Pour - Algérie 2015
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Pour - Algérie 2015
SESSION PARTIELLE DU BAC LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KH.-ARAB EN PAGE 2 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 juin 2016 N°7819 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE TIBHIRINE Enfin la vérité ? PROJET DE LOI PORTANT SUR LE CODE DE L’INVESTISSEMENT À L’APN LA RÈGLE 51/49 AU CŒUR DU DÉBAT PHOTO : DR RETRAIT DES CONVOCATIONS POUR LES CANDIDATS ● Le gouvernement envisage-t-il la suppression de la règle des 51/49%, appliquée sur les investissements étrangers en Algérie ? Les députés ont émis différentes critiques sur le nouveau texte qui vise à réaménager cette règle qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 3 CONTRIBUTION Il faut sauver la soldate Benghebrit PAR ALI MEBROUKINE Professeur d’université LIRE EN PAGE 10 El Watan ■ SOVAC ANNONCE LA REPRISE L’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine tire-telle à sa fin, après le transfert des échantillons prélevés sur les crânes des victimes ? Après plus d’une décennie de bataille judiciaire et de polémiques incessantes, le dossier semble évoluer à présent, croit-on savoir, dans un climat plus serein, vers l’éclatement de la vérité. LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 2 DES VENTES CHEZ SKODA La Fabia Monte Carlo et le Yeti disponibles ■ RENAULT ALGÉRIE Partenaire du CRA pendant le mois sacré ■ IVAL EMPRUNT OBLIGATAIRE NATIONAL L’ÉTAT TENTE D’ÉVITER L’ÉCHEC Packs d’entretien Amane et Raha pour l’Iveco Daily ■ CITROËN ● Lancé officiellement le 17 avril dernier, l’emprunt obligataire national pour la croissance économique semble déjà marquer le pas, l’Etat se voyant désormais obligé de mettre la pression sur les banques et les assureurs pour améliorer son placement. La C4 L dévoilée en Chine LIRE L’ARTICLE DE AKLI REZOUALI EN PAGE 5 LIRE NOS ARTICLES EN PAGES 12 ET 13 El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 2 L’ACTUALITÉ TIBHIRINE Enfin la vérité ? ● L’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine tire certainement à sa fin après le transfert des échantillons prélevés sur les crânes des victimes. Après plus d’une décennie de bataille judiciaire et de polémiques polico-politiciennes, le dossier retrouve sa place dans un climat propice à l’éclatement de la vérité. La thèse de la bavure militaire tombe à l’eau et l’on s’achemine progressivement vers la thèse d’un massacre commis par le GIA…. PHOTOS : D.R. L ’enquête sur l’assassinat des sept moines de Tibhirine, en mai 1996, après leur séquestration par un groupe terroriste, tire à sa fin, après la remise par l’Algérie, des prélèvements effectués sur les crânes des victimes. La décision est intervenue après une série de refus et de polémiques ayant suscité des tensions dans la gestion de ce dossier purement judiciaire, transformé par la force du temps et des changements de juges en une affaire politique. Elle a été favorisée, nous dit-on de source sûre, par «le climat de sérénité» dans lequel se déroule les négociations entre les justices des deux pays. Il faut dire que le juge Marc Trévidic, sous la pression des familles des moines, a donné du fil à retordre aux autorités algériennes, auprès desquelles il a toutefois obtenu l’accord pour l’exhumation des crânes et effectuer des prélèvements afin de déterminer la cause de leur mort. Le juge français voulait tout simplement conforter la thèse de la «bavure militaire» défendue par les partisans du «qui tue qui ?». Du côté algérien, les auteurs de cet acte ignoble sont tous connus et identifiés. Des témoins de premier rang, des terroristes repentis, élargis ou ayant purgé leurs peines, sont unanimes à confirmer cette thèse et l’enquête est ouverte. En 2001, le juge Jean-Louis Bruguière se déplace en Algérie et obtient le dossier ficelé. En 2007, son jeune confrère, Marc Trévidic, le remplace. Il s’intéresse de très près aux témoignages qui imputent ce massacre à l’ANP. Dans ce climat délétère, Trévidic demande à se rendre à Alger. La réponse prend du temps. Entre-temps, le juge du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger, chargé de cette enquête, délivre Monastère de Tibhirine à Médéa une commission rogatoire à travers laquelle il demande l’audition de Pierre Le Doaré, ancien chef d’antenne de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Alger de 1994 à 1996 qui avait mené les négociations avec le GIA, et évoque la disparition de rapports de la procédure qu’il aurait lui-même rédigés, mais aussi Charles Marchiani, un préfet de police, chargé par également de négocier la libération des moines. Pour le juge algérien, ces deux personnages sont des témoins-clés qui sont détenteurs de la vérité. Malgré l’absence de réponse, Trévidic arrive à Alger en octobre 2014. Il discute avec ses homologues algériens, et profite de l’occasion pour déposer une demande d’exhumation des crânes des victimes, enterrées au jardin du monastère à Mé- déa. Les tractations prennent du temps, et les réponses aux commissions rogatoires tardent à venir. Elles finissent par aboutir à un accord. Avec son adjointe Nathalie Poux et deux experts, Trévidic obtient l’autorisation de se rendre à Tibhirine les 14, 15 et 16 octobre 2014. L’exhumation et les prélèvements sont effectués en sa présence par des experts algériens de l’Institut de criminologie de la Gendarmerie nationale. Mais ordre a été donné de ne lui remettre que les photos et les clichés et non pas les doubles des prélèvements. Les raisons sont toutes simples : il s’agissait d’appliquer le principe de réciprocité après que les experts algériens aient été totalement exclus par les autorités françaises du lieu où s’était crashé l’avion affrété par Air Algérie et empêchés de toute participation à la collecte des débris et prélèvements. Les nombreuses tractations entre les deux pays, n’ont abouti qu’à une décision qui autorisait les mêmes experts à être présents, mais de loin, en tant… qu’observateurs. Une mesure qu’Alger a eu du mal à avaler. Sa réaction a été d’appliquer le principe de réciprocité en ce qui concerne le dossier de Tibhirine. Les experts français et Trévidic sont repartis en France les mains vides. Des avocats des proches des moines dénoncent ce qu’ils qualifient de «confiscation des preuves», de «poursuite du blocage et des entraves constamment rencontrées». Une année plus tard, la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, arrive à Alger. Elle remet sur la table la demande de Trévidic d’avoir les prélèvements. Les tractations prennent du temps. Trévidic quitte son poste et c’est Nathalie Poux, son adjointe, qui le remplace. La visite du Premier ministre, Manuel Valls, en avril 2016, accompagné de Jean-Jacques Urvoas, fraîchement nommé au poste de Garde des sceaux et qui veut à tout prix en finir avec ce dossier, va cette fois-ci porter ses fruits. La partie algérienne exige qu’en contrepartie de ces prélèvements, la justice française réponde à la commission rogatoire délivrée deux ans plus tôt et transmette les tests ADN des membres des familles des victimes pour identifier chacune d’elles. En deux mois, MM. Le Doiret et Marchiani sont entendus en présence des avocats et, selon des sources judiciaires, ils confirment la thèse de l’assassinat commis par le GIA. L’enquête commence à approcher de son épilogue. La thèse de la bavure de l’armée tombe à l’eau. Les crânes des moines ne portent, selon nos interlocuteurs, aucun impact de balle. Accompagnés de deux experts, la juge Nathalie Poux se rend une seconde fois en Algérie et s’envole avec les prélèvements pour savoir si la décapitation est intervenue post mortem, ce qui, selon les partisans du «qui tue qui ?», accréditerait la thèse d’une «manipulation par l’armée dans le but de dissimuler les causes du décès et faire croire à l’implication des islamistes». Mais, révèlent nos sources des deux côtés de la Méditerranée, les juges veulent en finir avec ce dossier et tout porte à croire qu’il sera fermé dans les mois à venir avec l’éclatement de la seule vérité et rien que la vérité, loin de toutes manipulation ou marchandage politiques. Salima Tlemçani SESSION PARTIELLE DU BAC RETRAIT DES CONVOCATIONS POUR LES CANDIDATS T outes les mesures ont été prises afin d’assurer le bon déroulement des épreuves partielles du baccalauréat et d’éviter une nouvelle fraude lors de cette session prévue du 19 au 23 juin, a déclaré hier le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. «Tout a été fait pour un risque de zéro de fuite», assure le même responsable, qui était hier l’invité de la rédaction de la Chaîne 3. «Tous les moyens humains et matériels sont mobilisés et toutes les mesures ont été prises pour la réussite de cette session partielle. Même si le dispositif organisationnel a été maintenu, des mesures de renforcement du contrôle ont été décrétées. La chaîne d’acheminement des sujets sera accompagné et supervisée par des cadres du ministère. Il n’y aura pas fuite», promet M. Belabed, qui s’appuie sur toutes les nouvelles dispositions «draconiennes» prises en cas de fraude, mais dont il n’a pas voulu donner plus de détails. Le responsable refuse de s’étaler sur les modifications apportées sur l’organisation, après la mise en cause de responsables de l’Office national des examens et des concours (ONEC) dans la fuite des sujets de plusieurs matières lors de la première session, l’enquête étant toujours en cours. M. Belabed a estimé, à ce propos, que «les risques de fraude sont très réduits» pour cette session partielle en préparation, soulignant que le gouvernement est «décidé à préserver l’intégrité et la crédibilité du baccalauréat». Il a précisé, dans ce cadre, qu’il est strictement interdit pour les candidats d’avoir leurs téléphones portables dans les salles d’examen, prévenant que «tous ceux qui seront en possession d’un téléphone à l’intérieur des centres d’examen seront considérés comme étant en état de fraude». Concernant le calendrier de ces épreuves partielles, il sera, selon le même responsable, «très aéré» de manière à permettre aux élèves de les passer dans des «conditions acceptables». Les candidats concernés passeront les épreuves dans les mêmes établissements où ils étaient affectés la première fois. Des modifications ont été apportées à la couleur de la convocation, ajoute le même responsables. Il a affirmé, également, que les candidats retardataires lors de la première session seront tolérés à repasser les examens afin de leur donner une nouvelle chance. Le retrait des convocations pour les candidats concernés par les épreuves partielles du baccalauréat a débuté hier à 13h sur le site internet de l’ONEC (http://bac. onec.dz). 557 000 candidats sont concernés par la session partielle. 2072 centres de déroulement sont prévus, ce qui représente 81% des centres de la session ordinaire du baccalauréat. Les résultats seront disponibles, au plus tard, le 15 juillet. Les épreuves partielles, qui auront lieu du 19 au 23 juin, concernent sept matières pour les sciences expérimentales, quatre pour les filières mathématiques, maths-technique et gestionéconomie, et une matière pour la filière langues étrangères. 38% de l’ensemble des candidats (818 518 au niveau national) sont concernés par ces épreuves, alors que 21% des candidats sont concernés par les matières en commun. Les épreuves partielles «se dérouleront selon le schéma scientifique et pédagogique habituel et dans les mêmes conditions qui entourent les épreuves et les corrections». Fatima Ait Khaldoun-Arab El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 3 L’ACTUALITÉ PROJET DE LOI PORTANT SUR LE CODE DE L’INVESTISSEMENT À L’APN La règle 51/49 au cœur du débat ● Les parlementaires, dans leur ensemble, se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances. «Le code de l’investissement est un projet qui dure dans le temps, contrairement à la loi de finances qui change chaque année.» PHOTO : H. LYES L e gouvernement envisage-til la suppression de la règle des 51/49%, appliquée sur les investissements étrangers en Algérie ? D’aucuns estiment que l’extirpation de cette disposition du code d’investissement pour être régie par les textes des lois de finances est un prélude pour son annulation ou du moins pour sa révision. Hier, lors de la présentation en plénière par le ministre de l’Industrie et des Mines du projet de loi relatif à la promotion de l’investissement, les députés du FLN ont critiqué cette règle et ont demandé la définition de son champ d’action et son traitement qui devrait concerné uniquement les secteurs névralgiques tels que les hydrocarbures et la défense, les élus du Parti des travailleurs (PT) ont plaidé, quant à eux, pour le maintien de cette disposition, alors que d’autres députés ont revendiqué son annulation pure et simple car elle freine l’économie nationale. Les députés du PT comptent demander, à l’issue du débat qui s’étalera sur trois jours, le retrait de ce texte de loi qui n’est pas, selon Ramdane Taazibt, «amendable». Avant l’entame des débats, le ministre de l’Industrie a défendu son projet et surtout les mesures décriées par les membres de la commission des finances. Il s’agit plus particulièrement du transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances 2016. Pour le ministre, ce déplacement a permis de «remettre Les députés, dans leur ensemble se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances de l’ordre, lever les équivoques et les contradictions au niveau de son application». Lors des débats, Baha Eddine Tliba, vice-président de l’APN et député FLN, a pris le premier la parole. Il a tenu à préciser à l’adresse du ministre Bouchouareb que les critiques des députés FLN, qui se succéderont en plénière durant ces deux jours de débats autour de ce projet, ne visaient pas le ministre en personne dès lors, rappelle-t-il, que le projet en question «n’appartient ni à une personne ni à une administration. Ce projet est celui du président de la République. Unanimes, les députés du FLN ne veulent pas de la règle 51/49. Pour Mohamed Cherif Ould El Hocine, député FLN, la règle 51/49 «est un véritable obstacle à l’investissement». Il est temps, de son avis, de traiter «sans démagogie» ce point. La règle doit toucher les secteurs économiques névralgiques seulement comme les hydrocarbures et la défense, suggère-t-il. Pour le droit de préemption, le député pense que cet aspect doit être traité «sans complexe dans le code de l’investissement». Les députés FLN n’ont pas caché leur intention de proposer un amendement concernant cette règle. Medjdoub Beda le confirme en plénière et s’insurge contre cette mesure qui, selon lui, a paralysié plusieurs secteurs. «Il faut libérer l’investissement et s’ouvrir sur les capitaux étrangers, une solution qui permettra à l’Algérie d’éviter le recours à l’endettement extérieur», dit-il. Les parlementaires, dans leur ensemble se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances. «Le code de l’investissement est un projet qui dure dans le temps contrairement à la loi de finances qui change chaque année. La règle 51/49 si elle est maintenue ou révisée doit être régie par le code d’investissement», insistent les députés. Pour sa part, le PT a vivement critiqué ce projet.Le député Taazibt explique que ce code d’investissement octroie des avantages et facilité l’exonération sans précédent. C’est un projet qui n’a pas pris, selon lui, en compte l’expérience amère des privatisations qui n’ont apporté que la destruction du patrimoine industriel. «Ce code est un concentré d’exonération et de cadeaux fiscal et parafiscal au secteur privé national et étranger. C’est un pillage organisé des ressources de l’Etat et c’est un code qui touche jusqu’à l’unité territoriale de la République et est contraire au contenu de la nouvelle Constitution», note Taazibt. Le PT demande son retrait : «Cette politique, qui a été expérimentée ailleurs, n’a rien donné et dans certain cas comme en Tunisie, l’ouverture totale vers les investisseurs étrangers a provoqué des révolutions.» Les partis islamistes sont partagés entre l’annulation pure et simple de cette règle ou sa révision afin qu’elle ne s’applique qu’aux secteurs stratégiques. Nabila Amir LA COMMISSION ÉCONOMIQUE SUGGÈRE LE MAINTIEN DU DROIT DE PRÉEMPTION L a commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’APN a proposé, hier, l’amendement de l’article 30 du projet du code de l’investissement, en maintenant le droit de préemption. «L’Etat dispose du droit de préemption sur toutes les cessions d’actions ou de parts sociales ainsi que d’actifs par ou au profit d’étrangers», stipule l’article 30 tel que proposé à l’amendement dans le rapport préliminaire élaboré par la commission des affaires économiques de l’APN. Or, le projet de loi prévoit de soumettre toutes les cessions d’actions ou de parts sociales ainsi que d’actifs par ou au profit d’étrangers à une autorisation du ministre chargé de l’investissement. Appliqués sur les investissements étrangers en Algérie, la règle 51/49 et le droit de préemption ont été extirpés du projet de code de l’investissement, présenté hier par le ministre de l’Industrie. Instituées en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, les deux dispositions réglementaires seront régies seulement par les lois de finances si le projet est voté par le Parlement. L’autre proposition d’amendement suggérée par la commission des affaires économiques consiste à conférer le caractère obligatoire concernant les décisions prises par le Conseil national de l’investissement en matière de grands projets. Elle a aussi proposé la consécration de la pérennité des emplois créés comme une condition pour bénéficier d’une prorogation de la durée des avantages évoqués par l’article 16 du projet de loi. Dans son rapport, la commission économique de l’APN a aussi suggéré la définition des modalités d’octroi des avantages et incitations aux investisseurs. Dans ses recommandations, la commission des affaires économiques plaide en faveur de l’amélioration du climat des affaires, la libération des initiatives et la mise en place de formules idoines à même de conférer davantage de transparence et d’efficacité dans l’acte d’investir. H. L. TALAIE EL HOURIAT À PROPOS DU REMANIEMENT MINISTÉRIEL L e remaniement ministériel effectué, samedi dernier, «s’inscrit dans la logique désespérée de sauvetage d’un système politique dépassé». C’est ce que pense le parti Talaie El Houriat (les avant-gardes des libertés) dans un communiqué rendu public hier. Pour la formation que préside l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis, «le vide durable au sommet de l’Etat a profondément anesthésié toute vie institutionnelle dans le pays» et les remaniements ministériels ne changeront rien. «Le gouvernement ne gouverne plus depuis très longtemps. Il ne tient plus que des réunions devenues rarissimes. On ne lui connaît aucun cap ni aucun projet. Son ineffectivité est de notoriété publique. Dans de telles conditions, les remaniements ministériels peuvent susciter la curiosité mais ils sont dépourvus de sens», soutient ce parti dans son communiqué. Pour Talaie El Houriat, les gouvernements que se sont succédé depuis une décennie «ont conduit le pays à l’impasse politique, à la faillite économique et à la déstabilisation sociale dont les signes avant-coureurs se multiplient et s’accumulent». «Ces gouvernements ne sont que le bras exécutif d’un système politique qui porte lui-même la responsabilité de l’ensemble de ces échecs. Faute d’une modernisation de ce système politique, il serait vain d’attendre d’un remaniement ministériel qu’il constitue la panacée aux maux politiques et institutionnels qui assaillent la nation de toutes parts», ajoute-t-on dans le même communiqué. Ainsi, estiment les rédacteurs de ce communiqué, ce gouvernement remanié, comme les précédents, «n’a ni crédibilité ni légitimité aux yeux de nos concitoyennes et nos concitoyens pour prétendre pouvoir les mobiliser à l’effet de faire face aux multiples défis actuels». «L’ampleur des échecs passés lui a valu la perte irrémédiable de leur confiance. Ils ne croient nullement en lui pour marquer un nouveau départ», lit-on dans le même document. Au bout du compte, enchaîne ce parti, le gouvernement remanié est «un gouvernement de gestion du statu quo». «Il n’apporte rien de nouveau et se condamne de ce fait à la fuite en avant que le régime politique en place s’est donnée pour stratégie de survie. Il s’inscrit dans la logique désespérée du sauvetage d’un système politique dépassé et manifestement pas dans celle du sauvetage du pays avant qu’il ne soit trop tard», précise-t-on. M. M. PHOTO : H. LYES «C’est un gouvernement de gestion du statu quo» El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 4 L’ACTUALITÉ LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR PRÉSIDE UNE RENCONTRE RÉGIONALE À ORAN Le développement économique passe par les collectivités locales ● «Le développement local est primordial et la situation ne permet aucun répit», a prévenu le ministre de l’Intérieur, qui a indirectement menacé d’écarter les gestionnaires n’arrivant pas à suivre le mouvement. PHOTO : DR L e rôle des collectivités locales dans le développement économique du pays a été au cœur de la rencontre régionale d’évaluation ayant concerné 13 wilayas de l’Ouest et qui a été animée hier à Oran par Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. La motivation exprimée répond à un double objectif : atténuer la dépendance des collectivités locales vis-à-vis du Trésor public en impulsant une nouvelle dynamique de développement et permettre à l’Algérie de sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Ainsi, l’impératif qui consiste à encourager et à diversifier la production des biens et des services pour suppléer à l’importation est conjugué à «la nécessité de rationnaliser les dépenses publiques et de réduire celles liées à la gestion», selon le ministre qui affirme : «Malgré les instructions données dans ce sens, des exagérations dans l’établissement de budgets orientés vers les dépenses au lieu d’acquérir des équipements ont été constatées.» Le contexte actuel marqué par la chute des prix du pétrole et l’hégémonie des grandes institutions financières mondiales a été évoqué, mais pour dire simplement que «les décisions prises il y a quelques années, tel le remboursement anticipé de la dette extérieure, nous ont permis d’atténuer Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales les effets de la crise vécue par les pays producteurs de pétrole». La rencontre revêt cependant un caractère pratique orienté vers l’avenir et les 13 walis qui ont participé aux travaux devaient fournir leurs propres bilans mais aussi débattre des insuffisances ou des entraves rencontrées sur le terrain afin d’y remédier. «Le développement local est primordial et la situation ne permet aucun répit», a prévenu le ministre qui a, indirectement, menacé les gestionnaires n’arrivant pas à suivre le mouvement de se voir écartés. Le gouvernement table sur un programme de développement global qui ne laisse aucune région à la traîne et c’est ce qui motive la «création de nouvelles zones d’activités, y compris dans les communes les plus enclavées». Le chiffre de 50 000 lots de terrains à attribuer dans le cadre des microzones d’activité a été par ailleurs communiqué et vise à permettre aux jeunes entrepreneurs de se lancer dans l’aventure sans avoir à mobiliser des ressources importantes. En parallèle, il est demandé aux walis d’assainir la situation du foncier industriel et d’encourager les «vrais» investisseurs en les accompagnant réellement dans leurs démarches. «Il n’y a pas de commune pauvre sauf chez ceux qui ont encore la mentalité rentière», a encore martelé le ministre pour inciter les décideurs locaux à être entreprenants et prendre en compte les ressources fiscales comme les sources de revenus, tout en assurant le bon fonctionnement des services de l’ Etat. A un niveau central, des initiatives ont été prises pour réviser les textes de loi relatifs à l’organisation et à la finance locales afin de doter les collectivités locales de plus de ressources. De nouveaux textes instaurant localement des mécanismes qui permettent d’encourager le secteur productif sont également en préparation, a annoncé le ministre qui insiste sur le suivi et le contrôle de tous les actes de gestion, seul rempart contre la dilapidation des biens publics et la corruption. L’intervention lors de cette rencontre d’un directeur central démontre à quel point on est encore loin et les chiffres tenant compte du Calpiref et des dispositions de la loi de finances complémentaire de 2015 parlent d’eux-mêmes. Les 13 wilayas de l’ouest ont enregistré 11 204 dossiers d’investissement, dont 2666 ont été retenus. Seulement 817 actes de concession ont été délivrés et seuls 607 projets pour une valeur globale de 4,3 milliards de dinars ont été réellement lancés. Enfin, uniquement BÉJAÏA PORT DE DJENDJEN Trois syndicalistes suspendus pour avoir fait grève Recul de 19% de l’activité au premier trimestre ● Le bras de fer a commencé lorsque, en avril dernier, les travailleurs — dans une action conduite par le syndicat de l’unité affilié à l’UGTA avec dépôt de préavis — sont entrés en grève en mettant en avant une série de revendications. L 60 projets sont opérationnels pour une valeur de 1,3 milliard de de dinars. Au final, le taux de concrétisation des projets n’est que de 7,3% contre 5,7% à l’échelle nationale. A l’échelle régionale, les 6540 emplois générés dans ce cadre ne représentent qu’une infime partie des potentialités réelles de développement de la région et c’est ce retard que le gouvernement veut rattraper en multipliant les rencontres avec les responsables locaux. La réunion gouvernement-walis sera officielle et régulière et les regroupements régionaux vont tendre à estomper les disparités en sortant avec des recommandations concrètes. Par exemple, dans le détail, il s’est avéré que quatre wilayas (El Bayadh, Tissemsilt, Naâma, Mostaganem) n’ont délivré aucun acte de concession à des investisseurs. De manière générale, en dehors des effets négatifs de la bureaucratie, les walis qui se sont exprimés ont posé des problèmes concrets, tels que la centralisation de certaines décisions qui entravent l’initiative locale et font perdre du temps ; c’est le cas de la viabilisation des zones industrielles qui ne relève pas des prérogatives locales. La situation du foncier agricole situé à proximité des zones urbaines ou à l’intérieur des zones d’extension touristiques a été un des thèmes ayant suscité le plus de controverse. Djamel Benachour es travailleurs d’Aglo-béton El Kseur (Béjaïa), unité industrielle relevant de la Société des matériaux de construction (Somacob) qui emploie quelque 70 personnes, n’en finissent pas de payer les frais de leur fronde. Parce que des langues se sont enfin déliées pour contester la précarité des conditions socioprofessionnelles prévalant au niveau de cette entreprise publique, ainsi que le «mépris» et les «intimidations» dont feraient l’objet des employés, trois syndicalistes dont le secrétaire général du syndicat, Bellataf Salim, sont frappés de suspension assortie de poursuites judiciaires. «Constatant que l’administration a manqué à sa promesse d’améliorer le quotidien des travailleurs, nous avons décidé quelques semaines après la grève d’avril de reconduire notre mouvement de protestation. Et pour éviter de s’asseoir encore une fois à la table des négociations, l’employeur a suspendu trois syndicalistes et déposé deux plaintes visant la dissolution de la section syndicale», explique Bellataf Salim. Et d’enchaîner : «Pour faire peur aux travailleurs et les empêcher d’exercer leur droit à la grève, l’administration n’a pas hésité à recourir à des méthodes illégales, comme par exemple faire signer un engagement de reprise de travail aux travailleurs sous menace de suspension, alors que la justice n’a pas encore statué sur l’illégalité ou pas de la grève». Pour rappel, ce bras de fer a commencé lorsque, en avril dernier, les travailleurs, dans une action conduite par le syndicat de l’unité affilié à l’UGTA avec dépôt de préavis, sont entrés en grève, mettant en avant une série de revendications. Après une semaine d’arrêt de travail, travailleurs et employeur se sont assis à la table des négociations. A l’issue de ce face-à-face, il a été décidé de geler la grève, et en contrepartie l’administration devait prendre en charge la totalité des revendications portées par les travailleurs, notamment celles relatives au respect de la convention collective de l’entreprise, selon Belattaf Salim. Sauf que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. «Comme ils ne peuvent ou veulent pas régler la situation, ils poussent au pourrissement. Nous exigeons le retrait des plaintes, la réintégration des travailleurs et syndicalistes suspendus et la satisfaction de notre plateforme de revendications», insiste notre interlocuteur. Du côté de l’administration, c’est un autre son de cloche. «Fermeture de portail avec cadenas, empêchement physique et insultes, c’est cela que vous appelez une grève légale», s’est écrié le directeur de l’entreprise par intérim, M. Yaâkoubi, contacté par téléphone. Le responsable va jusqu’à nier l’existence même d’une plateforme de revendications. Mieux, il crie à la manipulation : «Nous nous sommes réunis avec l’union de wilaya de l’UGTA, l’inspection du travail, et tout le monde s’est étonné du motif de ce mouvement, car aucun point revendicatif n’est formulé par les travailleurs. C’est incroyable ! Et je les défie aussi de me citer un point où la convention collective n’est pas respectée. L’avenir nous le dira, mais il flotte comme une odeur de manipulation extérieure dans cette affaire.» A Béjaïa, les rares entreprises publiques encore debout connaissent les mêmes tensions. Le recours aux suspensions et aux poursuites judiciaires en situation de grève des travailleurs est presque systématique, constate-t-on. Mohand-Hamed Khodja ■ Une baisse de 19% par rapport au 1er trimestre 2015 a été enregistrée par le trafic du port de Djendjen durant les trois premiers mois de l’année en cours, a fait savoir la revue trimestrielle éditée par l’entreprise portuaire. Le volume de l’activité du port durant cette période a atteint 867 984 tonnes contre 10 775 42 t en 2015. