Arthur, l`Aventure 4D

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©2009 EuropaCorp - TF1 Films Production - Apipoulaï Prod - Avalanche Productions - Images et Effets 3D : BUF
Arthur, l’Aventure 4D - Presse Futuroscope
sommaire
Communiqué de synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 3
Arthur, l’Aventure 4D, une attraction imaginée par Luc Besson
Un parcours interactif pour se préparer à l’aventure . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 4
Une course contre la montre dans l’univers des Minimoys . . . . . . . . . . . . . .p. 7
Dans les coulisses du film de l’attraction
Entretien avec Luc Besson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 8
Entretien avec Pierre Buffin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10
Un concentré technologique unique au monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 12
Un projet d’envergure européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 14
L’architecture du pavillon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 18
Les autres nouveautés de l’année 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19
Le Futuroscope, 2e parc de loisirs en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 21
Le département de la Vienne,
acteur majeur du développement du Futuroscope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 23
Le Futuroscope pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 24
Contact Presse Futuroscope : Jérôme Neveux - 06 82 83 63 20 - www.presse.futuroscope.com
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Communiqué de synthèse
Arthur, l’Aventure 4D,
bienvenue chez les Minimoys
A partir du 19 décembre, le Futuroscope lance en avant-première sa grande nouveauté
2010, Arthur, l’Aventure 4D, une nouvelle attraction à sensations imaginée par Luc Besson
et inspirée de la trilogie Arthur et les Minimoys. Après s’être amusés au cours d’un
parcours-découverte interactif dans le monde des Minimoys et s’être identifiés à ces
créatures minuscules, les visiteurs du Futuroscope participent à une course contre la
montre ébouriffante aux côtés d’Arthur pour le raccompagner à temps dans le monde des
humains.
Cette nouveauté dispose d’un concentré technologique unique au monde. La projection en
relief d’un film d’animation sur un dôme IMAX® de 900 m2, un simulateur de mouvements
synchronisé et des effets multi-sensoriels 4D favorisent l’immersion des visiteurs dans
cette création numérique originale de Luc Besson. Ce dispositif technologique, mis au
point sur mesure par le Futuroscope, constitue un outil d’expression artistique inédit pour
le réalisateur, qui signe ici la conception de sa première attraction.
Au Futuroscope, se glisser dans la peau d’un autre, c’est changer de point de vue et
modifier son regard sur le monde. C’est aussi une façon de vivre plusieurs vies en une
seule visite.
Etre tout petit est un thème fort de la littérature et de l’imaginaire collectif qui permet de
regarder le monde, la nature avec humilité et compréhension, mais aussi d’intégrer les
notions de différence et de respect. Arthur et les Minimoys sensibilise aussi à la protection
de la nature, autant de valeurs largement partagées par le Futuroscope.
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Arthur l’Aventure 4D,
une attraction imaginée
par Luc Besson
A partir du 19 décembre, le Futuroscope lance en avant-première l’une de ses grandes
nouveautés 2010, Arthur, l’Aventure 4D, une nouvelle attraction à sensations imaginée par
Luc Besson et inspirée de la trilogie Arthur et les Minimoys. Après s’être amusés au cours
d’un parcours-découverte interactif dans le monde des Minimoys et s’être complètement
identifiés à ces créatures minuscules, les visiteurs du Futuroscope participent à une
course contre la montre ébouriffante aux côtés d’Arthur pour le raccompagner à temps
dans le monde des humains.
Cette nouveauté dispose d’un concentré technologique unique au monde. La projection en
relief d’un film d’animation sur un dôme IMAX® de 900 m2, un simulateur de mouvements
synchronisé et des effets multi-sensoriels 4D favorisent l’immersion des visiteurs dans
cette création numérique originale de Luc Besson. Ce dispositif technologique, mis au
point sur mesure par le Futuroscope, constitue un outil d’expression artistique inédit pour
le réalisateur, qui signe ici la conception de sa première attraction, composée en deux temps.
Un parcours interactif
pour se préparer à l’aventure
Arthur, l’Aventure 4D réserve à ses visiteurs une surprise de taille. Dès leur entrée dans le
pavillon, ils sont immédiatement plongés dans l’univers des Minimoys, ces êtres miniatures
qui vivent cachés sous terre, en parfaite harmonie avec la nature.
Répartis sur deux niveaux, les décors reconstituant quatre univers d’un monde souterrain
et végétal jouent de gigantisme pour que les visiteurs aient la sensation d’être immergés
dans un monde d’une autre échelle, d’avoir rétréci et d’être devenus eux-mêmes des
Minimoys. Ce sentiment d’identification est renforcé par des expériences ludiques qui
jalonnent le parcours : les visiteurs peuvent connaître leur poids de minimoy, écrire leur
nom en alphabet minimoy… parmi bien d’autres interactions qui les invitent à se préparer
à l’aventure.
Les univers traversés fourmillent d’objets empruntés à la vie quotidienne des Minimoys. Du
tunnel d’entrée dans le monde des Minimoys jusqu’au garage de Max, en passant par la
traversée du jardin d’Arthur et celle de la salle du passage, ils renseignent les visiteurs
avec humour sur le mode de vie et les valeurs du peuple souterrain.
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Les quatre univers du parcours
Reconstituée, comme les autres univers, à partir des décors imaginés par Hugues
Tissandier, chef décorateur sur les films de Luc Besson, la salle du passage propose
d’embarquer à bord de deux ascenseurs de verre qui desservent deux niveaux. En les
empruntant, les visiteurs s’élèvent à une hauteur atteignant jusqu’à 13 mètres en façade du
pavillon, profitant d’un panorama sur le Futuroscope, avant d’atteindre le garage de Max et
d’embarquer à bord d’une coccivolante.
Le tunnel d’entrée dans le monde des Minimoys
Edifiée à l’entrée d’un tunnel souterrain, une maison typique du royaume des Minimoys,
composée de terre et de végétation, marque la frontière entre le monde des humains et
celui des Minimoys. Près d’elle, des feuillages géants et des herbes gigantesques se
dressent, d’énormes racines souterraines s’entremêlent, laissant entrevoir l’allée à
emprunter. En bordure de ce chemin, sont érigées des pierres de lune, métamorphoses de
vieux Minimoys qui, sous l’effet d’un procédé mystérieux de cristallisation, se sont changés
en rochers après être venus s’éteindre ici. Exposée à deux reprises, une carte
géographique sur parchemin indique aux visiteurs l’étendue du royaume des Minimoys.
