Gaudérique Quès
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189
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Taurinya, né en 1743 à Laroque-des-Albères, décédé le samedi 10 octobre 1829 à Taurinya, à l'âge de
quatre-vingt-six ans561, fils d'Honorat (1712<1772),
et
de
Maria
Anna
Thérèsa
BARRATTA (1717-<1772). Ils ont eu Fructus
PARDINEILLE.
234 - Jean VIGUE, fils de Guillaume (<1742>1783), et de Pétronille FALGAS (<1742->1783),
né à Ria-Sirach en 1757, cité en 1809. Il se marie le
mardi 3 juin 1783 à Sahorre, Thorrent avec Marie
LLOPET, née en 1758 à Sahorre, décédée après le
mercredi 12 avril, peu après Pâques 1809562, fille de
Barthomeu (°<1742),
et
de
Françoise
ALIS (°<1742). Ils ont eu Françoise.
235 - Marie LLOPET, fille de Barthomeu (°<1742), et de Françoise ALIS (°<1742), née
à Sahorre en 1758. Vivait encore en 1809. Elle se
marie le mardi 3 juin 1783 à Sahorre, Thorrent avec
Jean VIGUE, né en 1757 à Ria-Sirach, décédé
après le mercredi 12 avril, peu après Pâques
1809563, fils de Guillaume (<1742->1783), et de
Pétronille FALGAS (<1742->1783). Elle en a eu
Françoise VIGUE.
236 - Pierre RESPAUT, dit Ferrer (En Pere),
maréchal Forgeron, fils de Joseph (1735/17391777), maréchal à forge, et de Salvadora
SALIAS (1727/1739-1789/1802), né à Mosset le
mercredi 29 décembre 1762, il est baptisé le même
jour au même endroit, mort à Rochefort le dimanche 29 octobre 1809564.
Acquisition des meubles d'Aguilar
Selon le décret du 30-10-1792 mis en vente par
enchères au cours de laquelle Pierre Respaut a
acquis 2 fauteuils de paille pour 10 livres.
Les meubles vendus ont été retrouvés le 27 frimaire
an II (17 décembre 1793), dans les conditions suivantes :
« Nous Isidore Lavila, commissaire du district de
Prades en exécution de l'arrêté pris par le Conseil
de District en date du 18 frimaire an II, nous
sommes présentés par devant le conseil Général de
la commune de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande brigadier et Joseph Fabre gendarme
de la brigade de Prades.
Joseph Quès
Joseph Sensevi
Jacques Colom
Signent tous.
561
Il est à noter qu'il a 12 ans de plus qu'elle.
562
Ils ont une légère différence d'âge.
563
Il a un an de plus qu'elle.
564
Décédé au bagne de Rochefort
Témoins : Jean Auguste Pitou, 29 ans
René Dam?, vaguemestre, 52 ans
Hôpital de la Marine
Officier d'état civil : François Thibault.
190
Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons des particuliers de la commune pour y faire
des visites domiciliées et de retirer tous les effets
appartenant à la République ou laissés ou vendus
par les Espagnols.
Effets appartenant en grande partie à d'Aguilar
émigré qui les tenait déposés dans la maison qu'il
possède dans cette commune et qui a été dévastée
et pillée par les espagnols.
Inventaire : 1 garde robe bois de pin, 1 farinère, 1
garde à manger en bois de pin sans couvert, 1 garde
robe. »
18 lots au total qui, lors de la vente du 02 brumaire
an III, ont apporté 593 livres (les meubles des
d'Aguilar à Perpignan ont rapporté 7397 livres)
Signé : Les officier municipaux : Porteil, Cantier,
Climens, le maire Prats et Galiay notable. (ADPO
1Q517)
Pierre Respaut figure sur la liste des citoyens actifs
lors du recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795. Il paye donc des impôts.
Dans l’état de recensement de la population des
personnes et bestiaux dans la commune de Mosset
vers 1796 il déclare pour son foyer :
- 1 homme marié (Pierre Respaut)
- 1 femme mariée (Bonell Marguerite)
- 3 garçons (de tout âge) (Emmanuel, Martin et ?)
- 1 fille (de tout âge) (Marguerite) (Archives de la
mairie de Mosset. (ADPO Lp1024)
Condamné pour assassinat
Arrêts définitifs des condamnations rendus par la
Cour de Justice Criminelle du Département des PO
du 11/7/1807 :
Pierre Respaut, journalier à Mosset,
Pour assassinat de Gaudérique Fabre et Jean Serrat,
gardes forestiers, dans l'exercice de leurs fonctions.
Peine : la mort et dépens par contumax
Loi appliquée : Art. II du titre II du code pénal.
Arrestation le 6/4/1808
Jugement du 21/7/1808 :
Condamné à "20 ans de fer"
Décédé le 29 octobre 1809 à Rochefort. (ADPO
2U47)
Voir JDM N°54 de mars 2007
Il se marie le jeudi 8 janvier 1789 à Fillols avec
Marguerite BONELL, née en 1762 à Fillols, décédée le lundi 27 février 1832 à Mosset, à l'âge de
soixante-dix ans565, fille de Jacques (<1735-<1779),
et de Marie Rosa ANGLADA (<1735-1779/1789).
Il eut pour enfant Pierre Emmanuel.
565
Ils ont une légère différence d'âge.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Pierre RESPAUT, dit Ferrer (En Pere)
237 - Marguerite
BONELL,
fille
de
Jacques (<1735-<1779), et de Marie Rosa
ANGLADA (<1735-1779/1789), née à Fillols en
1762566, décédée à Mosset le lundi 27 février 1832.
Origine du patronyme : Bonell, Bonel : du latin
bonnelus, diminutif de bon.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795). A Mosset depuis 1785. (ADPO Lp1024).
Elle se marie le jeudi 8 janvier 1789 à Fillols avec
Pierre RESPAUT, maréchal Forgeron, né le mercredi 29 décembre 1762 à Mosset, décédé le dimanche 29 octobre 1809 à Rochefort, à l'âge de
quarante-sept ans567, fils de Joseph (1735/17391777), maréchal à forge, et de Salvadora
SALIAS (1727/1739-1789/1802). Elle en a eu
Pierre Emmanuel RESPAUT.
238 - Emmanuel RADONDI, agriculteur, né à
Nohèdes en 1774, y décédé le vendredi 6 novembre
1807. Il se marie le mardi 12 juin 1798 à Urbanya
avec Anna Maria SALIAS, née en 1778 à Urbanya, décédée après le mardi 27 janvier 1846 à Nohèdes568. Il eut de cette femme Anne Marie.
239 - Anna Maria SALIAS, dite Maria, née à
Urbanya en 1778. Vivait encore en 1846. Elle se
marie le mardi 12 juin 1798 à Urbanya avec Emmanuel RADONDI, agriculteur, né en 1774 à
Nohèdes, y décédé le vendredi 6 novembre 1807, à
l'âge de trente-trois ans 569. De là naquit Anne Marie
RADONDI.
240 - voir 204 : Joseph Fabre
241 - voir 205 : Margarida Pons
242 - voir 206 : Archange Fita
243 - voir 207 : Françoise Masot
244 - Emmanuel ROUSSE, maréchal - ferrant, fils
de Farriol (<1719-1775), maréchal à Forge, et de
Maria MARIO (~1716-1749), né à Campôme en
1742570, décédé à Mosset le jeudi 25 août 1808.
Emmanuel Rousse maréchal ferrant de Mosset,
566
Sa soeur est née à Villefranche.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
568
Ils ont une légère différence d'âge.
569
Il a 4 ans de plus qu'elle.
570
Confirmation 10/10/1759.
567
expose que se trouve propriétaire d'un champ sis au
territoire de Campôme duquel Sauveur Combaut
avait toujours joui jusqu'à ce qu'il aurait reçu 264
livres qui lui étaient dues de l'adoption de Thérèse
Sensevi son épouse.
Cette jouissance lui avait été cédée verbalement
depuis environ huit ans pour lui tenir lieu de l'intérêt de ladite dot.
Cependant il vient d'apprendre que ce champ qui se
trouve compris dans le second article de l'affiche du
21 vendémiaire dernier, doit être vendu, ce qui lui
donne lieu à venir opposant à ladite vente et de ce
qu'il lui soit donné acte de son opposition aux fins
de distraire des biens de Sauveur Combaut émigré
le champ dont il est propriétaire et qu'ils soient
accordés sursis à la vente dont il s'agit afin qu'ils
puissent établir la légitimité de son opposition. Le
15 Brumaire an IV. (ADPO1Qp273)
Vente
Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796)
Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à
Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil (17741855), cultivateur,
1 - une cartonate (1/4 de journal = 33, 565/4 ares)
au lieu-dit "Lo Puig ", qu'il possède avec Françoise
Porteil (1743-1802) épouse de Jacques Radondy
(1735-1812), sa soeur, c'est-à-dire la moitié des
terres champ prés et de la bâtisse.
2 - une bergerie cortal dans la rue " del Trot " confrontant :
- devant : la rue "del Trot "
- derrière : Pierre François Arrous (1724-1801)
- du côté : Jacques Fabre et Etienne Parès (17671813)
- de l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812).
3 - un journal (35, 565 ares) de terrain champ apprendre sur une plus grande surface à "Caraut " et à
la partie supérieure et depuis le pont dit de la Bastide jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède. "
Confrontant (partie vendue) :
- d'Orient : le reste de la propriété, avec le ruisseau
de la "Tremoulède " entre les deux.
- Du midi : chemin du Col de Jau.
- du couchant : pont de la Bastide et Emmanuel
Rousse (1742-1806).
- de septentrion : la rivière la Castellane.
4 - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de journal = 33, 565/4 ares) confrontant :
- d'Orient : Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa,
- du midi de : Joseph Corcinos (1753).
- du couchant et septentrion : Joseph Porteil.
5 - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate
(1/4 de journal = 33, 565/4 ares).
- d'Orient : Pierre Laplace dit "Claverolle"
- du midi : Izidore Lavila (1758-1805)
- du couchant : la veuve de Jacques Vidal (17501805)
- de septentrion : le chemin du moulin. (ADPO
3E21/497 Estève Notaire à Prades Page 32).
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191
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Il se marie le mardi 14 février 1764 à Serdinya 571 572 avec Elizabeth BERJOAN, née le samedi 14 octobre 1741 à Serdinya, décédée le dimanche 12 septembre 1802 à Mosset, à l'âge de
soixante et un ans573, fille d'Emmanuel (1690>1764), voiturier, et de Maria Margarida Anna
VIGO (1699-<1755). Naquit de cette femme Jean
Emmanuel Farriol.
août 1808 à Mosset, à l'âge de soixante six ans577,
fils de Farriol (<1719-1775), maréchal à Forge, et
de Maria MARIO (~1716-1749). Ils ont eu Jean
Emmanuel Farriol ROUSSE.
246 - voir 196 : Francesch Vila
247 - voir 197 : Marie Capella
248 - voir 80 : Léon Vila
249 - voir 81 : Marie Galaut
250 - voir 70 : Jean Mestres
Emmanuel ROUSSE
245 - Elizabeth BERJOAN, fille d'Emmanuel (1690->1764), voiturier, et de Maria Margarida Anna VIGO (1699-<1755), née à Serdinya le
samedi 14 octobre 1741, elle est baptisée le lendemain au même lieu574, décédée à Mosset le dimanche 12 septembre 1802.
Mutations par décès d’Elizabeth Berjoan
Le 22 août 1807 est comparu Emmanuel Rousse de
Mosset faisant pour Jean Marguerite, Thérèse,
Marie, Marianne et autre Marie ses enfants a déclaré qu'ils sont héritiers d'Elizabeth Berjoan leur mère
et épouse du comparant et que par son décès il ne
leur est échu que le montant de la constitution dotale des hardes et effets dont la valeur est de 100 F.
(ADPO 1199W78)
Origine étymologique du patronyme : Berjoan
Sans doute une déformation du nom de baptême
composé Perejoan (= Pierre + Jean), ou d'un autre
nom avec aphérèse du premier élément, terminé par
bert (Aubert par exemple). (Jean Tosti)
Elle se marie le mardi 14 février 1764 à Serdinya 575 576 avec Emmanuel ROUSSE, maréchal ferrant, né en 1742 à Campôme, décédé le jeudi 25
571
Témoin : Pierre Besombes, "prebere y domer"
Antoine Vicens, chirurgien, Olette
Jean Pineu et Julien Corcinos de Mosset qui signent tous.
Curé : Puig, curé sacristain.
572
8 EDT 7, Ayguatébia : Eclipse de soleil : 6 semaines
après ce mariage, le 1/4/1764 éclipse de soleil à 9 heures
du matin.
573
Elle a une année de plus que lui.
574
Curé : Laurens Clerch, "prebere y domer".
575
Témoin : Pierre Besombes, "prebere y domer"
Antoine Vicens, chirurgien, Olette
Jean Pineu et Julien Corcinos de Mosset qui signent tous.
Curé : Puig, curé sacristain.
576
8 EDT 7, Ayguatébia : Eclipse de soleil : 6 semaines
après ce mariage, le 1/4/1764 éclipse de soleil à 9 heures
du matin.
192
251 - voir 71 : Marie Radondy
252 - voir 84 : Gaudérique Porteil
253 - voir 85 : Marie Corcinos
254 - voir 86 : François Climens
255 - voir 87 : Catherine Argales
Génération IX
256 - voir 202 : Emmanuel Parès
257 - voir 203 : Baronica Fabra
258 - Estève BUSQUET, négociant à Vinça, fils
de ? (<1696-<1731), et de Marie GIPOLO (<1696>1731), né en 1712578, décédé à Vinça le jeudi 13
septembre 1781
Capitainerie
"Louis duc de Noailles, Pair de France, Chevalier
des ordres du Roy, Lieutenant Général de ses Armées, premier Capitaine des Gardes du corps de sa
Majesté, Gouverneur de la Province de Roussillon,
Conflent et Cerdagne,
Sur le bon rapport qui nous a été fait de la personne
du nommé Etienne Bousquet, pages habitant à la
ville de Vinça en Conflent, nous l'avons mis sous
notre protection et sauvegarde, voulons qu'il jouisse
en cette qualité des privilèges des enrôlés en la
capitainerie et lui permettons de prendre nos armes
pour enseigne.
Saint Germain en Laye le 29 novembre 1767."
(ADPO 14BP13 (Fascicule 9) :
Capitainerie Générale du Roussillon (Texte
ADPO)
Le principal privilège des enrôlés est d'avoir causes
soumises à la juridiction de la Capitainerie, tant au
civil qu'au criminel ; ils sont imposés à la capitation
577
578
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Eléments sur la naissance et le décès à confirmer.
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par un rôle à part ou ils sont même taxés modérément d'office ; ils sont exempts des corvées et de ce
qu'on appelle l'imposition ordinaire.
Il y a quatre espèces d'enrôlés :
- les gardes du gouverneur, obligés de s'équiper et
de s'entretenir à leurs frais,
- les canonniers, au nombre de 48, qui font le service dans les places, sans autre solde que les privilèges de la capitainerie,
- les "sauvegardes pour les arts et métiers" qui ont
le privilège d'exercer leur profession sans être astreints à prendre la maîtrise,
- les simples "sauvegardes" jouissent des mêmes
privilèges que les précédents à l'exception de la
maîtrise.
de Mosset,
Il se marie entre janvier 1731 et le mardi 26 juin
1731, après avoir fait rédiger un contrat, le mardi
26 juin 1731, à Vinça, Dominique Ballessa Vinça
avec Rose FARRALL, née avant 1716, décédée
avant 1747579, fille de Jacques (<1701->1731), et
de ? ?, sa femme (<1701-<1732). Il eut de sa conjointe Maria Rosa Justa BOSQUET.
261 - Marie Anne LLOPET, fille de Joseph (<1697->1747), Parayre, et de Maria
DRAPER (1687-1748), née à Sahorre le lundi 18
février 1715, elle est portée sur les fonts baptismaux le surlendemain au même lieu 585, décédée à
Mosset le mardi 29 janvier 1771, elle est inhumée
le même jour au même lieu 586.
259 - Rose FARRALL, fille de Jacques (<1701>1731) et de ? ?, sa femme (<1701-<1732), née
avant 1716, mort avant 1747. Elle se marie entre
janvier 1731 et le mardi 26 juin 1731, après avoir
passé un contrat, le mardi 26 juin 1731, à Vinça,
Dominique Ballessa
Vinça avec
Estève
BUSQUET, négociant à Vinça, né en 1712, décédé
le jeudi 13 septembre 1781 à Vinça, à l'âge de
soixante-neuf ans 580, fils de ? ? (<1696-<1731), et
de Marie GIPOLO (<1696->1731). Ils ont eu Maria
Rosa Justa BOSQUET.
Enquête
Le 10/09/1765.enquête à la requête Mathieu Bonamich (1717-1789) berger contre Barthélémy Saget
(1667) brassier de Campôme
Isidore Laplasse (1733-1786) pages à Campôme
Baptiste, Vidal brassier de Mosset, Mathieu Prohom (<1710-1773) pages et consul de Mosset,
Catherine Canals fille de Gaudérique Monceu brassier de Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de Mosset, Rose Cabanaix née Portell (17371816) épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de
Mosset, Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel
Pages (1711-vers 1790) de Mosset contre
Marie Anne née Llopet (1715-1771) et Julien Corcinos (1745-1820) mère et fils
(le dossier contient 10 pages). (ADPO 11BP498
Justice de Prades)
260 - Joan Miquel Thomas CORCINOS, dit
Thomas, consul 1751 Clavaire 1758 Voiturier, fils
de Pere Thomas (1689-1745), batlle Mosset 17371745 Voiturier, et de Rosa Maria Catarina
CROQUER (1688-1748), né à Mosset le vendredi
23 novembre 1714, il est baptisé le même jour au
même lieu581. C'est là qu'il décéda le mercredi 28
janvier 1767 et qu'il fut inhumé le lendemain582.
Thomas Corcinos : un intime du seigneur.
Est témoin à la signature du contrat de mariage le
20/03/1755 de Pierre de Bon avec Jeanne d'Aguilar.
Son père décédé depuis 1745 était batlle.
Est aussi témoin en 1740 lors de la rédaction du
testament de Jean de Crouilles, de Santa Pau, de
Biure et Margarit marquis d'Aguilar de la baronnie
579
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a 4 ans de plus qu'elle.
581
Notes sur la naissance : consul N°1 en 1751 (Mariage
Taurinya Saleta) et en 1752 et notes sur le baptême :
Parrain : Joan Miquel Lavila
Marraine :Maria Garrigo
Ne signent pas.
582
Témoins : Dominique Salvagnach et Jean Fabre.
580
Il se marie le mercredi 8 mai 1737 à Sahorre 583
avec Marie Anne LLOPET, née le lundi 18 février 1715 à Sahorre, décédée le mardi 29 janvier
1771 à Mosset, à l'âge de cinquante-six ans584, fille
de Joseph (<1697->1747), Parayre, et de Maria
DRAPER (1687-1748). Ils ont eu Julien Maire.
Joan Miquel Thomas CORCINOS, dit Thomas
. Elle se marie le mercredi 8 mai 1737 à Sahorre 587
avec Joan Miquel Thomas CORCINOS, consul
1751 Clavaire 1758 Voiturier, né le vendredi 23
583
Témoins de mariage : Barthomeu LLopet, Bayle,
Sahorre
Estève LLopet
Andreu Traby
Vicaire : Joseph Bès.
584
Ils ont une légère différence d'âge.
585
Parrain - marraine : LLopet Marti pagès, batlle
Draper Anna "del lloch dels horts".
586
Témoins: Dominique Salvagnach, Jean Fabre
ne signent pas.
587
Témoins de mariage : Barthomeu LLopet, Bayle,
Sahorre
Estève LLopet
Andreu Traby
Vicaire : Joseph Bès.
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
novembre 1714 à Mosset, y décédé le mercredi 28
janvier 1767, à l'âge de cinquante-trois ans 588, fils
de Pere Thomas (1689-1745), batlle Mosset 17371745 Voiturier, et de Rosa Maria Catarina
CROQUER (1688-1748). De là naquit Julien Maire
CORCINOS.
22 ans,
- François Thomas aîné, pages, 33 ans, Mosset,
- Jacques Lacoma, brassier, 52 ans, Mosset,
- Denis Castellan, garçon cordonnier, de Dieulat
(Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO
11BP261)
262 - Miquel Agusti LAGUERRE, pagès, fils de
Joan Baptista (1699->1760), pages et de Bonaventure, sa femme (<1709-<1726), né à Campôme le
mardi 13 juin 1724, il est tenu sur les fonts baptismaux à Molitg-les-Bains dès le lendemain589, cité
en 1769. Il se marie le mercredi 26 novembre 1749
à Mosset 590 avec Maria Margarita Francisca
PAJAU, née le dimanche 25 juin 1730, lendemain
de la Saint-Jean-Baptiste à Mosset, décédée avant
le mercredi 10 mai 1769591, fille de Joseph Isidro
Julia (1683->1749), pagès, et d'Anna Maria Francesca ARRUS (1682-1741). Ils ont eu Rose.
