Pour - Algérie 2015

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Pour - Algérie 2015
SESSION PARTIELLE DU BAC
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KH.-ARAB EN PAGE 2
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 juin 2016
N°7819 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
TIBHIRINE
Enfin
la vérité ?
PROJET DE LOI PORTANT SUR LE
CODE DE L’INVESTISSEMENT À L’APN
LA RÈGLE 51/49
AU CŒUR
DU DÉBAT
PHOTO : DR
RETRAIT DES
CONVOCATIONS
POUR LES CANDIDATS
● Le gouvernement envisage-t-il
la suppression de la règle des 51/49%,
appliquée sur les investissements étrangers
en Algérie ? Les députés ont émis différentes
critiques sur le nouveau texte qui vise à
réaménager cette règle qui a déjà fait
couler beaucoup d’encre.
LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 3
CONTRIBUTION
Il faut sauver la
soldate Benghebrit
PAR ALI MEBROUKINE
Professeur d’université
LIRE EN PAGE 10
El Watan
■ SOVAC ANNONCE LA REPRISE
L’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine tire-telle à sa fin, après le transfert des échantillons prélevés
sur les crânes des victimes ? Après plus d’une décennie de
bataille judiciaire et de polémiques incessantes,
le dossier semble évoluer à présent, croit-on savoir,
dans un climat plus serein, vers l’éclatement de la vérité.
LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 2
DES VENTES CHEZ SKODA
La Fabia Monte Carlo
et le Yeti disponibles
■ RENAULT ALGÉRIE
Partenaire du CRA
pendant le mois sacré
■ IVAL
EMPRUNT OBLIGATAIRE NATIONAL
L’ÉTAT TENTE D’ÉVITER L’ÉCHEC
Packs d’entretien
Amane et Raha pour
l’Iveco Daily
■ CITROËN
● Lancé officiellement le 17 avril dernier, l’emprunt obligataire national
pour la croissance économique semble déjà marquer le pas, l’Etat se
voyant désormais obligé de mettre la pression sur les banques
et les assureurs pour améliorer son placement.
La C4 L dévoilée
en Chine
LIRE L’ARTICLE DE AKLI REZOUALI EN PAGE 5
LIRE NOS ARTICLES EN PAGES 12 ET 13
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 2
L’ACTUALITÉ
TIBHIRINE
Enfin la vérité ?
● L’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine tire certainement à sa fin après le transfert des échantillons prélevés sur les crânes des
victimes. Après plus d’une décennie de bataille judiciaire et de polémiques polico-politiciennes, le dossier retrouve sa place dans un climat
propice à l’éclatement de la vérité. La thèse de la bavure militaire tombe à l’eau et l’on s’achemine progressivement vers la thèse d’un
massacre commis par le GIA….
PHOTOS : D.R.
L
’enquête sur l’assassinat des sept
moines de Tibhirine, en mai 1996,
après leur séquestration par un
groupe terroriste, tire à sa fin, après la
remise par l’Algérie, des prélèvements
effectués sur les crânes des victimes.
La décision est intervenue après une
série de refus et de polémiques ayant
suscité des tensions dans la gestion
de ce dossier purement judiciaire,
transformé par la force du temps et des
changements de juges en une affaire
politique. Elle a été favorisée, nous
dit-on de source sûre, par «le climat
de sérénité» dans lequel se déroule les
négociations entre les justices des deux
pays. Il faut dire que le juge Marc Trévidic, sous la pression des familles des
moines, a donné du fil à retordre aux
autorités algériennes, auprès desquelles
il a toutefois obtenu l’accord pour
l’exhumation des crânes et effectuer
des prélèvements afin de déterminer
la cause de leur mort. Le juge français
voulait tout simplement conforter la
thèse de la «bavure militaire» défendue
par les partisans du «qui tue qui ?». Du
côté algérien, les auteurs de cet acte
ignoble sont tous connus et identifiés.
Des témoins de premier rang, des terroristes repentis, élargis ou ayant purgé
leurs peines, sont unanimes à confirmer
cette thèse et l’enquête est ouverte. En
2001, le juge Jean-Louis Bruguière se
déplace en Algérie et obtient le dossier
ficelé. En 2007, son jeune confrère,
Marc Trévidic, le remplace. Il s’intéresse de très près aux témoignages qui
imputent ce massacre à l’ANP. Dans
ce climat délétère, Trévidic demande
à se rendre à Alger. La réponse prend
du temps. Entre-temps, le juge du pôle
pénal spécialisé de Sidi M’hamed, à
Alger, chargé de cette enquête, délivre
Monastère de Tibhirine à Médéa
une commission rogatoire à travers
laquelle il demande l’audition de Pierre
Le Doaré, ancien chef d’antenne de
la Direction générale de la sécurité
extérieure (DGSE) à Alger de 1994 à
1996 qui avait mené les négociations
avec le GIA, et évoque la disparition
de rapports de la procédure qu’il aurait
lui-même rédigés, mais aussi Charles
Marchiani, un préfet de police, chargé
par également de négocier la libération
des moines. Pour le juge algérien, ces
deux personnages sont des témoins-clés
qui sont détenteurs de la vérité. Malgré
l’absence de réponse, Trévidic arrive à
Alger en octobre 2014. Il discute avec
ses homologues algériens, et profite de
l’occasion pour déposer une demande
d’exhumation des crânes des victimes,
enterrées au jardin du monastère à Mé-
déa. Les tractations prennent du temps,
et les réponses aux commissions rogatoires tardent à venir. Elles finissent par
aboutir à un accord. Avec son adjointe
Nathalie Poux et deux experts, Trévidic
obtient l’autorisation de se rendre à
Tibhirine les 14, 15 et 16 octobre 2014.
L’exhumation et les prélèvements sont
effectués en sa présence par des experts
algériens de l’Institut de criminologie
de la Gendarmerie nationale. Mais
ordre a été donné de ne lui remettre
que les photos et les clichés et non pas
les doubles des prélèvements. Les raisons sont toutes simples : il s’agissait
d’appliquer le principe de réciprocité
après que les experts algériens aient été
totalement exclus par les autorités françaises du lieu où s’était crashé l’avion
affrété par Air Algérie et empêchés
de toute participation à la collecte des
débris et prélèvements. Les nombreuses
tractations entre les deux pays, n’ont
abouti qu’à une décision qui autorisait
les mêmes experts à être présents, mais
de loin, en tant… qu’observateurs. Une
mesure qu’Alger a eu du mal à avaler.
Sa réaction a été d’appliquer le principe
de réciprocité en ce qui concerne le dossier de Tibhirine. Les experts français
et Trévidic sont repartis en France les
mains vides. Des avocats des proches
des moines dénoncent ce qu’ils qualifient de «confiscation des preuves», de
«poursuite du blocage et des entraves
constamment rencontrées».
Une année plus tard, la ministre française de la Justice, Christiane Taubira,
arrive à Alger. Elle remet sur la table
la demande de Trévidic d’avoir les
prélèvements. Les tractations prennent
du temps. Trévidic quitte son poste et
c’est Nathalie Poux, son adjointe, qui
le remplace.
La visite du Premier ministre, Manuel Valls, en avril 2016, accompagné
de Jean-Jacques Urvoas, fraîchement
nommé au poste de Garde des sceaux
et qui veut à tout prix en finir avec ce
dossier, va cette fois-ci porter ses fruits.
La partie algérienne exige qu’en contrepartie de ces prélèvements, la justice
française réponde à la commission
rogatoire délivrée deux ans plus tôt et
transmette les tests ADN des membres
des familles des victimes pour identifier
chacune d’elles.
En deux mois, MM. Le Doiret et Marchiani sont entendus en présence des
avocats et, selon des sources judiciaires,
ils confirment la thèse de l’assassinat
commis par le GIA. L’enquête commence à approcher de son épilogue.
La thèse de la bavure de l’armée
tombe à l’eau. Les crânes des moines
ne portent, selon nos interlocuteurs,
aucun impact de balle. Accompagnés
de deux experts, la juge Nathalie Poux
se rend une seconde fois en Algérie et
s’envole avec les prélèvements pour
savoir si la décapitation est intervenue
post mortem, ce qui, selon les partisans
du «qui tue qui ?», accréditerait la
thèse d’une «manipulation par l’armée
dans le but de dissimuler les causes du
décès et faire croire à l’implication des
islamistes». Mais, révèlent nos sources
des deux côtés de la Méditerranée, les
juges veulent en finir avec ce dossier et
tout porte à croire qu’il sera fermé dans
les mois à venir avec l’éclatement de la
seule vérité et rien que la vérité, loin de
toutes manipulation ou marchandage
politiques.
