Contre Sarkozy et sa clique, le 24 novembre et après, touTEs

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Contre Sarkozy et sa clique, le 24 novembre et après, touTEs
Contre Sarkozy et sa clique, le 24 novembre et après,
touTEs ensemble, vers la grève générale
Le gouvernement utilise tous les moyens pour faire payer aux travailleurEs "la crise"
capitaliste en cassant les services publics, les statuts, la protection sociale et les droits
fondamentaux. L’attaque du recrutement et des IUFM, permettent la liquidation du statut dans
l’éducation, comme les suppressions de postes, les restructurations, les privatisations, la RGPP et
la loi mobilité dans toute la fonction publique.
La maltraitance au travail devient gestion courante et la jeunesse dans son ensemble
fait aussi les frais de cette politique rétrograde.
Les réformes de la maternelle à l’université généralisent l’inégalité devant les études :
attaque en règle des premières années de maternelle ; mises en concurrence avec des jardins
d’enfants privés, aggravation des rythmes à l’école par la suppression du samedi et l’obligation
d’aide individualisée, au collège et au lycée par l’accompagnement éducatif le soir et pendant les
congés ; socle commun, étriqué et normatif ; régression de la formation à l’esprit critique ;
absence de droits démocratiques, généralisation des instances disciplinaires, notamment pour les
plus contestataires par leurs propos ou leurs actions ; disparition des RASED, des redoublements
et des BEP en LP, qui aggravent les exclusions du système éducatif, particulièrement pour les
trois millions d’enfants qui vivent dans la pauvreté ; asphyxie des associations d’éducation
populaire et de plein air ; mort annoncée de la fonction de défenseur des enfants…
La réforme de l’ordonnance de 45 sur la protection des mineurs complète la casse de la
protection judiciaire de la jeunesse, le fichage, la criminalisation et l’enfermement des enfants en
EPM ou en prison ; et ce dés avant 13 ans, avec les bavures, la défiance et le harcèlement
permanent vis-à-vis des ados, confinant à un racisme anti jeunes...
Le capitalisme a tout fait pour que son auto congratulation du vingtième anniversaire de la
chute du mur de Berlin occulte un autre vingtième anniversaire, celui de la Convention
internationale des droits de l’enfant, qu’il piétine pour améliorer ses profits.
Ce pouvoir n’est pas invincible : les lycéenNEs à l’automne dernier l’avaient forcé à un
premier recul sur la réforme du lycée, suivi des mobilisations des 29/1 et 19/3, des Antilles, du
supérieur, que les directions syndicales n’ont pas fait converger en un mouvement d’ensemble.
A nouveau, les lycéenNEs sont dans la rue dans plusieurs villes, pour combattre les plans
du pouvoir. Ce dernier répond par la répression sauvage de manifestations pacifiques, espérant
terroriser la jeunesse et couper court à une nouvelle épreuve de force en sa défaveur.
La meilleure protection des lycéens, c’est la mobilisation à leurs côtés des enseignantEs
pour le retrait des réformes de mastérisation des concours et du lycée, l’abrogation des lois LRU,
Fillon et sur la mobilité, l’abandon de la privatisation des services publics et de la réforme des
collectivités territoriales. Ce qui suppose l’abandon du « dialogue social », piège de Sarkozy.
C’est ce que doivent signifier la grève du 24 novembre et ses suites à décider dans les AG :
- L’unité de touTEs celles et ceux, travailleurEs, jeunes, parent d’élèves qui luttent
contre ce régime au service de l’exploitation,
- la poursuite du mouvement de grève, plutôt que les manifs décentralisées à la mi
décembre des directions syndicales, qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.
- Les convergences interprofessionnelles entre les travailleuRes de l’éducation, de la
postes, des banques et des autres secteurs pour aller vers la grève générale
interprofessionnelle et être enfin en capacité d’en finir avec la politique d’agression de
Sarkozy et de gagner sur les revendications.
- La lutte sans concession contre la répression des opposants à la politique
gouvernementale (syndicalistes, désobéïsseurs, jeunes, immigrés,…) afin d’empêcher le
pouvoir d’utiliser cette répression comme dissuasion à l’engagement dans l’action.
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