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Sommaire
p 6 >8
Vie chrétienne
• Messe des catéchistes 2007
p 9 >21 Actualités
• Départs en retraite : hommage
• Les travaux de l’été 2007
• Avec l’APA, suite et fin d’un chantier
• Inauguration du nouvel ensemble scolaire et sportif
• Supplique pour que vive le Liban
• «Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître» :
résultats de la première promotion de la classe Sciences-Po
• «Les politiques économiques en France et en Europe» :
Patrick Artus
p 22 >25 Association des Anciens Elèves
• Entretien avec Florence Pélardy (promo 1987)
• Rencontre de la promotion 1997
• Tandems africains
p 26 >28 Histoire
• Quand les Chartreux étaient mal vus
p 29 >39 Vie des classes
58, rue Pierre Dupont
69283 Lyon Cedex 01
Tél : 04 72 00 75 50
Fax : 04 72 07 02 10
e-mail : chartreux69.admin@
wanadoo.fr
Pour plus d’informations,
consultez notre site internet :
www.leschartreux.com
• Pèlerinage à Châteauneuf-de-Galaure
• Le nouveau module «civilité» en 6ème
• A l’école : la classe de mer 2007, la journée des familles,
autour des mots, en maternelle
• Chartreux – Sainte Famille : les journées de retraite spirituelle,
voyage au cœur de la Renaissance, rencontre avec un auteur, une
nouvelle directrice pour l’école maternelle, les élèves de 6ème à la
Fête de la Science, lecture CP/CM2
p 40 >54 En bref
Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Photographies : rédacteurs – APA (atelier patrimoine
Chartreuse du Lys Saint Esprit) — Photos Georges
• Résultats 2007 :
- Brevet des collèges
- Baccalauréat, Prix des anciens élèves
- BTS
- Examens de Cambridge
- DPECF
- DECF
- Intégrations dans les grandes écoles de commerce et les IEP
• Calendrier 2007-2008
• Carnet
Editorial
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur de l’Institution des Chartreux
UNUM COR ET ANIMA UNA
UN SEUL CŒUR, UNE SEULE AME POUR SERVIR.
Servir l’Enseignement Catholique. Servir dans l’Enseignement
Catholique, la cause de l’éducation, la cause de l’enfance et de la
jeunesse. Cinq ans après avoir accepté de reprendre la direction
et la tutelle d’un établissement stéphanois qui porte leur nom,
les Chartreux, après longue et mûre réflexion, ont répondu
favorablement au diocèse de Lyon qui a souhaité leur confier un établissement lyonnais dès la
prochaine rentrée scolaire. Il s’agit de l’Institution Saint-Charles de Serin à Vaise, au bas de la
descente des « S ». Cet établissement peine depuis quelques années à retrouver du souffle, au
point de ne pas pouvoir écarter la perspective d’une fermeture.
Reprendre un établissement scolaire, fût-il en plein essor, ce n’est pas reprendre une entreprise
pour augmenter son chiffre d’affaires, son rayonnement, ou que sais-je encore ? Il y a bien sûr
des répercussions humaines, sociales et économiques. La gestion administrative et financière des
établissements scolaires ne diffère pas d’ailleurs, ou ne devrait pas différer, par bien des aspects,
de la façon dont sont gérées les entreprises qui produisent, qui prospèrent et donc qui participent
à l’effort de croissance socio-économique. Comme en toute chose, il faut ici une exigence de
professionnalisme et un concours de compétences techniques nécessaires pour la bonne marche,
le bon fonctionnement d’un établissement scolaire. Rappelons en outre, une nouvelle fois, que,
contrairement aux établissements publics, les établissements de l’Enseignement Catholique ne
bénéficient pas, loin s’en faut, de la même prise en charge par l’Etat de ses besoins propres de
fonctionnement. Les parents d’élèves le constatent, par exemple dans le domaine de la demipension.
C’est dans une tout autre logique qu’il faut comprendre cette décision de reprise d’une Maison
d’éducation. C’est celle-là même qui anime l’Institution des Chartreux depuis le début, comme
bien d’autres établissements scolaires : servir la jeunesse, servir la personne humaine en devenir,
au nom de l’Etat, et plus encore, au nom de l’Eglise. Tout établissement catholique a, par
nature, cette double vocation à laquelle il doit répondre : participer par contrat d’association avec
l’Etat au service public de l’Education, et prendre pleinement sa part dans l’Eglise, à la mission
d’évangélisation des générations de demain.
Peut-on se résoudre à assister passivement à la fermeture d’une Maison chrétienne d’éducation ?
Dans un quartier de Lyon que l’on dit en pleine mutation socio-économique, en pleine expansion,
ne faut-il pas au contraire tout tenter pour maintenir une force de proposition d’éducation
chrétienne des intelligences et des cœurs ?
A bien y réfléchir, il serait plus simple de dire non. Nous restons sur la colline de la Croix-Rousse,
et nous ne nous occupons que de nous-mêmes, nous résignant à refuser année après année
nombre d’élèves candidats dans tous les niveaux de classe, faute de place, demeurant indifférents
aux difficultés d’un collège voisin qui n’attire plus. Bel esprit de solidarité que celui-là !
L’expérience vécue de la repri­se de notre collège de Saint-Etienne plaide en faveur de celle du
collège Saint-Charles de Serin. A Saint-Etienne également, il y a cinq ans, le collège était promis
à une mort certaine. L’énergie du redressement, la volonté de réussir ont fait qu’aujourd’hui cette
institution scolaire tient sa place, que des enfants et des adolescents sont heureux de s’y trouver,
d’y apprendre et le savoir et les valeurs fortes d’éducation par lesquels ils construisent déjà leur
vie de demain.
A grandir encore davantage, à s’étendre un peu plus géographiquement (l’Institution comptera
donc quatre sites à la rentrée prochaine), les Chartreux ne risquent-ils pas de perdre leur
âme ? La question nous est souvent posée. Mais notre âme n’est ni plus ni moins que celle
de l’Enseignement Catholique, notre esprit ni plus ni moins que celui qui l’anime ou devrait
l’animer dans son ensemble : éduquer l’homme, éduquer tout l’homme, dans la totalité de ce
qu’il est, de ce à quoi il aspire, donc aussi dans sa vocation spirituelle.
Y aura-t-il deux collèges ? Un bon et un moins bon ? Un collège à deux vitesses ? Forcerat-on les choses en décidant que tel niveau de classe se trouve à Saint-Charles et tel autre à la
Croix‑Rousse ?
On imagine sans peine les parents d’élèves se poser ces questions. Elles sont légitimes d’ailleurs.
Il est important de dire d’emblée que les Chartreux ne font pas autre chose à Saint-Etienne qu’à
Lyon. C’est le même projet pédagogique et éducatif qui anime les deux établissements. Un projet
fondé sur une culture de l’exigence et une volonté d’excellence. Ce sera exactement la même
chose au collège « des Chartreux Saint-Charles ». Il y aura bien deux collèges, distincts sur le plan
académique, mais formant un seul groupe, une seule Maison. Les élèves des Chartreux choisiront
le site de Saint-Charles ou celui de la Croix-Rousse pour accomplir leur collège, en fonction des
projets de classe spécifiques qui les attireront le plus, ou en vertu de la proximité géographique.
A Saint-Charles comme à la Croix-Rousse, mêmes méthodes, mêmes exigences, unique projet,
sous la responsabilité d’une même direction. Et au bout de quatre ans de collège, après avoir eu
beaucoup d’activités communes (spirituelles, culturelles ou sportives, tantôt sur un site, tantôt sur
un autre), les collégiens des deux sites se retrouveront définitivement pour suivre ensemble leurs
classes de lycée à la Croix-Rousse.
Le Supérieur de l’Institution des Chartreux sera présent tour à tour sur l’un et l’autre site.
Il sera aidé, sur le site de Saint-Charles, par un directeur du collège, nommé par les Chartreux,
et issu « de ses rangs ». Les moyens à tous niveaux seront mutualisés. Plusieurs professeurs
seront communs à l’un et l’autre site. Un prêtre des Chartreux assurera la direction spirituelle à
Saint-Charles, comme cela se fait à la Croix-Rousse. Mais la proposition des sacrements et leur
célébration seront communes. Ainsi de la culture, ainsi des activités sportives, etc.
Certes, les actes vont suivre la parole et servir l’intention, et les Chartreux sont déjà au travail pour
la réalisation de ce beau projet, en coopération d’ailleurs avec le collège de Saint-Charles qui sait
désormais qu’il a à devenir le collège des « Chartreux Saint-Charles ». Mais il était important que
nos parents d’élèves et que nos anciens soient informés et comprennent parfaitement l’esprit qui
anime l’écriture de ce nouveau chapitre de l’Histoire des Chartreux. Il était important d’écrire
et de dire que rien d’autre n’inspire l’action qui commence, que la passion d’éduquer. Sur ce
fondement, nous savons que parents et anciens partagent notre conviction. C’est certainement ce
qui fait notre force, c’est certainement ce qui fait notre Espérance.
Vie
chrétienne
Culture
Messe des
catéchistes 2007
Marthe et Marie, Saint Luc 10,
Père Eric de Nattes,
directeur spirituel de l’école et du
lycée
« Peut-être arrivez-vous, riches d’une journée
où vous avez beaucoup été Marthe. C’est-àdire dans l’inquiétude et l’activité de celle, de
celui qui donne, qui prépare. Alors durant
ces quelques minutes, un tout petit peu plus
longues qu’à l’ordinaire d’une homélie, je
vais vous demander d’être Marie. Asseyezvous tranquillement, dites-vous que vous êtes
aux pieds du Seigneur (pas à mes pieds, bien
sûr, cela n’aurait pas grand intérêt ; moi, j’ai
simplement mené la méditation de ce jour un
peu avant vous).
Pourquoi cet évangile de Marthe et Marie ?
Tout l’Evangile selon saint Luc est traversé
par cette question de l’accueil de l’autre.
Exemple de la parabole du bon Samaritain :
qui est mon prochain, qui est celui à qui
doit aller ma préférence, quels sont les critères
qui vont instaurer la proximité entre lui et
moi ? Merveilleuse parabole qui retourne la
question du légiste : mon ami, la seule bonne
question à te poser est : de qui, toi, sais-tu te
rendre proche ? Renvoyée à sa responsabilité
éthique infinie. Question : à qui allons-nous
donner hospitalité ? Qui vais-je accueillir chez
moi, dans ma demeure ? En ce redémarrage
d’année, c’est une bonne question, nous qui
sommes devant de nouveaux élèves.
Dans l’évangile de Marthe et Marie, il est
question d’hospitalité, l’hospitalité des mains,
celle selon Marthe, et l’hospitalité des oreilles,
celle selon Marie. Or, vous êtes, en cet instant,
dans le temps de l’hospitalité, de l’accueil :
accueil, bien sûr, les uns des autres, retrouvailles
de ceux que l’on aime bien, de ceux qui nous
sont indifférents, de ceux que nous n’aimons
pas… Quelle sera la qualité de notre hospitalité,
en cet instant et tout au long de l’année ?
Mesdames, soyez fières, dans l’Evangile la
figure de l’hospitalité est féminine. Ce sont
deux femmes qui accueillent chez elles le Verbe
de vie. Si ce sont deux femmes, c’est que
l’Evangile est en train de nous interroger sur
notre fécondité, sur la fécondité de notre accueil.
C’est que quelque chose, par cette hospitalité,
doit être enfanté en nous, et c’est sans doute plus
la figure de Marie. Et puis, quelque chose doit
être enfanté à partir de nous, et c’est sans doute
la figure de Marthe. Vous aurez noté, bien sûr,
que ces deux femmes sont sœurs. Leur façon de
vivre l’hospitalité est sœur, on ne saurait donc
les opposer, ce serait stérile. L’une accueille en sa
demeure et va se faire active. L’autre accueille en
son intériorité et va se faire écoute.
Marthe, c’est l’accueil qui se fait actif, inventif,
affairé. C’est l’accueil concret de l’autre, dans sa
vie concrète. Marthe va nourrir ses convives, elle
apprête la table pour la joie de ses invités. Marthe,
c’est l’icône de l’Eglise qui se fait accueillante
des corps fatigués ou malades dans les hôpitaux,
les dispensaires. Marthe, c’est l’Eglise généreuse
qui sait qu’elle accueille et nourrit, et désaltère,
et visite, et habille son Seigneur dans chacun
de ces petits en qui le Christ s’est reconnu.
Eveillons la générosité autour de nous. Marthe,
comme le bon Samaritain, c’est la figure de la
compassion, de l’amour qui se donne et qui veut
se faire communicatif. Il ne suffit pas d’être
généreux, il faut que cette générosité devienne
contagieuse : c’est le bon Samaritain qui oblige
l’aubergiste à continuer le soin au blessé, c’est
Marthe qui veut faire entrer sa sœur dans
le service (après tout, on peut aussi entendre
la remarque de Marthe de cette manière-là).
Le service de la liturgie, le soutien scolaire ici
aux Chartreux ou avec le Secours catholique de
la Croix-Rousse, la Conférence Saint-Vincentde-Paul, la visite à l’hôpital gériatrique…
Toutes les initiatives pour engager les jeunes
dans ce don, c’est aussi notre devoir.
Il faut que nous ayons l’audace de les mettre
joyeusement à la table des plus pauvres pour
les servir de temps à autre. Il leur sera rendu au
centuple, jamais comme ils l’imaginent et quand
ils le veulent, mais il leur sera généreusement
rendu en réalité.
Aidons-les aussi, ces jeunes qui nous sont
confiés, à s’accueillir les uns les autres, sans les
préjugés d’une certaine sociologie.
Cependant, l’hospitalité des mains n’est pas tout.
Et jamais on ne peut oublier que l’on ne peut
nourrir convenablement celui qu’on n’écoute
pas. Regardez la mère avec son enfant : elle lui
parle et le rassure alors qu’elle tend le biberon
ou donne le sein. L’homme n’est surtout pas
que du biologique. Tout doit s’accompagner de
la parole et donc d’écoute chez l’homme, même
les fonctions naturelles. Vous le savez bien, vous
qui devez capter l’attention de votre classe, et
connaître chacun d’entre eux si possible.
Marie, cette autre icône de l’Eglise, a compris que
lorsqu’on accueille, on se laisse aussi accueillir
par celui à qui l’on offre l’hospitalité. Marie
s’est assise à la table de la parole de son invité et
elle s’en nourrit avec bonheur. Marie a compris
qu’accueillir, c’est élargir son espace intérieur et
donner hospitalité au monde qui vient à nous
par l’hôte invité. Il nous faut alors nous laisser
interroger, enseigner, inquiéter sans doute, ravir
aussi parfois… et l’espace intérieur s’enrichit,
s’élargit, et le souci de l’instant disparaît, et le
voyage dans le Royaume de l’hôte commence.
Et cet accueil nous révèle à nous-même, parce
que nous avons pris le risque que l’autre vienne
habiter chez nous.
L’enseignant est un médium, un passeur, me
semble-t-il, qui doit conduire les jeunes à cette
multitude que sont ceux qui nous ont précédés
et qui ont pensé, écrit, transmis… pour que
cette multitude habite les jeunes et leur parle,
pour qu’un jour, LEUR parole à eux, naisse.
C’est ainsi, me semble-t-il, que nous les aidons
à devenir, non pas simplement majeurs, mais
adultes, à pouvoir un jour engager un « JE »
(comme le Christ dans les évangiles : « on »
vous a dit, moi je vous dis).
Marie a compris que c’était son invité qui
allait élargir son espace intérieur, et le rendre
somptueux et riche de sa présence, elle n’a pas
eu la présomption de croire qu’elle allait, en
se pliant en quatre, rendre sa pauvre demeure
suffisamment spacieuse pour son hôte. Alors
là encore, soyons audacieux et inventifs pour
les mener, tous ces jeunes, à cet hôte qui va
les ouvrir à l’infini de Dieu. Marie, comme
femme, à son époque, en s’asseyant aux pieds
du Maître, a occupé une place qui ne pouvait
lui être autorisée, celle de disciple. Elle a osé
le geste et le Maître, non seulement ne l’a pas
chassée, mais a confirmé qu’elle avait choisi
la bonne part, qu’elle ne lui serait pas enlevée.
Nous serons peut-être surpris, si nous savons
inviter, de ceux qui oseront prendre place aux
pieds du Christ.
Le problème de Marthe c’est qu’elle s’est peutêtre un peu perdue dans son service, qu’elle s’est
diluée dans la multiplicité des choses à faire.
Cela nous guette tous. Vous allez avoir une
année bien remplie. Le Christ ne reproche pas
à Marthe son activité, mais son agitation. Cette
agitation qui la conduit à l’inquiétude. Vous avez
constaté comme moi que l’inquiétude rétrécit
l’espace intérieur. Nous devenons mesquins,
amers, dans l’inquiétude. Nous voudrions alors
que tout le monde s’agite et participe de notre
inquiétude. Et il nous arrive d’avoir des paroles
dures sur autrui, qui ne sont que la traduction
de cette inquiétude.
Et je pense aujourd’hui avec le sourire, parce
que l’agitation ne m’a pas encore totalement
gagné, à tous ceux, et j’en fais partie, qui, au long
de l’année, trouveront qu’il n’y a plus qu’eux qui
travaillent dans cette fichue boutique…
Sainte Thérèse d’Avila fait une remarque
très judicieuse à ce sujet : on peut lui faire
confiance en « management », elle qui a fondé
Vie chrétienne
17 monastères. Elle dit la chose suivante : « Je
songe quelquefois à la plainte de Marthe, et je
me dis que cette sainte femme ne se plaignait
pas uniquement de sa sœur. Ceci paraît bien, au
reste, en ce qu’elle ne s’adresse point à sa sœur.
C’est à vous seul, Seigneur,
qu’elle va porter sa plainte,
et son amour l’enhardit au
point de vous demander
pourquoi vous ne vous
souciez pas de ce qui la
regarde. »
Thérèse a si bien
compris que la plainte est
amoureuse. Marthe ne se
croit plus aimée et reconnue dans son activité.
Et sa plainte n’est que le resserrement de son
cœur. Seul l’amour donne du prix aux choses et
les tire de l’inquiétude. Seul l’amour mis dans
ce que nous faisons est action et non agitation.
Marthe et Marie sont sœurs, il ne suffit pas
d’être l’une ou l’autre, l’une et l’autre : il faut
être Marie tendant vers le meilleur de Marthe et
Marthe tendant vers le meilleur de Marie. Avoir
une écoute qui agit et des mains qui écoutent.
L’hospitalité est à deux visages. Il n’est peut-être
pas à souhaiter que l’inquiétude de Marthe soit
trop vite guérie, c’est aussi à ce prix que son
accueil peut se renouveler. On ne nous dit pas
non plus que Marie avait du temps libre : elle
l’a pris. Un patron, chef d’entreprise, me disait
un jour : « Vous savez, mon Père, l’activité c’est
comme un gaz, il occupera, quoi qu’il en soit,
tout l’espace que vous lui laisserez. »
Marthe et Marie, chacune n’atteint son
incandescence qu’en s’inquiétant de la brûlure
de l’autre. Amen.
