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MOSAIQUE
Photos de la maison de Jeannine Lejeune – Ouffet (voir p. 28)
C-paje l Rue des Prébendiers, 1 l 4020 Liège l tel : +32 (0)4/223.58.71 l www.c-paje.net
>> Contact : Christine Lambot - [email protected]
Matinée d’échange « Mosaïque » © C-paje 2008
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Table des matières
I.
Mélange d’idées…
page 3
II.
En théorie
page 4
a) Matériel à rassembler
Matériaux
page 4
Outils
page 6
Supports
page 7
b) Techniques à maîtriser
page 8
Taille
page 8
Assemblage
page 9
Finitions
III.
page 4
page 10
En pratique
page 11
a) Eclats de travaux d’artistes
page 11
Antoni Gaudi
page 11
Niki de Saint Phalle
page 12
Nek Chand
page 13
Fany
page 14
La Dame aux coquillages
page 15
Robert Silvers
page 16
b) Coups d’éclat d’associations
page 17
Couleur quartier
page 17
Animation & créativité
page 20
Les « p’tits bouchons »
page 22
Forum social international de Porto Alegre
page 23
c) Activités en éclats
page 24
Hétéroclisme
page 24
Nature
page 26
En vrac
page 27
d) Prolongements
page 28
IV. Bibliographie
page 29
Matinée d’échange « Mosaïque » © C-paje 2008
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I. MELANGE D’IDEES…
Entre les croquis et la toile, la couleur fait foi de tout, la couleur crée
l'émotion et laisse jaillir l'étincelle de la création.
Normand Reid
La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique.
Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la
couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur
la sensibilité.
Eugène Delacroix
Un tableau était une somme d'additions. Chez moi, un tableau est une
somme de destructions.
Pablo Picasso
L'artiste nous apporte l'esprit, le milieu fournit l'image, et le drame de l'art
tourne autour du point d'équilibre où cet esprit et cette image se voient
contraints de s'accorder.
Elie Faure
Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs. A l'inverse, c'est
de l'isolement que meurent les civilisations.
Octavio Paz
On peut discuter des limites du beau, mais le chant du rossignol s'imite très
bien au moyen d'un bouchon frotté contre un verre.
Dick Hillenius
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II. EN THEORIE
a) MATERIEL A RASSEMBLER
MATERIAUX
MATIERES PREMIERES
Tesselles de pâtes de verre :
assez brillantes
couleurs très variées
résistantes au gel > parfait pour l’extérieur donc
Tesselles de pierres reconstituées :
mates et lisses sur les deux faces
teintes naturelles (ocres et bruns)
Carreaux de plastique :
opaques ou transparents (en plaques de carrés ou de triangles)
palette de coloris restreinte
aspect moins riche que celui du verre
Emaux :
fort brillants et plus lisses
découpes plus délicates que celles des tesselles
Verres :
miroirs ou verres teintés
lumineux > apportent des touches de lumières dans la composition
Vaisselles :
mates
large palette de couleurs
Faïences :
mates ou brillantes
les blanches peuvent être peintes avec de la peinture pour porcelaine
économiques > carrelages à récupérer
Perles, coquillages, cabochons :
aucune découpe nécessaire
à mélanger sans modération
Pierres, cailloux, galets :
à ramasser lors de balades
palette de couleurs restreinte
Bois :
grande variété > balsa, branches, brindilles, écorces, allumettes, coquilles de
pistache…
Divers :
papiers, tissus, lino, graines, pâtes alimentaires, métaux, éclats de poterie,
morceaux de plâtre…
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LIANTS
Ciment colle :
utilisé par les carreleurs, cet adhésif en poudre permet d’obtenir des
mosaïques durables.
convient pour la plupart des tesselles et pour tout type de surfaces
ne fait pas de tache
Plâtre :
prise rapide, difficile à manipuler
N.B. : Le plâtre de dentiste (bleu ou blanc) est beaucoup plus solide mais
plus cher
Colles:
à choisir en fonction du support et de la pose, directe ou indirecte (prise lente
ou rapide)
Pâtes :
mastic de vitrier, pâte à bois, pâte à modeler, pâte « Darwi », plasticine
prête à l’emploi, elles sèchent très lentement.
non salissantes et à la portée de tous
JOINTS ET FINITIONS
Barbotine blanche :
à préparer
Ciment spécial joint :
à poser quand le ciment colle est sec
blanc ou gris, peut être coloré
http://www.claire-guerin.com/index.html
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OUTILS
Pince à tailler ou tenaille :
découpe le verre ou la faïence
N.B. : A défaut d’une pince spéciale, utiliser une paire de tenailles bien
tranchantes.
