Rapport ORF _ Produire 1 million de logements - Grand EPF Ile
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Rapport ORF _ Produire 1 million de logements - Grand EPF Ile
Rapport de groupe de travail Sommaire Produire 1 million de logements en 15 ans : quel potentiel foncier ? Liste des auditions ..................................................................................... 2 *Àj>LÕiÊiÌÊÃÞÌ mÃiÊ`iÃÊiÃi}iiÌÃÊiÌÊÀiÌ>ÌÃÊ ...Ê 3 Composition du groupe de travail ............................................................... Préconisations du groupe de travail ............................................................ *>ÀÌiÊ£ÊUÊ"LiVÌvÃÊ`iÊVÃÌÀÕVÌ]ÊÊ Ìi`>ViÃÊÀjViÌiÃÊiÌÊ«ÌiÌiÃÊ ....................................................Ê 6 7 9 1. Processus fonciers et construction de logements : les tendances récentes ... 2. Les documents d’urbanisme (Sdrif et PLU) et les espaces constructibles ... Les orientations foncières du Sdrif ........................................................... Leur traduction dans les PLU .................................................................... Du Plu aux permis de construire ............................................................... 3. Potentiel foncier, obstacles à sa mobilisation et facteurs dynamisants ...... Espaces sous contraintes ou grevés de servitudes ................................... Territoires sous « pressions positives » ..................................................... Mutabilité foncière et morphologie parcellaire ......................................... 10 *>ÀÌiÊÓÊUÊVÌiÕÀÃ]ÊÃÌÀ>Ìj}iÃÊiÌʫ̵ÕiÃÊÕÛiiÃÊ ...............Ê Ó{ 1. Les acteurs de l’aménagement et de la construction : patrimoine foncier et stratégie .................................................................... Les propriétaires privés ........................................................................... L’État et les opérateurs ferroviaires ......................................................... Les collectivités locales : patrimoine, stratégies foncières et outils ........... Organismes de logement social et patrimoine foncier .............................. Établissements publics fonciers et aménageurs ....................................... Les promoteurs : maîtrise foncière et production de logements ................ 2. Les dynamiques vertueuses et les « vents porteurs » ............................... Le réseau du GPE : accessibilité et relance de l’aménagement ................ La rénovation urbaine : gisements fonciers et stimulation de l’aménagement ............................... OIN, CDT et autres grandes opérations ................................................... La loi SRU et la mobilisation des communes en faveur du logement ......... La nouvelle donne institutionnelle et l’action foncière ............................... V iÃÊÌiV µÕiÃÊ\Ê ..............................................................................Ê 13 13 16 18 19 19 20 21 27 27 28 32 39 41 48 51 51 53 57 58 59 63 iÝiÃÊ Contributions au groupe de travail .............................................................. Feuille de route .......................................................................................... Références & bibliographie ........................................................................ Sigles & abréviations ................................................................................. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU 79 83 86 88 UÊ£ÊU Liste des auditions 1ÊUÊ >`À>}iÊÃÕÀÊiÃÊ«jÀ>ÌÃ Ê `½>j>}iiÌÊÊ£ÓÊvjÛÀiÀÊÓä£xÊ\Ê 2ÊUÊiÊvViÀÊ«ÕLVÊ£®ÊÊ£äÊ>ÀÃÊÓä£xÊ\Ê - 3ÊUÊiÊvViÀÊ«ÕLVÊÓ®ÊÊΣÊ>ÀÃÊÓä£xÊ\Ê 4ÊUÊÌ>LÃÃiiÌÃÊvViÀÃÊiÌÊ>j>}iÕÀÃÊ Ê Ê£ÓÊ>ÊÓä£xÊ\Ê 5ÊUʽÀÕÊiÌÊ>ÊÀjÛ>ÌÊÕÀL>iÊ Ê ÊÊÕÊÓä£xÊ\Ê 6ÊUÊiÃÊL>iÕÀÃÊÃV>ÕÝÊÊÓÊÕiÌÊÓä£xÊ\ UÊÓÊU 7ÊUÊiÃÊ`VÕiÌÃÊ`½ÕÀL>ÃiÊ\Ê Ê `ÕÊ-`ÀvÊ>ÕÝÊ*1ÊÊ£ÎÊVÌLÀiÊÓä£xÊ\ 8ÊUÊ,iÕÛiiiÌÊÕÀL>ÊiÌÊ>ÌÀÃiÊ Ê `iʽiÝÌiÃÊÊÎÊÛiLÀiÊÓä£x 9ÊUʽ>VÌÊ`iÃÊ«ÀÌiÕÀÃÊLiÀÃÊ Ê ÊÓ{ÊÛiLÀiÊÓä£x 10ÊUÊÀiÃÊÕÀL>iÃÊiÌÊVÃÌÀÕVÌLÌjÊ Ê Ê£iÀÊ`jViLÀiÊÓä£x 11ÊUÊ*ÀjÃiÌ>ÌÊ`ÕÊ«ÀiÌÊ`iÊÀ>««ÀÌÊiÌÊ Ê `iÃÊ«ÀjVÃ>ÌÃÊÊ£nÊvjÛÀiÀÊÓä£È UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Préambule et synthèse des enseignements et orientations De quelles disponibilités foncières disposons-nous pour construire chaque année 70 000 logements, et ce durant les 15 ans à venir, comme le prévoient la loi du Grand Paris et le Sdrif ? Telle est la question posée au groupe de travail de l’ORF, mis en place au début de l’année 2015. Pour tenter de répondre à cette question, le groupe s’est réuni à 9 reprises au cours de l’année 2015. 24 intervenants ont été auditionnés permettant à l’ensemble des participants d’appréhender la problématique sous divers angles : les outils de l’observation disponibles (quantification et territorialisation), les acteurs et les dynamiques à l’œuvre, les outils réglementaires et leurs impacts… Pour compléter ce travail, plusieurs réunions restreintes ont porté sur des domaines spécifiques ou mobilisé des interlocuteurs « ciblés ». Enfin, plus d’une centaine de techniciens et d’élus ont participé régulièrement ou de façon occasionnelle aux travaux du groupe et ont apporté leur expérience et leur témoignage. La publication de ce rapport intervient à un moment charnière pour la région Île-de-France. En effet, l’adoption du Sdrif fin 2013, le renouvellement des exécutifs des différents échelons territoriaux en 2014 et 2015, la nouvelle organisation territoriale en Île-de-France à compter du 1er janvier 2016, ses effets sur la répartition des compétences urbanisme et habitat, les récentes évolutions législatives et la refonte annoncée du code de l’urbanisme, la mise en œuvre du plan de mobilisation pour le logement et l’aménagement en Île-de-France… sont autant de paramètres que le groupe de travail a du intégrer dans son approche de la question posée. Aussi, pour savoir où l’on va, regardons d’où l’on vient ! En 2012, selon les dernières données INSEE, l’Île-de-France comptait un peu plus de 5,5 millions de logements. Un peu plus du quart correspondait à de l’habitat individuel, les trois quarts restants à de l’habitat collectif. À la même période, l’inventaire de l’occupation du sol (MOS) établi par l’IAU Île-de-France, évaluait à 118 000 hectares les espaces consacrés à l’habitat, soit 40 % des espaces urbanisés. Ces données collectées à intervalles réguliers depuis 30 ans (1982/2012) permettent de mieux comprendre le rapport entre dynamiques foncières et construction, d’apprécier les processus à l’œuvre (extension urbaine, renouvellement urbain et densification des tissus existants) et d’en mesurer l’intensité. Ainsi, sur les 40 à 60 000 logements construits chaque année de 1982 à 2012, un tiers ont été réalisés en extension urbaine et deux sur trois en renouvellement urbain ou en densification du tissu déjà constitué. Cette répartition de la construction n’est pas très éloignée des objectifs du Sdrif approuvé en 2013 (ratio 25 %/75 %). On note que la consommation d’espace liée au développement de l’habitat a nettement baissé depuis 1999, passant de 900 ha/an entre 1982 et 1999, à 555 ha/an entre 2000 et 2012 (423 ha/an entre 2008 et 2012), l’urbanisation d’espaces naturels, agricoles et forestiers restant, depuis 2000, inférieure au plafond fixé par le schéma directeur (1 036 ha/an contre 1 315 ha/an). Cependant, ce respect des objectifs du Sdrif en matière d’étalement urbain s’accompagne d’une insuffisance persistante de la construction de logements au regard de l’ambition portée à l’échelle régionale, à savoir 70 000 logements/an. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÎÊU La stratégie foncière du Sdrif s’appuie sur deux orientations fortes pour la production de logements : une consommation limitée des espaces agricoles ou naturels (soit 290 km² d’ici 2030) mais surtout une mobilisation de l’ensemble des territoires déjà urbanisés (soit 2 700 km²), parmi lesquels les « quartiers de gares » qui sont appelés à fournir un effort plus important pour accueillir les logements. Selon des travaux réalisés pour ce groupe de travail (chapitre 2), et sur la base d’hypothèses de densité maîtrisée des extensions et de densification des secteurs urbanisés, ces objectifs pourraient être atteints d’ici 2030. Cette appréciation est confirmée par les premiers résultats d’une analyse de la capacité résiduelle de construction dans les PLU des communes de la Métropole du Grand Paris (chapitre 3.3). Toutefois, comme le montrent les résultats exposés dans les chapitres 1 et 2, le respect de ces objectifs suppose un doublement sur les 15 prochaines années du rythme de densification des tissus déjà constitués par rapport au rythme observé depuis 30 ans (+ 10 %), ainsi qu’une forte contribution du cœur de la métropole parisienne où l’écart entre les perspectives de construction résultant de l’application des règles du Sdrif et la croissance du parc constatée ces dernières années est le plus important. Cette approche quantitative a été également confrontée à une analyse territoriale affinée. En effet, au sein des espaces urbanisés ou susceptibles de le devenir, ce potentiel de construction est plus ou moins aisément mobilisable. Près de 50 % de ces espaces sont soumis à des contraintes d’usage (grands équipements, services urbains, emprises industrielles, …) ou grevés de servitudes (PEB, PPRI, PPRT, …) représentant de réels obstacles au développement de ces territoires. Dans le même temps, certains secteurs bénéficient d’atouts susceptibles de stimuler l’accueil de nouveaux programmes (arrivée d’une infrastructure de transport, réaménagement d’une voie rapide en boulevard urbain, …) et certains quartiers sont concernés par des mesures incitatives vigoureuses (renforcement de la constructibilité ou avantages fiscaux particuliers). 