Champs électromagnétiques

Transcription

Champs électromagnétiques
A noter :
Le premier support est une présentation de la mairie d'Orléans concernant la
procédure d'implantation d'antennes-relais sur la ville et la mesure des champs
électromagnétiques.
Suivi par la présentation de l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui explique
son action sur le sujet. L'ARS (Agence Régionale de Santé) présente ensuite les
effets sanitaires des champs électromagnétiques.
La FFT (Fédaration Française des Télécoms) intervient à son tour pour expliquer les
obligations et engagements des opérateurs de téléphonie mobile.
Le support suivant est celui du Conseil Général de l'Environnement et du
Développement Durable et concerne les nouvelles formes d'information et de
concertation.
L'association Priartem présente à son tour son action sur le sujet.
ONDES
T
E
S
E
U
Q
I
T
E
N
G
A
M
ELECTRO
E
L
I
B
O
M
E
I
N
O
H
P
E
TEL
N
E
Y
O
T
I
C
FORUM
3
1
0
2
L
I
R
V
10 A
1
s
n
a
é
l
r
O
r
u
s
s
e
n
n
e
t
Les an
l’existant
-
une soixantaine d’antennes (immeubles privés, châteaux d’eau…) :
_ une quarantaine, au nord de la Loire
_ une dizaine, sur St Marceau
_ une dizaine, sur la Source
-
recherches de nouveaux sites, notamment FREE
-
une charte signée en 2003 avec Bouygues Télécom, Orange et SFR,
-
pour anticiper les implantations, discuter des emplacements,
réaliser des mesures de champs,
2
n
o
i
t
a
t
n
a
l
p
m
i
’
d
e
r
Procédu
-
proposition d’un site par l’opérateur
discussion avec la mairie et changement de site si nécessaire
dépôt du Dossier d’Information Municipal par l’opérateur,
réunion publique
dépôt de la Déclaration Préalable (document d’urbanisme)
accord ou non de la mairie
3 refus de la mairie :
- 2 ont fait l’objet d’un recours auprès du TA par l’opérateur,
la mairie a été déboutée
- 1 a fait l’objet d’une négociation avec l’opérateur, qui a
renoncé à l’implantation sur le site
3
s
p
m
a
h
c
e
d
s
e
r
u
s
e
Les m
s
e
u
q
i
t
é
n
g
a
m
o
r
t
c
e
él
Des mesures réalisées régulièrement sur la ville :
- chez les particuliers qui en font la demande lors des réunions
publiques ou par courrier
- dans les écoles et crèches en fonction des nouvelles
implantations,
60 mesures réalisées depuis 2004
- 70% des résultats inférieurs à 1,5 volt/m
- 92 % des résultats inférieurs à 5 volt/m
4
e
i
r
i
a
M
a
l
e
d
t
e
n
r
e
t
Site In
Aujourd hui aucun l ment permanent sur le site
Quelles attentes ?
- Cartes d’implantation,
- Mise en ligne des rapports de mesures
- Résultats des mesures de champs
- Relais des sites de l’ANFR, Ministère ...
5
!
%
!
)
'
*
""#$
&
$
(
!
$
&
!
(
-
+
!
!
,
(
.
/
!
1 &
2
34
'
-
,
0 1!
!
!
!
1
0 1!
!
&
! !
!
!
1 &
!
*
!
*
$
5
'&
!
'&
!
6
1!
(
*
!
(
"
"(
!
#
!
#
7
λ? @
8
!
" 9:; < === >:;
,
,
5= 9
3
A
'&
B
!
'&
B
E :;
+ " 9:; < === >:;
!
A= :;
5== >:;
5 9:;
C
C
5== >:;
*
,
7== 2:; < F== 2:;
C
,
"== 2:;
C
5== 8
D
:; 5= %1 :;
G
!