Réparation de la fontaine
Recettes et dépenses du 28 floréal an 8 au 1 vendémiaire an 9 :
Payé à Isidore Pineu, Sébastien Cantié, Jacques
Comenge, Pierre Boher, la somme de 7, 20 francs,
pour 4 journées de travail à la fontaine (1 francs par
personne et par jour). (ADPO 100 EDT37)
263 - Maria Margarita Francisca PAJAU, dite
Margarita, fille de Joseph Isidro Julia (1683>1749), pagès, et d'Anna Maria Francesca
ARRUS (1682-1741), née à Mosset le dimanche 25
juin 1730, lendemain de la Saint-Jean-Baptiste, elle
est baptisée le surlendemain au même endroit592,
mort avant 1769. Elle se marie le mercredi 26 novembre 1749 à Mosset 593 avec Miquel Agusti
LAGUERRE, pagès, né le mardi 13 juin 1724 à
Campôme, décédé après le mercredi 10 mai
1769594, fils de Joan Baptista (1699->1760), pages,
et de Bonaventure, sa femme (<1709-<1726). Elle
en a eu Rose LAGUERRE.
264 - Sébastien CANTIE, brassier et voiturier, fils
de Joseph (°<1712), brassier, et de Maria
SALIES (1710->1755), né à Mosset en 1732, cité
en 1794.
Conflit avec les chirurgiens
Conflit du 13/06/1774 entre Jacques Ruffiandis,
chirurgien et Joseph Parès, garçon chirurgien contre
Sébastien Cantié :
Témoins assignés :
- Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier fils, Mosset,
- Joseph Comenge dit "Josèphe", 42 ans, Mosset,
pages,
- Julien Estève dit "Marienury", garçon cordonnier,
588
Il a un an de plus qu'elle.
Marraine :Catherine Laguerra, Campôme
Ne signe pas.
590
Témoins de mariage : Thomas Pierre, chirurgien
Climens Joseph, Clerch
Laguerre Gaudérique, tailleur.
591
Ils ont une légère différence d'âge.
592
Pajau ou Pejau.
593
Témoins de mariage : Thomas Pierre, chirurgien
Climens Joseph, Clerch
Laguerre Gaudérique, tailleur.
594
Il a 6 ans de plus qu'elle.
589
194
Mutations par décès
Le 2 thermidor an IV a comparu Sébastien Cantier
de Mosset qui a déclaré être héritier de la dot de
Marie Anne Costeseca son épouse décédée le 6
mars 1795 en vertu du contrat de mariage de son
fils Joseph retenu par Bordes notaire à Prades en
date du 07/05/1781. (ADPO 5W625)
Il se marie le jeudi 10 avril 1755 à Mosset, après
avoir établi un contrat, le mercredi 8 octobre 1755,
à Prades avec Marie Anne COSTASECA, née le
jeudi 6 juillet 1730 à Mosset, y décédée le vendredi
6 mars 1795, à l'âge de soixante-cinq ans595, fille de
Miquel (1679-1755), brassier Gardien de vaches, et
de Maria PABRELL (1694-<1755). Il en eut Joseph et Pierre.
265 - Marie Anne COSTASECA, fille de Miquel (1679-1755), brassier Gardien de vaches, et de
Maria PABRELL (1694-<1755), née à Mosset le
jeudi 6 juillet 1730, elle est baptisée le même jour
en la même localité 596, y décédée le vendredi 6
mars 1795. Elle se marie le jeudi 10 avril 1755 à
Mosset, après avoir passé un contrat, le mercredi 8
octobre 1755, à Prades avec Sébastien CANTIE,
brassier et voiturier, né en 1732 à Mosset, décédé
après le mercredi 26 février 1794 597, fils de Joseph (°<1712),
brassier,
et
de
Maria
SALIES (1710->1755). De cette femme naquirent
Joseph CANTIE et Pierre CANTIE.
266 - Joseph BRUNET, brassier, fils de
Jaume (<1719-<1758), et de Madalena Sicilia Maria BARDIE (1712-1792), né à Mosset, La Carole
en 1736. Vivait encore en 1795.
Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre :
- Françoise Cossey et
595
Il est à noter qu'elle a 2 ans de plus que lui.
Notes sur la naissance : Marraine de Michel Joseph
Pajau né le 7/5/1741 et notes sur le baptême : Marraine
:Catherine Pabrell.
597
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
596
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
- Joseph Brunet de La Carole. (ADPO 11BP261)
Il se marie le mardi 11 avril 1758 à Oreilla avec
Marie Anne MARGALL, née avant 1736 à Oreilla, décédée le jeudi 23 juin 1774, veille de la SaintJean-Baptiste à Mosset, La Carole598, fille de Jean
Baptiste (<1686->1758),
et
de
Catherine
SOLER (<1686->1758). Il en a eu Marie Françoise.
267 - Marie Anne MARGALL, fille de Jean Baptiste (<1686->1758),
et
de
Catherine
SOLER (<1686->1758), née à Oreilla avant 1736,
décédée à Mosset, La Carole le jeudi 23 juin 1774,
veille de la Saint-Jean-Baptiste. Elle se marie le
mardi 11 avril 1758 à Oreilla avec Joseph
BRUNET, brassier, né en 1736 à Mosset, La Carole, décédé après le mardi 17 février 1795599, fils
de Jaume (<1719-<1758), et de Madalena Sicilia
Maria BARDIE (1712-1792). De là naquit Marie
Françoise BRUNET.
268 - Jean Baptiste DEIXONNA, dit Baptiste,
pages Batlle en 1774, fils de Joseph (~17101756/1767), batlle Urbanya 1749-1756, pagès, et de
Maria Anna MARGALL (~1705-1767/1774), né à
Urbanya avant 1741. Vivait encore en 1793. Il se
marie le mercredi 21 janvier 1756 à Urbanya 600
avec Rose PONSAILLE, née avant 1741 à Nohèdes, décédée le vendredi 15 novembre 1765 à
Urbanya 601, fille d'Emmanuel (<1709->1756), consul
Nohèdes
en
1740,
et
de
Rose
PUJOLS (°<1709). Ils ont eu Jean Baptiste.
269 - Rose
PONSAILLE,
fille
d'Emmanuel (<1709->1756), consul Nohèdes en 1740, et de
Rose PUJOLS (°<1709), née à Nohèdes avant
1741, morte à Urbanya le vendredi 15 novembre
1765602. Elle se marie le mercredi 21 janvier 1756 à
Urbanya 603 avec Jean Baptiste DEIXONNA,
pages Batlle en 1774, né avant 1741 à Urbanya,
décédé après le samedi 27 juillet 1793 604, fils de
Joseph (~1710-1756/1767), batlle Urbanya 17491756,
pagès,
et
de
Maria
Anna
MARGALL (~1705-1767/1774). De là naquit Jean
Baptiste DEIXONNA.
270 - Sauveur PAYRER, dit Manaud (En), fils
de Jaume (1676/1695-1747/1755), et de Maria
BRUNET (<1695->1755), né à Nohèdes en 1733, il
598
Ils ont une légère différence d'âge.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
600
Même mariage enregistré à Nohèdes.
601
Ils ont une légère différence d'âge.
602
Témoins : Etienne Cortia et Barthélemy Tronyo,
brassiers
Ne signent pas.
Inhumé le 16/11
Morte à la naissance de son fils Jean Baptiste.
603
Même mariage enregistré à Nohèdes.
604
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
599
est porté sur les fonts baptismaux en la même localité. Vivait encore en 1789.
Sauveur Payrer est né dans un environnement très
incertain :
Entre 1737 et 1757 à Nohèdes la moyenne annuelle
des naissances est de 11, celle des décès est de 10
dont 5 enfants en bas âge (albats). (Conflent : - La
baronnie de la vallée de Conat de Eugène Schmidt.)
Il se marie le mardi 3 juin 1755 à Nohèdes avec
Thérèse XEUS, née avant 1740 à Nohèdes, décédée après le mardi 9 juin 1789605, fille de Batista (<1700->1755), et de Basilice BALLA (<1700>1755). Ils ont eu Rose PAIRER.
271 - Thérèse XEUS, fille de Batista (<1700>1755), et de Basilicia BALLA (<1700->1755),
née à Nohèdes avant 1740. Vivait encore en 1789.
Thérèse Xeus est née dans un environnement très
incertain :
Entre 1737 et 1757 à Nohèdes la moyenne annuelle
des naissances est de 11, celle des décès est de 10
dont 5 "albats" c'est à dire qui n'avaient pas atteint
l'âge de raison, soit 7 ans. (Conflent - La baronnie
des la vallée de Conat de Eugène Schmidt)
Elle se marie le mardi 3 juin 1755 à Nohèdes avec
Sauveur PAYRER, né en 1733 à Nohèdes, décédé
après le mardi 9 juin 1789606, fils de
Jaume (1676/1695-1747/1755), et de Maria
BRUNET (<1695->1755). Ils ont eu Rose
PAIRER.
272 - Joan Anthoni BRUSI, brassier, fils de
Joan (<1670->1718),
et
de
Catherine
ROIG (<1670-<1718), né à Nohèdes avant 1703607,
décédé à Mosset le vendredi 5 avril 1743, durant la
semaine sainte. Il se marie le mardi 18 janvier 1718
à Mosset 608 avec Maria Patronilla FURCUS, née
le vendredi 11 octobre 1697 à Mosset, y décédée le
jeudi 17 septembre 1767, à l'âge de soixante-dix
ans609, fille de Francesch (<1652-1726/1739), consul 1674, et de Catharina, sa femme (<1652<1703). De là naquit Salvador Joan BRUZI.
273 - Maria Patronilla FURCUS, fille de Francesch (<1652-1726/1739), consul 1674 et de Catharina, sa femme (<1652-<1703), née à Mosset le
vendredi 11 octobre 1697, elle est baptisée le surlendemain au même endroit 610, y décédée le jeudi
605
Ils ont une légère différence d'âge.
Il a 7 ans de plus qu'elle.
607
Séjourne, avant son mariage, 7 ans à Mosset.
608
En présence de Francisco Lley CLIMENS, témoin.
609
Il est à noter qu'elle a 6 ans de plus que lui.
610
Parrain : Isidro Cossey Mosset
Ne signe pas.
606
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
17 septembre 1767. Elle se marie le mardi 18 janvier 1718 à Mosset 611 avec Joan Anthoni BRUSI,
brassier, né avant 1703 à Nohèdes, décédé le vendredi 5 avril 1743, durant la semaine sainte à Mosset612, fils de Joan (<1670->1718), et de Catherine
ROIG (<1670-<1718). Elle eut pour enfant Salvador Joan BRUZI.
274 - Pere BONERICH, meunier à farine, fils de
Joan (<1676->1706) et de Joana, sa femme (<1676>1706), né à Urbanya avant 1691613. Il se marie le
lundi 26 avril, peu après Pâques 1706 à Nohèdes 614
avec Anna Maria CUPET, née avant 1691 à Nohèdes, décédée après 1746615, fille de Joan Antoni (1664-1706/1726), pages, et de Francisca
NABONA (1667->1726). Ils ont eu Rose.
275 - Anna Maria CUPET, fille de Joan Antoni (1664-1706/1726), pages, et de Francisca
NABONA (1667->1726), née à Nohèdes avant
1691, vivant en 1746. Elle se marie le lundi 26
avril, peu après Pâques 1706 à Nohèdes 616 avec
Pere BONERICH, meunier à farine, né avant 1691
à Urbanya617, fils de Joan (<1676->1706), et de
Joana, sa femme (<1676->1706). Ils ont eu Rose
BONERICH.
276 - Joan Miquel COSTESECA, dit Miquel,
laboureur, fils de Matheu (<1678-1743), brassier, et
de Maria GARRIGA (<1678->1735), né à Mosset
le jeudi 12 février 1705, il est porté sur les fonts
baptismaux le même jour au même lieu618, vivant
en 1767619. Il se marie le mardi 15 février 1735 à
Mosset avec Rosa VIDAL, née le samedi 22 février 1710 à Mosset, décédée après le mercredi 22
juillet 1767620, fille de Joan Francesch Batista (1678-1735/1750),
pages,
et
de
Rosa
CLIMENS (1679->1735). Ils ont eu François Lin.
277 - Rosa VIDAL, fille de Joan Francesch Batista (1678-1735/1750),
pages,
et
de
Rosa
CLIMENS (1679->1735), née à Mosset le samedi
22 février 1710, elle est baptisée le même jour au
même endroit621, vivant en 1767. Elle se marie le
mardi 15 février 1735 à Mosset avec Joan Miquel
COSTESECA, laboureur, né le jeudi 12 février
611
En présence de Francisco Lley CLIMENS, témoin.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
613
BONERICH ou BULARICH.
614
Bonerich se dit "Bularich".
615
Ils ont une légère différence d'âge.
616
Bonerich se dit "Bularich".
617
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
618
Marraine :Bonaventure Galaut, Ne signe pas.
619
Son nom figure dans un acte de Matheu
COSTASECA.
620
Ils ont une légère différence d'âge.
621
Parrain : Pere Puig
Marraine :Rosa Sola
Ne signent pas.
612
196
1705 à Mosset, décédé après le mercredi 22 juillet
1767622, fils de Matheu (<1678-1743), brassier, et
de Maria GARRIGA (<1678->1735). De là naquit
François Lin COSTESECA.
278 - Lluc NABONA, brassier, fils de Jauma (<1683->1730),
et
d'Anna
Maria
MALLOL (<1683-1713), né à Nohèdes en 1710,
mort à Mosset le vendredi 24 février 1758, il est
inhumé le lundi 27 février suivant au même endroit623. Il se marie le jeudi 26 janvier 1730 à Mosset avec Catherine BLANQUER, née après le
lundi 9 janvier 1702 à Mosset, y décédée le samedi
22 février 1755624, fille d'Antoni (1677-<1720),
voiturier, et de Maria Sebastania ESCANYE (1681>1739). Il eut de cette femme Catherine Anne.
279 - Catherine BLANQUER, fille d'Antoni (1677-<1720), voiturier, et de Maria Sebastania
ESCANYE (1681->1739), née à Mosset après le
lundi 9 janvier 1702625, y décédée le samedi 22
février 1755626. Elle se marie le jeudi 26 janvier
1730 à Mosset avec Lluc NABONA, brassier, né
en 1710 à Nohèdes, décédé le vendredi 24 février
1758 à Mosset, à l'âge de quarante-huit ans627, fils
de Jauma (<1683->1730), et d'Anna Maria
MALLOL (<1683-1713). Ils ont eu Catherine Anne
NABONA.
280 - François MESTRAS, batlle Molitg 1761,
fils de Joan (1674-<1731), et d'Anna Maria
PAJAU (1674-1708/1731), né à Molitg-les-Bains
après 1695, cité en 1753. Il se marie le mercredi 9
mai 1731 à Molitg-les-Bains puis, le même jour,
religieusement en l'église du même lieu avec Isabeau Helena Thereza SERRA, née le lundi 11
février 1709 à Campôme, décédée après le jeudi 22
février 1753628, fille de Joan Miquel (1658-<1719),
pages, et de Maria COMBAU (<1662->1725). Il
eut de sa conjointe Isidore Emmanuel MESTRES.
281 - Isabeau Helena Thereza SERRA, fille de
Joan Miquel (1658-<1719), pages, et de Maria
COMBAU (<1662->1725), mise au monde à Campôme le lundi 11 février 1709, elle est baptisée le
lendemain en la même localité629, cité en 1753. Elle
se marie le mercredi 9 mai 1731 à Molitg-les-Bains
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu avec François MESTRAS, batlle Molitg 1761, né après 1695 à Molitg-les-Bains, décédé
622
Il a 5 ans de plus qu'elle.
Témoins : Dominique Salvagnach, Pierre Vila.
624
Il est à noter qu'elle a 8 ans de plus que lui.
625
Est peur être née à Fontpédrouse.
626
Témoins de décès : Joseph Remauri
Jean Lavila Curé.
627
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
628
Ils ont une légère différence d'âge.
629
Parrain: Mir Estéba, brassier, Estoher
Ne signe pas.
623
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
après le jeudi 22 février 1753630, fils de Joan (1674<1731), et d'Anna Maria PAJAU (16741708/1731). Elle en a eu Isidore Emmanuel
MESTRES.
282 - Emmanuel FELIP, laboureur, né à Taurinya
avant 1723, y décédé entre le mardi 7 juin 1768 et
le mardi 12 juin 1770.
Garde de M. de Noailles.
Il se marie avant 1738 à Taurinya avec Catherine
SICART, née avant 1723 à Codalet, décédée après
le mardi 25 août 1767631, fille de Michel (°<1708),
pages. Ils ont eu Marie.
283 - Catherine
SICART,
fille
de
Michel (°<1708), pages, mise au monde à Codalet
avant 1723. Vivait encore en 1767. Elle se marie
avant 1738 à Taurinya avec Emmanuel FELIP,
laboureur, né avant 1723 à Taurinya, y décédé entre
le mardi 7 juin 1768 et le mardi 12 juin 1770632.
Elle eut de son conjoint Marie FELIP.
284 - Baptiste Joseph RADONDY, dit Joseph,
fils de Frances (<1696-<1751), brassier, et de Gracia LAVILA (<1696-1733), mis au monde à Mosset en 1717633. Ne vivait plus en 1772. Il se marie le
mercredi 12 avril, peu après Pâques 1752 à Mosset
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu avec Elisabeth LAVILA, née avant
1710 à Mosset, décédée le dimanche 5 mai 1771 à
Escaro634, fille d'Isidro (~1672-1758), pages, et
d'Anna Maria MESTRAS (<1665-1720). Il eut de
cette femme Isidore Joseph.
285 - Elisabeth LAVILA, fille d'Isidro (~16721758), pages, et d'Anna Maria MESTRAS (<16651720), née à Mosset avant 1710, décédée à Escaro
le dimanche 5 mai 1771. Elle se marie le mercredi
12 avril, peu après Pâques 1752 à Mosset puis, le
même jour, religieusement en l'église du même lieu
avec Baptiste Joseph RADONDY, né en 1717 à
Mosset, décédé avant le mercredi 8 janvier 1772635,
fils de Frances (<1696-<1751), brassier, et de Gracia LAVILA (<1696-1733). Elle en a eu Isidore
Joseph RADONDY.
286 - Joseph PARENT, brassier, fils de Joan
Pere (<1682->1731), et de Marianna FORGA
(1676-<1729), venu au monde à Escaro avant 1714.
Vivait encore en 1755. Il se marie le lundi 7 novembre 1729 à Nyer puis, le même jour, religieu-
630
Il est à noter qu'il a 14 ans de plus qu'elle.
Ils ont une légère différence d'âge.
632
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
633
Prénom à vérifier.
634
Il est à noter qu'elle a 7 ans de plus que lui.
635
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
631
sement en l'église du même lieu 636 avec Esperanca
Margarida LAPORTA, née le vendredi 25 décembre 1705, jour de Noël à Nyer, décédée avant le
mercredi 8 janvier 1772637, fille de Joseph (1682<1729), pages, et de Maria RESPAUT (<1689>1740). Ils ont eu Marie Esperance.
287 - Esperanca Margarida LAPORTA, fille de
Joseph (1682-<1729), pages, et de Maria
RESPAUT (<1689->1740), née à Nyer le vendredi
25 décembre 1705, jour de Noël, elle est baptisée le
surlendemain au même lieu638. Ne vivait plus en
1772. Elle se marie le lundi 7 novembre 1729 à
Nyer puis, le même jour, religieusement en l'église
du même lieu 639 avec Joseph PARENT, brassier,
né avant 1714 à Escaro, décédé après le vendredi 7
novembre 1755640, fils de Joan Pere (<1682>1731), et de Marianna FORGA (1676-<1729).
Elle eut pour enfant Marie Esperance PARENT.
288 - Pierre CURTIA, brassier Voiturier, fils de
Jaume Estève Silvestre (1693-1751/1752), voiturier
Consul
1751,
et
de
Maria
Anna
BLANQUER (1705-1737), né à Campôme en
1727, décédé à Mosset le vendredi 4 octobre 1793.
Curateur
Le 06/06/1770 Pierre Cortie, brassier, Mosset accepte la charge de curateur à la demande de Jacques
Cortie son fils. (ADPO 11BP261)
Vin réglementé
"Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts
et sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça,
bon et peine de 10 livres, monnaie de France,
contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez eux le
vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et
contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet
effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin,
son nom et domicile que l'ai dûment interpellé..
Cet inconnu vendait à Françoise Cortie, belle fille
de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour
d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du
dit Vila."
Jean Thomas, batlle de Mosset. (ADPO 11BP261)
Conflits
1 - Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Françoise Lafont et Malart
épouse de Simon Malard (1716), charpentier à
636
Témoins : Felip Gotanègre, Felip Vigo, Le Révérend
Domingo Vernet qui est le seul à signer.
637
Il est à noter qu'elle a 9 ans de plus que lui.
638
Témoins : Joseph Battle, Barthomeu Boher
Par : Joseph Laporta, licencia do
Marraine :Esperansa Respaut, Mantet.
639
Témoins : Felip Gotanègre, Felip Vigo, Le Révérend
Domingo Vernet qui est le seul à signer.
640
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
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197
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Nyer, et
- Pierre Cortie (1727-1793), brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie
(1763) ses enfants,
- Jacques Cortie (1749-1795), brassier, fils du dit
Pierre, émancipé par son mariage,
- Catherine Cortie (1757-1827) épouse de Gaudérique Portell (1759-1820), brassier. (ADPO
11BP261)
2 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur
de Jean et Joseph Cortie, à la requête de Gaudérique Garrigo, négociant à Millas et
- Isidore Garrigo, brassier à Mosset et
- Jean Cathala, pareur à Prades. (ADPO 11BP261)
3 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur
de Jean et Joseph Cortie, et
- Gaudérique Garrigo, négociant à Millas et
- Isidore Pons Garrigo, brassier à Mosset. (ADPO
11BP261).