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années qui est de 898 807 t, la régression est de 4%, précise la même source. Le port de Djendjen subit ainsi les effets de la crise induite par la baisse des prix du pétrole qui se sont caractérisés par une baisse des importations, particulièrement des véhicules dont le volume a reculé de 86% par rapport au 1er trimestre de 2015. L’activité conteneurs s’est, elle aussi, contractée de 79% au 1er trimestre 2016 alors que les importations de sucre, d’engrais et produits chimiques ont été quasiment nulles durant cette période. Les marchandises diverses ont elles aussi reculé de 72%. Les seuls postes où l’on relève des augmentations concernent essentiellement le bois (+42%) et les hydrocarbures raffinés (+47%). Si les importations ont baissé de 19% passant de 10 740 54 t à 867 358 t, la part des exportations qui ne représentent que 0,07% du volume global, ont quant à elles reculé de 82% passant de 3488 t au 1er trimestre 2015 à seulement 626 t en 2016. Durant les trois premiers mois de l’année en cours, 159 navires ont accosté au port de Djendjen contre 196 en 2015, ce qui s’est traduit par une amélioration de l’attente en rade qui est passée de 7,61 jours/navire au premier trimestre 2015 à seulement 2,32 j/n au 1er trimestre 2016. Fodil S. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 5 ÉCONOMIE SELON UN HAUT RESPONSABLE DE LA BANQUE CIMENTERIE AÏN EL KEBIRA HSBC ne quittera pas l’Algérie Incertitude sur son introduction en Bourse L ● Des responsables de HSBC Bank Middle East Limited nous ont confié que les informations selon lesquelles la filiale algérienne du groupe britannique serait sur le point de fermer «ne sont que des rumeurs». PHOTO : D. R. L a banque britannique HSBC n’entend aucunement fermer sa filiale algérienne, selon des responsables de HSBC Bank Middle East Limited, basée à Dubaï. Des nouvelles se répandaient sur la place bancaire locale sur l’intention de HSBC de décamper. Les responsables algériens de la banque n’ont laissé filtré aucune information au sujet de ces rumeurs. Cependant, des responsables de HSBC Bank Middle East Limited, une tutelle de HSBC Algérie depuis 2009, nous ont précisé que les informations selon lesquelles la filiale algérienne du groupe britannique serait sur le point de fermer «ne sont que des rumeurs». Depuis quelques jours, la place bancaire valse au rythme de bruits faisant état de l’intention de HSBC de quitter l’Algérie. La Banque d’Algérie serait destinataire d’une missive dans laquelle HSBC lui signifiait son projet de baisser rideau, selon des sources bancaires. «Rien de tout cela. C’est de l’intox», estime Ahmad Othmane de HSBC Bank Middle East Limited, contacté par nos soins. «Nous continuons à travailler normalement en Algérie et nos correspondances avec la Banque centrale rentrent dans le cadre des rapports normaux qu’entretiennent toutes les banques avec l’autorité monétaire», explique notre interlocuteur, responsable de la communication à HSBC Bank Middle East Limited. Très discrète sur le marché bancaire algérien, il y aurait une pression sur les profits de la banque britannique et une inflation des coûts depuis que le gouvernement a mis en branle ses opérations dites d’assainissement du commerce extérieur. Sur Fin des rumeurs sur le retrait de la HSBC de la place bancaire algérienne cette activité, plusieurs banques laissent des plumes, mises en difficulté par la baisse des commissions liées au commerce extérieur. Une situation qui relance de plus belle le débat sur l’impératif pour les banques de repenser le business model, admet-on au niveau de la Banque d’Algérie. Se pose également en toile de fond la question de la taille critique d’une banque à capitaux privés pour que la rentabilité soit garantie. Interrogé sur la santé financière de HSBC Algérie, Ahmad Othmane s’est contenté de dire que «la banque continue à travailler normalement en Algérie», balayant d’un revers de la main toute rumeur sur une quelconque baisse de ses bénéfices. Implantée en Algérie depuis 2008, le développement de HSBC a été confiné à trois agences et un siège social, sis dans la tour d’affaires des Pins maritimes. La dernière agence à avoir ouvert ses portes, en septembre 2012, est implantée à Oran. Ali Titouche ’incertitude sur l’aboutissement de l’offre publique de vente (OPV) de la cimenterie de Aïn El Kebira affole les gestionnaires des sept autres entreprises publiques qui sont dans les starting-blocks ; dont la CAAR, le CPA, Mobilis, Cosider Carrières, Hydro-aménagement... Un mois après le lancement de l’OPV de la Société des ciments de Aïn El Kebira (Scaek), le taux de souscription ne dépasse pas les 5%. Le bilan arrêté à jeudi 9 juin fait état d’un taux de souscription de 3,9% seulement, selon des sources du marché financier. Un échec ou presque. Car pour être validée, l’opération doit réussir à lever au moins 20% du montant des actions nouvelles proposées à la vente. Au-delà des carences d’ordre technique — faible engagement des IOB et des banques publiques essentiellement, défaut de communication financière… — se pose en toile de fond un défaut de volonté politique de sortir le marché financier de sa léthargie. Les incertitudes sur l’OPV de la Scaek sapent le moral des acteurs du marché et des investisseurs. Deux options se profilent : une prorogation des délais de souscription pour permettre aux investisseurs institutionnels de sauver l’opération ou une intervention du groupe GICA pour reprendre les actions mises en vente. Selon certains analystes, le timing était peu approprié au lancement de l’opération de souscription, à l’heure où l’Etat mise gros sur la réussite de son emprunt obligataire. Les banques de la place sont mises sous pression dans cette quête de l’argent des épargnants pour la réussite, non de l’OPV de la Scaek, mais de l’emprunt obligataire national. Le peu d’engagement des IOB publics qui détiennent la majorité du marché était annonciateur d’un échec presque évident de l’OPV de Aïn El Kebira. En témoigne le faible taux de souscription (3,9%), près d’un mois après le lancement de l’opération. Plus techniquement, l’animation du marché et la liquidité des titres offrent, certes, une perspective d’amélioration de la situation, mais la dynamique de la Bourse tient aussi à une décision politique. A défaut d’encourager le développement des marchés de capitaux, l’Exécutif se contente de quelques mesures de crise qui consistent à se servir de l’argent des épargnants pour financer les déficits. Il n’est pas exclu que les autres titres publics annoncés à la Bourse subissent le même sort que celui de Aïn El Kebira. Pour rappel, l’opération de souscription en Bourse vise une augmentation de 35% du capital social de la cimenterie publique à travers l’émission de nouvelles actions à prix fixe de 1600 DA/titre. Un total de 11 846 000 actions nouvelles de la cimenterie ont été mise en vente pour une valeur de 18,95 milliards de dinars. L’entreprise espérait, via cette opération, lever des fonds qui lui permettraient de financer la réalisation de sa nouvelle ligne de production d’une capacité supplémentaire de 2 millions de tonnes/an de ciment. A. Titouche EMPRUNT OBLIGATAIRE NATIONAL L’Etat tente d’éviter l’échec L ancé officiellement le 17 avril dernier, l’emprunt obligataire national pour la croissance économique (ENCE) semble déjà marquer le pas, l’Etat se voyant désormais obligé de mettre la pression sur les banques et les assureurs pour améliorer son placement. En effet, dans une correspondance adressée le 31 mai à l’Union des assureurs et réassureurs (UAR), le directeur général du Trésor souligne qu’après examen de la situation, les montants mobilisés au titre de la souscription à l’emprunt obligataire national «restent en deçà des attentes et des capacités du secteur des assurances». Aussi, lit-on dans le même message, «il y a lieu de demander aux sociétés d’assurances de fournir plus d’efforts pour la réussite de cette opération». Selon des sources proches de la place bancaire locale, cette même pression que tente de mettre l’Etat sur les compagnies d’assurances pour éviter l’échec de son emprunt obligataire s’exercerait encore avec plus d’acuité sur les banques, alors que celles-ci font déjà face, pour la plupart, à de sérieux problèmes de liquidités. Si les compagnies d’assurance, impliquées sur le tard dans l’emprunt national, restent financièrement plutôt solides, les banques, faut-il le rappeler, commencent à pâtir très sérieusement de la mauvaise conjoncture pétrolière qui sévit et de la forte baisse des dépôts du secteur des hydrocarbures qui s’en est suivi. Certaines d’entre elles seraient ainsi carrément en pleine crise de liquidité, d’où la récente décision de la Banque d’Algérie de réactiver le marché monétaire et le réescompte pour leur permettre d’y emprunter les ressources nécessaires à leur fonctionnement. Dans un tel contexte, l’emprunt obligataire de l’Etat, destiné à collecter l’épargne qui dort et les fonds de l’informel pour faire face à la crise budgétaire, semble encombrer encore plus les banques, elles-mêmes en manque cruel de ressources financières et en quête de nouvelles sources de dépôts. L’emprunt de l’Etat, nous confient d’ailleurs certains banquiers de la place locale, risque d’exercer un certain effet de dissuasion sur l’épargne classique en banque tant les niveaux de rémunération qu’il offre sont plus captivants que les taux d’intérêt bancaires en vigueur. Placements souverains assortis de la garantie de l’Etat, les titres émis dans le cadre de l’emprunt national pour la croissance donnent en effet droit à des taux d’intérêt annuel de 5% pour ceux à maturité de 3 ans et de 5,75% pour ceux à 5 ans. Les banques, elles, continuent à rémunérer leurs comptes épargne à hauteur de 2 à 2,5% à peine, soit des taux considérés comme nettement négatifs, car se situant bien en-deçà du taux d’inflation en vigueur, qui dépasse actuellement les 4%. Quoi qu’il en soit, près de deux mois après son lancement et alors qu’aucune évaluation exhaustive et officielle n’ait encore été rendue publique, l’opération de collecte de l’épargne par le biais de l’emprunt obligataire national semble bel et bien piétiner, si l’on s’en tient aux tergiversations qui entourent déjà sa mise en œuvre et PHOTO : B. SOUHIL ● Selon des sources proches de la place bancaire locale, la même pression que tente de mettre l’Etat sur les compagnies d’assurances pour éviter l’échec de son emprunt obligataire s’exercerait avec plus d’acuité encore sur les banques, alors que celles-ci font déjà face, pour la plupart, à de sérieux problèmes de liquidités. La contribution des assureurs à l’emprunt obligataire jugée insuffisante aux pressions que les pouvoirs publics tentent de transférer sur les banques et les compagnies d’assurance pour éviter son échec. Emis sans plafond de ressources à collecter et pour une période de souscription fixée en principe à six mois tout en étant extensible, l’emprunt obligataire de l’Etat pour la croissance devra sans doute être étalé au-delà de cette échéance officielle afin d’éviter qu’il tourne complètement au fiasco. Akli Rezouali El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 6 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. El Khabar, qui est LES SIGNATAIRES Yahia Farid (commerçant –Batna), Fateh Khellaf (fonctionnaire – Batna), Amz Nouar (retraité – Beni Melikeche Béjaïa), Ali Bey Mouhoub (Reghaïa, Boumerdès), Boulesnane Kamel (Babour, Sétif), Aït Yahia Omar (retraité – Aghrib, Tizi Ouzou), Aït Yahia Samir (fonctionnaire – Aghrib, Tizi Ouzou), Medjdoub Moussa (ingénieur – Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Kenza (étudiante –Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Nasreddine (agent de sécurité –Kherrata, Béjaïa), Herga Mohamed Yazid (Guelma), Kafif Kadi Miloud (fonctionnaire – Zehana, Mascara), Ziar Besmahi (fonctionnaire –Zehana, Mascara), Yahia Cherif Samir (Elkseur, Béjaïa), Medjenah Mohamed Seif Eddine (artiste peintre – M’lisa), Nacer Hadj Bouzid (architechte – Batna), Ogba Sidali (retraité), Ben Slimane Samir (moudjahid –Aïn El Hammam, Tizi Ouzou), Azri Fodil (Mechira, Mila), Kernane Hassen (retraité – Béjaïa), Mennani Abdelaziz (fonctionnaire –Rosfa, Sétif), Salim Benmedakhene (Béjaïa), Tamani Ramdan (retraité, Aghrib-Tizi Ouzou), Hadji Maâmar (commerçant-Biskra), Abderrahmane Mouzaïka (fils de moudjahid-Relizane), Baghal Brahim (DerguinaBéjaïa), Aroussi Youcef (Boufarik-Blida), Mohamed Smaïl (Batna), Bedia Fethi (militant Talaie El HouriateTlemcen), Bedia Youcef (étudiant-Tlemcen), Bedia Mohamed (agent de sécurité-Tlemcen), Bedia Abdelkader (fonctionnaire-Tlemcen), Benouda Abdelkader, fils de Boumediene (fonctionnaire-Tlemcen), Benouda Abdelkader (fonctionnaire-Tlemcen), Benouda Feth Allah (étudiant-Tlemcen), Benouda Younes (étudiant-Tlemcen), Kahouadji Amir Islam (étudiant-Tlemcen), Kahouadji Sid Ahmed (moudjahid-Tlemcen), Benledgham Abdelkader (moudjahid-Tlemcen), Benledgham Abdelhamid (moudjahid-Tlemcen), Kadaoui Mustapha (cafetierTlemcen), Kadaoui Anès (étudiant-Tlemcen), Kadaoui Abdelhafid (artisan traditionnel-Tlemcen), Kadaoui Mohamed, fils de Miloud (moudjahid-Tlemcen), Belgherbi Fatima (moudjahida-Tlemcen), Farid Sidi Mohamed (militant-Tlemcen), Kahouadji Boumediene (retraitéTlemcen), Hayan Bouazza (couturier moderne-Tlemcen), Kahoudji Abderrezak, fils de Boumediene (Tlemcen), Benledgham Mohamed Amine (étudiant-Tlemcen), Benaïssa Ammar, fils de Mohamed (entrepreneurTlemcen), Abidi Farid (ingénieur, gérant d’une sociétéBoumerdès), Omar Aoudie (cadre à la retraite-Alger), Nacira Bekkaï Mimouni (anesthésiste-Alger), Belkadi Mohamed Amine, Abdelaziz Bouchareb, Benarab Riad (cardiologue-Bouira), Kaoubi Khellaf (France), Youcef Loudia (citoyen du village Tamist, commune Aghrib-Tizi Ouzou), Ighmouracene Amara (président de section RCD, Illoula-Tizi Ouzou), Kacel Jugurta (technicien, Berkouka, Maatkas-Tizi Ouzou), Gasmi Nacera (artisane en poteriecéramique, Zéralda-Alger), Mesbah Zakia (retraitée, Zéralda-Alger), Aït Toudert Idir (commerçant-Boumerdès), Saï Karima (chercheure-Alger), Mohammedi Rida Djamel (enseignant universitaire-Djelfa), Manaouil Essaïd (directeur de CEM-Sétif), Mohand Iguer (enseignant de tamazight, Fréha-Tizou Ouzou), Djemaï Medjenah (inspecteur à la retraite-M’sila), Friha Abdellah (étudiant universitaire), Bourabia Saoud (expert-comptable, Bordj El Kiffan-Alger), Bourabia Abderrahmane (étudiant master études diplomatiques, Bordj El Kiffan-Alger), Allouche Saïd (assistant de notaire, Aït Atsou-Iferhounene), Habel Djamila (Alger), Habel Feriel (Alger), Habel Khalida (Alger), Yousfi Khatir (commerçant-Oran), Mellouk Youcef (commerçant-Alger), Boulesnane Kamel (Babour-Sétif), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed (Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire-Tlemcen), Kessous Aouicha (fonctionnaire-Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaireTlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben Ladghem Fatma Zohra (étudiante-Tlemcen), Nasseri Fayçal (spécialiste de la santé, Chelghoum Laïd-Mila), Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Nawfel (Chelghoum Laïd, Mila) Nasseri Rokia (Chelghoum -Laïd Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Wissal (Chelghoum Laïd-Mila), Amazigh Iger Bouchenafa Belkacem (enseignant formateur de la langue arabe au lycée, Sebdou-Tlemcen), Ismaïl Sebbache Djemaï Medjenah (inspecteur à la retraite), Maâloum Rachid (Tizi Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste), Boumedine Fatma Hanane (fonctionnaire daïra-Oued Rhiou), Samir Hadri (enseignant-chercheur associé, La Def Paris 1 Sorbonne/ avocat à la cour/mandataire en propriété industrielle agréé par le ministère de l’Industrie et des Mines, Paris-France), Idiri Lyes (étudiant en biologie, université Mouloud Maâmeri, militant Parti des travailleurs-Tizi né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne Ouzou), Bouyahiaoui Youcef (DRH à la retraite, HamadiBoumerdès), Sarni Mohand (retraité-Tizi Ouzou), Ameur Amar (enseignant à la retraite, Azeffoun-Tizi Ouzou), Fassi Mebrouk (avocat-Annaba), Lamrani Amar (Draâ El Mizane-Tizi Ouzou), Ferrah Abdelfettah (retraité de la gendarmerie-Oum El Bouaghi), Abbes Ibn Larabi (Annaba), Mourad Argoub (Timizar-Tizi Ouzou), Rabhi Farouk (militaire-Béjaïa), Chabane Sadek (militaireBéjaïa), Bessafa Merouane (militaire-Mostaganem), Boubhara Abdelkader (militaire-Tissemsilt), Ghezali Djelloul (militaire-Mostaganem), Djoudar Yacine (militaire-Aïn Defla), Ben Kerda Miloud (militaireMostaganem), Larbi Djelloul (militaire-Tissemsilt), Amamra Sadek (militaire-Mostaganem), Aïssa Khaled (militaire-Tiaret), Nadji Mohamed Laïd (militaire-El Oued), Terrad Amar (militaire-Tébessa), Mokrani Abdelkader (militaire-Tipasa), Djamil Belkacem (militaire-Djelfa), Mezaguer Mohamed (Tadmaït-Tizi Ouzou), Rezzoug Boualem (retraité-Béjaïa), Mebarek Ferchichi (agent immobilier agréé-Béjaïa), Ali Dahmane Karim (chômeurTlemcen), Belouassa Houria (retraitée-Constantine), Abderrezak Dourari (doctorat université de la Sorbonne, professeur des sciences du langage et de traductologie, univ Alger 2, directeur du centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight ‘cnplet’ -ministère de l’Education nationale), Loualia Achour (Akbou-Béjaïa), Hamiche Bichari (Akbou-Béjaïa), Roza Mansouri, Issad Hakim (ingénieur d’Etat en informatiqueBouira), Aït Hamouda Tayeb (Béjaïa), Djermane Messaoud (Azouza, Larbaâ Nath Irathen-Tizi Ouzou), Haddad Menad (enseignant à la retraite-Tizi Ouzou), Bourzig Fatma Zohra (institutrice-Tlemcen), Kadaoui Mohamed Brahim (employé de la santé-Tlemcen), Houssem Yamna (médecine traditionnelle-Tlemcen), Kadaoui Youcef Mohamed Amine (footballeur-Tlemcen), Kahouadji Saïd (agent de sécurité-Tlemcen), Benouda Yacine (infirmierTlemcen), Chiboub Kamel Eddine (Tlemcen), Benouda Ismahane Chaïma (médecin-Tlemcen), Ben Ladghem Imène (étudiante-Tlemcen), Ben Aïssa Sidi Mohamed (entrepreneur-Tlemcen), Boussaïd Abdelatif (gérant d’une agence de publicité privée-Oran), Sahnoun Bechar (retraité), Bouchaala Hamza (commerçant, Djelfa), Soualmi Mohamed (Marsat El Kebir, Oran), Riad Benouaden (ingénieur, journaliste et écrivain, Suède), Bouklikha Boumediène (ingénieur), Mohamed Amine (Koléa), Kessar Afif (Mostaganem), Bouattou Afif (Mostaganem), Bouattou Zoulikha (Sidi Ali, Mostaganem), Bouattou Zohra (Mostaganem), Bouattou Habib (Mostaganem), Benhamou Mohamed (Mostaganem), Benzait Wazaï (Mostaganem), Bouattou Mansouria (Mostaganem), Ben Safi abderrahmane (sidi ali –Mostaganem), Bouadi Abdennour Belhadj (Tlemcen), Belgherbi Kamel (Tlemcen), Benaouda Dris (Tlemcen), Tabbi Annani Zakaria (fonctionnaire, Constantine), Amazouz Achour (enseignant, Azazga, Tizi Ouzou), Belmokhtar Mohamed (journaliste à la retraite), Hidous Ahmed (Beni Amrane, bureau communal de Talaie El Houriat ainsi que tous les membres du bureau), Bouguemra Zouhir (retraité de la gendarmerie, Skikda), Farid Kaci (Tizi Ouzou), Hanouche Ahmed (Azzefoun, Tizi Ouzou), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed (Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire-Tlemcen), Kessous Aouicha (fonctionnaire-Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaire, Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben Ladghem Fatma Zohra (étudiante, Tlemcen), Nasseri Fayçal (spécialiste de santé, Chelghoum Laïd-Mila), Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd, Mila), Nasseri Nawfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Rokia (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Wissal (Chelghoum Laïd-Mila), Amazigh Iger, Bouchenafa Belkacem (enseignant formateur de langue arabe au lycée, Sebdou-Tlemcen), Ismaïl Sebbache, Djemaï Medjenah (Inspecteur à la retraite), Maaloum Rachid (Tizi Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste), Boumedine Fatma Hanane (fonctionnaire daïra-Oued Rhiou), Samir Hadri (enseignant/chercheur associé-Paris 1 Sorbonne/avocat à la cour/mandataire en propriété industrielle agréé par le ministère de l’Industrie et des Mines, Paris-France), Idiri Lyes (étudiant, militant Parti des travailleurs - Tizi Ouzou), Oualikane Mohand (Tizi Ouzou), Belkacemi Mohand (fonctionnaire – Alger), Dadi Mustapha Idir Mohamed (comptable – Ghardaïa), Chabane Abdelhakim (technicien supérieur), Amani Oussama et les militants de Talaie El Houriat (Alger), Souames Hakim (ingénieur – Skikda), Abbaz Layachi (Beni Ourtilane, Sétif), Chebata Ali (inspecteur – Guelma), Dib Nouredine (retraité), Chebbour M’hamed (ingénieur), Ahmed Mezioud (maître de conférence), Yazid Achour, Falhi Abdelhafid (retraité – féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 [email protected] Hennaya, Tlemcen), Fares Bedhouche (vétérinaire – Kherata), Ameziane Djilali (ingénieur – Tizi Ouzou), Rachid Yekkour (Suisse), Belhadi Lila (Tizi Ouzou), Mustapha Kamel Talbi, Ali Ouelhadj Arab (vétérinaire – Alger ), Laib Hamid (écrivain public – Aïn El Hammam), Mahmoud Bouliche, Boussaid Boubekeur (B2B) Saidi Belkacem (cadre – DCGA – DAO), Djouher Benlamara (retraitée), Mazari Massiva (secrétaire nationale au RCD), Koliai Mohamed Yazid, Farid Bouhatta, Saïd Taibi (médecin, Boghni, Tizi Ouzou), Allaoua Mohamed (retraité), Houam Elhadi (Alger), Yahiaoui Hocine (Aïn Khadra-M’slia), Haroun Hocine (section communale RCD, Maâtka, Souk El Ténine-Tizi Ouzou), Khadidja Nafaï (Alger), Derahmoune Seddik (retraité, président de l’Association des Algériens pour la francophonie, Paris), Nouar Sami (étudiant en mastère Droit, Jijel), Belala Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénariste-Alger), Chouia Saïd (membre national du syndicat de l’éducation et de la formation,M’sila), Koubaâ Mohamed Rachid (journaliste correspondant, président de l’association Kafal El YatimEl Tarf), Aït Bouali Mustapha (Béjaïa), Aït Bouali Leila (Béjaïa), Amar Badreddine (enseignant langue allemande, Chebata-Guelma), Massinissa Moumene, Mohamed Amine (Chlef), Hamid Aït Saïd (président de l’APC d’Iferhounene, Tizi Ouzou), Yacine Aïssouane (responsable de la jeunesse au RCD), Mokrani Rachid (Djemaâ Saharidj, Tizi Ouzou), Derfouf Mohamed (Aïn Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane (retraitéOran), Younsi Saber (journaliste, correspondant Djelfa), Younsi Mustapha (directeur décole primaire à la retraite, Djelfa), Ben Miloud Fettoum, fille de Achour (femme au foyer, Djelfa), Younsi Rokia, fille de Mustapha (secrétaire de direction, Djelfa), Younsi Ameur (chef de service éducation coranique et recherche et de la culture islamique-Djelfa), Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au lycée-Djelfa), Younsi Abdelhamid (fonctionnaire APCDjelfa), Younsi Miloud (étudiant au lycée Messaoudi Attia -Djelfa), Younsi Mohamed Ali (artiste/étudiant-Djelfa), Pr Ayadi Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine (Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des travailleurs-Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel), Youcef Hami (producteur de télévision-Annaba), Azeddine Djaâfri (écrivain-Chokfa), Boussalem Mohamed, Menghouchi Mohamed (retraité de Sonatrach), Zerouli Mohamed Amokrane (enseignant et chercheur-Béjaïa), Aziz Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj Merabet Boualem (Bouira), Belghich Fayçal (ingénieur d’Etat-Annaba), Habib Kamel, Boudouaouar Lotfi (retraité-Khenchela), Maâloum Leila (doctorante-Tizi Ouzou), Amar Seghiri (journaliste, correspondant-Aïn Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur universitaire-Tizi Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari Mohand (ingénieur à la retraite, écrivain-Paris), Rachid Yakour (ex-conseiller du parti socialiste-Suisse), Dadi Mustapha Idir Mohamed (comptable-Ghardaïa), Mezli H’mida (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna), Khatar Haroun (Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn Touta, Batna), Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna), Benyahia Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn Touta, Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam Salah (Aïn Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta, Batna), Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa Abdelhak (Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta, Batna), Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad (Aïn Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna), Bougana Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn Touta, Batna), Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik (Aïn Touta, Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada Saïd (Aïn Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna), El Amraoui Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn Touta, Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi Mounir (Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta, Batna), Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi (Aïn Touta, Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam Messaoud (Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta, Batna), Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa (Aïn Touta, Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Hamid (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna), Rahmani Mohamed (Aïn Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn Touta, Batna), Berkane Ahmed (Tipasa), Ben Moussa Samir (banquier – Alger), Ben Khelifa Lakhdar (retraité, Mila), Akakba zaidi (Aïn Touta, Batna), Larkeche Kaci (Alger), Bichari Hocine (Akbou –Béjaïa), la famille Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El Ghozlane, Bouira), Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou), Haroun Hocine (Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia (citoyen – Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant – Barika, Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa), Fernane Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ (responsable des relations extérieures – Alger), Boutefrine Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed Messaoud (avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou Saâda), Omar Abdelkrim (militant - Bou Saâda), Rafik Ben Noui Fadli (pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan Chaoui (ex-militaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia (médecin spécialiste – Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam (enseignante langue arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah Djenat (étudiante – Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante – Tlemcen), Belgharbi Boumedien (agriculteur – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (agriculteur – Tlemcen), Touil Abdelmalek (employé – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (étudiant – Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki (étudiant – Tlemcen), Ben Ladgham Ahmed (employé – Tlemcen), Ben Ladgham Mahdi (adjoint imam – Tlemcen), Ouafi Lahbib (commerçant – Tlemcen), Khireddine Ramdan (retraité – El Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim (retraité – Alger), Salah Khenchoul (poète/enseignant – Skikda), Mameri Rabah (retraité – Boghni, Tizi Ouzou), Ouari Elhachemi (Beni Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali (fonctionnaire – Tiaret), Ali Kada (secrétaire – Tiaret), Kada Sabah (chef service personnel – Tiaret), Kada Ben Messaouda (gérant – Tiaret), Kada Djahida (secrétaire – Tiaret), Kada Ben Aïssa (chauffeur – Tiaret), Kada Nawel (fonctionnaire – Tiaret), Kada Malika (comptable – Tiaret), Belkacem Ghachoua (carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda), Rahmani Nabil (El Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene (Annaba), Bechif Makhlouf (fonctionnaire – Alger), Hamouche Mohand Saïd (retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou), Djerada Mohand Arab (fonctionnaire – Beni Melikeche, Béjaïa), Amriou Omar (Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine (Annaba), Debbah Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul Benmedkhene (Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou), Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Draâ Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou), Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray Nadir (Béjaïa), Azzoune saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine), Kari Ali (Koléa), Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa), Ouamara Idir (président de l’association sociale du village Belayen, Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa), Amriou Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Lydia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Cylia (Tizi Ouzou), Mezli H’mida (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Essedik (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Sefiane, Batna), Khatar Haroun (Sefiane, Batna), Khatar Alaoua (Sefiane, Batna), Boukhalfa Mohamed (Sefiane, Batna), Benyahia Messaoud (Sefiane, Batna), Filali Antar (Sefiane, Batna), Dani Hamza (Sefiane, Batna), Bitam Salah (Sefiane, Batna), Benamouma Aissa (Sefiane, Batna), Gamrayte Lakhdar (Sefiane, Batna), Lounassa Abdelhak (Sefiane, Batna), Guetafi Kamel (Sefiane, Batna), Guetafi Ahmed (Sefiane, Batna), Rouague Fouad (Sefiane, Batna), Bougana Nassir (Sefiane, Batna), Bougana Alaoua (Sefiane, Batna), Chaoui Adel (Sefiane, Batna), Ziti Toufik (Sefiane, Batna), Dif Toufik (Sefiane, Batna), Laouer Driss (Sefiane, Batna), Chada Said (Sefiane, Batna), Hadad Ramzi (Sefiane, Batna), Elamraoui Raouf (Sefiane, Batna), Hadane Walid (Sefiane, Batna), Louchane Samir (Sefiane, Batna), Daifi Mounir (Sefiane, Batna), Aouachria Zohir (Sefiane, Batna), Bitam Ouardia (Sefiane, Batna), Bitam Halim (Sefiane, Batna), Bitam Messaoud, Bitam Boubeker, Bitam Youcef, Bitam Moussa, Bitam Ayache (Sefiane, Batna), Chlaghma Hamid, Chlaghma Ahmed (Sefiane, Batna), Dahmani Laala (Sefiane, Batna), Dahmani Mohamed (Sefiane, Batna), Bitam Samir (Sefiane, Batna), Mezli Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmanli Amar (Sefiane, Batna), Addi Ayache, Belloum Othmane (Sefiane, Batna), Ougui Abdallah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar, Serar Abdellah, Ougui Manaa (Sefiane, Batna), Nouasar Abdelah (Sefiane, Batna), Ougui Ayache (Sefiane, Batna), Regaa Laadari (Sefiane, Batna), Bouteraa Hakou (Sefiane, Batna), Yaraoui Abdelah (Sefiane, Batna), Agaga Aziz (Sefiane, Batna) , Makhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garchi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garache Ahmed (Sefiane, Batna), Garache ayoub (Sefiane, Batna), Garache Amar, Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chalihi Oussama (Sefiane, Batna), Sangouga amine (Sefiane, Batna), Mohamed Karima (Sefiane, Batna), Mezli Abderahim (Sefiane, Batna), Lahili Mbarak (Sefiane, Batna), Ayache Siyakh (Sefiane, Batna), Mehamdi Ahmed (Sefiane, Batna), Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), Chalihi Abderahim (Sefiane, Batna), Addi Aboubakr (Sefiane, Batna), Garah Khaled (Sefiane, Batna), Labrara Abdrezak (Sefiane, Batna), Merzouki Adel (Sefiane, Batna), Megaache nouredine (Sefiane, Batna), Aouni Mansour (Sefiane, Batna), Aziz Abdesalam (Sefiane, Batna), Nasereddine yahiaoui (Sefiane, Batna), Rague Salim (Sefiane, Batna)… El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7 ALGER INFO DISTINCTION SOIRÉES DU MOIS SACRÉ LE WALI D’ALGER, M. ZOUKH, AUX HONNEURS Fun, food et débrouillardise ● L’ambiance du mois sacré ne peut être comparée à aucune autre. Grâce à ce mois, les esprits se calment et se