Champ électrique (V/m)
Champ magnétique (µT)
Champs naturels
200
Energie électrique (dans les foyers
éloignés des lignes à haute tension)
100
70 (champ magnétique
terrestre)
0.2
Energie électrique (sous les lignes à
haute tension)
Trains électriques et tramways
10 000
20
300
50
Champ électrique (V/m)
Emetteurs de télévision et radio
Station relais de téléphonie mobile
Radars
Fours à micro-ondes
6
6
9
14
#
Source : Bureau régional OMS de l'Europe
F
"
"
#
Téléphonie et haut débit mobile
100
87 V/m
UMTS 4G
61 V/m
Valeur limite (V/m)
GSM 1800 ~ 59 V/m
Audiovisuel
GSM 900 ~ 41V/m
28 V/m
4G ~ 40V/m
FM TV
10
0,001
0,01
0,1
1
10
100
1000
10000
100000
1000000
Fréquence (MHz)
/
3
!
Valeurs fixées par le décret n°2002-775 du 3 mai 20 02
4
.
"""
=
Fréquence
100 kHz – 10 GHz
10 GHz – 300 GHz
DAS moyen
corps entier
DAS local
tête et tronc
0,08 W/kg
2 W/kg
Densité de
puissance
10 W/m2
$$$%
%&
8
(
!
(
AH( &
,
,
*
% ,
G= ===
'
&
8
8
.G ===
&
!
.= .
+
!
,
/@
!
,
1!
!
4
&
.= .$ 8
%1
.
$$$%
$
%
%&
%
&
'
(
5
)
,
J
, ;
)!
2I
+
"*
7
Champs électromagnétiques (CEM)
et antennes de radio-téléphonie:
effets sanitaires Marie-Hélène BIDAUD, directrice santé publique et environnementale
Jean COLY (ingénieur de génie sanitaire à la DT du Loiret)
XX/XX/2010
Direction santé publique et environnementale / PEM / téléphonie mobile
avril 2013
- Des risques pour la santé ?
De nombreuses études aux résultats contradictoires
En 2002, les CEM (champs électromagnétiques)
d’extrêmement basse fréquence ont été classés par le CIRC
comme « peut-être cancérogènes pour l’homme »
En 2011, les radiofréquences utilisées par la téléphonie
mobile et sans fil ont également été classées comme « peut
être cancérogène pour l’homme », sur la base d’une
augmentation de risques de tumeurs cérébrales et de
neurinomes de l’acoustique, associé à l’utilisation de
téléphone sans fil
Toutefois, le lien entre exposition au téléphone mobile et
tumeurs cérébrales est faible
Des travaux qui se poursuivent
2
Quelques rappels
Le principe de précaution
Le classement (CIRC) des substances au regard
du risque cancérigène
Débit d’absorption spécifique (DAS)
3
Principe de précaution
« …la persistance d'un doute sérieux quant à la possibilité d'effets
sanitaires est associée à l'exposition directe du crâne aux champs des
téléphones mobiles et recommande la mise en œuvre du principe de
précaution... » (agence nationale de sécurité sanitaire)
Définition de la loi française de 1995 « l'absence de certitudes, compte tenu
des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas
retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir
un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût
économiquement acceptable ».
La précaution vise les risques probables, non encore confirmés
scientifiquement, mais dont la possibilité peut être identifiée à partir de
connaissances empiriques et scientifiques.
- les OGM, les ondes de radiofréquence, …
La prévention vise les risques avérés dont l'existence est démontrée
scientifiquement. L'incertitude ne porte pas sur le risque, mais sur sa
réalisation.
