Consulter le dossier de presse « Spécial Carême
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Corps et âmes du 16 mars au 6 avril 2014 sur France 2 DOSSIER DE PRESSE SPÉCIAL CARÊME Corpssouffrant Mon corps Corps fragile exécuté 4 documentaires de Marie Viloin • Corps souffrant • Mon corps • Corps fragile • Corps exécuté Une coproduction CFRT - France Télévisions Rediffusion sur lejourduseigneur.com Contacts presse : Émilie Ropert 01 44 08 88 51 [email protected] Patricia Lejeune-Louis 01 56 22 46 08 [email protected] LE MOT DU PRODUCTEUR Traditionnellement, le Carême est un temps qui rappelle aux chrétiens qu’ils ont un corps. Voilà qui est un objectif bien curieux ! Mais la recherche de la vie spirituelle peut facilement nous conduire à l’oublier. Ou plutôt, à en faire le déni. La relation à Dieu passe très concrètement par l’expérience du corps, et pas seulement par une démarche intellectuelle ni uniquement par une projection dans des hauteurs spirituelles qui feraient décoller nos pieds de la réalité terrestre. Tout va ensemble. Il est dit du Christ, Dieu fait homme : « Tu m’as donné un corps, alors j’ai dit : voici, je viens. » (He 10, 4-10) Le croyant passe par cette expérience : mon corps connaît la lourdeur et la fragilité, le péché et la mort, mais aussi ce que Dieu réveille en moi d’espérance et de fécondité, de solidarité et de don de moi-même. Le Carême offre aux chrétiens le jeûne, la prière et le partage. Grâce à cela, le corps se souvient qu’il n’est pas une loque sans consistance. 2 Il permet à l’être humain que je suis d’apprendre aussi à dire : « non », d’aimer souvent dire : « merci » et de n’avoir jamais peur de dire : « bonjour ». À leur manière, les documentaires du Jour du Seigneur rappelleront cela pendant le Carême. Ils témoignent que le corps peut bien nous apparaître faible et douloureux, peut bien avoir été meurtri et mal traité, peut être déprécié et même exécuté. Le corps sait pourtant accueillir le bonheur et se tenir vivant, face à un autre, et face à l’Autre ! C’est parce que le corps est lumineux, même si beaucoup ne voient pas cela. Jésus disait : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme. » (Mt 10, 28) Fr. Philippe Jaillot, o.p. Producteur du CFRT - Le Jour du Seigneur INTENTION DE LA COLLECTION DOCUMENTAIRE Dieu a pris un corps et l’homme est invité à habiter son propre corps. « L’idée de cette collection de films sur le corps est partie, tout simplement, de mon dos. Depuis trois ans, il était devenu douloureux, m’handicapant dans les déplacements les plus insignifiants. Je m’avouai que mon corps parlait, il me fallut l’écouter pour déchiffrer son langage, prendre du temps pour lui, fraterniser jusqu’à décider de l’aimer. En Occident, il existe une dualité entre le corps et l’âme. Pour les uns, le corps survalorisé prime sur la vie intérieure ; pour les autres, il est une prison de l’âme dont on doit se libérer. Cette dyade témoigne d’une vision tronquée de la personne qui ne participe qu’au désamour de soi. Il me fallait questionner toutes les arcanes de cette dichotomie pour faire émerger la vérité de l’être. Ce que le corps permet spontanément, c’est la rencontre de l’autre. Pour ces films, j’ai échangé avec de nombreuses personnes confrontées à une vision manichéenne du corps mais peu avaient la capacité de la questionner. Difficile de parler de son corps ! Plus difficile encore de laisser filmer ce corps dans la vérité de sa chair. Le corps touche à l’intériorité, à l’intime, espace privé auquel je souhaitais pourtant accéder. Aller au-delà des apparences. J’ai recherché l’authenticité de mes personnages, approche fondée sur une relation de confiance qu’ensemble nous avons tissée, derrière puis devant la caméra. Chacun avec sa problématique, ces hommes et ces femmes m’ont emmenée dans la quête de l’unité de leur être : corps, âme et esprit. Avec simplicité et réalisme, je porte à l’image leur présence charnelle. » Marie Viloin L’AUTEURE DES FILMS La force des films que signe Marie Viloin, tient à sa maïeutique. La parole comme acte cinématographique rejoint le téléspectateur dans ses propres questionnements. Auteure-réalisatrice pour Le Jour du Seigneur depuis plus de dix ans, Marie Viloin, sociologue de formation, pose avec acuité un regard sur des questions humaines et spirituelles de notre temps. Dans cette collection sur la thématique du corps, la réalisatrice propose une réflexion sur notre corps et ses liens avec l’âme, dans une perspective humaine et