TELL ME MOTHER - Ville d`Avignon

Transcription

TELL ME MOTHER - Ville d`Avignon
Théâtre / Répétition ouverte
TELL ME MOTHER
Sofie Kokaj
Jeudi 16 février à 19h
Entrée libre sur réservation (04 90 14 07 99)
Présentation suivie d’un pique-nique partagé
« Tell me mother (titre de travail) s'est déclenché un jour de l'Aïd Mabrouk en regardant une vidéo postée par mon amie Anisia
Uzeyman : une commande de la télévision à Chantal Akerman, « Dis-moi », où elle demande à des rescapées (dont sa propre
mère) de parler de leur grand-mère.
Le soir j'ai écrit, pour la première fois, une lettre à ma mère pour lui proposer de travailler avec elle sur le récit de sa propre
histoire d'immigration.
Après la terrible année que nous avons passée - ici à Bruxelles, comme ailleurs - et après avoir comme beaucoup de gens en
général (et d'artistes en particulier) "tourné" autour de la question du terrorisme je me suis dit que si je ne pouvais pas
directement travailler sur cet aspect spectaculaire du désastre, je pouvais certainement encore travailler, avec et parmi d'autres,
à l'une des racines documentaires dont le terrorisme est la conséquence : l'immigration.
Mon projet est humble mais je le crois nécessaire. » Sofie Kokaj
Assistante / Dramaturge / Actrice : Lou Stassen
Actrice / Auteur / Dramaturge : Nathalie Rozanès
Auteur / Actrice / Metteur en scène : Sofie Kokaj
En résidence du 6 au 16 février
Répétition ouverte le jeudi 16 février à 19h + Pique-nique partagé (logo) (>>> si jauge limitée pas de pique-nique : en attente de
réponse de Sofie !!)
Entrée libre sur réservation (04 90 14 07 99)
-------------------------------------Sortie de résidence et pique-nique partagé - Mode d’emploi
L’entrée est libre pour tous les curieux, les amateurs et les bienveillants.
Le public qui veut prolonger l’expérience, apporte de quoi grignoter (sucré et/ou salé), nous offrons les boissons!
Après la présentation: échanges avec les artistes et partage de repas.
Réservation souhaitée.
-------------------------------------3 questions à la Cie :
Où en êtes-vous de votre parcours artistique ?
J'en suis à l'endroit où après presque 30 ans de pratique théâtrale / dansée (puisque je mêle ces deux pratiques depuis mes 15
ans), je continue de chercher un endroit de résolution amicale et artistique sur la question de l'immigration, qui me fonde en
tant qu'enfant de réfugiés politiques.
Résider aux Doms, pour trouver quoi ?
En plus de l'amitié profonde qui me lie à Alain Cofino Gomez, et qui n'est pas indifférente à "mon" objet/sujet de travail aux
Doms, j'ai besoin, à cause de l'Intimité de ce projet, de le mettre à distance, pour en éprouver la réception possible de nouvelles
personnes.
L’art au quotidien, c’est comment ?
L'art au quotidien c'est pour moi, en plus d'être maman d'un adolescent de presque 17 ans, inspiré par le cinéma, fréquenter
plusieurs classes d'étudiants à l'INSAS* (de la deuxième à la quatrième année) à travers des séminaires dont on pourrait dire que
celui d'ICONOGRAPHIE DU RÉEL a réactivé en moi, l'importance des notions de Vérité, Réalité, Éthique, Responsabilité, sans
exclusion de la Fiction.
* L'INSAS : école supérieure des arts du spectacle et des techniques de diffusion et de communication de la Fédération WallonieBruxelles.
