et hôtellerie - Performances Group

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et hôtellerie
Semaine 35 – du 29 août au 04 septembre 2011
N° 189
Table des matières
Tunisie : Journée noire à Tunisair. 450 passagers en colère et un personnel complètement
dépassé. .............................................................................................................................................. 2
Tunisie : l’ONTT lance sa page facebook et twitter ...................................................................... 3
Madagascar: Deux solutions pour Air Madagascar..................................................................... 3
Sécurité aérienne : une liste blanche des compagnies les plus sûres ....................................... 4
L'Après 11 septembre 2001 : un formidable « business », payé par les consommateurs......... 5
La Jordanie lance une grande campagne de com, en France ............................................... 7
Les révoltes du monde arabe et leur impact sur le trafic aérien africain ................................. 9
Online toolkit set to help hotels reduce energy footprint and costs ........................................ 10
Les parcs d'attractions s'insurgent contre la hausse de la TVA de 5,5 % à 19,6% .................. 11
Tunisie : le report de l'open sky déclenche la colère des hôteliers .......................................... 13
Groupon pourrait-il devenir insolvable d'ici 6 mois ? .................................................................. 16
Tourists head back to Kenya in record numbers ......................................................................... 17
Tunisiana développe son offre “recharge internationale“........................................................ 19
Kenyans to get priority over global hotel chains......................................................................... 20
FG to implement tourism master plan .......................................................................................... 21
Performances Veille
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Tunisie : Journée noire à Tunisair. 450 passagers en
colère et un personnel complètement dépassé.
AfricanManager
Les passagers de la compagnie tunisienne de transport aérien Tunisair, pour Paris, Londres et Casablanca, Lyon et Abidjan se souviendront longtemps de cette journée du dimanche 4 septembre
2011. Des retards à ne plus savoir quoi faire, un aéroport presque noir de monde, grands, petits et
bébés par terre et des passagers qui ne savent pas à quel saint se vouer. Des passagers en colère,
qui agressent les employés de la compagnie, se regroupant jusqu’au-delà de la zone du contrôle
policier et demandant des comptes aux agents, désemparés, de Tunisair. Des agents, parfois non
habilités même sur le plan linguistique à dialoguer avec des passagers parlant Anglais et des responsables dépassés, comme ce chef d’escale à l’aéroport Tunis-Carthage (au moins pour les vols
de Londres et de Casablanca dont des passagers nous ont raconté les péripéties) qui se voit refuser les simples «Bons-Sandwich» qu’il proposait aux passagers en colère. Agressé verbalement, le
chef d’escale qui ne savait plus quoi dire, allant jusqu’à invoquer l’excuse de la Révolution, finit par
prendre la fuite dans la zone d’embarquement lorsqu’il se rend compte qu’il était incapable de
gérer les passagers qui demandaient vainement le simple respect de leur contrat avec la compagnie et qui leur donnait le droit, au-delà d’un retard de 5 heures, à un logement dans un hôtel décent et à un comportement digne et informatif de la part de Tunisair.
La gabegie a commencé avec l’accumulation de plus de 5 heures de retard pour chaque vol, ce
dimanche 4 septembre. Des vols de Tunisair, pour Paris, Lyon, Casablanca et Abidjan. Des retards,
en cascades, annoncés sur les tableaux de l’aéroport seulement quelques minutes avant
l’embarquement et qui ont laissé quelque 450 passager selon nos informations sur le carreau de
Tunis-Carthage. Un aéroport, de surcroit, qui ne dispose pas de l’infrastructure pour ce genre de situation de crise. Des retards, selon des informations prises auprès du bureau chargé de la communication à Tunisair, dus aux perturbations de 8 vols Tunisair en Arabie Saoudite, affrétés pour le petit
pèlerinage. Des perturbations, dans les aéroports saoudiens de Djeddah et de Médine, et qui ont
perturbé tous les plans de vols de la compagnie.
La confusion était en tous cas ce dimanche, tellement importante, que les ministres de l’intérieur et
du transport, se seraient déplacés sur place pour prendre connaissance de l’état des lieux et que
même le Premier ministre aurait pris contact avec le ministre du transport pour l’encourager à
prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation qui coïncidait avec un retour massif de
Tunisiens résidants à l’étranger. Le PDG de Tunisair se serait, quand à lui, limité à une visite à la cellule de crise installée dans l’aéroport sans vouloir directement affronter ses clients. Il n’était pas le
seul absent en face des 450 passagers en colère, puisque ces passagers ont vainement cherché,
en cette fin de période estivale, un directeur quelconque de la compagnie pour leur expliquer ce
qui se passe et gérer le stress, par ailleurs fort compréhensible, de passagers qui se sentaient complètement abandonnés.
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La situation à l’aéroport de Tunis-Carthage ne se stabilisera que vers 16 heures, la compagnie se résolvant à prendre enfin la décision financière, de loger ses clients en colère et de louer pas moins
de 3 autres avions. Absence de communication, absence de procédures de prise en charge des
clients en cas de crise et absence d’information étaient les caractéristiques de la Compagnie nationale tunisienne de transport aérien en cette journée.
Il n’en demeure pas moins, que cette question des retards devient très récurrente chez la compagnie Tunisair, pèse énormément sur la qualité de ses services déjà fortement endommagée par la
grève du Catering. Déjà fortement impactés par la Révolution, les finances de la compagnie risquent ainsi de recevoir de plein fouet les contrecoups de la dégradation de la qualité de ses services de transport
http://www.africanmanager.com
Tunisie : l’ONTT lance sa page facebook et twitter
AfricanManager
L’ONTT fera appel via « Facebook » et « Twitter », pour présenter le site Tunisie en faisant la promotion de ses plages et de son sable, mais également de ses supports para touristiques tels les golfs et
les centres de thalassothérapie. A travers la création de ces pages sur facebook et twiter, les internautes trouveront des vidéos et des images à télécharger.