- L’amiante, le tabac, l’alcool, …
4
Classement des substances
au regard du risque cancérogène
(selon le Centre international de Recherche sur le Cancer - CIRC- )
GROUPE 1 : agent cancérogène certain pour l’homme. Le niveau de preuves est suffisant pour
démontrer la cancérogénicité pour l'homme - 107
- amiante, arsenic, benzène, boissons alcoolisées, radiations ionisantes, virus hépatite C,,
GROUPE 2 : les indications de cancérogénicité pour l’homme ou pour l’animal de laboratoire sont
presque suffisantes :
- Groupe 2A : probablement cancérogène pour l’homme - 59
Herpès virus, rayons UV, gaz d’échappement, PCBs, tétra et trichloroéthyléne,
- Groupe 2B : peut-être cancérogène pour l’homme - 267
DDT, VIH, champs électromagnétiques de radiofréquence, chloroforme, styrène,
GROUPE 3 : les indications de cancérogénicité sont insuffisantes chez l’homme et insuffisantes
ou limitées chez l’animal de laboratoire - 508
- caféine, champs électriques, champs magnétiques statiques, toluène,
GROUPE 4 : les indications suggèrent une absence de cancérogénicité chez l’homme ainsi que
chez l’animal de laboratoire - 1
- caprolactam (fibre synthétique: polyamide)
5
Débit d’Absorption spécifique
( DAS )
Définition: « Débit avec lequel l’énergie produite par un équipement est
absorbée par une unité de masse de tissu de corps et exprimée en W/kg,
mesuré sur l’ensemble du corps ou sur une de ses parties
Evaluation : niveau à partir duquel un effet thermique est constaté dans les
conditions extrêmes + facteur 50 de sécurité
Valeurs limites d’exposition du public :
- DAS moyen corps entier : 0,08 W/kg
- DAS local tête et tronc: 2 W/kg
6
Impact sanitaire: des difficultés méthodologiques et des
résultats débattus
Les études, justifiées par le développement massif de la téléphonie mobile depuis 1993, relèvent:
- soit d’une approche expérimentale (sur l’animal, sur des cultures cellulaires, etc,)
- soit d’une approche épidémiologique fondée sur des études cas-témoins (notamment l’étude
interphone)
De nombreuses études, à l’échelon international, ont été menées mais leurs résultats sont pour
l’instant débattus et contradictoires:
- rapport du MTHR britannique (2007)
- rapport de l(Office fédéral suisse de l’environnement (2010
- rapport 2008 du Programme de recherche allemend sur la témléphonie mobile
- rapport 2008 de l’Académie nationale des sciences américaines (E.Unies)
- rapport 2008 du centre de collaboration nationale en santé environnementale( Canada)
- rapport de l’Institut national de santé publique du Québec (2010)
- (…)
Des travaux qui se poursuivent
En particulier l’étude internationale multicentrique Interphone
7
L’action des autorités nationales
La mise en œuvre des politiques publiques en santé
environnement privilégie une démarche transversale se
traduisant en plans de plus en plus globaux:
- PNSE
2: plan national santé environnement (2009-2013). La
mesure 45 prévoit l’organisation de l’information et de la
concertation sur les ondes électromagnétiques et la mesure 50
vise notamment à renforcer la recherche sur les risques
émergents (amélioration des connaissances sur les effets
biologiques des CEM, radiofréquences et extrêmement basses
fréquences)
- Grenelle de l’environnement adopté en 2010: contient des
dispositions concernant les CEM: renforcement de l’encadrement
règlementaire et de l’information du public via l’Agence nationale
des Fréquences et de l’ANSES; recensement par l’ANF des
points du territoire où les taux d’exposition aux radiofréquences
dépassent sensiblement la moyenne nationale; interdiction dans
les écoles maternelles, écoles primaires et collèges de l’utilisation
du téléphone mobile par un élève durant toute activité
d’enseignement
8
L’action des autorités nationales (suite)
Obligation de vendre des téléphones mobiles avec oreillettes
Renforcement de la protection des travailleurs par rapport aux
ondes électromagnétiques
- La table ronde « Radiofréquences, santé, environnement »
organisée par le gouvernement en avril 2009, pour faire le point
sur les connaissances scientifiques et les règlementations en
vigueur, et identifier d’éventuelles mesures complémentaires.
