Compte-rendu

Transcription

Compte-rendu
SPEED-DATING DE LA MUTUALISATION
Mardi 9 décembre 2014
Une journée pour
échanger sur les pratiques et
mutualiser au quotidien
Compte-rendu
des Ateliers
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Handicap et Accessibilité Universelle. APF-Association des paralysés
de France
Citoyenneté, égalité, environnement, vivre ensemble, bonnes pratiques.
Animateur : Sylvie Mantion, Directrice APF délégation de Seine-et-Marne
Les échanges ont débuté sur la définition de l’accessibilité universelle et des différents handicaps :
Quelles difficultés rencontrées au quotidien et quelles solutions/actions sont envisageables.
Difficultés rencontrées / Points soulevés :
-
Difficultés relatives à la chaîne de déplacements :
o Exemple : établissement accessible, mais il y a une rupture d’accessibilité concernant le
cheminement (trottoirs, etc.)
-
Difficultés rencontrées en matière d’accès à l’information :
o Exemple : souhait d’organiser des évènements, des sorties et loisirs accessibles à tous :
comment les organiser, auprès de qui se renseigner, etc.
o Exemple : recherche d’informations relatives aux normes à respecter pour mettre en
accessibilité un lieu d’activité : auprès de quels organismes se renseigner, comment être sûr
de rendre le lieu parfaitement accessible, etc.
-
Difficultés rencontrées en matière de recherche de logements accessibles :
o Exemple : comment accompagner une personne dans ses recherches de logement accessible,
quel interlocuteur : préfecture, mairie, bailleur.
Actions menées au sein de l’Association des Paralysés de France :
-
Réalisation de conseil en accessibilité :
o Exemple : Projet de mise en accessibilité d’un établissement recevant du public. L’APF peut
conseiller l’interlocuteur quant aux normes à respecter, aux réflexes à avoir, etc. en matière
d’accessibilité au handicap moteur. Concernant l’accessibilité aux différents handicaps,
l’association oriente les interlocuteurs concernant l’accessibilité à tout type de handicap.
-
Accompagnement d’adhérents dans leurs démarches :
o Exemple : l’association peut accompagner les personnes dans leurs démarches auprès de
l’interlocuteur concerné : bailleur, mairie, organisme privé, etc.
-
Réalisation de sensibilisations au handicap :
o Exemple : difficulté d’accès à des transports en raison du manque de formation des
professionnels du service : l’association réalise des actions de sensibilisations au handicap
auprès d’entreprises, collectivités, écoles, etc.
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Différents supports d’informations existent mais certains ne sont pas suffisamment connus :
- Exemples des guides d’information touristiques, label tourisme et handicap et sites internet tels que
jaccede,
- Exemples des sites internets de l’association ainsi que du Ministère du développement durable, etc.
NOM
PRENOM
FONCTION
STRUCTURE
MAIL
VERTEUIL
Christiane
Secrétaire bureau
MAS du Val de Seine
[email protected]
CHEVALIER
DOILIN
Muriel
Responsables
aides sociales
CCAS Combs la
Ville
[email protected]
GAUVAIN
Jean Michel
Administrateur
MAS du Val de Seine
[email protected]
GAUVAIN
Rosette
Administrateur
MAS du Val de Seine
[email protected]
ANELLI
Marie Hélène
Formation
DEJEPS
Familles Laïques
Vaux-le-Pénil
mariehelè[email protected]
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Le concept de plaisir pour des personnes qui ont du mal à
communiquer. MAS (Maison d’accueil spécialisé pour adultes
polyhandicapés) du Val de Seine
Le plaisir, les sens, la curiosité, adultes polyhandicapés
Animateur : Jean Michel Gauvain, MAS du Val de Seine
PRESENTATION
- la MAS : MAISON DU VAL DE SEINE à DAMMARIE-LES-LYS. L’établissement accueille
une trentaine de résidents en internat sur 3 unités de vie et 3 externes, elle emploie 57
équivalents temps-pleins (médicaux, administratifs et éducatifs)
- les résidents : polyhandicapés lourds de 20 ans à plus de 60 ans, plus des 2/3 en fauteuils roulants
LE PLAISIR POUR LES PERSONNES POLYHANDICAPEES
Le concept SNOEZELEN
SNOEZELEN : est la contraction de 2 mots simples (d’origine hollandaise).