Ils peuvent aussi bénéficier des conseils de voyage en se connectant avec d'autres voyageurs
avant, pendant et après leurs vacances.
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Madagascar: Deux solutions pour Air Madagascar
Océan indien - Madagascar
Transport aérien - C'est demain que le contrat entre Air Madagascar et Air Italy expire. Comme on
le sait, c'est un Boeing 777-200ER d'Air Austral qui fera le relais en vue d'assurer les vols long courrier
d'Air Madagascar pour les deux dernières journées de ce mois d'août. Par la suite, à partir du mois
de septembre une nouvelle solution sera mise en œuvre pour doter la compagnie aérienne nationale d'un autre avion. Joint au téléphone, hier après-midi, un responsable d'Air Madagascar a expliqué que normalement la signature du contrat en vue de cette acquisition d'un aéronef est attendue dans les prochaines heures.
Temporaire. Mais en attendant d'être fixé sur la question, différents schémas sont avancés. Le premier serait de continuer la location du 777-300ER d'Air Austral. Une solution qui ne pourrait être que
temporaire. Car selon des spécialistes du secteur aérien en basse saison, les Boeing 777 sont onéreux à faire voler. La preuve, sur la ligne Tanà-Paris-Tanà, Air France par exemple, bascule toujours
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sur les 777 en haute saison, pour ensuite repasser à Airbus après. La deuxième solution, justement
c'est d'opter pour un Airbus.
Menace. Dans tous les cas, Air Madagascar avait probablement procédé à des études très poussées avant de décider sur un choix. Par ailleurs, même si la compagnie aérienne nationale fait
énormément d'efforts pour son redressement, une menace pèse toujours dans la mesure où c'est
toujours l'ACM qui établira le Quality Control. Or on sait combien cet organisme n'est plus crédible
depuis l'entrée de la politique dans sa gestion. En somme, tant que l'ACM ne se refait pas une santé, il sera toujours difficile de convaincre l'Union Européenne et, du coup, il sera difficile de faire lever la sanction.
Quoi qu'il en soit, Air Madagascar peut se féliciter de pouvoir se débarrasser du Boeing 767 d'Air
Italy qui est plus vieux que ceux loués par Air Madagascar auparavant. D'ailleurs l'on suppose que
c'est en raison de cette vieillesse que la DGAC avait décidé de contrôler l'appareil. La question qui
se pose est : pourquoi, Air Italy qui est le premier responsable ne supporte-t-il pas les frais occasionnés par la dernière immobilisation de l'avion en France ?
R. Edmond
http://www.afriquejet.com
Sécurité aérienne : une liste blanche des compagnies
les plus sûres
Une liste blanche des 10 compagnies aériennes les plus sûres au monde vient d'être publiée par
l'agence de notation suisse de transport aérien ATRA.
L'agence de notation suisse de transport aérien ATRA a publié, lundi 29 août 2011, une liste
blanche des 10 compagnies aériennes les plus sûres au monde, selon l'AFP.
Parmi elles figurent Air France-KLM, AMR Corporation (American Airlines et American Eagles), British
Airways, Continental Airlines, Delta Airlines, Japan Airlines, Lufthansa, Southwest Airlines, United Airlines et US Airways.
Ce premier classement, "basé sur 15 critères contribuant directement ou indirectement à la sécurité des vols", devrait être reconduit tous les ans sur la base d'un éventail plus large de données que
les seuls accidents d'aions.
www.atra.aero
La Rédaction
Source : http://www.tourmag.com
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L'Après 11 septembre 2001 : un formidable « business »,
payé par les consommateurs
La chronique de J.-L. BAROUX
10 ans après, qu'est-ce que le 11 septembre 2001 a changé pour les professionnels du tourisme ?
Un secteur a été touché de plein fouet : le transport aérien. C'est probablement ici que les bouleversements se sont fait le plus sentir. Jean-Louis Baroux dénonce le fait que « sous le prétexte de
protéger le transport aérien de malfaisants, le système a monté un formidable « business », payé
par les consommateurs et qui agit à leur détriment... »
Pression maximale pour la Sûreté
Les contrôles tatillons ne sont d’abord
pas homogènes d’un pays à l’autre,
d’un aéroport voire d’un terminal à
l’autre, ils sont ensuite payés par les
passagers : entre 8 € et 10 €. Ce n’est
tout de même pas rien, même si le
montant est inclut dans les fameuses
taxes passagers illisibles.
Il est toujours délicat de se lancer
dans une analyse rétrospective surtout dans le cas du transport aérien
qui est en permanent changement.
Il est délicat de tenter de déceler les grandes tendances et surtout de les projeter dans l’avenir car
celui-ci est forcément différent du passé. Tentons tout de même l’expérience.
On va commencer par la Sûreté. C’est à coup sur le secteur sur lequel la pression est devenue
maximale. C’est celui qui a été l’objet des plus extrêmes dispositions et par conséquent des principaux excès.
Disons-le tout court : sous le prétexte de protéger le transport aérien de malfaisants, le système a
monté un formidable « business », payé par les consommateurs et qui agit à leur détriment.
Je m’explique. La pression du public et par conséquent des Pouvoirs Publics a été mise sur
l’absence de contrôle qui a permis aux terroristes de monter à bord d’appareils et de les détourner
sur les tours du World Trade Center.
En conséquence il a été décidé, dans un grand élan unanime, de renforcer les dits contrôles en les
multipliant et en les rendant de plus en plus inquisitoires.
Depuis, chaque fois qu’un terroriste essaie une nouvelle méthode pour s’emparer ou détruire un
avion : semelles de chaussures, mélange de liquides etc…, cela entraîne à coup sûr de nouvelles
procédures.
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La conséquence est évidente : le passage en salle d’embarquement est devenu une véritable
épreuve pour les passagers à la merci de l’agent de sureté qu’ils ont en face d’eux et du degré de
sensibilité avec lequel a été réglé le portique qu’ils doivent employer.