chrétienne. Quatre films qui seront diffusés pour le temps liturgique* précédant la Passion du Christ, événement où le corps est central. Elle a été récompensée par le prix Humanisme Chrétien pour le documentaire « Tout sera pardonné » diffusé en 2010. * Du 16 mars au 6 avril 2014 Retrouvez les 4 documentaires en DVD disponibles fin avril à la librairie La Procure et dans toutes les librairies religieuses 3 « CORPS SOUFFRANT » DIMANCHE 16 MARS Photo extraite de : « Corps souffrant » 10H30 : PREMIÈRE PARTIE • Avec le P. Christian Lancrey-Javal • « Au fil de la Bible » : Vivre un calvaire Format court qui s’intéresse aux origines bibliques d’expressions passées dans le langage courant. 10H45 : MESSE Célébrée en direct de la chapelle Saint-Vincent-de-Paul (centre hospitalier) à Rouffach (68) Prédicateur : P. Denis Ledogar, assomptionniste 11H30 : DOCUMENTAIRE « CORPS SOUFFRANT » Des mains pour envisager le corps comme une histoire sainte. Réalisé par Marie Viloin, 26’ Toucher le corps de l’autre peut l’abîmer s’il n’est pas envisagé dans l’amour. Âgé d’une soixantaine d’années, Dominique Trimoulet, prêtre de la Mission de France, s’est interrogé sur son métier d’aide-soignant à domicile, à Troyes. Comment toucher l’autre dans le soin ? Lui qui, dans sa tendre enfance a été victime d’un toucher irrespectueux, sait combien le corps peut garder en mémoire un geste 4 déplacé et blesser l’estime de soi jusqu’à défigurer la personne. Confrontés à la valse des aides-soignants à leurs chevets, les malades appréhendent de se laisser toucher et se questionnent : peut-on se laisser toucher sans être aimés ? Quotidiennement, tout en faisant la toilette intime des personnes âgées ou dépendantes, Dominique Trimoulet approche leurs corps souffrants par le toucher-massage, technique simple qui consiste à masser les zones sensibles du corps en même temps qu’il les lave, pour un bien-être supplémentaire. Un travail qu’il ne conçoit que dans une relation à l’autre, cette présence qui participe de la reconstruction. En suivant Dominique Trimoulet dans ses visites matinales, ce film recueille en écho ses souvenirs à vif et témoigne de l’expérience de réconciliation que chacun fait avec son propre corps. « MON CORPS » DIMANCHE 23 MARS Photo extraite de : « Mon corps » 10H30 : PREMIÈRE PARTIE • Avec le P. Christian Lancrey-Javal • « Au fil de la Bible » : Pleurer comme une madeleine Format court qui s’intéresse aux origines bibliques d’expressions passées dans le langage courant. 10H45 : MESSE Célébrée en direct de la cathédrale Sainte-Geneviève à Nanterre (92) Prédicateur : Mgr Gérard Daucourt, administrateur apostolique de Nanterre 11H30 : DOCUMENTAIRE « MON CORPS » Une unité corps-âme-esprit difficile à trouver. Réalisé par Marie Viloin, 26’ Dieu a pris un corps et Jean-Pierre-Brice Olivier, ce frère dominicain de 56 ans, se sent invité à habiter son propre corps. Une expérience qu’il réalise au couvent de la Tourette de Le Corbusier à Lyon, dont l’architecture dépouillée fait valoir l’image de son propre corps. L’unité entre son corps, son âme, son esprit est encore difficile à trouver aujourd’hui, tant son corps a pu être un obstacle pour y parvenir. Toujours ressenti comme douloureux, trop étroit, pas assez ceci ou trop cela, le frère Jean-Pierre-Brice l’a laissé pour compte et tu pendant de longues années. Alors, comment incarner sa vie lorsque le corps vous échappe ? Ne satisfaisant jamais aux regards des autres, il ressent ces jugements comme une impossibilité d’exister, d’être ; il trouve alors refuge en Dieu puis chez les Dominicains. Il y a dix ans, la communauté envoie cet ancien galeriste d’art contemporain vivre au couvent de la Tourette. En ce lieu, où l’architecture et les matériaux témoignent d’une exigence presque austère mais si harmonieuse, il se sent enfin chez lui et peut commencer à reconquérir son corps. La beauté des lieux est une consolation pour son être qui le lave des laideurs de sa vie passée. Habiter son corps, s’incarner, est l’enjeu de sa vie pour devenir vivant. Une recherche d’authenticité de son être, au-delà de toutes les apparences, une vérité qu’il ose mettre à nu . 5 « CORPS FRAGILE » DIMANCHE 30 MARS Photo extraite de : « Corps fragile » 10H30 : PREMIÈRE PARTIE • Avec le P. Christian Lancrey-Javal • « Au fil de la Bible » : S’en laver les mains Format court qui s’intéresse aux origines bibliques d’expressions passées dans le langage courant. 