- SNUFFELEN qui signifie RENIFLER
- DOEZELEN voulant dire SOMNOLER / ESTOMPER
Il renferme une idée de dynamisme et une idée de relaxation. Ce n’est pas une méthode, ni
une
technique, et encore moins une thérapie, mais il s’agit d’un état d’esprit, d’un mode
d’approche, d’une
façon d’accompagner, d’un type de rencontre, Le but global étant la
détente, en respectant les besoins,
les choix, les rythmes du polyhandicapé.
A travers chaque stimulation, on sollicite, particulièrement les sens. C’est à travers ces sollicitations
que
nous devons leur faire appréhender la réalité (entendre, voir, sentir,
goûter, toucher). C’est aussi leur
permettre d’avoir des sentiments (bonheur, irritation, satisfaction…). Le but est aussi d’entrer en relation
et de décoder leurs goûts et capacités.
Dans une salle dite SNOEZELEN, on organise des séances SNOEZELEN. Ces séances sont individuelles, un
professionnel pour un résident. Tout le personnel est sensibilisé à la
pratique SNOEZELEN. On vise
toujours à adjoindre le même professionnel à chaque résident. C’est par l’observation bienveillante des
signes, des réactions que l’ont saura ce qui touche favorablement telle ou telle personne, cette connaissance
sera utilisée à chaque nouvelle séance.
- La première partie de la séance vise la mise en condition : création de pénombre,
installation
confortable sur différents supports, retrait des chaussures…
- On fait ensuite appel aux différents sens séparément par exemple l’ouïe par la musique, le
toucher par l’effleurement, l’odorat par des huiles essentielles, la vue par des objets
fluorescents,
… Les stimulations sensorielles peuvent être proposées séparément ou simultanément mais il faut toujours
veiller au bien- être de la personne, ne pas l’envahir de stimulations.
- A la fin de la séance : verbalisation avant l’arrêt des différentes stimulations.
SNOEZELEN n’est pas lié à un endroit. On peut tout aussi bien SNOEZELER à l’intérieur
de la
salle SNOEZELEN qu’à l’extérieur et ainsi profiter de toutes les stimulations environnantes.
C’est
à
travers ces stimulations que nous leur faisons appréhender la réalité
par le biais des activités déjà
existantes (atelier peinture/terre ; musique/relaxation ; éveil
sensoriel..) et lors des temps de vie
quotidienne (bain, toilette, repas, balade…).
Le jardin des sens
Nous avons créé autour de la MAISON DU VAL DE SEINE un jardin des sens qui
fonctionne
avec les principes SNOEZELEN. Nous n’avons pensé que ce Jardin des 5 sens peut être ainsi être un lieu
privilégié de rencontre, d’échange, de découverte, de liberté et de
plaisir des sens. Cet aménagement
pourrait aussi être un lieu de dépaysement, de balades agréables et attrayantes, et adaptées aux personnes
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
en fauteuil roulant. Pour eux ce parcours dans le jardin peut être une vraie découverte. Les plantes n’ont pas
que leurs couleurs à
offrir. Leurs parfums, leurs épis, la texture du feuillage procurent bien d’autres
sensations. Le jardin est un lieu d’agrément où tous nos sens sont en éveil. La vue bien sûr,
sollicitée par
le spectacle des couleurs vives ou tendres, des massifs et de la verdure, l’odorat avec le parfum des fleurs,
des aromatiques ou des arbustes… l’ouïe avec le bruit des arbres, de
l’eau, des oiseaux… et le toucher
avec la caresse des herbes ou des feuillages…
C’est un projet certes ambitieux mais qui nous tient particulièrement à cœur, tant il répond
des personnes que nous accueillons.
aux besoins
Cet espace vert compte des allées de différents revêtements accessibles aux personnes en
fauteuil pour
multiplier les sensations et distinguer ainsi chaque parcelle. Un kiosque qui a pris place au milieu du
jardin évoque pour nous, l’idée de rassembler. y prennent place des
carillons qui constitués de tubes de
métal léger chantent à la moindre brise.
Une volière abrite des colombes et leur petit. Lapins et poules ont leur basse-cour. Un barbecue
sera
déterminant dans l’organisation de nos fêtes. Des bacs en bois surélevés
permettent aux résidents en
fauteuil roulants de se transformer en jardiniers.
L’art-thérapie
THEATRE : concerne 2 groupe de 5 participants, chacun une heure par semaine animés par une intervenante
extérieure.
-Le premier groupe fonctionne sur la symbolisation, les jeux de rôle, importance des
déguisements.