Saint Luc X – 38 à 42
« Alors qu’il était en route avec ses disciples,
Jésus entra dans un village. Une femme appelée
Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une
sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux
pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe
était accaparée par les multiples occupations du
service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne
te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le
service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur
lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes
et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est
nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle
ne lui sera pas enlevée. »
Actualités
Départs en
retraite :
hommage
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur de l’Institution
des Chartreux
Comme beaucoup
d’établissements scolaires, les
Chartreux sont entrés dans
le mouvement important
du renouvellement de leurs
professeurs. Il est vrai que
le corps enseignant de l’Institution est de
grande taille : autour de deux cents professeurs
et institutrices. Cette année, sept professeurs
(Mmes Chaize, Hocquet, Hudault, Riollet,
Zeiliger, MM. Balayn et Kalenderian) ont fait
valoir leurs droits à la retraite. Tous, à leur
manière, ont marqué la Maison. Tous, avec
leur personnalité, l’ont bien servie. Tous, avec
leurs mots à eux, ont exprimé le jour de leur
Marie-Chantal Chaize, Catherine Riollet, Michèle Hocquet, Annie Ducharne,
Gérard Balayn, Elisabeth Zeiliger, Serge Kalenderian et Sabine Hudault.
départ, et lors de la soirée de fin d’année
des professeurs, leur attachement profond à
l’Institution. Anciens élèves, vous demandez
souvent si Monsieur X ou Madame Y enseigne
encore ! Il nous a paru important de vous tenir
au courant de ces départs.
Mme Annie Ducharne, chef comptable, a
également pris sa retraite après plus de 30 années
de service. C’est, pour les Chartreux, l’occasion
de remercier ces hommes et ces femmes, pour
tant de dévouement, de compétences mises en
oeuvre et de conscience professionnelle, avec
lesquels ils ont servi les générations d’élèves.
C’est pour leur dire, à notre tour, l’amitié fidèle
que nous voulons leur témoigner, et la joie qu’ils
nous font, lorsqu’à l’occasion ils reviennent dans
cette Maison qui forcément sera toujours la leur.
Actualités
Les travaux de l’été 2007
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur de l’Institution
A Lyon :
Maintenant chacun sait que les Chartreux ont
leur gymnase ; je devrais dire leur complexe
sportif. C’est un édifice imposant, parce qu’il
s’agit en fait, comme nous l’avions déjà expliqué,
de deux salles de sport posées l’une sur l’autre
et flanquées sur l’un de ses côtés d’un bâtiment
scolaire qui a accueilli, depuis cette dernière
rentrée, nos classes BTS et les
trois années de DCG (Diplôme
de comptabilité et gestion).
Mais alors, direz-vous,
qu’est devenue la crypte de
la chapelle, dans laquelle
tant de générations d’élèves
ont accompli les séances de
gymnastique ? Elle a été
splendidement
restaurée
pour devenir… une salle de
DS. Certes, elle recevra les
manifestations théâtrales, et
quelques conférences, pour
soulager une sur-utilisation
de « l’amphi » Hyvrier. Il
n’empêche, chaque semaine, dans le silence,
des classes entières viennent plancher sur un
sujet de physique, de maths ou de philosophie.
Cette crypte, avec ses voûtes, ses vitraux et ses
nouveaux éclairages a fière allure et l’on a le
sentiment, en voyant les élèves courbés sur
leur problème du moment, d’être tout à fait
dans l’enceinte d’un collège britannique (genre
Le Cercle des poètes disparus).
A Saint-Etienne :
Décidément les Chartreux se mettent à servir
la cause du sport. C’est un revêtement très
moderne que nous avons choisi pour refaire la
10
cour de l’école et du collège. Fini le goudron
noir traditionnel peu écologique et souvent
fatal aux genoux qui venaient
s’y frotter : un revêtement
synthétique type gazon, à s’y
méprendre, habite toute la
surface. Tracés de terrain de
sport, vraies cages de hand et
panneaux de basket. La vie
des collégiens et des écoliers
est transformée. Les petits se
roulent par terre comme dans
un pré. Il n’est pas sûr que
tous ont réalisé que ce n’était
pas de l’herbe authentique : à
preuve cet enfant qui faisait
remarquer à ses camarades
que l’herbe était bien tondue.
De là à donner des idées au collège de Lyon ?
Avec l’APA
(Atelier PAtrimoine
Chartreuse du Lys
Saint Esprit),
suite et fin d’un chantier
François Bouteille,
Professeur d’histoire-géographie
Depuis septembre 2004, l’Atelier PAtrimoine
Chartreuse du Lys Saint Esprit, composé d’élèves
de 2nde et de 1ère, s’est consacré à l’histoire de la
construction du nouveau bâtiment accueillant
les étudiants des classes de BTS et DCG, mais
aussi deux salles de sport, dont une à l’usage du
Centre scolaire Saint Louis - Saint Bruno (cf.
Chartreux actualités n° 33, décembre 2005).
Vous trouverez ci-après les photos qui rendent
compte du déroulement des travaux.
Vue du toit du bâtiment sur St-Bruno
Construction du gros œuvre,
vue de la propriété Brossat
Intérieur du bâtiment après
l’achèvement du gros œuvre
Le bâtiment vu de
la chapelle des Chartreux
Histoire d’un chantier
Vues depuis les classes de terminales
Vues de la propriété Brossat
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Actualités
Inauguration du nouvel
ensemble scolaire et
sportif de l’Institution
des Chartreux et
du Centre scolaire
Saint-Bruno –
Saint-Louis
Samedi 22 septembre 2007
Intervention de M. Gérard Collomb,
Sénateur-Maire de Lyon
Messieurs les Présidents des conseils
d’administration de l’Institution des Chartreux
et du Centre scolaire Saint-Bruno-Saint¬Louis,
Messieurs les chefs d’établissements,
Monsieur l’architecte,
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames et Messieurs les parents d’élèves,
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers amis,
C’est un vrai plaisir pour moi d’inaugurer à vos
côtés ces nouveaux bâtiments aux lignes très
contemporaines qui s’intègrent parfaitement au
site des Chartreux, comme à l’ensemble de ce
paysage de la Croix¬Rousse.
Je tiens à féliciter l’équipe des architectes, ainsi
que l’ensemble des responsables de vos deux
établissements pour ce magnifique projet
qui représente une étape importante dans la
vie des Chartreux, comme de Saint-Bruno Saint-Louis.
Cette réalisation s’inscrit dans une dynamique
de développement de vos activités pédagogiques,
notamment sportives, mais aussi dans une
logique de préservation et d’embellissement
d’un site historique tout à fait exceptionnel situé
au cœur de la Cité.
Un tel bâtiment de 5 étages sur près de 4 000 m2,
avec deux gymnases, des salles de classe, une salle
12
informatique, une infirmerie et des bureaux,
constitue une opération très importante qui se
devait de préserver toute la beauté et l’harmonie
d’un environnement marqué à la fois par la
nature et par un patrimoine architectural hors
du commun.
Vous avez réussi à projeter ce site occupé depuis
le XVIe siècle dans la modernité, tout en restant
fidèle à l’esprit des lieux.
Je me souviens d’ailleurs que nous nous étions
retrouvés ici, il y a un peu moins de deux ans,
pour célébrer avec Monseigneur le Cardinal
Philippe Barbarin la fin de la rénovation de
l’église Saint-Bruno par la Municipalité, après
plus de trois années de travaux.
Nous étions alors avec le Père Georges Babolat,
qui a tant compté dans la vie des Chartreux,
et pour lequel je sais que nous avons tous,
aujourd’hui, une pensée émue.
En véritable gardien des lieux, le Père Georges
Babolat s’était beaucoup investi dans la réussite
du chantier de restauration de l’église, et cette
inauguration aurait sans aucun doute beaucoup
représenté pour lui.
Il était, comme vous tous, très attaché à la
modernisation de l’Institution des Chartreux
qui occupe une place originale dans la vie
éducative lyonnaise et, plus largement, dans
l’histoire de notre ville.
Depuis le milieu du XIXe siècle, et la fondation de
l’Institution par l’abbé Hyvrier, des générations
entières de Lyonnais ont été formées et éduquées
ici par des professeurs ayant laissé une empreinte
profonde dans l’identité de notre Cité.
Parmi ceux-là, il y eut de nombreuses figures
marquantes dont, bien sûr, l’Abbé Couturier,
pionnier de l’œcuménisme chrétien et grand
inspirateur du dialogue entre les religions.
Parmi les élèves qui ont fréquenté les bancs de
cette Maison, je pense à Monseigneur Alfred
Ancel, le Supérieur général du Prado, qui fut
évêque auxiliaire de Lyon pendant plus d’un
quart de siècle.
J’ai d’ailleurs souhaité que la Ville de Lyon
lui rende hommage en attribuant son nom à
un très beau square de Gerland, son quartier
d’adoption.
Les élus du Conseil municipal ont voté cette
proposition à l’unanimité au cours de la séance
de lundi dernier, et nous organisons une
cérémonie officielle de dénomination à laquelle
vous serez naturellement tous conviés.
Ce sera, pour moi, l’occasion de rappeler tout
ce que ce prestigieux élève de la promotion
1915 des Chartreux a apporté à la tradition
humaniste, sociale et chrétienne de Lyon.
Ce sera aussi pour moi l’occasion de rappeler
ce que notre ville doit à la qualité de ses
établissements d’enseignement catholique et
de ses congrégations enseignantes comme les
sœurs de Saint-Joseph de Lyon ou les frères du
Sacré Cœur du Centre scolaire Saint-Bruno
Saint-Louis. On pourrait également évoquer la
présence à Lyon des Jésuites ou des Frères des
Ecoles Chrétiennes, notamment ici à la CroixRousse.
Ma conviction est qu’un tel héritage a gardé une
valeur profonde pour les hommes et les femmes
de notre Cité, quelles que soient les convictions
personnelles sur le plan religieux ou spirituel.
C’est pourquoi nous avons fait du pluralisme, de
la diversité et de l’excellence de l’environnement
éducatif lyonnais une véritable priorité pour
notre ville en accompagnant l’ensemble des
acteurs éducatifs dans leurs projets.
C’est pourquoi, au cours de ces dernières années,
nous avons beaucoup investi dans les domaines
de l’éducation, de la petite enfance, de la vie
sportive, ainsi que dans la qualité de vie et
l’épanouissement de tous dans la Cité.
Je crois que ce nouvel équipement participe
pleinement de cette dynamique qui vise à
faire des structures d’éducation des lieux
d’épanouissement pour tous les jeunes, tant sur
le plan intellectuel et culturel, que physique et
sportif.
Vous accomplissez-là une mission à laquelle
je suis très attaché, tant pour la qualité de vie
des familles lyonnaises que pour l’attractivité,
le rayonnement et le développement de toute
notre agglomération.
Au-delà, je suis heureux que les Chartreux et
l’Institution Saint-Bruno - Saint-Louis aient
aujourd’hui tous les moyens de transmettre
et de faire vivre les valeurs d’humanisme,
d’ouverture et de progrès auprès de la jeunesse
d’aujourd’hui.
C’est ainsi que nous préparerons l’avenir de
notre Cité. Celui d’une “ville heureuse” pour
reprendre la belle expression de l’architecte
Renzo Piano, une ville dans laquelle chacun,
malgré toutes les différences, puisse s’épanouir.
Une ville dans laquelle nous puissions tous vivre
ensemble.
Je vous remercie.
13
Actualités
Intervention de
M. François Petinataud,
chef d’établissement du
Centre scolaire Saint
Bruno – Saint Louis
Cette inauguration est
d’abord l’aboutissement de
longs efforts de tous ceux qui
sont passionnés par le sport,
les activités sportives, à savoir :
sportifs, professeurs d’EPS,
éducateurs, administrateurs.
Tous attendaient un tel équipement pour
pouvoir agir, s’entraîner dans des conditions
satisfaisantes. Ils ont été tout au long de la phase
préparatoire de précieux conseillers pour guider
le choix des matériaux, des installations, des
équipements.
Nous tenons à les saluer et à les remercier, car
ils nous ont probablement aidés à faire des choix
économiques de bonne gestion tout en assurant
de bonnes installations.
Par cette réalisation, nous avons voulu également
donner un signal fort. Un signe à tous ceux qui
fréquentent nos établissements dans le cadre de
leur scolarité.
Le sport est un volet incontournable dans le
milieu scolaire pour grandir, développer des
relations, se mesurer aux autres et à soi-même.
Nous pensons à nos internes qui passent ici leur
semaine et qui n’avaient pas d’équipements
satisfaisants pour se dépenser, jouer, s’entraîner.
Et particulièrement lorsque le mauvais temps
les empêchait d’utiliser les cours.
Aujourd’hui nous pouvons leur offrir des temps
de détente post-cours et nous en sommes très
satisfaits.
Nous pensons également à tous ceux qui, le
mercredi après-midi, dans le cadre de leurs
activités associatives sportives, devaient aller à
l’extérieur pour trouver des salles. Maintenant,
ces installations leur sont ouvertes, à notre
grande joie.
14
Enfin, nous pensons à nos partenaires qui dans
le cadre des horaires aménagés attendaient de
notre part une aide pour éviter de surcharger les
horaires de leurs élèves, de leurs sportifs en les
invitant à s’entraîner à l’extérieur.
Cet ensemble sportif, nous permettra, j’en
suis sûr, de mieux nous atteler aux grandes
orientations d’éducation nationale en matière
de sport scolaire.
Elargir la palette des sports pour que tous les
profils d’élèves puissent trouver du plaisir dans
la pratique et qu’ils puissent prolonger leurs
activités au-delà des années lycée.
Si la réalisation de cet ensemble sportif a pu
aboutir sans la moindre anicroche, c’est aussi
parce que tout au long de ces années nous
avons vu croître une volonté remarquable de
coopération, de partage et de respect. Cette
réalisation nous a fédérés. Les responsables,
les personnels, les administratifs ont agi tout
le temps avec le désir profond de montrer que
l’enseignement catholique sait regrouper ses
énergies, ses atouts pour que les jeunes voient
les conditions de sport et de travail s’améliorer.
Je voudrais saluer les sœurs de Saint-Joseph
et leur exprimer ma profonde reconnaissance
et, aussi bien les représentantes de la Maison
générale que de la Province, pour les efforts
qu’elles ont acceptés.
Egalement les représentants des organismes
de gestion et leurs représentants, le Père
Martin, Monsieur Henry à qui nous avons pris
beaucoup de leur temps, Monsieur Comte et les
administrateurs de nos deux établissements.
A tous les personnels qui n’ont pas lésiné sur
le niveau de leurs engagements. Je souhaite
particulièrement citer Monsieur Ligout et
Monsieur Jacquemet.
Je reste admiratif pour votre générosité, votre
investissement dans l’aboutissement de cet
ensemble. Et tout cela pour que nous puissions
offrir à chaque jeune les possibilités de se
cultiver, de faire des efforts, de fortifier leur
corps et leur esprit.
Je formule en conclusion un vœu en reprenant
la célèbre citation de Juvénal dans les Satires :
« Que cet ensemble puisse mieux assurer
l’accomplissement d’un esprit sain, dans un
corps sain grâce aux études et au sport ».
Intervention du Père Bruno
Martin, Supérieur de la
Société des Prêtres de
Saint - Irénée
Monsieur le Maire, mesdames
et messieurs les élus, chers
amis,
Vous souhaitez tous, je le
pense, que mon discours ne
soit pas proportionné à la
longueur du chantier…
Faire l’historique de la
construction qui nous rassemble aujourd’hui
nous reporterait sept ou huit années en
arrière. C’est notre directeur administratif
des Chartreux, Alain Comte, qui le premier,
il me semble, alors que nous tournions et
retournions diverses hypothèses, suggéra cet
emplacement mitoyen : je dois dire que cette
idée fut accueillie de manière très positive par le
Lycée Saint‑Bruno, et laissait déjà entrevoir de
fructueuses perspectives de travail commun.
Je passe sur la nomenclature exhaustive de toutes
les difficultés, théoriques et pratiques. Ici, comme
disent les lycéens, « c’est la totale » : Terrain
classé boisé, commission des balmes, zone de
fouilles archéologiques préventives, périmètre
de protection Monuments historiques… sans
compter les difficultés d’accès au chantier, et la
surface constructible tout juste nécessaire pour
le projet – il aurait même fallu quelques mètres
de plus pour satisfaire vraiment les désirs des
professeurs d’EPS. Mais enfin…
Je dois saluer d’entrée la bienveillance des
religieuses de Saint Joseph, propriétaires de
la plus grande partie du terrain, qui ont tout
de suite compris l’intérêt pédagogique du
projet… et en ont supporté les conséquences
avec une patience héroïque et une résignation
admirable !
Je dois dire aussi l’appui décisif que nous a
apporté M. Gilles Buna, adjoint au Maire,
auprès des services de l’urbanisme : je crois que
sans son aide le projet n’aurait jamais vu le jour.
Tout ceci étant posé, il fallut commencer par la
phase des projets, études, avant projets sommaires,
maquettes : ce fut la première et lourde tâche
de nos architectes, MM. Yves Boucharlat et
Thierry Binachon, et de leurs équipes. En
juillet 2004, première victoire, le permis de
construire était obtenu. J’en ai encore le dossier
d’instruction complet dans mes archives, où il
occupe un volume impressionnant : il pourrait
servir, en cas de besoin, à lester une grue…
Vint ensuite le moment de la recherche des
financements et des appels d’offres. Pour ce
qui est des financements, la Région nous faisait
bénéficier d’une subvention importante pour
la partie de bâtiment destinée aux BTS. Mais
pour la partie des salles de sport, que nous
inaugurons aujourd’hui, pas de subventions
possibles. Nous pourrions y mettre, comme
sur les monuments romains : D.S.P.P. – de sua
pecunia posuit - ce qui signifie à peu près : aux
frais de la princesse. Quant aux appels d’offres,
il ne faut pas croire qu’on se bousculait pour
15
Actualités
y répondre – personne ne se précipite sur un
chantier aussi difficile : honneur aux entreprises
qui ont relevé le défi.
Les fouilles archéologiques n’ayant mis à jour,
grâces à Dieu ! aucun sarcophage mérovingien,
le début des terrassements commençait
en juillet 2005. Je vous épargne le récit de
deux ans d’aventures, ponctuées d’imprévus,
d’intempéries, de retards plus ou moins
inévitables. Mes remerciements vont aujourd’hui
à toutes les entreprises qui ont travaillé sur ce
chantier, car dans une construction pareille
il n’y a pas de petits détails, et la réussite
tient au fait que chacun fait de son mieux
dans sa partie, qu’elle soit fondamentale ou
de second œuvre – car rien n’est secondaire.
Faute de pouvoir citer tout le monde, je veux
cependant évoquer l’entreprise Pitance, qui a
réalisé le gros œuvre, et saluer son chef de
chantier, M. Carrier, qui n’en est pas à son
premier chantier aux Chartreux. M. Carrier est
un homme de caractère. M. Boucharlat aussi.
Tous les artisans et les entrepreneurs qui ont
travaillé ici aussi. Vous voyez le tableau. Lors
de nos réunions de chantier hebdomadaires,
l’ambiance était parfois chaude. Côté maîtres
d’ouvrage, M. Ligout apportait ses compétences
d’homme du métier – ses remarques étaient
toujours judicieuses ; votre serviteur faisait le
juge de paix.
Le résultat est là. Les tensions, les énervements,
les retards, tout est derrière nous. Et devant
nous il y a ce bâtiment, si attendu, si fonctionnel,
si beau.
Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les
élus, les tâches d’un chef d’établissement ou
d’un président d’OGEC ne sont pas toujours
simples. Nous avons souvent l’impression d’être
les prisonniers d’un maquis réglementaire
qui, avec les meilleures intentions du monde,
décourage toute initiative, entrave tout projet,
fait mal augurer de l’avenir. Je me redis souvent
avec la Plaisante Sagesse Lyonnaise que « pour
coucher sous les ponts et boire à la borne, y a
16
besoin de demander la permission à personne,
mais à part çà, c’est à peu près tout ce qu’on
peut faire rien que de soi ». C’est pourquoi, au
terme de ce discours, je voudrais remercier à
nouveau :
- Les élus et les services municipaux qui ont
compris l’intérêt de ce beau projet et qui nous
ont permis de franchir tous les obstacles.
- Nos architectes et leurs bureaux d’études qui
ne se sont pas laissé arrêter, ni par les difficultés
techniques du chantier, ni par les chicanes
administratives.
- Les artisans qui ont fait passer ce projet du
papier à la réalité.
Aujourd’hui on pense que travailler, c’est être
devant un ordinateur - et certes sans beaucoup
d’ordinateurs, le chantier ne se serait pas fait !
mais après l’ordinateur il y a des mains –
des machines, certes, et sans ces machines, le
chantier ne se serait pas fait ! – mais derrière
ces machines, il y a des intelligences humaines
et des mains humaines, et ce sont elles qui ont
fait. Ce sont de prodigieuses banalités, mais ne
méritent-elles pas d’être dites ?
J’ai fini d’évoquer le passé. L’important n’est pas
derrière nous, mais devant nous : l’important,
ce sont ceux pour qui ces bâtiments ont été
réalisés, malgré tous les obstacles. Car une école,
Monsieur le Maire, ce ne sont pas des bâtiments,
fussent-ils du plus beau des bétons : ce sont les
élèves. Tout n’existe que par eux et pour eux.
Intervention du Père Jean-Bernard Plessy,
Chef d’établissement de l’Institution des
Chartreux
Monsieur le représentant du Cardinal,
Archevêque de Lyon,
Monsieur le Sénateur – Maire de Lyon,
Monsieur le Député,
Monsieur le Représentant de la Région Rhône–
Alpes,
Madame et Monsieur les maires d’arrondissement,
Monsieur le Directeur diocésain,
Mesdames, Messieurs, chers amis,
Depuis plus de 400 ans, sur cette partie de
terre de la Croix-Rousse, on bâtit, on restaure,
on redispose, on aménage. De la construction
de la Maison dite des Missionnaires devant
laquelle vous êtes peut–être passés tout à l’heure
à ce dernier ensemble sportif et scolaire que
nous inaugurons ce matin, quatre siècles se sont
écoulés.
J’y vois le signe d’une vitalité qui est d’abord celle
de l’Eglise, des moines Chartreux, demeurés là
jusqu’à la Révolution, à la société des Prêtres
de Saint Irénée prenant leur relais jusqu’à
aujourd’hui et fondant dès le premier quart du
XIXe siècle l’Institution des Chartreux. Mais
cette opiniâtreté à construire et à transformer la
moindre parcelle de terrain en locaux scolaires
(trois bâtiments en moins de 30 ans) est le
signe d’une Maison d’éducation en bonne santé,
accueillant près de 3 000 élèves, de la maternelle
au post-Bac. Etablissement qui, s’inscrivant
pleinement dans le service de l’Education
nationale dont il est partenaire, sait néanmoins
faire valoir ce qui le fonde et l’anime dans son
identité propre.
Depuis plus de vingt ans, se posait ici la question
de la construction d’un complexe sportif. Certes
les Chartreux avaient et ont toujours leur stade,
rue Henri Gorjus, auquel ils tiennent. Certes,
il y avait bien les plateaux de sport extérieurs
sur les cours de récréation. Mais il manquait
cet équipement que vous venez de visiter. Et
dans la mesure où nos voisins et amis du lycée
Saint Bruno avaient la même préoccupation
que nous, il fut finalement décidé d’unir nos
forces et nos compétences dans la création
d’un double complexe, posé l’un sur l’autre,
capable d’accueillir les élèves de nos deux
établissements.
Comme François Pétinataud l’a justement fait
remarquer, ce partenariat n’a pas été seulement
celui de l’intérêt économique et financier. Il a très
vite trouvé son identité véritable, celle du cœur,
celle de l’esprit, animé par une volonté commune
de coopération étroite au service de l’éducation
des milliers de jeunes que nous accueillons.
D’une pierre, trois coups : deux gymnases et
un bâtiment scolaire. Si la construction de ce
double complexe sportif ne repose que sur nos
fonds propres d’investissement, nous devons
exprimer, en revanche, notre reconnaissance à
la Région Rhône–Alpes, pour la participation
importante qu’elle a prise à la construction
du bâtiment scolaire devant lequel nous nous
trouvons. Regroupant désormais nos filières
techniques d’enseignement supérieur dans une
unité de lieu, le bâtiment permet lui aussi de
renforcer le partenariat initié, dans ce que nous
appelons le pôle tertiaire supérieur, avec le lycée
Saint–Bruno.
Nos filières commerciales, comptables
et financières, et informatiques disposent
désormais d’équipements et de dispositifs
17
Actualités
d’apprentissage très modernes, permettant à
leurs étudiants d’acquérir de manière optimale
les compétences que le monde du travail et
les entreprises attendent d’eux dans quelques
années.
Certes, il y a un grand mur qui sépare nos deux
Maisons, mais des portes ont été percées ; certes
une grille sera scellée, par une entreprise qui
travaille si bien qu’elle ne l’a toujours pas posée ;
mais il n’y aura qu’une seule clé pour permettre
le passage aux professeurs et étudiants de ces
filières, dans un sens ou dans l’autre.
Les temps qui viennent appellent manifestement
à des synergies d’objectif et d’action. Il faut
toujours savoir anticiper et je me réjouis avec
François Pétinataud de pouvoir partager cet
objectif commun.
A mon tour enfin, je voudrais remercier
chaleureusement ceux et celles par lesquels cette
vaste opération a été rendue possible. Je joins ma
voix à celle du Père Martin pour saluer l’accueil
très favorable qu’a rencontré notre projet auprès
de la Ville de Lyon, et l’aide que nous a
notamment apportée Monsieur Gilles Buna.
Reconnaissance aux pouvoirs publics et au
Conseil Régional Rhône-Alpes pour le
financement accordé. Reconnaissance à nos
architectes : Yves Boucharlat et Thierry Binachon,
anciens Chartreux, fidèles aux Chartreux, et
actifs à conduire les entreprises dans un presque
très bon échéancier. Reconnaissance à nos
conseils d’administration respectifs et à leurs
présidents, qui ont eu l’audace de bâtir.
Reconnaissance à Alain Comte, directeur
administratif des Chartreux, pour les longues
heures de travail, à Emmanuel d’Ussel, directeur
des services généraux, pour les mêmes heures
de travail.
Reconnaissance aux personnels des services, aux
professeurs d’EPS pour leur belle coopération.
Je sais qu’ils déserteront maintenant ma salle
d’attente, ayant obtenu ce qu’ils voulaient
obtenir.
18
Reconnaissance posthume, mais très forte, à
mon prédécesseur le Père Georges Babolat, qui
voulait ce complexe sportif, pas forcément à cette
place, mais qui le voulait. De cet ensemble, il fut
l’initiateur. Ce bâtiment lui est dédié, il portera
son nom. Je sais qu’il eût sans doute préféré
une dédicace plus centrale dans l’enceinte des
Chartreux. Je pense qu’il se console au moins
qu’un bâtiment entier lui soit dédié plutôt
qu’une salle, si grande fût-elle.
Et maintenant, qu’allons-nous faire ? D’abord
nous serrer la ceinture, Monsieur le Sénateur,
comme l’aurait dit votre illustre prédécesseur.
Mais dans quelque temps qui sait, il y a bien
encore un dernier endroit du domaine où bâtir,
et je vois bien pour quel projet. Mais dans
quelque temps seulement !
Je forme le vœu que jamais, sur ce coin de la
colline qui travaille, ne cesse le bruit des enfants
qui jouent sur les cours ou dans le gymnase, le
silence des étudiants rassemblés en DS, le bruit
des craies sur les tableaux quand on passe dans
les couloirs, le flux des élèves qui entrent le
matin et celui des élèves qui sortent le soir.
Je forme le vœu que jamais ne cesse ici cette
œuvre d’éducation au service de l’Eglise et de
notre Nation.
Supplique pour que vive
le Liban
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur de l’Institution
« N’est-il pas vrai que dans peu de temps, le
Liban redeviendra un verger ? » Isaïe XXIX 17
Il faut avoir vu ces petits enfants de Beyrouth,
avec leur tablier d’écolier et leurs yeux de braise
qui fixent silencieusement le visiteur, pour n’être
jamais plus indifférent aux articles de presse des
grands quotidiens qui évoquent de temps à
autre la situation politique du Liban.
Il faut avoir entendu ces enfants du pays des
cèdres exprimer si simplement et si dignement
leur immense amour de leur terre, leur ardent
désir de paix (chaque petit poème qu’ils récitent,
chaque ritournelle se transforme toujours en
adjuration, en supplique pour la paix et la
liberté) pour guetter, entre les légions, le plus
petit espoir d’une paix retrouvée, d’une entente à
reconstruire entre les communautés religieuses.
On sait parfaitement que le problème n’est pas
à l’intérieur du pays. Il vient exclusivement des
influences, pour ne pas dire des oppressions
qu’exercent à son endroit les partis qui le
voudraient sous leur coupe.
En dehors de toute analyse de politique étrangère
qui n’est pas le but de mon propos, il y a pour
moi comme un immense mystère à considérer
que cette terre soit si belle, si fascinante, si
étroitement liée à l’Histoire sainte, le Liban
est nommé 59 fois dans l’Ancien Testament, et
qu’elle soit, malgré elle, une terre de perpétuel
martyre. Le problème n’est pas nouveau, direzvous ! Peut-être, mais il est si difficile de s’y
résoudre, quand on voit ces enfants pleins de
vie quitter l’école avec une espèce de prudence
toujours mêlée d’appréhension, et vis-à-vis de
la sécurité du chemin de retour vers la maison,
et vis-à-vis des lendemains si sombres ! Les
enfants d’Occident n’ont pas ces sentiments. Ils
en ignorent tout.
Il ne faudrait pourtant pas croire que ces enfants
en oublient les cris, les jeux de balles et les rires,
les cours de récréation. Eux aussi sont animés
d’une terrible envie de rire, d’insouciance et de
joie simple, et ils courent comme les autres se
cacher derrière les poteaux des cours de récré, à
jouer, à parler, à chanter. Dès qu’ils redeviennent
sérieux, ils n’ont souvent plus de mots d’enfants,
et leur évocation de l’avenir vous bouleverse,
tant elle semble porter le poids d’incertitudes
qu’ils ne maîtrisent pas. J’ai eu l’honneur
d’être invité à Beyrouth, en mai dernier, pour
parrainer la promotion des bacheliers du collège
Saint Georges. C’était le moment où l’armée
libanaise pilonnait le camp de Nar El Borad
vers Tripoli. De l’aéroport jusqu’au collège, j’ai
vu des colonnes de chars, des mouvements de
troupes et passé plusieurs barrages. Une fois au
collège, on m’a invité à passer dans les classes,
celles des petits comme celles des grands. Des
moments uniques où l’espérance contenue dans
le regard d’un enfant semble tellement plus
forte que les menaces ou les intimidations d’un
dictateur d’à côté.
Des moments où lorsque l’on vous dit que la
France est la sœur vénérée du Liban, on ne
vous raconte pas d’histoires. Des moments où
la concélébration de la messe en arabe (je n’ai
pas été très opérationnel) vous fait prendre
conscience de manière grandiose de l’universalité
de l’Eglise. Des moments uniques où l’on se dit
que l’on n’a pas le droit de les « laisser tomber »,
parce qu’ils sont si proches de nous, parce que
nous sommes si proches d’eux.
Voilà pourquoi le parrainage de ces enfants de
Saint Georges est devenu une cause prioritaire
pour les Chartreux. Voilà pourquoi nous voulons
poursuivre, amplifier cette œuvre de fraternité :
l’union faisant la force, parents d’élèves,
anciens élèves, professeurs et personnels des
services, aidons ces enfants, en leur permettant
financièrement d’être scolarisés au collège Saint
Georges, à préparer demain l’avenir de leur
nation. Amis Libanais, vous pouvez compter
sur nous.
Pour toute demande de renseignement :
04 72 00 75 50.
19
Actualités
“Pour un coup d’essai, ce
fut un coup de maître”
Résultats de la première promotion
de la classe Sciences-Po
Gilles Crespin,
directeur des CPGE
A l’heure de l’écriture de ces lignes, la coupe
du monde de rugby bat son plein. L’image est
toute trouvée pour cette première promotion
de la classe prépa Sciences-Po. L’essai est
transformé !
En définitive, 26 de nos 32 préparationnaires
se sont extraits de la mêlée des quelque 5000
candidats pour franchir la ligne et intégrer un
IEP ; certains pour entrer en deuxième année,
d’autres en première année, les derniers dans les
arrêts de jeu, appelés fin août sur liste d’attente.
Personne n’est resté sur la touche puisque ceux
qui n’avaient pas réussi sont actuellement en
deuxième année de licence de droit à l’Université
Lyon III (voir p.49).
Bien au-delà de nos meilleurs pronostics, ces
82 % d’intégration nous placent à nouveau
parmi les favoris pour la compétition 2008, avec
la même équipe d’entraîneurs et une nouvelle
génération d’étudiants admiratifs de leurs
aînés.
20
“Les politiques
économiques
en France et
en Europe”
Patrick Artus
en dialogue avec
Isabelle Gravet,
professeur d’économie
Mardi 9 octobre 2007
Antoine Bachès,
étudiant en
Prépa HEC 4
C’est devant une assemblée de plus de 500
lycéens, étudiants en classes préparatoires et
professeurs, que M. Patrick Artus nous a fait
l’honneur de (re)venir nous présenter son
analyse d’économiste renommé et reconnu.
Ce polytechnicien, également diplômé de
l’ENSAE (Ecole nationale de la statistique et
de l’administration économique), cumule les
fonctions de professeur, chercheur, conseiller
économique auprès du gouvernement et
directeur de NATIXIS.
Son exposé s’est déroulé autour du thème des
banques centrales. Comme l’indique le titre
de son dernier ouvrage, « Les incendiaires, les
banques centrales dépassées par la globalisation »
(2006, Editions Perrin), le rôle de ces dernières
doit être repensé dans un contexte mondialisé
des crises financières à répétition.
L’économie actuelle est en effet marquée
par des crises se succédant et suivant un
schéma « endettement - hausse des prix des
actifs financiers », à l’image de la crise des
« subprimes » aux Etats-Unis. M. Artus dénonce
à cet égard l’attentisme des banques centrales
et le dogmatisme des politiques monétaires
qu’elles empruntent au nom d’une inflation
nulle. Pourtant, le seul objectif d’inflation
semble être dépassé dans un monde globalisé
où les problèmes ont changé.
M. Artus a d’ailleurs su nous rendre compte à sa
manière, conciliant la technique de l’expert et la
simplicité du pédagogue, des problèmes actuels.
Il constate d’une part une nécessité de réformes
structurelles afin de pallier un potentiel de
croissance trop faible en Europe. Ces réformes
doivent porter selon lui aussi bien sur l’Etat
lui-même que sur le rapport existant entre
celui-ci et les banques centrales. D’autre part,
il dénonce cette spirale inquiétante des crises
financières et accuse un trop grand laxisme
des banques centrales. Il évoque à ce titre une
nécessité d’intervention de ces dernières afin
d’enrayer ce phénomène cumulatif. De plus,
le système financier international entretient
très largement ce phénomène. En effet, un
surplus de liquidités lié aux excédents de pays
Face à ce constat plutôt pessimiste mais réaliste
de M. Artus, les solutions proposées se montrent
pour le moins difficiles à appliquer. Autant de
débats tels ceux de l’indépendance des banques
centrales, ou de leur plus grande intervention
tout en demeurant moins dogmatiques quant
à l’inflation, sont relancés. Pessimistes, les
perspectives le sont également : accentuation des
crises à répétition ? Crise durable ? Récession ?
L’avenir économique, selon M. Artus, semble
donc n’aller que dans un sens, celui de la
réforme des banques centrales.
Nous remercions M. Artus pour sa disponibilité
et son effort de pédagogie auprès des élèves,
confirmés par la suite, lors de la réception
organisée après la conférence.
en développement finance les déficits de pays
développés et entretient ainsi les crédits. Le tout
semble être validé par une finance globalisée
transformant les crédits en actifs financiers.
21
Association des Anciens Elèves
Entretien avec Florence
Pélardy,
Officier de Police judiciaire
Police nationale - Paris
Ancienne élève de l’Institution des
Chartreux (promotion 1987)
En quelles années, avez-vous été élève de
l’Institution des Chartreux ?
J’ai effectué tout mon parcours de lycée à
l’Institution des Chartreux. Auparavant, j’ai été
scolarisée à l’école Saint Joseph dans l’Ain puisque
mes parents résidaient dans ce département,
avant que nous nous rapprochions de Lyon.
Quels professeurs vous ont le plus marquée ?
Plusieurs ! Je pense, notamment au Père Achard
qui nous enseignait le français et à Monsieur
Cugnet qui intervenait, lui, en philosophie. Assez
naturellement, j’avais un rapport privilégié avec
les enseignants des disciplines littéraires, car j’ai
suivi un Baccalauréat série L.
Mais assurément, je crois que c’est mon
professeur d’anglais de seconde, Mademoiselle
Bourgeois, qui m’a marquée. En effet, mon
niveau d’anglais était médiocre en entrant en
seconde et je n’étais pas passionnée et cette
enseignante m’a fait adorer cette langue. C’est
une chance réelle, car j’ai pu par la suite vivre
pendant sept mois en Australie. J’ai certes
amélioré mon niveau sur place, mais je n’aurais
pas pu avoir cette immersion avec mes lacunes
initiales de fin de collège.
Après vos études à l’Institution des Chartreux,
qu’avez-vous fait ?
Après mon Baccalauréat, j’ai intégré une prépa
Hypokhâgne sur Paris, puis je suis revenue
sur Lyon en Faculté de droit, où j’ai obtenu un
DEUG avant de rentrer à l’école de Notariat
de Lyon.
C’est à ce moment que ma passion m’a rattrapée !
Au désespoir de mes parents, je leur ai annoncé
mon intention d’interrompre mon cursus de
22
notariat afin de devenir « flic ». Préalablement,
il y avait eu mon expérience australienne de sept
mois. Je ne pouvais pas rester plus longtemps.
Il m’avait été impossible d’obtenir un visa de
travail malgré toutes mes démarches et j’avais
épuisé toutes les possibilités de prolongation de
mon visa touristique. Ayant largement profité
de l’Australie et de ses charmes, pour l’avoir
visitée en rayonnant depuis Adélaïde, après
m’être passionnée pour les aborigènes et leur
culture, notamment leur peinture, véritable
moyen de revendication de leurs terres et de
leurs droits, je rentrais donc en France.
Mon parcours a été atypique : suivant les
conseils d’amis impliqués dans la Police
nationale, je suis devenue gardien de la paix. La
démarche pouvait sembler cavalière puisqu’à
l’époque, cette profession était accessible
par concours à des personnes titulaires d’un
Brevet des collèges. Pour moi, l’objectif était
ailleurs : connaître le métier de policier de
terrain et m’imprégner. Après ma formation
et une première affectation parisienne, tout
d’abord dans le 4ème arrondissement de Paris,
principalement avec une mission de garde des
personnalités, j’intégrais la Police des transports.
