enjeux contemporains dans les espaces lusophones

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enjeux contemporains dans les espaces lusophones
ENJEUX CONTEMPORAINS DANS LES ESPACES
LUSOPHONES
Nous voici et, nous l'espérons, pour rester !
Malgré les conditions actuelles défavorables à la naissance de nouvelles
revues scientifiques, nous voulons construire peu à peu un outil de collaboration
entre lusitanistes, brésilianistes et luso-africanistes ou luso-asiatistes
contemporanéistes.
Cet outil sera une revue de recherches politiques en sciences humaines,
paraissant trois fois par an. Nous débutons plus modestement, faute de
moyens, avec un numéro tous les dix mois dans l'espoir de devenir rapidement
semestriel.
Pourquoi ? Dans l'appel que nous avons commencé à faire circuler à
partir de janvier 1992, nous disions :
"Les habitants des pays de langue officielle portugaise seront
plus nombreux que les francophones au sein du milliard de "latins"
attendu pour l'An 2000. Pour des raisons diverses, cette réalité
massive est largement ignorée en France (…).
Il n'est pourtant guère besoin d'insister sur l'importance du sujet :
le poids croissant du géant brésilien en Amérique latine, l'entrée du
Portugal dans la Communauté européenne, l'adhésion des cinq États
africains lusophones à la Convention de Lomé (…) et la positionclef de deux d'entre eux (Angola et Mozambique) dans les conflits
d'Afrique australe, l'existence de vastes communautés portugaises en
France, en Afrique du Sud, aux États-Unis et cap-verdiennes au
Portugal, en Hollande, en Angola et également aux États-Unis,
l'existence croissante d'organismes inter-étatiques lusophones (…),
tout cela indique que (…) la lusophonie est et sera une réalité
politique, humaine et culturelle à ne pas négliger.
La Révolution des Œillets au Portugal, le processus de
démocratisation au Brésil, les guerres au Mozambique et en Angola,
ont provoqué un intérêt croissant, en France comme ailleurs. Cela a
cependant été loin d'être suffisant pour corriger des déséquilibres
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Michel CAHEN
notoires : (…) les spécialistes des littératures luso-brésiliennes restent,
à eux seuls, sans doute plus nombreux que l'ensemble des chercheurs
en Sciences de l'Homme, de la Société et de l'Environnement (SHSE)
sur ces pays.
Ce dernier aspect n'est pas spécifique du monde lusophone :
parce qu'elle fut d'abord portée par des spécialistes de la langue
arabe, portugaise, voire italienne, l'étude des pays correspondants a
d'abord été l'affaire de professeurs d'arabe, de portugais, d'italien. On
ne saurait en faire le reproche aux littéraires. En revanche, cette
situation souligne la nécessaire dynamisation des études de SHSE
sur l'aire lusophone. Il s'agit aussi de la rééquilibrer : l'histoire
portugaise semble rester plus étudiée pour l'époque moderne que
contemporaine ; les luso-africanistes sont en nombre infime ; quant
à l'immense Brésil, s'il est mieux couvert par l'ethnologie, la tradition
anthropologique moderne y est plus récente et, en outre, mal connue
des lecteurs de langue française."
Cela signifiait-il que nous nous prononcions pour la constitution d'une
espèce de "centre d'études lusophones" ? Précisément non ! Puisque nous
voulons dynamiser avant tout la recherche en SHSE, la langue portugaise,
facteur lourd d'identité, n'est cependant pas suffisante pour créer une
homogénéité, pour justifier que Macao, le Mozambique ou l'Amazonie se
retrouvent dans le même centre de recherche, de la même manière qu'il n'y
a guère de raisons de mettre le Québec et Madagascar dans un même
laboratoire d'études, sauf à étudier la langue et la littérature qui l'utilise.
Mais cela signifie-t-il qu'il ne doit y avoir aucune collaboration entre
nous ? Nous constations que
"L'éclatement du domaine lusophone conduit aussi à l'éclatement
des études : les luso-africanistes étant des africanistes travaillent et
publient au sein d'équipes africanistes ; les brésilianistes travaillent
au sein d'équipes américanistes ; et les lusitanistes luttent pied à pied
pour ne pas être engloutis dans un ibérisme fatalement très
hispanique."