Le jardin de la grand-mère d’Arthur
A la sortie de ce drôle de tunnel, les visiteurs « revenus à la surface de la Terre »
découvrent sous un ciel éclatant le vaste champ d’herbes hautes et de coquelicots géants
qu’ils vont devoir traverser : le jardin de la grand-mère d’Arthur. A hauteur de minimoy, le
champ semble une forêt. Indifférente au passage des visiteurs parmi les coquelicots, une
coccivolante projetée sur un écran vidéo continue de butiner. Les visiteurs qui le
souhaitent peuvent s’amuser à monter sur une drôle de balance pour connaître leur poids
de minimoy. Il est temps à présent pour les visiteurs de repartir sous terre, sous le jardin de
la grand-mère d’Arthur, là où les lianes, les racines et les feuilles rampent sur les parois
terreuses et se disputent l’espace.
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Sous le jardin de la grand-mère d’Arthur
Pour passer dans le monde des Minimoys, Arthur s’est servi d’une longue vue dans le
jardin de sa grand-mère. Les visiteurs, en passant près d’elle, sont invités à regarder à
travers et, surprise !, ils aperçoivent l’œil gigantesque d’Arthur en train de les contempler.
Plus loin, l’animatic d’un aspirosée éveille la curiosité. Dotée d’une trompe aspirante, cette
étonnante machine récolte les gouttes de rosée sur la végétation pour les recycler en eau
potable. L’épée des Minimoys, fondue dans la roche par leurs ancêtres, témoigne de la
décision du peuple miniature de ne plus jamais entrer en guerre. Ancestrale également,
une tablette représente l’alphabet des Minimoys. Equipée d’un dispositif interactif, elle
permet aux visiteurs d’écrire leur nom et de le voir traduit en alphabet minimoy. Puis vient
le moment de rejoindre deux ascenseurs qui vont gravir la façade du pavillon par l’extérieur
(vue panoramique du parc au passage) jusqu’à atteindre le garage de Max.
Le garage de Max
Boulons, pistons, pièces détachées…, le garage de Max, c’est l’univers de la récupération
et du recyclage étendu sur deux niveaux. Selon le niveau du garage dans lequel
l’ascenseur les dépose, les visiteurs ont l’occasion de voir en avant-première deux
énormes coccivolantes. En phase de réparation dans le garage de Max, ces énormes
coccinelles géantes peuvent accueillir des passagers sur leur dos. Elles sont aussi de
rapides moyens de transport que les visiteurs, devenus Minimoys, ne tarderont pas à
enfourcher pour vivre une aventure très mouvementée, une fois les consignes de sécurité
dispensées sur écran vidéo.
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Une course contre la montre dans l’univers des Minimoys
Dans leur nouvelle peau de Minimoys, les visiteurs, munis de lunettes polarisantes,
embarquent à bord de coccivolantes, simulateurs en forme de coccinelles géantes.
Immergés dans le monde féerique des Minimoys par les images projetées en relief sur un
dôme IMAX®, les visiteurs sont emportés à toute allure par leur coccivolante, s’élançant
aux côtés d’Arthur dans une course contre la montre ébouriffante en compagnie de
Sélénia et de Bétamèche.
Les visiteurs du Futuroscope n’ont que quelques minutes pour raccompagner Arthur au
pied de la longue vue, seul passage entre le monde des Minimoys et celui des humains.
S’ils ne l’atteignent pas à temps, le passage se referme pour dix lunes... bloquant Arthur à
l’état de Minimoy pour autant de temps.
Au rythme des trépidations et des accélérations de leur coccivolante synchronisée aux
mouvements des images, les visiteurs survolent le monde féerique des Minimoys. Des
jardins de la maison d’Arthur à Paradise Alley (un vrai Las Vegas souterrain) en passant par
le village des Minimoys, ils plongent, slaloment, tournoient, se retrouvent en tête-à-tête
avec des animaux ou des insectes hostiles. Au cours de l’aventure, des effets 4D
surviennent de toutes parts pour surprendre les passagers. Montée d’adrénaline et
frissons garantis. A hauteur de Minimoy, les sensations sont décuplées.
Cette attraction est accessible aux enfants à partir de 1,05 m.
La technique en bref...
Durée de l’expérience : 20 minutes dont 4 minutes 30 de simulateur.
Capacité d’accueil : 800 personnes par heure.
Technologie IMAX® 3D Dynamique : écran hémisphérique de 900 m2, simulateur
synchronisé aux images d’un film d’animation 3D, 2 niveaux de plateformes,
4 plateformes accueillant 25 personnes chacune. Lunettes polarisantes actives.
Effets multi-sensoriels 4D embarqués à bord du simulateur et dans la salle.
La musique du film est composée par Eric Serra.
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Les coulisses de la création
du film de l’attraction
Entretien avec Luc Besson
Réalisateur, producteur et scénariste français, Luc Besson s’est démarqué par les films
Le Grand Bleu, Nikita et Le Cinquième Élément. En tant que producteur, il est connu pour la
série des films Taxi. Luc Besson commence dans le cinéma en multipliant les postes
d'assistant réalisateur, avant de réaliser son premier long métrage de science-fiction,
Le Dernier Combat en 1983, qui lui permet de signer un contrat avec Gaumont pour réaliser
Subway en 1985. Fort de ce succès, il entreprend la réalisation d'un film qui lui tient à
cœur : Le Grand Bleu. Le film devient un phénomène de société.
Luc Besson s'essaie au polar avec Nikita en 1991 et Léon en 1995. Succès encore. En 1997,
il se lance avec Gaumont dans un ambitieux projet de science-fiction, qu'il prépare très
soigneusement, Le Cinquième Élément, pour lequel Luc Besson obtient le César du meilleur
réalisateur. En 2000, Luc Besson fonde sa société de production et de distribution,
EuropaCorp. La société produit entre quatre et huit films par an et touche tous les secteurs
d’activité du cinéma : la distribution, la vidéo. Elle a donc produit Taxi ou Yamakasi. Luc
Besson réalise aussi Jeanne d'Arc en 1999 et Angel-A en 2005. En 2006, Arthur et les
Minimoys est un véritable succès public. Arthur et la vengeance de Maltazard, le second
volet de la trilogie est sorti dans les salles le 2 décembre 2009. A suivre, le dernier volet
Arthur et la guerre des deux mondes dont la sortie est prévue en décembre 2010.
© 2009 EuropaCorp - Guy Ferrandi - TF1 Films
Production - Prod - APipoulaï Productions - Avalanche
Productions - Images et Effets 3D - BUF
D’où vient votre intérêt pour les parcs d’attraction ?