Ainsi, on vous fera poser vos chaussures ici, et pas là, vous enlèverez ou vous pourrez garder votre
ceinture, il vous sera impossible d’emmener avec vous le quart d’eau d’Evian que vous n’avez pas
terminé alors qu’on vous vendra le même après le portique.
Encore faut-il ne pas avoir de pacemaker ou autre prothèse... Bref voilà un sujet de frustration permanent et qui, au lieu d’agir pour le bénéfice du transport aérien, travaille lentement à son déclin.
Car les contrôles tatillons ne sont d’abord pas homogènes d’un pays à l’autre, d’un aéroport voire
d’un terminal à l’autre, ils sont ensuite payés par les passagers : entre 8 € et 10 €. Ce n’est tout de
même pas rien, même si le montant est inclut dans les fameuses taxes passagers illisibles.
Or ces sommes importantes : 800 millions d’€ en France uniquement, sont payées aux aéroports qui
sous traitent les opérations de sureté à des sociétés privées après appels d’offres « au moins disant
», c’est-à-dire au moins cher.
Ce qui fait que les personnels chargés de ces fastidieuses opérations sont peu formés, peu encadrés et qu’ils transmettent leurs humeurs aux clients qu’ils sont censés servir.
Certes cela amène des profits aux aéroports, mais est-ce bien le but ? D’autant
plus que ces méthodes sont pour l’essentiel inefficaces et qu’elles pourraient
certainement être remplacées par d’autres, préventives et moins coûteuses.
Au fond le transport aérien aurait voulu faire la promotion du train à grande
vitesse qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
La prise de conscience des enjeux environnementaux
Les autres grandes modifications enregistrées par le transport aérien pendant
les 10 dernières années ne découlent pas des attentats du 11 septembre 2001. Certaines sont cependant significatives.
Les compagnies aériennes ont maintenant intégré cette composante dans leur stratégie. Il leur a
fallu du temps pour accepter le fait que, comme toutes les activités industrielles, le transport aérien
était un facteur de pollution.
Il leur a fallu également du temps pour s’apercevoir que lutter contre l’effet de serre était économiquement très rentable d’autant plus qu’il ne faut pas compter sur une diminution des prix du pétrole.
Alors, moins on consomme et mieux c’est. Voilà comment on peut, en particulier expliquer le succès du A 320 NEO qui n’est pourtant pas encore opérationnel.
La domination des compagnies du Golfe
Elles ont non seulement acquis droit de cité, mais elles sont devenues la référence en matière de
qualité de produit et voire même de gestion.
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Les compagnies occidentales qui les accusent de recevoir des subventions, comme si elles-mêmes
n’étaient pas protégées par leurs propres États, feraient beaucoup mieux de s’inspirer de leurs méthodes et par conséquent d’améliorer leur produit.
L’unification des produits par le bas
Après avoir méprisé les compagnies « low costs », les grands transporteurs se sont aperçus qu’ils ne
pouvaient pas empêcher la fuite de leur clientèle vers ces compagnies.
Mais au lieu de travailler sur la qualité de leur produit pour justifier la différence tarifaire que les
clients seraient prêts à payer, ils ont dégradé leur offre de façon à arriver au prix de vente des
concurrents à bas coûts.
Et ils s’y sont ruinés car ils ne sont pas arrivés à diminuer leurs prix de revient pour les rendre similaires
à leurs concurrents méprisés.
D’autres phénomènes sont également apparus : les « low costs » longs courriers, la billetterie électronique, les réseaux sociaux dont on ne connait pas encore les possibilités d’utilisation etc… Mais
je n’ai pas la place pour les développer ici.
Rendez-vous dans 10 ans !
La Rédaction
Source : http://www.tourmag.com
La Jordanie lance une grande campagne de com,
en France
La Jordanie lance une campagne de communication majeure, en France, à partir du 5 septembre
2011. Son but est de sensibiliser le grand public aux différents attraits de la destination et également
d’annoncer les 200 ans de la redécouverte de la cité de Petra.
L'Office de tourisme de Jordanie
lance une campagne de communication multimédia en France
le 5 septembre 2011 - DR
" Jordanie, le Royaume de tous les
trésors ".
La baseline de la nouvelle campagne de communication française du royaume va se décliner
sur une multitude de supports dès
le 5 septembre 2011.
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L’Office de tourisme de Jordanie va communiquer auprès du grand public, en France, afin de le
sensibiliser aux divers attraits de la destination.
Mais également dans le but d’annoncer les 200 ans de la redécouverte de la cité de Petra, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
La Jordanie a choisi de s’associer au réseau Havas voyages by Carlson Wagonlits Travel pour développer sa communication.
Partenariat avec Havas Voyages
Ainsi, du 17 septembre au 1er octobre 2011, la campagne sera présente dans 250 agences de
voyages du réseau, en France.
Elle sera relayée sur des écrans digitaux, sur la porte des agences ainsi que sur les sites Internet du
réseau et sur l’intranet des agents.
Enfin, pour parfaire sa communication à destination du grand public, la Jordanie s’installera du 15
octobre au 6 novembre 2011 au Palais d’Hiver, à Paris.
Une exposition de photographies y sera montée et des ateliers et des animations pédagogiques à
destination des petits comme des plus grands seront organisés.
Une campagne multimédia
Du 5 septembre au 5 octobre 2011, elle sera affichée sur 750 taxis dans plusieurs grandes villes. Les
messages porteront sur les sites de Petra, de la mer Morte et du désert de Wadi-Rum.
Du 13 au 27 septembre 2011, la Jordanie sera présente sur 145 panneaux d’affichage, à Paris. Mais
on pourra la voir aussi en province dès le 13 septembre 2011, sur des périodes variables de sept ou
quatorze jours.