Salima Tlemçani
SESSION PARTIELLE DU BAC
RETRAIT DES CONVOCATIONS
POUR LES CANDIDATS
T
outes les mesures ont été prises afin d’assurer
le bon déroulement des épreuves partielles du
baccalauréat et d’éviter une nouvelle fraude lors de
cette session prévue du 19 au 23 juin, a déclaré hier
le secrétaire général du ministère de l’Education
nationale, Abdelhakim Belabed. «Tout a été fait
pour un risque de zéro de fuite», assure le même
responsable, qui était hier l’invité de la rédaction de
la Chaîne 3. «Tous les moyens humains et matériels
sont mobilisés et toutes les mesures ont été prises
pour la réussite de cette session partielle. Même
si le dispositif organisationnel a été maintenu,
des mesures de renforcement du contrôle ont
été décrétées. La chaîne d’acheminement des
sujets sera accompagné et supervisée par des
cadres du ministère. Il n’y aura pas fuite», promet
M. Belabed, qui s’appuie sur toutes les nouvelles
dispositions «draconiennes» prises en cas de
fraude, mais dont il n’a pas voulu donner plus
de détails. Le responsable refuse de s’étaler sur
les modifications apportées sur l’organisation,
après la mise en cause de responsables de l’Office
national des examens et des concours (ONEC)
dans la fuite des sujets de plusieurs matières lors
de la première session, l’enquête étant toujours
en cours. M. Belabed a estimé, à ce propos, que
«les risques de fraude sont très réduits» pour cette
session partielle en préparation, soulignant que le
gouvernement est «décidé à préserver l’intégrité
et la crédibilité du baccalauréat». Il a précisé,
dans ce cadre, qu’il est strictement interdit pour les
candidats d’avoir leurs téléphones portables dans
les salles d’examen, prévenant que «tous ceux qui
seront en possession d’un téléphone à l’intérieur
des centres d’examen seront considérés comme
étant en état de fraude».
Concernant le calendrier de ces épreuves
partielles, il sera, selon le même responsable,
«très aéré» de manière à permettre aux élèves
de les passer dans des «conditions acceptables».
Les candidats concernés passeront les épreuves
dans les mêmes établissements où ils étaient
affectés la première fois. Des modifications ont
été apportées à la couleur de la convocation, ajoute
le même responsables. Il a affirmé, également,
que les candidats retardataires lors de la première
session seront tolérés à repasser les examens afin
de leur donner une nouvelle chance. Le retrait des
convocations pour les candidats concernés par les
épreuves partielles du baccalauréat a débuté hier
à 13h sur le site internet de l’ONEC (http://bac.
onec.dz). 557 000 candidats sont concernés par
la session partielle. 2072 centres de déroulement
sont prévus, ce qui représente 81% des centres de
la session ordinaire du baccalauréat.
Les résultats seront disponibles, au plus tard, le 15
juillet. Les épreuves partielles, qui auront lieu du
19 au 23 juin, concernent sept matières pour les
sciences expérimentales, quatre pour les filières
mathématiques, maths-technique et gestionéconomie, et une matière pour la filière langues
étrangères. 38% de l’ensemble des candidats
(818 518 au niveau national) sont concernés par
ces épreuves, alors que 21% des candidats sont
concernés par les matières en commun.
Les épreuves partielles «se dérouleront selon
le schéma scientifique et pédagogique habituel
et dans les mêmes conditions qui entourent les
épreuves et les corrections».
Fatima Ait Khaldoun-Arab
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
PROJET DE LOI PORTANT SUR LE CODE DE L’INVESTISSEMENT À L’APN
La règle 51/49 au cœur du débat
● Les parlementaires, dans leur ensemble, se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances. «Le
code de l’investissement est un projet qui dure dans le temps, contrairement à la loi de finances qui change chaque année.»
PHOTO : H. LYES
L
e gouvernement envisage-til la suppression de la règle
des 51/49%, appliquée sur
les investissements étrangers en
Algérie ? D’aucuns estiment que
l’extirpation de cette disposition
du code d’investissement pour
être régie par les textes des lois
de finances est un prélude pour
son annulation ou du moins
pour sa révision. Hier, lors de la
présentation en plénière par le
ministre de l’Industrie et des Mines
du projet de loi relatif à la promotion
de l’investissement, les députés
du FLN ont critiqué cette règle et
ont demandé la définition de son
champ d’action et son traitement
qui devrait concerné uniquement
les secteurs névralgiques tels que
les hydrocarbures et la défense,
les élus du Parti des travailleurs
(PT) ont plaidé, quant à eux, pour
le maintien de cette disposition,
alors que d’autres députés ont
revendiqué son annulation pure et
simple car elle freine l’économie
nationale. Les députés du PT
comptent demander, à l’issue du
débat qui s’étalera sur trois jours,
le retrait de ce texte de loi qui
n’est pas, selon Ramdane Taazibt,
«amendable». Avant l’entame des
débats, le ministre de l’Industrie
a défendu son projet et surtout les
mesures décriées par les membres
de la commission des finances.
Il s’agit plus particulièrement du
transfert de la règle 51/49 du code
de l’investissement à la loi de
finances 2016. Pour le ministre, ce
déplacement a permis de «remettre
Les députés, dans leur ensemble se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à
la loi de finances
de l’ordre, lever les équivoques
et les contradictions au niveau de
son application». Lors des débats,
Baha Eddine Tliba, vice-président
de l’APN et député FLN, a pris
le premier la parole. Il a tenu à
préciser à l’adresse du ministre
Bouchouareb que les critiques des
députés FLN, qui se succéderont
en plénière durant ces deux jours
de débats autour de ce projet, ne
visaient pas le ministre en personne
dès lors, rappelle-t-il, que le projet
en question «n’appartient ni à une
personne ni à une administration.
Ce projet est celui du président
de la République. Unanimes, les
députés du FLN ne veulent pas de la
règle 51/49. Pour Mohamed Cherif
Ould El Hocine, député FLN,
la règle 51/49 «est un véritable
obstacle à l’investissement». Il est
temps, de son avis, de traiter «sans
démagogie» ce point. La règle doit
toucher les secteurs économiques
névralgiques seulement comme
les hydrocarbures et la défense,
suggère-t-il. Pour le droit de
préemption, le député pense
que cet aspect doit être traité
«sans complexe dans le code de
l’investissement». Les députés
FLN n’ont pas caché leur intention
de proposer un amendement
concernant cette règle.
Medjdoub Beda le confirme en
plénière et s’insurge contre cette
mesure qui, selon lui, a paralysié
plusieurs secteurs. «Il faut libérer
l’investissement et s’ouvrir sur les
capitaux étrangers, une solution
qui permettra à l’Algérie d’éviter le
recours à l’endettement extérieur»,
dit-il. Les parlementaires, dans
leur ensemble se sont élevés
contre le transfert de la règle 51/49
du code de l’investissement à
la loi de finances. «Le code de
l’investissement est un projet qui
dure dans le temps contrairement
à la loi de finances qui change
chaque année. La règle 51/49 si elle
est maintenue ou révisée doit être
régie par le code d’investissement»,
insistent les députés.
Pour sa part, le PT a vivement
critiqué ce projet.Le député
Taazibt explique que ce code
d’investissement octroie des
avantages et facilité l’exonération
sans précédent. C’est un projet
qui n’a pas pris, selon lui, en
compte l’expérience amère des
privatisations qui n’ont apporté
que la destruction du patrimoine
industriel. «Ce code est un
concentré d’exonération et de
cadeaux fiscal et parafiscal au
secteur privé national et étranger.
C’est un pillage organisé des
ressources de l’Etat et c’est un
code qui touche jusqu’à l’unité
territoriale de la République et
est contraire au contenu de la
nouvelle Constitution», note
Taazibt. Le PT demande son
retrait : «Cette politique, qui a
été expérimentée ailleurs, n’a rien
donné et dans certain cas comme en
Tunisie, l’ouverture totale vers les
investisseurs étrangers a provoqué
des révolutions.»
