prix de la photo camera clara 2013

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prix de la photo camera clara 2013
/ DOSSIER DE PRESSE / OCTOBRE 2013 /
PRIX DE LA PHOTO CAMERA CLARA 2013
L
a première édition du Prix Camera Clara
consacré à la photographie à la chambre,
nous a comblé par le nombre et la qualité
des œuvres reçues. De jeunes photographes ont
concouru exprimant ainsi leur intérêt pour
l’utilisation de cette technique dans leur projet
artistique.
> Le jury est composé de
Joséphine de BODINAT
Fondatrice du Prix
Audrey BAZINSarah MOON
Directrice artistique Présidente du jury
Frédérique BABIN
François CHEVAL
Guillaume PIENS
Michel POIVERT
Fabien SIMODE
Diane DUFOUR
Nousvivonsuneépoqueoùlesimages
photographiques instantanées se multiplient de
manière exponentielle, se diffusent et circulent
en temps réel d’un bout à l’autre de la planète
via internet et les réseaux sociaux.
En contrepoint de cette explosion, l’expression
et le processus artistique de la photographie
à la chambre se manifestent dans l’intimité
particulière créée avec sujets et objets
photographiés et la captation lente de la lumière.
L’édition 2013 s’ouvre à l’Europe, et avec ce
nouvel horizon d’autres découvertes et rencontres
heureuses nous attendent.
Joséphine de Bodinat Moreno
Présidente de la Fondation Grésigny,
Joséphine de Bodinat Moreno & Audrey Bazin
sont heureuses de vous annoncer que la remise du
PRIX DE LA PHOTO CAMERA CLARA 2013
aura lieu le mardi 3 décembre 2013
à, 17, rue Dieu 75010 Paris.
Les photos du lauréat et des deux finalistes
seront exposées jusqu’au vendredi 6 décembre au
soir.
Nous remercions
nous accueillir.
et son équipe de
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JULIEN CHATELIN
lauréat
/ DOSSIER DE PRESSE / OCTOBRE 2013 /
L
PRIX DE LA PHOTO CAMERA CLARA
Egyptorama
C’est en parcourant les routes d’Egypte, loin de la place Tahrir, que m’est apparu
plus clairement le sens de la révolution. A la sortie du Caire de l’autre coté du
périphérique, loin du centre ville, on se plonge progressivement dans un monde
étrangement immobile, comme foudroyé en plein élan, où les projets mégalomaniaques
des promoteurs semblent avoir été stoppés net. Territoires abandonnés, encore
habités par quelques individus figés, comme dans une attente sans fin, l’air hagard.
Les constructions inachevées qui ponctuent le paysage désertique provoquent une
impression
de défaite, d’absurdité. Une porte plantée au milieu du désert, une forêt de
lampadaires, des immeubles carton pâte… On passe brutalement du rien à l’étrange et
une tension surgit entre les objets, les individus et leur contexte. Egyptorama, est
un « road trip » qui ne mène nulle part. 8000 kilomètre de route, un décentrement
hors du temps, dans un décor qui hésite entre l’esthétique kitsch du Péplum et une
atmosphère de fin du monde. Julien Chatelin
Julien Chatelin est représenté par L’Agence à Paris
N
é le 4 Juillet 1968, Julien Chatelin diplômé de la Tisch School of the Arts à la New
York University devient photographe indépendant en 1992. Il débute sa carrière en tant
que reporter, couvrant en parallèle l’actualité sociale en France et les grands évènements
qui animent la planète. Il s’intéresse plus particulièrement aux mutations qui secouent
les nouvelles républiques caucasiennes à la suite de la chute de L’URSS. Il s’engage
ultérieurement sur de nombreux terrains de conflits, dans les Balkans, en Asie centrale et au
Moyen Orient, concentrant son attention sur le sort des nations sans états. Son travail sur
le Tibet «Lhassa l’âme perdue du Tibet» est particulièrement remarqué et fera l’objet d’une
exposition à la Fondation Soros à New-York en 2005. Il se consacre durant trois ans à la
réalisation d’une fresque en image de la société israélienne : « Israël Borderline ». Ce
travail sera exposé à Cannes en juillet 2008 à l’espace Miramar, une monographie éponyme de
160 pages est publiée à cette occasion aux éditions Images en Manœuvre. Membre de l’agence
Rapho jusqu’en 2009, Julien Chatelin est un photographe éclectique, également cofondateur
du magazine « de l’air » dédié à la présentation de toutes les écritures photographiques.
En 2011, Il produit « Egyptorama », une série réalisée à la chambre, au carrefour du
documentaire et de la photographie plasticienne.
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JOËL DENOT
finaliste
/ DOSSIER DE PRESSE / OCTOBRE 2013 /
L
DU PRIX DE LA PHOTO CAMERA CLARA
J
OËL DENOT est photographe ;il l’a toujours été. A l’opposé d’une photographie
qui cherche à figurer le réel, ses œuvres se concentrent sur les éléments
essentiels de la photographie : la lumière, la couleur et le rapport au temps.
