11ème congrès de l`AFLYHT ST MALO
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11ème congrès de l`AFLYHT ST MALO
11ème congrès de l’AFLYHT ST MALO COMMISSION GESTION ANIMATEURS : Françoise BEHAR-Christian LEFEBVRE RAPPORTEUR : Christian LEFEBVRE Jeudi 25 mars après-midi : Un dispositif innovant : le service de lingerie mutualisée INTERVENANTS : Michel HUARD Rectorat de Rennes Monique ALLAIN Intendante lycée hôtelier Dinard Martine JEHAN Responsable du service lingerie lycée hôtelier Dinard Marc DUPIED Société ARGOS Rodolphe MELLET Société ARGOS La mise en place d’une lingerie mutualisée s’est faite après concertation avec les différents acteurs et la volonté partagée entre plusieurs établissements. Objectifs : Diminuer les coûts d’entretien du linge et augmenter la qualité du travail Historique : En 1998, le rectorat de Rennes analyse les besoins des établissements notamment ceux du lycée Hôtelier de Dinard car dans un lycée hôtelier les besoins d’entretien du linge sont journaliers. Le choix de l’implantation de ce service s’est donc imposé de lui-même. Financements : Le Ministère alloue une subvention de 48320 E Le Conseil Régional alloue une subvention de 60100 E Structure l’affectation des personnels se fait entre les établissements mutualisés (lycée hôtelier de Dinard, lycée Jacques CARTIER, lycée MAUPERTUIS, CREPS). Le choix de la responsable de l’équipe de lingères se fait après un entretien de sélection. Une convention entre la lingerie mutualisée et les établissement adhérents est rédigée et approuvée par les conseils d’administration concernés. Un appel d’offres est lancé auprès des fournisseurs de produits lessiviels , la commission désigne la société ARGOS comme lauréat du marché sur les critères d’amélioration des résultats en terme de qualité et de diminution des coûts. Constats en 2004 L’organisation du travail dans des locaux réorganisés et fonctionnels; l’achat et le renouvellement de machines professionnelles , une gestion des produits lessiviels optimisée permettent une augmentation très importante du volume de linge traité et une qualité croissante de la prestation. Les personnes travaillant dans l’équipe se voient reconnues dans leur métier. La prestation est vendue aux établissements au kg et non pas à la pièce comme dans le secteur marchand. Exemple de tarification : Carburant 0.02 Petit matériel entretien 0.03 Produits lessiviels 0.13 Petites fournitures 0.05 Maintenance 0.08 Energie Eau 0.15 Amortissements 0.14 Total 0.60 En entreprise privée, le linge est vendu 2.06 E le kg, la comparaison doit intégrer la masse salariale qui n’est pas supportée par la lingerie mutualisée. Cette dernière répare le linge avant de le rendre au client. Chaque établissement est identifié, les sacs de linge ou les filets pour les petites quantités permettent avant leur ouverture de connaître l’origine . Le linge traité est filmé et stocké par établissement. Pour le lycée Hôtelier, les élèves ont un protocole à observer pour la gestion du linge propre et du linge sale. Des codes permettent d’identifier les formes des tables du restaurant d’application. Ces dispositions permettent un allongement sensible de la vie des nappages et une baisse de leur évaporation. Pour la société ARGOS, les recherches des meilleurs processus ont abouti à proposer des produits de lessive mieux dosés . La formation des personnels de la lingerie a permis d’augmenter la rentabilité et la baisse des coûts de production. La recherche d’une meilleure qualité oblige à l’emploi de nouveaux produits avec de nouvelles méthodologies qui dans un premier temps alourdissent la quantité de travail des personnels, mais rapidement la baisse des tâches de prélavage, la diminution des quantités de produits utilisés améliorent l’écologie de l’environnement des personnels et une meilleure sécurité