rencontrent le soir. PHOTO : D. R. L mois de Ramadhan est à son huitième jour et Alger a déjà changé de «couleur et d’odeur». Fini les soirées réservées à la gent masculine. A travers les grandes artères, telles que Bab El Oued, El Kettani et la Pointe Pescade, la circulation est dense. On s’interroge beaucoup quand on voit un monde fou traverser la route dans n’importe quel sens, et les femmes qui marchent avec une ribambelle d’enfants pour flâner sur les grandes places. A El Kettani, les enfants sont majoritaires sur les aires de jeu. Les châteaux gonflables sont pris d’assaut par des enfants qui ne demandent qu’à s’amuser. Des jeunes viennent également traîner sur cette place. Les trampolines sont trop petites pour eux. Ils sont là beaucoup plus pour draguer les jeunes filles. Sur la même place, on rencontre d’autres jeunes vendeurs occasionnels de thé. La Grande Mosquée d’Alger, ainsi que ses alentours sont bondés de fidèles qui effectuent la prière des Tarawih. Sur le front de mer, on observe un nombre important de véhicules garés sur les trottoirs entre Saint-Eugène et Plateau. Des hommes se regroupent pour s’adonner à la pêche. A la Pointe, endroit connu pour son port, une odeur de poissons est dans les airs, elle se mêle à celle du poulet rôti. Pourquoi pendant ce mois les gens mangent plus que d’habitude ? Cette question a été tellement posée qu’il ne semble y avoir aucune réponse pour convaincre. Est-ce par peur Des aires de jeux pour enfants d’avoir faim le lendemain ? Est-ce par frénésie ? Aucune réponse ne peut dire pourquoi nous nous gavons autant après s’être rassasiés en famille. Changement de décor et d’ambiance. Nous sommes dans les quartiers huppés, de Dély Ibrahim et Aïn Allah. Les jeunes s’affichent avec leurs voitures de luxe. Fini les odeurs de viande et poisson grillés, place au thé traditionnel et à la Renguila, qui connaît un grand succès en ces soirées ramadanesques. Ici, les jeunes filles se font belles pour attirer le regard et les jeunes se mettent sur leur 31 pour leur plaire. A Sidi Yahia, fraîchement rénové après tant de mois de retard, les hommes d’affaires se pressent autour des cafés pour avoir les meilleures places. Les mendiants viennent demander la charité à ces hommes riches qui leur donnent quelques pièces. Les magasins ouvrent et les adolescents font du shopping en famille ou entre amis, flânent et admirent les belles mécaniques qui font le tour autour de chaque rond-point. Les quartiers populaires, eux, sont envahis par des jeunes qui veulent s’amuser à petit prix, les salles de jeux ne désemplissent pas. A Bir Mourad Raïs, les jeunes se rendent au stade de Saïd Hamdine pour jouer au ballon, histoire de bien digérer leur f’tour. Le food truck ou camion fast-food est une nouvelle mode qui connaît un succès dans certains quartiers de la capitale. La nouvelle faculté de droit de Saïd Hamdine qui a un parking des plus imposants en accueille un. Sur ce parking, un camion s’est installé depuis l’an- née dernière pour garantir aux étudiants des repas à petit prix. Aujourd’hui, ces mêmes vendeurs proposent des brochettes variées, ainsi que du thé, boisson essentielle pendant les soirées de Ramadhan. Le domino est fréquent sur les tables, les jeunes et les moins jeunes jouent. Les jeux de cartes font également partie de la soirée, poker, goinche, rami, tout est bon pour passer un agréable moment entre voisins, amis et famille. L’ambiance du mois sacré ne peut être comparée à aucune autre. Grâce à ce mois, les esprits se calment et se rencontrent le soir : femmes et enfants profitent des nombreux plaisirs qui sont à leur disposition tout au long de ce mois avant que toute cette joie ne s’estompe le jour de l’Aïd. Rachid Larbi SUR LE VIF e wali d’Alg e r , Abdelkader Zoukh, 68 ans, a été distingué, dimanche soir, au nom du président de la République, de l’Ordre national du mérite Achir, pour son parcours à la tête de nombreuses collectivités locales, dont sa gestion des affaires de la capitale. M. Zoukh a été distingué lors d’une cérémonie présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, à laquelle ont assisté plusieurs membres du gouvernement et de hauts responsables. A la tête de la wilaya d’Alger depuis 2013, Abdelkader Zoukh avait occupé précédemment la fonction de wali à Sétif (2010-2013), Médéa (2005-2010), Oran (2004-2005), Mostaganem (1999-2004), Aïn Témouchent (1996-1999) et enfin à M’sila (1991-1996). Avant d’être wali, il a été chef de daïra de Aïn Lahdjar, dans la wilaya de Saïda (1989-1991) et de Berriane, wilaya de Ghardaïa (19851989). De 1984 à 1985, il a été chargé de mission à la wilaya de Ghardaïa et précédemment à celle de Laghouat (1982-1984). M. Zoukh est titulaire de deux capacités en droit, décrochées à la faculté de droit de Ben Aknoun (Alger), d’un diplôme de l’Ecole nationale d’administration (ENA) d’Alger et d’un certificat de stage en management comparatif, obtenu à l’Ecole nationale d’administration publique au Québec (Canada). Natif, le 15 novembre 1948, de la wilaya de Ouargla, Zoukh est père de cinq enfants. APS 24 HEURES NÉGLIGENCE COMMUNE DE DAR EL BEIDA : TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE LA BIBLIOTHÈQUE PHOTO : D. R. Un poteau électrique menace les piétons depuis plus d’un mois. Faut-il un drame pour y remédier ? Photo prise au lotissement Boirie, Vieux Kouba L’APC de Dar El Beïda va lancer prochainement des travaux de réhabilitation et d’aménagement de la bibliothèque communale qui se trouve au centreville, apprend-on auprès du président de l’APC. «Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme d’action de l’APC devant redynamiser le paysage culturel», assure-t-il. S’agissant de l’enveloppe budgétaire allouée à ces travaux, le P/APC dira : «Un premier financement a été dégagé pour ces travaux. Il avoisine les 21 millions de dinars.» Le projet est en phase d’examen du cahier des charges qui sera soumis à la CCMP (selon le nouveau décret présidentiel no 15-247). La bibliothèque communale de Dar El Beida est située au centre-ville. Elle est entourée de nombreux établissements scolaires. La structure, une ancienne église, attire des élèves de tous les paliers et des étudiants universitaires. Elle propose aux adhérents des ouvrages et des livres variés. …ET RÉHABILITATION DE LA SALLE DE CINÉMA Des travaux de réhabilitation de la salle de cinéma à Dar El Beida seront prochainement lancés, a-t-on appris du président de l’APC. La salle de cinéma, dont la construction remonte à l’époque coloniale, a été, des années durant, fermée, à l’instar de toutes les salles de cinéma de la capitale. Complètement abandonnée, la salle est devenue au fil du temps vétuste. Avec le lancement de ces travaux, la structure retrouvera sa vocation d’antan. Il est question également dans le cadre de ce projet d’équiper la salle afin de la rendre opérationnelle. «Le projet a nécessité un apport initial de 40 millions de dinars. L’étude est en cours d’élaboration par le bureau d’études. Reste l’élaboration du cahier des charges par le bureau d’études, l’examen par la CCMP et le lancement de l’avis d’appel d’offres», confie le président d’APC, M. Gamgani. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MARDI 9 RAMADHAN 1437 Fadjr…………...……… Chorouk ...…………… Dohr ……………… Asser……………… Maghreb………… Îcha …………… 03:54 05:39 12:44 16:34 19:55 21:28 PHOTO : D. R. L El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7 RÉGION EST FLAMBÉE DES PRIX À BISKRA ÉCHOS DE SÉTIF Pour ou contre le boycott des fruits ? ■ ACCIDENTS DE LA ROUTE 3 MORTS ET 30 BLESSÉS EN 72 HEURES ● L’idée court sur les réseaux sociaux, où les internautes ne dédouanent aucun des intervenants du secteur commercial. es dizaines de consommateurs de Biskra, laquelle wilaya est connue pour son caractère de pôle agricole national, n’en reviennent pas de la soudaine flambée des prix des fruits qui ont doublé, triplé, voire quadruplé, dès l’entame du mois de jeûne, constatet-on sur les marchés. En effet, la pastèque qui était à 50 DA le kg est passée à 120 et 150 DA, les melons, ancien dessert des familles nombreuses, coûte lui 150 DA le kg alors qu’il était bradé à 40 ou 50 DA. Les pêches, abricots, fraises, pommes, nèfles et même oranges sont tous à des prix variant de 200 à 500 DA le kg. Evidemment inabordables pour le commun des consommateurs, la cerise trône en haut de la mercuriale avec 1400 DA le kg. Ce qui fera dire à un jeune père de famille rencontré sur le marché du Mercredi (Soug Larbaa); «Cette année, la salade de fruits coûtera plus cher que la viande et les légumes.» Lui et d’autres sont d’avis que la seule façon de riposter à «cette valse spéculative bien orchestrée», diton, est de carrément boycotter les fruits. Une idée qui court aussi sur DESSIN :SOUHAYLA D les réseaux sociaux, où les internautes ne dédouanent aucun des intervenants du secteur commercial. Ils accusent surtout les grossistes, «rompus à la régulation du marché et propriétaires de grosses chambres froides», croient-ils, de distribuer les fruits parcimonieusement afin d’en contrôler les prix. Mettre un sérieux frein à la demande effrénée en fruits en ce mois de Ramadhan serait une manière de protester contre cette situation, pense-t-on. Mais c’est sans connaître la psychologie des consommateurs en cette période. Ils sont prêts à se saigner pourvu que rien ne manque sur la table. Le boycott des fruits ne risque pas de séduire grand monde, soutiennent d’autres intervenants. Hafedh Moussaoui LES COMITÉS DE QUARTIER ET L’ASCA ÉGAYENT LES VEILLÉES Durant tout le mois de Ramadhan, 20 quartiers de la ville de Biskra, en plus d’une équipe du village de Seriana, située à 20 km à l’est du cheflieu de la wilaya, prennent part à un tournoi nocturne de football à 7 contre 7 sur l’esplanade du quartier de la rivière (Haret El Oued) en bordure de l’Oued Sidi Zarzour. Ainsi, ils sont quelque 270 jeunes à participer à ces joutes footballistiques avec ferveur et sportivité, a-t-on constaté. Organisée pour la 4e fois par les comités de quartiers de Biskra, cette édition est marquée par le soutien financier et organisationnel du bureau local de l’Académie de la société civile algérienne (ASCA) laquelle association ambitionne d’activer, à l’occasion de cette manifestation, son Observatoire des comportements, du profil et de la mentalité des jeunes d’aujourd’hui. «Le but en étant de tirer des conclusions fiables et de définir les meilleurs moyens de prendre en charge les jeunes afin qu’ils ne tombent pas dans l’engrenage des fléaux sociaux tels que la violence, la drogue, la délinquance …», a indiqué Salah Kanou, président local du l’ASCA. Selon Belgacem Berhouma, membre du staff organisateur, cette opération comporte plusieurs objectifs. Celle de socialiser les jeunes de Biskra et de leur permettre de se côtoyer à travers le sport, de susciter chez eux le goût de la saine concurrence et aussi d’égailler leurs soirées ramadhanesques en leur permettant de s’affirmer et de participer à des actions caritatives et de solidarité sociale. En effet, chaque quartier inscrit à ce tournoi verse une certaine somme d’argent en plus d’une importante contribution financière de l’ASCA. Ce pot est alors utilisé pour acheter des denrées alimentaires et les offrir à des familles nécessiteuses choisies par les présidents des comités de quartiers et aussi financer la soirée finale où le vainqueur du tournoi de football et celui de pétanque se déroulant en parallèle, seront honorés et gratifiés de présents, a-t-on appris. Face à la ferveur des jeunes à participer à ce genre de tournoi, les organisateurs ambitionnent de lui conférer une autre dimension, dés l’année prochaine, en l’organisant à l’Ecole régionale des sports olympiques de Biskra et en le dotant H. M. d’un prix conséquent. COMMUNE DESHÉRITÉE DE OUED EL KABARIT (SOUK AHRAS) Deux projets prometteurs pour la population ● Ces projets d’envergure régionale sont une aubaine pour les structures locales de l’emploi. L e complexe de transformation du phosphate et dérivés, longtemps considéré comme une bouée de sauvetage pour la commune déshéritée de Oued El Kabarit (70 km au sud du chef-lieu de wilaya), vient de faire l’objet d’une mesure salutaire de la part du ministère de l’Industrie et des Mines. Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail, dimanche à Souk Ahras, a déclaré qu’il sera opérationnel l’année 2019 avec le concours d’un partenaire étranger. Lequel partenaire dit «fiable» et «viable» par les proches collaborateurs du ministre, n’est pas encore connu. Une firme russe et une autre chinoise seraient sur la liste des nouveaux prétendants. Ce projet d’envergure régionale, conçu et lancé par feu Miloud Tahri, ancien wali de Souk Ahras et fortement défendu par l’actuel wali, est capable pour le seul volet de transformation d’assurer 1 600 000 t/an. C’est aussi une aubaine pour les structures locales d’emploi. Pas moins de 5000 postes d’emploi sont prévus en phase de construction et 2000 autres en phase d’exploitation, sans compter les autres activités devant graviter autour de ce pôle industriel.A noter que des propositions de quelques partenaires qataris, pakistanais et d’autres nationalités n’ont pu atteindre les objectifs escomptés. La même visite ministérielle a concerné la station photovoltaïque de Souk Ahras, implantée dans la même commune dont le taux de réalisation est achevé à un taux de 100%. D’un montant global de 2 880 660 881,14 DA, cette réalisation qui s’inscrit dans la logique du développement des énergies renouvelables et la protection de l’environnement, compte entre autres vertus, la rationalisation de la consommation gazière et électrique, la diversification des sources d’énergie, la réduction des émissions de CO2 et la création de nouveaux postes d’emploi. On y prévoit, dans ce domaine près de 800 employés. Un mégaprojet qui s’étend sur 30 hectares et d’envergure régional. A noter, par la même occasion que contraintes liées au foncier ont été éliminées grâce à la création de deux espaces d’investissement et de commerce qui s’étendent l’une sur 64 hectares et l’autre sur une superficie de 30 hectares au lieudit Debidiba dans ladite commune. A. Djafri Le réseau routier de la wilaya de Sétif, l’un des plus meurtriers du pays, continue d’endeuiller des familles entières. Ainsi, les dernières 72 heures ont fait 3 morts et 30 blessés enregistrés dans 19 accidents de la circulation routière. Selon un communiqué de la Protection civile, les accidents les plus graves sont survenus à Aïn Azel, Aïn Abassa et Salah Bey. Ainsi la collision entre un camion et un véhicule de tourisme de type «Picanto», survenu au lieudit Ouled Rachid à la sortie ouest de Aïn Azel (chef-lieu de daïra situé à 52 km au sud–est de Sétif), s’est soldée par la mort sur-le-champ du conducteur du véhicule. La victime avait à peine 37 ans. Le deuxième drame s’est produit à la sortie sud de Aïn Abassa (chef-lieu de commune situé à 20 km au nord-est du chef-lieu de wilaya, quand un véhicule utilitaire percute un arbre. L’accompagnateur du conducteur, un jeune de 17 ans, est mort sur le coup alors que le chauffeur a été transféré vers le CHU de Sétif dans un état critique. Salah Bey (chef lieu de daïra distant de 52 km au sud de la ville d’Ain Fouara est ébranlé par un drame faisant une victime de 71 ans. Par manque d’attention, un camion fauche un vieux qui rend l’âme sur le champ. Il convient de préciser que l’excès de vitesse, le non respect du code la route, l’utilisation du téléphone portable, l’état défectueux du réseau routier et le non-respect de la limitation de vitesse sont les principales causes de l’hécatombe qui n’en finit plus. Kamel Beniaiche ■ LA VILLE DANS LE NOIR Dans différents coins de la ville de Sétif, l’éclairage public est défaillant. A la tombée de la nuit, des quartiers du centre-ville et de la périphérie sont dans le noir. Au grand désappointement des occupants des lieux ne pouvant mettre le nez dehors à une certaine heure. Le problème qui perdure depuis un certain temps, agace les citoyens s’expliquent mal le silence des services techniques de la commune. En plus du tracé touché par des travaux du tramway indisposant plus d’un, de nombreuses artères ne sont pas épargnées par cette défaillance mettant parfois en dangers la vie de ses usagers. Pour l’illustration, une bonne partie de l’éclairage de l’évitement sud de l’agglomération est en panne. Des rues et ruelles du centre-ville se trouvent dans la même situation tout comme de nombreuses cités de la ZHUN. Les responsables concernés sont avisés. K. B. ■ LES SUBSAHARIENS SONT DE RETOUR Après une éclipse de quelques jours, et ce, suite à leur évacuation, des migrants, dont la majorité est originaire du Niger, sont revenus dernièrement en force à Sétif. Ces derniers s’installent au niveau des feux tricolores pour mendier. Constitués en groupe de 3 à 4 personnes, ces subsahariens qui ne sont pas à l’abri d’un accident posent le plus souvent problème à la circulation routière. Enfin de journée, les migrants accompagnés de femmes et d’enfants en bas âge s’installent non loin de la gare routière où se forme un bidonville dépourvu de la moindre commodité. K. B. ■ DES RESTAURANTS À CIEL OUVERT Comme à l’accoutumée, des dizaines de vendeurs de brochettes dont l’origine de la viande demeure inconnue, s’installent dans les différents coins de la cité où tout se vend et tout s’achète. Sans que cette intrusion offusque les services de l’hygiène, et du commerce. Avec ou sans autorisation, des jeunes et moins jeunes se transforment en ce mois sacré, en restaurateurs. En plus de brochettes douteuses vendues à des consommateurs complices, les fumées dégagées par ces «barbecues» de fortune indisposent les riverains s’expliquant mal la passivité des services concernés. Ces derniers sont plus que jamais interpellés à mettre un terme à ces pratiques s’apparentant à de l’informel et à de la concurrence déloyale qui pénalise les professionnels soumis à des charges. K. B. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7 ORAN INFO NARCOTRAFIC GRANDE DISTRIBUTION CINQ PERSONNES ARRÊTÉES Le groupe Ardis s’implante à Oran P as moins de 98 kg de kif traité et un montant de plus de 40 millions de cts ont été saisis, avant-hier, lors d’un contrôle effectué par les douaniers d’Oran. Le kif a été découvert dans un véhicule de marque Mercédès sur l’axe reliant Aïn TémouchentOran et le chauffeur a été arrêté. Toujours dans le cadre de cette affaire, un deuxième véhicule de marque Renault Campus a également été intercepté et deux personnes interpellées. Au total, ce sont trois personnes qui sont arrêtées et deux véhicules saisis. Les recherches ont permis de repérer un troisième véhicule de marque KIA et d’arrêter deux individus supposés être les acheteurs de la résine de cannabis. Un million de dinars a été trouvé en leur possession. Les douaniers ont saisi le kif et les trois véhicules d’une valeur globale de 8 380 000 DA. F. A. ● Le groupe Ardis a ouvert un immense centre commercial dans la commune de Bir El Djir qui devra générer 500 emplois directs. Cet hypermarché, étalé sur une surface de 20 000 mètres carrés, réunit des centaines de marques de choix et 600 places de parking dans un emplacement stratégique. JUSTICE TROIS ANS DE PRISON REQUIS POUR AVOIR AGRESSÉ SON MARI PHOTO : BENCHIKH D Le centre commercial Ardis a été inauguré dimanche soir à Bir El Djir L e centre commercial Ardis a été inauguré, dimanche soir, à Oran, en présence du wali, Abdelghani Zaâlane, et du PDG dudit groupe, Rahim Abdelouaheb. Il s’agit du deuxième hypermarché ouvert à Oran dans un intervalle de deux mois à peine, ce qui confirme une volonté d’adapter les infrastructures aux mutations sociales et aux nouveaux comportements de consommation à El Bahia. «Quoi de plus symbolique que le mois de Ramadhan, un mois marqué par la consommation et les sorties nocturnes, pour inaugurer un espace d’achat et de divertissement moderne comme Ardis, en proposant aux Oranais une expérience nouvelle et qui correspond à leur culture», a déclaré le wali d’Oran lors de la cérémonie d’ouverture. M. Zaâlane a également félicité le PDG du groupe Ardis pour avoir respecté les délais de réalisation de projet et d’exploitation de l’assiette foncière. «Nous avons besoin d’une centaine de Rahim, d’investisseurs courageux et consciencieux qui valorisent les ressources et vont jusqu’au bout de leur projet», a déclaré le wali. De son coté, le PDG d’Ardis n’a pas manqué de réaffirmer sa disponibilité à investir plus «pour peu que l’Etat fasse que ça soit possible», a-t-il dit. Il faut savoir, en outre, que le centre commercial génère 500 emplois directs pour l’exploitation d’une grande surface de 20 000 mètres carrés, qui réunira des centaines de marques de choix et 600 places de parking dans un emplacement stratégique. Ardis est, en effet, situé à Bir El Djir, dans le quartier Ennour, non loin de l’université et tout près du rond-point dit Pépinière et de la RN11 menant vers ArzewMostaganem ainsi qu’à un branchement du 4e boulevard périphérique. Les organisateurs affirment que la stratégie du groupe Ardis à moyen terme est de s’installer dans toutes les agglomérations de plus de 50 000 habitants. A court terme, Ardis prévoit l’ouverture de quatre nouveaux centres à Tizi Ouzou, Biskra, Ouargla et Annaba, a-t-on annoncé. S’adressant aux journalistes à l’issue de la cérémonie, M. Rahim a assuré que la stratégie d’Ardis et son déploiement dans le pays se réalisera quels que soient les obstacles car, a-t-il soutenu, «c’est notre devise». Ardis Oran est le deuxième après celui d’Alger, mais c’est aussi le deuxième hypermarché après LiperCity, ouvert à Es Sénia (non loin de l’aéroport) il y a deux mois. Ces deux centres commerciaux et de loisirs représentent en fait une réponse à un besoin qui s’exprime particulièrement à Oran, où la population est encline aux dépenses et surtout aux sorties. Ceci reflète une amélioration du niveau de sécurité à El Bahia et une potentielle amélioration du niveau de vie. R. Benchikh DON DE SANG Les donneurs se font désirer A l’occasion de la Journée internationale du don de sang, qui se tient chaque année le 14 juin, des camions de transfusion ont été installés ici et là à Oran. A vrai dire, cette opération de collecte de sang n’a pas attendu la journée d’aujourd’hui pour débuter. En effet, plusieurs équipes mobiles ont été installées au niveau de points stratégiques de la ville (places publiques, jardins et même mosquées). Plusieurs donneurs de sang se rendent à ces camions après la rupture du jeûne pour faire don de leur sang. Depuis le début du Ramadhan, nous expliquera le chargé de communication de l’hôpital d’Oran, «c’est environ 30 à 40 unités de sang qui sont collectées par soirée. Cela peut paraître peu mais nous ne sommes qu’au début de ce mois sacré et avec les jours à venir, l’affluence des donneurs va augmenter». Par ailleurs, au niveau du centre de transfusion sanguine, c’est environ une soixantaine de donneurs qui sont enregistrés, même si, dans leur majorité, «ce sont ceux qui ont des malades hospitalisés et qui ont besoin de sang». Rappelons que l’année passée, 100 à 120 donneurs avaient été enregistrés en une soirée durant le Ramadhan, tout comme il importe de rappeler, et selon les déclarations du chargé de communication de l’hôpital d’Oran faites lors de la Journée magrébine de don du sang, que 6000 poches de sang avaient été collectées depuis le début janvier jusqu’au 29 mars 2016 par le centre de transfusion sanguine (CTS) dont le tiers par l’équipe mobile. A titre comparatif, en 2015, le CTS avait collecté 24 000 pochettes dont 9000 par l’équipe mobile. S. Moncef ans un état d’extrême colère, une femme se saisit d’une clé de 13 et porte un coup à la tête de son mari. Ce dernier porte plainte contre sa femme et la police vient aussitôt l’arrêter. La jeune femme explique son acte par le climat d’extrême tension dans lequel elle vivait sa vie de couple. Etant la seconde épouse, elle était devenue, au sein de la famille de son époux, un vrai souffre-douleur, tout lui était interdit et elle devait obéir à la première femme de son époux ainsi qu’à ses enfants. Le jour des faits, poussée à l’extrême, elle s’est saisie de cet outil et a frappé son époux, un geste qui enverra ce dernier aux urgences de l’hôpital d’Oran. Hier, devant la cour d’appel, la prévenue n’a pas niée son acte, mais l’expliquera par l’extrême tension qu’elle subissait. Signalons que cette mise en cause a déjà eu des antécédents dans des affaires similaires. Le procureur a requis le maintien de la première peine de trois ans de prison ferme. L’affaire a été mise en délibération. S. Moncef SIDI EL BACHIR (PLATEAU) LES ROBINETS À SEC L es habitants de l’immeuble, sis 34 boulevard Marceau, au quartier Plateau, sont confrontés, depuis le début du Ramadhan, à des coupures récurrentes d’eau. Selon la chargée de communication de la SEOR, que nous avons joint, hier, par téléphone, ce doit être aujourd’hui (mardi) que ce problème sera pris en charge. En effet, une équipe technique a été dépêchée, lundi, sur place pour évaluer l’intervention, et il s’est avéré que la coupure d’eau est due aux travaux qu’ont entrepris les services techniques de l’APC d’Oran pour la réfection des trottoirs. Dans un autre registre, la SEOR invite les habitants de cet immeuble de s’acquitter de leurs factures. En effet, selon la chargée de communication de la SEOR, ce sont plus de 60% des locataires dudit immeuble qui n’ont toujours pas réglé leurs factures d’eau. T. K. HASSI AMEUR UN MORT DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE U n grave accident a eu lieu, avant-hier, peu avant la rupture du jeûne sur la route reliant Hassi Ameur à Hassi Bounif causant le décès d’une personne. Cet accident fait suite à une collision entre un semi-remorque et un véhicule de marque Toyota Hilux d’après la Protection civile. Ce dernier a complètement été endommagé. Le conducteur du véhicule âgé de 28 ans est décédé sur le coup. Le chauffeur du semiremorque s’en est sorti avec quelques blessures. Cet accident a provoqué des heures d’embouteillage mais a surtout choqué les passants. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital 1er Novembre. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes exactes de ce drame. Le même jour, peu avant 19h, une fillette de 6 ans et son père âgé de 41 ans ont été blessés dans un autre accident au niveau de la localité Kharbouba, commune de Hassi Bounif. Les victimes étaient à bord d’une voiture de marque Ford Fiesta qui a dérapé avant de se renverser. Zekri S. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8 RÉGION CENTRE RAMADHAN À MÉDÉA HASSI R’MEL «LAGHOUAT» Le minbar de la mosquée s’ouvre aux scientifiques Absence totale d’éclairage public ● La routinière causerie religieuse vient de céder place à une rencontre scientifique. PHOTO : D. R. L a grande salle de prière de la superbe mosquée du quartier populaire de Oued Zitoun, à Médéa, a connu, récemment, un événement inhabituel et étrange aux yeux des fidèles. Un changement de décor ! Les fidèles ont remarqué le placement d’un grand écran et d’un appareil diffusant des images et des schémas des organes humains. De quoi s’agit-il ? murmure-t-on au fond de la salle. On explique que c’est la routinière causerie religieuse qui vient de céder place à une rencontre scientifique et médicale et le fauteuil de l’imam sera occupé, cette fois-ci, par un médecin spécialiste invité pour l’occasion. L’initiative est appréciée par l’ensemble des fidèles, surtout que le thème choisi est bénéfique et profitable pour les jeûneurs en ce mois sacré du Ramadhan. Le médecin conférencier, Smaïn Boudekani, réputé pour sa spécialité en diététique et en plantes médicinales, a, dans son intervention, mis en évidence l’importance et le bienfait du jeûne sur la santé physique, morale et spirituelle. Il a souligné que jeûner permet à l’organisme humain de se relaxer, ajoutant qu’il procède à l’élimination des toxines et des excédents de graisse pour se revitaliser, se régénérer et diminuer de poids. Tout ceci a été prouvé, préciset-il, par les résultats de travaux profonds de recherches entamés par d’éminents chercheurs américains et européens, qui conseillent et recommandent aujourd’hui aux patients mal dans leur peau d’observer le jeûne. Le Ramadhan est une sinécure divine et honorifique pour le musulman, insiste-t-il, comportant des avantages inestimables pour la santé du corps humain et le bienêtre des gens. Les statis- Les résultats de l’examen de fin de cycle primaire ont été affichés, hier matin, à travers les établissements scolaires de la wilaya. Un taux de réussite notable de 91,55% a été enregistré à l’examen de fin de cycle primaire, a annoncé la directrice de l’éducation de Blida. Cette année, 23 484 candidats ont participé à cet examen, dont 11 410 filles (48,58%) et 10 candidats handicapés moteurs et un nonvoyant dans 346 centres d’examen, ils étaient encadrés par 5086 éléments du secteur de l’éducation. Brahim B. L’INDISPENSABLE S’HOUR En outre, l’intervenant a informé les jeûneurs que le repas du s’hour est indispensable, car il permet au corps BOUINAN EXAMEN DE 6e À BLIDA 91,55 % de réussite tiques prouvent que les AVC sont en constante diminution au mois de Ramadhan et les angoisses disparaissent également chez les sujets vulnérables à cette pathologie. de stocker de l’énergie et de stabiliser le taux de glycémie dans le sang. Il a indiqué également qu’il est préférable de ne pas trop manger d’un seul coup le repas du f’tour afin de ne pas mettre sa santé en péril. Sur le volet des maladies chroniques, en particulier les diabétiques de type 1 insulinodépendants, le spécialiste a indiqué que ce type de maladie nécessite des injections quotidiennes et leur administration exige obligatoirement une alimentation équilibrée sur la journée, soit trois repas principaux et trois collations avec répartition des sucres lents sur la journée. Ceci, dit-il, est incompatible avec le jeûne du fait du risque d’hypoglycémie pouvant entraîner des séquelles neurologiques fatales. En conclusion, il a aussi préconisé une alimentation variée et équilibrée, exhortant les fumeurs à saisir l’occasion du mois de jeûne pour cesser pour de bon de fumer. Le prochain thème de sa conférence sera consacré au fléau de la consommation des stupéfiants, qui sont en train de faire un ravage dans le milieu des jeunes. Il est à noter que ces rencontres s’inscrivent dans le programme du mois de Ramadhan élaboré par la direction locale des affaires religieuses et des wakfs dans le cadre de l’animation des soirées au niveau des lieux de culte de la wilaya durant le mois sacré. A. Teta Le développement durable en question L ’Organisation nationale de la société civile pour la promotion de la citoyenneté (ONSCPC) a animé, récemment, à Bouinan, à l’est de Blida, un séminaire national sur le rôle de la société civile et sa relation avec le développement durable. Dans une salle archicomble, où ont assisté de nombreuses personnalités civiles, militaires, de la Sûreté nationale, des Douanes et les autorités locales, le docteur Zahra Chérif, doyen du département de sociologie d’Alger et habitant de la commune, a donné une conférence sur la question du jour. Il a mis la lumière sur la notion de société civile et s’est intéressé à son rôle, puis il a abordé l’idée de développement durable et le lien qui existe entre les deux. «Il ne peut y avoir de développement dans la société qu’avec celui des forces productives, assure ce spécialiste en la matière. On ne peut parler de développement durable, dans une société, que quand il y a équilibre entre les besoins de l’individu et ceux des générations futures. Avant de parler de développement durable, il faut, d’abord, préparer un système éducatif permettant aux apprenants de rejoindre les rangs des forces actives, de faire face à toute éventualité de crise et de devenir des citoyens responsables capables de s’adapter aux changements, des citoyens qui pourront prendre connaissance des problèmes locaux aux racines internationales et leur trouver des solutions, des citoyens qui se comportent avec respect envers les autres cultures pour préparer une société où règne une paix durable». Le président de l’ONSCPC, Mohamed Azzouz, a pris la parole pour expliquer la vision de l’organisation du développement durable sur les plans économique, culturel, éducatif, environnemental et social et l’objectif à atteindre, qui est celui d’une société de paix, de travail, une société «citoyenne». Le chef de la daïra de Bouinan, Chaïb Eddour Benabdallah, s’est étendu, lui aussi, sur le rôle du développement durable et son rapport avec la société. Chetouane Laïd, directeur des œuvres sociales de la wilaya de Chlef, a mis l’accent sur le rôle important que joue l’économie dans le développement durable. Les différents intervenants ont donné, chacun dans son domaine, une facette du développement durable, ce qui a permis à l’assistance d’avoir une idée précise sur la question. Le choix du lieu de cette activité de l’ONSCPC a prouvé que l’on peut aborder des questions d’envergure internationale dans de petites communes et que la citoyenneté n’est pas l’apanage seulement des grandes villes. Mohammed Rahmani L es citoyens habitant la zone industrielle de Hassi R’mel dénoncent l’absence d’éclairage public dans leurs quartiers, où aucun poteau d’éclairage n’est allumé le soir. «Il est vraiment dangereux de se risquer à l’extérieur à la nuit tombée», dénonce l’un des habitants de cette ville. Nos interlocuteurs affirment qu’ils ont, à maintes reprises, sollicité les responsables communaux, leur demandant d’apporter les solutions qui pourraient mettre fin à leur calvaire quotidien, en vain. «Imaginez qu’à la sortie de nos maisons, notamment après le f’tour , les rues par lesquelles nous passons sont totalement dépourvues de lumière. Notre ville se trouve dans le noir total», déplorent-ils. Les résidants dénoncent l’attitude, qu’ils jugent «inacceptable», de leurs élus. Ils désavouent ces derniers et lancent un ultime appel pour exiger que l’on se penche sur leur problème. Taleb Badreddine Blida a besoin de sang L e meilleur geste que peut porter l’être humain à un malade c’est de lui donner son sang en cas de besoin, surtout dans les situations d’urgence, où seule une transfusion sanguine peut contribuer à sauver une vie. Sur ce sujet très sensible, la commission chargée de la santé, de l’hygiène et de la protection de l’environnement de l’APW de Blida a présenté un dossier sur le fonctionnement du centre de transfusion sanguine et les trois points PTS à travers la wilaya lors de la deuxième session, abordant les différentes insuffisances rencontrées, comme c’est le cas du centre spécialisé dans la lutte contre le cancer, où plus de 4500 pochettes récoltées chaque année demeurent insuffisantes pour répondre à la forte demande des patients. Au cours des sorties sur le terrain, la commission a remarqué que le camion utilisé dans le transport des pochettes de sang, lors des opérations de collecte, est en panne depuis deux ans ! Pour l’année 2015, l’ensemble de la collecte de sang a atteint 9691 pochettes. Sur ce résultat, faible par rapport aux besoins des accouchements par césarienne qui consomment plus de 3000 pochettes annuellement, entre autres, il est recommandé aux responsables de la santé de faire plus d’efforts lors des campagnes de sensibilisation et de coordination afin de répondre à la forte demande de ce produit tant vital, où une goutte peut sauver une vie. Sept recommandations ont été soumises par la commission, notamment l’acquisition d’un camion spécialisé pour la collecte du sang et des lits spécialisés. La récupération des bureaux du centre de transfusion sanguine, en ce moment reconvertis en logements, et l’aménagement des dépendances du centre occupées par les deux conseils de déontologie des médecins et chirurgiensdentistes appartenant au CTS de Blida. Brahim B. SOUMAÂ Ramadhan, entre couffin et restauration L a solidarité n’a jamais été un vain mot à Soumaâ, puisque citoyens et institutions étatiques se mobilisent pour venir en aide aux couches les plus démunies de la commune. D’après des recensements, les familles nécessiteuses sont au nombre de 1000 et habitent les quartiers de Bahli, Halouya et Soumaâ ville. Pour l’occasion, un budget de 550 millions de centimes a été réservé pour ces couffins, ainsi que l’aide attendue de la direction de l’action sociale de la wilaya, de la DAL et les 50 colis alimentaires attribués par l’organisation patronale du CEIMI. Côté solidarité citoyenne, un restaurant Errahma a ouvert ses portes le premier jour de ce mois sacré par l’association Zahrate El Youm de Soumaâ, à la sortie est de la ville, où plus de 100 repas sont servis à chaque ftour. Des dons en nature : légumes, fruits, viandes et boissons sont offerts par des citoyens et commerçants. Une équipe de jeunes étudiants ne ménage aucun effort pour rendre heureux tout jeûneur de passage au restaurant du cœur. Les pouvoirs publics, la société algérienne et le tissu associatif font du Ramadhan un moment de communion collective. T. Bouhamidi HASSI R’MEL Des travailleurs de Sonatrach en colère D es dizaines de travailleurs de Sonatrach de Hassi R’mel ont organisé, récemment, une action de protestation devant le complexe administratif de l’entreprise pour dénoncer la décision du gouvernement de supprimer le droit de départ à la retraite anticipée. Ces travailleurs ont affirmé qu’ils ont rejeté catégoriquement cette mesure. «L’annulation de la retraite anticipée dans le secteur des hydrocarbures est inacceptable», a lancé l’un des travailleurs. «Nous refusons que cette mesure soit appliquée aux travailleurs du Sud, et ce, vu la pénibilité du travail dans cette région du pays», dénoncent des travailleurs mécontents. Taleb Badreddine El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8 RÉGION EST LOGEMENT À MILA AFFICHAGE DE LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES DE LOGEMENTS SOCIAUX À CONSTANTINE Plus de 1000 unités distribuées incessamment Vent de colère devant le siège de la SAU P lus de 1000 d’unités d’habitation seront distribuées au cours du mois de Ramadhan, selon une source de la wilaya. Cette source indique, en effet, que 5000 logements, tous types confondus, seront attribués avant la fin de l’année en cours, dont plus d’un millier au courant de ce mois de Ramadhan. Les 4000 autres unités seront attribuées au fur et à mesure de leur achèvement. On souligne de même source qu’il a été officiellement mis fin à la politique des pré- affectations des logements pratiquée par les précédents walis. «Désormais, aucun logement ne sera attribué avant la finition totale», nous dit-on. Rappelons que le nouveau wali de Mila avait, tout récemment, qualifié la pré-affectation de logements de mensonge et de leurre. «Délivrer des logements avant leur achèvement, c’est leurrer les bénéficiaires, c’est leur mentir, car sur le papier, ils ont bénéficié d’un logement ; mais dans les faits, ils ne peuvent l’occuper. Moi, je suis contre cette façon de faire ; je n’autorise l’attribution d’un logement que s’il est réellement habitable dans l’immédiat», avait-il déclaré. Soulignons que le secteur du logement a connu des avancées considérables, ces dernières années à Mila, à la faveur des programmes alloués à la wilaya, ce qui a permis une amélioration significative du taux d’occupation par logement (TOL) qui est passé de 6,1 en 2005 à 4 actuellement. Kamel B. ● Le chef de daïra a annoncé l’affichage avant la fin de l’année de nouvelles listes de 2920 et 2000 bénéficiaires. C omme il fallait s’y attendre, plus d’une centaine de demandeurs de logements sociaux ont manifesté leur colère, hier, devant le siège de la société d’architecture et d’urbanisme de Constantine (SAU), à la zone industrielle Palma. Une protestation survenue à peine quelques heures après l’affichage de la liste des bénéficiaires. Une liste vivement contestée, où l’on parle de dépassements, de favoritisme, de familles marginalisées et même de trafic. Il s’agit d’un quota de 1550 logements sociaux qui seront distribués à la nouvelle ville Massinissa dans la commune d’El Khroub. Une liste de réserve de 155 noms a été établie, pour remplacer d’éventuels indus bénéficiaires. Face à une colère qui montait au fil des heures, un important dispositif de sécurité a été déployé devant la SAU pour éviter tout dérapage. «Nous demandons l’ouverture d’une enquête sur cette opération. Des familles inscrites depuis 1992 attendent toujours, alors que d’autres ayant déposé leur dossier il y à peine 3 ans, en ont bénéficié», lancent des pères de familles. Le mouvement a pris de l’ampleur quand une dizaine d’habitants des zones classées rouges ont rejoint ces protestataires. Ils sont venus s’enquérir de l’opération de relogement. «Le chef de daïra a déclaré sur les ondes de la radio locale, que les habitants de la zone rouge seront prioritaires, mais après l’affichage de la liste, nous étions surpris d’apprendre qu’il s’agissait de logements locatifs», a déclaré un habitant. D’autres personnes ont exposé un autre problème, celui des dizaines de bénéficiaires de logements, qui n’ont pas été convoqués pour payer les redevances, ce qui les a privés de relogement. Ils demeurent toujours en stand by. «Pourquoi lancer de nouvelles opérations d’attribution alors que des familles sont encore en attente d’être relogées ?» s’interrogentils. Reçus par le chef de daïra, Mohamed Taleb, au siège de la SAU, les représentants des protestataires ont affiché leur méfiance. Ils se sont dits non convaincus par les promesses qui leur ont été données. En plus de la tension, la situation devient encore plus complexe. Pour sa part, Mohamed Taleb a affirmé qu’il y aura d’autres listes de 2920 et 2000 bénéficiaires qui seront affichées avant la fin de l’année en cours. Au titre de l’année 2017, il y aura deux listes de 3500 et 4000 bénéficiaires de logements sociaux. «L’affichage des listes ne veut pas dire relogement le lendemain. Il faut compter la fin de l’année. En plus il y aura d’autres opérations de relogement vers l’UV20, dès que les travaux de VRD seront achevés. Tout demandeurs aura son logement», a-t-il souligné sans vraiment convaincre. Yousra S. JIJEL Moins d’anarchie sur les trottoirs CLUB DE FOOTBALL FILLES DE LA CONCORDE DE CONSTANTINE C Un parcours exemplaire ● Créé en 2004, le club, devenu une véritable pépinière pour les sélections nationales, a besoin de PHOTO: EL WATAN plus de moyens pour développer cette discipline dans la wilaya. L’équipe des U20 U20 championne d’Algérie S ’il y a un club à Constantine qui vit des moments de joie et de bonheur intenses, c’est bien celui des Filles de la Concorde de Constantine (FCC) de football, qui réalise cette année l’un de ses meilleurs parcours. Cela a commencé par l’équipe séniors, finaliste malheureux de la coupe d’Algérie pour la cinquième année consécutive, face à Afak Relizane, et vice-champion d’Algérie derrière la même formation, qui compte onze joueuses expérimentées titulaires en équipe nationale. Mais la plus grande satisfaction du FCC a été sans conteste la laborieuse prestation des catégories des U20 et des U17. La première a décroché avec brio son troisième titre de championne d’Algérie, après ceux de 2011 et 2013, avec zéro défaite au compteur, et une demi-finale perdue de justesse face à l’équipe d’Akbou. Les filles du FCC en U17 feront de même avec un premier titre de championnat et une finale perdue aux penalties face à la formation d’Akbou. «Ces résultats qui parlent d’eux-mêmes sont le fruit d’un travail de longue haleine accompli durant 10 ans avec les jeunes catégories, nous n’aurions pu en arriver à ce stade sans les sacrifices, le dévouement, la motivation et la discipline au travail de toutes les joueuses qui méritent bien ces consécrations, l’objectif atteint est aussi du à la mobilisation de la présidente du club Nadia Brahimi, et la précieuse contribution de mon adjoint Mounir Benlatrache, qui a m’a beaucoup aidé dans mon travail», notera Radia Fertoul, fondatrice et DTS du club, ancienne joueuse internationale et membre du bureau fédéral de la FAF chargée du développement du football féminin en Algérie. Crée le 11 juin 2004, le FCC, qui compte 120 licenciées, a parcouru un long chemin pour arriver à ce stade, en dépit des faibles moyens financiers, bien qu’il évolue en division nationale. «Nous avons géré la saison avec une subvention de 150 millions de centimes allouée par la DJS, qui a tenu à peine un mois et demi ; on se débrouillait pour se procurer les équipements, les tenues, mais surtout assurer les déplace- ments et les prises en charge de nos joueuses; nous avons trouvé d’énormes difficultés pour boucler la saison avec une dette de 300 millions de centimes; jusqu’à présent les subventions attendues de la part de l’APC et de l’APW tardent à venir, alors que le club mérite bien d’être aidé au vu des résultats réalisés», affirme la DTS du club. «Nous ambitionnons encore d’avoir une aide plus importante de la part des autorités de la wilaya pour développer cette discipline et mieux représenter la wilaya dans les compétitions nationales, et préparer sereinement la nouvelle saison», poursuit notre interlocutrice. Avec tout cela, le FCC, qui ne dispose même pas de local à ce jour, est aussi une véritable pépinière pour les sélections nationales, avec six joueuses en équipe A, cinq autres en U20 et 7 athlètes en U17. De quoi faire la fierté de la wilaya de Constantine, avec en prime un ambitieux projet pour lancer une école de football féminin à Constantine. Un défi qui mérite tous les encouragements. S. Arslan ’est un Ramadhan des plus inédits que le commun des citoyens a accueilli à Jijel avec des trottoirs et des espaces publics quasiment nettoyés, pour ne pas dire totalement, de leurs squatteurs. Et il n’a fallu qu’un effort et une application des instructions qui ont été données pour arriver à ce résultat, qui fait réjouir plus d’un après des années d’anarchie. Que ce soit au chef-lieu de la wilaya, à El Milia, à Taher, à Tassoust ou ailleurs, le commerce des trottoirs est désormais banni des mœurs. Dans certaines agglomérations, des anciens squatteurs de rues et de trottoirs se sont convertis en commerçants légaux de fruits et légumes. C’est ce qu’on a constaté dans la ville d’El Milia, où plusieurs de ces ex-vendeurs illégaux ont ouvert des locaux pour s’adonner légalement à leur activité commerciale. Cette situation n’a pas été sans rendre une certaine splendeur aux espaces qui étaient livrés au commerce illégal. Des impénitents vendeurs à la sauvette sont cependant toujours là pour profiter d’une moindre baisse de la vigilance des autorités. Certains commerçants légaux profitent même pour installer leurs cageots et emballages des appareils électroménagers sur les trottoirs, comme c’est le cas à la rue du 20 août et celle de la Palestine, à El Milia. Pourtant, des instructions fermes ont été données pour dégager les rues et les trottoirs. Il faut rappeler que le retour à l’activité commerciale légale s’est accompagné depuis quelques mois par la mise en place d’un programme d’ouverture des marchés de proximité, dont certains restent partiellement exploités et d’autres fermés. Selon la direction du commerce, la faute incombe aux communes qui n’ont pas réattribué à d’autres bénéficiaires les locaux inexploités dans ces marchés. Amor Z. Les Lundis de l’environnement en soirée I nitiateur et animateur des Lundis de l’environnement (LDE), un forum scientifique et culturel, organisé à l’université de Jijel, le Dr Fares Kessassera, change de cap pour donner une version nocturne à cet espace, à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, par l’animation de soirées d’art, de lecture, de sciences et d’environnement. Cette série de soirées a été entamée le 9 juin, au musée Kotama, au centreville de Jijel, et se poursuivra jusqu’au 30 avec pour animation un jardin d’enfants (contes d’enfant), du chant andalous et un récit littéraire et poétique à la guitare. Outre ces soirées musicales et de lecture, deux communications scientifiques sur «l’alternative écologique à la production d’énergie» du Pr Abdelmalek Roula et d’une intervention sur «une brève histoire de l’univers» du Pr Kheidreddine Nouicer, seront animées ce jeudi à partir de 22h. A. Z. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8 RÉGION OUEST R E P O R TA G E MAGHNIA RELIZANE Les employés de la bonneterie en grève Ces enfants pousseurs de brouettes U PHOTO : DR ● Ils ont entre 12 et 15 ans. Ils ont quitté l’école prématurément… par nécessité ou simplement pour mauvais résultats scolaires. La rue, racoleuse, leur a tendu les bras. ne partie des employés de la bonneterie Oued Mina (Boom) à Relizane ont débrayé, dimanche, pour manifester leur désappointement à l’égard de leur direction qu’ils accusent de mauvaise gestion. «En dépit d’une importante production, et de qualité de surcroît, notre unité est malheureusement confrontée à moult problèmes, notamment financiers», a clamé un des protestataires. Un jeune, qui semble bien au fait de la situation, n’a pas hésité à dénoncer la mauvaise structuration de l’unité. «On n’a pas un système de gestion clair, on n’a pas de DRH, un poste utile pour le bon fonctionnement et la bonne gestion du personnel», a-t-il noté ajoutant que l’unité s’est relancée à la faveur d’un plan d’investissement de 180 milliards de cts, «mais les carences et les dérives de la direction nous ont affaiblis et nous craignons le pire pour notre avenir». Les mécontents ont aussi dénoncé «les menaces» proférés par la direction. «Certains sont employés par des contrats mensuels», a tonné un des grévistes en ajoutant «cette procédure illégale est telle une arme pour la direction qui n’hésitera pas à licencier tout employé refusant son diktat». Enfin, la goutte qui a fait déborder le vase est le retard dans les versements de salaires. Alors qu’on est productif, notre paie accuse toujours des retards inexplicables, ont-ils souligné. De son côté, le directeur de l’unité, Sadok Hemida, s’est dit étonné par cette sortie des employés. «Certes, on a fait du retard pour leur payer le mois d’avril mais cela n’explique pas ce comportement», a-t-il déclaré. «Notre entreprise qui était au bord de la faillite, a dû son salut à l’intervention de l’Etat et, depuis 2007, notre redressement s’est enclenché et on est devenu une entreprise bénéficiaire, une opportunité qui nous a permis même des primes d’encouragement à l’ensemble de notre effectif». Au sujet de la permanisation des employés, le directeur affirmera : «Pour cette option, nous sommes assignés par une organisation de travail, le recruté doit atteindre un niveau de performance pour espérer une titularisation d’où notre recours à des contrats de fiables durées». Et d’ajouter : «Avec le développement que connait le textile, nous avons adapté notre stratégie pour diversifier notre produit jusque-là à 100% coton, nous avons acheté un équipement de haute technologue pour traiter toutes les sortes de fibres synthétiques. Malheureusement, cette politique ne semble pas arranger certains». Issac B. La brouette, un moyen de débrouillardise pour les jeunes chômeurs de Maghnia I ls sont pousseurs de brouette. Un nouveau métier et un moyen de locomotion qui est actuellement utilisé pour le transport des marchandises. «Même si j’avais le baccalauréat, je ne serais jamais cadre de l’Etat. J’aurais obtenu un contrat dans une administration ou une entreprise avec une rémunération humiliante. Aujourd’hui, des diplômés sont recrutés dans le cadre de l’emploi des jeunes avec un salaire de misère de 15 000 DA sans aucune chance d’être titularisés un jour. Ce n’est pas intéressant pour moi», se justifie Kamel, 14 ans, niveau 2e AM. Pour quelques courses d’un endroit à un autre dans sa ville, Maghnia, Kamel gagnerait quotidiennement entre 500 et 1 000 DA. «Par exemple, je transporte des produits de toutes sortes d’un vendeur en gros à un détaillant, mais aussi des sacs de voyageurs de la gare routière ou ferroviaire au centre-ville ou à un quartier. Mais, on travaille surtout avec les commerçants qui, pour quelques cartons, ne vont pas faire appel à un taxi, tant les distances ne sont pas longues», explique encore Kamel. Mais, pourquoi précisément ce moyen de locomotion ? «C’est simple, il ne coûte pas cher, on n’a pas besoin de permis de conduire et jusqu’à présent personne ne nous a interdit de faire ça !» Ceci dit, il faut préciser que ce qui interdit à un enfant de travailler, c’est bien la loi. Cela nous ramène au cas d’Omar, 16 ans qui n’a pas sa langue dans la poche. «Ici, je gagne mieux qu’un fonctionnaire sans payer d’impôts à qui que ce soit, sauf peut-être, de temps en temps, à des agents qui veulent nous déloger de notre aire de stationnement, mais on sait acheter la paix», dit-il avec humour. Mais voilà, le fait est que ce métier a tendance à disparaitre aussi vite qu’il est né. Les affaires marchent très mal et ces brouettes risquent de retourner à leur utilisation initiale. «Depuis que les autorités ont décidé de lutter sévèrement contre la contrebande entre l’Algérie et le Maroc, le commerce dans la région a diminué, pour ne pas dire presque complètement disparu. Les commerçants ne font plus appel à nous parce qu’ils n’ont presque plus rien à transporter». La phrase a été lâchée : leur travail dépendait en grande partie du commerce informel. Et cela explique pourquoi les «commerçants» avaient recours à eux. «Aucun transporteur légal n’accepterait de transporter des marchandises de contrebande», avoue Kamel. Kamel, Omar et leurs semblables, inventeurs d’un moyen de transport spécial, disparaitront donc avec une activité illégale longtemps tolérée par l’Etat. Des chômeurs juvéniles, longtemps habitués à l’argent, que ce même Etat devrait prendre en charge sans trop attendre. «A 16 ans, je n’ai droit à aucun dispositif entrant dans le cadre de l’emploi de jeunes puisque normalement, je dois être à l’école. Et pour retourner en classe, après trois ans d’absence, c’est du domaine de l’impossible. Je suis donc subitement livré à moi-même, prêt à tout pour obtenir de l’argent. C’est un dilemme… pour nos responsables !» reconnaît Omar, l’air d’interpeller les responsables avec un ton sarcastique sentant la menace. Chahredine Berriah CHLEF Noyades en série dans les points d’eau V endredi dernier, un adolescent de hai Moussalaha à Chlef a péri noyé dans les eaux boueuses du barrage de Sidi Yacoub, au sud-ouest de la wilaya. Le corps a pu être repêché par les maitres-nageurs de la protection civile à l’issue d’intenses recherches. La victime porte à 5 le nombre de jeunes décédés dans des circonstances similaires à travers la wilaya depuis janvier dernier. Trois d’entre eux, des enfants, ont trouvé la mort fin mai dernier dans un bassin agricole et une tranchée remplie d’eau. A l’approche de la période des grandes chaleurs, le phénomène risque malheureusement de prendre des proportions alarmantes sachant que les structures de loisirs et de baignade font cruellement défaut dans la région réputée pour ses étés très chauds. Il n’existe que quatre piscines dont trois seulement sont opérationnelles, le grand bassin du complexe olympique étant continuellement fermé à cause de problèmes techniques. Alors, pourquoi ne pas encourager le privé à investir dans la construction de ce type d’infrastructures, d’autant plus que le problème d’eau ne se pose plus après la mise en service de la station de dessalement ? A.Yechkour MOSTAGANEM ET BÉCHAR Tension sur le lait en sachet L e lait, produit de première nécessité et largement consommé, qui bénéficie du soutien de l’Etat, continue de subir des crises qui se répercutent sur le consommateur. En effet, de nombreuses localités de la wilaya de Mostaganem, à l’instar d’Achaacha, Sidi Lakhdar, Ouled Boughalem et Hadjadj vivent, depuis le début du Ramadhan, une crise aiguë du lait en sachet. Ce produit s’est raréfié, et parfois disparaît complètement des étals des commerçants. Selon le témoignage de certains citoyens, le sachet de 25 DA dépasse parfois les 30 DA à Achaacha et ses environs, il est introuvable après seulement une demi-heure de l’ouverture des magasins. Cette tension sur le lait en sachet résulte de la réduction drastique des seuils de production, diront d’autres. A Béchar, depuis le début du Ramadhan, le lait en sachet a disparu des étals pour faire l’objet d’une large spéculation. Une scène répétitive presque chaque année durant le jeûne. Au niveau de l’espace commercial des ex-galeries de Débdaba, nous avons assisté, dimanche, à une chaîne interminable de citoyens pour se voir livrer chacun 4 sachets seulement dans le but de satisfaire l’ensemble des clients, affirme-t-on. La majorité des commerçants dans les cités populaires ne sont livrés qu’en petites quantités mais de façon irrégulière, nous ont affirmé plusieurs d’entre eux. Contacté par téléphone, le directeur de l’unique unité de production située dans la commune d’Igli (160 km au sud de Béchar) a tenu à préciser que la production journalière de l’usine est de 115 000 litres/jour, une quantité, selon lui, largement suffisante pour couvrir les besoins de la population de la wilaya. Il a ajouté qu’une quantité de 65.000 litres est allouée, chaque jour, à la commune de Béchar et la quantité restante, soit 50 000 litres, est distribuée aux 20 autres communes. Selon plusieurs commerçants, la distribution connait une perturbation sciemment provoquée par la dizaine de livreurs privés disposant de camions frigorifiques. Les témoignages de plusieurs d’entre eux sont formels : «Le lait en sachet est détourné à des fins spéculatives par ces distributeurs dont plusieurs sont propriétaires eux-mêmes de magasins». T. L. et M. Nadjah SOUGUEUR Un adolescent tue son camarade L a cité Chouat à Sougueur a été ébranlée, avant-hier, à la suite du décès du jeune C.T. 16 ans des suites de violents coups à l’aide d’un objet contondant que lui a assenés A.B., son camarade du même âge. Après s’être chamaillés avant la rupture du jeûne, les hostilités entre les deux protagonistes ont connu une issue dramatique. La victime qui a été évacuée vers les urgences, a fini par décéder. La police a arrêté le mis en cause et ouvert une enquête. A. F. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8 RÉGION SUD GHARDAÏA ILLIZI La police se déploie Dispositif sécuritaire renforcé durant le Ramadhan de coutume, la sûreté de wilaya d’Illizi a mis en place un dispositif spécial de sécurité Cpouromme assurer la sécurité des citoyens à l’occasion du mois de Ramadan. A ce titre, des mesures ont été adoptées sur le terrain afin de réduire les accidents de la route et fluidifier la circulation au niveau des artères principales et routes secondaires pour prévenir les infractions au code de la route, notamment à l’approche de l’heure de la rupture de jeûne, c’est pourquoi la prudence ainsi que le strict respect du code de la route restent la meilleure façon de prévenir les accidents de la circulation. Aussi, des patrouilles en civil de la police judicaire et de la sûreté sillonneront les lieux de regroupement publics, les mosquées, les stations de transport en commun, les points sensibles et aires de jeux et de loisirs jusqu’à une heure tardive de la nuit dans les daïras d’In Amenas, Djanet et Illizi pour parer à toute atteinte à la sécurité et la tranquillité des personnes et des biens, précise notre source. Bouda Brahim ● Le dispositif mis en place consiste en une maîtrise de la couverture sécuritaire de toutes les places publiques, cafés, lieux de détente et de loisirs, etc. EFFECTIFS MULTIPLIÉS Déployés en tenue, en civil, à pied, en voiture et même à moto, des centaines de policiers ont été mobilisés pour assurer ce dont le citoyen attend d’eux en priorité : Sa sécurité ainsi que celles de ses biens. Et c’est là l’objectif majeur attendu de cette mobilisation tous azimuts de tous les services de PHOTO : SAMI K. L e maintien de l’ordre dans la vallée du Mzab est la hantise des services de sécurité de la 4e Région militaire chargée depuis l’année dernière de rétablir le cours normal de la vie et de protéger les citoyens et leurs biens des dangers d’une dérapage comparable à ceux des deux dernières années. Des étincelles qui ont embrasé la vallée moult fois, coûtant la vie à des dizaines de personnes et autant de blessés et de maisons et de commerces partis en fumée. C’est un maillage en règle qui a été mis en place par la sûreté de wilaya de Ghardaïa pour assurer la sécurité et la quiétude des citoyens tout au long de ce mois de piété et de dévotion. Le dispositif mis en place consiste en une maîtrise de la couverture sécuritaire de toutes les places publiques, cafés, lieux de détente et de loisirs, marchés de fruits et légumes, mosquées, stations de bus et de taxis, centres et bazars commerciaux, sans oublier les quartiers populaires, les principaux axes routiers et les principales rues, boulevards et avenues commerçantes. C’est dire que rien n’est laissé au hasard et ce, H24. des centaines de policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité des citoyens police, qu’ils soient de la voie publique ou de la prévention routière, de la police judiciaire ou des stupéfiants, mettant à contribution ses brigades mobiles de police judiciaire (BMPJ) ainsi que ses brigades de recherche et d’intervention (BRI). Même les unités républicaines de sécurité (URS) de Sidi Abbaz et de Gar Ettine à Berriane ont été mises en alerte permanente et certaines de ses brigades ont été déjà mobilisées sur le terrain. C’est en substance ce qui ressort du communiqué transmis à la presse locale par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, qui relève que tous les moyens, humains et matériels dont disposent la sûreté de wilaya de Ghardaïa ont été mobilisés. Le dispositif mis en place tend, par une meilleure et plus large couverture sécuritaire, à assurer un quadrillage efficient et efficace de tous les quartiers et réa- gir rapidement et efficacement à la moindre alerte. La traduction sur le terrain de la devise de la police «être au service du citoyen et de la collectivité» prend ainsi tout son sens, tout en s’appuyant sur une réelle et régulière collaboration des citoyens pour une efficace lutte contre toutes les formes de criminalités par une contribution effective, notamment au moyen des deux numéros d’appel mis en service, le 15 48 et le 17. K. D. L’ASSOCIATION KHALYNI CHATER OFFRE LE F’TOUR ien organisés, des jeunes bénévoles de la cité El Djamel, B à Bouhraoua, sur les hauteurs de la vieille ville de Ghardaïa, dans la vallée du M’zab, organisent chaque soir une halte repas en deux endroits très fréquentés que sont la sortie nord à partir de Sidi Abbaz, face à la station service Naftal et l’hôpital Docteur Brahim Tirichine, l’autre près du grand rond-point de Bouhraoua face à la poste, à proximité du palais des expositions sur la sur la stratégique RN1 qui relie le nord et le sud du pays. Etalant des nattes impeccables de propreté sur le large espace gazonné et aussi sur le trottoir fraîchement nettoyé, les jeunes au grand cœur qui s’identifient sous le vocable de Khalyni Chater, «les jeunes de la cité», genre «Ouled El Houma», s’organisent et se distribuent les tâches pour venir en aide à leurs prochains, notamment les routiers qui empruntent cette route. Habillés de gilets phosphorescents, ils se placent une demi heure avant l’annonce de l’appel du muezzin en bordure de la route, incitant les passagers à s’arrêter pour venir rompre le jeûne avec un repas consistant constitué d’une chaude et succulente chorba h’rira maison, d’un plat de résistance, de dattes et de lait, sans oublier l’eau puisée à la source. Financée entièrement par des bienfaiteurs, l’opération a commencé dès le premier jour du Ramadhan et attirait au début, surtout les musulmans subsahariens (Maliens, Nigériens, Ivoiriens et même du Darfour) en situation difficile, vivant en nombre important sur le territoire de la wilaya de Ghardaïa, avant que les auto- mobilistes et les camionneurs, échaudés au départ, commencent à s’arrêter pour participer au f’tour collectif dans une ambiance bon enfant, empreinte de piété et de solidarité. Invités à nous relater les conditions dans lesquelles s’est organisée cette opération, les jeunes au grand cœur ont poliment refusés d’y répondre, affirmant qu’ils ne le font pas pour la publicité mais uniquement par devoir envers leurs prochains. Bravo les jeunes, bravo l’association Khalyni Chater de Ghardaïa, Dieu vous récompensera. K. D. IDENTIFIÉ GRÂCE AUX CAMÉRAS DE TÉLÉSURVEILLANCE Un voleur de moto sous les verrous I l n’est pas allé bien loin le chapardeur ! La technologie a mis à nu ses malsaines activités. En effet, c’est grâce aux caméras de télésurveillance installées dans la vallée du M’zab qu’un jeune voleur de 24 ans a été identifié puis interpellé. Après avoir été confronté à l’irréfutable scène filmée de son acte de vol d’une moto en plein centre-ville de Ghardaïa, il a été présenté au parquet et incarcéré. Tout a démarré par le dépôt de plainte d’un citoyen de 45 ans auprès de la sûreté de wilaya de Ghardaïa informant du vol de sa moto de marque Sanya qu’il avait garé pour un petit moment au centre ville de Ghardaïa pour effectuer quelques courses. A son retour, point de moto. Exploitant à bon escient les enregistrements des caméras de télésurveillance installées dans le périmètre du vol, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Ghardaïa ne tarderont pas à identifier le voleur, «client» bien connu de leurs servicess, multirécidiviste notoire, au casier judiciaire bien «étoffé» malgré son relatif jeune âge. Présenté jeudi devant le procureur de la république près le tribunal de Ghardaïa, il a été jugé le même jour dans le cadre de procédure dite de flagrant délit, et a écopé de 15 mois de prison. Il a été écroué à la prison Châabet Ennichène de Ghardaïa. K.D. 2500 couffins offerts par Sonatrach omme de coutume, la direction des œuvres Capporté sociales de Sonatrach, région d’In Amenas, a de la joie aux familles nécessiteuses de la wilaya d’Illizi. En fait, les familles démunies de localités de cette wilaya ont bénéficié de 2500 kits alimentaires contenant de la semoule, du couscous, de la farine, du thé, du café, des légumes secs, etc. Une action qui consolidera, sans nul doute, les liens sociaux de cette entreprise nationale avec la population locale du Tassili n’Ajjers. B. Brahim BORDJ OMAR DRISS Les déchets ne sont plus ramassés ordj Omar Driss n’a été jamais aussi sale que ce début de Ramadhan, et ce, à cause de B l’absence quasi-totale des éboueurs de la commune depuis des mois. Les déchets ne sont plus ramassés et s’entassent sur les trottoirs. «Cela fait fort longtemps que les quartiers de la ville sont envahis par des ordures de toutes sortes car le camion de ramassage des services de la commune n’effectue plus de rotation», déplore Mohamed, rencontré devant sa maison. En fait, la production journalière de déchets, par foyer, atteint son sommet durant le mois de Ramadhan, donc il est primordial de prendre ce problème sérieusement en charge, notamment en cette période de grande chaleur qui accélère la décomposition des déchets et risque d’avoir de conséquences fâcheuses sur la santé des citoyens. B. B. El Watan Pour toutes vos annonces publicitaires à OUARGLA une seule adresse... Maison de la presse Abdelhamid Nedjah Téléfax 029 70 86 86 E-mail : [email protected] El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 9 KABYLIE INFO QUARTIER EX-EPBTP À BÉJAÏA-VILLE AKBOU LA PROTESTA CONTINUE Angoisse des habitants d’une «cité chantier» L Les protestataires ont décrété que «Akbou est mort» V PHOTO : D. R. es habitants des 232 logements promotionnels, cité ex-EPBTP de Béjaïa, vivent une situation déplorable depuis 13 ans du fait de l’inachèvement des travaux de leur quartier. Selon les acquéreurs, qui sont au nombre de 600, «l’entreprise a livré une partie du programme des 232 logements sans voirie ni réseaux divers (VRD) et une partie des immeubles a été réceptionnée sans électricité, ni gaz, ni eau. Un autre programme qui renferme cinq blocs est toujours en chantier». Dans une déclaration rendue publique, ils énumèrent des lacunes dans la réalisation de la cité, dont les logements ont été livrés à titre provisoire. Ils décrivent, également, des conditions sociales et une vie intenable dans cette «cité-chantier». «Le quartier est dans un état de perpétuel chantier. Il est dépourvu des conditions minimales de vie, telles que l’accessibilité, un réseau d’assainissement, l’éclairage public et l’aménagement de la cour qui s’inonde à la moindre goutte de pluie», écrivent les membres de l’association du quartier. Les plaignants ajoutent que les locaux commerciaux, abandonnés, sont devenus le lieu de prédilection des animaux nuisibles. L’absence d’un réseau d’assainis- La cité se retrouve inondée aux premières gouttes de pluie sement fiable et la prolifération de rongeurs expose, en effet, la santé des habitants à des maladies. Afin de régler ce problème, les acquéreurs, organisés en association, ont frappé à toutes les portes. «Nous n’avons pas cessé d’interpeller les responsables depuis 2007, notamment les successifs PDG de l’EPBTP jusqu’à 2010», regrettent-ils. Découragés, les citoyens ont décidé d’améliorer un tant soit peu leur cadre de vie en puisant dans leurs poches. «Nous avons payé le branchement d’électricité de la cité ex-EPBTP et d’autres acquéreurs ont acheté avec leur propre argent des matériaux de construction pour achever les parties communes», racontent-ils. Pourtant, l’entreprise réalisatrice ne peut pas sortir l’argument de la faillite financière puisque cette dernière, précisent les protestataires, «a bénéficié d’un assainissement financier de l’Etat, en plus de cela, le recouvrement de l’ensemble des créances et la vente des logements et locaux restants permettra de renflouer les caisses du promoteur et d’achever les travaux». Par ailleurs, les acquéreurs attendent toujours la promesse du wali qui consiste en l’envoi d’une commission «représentée par la direction du logement et de la DUCH pour faire un diagnostic précis, avant de décider des aides qu’il pourrait apporter aux citoyens de la cité». Nordine Douici EX-BASE DE VIE ENCG L PHOTO : EL WATAN l Les résidants de cette cité ont un sentiment de laissés-pour-compte et dénoncent un cadre de vie déplorable qui dure depuis 13 ans. Différend entre résidants et Domaines auprès de l’administration des Domaines». C’est ainsi qu’ils ont obtenu des mémoires de paiement et des baux de location. Après le paiement, certains résidants ont déposé leur dossier dans le cadre dudit dispositif, mais ils n’ont reçu aucune réponse dans le délai légal de trois mois qui a suivi le dépôt des dossiers. D’autres habitants, qui étaient en retard de paiement, voulaient mettre à jour leur calendrier, «mais ils étaient surpris par la réponse de l’administration des Domaines qui leur a signifié que les paiements sont gelés, sans aucune explication», ajoutent nos interlocuteurs. Plus tard, les concernés ont été reçus par le directeur des Domaines. Selon eux, ce dernier es résidants de la cité ex-Base vie ENCG, sise à Sidi Ahmed, crient à l’injustice. Elles sont une quinzaine de familles qui risquent de se retrouver à la rue à cause de l’annulation, par les services des Domaines, du contrat qui leur permettra d’acquérir des logements, appartenant jadis à la société belge chargée de construire le complexe corps gras ENCG de Béjaïa, en 1983. Lorsque les étrangers sont partis, dit l’un des résidants, «les employés de l’ENCG ont pris possession des chalets avant de postuler pour bénéficier des dispositions relatives à la cession des biens de l’Etat de juillet 2008 où les concernés ont introduit des demandes de régularisation a expliqué «verbalement que le terrain a été cédé à la société COGB Labelle le 4 décembre 2014, alors que les retraités de l’ENCG étaient liés aux services des Domaines par des baux de location établis en avril 2013 et toujours en vigueur et ayant payé régulièrement leurs loyers jusqu’à la suspension du paiement». Pour eux «les services des Domaines ont violé la réglementation relative à la cession des biens de l’Etat en usant de subterfuge pour nous spolier de notre droit d’acquérir ces maisons que nous occupons légalement depuis 1992». Notons qu’une plainte a été déposée par ces derniers contre les services des Domaines. Rachid Oularef PORTRAIT 06 AHCÈNE MARICHE. Poète Entre science et poésie PHOTO : D. R. D u collège Laïmèche Ali de Tizi Rached, où il a fait ses premiers pas dans l’art de rimer, à sa foisonnante production actuelle, que de chemin parcouru par Ahcène Mariche. «C’est par la musique et mon grandpère Ali n Saïd que je suis venu à la poésie», déclare le poète, qui aligne derrière lui cinq recueils de poésie, dont certains ont été traduits en trois langues (arabe, français et anglais). Ahcène Mariche a animé dernièrement à la bibliothèque d’Ikedjane, dans la commune de Tifra, une conférence-débat autour de son œuvre poétique et de son parcours artistique. Yamouni Azzedine, responsable de la bibliothèque, a présenté brièvement le conférencier. La conférence, qui a duré plus de trois heures, a été d’ailleurs enjolivée par des déclamations poétiques faites par l’orateur de quelques poèmes choisis de son répertoire. C’est notamment son poème Sidi Valentin qui lui mettra le pied à l’étrier et le propulsera au-devant de la scène. Allant à contre-courant de l’opinion dominante qui affirme que la poésie ne trouve pas preneur actuellement, il soutient que ses recueils s’écoulent facilement et qu’il faut plutôt incriminer les réseaux de distribution et non la poésie. Touche-à-tout, en plus de la poésie, Ahcène Mariche, qui est professeur de physique dans un collège, déclare qu’il est aussi acteur, journaliste, cameraman… «J’ai tendance à faire fi des frontières disciplinaires. Je suis un homme des défis, j’aime aller de l’avant, découvrir, me surpasser… D’ailleurs, je vais traduire ma poésie incessamment en espagnol et pourquoi pas en allemand», dit-il. B. B. isiblement, la volonté des citoyens de la commune d’Akbou, représentés par le collectif des citoyens, pour exiger une «commission d’enquête sur la gestion des affaires de l’APC et sa dissolution», ne se lâche rien. Hier, ils ont encore procédé à la fermeture du siège de l’APC et de toutes ses succursales : l’état civil, les bureaux d’équipement, l’urbanisme et le service social, la recette communale et les trois parcs communaux. Sur la placette Amirouche, un cercueil est exposé et sur lequel est écrit : «Akbou est mort !» Même le siège de la daïra n’a pas échappé à la fermeture. Malgré la venue d’une commission diligentée par le DRAG le 8 juin, et qui a inspecté tous les services dépendant de la commune, les protestataires ne décolèrent pas. «On exige une enquête aujourd’hui et demain !», clamaient-ils. Et d’enchaîner : «Les 23, dégagez !» Vendredi, le wali de Béjaïa, en les recevant dans son bureau, a exigé à cinq élus de l’opposition de lui présenter 12 demandes de démission pour dissoudre l’APC, tout en leur faisant savoir qu’une demande d’une dissolution adressée au ministre de l’Intérieur est en instance de traitement. «Akbou est une commune morte sur tous les plans : de l’hygiène au développement, en passant par le secteur du sport, délibérément délaissé», a tonné un père de famille. Et de regretter : «Personnellement, j’ai interdit à mon fils de mettre les pieds sur le terrain du stade communal vu son état impraticable», avant qu’un autre citoyen ne l’interrompe : «Avec les 600 milliards dont elle dispose, Akbou sera un paradis sur terre !» A noter que le collectif maintient toujours le recours à la fermeture des mêmes structures chaque lundi, et ce, «jusqu’à ce qu’une enquête soit diligentée et l’APC soit dissoute». Selon un membre du collectif, la fermeture de la RN26 n’est pas hors des perspectives. A. N. B. DÉLINQUANCE CES VOLEURS À L’ARRACHÉ ! eux délinquants, dont un mineur de 15 ans, se sont spécialisés dans l’agression de D femmes fréquentant le marché hebdomadaire dit de l’Edimco, dans la ville de Béjaïa, et le vol à l’arraché de leurs colliers et autres bijoux. Le duo malfaiteur opérait à l’intérieur du marché et à sa périphérie armé d’un couteau. Leur dernière victime en date était une femme qu’il ont agressée et dépossédé de ses bijoux au niveau d’un arrêt de bus du côté du stade mitoyen du marché. La plainte déposée par la victime a abouti à leur arrestation le 9 juin. Selon la police, les deux malfaiteurs ont été présentés devant le parquet qui a mis l’un d’eux en détention provisoire et le mineur sous contrôle judiciaire. G. K. Rendez-vous de la Soummam • Du 13 au 15 juin. Place ex-Gueydon. Journées de sensibilisation sur la thalassémie et le don de sang. • Du 16 au et 21 juin. Fort Bordj Moussa. 3e édition des nuits andalousiennes. Vous avez un rendez-vous à annoncer ? Associations, comités de villages, organismes professionnels, … cet espace gratuit vous est réservé pour annoncer (en bref) vos rendez-vous culturels, sociaux ou tout autre manifestation publique d’intérêt général. Contacteznous à [email protected] El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 10 CONTRIBUTION IL FAUT SAUVER LA SOLDATE BENGHEBRIT Par Ali Mebroukine LE PHÉNOMÈNE MASSIF DES FUITES EST TRÈS GRAVE Il y a environ une année, dans les colonnes d’El Watan, j’avais plaidé vigoureusement pour un soutien total aux réformes engagées par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, afin de réhabiliter une école algérienne en charpie. J’avais loué son courage, sa détermination, sa profonde connaissance des dossiers face aux courants ultraconservateurs et obscurantistes qui cherchaient à s’opposer à sa politique. Les fuites qui viennent d’entacher la session 2016 du baccalauréat et qui ont conduit la ministre à organiser une deuxième session partielle de cet examen, démontrent à l’envi qu’au-delà de l’école, c’est l’ensemble des tissus sociaux de notre pays qui sont contaminés par la corruption, l’esprit mafieux et plus globalement par la primauté de comportements anomiques qui désespèrent de l’éclosion, un jour, d’un Etat de droit en Algérie. Mutatis, mutandis, on observe une dérive comparable dans le secteur hospitalouniversitaire où l’accès au résidanat est subordonné, dans certaines facultés, au payement par l’impétrant d’une somme variant entre 600 000 DA et un million de dinars à un intermédiaire agissant pour le compte de tel ou tel mandarin. Le remarquable professeur Nasreddine Djidjelli qui s’impose de plus en plus comme une conscience morale dans la société civile, gagnerait à prendre la tête d’une croisade conte ce fléau que vient justement de dénoncer l’ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour (El Watan des 11 et 12 juin 2016). Quoi qu’il en soit, Nouria Benghebrit a eu raison d’affirmer que celles et ceux qui ont délibérément organisé ces fuites visent à déstabiliser non seulement l’institution scolaire mais, à travers elle, l’Etat tout entier. Ils délivrent aux générations montantes le message le plus malsain qui soit et leur inculquent qu’il n’est de morale digne de ce nom que relative et contingente. S’il est vrai que notre pays reste relativement désarmé face à la montée de la cybercriminalité, malgré les efforts gigantesques déployés par les services de police, de gendarmerie et de sécurité, seule une enquête judiciaire minutieuse, pourra mettre au jour la chaîne de commandement qui a rendu possible cette infamie avec ses commanditaires, ses inspirateurs occultes, ses manipulateurs et ses exécutants. On ose croire que des sanctions, à la mesure de la gravité des faits commis, seront prononcées contre toutes les personnes dont la culpabilité aura été reconnue, quel que soit leur rang social ou, le cas échéant, leur position dans l’appareil de l’Etat et qu’il n’y aura pas seulement mise en cause de quelques lampistes. LA VOLONTÉ DE MME BENGHEBRIT DE RÉFORMER L’ÉCOLE GÊNE LES PARTISANS DU STATU QUO Personne ne peut mettre en doute la volonté de Mme Benghebrit d’œuvrer à la refondation de l’école algérienne qui est probablement l’institution la plus malade de la société. Le temps presse, car notre pays décroche dangereusement des standards internationaux établis par l’Unesco et autres organismes, de réputation mondiale, chargés d’évaluer les performances des systèmes « Si Mme Benghebrit avait été désignée à la tête du ministère de l’Education nationale dès 1999, notre école aurait certainement un autre visage aujourd’hui. Ce n’est qu’en 2014 que le président de la République, alerté sur l’incurie de notre système éducatif, a décidé de lui confier le sort de nos enfants… éducatifs. Le mérite de Mme Benghebrit est d’autant plus grand qu’on ne peut pas dire qu’elle ait bénéficié d’un fervent soutien de la part de l’encadrement de son ministère dont certains éléments ont pu circonvenir parents d’élèves, enseignants, élèves et même certains syndicats sur la nature des changements impulsés par la ministre. A cet égard, le constat désabusé dressé par le sage patron du Snapest, Meziane Meriane, sur les impérities commises à l’occasion de la préparation et de l’organisation du Bac 2016, est fondé. Il pointe, par là, le doigt sur des personnes qui cherchent à saper la politique de Mme Benghebrit qui se veut pourtant aux antipodes du laxisme, de la complaisance et de la démagogie qui PHOTO : M. SALIM Professeur d’université furent la marque de fabrique de l’ensemble des ministres qui l’ont précédée depuis l’avènement de Chadli au pouvoir, en 1979. Le secrétaire général du RCD est également dans le vrai en stigmatisant les ennemis de l’école algérienne, prenant bien soin d’épargner la première responsable du secteur. Il est également important de louer le rôle, éminemment positif, joué par la presse indépendante, qui a su rendre compte des fuites du Bac avec un sens de l’objectivité et un professionnalisme exemplaire, a tenu à rappeler l’actuel Directeur de cabinet du président de la République, pourtant régulièrement épinglé par les journalistes de ce quotidien). Si Mme Benghebrit avait été désignée à la tête de ministère de l’éducation, dès 1999, notre École aurait certainement eu aujourd’hui un autre visage. Ce n’est qu’en 2014 que le président de la République, alerté de toutes parts, par l’incurie de notre système éducatif, décide de lui confier le sort de nos enfants, convaincu que cette femme d’autorité (et non pas cette femme autoritaire), de courage, de patience, imbue de patriotisme, toute vouée au service du pays (il s’agit d’une tradition familiale) saura sauver l’école algérienne. Il a été reproché à Mme Benghebrit une faible capacité d’écoute aux doléances des parties prenantes au sort de l’École. Ce grief est controuvé. La ministre de l’éducation n’a eu de cesse, au contraire, que d’associer dans sa vaste réforme, les syndicats, les cadres de son ministère, les chefs d’établissements, les parents d’élèves. Elle ne pouvait accepter, cependant, de s’aligner sur les partisans du statu quo et ceux qui lui opposent, à ce jour, une fin de non recevoir à la mise en œuvre de réformes réclamées, de façon récurrente, par l’Unesco. Celles-ci sont, de toute évidence, rendues indispensables par l’évolution des méthodes pédagogiques dans le monde, afin de préparer les élèves et les lycéens à la quatrième révolution industrielle dont les trajectoires sont déjà portées en germe par l’économie numérique. Par ailleurs, contrairement aux outrances lancées à la cantonade par certains irresponsables, Mme Benghebrit n’a jamais été hostile à l’enseignement de la langue arabe. Tout au contraire, elle entend faire de la langue nationale un outil de savoir et de connaissance, ce qui passe inéluctablement par la mise à l’écart des pseudo-programmes pédagogiques qui prétendent la promouvoir, alors qu’en réalité, ils ne font qu’en avilir le contenu. Quant à la réhabilitation de la langue française, Mme Benghebrit ne peut tout de même pas être la seule responsable de l’éducation, dans le monde, à vouloir sauvegarder le monolinguisme, et ce, au moment où les parents d’élèves (toutes catégories sociales confondues) réclament à cor et à cri, la maîtrise par leurs enfants d’au moins une langue étrangère, quelle qu’elle soit, pourvu qu’elle leur donne accès à l’universel. Celles et ceux qui plaident en coulisses pour la généralisation de la langue anglaise comme langue étrangère (alors que la langue française est, dans des centaines d’écoles et de collèges, à travers le pays, diabolisée, parce qu’étant la langue de l’ancien colonisateur) savent parfaitement que cet objectif est hors d’atteinte, notre administration étant encore largement francophone, nos ressources humaines limitées dans ce domaine et le temps nécessaire à une reconversion linguistique radicale incroyablement long, alors que l’Algérie ne fait qu’accumuler les retards dans la mise à niveau de son système éducatif. IL EST FONDAMENTAL QUE MME BENGHEBRIT POURSUIVE SA MISSION En Algérie, pour des raisons historiques dans lesquelles nous ne pouvons entrer ici, le consensus social est très minime sur tous les sujets. C’est la preuve que notre pays ne constitue pas encore une nation et que l’Etat peine à s’affirmer. Sur l’éducation nationale, ou bien l’Algérie s’engage résolument dans la voie des réformes dans le sillage de la dynamique instaurée par Mme Benghebrit il y a deux ans, ou bien elle rejoindra la cohorte des pays défaillants en situation d’incurabilité. Le président de la République a été bien inspiré, dans un souci d’objectivité et d’équité, de maintenir Mme Benghebrit au gouvernement. Mais c’est l’ensemble des institutions de l’Etat qui doit se mobiliser derrière la ministre de l’Education nationale, car l’école est l’affaire de toute la société et implique toutes les élites du pays (politiques, économiques sociales et culturelles). Il y va de l’intérêt de l’Algérie et de celui de millions de nos enfants par trop malmenés jusqu’ici par un système indigent et inepte. A. M. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 11 FRANCE ACTU RAMADHAN EN FRANCE Vindicte et invectives au menu ● Aux rigueurs du jeûne, se sont ajoutés des épisodes médiatiques marginaux mais éprouvants pour les musulmans ● Revue des faits. Lyon De notre correspondant P our cette première semaine de Ramadhan, les musulmans de France ont entendu des propos désobligeants de toutes sortes. Tout a commencé le premier jour, le lundi 6 juin, avec la petite commune de Lorette, dans la Loire, qui a décidé de montrer du doigt le rite musulman sur le panneau d’information municipal : «Avis : le Ramadhan doit se vivre sans bruit» et «Avis : la République se vit à visage découvert». Cela revient à demander aux musulmans de ne pas s’extérioriser durant les soirées et de gommer tout ce qui fait le charme de cette période. Deuxième élément choquant, celui d’une serveuse agressée dans un bar parce qu’elle faisait son travail en servant de l’alcool le 6 juin. On ne sait ce qui se cache derrière cet événement ni rien sur les excités qui sont entrés en scène en ce premier jour de Ramadhan, sinon que le propriétaire du bar avait subi des pressions pour qu’il cesse de vendre les boissons alcoolisées pendant le mois de Ramadhan. Lui-même a déclaré à Nice Matin sa fatigue face à de petits délinquants : «C’est un petit délinquant qui veut, du jour au lendemain, se donner bonne conscience.» Tous les médias ont repris l’info qui, dans un pays traumatisé par les attentats de 2015, a rebondi sur des centaines de sites internet. Les mouvements politiques de la droite à la droite extrême, qui ne cessent de vilipender l’islam, s’en sont donné à cœur joie sur la montée de l’obscu- Les associations se mobilisent pour que le mois de Ramadhan se passe pour le mieux pour tous les musulmans rantisme et le risque pour les valeurs républicaines. Une belle façon d’attiser le feu en grattant eux-mêmes l’allumette. Nous éviterons ici de leur faire de la pub, alors que 99,9% des musulmans qui font le Ramadhan le font dans un esprit pacifique et sans prosélytisme et… sans faire de bruit. Le mercredi 8 juin, les musulmans étaient de nouveau choqués par le dépôt d’un sanglier mort devant la mosquée En-Nour de Nice, une mosquée dont des opposants contestent l’emplacement, l’affaire étant devant la justice administrative. Le parquet a ouvert une enquête pour «violences morales». Quelques jours après, deux suspects étaient interpellés. Ils répondront de ce qui leur est reproché en septembre à la barre du tribunal correctionnel. La vague d’indignation face à cet acte a été portée par plusieurs voix de toutes les religions et partis politiques. Nice Matin s’en était fait l’écho. Citons seulement Juliette Chesnel et Fabrice Decoupigny (Les Verts) : «Dans notre République laïque, où le respect de tous visà-vis de tous est la règle, nous ne laisserons pas pourrir notre vivreensemble par de sombres crétins !» Bernard Kohl, président du conseil presbytéral de l’Eglise protestante unie de Nice, estime la profanation «indigne et scandaleuse» «pendant ce mois de prière et d’élévation spirituelle pour nos concitoyens musulmans». Dernière affaire en date de ces premiers jours du Ramadhan, et pas des moindres, le discours de Lille de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, qui s’est ingénié, parlant du déclin de la France, d’en attribuer une part aux musulmans, décrétant qu’il est temps de «fixer urgemment les règles d’un nouvel islam de France». Il a pointé «la confrontation avec un islam identitaire. Je ne parle pas de l’islam que l’on confesse dans l’intimité de la vie privée. Je parle de l’islam militant qui se présente à nous comme un bloc et qui impose à ses fidèles des règles de vie contraignantes». Ajoutant sur Europe 1 qu’il y a «un risque d’affrontement si la République ne reprend pas les choses en main et ne fait pas respecter les règles communes à tout le monde». L’IDENTITÉ CHRÉTIENNE DE LA FRANCE : UNE ARME ANTI-ISLAM ? Le potentiel candidat LR à la candidature présidentielle pour 2017, Nicolas Sarkozy, place sa rhétorique dans une France «pays chrétien dans sa culture et dans ses mœurs, un pays ouvert, accueillant, tolérant», «un pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre» et encore «la France, c’est un corps, c’est un esprit, c’est une âme». Pour le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, «M. Sarkozy semble là attiser le feu. Parce qu’il y aurait 1% de gens qui ne respecteraient pas les lois de la République sur 5 millions de musulmans, il y aurait un risque d’affrontement ? C’est lui qui, manifestement, cherche l’affrontement». Quant à organiser l’islam de France, M. Zekri a simplement rappelé que «les règles de l’islam en France - il n’y a pas d’islam de France - sont déjà fixées, il oublie que c’est même lui qui les a fixées en favorisant la création du CFCM en 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur». Quant à la question de savoir si l’identité chrétienne de la France ne serait pas en fait une arme anti-islam, le quotidien chrétien La Croix s’est chargé d’apporter une réponse à Nicolas Sarkozy : «On ne peut suivre l’ancien président de la République lorsqu’il en conclut que la France est ‘un pays chrétien dans ses mœurs’, pour mieux demander aux immigrés qui n’auraient pas la même religion de respecter ces ‘mœurs chrétiennes’. Qu’entend-on d’abord par ‘mœurs chrétiennes’? Dans l’entretien donné à La Croix, le pape François ne niait pas non plus que la France ait des racines chrétiennes, mais des racines que ‘le christianisme a pour devoir d’arroser, dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds’. Si ‘ mœurs chrétiennes’ il y a, elles ne sauraient constituer une barrière ni une domination (le pape parle de colonialisme) mais plutôt une porte.» Walid Mebarek ENSEIGNEMENT DE L’ARABE Les racines passent par la langue des parents ● L’arabe sera désormais une des langues étrangères enseignées aux enfants dès le CP en France, à condition de trouver des enseignants dans cette matière. Lyon De notre correspondant a ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, après des années de dossiers et rapports diligentés par les services ministériels, a opté pour développer la «diversité de l’offre de langues vivantes étrangères». Y compris l’arabe, langue d’une bonne partie de l’immigration étrangère en France qui jusque-là doit avoir le réflexe communautariste pour que les enfants apprennent la langue du pays d’origine. C’est ce que veut changer le ministère. Paradoxalement, les voix les plus acides de la droite et de l’extrême-droite ont réagi en fustigeant le gouvernement, accusé de communautarisme et de favoriser l’islamisation. Une pétition lancée sur le site change. org fustigeait cette décision. Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman, a réagi fermement à des propos qu’il juge scandaleux et outranciers. Pour lui, «l’amalgame, les discriminations, le mépris n’ajoutent que frustration et repli au lieu de s’ouvrir à la culture du monde. C’est le droit le plus élémentaire d’apprendre la langue de leurs parents pour les enfants de millions de familles afin de ne pas être coupés de leurs racines. Il s’agit encore une fois d’un PHOTO : DR L Najat Vallaud-Belkacem se dit «fière» que l’arabe soit enseigné à l’école discours populiste stigmatisant non pas une communauté, mais une frange de la société française». Dans le Journal du dimanche (JDD), la ministre s’est s’offusquée des réactions hostiles, critiquant «une pensée identitaire qui prône l’exclusion et le repli sur soi d’une virulence inouïe, un combat (…) démagogique qui instrumentalise l’école de la République à des fins idéologiques inavouées, qu’il ne faut pourtant pas hésiter à qualifier de profondément xénophobes». Le projet de l’éducation nationale, outre la langue arabe, commune à 26 pays de la planète, concerne le turc, le croate, le serbe… «Dès lors qu’on a les moyens humains pour le faire», a insisté la ministre, ce qui veut dire que toutes les classes n’auront pas cette possibilité. Il sera toujours plus facile pour les parents de choisir, comme c’est le cas aujourd’hui, l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol, les langues les plus choisies ces dernières décennies au collège et dans quelques écoles dès le cours élémentaire. «Dans un cadre scolaire, banalisé, normalisé, comme toutes les autres langues.» Selon Le Monde, à l’école primaire, l’arabe représente actuellement moins de 0,1% des initiations aux langues étrangères, très loin derrière l’anglais (95%) et l’allemand. En 2015, 4212 élèves suivaient des cours d’arabe au collège et 6234 au lycée. Cela représente 0,2 % des enseignements de langue étrangère, soit moins que le chinois ou le russe. Selon les chiffres de 2012, on comptait 392 écoles primaires sur les 52 000 qui existent en France, proposant déjà l’arabe en langue vivante 1 en CE1 dans le cadre de l’Elco (enseignement de langue et culture d’origine) par des enseignants rétribués par les pays d’origine. Ce dispositif européen, créé en 1977, avait pour but d’aider à la réussite scolaire des enfants de migrants en structurant et valorisant leur langue maternelle. C’est ce système qui évoluera en disparaissant dans les trois ans à venir, conférant aux langues d’origine un vrai statut de langues vivantes étrangères comme les autres. «L’apprentissage de l’arabe, du turc ou du portugais doit se faire dans un cadre scolaire, banalisé, normalisé, comme toutes les autres langues», a expliqué Mme VallaudBelkacem. Cependant, selon la ministre ellemême, à la rentrée, seules 15 écoles auront l’arabe au programme, alors que «1000 écoles supplémentaires proposeront de l’allemand, 80 de l’espagnol, 30 de l’italien, 20 du chinois, 10 du russe, 5 du portugais». Le journal Le Monde rappelle que «l’arabe n’est pas un simple dialecte ou un idiome minoritaire. Il est enseigné en France à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) depuis 1795. L’agrégation d’arabe a été créée en 1905. La pratique de l’arabe littéral était alors encouragée pour faciliter les échanges commerciaux ou diplomatiques avec le monde arabe. Mais la décolonisation et l’arrivée de nombreux Maghrébins en France depuis les années 1960 a changé le profil des locuteurs. L’arabe est alors devenu la langue d’origine de populations d’immigrés, comme le portugais ou l’italien». Mais ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui pour des populations dont l’intégration passe aussi par la fierté d’apprendre sa langue. W. M. El Watan - Mercredi 23 mars 2016 - 12 L’AUTOMOBILE SOVAC ANNONCE LA REPRISE DES VENTES CHEZ ŠKODA La Fabia Monte Carlo et le Yeti disponibles Voilà une information qui devra certainement soulager les clients et amoureux de la marque tchèque, Škoda, car désormais le rêve leur est permis d’acquérir un de ses modèles. Du moins la Fabia et le Yeti. L e groupe Sovac, distributeur de cette marque en Algérie, a en effet annoncé vendredi dernier la disponibilité de deux modèles de Škoda : Fabia et Yeti. «Après plusieurs mois de cessation des ventes en raison de la crise qui a secoué le secteur automobile et l’introduction du système des quotas, un regain d’activité est désormais enregistré dans nos showrooms », s’est réjoui le groupe dans un communiqué. Et de préciser : les deux DS AUTOMOBILE S’ADAPTE AUX SOIRÉES RAMADANESQUES LA DS 5, DS 4 CROSSBACK, ET DS 3 DISPONIBLES À LA COMMANDE véhicules vedettes de la Marque Škoda, à savoir la Fabia et le Yeti, sont disponibles à la vente et en stock, dans l’ensemble du réseau Škoda. La Škoda Fabia sera disponible en un seul bloc moteur 1.6 MPI 90 CH et en quatre finitions : Ambition, Style sans toit, Style avec toit et en exclusivité la Fabia Monte Carlo. Cette dernière se distingue par son design élégant, des détails extérieurs assombris et une tenue de route exceptionnelle. Dotée de feux de jour à LED avec Projecteurs anti- brouillard assombris à l’avant et à l’arrière, des Jantes en alliage «ITALIA» de couleur noir 16’’, comportant une inscription décorative «Monte-Carlo» sur les seuils de porte. En matière de sécurité, elle dispose d’un système ESC incluant : ABS, MSR, ASR, EDS, et HBA, avec des Airbags frontaux et latéraux conducteur et passager. En termes de fonctionnalités, la Fabia Monte Carlo dispose d’une Radio Škoda «BOLERO» tactile 6,5» couleur avec USB, lecteur de carte SD, Aux-in et Apple connectivity, avec Bluetooth et Ordinateur de Bord à écran Maxi Dot Multifonctions. A noter la particularité du volant cuir «Super-Sport» à 3 branches multifonctions, avec garniture Piano Black et surpiqures rouges, un pommeau de levier de vitesses et frein à main en cuir ainsi que des sièges avant baquets sport réglables en hauteur et un pédalier sport en aluminium. Quant à son coût, la Fabia Monte Carlo est proposée au prix licence de 2 500 000 DA et 3100 000 DA en TTC. R. B. RALLYE DE SARDAIGNE Victoire de Thierry Neuville (Hyundai) D S Automobile a annoncé l’ouverture de la succursale de Cheraga tout au long des soirées ramadanesques. Ce n’est pas fortuit. Car, la marque française ”premium” veut, en fait, se dévoiler plus au public algérien sous sa nouvelle identité. Une identité qui tend d’ailleurs à se mettre en plus en place en Algérie, malgré la crise qui secoue toujours le secteur de l’automobile. Mais, cela n’a pas empêché les responsables de DS de faire venir sa gamme ( la nouvelle DS 5, la Nouvelle DS 4 Cossback et la DS 3) et l’exposer aux visiteurs lors de ce mois sacré. Pas seulement, car les par ces clients intéressés inté modèles phare de mod la marque peuvent m même en faire des mê commandes. Et en attendant, DS Automobile compte mettre à la disposition des visiteurs des essais sur certains référents et ce tout au long de la même période. R. B. L e Belge Thierry Neuville (Hyundai) a remporté dimanche le Rallye de Sardaigne, devant deux pilotes Volkswagen, Jari-Matti Latvala et Sébastien Ogier, le triple champion du monde en titre. Les 40 derniers kilomètres de spéciales, dimanche matin, n’ont rien changé au classement. Les trois pilotes de tête n’ont pris aucun risque et marquent des gros points au championnat, à commencer par le leader Ogier, handicapé vendredi et samedi par sa position sur la route. El Watan - Mercredi 23 mars 2016 - 13 L’AUTOMOBILE RENAULT ALGÉRIE Partenaire du CRA pendant le ramadhan L e concessionnaire automobile, Renault Algérie, a annoncé qu’il est partenaire du Croissant rouge algérien (CRA) tout au long du mois de ramadan. Comment ?« Renault Algérie reverse, tout au long du mois de ramadan, jusqu’à 400 DA au Croissant Rouge Algérien sur chaque opération de réparation et de maintenance effectuée au niveau de ses Succursales de Oued Smar, des Grands Vents et d’Oran. », indique un communiqué de presse. La marque au losange s’associe au CRA afin de participer à l’élan national de générosité et de solidarité qui caractérise durant ce mois sacré. Pour ce faire, Renault Algérie a mis en place un dispositif qu’elle a appelé TadaMoon (solidarité !) pour participer, aux côtés du Croissant Rouge, au mouvement de solidarité et de partage et apporter ainsi une aide à ceux qui en ont besoin.Ainsi, pour chaque révision ou réparation effectuée aux ateliers après-vente des succursales suscitées, Renault Algérie reverse jusqu’à 400 DA au CRA. Cette action sera menée tout le long du mois du Ramadan. Avec cette opération, Renault Algérie témoigne sa solidarité et son soutien à son partenaire et espère que cette mobilisation contribuera au travail de terrain quotidien du CRA. «Nous nous réjouissons de ce partena- SERVICE APRÈS-VENTE MET À L’HEURE DU RAMADAN H yundai Motor Algérie, filiale de Cevital, a annoncé l’ouverture de son atelier « Service après-vente » de la succursale Hassiba Ben Bouali tout au long du mois de ramadan. Cette ouverture s’effectue les soirées du mois de ramadhan, et ce, de 22h00 à 02h00, du dimanche au jeudi. Les clients pourront ainsi se présenter, de jour comme de nuit, pour tous leurs besoins en services après-vente. riat chez Renault Algérie, et nous pensons qu’il est de notre devoir de contribuer aux nobles efforts du Croissants Rouge Algérien envers ceux qui en ont besoin, et plus particulièrement en ce mois de solidarité et de bienfaisance» a déclaré Guillaume Josselin, Di- recteur Pays du Groupe Renault en Algérie.Ce don fait partie des opérations de mécénat menées par Renault Algérie qui entrent dans sa démarche globale d’entreprise citoyenne. En outre, les Succursales de Renault Algérie sont ouvertes de 09h à 16h puis IVAL Les packs d’entretien «Amane et Raha» pour l’Iveco Daily L e groupe Ival, distributeur en Algérie des marques IVECO, New Holland Construction et Fiat Professional, poursuit son ascension en matière d’offres de service Après vente. Ainsi dans la continuité des offres précédentes de fidélisation de sa clientèle, Ival propose, selon un communiqué du groupe parvenu à la rédaction, une nouvelle promotion équitable aux différentes bources. «En effet, à l’occasion du Ramadhan sacré, le groupe Ival offre à l’ensemble de ses partenaires deux packs au choix à (10 595 DZD et 12 835 DZD) pour entretenir l’Iveco Daily durant les trois prochaines années ou les 120 000 KM », selon le même communiqué. Cette opération qui sera, selon Ival «une nouvelle étape d’une concrète coopération et rapprochement Ival/Client», a pris effet depuis hier, le 13 Juin, et durera jusqu’au 31 Aout. Et cerise sur le gâteau, en plus de cette réduction particulière, l’offre inclue un tirage au sort bimensuel pour gagner plusieurs cadeaux sous forme de Goodies Iveco. Le groupe Ival compte faire bénéficier les clients qui choisiront d’entretenir leur véhicule de marque Iveco Daily dans ses ateliers de plusieurs atouts. A travers cette opération, Ival s’engage à garantir, entres autre, le maintien des performances d’origine (consommation, puissance et Confort), une maintenance effectuée par les experts Iveco, des pièces d’origine et lubrifiants conformes, (..) et une réduction sensible des immobilisations. Il va sans dire que cette opération a pour objet de redynamiser la présence de la marque Italienne dans l’univers professionnel en Algérie. R. B. de 22h à 03h du matin durant tout le mois de Ramadan. Les propriétaires de véhicules Renault et Dacia peuvent désormais se rendre dans ces ateliers après le ftour pour faire la révision de leur véhicule ou y installer un accessoire. R. B. CITROËN LA C4 L DÉVOILÉE EN CHINE L a nouvelle C4L vient d’être officiellement dévoilée en Chine où elle y sera d’ailleurs commercialisée dès ce mois de juillet. La nouvelle silhouette de la Citroën C4L se montre bien - à travers des cliches officiels- avec une plus large calandre qui s’aligne avec les optiques. Le jonc chromé supportant les chevrons va jusqu’à englober les feux de jours. La partie basse du bouclier prend également toute la largeur, encadrée par des parenthèses chromées. Les feux arrière conservent leur aspect général, mais adoptent une nouvelle disposition à base de LED. Jusqu’à là pas beaucoup de détails technique. Ce qui est certain par contre c’est qu’elle progresse de 55 mm pour atteindre 4675mm, avec un petit écart que la récente C4 Sedan logue de 4588 mm. Sous le capot ça sera sans doute le moteur 3 cylindres 1.2 Turbo de 136 ch, le 1.8 atmosphérique de 139 ch et le 1.6 Turbo de 167 ch. R. A. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 14 C U LT U R E FARID BENTOUMI. RÉALISATEUR DE GOOD LUCK ALGERIA «J’ai voulu raconter une histoire positive sur l’immigration» PHOTO : D. R. E ncore une fois, l’Institut français de la wilaya de Annaba se distingue. En effet, à l’initiative conjointe de la direction de la culture de la wilaya de Guelma et de l’Institut français de Annaba, la désormais célèbre manifestation «Cinéma sous les étoiles» s’installe cette année pour la première fois à Guelma, dans l’un des plus beaux théâtres antiques d’Algérie. A la hauteur de l’événement, une affiche exceptionnelle devrait réunir plusieurs générations d’habitants, jeunes et moins jeunes, étudiants et familles le temps de deux soirées de cinéma en plein air consacrées à la comédie. La première -le 16 juin à 22h- sera consacrée à l’avantpremière nationale du film Good Luck Algeria (France-Belgique 2016). Il s’agit de la première projection publique en Algérie de cette comédie très remarquée de Farid Bentoumi. Quant à la seconde affiche, Les folles années du twist, elle a été produite en Algérie en 1986. Mieux encore, sa projection prévue le lendemain à la même heure, n’est pas fortuite. Elle coïncide avec le 30e anniversaire de la sortie de cette comédie culte de Mahmoud Zemmouri. Au grand bonheur des Sami Bouadjila, un bonhomme des neiges spectateurs de l’antique Calama, cette première édition à Guelma, la 8e depuis son lancement, va redonner une seconde vie à ce rendez-vous estival de l’Institut français, après sept éditions dans la cour de l’EPSE de Annaba. Farid Bentoumi, à travers son œuvre Good Luck Algeria a voulu faire son intrusion dans le débat sur l’immigration, dissipant l’angle négatif du phénomène. C’est du moins ce qu’il l’affirme dans sa déclaration en estimant : «Avec Good Luck Algeria, j’ai voulu raconter une histoire positive sur l’immigration, pour répondre aux débats en France et ailleurs, toujours plus durs et injustes envers les immigrés. Mais le film parle aussi et surtout du lien père-fils, et de mes parents, qui vivent entre mes deux pays, la France et l’Algérie. C’était important pour moi de parler avec sincérité de la situation des binationaux, dont on parle rarement. De faire comprendre au spectateur que l’on peut être originaire de deux pays, et de deux cultures, être fier d’être Français et fier d’être Algérien en même temps. On n’a pas à choisir entre nos deux pays. Le film en cela est très moderne je pense, et vraiment lié à notre époque.» Et d’étayer sa vision : «Il est «normal» aujourd’hui que Samir, un savoyard d’origine algérienne, réalise des skis en inscrivant «100% français» et participe aux Jeux olympiques pour l’Algérie. Le spectateur comprend tout cela, car c’est notre quotidien, notre réalité en 2016. Et je crois vraiment en l’intelligence du spectateur. Aujourd’hui, je suis très heureux de la sortie du film en Algérie. Je suis heureux aussi que les Algériens reprennent de plus en plus le chemin vers les salles de cinéma. C’est très important, socialement et pour le pays, pour sa culture. Je trouve particulièrement magnifique que ce film que j’ai voulu moderne, de notre époque, et qui veut être un pont entre la France et l’Algérie, soit projeté pour la première fois en Algérie dans le théâtre antique de Guelma, symbole de la grande richesse culturelle de l’Algérie et de la longue histoire de ce pays. De son côté M. Thaâlibi, le directeur de la culture de la wilaya de Guelma se dit «très heureux de collaborer avec l’Institut français de Annaba, d’autant plus que les affiches sont alléchantes pour le public de ma wilaya. Il y aura vraisemblablement d’autres collaborations entre les deux institutions pour la consécration de la culture entre les deux pays». David Queinnec, le directeur de l’IF Annaba un des principaux organisateurs de cet événement indique : «Je remercie l’OGEBC de nous avoir ouvert les portes de ce site antique exceptionnel. J’espère que cette première collaboration, rendue possible grâce à l’impulsion déterminante de Mme le wali et les encouragements avisés du recteur de l’université, en appellera d’autres, régulièrement. Je souligne, en effet, qu’une centaine d’étudiants habitant à Guelma viennent chaque semaine suivre des cours à l’IF Annaba et qu’il était important que l’Institut français aille aussi vers eux. Enfin, je me réjouis du développement des relations régulières avec les villes voisines, telles que Skikda et Souk Ahras notamment à travers l’université». M.-F. Gaïdi PROGRAMME TV Euro 2016 Portugal - Islande 20h00 BOX-OFFICE Un film d’horreur en tête C’est un film d’épouvante, Conjuring 2: Le cas Enfield, qui s’est hissé en haut du box-office nord-américain pour sa sortie d’après des chiffres provisoires dimanche, alors que les Etats-Unis ont connu dimanche leur pire attentat depuis le 11 Septembre. «Conjuring 2», avec l’actrice Vera Farmiga, récolte 40,35 millions de dollars pour son premier week-end à l’affiche d’après la société Exhibitor Relations. Autre nouveauté, Warcraft : Le commencement, réalisé par le fils de David Bowie, Duncan Jones, génère 24,4 millions de dollars en trois jours. Basé sur le jeu vidéo à succès World of Warcraft, ce film avec Paula Patton raconte la première bataille entre les humains et les Orcs. En troisième place, c’est encore une sortie qui se retrouve à la troisième place du podium : le thriller judiciaire Insaisissables 2, avec Mark Ruffalo, Jesse Eisenberg et Woody Harrelson, engrange 23 millions de dollars. PRIME-TIME 23:00 Série 22:15 Série 21:00 Feuilleton 21:00 Cinéma 20:00 - UEFA Euro 2016 04:00 / COPA AMERICA EL KARAYINE HOUSE OF CARDS KELMET SIRR JURASSIC WORLD PORTUGAL - ISLANDE ARGENTINE-BOLIVIE 19h45 : Coran sous titré en français 20h15 : Chant religieux 20h25 : Lharba Tsalek 20h35 : Boudhou 4 21h00 : bibiche et bibicha 21h25 : Zhor El Mazhoura 22h00 : Noudjoum khalida 23h00 : El karayine 23h30 : Foussoul El Hayet 00h25 : Saharate El Madina House of Cards est une série télévisée américaine créée par Beau Willimon, produite par David Fincher, Kevin Spacey, Eric Roth, Andrew Davies et Michael Dobbs, elle est l’adaptation de la série britannique homonyme, elle-même adaptée du roman de Michael Dobbs. La série est diffusée depuis le 1er février 2013 sur Netflix aux États-Unis et au Canada. 20h- Nsibti Laaziza 6 (Série) 21h-Bin Narine (Série) 21h- Ward wa Chouk (Série) 22h30-Kelmet Sirr (Série) 22h30-Hethoukom - Rediff (Série) 23h30-Wannous (Série) 00:15-Hethoukom - Rediff (Série) Zach et Gray sont envoyés par leur mère passer une semaine sur une île du Costa Rica qui abrite le Jurassic World, un parc d’attractions mettant en scène des dinosaures grandeur nature. Les adolescents doivent être pris en charge par leur tante, Claire. Mais celle-ci, très occupée par son poste de manager et par la sécurité du parc, les confie à une assistante. Ricardo Quaresma a été le grand homme du dernier match de préparation du Portugal face à l’Estonie (7-0) mercredi avec ses deux buts et ses deux passes décisives. L’ailier de la Seleçao devrait être logiquement titulaire face à l’Islande mardi à Saint-Etienne. Un pépin physique pourrait remettre en cause les plans du sélectionneur lusitanien, Fernando Santos. L’Argentine tient son billet pour les quarts de finale après sa large victoire sur le Panama (5-0) avec un triplé en 20 minutes de Lionel Messi, pourtant remplaçant au coup d’envoi. De son côté, le Chili a péniblement battu la Bolivie (2-1) avec un doublé d’Arturo Vidal, dont un penalty à la dernière minute. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 15 C U LT U R E HAMDI LAGHA. Chanteur lyrique BON PLAN SAHRA «Nous pouvons monter un orchestre de musique symphonique en coproduction» Bien que natif de Sousse, Hamdi Lagha évolue en France depuis quelques années déjà. Une rencontre en marge du Festival international de musique symphonique d’Alger. Comment avez-vous basculé dans l’univers du chant lyrique ? Je me suis initié à la musique, tout seul, en autodidacte, jusqu’à l’âge de douze ans. Par la suite, à l’âge de quinze ans, je me suis inscrit au conservatoire. J’ai fait de la musique arabe et occidentale. J’ai toujours été attiré par les arts classiques et le jazz. Je suis donc ressorti de l’Institut avec un diplôme de guitare classique. Je suis également détenteur, de l’Institut de musique de Sousse, d’un diplôme de musicologie. Je suis parti à l’étranger en 2002, notamment à Paris pour préparer un master. Je me suis inscrit durant la période 2009-2012, dans les conservatoires et universités de Paris et Lyon pour des formations de master et doctorant en arts, sanctionnées par des diplômes de chant, musique et musicologie. J’ai obtenu de nombreuses consécrations, notamment le Prix public au concours international Open Opera 2015 à Livourne et le 1er prix du concours international O.M.E.G.A (Orchestra Musica Europea Gruppi Association) ainsi que le prix public au concours international de Canari (Corse, France). J’ai pris part à de nombreux concerts d’opéra lors des festivals tenus en France et en Italie où j’ai campé ténor de nombreux rôles dans des œuvres universelles telles Rigoletto de G. Verdi, ou le rôle de Nadir dans Ali Baba de Luigi Cheruibini. C’est la première fois que vous vous produisez sur une scène algérienne ? Effectivement, c’est la première fois que je viens en Algérie. J’en suis ravi et honoré à la fois. Je trouve que le Festival international de la musique symphonique d’Alger est un excellent festival. Le niveau est bon. Les musiciens algériens sont talentueux. Sans prétention aucune, l’orchestre symphonique tunisien est lui aussi de haute facture. Je pense sérieusement que nous pouvons monter un orchestre de musique symphonique en coproduction. Si jamais j’arrive à motiver quelques producteurs ou quelques productions qui peuvent passer en coopération avec l’Algérie et la Tunisie, pourquoi pas. Au moins nous aurons un noyau. Je sais que l’orchestre symphonique algérien est utilisable. Il a l’habitude des scènes. Nous pouvons compter sur lui sur place. On a quelque chose déjà de résolu. Car déplacer un orchestre européen cela coûte une fortune et c’est compliqué. L’idée, c’est d’utiliser ce qu’il y a sur place et de faire motiver les deux. C’està-dire une coproduction avec des musiciens algériens et tunisiens. Il faut une volonté. Il faut attirer les sponsors. Il faut motiver les dirigeants. Il faut arracher aussi le budget. Il y a un travail à faire pour 2017 et 2018. Vous n’activez pas sur la scène artistique tunisienne, mais vous suivez l’actualité de loin... Il est vrai que je ne suis plus retourné en Tunisie pendant une période assez longue. Mai là j’y vais de temps à autre PHOTOS : D. R. Propos recueillis par Nacima Chabani « Si jamais j’arrive à motiver quelques producteurs ou productions qui peuvent passer en coopération avec l’Algérie et la Tunisie, pourquoi pas ? Au moins, nous aurons un noyau. pour voir la famille. Je suis toujours en contact avec la Tunisie, mais je ne suis plus sur le terrain. J’écoute les choses de loin. Il y a des amis qui me rapportent des choses. Justement comment se porte la musique symphonique en Tunisie ? Je pense que la musique symphonique tunisienne galère pour progresser, et ce, pour plusieurs raisons. Je pense que la culture n’est pas une priorité dans mon pays. Si l’on regarde la situation politique de mon pays, le culturel n’est pas la priorité du peuple en ce moment. Il y a des problémes beaucoup plus importants à régler que la musique. Quand quelqu’un vient et fait des conneries en s’explosant, cela touche tout le monde, notamment ceux qui font de la musique. En dépit de cet état de fait, il existe beaucoup de personnes qui continuent à s’exprimer à travers la musique. Il y a des compétences et de l’endurance. Il y a aussi le vouloir de faire les choses dans les règles de l’art. Aujourd’hui, le contexte est démotivant. Si je peux jouer un rôle, aujourd’hui, pour faire un pont avec les pays qui ont la tradition, pourquoi pas. Vous êtes un ténor très sollicité à travers le monde. Que retenez-vous de tous ces échanges culturels ? Je dois préciser que je ne suis pas professeur, car si je l’étais, je ne pourrais pas faire ce que je fais là actuellement. Je suis chanteur ténor soliste. Je travaille un peu avec tout le monde. J’ai un calendrier sur l’année avec des séries de concerts et des choses qui arrivent au dernier moment. Il y a aussi des auditions pour des rôles. Il y a des auditions qui sont prévues une année ou deux années à l’avance. Tout dépend de l’importance des événements. Je dirais que toutes ces expériences bénéfiques, à plus d’un titre, m’ont permis de me forger au fil du temps. Avez-vous été sollicité pour les besoins du cinéma ? Je n’ai eu aucune proposition de ce genre. Disons à l’époque, avec le réalisateur tunisien Nouri Bouzid, j’ai participé en tant que musicien guitariste. Je n’ai pas de chant lyrique pour le cinéma. Le Monde arabe détient-il beaucoup de voix en chant lyrique ? Le Monde arabe détient beaucoup de stars dans le chant lyrique. A titre d’exemple, nous avons Djelloul, qui a chanté dans les grandes scènes françaises. Le niveau est bon. On peut même avoir plusieurs niveaux, même chez les artistes stars. Par ailleurs, je dirais qu’il y a des artistes partout, mais le niveau n’est pas à la hauteur de la star. Cela peut exister aussi. Tous les ténors n’étaient pas à la hauteur de Pavarotti. Pavarotti était un excellent ténor. Justement que préconisez-vous aux jeunes qui voudraient se lancer dans ce genre de chant ? Je conseille à ces éventuels jeunes d’être avant tout autodidactes. Je ne crois pas qu’il existe des professeurs spécialisés dans le chant lyrique. Le professeur n’est pas là pour apprendre le chant au chanteur. Le chanteur doit apprendre par lui-même. C’est un autodidacte avec l’aide d’une écoute extérieure. On fait confiance à un prof pour nous aider et aiguiller. N. C. ■ CINEMA Théâtre de verdure Laâdi Flici Boulevard Frantz Fanon, Alger (en contrebas de l’hôtel El Aurassi) Mardi 14 juin 22h- Kung Fu Panda 00h : X-Men Mercredi 15 juin 22h : zootopie 00h : Warcraft Jeudi 16 juin 22h00 : Le livre de la jungle 00h00 : Good Luck Algeria Vendredi 17 juin 22h00 : Zootopie 00h00 : Capitan American civil war Samedi 18 juin 22h : Kung fu panda 00h : Star wars Dimanche 19 juin 22h : Voyage d’Arlo 00h : x-Men Lundi 20 juin 22h : Robinson Crusoe 00h : War Craft Mardi 21 juin 22h : Tini Violetta 00h : Au cœur de l’océan Mercredi 22 juin 22h : Le livre de la jungle 00h : Batman vs superman Accès : 600 DA, valable pour deux projections par soirée ■ MUSIQUE Grand chapiteau de l’hôtel Hilton Pins maritimes-Alger Chaque soir à 21h30 14 juin : Kader Japonais 15 juin : Herve Barbereau 16 juin : SCH 18 juin : Carole Samaha 19 juin : O’Black Out 20 juin : Mister You 21 juin : ONB 22 juin : Leck 23 juin : Zoubir Show & El Dey 24 juin : L’Algerino 17 juin : Gradur 25 juin : Djam 26 juin : Dj R-One & O’Black Out 27 / 28 juin : Gnawa Diffusion 29 juin : Cheb Houssem & Cheb Wahid 30 juin : Alonzo 1 juillet : Allaoua 2 juillet : Abdelkader Secteur 3 juillet : O’Black Out 20juin : Mister You Accès : 1500/2000 DA Jardins de Dar Abdeltif Au programme huit soirées animées par des artistes de musiques actuelles et traditionnelles dans le cadre chaleureux et rempli d’histoire qu’est la villa Abdeltif. Jeudi 16 juin-Hamdi Benani Vendredi 17 juin- Hamidou Jeudi 23 juin- Lila Borsali Vendredi 24 juin- Djafar Aït Menguellet Jeudi 30 juin-Imzad Vendredi 1er juillet-Lemma Becharia Point de vente : Dar Abdellatif, les ventes débutent le 1er jour de Ramdhan jusqu’au dernier spectacle, de 15h à 19h et de 21h00 jusqu’au début du spectacle Tarif : 500 DA Salle Mougar-Alger Tous les soirs à 22h Mardi 14 juin Pensée à Hadj Guerrouabi * Mustapha Guerrouabi * Mohamed Achiche * Abderrezak Guenif Mercredi 15 juin Pensée à Hadj Mohamed Anka * Abdelkader Cherchame * Sidali Boukhers * Mahdi Tamache Jeudi 16 juin Récital de Hamidou Lundi 20 juin Concert de Nassima Chabane en hommage à Dahmane Benachour Palais de la culture Moufdi Zakaria,KoubaAlger Ce soir à 22h Concert de malouf avec Mbarek Dakhla (Annaba) ■ SPECTACLE Cirque Amar (Florilegio) Hypermarché Ardis Pins maritimes-Alger Jusqu’au 30 juillet Chaque soir à 22h et 00h10 Deux spectacles (animaux, acrobates, motos, magie…) Accès : 1600 DA/1300DA/900 DA Tél : 0542 82 06 33 El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 16 E S PA C E D E S L E C T E U R S Logements de fonction CCP J e me demande de quel droit le service des CCP se permet de bloquer les comptes de ses clients en exécutant une simple demande d’un quelconque organisme. De quel droit ce service s’érige en juge et partie et décide de priver des clients de leurs ressources, sans oublier les dérangements et les conséquences qui peuvent en découler, notamment pour ceux qui, comme moi, se déplacent sur Alger de l’intérieur du pays, une première fois pour connaître la raison, et les autres fois pour régulariser. En ce qui me concerne, l’organisme qui a demandé ce blocage, est la Casnos, sans avoir au préalable daigné me contacter pour une éventuelle justification, qui m’aurait évité ce déboire. En effet, j’aurais pu rappeler à cet organisme ma rupture de relation depuis plus de sept ans, preuve à l’appui et c’est ce que j’ai fait pour obtenir en dix minutes une mainlevée. Ne serait-il pas plus prudent, pour les CCP, de ne procéder à ce genre d’opération qu’au vu d’une décision de justice, qui doit être seule habilitée à formuler une telle demande. Qu’est-ce qui empêche ces organismes de recourir à la justice pour obtenir leurs droits ? Les CCP ne peuvent pas se substituer à la justice. Leur mission est de gérer nos comptes et de ne pas en disposer comme bon leur semble, sans se soucier des conséquences, surtout pour les vieux retraités qui traînent différentes maladies chroniques et qui éprouvent d’énormes difficultés à se déplacer à Alger, surtout pour ceux qui, comme moi, viennent de l’intérieur du pays. Commodités epuis l’aménagement de notre quartier en 2011, l’éclairage public n’a jamais fonctionné à ce jour, hormis l’ancien réseau. Les poteaux existants sont de mauvaise qualité, la plupart d’entre eux ont étés «arrachés ou sectionnés» et ne sont ni remplacés ni réparés à ce jour malgré nos appels aux services de la voirie, qui sont d’ailleurs aux abonnés absents. Les nombreux résidants du quartier, nouvellement