-Le second, plutôt sur la sensorialité, à l’aide d’instruments de musique, d’échauffement de
différentes parties du corps. Avec prise en compte dans l’histoire narrée des sons émis, des
réactions des participants.
ARTS PLASTIQUES : L'activité concerne 10 résidents fixes ainsi qu'une quinzaine de résidents suivis pour
des projets collectifs ponctuels. L'art thérapeute est présente le mardi après midi, soit 4 heures par semaine.
L'art thérapie à médiation arts plastiques est une activité à visée thérapeutique dont les objectifs généraux
sont centrés sur l'autonomie et la détente. Pour les résidents qui n'ont pas
accès à la parole, il s'agit de
favoriser leurs capacités d'expression par le biais d'une médiation "arts plastiques". Ce type de prise en
charge permet également de favoriser la relation et la communication entre les résidents.
La zoothérapie
Un intervenant vient avec différents animaux : chien, cochon d’inde, lapin ou autre. La relation
animal/personne est souvent ressentie positivement. Une attention bienveillante permet de repérer les signes
de contentement, il en sera ensuite tenu compte dans les
activités proposées à chacun.
Equithérapie
On assiste à des dépassements des limites de certains qui parviennent à vaincre leur peur
parvenir à une sensation de fierté, à une certaine valorisation.
pour
La vie quotidienne dans l’établissement et le plaisir.
Dans la vie quotidienne, il y a parfois sensations de plaisir, de bien-être sans
déclenchement volontaire. Il
en sera alors tenu compte comme clé d’intervention dans le
futur.
Des activités proposées par l’équipe éducative sont souvent sources de plaisir :
 La balnéo : moment de plaisir partagé pour beaucoup
 La musique : des aides médico-psycholiques ont des compétences instrumentales (clarinette,
guitare, djembé instrument de percussion africain …)
 Les karaokés sont des spectacles créateurs de belles ambiances.
 L’activité « contes » rencontre du succès auprès de beaucoup.
 La cuisine source de plaisirs à plusieurs niveau, préparation, dégustation…
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014




Des fêtes sont fréquemment proposées avec présence des parents, fête du printemps, course
des héros, Noël. Ou hors présence de ceux-ci : olympiades, journées à thème,
anniversaires…
Les sorties pour voir un match sportif, un spectacle, un film sont souvent source de plaisir.
La mise en place de séance d’esthétique, de détente, de massage, de coiffures sont
appréciées.
Les séjours extérieurs ou « transferts » en petits groupe de 3 professionnels pour 3 résidents
dans un cadre extérieur radicalement différent 24H/24H créent un rapprochement entre
chacun qui sera important dans les sensations de bien-être futures.
NOM
PRENOM
FONCTION
STRUCTURE
MAIL
GAUVAIN
Jean-Michel
Administrateur
Mas du Val de Seine
[email protected]
VERTEUIL
Christine
Administrateur
Mas du Val de Seine
[email protected]
CHAPEL
Nicole
Présidente
ASSAD RM
[email protected]
BAILLON
Claudine
Directrice
Mas du Val de Seine
[email protected]
DELAQUIS
Isabelle
Coordinatrice
RHD 77
[email protected]
GOUETTA
Delphine
CESF
CADA COALLIA
[email protected]
GUYOMARD
Philippe
Directeur
[email protected]
JAFFRELOT
Laureline
Directrice
VAV
R. les Bruyères
l’Aubetine
[email protected]
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Le Bail Glissant : un outil d’insertion par le logement à découvrir ou
redécouvrir ! Initiative 77
Intermédiation locative, glissement, bailleur, financement
Animateur : Anabella Oliveira – Initiative 77
Le bail glissant existe depuis plus de 20 ans. C’est un dispositif d’insertion par le logement devant permettre
à des ménages en difficulté de devenir locataire, après une période de sous location. On peut également
parler d’intermédiation locative puisqu’il met en jeu une association qui sera l’intermédiaire entre la famille
et le bailleur. Un contrat de location est signé entre le bailleur et l’association qui devient locataire en titre.
Elle signe un contrat de sous location avec la famille en vue d’un bail glissant.
Un premier contrat d’un an est signé et est renouvelable. Pour INITIATIVES 77, le glissement du
bail se fait au bout de 36 mois en moyenne.