Il se marie le lundi 20 juin 1746 à Mosset avec
Catherina Margarida FONT, née le lundi 3 septembre 1725 à Mosset, décédée avant le mercredi
21 janvier 1767641, fille d'Estève (<1690-1758),
laboureur Voiturier, et de Cather ina Francesca
GARRIGO (1691-1729). Naquit de cette femme
Jacques Joseph CORTIE. Pierre se marie une seconde fois le mercredi 21 janvier 1767 à Mosset
avec Maria DEIXONE, née avant 1730 à Urbanya, décédée le dimanche 1er mars 1778 à Mosset642, fille de Baptiste (<1685-<1738), batlle,
pages, et de Françoise SOLER (<1685-1764)643.
289 - Catherina Margarida FONT, fille d'Estève (<1690-1758), laboureur Voiturier, et de Catherina Francesca GARRIGO (1691-1729), née à
Mosset le lundi 3 septembre 1725, elle est baptisée
le même jour en la même localité644. Ne vivait plus
en 1767.
Héritage - La légitime
Le 05/01/1756 "Catherine Font épouse de Pierre
Cortia, voiturier habitant Mosset, fils unique et
donc héritier de Estienne Font, brassier, habitant
Mosset, son père en procès contre :
·
Marie Angélique Garrigo, fille de Joseph
Garrigo, héritier de feu Julien Garrigo (1665-1724),
instituée et nommée par son dernier testament, reçu
auparavant de Monsieur Tersols, notaire apostolique Royal du présent diocèse le 01-05-1724 à
641
Il est à noter qu'elle a 2 ans de plus que lui.
Ils ont une légère différence d'âge.
643
Maria épousa aussi Joseph Francesch XAPEIRO,
forgeron, Maréchal à forge, qui lui a donné Françoise
Marie CHAPAYRAU.
644
Parrain : Joseph Galaut, consul, signe
Marraine :Catharina Garrigo, ne signe pas.
Habite Mosset en 1756.
642
198
Perpignan par Ségalens Conis le 11-03-1747 et
pour être la dite Maria Angélique Garrigo mineure
de 25 ans
·
Catherine Persuyra, aujourd'hui épouse de
André Santgerma, batlle du lieu de Sahorre et cidevant veuve de feu Garrigo Joseph,
aux fins de les faire condamner à lui payer la légitime appartenant à Catherine Garrigo, sa mère, sur
les biens de feu Julien Garrigo, son père et de la
défunte Angélique Nabona sa mère, avec les intérêts.
laquelle prétention la donne Catherine Persuyra au
nom de la donne Maria Angélique Garrigo
sa fille, aurait opposé que le feu Julien Garrigo
aurait réglé la légitime qui appartenait à Catherine
Garrigo, sa fille,
comme aussi, laquelle pourrait prétendre, par le
biais de la donne Angélique Garrigo, sa mère, par
son contrat de mariage avec le sieur Estienne Font,
son mari, passé devant Onofre Bordes, notaire à
Prades.
Les 29-08-1717, deuxième concile, puisqu'en
payement des droits de légitime paternelle, la maternelle aurait constitué en dot et promis de payer
de délivrer à sa fille d'une part la somme de 220
livres et d'autre part 12 brebis, 25 livres laine nette
ou lavée, une paillasse, une couverte de laine, 6
draps de lit, 4 nappes, 4 serviettes, 2 essuie mains,
et 1 habit complet consistant en jupe, et corps de
jupe d'esculine noire et un cotillon de camelot de
couleur que la donne de Julien Garrigo aurait entièrement acquittée le montant de la constitution, soit
à feu Jacques Font, soit au sieur Estienne Font, à
l'exception toutefois du dit habit ainsi que le Sieur
Estienne Font l'aurait déclaré par acte passé devant
moi notaire ce jourd'hui et qu'en conséquence la
donne sa fille ne saurait être tenue qu'à faire remettre à Catherine Font le dit habit et à lui payer la
somme de 12 livres que le dit feu Julien Garrigo,
son grand père maternel aurait légué à savoir 8
livres à la dite sa mère et 4 livres à elle comme sa
petite fille, ainsi qu'il apparaît des legs contenus
dans le sus dit testament, laquelle aurait offert de
payer le délivré et conséquemment aurait conclu à
son relaxe avec dépens que la constitution faite par
le feu Julien Garrigo, son grand père, à la donne
Catherine Garrigo par son contrat de mariage avec
le sieur Estienne Font ni le legs fait en sa faveur par
son dit testament ne seraient pas suffisants pour le
montant des droits de légitime paternelle et maternelle appartenant à la donne sa mère sur les biens
des dits père et mère, puisque leurs biens lors de
leurs décès étaient de la valeur de 6921 livres, ce
que n'étant que 3 légitimes, savoir ;
·
feu Joseph Garrigo, héritier,
·
Pierre Garrigo,
·
donna Catherine Garrigo, sa mère, enfant
communs des dits grand-père et mère.
Elle se serait retranchée à demander le supplément
de légitime que la donne sa mère aurait pu pré-
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
tendre sur leurs biens et qui pour le moins monteraient à 330 livres.
Feu Julien Garrigo aurait fait donation au dit feu
Joseph Garrigo, son fils, par son contrat de mariage
avec Catherine Persuyra, passé devant feu François
Hagueres, notaire à Villefranche le 06-05-1722.
Le 30-01-1756 : signent Cortie, de Santgerma, ne
signent pas Catherine Persuyra et Catherine Font.
(ADPO 11BP261)
Elle se marie le lundi 20 juin 1746 à Mosset avec
Pierre CURTIA, brassier Voiturier, né en 1727 à
Campôme, décédé le vendredi 4 octobre 1793 à
Mosset, à l'âge de soixante six ans645, fils de Jaume
Estève Silvestre (1693-1751/1752), voiturier Consul 1751, et de Maria Anna BLANQUER (17051737) 646. Ils ont eu Jacques Joseph CORTIE.
290 - Joseph Francesch XAPEIRO, dit Francesch, forgeron, Maréchal à forge, fils de Joseph (1676-1743), maréchal à forge, et de Maria
FORCADA (<1687-1715), né à Mosset le dimanche 5 novembre 1702, il est porté au baptême
le mercredi 8 novembre suivant au même lieu 647 648.
C'est là qu'il décéda le mardi 4 avril, peu après
Pâques 1752 et qu'il fut inhumé le même jour. Il se
marie le mercredi 27 février 1737 à Molitg-lesBains avec Isabeau RUSSA, née en 1719 à Molitgles-Bains, décédée le jeudi 14 juillet 1746 à Mosset,
à l'âge de vingt-sept ans649, fille de Joan Antoni (<1694->1742),
et
d'Anna
Maria
BROCH (<1694->1737). De cette femme naquit
Lucie Françoise. Joseph Francesch se marie une
seconde fois le samedi 29 avril, peu après Pâques
1747 à Urbanya, après avoir établi un contrat, le
vendredi 21 avril, peu après Pâques 1747, à Prades
avec Maria DEIXONE, née avant 1730 à Urbanya, décédée le dimanche 1er mars 1778 à Mosset650, fille de Baptiste (<1685-<1738), batlle,
pages, et de Françoise SOLER (<1685-1764)651. Ils
eurent Françoise Marie CHAPAYRAU.
291 - Maria DEIXONE, fille de Baptiste (<1685<1738), batlle, pages, et de Françoise
SOLER (<1685-1764), née à Urbanya avant 1730,
morte à Mosset le dimanche 1er mars 1778. Elle se
marie le samedi 29 avril, peu après Pâques 1747 à
Urbanya, après avoir passé un contrat, le vendredi
21 avril, peu après Pâques 1747, à Prades avec
645
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Pierre épousa aussi Maria DEIXONE.
647
Notes sur la naissance : L'acte d'inhumation porte le
prénom JOSEPH et notes sur le baptême : À¤Ê´LINKS.
648
Joseph Francesch avait été conçu un mois avant le
mariage de ses parents qui avait eu lieu le lundi 6 février
1702.
649
Ils ont une légère différence d'âge.
650
Ils ont une légère différence d'âge.
651
Maria épousa aussi Pierre CURTIA, brassier Voiturier.
Joseph Francesch XAPEIRO, forgeron, Maréchal
à forge, né le dimanche 5 novembre 1702 à Mosset,
y décédé le mardi 4 avril, peu après Pâques 1752, à
l'âge de cinquante ans 652, fils de Joseph (16761743), maréchal à forge, et de Maria
FORCADA (<1687-1715) 653. Ils ont eu Françoise
Marie CHAPAYRAU. Maria se marie une seconde
fois le mercredi 21 janvier 1767 à Mosset avec
Pierre CURTIA, brassier Voiturier, né en 1727 à
Campôme, décédé le vendredi 4 octobre 1793 à
Mosset, à l'âge de soixante six ans 654, fils de Jaume
Estève Silvestre (1693-1751/1752), voiturier Consul 1751, et de Maria Anna BLANQUER (17051737) 655.
292 - Francesch Isidro Julia RUFFIANDIS, dit
Isidro, pagès, fils d'Isidore Julia Lluch (16721730),
chirurgien,
et
de
Maria
Rose
SALBANYACH (1702->1770), né à Mosset le
dimanche 21 octobre 1725, il est baptisé le lendemain en la même localité656, y décédé le jeudi 17
avril, peu après Pâques 1800.
Engagement
Le 10 ventôse an 8. (29. 2. 1800)
Isidore Ruffiandis père cultivateur Mosset, à confessé et reconnu au citoyen Jean Ruffiandis son fils
cultivateur la somme de 100 FF valeur 120 quintaux de mines de fer que le dit Jean Ruffiandis avait
entreposé chez le dit son père, que celui-ci a transporté à la forge de Counozouls et de laquelle mine
le dit Rouffiandis père à recouvré le montant du
fermier de ladite forge il y a environ 14 mois. Le dit
Ruffiandis père promet et s'engage de payer au dit
son fils et après un an à compter les aujourd'hui et à
la volonté de ce dernier. (ADPO 3E21/498 Estève
Notaire à Prades Page 325.)
Mutations par décès d’Isidore Ruffiandis
Le 9 nivôse an IX ont comparu Thérèse Prats veuve
de Isidore Ruffiandis de Mosset, qui a déclaré que
dans la donation qu'elle fit avec son dit mari à
Jacques Ruffiandis leur fils de tous leurs biens par
acte reçu par Bordes notaire à Prades le 31 mai
1785 le dit son mari lui légua en cas de survie l'usufruit de tous les biens qui se trouvent évalués dans
le dite donation, à savoir
- les immeubles à 7600 francs
- les meubles à 400 francs
et que par le décès du dit Isidore Ruffiandis son
mari arrivé le 27 Germinal an IX elle a recueilli par
646
652
Curieusement, il a 28 ans de plus qu'elle.
Joseph Francesch épousa aussi Isabeau RUSSA, qui
lui a donné Lucie Françoise XAPEIRO.
654
Il a 3 ans de plus qu'elle.
655
Pierre épousa aussi Catherina Margarida FONT, qui
lui a donné Jacques Joseph CORTIE.
656
Parrain : Francesch Bonell
Marraine :Francisca Matheu, Campoma
Ne signent pas.
653
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avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
199
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
l'effet des lois et ayant des enfants que la moitié de
l'usufruit du dit bien. ((ADPO 5W626).
Il se marie le lundi 10 avril, peu après Pâques 1747
à Mosset avec Marie Thérèse PRATS, née entre
1728 et 1729 à Mosset, y décédée le samedi 24
octobre 1807657, fille de Josep Jaume (1700-1776),
pages Consul 1739, et de Thérèse SOLER (17011781). Il eut pour enfant Jacques Joseph Isidore
RUFIANDIS.
293 - Marie Thérèse PRATS, dite Thérèse, fille
de Josep Jaume (1700-1776), pages Consul 1739, et
de Thérèse SOLER (1701-1781), née à Mosset
entre 1728 et 1729, y décédée le samedi 24 octobre
1807658.
Héritage
Le15 floréal an XIII (5 mai 1805) Thérèse Prats
veuve de Isidore Ruffiandis, baille,). son fils André
Ruffiandis cultivateur à Mosset toutes les terres
dépendant de la succession de Isidore Ruffiandis
son mari dont elle est usufruitière et jouissante en
force de la donation consentie par elle et par son
mari en faveur de Jacques Ruffiandis leur fils devant Dominique Bordes notaire le 31 mai 1785.
(ADPO 3E23/62 Pierre Bordes notaire)659.
Elle se marie le lundi 10 avril, peu après Pâques
1747 à Mosset avec Francesch Isidro Julia
RUFFIANDIS, pagès, né le dimanche 21 octobre
1725 à Mosset, y décédé le jeudi 17 avril, peu après
Pâques 1800, à l'âge de soixante-quinze ans660, fils
d'Isidore Julia Lluch (1672-1730), chirurgien, et de
Maria Rose SALBANYACH (1702->1770). Ils
eurent Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS.
294 - Pierre TERRALS, scieur de long, fils de
Guillaume (1671-1751), brassier, et d'Anne Marie
BESOMBES (<1698-1748),
né
à
SaintSymphorien -de-Thénières en 1719661, décédé à
Mosset le samedi 2 mars 1793, durant la semaine
sainte 662.
Échange
Le 23/05/1755.échange entre Jacques Corcinos,
brassier à Mosset et Joseph Garrigo (<1738->1766)
époux de Marie Gabrière (<1738-1766), brassier à
Mosset.
Jacques Corcinos transmet à Joseph Garrigo un
pâtis situé à la rue de "Come Gelade" confrontant :
- d'Orient la rue,
- du midi Balthazar Margall et Izidore Maydat
657
Ils ont une légère différence d'âge.
DCD rue del trot.
659
Son nom figure dans un acte de Marie Anne Eulalie
Thérèse RUFIANDIS.
660
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
661
Diocèse de Radez en Rouergue.
662
Est à La Carole en 1766.
658
200
(<1718),
- du couchant la rue qui va au château,
- et de septentrion Jean Cantié (1703->1771).
Joseph Garrigo transmet à Jacques Corcinos un
pâtis dans la vieille ville à la rue dite "del Forn"
confrontant :
- d'Orient la muraille,
- du midi la maison de Corcinos,
- du couchant ladite rue "del Forn."
- et de septentrion le pâtis de Gaspard Serra
(<1704->1757).
Marie Gabrière a renoncé et renonce au bénéfice du
Sénatus consulte "villýen" et à l'authentique "si qu'à
malier ad vellaynum" introduit en faveur des
femmes.
Sont témoins Gaudérique Monseu (<1708-1767)
brassier Pierre Terrals (1719-1791) scieur de
planches habitants Mosset. (ADPO 3E23/11 Folio
238)
Vente
Le 23/05/1755. Joseph Garrigo et Marie Gabrière
vendent à Pierre Terrals le pâtis de l'acte précédent
acheté à la Jacques Corcinos pour le prix de 42
livres. ((ADPO 3E23/11 Folio 239)
Conflit
Le 22/08/1766. Alexis Juncas (1729) menuisier à
Eus contre Jacques Prats qui ne comparaît pas
Témoins assignés :
·
Dominique Matheu (1702-1771), pages,
64 ans né à Mosset
·
Pierre Terrals (1719-1791), scieur de
planches, 42 ans né en Rouergue (Rodez.)
·
Jean Sarda (1726- > 1823), brassier dit
"Catinat", 40 ans, Mosset La Carole. (ADPO
11BP498 Justice de Prades)
Vente
Le 23/05/1755.Jean Cantié (1703->1771).dit "Joan
del Anne", héritier des feus François Cantié (17091750) et Henri Cantié (<1816-1738), ses frères, aux
biens de feu Jean Cantié (<1681-1727) leur commun père vend à Jean Cantié (1728) son neveu, fils
de feu François une partie sur maison de la vieille
ville confrontant :
- d'Orient la rue de "Come Gelade",
- du midi Pierre Terrals (1719-1791) et qui avait été
de Jacques Corcinos
- du couchant la place qui est au-dessous du château,
- et de septentrion Jean Oliva (1715-1778) et Rose
Timan (1729-1789)
pour un prix 18 livres. (ADPO 3E23/11 Folio 239)
Mutations par décès de Pierre Terrals
Le 18 fructidor an 4, a comparu Joseph Terrals qui
déclare qu'il est héritier de Pierre Terrals son père
décédé le 2/02/1793 et qu'il lui est échu :
- une maison à Mosset
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
- etc.
Les biens ont été estimés d'un revenu de 30 francs
représentant un capital de 750 francs au denier 25.
(ADPO 5W625)663.
Il se marie le mardi 15 octobre 1754 à Mosset664,
après avoir passé un contrat, le mardi 20 mai 1788,
à Prades avec Marie CANTIE, née le vendredi 1er
février 1732 à Mosset, décédée entre le lundi 6
octobre 1794 et 1813665, fille de Francesch (<17091750), brassier, et de Marie Anne Dorothéa
RIBAS (1705-1783). Ils eurent Marie Anne.
295 - Marie CANTIE, fille de Francesch (<17091750), brassier, et de Marie Anne Dorothea
RIBAS (1705-1783), née à Mosset le vendredi 1er
février 1732, morte entre le lundi 6 octobre 1794 et
1813.
Mutations par décès
Le 20 thermidor an IV a comparu Joseph Terrals de
Mosset, au nom de Marie Cantier veuve Terrals, a
déclaré que cette dernière a hérité de l'usufruit des
biens de son mari décédé le 02/03/1793 en vertu de
son contrat de mariage chez Bordes à Prades du
20/03/1788
Il lui est échu :
- une maison à Mosset au N°189 au 12 Carrer de la
Font de las Senyoras
- un pré
- une vigne. (ADPO 5W625).
Elle se marie le mardi 15 octobre 1754 à Mosset 666,
après avoir conclu un contrat, le mardi 20 mai
1788, à Prades avec Pierre TERRALS, scieur de
long, né en 1719 à Saint-Symphorien-de-Thénières,
décédé le samedi 2 mars 1793, durant la semaine
sainte à Mosset, à l'âge de soixante-quatorze ans 667,
fils de Guillaume (1671-1751), brassier, et d'Anne
Marie BESOMBES (<1698-1748). Elle eut pour
enfant Marie Anne TERRALS.
300 - voir 160 : Batista Vila
303 - Marie JULIA, fille d'Emmanuel (<1696>1753), brassier, et d'Anna Maria SERRA (<16961744/1752), née à Campôme en 1720, décédée à
Mosset le samedi 9 mars 1765671. Elle se marie le
dimanche 21 août 1740 à Campôme, après avoir
établi un contrat, le dimanche 21 août 1740, à
Prades 672 avec Joseph LAPLASSA, brassier Consul 1762, né en 1713, décédé le mercredi 8 juin
1763 à Mosset, à l'âge de cinquante ans 673, fils de
Nicolau (1673-1693/1722), brassier, et de Madeleine VIDAL (1674-1742). Elle en a eu Rose
LAPLACA.
304 - François JULIA, brassier, fils d'Emmanuel (<1696->1753), brassier, et d'Anna Maria
SERRA (<1696-1744/1752), né à Campôme en
1716, mort à Mosset, La Carole le mercredi 24
janvier 1787. Il se marie le mardi 11 février 1744 à
Mosset 674 avec Maria Margarida VILA, née le
lundi 7 avril, peu avant Pâques 1727 à Mosset, La
Carole, décédée entre le mercredi 8 août 1781 et le
mardi 26 janvier 1796675, fille de Joseph (<17001755),
brassier,
et
de
Rosa
Clara
FORCADA (1696-1753). De là naquit Isidore
Pierre Félix JOULIA.
305 - Maria Margarida VILA, dite Margarida,
fille de Joseph (<1700-1755), brassier, et de Rosa
Clara FORCADA (1696-1753), née à Mosset, La
Carole le lundi 7 avril, peu avant Pâques 1727, elle
est baptisée à Mosset un jour plus tard676, morte
entre le mercredi 8 août 1781 et le mardi 26 janvier
1796.
668
301 - voir 161 : Catherine Furcus
302 - Joseph LAPLASSA, brassier Consul 1762,
fils de Nicolau (1673-1693/1722), brassier, et de
Madeleine VIDAL (1674-1742), né en 1713, décédé à Mosset le mercredi 8 juin 1763. Il se marie le
dimanche 21 août 1740 à Campôme, après avoir
conclu un contrat, le dimanche 21 août 1740, à
663
Prades 668 avec Marie JULIA, née en 1720 à Campôme, décédée le samedi 9 mars 1765 669 à Mosset,
à l'âge de quarante-cinq ans670, fille d'Emmanuel (<1696->1753), brassier, et d'Anna Maria
SERRA (<1696-1744/1752). Ils ont eu Rose
LAPLACA.
Son nom figure dans un acte de Marie Anne Eulalie
Thérèse RUFIANDIS.
664
Lui habite en Rouergue, à Saint-Symphorien-deThénières ? Code 12460.
665
Ils ont une légère différence d'âge.
666
Lui habite en Rouergue, à Saint-Symphorien-deThénières ? Code 12460.
667
Il est à noter qu'il a 13 ans de plus qu'elle.
Autre témoin : Augustin Mestres Brassier Mosset
Bordes notaire
Le marié est veuf depuis le 3 avril 1740.
669
Date historique (9 mars 1765 : réhabilitation de Calas).
670
Ils ont une légère différence d'âge.
671
Date historique (9 mars 1765 : réhabilitation de Calas).