Les partis islamistes sont partagés
entre l’annulation pure et simple
de cette règle ou sa révision afin
qu’elle ne s’applique qu’aux
secteurs stratégiques. Nabila Amir
LA COMMISSION ÉCONOMIQUE SUGGÈRE
LE MAINTIEN DU DROIT DE PRÉEMPTION
L
a commission des affaires économiques, du
développement, de l’industrie, du commerce
et de la planification de l’APN a proposé,
hier, l’amendement de l’article 30 du projet
du code de l’investissement, en maintenant le
droit de préemption. «L’Etat dispose du droit
de préemption sur toutes les cessions d’actions
ou de parts sociales ainsi que d’actifs par ou
au profit d’étrangers», stipule l’article 30 tel
que proposé à l’amendement dans le rapport
préliminaire élaboré par la commission des
affaires économiques de l’APN. Or, le projet
de loi prévoit de soumettre toutes les cessions
d’actions ou de parts sociales ainsi que d’actifs
par ou au profit d’étrangers à une autorisation du
ministre chargé de l’investissement. Appliqués
sur les investissements étrangers en Algérie,
la règle 51/49 et le droit de préemption ont été
extirpés du projet de code de l’investissement,
présenté hier par le ministre de l’Industrie.
Instituées en 2009 dans le cadre de la loi de
finances complémentaire, les deux dispositions
réglementaires seront régies seulement par
les lois de finances si le projet est voté par le
Parlement.
L’autre proposition d’amendement suggérée
par la commission des affaires économiques
consiste à conférer le caractère obligatoire
concernant les décisions prises par le Conseil
national de l’investissement en matière
de grands projets. Elle a aussi proposé la
consécration de la pérennité des emplois créés
comme une condition pour bénéficier d’une
prorogation de la durée des avantages évoqués
par l’article 16 du projet de loi. Dans son rapport,
la commission économique de l’APN a aussi
suggéré la définition des modalités d’octroi des
avantages et incitations aux investisseurs. Dans
ses recommandations, la commission des affaires
économiques plaide en faveur de l’amélioration
du climat des affaires, la libération des initiatives
et la mise en place de formules idoines à même de
conférer davantage de transparence et d’efficacité
dans l’acte d’investir.
H. L.
TALAIE EL HOURIAT À PROPOS DU REMANIEMENT MINISTÉRIEL
L
e remaniement ministériel effectué, samedi
dernier, «s’inscrit dans la logique désespérée de
sauvetage d’un système politique dépassé». C’est ce
que pense le parti Talaie El Houriat (les avant-gardes
des libertés) dans un communiqué rendu public
hier. Pour la formation que préside l’ancien chef
de gouvernement Ali Benflis, «le vide durable au
sommet de l’Etat a profondément anesthésié toute
vie institutionnelle dans le pays» et les remaniements
ministériels ne changeront rien. «Le gouvernement
ne gouverne plus depuis très longtemps. Il ne
tient plus que des réunions devenues rarissimes.
On ne lui connaît aucun cap ni aucun projet. Son
ineffectivité est de notoriété publique. Dans de
telles conditions, les remaniements ministériels
peuvent susciter la curiosité mais ils sont dépourvus
de sens», soutient ce parti dans son communiqué.
Pour Talaie El Houriat, les gouvernements que se
sont succédé depuis une décennie «ont conduit le
pays à l’impasse politique, à la faillite économique
et à la déstabilisation sociale dont les signes
avant-coureurs se multiplient et s’accumulent».
«Ces gouvernements ne sont que le bras exécutif
d’un système politique qui porte lui-même la
responsabilité de l’ensemble de ces échecs. Faute
d’une modernisation de ce système politique, il
serait vain d’attendre d’un remaniement ministériel
qu’il constitue la panacée aux maux politiques et
institutionnels qui assaillent la nation de toutes
parts», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Ainsi, estiment les rédacteurs de ce communiqué,
ce gouvernement remanié, comme les précédents,
«n’a ni crédibilité ni légitimité aux yeux de nos
concitoyennes et nos concitoyens pour prétendre
pouvoir les mobiliser à l’effet de faire face aux
multiples défis actuels». «L’ampleur des échecs
passés lui a valu la perte irrémédiable de leur
confiance. Ils ne croient nullement en lui pour
marquer un nouveau départ», lit-on dans le même
document. Au bout du compte, enchaîne ce parti,
le gouvernement remanié est «un gouvernement de
gestion du statu quo». «Il n’apporte rien de nouveau
et se condamne de ce fait à la fuite en avant que le
régime politique en place s’est donnée pour stratégie
de survie. Il s’inscrit dans la logique désespérée
du sauvetage d’un système politique dépassé et
manifestement pas dans celle du sauvetage du pays
avant qu’il ne soit trop tard», précise-t-on. M. M.
PHOTO : H. LYES
«C’est un gouvernement de gestion du statu quo»
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR PRÉSIDE UNE RENCONTRE RÉGIONALE À ORAN
Le développement économique
passe par les collectivités locales
● «Le développement local est primordial et la situation ne permet aucun répit», a prévenu le ministre de l’Intérieur, qui a
indirectement menacé d’écarter les gestionnaires n’arrivant pas à suivre le mouvement.
PHOTO : DR
L
e rôle des collectivités locales
dans le développement
économique du pays a été
au cœur de la rencontre régionale
d’évaluation ayant concerné
13 wilayas de l’Ouest et qui a été
animée hier à Oran par Nouredine
Bedoui, ministre de l’Intérieur et
des Collectivités locales. La
motivation exprimée répond
à un double objectif : atténuer la
dépendance des collectivités
locales vis-à-vis du Trésor public en
impulsant une nouvelle dynamique
de développement et permettre à
l’Algérie de sortir de la dépendance
vis-à-vis des hydrocarbures. Ainsi,
l’impératif qui consiste à encourager
et à diversifier la production des
biens et des services pour suppléer
à l’importation est conjugué à
«la nécessité de rationnaliser les
dépenses publiques et de réduire
celles liées à la gestion», selon le
ministre qui affirme : «Malgré les
instructions données dans ce sens,
des exagérations dans l’établissement
de budgets orientés vers les dépenses
au lieu d’acquérir des équipements
ont été constatées.» Le contexte
actuel marqué par la chute des
prix du pétrole et l’hégémonie des
grandes institutions financières
mondiales a été évoqué, mais pour
dire simplement que «les décisions
prises il y a quelques années, tel le
remboursement anticipé de la dette
extérieure, nous ont permis d’atténuer
Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales
les effets de la crise vécue par les pays
producteurs de pétrole». La rencontre
revêt cependant un caractère pratique
orienté vers l’avenir et les 13 walis
qui ont participé aux travaux devaient
fournir leurs propres bilans mais
aussi débattre des insuffisances ou
des entraves rencontrées sur le terrain
afin d’y remédier. «Le développement
local est primordial et la situation
ne permet aucun répit», a prévenu
le ministre qui a, indirectement,
menacé les gestionnaires n’arrivant
pas à suivre le mouvement de se voir
écartés. Le gouvernement table sur un
programme de développement global
qui ne laisse aucune région à la traîne
et c’est ce qui motive la «création
de nouvelles zones d’activités, y
compris dans les communes les plus
enclavées». Le chiffre de 50 000
lots de terrains à attribuer dans le
cadre des microzones d’activité a été
par ailleurs communiqué et vise à
permettre aux jeunes entrepreneurs de
se lancer dans l’aventure sans avoir à
mobiliser des ressources importantes.
En parallèle, il est demandé aux walis
d’assainir la situation du foncier
industriel et d’encourager les «vrais»
investisseurs en les accompagnant
réellement dans leurs démarches.
«Il n’y a pas de commune pauvre
sauf chez ceux qui ont encore la
mentalité rentière», a encore martelé
le ministre pour inciter les décideurs
locaux à être entreprenants et prendre
en compte les ressources fiscales
comme les sources de revenus, tout
en assurant le bon fonctionnement
des services de l’ Etat. A un niveau
central, des initiatives ont été prises
pour réviser les textes de loi relatifs à
l’organisation et à la finance locales
afin de doter les collectivités locales
de plus de ressources. De nouveaux
textes instaurant localement
des mécanismes qui permettent
d’encourager le secteur productif
sont également en préparation, a
annoncé le ministre qui insiste sur le
suivi et le contrôle de tous les actes
de gestion, seul rempart contre la
dilapidation des biens publics et la
corruption. L’intervention lors de
cette rencontre d’un directeur central
démontre à quel point on est encore
loin et les chiffres tenant compte du
Calpiref et des dispositions de la loi
de finances complémentaire de 2015
parlent d’eux-mêmes. Les 13 wilayas
de l’ouest ont enregistré 11 204
dossiers d’investissement, dont 2666
ont été retenus. Seulement 817 actes
de concession ont été délivrés et seuls
607 projets pour une valeur globale
de 4,3 milliards de dinars ont été
réellement lancés. Enfin, uniquement
BÉJAÏA
PORT DE DJENDJEN
Trois syndicalistes suspendus
pour avoir fait grève
Recul de 19%
de l’activité au
premier trimestre
● Le bras de fer a commencé lorsque, en avril dernier, les travailleurs — dans une action conduite
par le syndicat de l’unité affilié à l’UGTA avec dépôt de préavis — sont entrés en grève en mettant
en avant une série de revendications.