des utilisateurs. Baisse de la consommation de l’eau, de l’électricité, moins de chimie, moins de javellisation, moins de phases de rinçage. Le nettoyage à l’eau des produits délicats prolonge la durée de vie de ceux-ci, la durée de fonctionnement des équipements est augmentée. La rentabilité du travail, au regard du retour du linge mal lavé, se situe dans un seuil entre 2 et 4% en comparaison avec les blanchisseries hospitalières qui est de 2%. Equipement : Machine à laver 6 kg Dont 3 lessive poudre Machine à laver 10 kg 2 lessive liquide Machine à laver 13 kg Machine à laver 19 kg Machine à laver 23 kg Séchoir 14 kg Séchoir 20 kg Séchoir 30 kg Mannequin de repassage Calendreuse 2m Repasseuse Balance Le repassage d’une veste de cuisinier est passé de 7 mn à 3 mn ; le travail dans la lingerie n’est pas posté, chaque lingère maîtrise chaque opération différente et change plusieurs fois d’activités dans la même journée afin d’éviter des problèmes de postures prolongées. La balance est l’outil indispensable permettant le rapport de charge et le poids à facturer à chaque client… Composition du personnel : 5 postes d’OP Lingère dont une responsable 0.5 poste de livreur La livraison du linge n’est pas une obligation. Chaque personne affectée à une structure mutualisée bénéficie d’une bonification indiciaire : 10 points OEA 15 points OP 25 points Responsable Projets : Un élargissement de l’offre auprès d’autres établissements est programmé. Les conditions de réussite d’une telle entreprise repose sur la forte motivation des personnels en particulier celle de madame JEHAN Responsable de l’équipe. Des projets similaires sont initiés dans d’autres académies : Nancy Metz, Rouen vendredi 26 mars le matin Contrôle et maîtrise des consommations d’eau dans un lycée Hôtelier Intervenants : Stéphane GOURMAUD Conseil Régional de Bretagne Patrick HAMER Société ECO-TECHNIQUES Monique ALLAIN Intendante du lycée Hôtelier de DINARD La Bretagne se trouve dans une situation particulière : ses ressources en eau sont constituées à 80% d’eau de surface. Mises en place de structures de maîtrise de la consommation en eau des établissements scolaires par le Conseil Régional : Service construction des lycées Service de l’eau Maîtrise d’Ouvrage Déléguée SEMAEB Bureaux d’études des lots des marchés publics Responsables des établissements et lycéens Diagnostic par établissement : Point sur les consommations d’eau des dix dernières années Liste exhaustive des points de consommation et des contraintes liées aux usages de l’eau Détection des fuites par des campagnes nocturnes Calcul de ratios par type d’établissement Création d’une banque de données régionales de référence Observation de la variation des consommations par personne par jour et par type d’établissement. Etude des variations inter annuelles qui peuvent atteindre parfois 30% Suite du diagnostic : Apport d’outils de suivi aux gestionnaires Organisation des plans des réseaux eaux pluviales eaux usées Pose de sous-compteurs indispensables au bon suivi des consommations Détermination des fréquences des relevés des sous-compteurs Faire connaître le matériel hydro-économe. Dans ce programme, le rôle des gestionnaires des établissements est essentiel pour faire évoluer les comportements et améliorer les économies. Les gestionnaires sont mobilisés pour réaliser les travaux préconisés et mesurer les économies réelles. Communication : Le conseil régional définit un plan de communication auprès des lycées : • Sensibiliser et former aux économies d’eau en précisant les enjeux • Présenter les matériels hydro-économes • Favoriser la vigilance permanente (écocitoyen) • Mise en circulation d’un camion pédagogique itinérant Dans les établissements, il faut tenir compte de l’approche psychologique, dans l’organisation du travail des personnels de service modifiée