672
Autre témoin : Augustin Mestres Brassier Mosset
Bordes notaire
Le marié est veuf depuis le 3 avril 1740.
673
Il a 7 ans de plus qu'elle.
674
Autre témoins :
Pierre Vila, brassier de la carole, cousin de Marguerite
Joan Bardie, brassier de la Carole
Ne signent pas.
675
Ils ont une légère différence d'âge.
676
Parrain : Lluis Janfreu
Marraine :Maria Fourquié
Ne signent pas.
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Partage
Le 7/12/1813. (3E64/34 N°346 Folio 684 Felip).
Elle se marie le mardi 11 février 1744 à Mosset 677
avec François JULIA, brassier, né en 1716 à
Campôme, décédé le mercredi 24 janvier 1787 à
Mosset, La Carole, à l'âge de soixante et onze
ans 678, fils d'Emmanuel (<1696->1753), brassier, et
d'Anna Maria SERRA (<1696-1744/1752). Elle eut
pour enfant Isidore Pierre Félix JOULIA.
306 - Isidore CASSOLY, fils de Julia (<16601711/1713), et de Rosa CERRA (<16601711/1713), né à Campôme avant 1710. Ne vivait
plus en 1779679. Il se marie le mercredi 9 janvier
1732 à Molitg-les-Bains avec Maria Anna
PIDELL, née le jeudi 1er mai 1710 à Campôme,
décédée après le mardi 8 juin 1779680, fille de Joseph (<1694-<1716), forgeron, et de Galderica
FORT (<1694-1732/1748). Ils ont eu Marie Anne
Thérèse.
307 - Maria Anna PIDELL, fille de Joseph (<1694-<1716), forgeron, et de Galderica
FORT (<1694-1732/1748), née à Campôme le jeudi
1er mai 1710, elle est baptisée le dimanche 4 mai
suivant en la même localité 681. Vivait encore en
1779. Elle se marie le mercredi 9 janvier 1732 à
Molitg-les-Bains avec Isidore CASSOLY, né
avant 1710 à Campôme, décédé avant le mardi 8
juin 1779682, fils de Julia (<1660-1711/1713), et de
Rosa CERRA (<1660-1711/1713). Elle eut de cet
homme Marie Anne Thérèse CASSOLY.
308 - Marti JAMPY, brassier, fils de Marti (<1677-1710) et de Margarida, sa femme (<1677>1737), né à Vernet-les-Bains avant 1711683. Vivait
encore en 1756. Il se marie le mardi 22 mai 1731 à
Corneilla-de-Conflent puis, religieusement, le mercredi 2 mai 1731 en l'église du même lieu 684 avec
Maria Magdalena SUNYER, née le jeudi 5 avril,
peu après Pâques 1714 à Corneilla-de-Conflent, y
677
Autre témoins :
Pierre Vila, brassier de la carole, cousin de Marguerite
Joan Bardie, brassier de la Carole
Ne signent pas.
678
Il est à noter qu'il a 11 ans de plus qu'elle.
679
Son nom figure dans un acte de Marie Anne Thérèse
CASSOLY.
680
Ils ont une légère différence d'âge.
681
A la naissance de Maria Anna fut témoin Maria Anna
N, marraine. Nota : Parrain : Antoni Vidal, brassier ;
Campôme
Ne signe pas.
682
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
683
Père mort en 1710.
684
Témoins : Joseph Blanquer, Bonaventure Boher de
Corneilla.
Toni Jampi, Gari Benessach de Vernet.
Ne signent pas.
202
décédée avant le mardi 25 mai 1756685, fille de
Joan (<1692-<1731),
et
de
Maria
Anna
CADELL (<1677-<1731). Ils ont eu Pierre.
309 - Maria Magdalena SUNYER, dite Magdalena, fille de Joan (<1692-<1731), et de Maria
Anna CADELL (<1677-<1731), née à Corneillade-Conflent le jeudi 5 avril, peu après Pâques 1714,
elle est portée au baptême le dimanche 8 avril, peu
après Pâques suivant au même lieu, mort avant
1756. Elle se marie le mardi 22 mai 1731 à Corneilla-de-Conflent puis, religieusement, le mercredi 2
mai 1731 en l'église du même lieu 686 avec Marti
JAMPY, brassier, né avant 1711 à Vernet-lesBains, décédé après le mardi 25 mai 1756687, fils de
Marti (<1677-1710), et de Margarida, sa
femme (<1677->1737). Naquit de cette femme
Pierre JAMPY.
310 - Pierre SALVAT, brassier, fils de Bernat (<1696-1742/1749) et
de
Francisca,
sa
femme (<1696->1749), né à Conat, Betllans avant
1727, mort entre le lundi 24 septembre 1770 et le
lundi 17 novembre 1777. Il se marie vers le mardi
22 mai 1742 avec Grace LHOSTE, née avant
1727 à Villefranche-de-Conflent, Belloch, décédée
entre le lundi 17 novembre 1777 et le mardi 17
novembre 1789688, fille de Pera (<1687->1742), et
d'Anna MALLOL (<1687->1742). Il eut de sa
conjointe Marie Rose.
311 - Grace LHOSTE, fille de Pera (<1687>1742), et d'Anna MALLOL (<1687->1742), née à
Villefranche-de-Conflent, Belloch avant 1727,
décédée entre le lundi 17 novembre 1777 et le mardi 17 novembre 1789. Elle se marie vers le mardi
22 mai 1742 avec Pierre SALVAT, brassier, né
avant 1727 à Conat, Betllans, décédé entre le lundi
24 septembre 1770 et le lundi 17 novembre 1777689,
fils de Bernat (<1696-1742/1749), et de Francisca,
sa femme (<1696->1749). De cette femme naquit
Marie Rose SALVAT.
312 - Gaudérique ou Silvestre CAIROL, journalier, fils de Silvestre (<1690-1750), brassier, et de
Catherine PRATS (<1702-1765), né à Mosset avant
1737, mort avant 1788. Il se marie le jeudi 10 février 1752 à Mosset 690 avec Marie MORER, née
685
Ils ont une légère différence d'âge.
Témoins : Joseph Blanquer, Bonaventure Boher de
Corneilla.
Toni Jampi, Gari Benessach de Vernet.
Ne signent pas.
687
Il a 3 ans de plus qu'elle.
688
Ils ont une légère différence d'âge.
689
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
690
Le mariage programmé la veille, le 9/2/1752 à Ayguatébia, n'a pas eu lieu. Le certificat du curé de Mosset
n'était pas parvenu au curé d’Ayguatébia, Ramon Morer,
frère du père de la mariée.
686
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
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le vendredi 22 avril, peu après Pâques 1729 à Ayguatébia-Talau, décédée le lundi 18 juin 1792 à
Mosset, à l'âge de soixante-trois ans691, fille de
Jacinto (<1708-<1752),
et
de
Joananna
BURNET (<1708-<1752). Il eut de sa conjointe
Nicolas.
313 - Marie MORER, fille de Jacinto (<1708<1752), et de Joananna BURNET (<1708-<1752),
venue au monde à Ayguatébia-Talau le vendredi 22
avril, peu après Pâques 1729, elle est baptisée le
surlendemain au même endroit, décédée à Mosset
le lundi 18 juin 1792, elle est inhumée le surlendemain en la même localité692. Elle se marie le jeudi
10 février 1752 à Mosset 693 avec Gaudérique ou
Silvestre CAIROL, journalier, né avant 1737 à
Mosset, décédé avant le mardi 29 avril 1788694, fils
de Silvestre (<1690-1750), brassier, et de Catherine
PRATS (<1702-1765). Naquit de cette femme
Nicolas CAIROL.
314 - Jean Baptiste VIDAL, dit Baptiste, brassier,
fils de Lin (<1713-1766), brassier, et de Francisca
DRAPER (1703-1754), né à Mosset le vendredi 14
janvier 1729, il est porté sur les fonts baptismaux le
lundi 17 janvier suivant au même endroit 695, y
décédé le jeudi 12 juillet 1781. Il se marie le mardi
13 mai 1755 à Villerach puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu 696 avec
Marthe MONSEGUR, née avant 1739, décédée le
lundi 11 mai 1767 à Villerach697, fille de Gaudérique Etienne François (1709-1783), batlle Brassier,
et de Françoise BADIA (<1711-1774). Ils ont eu
Françoise.
315 - Marthe MONSEGUR, fille de Gaudérique
Etienne François (1709-1783), batlle Brassier, et de
Françoise BADIA (<1711-1774), née avant 1739,
décédée à Villerach le lundi 11 mai 1767, elle est
inhumée à Mosset le même jour698. Elle se marie le
mardi 13 mai 1755 à Villerach puis, le même jour,
691
Il est à noter qu'elle a 8 ans de plus que lui.
Témoins : Joseph Escanyer, Signe. citoyen français
Jean Thésa, fossoyeur. Ne signe pas.
693
Le mariage programmé la veille, le 9/2/1752 à Ayguatébia, n'a pas eu lieu. Le certificat du curé de Mosset
n'était pas parvenu au curé d’Ayguatébia, Ramon Morer,
frère du père de la mariée.
694
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
695
Au baptême de Jean Baptiste fut témoin Joan Francesch Batista VIDAL, parrain. Nota : Parrain : Baptiste
Vidal
Marraine :Manciana Draper Els Horts, Serdinya
Ne signent pas.
696
Témoins : Estienne Sicart, pages, baille de Villerach Michel Marcal, Villerach.
François Clemens, Mosset, parent au 3ième degré.
François Freu, Mosset.
Ne signent pas.
697
Ils ont dix ans de différence d'âge.
698
Témoins : Jean Fabre, Dominique Salvagnach.
692
religieusement en l'église du même lieu 699 avec
Jean Baptiste VIDAL, brassier, né le vendredi 14
janvier 1729 à Mosset, y décédé le jeudi 12 juillet
1781, à l'âge de cinquante-deux ans700, fils de
Lin (<1713-1766), brassier, et de Francisca
DRAPER (1703-1754). Ils ont eu Françoise
VIDAL.
316 - Joseph ROTLLAND, voiturier, fils d'Isidro (<1690-1715/1752), voiturier, et de Marie
BLANQUÉ (<1697-1760), né à Mosset entre 1723
et 1729 701. C'est là qu'il décéda le mercredi 30 avril,
peu après Pâques 1783 et qu'il fut inhumé le vendredi 2 mai suivant. Il se marie le mercredi 9 février 1752 à Molitg-les-Bains avec Marguerite
DEIXONA, née en 1732 à Molitg-les-Bains, décédée le dimanche 16 mai 1802 à Mosset, à l'âge de
soixante-dix ans702, fille d'Agusti (<1680->1752),
brassier, et de Maria Isabel JUNCAS (1688>1752). De cette femme naquit Augustin
ROTLLANT.
317 - Marguerite DEIXONA, fille d'Agusti (<1680->1752), brassier, et de Maria Isabel
JUNCAS (1688->1752), née à Molitg-les-Bains en
1732, morte à Mosset le dimanche 16 mai 1802.
Elle se marie le mercredi 9 février 1752 à Molitgles-Bains avec Joseph ROTLLAND, voiturier , né
entre 1723 et 1729 à Mosset, y décédé le mercredi
30 avril, peu après Pâques 1783703, fils d'Isidro (<1690-1715/1752), voiturier, et de Marie
BLANQUÉ (<1697-1760). De cette femme naquit
Augustin ROTLLANT.
318 - Sauveur JAUZE, brassier, fils d'Antoine (<1693-1756), brassier, et d'Anna Maria
SABOYARD (<1705-1734), né à Mosset en 1733.
Ne vivait plus en 1795. Il se marie le mercredi 10
mai 1758 à Mosset puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu avec Catherine
CAYROL, née en 1736 à Mosset, y décédée le
mercredi 22 décembre 1802, à l'âge de soixante six
ans704, fille de Silvestre (<1690-1750), brassier, et
de Catherine PRATS (<1702-1765). Il eut de sa
conjointe Marie.
319 - Catherine CAYROL, fille de Silvestre (<1690-1750), brassier, et de Catherine
699
Témoins : Estienne Sicart, pages, baille de Villerach Michel Marcal, Villerach.
François Clemens, Mosset, parent au 3ième degré.
François Freu, Mosset.
Ne signent pas.
700
Il est à noter qu'il a 10 ans de plus qu'elle.
701
Brassier au DC.
702
Ils ont une légère différence d'âge.
703
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
704
Ils ont une légère différence d'âge.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
203
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
PRATS (<1702-1765), née à Mosset en 1736705, y
décédée le mercredi 22 décembre 1802.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) (ADPO Lp1024).
Elle se marie le mercredi 10 mai 1758 à Mosset
puis, le même jour, religieusement en l'église du
même lieu avec Sauveur JAUZE, brassier, né en
1733 à Mosset, décédé avant le samedi 18 avril,
peu après Pâques 1795706, fils d'Antoine (<16931756),
brassier,
et
d'Anna
Maria
SABOYARD (<1705-1734). Ils ont eu Marie
JAUZE.
320 - Miquel VILAR, pasto d'ovellas - Pairer, fils
d'Antoni (<1666-<1696), maçon (Pairer) et d'Anne
Marie, sa femme (<1666->1696), né à Urbanya
avant 1681, mort à Mosset le dimanche 9 octobre
1729, il est inhumé le samedi 29 octobre suivant en
la même localité707.
Contrat de Mariage
Contrat de Mariage le 14/10/1696 chez Jean Michel
Bertrand Notaire ? Prades de
Miquel Vilar de Urbanya ; fils de Antoni Vilar
décédé et de ZZZ Anna Maria avec Redondi Francisca de Nohèdes fille de Pau Redondi et de ZZZ
Maria Antoni Vilar est pairer à Urbanya.
Pau Redondi est pagès de Nohèdes (3E11/308 Notaire Jean Michel Bertrand)
Voir mariage ACG N° M208414.
Il se marie en novembre 1696 à Nohèdes708, après
avoir établi un con trat, le dimanche 14 octobre
1696, à Prades avec Francisca REDONDI, née
avant 1681 à Nohèdes, décédée après le lundi 20
mai 1748709, fille de Pau (<1666->1696), pages, et
de Maria, sa femme (<1666->1696). Il eut de cette
femme Joan Batista VILA.
321 - Francisca REDONDI, fille de Pau (<1666>1696), pages et de Maria, sa femme (<1666>1696), née à Nohèdes avant 1681. Vivait encore
en 1748710. Elle se marie en novembre 1696 à Nohèdes711, après avoir conclu un contrat, le dimanche
705
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Catherine PRATS, sa mère qui l'éleva.
706
Il a 3 ans de plus qu'elle.
707
Témoins : Sebastia Cantier, Ambrosie Pons
Ne signent pas.
708
Mariage, pas à Conat, pas à Urbanya, pas à Nohèdes,
pas à Molitg, pas à Mosset (pas de Vila jusqu'en 1674,
mariage de FR/Vila de Cayres 43).
709
Ils ont une légère différence d'âge.
710
Son nom figure dans les actes de Francisca Maria
VILA et Léon VILA.
711
Mariage, pas à Conat, pas à Urbanya, pas à Nohèdes,
pas à Molitg, pas à Mosset (pas de Vila jusqu'en 1674,
mariage de FR/Vila de Cayres 43).
204
14 octobre 1696, à Prades avec Miquel VILAR,
pasto d'ovellas - Pairer, né avant 1681 à Urbanya,
décédé le dimanche 9 octobre 1729 à Mosset712, fils
d'Antoni (<1666-<1696), maçon (Pairer), et d'Anne
Marie, sa femme (<1666->1696). Elle eut pour
enfant Joan Batista VILA.
322 - Francesch FURCUS, consul 1674, né à
Mosset avant 1652, décédé entre le mardi 30 avril,
peu après Pâques 1726 et le mardi 17 novembre
1739.
Le patronyme Furcus est devenu FOURQUET.
Il se marie avant 1667 avec Catharina N, née
avant 1652 à Mosset, y décédée avant le vendredi
19 janvier 1703713. De cette femme naquirent Maria
Patronilla et Catherine.
323 - Catharina N, née à Mosset avant 1652. Ne
vivait plus en 1703714. Elle se marie avant 1667
avec Francesch FURCUS, consul 1674, né avant
1652 à Mosset, décédé entre le mardi 30 avril, peu
après Pâques 1726 et le mardi 17 novembre
1739715. Elle eut de cet homme Maria Patronilla
FURCUS et Catherine FURCUS.
324 - Joan Joseph Andreu GALAU, dit Joseph,
brassier, fils d'Hilari (<1662-1724), consul 1678,
Maître
Chirurgien,
et
d'Anna
Maria
CORCINOS (<1662-1735), né à Mosset le mercredi 30 novembre 1678, il est tenu sur les fonts baptismaux le même jour au même endroit 716, décédé
entre le jeudi 25 juin 1744, lendemain de la SaintJean-Baptiste et le mardi 29 avril 1755.
Recensement
Dénombrement de 1730 à Mosset : Galau Joseph,
brassier, marié :
- 2 Garçon de plus de 15 ans
- 2 Filles
- 2 Cochons
- 12 Eminade de terres (bonnes, médiocres, mauvaises et incultes
- 2 Eminades de vigne (bonnes, médiocres, mauvaise)
L'eminade ou ayminade du Roussillon valait 59,
273 ares. (ADPO 1C1902).
Il se marie le lundi 19 février 1703 à Mosset avec
Bonaventure Clara VIDAL, née le mardi 30 juin
1682 à Mosset, décédée entre le mardi 27 novembre 1725 et le jeudi 11 août 1740717, fille de
712
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Ils ont une légère différence d'âge.
714
DC : 14/08/1694 : Francesch Furcus, Joan François
Frerras.
715
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
716
Notes sur la naissance : Confirmation le 16/9/1696 et
notes sur le baptême : Marraine :Tereza Galaut.
717
Ils ont une légère différence d'âge.
713
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Joseph (1640-1690), batlle Mosset 1682-1690, et
d'Anna Maria MARMER (1642-1701). Naquit de
cette femme Ignaci Agusti.
325 - Bonaventure Clara VIDAL, fille de Joseph (1640-1690), batlle Mosset 1682-1690, et
d'Anna Maria MARMER (1642-1701), mise au
monde à Mosset le mardi 30 juin 1682, elle est
baptisée le même jour au même endroit718, décédée
entre le mardi 27 novembre 1725 et le jeudi 11 août
1740. Elle se marie le lundi 19 février 1703 à Mosset avec Joan Joseph Andreu GALAU, brassier,
né le mercredi 30 novembre 1678 à Mosset, décédé
entre le jeudi 25 juin 1744, lendemain de la Saint Jean-Baptiste et le mardi 29 avril 1755719, fils d'Hilari (<1662-1724), consul 1678, Maître Chirurgien,
et d'Anna Maria CORCINOS (<1662-1735). Elle
en a eu Ignaci Agusti GALAU.
326 - Joan Antoni RIBAS, dit Pansot (En), brassier Sous Batlle en 1737 et 1768, fils de Joseph (<1680->1726), brassier, et de Maria Magdalena Catarina CLAUSELL (1679->1726), né à
Mosset en 1701, y décédé le vendredi 13 décembre
1776.
Canal Mosset Molitg
Jean Antoine Ribes dit "Pansot" figure au rôle de
recouvrement des frais occasionnés par le ruisseau
de Mosset Molitg y compris les journées de l'année
1770. (ADPO 11BP261)
Conflit
Le 18/01/1768 Enquête à la requête de Jacinthe
Assens (<1730-1777), laboureur habitant la métairie de Monsieur Campoussy (1732-1780), contre
Joseph Pajau (1732-1780) dit "Gueria", brassier,
fait assigner comme témoins :
Joan Antoni Ribes (1701), brassier, 65 ans, sous
baille, né à Mosset
Laurent Chanaut, brassier, 57 ans, sous baille, né à
Montfort
Jean Serda, brassier, 42 ans, sous baille, né à Mosset
Blaise Climens, pages, 30 ans, né à Mosset. (ADPO
11BP498 Justice de Prades)
Fours clandestins
Témoin lors de la rébellion de 1737 relative aux
fous clandestins (2B1897)
Voir JDM N°64 de novembre 2008
gent comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de brebis à Mosset,
- d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour
solde de celle de 115 livres 10 sols que Baptiste
Vila aurait promis de payer à Michel Villa, son
frère, par son contrat de mariage avec Thérèse
Ribes passé devant Onofre Bordes à Prades le 9
mars 1748.
Les 99 livres résistantes ayant été payées suivant
quittance faite par Jean Antoine Ribes et Michel
Villa au dit Baptiste Villa par acte passé devant moi
le 9 novembre 1750.
- d'autre part si brebis avec trois agneaux, quatre
chèvres et de draps de lit est une paillasse que Baptiste Villa aurait promis de délivrer à son frère
selon le même contrat de mariage. ((ADPO
3E23/11 Folio 3).
Il se marie le lundi 31 juillet 1724 à Mosset avec
Maria Anna CARBONELL, née après 1692,
décédée après 1754720, fille de Francischo (<1663>1713), pages, et de Maria PONT (<1678-1707). Il
eut de cette femme Margarida Maria Anna RIBES.
327 - Maria Anna CARBONELL, fille de Francischo (<1663->1713), pages, et de Maria
PONT (<1678-1707), née après 1692, vivant en
1754. Elle se marie le lundi 31 juillet 1724 à Mosset avec Joan Antoni RIBAS, brassier Sous Batlle
en 1737 et 1768, né en 1701 à Mosset, y décédé le
vendredi 13 décembre 1776, à l'âge de soixantequinze ans721, fils de Joseph (<1680->1726), brassier, et de Maria Magdalena Catarina
CLAUSELL (1679->1726). De là naquit Margarida
Maria Anna RIBES.