Un enfant sommeille en chacun de nous et j’ai coutume de penser qu’il faut le respecter et
le choyer. La magie des parcs de loisirs, c’est de créer des attractions qui permettent aux
enfants de prolonger, de vivre leurs rêves mais pas seulement… Les adultes y retrouvent
eux aussi leur âme d’enfant et cela crée un rapprochement évident entre les générations.
Par ailleurs, les parcs sont de plus en plus créatifs et innovants. Leurs attractions intègrent
des effets spéciaux qui procurent des sensations fortes capables de vous faire croire que
ce que vous vivez, c’est la réalité. J’ai la chance d’exercer un métier qui consiste, comme
les parcs d’attractions, à offrir du rêve, j’aime aussi qu’on me fasse rêver.
Je suis très attiré par les effets spéciaux. Si j’ai pu m’entourer des meilleurs spécialistes
comme BUF Compagnie pour intégrer des effets dans mes films, j’avais envie depuis
longtemps d’imaginer le scénario d’une attraction qui permettrait de « matérialiser » les
sensations.
Pourquoi avoir choisi de réaliser cette attraction pour le Futuroscope ?
Le Futuroscope, c’est un coup de cœur ! Le Futuroscope, c’est au fond à la fois sa force et
sa différence, a des attractions dans lesquelles vous vous amusez en apprenant en même
temps quelque chose sur vous, sur le monde, sur les autres. Aujourd’hui, les musées
cherchent à intégrer du ludique, les parcs de loisirs veulent faire plus de culturel… Le
Futuroscope mêle les deux.
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Ce qui m’a aussi intéressé, c’est sa manière ludique de porter des valeurs de respect pour
la nature, des valeurs familiales et de citoyenneté qu’on retrouve dans la culture des
Minimoys. Le Futuroscope fait appel à l’imaginaire et au jeu pour interpeller les gens sur
les enjeux actuels, par exemple, la protection de l’environnement ou le droit à la différence
avec, en toile de fond, l’idée d’un futur meilleur.
Alors les Minimoys au Futuroscope, en somme, c’est une évidence…
Tout à fait ! Avec le parc, nous partageons le goût de l’innovation et la volonté de mettre en
valeur un savoir-faire à la française. C’est un défi passionnant de montrer ce que nous
sommes capables de faire face aux géants américains.
Je voulais faire quelque chose de différent de ce qui se pratique dans les films d’animation.
Le Futuroscope a répondu à cette envie en mettant à ma disposition un écrin technologique
de haut niveau : un écran IMAX® hémisphérique de plus de 900 m2, un projecteur 3D, des
sièges dynamiques, des effets de salle et d’autres embarqués sur les sièges.
A quels moments êtes-vous intervenus dans la création de l’attraction ?
Quand je mène un projet, c’est à fond, je participe à toutes les phases de sa création. J’ai
d’abord imaginé le script de l’histoire et réalisé le film d’animation en 3D. Mais j’avais aussi
envie que l’expérience soit totale et que les visiteurs se sentent minimoys dès leur arrivée
dans l’attraction. D’où mon idée de thématiser l’espace qui conduit de l’entrée du pavillon
jusqu’aux simulateurs. Le Futuroscope s’est adjoint le talent des sociétés les plus réputées
d’Europe pour reconstituer le monde des Minimoys et créer des décors gigantissimes.
Nous avons bien sûr travaillé de concert pour que le rendu soit en parfaite adéquation avec
l’univers d’Arthur. Les fans vont être ravis !
En quoi l’expérience proposée aux visiteurs du Futuroscope est-elle différente de celle
qu’ils peuvent vivre au cinéma.
Un film, c’est un ressenti que l’on fait passer par l’image. Au cinéma, les spectateurs font
appel à leur imaginaire pour rentrer dans l’histoire.
Dans Arthur, l’Aventure 4D, on passe immédiatement du rôle de spectateur à celui d’acteur.
Grâce aux effets 4D et aux mouvements des sièges, vous éprouvez physiquement les
sensations d’un minimoy en pleine course pour sauver Arthur. Ça va de la vitesse de la
coccivolante qui vous entraine dans tous les sens à la caresse d’une toile d’araignée sur
votre visage ou celle d’une langue de grenouille… Quand vous êtes aussi petit qu’un
minimoy, tout ce qui pouvait vous paraître inoffensif peut soudain représenter un énorme
danger. J’aime bien l’idée de changer d’échelle pour avoir un autre point de vue sur les
choses qui nous entourent.
Adultes et enfants devraient adorer ! D’ailleurs, on ne pouvait pas faire une attraction qui
traite du monde des petits sans penser à ceux qui le sont vraiment ! Du coup, il suffit de
faire 1.05 m pour participer à l’attraction.
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Entretien avec Pierre Buffin, fondateur et
PDG de BUF Compagnie
Propos recueillis par Pascal Pinteau
Pierre Buffin dirige depuis plus de vingt ans BUF Compagnie, l’une des sociétés d’effets
spéciaux les plus réputées au monde. Spécialiste de l’image de synthèse, BUF a fait ses
premières armes dans la publicité avant de réaliser quelques effets visuels pour Les
Visiteurs. Le travail accompli ensuite sur La Cité des Enfants Perdus attire l’attention des
grands studios américains et du réalisateur David Fincher. Il entame une collaboration
avec BUF sur Fight Club qui se prolongera avec Panic Room. BUF signe d’autres effets
spectaculaires ou « invisibles » grâce à leur discrétion hyperréaliste, pour des films aussi
variés que Batman et Robin, la trilogie Matrix, Human Nature, Batman Begins et tout
récemment The Dark Knight. C’est en 2006, grâce à Luc Besson, que Pierre Buffin réalise
l’un de ses rêves : participer à un film d’animation. Il s’agit d’Arthur et les Minimoys, qui
remporte un tel succès qu’il est prolongé par deux films – Arthur et la vengeance de
Maltazard (2009) et Arthur et la guerre des deux mondes (2010) – et par l’attraction Arthur,
l’Aventure 4D, un concentré de technologie conçu et créé en France, et présenté en
exclusivité mondiale au Futuroscope.
Vous avez changé de technique mais aussi de format pour réaliser les images de
l’attraction Arthur, l’Aventure 4D, puisque les spectateurs sont placés doublement au
cœur de l’action grâce à la projection sur écran hémisphérique et grâce au relief…
Qu’est-ce que cela a impliqué pour vous ?