90 % des espaces du cœur de la métropole jouissent de « facteurs dynamisants ». Au total, si l’atteinte des objectifs de construction semble accessible, elle suppose l’implication de tous : propriétaires fonciers privés et publics et opérateurs de l’aménagement et la construction. Cela suppose en premier lieu de définir une stratégie des pouvoirs publics en direction des propriétaires privés (particuliers, entreprises et autres personnes morales) qui détiennent aujourd’hui les quatre cinquièmes du patrimoine foncier francilien. Cette réflexion stratégique devra prendre en compte l’extrême diversité de ces acteurs, de leurs motivations et de leur horizon de réflexion et fixer un cadre général et des principes d’action qui font aujourd’hui défaut. Il est également nécessaire d’accroître la mobilisation du foncier public, qu’il appartienne à l’État ou à ses établissements, mais aussi celui détenu par les collectivités. Il s’agit notamment de mieux l’identifier, d’apprécier les conditions de sa mutation et les modalités de cession. Cette approche patrimoniale concerne également les bailleurs sociaux. Nombre d’entre eux disposent d’un « potentiel de densification » UÊ{ÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU qu’il convient de révéler et de valoriser. Enfin, l’aménagement public doit être exemplaire et au travers de son action, il doit être porteur d’une exigence de qualité et de quantité. À ce titre, le NPNRU représente une réelle opportunité. La production de logements en Île-de-France étant largement soutenue par la construction en « diffus », il convient de sécuriser l’action des opérateurs dans l e temps. Ce point est vigoureusement mis en avant par différents acteurs, notamment les aménageurs et les promoteurs, pour qui cette question apparaît aussi importante que celle de l’offre foncière globale. Enfin, les objectifs de construction et les modalités pour les atteindre doivent trouver une traduction simple et lisible dans les documents d’urbanisme opposables. Avec la disparition du COS, l’évaluation de l’effet prévisible des nouveaux PLU sur la constructibilité est désormais plus complexe à apprécier. L’État peut se prononcer lors du contrôle de légalité sur ce point qui mérite une attention particulière. Pour cela, à l’instar des dossiers soumis aux CDPENAF qui émettent un avis en matière de consommation des espaces naturels et agricoles dans les communes périurbaines, le respect des orientations du Sdrif en matière de densité et de renouvellement urbain devrait faire l’objet d’un examen vigilant, sur la base d’un argumentaire étayé fourni dans le dossier de révision du PLU. Aussi, sur la base de l’ensemble de ces travaux et des différentes auditions, le groupe de travail dresse ici une appréciation quantifiée et localisée des potentiels fonciers à l’échelle régionale et formule un ensemble de préconisations résumées dans les pages qui suivent. Pascal Dayre Gérard Lacoste UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊxÊU Composition du groupe de travail Président : s EPFIF Communauté d’agglomération Seine Amont Apur Anru IAU Île-de-France Immobilière 3F Epfy FFB MEEM - MLHD / DRIEA MEEM - MLHD / DRIEA Epfif Ville et transport MEEM - MLHD / DGALN - DHUP SNCF IAU île-de-France Ville de Vitry/service aménagement IAU île-de-France / ORF Séquano Aménagement MFCP / DGFIP MFCP / DGFIP / DNID IAU île-de-France AORIF Ville de Rueil-Malmaison MEEM - MLHD / Dafi Epfif Ville d’Yerres Caisse des Dépôts Ville de Paris direction urbanisme sous-direction action foncière Eiffage aménagement Groupe Arcade Plaine Commune Ville de Paris MEEM - MLHD / Dafi MEEM - MLHD / DGALN Ville de Bobigny Conseil départemental du Val-de-Marne MEEM - MLHD / DRIEA LOTICIS SEM Plaine Commune Développement Epamsa Innovation Legal Groupe Logement Français Groupe 3F ICF Fédération des promoteurs constructeurs d’Île-de-France UESL - Action logement Interconstruction MEEM - MLHD / DRIEA FNASAT IAU île-de-France Groupe Logement Français Ville de Paris/direction urbanisme CRIF Expansiel, groupe Valophis AFTRP Apur IAU île-de-France EPA Plaine de France IAU île-de-France PARIS HABITAT MEEM - MLHD / DRIEA / ORF Ville de Vitry SNCF Immo Groupe Logement français SEM 92 Paris Habitat Caisse des dépôts MLHD / DRIHL Ville de Paris IAU île-de-France / ORF IAU île-de-France EPF 92 Ville d’Aulnay-sous-Bois Plaine commune développement EPF 92 Ville de Neuilly-sur-Seine ORF SEM 92 Ville de Paris MEEM - MLHD / DAFI Aorif IAU Île-de-France Anru s IAU île-de-France MEEM - MLHD / DRIEA / ORF UÊÈÊU Rapporteur : Foncière logement Conseil départemental du Val-de-Marne Opievoy UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU MLHD /DRIHL Préconisations du groupe de travail Planification, droit des sols et révélation du potentiel foncier UÊ£ÊUÊ*ÀÕÛÀÊÕiÊÕÛiiÊ}jjÀ>ÌÊ`iÊ*1Ê · Accélérer la traduction des objectifs de construction du Sdrif dans les PLH et les PLUi · Mieux articuler PLH(1) et nouveaux PLUi · Doter ces nouveaux PLUi d’une étude d’impact étayant l’effet escompté des modifications réglementaires sur la constructibilité · Assurer un suivi régulier des PLH et du respect des objectifs de construction UÊÓÊUÊ}>}iÀÊÕiÊjÛ>Õ>ÌÊ`iÃÊivviÌÃÊ`iÊ>ÊÀjvÀiÊ`ÕÊ*1ÊÃÕÀÊiÊ«ÌiÌiÊÊ `iÊVÃÌÀÕVÌLÌj(Notamment les effets de la suppression du COS ainsi que les autres modifications réglementaires) UÊÎÊUÊ"«ÌÃiÀÊ>Ê«ÀVj`ÕÀiÊ`iÊ`jÛÀ>ViÊ`iÃÊ«iÀÃÊ`iÊVÃÌÀÕÀiÊ · Réduction des délais d’instruction · Sécurisation juridique en limitant le nombre de permis tacites · Lutte contre les recours abusifs et réduction des délais de traitement UÊ{ÊUÊLjÀiÀÊiÊ«ÌiÌiÊvViÀÊ`iÃÊië>ViÃÊ>VÌÕiiiÌÊÃÕÃÕÌÃjÃÊ · En veillant à assurer aux extensions urbaines une densité minimale conforme au Sdrif · En levant les contraintes juridiques pesant sur les lotissements existants · En anticipant et intégrant l’impact des servitudes et contraintes réglementaires afin d’exploiter au mieux la constructibilité : · En développant l’ingénierie des différents acteurs concernés · Par des actions de formation et de pédagogie sur les bonnes pratiques Connaissance et mobilisation du potentiel foncier UÊxÊUÊjÀiÀÊ>ÊV>ÃÃ>ViÊ`iÃÊ«ÌiÌiÃÊvViÀÃÊjVÕÃÊiÌÊÊLiVÌÛiÀÊÊ iÃÊLÃÌ>ViÃÊDÊiÕÀÊLÃ>Ì(voir liste dans la fiche n°10) UÊÈÊUÊ6>ÀÃiÀÊiÊ«ÌiÌiÊvViÀÊ`jÌiÕÊ«>ÀÊ`iÃÊ>VÌiÕÀÃÊ«ÀÛjÃÊ · Par une fiscalité cohérente et plus motivante · Par des incitations à mobiliser les terrains sous-utilisés (dents creuses, terrains faiblement occupés…) UÊÇÊUÊLÃiÀÊiÊvViÀÊ`iʽÌ>ÌÊiÌÊ`iÃÊjÌ>LÃÃiiÌÃÊ«ÕLVÃÊ · Identifier de nouveaux sites pour alimenter la liste régionale en optimisant les implantations des services de l’État et de ses établissements publics ; · Mettre à disposition des opérateurs, désireux d’y construire des logements, les études techniques disponibles ; · Favoriser une expertise financière et technique indépendante en cas de reconstitution d’équipements ferroviaires. UÊnÊUÊ,jÛiÀʽ>VÌÊvVmÀiÊ`iÃÊViVÌÛÌjÃÊvÀ>ViiÃÊ · Intégrer rapidement les objectifs de construction du Sdrif dans les PLH et les PLU · Généraliser d’ici 2020 l’établissement d’un « schéma directeur du patrimoine foncier et immobilier » dans chaque collectivité · L’articuler avec le plan pluriannuel d’investissement incluant un plan de cession à 5 ans · Apporter un soutien spécifique à l’action foncière des communes concernées par la loi SRU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇÊU UÊÊUÊVÌiÀÊDÊ>ÊLÃ>ÌÊ`ÕÊ«>ÌÀiÊvViÀÊ`iÃÊÀ}>ÃiÃÊ`iÊ}iiÌÊÃV>Ê · Publier d’ici 2020 un état du patrimoine foncier intégré dans le PSP (plan stratégique de patrimoine) de chaque organisme · Éditer un guide pour faciliter ce recensement · Établir un volet opérationnel à 5 ans (cessions, échanges, mobilisation) avec un dispositif pour faciliter le montage d’opérations couplant réhabilitation, démolition et construction · Favoriser une mutualisation des ressources foncières des organismes au sein des grands ensembles (OFS…fonds dédiés…) avec l’appui éventuel d’un opérateur foncier UÊ£äÊUÊ,ivÀViÀʽ>VÌÊ`iʽ*Ê`>ÃÊÌÀÃÊ`>iÃÊ · Veille foncière et actions préventives, · Maîtrise des secteurs opérationnels, · Anticipation des futures grandes opérations d’aménagement (mise en réserve de terrains et pour cela, conforter ses ressources et compléter la panoplie des outils pour conduire cette anticipation (Fiche n°9) UÊ££ÊUÊ-ÕÌiÀÊiÌÊjÛ>ÕiÀʽ>VÌÊ`iÃÊ>j>}iÕÀÃÊ · Alléger leurs charges de portage foncier par une bonne articulation avec l’EPF · Renforcer le tableau de bord des opérations d’aménagement afin de donner une vision claire et actualisée de l’échéancier de production de logements Urbanisme de projet et valorisation des espaces urbanisés UÊ£ÓÊUÊ>ÛÀÃiÀʽjiÀ}iViÊ`½ÕÊÕÀL>ÃiÊ`iÊ«ÀiÌÊÀj>ÃÌiÊiÌÊVViÀÌjÊ Assurant l’équilibre financier de l’opération et la maîtrise des délais de mise en œuvre UÊ£ÎÊUÊVVjjÀiÀÊ>ÊLÃ>ÌÊ`ÕÊvViÀÊ`>ÃÊiÃʵÕ>ÀÌiÀÃÊ`iÊ}>ÀiÊÊ iÌÊiÊ}Ê`iÃÊLÕiÛ>À`ÃÊÕÀL>ÃÊ · Accélérer la mobilisation du foncier public autour des gares · Soutenir les collectivités locales dans la définition d’un projet d’aménagement ambitieux · Mettre en place les outils de l’anticipation foncière (Fiche n°9) UÊ£{ÊUÊ*ÀÀÃiÀÊiÃÊ«jÀ>ÌÃÊ`iÊÀiÕÛiiiÌÊÕÀL>Ê * ,1®ÊDÊvÀÌÊ«ÌiÌiÊ `iÊVÃÌÀÕVÌ, notamment les opérations proches des gares, détentrices d’un potentiel de construction avéré et pour cela : · Généraliser l’établissement d’un diagnostic foncier · Valoriser les projets prometteurs lors d’un séminaire de présentation (2ème semestre 2016) · Préserver une construction diversifiée dans ces opérations (logements sociaux assurant la mobilité résidentielle des locataires, autres produits assurant une plus grande mixité sociale) · Stabiliser le régime fiscal (TVA Anru) des opérations jusqu’au terme des projets (2030) Rôle et implication des nouvelles institutions (Métropole du Grand Paris, EPT et EPCI) UÊ£xÊUÊjÌÀ«iÊ`ÕÊÀ>`Ê*>ÀÃÊ · Veiller à la continuité des opérations d’aménagement engagées · Inscrire dans les documents stratégiques (Scot, PMHH) une stratégie foncière accompagnant la relance de la construction UÊ£ÈÊUÊ ÕiÃÊiÌÊÕÛiiÃÊÌiÀVÕ>ÌjÃÊ*/ÊiÌÊ* ®Ê · Promouvoir une politique foncière à l’échelle de chaque nouvelle intercommunalité · Clarifier les responsabilités de chacun en matière foncière (définition de l’intérêt communautaire) et coordonner l’action concernant : · L’élaboration du PLUi, la délivrance des permis de construire, la gestion du DPU… · L’établissement de chartes promoteurs · Éviter l’insécurité juridique liée à la mutation institutionnelle (continuité des conventions) UÊnÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Objectifs de construction, tendances récentes et potentiels - - - - - 1 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÊU £ÊUÊ*ÀViÃÃÕÃÊvViÀÃÊ et construction de logements : les tendances récentes Habitat individuel Habitat collectif Total 94 729 23 818 118 547 1 476 812 3 951 143 5 522 041 16 166 46 Surface au sol (ha) Logements Densité moyenne (*) Sources : MOS 2012 – INSEE 2012 Processus foncier et construction de logements (1982 à 2012) Source : fichiers fonciers, DGFiP/2013, evolumos, IAU îdF Mises en chantier par type de logements (1985 à 2013) Source : Sit@del2 dates réelles, ©MEEM/CGDD/SOeS, 2015 UÊ£äÊU 3 - 5 522 041 logements dont 90,8 % de résidences principales - 28,3 % d’habitat individuel et 71,7 % d’habitat collectif – Source Insee, RP2012 exploitation principale et ENL 2013 4 - « Logement : Que peut-on espérer du renouvellement urbain » - IAURIF Supplément habitat n° 36 février 2004 par la Direction générale des finances publiques et regroupent l’ensemble des informations nécessaires à la levée des impôts fonciers, notamment la date de construction et l’affectation des bâtiments. 