Le gouvernement a ainsi retenu 10 orientations
9
Les recommandations
Pour les utilisateurs, il s’agit essentiellement de contrôler
l’exposition individuelle au portable:
- Éviter les conversations longues
- Utiliser le portable en « mains libres »
- Téléphoner de préférence dans les
zones dans lesquelles la
réception est à son maximum: lorsque la réception est faible, la
puissance d’émission est maximale
- Encourager les enfants et les adolescents à un usage modéré du
téléphone mobile
- Éviter de téléphoner en se déplaçant afin que l’appareil ne
cherche pas un nouveau relais
- Éloigner l’appareil des zones sensibles du corps (un kit piéton
limite l’exposition de la tête)
10
Une adresse utile:
http://www.sante.gouv.fr/portail-radiofrequences-sante-environnement.html
-- MERCI de VOTRE ECOUTE --
11
Forum citoyen d’Orléans sur les ondes
électromagnétiques - 10 avril 2013
Ce que font les opérateurs.
Les Attentes de la Société
Les Obligations
Les Engagements
Les opérateurs répondent aux attentes de la société
française qui veut, partout, des services mobiles de qualité.
73,1 millions de clients (cartes SIM en service) en France à fin 2012
Services mobiles : Des services utiles pour la santé, la sécurité, la solidarité, l’économie,
l’attractivité des territoires, les personnes âgées, les personnes handicapées…
En France, plus de 20 millions d’appels d’urgence par an sur les réseaux mobiles.
Aujourd'hui, les opérateurs doivent faire face aux attentes
de la société française en matière de très haut débit mobile.
Internet mobile : Augmentation forte et continue du nombre
d’utilisateurs, des usages, du trafic et des attentes en matière de débit et
de capacité
La 4G apporte le très haut débit mobile (débit jusqu’à 100 Mégabits) et les
capacités supplémentaires qui sont nécessaires pour faire face à la très
forte croissance du trafic sur les réseaux mobiles.
2
Les opérateurs équipent la France de réseaux mobiles
performants dans un cadre déjà très réglementé (1/2).
Pour pouvoir remplir ses obligations, chaque opérateur doit déployer un réseau national
et donc installer des antennes-relais.
Obligations réglementaires, identiques quel que soit l’opérateur :
Assurer, de manière permanente et continue, l’exploitation du réseau et des services
Garantir une qualité et une disponibilité de service, toutes deux satisfaisantes
Respecter les seuils d’exposition du public aux ondes radio
Garantir un accès ininterrompu aux services d’urgence, acheminer les appels
d’urgence
3
Les opérateurs équipent la France de réseaux mobiles
performants dans un cadre déjà très réglementé (2/2).
Obligations spécifiques à chaque opérateur :
Obligation de couverture de la population dans chaque technologie : 2G, 3G et 4G
Chaque opérateur doit couvrir 99% de la population en 2G et de 75% à 99,3%
de la population en 3G. Il devra couvrir 99,6% de la population en 4G-800 MHz.
Qualité des services mobiles à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments
Engagements contractuels notamment sur la couverture, la continuité et la qualité
du service, en particulier au domicile de chacun de ses clients
Réalisation des politiques publiques pour la couverture des zones blanches et des axes
de transport prioritaires
Obligation d’avoir a minima, pour chaque antenne-relais :
Bail ou convention d’occupation, signé avec le propriétaire
Déclaration préalable ou permis de construire, selon le Code de l’Urbanisme
Autorisation d’émettre délivrée par l’Agence Nationale des Fréquences
4
Les opérateurs s'engagent au- delà de la Réglementation (1/3).
Les opérateurs appliquent, dans toutes les communes de France,
les engagements pris dans les chartes ou dans le Guide signé avec
l’Association des Maires de France.