Ce service intervient principalement sur des
missions de délinquance en banlieues. Nous
étions confrontés à la misère sociale sous toutes
ses formes, mais aussi nous devions traiter des
problèmes de délinquance nationale.
En 2002, après quasiment six années dans la
Police nationale, je passais et réussissais mon
concours d’officier.
Je rejoignais mon affectation parisienne du
4ème en charge plus spécifiquement du Marais,
de Notre–Dame, en tant qu’adjoint au chef
du bureau opérationnel. En fait, nous sommes
impliqués sur l’ensemble de la procédure
judiciaire du commissariat, mais nous avons aussi
une mission statistique, qui n’est pas purement
comptable puisqu’elle doit permettre une
adaptation des moyens matériels et humains de
la Police nationale pour répondre aux évolutions
et aux nouvelles formes de délinquance.
Les évolutions sont nombreuses dans ce
secteur. Par exemple, actuellement, je termine
une formation de 3ème cycle sur la prévention
situationnelle. L’objectif est d’anticiper les
problèmes en analysant les risques et en mettant
en place des procédures avec les divers acteurs,
commerçants, institutions, particuliers, ceci afin
d’éviter les vols, les dégradations…
La formation reçue aux Chartreux a-t-elle
influencé votre vie ?
Certainement, mais à bien y réfléchir mon
orientation professionnelle était acquise dès
mon plus jeune âge. Ce qui était difficile était
d’en prendre conscience réellement et de faire
partager ce choix à mes parents.
Les Chartreux ont eu un rôle fondamental,
principalement grâce à la rigueur, au goût du
travail bien fait. Ce sont ces valeurs fondamentales
qui ont fait naître cette passion et m’ont permis
de l’affirmer, puis de la concrétiser.
Vos projets tant professionnels que personnels ?
Ils sont nombreux. Je souhaiterais me rapprocher
de Lyon, retrouver mes racines, ma terre.
Professionnellement, j’espère pouvoir m’appuyer
sur certaines opportunités. La Ville de Lyon
est pionnière dans le domaine de la prévention
situationnelle. Je devrais pouvoir ainsi associer
aspirations professionnelles et personnelles.
La terre, le terroir, les vieilles pierres me
manquent et, de façon plus intime, j’aimerais
pouvoir m’adonner davantage à ma nouvelle
passion : la sculpture sur pierre.
L’orientation est une étape souvent difficile pour
un lycéen. Votre cheminement personnel dans ce
dédale de l’orientation a-t-il été compliqué ?
Les choses ne se sont pas faites simplement,
puisque, nous l’avons évoqué, j’ai tâtonné avant
de concrétiser mon orientation. Par contre, une
fois lancée, tout s’est passé pour le mieux.
A des élèves qui aujourd’hui souhaiteraient
devenir officier de police judiciaire, quels conseils
donneriez-vous ?
Je crois qu’il faut d’abord avoir la « vocation ».
En matière de conseils, cela dépend des
personnes, mais attention : devenir officier, c’est
être conscient que le management est une phase
essentielle du métier. Par exemple, j’ai environ
trente personnes sous ma responsabilité.
Evidemment, mon parcours atypique peut
étonner, mais il s’avère être un atout majeur
dans cette capacité à manager une équipe,
à comprendre l’approche et la démarche de
certains gardiens de la paix.
Actuellement, beaucoup de séries télévisées à
succès mettent en scène des professionnels de la
police judiciaire. Il est important pour un jeune
de comprendre que les réformes engagées vont
amener de plus en plus les officiers à s’investir
sur des fonctions de gestion et de management.
Quel que soit le niveau d’entrée dans la
Police nationale, l’ouverture aux autres est
fondamentale. Le policier est confronté à la vie
réelle avec ses joies, mais aussi ses turpitudes. La
tâche n’est pas facile, il faut prendre du recul.
Ce métier est un métier – passion, passion
de l’humain, passion de l’humanité et
de l’humanisme. Des valeurs chères aux
Chartreux.
Florence Pélardy, vous êtes responsable de
l’antenne parisienne des anciens de l’Institution
des Chartreux. La dernière rencontre co-organisée
avec Jean–Paul Bonnet a été un succès avec la
visite de l’Assemblée nationale. Quels sont vos
projets pour 2008 ?
J’ai plusieurs projets, je souhaite proposer
une nouvelle rencontre aux anciens élèves de
l’Institution au printemps 2008 et j’ai deux
pistes principales, soit la visite de Notre–Dame,
mais bien évidemment une découverte des lieux
généralement non accessibles au public, ou une
visite au Mémorial de la Shoah. Lyon a été la
capitale de la Résistance, et la symbolique me
paraît attractive.
Actuellement, nous sommes encore en phase
de réflexion, mais je ne veux pas décevoir les
anciens de Paris et d’Ile-de-France qui sont
toujours très mobilisés.
23
Association des Anciens Elèves
Rencontre de la
promotion 1997
Jeanne Camus (désormais Derkenne) et
Patrice Durand
L’idée avait traversé quelques esprits ces
dernières années : pourquoi ne pas organiser
une journée de retrouvailles pour les élèves de
la promotion 1997 ?
Heureuse idée. En effet, la joie et la cohésion qui
avaient animé notre promotion, pour certains
depuis l’école maternelle, pour d’autres depuis le
collège ou le lycée, étaient restées bien présentes
dans nos mémoires. Beaucoup de personnes ont,
depuis la fin de la terminale, gardé contact. Les
mariages ont été autant d’événements heureux
qui nous ont permis de nous en apercevoir.
Et toujours, ce même constat : il y a un petit
«quelque chose» entre les gens ayant appartenu
à l’Institution des Chartreux ; mieux qu’un
simple souvenir, une complicité.
Cette idée s’est transformée en projet, lancée en
janvier 2007 pour fêter les 10 ans de la promotion.
Grâce aux moyens de communication
électronique mais aussi aux adresses postales
de l’époque mises à disposition par l’Institution,
nous avons pu retrouver la trace d’une grande
majorité des personnes de la promotion (presque
80%).
Le 20 octobre dernier, nous nous sommes
retrouvés aux Chartreux, pour une messe
émouvante, célébrée par le Père Plessy, puis un
apéritif offert par l’Institution, où 120 personnes
ont eu la joie de constater que les dix années
écoulées depuis notre entrée dans l’âge adulte
n’ont (presque) rien changé… du moins pour
vous, Mesdames. Tout ce petit monde s’est
ensuite retrouvé dans un bar en ville pour un
dîner et une soirée… tardive pour la plupart!
Il semblerait que l’idée ait essaimé, certaines
promotions ayant manifesté le souhait
d’organiser des événements semblables ; qu’ils
n’hésitent pas à s’investir dans de tels projets, le
24
temps consacré sera récompensé par un grand
plongeon dans le passé et les sourires toujours
radieux de leurs anciens camarades de classe.
Qu’ils n’hésitent pas non plus à nous contacter
s’ils ont des questions, besoin d’idées, …
Si des personnes de la promotion 1997, dont
nous n’aurions malheureusement pas retrouvé
les coordonnées à temps, lisent le présent papier,
qu’elles nous contactent, nous les intégrerons à
notre mailing list.
Permettez-nous, enfin, de remercier
chaleureusement le Supérieur et son assistante
Madame Delahaye pour leur soutien dans
l’organisation de cette rencontre.
Adresses e-mail :
[email protected] (Jeanne)
[email protected] (Patrice)
Tandems africains
Du Sahara au Kilimandjaro guidés par
des non-voyants
Diego Audemard
Jean-Christophe Perrot
(promo Prépa HEC 2000)
C’est à tandems que deux anciens de l’institution
ont choisi de mener à bien leur projet
« Raconte-moi la Terre » : découvrir l’Afrique,
accompagnés de personnes aveugles, pendant
toute une année.
Du Maroc à la Tunisie, en passant par la
Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso,
le Bénin, le Cameroun, la Tanzanie et le Kenya,
les deux jeunes amis et leurs 27 co-pilotes, non
et mal-voyants – pour la plupart sans expérience
du vélo –, ont parcouru 13 500 kilomètres.
Une aventure où chacun dépendait de l’autre
pour avancer… et aussi monter : ensemble,
ils ont vaincu, à pied, le Jbel Toubkal (4 167
mètres), le mont Cameroun (4 095 mètres), le
Kilimandjaro (5 685 mètres) et le mont Kenya
(4 985 mètres) !
C’est en révisant ensemble leurs cours
de philosophie, d’analyse économique et
historique des sociétés contemporaines ou
ce qui a été vécu, pour inciter des jeunes et
des moins jeunes à s’engager, à pratiquer une
activité sportive avec des handicapés ou tout
simplement pour que d’autres s’autorisent à
rêver puis à réaliser leurs rêves.
A travers ce livre, nous découvrons les
ambiances des villes et villages de brousse qu’ils
traversent, partageons le repas des personnes
croisées, vivons au rythme des familles qui
les accueillent chaque soir, vibrons sur des
morceaux improvisés au violon par Diego…
Ils nous font ainsi réaliser que ce qui n’aurait pu
être que partage d’efforts physiques est devenu
partage des sens, afin de mieux ressentir et
apprivoiser la réalité environnante.
Le témoignage d’une expérience authentique,
menée pour le plaisir de découvrir
l’extraordinaire variété du continent africain.
Une aventure humaine et culturelle, faite de
rencontres inoubliables...
de mathématiques que les deux étudiants
de classe préparatoire (promotion 2000) ont
fait connaissance. Un « binôme » formé pour
préparer les concours aux grandes écoles de
commerce, qui donnera naissance quelques
années plus tard à un projet original : découvrir
un continent guidé par des aveugles !
Après deux années d’école, ils profitent d’une
année césure pour se lancer sur les pistes
d’Afrique.
Dans chaque pays, Jean-Christophe et Diego
participent aux activités des organisations locales
qui œuvrent pour le bien-être et l’insertion des
personnes handicapées, puis accompagnés de
deux coéquipiers ils réalisent une boucle de
15-20 jours au sein du pays. Et ainsi dans les 12
pays qu’ils seront amenés à découvrir.
A leur retour, après un temps de digestion de
cette expérience forte, parfois bouleversante,
après être « rentrés » dans la vie active, ils
décident d’écrire un livre. Ecrire pour partager
Une aventure, enfin, où la solidarité prend toute
sa dimension, révèle toute
sa richesse.
Diego Audemard, 26 ans,
est responsable commercial
à Barcelone. Ce violoniste
de talent a aussi parcouru
1 000 kilomètres à tandem
en Chine centrale et
traversé le Haut Atlas à
pied.
Jean-Christophe Perrot, 27
ans, est consultant et vit à
Paris. Passionné de photos,
de montagne et de voile, il
est engagé dans le secteur
associatif en tant que pilote
de tandem et guide de ski
pour non-voyants.
25
Histoire
Quand les Chartreux
étaient mal vus
Bruno Martin, supérieur de la Maison des
Chartreux
A la mi-octobre 1886, le cardinal Caverot,
archevêque de Lyon, s’alita pour ne plus se
relever. Il venait d’atteindre quatre-vingts ans,
et, en dépit de sa robuste constitution et de
ses apparences de santé inaltérable, dix ans
d’épiscopat lyonnais l’avaient usé. Il était évêque
de Saint-Dié depuis 1849 quand la confiance
marquée de Pie IX l’avait appelé au siège
primatial de Lyon, en 1876 – alors que, déjà
septuagénaire, il faisait préparer son tombeau
dans la cathédrale de Saint-Dié. Cette nomination
n’était pas faite au hasard.
Le pape Pie IX appréciait
modérément le libéralisme
affiché de Mgr Ginoulhiac,
archevêque de 1870 à 1875.
Au Concile Vatican I,
Mgr Ginoulhiac avait fait
partie de cette minorité qui
jugeait « peu opportune » la
définition de l’infaillibilité
pontificale, et cela lui avait
vraisemblablement coûté
le chapeau de cardinal – il
est le seul archevêque de
Lyon depuis 1802 à ne pas
Le cardinal Caverot
avoir été élevé au cardinalat.
A Lyon, Mgr Ginoulhiac avait trouvé des
auxiliaires dévoués en la personne des prêtres de
Saint-Irénée : il avait choisi parmi eux certains
de ses proches collaborateurs, en particulier
Odon Thibaudier, dont nous avons souvent
parlé dans cette chronique ; à la mort de
Mgr Ginoulhiac en 1875, c’est Mgr Thibaudier,
alors évêque auxiliaire, qui avait administré
le diocèse pendant l’intérim, et c’est à ce titre
qu’il avait présidé à la fondation des facultés
26
catholiques. La nomination de Mgr Caverot,
dont la sourcilleuse fidélité à Rome était connue,
était apparue comme un coup de barre dans le
sens de l’intransigeance. Les Chartreux furent
les premiers à en faire l’expérience. L’historien
de l’Eglise de France sous le pontificat de Léon
XIII, le P. Lecanuet, le résume en quelques
lignes, très flatteuses pour les Chartreux :
« Il existait, il existe encore à Lyon une société de
prêtres séculiers qu’on appelle les Chartreux. Ces
prêtres pieux, instruits, distingués pour la plupart,
formaient vraiment une élite. Ils avaient déjà
donné à l’Eglise une dizaine d’évêques : NN. SS.
Mioland, Bravard, Plantier, David, Thibaudier,
Gonindard, etc. Mais ils passaient pour libéraux.
L’ ancien archevêque les avait favorisés ; le nouveau
prit une attitude opposée. Successivement il leur
retira la cure de Notre-Dame à Saint-Etienne, et,
sous prétexte d’unifier l’enseignement des jeunes
clercs, le séminaire de philosophie qu’il donna aux
Sulpiciens ; il suspendit leur cours de théologie et
leur interdit de recevoir des novices qui n’eussent
d’abord fait trois ans de grand séminaire et reçu le
sous-diaconat. Ces ordonnances, que Mgr Caverot
ne prenait même pas la peine de justifier, furent
jugées sévèrement par les libéraux. » 1
Si les libéraux s’en affligeaient, d’autres s’en
étaient réjouis bruyamment. Mais la mort
imminente de l’archevêque pouvait à nouveau
changer le cours des choses. Et les spéculations
sur sa succession allaient bon train, sans même
attendre le dernier moment (le cardinal ne
devait mourir que le 23 janvier 1887). Dès
décembre 1886, un écrit anonyme – dont une
copie est parvenue, on ne sait trop comment,
dans les archives de la maison – fut envoyée à la
nonciature de Paris. Il était intitulé « Quelques
notes sur la situation présente du diocèse de Lyon »
et était essentiellement destiné à prévenir
l’esprit du Nonce contre les Chartreux. La note
commençait par une description du diocèse et
un éloge de son clergé, qui avait su « conserver
la foi chez les populations ». Mais ce clergé avait
1
RP. Lecanuet, La vie de l’Eglise sous Léon XIII, Paris 1930. p. 74
le grave défaut d’être « travaillé par des divisions
intestines », dont il fallait chercher la cause
chez les Chartreux, ou plus précisément « dans
l’influence vraiment exorbitante qu’on a laissé
prendre trop longtemps à une société de prêtres
établie dans la ville de Lyon, connue sous le nom
de Société des Chartreux.» Fondée dans le but
de s’occuper des missions et de l’enseignement,
elle n’avait pas tardé « à étendre son action et à
porter la main sur la direction même du diocèse
tout entier. […]Dès le début de sa fondation,
le supérieur de cette société chercha à se rendre
maître de tout l’enseignement ecclésiastique dans
le diocèse. Il y avait là à divers points de vue un
péril que les différentes administrations successives
n’ont peut-être pas assez aperçu et conjuré. Les
Chartreux choisissaient à leur gré les meilleurs
sujets dans les petits séminaires qui leur étaient
confiés, ils les attiraient à eux, les pénétraient de
leur esprit, et après les avoir élevés aux ordres sacrés,
les conduisaient aux emplois les plus considérables,
tandis que le séminaire diocésain se voyait privé
des jeunes ecclésiastiques les plus distingués, et
forcément en devenait amoindri et déprécié.
[…]Les Chartreux se sont toujours appliqués à
augmenter leur crédit et leur influence. Cures
importantes, principales aumôneries, plus hautes
chaires de l’enseignement, direction des maisons
mères de plusieurs congrégations religieuses.
L’administration tout entière était dans leurs mains
grâce aux vicaires généraux et aux membres du
conseil archiépiscopal, qui souvent et en majorité
appartenaient à leur Société. »
L’informateur anonyme de la nonciature
exagérait un peu. Sans doute les prêtres des
Chartreux avaient tenu, au cours du XIXème
siècle, une place importante dans le diocèse ; tout
n’était cependant pas « dans leurs mains » ; et ce
qui leur avait été confié ne l’avait été que grâce
à la confiance des archevêques, contrairement
à ce que laissait entendre dans la suite notre
délateur :
« Le cardinal de Bonald eut l’occasion de mesurer
toute la gravité de cette situation lorsqu’en 1864, les
Chartreux et leurs amis donnèrent le signal de la
triste campagne relative au changement de liturgie,
campagne qui eut de si fâcheuses conséquences
pour le diocèse. Mais s’il comprit alors, il était trop
tard pour agir ; son grand âge, joint à son caractère
irrésolu, ne lui permettaient plus d’entreprendre
une œuvre si difficile. »
« Il légua son joug et ses douleurs à Mgr Ginoulhiac.
Ce prélat que ses idées théologiques rapprochaient
des Chartreux leur donna la haute main dans son
administration, mais, s’il faut en croire plusieurs
ecclésiastiques admis à recevoir ses confidences, il
ne tarda pas à sen repentir ; bientôt l’état de sa
santé le mit dans l’impossibilité de modifier sa
ligne de conduite. »
« Il fut réservé au cardinal Caverot, puissamment
encouragé et aidé en cela par le Souverain Pontife
Pie IX, de remédier enfin à cet état de choses si
regrettables et de remettre les affaires diocésaines
dans leur ordre normal. »
Une classe des Chartreux en 1886
27
Histoire
La conclusion de ce rapport se devine : son
auteur conjurait le nonce de prendre bien garde
à la nomination qu’il avait à effectuer du futur
successeur du cardinal Caverot : « Il ne faut pas
qu’elle ramène l’influence des Chartreux, écrivaitil en terminant, car ce serait un désastre. »
Tenter de percer l’anonymat de l’auteur de ce
libelle et chercher à en décrypter les allusions
sous-jacentes nous emmènerait trop loin. Il est
certain que la forte personnalité de certains
« Chartreux », leur théologie plutôt libérale,
les prises de position très ouvertes des évêques
issus de la Maison – comme Mgr David à
Vatican I, nous l’avons vu dans une chronique
précédente – prévenait contre eux la frange
la plus intransigeante du diocèse ; leur passé
« gallican » indisposait les ultramontains,
comme leur position politique, modérée,
volontiers bonapartiste voire républicaine
indisposait les monarchistes, majoritaires à
cette époque dans les rangs du clergé et de
l’épiscopat.
Le Souverain Pontife alors régnant, Léon XIII,
n’avait pas les préventions de son prédécesseur
Pie IX. En admettant que la question soit
arrivée jusqu’à lui, l’existence des Chartreux
à Lyon devait lui paraître quelque chose de
bien secondaire, et les questions politiques
devaient peser bien plus lourd dans le choix du
successeur du cardinal Caverot – on était, en
France, au plus fort des luttes anticléricales. Mgr
Foulon, archevêque de Besançon, fut nommé
en avril 1887 sur le siège de Lyon. C’est le
cardinal Lavigerie, archevêque d’Alger – et
grand ami des Chartreux – qui avait suggéré
cette nomination au pape. Nous empruntons
encore au RP Lecanuet, pour conclure, ce
portrait en quelques lignes :
« Mgr Lavigerie exhortait le nouvel archevêque à
réagir contre l’administration du cardinal Caverot,
à rendre aux Chartreux leur ancienne situation.