6 - Le numéro entre crochets [R] renvoie aux références bibliographiques regroupées en annexe UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - - Mutations foncières et production de logements Processus de production 1982-1999 (*) Superficie (ha) 1999-2012 (*) Logt créés de 1982 à 1999 Superficie (ha) 1982 – 2012 (*) Logt créés de 1999 à 2012 Superficie (ha) Extension sur espaces ouverts Densification de l’habitat (**) Renouvellement urbain Total % Logt créés de 1982 à 2012 (*) Sources : Recensements 1982, 1999 et 2012 – MOS 1982 à 2012 – MAJIC 2012 - Exploitation IAU Île-de-France 2015 (**) Espaces habitat en début et fin de période (ou reclassé dans une autre catégorie mais recevant toujours des logements) UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ££ÊU >Ê`iÃwV>Ì iÊÀiÕÛiiiÌÊÕÀL> - ½iÝ«>ÃÊÕÀL>i - Variation de la densité au sein des espaces affectés à l’habitat de 1982 à 2012 Superficie 1982 & 2012 Habitat individuel Ensemble d’habitat individuel identique Habitat rural Logements 1 982 2 012 1 982 2 012 Variation 1982 à 2012 976 522 14,7 18,6 26 % 52 539 773 973 9 035 152 880 161 215 16,9 17,8 5% 12 246 128 292 154 997 10,5 12,7 21 % Habitat continu bas 5 560 373 662 481 010 67,2 86,5 29 % Habitat collectif continu haut 3 945 1 221 066 1 290 126 309,5 327,0 6% Habitat collectif discontinu 9 342 1 101 627 1 155 832 117,9 123,7 5% 455 13 586 19 365 29,9 42,6 43 % 93 122 3 765 086 4 239 067 40,4 45,5 13 % Habitat autre Total Sources Mos et MAJIC - Exploitation IAU îdF UÊ£ÓÊU Densité UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU ÓÊUÊiÃÊ`VÕiÌÃÊ d’urbanisme (Sdrif et PLU) et les espaces constructibles - Les objectifs fonciers du Sdrif Ces objectifs sont évoqués à plusieurs endroits dans le document : Le fascicule 2 : défis, projet spatial et objectifs Le fascicule 3 et la carte de destination générale des différentes parties du territoire ; Le fascicule 4 et l’évaluation environnementale Le territoire régional est caractérisé en distinguant espaces déjà urbanisés et les autres espaces dont une partie est susceptible d’accueillir des constructions. Les espaces urbanisés qui doivent accueillir 75 % de la construction sont eux même classés Les orientations foncières du Sdrif - 7 - Par rapport au dénombrement des logements commencés (45 000 selon le fichier SITADEL), les chiffres issus du fichier période étudiée, une partie des logements construits les premières années ayant pu être démolis ou fusionnés par la suite. 8 - Fascicule 4 page 110 9 - 75 % dans les espaces déjà urbanisés et 25 % en secteur d’urbanisation nouvelle (fascicule 2 p 90) en trois catégories : espaces urbanisés à optimiser, où l’objectif est d’accroître de 10 % la densité humaine d’ici 2030 sauf lorsque la densité actuelle est supérieure à 220 logements à l’hectare (double de la densité moyenne) ; quartiers à densifier à proximité des gares, avec un objectif de densification de 15 % qui s’applique alors à l’ensemble du territoire de la commune desservie ; secteurs à fort potentiel de densification destinés à recevoir des projets urbains conséquents, sans objectif préétabli. On compte 932 secteurs de ce type. Les nouveaux espaces d’urbanisation qui doivent accueillir 25 % des nouveaux logements. On distingue trois catégories : Les secteurs d’urbanisation préférentielle, à développer en continuité du bâti existant et où la densité doit être au minimum de 35 logements à l’hectare et atteindre la moyenne communale si celle-ci est supérieure à ce seuil. On compte 732 secteurs de ce type, de 25 hectares chacun et couvrant une superficie totale de 18 000 hectares ; Les secteurs d’urbanisation conditionnelle, pour lesquels le développement est conditionné par la réalisation des équipements et infrastructures de transports. Ils doivent également répondre aux critères de continuité du bâti existant et de densité des espaces d’habitat. On en recense 80 de 25 hectares chacun. Les secteurs de ce type couvrent une superficie totale d’environ 2 000 hectares. Souvent destinés au développement d’activités, leur mobilisation pour le logement reste peu probable. Les extensions urbaines non cartographiées, répondant à certains critères et donnant droit à une extension de 5 % de l’espace urbanisé des communes concernées : · quartiers de gares ; · pôles de centralité de l’espace rural ; · extension modérée des bourgs, villages et hameaux. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ£ÎÊU 17 475 ha · Quartiers de gares · Pôles de centralité · Bourgs, villages et hameaux 4 450 ha 1 550 ha 1 750 ha Autres espaces urbanisables dans les ZAC et PLU 3 710 ha Total UÊ£{ÊU - - 1 315 ha/an 28 935 ha Soit rythme annuel possible 7 750 ha Extensions non cartographiées Urbanisation préférentielle ou conditionnelle SUPERFICIE TYPE DE SECTEUR - 11 - Augmentation de 10 % de la densité des espaces urbanisés, densité des espaces nouvellement urbanisés au moins égale à celle de la commune concernée, renouvellement de 17 000 logements par an soit 0,3 % du parc immobilier 12 - Source SITADEL DR + DRIEA février 2016 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Potentiel de construction Production 2001 à 2015 Mises en chantier 2015 ** 4 500 4 178 3 632 4 384 Petite couronne 32 385 21 573 19 492 28 040 Métropole Grand Paris 36 885 25 751 23 124 32 424 Grande couronne 33 120 41 231 24 421 26 290 Région Île-de-France 70 005 66 983 47 545 58 714 Paris * Voir fiche technique n°1 ** 12 derniers mois connus lors du bouclage du rapport, sept 2014 à sept 2015 Suivi de la construction de logements : de nouveaux indicateurs Jusqu’ici, les résultats « en date de prise en compte » ont constitué la meilleure approximation de la conjoncture mensuelle. Mais ces données sous-estimaient la construction en raison du manque d’exhaustivité de la collecte des déclarations d’ouverture de chantiers – défaillance particulièrement sensible en Île-de-France. Depuis janvier 2015, de nouveaux indicateurs construits à partir de la base Sit@del2 visent à retracer les autorisations et les mises en chantier à la date réelle d’événement. Basées sur une modélisation des données DR et DPC collectées, les estimations statistiques en date réelle (DR +) sont revues intégralement chaque mois et réévaluent sensiblement le volume de logements commencés.» Évolution des mises en chantier – 2000 à 2015 Objectif Objectifs de construction et potentiel de construction par mode de production * - Source : Sit@del 2 dates réelles, ©MEEM/CGDD/SOeS, 2015 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ£xÊU Leur traduction dans les PLU - - Nombre de documents d’urbanisme locaux prescrits depuis 2000 UÊ£ÈÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Étude APUR sur les PLU : des zonages et règlements reproduisant les tissus existants - - 13 - Art L. 122-2 du code de l’urbanisme 14 - OAP - Orientations d’aménagement et de programmation. ème enquête ZAC - ORF 2011 Sources : APUR, image proche infrarouge, MNE - MNT - 2012 © Inter-Atlas UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ£ÇÊU Du PLU aux permis de construire 17 - Plusieurs exemples ont été présentés comme l’expérience de sensibilisation menée par le parc naturel régional du Gâtinais français ou par différentes communes et EPCI. 18 - Analogie avec les avis rendus par les Commissions départementales des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDNAF) 19 - Les effets de l’ordonnance du 18 juillet 2013 restent à évaluer. UÊ£nÊU - Délai de délivrance d’un permis de construire : En principe, le délai d’instruction de la demande de permis de construire est de : Deux mois à compter de la réception du dossier complet pour les maisons individuelles Trois mois pour les immeubles d’habitat et les autres projets. L’absence de réponse à l’expiration de ce délai vaut permis de construire tacite. Mais ce délai peut être prolongé dans certains cas entrainant un allongement des procédures. (Pour plus de détails, voir fiche n° 4 en annexe) UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU ÎÊUÊ*ÌiÌiÊvViÀ]ÊÊ obstacles à sa mobilisation et facteurs dynamisants *ÀjVÃ>ÌÊcÊ£ - Évaluer les effets de la réforme du PLU sur le potentiel de constructibilité Effets de la suppression des COS et des nouvelles règles sur la constructibilité *ÀjVÃ>ÌÃÊcÊÓÊiÌÊÎÊ\Ê Optimiser les délais de délivrance des PC et leur sécurité juridique Réduction des délais d’instruction Limitation des permis tacites Lutte contre les recours abusifs Espaces sous contraintes ou grevés