Parket _3 def def - Tondeur Editions
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Parket _3 def def - Tondeur Editions
12 LE BOIS Une variété infinie Le parquet a toujours été assimilé aux intérieurs classiques et rustiques où il reste une valeur sûre. Aujourd’hui, il habille également les intérieurs contemporains où il est apprécié pour son caractère naturel, d’autant qu’il se décline dans des finitions et des essences très variées, des plus sombres aux plus claires. De quoi satisfaire toutes les exigences. 13 L’architecture contemporaine redécouvre avec beaucoup d’intérêt les parquets et privilégie la pose de planches simples et régulières (ici 14 cm de largeur) ainsi qu’une finition blanchie qui contribue à renforcer la sobriété et par la même occasion le caractère moderne de l’ensemble. L’essence utilisée ici est le chêne premier choix et les lames sont installées selon une technique de pose traditionnelle par collage et clouage sur un sous-parquet de type mosaïque de 8 mm d’épaisseur. Sa surface est protégée par un enduit de finition à l’huile. Réalisation : ‘T INTERIEURKE 1 & 2. La rénovation de cette ancienne demeure classée a donné lieu à un réaménagement qui associe du mobilier ancien avec un décor épuré au look très actuel. Pour affirmer le style, ses concepteurs ont choisi de poser dans le hall de nuit et la chambre à coucher un parquet de type traditionnel (chêne chablis massif 9 mm et pose clouée à l’ancienne sur sous-parquet mosaïque) mais dans une finition blanchie qui confère à l’ensemble un aspect nettement plus contemporain que le chêne naturel. Réalisation : ‘T INTERIEURKE 3. C’est bien la couleur dorée du chêne et ses multiples variations que l’on retrouve dans ce parquet. De style traditionnel, il est constitué de lames larges en bois massif d’une épaisseur de 20,5 mm. Gamme «Chêne Boulevard» de Junckers 14 6. L’installation de ce parquet en bambou (de Bamboo Touch) n’exclut pas une variété dans le choix des lames. Leur teinte varie entre la clarté du bambou naturel et la tonalité plus soutenue de sa finition caramel. Le décor diffère selon que l’on privilégie un assemblage horizontal ou vertical. Quant aux dimensions des lames (185 cm de longueur), elles sont variables tant en largeur (96 ou 150 mm) qu’en épaisseur (12, 15, 18 ou 20 mm). 1 2 3 5 4 6 4. Ce parquet massif fini d’usine en chêne français, caractérisé par une teinte très claire, est proposé en quatre qualités différentes (premier choix, 1 bis, rustique A et B), en deux épaisseurs (14 ou 21 mm), mais aussi en quatre variantes de largeurs de lames (3 fixes et 1 variables). Collection «Loft Snow» de Collstrop 5. De type monolame à largeur fixe (19 cm) mais de longueur variable (120 à 190 cm), ce parquet contrecollé en chêne bénéficie ici d’une finition blanche. Il se décline aussi dans diverses autres finitions : blanchi, cérusé blanc, gris pur, gris ardoise, brun patiné, brun auburn ou noir pur. Collection «Tabula 190» de Parqueterie berrichonne 15 Véritable alternative au bois, le bambou permet la création de parquets très résistants. Par nature, le parquet en bambou est très blond, mais il peut aussi être teinté par carbonisation lorsqu’il est traité dans un four autoclave. Ce procédé agit non seulement sur sa teinte, mais permet aussi de réduire significativement son taux d’humidité, condition sine qua non pour autoriser sa pose dans une salle de bains comme ce fut le cas dans cette habitation. On a utilisé ici un parquet massif à trois plis croisés (marque Moso) avec rainures et languettes sur les quatre faces. Réalisation : BRUKOMTEGEL 16 17 1 & 2. Particulièrement recherché en ébénisterie, le noyer est également utilisé en parqueterie où il est apprécié essentiellement pour ses qualités esthétiques, sa couleur chaude et profonde. Son aspect chatoyant et sa tonalité font merveille au sol de cette salle de bains blanche. Il s’agit ici d’un parquet de type contrecollé (triple couche 15 mm) de marque Kährs, 18 dont la couche d’usure (4 mm d’épaisseur) est en noyer d’Amérique. Les lames, installées en pose flottante sur une souscouche isolante, ont une largeur constante de 13 cm et une longueur de 1,8 mètre. Elles sont protégées de l’usure par une laque satinée appliquée en usine. Réalisation : ‘T INTERIEURKE 1 3 4 2 3. 5 6 Ce parquet contrecollé double lame fait partie d’une gamme qui privilégie le chêne en le déclinant en quelque 10 références aux colorations multiples. D’autres variétés comme le châtaignier, le cerisier, l’érable, le hêtre et le noyer mais aussi cinq essences exotiques viennent la compléter. Ce parquet est verni en usine et se pose sans frises en bois massif, disponibles en deux variantes : 14 ou 22 mm d’épaisseur. Gamme «Chêne fumé Variation» de Junckers colle, d’un simple clic. Collection «Orfeo clic» de Panaget 4. Lorsqu’il est fumé, le chêne adopte une teinte très foncée mais aussi de nombreuses variations qui permettent la création d’un parquet d’apparence ancienne. Cette réalisation est constituée d’un assemblage de lames à deux 5 & 6. Seules de rares essences de bois exotiques possèdent par nature une teinte aussi sombre. C’est le cas du wengé qui est ici mis en œuvre par 19 assemblage de petites lamelles (25 x 2,3 cm), collées directement sur chape. Conception: Hedewijch Neirinck (architecte d’intérieur) et Bureau d’architecture Bart Coenen L’utilisation de vieilles planches en chêne massif (20 mm) provenant d’anciens wagons et leur finition huilée grise confèrent à ce parquet un caractère rustique authentique. De longueurs et de largeurs variables, ces planches sont assemblées par clouage sur un sous-parquet. Conception : MarS architecten 20 21