par l’utilisation d’ équipements nouveaux.. Constat : Malgré l’intérêt suscité par les responsables des établissements scolaires, les travaux préconisés ne sont pas ou peu réalisés. Les causes peuvent être internes aux lycées ou bien ces travaux sont noyés dans la masse des restructurations. Propositions : Conventions entre les établissements et le conseil régional de maîtrise des économie d’eau. Identification des travaux par établissement et planification sur trois ans. Dans la région de Bretagne, sur 279 lycées publics privés 127 sont diagnostiqués. L’objectif est d’atteindre 20% d’économie d’eau actuellement 7 établissements sont en travaux dans ce but. Parmi eux le lycée Hôtelier de Dinard a été choisi pour les raisons suivantes : Grosse consommation d’eau 11000 m3 par an (variation des prix 3.81 E en 2002; 4.97 E en 2003). La présence d’un gros internat, la lingerie mutualisée. Les élèves en formation sont de futurs responsables d’exploitation de bâtiments recevant du public, ainsi que la forte motivation du Proviseur et de la Gestionnaire. Mise en place de systèmes de surveillance des consommations par télé-relève Détermination de zones dans le lycée: internat-ateliers-lingerie mutualisée-restaurationservices généraux. Le compteur général ainsi que les sous-compteurs sont à impulsions, caractéristique obligatoire depuis 1995. Le coût des travaux engagés sera amorti en 18 mois. Ils permettront de diminuer la consommation de 2000 m3 par an et par conséquence des économies financières importantes. Pour information, la dépense pour 1 m3 d’eau froide est de 3 E et de 7 E pour 1 m3 d’eau chaude. Il est recommandé de rationaliser l’usage d’adoucisseurs d’eau (interdit sur l’eau froide) qui est source de prolifération de bactéries. Perspectives : L’intégration d’un module d’enseignement de l’usage rationnel de l’eau pour les sections hôtelières serait efficace. Comme le rappelle monsieur HAMER aqualogue « La terre! On ne l’hérite pas, on l’emprunte à nos enfants. » vendredi 26 mars après-midi Les compétences partagées Intendant/ Chef de Travaux Intervenants : Gaëlle AUFFRET Intendante lycée Nicolas APPERT Orvault Philippe GIROUX Chef de Travaux lycée Nicolas APPERT Orvault TRAVAIL D’EQUIPE CHEFS DE TRAVAUX ET INTENDANCE 1. DES PARTENAIRES ACTIFS DANS LE DOMAINE FINANCIER Le budget (articulation du budget et la place du J1) a) LES RECETTES PRINCIPALES DU J1 • TA et l’importance de la campagne • OC les différents objets confectionnés qui existent et leur suivi • les subventions de fonctionnement de la Région • les autres recettes : Etat (examens) et les ressources affectées b) LES DEPENSES PRINCIPALES DU J1 • la matière d’œuvre • les fournitures d’enseignement • l’entretien et la maintenance • les situations des dépenses engagées 2) DEUX ACTEURS « CLE »DANS LES MISSIONS CONSEIL AUPRES DU CHEF D’ETABLISSEMENT Il s’agit d’une responsabilité partagée a) IMPORTANCE DE LEURS ROLES DANS LE DOMAINE DE LA SECURITE ET DE L’HYGIENE • les contrôles obligatoires • le suivi de la maintenance • le respect des consignes • l’élaboration du document unique de sécurité • rapports avec l’ACMO • Commission Hygiène Sécurité b) IMPORTANCE DE LEURS ROLES DANS L’ELABORATION DES DIVERS PROJETS • PPI (Programme Prévisionnel d’Investissements) • PPE (Programme Prévisionnel d’Equipements) • Voyages et divers partenariats • PFE (Période de Formation en Entreprise) J2 conventions de stages • Projets européens • Actions de formation continue • Formations des non enseignants qui concourent à la bonne marche des ateliers CONCLUSION C’est le travail d’équipe dans la transparence qui fait la qualité du partenariat chef de travaux et gestionnaire : les informations doivent circuler dans un sens comme dans l’autre ainsi que la participation active aux réunion des équipes de direction. Christian Lefebvre