---------------------------------------------------------------------------Danse / Dans le cadre des Hivernales
LA ESCLAVA
Cie Ayelen Parolin
Samedi 25 février à 18h
Tarifs : 16€ / 12€ / 8€ / 5€
Réservations auprès du CDC – Les Hivernales au 04 90 39 06 76
Nous sommes esclaves de nous-mêmes, nous disent Ayelen Parolin et Lisi Estaràs. L’expérience de la vie donne beaucoup
d’outils d’émancipation et un sentiment de liberté, mais ce sentiment peut n’être qu’une illusion. Inconsciemment, on se
répète, on se coince dans certaines façons de penser et l’on se retrouve toujours devant les mêmes limites, et finalement,
devant soi-même.
L’illustration en est ce solo dans lequel l’esclave, chargée d’une structure imposante, mais plutôt abstraite qui « empêche » le
corps et, en même temps, qui le porte, le protège est hantée par elle-même, engoncée dans ses héritages multiples et cherche à
exhumer sa propre histoire, son rapport au monde…
Confusions, possessions, contradictions et désir d’abandonner ce qui nous entrave traversent cette autofiction chorégraphique.
Le spectacle vient de recevoir le prix "chorégraphie" de la SACD Belgique 2016
Concept & chorégraphie : Ayelen Parolin & Lisi Estaràs
Interprétation : Lisi Estaràs
Musique : Bartold Uyttersprot
Dramaturgie : Sara Vanderieck & Olivier Hespel
Création lumière : Carlo Bourguignon
Costumes : Dorine Demuynck
Objet scénographique : Nicolas Vladyslav
www.ayelenparolin.be & www.facebook.com/CieAyelenParolin/?ref=bookmarks
Production RUDA asbl
Coproduction : Charleroi Danses / Les Brigittines, Bruxelles / CDC Le Gymnase – Roubaix / Petites Scènes Ouvertes (PSO) Aide
Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse
Soutien : WBI / WBT/D Accueil studio Hellerau – European Center for Arts, Dresden / Les ballets C de la B / Grand Studio,
Bruxelles Remerciements à Clara Bauer, ainsi qu’à toutes les pièces qui ont nourri ce solo (Wolf, VSPRS, C(H)OEURS, Tauberbach,
La Mancha, Primero/Erscht, No Wonder, Ladycock, Dans Dans).
Ayelen Parolin est en résidence de création pour 2016/2017 au Théâtre de Liège, est en résidence administrative au Théâtre les
Tanneurs (Bruxelles) et est accompagnée par le Grand Studio (Bruxelles).
+ dès 17h : Vernissage exposition
THIBAULT GREGOIRE - PHOTOGRAPHIE
Journaliste de formation et spécialisé dans le secteur de la coopération au développement, Thibault Gregoire travaille pour de
nombreuses ONG et institutions internationales. Ses reportages l’emmènent dans de nombreux pays de monde et, en 2002, il
s'installe en Afrique où il délaisse peu à peu la plume pour le boîtier photo, ce sera ensuite l'Indonésie. En 2010, il rentre à
Bruxelles et décide de consacrer son travail de photographe à la danse contemporaine. Il collabore aussitôt avec Charleroi
Danses, ce qui lui permet de s'immiscer dans un large éventail d'univers chorégraphiques. Il photographie tant la scène
francophone de Belgique que la scène internationale (Michèle-Anne De Mey, Pierre Droulers, Cie Mossoux-Bonté, Catherine
Diverres, Raymond Hoghe, Trisha Brown Dance Company,...). Il se refuse toutefois à ne s'arrêter qu'aux spectacles, voulant
élargir son travail sur la danse contemporaine à une sphère plus étendue. Cela se traduit par un intérêt particulier pour
les répétitions et les formations, par des partenariats avec de jeunes chorégraphes, ou par un regard régulier sur la
danse urbaine. Mais surtout sur une série de portraits de danseurs réalisés loin des plateaux et des performances, dans un faceà-face plus intime. Si cette série de portraits est un projet déjà bien avancé, il aimerait à présent ajouter une nouvelle
perspective, à savoir se pencher aussi sur les écoles qui forment les danseurs professionnels.
www.thibaultgregoire.be