Un affichage en plein air qui sera d’ailleurs renouvelé à partir du 18 octobre 2011 pendant sept
jours, à Paris et en province.
La campagne sera également relayée dans plusieurs médias grand public et spécialisés "tourisme"
à partir du 15 septembre 2011. Un dispositif qui sera complété par une communication sur les sites
des principales agences de voyages en ligne telles que Voyage-prive.com, Lastminute.com, Promovacances.com et Opodo.fr.
Et, du 15 au 30 septembre 2011, la destination investira plusieurs sites d’informations généralistes, de
tourisme et féminines comme Madame.lefigaro.fr, Evene.fr, Europe1.fr, Routard.com ou Canalplus.fr.
La Rédaction
Source : http://www.tourmag.com
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Les révoltes du monde arabe et leur impact sur le trafic aérien africain
Les trois pays déstabilisés ces derniers mois, à savoir la Tunisie, l’Égypte et la Libye, représentent à
eux seuls plus de 20% du trafic africain.
Pour Giovani Bisignani, le directeur général
de l’IATA, « la grande incertitude reste à ce
jour le prix du baril de pétrole ».
La catastrophe nucléaire au Japon, ainsi
que les révolutions dans les pays arabes, ont
fait perdre près de deux points en pourcentage au trafic aérien mondial.
En ce qui concerne l’Afrique, les pays les
plus touchés sont ceux du Maghreb, bien
évidement, où l’on a enregistré des baisses
de 15 à 25%, en Égypte et en Tunisie notamment. L’essentiel du trafic de cette région provient du
tourisme, le bassin méditerranéen étant l’une des destinations les plus touristiques de la planète,
avec près de 200 millions de visiteurs par an. Cette manne s’est considérablement réduite ces derniers mois, immobilisant ainsi une bonne partie de la flotte des compagnies nord-africaines et mettant au chômage technique bon nombre du personnel. Le bilan pourrait même être plus grave si
la situation ne s’inverse pas rapidement.
Les trois pays déstabilisés de ces derniers mois, à savoir la Tunisie, l’Égypte et la Libye, représentent
à eux seuls plus de 20% du trafic africain.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ces baisses ont eu des répercussions sur d’autres
aéroports de la Méditerranée, comme en Espagne (+20% à Séville, +13% à Ténérife), ou encore en
Turquie, pour ne citer que ceux-là.
A plus long terme
S’agissant de la Libye, la situation et les frappes de l’Otan ont quasiment stoppé net le trafic aérien
du pays. Les aéroports d’Afrique du Nord ont connu une diminution moyenne de trafic de près de
21%, avec des cas comme Sharm El Sheikh à -70%, le Caire à -54% et Tunis à -31%. Le malheur des
uns faisant le bonheur des autres, ces baisses ont eu des répercussions sur d’autres aéroports de la
Méditerranée, comme en Espagne (+20% à Séville, +13% à Ténérife), ou encore en Turquie, pour ne
citer que ceux-là. Ces plateformes ont clairement bénéficié d’un report de touristes qui ont fui
l’agitation des pays concernés.
Il faudra voir à plus long terme les conséquences et comment elles entacheront la hausse globale
du marché africain, jusqu’alors l’un des plus dynamiques en termes de croissance.
Dans un communiqué publié fin février 2011, l’Association internationale du transport aérien (IATA)
estimait une croissance d’une année sur l’autre à 14,3% du trafic passagers en Afrique au mois de
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janvier, même s’il faut relativiser ce chiffre puisque ce marché ne représente que 3% du trafic
mondial et que le coefficient d’occupation reste le plus bas du monde avec seulement 68,7%.
Marge opérationnelle
Si le nord est touché de plein fouet, le reste du continent se comporte relativement bien. Dernièrement encore, Air France-KLM, l’un des leaders mondiaux du secteur, a augmenté son offre en
Afrique en ouvrant de nouvelles destinations (Monrovia, Freetown, le Cap, etc.) ou en augmentant
ses fréquences sur d’autres (Conakry, Bangui, etc.). Il en fut de même pour Lufthansa, Brussels Airlines, Delta Airlines et bien d’autres qui ont accru leur présence depuis 2010. Pour Giovani Bisignani,
le directeur général de l’IATA , « la grande incertitude reste à ce jour le prix du baril de pétrole », et
d’ajouter que « tout ce qui frappe le transport aérien peut le mettre à terre car la marge opérationnelle des compagnies aériennes est très faible ». La situation demeure donc encore très fragile.
Willy Kamdem
http://www.lesafriques.com
Online toolkit set to help hotels reduce energy footprint and costs
Following three years of testing and extensive research, the World Tourism Organization (UNWTO)
and its partners have launched an online tool to help hotels evaluate their energy consumption
and assist in improving their energy management and cutting costs.
The Hotel Energy Solutions (HES) e-toolkit, the main output of the Hotel Energy Solutions project,
provides hoteliers with a report which shows their current energy use and recommends appropriate
renewable energy and energy efficiency technologies and actions. It further sets out what kind of
savings on operational expenses hotels can expect from their green investments through a return
on investment calculator.
Testing of the toolkit was finalized in August in over 100 European properties in four different pilot
destinations: Haute-Savoie, in France, Palma de Mallorca, in Spain, Bonn, in Germany, and Strandja, in Bulgaria, with very positive feedback from hotel owners and managers.
Tourism is today one the largest drivers of employment and development. Millions of people are
employed in the sector around the world, in a wide range of positions and levels, contributing significantly to local economic growth and wellbeing. Tourism is also responsible for 5% of the world’s
CO2 emissions, out of which hotels and other types of accommodation account for 2% - a comparatively small, yet important, footprint that the tourism sector has assumed as a priority to be addressed.
In response to the challenge of climate change, the HES project aims to increase energy efficiency
(EE) in European small and medium hotels by 20% and their use of renewable energies (RE) by 10%,
demonstrating that economic growth and sustainability can, and should, go hand in hand.