Lors de cet accompagnement, un point est fait entre l’association porteuse du bail glissant, le
ménage et le bailleur social tous les six mois sur les avancées de la situation du ménage (occupation
du logement, paiement du loyer, règlement intérieur, inscription dans une démarche d'insertion,
gestion budgétaire, …)
Cet entretien tripartite permet de positionner clairement la place de chaque membre et redonne du
sens afin d’apporter un meilleur accompagnement.
L’ensemble des risques est pris par la structure porteuse du bail glissant car elle paie le loyer au
bailleur (le ménage sous locataire est redevable du loyer et charges auprès de l’association)
Pour Initiatives 77 :
Les familles sont orientées par le service social de la MDS.
Il s’agit surtout de femmes seules avec enfants
Il existe 6 logements pour personnes avec handicap (en lien avec OPH77)
A lire :
RECOMMANDATIONSPOUR UNE MISE EN ŒUVRE DU BAIL GLISSANT – FNARS
NOM
PRENOM
STRUCTURE
MAIL
Office des HLM
[email protected]
Anabella
FONCTION
Conseillère
sociale
Directrice
NAIGEON
Aurélie
OLIVEIRA
Initiative 77
[email protected]
JUSTIN
CHEVALIERDOILIN
EL ASSAAD
Elodie
Stagiaire
MDS Montereau
Muriel
Responsable
CCAS Combs-la-Ville
Bouchera
Etudiante
Educatrice
Spécialisée
ADSEA DAIS
ADSEA
Le Mardanson
ADSEA
Le Mardanson
[email protected]
[email protected]
[email protected]
EBNER
Ingrid
DANIEL
Laetitia
Stagiaire
MOUJOUD
Nadia
Chargée de
mission
UNAFAM
NIGET
Priscilla
Stagiaire
ADSEA
Le Mardanson
[email protected]
[email protected]
[email protected]
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Comment accompagner un proche en perte d’autonomie. Résidence
Chaintreauville - France Alzheimer
Aider sans trop en faire, où s’arrêter, éviter l’échec, respect des rythmes
Animateur : Bruno Combecave Résidence de Chaintreauville – Jean Cré, France Alzheimer 77
4 personnes ont participé à cette rencontre : des professionnels dans le secteur social et des bénévoles .
A la question initiale nous avons rajouté ....quand la souffrance à force d'aider s'exprime...
En résumé les professionnels présents se trouvent isolés est parfois sans réponse véritable à apporter quand
ils s'approchent de problématiques liées à la maladie d'Alzheimer et troubles apparentés.
Vers qui se tourner, Quoi entreprendre pour agir efficacement et apporter son aide quand une famille ou
l'entourage élargi se trouvent face à des situations de grandes souffrances ?
Qui alerter quand je m'aperçois qu' une personne vivant à son domicile a de sérieux troubles du
comportement, et qui aurait besoin d'une aide pour gérer son quotidien et traiter ses troubles perturbateurs ?
La question de la place de l'aidant familial, la forte charge émotionnelle que supportent les proches de
parents ayant une maladie neuro-dégénérative.
Les sentiments mêlés d'amour, de culpabilité, de honte, de jalousie entre les membres de la famille .....
pourraient s'exprimer, dans un espace dédié ou tout peut se dire et s'entendre.
La création d'un groupe de parole dédié à la famille en souffrance animé par une médiatrice familiale
pourrait apaiser les tensions, amener à recouvrer une homéostasie au sein du cercle familial pour
accompagner au mieux le proche dans sa maladie.
Enfin, ont été évoquées les différentes associations gérontologiques qui ont une action directe sur le public
âgé et qui peuvent informer les professionnels sur les démarches à mettre en place pour répondre avec
efficacité aux diverses problématiques liées au grand âge :



Le réseau RGS (Réseau Gérontologique de Seine et Marne)
Association France Alzheimer de Seine et Marne,
La MAIA (Maison pour l'Autonomie et l'Intégration des malades d'Alzheimer)
NOM
PRENOM
FONCTION
Médiatrice
familiale
STRUCTURE
MAIL
[email protected]
TOURNOIS
Dominique
COMBECAVE
Bruno
Psychologue
CRE
Jean
Bénévole
R. de
CHAINTREAUVILLE
France Alzheimer
GADET
Catherine
Responsable
CCAS Melun
[email protected]
LOYANT
Elisabeth
Directrice
Espace Arc-en-ciel
THIEULART
Jacqueline
Bénévole
Secours catholique - VAV
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Impact du collectif dans la co-construction sur les territoires.