On parle aussi de pince japonaise, pince zig zag et pince du carreleur.
On peut aussi utiliser le diamant pour découper du verre (roulette).
Marteau :
pour casser assiettes ou carrelages irrégulièrement
N.B. : Prévoir un sac plastic épais pour éviter les éclats ou …
des lunettes protectrices et des gants
Spatule dentelée :
pour étaler le plâtre ou le ciment colle
N.B. : un morceau de carton fort peut la remplacer
Pince à mettre en place :
assez longue si possible
N.B. : une pince à épiler peut la remplacer
Divers :
papier calque (pour esquisse et décalage)
papier kraft (pour support de certains ouvrages en pose indirecte)
crayons, feutres
pinceaux, couleurs et brou de noix
lattes, équerres
ciseaux, couteaux…
cire, vernis transparent, huile de lin (suivant les finitions du support)
www.la-tesselle-dor.com
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SUPPORTS
Plans opaques :
> pour une pose collée, tous les matériaux peuvent être utilisés : carton fort,
contre-plaqué, aggloméré, métal ou verre (à dégraisser avant collage avec de
l’acétone ou de l’essence).
> pour une pose scellée, la dalle de mortier ou de plâtre peut former le
support et sera « décoffrée » après le travail (valable pour des petits formats
(50 cm de côté max), pose scellée directement sur les murs ou les sols.
Plans transparents (verre ou plexiglas) :
pour la confection de lampes, vitraux à base de cristaux de verre ou de
plastique collés.
En volume :
pour créer certains objets, on peut partir de supports existants (mosaïques
collées ou scellées)
http://www.boutique-papille.com/
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b) TECHNIQUES A MAITRISER
Avant de débuter un travail en mosaïque, il est bon de réfléchir à ses
différents points :
> le choix du sujet : les motifs généralistes, plus épais sont à privilégier –
exit donc les compositions effilées tout en finesse – et ce dans des
dimensions respectables (éviter les carrés de 10 cm truffés de détails
donc !) ;
> l’esquisse : elle permet de se faire une idée précise du rendu de la
composition terminée et peut être éventuellement reportée directement
sur le support, comme guide de travail ;
> les couleurs : l’abus de tons différents contribue trop souvent à
l’obtention de mosaïques bariolées peu harmonieuses. On peut l’éviter en
jouant sur les contrastes (gamme foncée sur fond clair et inversement,
couleurs complémentaires), les cernes (pour éviter les contrastes trop
violents de 2 teintes, on peut encercler, « cerner » le motif en affirmant
ainsi le dessin plutôt que les masses, les camaïeux ou dégradés ;
> la maquette : elle peut être utile (surtout pour les plus petits) pour
donner une idée encore plus précise des gestes à accomplir pour réaliser
le futur projet. On peut utiliser le principe du Tangram et donner une
multitude de formes géométriques à agencer au groupe d’enfants qui
projettent la réalisation d’une mosaïque.
TAILLE
La taille à la pince ne présente aucune difficulté ni aucun danger, même pour de
jeunes enfants. Pour éviter l’uniformité des surfaces, veiller à tailler des formes
différentes (géométriques classiques et autres). Les « chutes » n’en sont pas
vraiment puisqu’on peut, elles aussi, les inclure dans la composition.
Pour les formes « grossières », on peut utiliser un marteau mais il faut alors
absolument se protéger des éclats éventuels en portant des gants et des lunettes
de protection ou, en plaçant les carreaux à morceler dans un sac plastic épais,
ainsi, tous les éclats restent emprisonnés à l’intérieur de ce sac.
http://cookiecatland.canalblog.com/
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ASSEMBLAGE
Plusieurs techniques existent. En principe, chacun des éléments doit être
séparé des autres par un intervalle relativement étroit et régulier. Ces
« joints » peuvent être également les lignes de force de la composition si
on les met en évidence.
