Les rencontres francophones… - AFI-CH

Les rencontres francophones…
Voici un bref historique des rencontres …
Pendant près de 20 ans ( 1975-1992) les foyers mixtes se sont réunis à
Lyon-Francheville pour réfléchir sur la catéchèse œcuménique qu’ils souhaitent
proposer à leurs enfants afin de les enrichir de l’expression de foi de leurs 2
Eglises. Il s’agissait de week-ends organisés une fois par an au mois d’octobre.
Ces couples venant de toutes les régions de France et de Suisse se
nourrissaient sous la houlette, entre autre, du père René Beaupère et des
pasteurs de Genève Anne-Lise et Henri Nerfin de la richesse du travail
œcuménique proposé par ces chercheurs d’unité. Chacun pouvait exprimer les
expériences de catéchèses œcuméniques vécues ici ou là.
Mais ces rencontres se sont peu à peu essoufflées.
Se sentant progressivement trop éloignés les uns des autres, les foyers
mixtes parisiens ont proposé alors d’organiser une rencontre nationale en région
parisienne afin d’essayer de faire le point sur l’impact que peuvent et doivent
avoir les foyers mixtes dans la vie de nos Eglises.
En a résulté la 1ère rencontre francophone à Versailles les 4 et 5
novembre 1995 , sur le thème :
« Nous, foyers mixtes ferments d’unité pour les Eglises ». Le père René Giraud
et le pasteur Michel Leplay, tous deux membres du groupe des Dombes, étaient
présents pour quelques 200 participants venus de toute la France, de Suisse,
d’Angleterre, d’Italie…
Devant le succès, on ne pouvait en rester là !…
Ainsi la 2ème rencontre francophone voit le jour les 7 et 8 juin 1997 à LyonFrancheville :
« Casseurs ou bâtisseurs ? Quelles relations avec nos Eglises ? »
Ce 2ème rassemblement s’ouvre tout de suite à la francophonie, nos liens avec la
Suisse étant dès le début privilégiés. Etaient invités un ancien président de la
conférence épiscopale française pour l’unité : Mgr A. Le Bourgeois et et celui du
moment Mgr G. Daucourt, et côté protestant de même un ancien président de la
Fédération protestante de France le pasteur J. Maury et celui du moment le
pasteur J. Tartier ; M. Conway universitaire anglican de Birmingham
représentait la Grande Bretagne. Les foyers mixtes de France, de Suisse,
d’Angleterre, d’Allemagne étaient encore au rendez-vous…
C’est ainsi qu’au rythme de tous les 2 ou 3 ans, les foyers mixtes ont
décidé de se retrouver par amitié et pour réfléchir sur un thème, support de la
rencontre.
Naissait ainsi le 3ème rassemblement des 6 et 7 mai 2000 au Rocheton
près de Melun (77) :
« Dans la maison de mon Père il y a beaucoup de demeures : peurs et joie des
différences », avec la participation de Jean-Luc Mouton (rédacteur en chef de
Réforme, et animateur de la rencontre, le père Christian Forster secrétaire de
la commission épiscopale pour l’unité des chrétiens, Michel Sollogoub, orthodoxe,
et le pasteur Jean Marc Viollet, président du conseil régional de l’Eglise
Réformée de l’île de France.
La 4ème rencontre s’est déroulée au Rimlishof (près de Mulhouse en Alsace)
les 22 et 23 mai 2004 :
« Portez la Parole à deux voies », le pasteur Michel Bertrand et le père Paul
Aymard étaient les invités.
C’est au cours de cette rencontre qu’est née l’Association Française des Foyers
Mixtes Interconfessionnels Chrétiens (AFFMIC).
Le 5ème rassemblement à Lyon-Francheville le 13 et 14 mai 2006, avait pour
thème :
« Liberté chrétienne des foyers mixtes au sein des Eglises et de leurs
autorités ». Etaient invités : le pasteur Jean Arnold de Clermont, président de la
Fédération protestante de France, Mgr Hervé Giraud, évêque auxiliaire du
diocèse catholique de Lyon. Au cours d’une table ronde animée par la journaliste
de RCF (Radios Chrétiennes en France) Béatrice Soltner, ont pu participer au
débat les délégués nationaux à l’œcuménisme de France (le pasteur Gil Daudé et
le frère Michel Mallèvre), de Suisse le pasteur Martin Max Hoegger. D’autres
invités suisses, anglais et français, par leur présence, ont soutenu les couples
mixtes et leurs enfants.
C’est au cours de cette rencontre que les foyers mixtes de Suisse ont
relevé le défi…. organiser la 6ème rencontre francophone chez eux en 2010.
Denise Besse