Mgr Foulon n’osa ou ne voulut suivre ce conseil.
Très libéral, très intelligent, très cultivé, il aimait
la paix et détestait les histoires. C’était, comme on
l’a dit, un Parisien un peu blasé sur les hommes
et les choses. Il connaissait le secret de gouverner
sans heurter, de redresser sans briser, de tout dire
sans jamais blesser, de dénouer les difficultés en les
tournant avec une adresse remarquable. Ses prêtres
l’eurent vite apprécié. En jouant sur son nom,
ils traduisirent plaisamment sa devise, in multa
patientia, par ces mots : ne nous foulons pas. Les
six années de son épiscopat furent donc paisibles ;
il traita avec la même bienveillance les Chartreux
et les Sulpiciens. »2 Notre dénonciateur anonyme
en avait donc été pour ses frais.
2
28
id. pp.75-76
Vie des classes
Pèlerinage à
Châteauneuf-de-Galaure,
le vendredi 28 septembre 2007
Inès Ducasse,
Laure de la Tour d’Artaise,
élèves de 4ème F
Le rendez-vous était à 7h30 aux Chartreux :
rassemblement matinal pour une journée qui
s’annonçait chargée ! Nous nous rendons à
la chapelle où le père Pillot nous présente le
planning de la journée. Les groupes formés, les
sacs sur le dos, nous partons de bonne humeur
(malgré le mauvais temps…) séparés en deux
cars. Le trajet est long, mais au bout d’une
heure environ, nous apercevons Châteauneufde-Galaure, un petit village qui a beaucoup de
charme et paraît très accueillant.
Nous entrons dans le foyer de charité de
Châteauneuf-de-Galaure où un membre du
foyer nous parle de Marthe Robin, une femme
qui a donné sa vie au Christ. Mme Faury,
professeur, nous parle aussi d’elle car, enfant,
elle la connaissait, lui rendait visite et jouait
avec elle. Place ensuite au Père Pillot pour son
habituel : « Je réponds à toutes vos questions ! ».
Petite pause, gros pique-nique et nous revoilà
d’aplomb. Nous nous remettons dans la peau
de cette jeune fermière que le destin a faite
bienheureuse. Après une montée silencieuse
jusqu’à la ferme Robin, pour nous rapprocher
de Jésus, nous visitons, par groupes, la maison
de Marthe. Une bâtisse simple, dans un contexte
agréable et campagnard. Le Frère nous emmène
dans la minuscule chambre où Marthe a vécu
50 ans sans manger, sans boire, ne vivant que
de l’Eucharistie, accueillant joyeusement les
pèlerins venant par dizaines de milliers pour
que Marthe leur éclaire le bon chemin. Elle
recevait de la visite tous les jours, sauf du
jeudi au dimanche car elle vivait, avec Dieu, la
Passion. Elle était paralysée, presque aveugle, et
pourtant elle restait joyeuse. On dit qu’elle avait
le don de mettre les gens à l’aise. Marthe a reçu
plusieurs fois la visite du démon et de la Vierge
Marie qui était pour elle « sa maman chérie
du ciel ». Après cette visite bouleversante, nous
réfléchissons par groupe sur le « Notre Père ».
Puis, nous repartons vers le foyer de charité où
le Père nous fait un exposé sur le Notre Père.
Puis, suit une messe.
Nous reprenons le chemin du retour à
contrecœur pour repartir aux Chartreux. Après
un long voyage où Mlle Noblet, professeur,
nous a interprété plusieurs chants, nous dînons
au self dans une ambiance très amicale. Puis
nous nous rendons à la chapelle où nous est
attendue une veillée d’adoration, où l’on pourra
se confesser, accompagnés de chants calmes et
magnifiques.
Ce pèlerinage nous a appris beaucoup de choses,
et a été une façon de se rapprocher encore un
peu plus de Dieu.
29
Vie des classes
Le nouveau module
“civilité” en 6ème
Sophie Michaux,
directrice des classes de 6ème et 5ème
Erasme a fixé le premier ce terme de
civilité pour désigner l’ensemble des
manières que l’enfant se doit d’assimiler
pour s’intégrer à la société. Son traité
La Civilité puérile (1530) est un traité
d’éducation, la civilité faisant partie de
l’art d’instruire : « Quoique le savoirvivre soit inné chez tout esprit bien réglé,
cependant faute de préceptes formels, des
hommes honnêtes et instruits en manquent
parfois, ce qui est regrettable ». Des
chapitres traitent du maintien1 , du vêtement2 ,
de la manière de se comporter dans une église,
des repas3 , des rencontres et des jeux, et il
est très amusant de constater que les conseils
donnés à la jeunesse du XVIème siècle sont des
plus appropriés… Toujours à la Renaissance,
d’autres traités de savoir-vivre sont édités comme
le livre du Courtisan de Castiglioni en 1528. Pour
Montesquieu, la civilité favorisera l’émergence
d’une vie collective sans toutefois l’organiser ni
la fonder, mais rendant possible l’exercice d’une
liberté. L’étymologie du terme vient de civilitate,
alors que politesse ne vient pas de Polis, mais de
l’italien polito ; lisse, propre, brillant. Politesse et
civilité4 se rejoignent, l’impolitesse c’est au fond
se nuire à soi-même, faire preuve d’incivilité
c’est nuire à l’autre. Ce qui fera dire à La
Rochefoucauld : « La plupart des jeunes gens
croient être naturels, lorsqu’ils ne sont que mal
polis et grossiers. » La civilité et la politesse sont
des ingrédients pour un savoir-vivre ensemble.
L’apprentissage de la civilité, celle que Kant
appelle « le sens de l’humanité », sous cette forme
de module en classe de 6ème, n’est pas une école
de conformisme, mais plutôt une aide pour le
collégien à donner un sens à son comportement,
à ses choix, et à ce qu’il veut devenir et être.
30
L’apprentissage de la civilité et de la responsabilité
constitue donc un des enjeux du système
éducatif. L’Ecole est le lieu où l’on apprend à
vivre ensemble dans une société démocratique
et républicaine. Cette éducation à la citoyenneté
structure la vie scolaire, notamment à travers le
respect de la règle, la prévention des incivilités,
de la violence et des conduites à risque. Elle
s’appuie sur les comités d’éducation à la santé
et à la sécurité et mobilise les divers acteurs de
la communauté éducative. (eduscoleducation. fr
D0232). L’éducation sociale et civique n’est pas
dissociable de la mission d’enseignement : elle
sous-tend le travail des enseignants dans leur
classe.
Pourquoi ce projet ?
Les 196 nouveaux 6ème viennent d’horizons les
plus variés (43 établissements différents), et
seulement 66 élèves viennent de l’école des
Chartreux. Il était nécessaire de transmettre à
chaque nouvelle promotion l’esprit de la Maison
non seulement du point de vue de l’excellence
académique mais aussi du point de vue humain,
ce que l’on attend de chaque élève quant à sa
relation avec l’autre et avec les choses.
1
« Que les cheveux ne tombent pas sur le front, qu’ils ne flottent
pas non plus jusque sur les épaules. Les relever en secouant la tête,
c’est ressembler à un cheval qui secoue sa crinière ; les redresser
à gauche, du front au sommet de la tête, est inélégant ; il vaut
mieux les séparer avec la main. » Chapitre I. De la décence et de
l’indécence du maintien.
2
« Le vêtement est, en quelque sorte, le corps du corps, et il
donne une idée des dispositions de l’esprit. Cependant, on ne peut
l’assujettir à des règles fixes, puisque tout le monde n’a pas la
même richesse, le même rang ; que ce qui est convenable ou non
diffère suivant les pays ; enfin que les goûts n’ont pas toujours été
les mêmes dans tous les temps. » Chapitre II : Du vêtement.
3
« La gaieté est de mise, à table, mais non l’effronterie. Ne
t’assois pas sans t’être lavé les mains ; nettoie avec soin tes ongles,
de peur qu’il n’y reste quelque ordure et qu’on ne te surnomme
aux doigts sales. En essuyant tes mains chasse aussi de ton esprit
toute idée chagrine ; ». Chapitre IV : Des repas.
4
Synonymes de civilité : affabilité, amabilité, aménité, amitié,
atticisme, baisemain, bienséance, bonnes manières, cérémonies,
complaisance, compliment, convenance, correction, courtoisie,
déférence, démonstration, devoir, éducation, galanterie,
gentillesse, gracieuseté, hommage, honnêteté, manières, politesse,
raffinement, respect, salutation, savoir vivre, sociabilité, tact,
urbanité, usage.
Objectifs :
Montrer à l’élève qu’il fait partie d’une Maison
avec un esprit de travail et de respect. Cette
maison a une histoire (monument historique) et
cette maison est Habitée (dimension spirituelle).
Un site avec de nombreuses personnes qui
travaillent : gardiens, personnels de l’entretien
et des cuisines, personnels d’accueil et du
secrétariat, surveillants, enseignants, et enfin les
autres élèves.
Trois
interventions
d’une heure ont eu lieu
avec l’intervention du
Supérieur de l’Institution
le Père Plessy, qui a
fait comprendre aux
nouveaux élèves la
définition de la vraie
liberté et ce qu’est le
Bien Commun. Puis la
maîtresse d’externat, Emmanuelle Michot, qui
a commenté avec l’élève le contenu du règlement
de l’Institution, et enfin leur directrice de
division. qui leur a expliqué le comment de cette
règle : le respect, la politesse et le savoir-vivre.
Les impressions des élèves :
Margaux Mouchtouris (6ème B) : « En soutien
de civilité, j’ai retenu qu’une tenue vestimentaire
était la première chose que l’on voyait (même si
la véritable beauté est la beauté intérieure), et
aussi que c’était une forme de respect de bien
s’habiller, se dire “Je veux montrer que je veux
vous respecter”. Il y a aussi d’autres formes de
respect, comme le langage de politesse : ne pas
dire simplement “bonjour”. Il faut le dire “de
l’intérieur” et il faut dire “Bonjour Madame
ou Monsieur”, ou encore “Mon père”. Et il faut
respecter absolument (sans exception) tout le
monde ! Personne plus que les autres. »
Jeanne Laffly (6ème C) : « Ce que j’ai retenu du
soutien de civilité :
Maintenant, je sais qu’il faut être poli avec tout
le monde : le personnel de cantine, les gardiens,
les secrétaires, les pères, les professeurs, les
élèves. Il faut leur dire bonjour, au revoir, bon
après-midi…
Il faut aussi être poli pendant les heures de
classe : bien se tenir (et non avachi), demander
la parole en levant le doigt ou la main, chuchoter,
ne pas bavarder.
Il ne faut pas profiter des intercours pour
parler.
La vie ensemble est importante, mais pas facile,
alors le mieux c’est de ne pas commencer des
histoires par la violence des mots et des gestes. Il
faut s’expliquer, et si ça dégénère, en parler à des
grandes personnes.
Il faut penser que ce n’est pas parce qu’on a des
copains qu’on ne doit pas accueillir d’autres
personnes et que tout élève se respecte.
Le règlement est important, car si on ne le
respecte pas, on peut être puni, mais aussi avoir
des ennuis. Exemple : j’ai perdu ma carte, je ne
sais pas ce qu’il faut faire, c’est un problème. »
Bibliographie
- La civilité puérile - Erasme
- Respecte-moi ! Civilité et incivilité - Collection
autrement Junior
- Le petit guide des bonnes manière - Asène
Bouakira - Collection Favre
-L
e guide du Nouveau Savoir- vivre - Olivier
Cehchman
- Site eduscol : Vie des établissements et politique
éducative
31
Vie des classes
A l’école
La classe de mer 200
Le 7 octobre 2007, 78 élèves de CM2 sont partis
joyeux pour une classe de mer vendéenne…
Depuis, tous ont dans l’âme une odeur marine :
odeur de plage, odeur de large, odeur des ports,
odeur des goémons…
La classe de mer des CM2
(Adélaïde Rivet, CM2 B)
Le lundi, on a commencé par une
petite visite de l’environnement
et du bord de l’océan.
Et l’après-midi, c’était les marées
et la météorologie.
Le mardi, tous sur les rochers,
pour la pêche à pied. Et l’aprèsmidi, on a réalisé un aquarium
pour ces petites créatures toutes
mignonnes.
Le mercredi, journée dans le
vent, on a visité le jardin du
vent, les éoliennes et un moulin
à vent.
Le jeudi, on a mis nos cerfsvolants dans le vent, et visité un
marais salant.
Le vendredi, tous en bateau pour la pêche en
mer, on a pris l’air et des poissons !
Classe de mer en Vendée
(Pierre-Marie François, CM2 A)
La classe de mer, c’était super !
On y a appris plein de choses intéressantes.
Quand nous sommes allés sur le bateau, nous
avons péché de nombreux poissons, dont un
énorme bar, et nous avons tous tenu la barre
avec la casquette du capitaine ! Nous étions de
vrais loups de mer !
A la pêche à pied, nous avons pêché beaucoup
d’animaux : des crabes, des anémones, des
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étoiles de mer, des oursins,
des crevettes grises, des
poissons, des patelles, des
bigorneaux, qui ont rempli
notre aquarium.
Lors des récréations sur la
plage, certains jouaient,
d’autres faisaient des châteaux
de sable, ou encore cherchaient
des coquillages.
Nous avons même fait voler des cerfs-volants
que nous avions fabriqués…
Bref, c’était formidable !
Bruits marins
(Antonin Durand, CM2 A)
J’entends les vagues qui s’écrasent contre les
rochers,
J’entends le vent qui soulève délicatement le
sable,
J’entends les goélands qui, au-dessus de ma
tête,
Chantent comme dans un rêve.
J’entends le ronronnement des bateaux
Qui, après une bonne pêche, rentrent au port.
Le grincement des drisses
Me chatouille les oreilles.
Les lumières des phares la nuit
M’éblouissent les yeux.
La classe de mer, c’est super !
(Hugo Lépine, CM2 A)
A la pêche à pied,
On ramasse des crustacés :
Des crabes et aussi des
bigorneaux
Vite ! Il faut les mettre dans
un seau !
Mais la marée monte,
Il ne faut pas avoir honte !
On a quand même bien péché
Sans se faire pincer.
Bien prendre les crabes par derrière
C’est étonnant.
Toujours à proximité de la mer,
C’est super !
Et c’est ainsi
Que se finit
A Saint Gilles Croix-de-Vie
Ce séjour inouï !
Océan
(Lucile Letourneur,
CM2 A)
C’est ça la clé du mystère.
La pêche en bateau,
C’est trop rigolo !
Tenez bon la barre
matelots !
Ce n’est que de l’eau !
Bonne pêche ! Mais… C’est
une aiguillette
Oh là ! Vous avez de la
chance, vous les petites
têtes !
Le cerf-volant,
Il n’est pas lent
Quand y a du vent !
Il s’envole brusquement
Vers les nuages
Et il voit un beau paysage !
Au bout de la jetée,
La marée.
Elle ne peut pas passer !
Par contre, sur la grande
plage,
Il y a plus de large !
La journée dans le vent,
C’est très tentant
On l’attendait
Depuis très longtemps.
Un marais salant,
J’entends l’océan qui
frappe contre les rochers
Et quatre goélands, sur la
jetée, l’ont écouté.
Sur la plage, des enfants
jouent avec des cerfs-volants
Qui s’envolent avec le vent.
Les bateaux rentrent au port
Avec des poissons d’or
Et le ciel bleu azur
Me rassure…
Classe de mer
(Clémence Ballandras, CM2 A)
Quand on est sur la plage, on
peut :
Des restes de crustacés, observer,
La mer, regarder
Et avec le sable, jouer.
Quand on est au bord de la mer,
on peut :
Mettre les pieds dans l’eau,
Puis se sécher sur le sable chaud.
Quand on est sur le Roch Mellen,
on peut :
Dire bonjour au gentil capitaine
Sinon, pour notre peine,
Il nous jettera dans la caisse de
poisson pleine !
En classe de mer,
On peut tout faire
C’est super !
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Vie des classes
Mots croisés
Louise Tissier (CM2 B)
1. Corde en terme marin.
2. Oiseau marin, j’adore crier !
3. Partie du littoral qui est toujours humide.
4. Droite en terme marin.
5. Partie arrière d’un bateau.
6. Gauche en terme marin.
7. Je suis le milieu de vie de nombreuses espèces
animales et végétales marines.
8. Je suis une pierre polie que l’on trouve sur les
rivages.
9. Grande tour portant une lumière puissante
pour guider les bateaux.
10. Lourde pièce d’acier qui, jetée au fond de
l’eau, sert à retenir un bateau.
11. Partie avant d’un bateau.
12. Mon souffle produit des vagues !
13. Je suis la mer qui borde les rivages du sud
de la France.
14. Sur mon sol, on produit parfois du sel.
15. Entourée d’eau, j’abrite une faune et une flore
souvent plus riches que sur le continent.
16. Je pousse sous l’eau. Je suis une plante.
17. Je suis un outil très utile pour la pêche à
pied.
18. Les plantes qui piègent le sable dans leurs
racines m’aident à grandir.
19. Déposé sur les plages par la mer ou par
l’océan, je suis formé de petits grains fin ou
gros.
20. Par mon action, je fais reculer les falaises de
calcaire.
Louis Harat (CM2 B)
A. Marais contenant du sel.
B. Endroit où l’on gare les bateaux.
C. Région de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
D. Partie recouverte à marée haute et découverte
à marée basse.
1. Type de navigation pour les loisirs.
2. Endroit où l’on pêche avec un bateau.
3. Bocal contenant des poissons.
Réponses :
A. Marais salants
B. Port
C. Vendée
D. Estran
1. Plaisance
2. Mer
3. Aquarium
3
La journée des
familles
Dimanche
30 septembre
200
Catherine
Magistrello,
Enseignante
en classe de
CM1/CM2
C’est sous le soleil et dans la bonne humeur que
s’est déroulée la journée des familles.
Après la messe célébrée par le Père Plessy et
un déjeuner « pique-nique » très convivial, 17
équipes se sont affrontées. En parcourant les dix
épreuves, petits et grands se sont transformés,
l’espace d’un après-midi, en serveurs, artistes,
acrobates, goûteurs…
Dans cette ambiance très chaleureuse et sous les
encouragements de chacun, ce sont les « lions
verts » qui remportèrent la victoire.
Mais le trophée revient aux « dames de
l’APEL » et à toutes les familles, pour ce beau
moment partagé tous ensemble.
Autour des mots :
« La reine amoureuse
de l’abricot »
Carla Zschachlitz
(CM2B)
II était une fois une reine ;
elle était tellement chic
qu’elle voulait être toujours
la plus belle du monde,
car pour elle être la plus
belle du monde était le plus
important. Un jour, elle se
promena dans son jardin
où elle vit un abricotier.