DEUX TECHNIQUES DE POSE
Pose directe :
> consiste à coller des tesselles à l’envers sur du papier kraft ou une toile,
avec de la colle blanche puis à transférer ce « puzzle » sur son support, avec
de l’adhésif double face ou à l’insérer dans un caisson de plâtre ou de ciment
colle
> difficile à pratiquer avec des enfants, elle nécessite une grande expérience
et de l’habitude, même pour des adultes
> idéale pour des motifs plus complexes, elle permet davantage de minutie,
sans la contrainte du séchage « rapide » de la colle
Pose indirecte :
> consiste simplement à coller ou fixer les tesselles sur le support choisi
> parfaitement indiquée pour les réalisations simples
> permet des reliefs, une spontanéité accrue et une correction immédiate des
défauts éventuels
> la contrainte du séchage « rapide » de la colle (ou autre produit de fixation)
limite cependant les marges de manœuvre
pour l’utilisation de la colle :
> l’appliquer sur son support (bois, métal, céramique, verre ou, tout
simplement, carton)
> poser les tesselles une à une, à la manière d’un puzzle
> travailler par petites surfaces déterminées à l’avance pour achever
son travail (et surtout le corriger) avant que la colle ne soit sèche
> pour s’aider, dessiner le motif à même le support ou sur du papier
calque
pour l’utilisation du ciment colle, du mortier :
> procéder comme pour la colle ou
> fabriquer un « caisson » à fond lisse et uni à l’aide de lattes
clouées
> préparer le fixatif pour qu’il soit pâteux
> couler dans le caisson pour obtenir une dalle
> poser les tesselles (façon puzzle) sur la dalle et pousser pour
qu’elles s’enfoncent légèrement et adhère ainsi au fixatif ; penser à
laisser des intervalles plus ou moins larges, selon l’effet escompté
N.B. : pour rendre la prise plus efficace, ne pas hésiter à humidifier
les tesselles
> retirer le caisson une fois le durcissement de la composition
suffisant
> nettoyer les éventuelles taches à l’éponge légèrement humide,
précautionneusement
N.B. : On peut également utiliser du plâtre mais le désavantage est sa prise rapide
(on peut la retarder en y ajoutant du borax).
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FINITIONS
Pour l’emploi de la colle : aucun problème particulier de finition n’est à
relever
Pour l’emploi du ciment colle, mortier ou plâtre : en revanche, cette pose
scellée étant assez salissante, elle nécessite un nettoyage en fin travail.
Lorsque les éléments tiennent bien
> frotter la surface à l’aide de papier journal humide puis à l’éponge pour
redonner de l’éclat
> dégager, en grattant précautionneusement, les coins des éléments
recouverts de fixatif
N.B. : Si certains éléments sont sur- ou sous élevés, il suffit de les faire
« sauter », de creuser le fixatif et de les fixer à nouveau. Ce travail est tout à
fait possible quoiqu’un peu délicat.
LES JOINTS PROPREMENTS DITS
Ciment liquide à préparer soi-même (barbotine) ou mélange « prêt à
l’emploi » :
> appliquer entre les éléments en remplissant bien les interstices (si le
mélange est bien liquide, il s’insinuera plus facilement partout)
> enlever l’excédent à l’éponge humide
> poncer les contours avec du papier de verre une fois la composition
bien sèche
> passer un chiffon imbibé d’huile de lin pour rendre de l’éclat
http://linoth.unblog.fr/
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III. EN PRATIQUE
a) ECLATS DE TRAVAUX D’ARTISTES
ANTONI GAUDI
http://www.gaudidesigner.com/fr/index.html
Architecte et designer, Antoni Gaudi est, sur le plan
international, la plus prestigieuse des figures de
l'architecture espagnole.
Il obtient son diplôme en 1878, à Barcelone où il centre son
activité.
Grand designer, il a créé, en étroite collaboration avec les
meilleurs artisans de l'époque, tous les éléments qui
forment l'espace architectonique - fers forgés, mobiliers,
vitraux, sculptures, mosaïques, céramiques etc.- dans une
conception organique de la décoration tout en intégrant ces
éléments dans la structure de la construction.
Le paysage marin est l'un de ses thèmes d'inspiration
préféré.
