Sébastien aime les romans graphiques (BD), il nous invite à découvrir

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Sébastien aime les romans graphiques (BD), il nous invite à découvrir
La curiosité d'Anne, notre amie belge, l'a amenée à regarder la bande annonce
d'un film intitulé « Belgica » de Félix Van Groeningen. Elle n'a pas accroché. Et
puis quelques temps après, elle a regardé à la télé, un autre film de ce
réalisateur : « Alabama Monroe » et là, elle a été séduite. Si la manière de filmer
est un peu brusque, ce film, sur fond de blue grass (mélange de contry et de
blues), a beaucoup ému Anne... un film lumineux ! Sorti en 2013, il a remporté le
césar du meilleur film étranger 2014.
Didier, 36 ans, est joueur de banjo dans un petit groupe d'amoureux des Etats-Unis.
Lorsqu'il rencontre Elise, presque dix ans plus jeune que lui et propriétaire d'un
salon de tatouage, c'est le coup de foudre. Pourtant, ils ont des caractères fort
différents. Lui est un romantique athée, elle une croyante qui garde les pieds sur
terre. La naissance de leur fille, Maybelle, les comble de bonheur. Mais, quand à 6
ans, l'enfant tombe malade, Didier et Elise doivent surmonter une épreuve à
laquelle leur amour risque de ne pas résister...
Adrien aime beaucoup les films de Philippe Le Guay : « Alceste à bicyclette » avec
Fabrice Lucchini et Lambert Wilson dans les rôles principaux, « Floride » sur la
maladie d'Alzeimer, « Les femmes du 6ème étage », Le coût de la vie », « Du jour
au lendemain », « Trois huit », « L'année Juliette »...
Martine écoute parfois des CD audio. Celui de « L'étranger » d'Albert Camus,
enregistré d'après une lecture intégrale du roman par Albert Camus lui-même
pour une émission de l'ORTF en 1954, est particulièrement émouvant. Le CD
audio est un bon moyen de « lire » ou « relire » des classiques, disponibles, libres
de droit sur internet ou des titres plus récents disponibles au trait d'union.
Prochaine parlote :
Samedi 4 juin 2016 à 10h30
SPECIALE POLAR, SUSPENS, ROMAN NOIR...
Les coups de 
De la parlote du Trait d’union
Du 2 avril 2016
Chistophe souhaite nous parler de BD et tout particulièrement des albums de
Jacques Martin, mort en 2010. Il a été le collaborateur d'Hergé pour plusieurs
albums de Tintin et a créé le personnage d'ALix, héros d'une célèbre série de BD
se déroulant dans l'antiquité romaine. En 1952, il invente une nouvelle série
d'aventure qui met en scène le reporter Guy Lefranc (dans la lignée de Black et
Mortimer, ce qui rend l'auteur fou de rage). Christophe nous conseille de
commencer à lire les 4 premiers tomes de cette série : « La grande menace »,
« L'ouragan de feu », « Le mystère Borg », « Le repère du loup ».
Le journaliste Guy Lefranc aide l'inspecteur Renard à remonter la piste de fraudeurs
qui opèrent à grande échelle entre la Suisse, la Belgique et la France. Leur enquête
les mènera dans les Vosges, au pied de la mystérieuse Tour Noire, d'où opère une
puissante organisation clandestine. Celle-ci a l'audace de lancer au gouvernement
français un ultimatum terrifiant, lui enjoignant de remettre la somme de trois
milliards de francs-or, sans quoi Paris sera détruit! En compagnie du jeune
Jeanjean, Lefranc traquera jusque dans leur base souterraine les criminels,
commandés par un aventurier redoutable, qui refera parler de lui : Axel Borg.
Nicole ne sera pas présente à la Parlote « Spéciale polar », mais elle avait très
envie de nous présenter une auteur française de roman policier née dans le sud
de la France en 1971 : Karine Giebel. Attention, lorsque vous commencer un
roman de Karine Giebel vous aurez du mal à le reposer avant la fin ! Vous aurez
été prévenu ! Par exemple : « Juste une ombre »
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir
régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce
monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une
ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue,
on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les
moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes
amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es
seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta
tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...
Tu commandes ? Apprends l'obéissance.
Tu méprises? Apprends le respect.
Tu veux vivre? Meurs en silence...
Nous connaissons maintenant, l'amour de Nicole pour la « belle écriture » et son
plaisir à nousen lire des passages qui nous ravissent. Aujourd'hui son choix c'est
porté sur : « Et tu n'es pas revenu » de Marceline Loridan-Evens née Rosenberg
(et Judith Perrignon, journaliste). Résistante, déportée à l'âge de 16 ans à
Auschwitz-Birkenau avec son père, compagne de camp de Simone Veil. Elle a écrit
cet ouvrage publié en 2015, en hommage à son père qui lui n'est pas revenu.
« J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en
prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même.
T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui
m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la
mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »
Mathieu commence par nous parler de science fiction française : « La fraternité du
Panca » de Pierre Bordage en 5 tomes.
Des pilotes assurent avoir vu le mythique pentale, aussi grand que les vaisseaux
stellaires. Les témoins disent son vol à la fois gracieux et majestueux, puissant et léger,
admirable à tous égards. Celui qui l'a vu voler est à jamais métamorphosé, comme
touché par une grâce aux dimensions de l'infini. La vie est douce pour Ewen sur la
planète Boréal, quand il reçoit l'appel de la Fraternité pour reconstituer une chaîne
quinte, procédure d'exception : une menace pèse sur toutes les espèces vivantes de la
Galaxie. Premier maillon de la chaîne, il doit se rendre sur la lointaine Phaïstos...
Et puis, sa petite fille de 5 mois s'appellant Esther, il a acheté « Les cahiers d'Esther »
de Riad Sattouf, également auteur de « L'arabe du futur ».
La vie d'Esther que Riad Sattouf raconte par épisode dans le nouvel Obs est
maintenant paru en album.
Ecrits d’après les histoires vraies d’Esther A.*, Les Cahiers d’Esther nous plongent dans
le quotidien d’une fille de 10 ans qui nous parle de son école, ses amis, sa famille, ses
idoles. Que sont Tal, Kendji Girac ou bien les têtes brûlées ? Quels sont les critères de
beauté que doivent avoir les garçons et les filles pour être populaires ? Comment faiton quand on a des copines plus riches que soi ? Qu’est-ce que le petit pont
massacreur ? Comment les attentats du 7 janvier ont-ils été vécus dans la classe
d’Esther ? Comment faire quand on a peur d’avoir des gros seins ? En cinquante-deux
pages qui sont autant de saynètes sur un thème à chaque fois différent, Esther nous
raconte sa vie et son époque. Ce qu’elle ne dit pas à ses parents, elle le raconte dans ce
journal intime, tour à tour drôle et émouvant, tendre et cruel : un portrait de la
jeunesse d’aujourd’hui et un miroir de notre société. *Les noms des vraies personnes
ont été modifiés !
« L'arabe du futur » Tome 1 et 2, est une BD autobiographique
Un roman graphique où Riad Sattouf raconte sa jeunesse dans la Libye de Kadhafi et
la Syrie d’Hafez al-Assad.
Né en 1978 d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à
Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre,
féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad
dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance
virile. En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit
village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune
Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une
idée en tête: que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et
éduqué.

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