installés, se demandent d’où venait cette défaillance, de Sonelgaz où de la municipalité, ou tout simplement de l’austérité ? Le projet d’électrification du quartier a englouti des sommes colossales sans jamais fonctionner ! Les bâtiments qui se trouvent au pied de la montagne ont grandement attiré les bêtes sauvages vers poubelles, d’où il est interdit de sortir la nuit sous peine d’être attaqué par des sangliers. Nous lançons un appel pressant aux autorités locales pour faire une tournée nocturne dans les différents quartiers et notamment le quartier Onex pour constater de visu l’écart entre les discours «mielleux» et la réalité amère que vivent les citoyens. M. B. Aïn Defla D Environnement resque chaque année, la totalité des arbres plantés meurent ou sont arrachés par des mains destrutrices, d’où la perte sèche de très grandes sommes d’argent. Pour avoir une idée sur la plantation des arbres dans les quartiers et les différents axes routiers, il est utile de signaler qu’ il n’y a aucun suivi des services de la commune, ni protection de ces jeunes plantes par des grillages et l’arrosage régulier pendant les grandes chaleurs. A la sortie ouest, à proximité de Batimetal chaque année l’APC de Aïn Delfa plante des arbustes qui sont malheureusement livrés directement au vandalisme ! D’ailleurs cette année plusieurs arbres ont été arrachés pendant l’été, période où la ville de Aïn Naâdja devient «une fournaise». Il est impératif de sauvegarder ces jeunes arbustes pour le bien de l’environnement écologique. Le seule «confort» que nous ayons provient des 3 ou 4 jets d’eau qui ont étés réparés et surtout le plus grand, à l’entrée ouest, donnant tout simplement une belle image de la ville de Aïn Defla. Bravo aux autorités locales pour la réfection de ces jets d’eau. M. Benkhedouma (Aïn Delfa) P À NOS LECTEURS Dans le souci de publier le maximum de lettres adressées à la rubrique Courrier des lecteurs, il est recommandé aux postulants de présenter un texte résumé et argumenté de leurs doléances, accompagné d’une photocopie scanner de leur carte d’identité nationale. La publication du courrier demeure un service exclusivement gratuit. E-mail : [email protected] tant une personne handicapée, j’ai l’honneur de m’adresser à vous pour vous soumettre un problème qui n’est pas seulement d’ordre administratif, mais à composante humaine. Voici ce dont il s’agit : étant à la retraite depuis 2010, j’occupe actuellement un logement de fonction sis CEM Tandjaoui M’hamed, cité Jean de la Fontaine, Gambetta, Oran, après avoir été conseillère en éducation dans ledit établissement. Le 13 décembre 2015, j’ai été sommée par courrier émanant de la direction de l’éducation d’Oran, d’évacuer le logement avec un mois de délai. J’ai alors demandé par courrier un dé- E lai supplémentaire jusqu’à la mi-juillet, date à laquelle je pensais terminer les travaux de réaménagement engagés dans le logement de mes parents. Ce ne sont pas des travaux de complaisance mais réellement des travaux de réaménagement pour l’adapter à mon infirmité. En effet, invalide à 100 % depuis l’an 2000, je souffre d’une affection grave qui me confine à un fauteuil roulant, ce qui ne me permet ni de superviser les travaux ni d’activer mon déménagement. Par ailleurs, le logement que j’envisage d’occuper est situé au 5e étage avec un ascenseur défectueux, mais en cours de réparation. Les travaux n’étant pas terminés, c’est pourquoi je n’ai pu honorer mon engagement de quitter les lieux comme prévu. Ayant demandé un autre délai, j’ai reçu en guise de réponse une lettre par le biais d’un huissier me signifiant que j’étais assignée en justice par le directeur actuel de l’établissement. L’affaire est en cours au niveau de la justice, mais pour autant je précise que je n’ai nullement l’intention de me soustraire à la loi ni même de la contourner. Je demande simplement que me soit accordé encore un peu de temps. Madame la ministre, j’en appelle à votre sens de l’humanité pour m’aider à Relizane réunie à cet effet a pris la décision de la levée cette suppression de même que la commission nationale de recours dépêchée d’Alger pour enquêter en date du 12.11.2000 avec les mêmes conclusions à savoir la décision de la levée de cette suppression. Toutefois le dossier qui se trouve au niveau du ministère des Anciens moudjahidine perdure et aucune décision n’a été prise pour le rétablissement dans mes droits, bien que cette situation date de 16 ans malgré les différents cour- riers transmis au ministère par le bureau des anciens moudjahidine de la wilaya de Relizane. Pour ma part, le dernier courrier transmis au ministre des Moudjahidine remonte au 02.06.2015 sans aucune suite à ce jour. Agé, atteint de maladies chroniques, je vis le calvaire dû à cette décision arbitraire et mon seul espoir est en la personne de Monsieur le ministre des Moudjahidine pour le dénouement de cette affaire. Ahmadia Mohamed Relizane Refus ncien moudjahid (mon dossier annexé faisant foi), âgé de 79 ans, j’ai fait l’objet d’une décision arbitraire due à un règlement de comptes au niveau local par la suppression de ma qualité de moudjahid par la direction des moudjahidine de la wilaya de Relizane à compter du 01.01.199. J’ai dû constituer un recours par le témoignage de mes compagnons d’armes et la commission de recours de wilaya du bureau des anciens moudjahidine de A Sans réponse ’est après avoir épuisé toute les formes de réclamation verbales et écrites auprès des autorités locales de Béjaïa (président d’APC, chef de daïra, wali) et maintenant les autorités nationales, après avoir été frappé d’étonnement et de consternation parce que je n’ai reçu aucune réponse, je m’adresse par le biais de la presse aux plus hautes autorités de l’Etat algérien. Je veux prendre à témoin l’opinion publique à travers ce témoignage, de ce que je considère leur silence comme une offense aux valeurs pour lesquelles se sont sacrifiés les vrais moudjahidine et chouhada, un mépris, une traîtrise de C ceux qui se prétendent faire partie de la famille révolutionnaire. Jugez-en par vous-mêmes. Notre ancien village Aït L’Djayeh, commune de Boukhelifa, wilaya de Béjaïa, a été rasé par l’armée française en 1956 parce que ses habitants avaient aidé les moudjahidine de passage, puis ils n’ont cessé de soutenir le combat révolutionnaire. Lorsque cette localité fut déclarée zone d’habitat et de construction, j’ai demandé à être rétabli dans mes droits. A ce jour, aucune réponse ne m’est parvenue. Chebib Mohamed Béjaïa Négligence riste et amère réalité dont j’ai été témoin en évacuant à 12h40 un élève de l’école primaire Chahid Siaci Amar 1 du chef-lieu de la commune de Tirmitine, dans la wilaya de Tizi Ouzou, vers la polyclinique Chahid Tebaa Arezki, distante de 500 m, et ce, suite à un malaise dont ce dernier a été victime. Etonné premièrement de trouver le portail principal de cette unique structure sanitaire fermé que j’ai ouvert d’ailleurs, choqué et écœuré, deuxièmement une fois à l’intérieur d’apprendre T de la part d’un agent, me semble-t-il, qu’entre midi et quatorze heure nous fermons les portes, car ni les médecins ni les infirmiers ne travaillent à ce momentlà. Emmenez-le à Draâ Ben Khedda ou à Tizi Ouzou, conclut-il. A supposer que quelque chose de plus grave soit arrivé ? Cernée entre deux écoles primaires, un CEM, un lycée, une mairie, une poste, une brigade de la gendarmerie, une mosquée, située sur l’artère du chef-lieu communal et réalisée à coups de milliards, censée être à la disposition des citoyens notamment dans les cas urgents et les premiers soins, cette unique structure sanitaire que possède la commune de Tirmitine mérite plus de disponibilité et de dévouement. C’était pour ce genre de comportement que les deux valeureux chouhada, Siaci Amar et Tebaa Arezki ont donné leur vie messieurs les responsables. Selamani Mohamed Commerçant Laksar, Tirmitine Tizi Ouzou résoudre ce problème. Je ne crois pas avoir autant démérité eu égard à mes états de service dignement accomplis, car je constate qu’en dépit de mon invalidité, je suis exposée à une expulsion dégradante du logement de fonction. Je vous demande donc de m’aider à faire face à une situation contraignante, comptant sur votre sensibilité et votre autorité pour donner une suite favorable à ma demande. Certaine que ma requête ne vous laissera pas indifférente, je vous remercie Madame la ministre, par avance de l’intérêt que vous voudriez bien porter à ma demande et de faire ce qui est en votre pouvoir. Tableau des médailles à revoir ? l’approche des Jeux olympiques, il serait bon de se pencher sur les classements olympiques établis en fonction du nombre de médailles d’or. Souvent ces classements ne reflètent pas fidèlement les performances globales d’un pays par rapport à d’autres. A titre d’exemples extrêmes, une nation qui ne récolte qu’ une médaille d’or, 00 en argent et 00 en bronze (soit 01 médaille au total) est mieux classée qu’une autre ayant gagné 00 en or, 15 en argent et 22 en bronze (soit 37 médailles au total). La disproportion est flagrante. A mon avis, il serait plus logique d’attribuer des points pour chaque type de médaille, par exemple un point pour le bronze, deux pour l’argent et quatre pour l’or (trois+une pour l’hymne national ou le titre de champion olympique). Ensuite, établir le classement en fonction du total de points cumulés sur les trois types de médaille. Cette pratique me semble plus juste. Faut juste voir avec notre Fédération d’athlétisme qui transmettrait cette proposition au Comité olympique international. Peut-être que l’Algérie bénéficiera d’avance d’une médaille de… mérite. Kamel Adjou Bab Ezzouar ( Algérie) A El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 17 PUBLICITÉ ALGÉRIENNE DE DRAGAGE DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES ET HYDRAULIQUES ALDIPH Résidence Serapi, 02 rue Mohamed Kious Birkhadem, Alger NIF n°0999 161 796 29 701 AVIS D'ANNULATION D'APPEL D'OFFRES Il est porté à la connaissance de l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offres national et international n°02 /2015 portant sur l'acquisition d'une drague suceuse porteuse à élinde traînante équipée d'une pelle à câbles, publié dans les quotidiens de la presse nationale El Watan le 02 juillet 2015 et Ennahar le 06 juillet 2015, que ce dernier est annulé. Félicitations Félicitations Les familles Tahri et Djouati sont très heureuses d'annoncer la réussite avec brio à l'examen de fin du cycle primaire de leur chère fille Belouad Youcef Bravo et à d'autres succès. Les félicitations de ta sœur Zahra, de ton père Taoufik, ta mère Saliha et ton oncle Hamid Tahri. né le 20 juillet 2005 a réussi avec panache à l'examen de 5e. En cette heureuse occasion, ses parents, ses grands-parents et toute la famille le félicitent chaleureusement avec une pensée pour ses enseignants qui méritent tous les remerciements. A d'autres succès incha'Allah. Félicitations Félicitations Après une année de travail acharné, tu viens d'obtenir ton ultime récompense, une brillante réussite à l’examen de la 5e. Maintenant que tu as terminé cette étape, une nouvelle vie de collégienne commence pour toi. Papa Abdelkader et maman Leila Goumiri souhaitent à leur adorable La famille Cheriti, sa maman Lylia, son frère Aymen ses grandsparents, son oncle Zouhir et Nassima félicitent leur fils et petit-fils Fatmi Hichem Ibrahim pour sa réussite à l'examen de la 5e et lui souhaitent d'autres réussites. Bravo. Tahri Nesrine Contactez-nous aux 0770 74.83.77 - 023 10.26.59 Nous recrutons dans l’immédiat • Responsable du personnel ✓ Age : entre 45 et 50 ans ✓ Universitaire ✓ Expérience minimale de 15 ans dans la gestion du personnel. • Comptable (H/F) ✓ Universitaire (compt./finance) ✓ Age : 40- 45 / 10 ans d’expérience dans le domaine ✓ Maîtrise logiciel Sage. • Chimiste ✓ 35-45 ans ✓ Universitaire ✓ Expérience 08 ans minimum. • Microbiologiste ✓ 35 - 45 ans / universitaire ✓ Expérience de 08 ans minimum. Il ne sera répondu qu’aux candidatures jugées intéressantes. Envoyer vos CV à l’adresse mail : [email protected] AVIS DE LIQUIDATION Il est porté à la connaissance de l’ensemble des créanciers de la société Epe FERBAT Spa, sise au 54 Bd Benboulaïd (ex-Chapuis), Annaba, que sa dissolution a été prononcée par résolution de l’Assemblée Générale Extraordinaire des propriétaires du 20/12/2015. Les créanciers sont, à cet effet, invités à se présenter au siège munis de toutes les pièces justificatives dans un délai d’un (01) mois à compter de la parution de cet avis. Passé ce délai, aucune réclamation ne sera acceptée. Le liquidateur fille Zitouni Lyna Houria le meilleur pour sa future carrière et la félicitent pour sa belle et grande réussite. Association nationale professionnelle RECHERCHE pour son activité Candidat(e) anglophone technique avec expérience dans le domaine maritime souhaitée Transmettre CV à l’adresse suivante : [email protected] Félicitations Kadirou Pour ton premier succès à ce challenge qu'est la 5e, ton oncle Tayeb, tes tantes, tes cousins, cousines et surtout Serine te souhaitent une bonne continuation et à d'autres challenges incha'Allah. Bravo. Condoléances Attristés par le décès de la mère de leur collègue M. 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En ce douloureux souvenir, tes enfants, tes petits-enfants ainsi que toute la famille ne cesseront de penser à toi. Ta sagesse, ta générosité et ta douceur resteront à jamais gravées en nous. Nous demandons à tous ceux et celles qui t'ont appréciée et aimée d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Repose en paix maman mamicha adorée, nous ne t'oublierons jamais. Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et Sa Bénédiction. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Pensée Le 14 juin 2005, cela fait 11 ans que nous a quittés notre cher frère Laroui Kheiredine à l’âge de 44 ans. Le 9 janvier 2015 l’a rejoint notre mère Mme Vve Laroui Malika née Arib En ces deux dates douloureuses, les familles Laroui, Arib, Dahakoumiane, Brahmi, Bedrouni et Ikhlef demandent à tous ceux qui les ont connus et aimés d’avoir une pieuse pensée à leur mémoire et de prier Dieu Tout-Puissant de leur accorder Sa Sainte Miséricorde. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Condoléances Remerciements Condoléances Remerciements L'ensemble du personnel des laboratoires Merinal, profondément affecté par le décès de la mère de sa chère La famille Djabri de Kouba, dans l'impossibilité de répondre individuellement à tous ceux et celles qui lui ont témoigné leur sympathie, partagé sa douleur et son chagrin et présenté leurs condoléances suite au décès de son cher et regretté père C'est avec une immense tristesse que la direction régionale d'Oran, le syndicat ainsi que l'ensemble des travailleurs de la Banque extérieure d'Algérie ont appris le décès de Mustapha Djabri En cette pénible circonstance, ils présentent leurs sincères condoléances à la famille du défunt et demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir dans leurs prières une pieuse pensée pour lui. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Les familles Benabdelmoumene et Larbaoui, les parents et alliés, dans l’impossibilité de répondre individuellement à toutes les marques de sympathie et d’affection qui leur ont été témoignées, tiennent à remercier toutes celles et ceux qui se sont associés à leur douleur par leur présence et soutien suite à la perte cruelle de leur très cher fils, petit-fils, neveu et cousin collègue Radia Brahimi lui présente en cette pénible circonstance ainsi qu'à toute sa famille ses plus sincères condoléances et les assure de sa profonde compassion. Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." les prie de trouver ici toute sa gratitude et reconnaissance témoignées lors de ce douloureux et pénible moment traversé par la famille Djabri. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Drider Mohamed ex-collaborateur, retraité BEA et père de leur collègue Drider Fadi (DRO) Benabdelmoumene Sid-Ali rappelé auprès de son Créateur le 31 mai 2016 à l’âge de 9 ans et demi. Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Partisans de l'annulation des lois 2.Chétif. Engage par persuasion 3.Thymus de veau. Chiffres romains. Hissée. Agent de liaison 4.On lui fait la leçon. Ville de France 5.Poème classique arabe. Chanson à grand succès 6. Règles de société. Energie morale. Devant une altesse 7.Alliage de fer et de carbone. Monnaie africaine. Point de saignée 8. Percent. Cessa de porter 9.Nazis. T'emploies à. Tour symbolique 10.Ouvrage vitré en surplomb. Disposé par couches superposées 11.Catégorique. L'Europe unie. Fin de soirée. Sans éclat 12. Posséder. Jour chômé et payé 13.Mesure de mandarin. Floués. Vieilles rognes. Sélection 14.Bras de mer. Libertaire. Accord passé 15.Rappel. Direction. Impossibilité de marché. VERTICALEMENT : 1.Fait d'appréhender. Filet 2.Contrat de location. Chrome. Répétition inutile 3.Caractère d'une personne servile. Fin de verbe 4.Saint de la Manche. Confuse. Se plante de par en par 5.Mille-pattes. Note. Clartés éphémères 6.Train rapide. Résineux. Drame de geisha. Ecole pour profs 7.Iridium. Sans mordant. Meurt dans l'allégresse 8.Langue. Perroquet. De la même mère 9.Dans. Qui manque d'accent. Radium 10.Araser. Sacré chauffeur. Réalisera 11.Infante d'Espagne. Pièges à souris 12.D'une forme légère et élancée. Saule à rameaux. Accord russe 13.Métal symbolique. Obtenu. Virtuose. Pommes de terre cuites dans de l’huile 14.Ses nuits sont douces. Raconterai des boniments 15.Chiens. Brame. On y est au large. Quinze sur 15 1 N° 760 7 REGLE DU JEU 2 8 IX 10 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.RACORNISSEMENTS 2.ETRE. OUTIL 3.URI. STARTER. FAC 4.NOTAIENT. AR 5.ICEBERG. OTONS 6.FER. NAUSEABONDS 7.ISIS. ILIEN. UT 8.UTE. AT. INTACT 9.AIMA. LIANES. LIT 10.TR. BOURRER. TE 11.IONIE. CETACE 12.ON. LSD. ORSEC. RI 13.NIAIT. DUO. INO 14.TROUSSEAU. ET 15.LEVEES. TETINE. 4 8 Solution 6 Sudoku précédent 7 1 4 8 8 7 2 6 11 7 10 6 3 8 2 9 1 10 7 2 1 9 8 Q 10 2 4 5 5 8 6 8 9 10 inaccessible à la raison brûlement 3 9 4 8 7 2 5 1 6 8 7 6 5 4 1 9 2 3 1 5 2 9 3 6 4 8 7 9 3 5 1 2 8 7 6 4 6 8 1 7 9 4 3 5 2 2 4 7 3 6 5 8 9 1 4 6 9 2 8 3 1 7 5 5 2 8 4 1 7 6 3 9 7 1 3 6 5 9 2 4 8 VERTICALEMENT 1- Strippers (mot composé). - 2. Chères. 3 - De la même mère - Assimilé. 4 - Non-dit - Courroucer. 5 - Bas - Service sans retour - C’est nickel. 6 - En plus - Habileté - Platine. 7 - Fleuve d’Afrique - Mis en déroute. 8 - Authentique - Maître de Démosthène. 9 - Futur glacier - Branché - Donner au chef. 10 - Rivaliser. SOLUTION N° 4459 HORIZONTALEMENT I- CHENELIEGE. II - RAPETASSER. SOLUTION N° 4387III - OBI - OC. IV - QI - SCENES. V - ULVE - RO - EU. VI - ELANCEMENT. VII-HORIZONTALEMENT MARE - RAMEE. VIII - OGIVE - DU. I- ENCABLURES. II X - MEMBRURE. IX - RECENTE - NU. - ESSE - DOS. III - PU - UU IASI. IV - ATES - ENLIE. V - URNES - EIRE. VI RAT - ON. VII- PLEONASME. VIII - RIRZ - VUE. IX VERTICALEMENT ENTRIPER - AI. X - REEL - TEINT. 1CROQUEMORT. 2 - HABILLAGE. 3 - EPI - VARICE. 4 - NE - SENEVES. 5 - ETOC - ENS. 6 - LACEVERTICALEMENT RER - TE. 7- IS - NOMADE. 8 - ESTE - EMU. 9 - GE 1- EMPOURPRER. NEUTRALITE. 3 - CM - EN SENE - NO. 10 - ERE2--UTERUS. Fléchés Express résume une litanie ancien alliage éclaircie monnaie N° 4460 résonne sur les rings amour de Zeus symbole bouffonneries proposition affirmée 14 2 2 2 2 5 4 16 10 6 18 2 13 1 3 rouge (visage) orner craint trop les calculs détenu meurt dans l’allégresse 4 10 11 vaut 576 m environ attacheras 2 10 1 13 7 4 1 7 15 8 6 2 14 1 2 2 2 5 1 2 6 F 7 1 2 10 12 6 7 2 Cordon littoral en position avancée à l'entrée d'une baie et pouvant isoler une lagune. 4 6 HORIZONTALEMENT I- Ensemble de choses banales (composé). II - Qui a la faculté de prévoir. III - Brame - Erige. IV - Traînasse - On n’y voit goutte. V- Chanceuse. VI -Serpent - Tu le précède. VII - Cours de France - Très mince. VIII - Précède le pas - Allure de cheval. IX -Primordial. X- Canton de Suisse - Equipe. 3 2 5 X 9 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 1 4 VII VIII 9 3 V 7 1 2 VI 6 2 N°4460 Par M. IRATNI IV 5 Tout Codé 3 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 4 5 7 9 II 6 7 8 III 8 2 7 3 9 1 6 2 3 N° 4460 5 1 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Définition du mot encadré 4 I 3 2 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. REUNIFICATION 2.ATROCES. IRONISE 3.CRITERIUM 4.OE. AB. STABILITE 5.SIEN. OESTRE 6.NOTERAI. LU. OS 7.ANGULAIRE. DU 8.SORT. SITAR. OUST 9.SUT. FEE. NECROSE 10.ETES. ANIERES. ET 11.MIR. OB. NS. TETAI 12.EL. ATOUT. SAC. UN 13.FRONTAL 14.TUA. ND. CITERNE 15.CASSETTE. IOTA. Sudoku 2 N° 4460 écrase avis 17 10 1 8 1 7 19 2 20 2 6 2 4 7 17 7 16 2 19 4 13 5 6 7 4 8 5 2 15 7 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : 3 2 17 7 8 14 13 5 13 1 2 1 7 1 2 19 1 2 15 mariée 5 7 7 19 8 19 8 1 2 20 2 2 phase lunaire dialecte apparu partie de partie bramait futur officier mis noir sur blanc possessif capitale éclat de rire relatif à l’os cubital cours jaune ETRIER - ALISON LOHMAN SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : ACCAPARER / INTIMITE / ANOSMIE / TS / NUE / BISONS / TP / LOUTRE / ILS / SI / AI / LOGO / INVITAS / TOURNEE / MEIR / KEPI / STERA / IN. VERTICALEMENT : SCINTILLANTES / CNOSSOS / VOIT / MATS / OU / LIURE / PIMENTS / TR / RAMI / SRILANKA / RIEN / OSEE / SET / UT / AG / EPI / RECEPTION / IN. lettres de fin d’année morceau de bois en ignition Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 21 L’ÉPOQUE SOUR EL GHOZLANE (BOUIRA) ON VOUS LE DIT Démantèlement d’un réseau national de trafic de véhicules Rush sur l’unique resto Rahma à Chlef Une fillette de 3 ans a fait une chute mortelle du 8e étage d’un immeuble à Tidjllabine, à 3 km au sud de Boumerdès. Le drame s’est produit dans la soirée de dimanche à la cité des 925 Logements AADL, précise un habitant de la localité. «Le drame a choqué tous les résidants de la cité. La fillette a rendu l’âme sur le coup avant l’arrivée des secours», indique-t-il. Ce drame n’est pas le premier dans la région. De nombreuses personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions à cause du manque de vigilance. Il est à noter que certains balcons ne sont pas suffisamment sécurisés ou barreaudés pour éviter de tels drames. Même la qualité du béton laisse parfois à désirer et s’affaisse à la moindre secousse. Un véhicule se renverse à Hadjout (Tipasa) Un véhicule utilitaire s’est renversé, dimanche, à Hadjout (Tipasa), causant la mort d’une personne, et des blessures à cinq autres membres d’une même famille, a-t-on appris hier auprès des services de la Protection civile de la wilaya. Selon la source, l’accident, qui a coûté la vie à une fillette de quatre ans, est survenu suite au renversement d’un véhicule utilitaire avec à son bord une famille entière, au carrefour Hadjout, Hameur El Aïn de la RN 42. La famille se rendait à son domicile sis à Bourguigua, est-il ajouté. Cinq autres membres de la même famille ont été blessés légèrement et transportés à l’hôpital de Hadjout, dont la mère de la victime, qui conduisait le véhicule. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de cet accident, qui porte le nombre des victimes de la route à Tipasa à quatre morts et 58 blessés, depuis le début du mois de Ramadhan. Opération coup-de-poing contre le commerce informel à Bouira Une opération coup-de-poing a été lancée à Bouira pour éradiquer le commerce informel dans la wilaya, où le phénomène prend de l’ampleur, en ville notamment, en ce mois de Ramadhan, a-t-on constaté. Au chef-lieu de wilaya, notamment dans l’ancien centre-ville et la cité Harkat ainsi que sur le grand boulevard jouxtant le siège de la wilaya, les baraques de fortune et autres étals de commerce illicites ont été éradiqués depuis le début du Ramadhan après une intervention menée par les services de la police sur une instruction des autorités de la wilaya, déterminées à venir à bout de ce fléau qui ternit l’image des villes du pays. Actuellement, l’opération se poursuit toujours pour toucher d’autres villes de la wilaya de Bouira, à l’image de M’chedallah, Sour El Ghozlane, Aïn Bessam et Lakhdaria, où le phénomène s’est amplifié ces derniers mois malgré les interventions répétées des pouvoirs publics. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : L es services de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Sour El Ghozlane, sud de Bouira, ont démantelé un réseau national de trafic et de contrebande de véhicules. L’opération a donné lieu à l’arrestation de 11 personnes et la récupération de 27 véhicules de différents types, a précisé une source policière, en soulignant que l’âge des membres du réseau varie entre 25 et 55 ans. La plupart sont originaires de la ville de Sour El Ghozlane. L’affaire remonte à l’année écoulée, quand des informations sont parvenues aux services de sécurité faisant état de véhicules en provenance des pays d’Europe mis en circulation sur le sol algérien. D’après les mêmes sources, des Algériens, vivant dans des pays de l’Europe et qui bénéficient de complicité d’autres personnes résidant en Algérie, introduisaient illégalement des véhicules de différentes marques sur le sol algérien. Dans le cadre de l’enquête sur cette affaire liée au trafic de véhicules dans laquelle sont impliquées les personnes habitant à l’étranger, les services de police ont saisi 38 voitures de différentes marques. Des sources soulignent que ce réseau a un lien avec la société El Waâd El Sadek, ayant implanté, pour rappel en 2013, un marché automobile, toutes marques confondues, y compris les grosses cylindrées. La même source a PHOTO : DR Une fillette fait une chute mortelle du 8e étage à Tidjellabine ● Dix individus impliqués dans cette affaire de trafic et de la contrebande de véhicules ont été arrêtés par les services de police et un autre est toujours en fuite. L’affaire remonte à l’année écoulée, quand des informations faisant état de véhicules en provenance de pays d’Europe mis en circulation sur le sol algérien affirmé que dix individus impliqués dans cette affaire de trafic et de la contrebande de véhicules ont été arrêtés par les services de police et un autre est toujours en fuite. Les mis en cause dans cette affaire ont été présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal de Sour El Ghozlane. Ils sont poursuivis pour fraude et falsification de documents officiels de véhicules faisant auparavant l’objet de litiges judiciaires. La même source a révélé que des fonctionnaires de daïra et d’APC au niveau des wilayas du centre du pays sont impliqués dans ce trafic. Une conférence de presse, animée hier par le chef de sûreté de daïra de Sour El Ghozlane traitant de cette affaire, a eu lieu malheureusement sans la présence de plusieurs représentants de presse, non informés. Encore une fois, les services de police et de la wilaya s’illustrent par leurs défaillances répétées et injustifiées en matière de communication. Amar Fedjkhi LA E-SANTÉ INTÉRESSE LES GÉANTS DU NUMÉRIQUE Samsung lance la Gear Fit 2 et Gear IconX ● Le Gear Fit 2 et les Gear IconX sont conçus pour répondre aux besoins des utilisateurs, ce qui leur permet de tirer le meilleur parti de leur expérience de conditionnement physique. S amsung Electronics poursuit son développement sur le marché des objets connectés destinés aux sportifs avec le lancement mondial du Gear Fit 2 et du Gear IconX. «Chaque produit est conçu pour répondre aux besoins d’entraînement des consommateurs et comprend des fonctionnalités, telles que la technologie de suivi plus précise et un lecteur de musique autonome pour fournir aux utilisateurs l’expérience de remise en forme optimale», souligne un communiqué de presse. Le Gear Fit2 dispose d’un GPS intégré et d’un moniteur de fréquence cardiaque (GRH) qui offrent un suivi de remise en forme et d’évaluation plus précis et plus solides, tout en fournissant une rétroaction instantanée sur la séance d’entraînement de l’utilisateur. Les Gear IconX sont des écouteurs sans fil qui permettent de suivre les informations de remise en forme et tout en fournissant aux utilisateurs un feedback sur leur performance pendant le footing. Les deux objets PHOTO : DR L’unique restaurant Rahma, ouvert au centre-ville de Chlef, reçoit une moyenne de 200 personnes quotidiennement. Il s’agit principalement de passagers, de sans-abri, de migrants africains et même d’ouvriers étrangers exerçant dans des chantiers de la région. L’initiative du bienfaiteur Moulay Atba Ben Atba enchaîne sa 13e année consécutive, en offrant un repas chaud complet aux démunis mais aussi à un grand nombre de personnes vivant loin de leur famille pour différentes raisons. Les deux objets connectés sont optimisés pour faire profiter les utilisateurs des divers niveaux d’activités physiques connectés sont optimisés pour faire profiter les utilisateurs des divers niveaux d’activités physiques, qu’ils s’entraînent pour un marathon ou qu’ils soient en promenade quotidienne dans le quartier. «Vivre une vie saine est une priorité absolue pour les consommateurs afin de mener une vie plus épanouie. Notre technologie d’objets connectés peut améliorer les habitudes existantes en alliant plaisir et activité physique. Le Gear Fit [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi 2 et les Gear IconX sont conçus spécialement pour répondre facilement aux besoins, ce qui permet aux utilisateurs de tirer le meilleur parti de leur expérience de conditionnement physique et les activités quotidiennes», a déclaré Younghee Lee, vice-président exécutif du Global Marketing, Division Mobile Communications Business chez Samsung Electronics. Ainsi Samsung investit un nouveau créneau : la e-santé. A ce jour, ce qu’on nomme en Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 anglais «les wearables» sont le plus souvent utilisés pour le suivi d’activité et la remise en forme. Toutefois, ils montrent un gros potentiel pour une adoption généralisée dans le secteur de la santé. Dans un futur proche, les wearables seront les dispositifs qui permettront d’améliorer les soins de santé. Les cas d’utilisation sont multiples. Google et Samsung sont en train de développer des appareils et des plateformes qui aideront à combler l’écart entre le suivi, la remise en forme et les soins médicaux actuels. La e-santé est aujourd’hui au cœur d’une lutte des géants du numérique qui multiplient et investissent massivement dans des projets liés à la médecine. Si les stratégies sont divergentes, la capacité de ces acteurs à traiter les données leur donne une position incontournable. L’irruption des objets connectés dans le suivi des pathologies chroniques et la relation médecin-patient augure une révolution qui fascine. Kamel Benelkadi Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 22 SPORTS COPA AMERICA 2016 EURO 2016. ALLEMAGNE Coup de tonnerre sur le Brésil du Brésil a vécu un nouveau cauchemar avec son élimination dès la phase de poules de la Copa