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The online toolkit, alongside other resources – a web based “Energy School”, a series of research
reports to better understand EE and RE technologies and promotional materials for hotels to sensitize their guests to energy saving – will be made available free of charge to all accommodation establishments registered with the project.
Hotel Energy Solutions is a UNWTO-initiated project supported by the European Agency for Competitiveness and Innovation under the Intelligent Energy Europe programme. The project has been
implemented in partnership with the United Nations Environment Programme (UNEP), the International Hotel & Restaurant Association (IH&RA), the European Renewable Energy Council (EREC) as
well as the French Environment and Energy Management Agency (ADEME).
While built for European Union Member States in line with EU Energy Policies, the project is expected
to be rolled out globally over the coming years. Once adapted for non- EU Member States, the
project will benefit hotels worldwide, thus contributing to climate change mitigation while helping
hotels increase business profits.
http://media.unwto.org
Les parcs d'attractions s'insurgent contre la hausse de
la TVA de 5,5 % à 19,6%
Suite à l'annonce du gouvernement, mercredi 24 août 2011, de porter le taux de TVA de 5,5 % à
19,6% sur le droit d’entrée dans les parcs à thème, l'ensemble de la profession s'insurge contre "la
taxation du rêve". La proposition n’aurait fait l’objet d’aucune concertation préalable, ni d’aucun
dialogue avec la profession, selon le syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (SNELAC).
"L’application de cette taxation conduirait le Puy du Fou à devoir augmenter ses tarifs d’environ
13% et grèverait de fait de manière conséquente le budget de nos investissements qui représente
environ 25% de notre chiffre d’affaires chaque année", selon Laurent Albert, le directeur du Puy du
Fou - DR
Laurent Albert, directeur général du parc du Puy du Fou, s'insurge "contre la taxation du rêve", suite
à l'annonce du gouvernement, mercredi 24 août 2011, de porter le taux de TVA de 5,5 % à 19,6%
sur le droit d’entrée dans les parcs à thème.
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Une mesure qui intervient dans le cadre d'un plan d'austérité, pour lequel 1 milliard d’euros
d’économies et de recettes supplémentaires devront être réalisées dès 2011 et 11 milliards l’année
prochaine.
"Il s’agit d’une mesure injuste et contre-productive. Alors que nous sommes en période de crise,
que les français ont plus de difficultés à partir en vacances, cette mesure conduit ni plus ni moins à
taxer le rêve.
Les parcs de loisirs sont aujourd’hui une véritable alternative en termes de destination proche et
bon marché", précise Laurent Albert dans un communiqué.
Face à cette décision, l'ensemble des parcs de loisirs français reste abasourdi et a souhaité s'exprimer d'une seule et même voix, par l'intermédiaire de son syndicat, le syndicat national des espaces
de loisirs, d'attractions et culturels (SNELAC).
Dans un communiqué, ce dernier indique avoir "découvert avec une extrême surprise la proposition gouvernementale (...).
Cette proposition, qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable, ni d’aucun dialogue avec
la profession, présente un caractère inédit et stigmatisant, aucun secteur n’ayant eu à subir un prélèvement aussi soudain et inéquitable de plus de 14 points."
Quelles conséquences pour les parcs ?
Et le SNELAC de poursuivre : "Si le principe devait en être retenu, cette nouvelle taxation serait terriblement injuste et discriminatoire.
Injuste, car elle créerait des différences de traitement entre les parcs de loisirs, les établissements
culturels privés et les zoos, et se révèlerait d’une grande difficulté d’application au sein d’une
même branche d’activité professionnelle.
Discriminatoire, parce qu’elle opposerait les parcs à thèmes et le monde des forains."
Toujours selon le syndicat, " la mesure préconisée porterait un coup sévère à la capacité
d’investissement de la profession, et à sa force de développement économique", pour un résultat
inférieur à 1% du montant global attendu dans le cadre du plan d’austérité.
De son côté, le directeur du Puy du Fou fournit un exemple concret de l'impact d'une telle mesure
sur le fonctionnement de son parc.
"L’application de cette taxation conduirait le Puy du Fou à devoir augmenter ses tarifs d’environ
13% et grèverait de fait de manière conséquente le budget de nos investissements qui représente
environ 25% de notre chiffre d’affaires chaque année.
Par ailleurs, cette mesure crée une distorsion de concurrence avec les parcs étrangers européens
taxés à 5,5% sachant que la plupart des parcs français ne reçoivent aucun argent public, comme
c’est le cas pour le Puy du Fou depuis sa création, il y a plus de 34 ans."
Dans les jours à venir, le SNELAC annonce son intention de se rapprocher du Ministère des Finance,
"afin que soit reconsidérée la position de l’Etat."
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A savoir
Le secteur des parcs à thèmes représente un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros et 100 000 emplois directs, indirects ou induits en 2010.
L'ensemble des parcs a accueilli 60 millions de visiteurs sur toute la France l'année dernière.
La rédaction (A.B.)
Source : http://www.tourmag.com
Tunisie : le report de l'open sky déclenche la colère
des hôteliers
''Les Européens ne sont pas venus, à commencer par la France...''
La Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie a vivement réagi la semaine dernière à l'annonce du report
de l'accès du ciel tunisien aux compagnies low cost. Cette ouverture à l'Europe programmée pour
fin 2011, les hôteliers l'attendaient, entre autres initiatives, pour relancer leur activité qui, avec une
chute de trafic de l'ordre de 50 %, traverse, certainement, la plus importante crise de son histoire.
Les hôteliers tunisiens espéraient une embellie de
la situation durant les mois de juillet et août, leur
très haute saison, grâce à une confiance en partie retrouvée auprès des marchés émetteurs.
Espoir déçu pour cause de pénurie de stocks
aériens ! - DR
Ils espéraient une embellie de la situation durant
les mois de juillet et août, leur très haute saison,
grâce à une confiance en partie retrouvée auprès des marchés émetteurs.