L
60 projets sont opérationnels pour une
valeur de 1,3 milliard de de dinars.
Au final, le taux de concrétisation
des projets n’est que de 7,3% contre
5,7% à l’échelle nationale. A l’échelle
régionale, les 6540 emplois générés
dans ce cadre ne représentent qu’une
infime partie des potentialités réelles
de développement de la région et c’est
ce retard que le gouvernement veut
rattraper en multipliant les rencontres
avec les responsables locaux.
La réunion gouvernement-walis
sera officielle et régulière et les
regroupements régionaux vont
tendre à estomper les disparités en
sortant avec des recommandations
concrètes. Par exemple, dans le détail,
il s’est avéré que quatre wilayas
(El Bayadh, Tissemsilt, Naâma,
Mostaganem) n’ont délivré aucun
acte de concession à des investisseurs.
De manière générale, en dehors des
effets négatifs de la bureaucratie,
les walis qui se sont exprimés ont
posé des problèmes concrets, tels
que la centralisation de certaines
décisions qui entravent l’initiative
locale et font perdre du temps ; c’est
le cas de la viabilisation des zones
industrielles qui ne relève pas des
prérogatives locales. La situation du
foncier agricole situé à proximité des
zones urbaines ou à l’intérieur des
zones d’extension touristiques a été
un des thèmes ayant suscité le plus de
controverse.
Djamel Benachour
es travailleurs d’Aglo-béton El
Kseur (Béjaïa), unité industrielle
relevant de la Société des matériaux de
construction (Somacob) qui emploie
quelque 70 personnes, n’en finissent pas
de payer les frais de leur fronde. Parce
que des langues se sont enfin déliées
pour contester la précarité des conditions
socioprofessionnelles prévalant au niveau
de cette entreprise publique, ainsi que le
«mépris» et les «intimidations» dont feraient
l’objet des employés, trois syndicalistes dont
le secrétaire général du syndicat, Bellataf
Salim, sont frappés de suspension assortie de
poursuites judiciaires.
«Constatant que l’administration a manqué
à sa promesse d’améliorer le quotidien
des travailleurs, nous avons décidé
quelques semaines après la grève d’avril de
reconduire notre mouvement de protestation.
Et pour éviter de s’asseoir encore une fois
à la table des négociations, l’employeur
a suspendu trois syndicalistes et déposé
deux plaintes visant la dissolution de la
section syndicale», explique Bellataf Salim.
Et d’enchaîner : «Pour faire peur aux
travailleurs et les empêcher d’exercer
leur droit à la grève, l’administration
n’a pas hésité à recourir à des méthodes
illégales, comme par exemple faire signer
un engagement de reprise de travail aux
travailleurs sous menace de suspension,
alors que la justice n’a pas encore statué
sur l’illégalité ou pas de la grève». Pour
rappel, ce bras de fer a commencé lorsque,
en avril dernier, les travailleurs, dans une
action conduite par le syndicat de l’unité
affilié à l’UGTA avec dépôt de préavis, sont
entrés en grève, mettant en avant une série de
revendications. Après une semaine d’arrêt
de travail, travailleurs et employeur se sont
assis à la table des négociations. A l’issue
de ce face-à-face, il a été décidé de geler la
grève, et en contrepartie l’administration
devait prendre en charge la totalité des
revendications portées par les travailleurs,
notamment celles relatives au respect de la
convention collective de l’entreprise, selon
Belattaf Salim. Sauf que les choses ne se sont
pas déroulées comme prévu. «Comme ils ne
peuvent ou veulent pas régler la situation, ils
poussent au pourrissement. Nous exigeons
le retrait des plaintes, la réintégration
des travailleurs et syndicalistes suspendus
et la satisfaction de notre plateforme de
revendications», insiste notre interlocuteur.
Du côté de l’administration, c’est un autre
son de cloche. «Fermeture de portail
avec cadenas, empêchement physique
et insultes, c’est cela que vous appelez
une grève légale», s’est écrié le directeur
de l’entreprise par intérim, M. Yaâkoubi,
contacté par téléphone. Le responsable
va jusqu’à nier l’existence même d’une
plateforme de revendications. Mieux, il crie
à la manipulation : «Nous nous sommes
réunis avec l’union de wilaya de l’UGTA,
l’inspection du travail, et tout le monde s’est
étonné du motif de ce mouvement, car aucun
point revendicatif n’est formulé par les
travailleurs. C’est incroyable ! Et je les défie
aussi de me citer un point où la convention
collective n’est pas respectée. L’avenir nous
le dira, mais il flotte comme une odeur de
manipulation extérieure dans cette affaire.»
A Béjaïa, les rares entreprises publiques
encore debout connaissent les mêmes
tensions. Le recours aux suspensions et aux
poursuites judiciaires en situation de grève
des travailleurs est presque systématique,
constate-t-on.
Mohand-Hamed Khodja
■ Une baisse de 19% par rapport au 1er trimestre 2015 a
été enregistrée par le trafic du port de Djendjen durant
les trois premiers mois de l’année en cours, a fait savoir
la revue trimestrielle éditée par l’entreprise portuaire.
Le volume de l’activité du port durant cette période a
atteint 867 984 tonnes contre 10 775 42 t en 2015. Par
rapport à la moyenne des cinq dernières années qui
est de 898 807 t, la régression est de 4%, précise la
même source. Le port de Djendjen subit ainsi les effets
de la crise induite par la baisse des prix du pétrole qui
se sont caractérisés par une baisse des importations,
particulièrement des véhicules dont le volume a reculé
de 86% par rapport au 1er trimestre de 2015. L’activité
conteneurs s’est, elle aussi, contractée de 79% au
1er trimestre 2016 alors que les importations de sucre,
d’engrais et produits chimiques ont été quasiment
nulles durant cette période. Les marchandises diverses
ont elles aussi reculé de 72%. Les seuls postes où l’on
relève des augmentations concernent essentiellement
le bois (+42%) et les hydrocarbures raffinés (+47%).
Si les importations ont baissé de 19% passant de
10 740 54 t à 867 358 t, la part des exportations qui
ne représentent que 0,07% du volume global, ont
quant à elles reculé de 82% passant de 3488 t au 1er
trimestre 2015 à seulement 626 t en 2016. Durant les
trois premiers mois de l’année en cours, 159 navires ont
accosté au port de Djendjen contre 196 en 2015, ce qui
s’est traduit par une amélioration de l’attente en rade
qui est passée de 7,61 jours/navire au premier trimestre
2015 à seulement 2,32 j/n au 1er trimestre 2016.
Fodil S.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 5
ÉCONOMIE
SELON UN HAUT RESPONSABLE DE LA BANQUE
CIMENTERIE
AÏN EL KEBIRA
HSBC ne quittera pas
l’Algérie
Incertitude sur son
introduction en Bourse
L
● Des responsables de HSBC Bank Middle East Limited nous ont confié que les informations
selon lesquelles la filiale algérienne du groupe britannique serait sur le point de fermer
«ne sont que des rumeurs».
PHOTO : D. R.
L
a banque britannique HSBC n’entend aucunement fermer sa filiale
algérienne, selon des responsables de
HSBC Bank Middle East Limited, basée
à Dubaï. Des nouvelles se répandaient
sur la place bancaire locale sur l’intention
de HSBC de décamper. Les responsables
algériens de la banque n’ont laissé filtré aucune information au sujet de ces
rumeurs. Cependant, des responsables
de HSBC Bank Middle East Limited, une
tutelle de HSBC Algérie depuis 2009,
nous ont précisé que les informations selon
lesquelles la filiale algérienne du groupe
britannique serait sur le point de fermer «ne
sont que des rumeurs». Depuis quelques
jours, la place bancaire valse au rythme de
bruits faisant état de l’intention de HSBC
de quitter l’Algérie. La Banque d’Algérie serait destinataire d’une missive dans
laquelle HSBC lui signifiait son projet de
baisser rideau, selon des sources bancaires.
