Feux de Balisage et d`Alerte Signalisation Routière

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Feux de Balisage et d`Alerte Signalisation Routière
Feux de Balisage et d'Alerte
pour la
Signalisation Routière
guide technique
K4
SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES
Page laissée blanche intentionnellement
Feux de Balisage et d'Alerte
pour la
Signalisation Routière
guide technique
mars 1992
Document réalisé par
Le CETE de Lyon
109, avenue Salvador Allende . 69674 Bron Cedex
Tél : 78 41 81 25
et diffusé par le
IRA
Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
Centre de la Sécurité et des Techniques Routières
46, avenue Aristide Briand - B .P . 100 - 92223 Bagneux Cedex - FRANCE
Tél : (1) 46 11 31 31 - FAX : (1) 46 11 31 69 - Télex : 632 263
Ce document a été réalisé
par Monsieur ROSSI (C .E .T .E . de Lyon) avec la participation de
Madame GUICHARD (D .S .C .R .) et Mademoiselle LHENRY (S .E .T .R .A . - C .S .T .R .) .
Sommaire
AVERTISSEMENT
5
INTRODUCTION
7
1 - GENERALITES
1 .1 . LES NORMES
9
1 .2 . LA NOMENCLATURE
1 .3 . GENERALITES SUR LES CONDITIONS D'EMPLOI
2 - RECOMMANDATIONS SUR LES CONDITIONS D'EMPLOI
2 .1 . SIGNALISATION PERMANENTE DE BALISAGE ET D'ALERTE 2 .1 .1 . Signalisation de danger (type A)
. . ... . .. . . .. . . .. . ... . . .. . ... ... . . .. . . .. . ... . .. . . .. . . .. . ..
2 .1 .2 . Signalisation de priorité (type AB)
. .. . ... . .. . . .. . ... . ... . . .. . ... ... . . .. . ... . ... . .. . . .. . . .. .
2 .1 .3 . Signalisation de prescription (type B)
.. . . .. . ... . .. . . .. . ... . ... . .. . . .. . ... . .. . . .. . . .. . ... . .. . . .
2 .1 .4 . Signalisation d ' indication (type C et CE)
. .. . . ... ... . .. . . ... ... . . .. . ... . ... . .. . . .. . ... . ... . .. . . .. .
2 .1 .5 . Signalisation de direction (type D)
. .. . ... . .. . . .. . .... ... . . .. . ... . ... . .. . ... . ... . ... . .. . . .. .
2 .1 .6 . Balisage (type J)
.. . . .. . . .. . ... . .. . . .. . . .. . ... . .. . . .. . ... . ... . . .. . ... . .. . .
2 .2 . SIGNALISATION TEMPORAIRE DE BALISAGE ET D'ALERTE 2 .2 .1 . Avec la signalisation temporaire le danger
. . .. . .. . . .. . . .. . . .. . ... . . .. . . .. . ... .
2 .2 .2 . Avec la présignalisation de détournement de circulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 .2 .3 . Avec la signalisation de position
. . .. . . .. . ... . . .. . . .. . ... . .. . . .. . . .. .
CONCLUSION
9
10
10
11
11
12
13
14
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16
16
17
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AVERTISSEMENT
Dans ce document ne sont pas abordés les feux spéciaux des véhicules à progression lente . Ces dispositifs, visés
à l'article R 92 du Code de la Route, font l'objet de l'arrêté du 4 Juillet 1972, modifié par l'arrêté du 27 Novembre 1989,
définissant les conditions d'emploi et d'homologation.
Par contre, sont concernés les feux accompagnant les panneaux portés par les véhicules de chantier suivant les règles définies
à la huitième partie du Livre 1 sur la Signalisation Routière .
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INTRODUCTION
La signalisation routière fait appel à des techniques variées : signaux fixes sur accotement, feux de
signalisation, marquages, etc.
Les signaux inertes doivent normalement suffire pour faire passer des informations aux usagers.
Cependant, de plus en plus, sont associés à ces signaux un ou plusieurs feux "clignotants" pour attirer
l'attention des usagers.