Concertation avec le maire et information du public sur la base
du dossier remis par l’opérateur à la maire pour chaque projet
d’antenne-relais dans la commune
Financement par les opérateurs des mesures de
l’exposition qui leur sont demandées
Préservation des paysages par l’intégration architecturale
de toutes les nouvelles antennes-relais
5
Les opérateurs s'engagent audelà de la Réglementation
(2/3).
Mise en œuvre
des principes
de transparence,
de concertation
et d’attention
dans l’installation
des antennes-relais
6
Les opérateurs s'engagent au- delà de la Réglementation
(3/3).
Les opérateurs s’attachent à dialoguer et informer sur tous les sujets liés aux
ondes radio et au déploiement des réseaux mobiles.
Dossier d’information Mairie
Participation aux actions d’information organisées par les Communes
Participation, aux travaux menés depuis la Table Ronde de 2009 sur les radiofréquences.
Diffusion des avancées et des résultats obtenus dans le cadre de ces travaux
Diffusion des positions des Autorités sanitaires
Edition, diffusion et mise en ligne de fiches pédagogiques
www.fftelecoms.org
Diffusion des fiches pédagogiques de l’Etat
7
MERCI DE VOTRE ATTENTION
8
Les expérimentations de nouvelles
formes d’information et de
concertation
Bernard Flury-Hérard
MEDDE/ Conseil Général de l'Environnement et
du Développement Durable
10 avril 2013
Conseil général de l'Environnement
et du Développement durable
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr
Plan
La démarche
Les villes pilotes
Les résultats
2
La démarche
Le « Grenelle des ondes » décide de deux groupes
d’expériences :
Réduction de l’exposition
Nouvelles formes de concertation préalables à l’implantation
d’antennes relai
238 communes se portent candidates
12 sont retenues pour les expériences de concertation, dont
Orléans
Liste finale : Amiens, Bourges, Bayonne, Boult (Haute Saone),
La Bresse (Vosges), Lille CU, Orléans, Pessac, Tours
3
La démarche
Un GT se réunit de mai 2010 à juin 2011, et produit une
liste d’outils de concertation
4
Outils d’information générale
Outils d’information vers un
public ciblé
Outils de concertation
Plaquette d’information générale sur la
téléphonie mobile et les antennes relais
Information pour les maires
– Commissions ou groupe de
travail (non retenu)
Cahier (s) d’acteur
Information des riverains
Modèle de charte (non retenu)
Site internet communal
Réunion de proximité
Médiation – ICD
Exposition générale sur la téléphonie mobile
Visite de sites (non retenu)
Mémo sur la concertation
Campagne d’information (non
retenu)
Accès à un référent expert et
indépendant
Exposition de l’opérateur sur son projet
d’antenne-relais
Réunion publique sur la téléphonie mobile
Réunion publique sur un projet d’antenne relais
spécifique
N Inéris destiné aux élus
Affichage et publicité (autre que réglementaire)
Relation presse, Bulletin municipal
Permanence (s) en mairie
Mesures consultables sur le site internet
communal autres que celles des laboratoires
accrédités COFRAC
5
Les actions des villes
Réalisées en 2011 et 2012
Principe : les villes testent les outils qui leur paraissent
pertinents dans la liste
La Bresse et Boult n’ont pas eu de projet d’antennes relai,
et donc pas de tests
Ne restaient que 7 villes : expérience limitée, mais valable
qualitativement
6
Quelques enseignements
Des politiques implicites locales d’implantation d’A/R
Des concertations A/R intégrées dans le processus local
de concertation, propre à la ville
Des outils peu demandés :
• Expositions, accès à un référent, visites de sites
D’autres plébiscités :
• Simulations de champs, cahier d’acteurs, nouveau dossier
d’information
Un besoin de clarification
Simulation vs
7
Merci pour votre attention
Questions ?
8
Téléphonie mobile et santé
: un risque émergent
Pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile
Présentation PRIARTéM (Avril 2013)
Qui sommes-nous ?
■ Association nationale créée en octobre 2000
■ Objet de l’association :
Œuvrer pour protéger la santé des riverains d’antennes, des
utilisateurs de portables ou des applications connexes (WiFi, par
exemple).