Sans même parler des habituels clivages disciplinaires, le résultat est,
qu'en dehors de la linguistique et des études littéraires, il n'y a pratiquement
aucune collaboration, au niveau des SHSE, entre lusitanistes, brésilianistes et
luso-africanistes. Cette situation ne nous semblait pas féconde. Pour plusieurs
raisons, dont la première était précisément l'hétérogénéité du monde lusophone,
qui
"est aussi un enjeu et un atout pour la recherche : si l'on inclut
les communautés résiduelles d'Asie (Macao, Timor oriental, Goa, voire
des communautés de Malaca et Sri-Lanka), il s'étend sur quatre
continents. Cela signifie qu'il constitue un terrain de recherche
pleinement stimulant pour l'étude des problèmes mondiaux, sans avoir
pour autant le gigantisme du domaine anglophone ; il est comparable
au domaine francophone…".
ÉDITORIAL
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UN PROJET CONTEMPORANÉISTE
Mais alors allions-nous nous perdre dans un Océan sans repères ? Certains
nous l'ont dit. Sans nier le problème méthodologique, nous ne sommes pas
d'accord :
"Terrain de recherche mondial, le domaine lusophone constitue
un objet de recherche délimité. La dimension commune des sept États
et de diverses communautés est fondée sur l'histoire coloniale, sur
la langue, sur des institutions internationales, sur des liens familiaux
restés nombreux et sur la prégnance de l'idéologie lusotropicaliste
dans diverses couches sociales de Rio à Luanda et Lisbonne. Lusoafricanistes, brésilianistes et lusitanistes devraient donc pouvoir
collaborer davantage sans pour autant que ressurgisse le vieux défaut
lusotropicaliste de considérer les études brésiliennes et africaines
comme des "prolongements" des études portugaises. Mais comme il
est nécessaire qu'ils demeurent les uns et les autres dans leurs
centres américanistes, africanistes et ibéristes, il faut créer des
instruments stables de convergence des programmes de recherche.
L'un de ces instruments peut et doit être une revue scientifique."
En d'autres termes notre projet n'est nullement "concurrent" de programmes de recherche et de revues qui existent déjà, en France, au Portugal,
au Brésil et en Afrique et qui, disciplinaires ou pluridisciplinaires, abordent un
pays, ou un continent : nous créons quelque chose qui à notre connais-sance
n'a pas d'équivalent dans les SHSE, un outil de rencontres entre des chercheurs
de l'aire culturelle lusophone présente sur quatre continents.
C'est pourquoi notre revue ne sera pas non plus une revue d' "études
lusophones" : étudier les Macuas du Nord-Mozambique, le front de colonisation
interne en Amazonie ou le travail des missions évangélistes sur le planalto
ovimbundu d'Angola n'a rien de "lusophone". En revanche, d'autres thèmes
sont tout à fait lusophones ou luso-créoles et l'ensemble s'insère dans des
États lusophones ou pour le moins lusographes, selon l'expression de J.-M.
Massa. Qui niera la prégnance des États dans la formation de la société,
dans la définition de l'imaginaire social ? Or ces États relèvent, très nettement
dans le cas du Portugal ou de l'Afrique lusophone, plus relativement dans le
cas du Brésil, de la même tradition politico-institutionnelle.
Mais alors, quelles délimitations pour un projet si ouvert ?
"Pluridisciplinaire — de la sociologie agraire à l'ethno-linguistique,
des sciences politiques aux sciences de l'environnement et aux études
sur la littérature, etc. —, la revue sera contemporanéiste. La
délimitation dans le temps est indispensable dès lors qu'on aborde
un domaine éclaté et que l'on s'ouvre à toutes les disciplines des
SHSE. Quelle serait l'utilité d'une revue publiant les résultats de
fouilles archéologiques à Conimbriga (romaines et non portugaises)
aux côtés d'une étude sur les favelas du Brésil ? (…)
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Michel CAHEN
Il s'agit d'utiliser tout l'arsenal des sciences de l'homme, de la
société et de l'environnement (…) pour la compréhension des
processus sociaux en cours dans les États, communautés et
émigrations. Il s'agit de publier des articles ayant un enjeu précis dans
cette compréhension. Dans la mesure où elle parviendra à devenir
effectivement une publication de référence sur ces questions, cette
revue scientifique aura un caractère politique, au sens fort du terme,
qui devra lui assurer une audience au-delà du milieu universitaire et
des spécialistes de ces pays."