Espoir déçu pour cause de pénurie de stocks aériens !
Durant les huit premiers mois de l'année, la chute du trafic a oscillé autour des 50 % en dépit des
promotions consenties.
Autant dire que les résultats enregistrés au cours de la saison qui s'achève sont bien en-deçà des
prévisions.
Beaucoup doivent aujourd'hui faire face à de graves problèmes de trésorerie. Quant aux perspectives de l'arrière saison et de 2012, elles n'ont rien de rassurant en raison d'une visibilité très faible
voire négative.
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En Tunisie, les pros de l'hôtellerie considèrent par ailleurs la non programmation des chaînes de vols
charters par les tour-opérateurs comme un signe fort de leur manque d'engagement sur la destination Tunisie.
« Protéger Tunisair n'est pas une raison valable !»
Jalel Bouricha : " Nous nous élevons contre le report de l'Open Sky annoncé par notre ministre du
Transport pour soi-disant protéger la compagnie Tunisair. Ce n'est pas une raison valable ! Notre
secteur doit être prioritaire. Il est beaucoup plus important en terme d'emplois et de volumes d'affaires" - DR
Pour Jalel Bouricha, PDG du groupe Yadis et président de la fédération hôtelière du sud (incluant
Djerba et Zarzis), le gouvernement de transition ne considère pas à sa juste valeur l'industrie du tourisme en général, les hôteliers en particulier.
« Nous nous élevons contre le report de l'Open Sky annoncé par notre ministre du Transport pour
soi-disant protéger la compagnie Tunisair.
Ce n'est pas une raison valable ! Notre secteur doit être prioritaire. Il est beaucoup plus important
en terme d'emplois et de volumes d'affaires.
Nous avons demandé que commencent les négociations bilatérales avec l'Europe pour aboutir à
une date. Rien n'est fait ! ».
Au-delà de l'aérien, ce chef d'entreprise demande à ce que soient mis en oeuvre d'autres grands
chantiers encore dans les cartons.
Parmi eux les grandes lignes d'un programme de formation, la promotion des régions, la diversification des produits, l'alternative au balnéaire... la priorité étant d'apporter des réponses aux problèmes sociaux qui, non encore résolus, entachent l'image du pays et inquiètent investisseurs et
marchés émetteurs.
Il s'insurge aussi de l'attitude de certains partenaires européens. « Nous sommes toujours à la merci
des tour-opérateurs qui continuent leur pression et veulent encore négocier sur les prix.
Tout en maintenant les emplois nous avons tous fait, dans un objectif de relance, des efforts sur les
prix. Cela n'a rien changé à la situation.
Les Européens ne sont pas venus, à commencer par la France qui est notre premier marché».
Bilans négatifs pour un secteur qui fait directement vivre 400 000 foyers
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Habib Bouslama : "[Nous sommes un secteur sinistré. Au Gouvernement de transition nous avons
demandé de l'aide en matière de fiscalité, de crédits bancaires, de charges sociales etc. La première décision est de différer l'ouverture du ciel !" - DR
Habib Bouslama, PDG du complexe hôtelier et thalasso Nahrawess et président de la Fédération
hôtelière du Cap Bon (incluant Hammamet et Nabeul) enfonce le clou sans détour.
« Nous sommes un secteur sinistré. Au Gouvernement de transition nous avons demandé de l'aide
en matière de fiscalité, de crédits bancaires, de charges sociales etc. La première décision est de
différer l'ouverture du ciel !
L'ouverture du ciel pouvait atténuer les effets de la crise. Tunisair comme tout le monde a subi les
effets de la crie en début d'année mais elle a pu se rattraper en haute saison en raison des annulations de charters et en pratiquant des prix forts.
Où vont les priorités ? Sauver Tunisair ou tout un secteur d'activité qui fait vivre directement 400 000
foyers en Tunisie auxquels s'ajoutent les activités annexes, l'artisanat,, l'agriculture, la pêche, les autocaristes, les guides, les restaurants, les petits métiers de rue, les taxis... tous sont en crise ! »
En dépit de toutes les promotions consenties pour relancer les marchés, les huit premiers de l'année
se traduisent par une chute de trafic de 50 % en moyenne.
En matière de recettes la chute est encore plus importante, puisque nous avons baissé nos prix. Nos
revenus nets d'exploitation diminués de plus de la moitié entraînent nos entreprises vers des bilans
négatifs. »
"Aucun des 104 partis politiques déclarés n'a cherché à nous rencontrer"
Et ne pas croire que les hôteliers, surtout ceux du Cap Bon ont compensé la chute des marchés européens avec les marchés de proximité.
« On a tellement médiatisé l'insécurité que même nos voisins algériens ont annulé et reporté leurs
vacances en Tunisie ! ».
Mais ce qui irrite le plus aujourd'hui le chef d'entreprise Habib Bouslama c'est le manque de considération du politique pour l'industrie du tourisme. Il rejoint en cela bon nombre de pros du tourisme
français.
« Sur les 104 partis politiques qui se présentent à l'élection de l'Assemblée Constituante du 23 octobre prochain, aucun n'a demandé à nous rencontrer, aucun n'a sollicité des conseils, aucun n'a
dévoilé un plan de développement touristique.
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Nous aurions aimé que cette élite politique qui veut conduire le pays s'intéresse de plus près à son
premier pourvoyeur d'emplois.
A mon avis la Tunisie n'a pas d'autres choix. Le tourisme est un passage obligé pour développer
l'emploi et la croissance. »
Positivons tout de même : l'arrêt des combats en Libye devrait alléger certaines tensions à l'intérieur
du pays et apporter un message sécuritaire sur les marchés hôteliers.
Quant aux hôteliers tunisiens, ils retroussent leurs manches prêts à relancer leur activité mais pas à
n'importe quel prix. Beaucoup seront présents Top Résa. Ils en attendent des retours importants et
positifs.