de servitudes Promouvoir une nouvelle génération de PLUi Accélérer la traduction des objectifs de construction du Sdrif dans les PLH et les PLUi Mieux articuler PLH et nouveaux PLUi Doter ces nouveaux PLUi d’une étude d’impact étayant l’effet escompté des modifications réglementaires sur la constructibilité Assurer un suivi régulier des PLH et du respect des objectifs de construction Espace urbain et contraintes à la mutabilité vers les espaces d’habitats - Source : Étude Potentiels fonciers et constructions de logements, L. Faytre, ©IAU îdF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ£ÊU Part de l’espace urbain mobilisable par grand type d’occupation du sol (fichiers foncier) Source : Fichiers fonciers 2013 - traitements IAU îdF Cœur de métropole et autres découpages géographiques du Sdrif - Espace urbain et facteurs dynamisants - - Territoires sous « pressions positives » Source : Étude Potentiels fonciers et constructions de logements, L. Faytre, ©IAU îdF UÊÓäÊU 20 - Total du département : 23 000 hectares 21 - Non compris les lotissements 22 - Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement 23 - Les résultats sont présentés en détail dans la fiche technique n°2 annexée au rapport UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - Mutabilité foncière et morphologie parcellaire - *ÀimÀiÊ>>ÞÃiÊ`iÃÊ*1ÊiÌÊ`iÃÊ " UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÓ£ÊU Mode de lecture : 216 parcelles ont été étudiées. Chaque bâton représente l’effectif des parcelles correspondant à un ratio donné, classé par ordre croissant et progressant de 0,1. Ainsi, pour 12 000 parcelles ce ratio est compris entre 0,9 et 1 Source : BDPLU, ©CDC/DRIEA/EPFIF/IAU-îdF/ORF – Traitement : IAU îdF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Distribution des parcelles selon le rapport entre COS et densité réelle UÊÓÓÊU +ÕiÊ`j`ÕÀiÊ`iÊViÃÊ«ÀiiÀÃÊÀjÃÕÌ>ÌÃʶ - 24 - Mode d’occupation du sol *ÀjVÃ>ÌÊcÊ{Ê\Ê Libérer le potentiel foncier des espaces sous utilisés Assurer la densité minimale des extensions (Sdrif) Lever les contraintes sur les lotissements Développer des outils d’aide à l’analyse du potentiel foncier d’un territoire Optimiser l’usage des espaces frappés de servitudes par un développement de l’ingénierie et de la formation (pédagogie et guides pratiques) Localisation du potentiel de construction (méthode 2) Source : BDPLU, ©CDC/DRIEA/EPFIF/IAU-îdF/ORF – Traitement : IAU îdF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÓÎÊU 2 Acteurs, stratégies et politiques nouvelles - - UÊÓ{ÊU - - - 25 - En date du 25 mars 2016, cumul des 12 derniers mois connus (mars 2014 – février 2016 Estimation en date réelle) UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÓxÊU - Repères sur la propriété foncière Le foncier privé 950 000 hectares Le foncier public 210 000 hectares 45 % par les collectivités locales, 11 % par l’État, 44 % par les établissements publics 3 % par les bailleurs sociaux. Source : Fichiers fonciers, DGFiP/2013 Repères sur l’occupation du sol Nature de l’occupation du sol et évolution 1982 à 2012 Superficie régionale : 1 206 499 ha Dont : Espaces ouverts : 77 % Espaces urbanisés : 23 % Espaces urbanisés : 267 : 039 : ha Dont : Habitat individuel : 35 % Habitat collectif : 9 % Forêts Milieux semi-naturels Espaces agricoles UÊÓÈÊU 1994 2012 288 046 287 313 25 427 22 799 26 380 655 138 634238 604 414 Eau 13 239 14499 15 597 Espaces ouverts artificialisés 62 286 70 979 74 488 habitat individuel 75 361 84 559 94 729 Habitat collectif 20 027 21 457 23 818 Activités 19 513 23 358 28 320 Equipements 12 236 13 488 15 117 Transports 22 949 26 749 30 567 6 337 5 756 Carrières, décharges et chantiers Source : MOS 2012, IAU îdF 1982 291 017 Total (hectares) UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU 8 306 1 205 499 1 206 509 1 206 499 - £ÊUÊiÃÊ>VÌiÕÀÃÊ`iÊ l’aménagement et de la construction : patrimoine foncier et stratégie >Ê«À«ÀjÌjÊvVmÀiÊiÊi`iÀ>ViÊ\Ê ÕiÊ>ÀÌjÊ`iÊ`jÌiÌiÕÀÃÊ«ÀÛjÃ]Ê ÕÊ«>ÌÀiÊ«ÕLVÊ«ÀÌ>ÌÊ iÊV ÕÀÊ`½>}}jÀ>Ì - - *ÀjVÃ>ÌÃÊcÊxÊiÌÊÈÊ\Ê Améliorer l’évaluation des potentiels fonciers méconnus Valoriser le potentiel foncier des acteurs privés par : Une fiscalité cohérente et plus motivante Des incitations à mobiliser les terrains sous utilisés Les propriétaires privés Structure de la propriété foncière en milieu urbain en Île-de-France Nombre de parcelles Propriété simple (personnes physiques et morales) Copropriétés 26 - Rapport Repentin (2015), Rapport Goldberg (2016), Rapport Propriétaires publics 1 642 976 Superficie (ha) Taille moyenne (m2 ) 115 479 (70 %) 700 16 288 16 475 (10 %) 970 155 244 35 820 (20 %) 2 300 Sources : fichiers fonciers, DGFiP/2013, MOS 2012 IAU îdF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÓÇÊU - - La mobilisation du foncier public de l’État Sylvia Pinel en 2015, rapport référencé en annexe [9] fr/le-foncier-public-mobilisable-en-Île-de-France-a4385.html UÊÓnÊU >ʫ̵ÕiÊ`iÊÛ>ÀÃ>ÌÊiÌÊ`iÊ LÃ>ÌÊ`iÊViÊ«>ÌÀiÊvViÀ L’État et les opérateurs ferroviaires UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - - - iÃÊvÀiÃÊDÊ>ÊLÃ>ÌÊ `iÃÊÌiÀÀ>ÃÊ`iʽÌ>Ì - - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÓÊU La mobilisation du patrimoine foncier des opérateurs ferroviaires UÊÎäÊU - - ÕÌÀiÃÊ«iÀëiVÌÛiÃÊ `iÊ`jÛi««iiÌÊ`iÃÊ}ÃiiÌÃÊ vViÀÃÊiÌÊLiÀÃÊ`iʽÌ>ÌÊ - Depuis la réforme ferroviaire de 2014, les équipes immobilières de la SNCF ont été regroupées dans un EPIC : « SNCF immobilier ». Cette nouvelle structure regroupe les équipes immobilières de la SNCF, RFF et Frêt et des filiales SNEF et ICF Habitat. On distingue deux filiales (EPIC) au sein du groupe : SNCF Réseau qui reste gestionnaire des infrastructures et est propriétaire de ses terrains (SNCF Infra + RFF + la direction de la circulation ferroviaire). SNCF Mobilité qui garde les missions de transporteur et est affectataire des autres terrains. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - 1ÊjµÕLÀiÊ`vwViÊiÌÀiÊVÌÀ>ÌiÊ jVµÕiÊiÌÊ>ëÀ>ÌÃÊ`iÃÊjÕÃÊV>ÕÝÊ - 1iÊLÃ>ÌÊ`iÊ«ÕÃÊiÊ«ÕÃÊV«iÝiÊ - >Ê- ÊÃÕÃiÊDÊ`iÃÊVÌÃÊ VÌÀ>`VÌÀiÃÊ - - >Ê- ]ÊÃÊ«>ÌÀiÊvViÀÊ iÌÊiÃÊÌiÀÀ>ÃÊÌÀ« iÃÊ - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊΣÊU *ÀjVÃ>ÌÊcÊÇÊ\Ê UÊÎÓÊU - Les collectivités locales : Patrimoine, stratégies foncières et outils Mobiliser le foncier de l’État et des établissements publics Identifier de nouveaux sites pour alimenter la liste régionale en optimisant les implantations des services ; Mettre à disposition des opérateurs désireux d’y construire les études techniques disponibles ; Favoriser une expertise indépendante en cas de reconstitution d’équipements ferroviaires. Les leviers et stratégies des collectivités pour optimiser leur foncier UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - iÃÊÕÌÃÊ`iÊV>ÃÃ>ViÊ`ÕÊvViÀ]Ê >ÕÊV ÕÀÊ`iÃÊÃÌÀ>Ìj}iÃÊvVmÀià - - -ÌÀ>Ìj}iÊvVmÀiÊiÌÊÀiVÕÀÃÊ>ÕÝÊ*Σ® «ÕÀÊiÊ«ÀÌ>}iÊ`iÃÊÃÌiÃÊV«iÝiÃÊ - 30 - Atelier parisien d’urbanisme (Apur) 31 - Au 1er janvier 2016, les établissements publics foncier des avec l’EPF d’Île de france pour former un EPF unique sur le territoire francilien. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÎÎÊU La politique foncière de la mairie de Paris La municipalité a inscrit dans son PLH, la volonté de respecter l’obligation de 25 % de logements sociaux en 2025 et l’objectif d’atteindre 10 000 logements nouveaux par an dont 7 500 logements sociaux, soit bien plus que le Sdrif (4 500 logements neufs/an). Cette volonté représente un effort et des moyens financiers très importants de la part de la ville. Des opérations d’aménagement ont été lancées qui donneront leur plein rendement vers 2020. Pour atteindre ces objectifs la ville mobilise les leviers suivants : La relance de l’aménagement : Paris a lancé une série de ZAC fin 2014. La mobilisation du foncier de l’État et de ses établissements publics : 400 logements sont en projet dans 3 opérations issues de cessions du patrimoine de l’État. La mobilisation des fonciers publics complexes et de celui des opérateurs ferroviaires, hospitaliers et autres acteurs publics. Des protocoles sont engagés avec les propriétaires institutionnels fonciers, signé avec la RATP, en cours de travail avec la SNCF, l’AP-HP… Il s’agit de voir comment mobiliser davantage leurs emprises dans le cadre des restructurations en cours. Les recettes permettent de financer des projets destinés au logement de leurs salariés. La mobilisation de son foncier : la ville porte des opérations sur son foncier à destination du logement social (des opérations de démolition reconstruction coûteuses et complexes). L’utilisation du droit de préemption urbain : dans le cas de restructurations d’immeubles, transformations de bureaux en logements ou d’opérations sociales ce qui induit une minoration foncière conséquente. Le budget consacré aux acquisitions en vue de réaliser du logement s’élève à 140 millions € pour 2015 (moitié plus que la mandature précédente). La transformation de bureaux obsolètes en logements : l’objectif de ces mutations a été porté à 2 500 000 m² de bureaux au cours de la mandature. Après des d’échanges avec les opérateurs et propriétaires immobiliers sur les spécificités de ces opérations, la ville cherche comment les inciter à se lancer dans des opérations de mutations vers le logement. L’optimisation foncière du patrimoine des bailleurs : En 2015 ce sont près de 500 logements sociaux financés qui devraient être issus de projets de démolition, reconstruction, surélévation. Le levier réglementaire du PLU : en cours de modification pour début 2016, les emplacements réservés pour le logement vont être revus. Depuis le PLU de 2006, certains ont permis des opérations intéressantes. C’est un outil qui fonctionne, l’objectif est de le nettoyer de tous les emplacements réservés qui n’ont plus lieu d’être et d’en rajouter de nouveaux, visant une densification et des priorités variant selon les quartiers (logement social, intermédiaire, libre). La stratégie foncière de Plaine Commune Plaine