Les feux "à éclats" en général de type flash (ces feux ont des éclairs de très forte intensité durant une
période très brève), apparus il y a une dizaine d'années dans le domaine routier, ont été utilisés à la
place des feux "clignotants" (pour ces feux, le temps d'allumage est à peu près égal au temps
d'extinction) . Ces derniers voient leur demande d'emploi se restreindre au profit des feux à éclats.
L'emploi trop systématique d'un matériel apparemment plus performant risque, à terme, de nuire à son
efficacité . Aussi, il a semblé nécessaire de réaliser ce guide qui a pour but d'établir des
recommandations pour l'utilisation de l'ensemble de ces feux nommés "Feux de balisage et d'alerte",
en complément des textes réglementaires et normatifs . Il est le fruit d'expérimentations menées à la
demande de la D .S .C .R par le S .E .T .R .A, le L .C .P .0 et le C .E .T .E de LYON (Département Exploitation
Sécurité -Agence AUVERGNE, Laboratoire Régional de CLERMONT-FERRAND et Laboratoire Régional
de LYON) .
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1-
GENERALITES
1 .1 . LES NORMES
Le feu d'alerte et de balisage pour la signalisation routière fait l'objet d'une norme française
(NFP 98-475) . Cette norme définit les caractéristiques géométriques, mécaniques, électriques et
optiques, que doit respecter un feu de balisage et d'alerte.
Deux types de feux y sont distingués :
- Le type I, pour lequel la durée de l'éclair est sensiblement égale à la moitié du cycle de
clignotement que l'on appelle généralement feu "clignotant".
- Le type Il, pour lequel la durée de l'éclair est très brève (inférieure à 40 millisecondes), nommé
en général feu "à éclats".
Ces normes définissent aussi les performances d'intensité lumineuse effective des feux suivant trois
catégories d'utilisation :
- la classes concerne les feux utilisables de jour ;
- la classe N correspond aux feux utilisables de nuit ;
- la classe B recouvre exclusivement l'utilisation en cas de brouillard.
Les appareils peuvent être dits " simples " s ' ils émettent une intensité lumineuse appartenant au domaine
de la classe donnée j, N ou B . Ils sont appelés "mixtes" s'ils ne sont pas spécialisés dans une classe
donnée et peuvent, par une commutation obligatoirement automatique, permettre le passage
de la classe j (jour) à la classe N (nuit) . La commutation pour le passage à la classe B (brouillard)
peut être manuelle.
Nota L ' harmonisation des normes, en cours au plan européen, pourrait remettre en cause certaines de ces caractéristiques .
1 .2 . LA NOMENCLATURE
Dans a nomenclature de la signalisation routière, les feux de balisage et d'alerte sont nommés "R"
et répartis en trois catégories:
- Les feux de balisage et d'alerte R1, simples :
R1 : feu pour une utilisation de jour
R1 n : feu pour une utilisation de nuit
R1 in : feu pour une utilisation de jour et de nuit.
- Les feux de balisage et d'alerte R2, synchronisés :
R2 j : feu pour une utilisation de jour
R2 n : feu pour une utilisation de nuit
R2 in : feu pour une utilisation de jour et de nuit
- Les feux de balisage et d'alerte R2d :
R2 di : feu à "défilement" pour une utilisation de jour
R2 do : feu à "défilement' pour une utilisation de nuit
R2 din feu à "défilement' pour une utilisation de jour et de nuit .
1 .3 . GENERALITES SUR LES CONDITIONS D'EMPLOI
Le feu d'alerte et de balisage sert seulement à renforcer la visibilité d'un message auquel il est associé,
c'est-à-dire à attirer 'attention du conducteur sur ce signal associé.
En effet, d'après les conclusions des expérimentations, ces feux ne doivent jamais être utilisés
seuls, mais en accompagnement d'un panneau de signalisation ou d'une balise . Ils signifient que le
conducteur peut passer mais avec une prudence renforcée, en tenant compte tout particulièrement du
message délivré par le panneau associé.