Voilà pourquoi nous nous définissons comme revue de recherches
politiques en sciences humaines. Chacun viendra avec sa discipline d'origine
— l'agronomie aussi bien que les sciences politiques — pour développer
l'analyse politique.
De ce point de vue, le présent exemplaire est une bonne illustration de
notre projet. Bien sûr il n'est pas parfait ! Mais, au sein du dossier sur les
"Géopolitiques des mondes lusophones", la position du géant brésilien en
Amérique latine est étudiée du point de vue de l'histoire politique
(J.-Y. Mérian) autant que de la déforestation repérée par télédétection
(M. Pouyllau) ; la nouvelle place du Portugal démocratique en Europe et
dans le monde est appréhendée de deux manières très différentes par deux
auteurs, une "géographie des mentalités" (F. Guichard) ou l'économie politique
(J. Ramos Silva) ; les problèmes actuels de frontières entre la Guinée-Bissau
et ses voisins sont étudiés aussi bien du point de vue juridique
(A.
Gaudin) que de la sociologie historique (C. Lopes) ; les graves problèmes de
géopolitique interne de l'Angola et du Mozambique sont analysés du point de
vue de la sociologie politique (C. Messiant) ou de l'histoire
(M.
Cahen), tandis que c'est une approche géographique qui décortique les
insularismes au Cap-Vert (M. Lesourd) et une approche culturelle les liens
de cet archipel avec trois continents différents (A. Margarido). C'est dans
cette direction que nous voulons avancer, en privilégiant plus qu'il n'a été
possible cette fois-ci les études tranversales : si notre deuxième édition sera
notamment "continentale" (avec un dossier consacré aux transitions libérales
en Afrique lusophone), notre troisième apparition sera totalement transversale
(consacrée au lusotropicalisme).
Des articles hors thème, des documents, des chroniques, permettront de
mieux suivre l'actualité ou des problématiques diverses. Nous attendons vos
suggestions et critiques !
ÉDITORIAL
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UN PROJET DE RÉFÉRENCE FRANCOPHONE
Il y a un point sur lequel nous avons évolué depuis le lancement de
l'appel : nous avions pensé à une revue internationale mais initialement
uniquement de langue française (à l'exception des documents). Nous
maintenons notre projet "internationaliste" et parmi les adhérents de l'association
que nous avons fondée, une bonne moitié ne résident pas en France mais
dans les pays lusophones ou anglophones. Cela est illustré par les auteurs du
présent numéro. Nous réclamant de l'ambition de devenir "la revue, de
diffusion et rédaction internationales, de langue non portugaise sur
l'ensemble du champ lusophone contemporain", nous nous fondions sur la
constatation que
"Pour des raisons historiques diverses, le français est encore
une langue courante parmi les élites politiques et universitaires des
sept États et, quoique déclinant, reste à peu près à égalité avec
l'anglais (…). Cela signifie qu'il est possible de créer une revue de
vocation internationale dont la langue soit le français. D'initiative
française, la conception de cette revue est également un projet
francophone."
Nous nous fondions aussi sur le fait que des chercheurs lusophones nous
avaient dit n'avoir pas besoin de venir chercher une revue éditée en France
pour publier en portugais et qu'à l'inverse, ils voulaient être lus par des
francophones. Cet objectif, nous le maintenons absolument, de même que
celui, évident, de favoriser les recherches francophones sur les mondes si
proches et si méconnus de la lusophonie.
Si nous avons mis un peu d'eau (internationale) dans notre vin (français,
quoique le portugais soit excellent), c'est pour deux raisons : certains
chercheurs lusophones ont réagi différemment des premiers, ressentant une
sorte d'exclusion ; par ailleurs devions-nous refuser de bons articles écrits en
portugais, castillan, allemand, anglais, etc., simplement parce que nous n'avions
pas les moyens ou le temps de les traduire ?