Historique du développement
de la téléphonie mobile
Risque émergent
Mais énormes intérêts économiques et
sociaux en jeu
Ce qui ne favorise pas
la reconnaissance rapide du risque
Historique du développement de la téléphonie
Point sur la
réglementation
mobile
La réglementation nous protège t’elle ? :
Valeurs limites d’exposition du public*
Décret 2002-775 du 3 mai 2002
41 V/m
900 MHz
58 V/m
1800 MHz
61 V/m
2100 MHz
Historique du développement de la téléphonie
Point sur la
réglementation
mobile
La réglementation nous protège t’elle ? :
En Europe, d’autres pays ont des valeurs de références plus strictes
Italie
Décret du 08.07.2003
Suisse
Ordonnance du 02.02.2000
Grand-duché de
Luxembourg
900 MHz
1 800 Mhz
> 2 GHz
6 V/m
6 V/m
6 V/m
4 V/m
6 V/m
5 V/m
3 V/m
3 V/m
-
3 V/m
4 V/m
4 V/m
3 V/m
3 V/m
3 V/m
0,6 V/m
0,6 V/m
0,6 V/m
Circulaire du 11.03.2004
Bruxelles
Ordonnance du 01.03.2009
Wallonie
Décret du 06.05.2009
Autriche
Résolution du 01.07.1992
Ce que nous demandons : 0,6 V/m
Historique du développement de
la téléphonie mobile
Le décret fonde explicitement ce qu ’ il est convenu
d’appeler les restrictions de base sur les effets avérés des
champs électromagnétiques :
« Les restrictions concernant l'exposition à des champs
électriques, magnétiques et électromagnétiques variables
dans le temps, qui sont fondées directement sur des
effets avérés sur la santé et des considérations
biologiques, sont qualifiées de « restrictions de base ».
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Contraire à l’esprit de précaution :
Rappel p. 48 du rapport de l’AFSSET (2009)
« Le principe de précaution est destiné à prendre en charge
des situations où le risque, compte tenu des connaissances
du moment, n’est pas avéré, mais seulement suspecté. Rien
n’est donc plus éloigné de la démarche de précaution que
le fait d’attendre d’obtenir des certitudes scientifiques au
sujet d’une menace pour adopter des mesures visant à la
prémunir »
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Charte de l’environnement (2005)
Article 1 : chacun a le droit de vivre dans un environnement
équilibré et respectueux de la santé
Article 5 : Lorsque la réalisation d ’ un dommage, bien
qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait
affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les
autorités publiques veillent, par application du principe de
précaution et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en
oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de
mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la
réalisation du dommage
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Le contexte d’incertitude est fondé sur l’existence de
signaux qui alimentent une controverse scientifique
Rapport de l’AFSSET, p. 46 :
« La controverse publique sur les radiofréquences ne se réduit
pas à une opposition entre, d’ un côté des « profanes » qui
seraient pétris de croyances et manipulés par des médias
transformés en « marchands de peur » et, de l ’autre, une
communauté scientifique qui serait parvenue à un consensus sur
la question des effets sanitaires des ondes électromagnétiques.
Cette vision ne résiste pas à l’examen puisque ce sont au
contraire les désaccords scientifiques qui alimentent pour une
bonne part la controverse publique sur le sujet. »
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Aujourd’hui sur quoi s’appuie la controverse scientifique
1. Sur des résultats concernant les effets biologiques tout d’abord
2. Sur des données épidémiologiques
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
L’avis de l’AFSSET rendu public
le 15 octobre 2009
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Le rapport de l ’ Afsset met en évidence
l ’ existence d ’ effets des radiofréquences sur des
fonctions cellulaires considérées par l’Afsset comme
incontestables… …
Au total le niveau de preuves n ’ est pas
suffisant pour retenir en l ’ état des effets
dommageables pour la santé comme définitivement
établis. Pour l ’ Afsset ils constituent des signaux
indéniables.