Admiré et controversé de son vivant pour l'audace et la
singularité de ses innovations, il jouit aujourd'hui d'une notoriété indiscutable partout
dans le monde, à la fois dans les milieux spécialisés et dans le grand public.
À la demande de Eusebio Güell, Gaudi conçoit et dirige le projet du parc Guell entre
1900 et 1914 à Barcelone. En 1984, l'UNESCO le déclare Patrimoine Mondial. C’est un
incontournable de l’œuvre de l’artiste.
http://www.barcelona-tourist-guide.com/sp/albums-sp/gaudi-park-guell/index.html
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NIKI
DE
SAINT PHALLE
http://fr.wikipedia.org/
Née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle dans
les Hauts-de-Seine en 1930 et décédée à San Diego en
2002, Niki était une artiste française, plasticienne,
peintre, sculpteur et réalisatrice de films. Elle fut d'abord
comédienne et ne suivit pas d'enseignement artistique,
mais commença à peindre en 1952. En 1961, elle est
membre du groupe des Nouveaux réalistes, tout comme
Gérard Deschamps, César, Mimmo Rotella, Christo et
Yves Klein. Elle était également l'épouse de l'artiste
Jean Tinguely avec qui elle a souvent collaboré.
http://www.nikidesaintphalle.com/frenchFrameset.html
http://users.skynet.be/fa826656/pat/mod/desaintphalle.htm
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NEKI CHAND
http://www.nekchand.com/nek.html
Un jour, Nek Chand, un humble fonctionnaire de la
ville indienne de Chandigarh a commencé à
dégager – dans l’illégalité totale – un petit morceau
de jungle pour se constituer un petit jardin de rêve. Il
a mis des pierres autour de la clairière ainsi
dégagée et a, en très peu de temps, sculpté
quelques oeuvres « recyclées » avec du matériel
qu'il a trouvé à portée de la main. Progressivement,
le jardin s'est développé et a grandi et, en très peu
de temps a couvert plusieurs m2.
Après sa journée de travail, Chand travaillait la nuit, dans le secret total de peur d'être
découvert par les autorités…
http://fr.wikipedia.org/
http://www.zarplanet.com/12avril04.htmt
Le Rock Garden est un Environnement visionnaire, royaume de la
récupération créé donc par l’artiste à Chandigarh, en Inde.
Commencé en 1958, le Rock Garden s’étend aujourd’hui sur 12
hectares et comprend près de 1400 figures sculptées. Il est ainsi
considéré comme le plus vaste Environnement d’art populaire au
monde, et le deuxième site le plus visité d’Inde.
Initié dans la clandestinité par l’autodidacte sur un
terrain illégal donc, la ville emploie aujourd’hui plus de
vingt ouvriers en permanence pour l’entretenir et le
développer, sous la direction de l’artiste.
Aujourd’hui déversés directement sur place, les
matériaux recyclés pour orner les sculptures sont très
hétéroclites, et vont de la céramique aux bracelets
féminins en passant par les capsules de bouteilles.
Mais ce sont également des tissus de toutes sortes,
qui servent à confectionner des formes humaines et
animales grandeur nature, un aspect moins
connu des créations de Nek Chand, ne sortant
que pour les
festivités et les
parades mais
se comptant
pourtant par
centaines.
De véritables
techniques de
constructions
ont également été nécessaires pour ériger les 1400
sculptures en mortier.
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FANY
http://www.fany-mosaique.com/index2.php
Moi, c'est Fany....
J'ai attrapé le virus de la mosaïque lors d'un voyage au
Maroc.
Depuis, je colle inlassablement des tesselles pour
recréer la vie telle que je l'imagine...
Une vie colorée, en perpétuel mouvement, percée par
la lumière...
Qu'il est doux et bon de donner vie à un tableau, d'y
mettre toute son énergie, toute son âme... de nourrir sa
créativité, toujours en quête de nouvelles idées.
La mosaïque me permet d'exprimer des images
enfouies au fond de moi, d'immortaliser des scènes de
voyages, une source d'inspiration.
C'est pourquoi je vous invite à voyager avec moi au
travers des mes créations. En espérant que vous
prendrez autant de plaisir à les regarder que j'en ai
eu à les créer.