«Rien de tout cela. C’est de l’intox», estime
Ahmad Othmane de HSBC Bank Middle
East Limited, contacté par nos soins. «Nous
continuons à travailler normalement en
Algérie et nos correspondances avec la
Banque centrale rentrent dans le cadre des
rapports normaux qu’entretiennent toutes
les banques avec l’autorité monétaire»,
explique notre interlocuteur, responsable
de la communication à HSBC Bank Middle
East Limited.
Très discrète sur le marché bancaire algérien, il y aurait une pression sur les profits
de la banque britannique et une inflation
des coûts depuis que le gouvernement a
mis en branle ses opérations dites d’assainissement du commerce extérieur. Sur
Fin des rumeurs sur le retrait de la HSBC de la place bancaire algérienne
cette activité, plusieurs banques laissent des
plumes, mises en difficulté par la baisse des
commissions liées au commerce extérieur.
Une situation qui relance de plus belle le
débat sur l’impératif pour les banques de
repenser le business model, admet-on au
niveau de la Banque d’Algérie. Se pose
également en toile de fond la question de
la taille critique d’une banque à capitaux
privés pour que la rentabilité soit garantie.
Interrogé sur la santé financière de HSBC
Algérie, Ahmad Othmane s’est contenté de
dire que «la banque continue à travailler
normalement en Algérie», balayant d’un
revers de la main toute rumeur sur une quelconque baisse de ses bénéfices. Implantée
en Algérie depuis 2008, le développement
de HSBC a été confiné à trois agences et
un siège social, sis dans la tour d’affaires
des Pins maritimes. La dernière agence à
avoir ouvert ses portes, en septembre 2012,
est implantée à Oran.
Ali Titouche
’incertitude sur l’aboutissement de l’offre publique de
vente (OPV) de la cimenterie de Aïn El Kebira affole les
gestionnaires des sept autres entreprises publiques qui sont
dans les starting-blocks ; dont la CAAR, le CPA, Mobilis, Cosider
Carrières, Hydro-aménagement... Un mois après le lancement de
l’OPV de la Société des ciments de Aïn El Kebira (Scaek), le taux
de souscription ne dépasse pas les 5%. Le bilan arrêté à jeudi 9
juin fait état d’un taux de souscription de 3,9% seulement, selon
des sources du marché financier. Un échec ou presque. Car pour
être validée, l’opération doit réussir à lever au moins 20% du
montant des actions nouvelles proposées à la vente. Au-delà des
carences d’ordre technique — faible engagement des IOB et des
banques publiques essentiellement, défaut de communication
financière… — se pose en toile de fond un défaut de volonté politique de sortir le marché financier de sa léthargie. Les incertitudes
sur l’OPV de la Scaek sapent le moral des acteurs du marché et
des investisseurs. Deux options se profilent : une prorogation
des délais de souscription pour permettre aux investisseurs institutionnels de sauver l’opération ou une intervention du groupe
GICA pour reprendre les actions mises en vente. Selon certains
analystes, le timing était peu approprié au lancement de l’opération de souscription, à l’heure où l’Etat mise gros sur la réussite
de son emprunt obligataire. Les banques de la place sont mises
sous pression dans cette quête de l’argent des épargnants pour la
réussite, non de l’OPV de la Scaek, mais de l’emprunt obligataire
national. Le peu d’engagement des IOB publics qui détiennent la
majorité du marché était annonciateur d’un échec presque évident
de l’OPV de Aïn El Kebira.
En témoigne le faible taux de souscription (3,9%), près d’un
mois après le lancement de l’opération. Plus techniquement,
l’animation du marché et la liquidité des titres offrent, certes, une
perspective d’amélioration de la situation, mais la dynamique de
la Bourse tient aussi à une décision politique. A défaut d’encourager le développement des marchés de capitaux, l’Exécutif se
contente de quelques mesures de crise qui consistent à se servir
de l’argent des épargnants pour financer les déficits. Il n’est pas
exclu que les autres titres publics annoncés à la Bourse subissent le
même sort que celui de Aïn El Kebira. Pour rappel, l’opération de
souscription en Bourse vise une augmentation de 35% du capital
social de la cimenterie publique à travers l’émission de nouvelles
actions à prix fixe de 1600 DA/titre. Un total de 11 846 000 actions
nouvelles de la cimenterie ont été mise en vente pour une valeur de
18,95 milliards de dinars. L’entreprise espérait, via cette opération,
lever des fonds qui lui permettraient de financer la réalisation de sa
nouvelle ligne de production d’une capacité supplémentaire de 2
millions de tonnes/an de ciment.
A. Titouche
EMPRUNT OBLIGATAIRE NATIONAL
L’Etat tente d’éviter l’échec
L
ancé officiellement le 17 avril dernier, l’emprunt obligataire national pour la croissance économique
(ENCE) semble déjà marquer le pas,
l’Etat se voyant désormais obligé de
mettre la pression sur les banques
et les assureurs pour améliorer son
placement. En effet, dans une correspondance adressée le 31 mai à l’Union
des assureurs et réassureurs (UAR), le
directeur général du Trésor souligne
qu’après examen de la situation, les
montants mobilisés au titre de la
souscription à l’emprunt obligataire
national «restent en deçà des attentes
et des capacités du secteur des assurances». Aussi, lit-on dans le même
message, «il y a lieu de demander aux
sociétés d’assurances de fournir plus
d’efforts pour la réussite de cette opération». Selon des sources proches de
la place bancaire locale, cette même
pression que tente de mettre l’Etat sur
les compagnies d’assurances pour éviter l’échec de son emprunt obligataire
s’exercerait encore avec plus d’acuité
sur les banques, alors que celles-ci
font déjà face, pour la plupart, à de
sérieux problèmes de liquidités. Si les
compagnies d’assurance, impliquées
sur le tard dans l’emprunt national,
restent financièrement plutôt solides,
les banques, faut-il le rappeler, commencent à pâtir très sérieusement de
la mauvaise conjoncture pétrolière qui
sévit et de la forte baisse des dépôts du
secteur des hydrocarbures qui s’en est
suivi. Certaines d’entre elles seraient
ainsi carrément en pleine crise de
liquidité, d’où la récente décision de
la Banque d’Algérie de réactiver le
marché monétaire et le réescompte
pour leur permettre d’y emprunter les
ressources nécessaires à leur fonctionnement.
Dans un tel contexte, l’emprunt obligataire de l’Etat, destiné à collecter
l’épargne qui dort et les fonds de
l’informel pour faire face à la crise
budgétaire, semble encombrer encore
plus les banques, elles-mêmes en
manque cruel de ressources financières et en quête de nouvelles sources
de dépôts. L’emprunt de l’Etat, nous
confient d’ailleurs certains banquiers
de la place locale, risque d’exercer
un certain effet de dissuasion sur
l’épargne classique en banque tant
les niveaux de rémunération qu’il
offre sont plus captivants que les
taux d’intérêt bancaires en vigueur.
Placements souverains assortis de la
garantie de l’Etat, les titres émis dans
le cadre de l’emprunt national pour la
croissance donnent en effet droit à des
taux d’intérêt annuel de 5% pour ceux
à maturité de 3 ans et de 5,75% pour
ceux à 5 ans.
Les banques, elles, continuent à rémunérer leurs comptes épargne à hauteur
de 2 à 2,5% à peine, soit des taux
considérés comme nettement négatifs,
car se situant bien en-deçà du taux
d’inflation en vigueur, qui dépasse
actuellement les 4%.
Quoi qu’il en soit, près de deux mois
après son lancement et alors qu’aucune évaluation exhaustive et officielle n’ait encore été rendue publique,
l’opération de collecte de l’épargne
par le biais de l’emprunt obligataire
national semble bel et bien piétiner,
si l’on s’en tient aux tergiversations
qui entourent déjà sa mise en œuvre et
PHOTO : B. SOUHIL
● Selon des sources proches de la place bancaire locale, la même pression que tente de mettre l’Etat sur les compagnies d’assurances
pour éviter l’échec de son emprunt obligataire s’exercerait avec plus d’acuité encore sur les banques, alors que celles-ci font déjà face,
pour la plupart, à de sérieux problèmes de liquidités.
La contribution des assureurs à l’emprunt obligataire jugée insuffisante
aux pressions que les pouvoirs publics
tentent de transférer sur les banques
et les compagnies d’assurance pour
éviter son échec. Emis sans plafond de
ressources à collecter et pour une période de souscription fixée en principe
à six mois tout en étant extensible,
l’emprunt obligataire de l’Etat pour la
croissance devra sans doute être étalé
au-delà de cette échéance officielle
afin d’éviter qu’il tourne complètement au fiasco.
