Lettre d`information du Val de Saône
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Lettre d`information du Val de Saône
Lettre d’information du Val de Saône Bulletin édité et rédigé par : la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or 42, rue de Mulhouse - BP 37 530 21 075 DIJON Cedex - n°9 – décembre 2010 - ISNN 1779-2142 - Actualité : Contrat de Vallée Inondable Véritable projet de territoire porté par l’EPTB Saône et Doubs, le premier Contrat de Vallée Inondable de la Saône rnait les 234 communes riveraines de la Saône, concernait s’est achevé en août 2009 après 5 années d’application. Il conce dans les six départements qu’elle traverse (Vosges, HauteHaute-Saône, Côte d’Or, SaôneSaône-etet-Loire, Ain et Rhône). Les objectifs : Ce contrat a permis d’associer de nombreux partenaires (Chambres d’Agriculture, Etat, Agences de l’Eau, Fédérations de Pêche, Voies Navigables de France, associations …) autour de volontés communes : - protéger les eaux superficielles et souterraines - gérer les risques d’inondations - restaurer, protéger et mettre en valeur les milieux naturels aquatiques et prairiaux - mettre en valeur les bords de Saône et son identité Le bilan en Côte d’Or : Sur 41 communes, 36 projets ont été engagés pour un montant total de 13,4 M€. Ils représentent la moitié des projets initialement inscrits au Contrat. La majorité des financements a été consacrée à la ressource en eau : extension ou création de stations d’épuration, mais aussi rénovation des réseaux de collecte d’eaux usées et études de bassins d’alimentation de captage. En effet, la qualité de l’eau représente un enjeu primordial pour les ressources actuelles et futures en eau potable. Le Val de Saône étant riche en habitats remarquables (zones humides, prairies inondables, …), 11 projets ont concerné les milieux naturels. Par exemple, des frayères à brochets ont ainsi pu être restaurées. La Côte d’Or est peu touchée par les crues de la Saône. Néanmoins, 15 repères de crues historiques ont été installés, pour maintenir la culture du risque. La mise en place de « classes d’eau » a permis de sensibiliser les scolaires à l’identité de la Saône. 36 km de berges ont également été restaurés. A ce jour, le programme d’ d’actions sur le Val de Saô Saône est en cours d’é d’élaboration. ’élaboration. Le territoire sera élargi aux petits affluents non couverts par une procé procédure publique de gestion de l’ l’eau. L’enjeu de ce nouveau contrat est de dé décliner le plus fidè fidèlement possible le programme de mesures du SDAGE Rhô RhôneneMéditerrané diterranée et d’ d’inté intégrer la Directive dite « inondations » et les orientations du Grenelle en faveur des Trames Vertes et Bleues. Les démarches « BAC » bien engagées Un volet important du CVI a porté porté sur la pré préservation des ressources en eau destiné destinées à l’alimentation en eau potable des populations, avec notamment le dé développement de plusieurs initiatives en faveur de la connaissance connaissance et de la ré réduction des risques de pollutions dans les bassins d’ d’alimentation des captages (BAC). L’ensemble des maîtres d’ouvrages locaux ont ainsi été sensibilisés à l’intérêt d’agir de façon préventive à l’échelle des bassins d’alimentation. Six d’entre eux ont été sensibles à cette approche. L’étude de délimitation et de caractérisation de la vulnérabilité du bassin d’alimentation du puits d’Echenon (Syndicat des Eaux du Pays Losnais) est achevée. Elle doit se poursuivre prochainement par un diagnostic agricole, qui sera sûrement réalisé par la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or. Trois autres études sont en cours sur les captages de la ville d’Auxonne et sur deux autres captages prioritaires au titre du SDAGE Rhône-Méditerranée : puits de la Croix Blanche (syndicat des Eaux de Brazey en Plaine), Puits de Magny-lesAubigny (Syndicat des Eaux de Seurre – Val de Saône). Des études complémentaires, nécessaires à la délimitation des bassins d’alimentation, sont en cours de réalisation par les prestataires pour les puits d’Auxonne et de Saint-Usage (Croix Blanche). Sur le captage prioritaire de Seurre, l’étude BAC a été reportée compte tenu des pollutions résultantes de la mise en communication des nappes superficielle et profonde au niveau de l’ouvrage. Le Syndicat des eaux de Seurre souhaiterait réaliser l’étude du bassin d’alimentation dans le cas où la protection actuellement étudiée de l’ouvrage s’avèrerait efficace, et également mener une étude similaire sur le puits de Glanon. Ces deux projets seront développés dans le cadre du prochain contrat en cours d’élaboration sur le Val de Saône. Dans ce futur programme d’ d’actions, les études seront poursuivies pour les