Clic Esi, un palliatif de plus Chronique d`une mort annoncée

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Clic Esi, un palliatif de plus Chronique d`une mort annoncée
Cette page s’adresse plus particulièrement aux agents DGFiP qui exercent leur métier dans
la sphère informatique, et au-delà devrait permettre à chacun de voir que la DGFiP d’aujourd’hui, celle que nous vivons encore ne sera pas, ne sera plus et ce dans peu de temps...
Clic Esi, un palliatif de plus
Depuis ces derniers temps et la rigueur budgétaire que subit
la DGFiP, notre administration a un nouveau credo, s’adapter
pour survivre, cette petite phrase, pas piquée des hannetons
est l’oeuvre de notre Directeur Général Adjoint, ce qui fait
un peu frémir quand même...On passe du stade, on doit défendre notre administration (donc nos emplois, nos moyens,
nos missions), ce qui paraît relever de la fonction de DG et
de DGA, à on doit s’adapter (donc on lâche nos emplois, nos
moyens, nos missions, et nos structures).
Clic ESI est de cet acabit, s’il permet un temps (court) de sauver quelques ateliers d’éditique, il n’en reste pas moins que
ce dispositif remet en cause les missions et l’organisation du
travail de toute la DGFIP.
S ‘agissant de la sphère informatique, il s’inscrit dans la mise
en œuvre de la démarche stratégique et répond au diktat
de baisse de coûts. Son déploiement va bousculer une fois
de plus de nombreux services de cette sphère : l’assistance
va devoir en plus de ses missions actuelles déjà prioritaires
satisfaire dans l’urgence le déploiement des drivers virtuels, les ateliers d’éditique concernés par les impressions et
l’envoi en masse des courriers égrenés se verront sûrement
proposer de nouvelles formes d’organisations de temps de
travail : une « proposition » de ce genre a déjà vu le jour
sur l’atelier d’éditique de Meyzieu au cours de ces dernières
semaines, et largement avant l’annonce du déploiement
progressif de Clic Esi...
Pour Solidaires Finances Publiques, force est de constater
que pour survivre, la DG sacrifie les conditions de vie au travail des agents, leurs repères professionnels et la qualité des
missions. Tout ce à quoi sont attachés les agents de la DGFiP
Chronique d’une mort annoncée
Le dernier groupe de travail informatique, début 2015 comptait dans ces différentes fiches de travail, une dévolue à la fermeture des ateliers d’éditique de la DGFiP.
Cet état de fait est loin d’être nouveau, mais il est symptomatique dans la méthode employée par la Direction générale.
Nous nous expliquons :
Les ateliers d’éditique sont condamnés depuis des années.
Cette mort lente, et bien que douloureuse pour les agents
concernés, s’est accompagnée, jusqu’au 31 décembre 2014
d’un dispositif d’accompagnement négocié par les Solidaires
Finances Publiques et les autres OS représentatives. Cet accompagnement (professionnel et indemnitaire) a pu, grâce
au combat des OS et au soutien (fut un temps) de la Centrale,
être prorogé deux fois jusqu’au 31 décembre dernier.
Quelle ne fût pas notre surprise, d’apprendre au mois de
mars la fermeture programmée en 2015 de 3 des 37 ateliers
d’éditique survivants !
Solidaires Finances Publiques a dénoncé la méthode inacceptable lors du groupe de travail et exigé le soutien du Chef
du SSI sur une nouvelle prorogation du protocole pour les
agents devant quitter les ateliers d’éditique en raison de leur
fermeture
Devinez ? À ce jour, pas de nouvelle... et à la DGFiP, pas de
nouvelle signifie pas de BONNES Nouvelles.
Solidaires Finances Publiques met en œuvre une riposte contre la revue des missions et
la démarche stratégique, il ne faut pas s’adapter pour survivre, il faut combattre !
L’Unité n° 1053 du 07/07/2015 — 5