Publications
Résultats
Limites
Navarro (2003- Espagne)
Augmentation des symptômes à proximité
des stations de base (moins de 150
mètres)
Faible participation (101), appréciation
subjective de la distance
Santini (2003- France)
Faible participation (530) ; pas de
dosimétrie ni de précision sur la station
de base
Pas de contrôle / autres causes
environnementales
Wolf &Wolf (2004-Israël)
Augmentation des symptômes à proximité
des stations de base (moins de 300
mètres)
x 3 des risques de cancer après 5 ans
d’exposition à moins de 350 mètres
Gadzicka (2006- Pologne)
x 4 des risques de cancer après 3-7 ans
d’exposition (moins de 350 mètres)
Hutter (2006-Autriche)
Plus de maux de tête à proximité (moins
de 500 m) des antennes-relais
Meyer (2007-All.)
Augmentation des symptômes liée à
l’augmentation des niveaux d’exposition
Observations sur une période trop courte
d’exposition (2 ans)
Pas d’augmentation des risques de cancer
Méthodologie robuste mais faiblesse
statistique (165)
Eger (2004, All.)
Abdel-Rassoul
Egypte)
(2007-
Blettner (2009-All.) ph 1
Blettner-Berg-Berckhoff
(2009-All.) ph 2
Augmentation des symptômes et effets
sur les performances cognitives pour ceux
qui vivent sous ou à moins de 10 mètres
d’une station de base
Augmentation des problèmes de santé à
moins de 500 mètres dune station de base
Effets probablement causés par le stress
Ref : V. Khurana et al, 2010, Int Occup Env Health, 16-3, jul-sep
Pas de contrôle / autres causes
environnementales ; possibles biais de
sélection
Sujets informés
Méthodologie robuste mais étude de
faisabilité d’où faiblesse statistique (336)
Manque de précisions sur les conditions
d’exposition
Faiblesse de l’échantillon par rapport à la
1ère phase.
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Enquête épidémiologique auprès des enfants de 7 ans
Enquête réalisée auprès de 13 000 familles
Résultats : les enfants exposés in utero ou durant les 7
premières années de leur vie - exposition indirecte
essentiellement donc - ont 80% de risque de plus que ceux qui
n’ont pas été exposés de souffrir à 7 ans de troubles du
comportement et d’hyperactivité.
Ref. : H. Divan et al., Prenatal and Postanatal Exposure to Cell Phone Use and
Behavorial Problems in Children, Epidemiology, Vol. 19; number 4, july 2008.
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
La Classification de l’OMS :
Communiqué de presse du CIRC (OMS) du 31 mai 2011
« Le CIRC classe les champs électromagnétiques de
radiofréquences comme potentiellement cancérigènes pour
l’homme
Le CIRC, laboratoire de L ’ OMS a classé les champs
électromagnétiques de radiofréquences comme potentiellement
cancérigènes sur l’homme (groupe 2B), en se basant sur un risque
accru de gliomes, une tumeur maligne du cerveau, associé à
l’usage du téléphone sans fil. »
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
INTERPHONE
Grande enquête épidémiologique lancée par l’OMS en 2000 sur les
utilisateurs de portable
Collecte des données entre 2000 et 2003
Résultats définitifs partiels : 2010 (The Interphone Study Group, « Brain Tumour
risk in relation to mobile telephone use : results of the Interphone international case-control
study », IAJ, 2010 39, 675-694, 2010)
•L’utilisation durable et intensive du portable accroît très significativement
les risques de gliome (40% et même 96% lorsque l’on regarde l’usage
ipsilatéral) et, dans une moindre mesure, les risques de méningiome (+
15%, 45% pour un usage ipsilatéral).
•Utilisation durable et intensive : plus de 1640 heures.
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
La Classification de l’OMS :
Portables ou radiofréquences en général ?