Michèle SANI
Source : http://www.tourmag.com
Groupon pourrait-il devenir insolvable d'ici 6 mois ?
Un rapport publié par PrivCo
Groupon aurait-il les yeux plus gros le ventre ? Alors que le site prépare son introduction en bourse
prévue en septembre, le cabinet d'analyse financière PrivCo a publié un rapport accablant sur le
site d'achats groupés, prévoyant que l'entreprise pourrait être insolvable d'ici 6 mois...
Jusqu'ici tout va bien.
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Le PDG de Groupon, Andrew Mason a voulu rassurer ses troupes alors que l'entreprise prépare son
introduction en bourse. Car selon le cabinet d'analyse financière PrivCo, le site américain d'achat
groupé serait au bord de la faillite.
Certes l'entreprise a vu bondir son chiffre d'affaires, passant de 30 millions de dollars en 2009 à 1,5
milliard de dollars au cours du 1er semestre 2011. Pour autant les dépenses pour conquérir de nouveaux adhérents auraient détérioré sa trésorerie.
En date du 30 juin 2011, Groupon est tombé à seulement 225 millions de dollars de trésorerie et a
perdu 205,4 millions de dollars au cours des six premiers mois de l'année
Sa perte d'exploitation a été multipliée par sept en un an, à 220 millions de dollars au premier semestre, selon la Tribune
Le PDG de Groupon dément ces difficultés.
Selon PrivCo, la société pourrait être insolvable d'ici 6 mois. Autre source d'inquiétude, selon le Jour-
nal du Net, le licenciement de centaines de salariés tout juste embauchés en Chine.
Reste que le PDG de Groupon, dément ces difficultés.
Dans le pire des scénarios, l'arrêt brutal des activités du site pourrait laisser d'un côté de nombreux
internautes sur le carreau et de l'autre des fournisseurs avec des factures impayées...
Le modèle de l'achat groupé aurait-il atteint ses limites ? Quatre mois après avoir lancé son service
Facebook Deals, le réseau social annonce la fermeture du programme dans les semaines à venir...
Source : http://www.tourmag.com
Tourists head back to Kenya in record numbers
By Yara Bayoumy
NAIROBI (Reuters) - A record number tourists visited Kenya in the first six months of 2011, continuing
a solid recovery after the country was hit by post-election violence in 2008 and the lingering effects
of the global financial crisis.
Tourism Minister Najib Balala said he aimed to aggressively market Kenya as a prime tourist destination to high-spending BRIC countries - Brazil, Russia, India and China, to wean the East African country away from traditional source markets.
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Arrivals to east Africa's biggest economy rose to 549,083, up 13.6 percent from the same period last
year. Tourism earned a record 74 billion shillings in the whole of 2010, making it one of the country's
leading sources of foreign exchange.
Balala told a news conference on Wednesday that estimated revenues for the first six months stood
at 40.5 billion shillings, up 32 percent from 30.7 billion in the same period last year.
He said the ministry was expecting 20 percent growth in arrivals for the year as a whole, given that
arrivals peak in July through to October.
In 2010, a record 1.1 million tourists visited the country, which is famed for its game parks and white
Indian Ocean beaches, beating the previous high hit in 2007.
The Ministry of Tourism said visitors from Britain led the way accounting for 14.3 percent of arrivals,
followed by the United States on 9.3 percent and then Italy, Germany and India, with the Asian
country knocking France out of the top five.
Kenya has been trying to diversify from its traditional American and European source markets, expand its airports and increase bed capacity to boost hard currency earnings from the sector.
TARGETING BRIC, AFRICA
Balala said building started on a new unit at the international airport in Nairobi and construction of
a new airport was expected to start in early 2012, which will be able to handle 20 million arrivals per
year.
"Egypt alone received 1.8 million Russians last year before the crisis. If we get a small percentage to
come to Kenya, particularly Russians who want beach destinations, it will uplift our beach destinations in Kenya," Balala said.
"It's a high-spending market, those are the people we want in our country," he said, adding he was
optimistic targeting those markets would "salvage our dream of 3 million (arrivals) by 2015 and 2 million by 2013".
Uganda led arrivals from the African region, growing nearly 51 percent compared to the same period last year, putting Africa's share in terms of source markets for Kenya at 26 percent - and that's
without investing in marketing campaigns.
"I passionately feel that we cannot ignore Africa. Africa is where the future of tourism is and arrivals,
because the middle class is growing, the wealth of the world is going to be in Africa. We need to
prepare to market these areas."
Balala said he was encouraging airlines to start direct routes to the port city of Mombasa, where he
hopes a convention center will be ready by the end of 2012 after Bamburi Cement,, a unit of
France's Lafarge donated a 15-acre plot of land by the coast.
Business arrivals amounted to 14 percent of arrivals through Kenya's airport in the first half of 2011
and is seen as growing with more business conferences choosing Mombasa as their venues.
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Balala said Delta Airlines were serious about starting a direct U.S.-Nairobi flight and was in talks with
government officials to try over security concerns with Washington's Department of Homeland Security.
Tunisiana développe son offre “recharge internationale“
Tunisiana vient de signer deux importants partenariats avec TransferTo et SFR France, visant à
mettre “à la disposition des Tunisiens résidents à l’étranger et les Tunisiens qui utilisent le Roaming
plusieurs moyens de recharge à partir de l’international des lignes Tunisiana à carte“, indique une
source chez Tunisiana.
Le premier concerne donc TransferTo, filiale d’Ingenico, leader mondial des solutions de paiement.
Outre Tunisiana, deux autres opérateurs télécoms sont concernés par ce partenariat avec TransferTo, à savoir Viva au Koweit, et Wataniya Mobile en Palestine.
Pour le premier opérateur de téléphonie mobile en Tunisie, ce partenariat avec TransferTo va lui
permettre de “développer son service de recharge international, permettant aux Tunisiens expatriés d'offrir du temps d'appel à leurs proches restés au pays“.