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DANIELE ARNAUD-AUBIN
http://www.ile-penotte-lessablesdolonne.com/
En Vendée, dans les Pays de Loire, la ville des « Sables d´Olonne »
recèle un joli quartier piétonnier, pittoresque et amusant, qui porte
un nom d´île : « l´île Penotte ».
Ce qui fait sa renommée, ce sont, au milieu des roses trémières,
les façades ornées de mosaïques de coquillages réalisées par celle
qu´on nomme la «Dame aux coquillages», Danièle Arnaud-Aubin.
Depuis 1997, grâce à la bienveillance de ses
voisins, l'autorisation de la Municipalité et l'aval de l'Architecte des
Bâtiments de France, Dan', comme la nomment ses amis, multiplie
les fresques sur tous les murs avoisinants. Elle les réalise avec des
coquillages du cru : bulots et bigorneaux, huîtres, palourdes,
coquilles Saint-Jacques, moules et des coquillages exotiques,
comme des nacres ramenées de lointains voyages.
Elle collabore également avec le Musée du Coquillage dont elle est
une des meilleures ambassadrices et qui lui fournit de splendides
spécimens, qui proviennent surtout des Philippines, premier site de
récolte de coquillages au monde....
Maître margouillat
Le lézard escaladeur
Je me chauffe au soleil
http://www.e-monsite.com/mosaico/rubrique-1028550.html
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ROBERT SILVERS
http://zabouille.over-blog.com/categorie-511330.html
Robert Silvers est à la base de la
« photomosaïque ». Ce procédé étant
complètement dans l’ère du temps et ce,
dans divers domaines, autres que celui des
arts également, il semble important de s’y
intéresser avec les enfants et les jeunes.
Sont proposées ici deux de ses réalisations
(La Joconde et Marilyn Monroe) qui ont été
l’objet de couverture de magazine d’art.
Notons qu’une radio populaire belge a
récemment utilisé ce procédé en
reconstituant le portrait d’animateurs phares
de la station à l’aide de photos d’auditeurs.
visions.umr.edu/silvers.jpg.jpg
Johnny Hallyday ( !) a également succombé aux
charmes de l’impact publicitaire de ce procédé en
l’employant pour une affiche d’une de ses dernières
tournées.
Cette photomosaïque de l’actrice est en fait composée de multiples minis
photos de Marilyn.
L’effet peut être si saisissant qu’il est également
employé en politique (subversive, plutôt !) comme message
visuel fort (deux exemples repris ci-dessous nous le
montrent).
A gauche, image du président Bush entièrement faite à
partir de portraits de militaires morts en Irak.
A droite, portrait de John Ashcrof (à l'origine d'un projet
de loi contre la pornographie) fait uniquement à partir
d'images pornos !
http://www.koreus.com/modules/news/article1738.html
http://www.clubic.com/ : explication et téléchargement possible
du gratuiciel Andreamosaic (pour créer vos propres photomosaïques).
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b) COUPS D’ECLAT D’ASSOCIATIONS
COULEUR
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QUARTIER
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Textes et photographies tirés de la publication du
C-paje se rencontrer ~ Des agoras et espaces de
rencontre associatifs, téléchargeable gratuitement
sur http://www.c-paje.net/publication.asp.
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ANIMATION &
CREATIVITE
Textes et photographies tirés de la publication du
C-paje s’abriter ~ Des cabanes et refuges
d’associations, téléchargeable gratuitement sur
http://www.c-paje.net/publication.asp.
Matinée d’échange « Mosaïque » © C-paje 2008
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LES «
P’TITS BOUCHONS
»
http://www.bacpack.net/blog/index.php?d=2006-12
L'association "les P'tits bouchons" qui récolte des bouchons en plastique et les revend à
une usine de recyclage afin d'aider au financement de fauteuils roulants et autre
matériel pour de jeunes handicapés a participé à un défi pour le Téléthon 2006 (à
Cambrai, France).
Le but de ce défi était de réaliser une « mosaïque » uniquement avec des bouchons en
plastique (différentes couleurs et différents diamètres) que des gens sensibles à la
cause des handicapés amenaient sur place (pendant 2 jours).
Pas mal de monde pour le succès de ce défi : les bénévoles de l'association, des
enfants handicapés et, bien sûr, toutes les personnes qui apportaient des bouchons
(particuliers, écoles, entreprises...).