En signalisation permanente, on utilise les feux R1, un feu seul pour un panneau triangulaire . Les feux
R l sont généralement equipés d'un écran de contraste de couleur noire ou sombre, de forme carrée.
Cet écran de contraste a, en principe, un côté égal à 1,4 à 1,5 fois le diamètre du feu associé . Il peut
avoir des coins arrondis.
Les feux R1 sont, de préférence, du type I défini dans la norme NFP 98-475.
En signalisation temporaire, on utilise les feux R2, trois feux synchronisés pour un panneau triangulaire,
et les feux à défilement R2d qui s'allument successivement.
Les feux R2 et R2d sont généralement du type Il tel que défini dans la norme NFP 98-475.
2 - RECOMMANDATIONS SUR LES CONDITIONS D'EMPLOI
Les feux de balisage et d'alerte pour la sécurité routière, peuvent être employés :
- en signalisation permanente de balisage et d'alerte : R1
- en signalisation temporaire de balisage et d'alerte : R2 ou R2d
2 .1 . SIGNALISATION PERMANENTE DE BALISAGE ET D'ALERTE
Sur nos routes et autoroutes les dangers peuvent être très différents . Certains sont évidents et ne sont
pas signalés . D ' autres doivent être d ' autant mieux indiqués qu ' ils sont moins bien perçus par les usagers.
A cette hiérarchie des dangers, correspond une hiérarchie des moyens à mettre en oeuvre pour porter
à la vue de l'automobiliste une information elle-même graduelle.
Citons par exemple une hiérarchie de moyens :
- présence d'un panneau de danger de taille normale (si le danger n'est pas évident),
- augmentation de la taille du panneau,
- rétroréflexion plus ou moins performante,
- panneaux à messages variables,
- etc.
Le feu de balisage et d'alerte fait partie de cette hiérarchie et ne doit être employé qu'exceptionnellement
pour des dangers, des mises en alerte qui ne pourraient pas être signalés par des moyens plus courants.
Le principe d'homogénéité de la signalisation doit toujours rester une préoccupation de l'exploitant :
face à des situations identiques, l'usager doit trouver des signalisations de même niveau.
Par exemple, il n'est pas concevable d'utiliser un feu de balisage et d'alerte sur un panneau de petite
gamme, alors que l'objectif de cet artifice exceptionnel est de renforcer la lecture du panneau associé .
Une utilisation trop systématique de ces dispositifs risque d'entraîner une dévalorisation générale de la
signal sation, et une dévalorisation en particulier de celles placées à proximité de l'implantation de ce
dispositif, entraînant par là même une demande sur des sites qui pourraient être signalés par des moyens
normaux.
Face à une situation dangereuse, l'exploitant ne doit pas choisir un traitement de signalisation
uniquement fondé sur lebudget disponible, mais doit préférer une signalisation réglementaire en utilisant
toutes les possibilités (taille des panneaux, rétroréflexion, renforcement des signaux), adaptée à la
graduation des dangers.
Les feux de balisage et d'alerte étant considérés comme les dispositifs les plus performants à l'heure
actuel e, doivent être réservés aux situations les plus critiques (points singuliers qui offrent une
discontinuité par rapport el la section adjacente), sur des itinéraires où le trafic est important et les vitesses
pratiquées élevées.
L'utilisation d'un feu de classe j doit, compte tenu de son intensité, être éteint de nuit, ce qui souvent
au vu de la permanence du danger n'est pas concevable . Cela revient en faità n'utiliser obligatoirement
que des appareils mixtes de classeJN, pour éviter tout éblouissement de nuit, ou de perte d'efficacité
de joLr.
Enfin, il arrive parfois qu'un danger, considéré comme important, ne soit pas constant dans le temps
(brouillard, sortie d'école . . .) . Dans ce cas, il est nécessaire que le dispositif dynamique utilisé soit aussi
adapté à cette variation, et il est indispensable d'éteindre les feux de balisage et d'alerte lorsque le
danger est réduit ou absent.
Sous réserve d'appliquer les recommandations précédentes, les feux de balisage et d'alerte peuvent
être utilisés en signalisation et en balisage permanent.