10H45 : MESSE Célébrée en direct du monastère des Annonciades à Thiais (94) Prédicateur : Fr. Philippe Jaillot, dominicain, producteur du Jour du Seigneur 11H30 : DOCUMENTAIRE « CORPS FRAGILE » Une vision du handicap comme levier d’innovation en entreprise. Réalisé par Marie Viloin, 26’ Le handicap fait peur parce qu’il concentre chez la personne handicapée toutes les fragilités humaines des deux extrémités de la vie, celles du petit d’homme et du vieillard dépendants des autres. Mais n’est-il pas utopique de penser qu’il puisse être un facteur d’innovation en entreprise ? 6 Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue et formateur, reçoit un patron d’une PME lyonnaise pour le coacher dans sa vision d’intégration de la personne handicapée en entreprise. Ce film, à huis clos, suit cet entretien personnalisé dans toutes les questions qui se posent autour du handicap vu d’abord comme un frein pour l’entreprise. Jean-Baptiste Hibon n’est pas n’importe quel coach, il est infirme moteur cérébral. Sa démarche désarticulée, sa diction encombrée par une langue immaîtrisable rend l’action plus lente et la compréhension laborieuse. L’écouter sollicite le corps, tout l’être de son auditoire, mettant le doigt sur ses propres fragilités. Ce coach met ce patron, nous met téléspectateurs, en situation de handicap. Que faire des fragilités, de toutes nos fragilités humaines ? Force est de constater qu’il ne s’agit pas d’adopter une attitude charitable ou compassionnelle face à la personne handicapée mais bien de rechercher comment faire alliance avec toutes les fragilités de nos vies. « CORPS EXÉCUTÉ » DIMANCHE 6 AVRIL Photo extraite de : « Corps exécuté » 10H15 : KAÏROS Émission œcuménique proposée par Le Jour du Seigneur et Présence Protestante. Documentaire : « L’art dans nos confessions », de Jean-Yves Fischbach La représentation religieuse n’est pas la même dans les cultures catholique et protestante, comme en témoignent Gérard Brand et Corinne Ungerer à travers leurs pratiques artistiques. 10H45 : MESSE Célébrée en direct de l’église Saint-Julien à Domfront (61) Prédicateur : P. Guillaume Lepesqueux, Missions Étrangères de Paris 11H30 : DOCUMENTAIRE « CORPS EXÉCUTÉ» savamment orchestrée dès l’entrée du détenu dans l’univers carcéral du couloir de la mort. Même un engagement abolitionniste auprès de Rickey, pendant plus de dix ans, ne les a pas préparés à voir mourir celui qu’ils aiment. Un mois après, le couple de septuagénaires de Montpellier veut relire, avec ce film, l’histoire de leur relation avec ce noir américain de 50 ans, issu de toutes les pauvretés. Construite sur un échange épistolaire régulier puis sur une visite annuelle à la prison de Huston, cette fidèle présence des uns aux autres, corps et âmes, a tissé entre eux des liens filiaux. Compter pour quelqu’un, se sentir aimé, alors que tout l’environnement incitait Rickey à croire qu’il n’était qu’un sous-homme, lui a permis de se redresser physiquement sur l’axe de sa colonne vertébrale et de prendre conscience que son corps est plus qu’un corps, il est sa chair. Et si ses bourreaux peuvent tuer ce corps, ils n’auront aucune prise sur son âme, lieu intime de son être. Au soir de sa vie, alors même que l’injection létale pénètre dans ses veines, Rickey-Lynn peut crier un « Je Suis » de délivrance. Une fidèle présence à l’autre, corps et âmes. Réalisé par Marie Viloin, 26’ Danièle et René Sirven reviennent d’accompagner Rickey-Lynn Lewis à son exécution capitale, le 9 avril 2013. Ils décrivent cette violence indescriptible faite au corps et 7 Page spéciale Carême sur lejourduseigneur.com Les papes et le corps Découvrez leurs propos théologiques en images. « Carême dans la ville » Chaque jour, retrouvez les méditations préparées par les Dominicains de Lille. « Question à un prêtre » Chaque semaine, un prêtre répond en vidéo à toutes vos interrogations sur le Carême. Le Jour du Seigneur en replay Retrouvez tous les documentaires de la série « Corps et âmes », disponibles pendant 15 jours. La souffrance et la grâce Danièle et René Sirven En librairie dès avril 2014 Engagés contre la peine de mort, Danièle et René Sirven ont correspondu et rendu visite à Rickey depuis 2003, dans son death row (couloir de la mort) au Texas. Ils témoignent du parcours d’amitié et de spiritualité qui les a liés, jusqu’à la description de l’exécution elle-même, à laquelle ils assistent le 9 avril 2013. - 16 e Le Jour du Seigneur sur les réseaux sociaux CFRT - ©Christophe Russeil – France TV - benoitleduc.fr 06 72 10 86 35 Récit d’une exécution