Pendant qu'une partie des bénévoles triaient les bouchons (ôter les non utilisables, trier
les autres par couleurs et diamètres), d’autres personnes disposaient les bouchons sur
la mosaïque.
Quelques chiffres pour cette mosaïque
particulière :
15 heures de travail du premier au dernier
bouchon placé
20 mètres sur 6 pour les dimensions
environ 102 200 bouchons utilisés
environ 150 € récoltés
Il existe une telle association en Belgique (Liège).
En voici les coordonnées : Les P’tits bouchons rue Belle Flamme à 4030 Grivegnée
Contact : Eric Marchaud 0476/99.51.93
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FORUM
SOCIAL INTERNATIONAL DE
PORTO ALEGRE
http://www.oedipe.org/fr/actualites/alegre/mosaique
Pour en savoir plus sur le sculpteur Eric Théret : http://erictheret.com/index.php
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c) ACTIVITES EN ECLATS
Ci-après, quelques idées d’activités courtes « prêtes à donner », à adapter
toutefois au public, aux matériaux disponibles, au temps dont vous disposez, à
votre sensibilité…
Avec des éléments de récup, une palette impressionnante de résultats
différents peut être obtenue ; après, c’est une histoire de goûts et de
couleurs…
HETEROCLISME
Ces techniques n’ont en aucun cas le but de constituer un apprentissage
de « la mosaïque classique » ; elles offrent cependant un vaste terrain
d’éveil aux formes, aux couleurs, à la créativité…
Papier crayons : un des premiers travaux de mosaïque est souvent réalisé
par les enfants sous forme de jeu sans l’intention de « faire de la mosaïque ».
Il consiste à dessiner, dans un rectangle, de petites formes (lignes courbes
ou géométriques) côte à côte, espacées de quelques millimètres. Lorsque le
rectangle est rempli, on colorie les différentes formes.
Au pinceau : se fait avec un pinceau large (5 à 10 mm). On remplace les
pierres par des rectangles de couleur. Comme fond, se servir de papier peint,
de papier de couleur ou de carton de décoration (gris foncé est une couleur
qui rend bien). Couleur à la détrempe.
On obtient des variations dans la longueur ou la largeur des rectangles en
appuyant plus ou moins sur le pinceau. C’est l’exercice le plus simple et le
plus rapide de tous.
A l’estampe (par impression) : particulièrement adaptées aux petits, elle
présente deux avantages importants :
> résultats très rapide
> facilite la recherche préliminaire, avant l’exécution de « vrais » travaux de
mosaïque et apprend notamment à résoudre des problèmes de pose et de
grandeur des éléments,
Utiliser de la couleur bien couvrante (gouache, par exemple) et du papier,
tissu, bois…
Confectionner des tampons (doigt, poing, pied, pomme de terre, gomme,
pâtes alimentaires collées, lino, bouchon…) et tamponner à cœur joie.
Papier tissus : intéressante également pour les jeunes animés, elle se prête
aux travaux collectifs, aux travaux « étalés » (des enfants qui viennent et s’en
vont à des heures non déterminées). Rassembler de nombreux papiers et
tissus aux couleurs et textures différentes et ne pas oublier en les collant de
laisser un espace entre chaque élément (sinon, l’effet mosaïque fera place à
celui du patchwork). Pour de grandes surfaces, travailler des éléments de 3 à
5 cm et même plus pour éviter le travail « monacal ». Pour le support, opter
pour un carton épais ou du contreplaqué de 3 mm. Beau tremplin pour
l’apprentissage de la mise en valeur d’éléments par les couleurs et les
contrastes
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Graines et noyaux : pépins, fèves, haricots, pois secs, grains de café,
lentilles, riz, maïs… autant de formes et de couleurs…Contrairement aux
autres matières, on recommandera ici de travailler dans des tailles plus
restreintes. Le choix du motif est donc également important. Choisir un
support bien rigide et faire des essais de combinaisons avant le collage.
Bois : abondant sous plusieurs formes, il constitue un matériau de récup
très intéressant : boîtes à cigares, planchettes, cageots, tranches de
branches, brindilles, allumettes, écorces… Le liège (et ses différents rendus)
est également chouette à travailler, penser à récupérer déchets et
échantillons. Penser à vernir le bois pour une conservation de son éclat.
