Forum 2002 – Programme

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Forum 2002 – Programme
ENSEMBLE POUR SOUTENIR LES PROJETS ET PROGRAMMES
EN FAVEUR DES ENFANTS DE LA RUE
ESPPER
"A LA RENCONTRE DES ENFANTS DES RUES"
(Paris, UNESCO, 11-13 décembre 2002)
RESUME
Après quelques mots de bienvenue et d'explication par les responsables de l'UNESCO, Mmes
Aïcha Bah Diallo et Florence Migeon, et par le président de la fédération ESPPER, le général Joël
Rousseau, 18 films1 ont été montrés et 8 débats animés, devant un public de 30 à 90 personnes selon
les moments.
PREMIERE JOURNEE
A LA DECOUVERTE DES MONDES DES ENFANTS DES RUES
Les premiers films ont pour objectif de décrire diverses situations des enfants livrés à euxmêmes dans le monde, afin d'en faire sentir les similitudes et les différences.
1) Matinée du 11 décembre
El oltro camino (7 minutes) et Sin mirar atras (11 minutes), 1999. Deux reportages de Salomon
Guttierez avec les enfants de la rue de Lima (Pérou).
Project Why, 2001 (18 mn). Documentaire d'Anu Bakash pour l'UNESCO-Canada sur une école
alternative pour enfants déshérités dans un bidonville de New Delhi (Inde).
Et que la nuit soit courte, 1992 (52 mn). Documentaire de Christopher Barry pour l'UNESCO, qui
fait parler les enfants de la rue de Dakar (Sénégal).
1
Réunis et sélectionnés avec le concours des scientifiques du GREJEM ("Groupe de recherche et d'échanges sur les
jeunesses marginalisées").
2
Tapoori, 1998 (20 mn). Documentaire d'ATD-Quart Monde : les enfants de la rue de la grande gare
de Bombay (Inde).
Puis débat avec Parul Bakshi (Project Why), J.-M. Couteau (Snehasadan), Sylvain Fillion (éducateur
spécialisé canadien au Pérou) et le Dr Eric Gaye-Bareyt (médecin auprès des enfants du Pérou).
2) Après -midi du 11 décembre
Nous avons partagé le pain et le sel, 2001 (52 mn). Documentaire d'Atiq Rahimi sur l'action du RP
de Beaurecueil avec les enfants de la rue de Kaboul (Afghanistan) dans les années 1970-80 et la
relève actuelle faite par certains de ces enfants d'autrefois auprès de ceux d'aujourd'hui.
Puis débat avec Atiq Rahimi, le RP Serge de Beaurecueil et Ehsan Merangais (Afghanistan-Demain).
Roumanie : la rue des clowns, 1998 (26 mn). Documentaire de M. Blanchard avec la chaîne Arte et
la Fundatia Parada sur l'action du clown français Miloud pour resocialiser les enfants de la rue de
Bucarest en les initiant aux arts du cirque.
Puis débat avec Miloud Oukili (Parada).
Trois sœurs, 2002 (26 mn). Documentaire de Maciej Patronik avec trois religieuses qui viennent en
aide aux enfants qui vivent dans les canalisations souterraines d'une petite ville de Sibérie.
Puis débat avec Maciej Patronik.
DEUXIEME JOURNEE
LA PROSTITUTION DES ENFANTS
Ouverte ou cachée, la prostitution des enfants (pas toujours "de la rue") est un phénomène en
expansion rapide, dans le monde entier. Mais la conscience que nous en avons a elle aussi fait de
grands progrès, et la lutte s'organise, avec déjà des résultats. Puissent ces films y contribuer.
3) Matinée du 12 décembre
Kalfou plezi, 1995 (22 mn). Documentaire de Rachel Magloire sur les nombreux enfants qui se
prostituent dans un cimetière de Port-au-Prince (Haïti), et meurent du Sida.