328 - voir 280 : François Mestres
329 - voir 281 : Isabeau Serra
330 - voir 282 : Emmanuel Felip
331 - voir 283 : Catherine Sicart
332 - voir 284 : Joseph Radondy
333 - voir 285 : Elisabeth Lavila
334 - voir 286 : Joseph Parent
335 - voir 287 : Esperanca Laporta
Régularisation
Le 9 janvier 1755.Jean Antoine Ribes, brassier de
Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de
Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et
le dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'ar-
336 - voir 200 : Isidore Porteil
718
720
719
Marraine :Clara Saleta Molitg.
Il a 4 ans de plus qu'elle.
337 - voir 201 : Marie Llopet
338 - voir 202 : Emmanuel Parès
721
Il est à noter qu'elle a 9 ans de plus que lui.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
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205
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
339 - voir 203 : Baronica Fabra
340 - voir 262 : Miquel Laguerre
341 - voir 261 : Margarita Pajau
342 - Joan Baptista ROUSSE, dit Baptista,
pages, fils de Baptiste (<1697-1742/1760), brassier,
et de Marie FABRA (<1697->1760), né à Molitgles-Bains le mercredi 15 avril, peu après Pâques
1722, il est reçu au baptême le même jour au même
endroit 722, vivant en 1796723. Il se marie le mercredi
25 septembre 1743 à Escaro avec Catherine PY,
née en 1717 à Escaro, Aytua, décédée après le
mardi 8 juin 1773724, fille de Joseph (<1700<1743), et d'Anna PAYRE (<1700->1743). Il eut
de sa conjointe Marie Catherine RUSSA.
343 - Catherine PY, fille de Joseph (<1700<1743), et d'Anna PAYRE (<1700->1743), née à
Escaro, Aytua en 1717, vivant en 1773. Elle se
marie le mercredi 25 septembre 1743 à Escaro avec
Joan Baptista ROUSSE, pages, né le mercredi 15
avril, peu après Pâques 1722 à Molitg-les-Bains,
décédé après 1796725, fils de Baptiste (<16971742/1760), brassier, et de Marie FABRA (<1697>1760). De là naquit Marie Catherine RUSSA.
344 - François CLIMENS, dit Milomera (En),
pages Consul 1726, 1745 Syndic en 1738, fils de
Francisco Lley (1673-1745), pages, et de Galdariga
Esperanca Mariana MESTRES (1661-1721/1734),
né et porté au baptême avant 1700, cité en 1788726.
Consul
Premier consul le 13/08/1745
Vente
Le 13 janvier 1755 le révérend Maurice Matheu
prêtre et vicaire de l'église de Clara, et Marguerite
Olivier veuve de Sébastien Matheu Pagès de Mosset, mère et fils, vendent à Vincent Laplace, habitant la métairie de Sant Julia, une pièce de terre
vulgairement appelée "lo cortal dels molines den
Borrell", avec un champ, des prés et autres propriétés cultes et incultes situées au "pla de Pons" de la
contenance de trente journaux et confrontant :
- d'orient avec François Climens,
- du midi avec Bernard Remaury et l'acquéreur,
- et du couchant avec le ruisseau "dels Salancha",
- de septentrion avec Joseph Borell.
722
Le prix a été fixé à 700 livres monnaie de France.
De cette somme l'acquéreur retient de 155 livres
quatre sols pour se payer 220 livres du remboursement du capital d'une rente de onze livres en pension versée tous les ans le 29 novembre.
Le dit Laplace acquéreur est en droit de recevoir
sur les biens de la mère et fils vendeurs suivant la
convention et reconnaissance de ladite dette faite
par Oliver Mathieu au profit de Laplace par contrat
du 13 janvier 1745 passé devant le notaire Onofre
Bordes.
Et les 35 de livres quatre sols restant pour l'entier
paiement des pensions de la même rente venue à
terme le 29 novembre dernier pour les 440 livres 4
sols restants.
Vincens Laplace versera à Emmanuel Romeu pages
de Clara et à Josèphe Matheu mariés pour solde et
entier paiement de celle de 1100 livres que feu
Sébastien Matheu et Marguerite Oliver ont promis
au contrat de mariage du 16/05/1744 passé devant
Bordes notaire à Prades. (ADPO 3E23/11 Folio 29
Pierre Bordes Notaire)
Vente
Le 07/03/1739, vente par Jacques Loiga à François
Climens de Mosset. (ADPO 3E11/445 Répertoire
Jacques Circan).
Il se marie le lundi 17 février 1721 à Molitg-lesBains avec Anna Maria SERRA, née avant 1706 à
Campôme, décédée le mercredi 11 août 1745 à
Mosset727, fille de Joan Miquel (1658-<1719),
pages, et de Maria COMBAU (<1662->1725). Ils
ont eu Francisco Lin.
345 - Anna Maria SERRA, fille de Joan Miquel (1658-<1719),
pages,
et
de
Maria
COMBAU (<1662->1725), née à Campôme avant
1706, décédée à Mosset le mercredi 11 août 1745,
elle est inhumée le surlendemain au même
lieu728 729. Elle se marie le lundi 17 février 1721 à
Molitg-les-Bains avec François CLIMENS, pages
Consul 1726, 1745 Syndic en 1738, né avant 1700
à Mosset, décédé après le vendredi 25 avril 1788730,
fils de Francisco Lley (1673-1745), pages, et de
Galdariga Esperansa Mariana MESTRES (16611721/1734). Elle en a eu Francisco Lin CLIMENS.
346 - Marti SICART, batlle Fillols en 1749, fils de
Joseph (1669->1741), batlle Fillols1728, et de
Marguerite FELIP (1674->1728), mis au monde à
Fillols avant 1708, y décédé le mercredi 17 janvier
Parrain : Joan Serra Molitg les Bains brassier
Marraine :Maria Fabra Molitg les Bains.
723
Son nom figure dans un acte de Jean Baptiste Pierre
CORCINOS.
724
Il est à noter qu'elle a 5 ans de plus que lui.
725
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
726
Son testament fut rédigé le vendredi 25 avril 1788 à
727
Prades, Felip.
730
206
Ils ont une légère différence d'âge.
Autre témoin : Joseph Galaut, Ne signe pas.
729
Son testament fut rédigé le dimanche 13 juin 1745.
Notaire : Emmanuel Tersols, notaire à Perpignan
1694-1749 : Cote 3E1 N°4623
1692-1788 : Côte 3E1 N°4622 à Mosset, Porteil curé
728
de Mosset.
Il a 6 ans de plus qu'elle.
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1776. Il se marie le samedi 23 janvier 1723 à Molitg-les-Bains avec Maria Angela SOLER, née
avant 1708 à Oreilla, décédée le vendredi 2 août
1776 à Fillols731, fille de Miquel (<1671-1734),
batlle Oreilla 1728, et de Mariana VIDAL (1667<1723). Ils eurent Marguerite.
347 - Maria Angela SOLER, fille de Miquel (<1671-1734), batlle Oreilla 1728, et de Mariana VIDAL (1667-<1723), née à Oreilla avant
1708, décédée à Fillols le vendredi 2 août 1776.
Elle se marie le samedi 23 janvier 1723 à Molitgles-Bains avec Marti SICART, batlle Fillols en
1749, né avant 1708 à Fillols, y décédé le mercredi
17 janvier 1776732, fils de Joseph (1669->1741),
batlle Fillols1728, et de Marguerite FELIP (1674>1728). Ils eurent Marguerite SICART.
350 - Jean FABRE, pages, fils d'Isidore (<16851753/1771), et de Cecilia DEIXONA (<16871747/1753), né à Campôme avant 1732, mort avant
1798. Il se marie le mercredi 18 janvier 1747 à
Nohèdes avec Marie PAYRER, née avant 1732 à
Nohèdes733, fille de Jaume (1676/1695-1747/1755),
et de Maria BRUNET (<1695->1755). Ils ont eu
Marie Rose.
351 - Marie PAYRER, fille de Jaume (1676/16951747/1755), et de Maria BRUNET (<1695->1755),
venue au monde à Nohèdes avant 1732. Elle se
marie le mercredi 18 janvier 1747 à Nohèdes avec
Jean FABRE, pages, né avant 1732 à Campôme,
décédé avant le lundi 30 avril, peu après Pâques
1798734, fils d'Isidore (<1685-1753/1771), et de
Cecilia DEIXONA (<1687-1747/1753). Elle en a
eu Marie Rose FABRE.
352 - Nicolau HENRIQUEL, cloutier (Clavataire),
fils de Quirin (~1668-1714), cloutier à Senones, et
de Frémina BISTER (<1680->1729), né à Senones
le jeudi 23 mars 1702, décédé à Mosset le lundi 9
octobre 1775.
Origine du patronyme - Anriquel, Enriquel, Henriquel, Peut être comme Enric, Endich, Henric,
comme Aimeric : du germanique Haimrich ; "Maison puissante".
Pourquoi en Catalogne ?
Vers 1700, les Lorrains de Metz, Toul, Verdun
réalisent l'immense construction des remparts de la
ville neuve de Perpignan, promus par Vauban à la
suite du traité des Pyrénées.
C'est peut-être la raison qui conduit Nicolau Henriquel à quitter la Lorraine. Mais lorsqu'il arrive à
731
Ils ont une légère différence d'âge.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
733
Ils ont une légère différence d'âge.
734
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
732
Perpignan l'essentiel des travaux est terminé, et
Nicolau s'installe comme cloutier à Mosset (dans
une forge) et y épouse Véronique(Baronica) Forcade. (Histoire Populaire des catalans de Jean Villanove, tome II, page 297)
Un cloutier était un artisan fabriquant et vendant
des clous, un quincaillier.
Il se marie le lundi 12 septembre 1729 à Mosset 735
avec Véronica FORCADA, née le vendredi 22 mai
1705 à Mosset, y décédée le mardi 13 mai 1783, à
l'âge de soixante-dix-huit ans736, fille de Joseph (<1684-1720), brassier, et de Maria
BONAFONT (<1676->1751). Ils ont eu Jean
ENRIQUEL.
353 - Véronica FORCADA, fille de Joseph (<1684-1720), brassier, et de Maria
BONAFONT (<1676->1751), née à Mosset le
vendredi 22 mai 1705, elle est portée au baptême le
surlendemain au même endroit737, y décédée le
mardi 13 mai 1783. Elle se marie le lundi 12 septembre 1729 à Mosset 738 avec Nicolau
HENRIQUEL, cloutier (Clavataire), né le jeudi 23
mars 1702 à Senones, décédé le lundi 9 octobre
1775 à Mosset, à l'âge de soixante-treize ans 739, fils
de Quirin (~1668-1714), cloutier à Senones, et de
Frémina BISTER (<1680->1729). De cette femme
naquit Jean ENRIQUEL.
354 - Pere Miquel RIBES, dit Gradallet, brassier,
"Carbonner", fils de Joseph (<1685-<1726), Fargaire ou forgeron et d'Anna Maria, sa
femme (<1685-1726), né à Mosset le lundi 26 septembre 1701, il est baptisé le jeudi 29 septembre de
la même année, jour de la Saint-Michel au même
lieu740, y décédé le dimanche 19 décembre 1756.
Requête
Le 17/03/1749 enquête à la requête de Jacques
Bonamic (<1693->1764) Brassier de Mosset
contre Matheu Bonamic (1686-1772) brassier de
Mosset
Assignation comme témoins à la requête du
26/02/1749 :
Pierre Thomas (1712) chirurgien à Molitg 37 ans
"Mathieu Bonamic est un jeune homme capable de
travailler et de gagner sa vie"
Sébastien Laplace (1689-1765), cordonnier à Molitg 60 ans né à Mosset
"La terre champ mentionnée peut porter 6 charges
735
En présence de Francesch PORTELL, témoin.
Ils ont une légère différence d'âge.
737
Marraine :Veronica Bonafont, donzelle, Mosset.
738
En présence de Francesch PORTELL, témoin.
739
Il a 3 ans de plus qu'elle.
740
Parrain : Francesch Bonafont, fadri, Mosset
Marraine :Isabel Cossey, Mosset
Ne signent pas.
736
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207
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de bled seigle par an."
"La moitié de la maison s'afferme 6 livres par an."
François Portell, curé à Mosset
"Jacques Bonamic 63 ans ne peut pas travailler
comme à l'âge de sa jeunesse."
"Marguerite Bonamic épouse de Matheu après
s'être accouchée d'une fille s'en alla à Perpignan et
laissa la fille à Mosset et il a ouï dire que Jacques
Bonamic fut obligé de donner sa fille à une nourrice."
Estienne Cortie (1690-1735) voiturier 55 ans
"Ayant été plusieurs années décimateur de l'abbaye
de Jau, ou les dits champs sont situés.
Marguerite Bonamic est nourrice à Perpignan. Elle
refuse de revenir à Mosset"
Anna Marie Remauri (1707-1771) veuve de Pierre
Etienne Compte
Michel Ribes (1701-1756) charbonnier
Jean Fabre, brassier de Mosset, 40 ans
"La nourrice à Mosset de la petite fille de Marguerite est la femme de Jean Fabre payée par Jacques
Bonamic père de Matheu au prix de 4 livres par
mois. Elle l'a nourrie 6 mois." (ADPO 11BP498
Justice de Prades).
Il se marie le dimanche 7 janvier 1731 à Molitg-lesBains 741 avec Anna Maria CARBONELL, née le
jeudi 16 juillet 1693 à Campôme, décédée le lundi
21 décembre 1778 à Mosset, à l'âge de quatrevingt-cinq ans 742, fille d'Isidro (1669-<1724), brassier, et de Maria GRANER (1671->1731). Il eut
pour enfant Anne Marie Marguerite.
355 - Anna Maria CARBONELL, fille d'Isidro (1669-<1724),
brassier,
et de Maria
GRANER (1671->1731), née à Campôme le jeudi
16 juillet 1693, elle est portée sur les fonts baptismaux le lendemain au même lieu743 744, décédée à
Mosset le lundi 21 décembre 1778. Elle se marie le
dimanche 7 janvier 1731 à Molitg-les-Bains 745
avec Pere Miquel RIBES, brassier, "Carbonner",
né le lundi 26 septembre 1701 à Mosset, y décédé
le dimanche 19 décembre 1756, à l'âge de cinquante-cinq ans746, fils de Joseph (<1685-<1726),
Fargaire ou forgeron, et d'Anna Maria, sa
femme (<1685-1726). Elle eut pour enfant Anne
Marie Marguerite RIBES.
741
Ribes Michel : Rives Miquel est veuf d'un précédent
mariage.
742
Il est à noter qu'elle a 8 ans de plus que lui.
743
Parrain : Joseph Carbonell, fedri, Campôme
Marraine :Anna Maria Graner
Ne signent pas.
744
Anna Maria avait été conçue deux mois avant le mariage de ses parents qui avait eu lieu le mercredi 3 décembre 1692.
745
Ribes Michel : Rives Miquel est veuf d'un précédent
mariage.
746
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
208
356 - Joseph JAUZE, né à Soulan avant 1685. Ne
vivait plus en 1767. Il se marie vers 1700 à Soulan
avec Jeanne MARROT, née avant 1685 à Soulan,
décédée après le mercredi 15 juillet 1767747. Il eut
de cette femme Hyérome.
357 - Jeanne MARROT, née à Soulan avant
1685748. Vivait encore en 1767. Elle se marie vers
1700 à Soulan avec Joseph JAUZE, né avant 1685
à Soulan, décédé avant le mercredi 15 juillet
1767749. Naquit de cette femme Hyérome JAUZE.
358 - Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE,
dit Sébastien, voiturier, fils de Sébastien (16891765), cordonnier à Molitg en 1749, et de Rose
NOVEL (1685-1749), né à Mosset le dimanche 25
octobre 1716, il est baptisé le même jour au même
lieu750, y décédé le mardi 7 août 1781.
Dégâts causés par les cochons
le 27 février 1777, Jean Cantié sous baille de la
juridiction de la baronnie de Mosset, dénonce, ban
et peine de six livres, monnaie de France, contre :
Jacques Lavila Pagès de Mosset, Sébastien Laplace,
Jacques Remaury, Joseph Comenge, Sauveur Comenge tous brassiers de Mosset, Magdeleine Dellach (veuve de François Dellach 1773-1777) et
Martin Bichareil (1739-1827) de Mosset pour
avoir, mardi dernier le 25 à 10 heures du matin,
trouvé 4 cochons qui dé paissaient dans un champ
semé de trèfle, situé à la partie dite " l'aranrade "
propriété de l'épouse (Rose Mestres 1737-1822) de
Emmanuel Pagès, pagès à Mosset,
confrontant :
-d'Orient avec le chemin qui va au Col de Jau,
-du midi avec le chemin qui va au moulin et avec
Marie Oliver et Mathieu,
-de septentrion avec Julien Corcinos et autres,
et n'ayant reconnu les montres ? des dits cochons, il
les amena au château du seigneur,
et sur une heure de relevé du même jour, y trouva 2
cochons qui dé paissaient au même champ qu'il
amena aussi au château ne connaissant pas les
maîtres,
et sur les deux heures de relevé y trouva 2 autres
cochons qui dé paissaient au même champ et qu'il
amena au dit château.
Ces 8 cochons furent récupérés par :
-la femme dudit Lavila prend cochon,
-le fils (Sébastien Morer 1766-1834) de Jean-Pierre
Morer (1737-1789), petit-fils de Sébastien Laplace
(1716-1781) pour un autre cochon,
-au fils de la dite Dellach pour un autre cochon,
-au fils de Joseph Comenge pour un autre cochon,
-Thomas Matheu frère de Sauveur Comenge,
747
Ils ont une légère différence d'âge.
Soulan ou Saurat ? selon G. Fauré.
749
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
750
Le parrain s'appelle Barthomeu Portell?
748
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
-à la fille de Bixareil pour deux cochons,
-Jacques Remaury.
L'affaire a été jugée le 5 mars 1777. (3E21/359
folio 123)
Vente
Le 18/02/1740, acte de vente entre Marguerite
Delseny (1675-1754), veuve de Maurice Oliver
(1667-1738) pages de Mosset usufruitière des biens
de son mari e t Marie Oliver (1716-1774) épouse de
Dominique Matheu (1702-1771) pages habitants
Mosset, sa fille héritière.
Par acte de Monsieur François Albafulla notaire de
Perpignan le 30 août 1706, le sieur Pierre Ange
Parès (1675-1746), pagès de Vingrau, fit vente de
la faculté de rachat moyennant la faveur du dit feu
Maurice Oliver, d'une pièce de terre champ du lieudit "Camp del Mosseto ", au prix de 660 livres
monnaie de France, augmentée de 270 livres 10
sols par acte passé devant Vincent Felip, notaire à
Prades, le 2 mai et 1711 et le 22 juin 1723, propriété appartenant à la défunte Rafela Julia (1675-1736)
épouse de Pierre Ange Parès.
Le sieur Emmanuel Parès est en droit de revendiquer ladite propriété, comme donataire universel de
Rafela la Parès et Julia sa mère.
Il est dans le dessein de porter procès afin de les
faire condamner à déguerpir.
Mais le prix de revient s'élève à 1067 livres 4 sols 2
deniers.
Comme elles veulent vivre en paix avec Emmanuel
Parès elles lui font grâce de 100 livres.
Emmanuel Parès accepte " afin de faire honneur à
la mémoire de son père. "
Témoins : Sébastien Laplace751 (+1765) cordonnier
père, Sébastien Laplace (1716-1781) voiturier fils,
François Xavier Bordes notaire. (ADPO
11BP1060)
Il se marie le mardi 18 novembre 1738752 à Mosset
avec Margarida DEIXONA, née en 1720 à Urbanya, décédée le dimanche 16 mai 1802 à Mosset, à
l'âge de quatre vingt deux ans753, fille de
Jean (<1705-<1738),
pagès,
et
de
Rose
SALVAGNAC (<1701-<1738). Il eut de cette
femme Marie Anne Margarette Rose.
359 - Margarida DEIXONA, dite Grassiala (La),
fille de Jean (<1705-<1738), pagès, et de Rose
SALVAGNAC (<1701-<1738), née à Urbanya en
1720, décédée à Mosset le dimanche 16 mai 1802.
Livre des indulgences Mosset : figure sur le livre
751
Son nom figure dans un acte de Catherine Marie Anne
JAUZE.
752
Date historique (18 novembre 1738 : traité de
Vienne).
753
Ils ont une légère différence d'âge.
en 1758 avec l'alias "Grassiala" peut-être "greixada".
Elle se marie le mardi 18 novembre 1738 754 à
Mosset avec Barthomeu Sébastien Joseph
LAPLASSE, voiturier, né le dimanche 25 octobre
1716 à Mosset, y décédé le mardi 7 août 1781, à
l'âge de soixante-cinq ans755, fils de Sébastien (1689-1765), cordonnier à Molitg en 1749, et
de Rose NOVEL (1685-1749). Ils ont eu Marie
Anne Margarette Rose LAPLASSE.
360 - Isidro Joseph Jaume PAJAU, dit Joseph,
brassier, fils de Julia (<1674-1717), pages, et de
Thérèse VIDAL (<1674-1727/1736), né à Mosset
le vendredi 6 mars 1705, il est baptisé le surlendemain au même lieu756, mort avant 1765. Il se marie
le mercredi 11 janvier 1736 à Mosset avec Françoise COSTASECA, née avant 1715 à Mosset, y
décédée le samedi 5 mars 1768757, fille de
Jaume (~1665->1736), brassier, et de Maria Anna
COMENJA (~1676-1755). Ils ont eu Michel Joseph.