Entièrement réalisé à la prise de vue, le travail de JOËL DENOT révèle d’un geste
purement photographique, sans travail de laboratoire.
Dans toutes les œuvres, on pourrait dire qu’il y a un sujet, qu’il y a une image,
un corps. Pourtant, au premier regard, son travail ne semble pas “photographique” ;
il invoque plutôt la peinture, voire même une peinture qu’on pourrait qualifier
d’abstraite, ou de géométrique. Nous avons le sentiment d’être devant des tableaux.
Parce que l’image ne se donne pas à voir immédiatement, qu’elle suppose un temps
de regard ; le corps de l’artiste, présent dans la plupart des œuvres, semble noyé
dans la couleur.
Parce que, ce qu’elle fait apparaître, c’est un jeu de formes colorées ou lumineuses
qui n’évoquent rien de précis, sinon des superpositions de surfaces, des assemblages
de monochromes.
Parce que ses dimensions renvoient à des formats picturaux plus qu’aux formats
photographiques habituels (même si ces formats peuvent aujourd’hui être très
variables, osciller entre la carte postale et le tableau de grandes dimensions).
JOËL DENOT fait partie de ces artistes qui réagissent contre la multiplication
des images, et, dans son domaine, contre une photographie qui ne serait que
“l’enregistrement du monde”. Ses photos sont faites à la chambre, et ont pour
support un papier photographique.
Pour lui, la photographie est d’abord ce qu’elle était à l’origine : un dévoilement
par la lumière, une apparition. Les premières images photographiques, les
daguerréotypes, étaient certes des images de la réalité, mais elles étaient avant
tout des images lumineuses, fugaces et fantomatiques.
Joël Denot est représenté par la
galerie Oniris
Joël Denot est né en 1961 à Rennes. Il travaille depuis 1990. Il vit et travaille au Japon.
Il expose depuis la fin des années 1990 en France et à l’étranger.
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HELENE SCHMITZ
finaliste
/ DOSSIER DE PRESSE / OCTOBRE 2013 /
Les finalistes DU PRIX DE LA PHOTO CAMERA CLARA
«
Kudzu (Pueraria lobata) est une plante invasive couvrant aujourd’hui de grandes
zones du sud américain. Le Kudzu a été introduit aux États-Unis en 1876, pendant
les commémorations de la 100ème Fête de l’Indépendance américaine, comme cadeau
du Japon aux Américains. La croissance rapide de la plante, ses grandes et belles
feuilles ont fait l’admiration des horticulteurs qui ont commencé à planter le
Kudzu dans leurs jardins.
Au début du 20e siècle, les botanistes ont soulevé le problème de la nature
envahissante de l’espèce, mais leurs avertissements ont été ignorés. Dans les années
1950, les Américains ont commencé à s’alarmer et à chercher le moyen d’exterminer
la plante considérée aujourd’hui comme une des pires espèces invasives.
Il y a un an, je suis partie pour l’Alabama et la Géorgie aux Etats-Unis dans le
cadre de mon projet sur le Kudzu.
Je me suis intéressée à la notion d’envahissement. Il est fascinant qu’un terme
normalement usité pour décrire une action guerrière soit utilisé pour évoquer
notre relation à une plante. Considérons par exemple les expressions «l’invasion
du Kudzu» ou «le combat contre le Kudzu». L’utilisation de termes relatifs à la
guerre pour évoquer notre relation à une plante et à sa germination décrit sans
aucun doute notre relation à la nature même. Mais, je me suis également intéressée
à la nature même du Kudzu qui de manière apocalyptique transforme les paysages. »
Helene Schmitz est représentée par la Galerie Maria Lund à Paris
Helene Schmitz est née en 1960. Elle vit et travaille à Stockholm.
Elle expose depuis les années 1990 en Europe, mais aussi aux USA, en Amérique du Sud et au
Japon. Son travail a fait l’objet de nombreuses publications et fait partie de nombreuses
collections publiques et privées. Helene Schmitz est l’une des fondatrices de la revue
photographique suédoise MOTIV.
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Quelques mots de notre partenaire
«Atelier de production unique à Paris, Central Dupon Images
propose toutes les prestations liées à l’image, de la retouche
haute définition, aux tirages traditionnels, à l’impression
numérique et l’encadrement.
Partenaire des plus grandes manifestations culturelles et
festivals photographiques dans le monde, Central Dupon Images
est heureux d’accompagner le Prix Camera Clara qui met en
lumière des travaux originaux et les talents d’artistes
contemporains.»
Nous tenons à remercier chaleureusement
Catherine & Prune Philippot
de Relations Média pour leur soutien
le prix de la photo Camera Clara
est soutenu par
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