Elisabeth Cardis (Chat du Monde du 1er juin 2011)
« L'évaluation qui a été faite est une évaluation sur les
radiofréquences, et pas seulement sur le téléphone. Les études qui
ont contribué à l'évaluation sont des études sur le téléphone, parce
que c'est ce qui a été le mieux étudié jusqu'à présent. Mais a priori, le
groupe de travail a classé toutes les ondes de radiofréquence dans le
groupe 2B. »
Historique du développement de la téléphonie
Point sur la
réglementation
mobile
La réglementation nous protège t’elle ? :
Robert Baan, responsable de l’expertise du CIRC-OMS
“La classification des monographies du CIRC des champs électromagnétiques de
radiofréquences (RF-EMF) couvre l'ensemble du segment radiofréquence du spectre
électromagnétique (de 30 kHz à 300 GHz)…
Parce qu'il y avait également des indications d'augmentation des risques de cancer
provenant d'études sur les expositions professionnelles dans d'autres gammes de fréquences
(dans l'armée ou l'industrie du plastique), le groupe de travail du CIRC n'a pas voulu
restreindre l'évaluation globale aux radiofréquences émises par les téléphones
portables, ou les radiofréquences des téléphones portables utilisés à la fin des années
90, ou les radiofréquences des téléphones portables utilisés dans l'étude
INTERPHONE, alors que d'autres appareils émettent le même type de rayonnement,
comme par exemple, les stations de base, les antennes radio/TV, les bornes Wi-Fi, les
compteurs 'intelligents', etc. Par conséquent, tous relèvent de la même évaluation des
"champs électromagnétiques de radiofréquences". C'est ce que le groupe a examiné et
décidé l'année dernière.
(Robert Baan, 30 mars 2012)
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Appel de l’Académie Américaine de Médecine
Environnementale (12 avril 2012)
«Citant plusieurs études scientifiques, l ’ académie américaine de
médecine environnementale, conclut que « des effets biologiques délétères
importants surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques »
révélant un lien de causalité. L’Académie Américaine de Médecine
Environnementale exprime son inquiétude quant aux effets significatifs
mais peu connus des EMF et RF sur la santé humaine »
"Une analyse plus approfondie des options technologiques pour atteindre
les objectifs de communication ambitieux que la société s'est donnés doit
être menée afin de protéger la santé humaine"
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
Etude INERIS-Université de Picardie
L’exposition de jeunes rats mâles à des ondes de 900 MHz à
une valeur d’exposition de 1 V/m (« exposition de type
antenne-relais » disent les auteurs) durant 5 semaines en
variant la température ambiante de 24 à 31㫦 provoque une
perturbation de la thermorégulation, une augmentation de la
prise alimentaire et une fragmentation du sommeil paradoxal.
« Le plus étonnant c’est qu’à ces niveaux d’exposition qui sont très
faibles on puisse observer des effets qui sont très nets » René De Sèze,
responsable scientifique de l’étude sur France Info)
Les champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile
D’où une proposition : appliquer à la téléphonie mobile, et tout
particulièrement à la protection des populations riveraines des
antennes-relais, le principe ALARA.
Les trois dimensions du principe ALARA
• 1) je n’expose pas si ce n’est pas nécessaire ;
• 2) je construis une norme qui est une limitation ;
• 3) j’ai une obligation de descendre aussi bas que possible.
•Le principe ALARA est proche des exigences posées par la démarche
de précaution
Cette proposition a été reprise par plusieurs parlementaires et,
notamment par le rapporteur de la commission de
l’environnement mais n’a pas été retenue dans la loi dite
« Grenelle 2 »
Merci pour votre attention
Pour nous joindre :
Permanence téléphonique tous les jours de 9h00 à 13h00
Tél : 01 42 47 81 54
Email : [email protected]
Site : priartem.fr
Adresse postale :
5, Cour de la Ferme St Lazare • 75 010 Paris