Les anges de la nuit, 1995 (25 mn). Documentaire réalisé pour la chaîne Arte par Christian Sterley :
la prostitution de trois très jeunes filles à Manille (Philippines) auprès des touristes occidentaux.
Enfance et prostitution, 2001 (15 mn). Documentaire d'Anne Pascal sur l'action qu'elle mène avec
les petites prostituées du Guatemala, aux conditions de vie particulièrement dramatiques.
3
Clients de la prostitution, 2000 (24 mn). Documentaire de Bernard Bétrémieux avec l'ACPE :
l'action de Virlanie auprès des enfants prostitués de Manille (Philippines).
Puis débat avec Jacqueline Bruas (ACPE), Martin Courbet (Virlanie) et Anne Pascal (Solo para
Mujeres).
4) Après-midi du 12 décembre
Les enfants des rues à Paris, 2002 (60 mn). Documentaire de Cyrille Devaud pour la chaîne France
2. Depuis quelques années, des mineurs venus de Roumanie survivent à Paris de vols et de
prostitution. Diverses institutions s'en occupent, non sans difficultés.
Puis débat avec Cyrille Devaud.
Les enfants du bitume, 2001 (1 h 35). Documentaire de Edet Belzberg avec la chaîne Arte. La
camera suit pendant plusieurs mois un groupe de garçons et quelques filles qui vivent dans une gare
du métro de Bucarest (Roumanie). Images particulièrement dures sur le désespoir et le délabrement
physique de ces enfants.
TROISIEME JOURNEE
VENIR EN AIDE AUX ENFANTS DE LA RUE
Décrire les problèmes ne suffit pas : il faut agir pour offrir à ces enfants en détresse les voies
qui leur permettront de sortir de la rue. Beaucoup d'actions efficaces existent, dans de nombreux pays.
C'est ce que montrent les derniers documentaires projetés, avant un grand film de fiction, dont le
succès en France et surtout au Maroc, le pays où il a été tourné avec de vrais enfants de la rue, a
beaucoup contribué à populariser la question.
5) Matinée du 13 décembre
Paroles d'enfants, 1998 (60 mn). Documentaire d'Eric Guéret et Oumar Sow, qui enquêtent pour
retrouver une dizaine de gamins de Dakar (Sénégal) filmés quatre ans plus tôt : pratiquement aucun
d'entre eux n'a pu se réinsérer de lui-même.
Puis débat avec Eric Guéret, Christian Bompard (Construire et REPPER), Yves Marguerat
(ESPPER, GREJEM) et le jeune Jonas Mataka (ancien enfant de la rue au Togo)
6) Après-midi du 13 décembre 2002
Enfants du Soleil, 2001 (37 mn). Documentaire de Sami Chalak sur le travail de l'association Les
Enfants du Soleil dans trois villes de Madagascar, où les enfants vivent en petites communautés et y
redécouvrent une vie de famille.
4
Enfants des sables, enfants des rues, 1995 (52 mn). Documentaire de Denis Chegaray avec le RP
François Lefort sur l'écoute et la réinsertion des enfants perdus de Nouakchott (Mauritanie).
Puis débat avec le RP Lefort (REPPER) et Joël Rousseau (Les Enfants du Soleil et ESPPER)
Enfin,en guise de conclusion :
A propos d'Ali Zaoua, 2000 (15 mn). Reportage sur la réalisation du film suivant :
Ali Zaoua, prince de la rue, 2001, (1 h 40). Film de fiction de Nabil Ayouch, histoire de vie, de rêve
et d'amitié sur et avec les enfants de la rue de Casablanca (Maroc).
Puis débat avec Jean Cottin, producteur du film.
Un "pot de l'amitié" offert par l'UNESCO permet enfin à tous les participants de se
rencontrer, de dialoguer et aussi d'admirer sur les présentoirs les photographies de leurs actions
apportées par certaines ONG membres de la fédération ESPPER.
Devant l'importance du sujet et la richesse de sa filmographie, une conclusion s'impose : tôt ou
tard, cette rencontre devra être renouvelée.