Pierres : matériaux au coût zéro, ils se travaillent au ciment (colle ou non).
Pour une meilleure fixation, ne pas hésiter à donner de brefs coups secs sur
les pierres (à éviter sur les coquillages, sous peine de les piler !), avec une
truelle bien propre par exemple. Pour une meilleure prise du ciment, recouvrir
le travail d’une feuille de papier mouillée, pendant deux ou trois jours. Pour
préserver l’éclat des couleurs des pierres, étendre deux couches de cire
liquide (pour l’entretien des sols) sur le travail achevé.
N.B. : Si la mosaïque est murale, prévoir un fixatif constitué de
4 parts de ciments, 2 parts de chaux blanche et 1 part de sable fin. Lier à
l’eau jusqu’à obtenir la consistance pâteuse voulue. La chaux ralentit la prise
du ciment et accroît les propriétés plastiques.
N.B. : On peut aussi travailler en pose directe, avec une base en terre à
modeler, dans laquelle les pierres sont incrustées à l’envers, avant d’être
placées dans la chape de fixatif. Après durcissement, on procède à la mise à
jour de la mosaïque en enlevant la base de terre à modeler.
Gravier : recouvrir de gravier les espaces prédéterminés sur un carton fort
ou un contreplaqué ; ces espaces doivent être assez vastes et ne pas
comporter d’angles trop pointus. Travailler couleur par couleur, espace par
espace, en encollant la surface entière puis en saupoudrant le gravier. Ce
sont donc ici les couleurs qui donnent le relief plutôt que les formes.
Brocante : coquillages, bouchons et petits éléments plastiques, ferrailles…
Tous les éléments glanés lors d’une balade ou récupérés ci et là peuvent être
intégrés dans une mosaïque. Chaque matière ayant des propriétés
différentes, on optera plutôt ici pour une fixation à la colle (chaude, par
exemple). Des exemples (images) de ce type particulier de mosaïque sont
repris dans la partie Eclats de travaux d’artistes.
En galette : Technique ancienne et élémentaire, elle nécessite du mortier,
uniquement. On laisse couler celui-ci sur une planche grasse (huilée,
graissée ou cirée) pour obtenir une galette ronde et légèrement bombée (1 à
2 cm d’épaisseur). On laisse alors tomber de petites pierres une à une dans
cette galette et on les redresse éventuellement avec le doigt. On peut
suspendre ces galettes de mosaïque mais veiller alors à prévoir un moyen de
suspension avant qu’elles ne soient sèches.
Sur bloc de béton cellulaire (bloc Ytong) : La sculpture sur ce type de bloc
est très aisée (au marteau, burin, couteaux…). On peut alors l’agrémenter de
mosaïques, venant rehausser certaines courbes. Déterminer l’endroit et la
forme de la mosaïque, creusez le bloc sur une profondeur de 1 cm.
Encoller les tesselles au fur et à mesure, rejointoyer et nettoyer.
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NATURE
ET RECUP
Des branches (pins, noisetier…) de
diamètre plus ou moins semblable
(ou non) dans lesquelles on taille ou scie
des rondelles, de la colle chaude et hop,
on recouvre des surfaces pour créer des
plateaux, des paniers… et, éventuellement
on remplit les interstices par la suite, avec
un enduit coloré par exemple.
A gauche : Des pois chiches peints (étalés sur une feuille
d’aluminium puis badigeonné au pinceau) et collé à la
colle forte transparente sur un vieux cadre lui aussi peint.
A droite : Un vieux service à café recyclé sur une planche
(mdf, osb…). On a découpé certaines pièces en deux
(tasse, pot à lait…) avant de les insérer telles quelles pour
en faire des contenants.
Tête de lit en bois
découpé (mdf) sur
lequel sont collés
divers coquillages
Photos extraites de divers magazines de décoration (voir bibliographie).
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EN
VRAC
Fabriquer sa matière première, ses pierres de plâtre :
> matériel :
deux récipients solides genre boîte de conserve
du plâtre à mouler
de la couleur hydrosoluble (en poudre par exemple)
un morceau de lino.