Coordin’Actions
Fragilités, mobilisation, acteurs, co-construction, solutions, actions
Animateur : Mathieu Bocquet – Association Coordin’actions
1. Présentation de la structure:
Coordin'actions:
Association, Co-fondée en 2013, elle est issue de la fusion de deux structures: une sur des
opérations ponctuelles departenariats associations entreprises (Solidarité locales) et une sur la RSE
(conseil en matière de responsabilité sociale des entreprises. Spécialité : orientation des PME vers
des partenariats avec les associations)
Vocation : co-construire sur les territoires pour lutter contre les fragilités sociétales
Elle est basée à Paris mais rayonnement en Ile-de-France
Approche par territoire: réunir collectivités locales, associations et entreprises pour discuter et trouver des
solutions ensemble contre les fragilités sociétales.
 Identifier de manière précise par territoire ou quartiers, les problématiques, les acteurs qui y
travaillent. Que peut-on faire ensemble pour réduire les fragilités ?
 5 domaines d'intervention: logement, emploi, santé, éducation et environnement
Modèle économique : services pour les entreprises et fondations
2. Etude pilote
Lancement des activités de Coordin'actions en se basant sur une étude sur les fragilités sociétales de l'Ile-deFrance (plus particulièrement le 93 avec un focus sur le 75, 78, 92, 93, 94) :
 Comprendre les enjeux et les problématiques
 Identifier les forces et difficultés des différents acteurs
Etude soutenue par le Rameau et le CCF.
Ex. problématiques de non-recours
 Evaluer le niveau d'engagement des acteurs
 Vision d'experts des différents interlocuteurs sur ces questions
 Entretiens institutionnel, maire ou élu, agent en charge de l’emploi et agent en charge de la vie
associative
Les acteurs commencent-ils à travailler ensemble ? Dans l'affirmative, comment ?
Focus sur 5 villes: Saint-Denis, Trappes, Paris 19, Charenton et Nanterre
Résultats d'étude:
 Place du citoyen,
 Le constat est, reste à savoir quoi faire d’efficace, avec qui et comment,
 Début d'initiatives, de vraies démarches pour plus impliquer les associations (entreprises et
collectivités)
Freins:
 "c'est pas mon rôle"
 interprétation: "l'autre ne veut pas collaborer avec moi"
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014
Ex. partenariat entre une entreprise de téléphonie basée en Seine-Saint-Denis et association pour intégrer des
jeunes issus de quartiers difficiles. Les salariés rassurés par cette présence.
But: rassembler les acteurs autour d'un programme d'acteurs
3. Tour de table
 Association Solidarité Nouvelle Face au Chômage (ANSC)
 Particularité accompagnateur bénévole : financer et non créer des emplois en milieu
associatif et entreprises de l'ESS
 Recherche de partenaires crédibles (ne pas nous identifier comme des opportunistes)
 Avoir un objectif commun
 Notre difficulté: repérage pertinent des structures avec lesquelles on pourrait engager un
partenariat
 Besoin d'un accompagnement de la part de l'employeur (partie prenante)
 Comment détecter les autres associations ? Bouche à oreille, motivation pour adhérer à
réseau, utilisation des réseaux personnels
 Résultats au niveau national: 2.750 personnes accompagnées et 60 ETP obtenus
 Association Travail entraide :
 Insertion par l'activité économique. SARL avec travail temporaire. Public: 300-400
personnes (éloignées de l'activité économique conventionnelle).
 Partenaire: assistants sociaux, conseillers pôle emploi
 Liens relations avec les collectivités ? Très bons et privilégiés du fait de l'ancienneté des
activités de l'association
 Activités: rallye emploi - objectif: en trois jours leur montrer l'entreprise
 Opt'vélo (association d'autoréparation de vélo)
+ Coordination du mois ESS à Chelles
+ Développement d'un PTCE (Pôle Territorial de Coopération Economique)
NOM
PRENOM
FONCTION
STRUCTURE
MAIL
BOCQUET
Mathieu
Co-fondateur
Coordin’Actions
[email protected]
CHAMAYOU
Agnès
Directrice
RESOLIS
[email protected]
LAMY
Dominique
Secrétaire
Opti’vélo
[email protected]
CHAUVIN
René
Responsable
SNC
[email protected]
NICOLET
Christine
Vice-Présidente
Secours catholique
[email protected]
DEBOUVRY
Patrick
Vice-président
Travail entraide
[email protected]
RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014

Documents pareils