Selon une source proche du dossier et citée par boursier.com, "pour les 10% de Tunisiens qui vivent
à l'étranger, ce service s'ajoute aux 2 milliards US$ de transfert d'argent effectués en 2010. Cette
nouvelle solution de temps d'appel est idéale et complémentaire pour le transfert de petites
sommes. Le transfert de temps d'appel est progressivement devenu un moyen efficace et économique, en particulier pour conserver ses contacts ou pour des occasions particulières comme les
anniversaires ou les fêtes religieuses".
Techniquement, Tunisiana indique qu’il est désormais possible d’envoyer du crédit de communication à ses proches en Tunisie ayant une ligne Tunisiana; et on a le choix entre les montants de recharges suivants: 2.99€/ 4.29USD (5dt), 5.99€/ 8.59USD (10dt), 10.69USD (13dt), 8.99€/12.89USD
(15dt), 14.99€/ 21.49USD (23dt), 17.99€/ 25.79USD (30dt).
Comment procéder? Il suffit de se connecter sur les sites http://tunisie.transferto.fr (pour la France)
et http://tunisia.transferto.com (pour le reste du monde), et ce en utilisant les solutions de paiement
en ligne sécurisé paypal ou internet+, précise l’opérateur.
Concernant “la recharge internationale de Crédit via SFR France“, elle s’adresse auxTunisiens vivant en France etayant une ligne SFR“. Ces derniers vont pouvoir transférer du solde à leurs
proches en Tunisie et ayant une ligneTunisiana directement par SMS depuis leur mobile SFR. Sachant que la valeur des montants transférables est de 6€ et 11,5€.
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Kenyans to get priority over global hotel chains
Kenya will give existing shareholders priority when putting up three top-end hotels for sale, potentially locking out hotel chains angling for a piece of the hospitality industry in East Africa’s biggest
economy.
Tourism Minister Najib Balala said the government will make an offer to the shareholders to exercise
their pre-emptive rights in November, in the hope of completing the sale in December.
Following approval by the Cabinet a fortnight ago, the Treasury will now offload its 40.7 per cent
shareholding in International Hotels Kenya Ltd, which owns the Nairobi Hilton, and a further 33.8 per
cent in Kenya Hotel Properties, which owns the Nairobi Intercontinental. The government has also
approved the sale of its 39.11 per cent stake in Mountain Lodge Ltd.
Mr Balala said the three facilities will hold board meetings in November to discuss the issue.
The government, said Mr Balala is seeking consultants to advise on the sale. “We want to do a valuation on the stakes we have in the three properties. The plan is to give the existing shareholders a
chance to buy in but if they do not give us the price we want, we shall go for an investor who can
give us what we want,” Mr Balala told The EastAfrican.
“We are aware this process is very sensitive and it will be subject to boardroom wars, but Kenya
must get a fair price from these investments, which the government feels are mature for an exit.”
News of impending sale of the hotels had excited the market. Nairobi has this year seen several
global hotel chains come calling. Some are said to be eying the government facilities that are up
for sale.
At least 10 local hotels are under construction in Nairobi, with investors hoping to cash in on the
growing demand for accommodation and conference facilities. While several global hotel chains
are said to be eyeing the government-owned facilities lined up for privatisation as their launch pad
into Kenya and the region, others like European giant Rezidor Hotel Group, owners of the Radission
brand, have made known their plans.
A spot-check by The EastAfrican shows at least 2,500 new room capacity will be created in the next
year in Nairobi alone.
The Belgium-based Rezidor said it would set up a 126-room hotel in Westlands, Nairobi, to be complete by 2012, renewing its global battle with Hilton Hotels, a main rival in Europe and Middle East.
Late last year, Southern Sun took over ownership of Nairobi’s Holiday Inn, signalling the growing interest by foreign brands in the East African market, with Kenya as their gateway. Best Western International, Inc (USA), one of the world’s largest hotel chains with more than 4,000 hotels in 90 countries will set up a 96-room hotel in Hurlingham.
The Korean HwanSung Group plans to open a HwanSung Hotel with 150 room capacity near the
Jomo Kenyatta International Airport.
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Ibis, an international hotel brand owned by Accor Hotels, the world’s leading hotel manager and
market leader in Europe, is also set to open a 140-room-hotel in Nairobi. Nairobi Upper Hill Hotel,
backed by local investors, is putting up a Ksh1.6 billion ($17.9 million) facility that opens in September 2011 with a capacity of 50 rooms and five conference halls.
Most of the government hotels managed by the Kenya Tourist Development Corporation (KTDC)
have been run down over the years and continue to struggle financially, prompting the government to restructure them through sale to investors.
KTDC is a government-sponsored development fund that finances construction of hospitality facilities on concessionary terms and holds varying stakes in the hotels on behalf of the state.
FG to implement tourism master plan
Written by Mustapha Suleiman
The Federal Government will implement the tourism development master plan, Minister of Tourism,
Culture and National Orientation Duke Edem has said.
The minister, who spoke in Abuja at the opening ceremony of the information and sensitization
workshop, noted that tourism has huge potentials capable of generating employment, creating
wealth and reducing poverty.
He said, “The sectoral vision is to make Nigeria a major tourism destination in Africa ranking among
the top 20 in the world, and also to make tourism one of the five major income earners in Nigeria.”
According to him, “the target for the plan period of 2010-2013 is to achieve a 10 percent annual
growth rate in tourists’ arrival at Nigerian airports and land borders from 2010; increase contribution
of tourism to GDP from 2.5percent in 2007 to 5 percent 5 percent by 2013 and increase the number
of registered hotels in Nigeria from 1,700 in 2008 to 2,500 by 2013”.
The ministry, he added, intended to develop a two-day entry visa processing procedure for Nigeria
embassies.
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