Commune vise une production de 4 200 logements par an à partir de 2016, dont 40 % de logements sociaux. Inscrite dans son CDT « Territoire de la Culture et de la Création » et dans son projet de PLH, cette ambition est assortie d’une volonté de maîtrise de la qualité et des prix des logements produits. Une part importante de cette production nouvelle se réalise dans des opérations d’aménagement sous maîtrise d’ouvrage de la collectivité. La réussite de ce projet passe par la mise en place d’une stratégie foncière adaptée. Pour ce faire, Plaine Commune s’est doté en 2014 d’un plan stratégique foncier, qui vise à traduire les orientations d’aménagement en une série de mesures d’anticipation foncière. Dans ce cadre Plaine Commune vise à : Coordonner les partenaires de l’anticipation foncière. Ainsi l’Epfif est fortement mobilisé sur le territoire, avec 9 conventions d’intervention foncière, et une enveloppe de 234 millions d’€. Une structure foncière spécifique, la Foncière Commune, a également été créée sous la forme d’une filiale SEM Plaine Commune Développement / Epfif, afin de compléter l’action de l’Epfif. Cette structure intervient sur le portage foncier à long terme (10 à 15 ans) de biens immobiliers occupés par des activités économiques, et générant des loyers. Le rendement net de ces opérations permet de réduire le coût de revient du foncier pour les opérations d’aménagement futures. Réaliser des acquisitions foncières en propre, là où l’Epfif et la Foncière Commune n’interviennent pas, c’est-à-dire principalement dans les tissus anciens d’habitat dégradés et en copropriété. Le droit de préemption urbain est, à cette fin, un outil majeur. Les actifs acquis sont répertoriés et cédés aux opérateurs des projets, en appui sur un plan pluriannuel de cessions. Mobiliser le foncier public, abondant sur le territoire (État, SNCF, ville de Paris, Grand Paris Aménagement, Département de la Seine-Saint-Denis, etc.). Limiter les surcoûts liés aux acquisitions de fonciers occupés par des activités économiques. Plaine Commune souhaite ainsi favoriser les relocalisations des entreprises impactées par les projets, en mettant en place des maîtrises d’œuvre de développement urbain et économique (les Modue inspirées des Mous relogement). Contenir l’inflation foncière dans les zones de tension et de projet. L’adaptation des documents d’urbanisme (par exemple, création des périmètres d’attente d’un projet d’aménagement global) vient en partie remplir cet objectif. Par ailleurs, pour le logement en accession, les prix de sortie et les charges foncières sont plafonnées, dans les opérations d’aménagement. Disposer d’outils de connaissance du foncier. A cette fin, Plaine Commune dispose d’un système d’information géographique (« Webville »), regroupant l’ensemble des données cadastrales, réglementaires, de propriété du foncier et d’historique des transactions foncières passées (données « Demande de Valeurs Foncières »). UÊÎ{ÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Les « unités spéciales de projet » à Rueil-Malmaison : une volonté de favoriser un urbanisme négocié Face à la cherté du foncier et à la nécessité de réguler les projets, de maîtriser le foncier sans avoir à l’acquérir, la ville de Rueil a choisi de définir des « unités spéciales de projet » : des secteurs identifiés pour accueillir le développement et orienter la requalification urbaine. Une trentaine de secteurs de projets ont été définis dans l’ensemble de la ville à l’issue de négociations avec les porteurs de projets. Des négociations se sont engagées sur ces sites pour faire valoir l’intérêt de la ville et en faire une opportunité de requalification, de création d’espaces ou d’équipements publics... L’intérêt de ces unités spéciales est de favoriser l’anticipation, le travail en commun avec les différents porteurs fonciers : acteurs privés, EPF ou opérateurs locaux (SPLA notamment). Cet outil libère ces secteurs des contraintes du PLU et permet d’établir un règlement propre à chaque projet. Il permet : Des négociations amont, évitant la surenchère entre opérateurs et favorisant l’encadrement des prix de sortie. Une coordination des objectifs de production de logements sociaux et le respect des objectifs du PLU (25 % de logements sociaux imposés dans les programmes de plus de 3 000 m²). Le contrôle de la qualité des espaces publics et les opportunités de requalification de quartiers. L’action foncière et la gestion patrimoniale au service d’un projet de ville – Exemple de la ville de Bobigny En adoptant le 31 janvier 2002, le « plan de référence pour la requalification du territoire de Bobigny », le conseil municipal a défini ses priorités d’actions pour la mise en œuvre du projet de ville : créer un centre-ville attractif et rayonnant, requalifier les quartiers d’habitat social et proposer une offre nouvelle de logements diversifiés, « retourner la ville vers le canal de l’Ourcq », développer l’attractivité économique de la Ville-Préfecture de Seine-Saint-Denis, … L’affirmation de cette ambition s’est accompagnée d’une réorganisation en profondeur des services de la ville. Ainsi en 2004, une direction du développement urbain a été créée réunissant l’ensemble des compétences nécessaire à la conduite des projets. À cette occasion, la ville a souhaité mettre en place un service foncier regroupant action foncière et affaires domaniales, jusque-là séparées, afin de s’assurer de la cohérence de sa politique foncière et immobilière. Ainsi, la définition d’une stratégie de valorisation du patrimoine de la ville et la mise en place à partir de 2007, d’une commission des DIA (déclaration d’intention d’aliéner) ont permis très vite d’accompagner efficacement les différentes politiques sectorielles portées par la municipalité (aménagement, habitat, développement économique, équipements), tant sur le plan technique ou programmatique, que du point de vue financier. En 2011, à l’occasion d’évolutions liées à l’informatisation et aux nouvelles compétences des agents, une nouvelle organisation du service a conforté les orientations adoptées en 2004, dans l’objectif d’optimiser la gestion et la valorisation du patrimoine communal. Sur la base d’une connaissance exhaustive des biens immobiliers et fonciers communal et de leur affectation, les services ont élaboré une politique foncière globale, réfléchie et anticipée, et ont su éviter l’écueil du court terme et du « coup par coup ». Cette politique foncière dynamique, mise en place en collaboration avec la direction des finances, est désormais intégrée dans la construction budgétaire de la ville et se concrétise annuellement par la réactualisation d’un plan de cession. Ainsi, les recettes de cessions de l’année n permettent de financer les acquisitions de l’année n + 1. Par ailleurs, la centralisation du traitement administratif et financier de l’ensemble des mises à disposition favorise la rationalisation des moyens de la collectivité et une meilleure lisibilité de la gestion patrimoniale. Les outils de la politique foncière et immobilière à Bobigny L’informatisation des données relatives au « stock foncier » et à la gestion des biens de la commune (état, suivi des occupations, …), favorise une connaissance partagée du patrimoine communal, de son évolution et facilitent l’aide à la décision. La commission des DIA est l’instance de pilotage de la stratégie foncière communale au service des orientations défendues par la municipalité en matière d’habitat (construction de logement, lutte contre l’habitat indigne…), d’aménagement (réserves foncières de futurs périmètres de projets, régulation des prix, conformité avec la réglementation d’urbanisme, …), du développement économique, ou de programmation d’équipements. Composée de représentants des directions et services en charge de l’urbanisme, l’habitat, l’hygiène et la salubrité, du développement économique, …, la commission permet un traitement coordonné des DIA. Elle se prononce sur les opportunités de préemptions, mais en application des pouvoirs du maire, elle peut également proposer des actions préventives et coercitives (en matière notamment d’urbanisme et d’hygiène et salubrité). Cette coordination favorise la cohérence et la mise en œuvre des politiques publiques partagées par l’ensemble des services municipaux. Elle assure également une position unique à l’égard des acteurs du foncier et de l’immobilier intervenant sur la Commune. L’exploitation statistique des données des DIA permet de dresser régulièrement un état du marché foncier et immobilier à l’échelle communale et infra-communale. La saisie des DIA et la mise en place d’un observatoire des DIA depuis 2007, permet à la ville de disposer d’une vision dynamique du marché foncier à l’échelle de son territoire, et d’évaluer l’efficience des politiques conduites et des actions mises en œuvre. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÎxÊU ½«ÌÃ>ÌÊ`ÕÊ«>ÌÀiÊvViÀÊ `iÃÊL>iÕÀÃÊÃV>ÕÝÊ UÊÎÈÊU iÊ«>ÀVÊÀjÃ`iÌiÊ«ÀÛjÊ\Ê«>ÀVÊ>ViÊ`iÊ >ÕÛ>ÃiʵÕ>Ìj]Ê«À«ÀjÌjÃo - >ÊLÃ>ÌÊ `iÃÊië>ViÃÊ`½>VÌÛÌjÃÊLÃmÌiÃÊ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - iÊV >}iiÌÊ`½jV iiÊ\Ê>ÊÕÌÕ>Ã>ÌÊ `½jµÕ«iiÌÃÊDʽjV iiÊÌiÀVÕ>i Freins et incertitudes dans la mobilisation foncière en faveur du logement >ÊjÌÀ«iÊiÌʽÌiÀVÕ>ÌjÊ\Ê >ÊVÀ>ÌiÊ`½ÕiÊV«iÝwV>ÌÊ`iÃÊVÀVÕÌÃÊ `iÊ`jVÃÃÊiÊ>ÌmÀiÊ`½ÕÀL>Ãi ½>VVi«Ì>LÌjÊV>iÊ`iÃÊ«ÀiÌÃ]Ê VÀÌmÀiÊiÃÃiÌiÊ«ÕÀÊiÃÊjÕÃÊV>ÕÝÊ /iÃÃÊÃÕÀÊiÊw>ViiÌÊ `iÃÊjµÕ«iiÌÃÊiÌÊ`iÃÊ«jÀ>ÌÃÊ `½>j>}iiÌ 33 - DUP : déclaration d’utilité publique UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÎÇÊU État des Programmes locaux de l’habitat – Décembre 2015 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU ½>ÀÌVÕ>ÌÊiÌÀiÊ*1ÊiÌÊ*]Ê >ÊjÌÀ«iÊiÌÊiÊ* UÊÎnÊU PLU, PLH, CDT, SRHH… objectifs de construction et outils de planification Généraliser d’ici 2020 l’établissement d’un « schéma directeur du patrimoine foncier et immobilier » dans chaque collectivité L’articuler avec le plan pluriannuel d’investissement incluant un plan de cession à 5 ans Promouvoir une nouvelle génération de PLUI mieux articulés avec les PLH (Voir préconisation 1) Assurer un suivi régulier des PLH et du respect des objectifs de construction Apporter un soutien spécifique à l’action foncière des communes concernées par la loi SRU *ÀjVÃ>ÌÊcÊnÊiÌÊ£®Ê\Ê - 34 - Article 21 de la loi du 3 juin 2010. Les CDT ont été complétés par la loi Alur du 24 mars 2014 créant les CDIT (Contrats de développement d’intérêt territorial) pour des secteurs complémentaires. 