2.1 .1 . Signalisation de danger (type A) :
Un feu de balisage et d 'alerte R1 seul peut accompagner tout signal de danger pour renforcer sa
perception, sous réserve que le danger ne puisse pas être signalé par d ' autres dispositions.
En général, il est préférable tout d'abord d'implanter un panneau d'une taille supérieure pour augmenter
sa perception (cf . article 26 de l'instruction interministérielle sur (a signalisation routière) ; si cette mesure
ne suf = fit pas, un feu de balisage et d'alerte R1 peut alors lui être adjoint.
En rase campagne, là où généralement la gamme de dimension "normale" est utilisée, le feu ne peut
accompagner qu ' un panneau de la ' grande " gamme ; si c ' est la grande gamme qui est généralement
utilisée, le feu complète alors un signal de la "très grande" gamme (cf . article 5-3 de la 1 ère partie de
l'instruction sur la signalisation routière.
En agglomération, sauf problème d'encombrement, là où la gamme normale est utilisée, on passe
à la gamme ' grande " . Ainsi, on ne doit jamais trouver de feu associé à un panneau de la " petite " gamme.
Le feu associé au signal est en général de la classe JN (R1 in), sauf en cas d'utilisation occasionnelle
ne nécessitant qu ' une utilisation soit de jour (R 1 j), soit de nuit (R 1 nj .
L'utilisation de feux de la classe "brouillard" est exceptionnelle, et ne peut accompagner un signal de danger
que dans la mesure où le danger est déjà lui-même balisé par des dispositifs performants
par temps de brouillard (exemple : balisage de la courbe).
On utilise un seul feu R1 placé au-dessus du signal à la
pointe du triangle . Sont donc exclues toutes autres
dispositions (trois feux synchronisés notamment
qui sont réservés à la signalisation temporaire).
Le diamètre du feu n'est pas inférieur à 1 80 mm
pour la gamme de dimension normale, grande et
très grande des panneaux à mettre en valeur.
A13 - Grande gamme (1250 mm)
Diamètre du feu R1 180mm
2.1 .2. Signalisation de priorité (type AB) :
Les feux R1 ne peuvent accompagner les présignalisations des pertes de priorités AB], AB3b, AB5,
A25, que dans des cas ambigus ou sur des routes importantes.
Là aussi, il faut tout d'abord veiller à une bonne implantation du signal, de façon :
- qu'il soit détecté et visible d'une distance suffisamment importante ;
- que sa taille soit suffisante pour être lisible à la vitesse d'approche pratiquée ;
-que les rétroréflexions soient adaptées à la difficulté (classe 1 ou 2 des films rétroréfléchissants);
-enfin, que les abords soient aménagés pour augmenter la perception de l'intersection.
Ne pas oublier qu'une présignalisation par marques sur chaussée peut mettre en alerte l'usager
et éviter l'emploi de feux complémentaires.
Par contre, l'utilisation du feu de balisage et d'alerte avec les signaux de priorité de position est interdite.
On utilise un seul feu R1 placé au-dessus du signal
et centré par rapport à la partie supérieure
de celui-ci.
Le feu utilisé n'a pas un diamètre inférieur à 180 mm .
STOP
150m
II
AB5 - Grande gamme (1250 mm)
Diamètre du feu R1 180 mm
2 .1 .3 .
Signalisation de prescription (type B) :
Le caractère de prescription que contient le signal de type B risque d'être dévalorisé par l'association
d'un c ignotant et de créer ainsi une hiérarchie inutile et dangereuse à terme.
L'utilisation d'un feu de balisage et d'alerte associé à un signal de prescription est donc interdite.
Si l'on doit renforcer la lisibilité d'un signal de type B, il convient d'augmenter la gamme du panneau
ou d'utiliser un panneau à message variable à déclenchement à la demande, en rappel d'une
signalisation permanente fixe.
2 .1 .4 .
Signalisation d'indication (type C et CE) :
Rien, dans la vocation de ces panneaux, ne nécessite que l'attention soit attirée
particulièrement sur eux . L'utilisation de tous les types de feux de balisage et d'alerte est interdite avec
les panneaux de type C et CE.
