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LES PAGES
CINEMA
Renaissance ////////////////////////////////////
Du jour au lendemain ////////////////////
Essaye-moi /////////////////////////////////////
Ce film, soyons honnêtes,
Le héros du film a une
Premier essai de PEF,
a surgi de son cocon alors que
vie de merde. De sa machine
un des auteurs les plus innous n’en avions pas du tout
à café au chien du voisin,
spirés des Robins des Bois.
entendu parler. Du coup, ce en passant par le patron odieux et aux
Proche de la sensibilité de
joli papillon a réussi un excellent coup clients merdiques, à sa femme qui l’a Maurice Barthélémy, plus loufoque
de communication ! Il faut dire que quitté, rien ne tourne rond, et François et cartoon, on attendait la patte de
la bande annonce nous dévoilait déjà Berthier s’en accommode finalement, PEF au tournant, surtout pour voir
toute sa beauté, son inspiration a prio- râler lui va si bien. Pourtant, un jour, à quel degré il allait pouvoir intégrer
ri sortant des sentiers battus. Le résul- tous ces petits trucs qui déconnaient son univers si particulier à un film
tat est vraiment très bon. La techni- vont se mettre à tourner rond, de fa- qui se veut émotionnel. Pari gagné
que d’animation est très originale, se çon inattendue, et inexpliquée, ce qui haut la main, jamais lourd, plutôt
rapprochant du procédé utilisé sur Sin va mettre Berthier dans un état pas tendre. Essaye-moi fait dans la denCity, en plus cartoon que film, avec un possible (!). Poelvoorde se fait discret. telle pour ce qui est du ryhtme, sans
style bien à elle. Ces petits français- Il a tellement tourné de films moyens aucun temps mort. Pour l’humour, à
là ont beaucoup de talents. Ils nous récemment qu’on aimerait bien le re- mille lieues de la lourdeur assumée
font également part de la stupéfiante voir à l’œuvre dans un bon métrage. de Rrrrrr !, c’est à chercher entre le
vision d’un Paris futuriste, bien loin Ce n’est pas encore le cas ici, du jour Tex Avery et le Pouf le cascadeur,
de la nostalgie seventies des Besson au lendemain s’avère être un peu mou version light et bien écrite. Le film
et Jeunet. On ne peut qu’apprécier du genou, sous-utilisant notre Benoît est au final une véritable comédie
cette anticipation plutôt crédible, on préféré pendant une bonne moitié de (très) romantique, loufoque comme
redécouvre avec joie nos coins pari- film. Pourtant, se révélant over-furieux, il faut, qui ne se prend pas la tête,
siens préférés avec quelques centaines le personnage va lui permettre de s’ex- émeut et fait marrer. Barthélémy,
d’années de plus. Si les personnages primer un peu plus. La morale du film, Martin-Laval, on tient là peut-être
sont plutôt réussis et très charisma- elle est un peu douteuse je trouve – le les créatifs les plus couillus du PCF,
tiques, l’histoire, elle, ne surprendra bonheur serait-il entièrement rando- peut-être capable d’apporter plus à
aucun amateur de Philip K. Dick, et misé ou se provoque-t-il ? Je ne préfère la comédie romantique que des géreste très classique, donc. Pourtant, pas penser, à propos d’un sans domicile nérations entières d’Hugh Grant en
les événements s’enchaînent plutôt fixe par exemple, qu’on n’aurait a priori guimauve.
(B.C.)
correctement, et comme la plupart que ce qu’on mérite.
(B.C.)
des plans sont réussis,
que beaucoup de scèUnderworld Evolution///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
nes scotchent littéralement la rétine, au final
Youhou ! Le retour de la sculpturale et genY’a de l’action, du sekse (avec des genoux, si si j’vous
on apprécie cette simtille (hem) vampire tueuse de méchants (vam- jure sont ultra doués !), encore de l’action, un tout petit peu
plicité presque naïve,
pire, ou loups garous, ou autre…) et amoureuse de scénario et encore un peu d’action… oui, donc en gros,
et on se laisse porter
d’un loup-garou un peu vampire aussi…
un bon film un poil bourrin, où les différents protagopar les images, qui
L’histoire se passe immédiatement après nistes ont une légère tendance à se régénérer rapidement.
valent vraiment leur Underworld dans lequel Sélène (Kate Beckinsale) bute Niveau scénario, ça laisse un poil à désirer… le premier
pesant de cacahuètes. à peu près tout le monde. Aidée de Michael, son pote/ épisode était déjà plus correct. Et ce malgré l’apparition
Donc du tout bon. amant/amoureux/fiancé/voire plus si affinité, un peu hu- de personnages marrants comme les premiers vampires
(Benjamin Chambon) main, un peu vampire et un peu lycan (loup garou) elle va et lycans, encore plus bourrins que les autres.
tenter de déjouer les coups tordus de différents vampires
Evolution est le deuxième épisode, mais pas le derniqui l’ont un peu sur les nerfs que leur chef soit mort même er… on devrait normalement voir un troisième volet. Ensi c’était une enflure et un magouilleur de première (pfiou) core plus bourrin ? (Non parce qu’à la fin du film, ça devipour survivre dans ce monde de brute.
ent fun.)
Renaissance, un film fait pour ReName et son impression en noir et blanc
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