35 - AORIF : Association professionnelle des organismes de logement social francilien Organismes de logement social et patrimoine foncier iÃÊV`ÌÃÊ`iÊLÃ>ÌÊ `ÕÊvViÀÊ`iÃÊÀ}>ÃiÃÊiÊv>ÛiÕÀÊ `ÕÊ}iiÌÊÃV>Ê UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÎÊU L’expérience d’I3F I3F entend tirer parti de son foncier propre et a engagé des études pour identifier les espaces sous-utilisés, les capacités résiduelles de son patrimoine. Il s’est fixé d’y situer 10 % de sa production (3 750 logements/an). Pour cela il mobilise : Des opérations de démolition reconstruction : une opportunité pour diversifier certains de ses sites. Des appels d’offres sont lancés auprès de promoteurs privés afin qu’ils se positionnent sur ces fonciers (avec une reconstitution sur d’autres secteurs, à l’échelle de la commune ou sur des communes du bassin d’habitat). Ces opérations de renouvellement sont l’occasion de diversifier l’offre d’un territoire en faisant de l’accession sociale, du logement locatif, etc. L’exploitation des surélévations d’immeubles : des permis sont en cours d’instruction, mais cela ne peut se faire que dans les marchés capables d’absorber des surcoûts élevés. L’analyse des parcelles voisines du patrimoine d’I3F afin de rechercher des synergies de projets. La chasse aux parkings aériens pour retrouver de la densité, ce qui suppose l’acceptation des locataires et du voisinage. L’accord de la population et de la municipalité est primordial, et nécessite d’offrir une diversité de produits. - iÃÊiÛiÀÃÊiÌÊÃÌÀ>Ìj}iÃÊ«ÕÀÊ«ÌÃiÀÊ iÊvViÀÊiÊv>ÛiÕÀÊ`ÕÊ«>ÀVÊÃV> - 36 - Le plus souvent, les PSP sont essentiellement consacrés à la programmation des travaux d’entretien des bâtiments UÊ{äÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Inciter à la mobilisation du patrimoine foncier des organismes de logement social Publier d’ici 2020 un état du patrimoine foncier intégré dans le PSP (Plan stratégique de patrimoine) de chaque organisme Produire un guide pour faciliter ce recensement Établir un volet opérationnel à 5 ans (cessions, échanges, mobilisation) avec un dispositif pour faciliter le montage d’opérations couplant réhabilitation, démolition et construction Favoriser une mutualisation des ressources foncières des organismes au sein des grands ensembles (OFS…fonds dédiés…) avec l’appui éventuel d’un opérateur foncier *ÀjVÃ>ÌÊcÊÊ\Ê ÀiÃÊDÊ>ÊLÃ>ÌÊ`iÊvViÀÊ DÊ`iÃÌ>ÌÊ`ÕÊ«>ÀVÊÃV>Ê Établissements publics fonciers et aménageurs Patrimoine et stratégie des EPF - - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ{£ÊU € € Projets en diffus Projets collectivités locales Projets Etat Total UÊ{ÓÊU Grand EPFIF 1 541 1 551 3 682 4 000 635 2 211 1 906 2 000 5 400 6 600 242 944 609 2 000 2 418 4 706 6 197 8 000 12 000 - - Grand EPFIF Tous EPF Tous EPF Tous EPF Au-delà de 2018 Prévisions/an 2016 à 2018 2015 2014 - Nature des terrains acquis (en volume financier en 2014) Moyenne/an 2010 à 2013 Logements produits sur le foncier cédé par l’EPFIF (par an) - Sources : EPFIF, © ORF iÊ«ÀÌiviÕiÊvViÀÊ`iʽ«wv ÃÃÃÊiÌÊV>`ÀiÊ`½>VÌÊ `iÃÊ*ÊiÊi`iÀ>Vi UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - +ÕiµÕiÃÊiÝi«iÃÊ`iÊ}ÃiiÌÃÊvViÀÃÊ ÊÀjÛj>LiÃÊÊ«>ÀʽÌiÀÛiÌÊ`iʽ* µÕLÀiÊjVµÕiÊ`iÃÊ«jÀ>ÌÃÊ iÌÊVÌÀ>ÌiÃÊw>VmÀià iÃÊÃiVÌiÕÀÃÊ`½ÌiÃwV>ÌÊ>ÕÌÕÀÊ `iÃÊ}>ÀiÃÊ`ÕÊÀjÃi>ÕÊ`ÕÊÀ>`Ê*>Àà UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ{ÎÊU Renforcer l’action de l’EPF dans ses trois dimensions : Veille foncière et action préventive Maîtrise des secteurs opérationnels Anticiper les opérations d’aménagement futures et les préparer (mses en réserve des terrains) Pour cela, conforter ses ressources et compléter la panoplie des outils pour assurer cette anticipation foncière (Voir la fiche technique n° 9) Maîtrise d’œuvre urbaine et économique (Modue) Création de foncière assurant un portage long Intervention conjointe avec les bailleurs en périmètre de rénovation UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Le réseau du Grand Paris Express et les communes sous convention avec l’EPFIF UÊ{{ÊU *ÀjVÃ>ÌÊcÊ£äÊ\Ê Les Offices fonciers solidaires : Ce système instauré par la loi ALUR est inspiré du Community land trust américain et vise à lutter contre la spéculation foncière. Il instaure une forme de propriété foncière collective entre utilisateurs du sol et propriétaires fonciers (commune et propriétaires impliqués, bailleurs sociaux, EPF...) Organisme à but non lucratif, cet office peut acquérir des terrains et les louer à long terme pour réaliser logements ou équipements. Il ne peut aliéner ces biens. Cela permet à la collectivité de conserver la valeur ajoutée créée par l’aménagement d’un territoire dont les équipements sont financés par les contribuables. Les aménageurs et l’urbanisme opérationnel - Sources : Route500® ©IGN 2013 ; BDCARTO® ©IGN 2010 ; SGP ©CGET 2013, DRIEA : Conception : DRIEA -janvier 2016 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ{xÊU Wikimap’PROJETS http://carto.iau-idf.fr/webmapps/projets/ Cette carte collaborative développée par l’IAU île-deFrance synthétise, avec l’aide des collectivités et des opérateurs, l’ensemble des projets franciliens d’aménagement. Elle recense et cartographie les principaux secteurs d’aménagement classés selon leur destination (logements, activités, projets mixtes, équipements de niveau métropolitain ou grands espaces verts). Elle décrit à la fois les secteurs d’études, les opérations dont la programmation est arrêtée et celles déjà en cours de réalisation. Y sont recensés : Les projets de plus de 70 logements en zone urbaine, 40 logements en zone rurale, et/ou... Les projets de plus de 5 000 m2 de surface de plancher, et/ou... Les projets de plus d’un hectare d’emprise au sol. Cet outil est accessible à tous les acteurs de l’aménagement qui peuvent contribuer directement à l’amélioration des données et tenir la carte à jour en continu. Les données sont reversées en open data. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - UÊ{ÈÊU Les obstacles rencontrés par les aménageurs pour la mobilisation du foncier iÃÊÌiÀÛiÌÃÊ«ÕÃÊV«iÝiÃ]Ê `iÃÊ`j>ÃʵÕÊý>}iÌ]Ê ÕiÊÃÌ>LÌjÊÕÀ`µÕio iÃÊ«ÀÝÊ`½>VµÕÃÌÊÌÀ«ÊjiÛjÃ]Ê`iÃÊ jµÕLÀiÃÊjVµÕiÃÊ`vwViÃÊDÊÌÀÕÛiÀ iÊw>ViiÌÊ`iÃÊjµÕ«iiÌÃÊ«ÕLVÃÊ }jjÀjÃÊ«>ÀÊÕiÊ«jÀ>Ì ÃÌÀÕVÌÊ`iÃÊ`ÃÃiÀÃÊ\Ê 6iÀÃÊÕÊ}ÕV iÌÊÕµÕiʶ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ{ÇÊU *ÀjVÃ>ÌÃÊcÊ££ÊiÌÊ£ÓÊ\Ê Soutenir et évaluer l’action des aménageurs : Alléger leurs charges de portage foncier par une bonne articulation avec l’EPF Renforcer le tableau de bord des opérations d’aménagement afin de donner une vision claire et actualisée de l’échéancier de production de logements Contribuer à l’émergence d’un urbanisme de projet réaliste, assurant équilibre financier de l’opération et maîtrise des délais de mise en œuvre a minima - - Les promoteurs : maîtrise foncière et production de logements l’ORF « Pistes pour réduire les coûts fonciers » - mars 2016 38 - Dépôts pétroliers, centrales thermiques, franchissements de Seine et des voies ferrées UÊ{nÊU >ÊÀi«ÀÃiÊ`iÊ>ÊVÃÌÀÕVÌÊÃÕLÀ`jiÊ Dʽ>ÌÌÌÕ`iÊ`iÃÊViVÌÛÌjÃÊV>iÃ°Ê UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - - iÃÊV`ÌÃÊ`iÊ`jÛÀ>ViÊ `iÃÊ«iÀÃÊ`iÊVÃÌÀÕÀi - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊ{ÊU - *ÕÀÊÕiʫ̵ÕiÊ«ÕÃÊÛ}ÕÀiÕÃiÊ iÊv>ÛiÕÀÊ`iʽ>VViÃÃÊDÊ>Ê«À«ÀjÌj L’activité récente de la promotion privée (Réservations nettes) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015* Ventes au détail aux propriétaires occupants 10 300 11 400 14 500 13 200 14 100 14 000 12 900 Ventes au détail aux investisseurs personnes physiques 11 100 15 200 9 600 7 000 5 900 5 500 9 400 Total des ventes au détail (1) 21 400 26 600 241 00 20 200 20 000 19 500 22 300 5 200 5 500 8 500 8 300 7 500 7 500 9 300 Ventes en bloc (2) - Dont bailleurs sociaux Total des ventes en groupé 43 % 73 % 70 % 80 % 74 % 76 % 58 % 26 200 32 100 32 600 28 500 27 500 27 000 31 600 1 - Tous types de logements confondus : collectif classique, individuel et résidence avec services 2 - Aux bailleurs sociaux et autres investisseurs institutionnels Source : FPI ID/CAPEM, ©ORF UÊxäÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - Le réseau du Grand Paris Express: accessibilité et relance de l’aménagement *ÀjVÃ>ÌÃÊcÊÓÊiÌÊÎÊ\Ê Evaluer les effets de la réforme du PLU sur le potentiel de constructibilité Effets de la suppression des COS et des nouvelles règles sur la constructibilité Optimiser les délais de délivrance des PC et leur sécurité juridique Réduction des délais d’instruction Limitation des permis tacites Lutte contre les recours abusifs Nombre de sociétés de promotion - Source CAPEM En 2002, 300 promoteurs enquêtés dont 269 avec des ventes En 2015, 231 promoteurs enquêtés dont 212 avec des ventes Taux de propriétaire selon l’âge ÓÊUÊiÃÊ`Þ>µÕiÃÊ vertueuses et les « vents porteurs » 39 - Avis de l’ABF (Architecte des bâtiments de France requis dans de nombreux cas au sein du cœur de l’agglomération) 40 - Prêt à taux zéro, Prêt accession sociale (PAS), Prêt social location accession (PSLA)… 41 - Opérations d’intérêt national, contrat d’intérêt national 42 - Métropole du Grand Paris, établissements publics de coopération intercommunale… - Source : ENL, INSEE UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊx£ÊU ÕÝÊ>LÀ`ÃÊÊ `iÃÊvÕÌÕÀiÃÊ}>Àià `ÕÊÀ>`Ê*>Àà ݫÀiÃÃÊ\ {{ʯÊ`iÃÊÌiÀÀ>ÃÊÊ ÃÌÊ«ÕLVà £ÓʯÊ`iÃÊLiÃÊÃÌÊ vVmÀiÃÊ«>ÀÊ>°°°Ê >ÃÊ>ÊÃiÊiÊ ÕÛÀiÊ `ÕÊ«ÀiÌʽ>Ê«>ÃÊ iVÀiÊiÕÊ`½ivviÌÊÊ ÃÕÀÊiÃÊ«ÀÝ ÊL@Ìà ÓÊäääÊÌÀ>Ã>VÌÃÊ ÎÉ{Ê`iÃÊLiÃÊÃÌÊÊ DÊÛV>ÌÊ`½ >LÌ>Ì 43 - Société du Grand Paris Structure de la propriété foncière dans un rayon de 800 m autour des gares du GPE en 2013 Source : Fichiers Fonciers, DGFiP/2013, SGP ©ORF - Traitement cartographique UÊxÓÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU *ÀjVÃ>ÌÊcÊ£ÎÊ\Ê Accélérer la mobilisation du foncier autour des gares Accélérer la mobilisation du foncier public Soutenir les collectivités locales dans la définition d’un projet d’aménagement ambitieux Mettre en place les outils permettant une gestion foncière appropriée à la durée de l’opération - La rénovation urbaine : gisements fonciers et stimulation de l’aménagement - UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊxÎÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) UÊx{ÊU Détecter les opérations du NPNRU porteuses d’une valorisation foncière significative (établissement d’un diagnostic foncier) Soutien particulier aux opérations proches des gares, détentrices d’un potentiel de construction avéré Valoriser les expériences réussies en matière de diversification et intensification (séminaire fin 2016 ou début 2017) Encourager une construction diversifiée dans ces opérations : assurer une plus grande mixité sociale (accession, locatif libre ou intermédiaire) et envisager la production de logements sociaux en fonction des équilibres locaux de l’offre résidentielle. Stabiliser le régime fiscal des opérations (TVA Anru) jusqu’au terme du projet (2030) /ÀiÀÊ«>ÀÌÊ`ÕÊÕÛi>ÕÊÀjÃi>ÕÊ `iÊÌÀ>ëÀÌÃÊ`ÕÊÀ>`Ê*>ÀÃÊ *ÀjVÃ>ÌÊcÊ£{Ê\Ê - iÃÊÕÌÃÊ«ÕÀÊ>`iÀÊDÊ`jÛi««iÀÊ `iÃÊ«ÀiÌÃÊDÊ>ÊLiÊjV ii 44 - http://bit.ly/atlasnpnru UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊxxÊU >ÀiÊ`iÃÊÕÛi>ÕÝÊ«ÀiÌÃÊÀÕÊÕÊÛiVÌiÕÀÊ `iÊ`iÃwV>ÌÊiÌÊ`½«ÌÃ>ÌÊvVmÀi iÃÊ`>ÌjÃÊÌiV µÕiÃÊiÌÊw>VmÀiÃÊ v>ÛÀ>LiÃÊDÊ>Ê`iÃwV>Ì +ÕiÊ«ÀÌ>}iÊvViÀÊ«ÕÀÊ>ÌÌi`ÀiʽiÃÃÀÊ `ÕÊ>ÀV jÊiÌÊ>ÊÛiÕiÊ`iÃÊ>VÌiÕÀÃÊ«ÀÛjÃÊ >ÕÊV ÕÀÊ`iÃʵÕ>ÀÌiÀö Les opérations d’intérêt national (février 2016) UÊxÈÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - OIN, CDT et autres grandes opérations - - 45 - Au plan juridique l’OIN transfère à l’État la délivrance des autorisations d’urbanisme et la compétence de création de ZAC. Les collectivités conservent leur compétence en matière de PLU ainsi que la délivrance des autorisations d’urbanisme par accord de l’État. iÃÊ«jÀ>ÌÃÊ`½ÌjÀkÌÊ>Ì>Ê" ® UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊxÇÊU iÃÊVÌÀ>ÌÃÊ`iÊ`jÛi««iiÌÊÌiÀÀÌÀ>Ê /®ÊiÌÊiÊ}iiÌÊ État d’avancement des CDT - La loi SRU et la mobilisation des communes en faveur du logement *ÀjVÃ>ÌÊcÊÇÊ\Ê Chiffrer le potentiel global de ces opérations Mettre en place un suivi annuel de leur production UÊxnÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - Apporter un soutien spécifique à l’action foncière des communes concernées par la loi SRU *ÀjVÃ>ÌÊcÊnÊ\Ê 46 - Décret du 24 juin 2015 et arrêté du 9 novembre 2015. 47 - Article 21 de la loi du 3 juin 2010. Les CDT ont été complétés par la loi Alur du 24 mars 2014 créant les CDIT (contrats de développement d’intérêt territorial) pour des secteurs complémentaires. 48 - Logements annuels commencés de 2010 à 2012. 49 - Source : Drihl/GTC, L’application de l’article 55 de la loi SRU en Île-de-France. 50 - Ce volume est calculé par rapport à leur parc principal de 2012, et ne tient pas compte du volume supplémentaire de LLS à produire lié à l’augmentation du parc. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊxÊU La nouvelle donne institutionnelle et l’action foncière (MGP, EPT, EPCI) La Métropole du Grand Paris et ses territoires - état au 3/02/2016 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈäÊU - - - 51 - Établissements Publics Territoriaux 52 - La définition de l’intérêt métropolitain et de l’intérêt communautaire permet, pour certaines compétences obligatoires ou optionnelles des intercommunalités, de tracer la ligne de partage entre les domaines d’action transférés à la Métropole, à la communauté et ceux qui demeurent au niveau des communes 53 - DPU = droit de préemption urbain *ÀjVÃ>ÌÃÊcÊ£ÊiÌÊÓäÊ\Ê Métropole du Grand Paris Relever le défi de la relance de la construction Inscrire dans les documents stratégiques (SCOT, PMHH) une stratégie foncière accompagnant la relance de la construction et coordonnant PMHH et PLUI. Communes et nouvelles intercommunalités (EPT et EPCI) Promouvoir une politique foncière à l’échelle des divers niveaux d’intercommunalité ; Clarifier les responsabilités de chacun en matière foncière (définition de l’intérêt communautaire) et coordonner l’action concernant : · L’élaboration du PLUi, la délivrance des PC, la gestion du DPU… · L’établissement des chartes promoteurs Éviter l’insécurité juridique liée à la mutation institutionnelle (continuité des conventions). UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈ£ÊU UÊÈÓÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiches techniques : UÊV iÊ£ÊUÊ UÊ UÊV iÊÓÊUÊ UÊ UÊV iÊÎÊUÊ UÊV iÊ{ÊUÊ UÊV iÊxÊUÊ UÊV iÊÈÊUÊ Potentiel foncier, objectifs du Sdrif et construction récente : méthode d’évaluation Quel potentiel constructible dans la Métropole du Grand Paris : Analyse des PLU UÊ Modalités de mise en compatibilité des PLU avec les PLH UÊ Les permis de construire : modalités, délais d’instruction, recours UÊ Le patrimoine foncier du secteur public UÊ L’intensification dans les projets de rénovation urbaine en Île-de-France (NPNRU) UÊV iÊÇÊUÊ UÊ UÊV iÊnÊUÊ UÊ UÊV iÊÊUÊ UÊ UÊV iÊ£äÊUÊ UÊ Densification du patrimoine foncier d’un bailleur social Accompagner les communes rurales et périurbaines dans leur projet d’habitat Mutations urbaines et grands projets : nouveaux outils fonciers à développer Travaux à engager ou approfondir pour éclairer les politiques foncières UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈÎÊU 1 *ÌiÌiÊvViÀ]ÊLiVÌvÃÊ`ÕÊ-`ÀvÊÊ iÌÊVÃÌÀÕVÌÊÀjViÌiÊ\ÊjÌ `iÊ`½jÛ>Õ>Ì Fiche Le schéma directeur de la région Île-de-France approuvé en décembre 2013 fixe les objectifs annuels de construction et les orientations qui doivent être reprises dans les PLU pour y parvenir. Celles-ci, combinant extensions urbaines et densifications des espaces déjà urbanisés permettent de déterminer un potentiel de construction détaillé ci-dessous. Volume de construction attendu d’ici 2030 par densification des espaces urbanisés, extension urbaine ou remplacement de logements existants Espace urbain 2012 (Ha) DPT Habitat Autre Parc total sur l’espace urbain Extension possible TOT 2012 Densité habitat Source REFTER Construction potentielle Densification et renouvellement urbain (1) Total Extension Remplacement (2) (3) 75 4 083 5 399 9 482 1 357 081 332,4 0 0 0 87 735 87 735 92 7 241 7 796 15 037 766 245 105,8 0 114 937 0 49 538 164 483 155 094 93 9 680 11 772 21 452 627 186 64,8 527 94 078 20 490 40 548 94 9 557 10 189 19 747 600 315 62,8 122 90 047 4 597 38 810 133 458 77 30 273 45 199 75 472 574 403 19,0 11 236 57 440 128 090 37 135 330 523 78 22 238 29 940 52 177 603 858 27,2 4 009 60 386 65 427 39 039 183 612 91 20 118 24 542 44 661 517 656 25,7 4 775 51 766 73 631 33 466 185 515 95 15 356 19 411 34 767 475 298 31,0 4 188 47 530 77 897 30 728 166 214 IDF 118 546 154 248 272 795 5 522 042 46,6 24 857 516 183 533 452 357 000 1 406 635 Hypothèses de calcul (1) résulte de deux processus - la densification des espaces consacrés à l’habitat à laquelle s’ajoute la transformation d’autres espaces urbanisés reconvertis en espaces résidentiels (2) peut surestimer le potentiel de construction dans certains secteurs (extension des bourgs et villages) et le sous-estimer dans d’autres (extensions de pôles périurbains relativement denses) (3) Objectif de construction annuelle par département et potentiel par mode de production Rythme annuel moyen DPT Objectif Potentiel de construction Construction 2001 à 2015 (4) Mises en chantier 2015 (5) 4 384 75 4 500 4 178 3 632 92 11 600 7 833 6 830 9 297 93 11 641 7 385 7 092 10 562 94 9 144 6 355 5 570 8 181 77 8 701 15 739 7 911 8 050 6 895 78 9 024 8 743 5 571 91 9 329 8 834 5 999 5 841 95 6 066 7 915 4 940 5 504 IDF 70 000 66 983 47 545 58 714 (4) Source : Sitadel DR+ DRIEA 2015 (5) Source : DRIEA, SCEP, Sit@del2 en date réelle estimée (28/10/2015) UÊÈ{ÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 2 +ÕiÊ«ÌiÌiÊVÃÌÀÕVÌLiÊÀjÃ`ÕiÊÊ `>ÃÊ>ÊjÌÀ«iÊ`ÕÊÀ>`Ê*>ÀÃÊ\Ê>ÞÃiÊ`iÃÊ*1Ê ÌÀLÕÌÊ>ÕÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>Ê *ÌiÌiÃÊvViÀ £°Ê>ÞÃiÊ`iÃÊ " Source : BDPLU, ©CDC/ DRIEA/EPFIF/IAU-îdF/ ORF – Traitement : ©IAU îdF Distribution des données selon le ratio entre densité règlementaire et densité réelle Analyse des COS rapportés à l’occupation actuelle des parcelles UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈxÊU +ÕiÊ«ÌiÌiÊVÃÌÀÕVÌLiÊÀjÃ`ÕiÊÊ `>ÃÊ>ÊjÌÀ«iÊ`ÕÊÀ>`Ê*>ÀÃÊ\Ê>ÞÃiÊ`iÃÊ*1Ê Nombre de parcelles Surface (ha) Potentiel de construction 6 119 524 39 298 >4 5 718 982 90 584 Parcelle non construite 38 332 2 751 275 814 Total général 50 169 4 258 405 696 UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU 3-4 UÊÈÈÊU Méthode d’analyse des zonages PLU Potentiels fonciers et de construction (logements) Ratio COS / densité actuelle Ó°Ê>ÞÃiÊ`iÃÊâ>}iÃÊ*1 Conclusion 2 Estimation du nombre de logements potentiellement constructibles Fiche Fiche 2 +ÕiÊ«ÌiÌiÊVÃÌÀÕVÌLiÊÀjÃ`ÕiÊÊ `>ÃÊ>ÊjÌÀ«iÊ`ÕÊÀ>`Ê*>ÀÃÊ\Ê>ÞÃiÊ`iÃÊ*1Ê Potentiel foncier exprimé en nombre de logements Résultats : périmètre analysé et estimation du nombre de logements Source : BDPLU, ©CDC/DRIEA/EPFIF/IAU-îdF/ORF – Traitement : © IAU îdF Surface des parcelles potentiellement mobilisables Potentiels fonciers et de construction (logements) Ratio ZONE_MOS / densité actuelle Nombre de parcelles Surface (ha) Potentiel de construction Supérieur à 3 34 449 2 190 173 337 Parcelle non construite 60 960 2 179 183 652 Total général 95 409 4 369 356 989 Source : BDPLU, ©CDC/DRIEA/EPFIF/IAU-îdF/ORF – Traitement : © IAU îdF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈÇÊU `>ÌjÃÊ`iÊÃiÊiÊV«>ÌLÌjÊ Ê`iÃÊ*1Ê>ÛiVÊiÃÊ* Outils fonciers et fiscaux nécessaires