Nous introduisons donc une dose d'empirisme dans notre projet
francophone ! La revue est francophone, mais dans une proportion pouvant
aller jusqu'au tiers environ du volume, nous publierons des articles non traduits.
Enfin, nous maintenons l'idée de publication de documents en portugais, car
dans ce cas, traduction égale souvent trahison.
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Michel CAHEN
L’ANNÉE 1994
L'année 1994 est une bonne année pour lancer notre revue. Elle a une
importance symbolique — vingtième anniversaire du 25 Avril 1974, qu'aborde
en un texte d'opinion F. Louçã — et sera déterminante culturellement —
Lisbonne capitale culturelle de l’Europe — et surtout politiquement : les deux
pays africains de langue officielle portugaise qui n'ont pas encore tenu leurs
premières élections pluralistes, le Mozambique et la Guinée-Bissau, devront
l'avoir fait avant la fin décembre. Et à l'automne il y aura les élections au
Brésil, avec un énorme point d'interrogation. Les sondages donnent
actuellement gagnant Lula Inácio da Silva, dirigeant du Parti des travailleurs,
un parti ouvrier de 800 000 membres et douze tendances allant de la gauche
modérée à l'extrême-gauche. Si Lula l'emporte effectivement, ce sera une
véritable tempête politique mondiale : rappelons-nous l'aura internationale de
l'Unidade Popular d'Allende au Chili jusqu'au coup d'État de Pinochet en
1973, ou le retentissement dans toute l'Amérique latine de la victoire du
Front sandiniste contre la dictature de Somoza au Nicaragua en 1979 ! Ces
deux pays sont, l'un, moyen et l'autre, petit. Mais le Brésil, ce sont huit
millions et demi de km2 et plus de cent cinquante millions d'habitants! Nous y
consacrerons évidemment des articles dans notre n° 3, et nous vous donnons
ici-même des moyens d'analyse économique et sociale grâce aux textes
rassemblés par P. Salama.
Avec beaucoup d'efforts, on arrive toujours à sortir sans moyen le n° 1
d'une revue. Pour continuer, pour stabiliser notre équipe technique, il nous
faut obtenir ces moyens. La meilleure aide que puissent nous apporter nos
lecteurs, c'est de nous transmettre leurs critiques et si notre projet les séduit,
d'en parler autour d'eux, parmi les professeurs de portugais, parmi les
chercheurs et universitaires de toutes disciplines, les militants des Organisations
non gouvernementales qui interviennent sur le terrain, etc., et auprès ou au
sein des institutions qui pourraient nous accorder une aide.
Lusophiles de tous les pays, unissez-vous !
25 février 1994
Pour l'Association des chercheurs de la revue Lusotopie,
Michel CAHEN
ÉDITORIAL
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L'Appel pour une revue francophone d'études contemporaines sur les pays et
communautés de langue officielle ou nationale portugaise et créole a été initialement
rédigé par Christine Messiant, Michel Cahen et Christian Geffray, puis discuté tout
au long de l'année 1991, et adopté le 9 janvier 1992 lors de la réunion de fondation
de l'Association des chercheurs de la revue Lusotopie/Enjeux contemporains dans
les espaces lusophones.
L'orientation générale de l'appel a reçu à ce jour l'appui des personnes suivantes,
membres ou non membres de l'association :
Luis Leonardo MARQUES AGUIAR, Sociologie et économie politique, Portugal
et Açores, Département de sociologie, Université York, Ontario (Canada)
Ilídio DO AMARAL, Afrique lusophone, géographie, Universidade
Internacional, Lisbonne
Jorge CARVALHO ARROTEIA, Portugal, géographie, Universidade de Aveiro,
Aveiro
Marion AUBRÉE, Anthropologie, Brésil, Centre de Recherches sur le Brésil
Contemporain, EHESS, Paris
David BIRMINGHAM, Histoire, Angola, empire portugais, Portugal, University
of Kent, Canterbury
Pierre BON, Mondes ibérique et ibéro-américain, droit public, Institut d'études
juridiques ibérique et ibéro-américaine, Faculté de Droit, Université de Pau
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Michel CAHEN
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