> marche à suivre :
diluer la couleur dans un des récipients
savonner le lino (pour former une couche isolante)
préparer du plâtre dans l’autre récipient (1 dose de plâtre pour 1 d’eau) et y
ajouter la couleur diluée au fur et à mesure jusqu’à obtenir la teinte désirée
(attention, le plâtre durcit vite ; on peut retarder la prise avec du borax que l’on
ajoutera à l’eau de mélange du plâtre – 1 dose pour 12 d’eau retarde de 15 min
environ, 1 pour 4 d’eau de 3 à 5 heures)
Etendre le plâtre en un tapis régulier de 5 à 8 mm d’épaisseur sur le lino
Découper ce tapis en carrés selon la dimension voulue, laisser sécher…
Pour mettre UN élément en mosaïque en
valeur,
penser à ne pas recouvrir toute la surface …
Photo voir bibliographie
Pour le recyclage de toutes sortes de matériaux,
Penser à travailler comme l’artiste Cragg Anthony
(http://www.tony-cragg.com/). Un exemple dans le livre de
Michel DE LA CRUZ, Les arts plastiques à l’école maternelle,
Paris, éd. Retz, 2004 (consultable à la bibliothèque du C-paje).
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d) PROLONGEMENTS
De nombreux artistes (autodidactes, en marge…) utilise la mosaïque
hétéroclite dans leur travail, leur recherche de création et d’ « appropriation »
d’un lieu.
C’est un magnifique prolongement à la mosaïque plus « traditionnelle » ou
« habituelle » et un tremplin vers une réflexion plus avancée sur la créativité
avec les enfants et les jeunes.
Vous pouvez télécharger gratuitement des dossiers traitant de ces thématiques
sur le lien http://www.c-paje.net/p_chemin.asp.
En voici un court descriptif.
Matinée d’échange « Mosaïque » © C-paje 2008
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IV. BIBLIOGRAPHIE
LIVRES
Tessa HUNKIN Mosaïques contemporaines ~ Techniques & Créations, Paris, éd.
Eyrolles, 2003 : un livre incontournable, complet (à la fois en termes techniques et
d’exemples).
Pour d’autres livres sur la mosaïque, consultez ce site :
http://pagesperso-orange.fr/dannad/ima_pratique/pratique/livres/livres.htm
L’internaute commente personnellement de nombreux livres qu’elle a acquis et utilisés.
REVUES & DOSSIERS
REVUES
Marie Claire idées n°53 – juin 2004 – trimestriel
Marianne maison n°61 – juin 2004
© Déco n°21 – septembre & octobre 2006
Le petit Léonard ~ le magazine d’art des plus de 7 ans n°43 – décembre 2000
Le petit Léonard ~ le magazine d’art des plus de 7 ans n°36 – avril 2000
DOSSIERS
Des éclats pour s’éclater, Croc à Trucs, C-paje, Février 2003
SITES
http://www.flickr.com/photos/jratcliffe/237439690/ : de nombreuses photos de Rock
Garden, en Inde
http://fr.youtube.com/watch?v=rY0l2HyhyWA : vidéo d’une réalisation entièrement à
base de bouchons en plastique, impressionnant !
http://1opmosaic.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml : le site d’Olivier Perret, un artiste
mosaïste qui présente son cheminement de travail ; belle évolution créative.
http://www.linternaute.com/photo_numerique/pas_a_pas/photomosaique/index.shtml :
site qui explique le logiciel Photomosaïque (gratuit) permettant de réaliser des
mosaïques à partir de photos.
http://www.faux-mouvement.com/04Expositions/04_Pedagog/pedago/fiches/craggf.html
site qui explique brièvement et pédagogiquement le travail de l’artiste Cragg
http://fr.chainki.org/index.php?title=Mosa%C3%AFque : compilation de liens
« mosaïque »
Pour leur galerie :
http://florenceolmi.canalblog.com/
http://sarahleib.free.fr/mosaic/index.htm
http://garancemosaic.montaf.com/accueil.htm
http://www.e-monsite.com/mosarev/accueil.html
http://www.bidule-mosaique.com/topic/index.html (onglet créations et les pas à pas)
http://www.cmonmetier.be/pano/daluz.html : pour les matériaux surprenants que l’artiste
peut utiliser.
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Notes personnelles
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