La Joconde

La Joconde
Léonard de Vinci commence à peindre Mona Lisa dit la (La
Joconde ) en 1505 et l'a fini en 1508.
Florence. C’est dans cette ville qu’il réalise ce célèbre portrait de
femme (huile sur bois, 77×53 cm, musée du Louvre, Paris). Le
doute plane toujours sur la véritable identité du personnage
représenté, et de nombreuses hypothèses ont été avancées (certains
ont notamment identifié une amie de Julien de Médicis), sans que
l’on parvienne à élucider cette question. Le tableau est cependant
communément considéré comme le portrait présumé de Monna
Lisa Gherardini. Il aurait été commandé par son époux, le Florentin
Francesco del Giocondo. La peinture, où Léonard exploite avec
succès sa science du cadrage et de la perspective, met en scène une
jeune femme, représentée à mi-corps, dans une loggia. Vêtue avec
une grande simplicité, elle adopte une pose de trois quarts, dirige
son regard vers le spectateur et esquisse un léger sourire.
Sa silhouette se détache sur un fond de paysage brumeux, décrit
avec une grande minutie et doté d’un caractère irréel, où l’on
aperçoit des rochers, une route sinueuse et un petit pont.La place
occupée par le paysage en arrière-plan est également inhabituelle et
démontre l’extraordinaire indépendance d’esprit et la capacité
d’innovation du peintre. Le modelé est doté d’une douceur et d’une
subtilité extrêmes; cet effet se trouve renforcé par le sfumato,
restitution d’une atmosphère vaporeuse caractéristique de la
manière de Léonard de Vinci, qui unifie fond et forme et rend
presque immatériels les contours.Enveloppée par cette lumière
diffuse, Monna Lisa, mystérieuse et fascinante, apparaît comme
une figure idéale.
L’œuvre, réalisée à l’aide d’une palette très réduite. La perfection
formelle de la peinture, servie par la restitution magistrale des
effets de clair-obscur et la légèreté incomparable de la touche, lui
permet d’atteindre un statut universel. Dépassant le stade du simple
portrait, l’œuvre s’affirme comme une synthèse d’une grande
complexité des recherches de Léonard de Vinci et de sa perception
de la nature et de l’Univers. Elle est également l’une des plus
hautes expressions de son art.
Grégoire
Loïc