En ce qui concerne le C20 (signal de position d ' un passage protégé pour piétons), ou le C27 (signal
de position pour un ralentisseur de type dos d'âne), et en attendant les résultats définitifs des
expérimentations en la matière, il est conseillé, si cela est nécessaire, de porter plutôt son attention sur
le renforcement du rôle d'alerte joué parla présignalisation (A 13b ou A2b), laissant ainsi au marquage
et à la signalisation verticale (sans artifice complémentaire), le soin de positionner le passage ou le
ralentisseur.
2 .1 .5 .
Signalisation de direction (type D) :
L'utilisation de feux de balisage et d'alerte, en signalisation permanente, est interdite en association
avec les panneaux de type D.
Le renforcement de la lisibilité doit s'effectuer en jouant sur la taille des lettres et la position adéquate
des signaux.
2 .1 .6 .
Balisage (type J) :
Les expérimentations effectuées montrent que le balisage ne doit pas être effectué par des feux seuls.
Les divergents :
Les musoirs de divergents doivent être signalés avec les balises de musoirs adaptées au danger
(dimensions de balises monolitiques différentes, voire dispositifs à pâles) .
Si malgré toutes ces dispositions, un divergent présente un danger qui ne peut pas être corrigé, un feu
de balisage et d'alerte R1 peut accompagner la signalisation de balisage existante ; on veillera à ce
que le feu et son support ne soient pas eux-mêmes un danger pour un usager venant à percuter la balise.
Il convient de les placer suffisamment en arrière, de telle façon que le feu semble axé sur la balise,
au-dessus de celle-ci . Exceptionnellement, des feux de la classe "brouillard" peuvent être utilisés en cas
de brouillard pour certains divergents tels que les barrières de péage d'autoroutes.
Les virages :
En matière de balisage de virage, il convient tout d'abord de mettre en alerte avec des balises j4
dont la taille est adaptée à la distance d'approche, et ensuite de baliser correctement la courbe.
Un dispositif dynamique tel qu'un message à fibre optique n'est employé qu'en dernier ressort.
Le feu complémentaire R1 peut être utilisé en alerte lorsque les applications des règles en matière de
balisage rappelées ci-dessus auront été appliquées (cf . circulaire n° 78-70 du 23 août 1978 sur la
signalisation des virages et guide SETRA sur la signalisation des virages - étude de cas - juillet 1981).
Les feux R1 associés à la balise
de virage j4 sont au nombre de
deux, placés au-dessus de la
balise, quel que soit le nombre
de chevrons . Il est interdit de
placer des feux sur la balise
elle-même.
Une balise de dimension plus
grande, avec deux ou trois
chevrons, est toujours préférée
à une balise de dimension
inférieure avec plus de trois
chevrons . Les balises à un
chevron ne sont pas conseillées.
J4 - 2400 x 800 mm
Diamètre des feux R1 210 mm
Les balisages d'obstacles :
La balise d'îlot ()5) est une balise d'obstacle répertoriée en signalisation permanente.
Des essais ont été faits avec des balises ressemblant au K5c ale bleu est utilisé à la place du rouge),
notamment pour les terre-pleins étroits . On voit par ailleurs se développer l'usage des balises souples.
Bien que rien ne s'oppose à l'utilisation des feux de balisage avec certains de ces dispositifs,
aucune expérience concrète ne permet aujourd'hui d'établir des recommandations.
2 .2. SIGNALISATION TEMPORAIRE DE BALISAGE ET D'ALERTE
Dès qJe l'on se trouve en présence d'une situation inhabituelle, telle que exploitation temporaire
particulière, mise en service provisoire ou récente, et que l'on veut, soit baliser, soit attirer l'attention
des usagers sur des dispositions particulières, on peut utiliser les feux de balisage et d'alerte R2 partout
où les textes réglementaires le prévoient.
La réglementation préconise que les feux R2 soient toujours associés à un signal : trois feux synchronisés
pour la signalisation de danger, un ou deux feux pour les autres types de panneaux.