Elle prit un abricot et le
croqua. Dans un seul coup,
elle tomba amoureuse de lui. Quelques mètres
plus loin, attendait son serviteur. Il lui dit :
« Ma reine, il est l’heure de votre dîner. » « Aux
abricots ? » répliqua la reine. « Comment ça,
aux abricots ? » demanda le serviteur, « Comme
d’habitude, aux artichauts, bien sûr. » « Beurk,
je ne supporte pas les artichauts ! », dit la reine
en colère. Le serviteur se dit : « Elle est devenue
bizarre, elle se comporte comme un clown
capricieux. Jusqu’aujourd’hui, elle a adoré les
artichauts. Je vais faire une petite expérience »
- car c’était un serviteur malin – « je vais lui
prendre toutes ses clés, voyons voir ce qu’elle va
faire. » Mais la reine était encore plus maligne
que le serviteur : elle aimait des bijoux et, dans
une de ses magnifiques bagues, elle avait caché
une clé passe-partout. Elle donna ordre à un
de ses bachi-bouzouks qui montaient la garde
au château d’arrêter le serviteur. La reine était
si heureuse de son nouvel amour qu’elle dansa
une valse avec l’abricot. Depuis ce jour, cette
valse s’appelIe « Der Aprikosen-Walzer ».
En maternelle
Les enseignantes des classes maternelles
Nous avons quitté l’Afrique par le Nil et nous
naviguons désormais sur les mers et les océans
de notre “planète bleue”.
Nous commençons par plonger dans les fonds
marins pour découvrir la faune et la flore
aquatique. Afin d’approfondir le travail effectué
en classe, une visite de l’Aquarium de Lyon est
prévue courant novembre pour observer de plus
près ce monde mystérieux.
Nous aborderons ensuite la vie en eau douce
(lac, mare, rivière…) pour mieux comprendre le
rôle essentiel de l’eau dans notre environnement
au quotidien.
Différentes animations seront proposées en
cours d’année pour étayer nos apprentissages
de classe.
Rendez-vous lors de notre prochaine escale !
3
Vie des classes
Chartreux –
Sainte Famille
Les journées de retraite spirituelle
Sœur Marie Jean
L’année scolaire des Chartreux - Sainte Famille
a vraiment commencé le jour de la retraite
spirituelle de chaque niveau de classe :
• CM 2 - 6ème à Notre-Dame de Randol
• 5ème à Ars
• 4ème - 3ème à Champagne
Quelque 250 jeunes débutant leur année
par une journée de prière, de recueillement
et d’enseignement, c’est impressionnant...
Impressionnant de voir entrer dans l’église
de Randol CM2 et 6ème en grand silence pour
ne pas troubler la prière de la communauté,
impressionnants ces visages attentifs lors de
l’entretien avec un moine, impressionnante la
curiosité de ces enfants pour une vie tellement
éloignée de leur quotidien. Une seule question :
Dieu est-il si important qu’on puisse lui consacrer
une vie entière dans le silence, la prière , l’étude
et le travail ?
Tout autre sera la découverte des élèves de 5ème
avec la vie du Saint Curé d’Ars. Tout autre,
certes, mais aussi tellement semblable : « Dieu
centre de la vie ». L’obsession de Jean Marie
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Vianney était de le faire connaître, aimer et de
ramener à lui ceux qui s’en sont éloignés. Ce n’est
pas seulement à Antoine Givre qu’il a montré le
chemin du ciel mais à tous ceux qui venaient
à Ars et qui continuent à y venir. Découverte
de la vie monastique pour les plus jeunes,
découverte de la vie d’un curé de paroisse,
découverte de la vie des chanoines réguliers de
Saint Augustin. Au fond c’est toujours la même
trame qui tisse la vie des moines, du Saint Curé
d’Ars et des chanoines de Saint Augustin. Dieu
Alpha et Omega, Dieu commencement et fin
de tout. Dieu contemplé, adoré et supplié pour
l’humanité, dans le silence d’un monastère,
dans une petite paroisse dont le rayonnement
dépassera vite les frontières ou dans un travail
apostolique aux dimensions du monde... même
mission, mais avec une vie différente.
Que ces journées aux témoignages forts soient
une lumière pour chaque jeune, qu’elles soient
une interrogation, un appel à centrer leur vie
sur l’essentiel. Simplement nous vous livrons
les quelques mots d’un moine de Randol, reçus
après notre passage : « Je tiens à vous dire
combien vos élèves ont fait l’admiration de tous
et plus particulièrement des moines chargés
de les accueillir : hôteliers, portiers, par leur
gentillesse, leur bonne éducation, leur piété. C’est
une excellente référence pour les Chartreux de
Saint Etienne. J’avoue que bien peu de groupes
savent ainsi allier discipline , naturel et joie. »
Voyage au cœur de la Renaissance au
Puy-en-Velay pour les XXIème Fêtes du Roi
de l’oiseau
Mireille Vincent,
professeur de lettres
Le vendredi 14 septembre 2007, les élèves de
5ème de l’Institution Chartreux - Sainte Famille
ont accompli une remontée dans le temps :
les Fêtes du Roi de l’oiseau au Puy-en-Velay
leur ont permis de découvrir la période de la
Renaissance.
Accompagnés de leurs professeurs de français,
d’histoire et d’arts plastiques, ils ont, dans la
matinée, visité la cathédrale, sous la conduite
d’un guide ; une animatrice culturelle, peintre,
en costume d’époque, a suscité leur émotion à
partir du polyptyque de l’Adoration de l’Agneau
mystique des frères Van Eyck, qui marque la
naissance de la révolution artistique flamande.
L’échange a permis d’avoir un aperçu du
travail dans un atelier au XVème et XVIème , des
matières premières, panneaux, pinceaux, outils
de broyage…
comme les forgerons - au dressage des loups, à la
préparation des repas… Des hommes d’armes
quadrillent également la ville et il n’est pas rare
de croiser des musiciens ou de gentes dames,
mais le temps nous a manqué pour assister à un
concert ou frémir devant le montreur d’ours.
Cette sortie, destinée à éveiller la curiosité des
élèves pour une période qu’ils travailleront
en cours d’année par rapport au programme
d’histoire ou de français, avait été préparée en
amont essentiellement lors d’une séquence en
français : évocation du site du Puy, cité mariale,
des sentiers de Saint Jacques de Compostelle,
études de textes ou films documentaires sur
la construction des cathédrales, étude d’autres
peintures ou miniatures, d’une poésie de
Ronsard… Les lectures d’ouvrages de littérature
de jeunesse évoquant les pèlerinages, le travail
des maîtres d’œuvres, la vie aux XVème et XVIème,
ainsi que les activités sur cette période dans
de nombreuses disciplines (musique, histoire)
seront faites avec un regain d’intérêt, puisque
les élèves sont revenus enchantés de ce voyage au
cœur de la Renaissance.
Rencontre avec
un auteur
Anne Mailal,
professeur documentaliste
Grâce à un jeu de piste dans la vieille ville, les
classes ont pu l’après-midi, en petits groupes,
réinvestir leurs connaissances et s’immerger
dans la vie quotidienne de la Renaissance. En
effet, le quartier historique du Puy revit lors
des fêtes, comme sous le règne de François Ier,
permettant d’assister au travail des artisans -
Comme chaque année avec la rentrée arrive très
vite la Fête du Livre de Saint Etienne. Cette
année, les élèves de 5ème option LAC (Lettres
Art Culture) sont passés à l’action en participant
à l’opération « Journaliste d’un jour ». Avec cette
initiative soutenue par le Cercle de la presse,
Lire à Saint Etienne et l’Inspection académique,
les élèves deviennent journalistes et interviewent
l’auteur qu’ils accueillent.
Samedi 20 octobre 2007, le collège a donc reçu,
dans une ambiance chaleureuse, Laura Mare,
auteur de nouvelles et de romans. Les collégiens,
accompagnés de différents professeurs et de
quelques parents ont pu échanger librement
37
Vie des classes
sur le parcours personnel de l’auteur, le métier
d’écrivain, l’inspiration littéraire, les méthodes
de travail. Laura Mare a répondu avec limpidité
avant de se prêter amicalement à l’entretien
orchestré par quatre journalistes en herbe :
Armelle Ballian, Florence Brun, Aurélien
Mariani et Clément Grant. Cette interview peut
être sélectionnée par un jury de journalistes qui
attribue un prix aux élèves et la diffuse dans la
presse régionale.
La rencontre s’est terminée vers 11h30, avec
convivialité, autour d’une petite collation.
Une nouvelle directrice pour l’école
primaire de Saint-Etienne
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Au mois d’avril dernier, nous apprenions
d’abord de manière un peu confidentielle le
probable départ de Frédérique Gaucher, la
jeune directrice de notre école maternelle et
primaire de Saint-Etienne, arrivée deux ans
plus tôt de Colmar. Pourquoi cacher ce qui fut
alors un vrai désarroi durant cette perspective
de départ, Madame Gaucher devant suivre son
mari en mutation professionnelle ? En deux ans,
Frédérique Gaucher avait beaucoup fait pour
l’école, l’installant même dans la meilleure des
situations possibles : celle d’une ouverture de
classe.
Il fallait donc pour lui succéder, que les Chartreux
s’emploient à recruter une directrice de « même
calibre », c’est-à-dire une directrice passionnée,
enthousiaste à porter le projet éducatif et
pédagogique de la Maison. Je ne crois pas au
hasard mais à la Providence ; et la providence a
pris les choses en main.
Quel plus beau signe de son action efficace
pouvait-elle donner, que celui que nous avons vu
dans l’arrivée de Madame Jocelyne Charreyre ?
D’abord parce que Madame Charreyre a
commencé sa carrière professionnelle à la Sainte
Famille ; ensuite parce qu’elle a multiplié les
38
expériences
de
directions dans les
écoles catholiques de
Saint-Etienne. Enfin
parce que, forte de
cette riche expérience,
Madame Charreyre
est non seulement,
immédiatement
entrée dans les
grands axes éducatifs de notre Institution, mais
qu’elle les a déjà augmentés de son savoir-faire et
de son esprit d’initiative.
Nous sommes heureux de savoir Madame
Charreyre dans nos murs, et nous voyons déjà
qu’avec l’équipe des institutrices, elle saura
parfaitement poursuivre l’œuvre éducative dans
l’école de notre Institution.
Les élèves de 6ème à la Fête de la Science
Sandrine Michel,
professeur de SVT
Vendredi 12 novembre 2007, les élèves de sixième
ont participé à la Fête de la Science. Le CFAI de
la Loire nous a accueillis à la cité des entreprises,
boulevard de l’Etivallière, à Saint-Etienne.
Dans un premier temps, les élèves ont participé à
divers ateliers. Tout d’abord, ils ont fait un travail
autour du foyer de différentes paraboles (photo
n° 1).
pôle sciences du CFAI, pour son accueil et
sa gentillesse. Les élèves étaient ravis. Cette
fête leur a permis de s’immerger pendant une
matinée dans le monde du travail d’un point de
vue scientifique.
Lecture CP/CM2 ou
le plaisir de la rencontre…
Jocelyne Charreyre,
directrice de l’école des Chartreux –
Sainte Famile
Puis ils ont participé à des activités portant
sur l’air et l’aérodynamisme en faisant
notamment voler une balle de ping-pong (photo
n° 2).
Après une explication sur la lumière, sa composition
et ses propriétés optiques, les élèves ont regardé au
travers d’un périscope et de jumelles stabilisantes
(photo n° 3).
Dans un second temps, les élèves sont allés dans
les ateliers du CFAI.
M. Derieu nous a fait une visite guidée en nous
présentant le fonctionnement des différentes
machines automatisées ou non. Ces appareils
permettent la fabrication de diverses pièces
métalliques alors que d’autres permettent la
mise en place d’un emballage cartonné autour
de yaourts.
Nous tenons à remercier tout particulièrement
M. Goutorbe, formateur responsable du
Depuis le début de l’année, nous avons mis en
place un parrainage en lecture entre les élèves
de CM2 et ceux de CP. Chaque semaine, les plus
grands, « parrains » et « marraines », retrouvent
les plus petits, leurs « filleuls », pour une lecture
d’albums. Ce choix pédagogique ancré dans la
maîtrise du « dire, lire, écrire » a des objectifs
multiples. Les principaux sont :
Pour les élèves de CM2 :
- créer les conditions pour qu’il y ait une prise
de parole du plus jeune,
- analyser son travail et accepter la critique,
- construire de façon implicite et contextualisée
des outils intellectuels qui vont permettre aux
élèves de CP d’entrer dans une histoire, d’en
comprendre le schéma,
- apprécier lors des échanges la qualité
graphique d’un album,
39
Vie des classes
- découvrir les différentes entrées dans un
livre,
- renforcer la maîtrise du « lire ».
Pour les élèves de CP :
- savoir écouter une histoire et répondre à des
questions de compréhension,
- savoir reformuler l’histoire à travers l’échange
verbal, le dessin.
Pour les élèves de CM2 et CP :
- entrer dans une relation et la construire.
Après deux mois d’échanges, ces rencontres sont
toujours très attendues, tant par les petits que par
les grands. Le sérieux et l’implication des élèves
de CM2, l’enthousiasme des élèves de CP, vont
sans nul doute nous permettre de nous fixer de
nouveaux objectifs et d’ouvrir à nos deux classes
de nouvelles pistes de travail. A suivre…
Voici les différentes étapes de ce projet, écrites par
les élèves de CM2 :
« Depuis le début de l’année, nous avons la
responsabilité d’un élève de CP de la classe
de Mme Boutaric. Chaque vendredi, nous
retrouvons nos « filleuls » pour leur raconter des
histoires. Pour bien organiser notre travail, nous
avons réfléchi ensemble au bon fonctionnement
de ces rencontres. Voici comment se passe notre
travail :
- Nous choisissons un livre susceptible
d’intéresser notre filleul.
- Ce livre ne doit pas avoir trop de texte, il doit
être bien illustré.
- Nous préparons bien notre lecture.
- Nous cherchons des questions bien adaptées,
ni trop simples, ni trop générales.
- Nous allons chercher notre filleul dans le
calme.
- Nous l’installons correctement, à côté de
nous, nous lui présentons le livre.
40
- Nous lui laissons du temps pour regarder la
couverture.
- Nous essayons de bien lire, nous nous arrêtons
pour que notre filleul ait le temps de regarder
les illustrations.
- A la fin de l’histoire, nous posons nos
questions.
- Nous sommes patients, même si les réponses
sont longues à venir.
- Nous pouvons aussi proposer à notre filleul de
dessiner l’histoire. Nous lui remettons, avant
de partir, une photocopie de la couverture du
livre.
- Nous lui demandons ce qu’il souhaite comme
histoire pour notre prochaine rencontre.
- Lorsque notre filleul est absent, nous devenons
alors des observateurs et allons évaluer le
travail d’un de nos camarades. Nous avons
pour cela construit une grille d’observation.
- A la fin de chaque séance, nous discutons
avec la maîtresse de ce qui a bien fonctionné
ou mal fonctionné dans cette rencontre.
- Après deux mois de rencontres régulières,
nous sommes devenus très proches de nos
filleuls. Nous nous apercevons que nos petits
élèves commencent déjà à lire. Alors nous
décidons tous ensemble de modifier un peu
notre travail : une semaine nous continuerons
la lecture d’albums, la semaine suivante, nous
ferons lire nos filleuls.
- Nous découvrons avec bonheur, qu’ils savent
lire, c’est magique. Ils sont très heureux de
nous le montrer. Nous travaillons cette fois-ci
beaucoup plus avec leur maîtresse qui nous
explique ce que nous aurons à faire à chacune
de ces séances : principalement, faire lire
notre filleul, mais aussi, reprendre certains
sons, corriger des exercices et expliquer.
C’est peu comme si nous remplacions leur
maîtresse ! »
Résultats
aux examens 2007
BREVET DES COLLÈGES
En Troisième A, ont été reçus :
ABATTU Barthélémy (AB), ANGELE Louis (AB),
BEJUIT Clémentine (AB), BOLTZ Antoine (AB),
BORDE Arthur (AB), BOUAN DU CHEF DU
BOS Bérengère (AB), DELORE Tiphanie (AB),
DELORME Alix (AB), DOINEAU Léa (AB),
GAILLARD Charles (AB), GIAMMARILE Ludovic
(AB), GRAVES Charles (AB), JONVAUX Marylou,
LEBAS Adrien (B), LECARPENTIER Solveig (AB),
MARCILHACY Félix (AB), MAUDUY Caroline
(B), MOLINIER Edith (AB), NEYRAT Manon
(AB), PATURET Margaux (B), PIGNARD Etienne
(AB), PUECH Marine (B), TREMEY Aurélie (AB),
TRIOLO Thomas, VACHER Amandine, VERNAY
Constance (AB).
En Troisième B, ont été reçus :
ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (B), AVOUAC
Alexandre (B), BAGHDASSARIAN Geoffroy (B),
BARBARESI Alexandra (B), BERJA Julie (B),
BIRCH Ivan (AB), BLACHERE Clémentine (B),
BOURDEN Margaux (B), CAILLON Clémentine
(AB), CARPENTIER Edouard (TB), CLARET
Anne-Bénédicte (B), CORDIER Maxime (B),
COUPAS Julian (B), DES PORTES Henri (AB),
FORGUES Jean-Baptiste (AB), FRESEL Capucine
(B), GENOULAZ Caroline (B), GOBENCEAUX
Galliane (TB), HEROIN Lucile (TB), JAUBERT
Camille (B), KUNTZ Augustin (B), LAGARDE
Maëlle (AB), LE GALL Anne-Sophie (B), LEFEVRE
Madeleine (B), MALIAN Gautier (AB), MARTIN
Hortense (B), MOREAU Brunelle (AB), MOUSSLIE
Anaïs (TB), PETTIER Laura (B), SAVEROT Damien
(AB).
En Troisième C, ont été reçus :
ANDRIEU Frédéric (B), BERTRAND Charlotte (AB),
BOUCHARLAT DE CHAZOTTE Marthe (AB),
BOULFROY Pauline (B), BOURBON Médéric (AB),
CHAURAND Nathalie (B), CHAVANE Margaux
(AB), CHOUVET Alban (AB), DE SMET Anne (B),
DEROT Alexandre (B), DESOMBRE Charlotte (AB),
DUCAROUGE Maureen (B), DUFOUR Christian
(AB), HANOTTE Cécile (B), MAILLET Florent,
MATHIAS Antoine (AB), MONNERET Marine
(AB), MORET Charles (AB), PELISSON Anaële
(AB), PESSIA Andréa (AB), SERRE Martin (AB),
SHU Edouard (B), SORDET Victoire (B), TRACOL
Valentine (B), VALLERAULT Arthur (AB), VERLEY
Antoine (B), VIAL César (AB), VIDON Aliénor-Marie
(AB).
En Troisième D, ont été reçus :
BARD Charlotte, BILLEMAZ Edouard (B),
BONNAFOUX Jérémie (B), BREMONT Mathilde,
CARBO Marie (TB), CIAPPARA Anthony, DOLE
Mathilde (AB), DORNY Hélène (B), DRAILLARD
Julien( AB), DUPORTET Hugo (B), FAURY Virgile
(AB), FRAPPAZ Valentine (AB), GARNIER Jacquotte
(TB), GENESTOUX Emma (B), GIRARDOT
Guillaume (AB), LAIR Martin (AB), MARSELLI Elsa,
MAZOYER Charles-Godefroy (B), MICHELLIER
Benoît (AB), PACCARD Laura (B), PETITCUENOT
Victoire (B), PONCHON DE SAINT ANDRE
Grégoire (TB), PONSONNET Lucie (B), QUIVY
Alexandre (AB), ROUDIERE Colas, SAB Pierre-Lucas
(AB), SAYAR Antoine (AB), TORRONI Marie (B)
En Troisième E, ont été reçus :
BACHES Manon (B), BADOR Corentin (AB), BALAY
Alexis (B), BARRAL Zoé (B), BERNAL Amanda (TB),
BEUZON Gabriel (AB), BOBILLON Emma (AB),
CALDAIROU Alix (AB), CARMINATI Camille
(B), CORNEVIN Lambert (AB), D’YTHURBIDE
Belen (AB), DESPLANQUES Cédric (AB), GAOUA
Lisa, GARCIN Alexis (AB), GUIOMAR Inès (AB),
JAVELOT Charlotte, LANCKSWEIRT Edouard
(AB), MOLINIER Marion, MURAILLE Victor (AB),
NOUNKE-NYOLI Althéa, RODRIGUE Thomas
(AB), ROYER DE LA BASTIE Léonard (AB), SABY
Quentin (AB), SCHEURER Arthur, SILVESTRE
Benjamine (AB), STAGNOLI Victor (B), TARAVEL
Clémence (AB).