Ce sont des images gigantesques et, de ce fait, le temps de calcul est énorme. De plus,
comme le film est en relief, il faut produire deux images, une pour l’œil gauche, l’autre pour
l’œil droit. Le problème, c’est que nous manquions d’outils pour valider les effets de relief,
ainsi que la vitesse de défilement des paysages et des personnages, qu’il fallait affiner
pour que tout soit lisible à l’image. Comme nous ne pouvions pas aller tous les jours au
Futuroscope avec une copie sous le bras, cela a compliqué les choses. Il faut préciser que
le format IMAX®, qui est tiré sur pellicule 70 mm, n'est pas un format standard. Fabriquer
une copie est donc plus onéreux et demande plus de temps qu'une copie 35 mm. Seuls
quelques laboratoires dans le monde possèdent la technologie nécessaire. Comme il
n’était pas possible de faire constamment des tests en IMAX®, il a fallu inventer d’autres
moyens de vérifier notre travail.
Les infographistes ont, dans un premier temps, utilisé des lunettes bleues et rouges pour
vérifier le relief des images sur lesquelles ils travaillaient directement sur l'écran de leur
ordinateur. Ensuite, nous avons eu recours à une vérification un peu plus proche de la
réalité grâce à la projection numérique de tests en relief chez B-MAC, laboratoire filiale de
BUF. L'avantage de cette projection est l'utilisation de lunettes polarisées semblables à
celles du Futuroscope.
Nous avons pu voir ces tests en relief dans notre salle de projection. Toutefois, l'écran du
laboratoire est beaucoup plus petit qu’un écran IMAX® et non hémisphérique. Nous avons
aussi fabriqué une simulation 3D de lentille IMAX® DOME et une simulation d’écran
hémisphérique pour pouvoir voir le film à partir des points de vue de chacun des sièges de
la future salle. Nous avons donc dû développer de nombreuses techniques différentes pour
voir notre travail en cours et résoudre cette accumulation de petits problèmes. C’était
complexe mais passionnant. L’équipe du Futuroscope nous a beaucoup aidés grâce à son
expérience en nous donnant ses conseils.
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Avez-vous testé le film sur des spectateurs qui n’appartenaient pas à l’équipe de
production, pour recueillir leurs réactions ?
Oui. Les enfants étaient passionnés et les parents enthousiastes ! Les projections-tests ont
très bien marché.
Comment avez-vous collaboré avec Luc Besson sur l’attraction ? Comment lui faisiez-vous
valider les différentes phases de votre travail ?
La production nous a fourni des story-boards. Puis nous avons commencé à modéliser et
nous avons montré à Luc quelques animations. Au cours de la fabrication d'Arthur et les
Minimoys et des deux épisodes suivants, une véritable relation de confiance s'est installée
entre nous d'un point de vue artistique. Il a participé à toute l’élaboration du projet, bien
sûr, ce qui lui a permis de nous déléguer la phase plus technique qui a suivi.
Quels sont les nouveaux personnages et les nouveaux décors qui ont été créés pour le
film de l’attraction ?
Une partie des décors vient du second film de la trilogie. Nous avons été amenés à les
modifier ponctuellement pour correspondre à certains effets de l’attraction. Nous avons
notamment éclairé davantage certains décors 3D afin qu’ils ressortent mieux sur l’écran
IMAX® DOME. La faille où l’on croise les araignées, en revanche, est un décor nouveau,
tout comme l’extérieur du jardin qui a été modélisé en 3D tandis qu’on le voit en prises de
vue réelles au cinéma.
Les productions d’animation réalisées entièrement en France sont rares. Quelles
difficultés avez-vous dû surmonter pour arriver à faire cela et créer l’univers d’Arthur ?
Il nous a fallu rassurer d’abord le producteur et le réalisateur car ce type de projet à
vocation internationale nécessite un budget plus important qu’un film d’animation habituel.
C’est une entreprise plus complexe, qui prend plus de temps à monter. Heureusement, Luc
Besson avait d’emblée l’ambition de faire un projet qui puisse rivaliser avec les productions
américaines.
Ensuite, quand nous avons assemblé une équipe d’animation, nous nous sommes rendus
compte que la plupart des graphistes qui ont mené leurs études dans les écoles françaises
sont capables de tout faire sur un film : ils peuvent non seulement créer le story-board,
mais aussi analyser une image, animer des personnages, faire le rendu et le mapping d’un
plan. Bref, grâce à leur formation, ils sont beaucoup plus polyvalents que les
professionnels de l’animation aux Etats-Unis. Il était donc important de ne pas les
cantonner dans un rôle spécifique mais de leur confier la réalisation d’une séquence dans
sa totalité. Cela a été un des atouts de la fabrication d’Arthur en France.
A titre personnel, quelles sont les plus grandes satisfactions que ce projet vous a
apportées ?
C’était un vrai plaisir de relever un tel défi technique tout en faisant quelque chose de
nouveau. On ne nous propose pas souvent des projets aussi ambitieux et aussi complexes
que le film d’Arthur, l’Aventure 4D…
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Un concentré technologique unique
au monde pour une immersion totale
texte de P. Pinteau
Utilisant un projecteur unique mais très puissant (l’ampoule dégage une puissance
lumineuse de 15 000 watts !), le système IMAX ® fait défiler une pellicule 70 mm
horizontalement – et non verticalement comme à l'accoutumée – et utilise une surface
équivalente à celle de trois images 70 mm classiques, soit une taille d'image dix fois
supérieure à celle du 35 mm. Cette résolution exceptionnelle permet de projeter un film
IMAX® sur un écran géant de 25 mètres de hauteur !
Afin de laisser un maximum de place à l'image, une pellicule IMAX ® ne comporte pas de
piste sonore : elle est reportée sur une bande magnétique 35 mm, synchronisée avec le
film. Les images géantes remplissent ainsi la majeure partie du champ de vision des
spectateurs. Cette technologie est introduite auprès du grand public lors de l'Exposition
Universelle d'Osaka, en 1970, grâce au film Tiger Child. Mais il faut attendre l'année
suivante pour que la première salle IMAX® permanente soit inaugurée à Toronto.
Un progrès décisif est accompli en 1973 avec l’invention du format OMNIMAX, nommé
aujourd’hui IMAX® DOME. Le procédé consiste à équiper une caméra IMAX® d’un
objectif de type fish-eye qui déforme l’image en l’arrondissant pendant les prises de
vues. Un projecteur équipé d’un objectif identique rétablit ensuite les perspectives
lorsque la projection a lieu sur l’écran hémisphérique d’une salle IMAX ® DOME. Ce
procédé remplit cette fois-ci l’intégralité du champ de vision des spectateurs, qui ont
l'impression de se retrouver DANS le film...