L'usage de ces feux est précis et modéré . Ils sont rendus obligatoires lorsque subsiste une signalisation
tempo aire de nuit (voir la huitième partie de l'instruction interministérielle sur la signalisation routière).
L'utilisation d'un écran de contraste n'est pas obligatoire en signalisation temporaire, mais elle est de
nature à renforcer la perception du feu.
2 .2 .1 . Avec la signalisation temporaire de danger :
On utilise trois feux synchronisés R2, placés
aux extrémités du triangle de danger.
Les diamètres des feux utilisés sont tels qu'ils ne
doivent pas cacher une surface trop importante
du signal, et perturber ainsi la lecture des figurines
des signaux.
Gamme normale (1000 mmi
Diamètre des feux R2 110 mm
Si les feux sont fixés sur le panneau, il est souhaitable que le diamètre d de ceux-ci (diamètre hors tout)
ne soit pas supérieur à 0,15 fois le côté théorique c du triangle de signalisation . Dans ce cas, les feux
sont toujours tangents au bord du panneau.
Dans les cas où le rapport d/c est supérieur à 0,15, il est préférable que les feux soient placés
en del-ors du signal ou débordent sur l'extérieur.
Lorsque les feux sont amovibles et fixés par des pinces sur les panneaux, on respectera ces dispositions
pour éviter de cacher les figurines.
En ce qui concerne l'installation sur le chantier, il faut être très attentif à l'orientation des panneaux
qui supportent des feux . Les intensités effectives étant mesurées dans un plan horizontal et vertical
à 10° de l'axe normal, il est nécessaire de ne pas s'écarter de cet angle, tant sur le plan vertical
qu'horizontal, pour éviter toute perte d'efficacité .
2 .2 .2. Avec la présignalisation de détournement de circulation :
o
o
Déviation
Les panneaux KD42, ou KD4 peuvent
comporter deux feux synchronisés R2
au maximum, placés au-dessus du signal.
Les balises K8
peuvent comporter au maximum
0m
KD2 - 2250 x 1900 mm
Diamètre des feux R2 210 mm
deux feux synchronisés R2 (comme pour la balise J4), placés au-dessus du signal.
2 .2.3. Avec la signalisation de position :
Les balises K5, ou tout autre dispositif assurant
le balisage frontal ou longitudinal, peuvent
comporter des feux R2 ou R2d (à défilement).
Les feux ne sont jamais utilisés
sans balise.
K5c - 1000 x 250 mm
Diamètre du feu R2 180 mm
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CONCLUSION
L'utilisation des feux de balisage et
d'alerte doit être exceptionnelle en situation
permanente, et limitée aux besoins réels en
signalisation temporaire.
L'usage de ces feux dans certaines situations
particulières de l'exploitation de la route, en
dehors des cas traités ci-dessus, n'est pas
actuellement autorisé : les études et
expérimentations en cours devraient
permettre de décider des mesures à retenir .
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Cet ouvrage a été réalisé intégralement en P .A .O . sur micro-ordinateur.
La composition et la mise en page des textes ont été exécutées avec le logiciel Page-Maker TM
Les illustrations ont été exécutées avec le logiciel FreeHand TM
Maquette, illustrations : Serban Sturdza - SETRA Service Communication
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Ce
document est propriété de l'Administration, il ne pourra être utilisé ou reproduit,
même partiellement,
1992
SETRA -
sans
l'autorisation du SETRA,
Dépôt légal Mars 1992 . N a ISBN : 2 .
1 1 .085696 .3
Imp. Servant-Crouzet
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1... feux de balisage et d'alerte sont de plus en plus utilisés en signalisation routière,
ntiellement pour les chantiers, mais aussi en signalisation permanente.
Af n que ces feux conservent leur propriété de mise en alerte, ce guide établit des
r :ommandations d'emploi destinées à tous les maîtres d'ouvrage et tous les
stionnaires de la voirie publique.
and vvaming lights are more and more used within road signals, essentially
road construction sites, but also as permanent signalling.
ln order to keep the warning value of these lights, the guide supplies usage
r-~ ommendations meant for all Owners and all Operators of the public roadways.
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