En Troisième F, ont été reçus :
ATANGANA Mathilde (AB), BARDOU Lisa
(TB), BARJAVEL Tristan (AB), BAZARD Julie
(B), BILLARDELLO Baptiste (AB), BINVIGNAT
Marie (B), CHEVALLIER-CHANTEPIE Amaury
(B), CLEON Louis, CORNU Marie (AB), CORON
Samuel (AB), CUSSEY Paul (B), DE FENOYL Baptiste
(B), DELZANNI Quentin (AB), DESLOUS-PAOLI
Carole (B), DESMETTRE Thibault (B), ELBAZE
Simon (AB), FOUILLAND Augustin (B), GAVREL
Louis (AB), HECTOR Hélène (TB), HUMEAU Alice
(TB), KUCERA Hugo (AB), MAGNIN Stanislas
(AB), MALLECOURT Adrien (AB), PREVOST
Violaine (B), ROCHE Maxime (AB), RODE William
(B), TEXIER Eugénie (AB), TREMEAU Barthélémy
(B).
41
En bref
En Troisième G, ont été reçus :
ARDUIN Marjorie (B), BAURES Eloi (AB),
BELAMARIC Alizée (B), BOUTAN Louise (TB),
CHAPOT Luc (AB), COMBEMALE Loraine (B),
CONAN Margaux (B), CONSTANTIN AnneCaroline (AB), DELASTRE Emilie (AB), DICKMAN
Zachary (B), FOSSORIER Raphaël (B), GEORGES
Laurence (AB), GUILLAUMOT Alice (AB),
JAQUENOUD Isabel (AB), JEAN -LOUIS PierreMarie (AB), JEANDROZ Yann (AB), LACROIX
Romain (AB), LECOMTE Pierre (AB), LESCURE
Arnaud (AB), LY Thanh-Danh (B), MENARD Sophia
(B), MIALON Grégoire (TB), QIAN-LAURENT
Yoen (B), RUFFIER D’EPENOUX Adrien (B),
WADIN Hubert-Léopold (AB).
BACCALAURÉAT
42
En Terminale L, ont été admis :
ANGLADE Gwendoline (TB), DE FORESTA Aurélie
(TB), DE MAULMIN Julie (TB), DE WAROQUIER
Julie (TB), DEGOUL Emma), GEORGES MarieAgnès (B), GIRARDOT Raphaëlle (AB), GUERIN
Alix (B), LEROND Justine (AB), LOUIS Constance
(B), MARTIN-PAYRE Camille (TB), MINOT
Philippine (B), NAVANT Lucie (B), NEYRAND
Agathe (AB), PIERRE Carole), PLANCHE Juliette),
SEGAL Flore (AB), STRIFFLING Laëtitia (B),
TESSIEUX Marine (AB), VERLEY Marjorie (TB),
VUILLARD Joséphine (AB).
En Terminale ES1, ont été admis :
AMANS Camille (AB), BEAU Emilie (TB),
BONNEFOND Céline (B), COURAU Laëtitia (B),
CRAMPON Clémence (B), DE GERMINY Bérengère
(AB), DE SURREL DE SAINT JULIEN Louis
(B), DESIES Alix (AB), DESPLANQUES Danaë
(TB), FAURY Romain (B), GARDIE Camille (AB),
GIMENEZ-MAGNIN Antoine (AB), GUILLET
Jéhanne (AB), KARMIN Nicolas (TB), KUCERA
Guillaume), LANDRU Julia (B), MENETTRIER
DE JOLLIN Raphaël (AB), MESOT Raphaëlle (B),
MICHUD Victor (B), MIRONNEAU Amélie (AB),
MONTAGNE Sophie (TB), MONTCHARMONT
Maxence (B), PILOT Marie (B), PIQUET-GAUTHIER
Clémence (B), SCHMIDT Edouard (B), SOKHNTREUILLE Sébastien (B), TAILLANDIER Pauline
(AB), TERRIER Laureline (AB), TESSIER Mélanie
(AB), TILLOY Constance (B), TRESSIERES Raphaël
(AB), TRILLAT Marine (B), VAN LANGENHOVE
Lucie (AB), VARIN Marie-Hortense (B), WAGNER
Sarah (B).En Terminale ES2, ont été admis :
ABELLARD Alexandra (AB), BERNARD Pierre
(B), BETTANT Antoine (B), BEZARD Arnaud (AB),
BOINE Claire (B), CASANOVA Eric), CELARD
Christophe (AB), CHOLAT Anna (B), COY Hugo
(B), CROZE Valentine (B), DELARUELLE Clément
(B), DEPERIER Claire (B), DUCHENE Julie (AB),
GERMOND Baudouin (AB), GOUGAUD Victoire
(B), KEMLIN Guillaume (AB), KIM Eun-Churl (B),
LUQUET Anne-Sophie (B), MARTIN Guillemette
(B), MESBAH Guilaine (AB), MINVIELLE Alice
(AB), MINVIELLE Lucie (AB), NEEDS Mathiew
(B), PAYOT Edouard (B), RODRIGUES Hugo (TB),
VULLIERMET François-Lucien.
En Terminale ES3, ont été admis :
BERNOT Amandine (B), BOURGEOIS Maxime
(AB), BROSSE Arnaud (TB), COLMANT Hadrien
(B), CORNEVIN Marion (AB), D ‘YTHURBIDE
Antoine (AB), DAMBO Yann (B), DECLE Emmanuel
(AB), DUEZ Antonin), GARNIER Etienne (AB),
GROS Sébastien), GURCEL Charlotte (AB), KLEIN
Antoine (AB), LANCKSWEIRT Olivia (B), LEROY
Quentin), LORAN Sylvia (AB), MARRON Béatrice
(B), MATHON Célia (B), MAYSONNIAL MarieSophie (AB), MONTIER Victoire (AB), NAZON
Loris (TB), PIERRE Nicolas (B), ROUSSEL Marie),
ZECH Martin (B).
En Terminale S1, ont été admis :
AUSSOLEIL Julien (B), BADOR Thibault (B), BANGE
Romain (B), BENSAFI Amine (AB), BERTOLI Bastien
(AB), BLAUVAC Julien (B), BODILLARD Jérôme
(AB), CARAMALLI Guillaume (AB), CARPENTIER
Bertrand (AB), CONSTANTIN Alexandre (TB),
COUTURIER Thibault (B), DE LORIOL Alexis (B),
DEMATONS Marine (B), DUPIN Aurore (TB), GIRY
Martin (AB), GRIOT Hélène (AB), GUYENNET
Pierre-Eloi (AB), LEBOUC Baptiste (AB), MOLARD
Louis (B), MOMAL Quentin (AB), NAZON Théo
(TB), PACCARD Stéphane (B), PHILIPPON Victor
(B), POULIQUEN Adrien (B), ROGER Gwendoline
(B), ROUSSEAU Guillaume (TB), VULLIERMET
Christophe (AB), ZHU Paul (B).
En Terminale S2, ont été admis :
ANSEMANT Clotilde (B), AUVIEUX Caroline (TB),
BARNOUD Alexandre (B), BILLARD Clotilde (TB),
BROUILLET Jean-Baptiste (B), BRUNISHOLZ
Louise (B), CHANIOT Elisabeth (B), COLLIARD
Sophie (B), COTTE Benoît (AB), COUBLE Alix (B),
DAUBIE Sophie (B), DE MONTLAUR Marie (B),
DEL VOLTA Inès (AB), DERUMEAUX Anne (B),
DUC DODON Nicolas), EICHENLAUB Violette( (B),
FEUVRIER Claire (B), GARRIGUE Camille (TB),
GIROUDON Adrien (B), LAMBERT Caroline (B),
LHERMITE Quentin (AB), MARTINEZ Thibault
(B), MAUREL Edouard (B), MINGUET Marine
(TB), MONTAGNE Maxime (TB), OBLED Louis
(AB), QUENEAU Camille (TB), ROBERT Anne-Lise
(B), RUDIGOZ Augustin (B), SAINT-GENIS Côme
(AB), SORNIN Amaury (B), VINCENT Lise-Marie
(B).
En Terminale S3, ont été admis :
ARMANDON Guillaume (TB), BESSON Héloïse
(AB), BIGNAN Shannon (TB), CHAIGNON Antoine
(B), CHANAVAT Stanislas (AB), DE BENQUE
Emmanuel (TB), DE LUSTRAC Aude (AB), DE
MISCAULT Guillaume (B), DE ROQUEMAUREL
Adeline (AB), DE SOLAGES Alix (TB),
DEMOUSTIER Côme (TB), DESCHAMPS Blandine
(TB), DESMETTRE Romain (AB), FOUCAUD Alix
(AB), GENTON Antoine (B), GIORGIO Marlène (TB),
LEYGUE-NICOLAS Morgane (TB), MARCERON
Jean (B), MARCILHACY Jules (TB), MELINAND
Benjamin (B), MOREAU Eglantine (TB), MORIER
Pauline (TB), MULET-MARQUIS Solène (AB),
NARDONE Claire-Emmanuelle (TB), PASTRE Louis
(B), PITANCE Denis (TB), REYNAUD Alizée (TB),
ROSIER Madeleine (TB), SAB Guillaume-Alexandre
(TB), TAMBURRO Antoine (B), VANDENESCH
Guillaume (TB), VERQUERA Marie-Alix (B),
VIRELY Anne (B).
Jérôme, DE BENGY Inès, DREYFUS Nicolas,
GENTIN Marilyne, GIRAUD Damien, JOANNES
Alexandre, LAZARO Yvan, MENGUE MEZUI
Rosalie, MILLION Jean, NIATY-MOUAMBA Desty
Mauricia, PIGNOT Flavie, PONCEBLANC Virginie,
SEROUR Mehdi, TOULOUSE Aurélie
En classe de BTS Informatique, ont été reçus :
Option développeur :
AILLOUD Maxime, BARRANCOS Cédric, DELUY
Barthélémy, DEVILLE Julien, KEVORKIAN Mélik,
LACOMBE Pierre, MIVIERE Patrick, NSENGA
Vicky, SPERDUTI Yoann, VERCHERE Gabriel.
Option réseaux :
ANDRIEUX Mickaël, BOIZA Pierre, CHAMBARD
Florian, CLUZEL Pierre-Yves, CONDAMIN
Maxence, CORSAND Bérénice, GNANSOUNOU
Jean-Christophe, LIN-WEE-KUAN Cyril, MILLET
Romain, SAPIN Brice, ZOGHLAMI Medhi,
MAGNIN Vincent (3ème de l’Académie), PAUTROT
Florent (5ème de l’Académie).
PRIX DES ANCIENS ELEVES
Taux de réussite : 86,8 %, soit 79 élèves sur 91.
Ont obtenu le “First Certificate in English”
(session juin 2007) :
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une
cérémonie qui s’est déroulée le samedi 10 novembre 2007.
Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association
des Anciens élèves, a transmis le Prix des Anciens
à Lucie Navant (série L), Marie Hortense Varin et
Pierre Bernard (série ES), Camille Garrigue et Claire
Emmanuelle Nardone (série S).
BREVET DE TECHNICIEN
SUPÉRIEUR
En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été
reçus :
BIROT Etienne, BONAVENTURE Marie (2ème de
l’Académie), CARRION Damien, COMBES Grégoire,
COULAUD Emmanuelle, DRIVES Caroline,
FOURNIER Marine, GAY Julie, HAZIZA Alexandre
(1er de Académie), IFFENECKER Amélie (10ème de
l’Académie), LARDON Marie, LEONARD AnneSophie, MALLEIN Charlotte (4ème de l’Académie),
MEYNENC Roxane, REMMACHE Nawel,
ROQUETTE Geoffroy, TOURNIER Romain.
En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été
reçus :
AHIL Yasmina, BOYER Olivier, CHYSCLAIN
EXAMENS DE CAMBRIDGE
(section bilingue)
Tous les élèves de 3ème B :
ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (A), AVOUAC
Alexandre (A), BAGHDASSARIAN Geoffroy
(B), BARBARESI Alexandra (A), BERJA Julie (C),
BIRCH Ivan (B), BLACHERE Clémentine (A),
BOURDEN Margaux (C), CAILLON Clémentine
(B), CARPENTIER Edouard (C), CLARET AnneBénédicte (A), CORDIER Maxime (C), COUPAS
Julian (B), DES PORTES Henri (A), FORGUES JeanBaptiste (C), FRESEL Capucine (C), GENOULAZ
Caroline (B), GOBENCEAUX Galliane (B), HEROIN
Lucile (B), JAUBERT Camille (B), KUNTZ Augustin
(B), LAGARDE Maëlle (B), LE GALL Anne-Sophie
(B), LEFEVRE Madeleine (B), MALIAN Gautier
(C), MARTIN Hortense (B), MOREAU Brunelle
(C), MOUSSLIE Anaïs (B), PETTIER Laura (C),
SAVEROT Damien (B).Elèves de 2nde 1 :
BALSOLLIER Lucie (C), BERTHELON Xavier (C),
BRESSON Mathilde (B), DEVERAUX Solenne (A),
DUBREUIL Lola (B), GRANTE Maxime (C), JOLY
Albane (C), VIALLE-ABENSOUR Louis-Pierre (C).
43
En bref
Elèves de 1ère L :
BAHEZRE DE LANLAY Claire (C), BOUE Julia
(C), GERMOND Bertille (C), GIRELLI Chloé (C),
MARTINEZ Hugo (C), STAGNOLI Coline (C).
Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” (session
mars et juin 2007) :
Elèves de 2nde 1 :
BAGHDASSARIAN Quentin (C), BIDAR Frank
(B), BLACHERE Paul (C), CHARLET Alexandre
(C), DU PUY Charles (C), FANNEAU Charlotte
(B), FLECHON Cécile (C), GARRIGUE Alix
(C), LEPERCQ Thibaud (B), MILLON Louis (A),
POULIQUEN Nathan (B), RODRIGUES François
(B), ROSAZ Caroline (C), ROUSSEAU Clotilde (B),
SCHMITT Gaspard (C), SICARD-RAZAKA Holy
(C), STAMM Kathryn-Ann (B), THIAUCOURT
Jonas (C).
Elèves de 1ère :
CHOUBRAC Delphine (C), CLAUDE Eva (C),
FLORENTIN Maxime (C), TREPO Elodie (C),
VOIRON Candice (C).
Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English”
(session décembre 2006) :
Elèves de Terminale :
BOINE Claire (C), CONSTANTIN Alexandre (C),
GIORGIO Marlène (B), KIM Eun-Churl (C), NEEDS
Mathiew (A), PASTRE Louis (C), REYNAUD Alizée
(C), ROCHARD Sébastien (C), TAMBURRO Antoine
(C), VANDENESCH Guillaume (B), ZHU Paul (C).
Elève de 1ère :
ROUSSEAU Guillaume (C)
TOEIC
(Test of english for international communication)
30 candidats, étudiants en DECF 1ère année
5/30,
« Opérationnel supérieur » :
11/30,
« Opérationnel de base » :
12/30,
« Intermédiaire » :
2/30,
« Elémentaire » :
44
soit 16,6 %
soit 36,6 %
soit 40,0 %
soit 6,6 %
DPECF
Diplôme préparatoire aux études comptables et financières
UNITÉS DE
VALEURS
1
2
3
4
5
DPECF
ÉTUDIANTS
ADMIS
22
18
23
25
20
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
26
26
26
26
26
RÉSULTATS
CHARTREUX
84,6 %
69,2 %
92,0 %
96,2 %
80,0 %
RÉSULTATS
ACADÉMIQUES
32,6 %
33,4 %
46,3 %
41,5 %
34,8 %
Étudiants ayant obtenu le diplôme du DPECF : 25 étudiants sur 26 présentés, soit 96,1 % d’admis.
DECF
Diplôme d’Études Comptables et Financières
UNITÉS DE
VALEURS
DCG L2 (anciennement DECF 1ère année)
ÉTUDIANTS
ADMIS
ÉTUDIANTS
PRÉSENTS
RÉSULTATS
CHARTREUX
1
24
24
100 %
2
14
22
-
18
24
-
77,8 %
91,7 %
-
3
4
5
6
7
RÉSULTATS
ACADÉMIQUES
Droit Société : 26,2 %
Droit Fiscal : 22,3 %
21,9 %
25,8 %
-
DECF 2ème année
1
2
3
4
22
18
25
24
88 %
75 %
5
11
13
84,6 %
6
7
20
24
83,3 %
Étudiants ayant obtenu le diplôme du DECF :
Résultats Chartreux : 21 étudiants sur 25 présentés, soit 84,0 % d’admis.
Résultats Académie : 232 étudiants sur 653 présentés, soit 35,55 % d’admis.
31,7 %
22,7 %
Math : 46,8 %
Info : 33,3 %
-
26,6%
45
En bref
Intégrations 2007
dans les grandes écoles
de commerce
“La classe préparatoire option scientifique
devrait se situer entre le 20ème et le 25ème rang
national dans un environnement extrêmement
concurrentiel.”
L’avantage, lorsque les résultats d’intégration
sont excellents, est d’avoir de multiples façons de
vous les présenter.
Une autre idée me vient. Faut-il détailler le
nombre d’intégrés par écoles ?
“2 étudiants à HEC, 5 à l’ESSEC, 7 à l’ESCPEAP, 10 à l’EM Lyon, 4 à l’EDHEC, 8 à
Audencia Nantes, 10 à l’ESC Grenoble et 3 à
l’ESC Reims.”
Gilles Crespin,
directeur des CPGE
Faut-il énoncer un résultat global en
pourcentages ? Essayons : “46,4 % de réussite
en voie scientifique et 85,7 % de réussite en voie
économique pour l’intégration dans le TOP 6.”
Cela sonne assez bien.
Faut-il relativiser ces résultats à ceux des autres
classes préparatoires ? Pourquoi pas.
46
“La classe préparatoire option économique
devrait se situer dans les cinq premières prépas
au plan national, voire sur le podium.”
Décidément, je n’arrive pas à me décider, je vous
laisse choisir la meilleure des présentations.
Une chose est sûre toutefois, ils méritent nos
félicitations, comme les enseignants qui les ont
accompagnés.