361 - Françoise
COSTASECA,
fille
de
Jaume (~1665->1736), brassier, et de Maria Anna
COMENJA (~1676-1755), née à Mosset avant
1715, y décédée le samedi 5 mars 1768. Elle se
marie le mercredi 11 janvier 1736 à Mosset avec
Isidro Joseph Jaume PAJAU, brassier, né le vendredi 6 mars 1705 à Mosset, décédé avant le jeudi
30 mai 1765758, fils de Julia (<1674-1717), pages, et
de Thérèse VIDAL (<1674-1727/1736). Naquit de
cette femme Michel Joseph PAJAU.
362 - voir 290.
363 - Isabeau RUSSA, fille de Joan Antoni (<1694->1742),
et
d'Anna
Maria
BROCH (<1694->1737), née à Molitg-les-Bains en
1719, décédée à Mosset le jeudi 14 juillet 1746759.
Elle se marie le mercredi 27 février 1737 à Molitgles-Bains avec Joseph Francesch XAPEIRO ,
forgeron, Maréchal à forge, né le dimanche 5 novembre 1702 à Mosset, y décédé le mardi 4 avril,
peu après Pâques 1752, à l'âge de cinquante ans760,
fils de Joseph (1676-1743), maréchal à forge, et de
754
Date historique (18 novembre 1738 : traité de
Vienne).
755
Il a 4 ans de plus qu'elle.
756
Parrain : Isidro Pajau, minor, pages
Marraine :Margarida Cossey, veuve
Mosset
Ne signent pas.
757
Ils ont dix ans de différence d'âge.
758
Il est à noter qu'il a 10 ans de plus qu'elle.
759
Au décès d'Isabeau fut témoin Farriol ROUSSE,
témoin.
760
Il est à noter qu'il a 17 ans de plus qu'elle.
Document réalisé par Jean Pares
avec le logiciel Filiatus Pro© le 22/05/2008
209
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Maria FORCADA (<1687-1715)761. Elle eut de son
conjoint Lucie Françoise XAPEIRO.
364 - Jean Antoine ASSENS, laboureur de la
métairie de la Bastide, fils de Jaume (<1705<1746) et de Catherine, sa femme (<1705->1746),
né à Roquefort-de-Sault, Buillac vers 1720, mort à
Mosset le jeudi 8 septembre 1746, jour de la fête de
la Nativité de la Sainte-Vierge, il est inhumé le
lendemain en la même localité762.
Étymologie patronymique selon Joseph Bellver
(1995) : du latin "ascensio" fête de l'Ascension du
Christ. Nom aux personnes nées ce jour.
Branche des Estienne
·
I - Etienne, né vers 1650, ancêtre le plus
éloigné de la branche dite " des Estienne "
·
II - a Jacques, débute la saga familiale. Il
est né aux alentours de 1680 à Buillac.
·
II - b Adrien, né vers 1682
·
II - c Françoise
·
III - a Valentin, né vers 1708 à Buillac,
propriétaire et ménager au même lieu, épouse à
Buillac Félice Pujol. Ils ont quatre enfants dont
trois garçons et une fille, Marie. Nous savons que le
24 mars 1752, Valentin déclare en impositions ;
une maison empaillée contenant 21, 5 carrés (68, 26
mètres carrés), 15 sétérées (4, 87 hectares) de terres
labourables et semées par moitié chaque année de
blé, seigle et avoine ; 3 sétérées (1hectare) en prés
et 15 bêtes à laine, pour un revenu total de 54
Livres et 10 Sols (2600 frs actuels de revenus fonciers). Cette année là, il paiera avec le retard de
1750 et 1751, l'équivalent de 207 de nos Francs
actuels de vingtième rural. Cet impôt représentait le
vingtième des revenus fonciers et perçu à partir de
1749.
·
III - b Jean-Antoine né vers 1715 à Buillac
et décédé le 8-9-1746 à Mosset. Il épouse avant
1745 de Mosset Marguerite Pagès. Jean-Antoine
s'établi après son mariage à Mosset. Le mariage a
probablement eu lieu à Buillac.
·
Il est à l'origine d'une des branches Assens de Mosset.
(http ://erwan.gil.free.fr/chroniqfamill/assens/mono
_assens.htm)
·
. Il se marie avant 1745 avec Marguerite
PAGES, née vers 1720, décédée le dimanche 23
septembre 1781 à Mosset763. Ils ont eu Hiacinte.
365 - Marguerite PAGES, née vers 1720, décédée
à Mosset le dimanche 23 septembre 1781. Elle se
marie avant 1745 avec Jean Antoine ASSENS,
laboureur de la métairie de la Bastide, né vers 1720
à Roquefort-de-Sault, Buillac, décédé le jeudi 8
septembre 1746, jour de la fête de la Nativité de la
Sainte-Vierge à Mosset 764, fils de Jaume (<1705<1746), et de Catherine, sa femme (<1705->1746).
Naquit de cette femme Hiacinte ASSENS.
366 - Francesch
Miquel
Y
Francischo
SALETAS, brassier, fils de Miquel (<1684>1718), pages, et de Maria CLIMENS (<16841703), né à Mosset le vendredi 15 septembre 1702,
il est baptisé le même jour au même endroit765, y
décédé le mardi 24 mars 1772. Il se marie le lundi
10 janvier 1718 à Mosset avec Maria Anna
THOMAS, née vers 1702 à Mosset, décédée entre
le mercredi 2 juin 1751 et le mardi 25 novembre
1760766, fille de Cosma (1679-1719), pages, et de
Rafela BASSOLS (1682->1740). Il eut de sa conjointe Cécile Elizabeth.
367 - Maria Anna THOMAS, fille de Cosma (1679-1719),
pages,
et
de
Rafela
BASSOLS (1682->1740), née à Mosset vers
1702767, décédée entre le mercredi 2 juin 1751 et le
mardi 25 novembre 1760. Elle se marie le lundi 10
janvier 1718 à Mosset avec Francesch Miquel Y
Francischo SALETAS, brassier, né le vendredi 15
septembre 1702 à Mosset, y décédé le mardi 24
mars 1772, à l'âge de soixante-dix ans768, fils de
Miquel (<1684->1718), pages, et de Maria
CLIMENS (<1684-1703). Ils ont eu Cécile Elizabeth SALETAS.
368 - Alexandre COMMERLI, fils de Martin ou
Maurice (1683-1713),
et
de
Catherine
ASSENS (1686-1749), né à Rabouillet le dimanche
23 décembre 1708, il est baptisé le mercredi 26
décembre de la même année, lendemain de Noël au
même endroit769 770, mort le vendredi 25 novembre
1757. Il se marie le lundi 18 mai 1733 à Arboussols
avec Marie CAZENOBAS, née en 1708 à Tarerach, décédée le mardi 29 décembre 1778 à Rabouillet, à l'âge de soixante-dix ans 771, fille de Galderich (<1692->1742), et de Joana GALLE (<16921733). Ils ont eu Jean.
764
761
Joseph Francesch épousa aussi Maria DEIXONE, qui
lui a donné Françoise Marie CHAPAYRAU.
762
Le 08/09/1746 décès de Jean Antoine Assens de la
Métairie de la Bastide
P : Jaume, brassier, DCD
M : Catherine
Témoins : Assens Jacinto, Brassier - Michel Dardé,
Brassier - Ne signent pas.
763
Ils ont une légère différence d'âge.
210
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Maria CLIMENS, sa mère disparut quelques mois
après sa naissance.
766
Ils ont une légère différence d'âge.
767
Confirmation 29/5/1727.
768
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
769
Parrain - marraine : Comerly Alexandre
Lauret Catherine.
770
Encore mineur lors du décès de son père, ce dut être
Catherine ASSENS, sa mère qui l'éleva.
771
Ils ont une légère différence d'âge.
765
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
369 - Marie CAZENOBAS, fille de Galderich (<1692->1742), et de Joana GALLE (<16921733), née à Tarerach en 1708, décédée à Rabouillet le mardi 29 décembre 1778. Elle se marie le
lundi 18 mai 1733 à Arboussols avec Alexandre
COMMERLI, né le dimanche 23 décembre 1708 à
Rabouillet, décédé le vendredi 25 novembre 1757,
à l'âge de quarante-neuf ans772, fils de Martin ou
Maurice (1683-1713),
et
de
Catherine
ASSENS (1686-1749). Elle eut pour enfant Jean
COMMERLI.
370 - Jean ROUGE, né à Rabouillet avant 1732.
Vivait encore en 1780. Il se marie le mercredi 18
janvier 1747 à Rabouillet avec Anne Marie
LAURET, née avant 1732 à Rabouillet, y décédée
avant le jeudi 10 juillet 1777773. Il en a eu Elizabeth
ROUGÉ.
371 - Anne Marie LAURET, dite Marie, née à
Rabouillet avant 1732. Ne vivait plus en 1777. Elle
se marie le mercredi 18 janvier 1747 à Rabouillet
avec Jean ROUGE, né avant 1732 à Rabouillet,
décédé après le mardi 4 avril 1780774. Elle eut de
son conjoint Elizabeth ROUGÉ.
372 - Thomas Joseph Xavier BES, dit Joseph,
brassier, fils de Pere Antoni (<1716-1734), et de
Catherina FABRA (1713-1753), né à Mosset le
dimanche 7 mars 1734, il est baptisé le même jour
au même lieu775, y décédé le vendredi 26 avril, peu
après Pâques 1805776.
Vente
Le 30-03-1794, Jacques Bès, cultivateur, vend à
Jean Baptiste Vila Capelle, cultivateur :
- 1 journal de terre à San Barthomeu (jouxtant Bonaventure Rocafort, Julien Corcinos, Joseph Cairol,
Catherine Bès),
- 1 pièce de terre champ, à La Salle (jouxtant Sauveur Comenge, Joseph Escanyer, Joseph Escanyer
Guariguet),
- 1 pièce de terre à Lluganas (Baptiste Oliver, Ferréol Cajals de Molitg)
Prix : 1000 Livres
Mutations par décès de Joseph Bès
Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset
faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et
772
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Ils ont une légère différence d'âge.
774
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
775
Notes sur la naissance : En 1763, Bès est Consul à
Mosset et notes sur le baptême : Marraine :Fransisca
Fabre
Ne signe pas.
776
Décédé Rue de Dalt qui conduit à Come Gelade
Impossible, sa femme se remarie en 1755, il est donc
mort avant.
773
Anne Marie ses frères et sœurs a déclaré qu'ils sont
héritiers de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal
an XIII (25 avril 1805) et que par son décès il leur
est échu que quelques vieux meubles des hardes et
effets dont la valeur est eu dessous de 100 F. (Sosa
372) (ADPO 1199W78)777.
Il se marie le mercredi 21 février 1753 à Mosset
avec Margarida Llucia MANAUT, née le mercredi 5 avril, peu avant Pâques 1730 à Mosset, y
décédée le samedi 7 juillet 1792, à l'âge de
soixante-deux ans778, fille de Miquel Pau (17081776), clavaire 1758, Brassier, et d'Anna Maria
Francisca PRATS (1713-1774). Il eut pour enfant
Michel Paul. Thomas Joseph Xavier se marie une
seconde fois avant 1755 avec Grace LLOPET, née
avant 1737 à Sahorre, décédée le mardi 29 juillet
1794 à Mosset 779, fille de Joseph (<1697->1747),
Parayre, et de Maria DRAPER (1687-1748)780.
373 - Margarida Llucia MANAUT, fille de Miquel Pau (1708-1776), clavaire 1758, Brassier, et
d'Anna Maria Francisca PRATS (1713-1774), née à
Mosset le mercredi 5 avril, peu avant Pâques 1730,
elle est baptisée le même jour au même lieu781 782, y
décédée le samedi 7 juillet 1792783. Elle se marie le
mercredi 21 février 1753 à Mosset avec Thomas
Joseph Xavier BES, brassier, né le dimanche 7
mars 1734 à Mosset, y décédé le vendredi 26 avril,
peu après Pâques 1805, à l'âge de soixante et onze
ans784, fils de Pere Antoni (<1716-1734), et de
Catherina FABRA (1713-1753)785. De là naquit
Michel Paul BES.
374 - Louis OLIVE, né à Rabouillet avant 1723,
décédé entre le mardi 14 janvier 1783 et le mardi 4
juin 1782. Il se marie avant 1738 avec Marie
DELMAS, née en 1721 à Rabouillet, y décédée le
mardi 11 décembre 1781, à l'âge de soixante ans786.
Il eut pour enfant Marie.
375 - Marie DELMAS, née à Rabouillet en 1721,
y décédée le mardi 11 décembre 1781. Elle se ma777
Son nom figure dans un acte de Marie Marguerite
BES.
778
Il est à noter qu'elle a 4 ans de plus que lui.
779
Ils ont une légère différence d'âge.
780
Grace épousa aussi Jaume Pere Anthoni BES, consul
1763 Brassier, qui lui a donné Catherine Marguerite et
Marie Thérèse BES.
781
Parrain : Joan Prats, Montfort
Marraine :Margarida Manaud.
Ne signent pas.
782
Margarida Llucia avait été conçue un mois avant le
mariage de ses parents qui avait eu lieu le mardi 2 août
1729.
783
Son nom figure dans un acte de Marie Marguerite
BES.
784
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
785
Thomas Joseph Xavier épousa aussi Grace LLOPET.
786
Il est à noter qu'elle a 2 ans de plus que lui.
Document réalisé par Jean Pares
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211
Histoire & généalogie des Pares Garrigo
rie avant 1738 avec Louis OLIVE, né avant 1723 à
Rabouillet, décédé entre le mardi 14 janvier 1783 et
le mardi 4 juin 1782787. De là naquit Marie OLIVE.
376 - voir 264 : Sébastien Cantié
377 - voir 265 : Marie Anne Costaseca
378 - Joseph BOSCH, négociant, fils de Raymond (<1720->1755), négociant, et de Marie
LLEAL (<1720->1755), né à Olette en 1736, vivant
en 1787. Il se marie le mardi 13 mai 1755 à
Olette 788 avec Catherine DOMENECH, née en
1735 à Olette, décédée après le samedi 16 juin
1787789, fille de Paul (<1708->1773), brassier, et de
Gracia PAGES (<1708-1757). Ils ont eu Espérance
Thérèse Théodore.
379 - Catherine
DOMENECH,
fille
de
Paul (<1708->1773), brassier, et de Gracia
PAGES (<1708-1757), née à Olette en 1735, vivant
en 1787. Elle se marie le mardi 13 mai 1755 à
Olette 790 avec Joseph BOSCH, négociant, né en
1736 à Olette, décédé après le mardi 19 juin
1787791, fils de Raymond (<1720->1755), négociant, et de Marie LLEAL (<1720->1755). Elle eut
de cet homme Espérance Thérèse Théodore
BOSCH.
380 - Pierre Joseph CHAMBEU, agriculteur, fils
de Joseph (<1725->1770), brassier, et d'Anne
CANTIE (1711-1779), né à Mosset le dimanche 31
janvier 1745, il est porté sur les fonts baptismaux le
lundi 1er février suivant au même lieu792, y décédé
le lundi 26 mars 1827793.
Biens d'émigrés
"Je soussigné, en qualité de Secrétaire de l'Administration municipale de Mosset, certifie que le
787
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
Témoins de mariage : Etienne Puitg, Docteur en médecine
Antoine Vicens
Joseph Labrusse, chirurgien
André Rossines, tisserand à lin
Tous de Olette
Prêtre et curé : Solara.
789
Elle a une année de plus que lui.
790
Témoins de mariage : Etienne Puitg, Docteur en médecine
Antoine Vicens
Joseph Labrusse, chirurgien
André Rossines, tisserand à lin
Tous de Olette
Prêtre et curé : Solara.
791
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
792
Parrain: Pierre Garrigo brassier
Marraine :Catherine Cortia
Ne signent pas.
793
Son testament fut établi le mercredi 17 janvier 1821 à
788
Prades, Felip.
212
château ayant appartenu à l'émigré Aguilar est porté
sur la matrice du rôle de la commune de Mosset
article 255 section M N°541 pour un revenu de 36
livres, que le dit château a été vendu et ensuite
partagé en 22 lots, que le lot possédé par Pierre
Xambeu peut valoir la 18e partie du montant de 36
livres ce qui donnerait pour le dit lot un revenu de 2
livres."
Mosset le 19 messidor an 5. (20 juin 1797) (ADPO
LP1341)
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795)
Citoyen actif (ADPO Lp1024)
Mutations par décès
Le 1er octobre 1827 est comparu Bonaventure
Chambeu cultivateur de Mosset
agissant tant pour lui que pour
Etienne Chambeu son frère de Mosset
qui nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Pierre
Chambeu leur père décédé le 29/03/1827
et que par son décès ils ont recueilli les biens ciaprès :
1 - une pièce de terre inculte avec arbres et
quelques souches de vigne à Mosset au lieu dit "La
Crouette"
2 - un petit jardin "Al pont de las Fabres"
pour un revenu total de 11 francs ou 220 francs en
capital.
plus des nippes, hardes et effets de valeur 100
francs. (ADPO 5W562)
Partage Chambeu Remaury
le 23 avril 1860 -sont comparus :
1 - d'une part Marguerite Chambeu veuve de François Pacouil agissant comme la fille unique et seule
héritière d’Étienne Chambeu, son père décédé il y a
environ huit ans.
- d'autre part :
Marie Remaury épouse de Pierre Salies berger
agissant comme seule héritière de Marie Antoinette
Chambeu sa mère en son vivant, épouse de Jacques
Remaury
2 - Bonaventure Chambeu
3 - Marie Chambeu veuve de Martin Bixareil domiciliée à Perpignan.
4 - Rose Chambeu épouse de Joseph Cantier menuisier à Mosset.
5 - Catherine Chambeu épouse de Barthélemy Dalbiès
Marie Antoinette Chambeu est représenté par Marie
Remaury sa fille.
Bonaventure Chambeu, Marie Chambeu veuve
Bixareil, Rose Chambeu épouse Cantier et est Catherine Chambeu épouses Dalbiès représente Bonaventure Chambeu leur père.
Lesquels le comparant, voulant procéder au partage
des biens dépendants dès succession des Marie et
Pierre Chambeu et Marie Cantier, leur grand-père,
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
grand-mère, bisaïeul et bisaïeule respectifs, en leur
visant cultivateur de domicilier à Mosset.
Pierre Chambeu et Marie Cantier son épouse sont
décédées à Mosset, le premier il y a environ neuf
temps la seconde il y a plus de 50 temps à la survivance de deux enfants
1 - Étienne Chambeu représenté par Marguerite
Chambeu veuve Pacouil sa fille unique et
2 - Bonaventure Chambeu représenté par ses enfants et par sa petite fille.
Par son testament retenu par maître Felip notaire à
Prades le 17 janvier 1821, Pierre Chambeu a légué
à Bonaventure Chambeu son fils aîné, le tiers par
préciput et hors part de tous les biens qu'il à laisser
à sa mort.
Marie Cantié est décédée à Mosset ab intestat.
Composition de la masse
1 - meubles et effets mobiliers
les comparant en reconnaissait que les meubles et
effets mobiliers dépendants de la succession ont été
partagés dans le temps en outre Étienne Chambeu
et Bonaventure Chambeu chacun d'après ses droits.
2 - immeubles.
- une pièce de terre et jardin en 8 terrasses dit "Hort
del Torrent" N°447 de la section H du plan cadastral confrontant Galaud, Lavila Françoise Ville et le
torrent.
- une pièce de terre vigne, terre aspre et pâture, le
tout attenant à la Crouette, contenant environ 404
ares désignés sous le N°860 et à 1, 8 162, 800 63,
864 et 865 de la section D du plan cadastral confrontant Maurice Ecker, Martin Rouffiandis se M.
M. Delacroix et aux héritiers et de Rose Commenge
épouse Bile et à Jean Cortie.
Lot de Marguerite Chambeu veuve Pacouil.
1 - le tiers en faveur du jardin
2 - le tiers en valeur de la ligne
La veuve Pacouil gardera toutes les sommes que
son père peut avoir reçues un avancement d'hoirie
de Pierre Chambeu, les parties de déclarant ne pas
savoir s'il en existe, ainsi que le prix de la moitié
d'une maison à Mosset, ne dépendant des dites
successions, que Étienne Chambeu a vendu à son
frère Bonaventure Chambeu par acte du quatre
janvier 1809 au rapport de Me Felip notaire à
Prades. La même Pacouil ne sera pas tenue non
plus haut paiement de sa part des dettes grevées
dans les successions en de Pierre Chambeu et de
Marie Cantier, les comparant en déclarant ne pas en
connaître.
Lot des r eprésentants de Bonaventure Chambeu en
commun.
1 - les deux tiers en valeur du jardin comprenant
cinq terrasses
2 - les deux tiers restants en valeur de la vigne.
Les copartageants se fourniront mutuellement et
réciproquement à moindres dommages et les servitudes d'arrosage, des suites de l'eau, de passage à
pied, de passage à cheval et pour l'introduction des
bestiaux qui seraient nécessaires pour l'exploitation
de la propriété.