Syndicats qui le souhaitent et des actions de ré réduction des pollutions sur les parcelles à risques des bassins d’ d’alimentation seront dé développé veloppées en étroit partenariat avec la Chambre d’ d’Agriculture de Cô Côte d’ d’Or, fortement impliqué impliquée dans ces dé démarches. Pour une meilleure gestion des effluents phytosanitaires La pré préservation de l’ l’environnement est devenue un vé véritable enjeu de socié société pour l’ l’agriculture. Pour limiter les risques de rejets de pesticides dans le milieu naturel, le Pays Beaunois, l’ l’Agence de l’ l’Eau Rhô Rhônene-Méditerrané diterranée et Corse et la Chambre d’ d’Agriculture de Cô Côte d’ d’Or initient une « opé opération groupé groupée » d’amé aménagement des exploitations dans une zone d’ d’action prioritaire autour de Seurre. Le contexte : les producteurs de légumes de plein champ cultivent souvent de nombreuses cultures qui les obligent à remplir et à rincer très souvent leur pulvérisateur. La sécurisation du poste de remplissage et de lavage du pulvérisateur est essentielle sur ces exploitations. Intérêt de ces aménagements : la réalisation d’aires de remplissage et de lavage des pulvérisateurs agricoles évite les risques de pollutions ponctuelles sur les exploitations. En effet, ces aires permettent : Une aire de remplissage/lavage du pulvérisateur le traitement par un dispositif spécifique des effluents ramenés ou créés au siège de l’exploitation, d’où récupération voire stockage temporaire des effluents une amélioration des conditions de travail, une utilisation également pour le lavage de tout matériel agricole grande aire bétonnée fonctionnelle : circulation aisée autour des machines, avec un faible risque de chute ou de manœuvre dangereuse effluents récupérés puis dirigés vers le Biobac (mélange terre/paille) la protection du point d’alimentation en eau lors de la préparation de la bouillie la création de systèmes anti-débordement de la cuve du pulvérisateur lors de son remplissage contamination du milieu naturel impossible : en cas d’accident, les caniveaux guident l’eau jusqu’au Biobac (épurateur) délimitation d’une zone de remplissage unique et sécurisée Le béton utilisé est étanche et résistant aux agressions chimiques Actuellement, ces installations ne sont pas obligatoires sur les exploitations puisqu’une alternative de rinçage intégral au champ reste possible. Le diagnostic initial est effectué sur la zone prioritaire comprenant les neuf communes suivantes : 1. Losne 1. 2. Pagny-le-Château 3. Pagny-la-Ville 4. Lechâtelet 4. 5. Labruyère 5. 3. 2. 6. 6. Chamblanc 7. Seurre 7. 8. Jallanges 9. Trugny 8. 9. Phase de diagnostic préalable : une présentation de ce dossier a été réalisée au printemps 2010 auprès des agriculteurs concernés, suivie par une phase d’enquêtes afin d’appréhender l’adhésion des agriculteurs au projet. Le contexte économique difficile de 2010 n’était pas favorable à une adhésion massive des exploitants pour la réalisation d’aménagements n’ayant aucun caractère économique. Le contexte plus favorable de cette fin d’année nous amène à poursuivre les efforts de mobilisation pour la réalisation de cet investissement. En effet, l’Agence de l’Eau RM&C conditionne l’octroi d’aides financières intéressantes à un objectif d’adhésion d’au moins 50 % des exploitations agricoles. En fonction du résultat du diagnostic et des engagements préalables des exploitants, la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or accompagnera les agriculteurs dans le montage des dossiers de demande d’aide dans le cadre du Plan Végétal Environnement (PVE), ainsi que dans l’élaboration du projet d’aménagement de manière à ce qu’il soit conforme à la réglementation. Pour le reste de la zone : dans le bassin Rhône-Méditerranée et Corse, Grâce aux microorganismes contenus dans la terre du Biobac, les molécules phytosanitaires sont dégradées. les aides à la réalisation de ces aires sont aussi accessibles dans le cadre du PVE, dans la limite d’une enveloppe financière et selon des ordres de priorité : - agriculteurs ayant des parcelles en zone de captages prioritaires, - agriculteurs biologiques, - Jeunes Agriculteurs, - Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole. La Chambre d’Agriculture de Côte d’Or vous souhaite une très bonne et heureuse année 2011 ! Connectez-vous dès maintenant sur notre nouveau site Internet : www.cote-dor.chambagri.fr Ces lettres sont dans la rubrique Environnement / Val de Saône / Action communication Partenaires techniques et financiers : le Conseil Régional de Bourgogne, l’Agence de l’Eau RM&C, le Pays Plaine de Saône Vingeanne, le Pays Beaunois, l’État, la Chambre Régionale d’Agriculture de Bourgogne, l’EPTB Saône et Doubs