à la mise en œuvre des orientations du PLH Compatibilité du PADD du PLU avec le PLH Ó°ÊiÃÊÕÌÃÊ`iÊÃiÊiÊ V«>ÌLÌjÊ`iÃÊ*1Ê>ÛiVÊiÃÊ* £°ÊiÃÊL}>ÌÃÊj}>ià 3 Orientations des PLH à traduire dans les PLU Fiche 54 - CDU : code de l’urbanisme 55 - Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) UÊÈnÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 3 `>ÌjÃÊ`iÊÃiÊiÊV«>ÌLÌjÊ Ê`iÃÊ*1Ê>ÛiVÊiÃÊ* Modalités d’évaluation de la compatibilité du PLU avec le PLH Définition des notions utilisées UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÈÊU `>ÌjÃÊiÌÊ`j>ÃÊ`½ÃÌÀÕVÌÊ Ê`iÃÊ«iÀÃÊ`iÊVÃÌÀÕÀi iÃÊ«iÀÃÊÌ>VÌià Principe de l’autorisation tacite 1. Exceptions 4 Fiche Étapes de l’instruction d’une demande de permis de construire Avertissement : le schéma – indicatif – vise les permis de construire relevant de la compétence de la commune. Il ne tient pas compte des recours administratifs contre certains avis ou autorisations requis au titre d’autres législations qui peuvent, le cas échéant rallonger le délai d’instruction du permis UÊÇäÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 4 `>ÌjÃÊiÌÊ`j>ÃÊ`½ÃÌÀÕVÌÊ `iÃÊ«iÀÃÊ`iÊVÃÌÀÕÀi UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇ£ÊU Fiche iÊ«>ÌÀiÊvViÀÊ`ÕÊÃiVÌiÕÀÊ«ÕLV ½Ì>ÌÊ«ÀiiÀÊ«À«ÀjÌ>ÀiÊ vViÀ]ÊiÃÊVÕiÃÊÊ iÊ`iÕÝmiÊ«ÃÌ 5 1iÊÀj«>ÀÌÌÊÊ `iÊ>Ê«À«ÀjÌjÊvVmÀiÊ`vvjÀiÌiÊ `½ÕÊ`j«>ÀÌiiÌÊDʽ>ÕÌÀi Source : Fichiers Fonciers, DGFiP/2013 ©ORF UÊÇÓÊU Source : Fichiers Fonciers, DGFiP/2013 ©ORF UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 6 ½ÌiÃwV>ÌÊ`>ÃÊiÃÊ«ÀiÌÃÊÊ `iÊÀjÛ>ÌÊÕÀL>iÊiÊi`iÀ>Vi Contribution de l’Anru à l’étude menée par l’Observatoire régional du foncier d’Île-de-France VÕÃÊ`iʽjÌÕ`iÊ Pour consulter l’étude : UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇÎÊU 1iÊiÝ«jÀiViÊ`iÊ`iÃwV>ÌÊ Ê`ÕÊ«>ÌÀiÊvViÀÊ`½ÕÊL>iÕÀÊÃV> Fiche 7 Programme de construction réalisé par France habitation sur son propre patrimoine (Bobigny) UÊÇ{ÊU Sources : France habitation, APES, Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 8 VV«>}iÀÊiÃÊVÕiÃÊÀÕÀ>iÃÊÊ iÌÊ«jÀÕÀL>iÃÊ`>ÃÊiÕÀÊ«ÀiÌÊ`½ >LÌ>Ì 1. · · · 4. 3. 2. 5. Sources : IAURIF 2003, © IAURIF L’expérience du Parc naturel régional du Gâtinais français UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇxÊU ÕÌ>ÌÃÊÕÀL>iÃÊiÌÊ}À>`ÃÊ«ÀiÌÃÊ\Ê ÊÕÛi>ÕÝÊÕÌÃÊvViÀÃÊDÊ`jÛi««iÀ £°ÊiÃÊvVmÀiÃÊ«ÕLµÕiÃ]ÊÊ w>iÃÊ`iÊÊÀjÃiÀÛiÃÊvVmÀiÃÊÊ\ UÊÇÈÊU 9 Fiche À l’échelle du territoire de projets (territoire de CDT, périmètre d’une OIN…) : UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Fiche 9 ÕÌ>ÌÃÊÕÀL>iÃÊiÌÊ}À>`ÃÊ«ÀiÌÃÊ\Ê ÕÛi>ÕÝÊÕÌÃÊvViÀÃÊDÊ`jÛi««iÀ À l’échelle du territoire de compétence de l’Epfif : Ó°Ê>Ê>ÌÀÃiÊ`½ ÕÛÀiÊ`iÊ `jÛi««iiÌÊÕÀL>ÊiÌÊ jVµÕiÊ`Õi®Ê\ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇÇÊU 10 /À>Û>ÕÝÊDÊi}>}iÀÊÕÊ>««Àv`ÀÊ Ê«ÕÀÊjV>ÀiÀÊiÃʫ̵ÕiÃÊvVmÀià Fiche 1. Identification de gisements fonciers méconnus 2. Evaluation des mesures nouvelles et thèmes récurrents « à objectiver » 3. Tableaux de bord à élaborer et suivi des engagements UÊÇnÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Annexes Contributions au groupe de travail Contribution 1 : Préconisations particulières pour la mise en œuvre des politiques d’habitat des familles de gens du voyage Préconisations Traduire en termes de droit de sols la planification spatiale des politiques d’habitat des familles de gens du voyage SRHH : modulation des objectifs territorialisés de construction Lors de l’élaboration du SRHH, fixer des objectifs territorialisés portant sur la production de terrains familiaux et d’habitats adaptés pour les familles de gens du voyage. Première approche : hiérarchiser la réceptivité des tissus urbains existants à cette forme d’habitat (Interstices, délaissés d’urbanisation, diffus en quartiers peu denses…. PLUi et Scot soumis à avis du CRHH L’avis du CRHH porte en particulier sur la manière dont les Scot et les PLUi prennent en compte les besoins et les programmes publics de production de terrains familiaux et d’habitat adapté pour familles de gens du voyage dans leurs différents documents. PLU : Bonnes pratiques et pédagogie PLU : Veiller à ne pas rendre impossible le stationnement de caravanes constituant l’habitation principale de leurs occupants, ou l’habitat-caravane Identifier, dans le patrimoine foncier des opérateurs les opportunités foncières propices à l’implantation d’habitat pour familles de gens du voyage État du patrimoine foncier des différents services de l’État Définir et proposer aux préfectures, à la SAFER Île-de-France, des prestations de bilan foncier ciblées sur ce type de besoin. « Bilan foncier » et plan de patrimoine des communes Idem : définir et proposer aux collectivités territoriales (EPCI, conseils départementaux), des prestations de bilan foncier ciblées sur ce type de besoin. Portefeuille foncier des EPF et EPA De même, dans leur reporting périodique, EPF et EPA feront un focus sur le potentiel foncier relatif à l’implantation d’habitats spécifiques pour familles de gens du voyage. Mise à disposition, à titre précaire, de certains des biens fonciers de son portefeuille, pour l’habitat de caravane de familles de gens du voyage, ainsi qu’à des associations, d’entreprise d’insertion, de villages d’accueil (Roms), ceci afin de permettre de conduire des études de type « maîtrise d’ouvrage urbaine et sociale » au contact des familles ainsi provisoirement stabilisées. Développer des projets d‘aménagement spécifiques et inclure dans des projets de quartier des programmes de terrains familiaux et d’habitat adapté Projets d’aménagement Bonnes pratiques et pédagogie Dans les échanges entre collectivités et aménageurs sur la vocation de certains secteurs, prévoir la production de terrains familiaux et d’habitat adapté en se référant aux besoins évoqués dans les études départementales, les PLH, … et aux connaissances des services sociaux et associations sur les besoins en habitat des familles de gens du voyage ancrés dans le secteur. Préparer « à blanc » un premier portefeuille de solutions variées. Mise en réseau des nouvelles institutions, pour former une chaîne continue de traitement du mal-logement des familles de gens du voyage Du Scot métropolitain aux PLUi Du SRHH au CRHH… Dans l’organisation et le programme de travail de la Métropole du Grand Paris et des EPT mettre en place une compétence politique et technique en charge de l’habitat des familles de gens du voyage. Epfif Dans le PPI, enrichir la gamme des interventions de l’EPF envers l’habitat des gens du voyage, démarche Impliquant la DRIEA et les associations concernées l’habitat des gens du voyage. Agences d’urbanisme et services de Dans les agences d’urbanisme, les services des EPT et de la MGP de la DRIHL et la DRIEA, identifier un réseau de professionnels en charge l’État et des collectivités d‘études sur la connaissance de ces populations et de leurs besoins (cf. l’observatoire Essonne) et de sa traduction dans les PLU et les projets urbains. Opérateurs du logement social Faire émerger à l’échelle de la région quelques opérateurs chargés de développer une activité de création et de gestion locative adaptée d’habitat pour familles de gens du voyage. (*)[email protected] FNASAT : Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les gens du voyage ANGVC : Association nationale des gens du voyage catholiques UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊÇÊU Contribution 2 : préconisations pour un urbanisme de projet négocié - - Fiche 1 : L’envie de projets : diminuer les craintes, équilibrer les risques Ì>ÌÊ`iÃÊiÕÝÊ\Ê`iÃÊ>>iÃÊ`>ÃÊ ½À}>Ã>ÌÊ«ÕÌÌʵÕiÊ`iÃÊ«jÕÀiÃÊ `iÊ«ÌiÌiÊvViÀÊÕÊ`>ÃʽÃÕvwÃ>ViÊ `iÃÊVÌ>Ìà UÊnäÊU iÊ`jÛi««iiÌÊ`iÃÊ«ÀiÌÃÊÕÀL>ÃÊ `j«i`Ê>ÀÃÊ«ÀV«>iiÌÊ`iÊ`iÕÝÊ `iÃÃÊ\ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - - - Fiche 2 : Résoudre la complexité des projets urbains - - £ÊqÊ>Ê«ÕÃÃ>ViÊ`iÊ>ÊVÌÀ>VÌÕ>Ã>ÌÊ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊn£ÊU ÓÊqÊ1ÊÕÀL>ÃiÊ`½Ì>ÌÛiÃÊiÌÊ`iÊ«ÀiÌà - UÊnÓÊU ÎÊqÊ LiÀÊÕÊÛ`iÊ\Ê >ÊvVÌÊ`iÊÊÀj>Ã>ÌiÕÀÊÊ`iÊ«ÀiÌ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU Feuille de route Quels potentiels fonciers pour la production de logements? -ÕÃÊ>Ê«ÀjÃ`iViÊ`iÊ*>ÃV>Ê>ÞÀi]ÊÀiVÌiÕÀÊ}jjÀ>Ê>`ÌÊ`iʽ* ,>««ÀÌiÕÀÊ\ÊjÀ>À`Ê>VÃÌi Problématique et objectifs du groupe de travail : - Périmètre de l’étude : 56 - Source : Sitadel 2, donnée en série longue 1985-2013, publiée en mai 2014 portant sur les données en date réelle c’est à dire reflétant les logements réellement mis en chantier, ce chiffre pour 2013 ne sera réellement stabilisé qu’en date d’octobre 2015. UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊnÎÊU La méthode : - Vi«ÌÃÊiÌÊ`jwÌÃÊ\ UÊn{ÊU 1ÊjÌ>ÌÊ`iÃÊiÕÝÊ`iÃÊ«ÌiÌiÃÊvViÀÃÊ - -ÞÌ mÃiÊiÌÊV>ÀÌ}À>« i UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - Les produits attendus : - - Calendrier *ÀiiÀÃÊjjiÌÃÊ«ÕÀʽjÌ>ÌÊ`iÃÊiÕÝ UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊnxÊU Références & bibliographie Processus fonciers et construction de logements : les tendances récentes Les documents d’urbanisme et les espaces constructibles - - Potentiel foncier, obstacles à sa mobilisation et facteurs dynamisants Les acteurs de l’aménagement et de la construction : patrimoine foncier et stratégie UÊnÈÊU UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU - Les dynamiques vertueuses et les « vents porteurs » Autres rapports récents des groupes de travail de l’ORF sur le même thème 57 - FPI - Fédération de la Promotion Immobilière UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU UÊnÇÊU Sigles & abréviations Alur : APHP : Apur : Anru : AORIF : BVH : CDT : Cerema : CIN : COS : CRHH : DRIEE : MGP : MOS : MOUS : NOTRe : OAP : OIN : OPH : ORCOD : ORF : PIL : PLH : PLS : PLUi : PNR : PNRU : DPU : DRIEA : DUP : EPCI : SEML : SGP : SNCF : SNAL : SRU : Maptam : UÊnnÊU USH : Vefa : ZAC : ZUS : INSEE : LLS : Majic : TOL : HLM : IAU îdF : SPL : SRHH : EPT : ESH : FPI : Epfif : DRIHL : RFF : Sdrif : UÊ",ÊUÊ,>««ÀÌÊ`iÊ}ÀÕ«iÊ`iÊÌÀ>Û>ÊUÊ*À`ÕÀiÊ£ÊÊ`iÊ}iiÌÃÊiÊ£xÊ>ÃÊ\ʵÕiÊ«ÌiÌiÊvViÀʶÊU