Akli Rezouali
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 6
L’ACTUALITÉ
PÉTITION D’EL KHABAR
CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS
Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers
El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse
indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie.
Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal
El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux
des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme
référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié,
quels que soient les circonstances et les chantages. El Khabar, qui est
LES SIGNATAIRES
Yahia Farid (commerçant –Batna), Fateh Khellaf
(fonctionnaire – Batna), Amz Nouar (retraité – Beni
Melikeche Béjaïa), Ali Bey Mouhoub (Reghaïa,
Boumerdès), Boulesnane Kamel (Babour, Sétif), Aït
Yahia Omar (retraité – Aghrib, Tizi Ouzou), Aït Yahia
Samir (fonctionnaire – Aghrib, Tizi Ouzou), Medjdoub
Moussa (ingénieur – Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Kenza
(étudiante –Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Nasreddine
(agent de sécurité –Kherrata, Béjaïa), Herga Mohamed
Yazid (Guelma), Kafif Kadi Miloud (fonctionnaire –
Zehana, Mascara), Ziar Besmahi (fonctionnaire –Zehana,
Mascara), Yahia Cherif Samir (Elkseur, Béjaïa), Medjenah
Mohamed Seif Eddine (artiste peintre – M’lisa), Nacer
Hadj Bouzid (architechte – Batna), Ogba Sidali (retraité),
Ben Slimane Samir (moudjahid –Aïn El Hammam, Tizi
Ouzou), Azri Fodil (Mechira, Mila), Kernane Hassen
(retraité – Béjaïa), Mennani Abdelaziz (fonctionnaire
–Rosfa, Sétif), Salim Benmedakhene (Béjaïa), Tamani
Ramdan (retraité, Aghrib-Tizi Ouzou), Hadji Maâmar
(commerçant-Biskra), Abderrahmane Mouzaïka (fils
de moudjahid-Relizane), Baghal Brahim (DerguinaBéjaïa), Aroussi Youcef (Boufarik-Blida), Mohamed
Smaïl (Batna), Bedia Fethi (militant Talaie El HouriateTlemcen), Bedia Youcef (étudiant-Tlemcen), Bedia
Mohamed (agent de sécurité-Tlemcen), Bedia Abdelkader
(fonctionnaire-Tlemcen), Benouda Abdelkader, fils
de Boumediene (fonctionnaire-Tlemcen), Benouda
Abdelkader (fonctionnaire-Tlemcen), Benouda Feth Allah
(étudiant-Tlemcen), Benouda Younes (étudiant-Tlemcen),
Kahouadji Amir Islam (étudiant-Tlemcen), Kahouadji Sid
Ahmed (moudjahid-Tlemcen), Benledgham Abdelkader
(moudjahid-Tlemcen), Benledgham Abdelhamid
(moudjahid-Tlemcen), Kadaoui Mustapha (cafetierTlemcen), Kadaoui Anès (étudiant-Tlemcen), Kadaoui
Abdelhafid (artisan traditionnel-Tlemcen), Kadaoui
Mohamed, fils de Miloud (moudjahid-Tlemcen), Belgherbi
Fatima (moudjahida-Tlemcen), Farid Sidi Mohamed
(militant-Tlemcen), Kahouadji Boumediene (retraitéTlemcen), Hayan Bouazza (couturier moderne-Tlemcen),
Kahoudji Abderrezak, fils de Boumediene (Tlemcen),
Benledgham Mohamed Amine (étudiant-Tlemcen),
Benaïssa Ammar, fils de Mohamed (entrepreneurTlemcen), Abidi Farid (ingénieur, gérant d’une sociétéBoumerdès), Omar Aoudie (cadre à la retraite-Alger),
Nacira Bekkaï Mimouni (anesthésiste-Alger), Belkadi
Mohamed Amine, Abdelaziz Bouchareb, Benarab Riad
(cardiologue-Bouira), Kaoubi Khellaf (France), Youcef
Loudia (citoyen du village Tamist, commune Aghrib-Tizi
Ouzou), Ighmouracene Amara (président de section RCD,
Illoula-Tizi Ouzou), Kacel Jugurta (technicien, Berkouka,
Maatkas-Tizi Ouzou), Gasmi Nacera (artisane en poteriecéramique, Zéralda-Alger), Mesbah Zakia (retraitée,
Zéralda-Alger), Aït Toudert Idir (commerçant-Boumerdès),
Saï Karima (chercheure-Alger), Mohammedi Rida Djamel
(enseignant universitaire-Djelfa), Manaouil Essaïd
(directeur de CEM-Sétif), Mohand Iguer (enseignant
de tamazight, Fréha-Tizou Ouzou), Djemaï Medjenah
(inspecteur à la retraite-M’sila), Friha Abdellah (étudiant
universitaire), Bourabia Saoud (expert-comptable, Bordj
El Kiffan-Alger), Bourabia Abderrahmane (étudiant master
études diplomatiques, Bordj El Kiffan-Alger), Allouche
Saïd (assistant de notaire, Aït Atsou-Iferhounene), Habel
Djamila (Alger), Habel Feriel (Alger), Habel Khalida
(Alger), Yousfi Khatir (commerçant-Oran), Mellouk Youcef
(commerçant-Alger), Boulesnane Kamel (Babour-Sétif),
Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed (Tlemcen),
Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed (Tlemcen),
Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen), Ben
Ladghem Mokhtar (fonctionnaire-Tlemcen), Kessous
Aouicha (fonctionnaire-Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils
de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaireTlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi
Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben
Ladghem Fatma Zohra (étudiante-Tlemcen), Nasseri
Fayçal (spécialiste de la santé, Chelghoum Laïd-Mila),
Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri
Nawfel (Chelghoum Laïd, Mila) Nasseri Rokia (Chelghoum
-Laïd Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri
Wissal (Chelghoum Laïd-Mila), Amazigh Iger Bouchenafa
Belkacem (enseignant formateur de la langue arabe
au lycée, Sebdou-Tlemcen), Ismaïl Sebbache Djemaï
Medjenah (inspecteur à la retraite), Maâloum Rachid (Tizi
Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste), Boumedine Fatma
Hanane (fonctionnaire daïra-Oued Rhiou), Samir Hadri
(enseignant-chercheur associé, La Def Paris 1 Sorbonne/
avocat à la cour/mandataire en propriété industrielle
agréé par le ministère de l’Industrie et des Mines,
Paris-France), Idiri Lyes (étudiant en biologie, université
Mouloud Maâmeri, militant Parti des travailleurs-Tizi
né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture
difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la
consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et
d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles
contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites
judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements
fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar
a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de
l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne
Ouzou), Bouyahiaoui Youcef (DRH à la retraite, HamadiBoumerdès), Sarni Mohand (retraité-Tizi Ouzou), Ameur
Amar (enseignant à la retraite, Azeffoun-Tizi Ouzou),
Fassi Mebrouk (avocat-Annaba), Lamrani Amar (Draâ
El Mizane-Tizi Ouzou), Ferrah Abdelfettah (retraité de
la gendarmerie-Oum El Bouaghi), Abbes Ibn Larabi
(Annaba), Mourad Argoub (Timizar-Tizi Ouzou), Rabhi
Farouk (militaire-Béjaïa), Chabane Sadek (militaireBéjaïa), Bessafa Merouane (militaire-Mostaganem),
Boubhara Abdelkader (militaire-Tissemsilt), Ghezali
Djelloul (militaire-Mostaganem), Djoudar Yacine
(militaire-Aïn Defla), Ben Kerda Miloud (militaireMostaganem), Larbi Djelloul (militaire-Tissemsilt),
Amamra Sadek (militaire-Mostaganem), Aïssa Khaled
(militaire-Tiaret), Nadji Mohamed Laïd (militaire-El Oued),
Terrad Amar (militaire-Tébessa), Mokrani Abdelkader
(militaire-Tipasa), Djamil Belkacem (militaire-Djelfa),
Mezaguer Mohamed (Tadmaït-Tizi Ouzou), Rezzoug
Boualem (retraité-Béjaïa), Mebarek Ferchichi (agent
immobilier agréé-Béjaïa), Ali Dahmane Karim (chômeurTlemcen), Belouassa Houria (retraitée-Constantine),
Abderrezak Dourari (doctorat université de la Sorbonne,
professeur des sciences du langage et de traductologie,
univ Alger 2, directeur du centre national pédagogique et
linguistique pour l’enseignement de tamazight ‘cnplet’
-ministère de l’Education nationale), Loualia Achour
(Akbou-Béjaïa), Hamiche Bichari (Akbou-Béjaïa), Roza
Mansouri, Issad Hakim (ingénieur d’Etat en informatiqueBouira), Aït Hamouda Tayeb (Béjaïa), Djermane Messaoud
(Azouza, Larbaâ Nath Irathen-Tizi Ouzou), Haddad Menad
(enseignant à la retraite-Tizi Ouzou), Bourzig Fatma Zohra
(institutrice-Tlemcen), Kadaoui Mohamed Brahim
(employé de la santé-Tlemcen), Houssem Yamna
(médecine traditionnelle-Tlemcen), Kadaoui Youcef
Mohamed Amine (footballeur-Tlemcen), Kahouadji Saïd
(agent de sécurité-Tlemcen), Benouda Yacine (infirmierTlemcen), Chiboub Kamel Eddine (Tlemcen), Benouda