Cantié et Dalbiès ont signé les autres comparant ont
déclaré ne savoir. (3E47/43 Folio 94 N°165 Charles
Lacroix notaire)
Partage
Le 23/04/1860, Pierre Chambeu et Marie Cantié
Par contrat de mariage de Catherine Chambeu avec
Barthélemy Dalbiès passé devant Me Chatart notaire à Prades le trois octobre 1842, Bonaventure
Chambeu et la dame Marguerite Cossey ses père et
mère lui ont fait donation par préciput et hors part
du quart de tous leurs biens présents et avenirs sous
réserve de l'usufruit en faveur des donateurs.
. Par suite de ce qui précède, la succession dont il
s'agit doit être partagée de la manière suivante :
huit vingtièmes reviennent à Catherine Chambeu
épouse Dalbiès tant pour le quart par préciput que
pour la part virile, et trois vingtièmes reviennent à
chacun des quatre enfants Chambeu.
Composition de la masse
123 - une maison à Mosset au quartier du château.
Répartition
La maison va à Catherine Chambeu et Barthélemy
Dalbies. (3E47/43 Folio 165 N°94 Charles Lacroix
notaire) 794.
Il se marie le dimanche 3 février 1765 à Mosset 795
avec Anne Marie CANTIE, née le mardi 6 novembre 1736 à Mosset, y décédée le mardi 10 novembre 1801, à l'âge de soixante-cinq ans796, fille
de Francesch (<1709-1750), brassier, et de Marie
Anne Dorothea RIBAS (1705-1783). Ils ont eu
Bonaventure Joseph.
381 - Anne Marie CANTIE, fille de Francesch (<1709-1750), brassier, et de Marie Anne
Dorothea RIBAS (1705-1783), née à Mosset le
mardi 6 novembre 1736797, y décédée le mardi 10
novembre 1801798.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795). Elle se marie le dimanche 3 février 1765 à
Mosset 799 avec Pierre Joseph CHAMBEU, agriculteur, né le dimanche 31 janvier 1745 à Mosset, y
décédé le lundi 26 mars 1827, à l'âge de quatrevingt-deux ans800, fils de Joseph (<1725->1770),
794
Son nom figure dans un acte d'Anne Marie CANTIE.
Mariage célébré juxta prescription du concilio trentino.
796
Il est à noter qu'elle a 9 ans de plus que lui.
797
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Marie Anne Dorothea RIBAS, sa mère qui l'éleva.
798
Au décès d'Anne Marie fut témoin Pierre Joseph
CHAMBEU, déclarant.
799
Mariage célébré juxta prescription du concilio trentino.
800
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
795
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
brassier, et d'Anne CANTIE (1711-1779). Ils ont eu
Bonaventure Joseph CHAMBEU. (ADPO Lp1024)
382 - Simon Bonaventure COSSEY, dit Bonaventure, maréchal - ferrant - Consul 1787, fils de
Francysco Galderich (1694-1766), laboureur 1730
Consul 1757 et 1760, et de Maria Tereza
OLIVER (1696/1700->1758), né à Mosset le mercredi 21 mai 1732801 802, y décédé le mercredi 21
juillet 1813803 .
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795)
Citoyen actif (ADPO Lp1024)
Bonaventure Cossey, Consul en 02/1787 et en
08/1793.
Cité dans le compte de recettes et dépenses ; reçoit
un salaire comme officier municipal. (Mosset Une
vieille cité de Ruffiandis Page 68 et 87) (ADPO L
1405)
Réunion des administrateurs de l'église.
Se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église :
-Izidore Corcinos, François Bruz, François Vila,
marguilliers de Saint Julien,
-François Démon, Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement,
-Jean Enrique, marguillier du Christ,
-Baptiste Bruz, marguillier de Saint Sébastien et
Saint Gaudérique,
-Galderich Fons, marguillier de Notre Dame du
Rosaire,
-Marc Rouffiandis
Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée :
-Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge,
qui a rendu compte de sa charge en qualité de "pabourdesse" de notre Dame du Rosaire,
-Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie,
"pabourdesse" du Saint Sacrement, Rosalie Maiens,
"paborde" de Notre Dame du Rosaire Marie
Rousse, "paborde" du Saint Sacrement.
Signé par les administrateurs de la République
Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset)
Donation entre époux
Le 28 nivôse an 4.( 1/12/1795 ) Bonaventure Cossey (1732-1813), brassier de Mosset, en reconnaissance des bons services que lui a rendus MarieRose Garrigo (1832-1802) son épouse lui fait don
d'une maison (N°353 en face du 15 Carrer de las
801
Consul N°2 en 1788/89.
Simon Bonaventure était né avant le mariage de ses
parents qui avait eu lieu le mercredi 10 mai 1758.
803
Son testament fut établi le dimanche 22 janvier
1804 803803 Date historique (22 janvier 1804 : apparition
des premiers vélocipèdes). à Prades, Felip.
802
214
Sabateras) avec tous les meubles qui s'y trouvent
dedans situer dans la rue de "Come Gelade" confrontant :
- d'orient la rue de "Come Gelade»,
- du midi Pierre François Arrous (N°352 au 14
Carrer de las Sabateras),
- du couchant et de septentrion la rue de "Come
Gelade",
plus la moitié de l'usufruit et la jouissance de tous
les biens du terroir de Mosset. (ADPO 3E23/57
Folio 85 Pierre Bordes Notaire)
Mutations par décès de Bonaventure Cossey
Le 14 janvier 1814 est comparu Dominique Cossey,
cultivateur de Mosset, faisant tant pour lui que pour
Isidore, Magdeleine et François Cossey ses frères et
sœurs pour lesquels il se porte fort. Il a déclaré
qu'ils sont héritiers de Bonaventure Cossey leur
père, veuf de Rose Garrigou, cultivateur de Mosset,
décédé le 21 juillet 1813. Par son dernier testament
retenu par Me Felip notaire à Prades le 1er pluviôse
an XII et enregistré à Prades le 23 juillet 1813, a
légué au dit comparant la récolte pendante sur ses
biens au jour de son décès. Par son dit décès ils ont
recueilli les biens ci-après :
1 - un champ et pré à Mosset à la partie dite "Las
Boltes" d'environ 2 arpents d'un revenu de 15
francs
2 - d'une vigne située à la partie dite "Au Vernet"
de 18 perches d'un revenu de 2 francs
3 - un champ appelé "Rodoles" de 36 perches d'un
revenu de 2 francs
4 - un petit jardin de 5 perches d'un revenu de 1, 5
francs
5 - une maison à Mosset d'un revenu de 20 francs
(N°353 au 16 Carrer de las Sabateras)
6 - un grenier à foin d'un revenu de 7, 5 francs
(N°170 du plan de 1811 de 22 m2 après le 5 Plaça
de la Capelleta) soit un revenu total de 48 francs
formant un capital de 960 francs.
Plus 40 décalitres de blé et 200 kilogrammes de
foin provenant de la récolte des dites propriétés et
le mobilier détaillé dans l'état ci-joint le tout ensemble estimé à 97 francs. (ADPO 5W555)
Il se marie le mercredi 10 mai 1758 à Mosset avec
Rose Maria GARRIGO, née le mardi 4 juin 1737
à Mosset, y décédée le mardi 30 novembre 1802, à
l'âge de soixante-cinq ans 804, fille de Frances (17061755), brassier, et de Francesca Magdalena Catharina PORTELL (1717-1786). Naquit de cette
femme Marguerite Anne.
383 - Rose
Maria
GARRIGO,
fille de
Frances (1706-1755), brassier, et de Francesca
Magdalena Catharina PORTELL (1717-1786), née
à Mosset le mardi 4 juin 1737, elle est portée au
804
Ils ont une légère différence d'âge.
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baptême le même jour au même endroit 805 806, y
décédée le mardi 30 novembre 1802.
Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre
1795) (ADPO Lp1024).
Elle se marie le mercredi 10 mai 1758 à Mosset
avec Simon Bonaventure COSSEY, maréchal ferrant - Consul 1787, né le mercredi 21 mai 1732 à
Mosset, y décédé le mercredi 21 juillet 1813, à l'âge
de quatre-vingt-un ans 807, fils de Francysco Galderich (1694-1766), laboureur 1730 Consul 1757 et
1760, et de Maria Tereza OLIVER (1696/1700>1758). Elle eut pour enfant Marguerite Anne
COSSEY.
384 - Domingo GARRIGO, laboureur, fils de Pere
Isidro Francisco (1633-1711), tailleur Consul 1668,
1678,
1695,
1699,
et
de
Catherina
CORCINOS (1641-1707), né à Mosset en 1667808,
décédé entre le lundi 20 février 1730 et le lundi 13
février 1736. Il se marie le samedi 28 juin 1704 à
Mosset avec Maria REDONDI, née le vendredi 17
mai 1686 à Nohèdes, décédée le jeudi 18 avril, peu
après Pâques 1748 à Mosset, à l'âge de soixantedeux ans 809, fille de Lluch (<1661-1694/1704), et de
Maria Anna ou Anne Marie SETG (<16611694/1704). Ils ont eu Frances GARRIGOU.
385 - Maria REDONDI, fille de Lluch (<16611694/1704), et de Maria Anna ou Anne Marie
SETG (<1661-1694/1704), née à Nohèdes le vendredi 17 mai 1686, morte à Mosset le jeudi 18 avril,
peu après Pâques 1748 810 811. Elle se marie le samedi 28 juin 1704 à Mosset avec Domingo
GARRIGO, laboureur, né en 1667 à Mosset, décédé entre le lundi 20 février 1730 et le lundi 13 février 1736 812, fils de Pere Isidro Francisco (16331711), tailleur Consul 1668, 1678, 1695, 1699, et
de Catherina CORCINOS (1641-1707). Ils ont eu
Frances GARRIGOU.
386 - Nicolau Vicens PORTELL, voiturier, fils de
Francesch (1668-1730), brassier, et de Magdalena
LAPLASSA (1672-1714), né à Mosset le mardi 1er
février 1695, il est porté sur les fonts baptismaux le
lendemain au même lieu813, y décédé le dimanche 5
décembre 1745814. Il se marie le lundi 20 mai 1715
à Mosset avec Catharina JULIA, née avant 1690 à
Mosset, décédée après le mardi 4 mai 1751815, fille
de Francesch (1633/1651-1711), pages, et de Francisca NABONA (<1640->1706). Il en a eu Francesca Magdalena Catharina et Isidore PORTEIL.
387 - Catharina
JULIA,
fille
de
Francesch (1633/1651-1711), pages, et de Francisca
NABONA (<1640->1706), née à Mosset avant
1690. Vivait encore en 1751. Elle se marie le lundi
20 mai 1715 à Mosset avec Nicolau Vicens
PORTELL, voiturier, né le mardi 1er février 1695
à Mosset, y décédé le dimanche 5 décembre 1745, à
l'âge de cinquante ans816, fils de Francesch (16681730),
brassier,
et
de
Magdalena
LAPLASSA (1672-1714). Ils eurent Francesca
Magdalena Catharina PORTELL et Isidore
PORTEIL.
388 - Julia FABRA, fils de Miquel (<1642-1692),
vigneron, et de Maria SELVA (<1632-1695/1681),
né à Mosset, La Carole avant 1666. Vivait encore
en 1734. Il se marie le dimanche 27 avril, peu après
Pâques 1681 à Mosset avec Marguerite ASSEN,
née en 1663 à Mosset, La Carole, décédée avant le
mardi 25 août 1716817, fille de Joan (<1648-1674),
et de Joana Anna FABRE (<1648-1708)818. De là
naquirent Francisco Ramon et Joseph FABRE.
389 - Marguerite ASSEN, fille de Joan (<16481674), et de Joana Anna FABRE (<1648-1708),
venue au monde à Mosset, La Carole en 1663. Ne
vivait plus en 1716. Elle se marie le dimanche 27
avril, peu après Pâques 1681 à Mosset avec Julia
FABRA, né avant 1666 à Mosset, La Carole, décédé après le dimanche 10 janvier 1734819, fils de
Miquel (<1642-1692), vigneron, et de Maria
SELVA (<1632-1695/1681)820. Elle en eut Francisco Ramon FABRA et Joseph FABRE.
390 - Miquel Isidro Christofol ARGALES, dit
Christofol, fils de Maurici (<1647-<1691), et de
Maria TOLLRA (<1647-<1691), né à Molitg-lesBains le vendredi 29 mai 1671821. Ne vivait plus en
1723. Il se marie le dimanche 23 septembre 1691 à
Molitg-les-Bains, après avoir conclu un contrat, le
805
Au baptême de Rose Maria fut témoin Maria
REDONDI, marraine.
806
Encore mineure lors du décès de son père, ce dut être
Francesca Magdalena Catharina PORTELL, sa mère qui
l'éleva.
807
Il a 5 ans de plus qu'elle.
808
Confirmation le 16/9/1697.
809
Ils ont une légère différence d'âge.
810
Témoins de décès : Garrigo Joseph
Cortie Estienne, voiturier
Ne signent pas.
811
Son nom figure dans un acte de Rose Maria
GARRIGO.
812
Il est à noter qu'il a 19 ans de plus qu'elle.
813
Marraine :Francescha Portell, donzella
Ne signe pas.
814
Son nom figure dans les actes de Pere Thomas
CORCINOS et Rafela JULIA.
815
Il est à noter qu'elle a 5 ans de plus que lui.
816
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
817
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
818
Joana Anna avait aussi épousé Miquel FABRA.
819
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
820
Miquel avait aussi épousé Joana Anna FABRE.
821
Parrain : Christophol Argeles, Molitg-les-Bains
Marraine :Marie Combau.
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dimanche 22 avril, peu après Pâques 1691, à
Prades, ADPO 3E11/305 avec Maria COMBAUT,
née en 1664 à Molitg-les-Bains, décédée avant le
mercredi 13 janvier 1723822, fille d'Antoni ou Toni (<1628-1679/1687), brassier, et de Joana
LABAILA (<1628->1691). De cette femme naquit
Rose ARJALES.
391 - Maria COMBAUT, fille d'Antoni ou Toni (<1628-1679/1687), brassier, et de Joana
LABAILA (<1628->1691), née à Molitg-les-Bains
en 1664. Ne vivait plus en 1723. Elle se marie le
dimanche 23 septembre 1691 à Molitg-les-Bains,
après avoir établi un contrat, le dimanche 22 avril,
peu après Pâques 1691, à Prades, ADPO 3E11/305
avec Miquel Isidro Christofol ARGALES, né le
vendredi 29 mai 1671 à Molitg-les-Bains, décédé
avant le mercredi 13 janvier 1723 823, fils de Maurici (<1647-<1691), et de Maria TOLLRA (<1647<1691). Elle eut de cet homme Rose ARJALES.
392 - voir 160 : Batista Vila
393 - voir 161 : Catherine Furcus
394 - Miquel Sadorni CAPELLE, brassier, fils de
Jaume (1686->1752),
et
d'Anna
Maria
BASAN (1687-<1752), né à Vernet-les-Bains le
mardi 30 janvier 1714, il est baptisé le jeudi 1er
février suivant au même endroit824. Ne vivait plus
en 1759.
Mariage clandestin de sa cousine germaine.
Il se marie le mercredi 16 mai 1736 à Vernet-lesBains puis, le même jour, religieusement en l'église
du même lieu 825 avec Maria Isabel PARENT, née
le vendredi 14 août 1711, veille de l'Assomption à
Vernet-les-Bains, décédée après le mercredi 31
janvier 1759826, fille de Galderic (<1686->1743), et
d'Isabel, sa femme (<1686->1743). Il en a eu Anne
Marie CAPELLA.
395 - Maria Isabel PARENT, fille de Galderic (<1686->1743) et d'Isabel, sa femme (<1686>1743), née à Vernet-les-Bains le vendredi 14 août
1711, veille de l'Assomption, elle est portée sur les
fonts baptismaux le surlendemain827, vivant en
822
Il est à noter qu'elle a 7 ans de plus que lui.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
824
Curé : Anton Atxer
Par : Miquel Busan, Vernet
Marraine :Justa Capella, Vernet
Ne signent pas.
825
Témoins : Marti Capelle, Saturni Pacull, Jaume Parent, Francisco Pidell, tous de Vernet, ne signent pas.
826
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
827
Curé : Anton Atxer
Par : Joan Pere Parent, Vernet
Marraine :Maria Forgo, de Torrent.
823
216
1759. Elle se marie le mercredi 16 mai 1736 à Vernet-les-Bains puis, le même jour, religieusement en
l'église du même lieu 828 avec Miquel Sadorni
CAPELLE, brassier, né le mardi 30 janvier 1714 à
Vernet-les-Bains, décédé avant le mercredi 31
janvier 1759829, fils de Jaume (1686->1752), et
d'Anna Maria BASAN (1687-<1752). Elle eut de
cet homme Anne Marie CAPELLA.
396 - Pere Antoni BES, dit Antoni, fils de Baptista (<1698-<1728), pages à la la Guardia (Serdinya),
et de Maria Anna HULLO (<1686-<1727), né à
Serdinya avant 1716, mort à Mosset le mardi 22
juin 1734. Il se marie le mardi 26 juin 1731 à Mosset 830 avec Catherina FABRA, née le samedi 2
septembre 1713 à Mosset, y décédée le dimanche
28 octobre 1753, à l'âge de quarante ans831, fille de
Jauma Llorens Julia (1684-1745/1752), pages, et de
Francisca RESPAUT (<1693-1753). Il en eut
Jaume Pere Anthoni et Thomas Joseph Xavier.
397 - Catherina FABRA, fille de Jauma Llorens
Julia (1684-1745/1752), pages, et de Francisca
RESPAUT (<1693-1753), née à Mosset le samedi 2
septembre 1713, elle est portée sur les fonts baptismaux le même jour au même endroit 832, y décédée le dimanche 28 octobre 1753833. Elle se marie
le mardi 26 juin 1731 à Mosset 834 avec Pere Antoni BES, né avant 1716 à Serdinya, décédé le mardi
22 juin 1734 à Mosset 835, fils de Baptista (<1698<1728), pages à la la Guardia (Serdinya), et de
Maria Anna HULLO (<1686-<1727). Elle eut de
cet homme Jaume Pere Anthoni BES et Thomas
Joseph Xavier BES.
398 - Joseph LLOPET, Parayre, fils de Marti (<1680->1712) et
de
Catherine,
sa
femme (<1682->1712), né à Sahorre avant 1697,
vivant en 1747836. Il se marie le mercredi 3 février
1712 à Serdinya 837 avec Maria DRAPER, née le
Ne signent pas.
828
Témoins : Marti Capelle, Saturni Pacull, Jaume Parent, Francisco Pidell, tous de Vernet, ne signent pas.
829
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
830
En présence de Jauma Llorens Julia FABRA, témoin.
831
Il est à noter qu'elle a 3 ans de plus que lui.
832
Notes sur la naissance : Confirmation 29/5/1727 et
notes sur le baptême : Parrain : Joan Pere Respaut
Marraine :Margarida Respaut Serdinya Els Horts
Ne signent pas.
833
Curé : Lavila
Témoins : Jacques Faura, Jacques Bès, Ne signe pas.
834
En présence de Jauma Llorens Julia FABRA, témoin.
835
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
836
Son nom figure dans un acte de Joseph Isidore Maire
PORTEIL.
837
Pere Vigorro, qui signe
Guillem Torent, Sahorre
Marti Arnaud, Sahorre
Qui ne signent pas
Emmanuel Vigo, Parayre, Serdinya, qui signe.
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dimanche 26 octobre 1687 à Serdinya, Els Horts,
décédée le mercredi 20 novembre 1748 à Sahorre, à
l'âge de soixante et un ans838, fille de Francisco (<1663-1700/1712),
et
de
Maria,
sa
femme (<1663-1700/1712). De là naquirent Marie
Anne, Marie et Grace.
que ce fut, non plus une nomination, mais un droit
en quelque sorte, acquis en naissant." (ADPO
G329)
Notons cependant que Pere Ange Parès, né vers
1675 avait environ 24 ans en 1699. Il est bien mineur d'âge selon les règles de l’époque
399 - Maria DRAPER, fille de Francisco (<16631700/1712) et de Maria, sa femme (<16631700/1712), née à Serdinya, Els Horts le dimanche
26 octobre 1687, elle est baptisée à Serdinya le
surlendemain, décédée à Sahorre le mercredi 20
novembre 1748. Elle se marie le mercredi 3 février
1712 à Serdinya 839 avec Joseph LLOPET, Parayre, né avant 1697 à Sahorre, y décédé après le
lundi 6 février 1747840, fils de Marti (<1680>1712), et de Catherine, sa femme (<1682->1712).
De cette femme naquirent Marie Anne LLOPET,
Marie LLOPET et Grace LLOPET.
Héritier de son père
Le 04/10/1705, à la suite du décès de son père
Pierre Parès en 1797, transaction à Vingrau entre
les deux frères, Pierre Ange et François (Francischo) Parès et leur mère veuve Marie Reynalt y
Mollet, pour se répartir l'héritage du père.
La transaction est retenue par Joseph Mas, notaire à
Tuchan (ADPO 11BP466) et légalisée par Rousseau le 02/06/1705.
L'acte correspondant ne paraît pas disponible aux
AD de Carcassonne.
Comme aîné, Pierre Ange Parès est l'héritier principal.
