journée d`étude irts 10 11 16

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journée d`étude irts 10 11 16
JOURNÉE D’ÉTUDE À L’IRTS - PACA et Corse
SECTION CLINIQUE
2017
Ce que l’inconscient n’est pas.
Ce que l’inconscient est.
Enjeux cliniques
et conséquences
pour les pratiques
socio-éducatives
Jeudi 10 novembre 2016
de 9 h 30 à 12 h 30 et 14 h à 17 h
IRTS - PACA et Corse
Institut Régional du Travail Social
20 boulevard des Salyens
13008 Marseille
INSCRIPTION PRÉALABLE par e-mail : [email protected]
RENSEIGNEMENTS : 06 81 53 31 35 ou 06 03 50 70 20
JOURNÉE D’ÉTUDE À L’IRTS - PACA et Corse
Ce que l’inconscient n’est pas. Ce que l’inconscient est.
Enjeux cliniques et conséquences pour les pratiques socio-éducatives
Ouverture de la journée :
Roland Canovas
Président de l’IRTS - PACA et Corse
François Sentis
Directeur de l’IRTS - PACA et Corse
Journée coordonnée
et animée par :
Hervé Castanet
Psychanalyste à Marseille,
membre de l’École de la Cause freudienne,
professeur des universités,
coordonnateur de la Section clinique
Intervenants :
Renée Adjiman
Psychologue clinicienne à Marseille,
master 2 de psychanalyse (université Paris VIII)
Françoise Denan
Psychologue clinicienne à Aix-en-Provence,
master 2 de psychanalyse (université Paris VIII)
Philippe Devesa
Psychologue clinicien à Aubagne,
master 2 de psychanalyse (université Paris VIII)
Pierre Falicon
Psychologue clinicien à Toulon,
master 2 de psychanalyse (université Paris VIII)
Françoise Haccoun
Psychanalyste à Marseille,
membre de l’École de la Cause freudienne,
docteure en psychologie clinique
Patrick Roux
Psychanalyste à Toulon,
membre de l’École de la Cause freudienne,
master 2 de psychanalyse (université Paris VIII)
Journée préparée par :
Renée Adjiman
U
ne imagerie, qui a la vie dure, présente l’inconscient
comme un trou noir, un chaos, un réservoir de
sensations silencieuses, un lieu d’automatismes. La
découverte freudienne change la donne : avant elle,
l’inconscient n’est pas. Freud décrira, à partir du rêve,
des actes manqués et autres lapsus, sans oublier les
symptômes auxquels chacun n’entend rien, un inconscient
qui travaille, a sa logique et a toujours le dernier mot. Cette
découverte, dira-t-il, est une blessure narcissique infligée à
l’humanité : l’homme n’est plus maître de sa vie psychique ;
il en est, malgré ses dénégations, la marionnette. Dans son
célèbre « retour à Freud », Lacan pose que l’inconscient
est structuré comme un langage et que son caractère
besogneux, ne connaissant ni jour ni nuit, peut être lu avec
les outils de la rhétorique. Il fait un jardin à la française du
foisonnement des formations de l’inconscient, toujours
retorses et multiples.
Les pratiques socio-éducatives aimeraient tant que
l’inconscient n’existe pas ou alors demeure cet in-noir
(Lacan) auquel nous n’aurions jamais accès. Il n’en
est rien ! Ni pour les sujets, notamment les enfants et
adolescents, sur lesquels portent ces pratiques, ni pour les
éducateurs eux-mêmes. L’inconscient est à l’œuvre. N’en
rien vouloir savoir conduit toute pratique socio-éducative
à une impasse. Tirer l’éducatif du seul côté de la mise en
conformité, de l’ortho à promouvoir, de l’efficacité à tous
crins, de la maîtrise voulue sûre d’elle-même, du rationnel
imparable, etc., aboutit immanquablement à l’échec.
Tenir compte de l’inconscient change la donne. Mais
qu’est-ce que ce tenir compte de l’inconscient ? Des cas
cliniques seront présentés, lors de cette journée d’étude,
pour faire entendre ce que l’inconscient est et ce qu’il n’est
pas. Nous montrerons que personne ne peut faire ami-ami
avec l’inconscient et qu’à vouloir s’en rendre maître, on finit
par glisser dans l’impuissance…

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