Mais depuis, IMAX® est allé encore plus loin en mettant au point le meilleur système de
relief au monde, l’IMAX® DOME 3D. Le film est projeté à 50 images par seconde. Les
lunettes actives à cristaux liquide des spectateurs aveuglent l’œil droit tandis que l’œil
gauche voit uniquement l’image qui lui est destinée, puis exécutent ensuite la
manœuvre inverse. Les images droite/gauche étant alternées pendant la projection, ce
processus a lieu 50 fois par seconde pour permettre la perception d’une projection en
relief à 25 images par seconde. Ce procédé stupéfiant est employé dans l’attraction
Arthur, l’Aventure 4D présentée en exclusivité mondiale au Futuroscope, mais ce n’est
pas le seul, car les visiteurs du parc vivront cette aventure non pas seulement en 3D,
mais en 4D dynamique !
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La 4D : l’immersion sensorielle dans
l’univers d’Arthur
Pour découvrir l’attraction, les visiteurs s’installent dans des nacelles de 25 places
chacune qui vont simuler les évolutions aériennes d’une coccivolante, un véhicule en
forme d’insecte du monde des Minimoys. Quatre nacelles sont placées sur deux niveaux
dans la salle, en face de l’écran géant hémisphérique IMAX ® DOME. Grâce à ses 6 axes
de mouvements, chaque nacelle monte, descend, s’incline à gauche, à droite, en avant
et en arrière, accompagnant toutes les péripéties du film grâce à une programmation
enregistrée sur ordinateur et synchronisée à la projection.
L’impression de se déplacer dans les airs est accentuée par le vent qui souffle sur les
spectateurs, tandis que plusieurs effets inédits viennent les surprendre : la sensation de
traverser les fils d’une toile d’araignée, de sentir un frisson sur la nuque ou d’être frôlé
par la langue humide d’une grenouille ou le dard d’une abeille agressive ! Les sons et
les bruitages de ce voyage sont restitués par le système stéréo 6.1 IMAX ®, tandis que
les images géantes en relief sont signées par BUF Compagnie, société française qui
s’est imposée comme l’un des meilleurs studios d’effets visuels, reconnu dans le monde
entier.
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Arthur, l’Aventure 4D
Un projet d’envergure européenne
Animé par l’esprit pionnier qui le caractérise depuis sa création, le Futuroscope, avec
Arthur, l’Aventure 4D, pousse à son paroxysme sa démarche visant à combiner l’innovation
technologique et la créativité artistique au service de l’imagination, de l’immersion et du
plaisir.
Avec la création de cette nouvelle attraction, le Futuroscope combine le propre savoir-faire
de ses équipes en matière de développement d’attractions aux compétences artistiques et
technologiques de sociétés européennes, leaders dans leurs domaines et
complémentaires. Outre l’excellence artistique reconnue de la société de Luc Besson,
EuropaCorp, qui a supervisé la direction générale du projet, le Futuroscope a choisi de
s’entourer de trois sociétés leaders dans leurs domaines respectifs à l’échelle
européenne, pour la scénographie et les décors, les effets spéciaux et le dispositif
technique de simulation. Joravision, Kraftwerk et Simworx ont mis tout leur talent et leur
expérience au service de cette attraction unique en son genre.
Arthur, l’Aventure 4D est une attraction qui dispose d’un pouvoir immersif unique au
monde, grâce au concentré technologique dont elle dispose (projection en relief, sièges
dynamiques, effets spéciaux…) mais également grâce aux décors qui plongent les
visiteurs au cœur du monde minuscule des Minimoys.
Pour la première fois à ce niveau d’exigence artistique, le Futuroscope propose, avant
l’attraction dynamique elle-même, un parcours scénographié au cœur du monde minimoy,
qui a mobilisé les meilleurs talents existants dans le domaine.
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A propos de Jora Vision
Hautes herbes, racines géantes, insectes au plafond, sons d'ambiance bucolique… Pour
la société néerlandaise Jora Vision, spécialisée dans le design et la construction de décors
pour les parcs à thèmes du monde entier, le « préshow » d’Arthur, l’Aventure 4D, dont les
décors ont été conçus par Luc Besson, a représenté un véritable challenge.
Le cinéma actuel peut se permettre, à l’aide des nouvelles technologies, n’importe quel
effet. Transcrire ces effets en « dur », à partir des roughs du chef décorateur de Luc
Besson, Hugues Tissandier, pour un espace destiné à un grand nombre de visiteurs, est un
défi technique et artistique tout autre.
« Il a fallu inventer un écran tactile en bois, en alphabet minimoy, ou encore modifier la
nature du béton pour éviter qu’il ne sèche trop vite, compte tenu du climat sec de Poitiers »,
précise Alex Goethals, chef de projet pour Jora Vision. « Les pétales des coquelicots ont
fait l’objet d’une recherche de matériaux particulière car les premiers essais n’étaient pas
convaincants. Il fallait qu’ils soient translucides, mais aussi modelables et enfin résistants
au feu… Nous avons donc utilisé un panneau acrylique industriel thermo déformable que
nous avons détourné pour former des pétales. Nous sommes proches de la haute couture,
avec du sur-mesure à chaque fois. »
Toutes les sculptures de l’attraction ont ainsi été réalisées à main levée, à la truelle ; pas
question de crayonner sur du béton mouillé ! Parallèlement, tous les accessoires ont été
créés dans les ateliers aux Pays-Bas.
Pierres, feuilles, lunette télescopique géante, coccivolantes, araignées, mul-muls ont
d’abord été sculptés avant d’être fabriqués en résine projetée. Résultat : le garage de
coccivolantes (2,5 m de large et 4,5 m de long chacune), les pierres de lune, le champ de
coquelicots géants ont été réalisés grâce à différentes techniques parmi lesquelles la
projection de béton sur ossature primaire, la sculpture en bas reliefs, la récupération
d’objets comme des vis ou des capsules de soda ou encore l’installation d’impressions
numériques de très grand format.
Touches finales à l’ensemble, la peinture et l’éclairage. Là encore, le travail a été minutieux
et a reçu la validation finale de Luc Besson.
page 15
A propos de Simworx
La fiabilité et la sécurité sont deux piliers essentiels qui ont déterminé la réussite du projet.
C’est la société britannique, Simworx spécialisée dans la construction de plateformes de
simulation et le calage des mouvements synchronisés aux images, qui s’en est chargée.