Ismahane Chaïma (médecin-Tlemcen), Ben Ladghem
Imène (étudiante-Tlemcen), Ben Aïssa Sidi Mohamed
(entrepreneur-Tlemcen), Boussaïd Abdelatif (gérant d’une
agence de publicité privée-Oran), Sahnoun Bechar
(retraité), Bouchaala Hamza (commerçant, Djelfa),
Soualmi Mohamed (Marsat El Kebir, Oran), Riad
Benouaden (ingénieur, journaliste et écrivain, Suède),
Bouklikha Boumediène (ingénieur), Mohamed Amine
(Koléa), Kessar Afif (Mostaganem), Bouattou Afif
(Mostaganem), Bouattou Zoulikha (Sidi Ali,
Mostaganem), Bouattou Zohra (Mostaganem), Bouattou
Habib (Mostaganem), Benhamou Mohamed
(Mostaganem), Benzait Wazaï (Mostaganem), Bouattou
Mansouria (Mostaganem), Ben Safi abderrahmane (sidi
ali –Mostaganem), Bouadi Abdennour Belhadj (Tlemcen),
Belgherbi Kamel (Tlemcen), Benaouda Dris (Tlemcen),
Tabbi Annani Zakaria (fonctionnaire, Constantine),
Amazouz Achour (enseignant, Azazga, Tizi Ouzou),
Belmokhtar Mohamed (journaliste à la retraite), Hidous
Ahmed (Beni Amrane, bureau communal de Talaie El
Houriat ainsi que tous les membres du bureau),
Bouguemra Zouhir (retraité de la gendarmerie, Skikda),
Farid Kaci (Tizi Ouzou), Hanouche Ahmed (Azzefoun, Tizi
Ouzou), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed
(Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed
(Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen),
Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire-Tlemcen), Kessous
Aouicha (fonctionnaire-Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils de
Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaire,
Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi
Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben
Ladghem Fatma Zohra (étudiante, Tlemcen), Nasseri
Fayçal (spécialiste de santé, Chelghoum Laïd-Mila),
Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd, Mila), Nasseri
Nawfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri Rokia (Chelghoum
Laïd-Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd-Mila), Nasseri
Wissal (Chelghoum Laïd-Mila), Amazigh Iger, Bouchenafa
Belkacem (enseignant formateur de langue arabe au
lycée, Sebdou-Tlemcen), Ismaïl Sebbache, Djemaï
Medjenah (Inspecteur à la retraite), Maaloum Rachid (Tizi
Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste), Boumedine Fatma
Hanane (fonctionnaire daïra-Oued Rhiou), Samir Hadri
(enseignant/chercheur associé-Paris 1 Sorbonne/avocat
à la cour/mandataire en propriété industrielle agréé par le
ministère de l’Industrie et des Mines, Paris-France), Idiri
Lyes (étudiant, militant Parti des travailleurs - Tizi Ouzou),
Oualikane Mohand (Tizi Ouzou), Belkacemi Mohand
(fonctionnaire – Alger), Dadi Mustapha Idir Mohamed
(comptable – Ghardaïa), Chabane Abdelhakim (technicien
supérieur), Amani Oussama et les militants de Talaie El
Houriat (Alger), Souames Hakim (ingénieur – Skikda),
Abbaz Layachi (Beni Ourtilane, Sétif), Chebata Ali
(inspecteur – Guelma), Dib Nouredine (retraité), Chebbour
M’hamed (ingénieur), Ahmed Mezioud (maître de
conférence), Yazid Achour, Falhi Abdelhafid (retraité –
féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal
El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste
libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu
de la position du ministre de la Communication ou de toute autre
partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons
avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de
toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également,
que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression
et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 [email protected]
Hennaya, Tlemcen), Fares Bedhouche (vétérinaire –
Kherata), Ameziane Djilali (ingénieur – Tizi Ouzou),
Rachid Yekkour (Suisse), Belhadi Lila (Tizi Ouzou),
Mustapha Kamel Talbi, Ali Ouelhadj Arab (vétérinaire –
Alger ), Laib Hamid (écrivain public – Aïn El Hammam),
Mahmoud Bouliche, Boussaid Boubekeur (B2B) Saidi
Belkacem (cadre – DCGA – DAO), Djouher Benlamara
(retraitée), Mazari Massiva (secrétaire nationale au RCD),
Koliai Mohamed Yazid, Farid Bouhatta, Saïd Taibi
(médecin, Boghni, Tizi Ouzou), Allaoua Mohamed
(retraité), Houam Elhadi (Alger), Yahiaoui Hocine (Aïn
Khadra-M’slia), Haroun Hocine (section communale RCD,
Maâtka, Souk El Ténine-Tizi Ouzou), Khadidja Nafaï
(Alger), Derahmoune Seddik (retraité, président de
l’Association des Algériens pour la francophonie, Paris),
Nouar Sami (étudiant en mastère Droit, Jijel), Belala
Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénariste-Alger), Chouia
Saïd (membre national du syndicat de l’éducation et de la
formation,M’sila), Koubaâ Mohamed Rachid (journaliste
correspondant, président de l’association Kafal El YatimEl Tarf), Aït Bouali Mustapha (Béjaïa), Aït Bouali Leila
(Béjaïa), Amar Badreddine (enseignant langue allemande,
Chebata-Guelma), Massinissa Moumene, Mohamed
Amine (Chlef), Hamid Aït Saïd (président de l’APC
d’Iferhounene, Tizi Ouzou), Yacine Aïssouane
(responsable de la jeunesse au RCD), Mokrani Rachid
(Djemaâ Saharidj, Tizi Ouzou), Derfouf Mohamed (Aïn
Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane (retraitéOran), Younsi Saber (journaliste, correspondant Djelfa),
Younsi Mustapha (directeur décole primaire à la retraite,
Djelfa), Ben Miloud Fettoum, fille de Achour (femme au
foyer, Djelfa), Younsi Rokia, fille de Mustapha (secrétaire
de direction, Djelfa), Younsi Ameur (chef de service
éducation coranique et recherche et de la culture
islamique-Djelfa), Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au
lycée-Djelfa), Younsi Abdelhamid (fonctionnaire APCDjelfa), Younsi Miloud (étudiant au lycée Messaoudi Attia
-Djelfa), Younsi Mohamed Ali (artiste/étudiant-Djelfa), Pr
Ayadi Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine
(Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des
travailleurs-Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel), Youcef
Hami (producteur de télévision-Annaba), Azeddine Djaâfri
(écrivain-Chokfa), Boussalem Mohamed, Menghouchi
Mohamed (retraité de Sonatrach), Zerouli Mohamed
Amokrane (enseignant et chercheur-Béjaïa), Aziz
Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj Merabet Boualem (Bouira),
Belghich Fayçal (ingénieur d’Etat-Annaba), Habib Kamel,
Boudouaouar Lotfi (retraité-Khenchela), Maâloum Leila
(doctorante-Tizi Ouzou), Amar Seghiri (journaliste,
correspondant-Aïn Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur
universitaire-Tizi Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari
Mohand (ingénieur à la retraite, écrivain-Paris), Rachid
Yakour (ex-conseiller du parti socialiste-Suisse), Dadi
Mustapha Idir Mohamed (comptable-Ghardaïa), Mezli
H’mida (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn
Touta, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna),
Khatar Haroun (Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn
Touta, Batna), Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna),
Benyahia Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn
Touta, Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam
Salah (Aïn Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta,
Batna), Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa
Abdelhak (Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta,
Batna), Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad
(Aïn Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna),
Bougana Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn
Touta, Batna), Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik
(Aïn Touta, Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada
Saïd (Aïn Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna),
El Amraoui Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn
Touta, Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi
Mounir (Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta,
Batna), Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi
(Aïn Touta, Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam
Messaoud (Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta,