Classes préparatoires économiques et commerciales
Option économique
NOMS
AUVIEUX
BALAY
BARGE
BELLI
BERGER
BEUZIT
BONNET
BOSIO
BOTHIER
CHAUMONT
DALVERNY
DE FERAUDY
DECLE
FABRE
FAUGIER
GIRAUD
GOUTAGNY
HIELY
IAFRATE
INARD
JACQUEMIN
KLUGE
LARDET
MARMOLEJO
MASSIOT
MICHAUD
PELEN
PIOTTO
Prénoms
Marion
Stanislas
Jane
Anne
Nathanaël
Vincent
Jean-Marie
Johanna
Camille
Anaïs
Cécile
Basile
Pierre
Eugénie
Thomas
Grégoire
Clément
Grégory
Anaïs
Sophie
Pierre
Annick
Thibault
Sandrine
Marion
Xavier
Margaux
Floriane
Intégration
Audencia
EM LYON
EM LYON
EDHEC
EDHEC
EM LYON
ESCP - EAP
ESSEC
AUDENCIA
ESC Grenoble
ESCP - EAP
ESSEC
EDHEC
EM LYON
EM LYON
EM LYON
ESCP - EAP
ESCP - EAP
Audencia
EM LYON
ESC Grenoble
EDHEC
ESC Grenoble
ESCP - EAP
ESSEC
Cube aux Chartreux
HEC
EM LYON
47
En bref
Classes préparatoires économiques et commerciales
Option scientifique
NOMS
BARJAVEL
BEUTOT
BOIS
BOUCHER
BRUN
CONREUX
DEMILLIERE
DUHOT
FRESAFOND
GAUTHIER
GOLLNISCH
HARDYAU
JOYE
LALIZOU
LEPARGNEUX
MAIRESSE
MANET
MEYER
PASTRE
PERDRIX
PHILIBERT-BANC
RANGER
REVOL
RIGOT
RUFFIE
TERPMAN
VEYRUNES
VIOLON
48
Prénoms
Pierre-Loup
Héloïse
Mylène
Marie-Agnès
Pierre-Antoine
Clélia
Guillaume
Baptiste
Pierre-Benjamin
Clémence
Claire
Alexandre
Lawrence
Pierre
Erik
Louisiane
Alexis
Virginie
Gabriel
Elise
Eloïse
Jean-Baptiste
Maxime
Mathieu
Alexandra
Julia
Cyrielle
Aurélien
Intégration
Université
Audencia
ESC Grenoble
Audencia
ESSEC
ESC Grenoble
Marseille
Audencia
Rouen
EDHEC
Audencia
ESC Grenoble
ESSEC
ESCP - EAP
Cube
ESC Grenoble
EM LYON
ESC Grenoble
EM LYON
ESC Grenoble
ESC Grenoble
EDHEC
ESC Grenoble
Reims
Reims
ESCP - EAP
CERAM
HEC
Classe préparatoire Sciences-Po
Intégrations dans les Instituts d’études politiques
NOMS
ALLAND
BENHAIM
BIGOT
BINETRUY
BRIATTA
CARLEVAN
CHANLIAUD
DELILLE
DELVIL
DOUBET
DUPIN
FAURE
FOURDRINOIS
FOURNIER
GELPE
GENIN
GIRARD
HAMELIN
JAVELLE
LEENHARDT
LINOT
LOISON
MANNEVILLE
MARCELLIN
MICHEL
PLACE
RICHARD
SALORD
SCHALCK
TISSOT
VANHEESSEN-GENTY
VIEILLARD
Prénoms
Hortense
Paola
Jeanne
Louise
Marion
Romain
Marion
Marie
Diane
Elisa
Anne - Louise
Elise
Juliette
Manon
Céline
Colette
Thomas
Eléonore
Morgane
Valentin
Benoît
Manon
Lauriane
Louise
Vincent
Léonie
Delphine
Raphaëlle
Romain
Pauline
David
Lucie
Intégration
I.E.P. Aix
Université
E3A
I.E.P. Lyon
Université
I.E.P. Paris
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Aix
I.E.P. Lyon
Université
Université
I.E.P. Grenoble
Université
I.E.P. Aix
I.E.P. Lyon
I.E.P. Lille
I.E.P. Paris
I.E.P. Paris
I.E.P. Lyon
I.E.P. Lyon
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Bordeaux
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Toulouse
I.E.P. Aix
I.E.P. Grenoble
I.E.P. Lyon
I.E.P. Aix
I.E.P. Bordeaux
49
Calendrier 2007-2008
RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS
• Vendredi 30 novembre à 18h :
SALON DE L’ÉTUDIANT
• Du vendredi 18 au dimanche 20 janvier 2008
pour les premières
JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
• Mercredi 30 janvier et jeudi 31 janvier,
de 9h à 12h et de 13h30 à 16h, au parloir
•Vendredi 14 décembre à 18h :
pour les troisièmes
• Vendredi 25 janvier à 18h :
pour les terminales
Pas de classe pour les élèves de terminale les mercredi
30 janvier, toute la journée, et jeudi 31 janvier,
le matin.
• Samedi 26 janvier à 9h :
rencontre parents/enseignants de l’école
• Samedi 9 février :
journée rencontre parents/professeurs pour les 6ème,
5ème, 4ème, 2nde
• Vendredi 4 avril à 18h :
mardi 29 janvier et mercredi 30 janvier
pour les troisièmes
• Bac blanc :
• Vendredi 28 mars à 18h :
du mercredi 13 février au vendredi 15 février
pour les premières
RÉUNIONS D’INFORMATION
L’ORIENTATION
• Vendredi 1er février à 18h :
• BTS blanc C1 - C3 - I1 :
SUR
pour les parents des secondes
• Vendredi 8 février à 18h :
pour les parents de 3èmes
ADMISSIONS POUR LA RENTRÉE 2008
• Lundi 10 décembre à 18h :
présentation de la procédure d’admission en CPGE
• Jeudi 31 janvier à 18h :
présentation des classes post-bac Chartreux
PORTES OUVERTES
• Samedi 15 décembre, de 14h à 17h :
pour les futurs élèves de 6èmes en septembre 2008
et les élèves de CM2 des Chartreux
• Samedi 8 mars, de 13h30 à 16h :
pour les futurs élèves des classes post-bac
• Samedi 15 mars, de 9h à 12h :
pour les futurs élèves du lycée
EXAMENS BLANCS
• Brevet des Collèges blanc :
n°1 : du lundi 14 janvier au vendredi 18 janvier
n°2 : du mardi 13 mai au vendredi 16 mai
• DCG blanc :
du lundi 5 mai au mercredi 7 mai
• BTS blanc C2 - C4 - I2 :
n°1 : du mardi 23 octobre au vendredi 26 octobre
n°2 : du lundi 28 avril au mercredi 30 avril
• Concours blanc des classes préparatoires :
HEC 2/4 (n°1) : du lundi 24 septembre au
jeudi 27 septembre
Sc. PO (n°1) : vendredi 16 novembre
HEC 1/3 (n°1) : du lundi 17 décembre au
jeudi 20 décembre
Sc. PO (n°2) : mercredi 9 janvier
HEC 2/4 (n°2) : du lundi 11 février au jeudi 14 février
HEC 1/3 (n°2) : du lundi 7 avril au jeudi 10 avril
STAGES DES ELEVES
• HEC 2 et 4 :
du lundi 18 février au vendredi 22 février
(stage de mathématiques)
• BTS Info 2 :
du lundi 25 février au vendredi 18 avril
SOIREE CARRIERES
• Jeudi 13 décembre à 20h15
50
• BTS Compta 1 et 3 :
du lundi 2 juin au vendredi 4 juillet
• BTS Info 1 :
du lundi 2 juin au vendredi 11 juillet
WEEK-END DES CONFIRMÉS
• du jeudi 3 avril à 17h au samedi 5 avril à 14h
• Seconde :
stage d’une semaine dans la période du 9 juin au 20
juin, puis soutenance des comptes rendus de stage du
18 juin au 26 juin
« SAMEDIS PLUS » (pour les élèves de terminale)
24 novembre, 1er décembre, 8 décembre, 15 décembre,
12 janvier, 26 janvier et 2 février
MODULES SCIENCES-PO
(pour les élèves de terminale)
Les mercredis 14 novembre, 21 novembre, 9 janvier, 16
janvier, 12 mars, 19 mars, 14 mai et 21 mai
PELERINAGES
• 6ème :
mardi 20 mai, de 8h à 14h (Fourvière)
• 3ème :
du vendredi 7 mars à 8h au samedi 8 mars à 12h
(Ars)
VIE LITURGIQUE
• Mercredi 19 décembre à 9h30 :
Messe de Noël (primaire)
• Vendredi 21 décembre à 10h30 :
Célébration de Noël (maternelle)
RETENUES
Les samedis 19 janvier, 9 février, 8 mars, 29 mars,
5 avril, 17 mai, 31 mai et 14 juin
PASTORALE
• Première Communion :
Samedi 14 juin (pour les élèves de 6ème)
Dimanche 15 juin (pour les élèves de l’école)
Réunion de parents : lundi 5 mai à 20h (école) et jeudi
12 juin à 12h (6ème)
Retraite pour le primaire : lundi 9 juin (école)
• Profession de Foi :
Samedi 17 mai à 17h
Dimanche 18 mai à 9h et 11h
1er temps fort : samedi 15 décembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 8 mars de 9h à 16h30
Réunion de parents : mardi 8 avril à 20h
Réunion de préparation : mardi 13 mai à 20h
Retraite : du vendredi 16 mai à 9h au samedi 17 mai
à 12h
• Confirmation :
Samedi 14 juin à 10h à la Primatiale Saint Jean
1er temps fort : samedi 8 décembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 26 janvier de 9 à 12h
3ème temps fort : samedi 29 mars de 9h à 12h
Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi 14 mai
à 20h
Retraite (3èmes et lycée) : jeudi 12 juin et vendredi
13 juin
• Vendredi 18 janvier à 11h :
Cérémonie œcuménique (4ème à post-bac)
• Mercredi 6 février
Messe de Carême à 8h (4ème à post-bac) et 11h (6ème-5ème)
• Mercredi 6 février à 9h30 :
Célébration de Carême (primaire)
• Jeudi 20 mars à 9h30 :
Célébration du Jeudi Saint (école)
• Jeudi 20 mars :
Messe du Jeudi Saint à 14h (6ème) et
à 16h (5ème à post-bac)
• Jeudi 27 mars à 9h30 :
Célébration de Pâques (maternelle)
• Lundi 26 mai à 11h
Messe de fin d’année (4ème à post-bac)
• Mercredi 18 juin à 8h
Messe de fin d’année (6ème)
• Vendredi 20 juin à 8h
Messe de fin d’année (5ème)
• Mercredi 25 juin à 10h
Messe de fin d’année (primaire)
OPERATION « MOKATTAM » :
• Sensibilisation :
du lundi 10 mars au vendredi 14 mars
• « Bol de riz » :
vendredi 21 mars
51
Calendrier 2007-2008
• Fête :
samedi 5 avril
PROGRAMME CULTUREL 2007-2008
Voir éphéméride culturelle déjà transmise
ASSOCIATION DES AMIS DE L’ORGUE
Les récitals 2008 d’Olivier Latry (3 avril), Michel
Bouvard (22 mai) et Daniel Roth (7 octobre) sont
annulés.
Pour tout remboursement, prière de retourner
les billets, en mentionnant bien votre adresse, à
l’Institution des Chartreux – Amis de l’orgue – 58 rue
Pierre Dupont – 69283 LYON CEDEX 01.
VACANCES SCOLAIRES 2007-2008
• Noël :
Du vendredi 21 décembre 2007 après les cours
au lundi 7 janvier 2008 au matin
• Hiver :
Du vendredi 15 février 2008 après les cours
au lundi 3 mars 2008 au matin
• Pâques :
Lundi 24 mars 2008, pas de cours (jour férié)
• Printemps :
Du vendredi 11 avril 2008 après les cours
au lundi 28 avril 2008 au matin
• Pont du 1er mai 2008 et Ascension :
Du mercredi 30 avril 2008 après les cours
au lundi 5 mai 2008 au matin
Récupération du vendredi 2 mai 2008 :
Mercredi 7 novembre 2007 : cours du vendredi 2 mai
2008, matin et après-midi
• Pont du 8 mai 2008 et Journée de solidarité :
Du mercredi 7 mai 2008 après les cours
au mardi 13 mai 2008 au matin
Récupération du vendredi 9 mai 2008 :
Mercredi 7 mai 2008, après-midi : cours du vendredi
9 mai, après-midi
Samedi 21 juin 2008, matin : pas de cours (demijournée pédagogique)
52
L’INSTITUTION DES CHARTREUX est habilitée
à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais
uniquement par le biais des organismes collecteurs.
LES VERSEMENTS nous permettront d’assurer une
partie de l’investissement nécessaire à la mise en place
de moyens pédagogiques pour nos classes préparant au
BTS Comptabilité, au BTS Informatique de gestion et
au DCG.
Carnet
MARIAGES
Se sont unis ou s’uniront par le mariage :
• Hervé Fitte (promo 1992) et Sophie Dufer,
le 2 juin 2007
•A
gathe Treseler (BTS Comptabilité 2000 et
DECF 2002) et Lionel Corgié, le 9 juin 2007
• Sandra Gallice, fille de Marie-Thérèse Gallice,
professeur de sciences de la vie et de la Terre, et
Cyril Barcet, le 7 juillet 2007
•V
alentine Rudigoz (promo 2001) et
Pierre-Alban Guézo, le 14 juillet 2007
•M
arine Confavreux (promo 2000) et
Claus Zimmermann, le 21 juillet 2007
•A
mandine Vincent (promo 1995) et
Jean-Baptiste Schmucklé, le 21 juillet 2007
• Marie Courau (ancienne élève de CP 1988
à 3ème 1997) et Valentin Carrelet, le 21 juillet
2007
• Clémentine Pontvianne (promo 1996) et
François-Régis Desfemmes, le 28 juillet 2007
• Caroline Flavien (promo 1999), fille de Martine
Flavien, professeur de mathématiques, et
Nicolas Caudal, le 4 août 2007
• Louis-Marie Bonnet (promo 2002) et Claire
Barlow, le 11 août 2007
• I saure Bourbon (ancienne élève de 2nde 20012002) et Bertrand Joyeux, le 25 août 2007
• Laurent Dousson (promo 1997) et Koi
Bomklang, le 25 août 2007
•A
micie de Saint-Trivier (CP 1984 à Prépa
1999) et Quentin Destremau, le 1er septembre
2007
• Nicolas Léger, professeur d’espagnol, et Maud
Reynaud-Cleyet, le 15 septembre 2007
•T
hibault Richard (ancien élève de CP 1987 à
2nde 1999) et Ludivine Wibaux, le 6 octobre
2007
• Minh Nguyen (promo 1998) et Florence Leger,
le 13 octobre 2007
•C
yriaque Rios (élève au collège 1990-1995) et
Stéphanie Condamin, le 13 octobre 2007
• Elodie Bernard, maîtresse d’externat des classes
de première, et Laurent Cattin, le 1er décembre
2007
NAISSANCES
Nous avons la joie d’annoncer la venue au
monde de :
• Martin, 2ème enfant de Charlotte Beaumont,
née Girard (promo 1996), le 7 février 2006
•T
hibaut, 2ème enfant d’Antoine et Marie
Paliard, née d’Hautefort (promo 1997), le
27 février 2007
• Céleste, 2ème enfant d’Emilie Michot (promo
1992) et Jérôme Schonfeld (promo 1993), le
14 mars 2007
•M
arie, au foyer de Xavier et Aurélie Bondil,
née Ayanian (promo 1997), le 16 avril 2007
•A
mélie, 4ème enfant de Florence et Laurent
Dionis du Séjour (promo 1994), le 19 avril
2007
• Pauline, 2ème enfant de Géraldine et Eric
Vilmint (promo 1995), le 13 mai 2007
• Manon, 2ème enfant de Frédéric et Agnès Girod,
ancienne professeur d’anglais, le 22 mai 2007
• Côme, au foyer de Constance et Patrice Durand
(promo 1997), le 29 mai 2007
•R
aphaël, 3ème enfant de Florent et AnneGabrielle Colin, née Creps (promo 1995),
le 29 mai 2007
•L
ouis, au foyer d’Agnès et Olivier Gondard
(promo 1997), le 8 juin 2007
•E
lie, petit frère d’Agathe (7ème-8ème), Hippolyte
(10ème A) et Solveig (PS/MS Maternelle)
Degremont, le 26 juin 2007
• Aglaé, 3ème enfant de Franck et Elodie Deperier,
née Battentier (tous deux promo 1993),
le 13 juillet 2007
•A
rtus, au foyer de Renaud et Marine Cloâtre,
née Menut (promo 1996), le 19 juillet 2007
• J ulien, au foyer de Laure et Sébastien Dorier
(promo Prépa HEC 1996), le 10 août 2007
•M
argaux, 2ème enfant de Florian et Raphaëlle
Castagno, née Isaac (promo 1997), le 14 août
2007
• Cécile, petite sœur d’Alice (2nde 6), Marguerite
(3ème G), Marie-Lys (4ème F), Louis (CM2
C), Henri (CP B) et Etienne (maternelle)
Humeau, le 16 août 2007
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Carnet
• Marguerite, au foyer d’Emilie Besset, professeur
d’histoire-géographie, le 29 août 2007
• Castille, petite sœur de Juliette Kadiyogo
(CM2 C), le 11 septembre 2007
•C
lément, 3ème enfant de Sébastien et Véronique
Lafaye, née Damideaux (promo 1992),
le 15 septembre 2007
• J ulie, au foyer de Xavier et Laetitia Chomarat,
née Verjat (promo bac 1992 et prépa HEC
1994), le 4 octobre 2007
•C
lémence, au foyer de Cécile et Sylvain Grenard
(promo 1994), le 9 octobre 2007
•F
rançois, petit frère de Laëtitia (8ème B), Astrid
(11ème A), Eléonore (6e B) et Elvire (6ème B)
Sidos, le 15 octobre 2007
• Clovis, au foyer de David et Ariane Viallet,
née Geoffroy-Château (promo 1991),
le 27 octobre 2007
•G
aspard, au foyer de Julie Schoepen,
née Laurençon, le 5 novembre 2007
• I nès, 2ème enfant de Renaud et Jeanne Derkenne,
née Camus (promo 1997), fille de Florence
Camus, directrice de l’école des Chartreux,
le 21 novembre 2007
•L
ouis, au foyer de Jean-Luc et Violaine Bermon,
née Birot (promo 1995), le 25 novembre 2007
DÉCÈS
Nous ont quittés :
• Thaddée Chomel, fils d’Amédée Chomel
(promo 1944) et neveu du Docteur Philippe
Chomel (promo 1942), le 1er octobre 2007
•E
mma Di Folco, ancienne institutrice à
l’école des Chartreux, tante d’Alain Di Folco,
conservateur du grand orgue de la chapelle
des Chartreux, le 16 novembre 2006
• Dominique Vergnais (promo 1970), le 4 mars
2007
• La mère de François Bois, directeur délégué
des classes préparatoires CPE, le 31 juillet
2007
• Le père de Laurence Roche (promo 1997),
le 1er août 2007
54
• La mère de Marie-Thérèse Bovier, professeur
de français, le 3 août 2007
• Marius Di Folco, le père d’Alain di Folco,
conservateur du grand orgue de la chapelle
des Chartreux, le 11 août 2007
• Jean Gras, ancien professeur d’EPS parti en
retraite en septembre 1992, le 25 octobre 2007
•L
e père de Bernadette Boutard, ancien
professeur de sciences physiques
• Adrien Bisson (promo 1996)
• Noël Cessieux (promo 1941)
ORDINATION
• Grégoire Drouot (élève de 6ème 1987 à 2nde 1992)
a été ordonné prêtre le 1er juillet 2007.

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