Cette société, à la pointe du progrès technologique, a su intégrer pour Arthur, l’Aventure
4D, les dernières évolutions tant au niveau sécuritaire et confort des visiteurs qu’au niveau
de la souplesse et de l’amplitude des mouvements des sièges. Ils ont travaillé sur les
simulateurs, fabriqués initialement par Thomson Entertainment pour Le Défi d'Atlantis
(l’attraction précédente) et ont effectué une vérification générale sur les nacelles du
simulateur avant de les reprogrammer avec les mouvements du nouveau film et d’installer
un nouveau show control.
A propos de Kraftwerk
Cette société autrichienne est spécialisée dans les effets spéciaux et notamment les effets
embarqués sur les sièges pour les installations de type 4D. Langue de grenouille mouillée,
toile d’araignée, vent, vitesse, piqûre d’abeille : tous ces « bonus » qui viennent pimenter
l’aventure et amplifier la sensation d’immersion des visiteurs ont fait l’objet d’études
techniques et de calages « en situation », minutieusement orchestrés. Kraftwerk s’est
également chargé de l'installation des nouveaux sièges (décorés en coccivolantes) qui,
grâce à de nouvelles barres de sécurité, permettent d’accueillir les enfants à partir
d’1,05 mètre (soit environ l’âge de 5 ans), ce qui fait d’Arthur, l’Aventure 4D la première
attraction dynamique du Futuroscope accessible à de si jeunes enfants.
page 16
L’attraction en chiffres
Pavillon composé d’un cylindre de 32 mètres de diamètre imbriqué dans un hypercube de
35 mètres de haut,
1 an de préparation et 1 an de chantier,
250 artistes et techniciens sur le chantier, 6 nationalités représentées (allemande,
anglaise, française, belge, irlandaise et autrichienne),
4 plateformes dynamiques de 25 places chacune à l’allure de coccivolantes,
capacité d’accueil : 800 personnes à l’heure.
Pour le parcours avant l’attraction...
160 tonnes de béton ont été utilisées pour réaliser les décors,
25 m3 de mousse polyuréthane ont été sculptés,
5000 mètres linéaires de fer à béton ont été nécessaires pour concevoir les structures des
décors,
2 tonnes de polyuréthane ont été coulées pour créer les objets du parcours,
400 mètres de bois ont permis de construire les balustrades de la file d’attente,
des coquelicots en panneaux acrylique thermo-déformables mesurent 3 mètres de haut.
Les ateliers d’Arthur pour prolonger l’aventure
Les ateliers d’Arthur accueillent les enfants pendant toutes les vacances scolaires à
la Cité du Numérique du Futuroscope pour leur proposer des activités créatives
autour de l’univers d’Arthur et les Minimoys.
• L’Atelier Grimage permet de choisir le maquillage qui les transformera en
Princesse Sélénia ou en guerrier Koolomassaï.
• L’Atelier des gris-gris propose de créer des accessoires à partir de
produits de récupération et de végétaux.
• L’Atelier des Secrets invite les enfants à réaliser des messages secrets en
alphabet minimoy et à percer les secrets de l’écriture.
• L’Atelier Specta-Moléculaire propose aux enfants de s’amuser autour
d’une cuisine inventive.
En partenariat avec Lesieur, Faber Castel et Ubisoft.
page 17
l’architecture du pavillon
Signé par l’architecte Denis Laming, le pavillon d’Arthur, l’Aventure 4D possède un
hypercube cristallin de 35 mètres de hauteur, représentation géométrique d’une quatrième
dimension physique, évocation imaginaire de l'existence d'univers parallèles, du voyage
dans le temps et l'espace. Cet hypercube aux vitrages translucides supporte un cylindre de
32 mètres de diamètre, opaque, aux dégradés de bleu, évoquant la beauté de l’art, le
spectacle, le cinéma, la mise en scène de l’imaginaire. La nuit, un effet de lumière
dynamique donne au cylindre l’impression qu’il tourne autour d'un axe vertical. Il a abrité
Le Défi d’Atlantis avant de laisser place à Arthur, l’Aventure 4D. A cette occasion, la façade
du bâtiment a été modifiée. Une plaque constituée de verre et d’acier a été installée pour
accueillir la structure de deux ascenseurs panoramiques en verre qui gravissent la façade
du pavillon jusqu’à atteindre 13 mètres de haut.
Denis Laming, l’architecte
Denis Laming, né en 1949 à Paris, fait ses études à l’École Nationale Supérieure des
Beaux-Arts, puis à l’École d’Art Américaine de Fontainebleau. Ses études sont
complétées par l’Institut d’Administration des Entreprises de Paris (IAE), puis par
l’Institut Auguste Comte (IAC). Diplômé en 1976, il crée son agence dès 1977. Parmi ses
créations, outre tous les pavillons du Futuroscope depuis 1984, on compte : le Palais
des Congrès et l’Institut International de la Prospective du Futuroscope, le Musée des
Sciences de Thessalonique en Grèce, le Pacific Science Center Extension et le Socing
IMAX® Theater de Seattle, l’usine Ski Lift de la société Leitner ou l’Institut des
Sciences de Vendée.
page 18
Les autres nouveautés
majeures de l’année 2010
A partir de Février...
Blues sur la Louisiane
Les zones humides jouent un rôle crucial dans la régulation des écosystèmes de notre
planète. Leur disparition est aujourd’hui un problème mondial. Il y a 300 ans, un groupe de
négociants bâtissait La Nouvelle-Orléans sur un site protégé par 2500 km2 de zones
marécageuses… Mais, en construisant des canaux d’irrigation et des digues pour
protéger leurs exploitations agricoles des crues, les hommes ont accéléré l’érosion
massive des côtes de la Louisiane et la disparition de ses zones humides, appelées bayous,
véritables remparts contre les ouragans.
Grâce à des images immenses projetées sur une voûte de 900 m2, les visiteurs pénètrent
dans le cœur profond d’une région aussi belle que vulnérable. A travers un témoignage
poignant et une célébration musicale de La Nouvelle-Orléans, Blues sur la Louisiane
sensibilise à la préservation des zones humides et à leur écosystème.
Film IMAX® sur un écran hémisphérique de 900 m2.
Durée : 25 minutes.