La sœur Bonaventure Parès n’est pas citée dans
cette transaction. Elle avait épousé en 1697 Joseph
Gelcen de Salces (contrat de mariage 3E1/6165
chez Domech François à Perpignan) si bien que le
07/04/1712, Pierre Ange Parès, héritier et sa mère
veuve, font don d'une somme de 1290 livres aux
mariés Joseph et Bonaventure Gelcen et Parès. De
plus ils bénéficient d'une pension de 64 livres, sous
le cautionnement de François Parès, leur frère et
fils. (ADPO 11BP466)
400 - voir 386 : Nicolau Portell
401 - voir 387 : Catherine Julia
402 - voir 398 : Julia Fabra
403 - voir 399 ; Marguerite Assen
404 - Pere Angel PARÈS, cpte d'Arquebusiers
Batlle Vingrau, fils de Pera (<1658-1696/1699),
batlle Vingrau, et de Maria REYNALT Y
MOLLET (1659-1729), né à Vingrau en 1675841,
mort à Mosset le mercredi 13 juillet 1746.
Contrat d'apprentissage
Contrat d'apprentissage de chirurgien passé le
4/04/1723, entre Sébastien Porra, chirurgien à
Prades et Pierre Angel Parès pour son fils Emmanuel Parès, à partir du 01/04/1723 et pour une durée
de 3 ans, soit de 15 à 18 ans. (ADPO 3E21/313).
Capitaine des fusiliers de montagne
Dans l'acte notarié 3E9/182, cité ci-dessus, dressé
par Ferrussola Joseph notaire à Perpignan le
07/04/1712, Pierre Ange Parès y est identifié
comme "Capitaine des fusiliers de Montagne dans
le bataillon du sieur Beller."
François Parès y est désigné comme "Capitaine des
milices du pays du Roussillon du bataillon du sieur
d'Arbeau". (ADPO 3E9/182)
Batlle de Vingrau à 24 ans
Francis Roque écrit à la page 121 de son livre ô Un
fief de Fontfroide "nous lisons en date de 1699,
dans les archives provinciales : "Création d'une
rente sur une terre à Vingrau, au lieu dit las Colomines, pour Pierre Ange Parès, mineur d'âge [24
ans], "batlle" du lieu."
Pour qu'un mineur, en effet, fut batlle, il fallait bien
Vente au Mosseto
Acte en 1710 entre Pierre Angel Parès et Maurice
Oliver (1667-1748) (Sosa 842) pour l'achat d'un
champ de 5 journaux (Journal : mesure agraire de
surface valant 0, 35 hectare en Conflent) à Mosset
au lieu dit "El Mosseto" au-dessus du canal de
Molitg. (ADPO 3E21/286 - rédigé par Felip notaire
à Prades en 1710)
838
Curieusement, elle a 10 ans de plus que son conjoint.
839
Pere Vigorro, qui signe
Guillem Torent, Sahorre
Marti Arnaud, Sahorre
Qui ne signent pas
Emmanuel Vigo, Parayre, Serdinya, qui signe.
840
Curieusement, ils ont dix ans de différence d'âge.
841
Sait signer le 18/5/1717, vente d'un champ.
Le 18/5/1717, Capitaine de fusiliers de Montagne.
Le 16/12/1734, Capitaine Arquebusiers
Habite Mosset en 1717 et 1734.
Ventes
Ventes au Conch à Lavila (ADPO 3E21/335 en
1717)
Registre des minutes des actes reçus par Maître
Onofre Bordes, notaire royal de la ville de Perpignan, résidant en celle de Prades pendant l'année
1717.
1 - Le 18/05/1717, acte de vente d'un champ au
"Conch" à Mosset, par Pierre Ange Parès, Capitaine des fusiliers de Montagne, habitant la ville de
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Histoire & généalogie des Pares Garrigo
Mosset, usufruitier des biens de son épouse Raphaela née Julia, propriétaire, fille unique de Julien
Julia, à Balthazar Lavila, pages, d’une pièce de
terre champ, au lieu dit "Conch", de la contenance
de 15 mesures (La mesure du Roussillon est de 17,
95 litres) de blé seigle de semence, touchant à :
- l'orient, Balthazar Lavila (1),
- au midi, le vendeur, Pierre Ange Parès
- à l'occident et de tramontane, Michel Lavila (père
de Balthazar),
Le droit de censive (loyer versé au propriétaire
initial) est réservé à la très illustre Dame Raphaela
de Cruilles de Santa Pau de Biure et de Margarit,
Marquise d'Aguilar et Baronesse de la ville château
terroir de Mosset.
Signé : Pierre Ange Parès
2- Le champ au midi a été acheté par Balthazar
Lavila le 1/2/1717 à Pierre Ange Parès et Julia.
Le voisinage était le suivant ;
- à l'orient, Maurice Oliver,
- au midi, Izidore Pineu,
- à l'occident, Parès et Julia,
- de tramuntana, Michel Lavila.
Acte de vente d’un champ au Conch en 1740
(3E21/359 folio 428)
Acte de vente entre Parès et d'Aguilar le
13/10/1740
Pierre Ange Parès, capitaine des arquebusiers et
Emmanuel Parès chirurgien, son fils de Mosset
vendeurs à don Jean de Crouilles et de Margarit
(1686-1763), seigneur de la baronnie de Mosset,
une pièce de terre à Mosset au lieu-dit "Al Conch "
d'une contenance de 2 journaux et confrontant :
- d'Orient, les héritiers et de Pierre Rosaut (+1721)
et Izidore Pineu (1695-1766),
- du midi, un champ et pré des vendeurs,
- du couchant, un champ et pré des vendeurs,
- de septentrion, l'autre moitié du dit pré possédé
par le marquis d'Aguilar.
Ce champ appartient à Emmanuel Parès (17081788), comme héritier universel de Rafela Parès et
Julia (1675-1736), sa mère.
Le prix en est de 136 livres monnaie de France.
Cette somme est employée au paiement de la dot de
feu Marie-Thérèse Parès, leur fille et sœur, épouse
de Joseph Romeu, pagès de Ria.
Témoins : Pere Corcinos (Sosa 520) batlle et Thomas Corcinos (Sosa260) de Mosset.
envers Joseph Gelcen pour 2860 francs
Bonaventure Parès sœur et fille selon le pacte de
mariage entre Joseph Gelcen et Bonaventure Parès,
reçu au pouvoir de François Domech de Perpignan
en 1697 et comme Pierre Ange Parès et Marie Parès n’ayant point d’argent comptant pour payer aux
mariés Joseph et Bonaventure Gelcen la susdite
somme. (ADPO 3E9/182 chez Ferrussola Joseph)
Procuration
Le 19/11/1730 à Prades Pierre Angel Parès, Capitaine des fusiliers à Mosset donne procuration à
François Parès capitaine de milice habitant Vingrau, son frère, pour liquider le capital et les intérêts de la rente constituée qu’il fait à Joseph Gelcen
son neveu. (ADPO 3E7/90 Domech notaire - Acte
détenu par François Felip à Prades)
Acte de Vente
Le 21/02/1731, vente à Joseph Gelcen de Rivesaltes, son beau-frère, de plusieurs propriétés pour
700 livres. La vente a été faite par François Parès
en sa qualité de procurateur de son frère Pierre
Ange Parés. (ADPO 11BP466)
L'acte a fait l'objet d'une quittance du sieur Joseph
Gelcen, héritier de feu Joseph Gelcen son père.
Acte retenu par Domech notaire à Perpignan
(3E7/91).
Procuration par Pierre Ange Parès et Raphaela son
épouse de Mosset le 9/12/1734 à Jean Juncas de
Molitg. (ADPO 3E11/445 Répertoire Jacques Circan et 3E11/403 et 3E11/387)
Le vendredi 15 avril, peu avant Pâques 1729 : sa
mère décède quand il a cinquante-quatre ans.
Transaction.
Il se marie le lundi 29 décembre 1698 à Mosset842,
après avoir passé un contrat, le dimanche 28 décembre 1698, à Villefranche-de-Conflent 843 avec
Rafela JULIA, née en 1675 à Mosset, y décédée le
mercredi 18 avril, peu après Pâques 1736, à l'âge de
soixante et un ans 844, fille de Julia (1633/1656<1690), pages, et de Margarida JUNCI (<16561708). Ils ont eu Emmanuel.
Acte de vente
concernant Serda de Vingrau
(ADPO 3E21/313 Felip notaire à Prades en 1724)
Pas d’argent comptant
Le 07/04/1710 et 24/06/1712 Pere Ange Parès
pages de Vingrau, Capitaine de fusiller de Montagne dans le Roussillon du Sieur Beller, héritier
universel des biens de Pierre Parès pages et Marie
Parès usufruitière, sont débiteurs de 290 Livres
218
842
Témoins : Joseph Girau,
Pera Angel Pares, major de dias
Reynalt y Mollet Francesch,
Signent tous
Le mariage a eu lieu le 29/12/1698 et non le 29/12/1697 Contrat de mariage le 28/12/1798.
843
Prats.
844
Ils ont une légère différence d'âge.
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Conflent 847 avec Pere Angel PARÈS, cpte d'Arquebusiers Batlle Vingrau, né en 1675 à Vingrau,
décédé le mercredi 13 juillet 1746 à Mosset, à l'âge
de soixante et onze ans 848, fils de Pera (<16581696/1699), batlle Vingrau, et de Maria REYNALT
Y MOLLET (1659-1729). Ils ont eu Emmanuel
PARÈS.
Pere Angel PARÈS
405 - Rafela JULIA, fille de Julia (1633/1656<1690), pages, et de Margarida JUNCI (<16561708), née à Mosset en 1675. C'est là qu'elle décéda
le mercredi 18 avril, peu après Pâques 1736 et
qu'elle fut inhumée le même jour845.
Fille unique de Julia Julia (Sosa 810)
Contrat de mariage
Le 28/12/1698 chez le notaire Pierre Coromina
Villefranche (3E11/609 et 3E11/579)
Rente
Rente versée par Bonnafont à Parès le 19/02/1740
Marie Bonafont (Sosa 707) veuve de Joseph Forcade (+1720) (Sosa 706), brassier de la Carole,
confesse et reconnaît qu'elle possède une maison à
la Ville neuve confrontant :
- d'Orient les héritiers d’Henri Cantié (1664-1739)
- du midi la rue publique de Ville neuve,
- du couchant André Cossey (1683-1755),
- de septentrion, Jacques Costeseca.
Sur laquelle, Emmanuel Parès, reçoit tous les ans,
le dimanche de Quasimodo, une rente de 4 livres 16
sols 8 deniers en monnaie de France, comme pension annuelle de 97 livres 13 sols 4 deniers.
Rente faite par Marie Mario (+1721) veuve de Pera
Bonafont (Sosa 1714) mère de Marie Bonafont et
Forcade au profit de Marguerite Junci (1708) (Sosa
811) veuve de Julien Julia, père de Rafela Julia, par
acte reçu par Joseph Sunyer notaire à Prades le
02/11/1687 (3E1/254 et 3E11/253 et 3E11/254)
Témoins : Pierre Corcinos (Sosa 520), pages batlle
et Julien Morer pages. (3E21/359 folio 129).
Elle se marie le lundi 29 décembre 1698 à Mosset 846, après avoir fait rédiger un contrat, le dimanche 28 décembre 1698, à Villefranche-de-
845
Au décès de Rafela fut témoin Nicolau PONS, témoin
; à l'inhumation de Rafela fut témoin Nicolau PONS,
témoin ; Nicolau Vicens PORTELL, témoin.
846
Témoins : Joseph Girau,
Pera Angel Pares, major de dias
Reynalt y Mollet Francesch,
Signent tous
Le mariage a eu lieu le 29/12/1698 et non le 29/12/1697 Contrat de mariage le 28/12/1798.
406 - Pere FABRA, brassier, laboureur, né à Molitg-les-Bains avant 1678, décédé entre le mercredi
9 février 1752 et le lundi 13 janvier 1755. Il se
marie le lundi 14 novembre 1707 à Mosset 849 avec
Margarida MORER, née avant 1692 à Mosset, y
décédée le jeudi 16 juillet 1767850, fille de Joseph (<1667-<1700), pages, et de Thérèza
LOIGA (<1667-1715)851. Ils ont eu Baronica.
407 - Margarida MORER, fille de Joseph (<1667-<1700), pages, et de Thérèza
LOIGA (<1667-1715), née à Mosset avant 1692, y
décédée le jeudi 16 juillet 1767. Elle se marie le
lundi 14 novembre 1707 à Mosset 852 avec Pere
FABRA, brassier, laboureur, né avant 1678 à Molitg-les-Bains, décédé entre le mercredi 9 février
1752 et le lundi 13 janvier 1755853. De cette femme
naquit Baronica FABRA.
408 - Francisco Ramon FABRA, fils de Julia (<1666->1734), et de Marguerite ASSEN (1663<1716), venu au monde à Mosset le dimanche 12
août 1685, il est porté au baptême le même jour au
même lieu854. C'est là qu'il décéda le mercredi 21
février 1720 et qu'il fut inhumé le même jour855. Il
se marie le mardi 25 août 1716 à Mosset 856 avec
Joana Margarida ESCANYE, née le jeudi 18
novembre 1688 à Mosset, y décédée le jeudi 25
847
Prats.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
849
Témoins de mariage : Prats Joseph (1664- )
Matheu Galceran, Battle
Pajau Isidro
Fabre Joseph. En présence de Josep Francesc Bernat
PRATS, témoin ; Galceran Joan Agusti MATHEU, témoin.
850
Ils ont une légère différence d'âge.
851
Thérèza avait aussi épousé Isidro PAJAU.
852
Témoins de mariage : Prats Joseph (1664- )
Matheu Galceran, Battle
Pajau Isidro
Fabre Joseph. En présence de Josep Francesc Bernat
PRATS, témoin ; Galceran Joan Agusti MATHEU, témoin.
853
Il est à noter qu'il a 14 ans de plus qu'elle.
854
Au baptême de Francisco Ramon fut témoin Joana
Anna FABRE, marraine épouse de Miquel Fabre. Nota :
Parrain : Joseph Castanyer
Marraine :Joana Anna Fabre épouse de Miquel Fabre de
Mosset.
855
Notes sur le décès : Témoins : Julia Darde, Joseph
Escanyer, Ne signent pas et notes sur l'inhumation :
Autre témoin : Joseph Escanye, Ne signe pas.
856
1 NOTE.
848
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avril, peu après Pâques 1748, à l'âge de soixante
ans 857, fille d'Estéba (1647/1662-1702/1716), brassier Voiturier, et d'Antonia ROSAUT (<16621727). Ils ont eu Joseph Jaume FABRE.
409 - Joana Margarida ESCANYE, fille d'Estiba (1647/1662-1702/1716), brassier Voiturier, et
d'Antonia ROSAUT (<1662-1727), née à Mosset le
jeudi 18 novembre 1688, elle est baptisée le même
jour en la même localité858, y décédée le jeudi 25
avril, peu après Pâques 1748. Elle se marie le mardi
25 août 1716 à Mosset 859 avec Francisco Ramon
FABRA, né le dimanche 12 août 1685 à Mosset, y
décédé le mercredi 21 février 1720, à l'âge de
trente-cinq ans 860, fils de Julia (<1666->1734), et de
Marguerite ASSEN (1663-<1716). De là naquit
Joseph Jaume FABRE.
410 - Nicolau PONS, brassier, fils de Joa (<16301669/1694), et d'Anna AURICOSTA (<16261688), mis au monde à Mosset en 1669, y décédé le
vendredi 1er mai 1739861. Il se marie le mercredi 26
janvier 1707 à Mosset puis, le même jour, religieusement en l'église du même lieu 862 avec Anna
Maria GARRIGO, née en 1685 à Mosset, y décédée le jeudi 29 octobre 1744, à l'âge de cinquanteneuf ans 863, fille de Pere Isidro Francisco (16331711), tailleur Consul 1668, 1678, 1695, 1699, et
de Catherina CORCINOS (1641-1707). Ils ont eu
Maria Margarida.
411 - Anna Maria GARRIGO, fille de Pere Isidro
Francisco (1633-1711), tailleur Consul 1668, 1678,
1695, 1699, et de Catherina CORCINOS (16411707), née à Mosset en 1685, y décédée le jeudi 29
octobre 1744. Elle se marie le mercredi 26 janvier
1707 à Mosset puis, le même jour, religieusement
en l'église du même lieu 864 avec Nicolau PONS,
brassier, né en 1669 à Mosset, y décédé le vendredi
1er mai 1739, à l'âge de soixante-dix ans865, fils de
Joa (<1630-1669/1694), et d'Anna AURICOSTA
857
Ils ont une légère différence d'âge.
Parrain :Isidro Laplace
Marraine : Jaume Loiga
Tous de Mosset
Ne signent pas.
859
1 NOTE.
860
Il a 3 ans de plus qu'elle.
861
Son nom figure dans un acte de Rafela JULIA.
862
Témoins de mariage : Matheu Galceran
Carbonell François
Culier ? Sébastien
Maydat Joan. En présence de Francischo CARBONELL,
témoin.
863
Ils ont une légère différence d'âge.
864
Témoins de mariage : Matheu Galceran
Carbonell François
Culier ? Sébastien
Maydat Joan. En présence de Francischo CARBONELL,
témoin.
865
Il est à noter qu'il a 16 ans de plus qu'elle.
858
220
(<1626-1688). Elle eut de son conjoint Maria Margarida PONS.
412 - Miquel FITA, fils de Magi (<1679->1721),
et de Maria MILLESA (<1679->1721), né à Pratsde-Mollo-la-Preste avant 1706. Vivait encore en
1752. Il se marie le mercredi 22 janvier 1721 à
Prats-de-Mollo-la-Preste avec Madeleine ou Catherine CULAT, née avant 1706, décédée après le
mercredi 9 février 1752866, fille d'Archangel (<1680->1721),
et de Madeleine, sa
femme (<1680-<1721). Naquit de cette femme
Joseph Archange.
413 - Madeleine ou Catherine CULAT, fille
d'Archangel (<1680->1721) et de Madeleine, sa
femme (<1680-<1721), née avant 1706. Vivait
encore en 1752. Elle se marie le mercredi 22 janvier 1721 à Prats-de-Mollo-la-Preste avec Miquel
FITA, né avant 1706 à Prats-de-Mollo-la-Preste,
décédé après le mercredi 9 février 1752867, fils de
Magi (<1679->1721),
et
de
Maria
MILLESA (<1679->1721). De là naquit Joseph
Archange FITA.
414 - Joan MASSOT, chirurgien, fils de Miquel (<1686->1716), et de Maria FAITG (<1686<1788), né à Prats-de-Mollo-la-Preste vers 1688,
mort entre le mercredi 15 février 1730 et le mardi
30 janvier 1742. Il se marie le samedi 28 novembre
1716 à Serralongue avec Justa PAGES Y
XATARD, née avant 1695 à Prats-de-Mollo-laPreste, décédée entre le mercredi 15 février 1730 et
le mercredi 9 février 1752868, fille de Joan (<1675>1716), et de Francisca HOMS (<1676->1716). Il
en a eu Françoise.
415 - Justa PAGES Y XATARD, fille de
Joan (<1675->1716),
et
de
Francisca
HOMS (<1676->1716), née à Prats-de-Mollo-laPreste avant 1695, morte entre le mercredi 15 février 1730 et le mercredi 9 février 1752. Elle se
marie le samedi 28 novembre 1716 à Serralongue
avec Joan MASSOT, chirurgien , né vers 1688 à
Prats-de-Mollo-la-Preste, décédé entre le mercredi
15 février 1730 et le mardi 30 janvier 1742869, fils
de
Miquel (<1686->1716),
et
de
Maria
FAITG (<1686-<1788). Elle eut pour enfant Françoise MASSOT.
416 - voir 260 : Thomas Corcinos
417 - voir 261 : Marie Anne Llopet
418 - voir 342 : Baptista Rousse
866
Ils ont une légère différence d'âge.
Elle est légèrement plus âgée que son conjoint.
868
Ils ont une légère différence d'âge.
869
Il a 7 ans de plus qu'elle.
867
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419 - voir 343 : Catherine Py
420 - Domingo Francisco Galceran MATHEU,
pagès Consul en 1752 et 1757, fils de Galceran
Joan Agusti (1657-1720), batlle Mosset 1699-1720,
et d'Anna Maria Francischa GARRIGO (16681742), né à Mosset le samedi 1er avril 1702, durant
la semaine sainte, il est baptisé le surlendemain au
même lieu 870 871, y décédé le samedi 2 février 1771.
Milice de 1726
Les deux frères Sébastien et Domingo Matheu ont
participé au tirage au sort du 1. 7. 1726 pour le
recrutement de miliciens de la Compagnie d'Olette :
Domingo, de petite taille, a été exempté de tirage,
Sébastien a été tiré au sort.
Avait été tiré avant lui : Jean Cantier puis Joseph
Garrigo. Absent, c'est Sébastien Matheu qui a pris
sa place.
Sébastien, âgé de 30 ans, avait les cheveux noirs, le
visage rond, les yeux roux, le nez en canard et mesurait 5 pieds soit 1, 62 m.
Voir tirage au sort
Conflit avec le seigneur
Le 19/01/1752, acte du juge de Prades concernant
le conflit entre Don Jean de Cruilles et de Santa
Pau, de Biure et de Margarit, Marquis d'Aguil ar,
Seigneur de Mosset, demeurant à Perpignan, contre
les syndics du canal de Mosset, Molitg, Campôme :
Joseph Arrous (1688-1765), consul,
Jacques Font (1716-1769), consul,
Jacques Lavila (1721-1784), consul,
Dominique Matheu (1702-1771), pages,
Emmanuel Parès (1707-1788), chirurgien,
Joseph Borreil (<1704->1763), brassier de Campôme, Pierre Berjoan, brassier de Molitg. (ADPO
11BP261)
Conflit avec le seigneur
Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à
l

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