America 2016 Lsuite’équipe à sa défaite face au Pérou (1-0), dimanche à Foxborough Les joueurs solidaires avec Messi ’est un leader», «un phénomène sur le terrain et en dehors», ont assuré, en marge de la Copa America 2016, C les coéquipiers de Lionel Messi dimanche en réponse indirecte à Diego Maradona qui a regretté la semaine dernière le manque de personnalité de la star argentine. «Il y a plus que ce qu’il accomplit sur le terrain, ce qui est déjà énorme pour n’importe quelle équipe. En dehors, on le voit, il inspire le respect», a déclaré Nicolas Gaitan, doublure de l’attaquant du FC Barcelone lors des deux premiers matches de la Copa America 2016. «C’est un phénomène sur le terrain et en dehors, c’est un leader qui tranquillise», a renchéri Marcos Rojo. «En trente minutes, il fait la différence sur le terrain, mais c’est aussi quelqu’un de bien, il est très proche de tout le monde», a poursuivi le défenseur de Manchester United. A la veille du match contre le Panama, Maradona avait confié à la légende brésilienne Pelé que Messi n’avait «pas de personnalité». «C’est une bonne personne mais il n’a pas de personnalité. Il n’a pas la personnalité pour être un leader», avait déclaré le champion du monde 1986, interrogé par Pelé à Paris en marge de l’Euro 2016. AFP Félicitations Les familles Bouchama et Belabes félicitent Akram et Hichem pour leur réussite à l’examen de 5e avec brio. Bravo les garçons, à d’autres succès Inch’ Allah. La Mannschaft entame bien l’Euro C omme un symbole ! C’est Bastian Schweinsteiger qui, à peine entré en fin de match, a profité de ses premières minutes de jeu depuis fin mars pour sceller le 2-0 de l’Allemagne contre l’Ukraine et adresser un message à la concurrence : les champions du monde sont lancés ! «Schweini», entré en jeu à la 90’ a marqué deux minutes plus tard, permettant à la Mannschaft de rejoindre la Pologne en tête du groupe C et de faire oublier les imperfections, notamment en défense. «C’est incroyable que cela se soit passé ainsi, je n’aurais pas rêvé mieux», a déclaré le milieu de 31 ans, qui assure que sa blessure à un genou «est guérie». «La course jusqu’au but a été longue, je suis un peu essoufflé», a-t-il encore rigolé à propos de son sprint pour reprendre victorieusement un centre d’Özil au bout du temps additionnel. «Un Bastian Schweinsteiger vaut de l’or», s’est félicité son entraîneur Joachim Löw. «C’est important d’avoir sa personnalité, son expérience, il peut beaucoup apporter à l’équipe.» Gagner leur premier match en compétition sans encaisser de but est une bonne habitude prise par les Allemands depuis qu’ils sont entraînés par Löw, et ils n’y ont pas dérogé cette foisci non plus. Comme souvent aussi, le succès a été un peu laborieux, même si l’Ukraine a progressivement baissé le pied après une première mi-temps où elle a su parfois exploiter les hésitations de l’arrière-garde allemande. Löw avait finalement choisi d’associer Shkodran Mustafi dans l’axe de la défense à Jerome Boateng. Bien lui en a pris, puisque sur un coup franc magistralement tiré par Kroos, le défenseur d’origine albanaise, au deuxième poteau, propulsait le ballon dans la lucarne de Pyatov de la tête (1-0, 19’). Un but sur la première occasion allemande qui masque assez mal la difficulté que la Mannschaft a eu à déséquilibrer le solide bloc défensif ukrainien surtout en première période. Préféré en pointe à Mario Gomez, Mario Götze n’a guère été en vue, se contentant d’une frappe trop écrasée à la 74’. NEUER, GARE AU PÉCHÉ MIGNON Thomas Müller et Mesut Özil ont aussi été discrets, ce dernier ratant le face-à-face du 2-0 à la 86’. Finalement, c’est surtout grâce à ses deux sentinelles du milieu, Kroos et Khedira, que l’Allemagne s’est créée ses meilleures occasions. Le premier lança ainsi le second d’une balle en cloche à la 29’, malgré un contrôle délicat réussi et la frappe enchaînée, il trouva Pyatov sur son chemin. Kross et Khedira tentèrent encore leur chance de loin, respectivement à la 52’ et la 61’, alors que Julian Draxler, le plus en verve des attaquants allemands, avait obligé Pyatov à une belle horizontale, sur une frappe enroulée de l’entrée de la surface (47’). L’Ukraine a livré le match que l’on attendait, avec un gros pressing et des contres rapides, mais elle a trouvé sur sa route un Manuel Neuer des grands jours, avec des parades décisives sur un tir qui partait dans sa lucarne (4’) et sur une tête de près de Khacheridi (27’). Neuer fut ensuite aux premières loges pour voir Boateng intercepter un centre de Kovalenko pour Zozulya tout près du but, et dégager le ballon de façon acrobatique juste avant qu’il ne franchisse la ligne (37’). Le gardien allemand a cependant failli tout gâcher en sortant inconsidérément — son péché mignon — à la 88’ et en se faisant lober de la tête en retrait de Mustafi, heureusement non cadrée. En seconde mi-temps, l’Allemagne a mieux contrôlé la partie mais sa marge de progression reste importante. AFP VIOLENCES Russie et Angleterre menacées de disqualification L a Russie, hôte du Mondial 2018, et l’Angleterre seront disqualifiées de l’Euro 2016 en cas de nouvelles violences : l’UEFA, qui gère le tournoi, a haussé le ton dimanche après les rixes entre supporters russes et anglais au stade et en ville à Marseille samedi. Les scènes de guérilla urbaine sur le Vieux-Port avant Angleterre-Russie (1-1) puis les bagarres au Vélodrome à la fin du match ont largement écorné l’image du troisième événement sportif mondial. L’UEFA a donc voulu se montrer ferme en menaçant l’Angleterre et la Russie d’une «éventuelle disqualification, si de telles violences devaient se reproduire». Cet avertissement est pris «avec le plus grand sérieux» par la Fédération anglaise (FA), a répondu son directeur général, Martin Glenn. Parallèlement à cette menace d’exclusion, une procédure disciplinaire a été ouverte contre la Russie à cause des échauffourées provoquées par une charge de ses fans dans le stade au coup de sifflet final. Les violences dans les rues de Marseille ont fait 35 blessés, dont trois dans un état grave. Le fan anglais qui était entre la vie et la mort samedi est dans «un état stable», a indiqué dimanche la préfecture de région à l’AFP. Dix personnes — des Anglais, un Autrichien, un Allemand, des Français et des Russes — étaient en garde à vue dimanche. Plusieurs ont été renvoyés en comparution immédiate hier. Au total, depuis vendredi, les autorités françaises ont Pacher Tours Réservez vos vacances dʼété 2016 Pacher Tours vous propose des séjours en Espagne Grèce Malte Pour de plus amples informations, veuillez nous contacter au : Tél. : 025.21.64.58 / 025.21.64.60 / 025.21.64.65 Fax : 025.21.64.61 Mob. : 0553.46.77.52 [email protected] [email protected] Site web : www.pachertours.com N°06 Ave Mekerkeb Benyoucef, 09000 Blida, Algérie procédé à 116 interpellations pour violences, qui ont donné lieu à 63 gardes à vue, trois expulsions du territoire et cinq interdictions d’entrée sur le sol français, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur communiqués dimanche soir. AFP Crèche privée «Prélude» Inscription 2016-2017 Coopérative El Wafa Assure l’accueil des enfants âgés de moins de 6 ans. Horaires de travail Du dimanche au jeudi de 7h à 17h00 y compris durant les vacances scolaires. Pour toute information, demande et/ou dépôt de dossier, prière de se présenter à l’adresse indiquée ci-dessus ou contacter le 0540 83.59.83 à partir du 14 juin 2016. La rentrée est fixée au dimanche 4 septembre 2016 PUBLICITÉ ARGENTINE PHOTO : DR (Massachusetts). La Seleçao ne disputera pas les quarts de finale d’une Copa America, qui fête cette année son centième anniversaire, seulement pour la deuxième fois, après 1987. L’élimination du Brésil est d’autant plus difficile à avaler pour Dunga et ses joueurs qu’elle est due à un but marqué de la main par Raul Ruidiaz. A la 75’, l’attaquant du club péruvien d’Universitario, à la réception d’un centre d’Andy Polo, a propulsé le ballon du bras dans la cage d’Allisson. La faute a été aussitôt signalée par les joueurs brésiliens, l’arbitre uruguayen Andrés Cunha a consulté ses assistants et le quatrième arbitre dans la plus grande confusion, entourés des joueurs. Après de longues discussions, il a validé le but. Le Brésil s’est ensuite rué à l’attaque, mais n’est pas parvenu à égaliser, ce qui lui aurait donné son billet pour les quarts de finale. Ruidiaz a assuré après la rencontre avoir touché le ballon avec la cuisse : «Je ne comprends pourquoi il y a tant de discussions à propos de ce but», a-t-il déclaré. Avec cette défaite, le Brésil a terminé à la 3e place du groupe B, tandis que le Pérou et l’Equateur, vainqueur plus tôt de Haïti (4-0), ont eux obtenu leur billet pour les quarts de finale. Le Pérou affrontera les Etats-Unis et l’Equateur sera opposé à la Colombie. Le Brésil avait abordé cette Copa America 2016 sans sa star Neymar, ménagée en vue des Jeux olympiques 2016 de Rio, où il tentera d’offrir le seul titre qui manque à son pays. Ce camouflet, deux ans après la déroute de la Coupe du monde 2014 à domicile avec l’humiliante défaite 7 à 1 contre l’Allemagne en demi-finale, pourrait sceller le sort de Dunga, rappelé à la tête de la sélection en juillet 2014. Sous sa direction, le Brésil avait été éliminé dès les quarts de finale de la Copa America 2015 au Chili et a pris un départ laborieux dans les qualifications sud-américaines pour le Mondial 2018 en Russie. AFP Schweinsteiger fait oublier les scories El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 23 SPORTS MC ALGER FOOT DER ■ MO BÉJAÏA. Le staff technique ■ CA BATNA. L’entraîneur Rachid Bouarata ne poursuivra pas son aventure avec le CA Batna avec lequel il a accédé en Ligue 1. Bouarata a résilié dimanche son contrat avec l’équipe des Aurès après plusieurs jours d’hésitation et de réflexion et ce, en raison des problème financiers qui couvent au CAB, où plusieurs joueurs cadres réclament leur argent pour prolonger leur contrat. Le CAB, nouveau promu de Ligue 1, devra recevoir ses adversaires cette saison au stade du A. N. 1er Novembre de Batna. ■ DRB TADJENANET. La direction du Diffaâ Tadjenanet poursuit son opération recrutement dans le but de renforcer son effectif en prévision de la saison prochaine. En effet, l’équipe, dirigée par Lyamine Bougherara, vient d’enregistrer l’arrivée d’une quatrième recrue, en l’occurrence Sidhoum Hamadache qui évoluait la saison passée à l’O Médéa. Il a signé un contrat de deux saisons, tout comme Djahel (ASK), Senouci (MCS) et Billel Benaldjia (USMH). La formation de l’est du pays a, en revanche, perdu deux joueurs, Saâyoud (USMA) et Khiat (NAHD). A. B. ■ JS SAOURA. La formation de Béchar est sur le point d’engager un nouvel entraîneur en remplacement de Khouda qui avait conduit l’équipe à sa première participation en compétition africaine. Selon notre source, il s’agirait du Français Sébastien Desabre qui avait dirigé plusieurs formations africaines, telles que l’ASEC Mimosas, Coton Sport de Garoua, l’Espérance de Tunis... L. M. ■ ASO CHLEF. La direction de l’ASO a engagé des discussions avec le coach de l’EN militaire, Younès Ifticene, pour diriger l’équipe durant le prochain championnat. Selon nos informations, les deux parties semblent avoir trouvé un accord sur tous les plans mais pour des considérations qui concernent le nouvel entraîneur, sa venue ne devrait pas être officialisée avant une semaine; précisent nos sources. Une chose est sûre : la reprise des entraînements aura bien lieu après l’Aïd El Fitr au stade Boumezrag. A. Y. Sanction maintenue pour Chaouchi F awzi Chaouchi, 32 ans, trouvera des difficultés à revenir à la compétition. Le recours déposé par son club, le Mouloudia d’Alger, pour ce qui est de la sanction prononcée la semaine passée par la commission de discipline, elle a été rejetée par la FAF. Il faut rappeler que le portier mouloudéen a écopé de dix matchs à la suite des incidents qui ont eu lieu à la fin du match de la 30e et dernière journée du championnat face à l’ES Sétif (2-2), joué le 27 mai dernier au stade de Bologhine lorsqu’il a apparemment agressé le gardien adverse, Abderraouf Belhani, lui provoquant une indisponibilité de près de quatre mois. La commission de recours a finalement rejeté la demande de réduction de cette sanction en la maintenant à dix matchs. Chaouchi ratera presque toute la phase aller du championnat. A cet effet, le Mouloudia d’Alger a décidé de ne pas prolonger le contrat de son gardien qui arrive à terme à la fin du mois en cours. Il faut dire que responsables et entraîneur du MCA avaient affirmé, la semaine passée déjà, que si la sanction de cet élément ne sera pas revue à la baisse, ils cher- départ. Son attaquant, Khaled Gourmi, est au Qatar, depuis avant-hier, pour signer un contrat avec le club d’Achahania. Abdelghani Aïchoun AC HAVRE Ferhat signe pour 3 ans Le portier mouloudéen ne sera pas sollicité pour renouveler son bail PHOTO : DR du MOB est désormais connu. Il est dirigé par Nacer Sendjak, entraîneur en chef. Sendjak sera assisté de Lakhdar Adjali comme adjoint et de l’entraîneur des gardiens de but Lyes Benhaha, qui exerçait la saison dernière à l’USM Alger. Les contactes avec l’ancien international Faouzi Moussouni qui a travaillé la saison passée avec Rahmouni au MC Saïda, n’ont pas abouti. Enfin, le MOB qui prépare ses débuts à la phase de poule de la Coupe de la CAF, a convaincu le portier Rahmani à rempiler. L. H. AAIF cheraient un autre gardien. Ce n’est pas la première fois que l’enfant de Bordj Menaïl est sanctionné pour des raisons disciplinaires. En dehors de sa mise à l’écart de l’équipe nationale, sous l’ère Saadane, pour avoir, entre autres, simulé en 2010 une blessure pour ne pas rejoindre un stage, celui-ci a écopé, en 2013, d’une sanction d’une année suite à l’affaire dite de la finale de la Coupe d’Algérie lorsque joueurs, membres du staff et dirigeants du MCA avaient refusé de monter vers les officiels pour recevoir leurs médailles. Chaouchi avait raté toute la saison 20132014. En dernier lieu, il est à signaler que le club a enregistré aussi un autre Le jeune milieu de terrain de l’USMA et de la sélection olympique U23, Zinedine Ferhat, a signé hier un contrat de 3 ans avec l’AC Havre qui évolue en Ligue 2 française. A noter que l’ACH a vu défiler plusieurs joueurs algériens dont les plus connus sont Djadaoui, Bensaoula et Mamouni. En raison de sa présence en France, Ferhat ne s’est pas présenté hier devant la commission de discipline de la LFP, pour s’expliquer sur sa défection lors du stage de la sélection entamé le week-end dernier. Il risque, cependant, une lourde sanction qui pourrait le priver de compétition la saison prochaine, sans oublier une possible radiation à vie de toute présence au sein des sélections nationales. T. A. S. MEETING DE NANCY (800M) Makhloufi à l’assaut du record national de Saïd Guerni T aoufik Makhloufi retrouvera ce soir (18h36, heure algérienne) le traditionnel meeting Stanislas de Nancy (France). Pour ce retour au stade Raymond Petit qui lui a souri l’an dernier où il avait battu le record d’Algérie du 1000m (2’13’’08), Makhloufi entend s’attaquer au record d’Algérie du 400m (1’43’’09) qui appartient à Djabir Saïd Guerni depuis le 5 septembre 1999. Et aussi renouer une année après avec la victoire. A l’occasion de sa 4e compétition de l’année dont une à Rabat sur 800m (2e en 1’44’’91) Makhloufi sera-t-il à la hauteur de ses ambitions, pour s’offrir le record national de Said Djabir Saïd, ancien champion du monde du 800m (Paris 2003) et 3e aux JO de Sydney 2000 ? Un pari extrêmement difficile, puisque Makhloufi ne va pas se frotter aux meilleurs spécialistes mondiaux du 800m. Selon l’organisateur, Makhloufi a prévu de passer 1’16’’ aux 600m. Il y aura au départ le jeune Taoufik Makhloufi lors de la dernière édition à Nancy Kényan Jeremiah Kipkorir Mutai (1’45’’25), l’Espagnol Kevin Lopez (1’45’’61, 28e performance mondiale), le Polonais Marcin Lewandowski (ancien champion d’Europe) qui a réalisé à Rabat 1’45’’76 (31e performance mondiale de l’année) et le Qatari Abubaker Haydar Abdalla, crédité cette saison d’un temps moyen de 1’47’’17 (111e performance mondiale) réalisé à Djibouti. Pour rappel c’est le Kenyan Nicolas Kiplangat Kipkoech qui détient actuellement la meilleure performance mondiale de l’année sur 800m (1’43’’37). Après Nancy, Makhloufi qui a renoncé au Championnat d’Afrique de Durban 2016 effectuera sa dernière compétition à Monaco le 15 juillet et ce, avant les Jeux olympiques de Rio. Pour cette ultime course avant la pause, Makhloufi courra son premier 1500m de la saison. Est-ce que c’est suffisant pour être prêt au rendez-vous olympien ? HATHAT DEMAIN À STOCKHOLM Par ailleurs, Yacine Hathat, qui se trouve en stage de préparation à Barcelone depuis trois semaines, participera demain soir sur 800m (sé- rie B) lors du meeting de Stockholm en Suède. Hathat qui est resté sur une bonne performance (1’46’’06) à Doha le 6 mai, va profiter en Suède en vue de réaliser les minima (1’46’’) pour les JO de Rio 2016. Hathat n’est pas encore qualifié pour les championnats d’Afrique. Pour le moment seulement 11 athlètes iront à Durban pour les championnats d’Afrique suite aux forfaits du décathlonien Larbi Bourrada et Taoufik Makhloufi. D’autres athlètes algériens pourraient annoncer leur forfait pour les 20e Championnats d’Afrique qui se tiendront à Durban (Afrique du Sud) du 22 au 26 juin 2016. La Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) qui a prolongé d’une semaine (14 juin) les délais des minima pour l’Afrique, organise ce soir à partir de 23h30 une compétition appelée Journée Ramadhan au SATO de l’OCO (Alger). Il y aura 19 épreuves pour cette première journée. Chafik B. Ghoula, Zerrouki, Salhi et Amirouche à l’honneur L ’Amicale des anciens internationaux de football (AAIF) a programmé quatre cérémonies durant le mois sacré de Ramadhan pour honorer d’anciens joueurs, comme elle a l’habitude de la faire depuis sa création. Hier, elle a honoré Hassan Ghoula à Touggourt. Ancien joueur de Touggourt, Hassan Ghoula avait rejoint le NAHD où il a accompli une partie de sa carrière de joueur avant de rejoindre le CS Constantine. Il a porté le maillot national à plusieurs reprises. A la fin de sa carrière de joueur, il a embrassé celle d’entraîneur, qu’il a accompli avec brio, comme l’attestent ses succès avec les différentes équipes qu’il a entraînées ainsi que les nombreuses sollicitations dont il fait l’objet à chaque intersaison. Samedi prochain, Oran accueillera la cérémonie programmée en l’honneur de Sid Ahmed Zerrouki, ancien du MC Oran et international au long court. Sid Ahmed était un joueur talentueux avec un pied gauche digne des plus grands. Il était beau à voir jouer. Sa technique de gaucher n’avait d’égale que son intelligence dans le jeu. Vendredi 24 juin, l’AAIF sera à Sétif pour honorer Layachi Salhi, ancien joueur de l’ESS, qui comptabilise plusieurs sélections. Layachi Salhi était un très bon milieu de terrain à l’Entente de Sétif où il a marché sur les pas de son aîné Abdelhamid Salhi, un modèle de fair-play et de sportivité, sans oublier son immense talent de joueur. Le 30 juin, ce sera au tour de l’immense Boualem Amirouche d’être honoré par l’AAIF. Que dire de ce grand joueur qui a fait partie de la génération des internationaux postindépendance ? Son nom restera à jamais lié à son club de toujours, le RC Kouba, qu’il continue de servir à 74 ans comme coach de l’école de football. Il a été, avec les joueurs de sa génération, l’un des plus beaux fleurons du football algérien dans les années 1960-1970. A propos de ces cérémonies, Ali Fergani, le président de l’AAIF, a déclaré: «Si pendant le mois de Ramadhan, les clubs pro prenaient l’initiative d’honorer un ancien joueur par club et par an, cela ferait des heureux parmi les anciens internationaux sans qui le football ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.» Yazid Ouahib SG-FAF Gorge profonde avait vu juste G orge profonde l’avait annoncé dans nos colonnes le 11 juin. Sid-Ali Yahiaoui succède à Nadir Bouzenad (démissionnaire) au poste de secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF). Ghezzal a donc assuré un intérim de quelques jours. Gorge profonde avait raison. Il avait averti : «La FAF va faire appel à Sid-Ali Yahiaoui pour remplacer Nadir Bouzenad qui était secrétaire général de la Ligue nationale de football lorsque la Fédération est allée le chercher pour remplacer feu Mourad Bouchamla.» Sid-Ali Yahiaoui a donc fait le même chemin que celui qu’a emprunté son prédécesseur au secrétariat général de la FAF. Ce scénario avait donc été annoncé par gorge profonde samedi dernier qui avait indiqué : «Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et celui de la LFP, Mahfoud Kerbadj, ne tarissent pas d’éloges sur ses grandes facultés de travail et ses compétences. Ils avaient déjà pensé à lui pour les fonctions de secrétaire général de la FAF au cas ou Nadir Bouzenad serait tenté un jour d’aller voir ailleurs.» Ainsi se ferme la parenthèse Nadir Bouzenad et s’ouvre celle de Sid-Ali Yahiaoui. Y. Ouahib météo ALGER 17° 29° ORAN 22° 33° 18° CONSTANTINE 36° OUARGLA 29° 44° LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 juin 2016 COMMENTAIRE On achève bien les ministres Par Ali Bahmane D SELON LES PROJECTIONS DE L'ONU Plus d'un million de réfugiés auront besoin d'être relocalisés en 2017 P lus d'un million de réfugiés, pour la plupart des Syriens, ne pouvant rester dans leur pays d'accueil pour des raisons notamment de sécurité ou de manque de place, devront être relocalisés dans des pays tiers en 2017, a annoncé l'ONU hier. «Ce chiffre représente une explosion des besoins de 72% entre 2014 et 2017», a relevé le HautCommissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué repris par des médias. Ce bond spectaculaire s'explique surtout par le conflit syrien qui a forcé des millions de personnes à quitter leur pays. D'après les projections de l'ONU, en 2017, les réfugiés syriens devraient représenter environ 40% des besoins en relocalisation, suivis des Soudanais (11%), des Afghans (10%) et des réfugiés de la République démocratique du Congo (9%). Le nombre de places disponibles pour les relocalisations reste toutefois très largement insuffisant, déplore le HCR, qui se heurte au fait que très peu de pays acceptent de recevoir les réfugiés et que beaucoup de gouvernements mettent en place des quotas annuels d'admission. L'agence onusienne n'espère ainsi pouvoir relocaliser que 170 000 réfugiés l'an prochain, contre 143 000 cette année et plus de 100 000 en 2015. L'année dernière, comme les années précédentes, les Etats-Unis ont été le pays à recevoir le plus grand nombre de réfugiés (82 491) ayant besoin d'être relocalisés, devant le Canada (22 886), l'Australie (9321), la Norvège (9321) et le Royaume-Uni (3622). D'après des estimations de l'ONU publiées en mars, au moins 480 000 Syriens, soit 10% du total des réfugiés et déplacés qui ont fui le conflit, auront besoin de trouver un pays tiers au cours des trois prochaines années. (APS) MASSACRE D'ORLANDO LE TUEUR INSPIRÉ MAIS PAS DIRIGÉ PAR L'EI ■ Omar Mateen, l'Américain qui a perpétré dimanche à Orlando le pire attentat aux Etats-Unis depuis le 11 Septembre, a été inspiré par la propagande sur internet du groupe Etat islamique, mais rien n'indique que son crime ait été commandité depuis l'étranger. L'attaque à l'arme automatique menée par Omar Seddik Mateen a provoqué la mort de 49 personnes dans une boîte de nuit homosexuelle en vogue d'Orlando, une ville touristique de Floride réputée mondialement pour ses parcs d'attraction. L'attentat a fait aussi 53 blessés et le tueur, un Américain d'origine afghane né à New York il y a 29 ans, a provoqué une onde de choc et d'indignation dans le monde. Les témoins ont décrit des scènes de chaos et d'horreur. «Il semble que le tireur ait été inspiré par diverses sources d'informations extrémistes sur internet», a affirmé hier le président Barack Obama. Toutefois, a précisé le président américain, il n'y a «pas de preuve claire indiquant qu'il était dirigé depuis l'extérieur» ni «de preuves directes indiquant qu'il faisait partie d'un complot plus vaste». «Il a annoncé son allégeance à l'EI à la dernière minute mais il n'existe pas de preuve à ce stade qu'il ait été dirigé par eux», a insisté Barack Obama. Le tueur, employé dans une société de sécurité, a attaqué le Pulse dimanche vers 2h (6h GMT) avec un fusil d'assaut et une arme de poing. Après avoir abattu plusieurs personnes, il s'est retranché dans les toilettes avec des otages et a appelé les services d'urgence pour revendiquer son allégeance au groupe Etat islamique. POINT ZÉRO Cosmic connection 6 - DENEB, L’ŒUF ET LA POULE Type spectral A2la. Magnitude 1,25. Age inconnu. Distance : 1500 années-lumière. P as un bruit dans le vaisseau. Et pour cause, l’équipage américain est endormi ou assommé à l’arrière et Anas a coupé les moteurs pour économiser du carburant, se laissant dériver au point mort, si tant est que les vaisseaux spatiaux ont un levier de vitesse et un point mort. Car le spectacle est saisissant, vu de la Terre, Deneb annonce l’arrivée des constellations de l’été et ce triangle bien visible avec les deux autres pointes Altaïr et Vega, de l’espace, Deneb est un majestueux lustre du cosmos, 60 000 fois plus lumineux que le Soleil, qui peut rendre fou les adorateurs de lumière. En réalité, il y a plusieurs Deneb, queue en arabe (danb), ce nom ayant été donné à plusieurs étoiles comme Deneb Kaitos, queue de la baleine dans la constellation du même nom, Deneb Algedi, queue de la chèvre pour l'étoile Alpha Capricorni de la constellation du Capricorne, ou Par Chawki Amari encore Deneb Ola, queue du lion, la Beta Leonis de la constellation du Lion. Mais là, il s’agit d’alpha cygni la supergéante blanche de la constellation du cygne, Deneb el dadjadja de son nom complet, soit la queue de la poule. Anas n’a jamais mangé de cygne, mais à cet instant, Il mangerait bien du poulet. Il s’est rendu dans la cuisine où, dans le frigo américain bien rempli, il a trouvé des œufs et du poulet en poudre. C’est déjà ça. Après avoir mangé et maudit les habitudes alimentaires américaines, Anas a nettoyé la table pour éviter l’apparition de bactéries, ces étranges molécules de base qui ont eu l’étrange idée de se diviser un jour pour former ce qu’on appelle la vie. Même en poudre, la question se pose : qui est venu avant l’œuf ou la poule, l’univers ou l’idée de l’univers ? C’est toute la question de l’origine de la vie sur Terre, probablement une simple bactérie arrivée par une météorite, ce qui a produit toute la suite et, des milliards d’années plus tard, le tyrannosaure puis Saadani. Mais d’où venait cette météorite ? … à suivre ur dur d’être ministre. Cela vient d’être confirmé par le dernier remaniement gouvernemental. De par son caractère autoritaire, Bouteflika n’a jamais accordé grand crédit à ses ministres, ne prêtant l'oreille qu’à son entourage immédiat et à quelques amis de longue date, souvent désignés comme conseillers (Boualem Bessaih, Rahal). Il les reçoit rarement, n’hésitant pas à les blâmer en plein Conseil des ministres, quand carrément il ne met pas fin à leurs fonctions en pleine réunion. Il n’a pas épargné des hommes qui lui ont témoigné à longueur d’années une fidélité à toute épreuve, parfois à la limite de l’obséquiosité (Ould Abbès, Amar Ghoul, Amara Benyounès) et même des amis de longue date (Yazid Zerhouni). Bouteflika peut garder des ministres à leur poste une quinzaine d’années ou plus (Benbouzid, Amar Ghoul) comme il peut les limoger en une année. Pour les uns par souci de momifier un secteur, pour les autres par volonté de neutraliser une pression clanique. Qu’importent le bilan, le travail effectué, les contraintes. Ainsi, on ne voit pas quelle responsabilité possède l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, dans la profonde crise financière dans laquelle se débat le pays alors qu’elle est liée à deux facteurs : la chute brutale des revenus pétroliers et leur mauvaise gestion, en temps d’abondance, par les autorités politiques. Quelles autres mesures anticrise pouvait-il prendre ? Celles que Benkhalfa a assumées — la bancarisation de l’argent de l’informel et l’emprunt national — se sont révélées audacieuses mais ont buté sur les pesanteurs économiques et sociales et avaient surtout besoin de temps. Idem pour Khebri Salah qui a hérité d’un secteur déstructuré et pillé par Chakib Khelil ainsi que d’une conjoncture pétrolière et gazière catastrophique. Sid-Ahmed Ferroukhi, ancien ministre de l’Agriculture, avait commencé à mettre de l’ordre dans son secteur, mais les résultats ne pouvaient être immédiats, tant le secteur est lourdement dépendant des autres. Les successeurs de ces ministres ne feront ni mieux ni pire ; ils seront, comme leurs prédécesseurs, soumis aux aléas d’une conjoncture mondiale et nationale exécrable et aux caprices du chef de l’Etat qui, fait aggravant, ne maîtrise pratiquement plus rien depuis quelques années. La déstabilisation des ministres a été en outre alimentée par les retombées des guerres de clans au sommet du pouvoir. Publiquement, le secrétaire général du FLN dresse des couronnes ou voue aux gémonies des ministres, sans parler des généraux. Il lui arrive d’imposer des hommes à lui dans les équipes gouvernementales — le successeur de Sid-Ahmed Ferroukhi à l’Agriculture. Par magie ? Ou simplement par son appartenance au clan présidentiel le plus dominant. Mais il arrive malgré tout que des ministres s’imposent et laissent même leur nom dans l’histoire, à l’image de Mostefa Lacheraf qui n’avait pas hésité à affronter Boumediène et son entourage dans les années 1970 pour imposer sa réforme de l’école. Un de ses dignes successeurs aujourd’hui est Mme Benghebrit, qui partage avec lui la compétence, la passion du métier et le courage d’affronter les puissants et surtout l’ordre établi. C’est un miracle qu’elle soit conservée actuellement à son poste de ministre, chance que n’a pas eue Abdelaziz Rahabi auquel Bouteflika n’a pas laissé le temps de poursuivre sa réforme de la communication en Algérie. De celle-ci, le chef de l’Etat ne voulait pas entendre parler, privilégiant la mise au pas des communicants et de leurs outils, tâche confiée à Hamid Grine, l’actuel ministre, qui l’exécute parfaitement. Dans les équipes gouvernementales de ces 16 dernières années, de grands ministres (comme de grands commis de l’Etat) ont laissé leurs traces, mais de bien médiocres ont sévi, faisant de lourds dégâts. Rarement ces derniers ont rendu compte à la justice ou au peuple. Il faut dire, à la décharge de tout le monde, que la responsabilité première incombe au système politique qu’ils ont servi, soit pas conviction, soit par obligation. Ce système qui fait le malheur de l’Algérie. ALGER ALGER 3h19 20h05 ORAN ORAN 3h39 20H13 CONSTANTINE 3h07 CONSTANTINE 19h48 OUARGLA OUARGLA 3h34 19h32