Moi, Van Gogh
Projetées sur un écran hémisphérique géant, les images en grand format de Moi, Van Gogh
proposent une vision tout à fait nouvelle de l'artiste et de son œuvre. Spectaculaire dans
son traitement graphique, Moi, Van Gogh entraîne les visiteurs dans un voyage émouvant
aux sources de l'inspiration artistique du peintre. Des Pays-Bas à Auvers-sur-Oise, les
visiteurs du Futuroscope vivent une rencontre intime avec Vincent van Gogh en plongeant
au plus près de ses dessins et de ses tableaux. Une expérience originale pour regarder l’art
autrement et découvrir la vie du peintre à l’oreille coupée, génie incompris de ses
contemporains que la dévotion pour son art a conduit à un destin tragique.
Film IMAX® sur un écran plat de 600 m2.
Durée : 25 minutes.
page 19
A partir d’Avril...
Illusions Magiques
En 2010, le Futuroscope consolide son offre de spectacles vivants en proposant à ses
visiteurs un nouveau spectacle de magie créé par Bertran Lotth, l’un des magiciens les
plus réputés d’Europe. Sur une scène au décor futuriste, l’illusionniste entraîne les
visiteurs dans les méandres de l’imaginaire. Dans d’incroyables jeux de lumière et de
musique, les tours s’enchaînent au fil d’une mise en scène prestigieuse. Emerveillement,
rires et participation du public font de ce spectacle un grand moment à partager en famille.
Nouveau spectacle vivant créé par Bertran Lotth
Calendrier des représentations sur futuroscope.com
La Cité du Numérique version 2010
En 2010, la Cité du Numérique fait peau neuve pour devenir un lieu de vie consacré au bienêtre et à la détente. Cet espace devient l’endroit idéal pour faire une pause entre deux
attractions et bénéficier de services et d’informations pour optimiser sa visite. C’est aussi
l’occasion de partager des expériences ludiques et technologiques pour un vrai moment
de respiration et de partage en famille.
En 2010, la Cité du Numérique propose :
• L’espace Playstation
En partenariat avec Playstation et sur plus de 200 m2, les visiteurs sont invités à tester les
nouveautés du jeu vidéo en Haute Définition. Découvrez le nouvel espace enfants et
partagez en famille les challenges les plus fous sur les simulateurs de courses
automobiles, sur des jeux de foot, de basket, d'aventure…
• Les jardins du Numérique
Les visiteurs flânent au cœur d’une végétation virtuelle, imaginaire et poétique,
interagissent avec les plantes animées d’une forêt dynamique, font une pause énergétique
et sensorielle au bord d’une cascade d’eau étonnante… Ici la technologie et l’art
permettent de se ressourcer.
• Un nouveau spectacle de réalité augmentée
Ce nouveau spectacle vivant et interactif permet de découvrir la magie d’une technologie
révolutionnaire : la réalité augmentée. Cette technologie, développée par la société Total
Immersion, est à l’origine de la création de l’attraction Les Animaux du Futur.
page 20
Le futuroscope,
2e parc de loisirs en france
en chiffre d’affaires
Une forte dynamique en 2009
Fer de lance d’un projet ambitieux d’aménagement du territoire imaginé par René Monory,
et « enfant » de la Décentralisation, le Futuroscope occupe une place à part sur le marché
des parcs de loisirs, en s’appuyant sur les technologies du futur, pour offrir une nouvelle
expérience du divertissement. Avec plus de 38 millions de visiteurs, le Futuroscope
confirme sa position de 2e parc de loisirs, en termes de chiffre d’affaires.
Cette saison 2009, le Futuroscope enregistre une jolie croissance de sa fréquentation
(+ 5%) et de son chiffre d’affaires (+ 11%), une performance qui vient appuyer la
progression des deux dernières années. Le Futuroscope aura accueilli à fin décembre près
de 1,7 million de visiteurs, soit 85 000 visiteurs de plus que la saison dernière. Le résultat
net aura quant à lui triplé, pour atteindre 7 millions d’euros.
Si ces résultats reflètent une tendance conjoncturelle vécue par l’ensemble des acteurs du
tourisme et des parcs d’attractions (recherche de loisirs et de lieux d’évasion familiale en
période de crise), le Futuroscope récolte les fruits d’une stratégie pluriannuelle de
renouvellement de l’offre (2/3 de nouveautés depuis 2006) et de sa dynamique de
développement impulsée par une offre inédite et innovante.
2004 : Voyageurs du Ciel et de la Mer, une production IMAX Jacques Perrin.
2006 : Danse avec les Robots, avec la complicité de Kamel Ouali.
2008 : Les Animaux du Futur, associant la technologie de réalité augmentée à un
scénario d’évolution des espèces, d’ici 5 à 200 millions d’années.
2010 : Arthur, l’Aventure 4D, une nouveauté signée Luc Besson.
page 21
Le renouvellement au coeur de la stratégie
Le renouvellement du Futuroscope s’inscrit dans une stratégie de développement qui
s’appuie sur le modèle du 10/20/60. Chaque année, 10% du chiffre d’affaires est investi pour
renouveler 20% de l’offre afin de faire revenir 60% des visiteurs.
Cette forte attractivité est soulignée par la dernière étude du Cabinet Efficience réalisée en
juillet 2009, selon laquelle le Parc du Futuroscope possède, parmi les parcs d’attraction, le
plus fort potentiel d’attirance pour une première visite (1/3 des Français n’ayant jamais
visité le parc souhaiteraient y aller). Dans une récente étude, l’IFOP confirme par ailleurs
la bonne image du Parc (97% des sondés ont une opinion favorable du Futuroscope),
moteur de la recommandation à un proche.
« Les visiteurs cherchent à partager des moments authentiques en famille, à se ressourcer,
à vivre une expérience en rupture avec le quotidien. Le Futuroscope offre une parenthèse
de plaisir d’autant plus assumée qu’il propose un divertissement intelligent. En 2009, le
loisir « utile » a fait la différence », explique Dominique Hummel, Président du Directoire du
Futuroscope.
Chiffres Clés du Futuroscope
38 millions de visiteurs depuis son
ouverture en 1987
1 690 000 visiteurs en 2009 (+ 500 000
visiteurs depuis 2003).
Durée de visite
Société d’Economie Mixte Locale
(SEML) à capital réparti ainsi :
2/3 des visiteurs : séjour touristique avec au
moins une nuit sur place (marché de
destination).
Conseil Général de la Vienne 70%
Caisse des Dépôts 21%
Groupe Unibail-Rodamco 6%
I Parks International 2%
Autres 1%
Le Profil de fréquentation par marché
70% de clientèle individuelle
22% de groupes (dont 14% de groupes
scolaires)
5% de tourisme d’affaires
1/3 des visiteurs : sortie à la journée
(marché du loisir).
Le profil du visiteur individuel
Répartition homme/femme : 50/50
Familles avec enfants : 52% de la
fréquentation
Adulte sans enfant 48% dont 25% de jeunes
adultes et 10% de seniors.
700 salariés équivalent temps plein.
10 % de visiteurs étrangers
(essentiellement Espagne / Benelux /
Grande-Bretagne).
page 22
Le Département de la Vienne, acteur
majeur du développement du
Futuroscope
Le Futuroscope joue pleinement son rôle de locomotive pour l’ensemble du territoire
départemental, où l’offre touristique s’est largement développée ces dernières années : La
Vallée des Singes (180 000 visites par an, en progression de 18% cet été), la Planète des
crocodiles (plus de 100 000 visites depuis son ouverture en juillet 2008)… La Vienne est
ainsi devenue, en l’espace d’une quinzaine d’années, un département touristique de
premier plan, avec 4 millions de visiteurs par an.
L'investissement alloué par le Département de la Vienne pour créer et développer le
Futuroscope a permis de disposer d'un espace de loisirs unique, par l'originalité du thème
traité et par la qualité des spectacles présentés, et de contribuer très fortement à la
notoriété de la Vienne et à son développement économique.
Il faut considérer que la présence du Futuroscope, au-delà de sa propre activité, a eu un
effet d'entraînement considérable sur l’ensemble de l’économie touristique du
département. Dans ce domaine particulier, on peut estimer à plus de 1000 emplois
permanents les postes créés dans le secteur des services liés au tourisme. Par ailleurs, la
technopole du Futuroscope compte environ 7000 emplois, dont la moitié dédiée à la
formation et à la recherche et 3000 dans les entreprises de services. « Je tiens donc à
réaffirmer très fortement l'engagement du Département à continuer à jouer le rôle
essentiel qui est le sien dans l'activité économique de la Vienne », déclare Claude Bertaud,
Président du conseil de surveillance du Parc du Futuroscope et Président du Conseil
Général de la Vienne.
futuroscope – Conseil Général :
une équipe pour un défi
Renouvelant ainsi sa volonté de poursuivre une stratégie de développement forte pour le
Futuroscope, le Conseil Général de la Vienne, actionnaire majoritaire du Futuroscope, a
choisi de financer intégralement Arthur, l’Aventure 4D en investissant 6,5 millions d’euros
dans le projet. Cette nouvelle attraction imaginée par Luc Besson entre en parfaite
cohérence avec les valeurs du Futuroscope qui continue à miser sur l’innovation et
l’excellence créative pour servir les sensations, l’émotion et l’imagination.
C’est depuis quelques années, grâce à une collaboration très étroite entre les équipes du
Conseil général et du Futuroscope, que de nouveaux projets d’attraction émergent et
prennent vie.
De l’idée à sa concrétisation, des appels d’offres au suivi de chantier, des contrôles de
sécurité à la prise en compte des besoins des services exploitations du parc, la
coordination doit être parfaite, de manière à maîtriser les délais et les coûts des projets.
Jean-Hervé Madec, Directeur du Développement, Jean-Pierre Joyaux, Chef de Projet,
pour le Futuroscope, Denis Brunelière, Conseiller du Président du Conseil général,
Jean-Luc Le Berre et Sébastien Bollée, chargés des investissements Futuroscope pour le
département, sont les chevilles ouvrières des réalisations majeures du Parc.
page 23
le futuroscope pratique
les dates et
horaires d’ouverture
Le Futuroscope est ouvert jusqu’au
3 janvier 2010 inclus*, puis du 6 février 2010
au 2 janvier 2011* de 10 h à la tombée de la
nuit, après la fin du Spectacle Nocturne.
*Sauf fermeture du lundi au vendredi du 16 novembre au 18
décembre 2009 et du 15 novembre au 17 décembre 2010
Plus d’informations sur les horaires
sur futuroscope.com
Où se renseigner,
où se procurer des
billets ?
• à l’entrée du Parc du Futuroscope
• sur le site futuroscope.com ou par
téléphone au 05 49 49 30 80
• auprès des agences de voyages et
des espaces billetteries de nombreux
magasins et hypermarchés
les accès
billetterie et
séjours
Par la route
Billets d’entrée avec spectacle nocturne
inclus : de 10 à 35 €
Séjour Parc + Hôtel (spectacle nocturne
inclus) à partir de 48,50 €* par personne
*Comprenant l’entrée au parc pour un jour de visite, le
spectacle nocturne, l’hôtel avec petit déjeuner pour une
famille de 2 adultes et 2 enfants de 5 à 16 ans inclus logés
en chambre quadruple en hôtel 1*.
Le tarif enfant est appliqué de 5 à 16 ans
inclus et le tarif senior à partir de 60 ans.
Autoroute Paris-Bordeaux A10, sortie n°28
« Futuroscope », accès direct au Futuroscope
en 2 minutes.
Exemples de durées de trajets :
• Paris 3 h
• Nantes 2 h
• Bordeaux 2 h 30
Par le train
Montparnasse – Futuroscope : 1 h 25 en TGV.
Nombreuses villes desservies.
Gare TGV-Futuroscope avec accès direct au
parc par une passerelle piétonne.
Par avion
L’aéroport de Poitiers-Biard se situe à
15 minutes en taxi de l’entrée du Futuroscope.
Offres promotionnelles
pour le lancement d’Arthur, l’Aventure 4D
Tous les Arthur entrent gratuitement au Futuroscope à partir du 19 décembre 2009 et pour toute la saison 2010.
Offre valable exclusivement aux caisses du parc pour toute personne ayant “ARTHUR” comme prénom ou nom de famille figurant sur une pièce
d’identité ou un livret de famille à présenter lors de l’achat de billetterie datée (soirée, 1 jour ou 2 jours).
Gratuit pour les enfants de 5 à 16 ans inclus
Du 12 novembre 2009 au 3 janvier 2010 (selon calendrier d’ouverture)
0 € le séjour jusqu’à 16 ans inclus (hors restauration) pour l’achat d’un séjour adulte ou senior à condition qu'ils
partagent la même chambre.
Détails des prix et promotions sur futuroscope.com
Conception et rédaction : Agence de Communication Intégrée – V. Shirley, C. Berthelot, F. Juille, C. Lartigue, M. Vimenet
Contact Presse Futuroscope : Jérôme Neveux / responsable presse & relations extérieures- 06 82 83 63 20 -
page 24

Arthur, l`Aventure 4D

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