Batna), Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa
(Aïn Touta, Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna),
Chlaghma Hamid (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed
(Aïn Touta, Batna), Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna),
Rahmani Mohamed (Aïn Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn
Touta, Batna), Berkane Ahmed (Tipasa), Ben Moussa
Samir (banquier – Alger), Ben Khelifa Lakhdar (retraité,
Mila), Akakba zaidi (Aïn Touta, Batna), Larkeche Kaci
(Alger), Bichari Hocine (Akbou –Béjaïa), la famille
Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El Ghozlane, Bouira),
Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou), Haroun Hocine
(Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia (citoyen –
Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant – Barika,
Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa), Fernane
Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ
(responsable des relations extérieures – Alger),
Boutefrine Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed
Messaoud (avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou
Saâda), Omar Abdelkrim (militant - Bou Saâda), Rafik Ben
Noui Fadli (pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan Chaoui
(ex-militaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia (médecin
spécialiste – Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam (enseignante
langue arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah Djenat (étudiante
– Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante – Tlemcen),
Belgharbi Boumedien (agriculteur – Tlemcen), Belgharbi
Mohamed (agriculteur – Tlemcen), Touil Abdelmalek
(employé – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (étudiant –
Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki (étudiant – Tlemcen), Ben
Ladgham Ahmed (employé – Tlemcen), Ben Ladgham
Mahdi (adjoint imam – Tlemcen), Ouafi Lahbib
(commerçant – Tlemcen), Khireddine Ramdan (retraité –
El Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim (retraité – Alger), Salah
Khenchoul (poète/enseignant – Skikda), Mameri Rabah
(retraité – Boghni, Tizi Ouzou), Ouari Elhachemi (Beni
Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali (fonctionnaire – Tiaret),
Ali Kada (secrétaire – Tiaret), Kada Sabah (chef service
personnel – Tiaret), Kada Ben Messaouda (gérant –
Tiaret), Kada Djahida (secrétaire – Tiaret), Kada Ben Aïssa
(chauffeur – Tiaret), Kada Nawel (fonctionnaire – Tiaret),
Kada Malika (comptable – Tiaret), Belkacem Ghachoua
(carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda), Rahmani Nabil (El
Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene (Annaba), Bechif
Makhlouf (fonctionnaire – Alger), Hamouche Mohand
Saïd (retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou), Djerada Mohand
Arab (fonctionnaire – Beni Melikeche, Béjaïa), Amriou
Omar (Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine (Annaba),
Debbah Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul
Benmedkhene (Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou),
Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli
Hamid (Draâ Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou),
Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray
Nadir (Béjaïa), Azzoune saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif
(journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine),
Kari Ali (Koléa), Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa),
Ouamara Idir (président de l’association sociale du village
Belayen, Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa),
Amriou Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi
Ouzou), Aït Ahcene Lydia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Cylia
(Tizi Ouzou), Mezli H’mida (Sefiane, Batna), Benmakhlouf
Essedik (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Sefiane,
Batna), Khatar Haroun (Sefiane, Batna), Khatar Alaoua
(Sefiane, Batna), Boukhalfa Mohamed (Sefiane, Batna),
Benyahia Messaoud (Sefiane, Batna), Filali Antar
(Sefiane, Batna), Dani Hamza (Sefiane, Batna), Bitam
Salah (Sefiane, Batna), Benamouma Aissa (Sefiane,
Batna), Gamrayte Lakhdar (Sefiane, Batna), Lounassa
Abdelhak (Sefiane, Batna), Guetafi Kamel (Sefiane,
Batna), Guetafi Ahmed (Sefiane, Batna), Rouague Fouad
(Sefiane, Batna), Bougana Nassir (Sefiane, Batna),
Bougana Alaoua (Sefiane, Batna), Chaoui Adel (Sefiane,
Batna), Ziti Toufik (Sefiane, Batna), Dif Toufik (Sefiane,
Batna), Laouer Driss (Sefiane, Batna), Chada Said
(Sefiane, Batna), Hadad Ramzi (Sefiane, Batna),
Elamraoui Raouf (Sefiane, Batna), Hadane Walid (Sefiane,
Batna), Louchane Samir (Sefiane, Batna), Daifi Mounir
(Sefiane, Batna), Aouachria Zohir (Sefiane, Batna), Bitam
Ouardia (Sefiane, Batna), Bitam Halim (Sefiane, Batna),
Bitam Messaoud, Bitam Boubeker, Bitam Youcef, Bitam
Moussa, Bitam Ayache (Sefiane, Batna), Chlaghma
Hamid, Chlaghma Ahmed (Sefiane, Batna), Dahmani
Laala (Sefiane, Batna), Dahmani Mohamed (Sefiane,
Batna), Bitam Samir (Sefiane, Batna), Mezli Djameleddine
(Sefiane, Batna), Selmanli Amar (Sefiane, Batna), Addi
Ayache, Belloum Othmane (Sefiane, Batna), Ougui
Abdallah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar, Serar Abdellah,
Ougui Manaa (Sefiane, Batna), Nouasar Abdelah (Sefiane,
Batna), Ougui Ayache (Sefiane, Batna), Regaa Laadari
(Sefiane, Batna), Bouteraa Hakou (Sefiane, Batna),
Yaraoui Abdelah (Sefiane, Batna), Agaga Aziz (Sefiane,
Batna) , Makhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garchi
Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garache Ahmed (Sefiane,
Batna), Garache ayoub (Sefiane, Batna), Garache Amar,
Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chalihi Oussama (Sefiane,
Batna), Sangouga amine (Sefiane, Batna), Mohamed
Karima (Sefiane, Batna), Mezli Abderahim (Sefiane,
Batna), Lahili Mbarak (Sefiane, Batna), Ayache Siyakh
(Sefiane, Batna), Mehamdi Ahmed (Sefiane, Batna),
Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), Chalihi Abderahim
(Sefiane, Batna), Addi Aboubakr (Sefiane, Batna), Garah
Khaled (Sefiane, Batna), Labrara Abdrezak (Sefiane,
Batna), Merzouki Adel (Sefiane, Batna), Megaache
nouredine (Sefiane, Batna), Aouni Mansour (Sefiane,
Batna), Aziz Abdesalam (Sefiane, Batna), Nasereddine
yahiaoui (Sefiane, Batna), Rague Salim (Sefiane, Batna)…
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7
ALGER INFO
DISTINCTION
SOIRÉES DU MOIS SACRÉ
LE WALI D’ALGER,
M. ZOUKH,
AUX HONNEURS
Fun, food et débrouillardise
● L’ambiance du mois sacré ne peut être comparée à aucune autre. Grâce à ce mois, les esprits se
calment et se rencontrent le soir.
PHOTO : D. R.
L
mois de Ramadhan est à
son huitième jour et Alger a
déjà changé de «couleur et
d’odeur». Fini les soirées réservées à la gent masculine.
A travers les grandes artères,
telles que Bab El Oued, El
Kettani et la Pointe Pescade, la
circulation est dense. On s’interroge beaucoup quand on voit
un monde fou traverser la route
dans n’importe quel sens, et les
femmes qui marchent avec une
ribambelle d’enfants pour flâner
sur les grandes places.
A El Kettani, les enfants sont
majoritaires sur les aires de jeu.
Les châteaux gonflables sont pris
d’assaut par des enfants qui ne
demandent qu’à s’amuser. Des
jeunes viennent également traîner sur cette place. Les trampolines sont trop petites pour eux.
Ils sont là beaucoup plus pour
draguer les jeunes filles.
Sur la même place, on rencontre d’autres jeunes vendeurs
occasionnels de thé. La Grande
Mosquée d’Alger, ainsi que ses
alentours sont bondés de fidèles
qui effectuent la prière des Tarawih. Sur le front de mer, on
observe un nombre important de
véhicules garés sur les trottoirs
entre Saint-Eugène et Plateau.
Des hommes se regroupent pour
s’adonner à la pêche. A la Pointe,
endroit connu pour son port,
une odeur de poissons est dans
les airs, elle se mêle à celle du
poulet rôti.
Pourquoi pendant ce mois les
gens mangent plus que d’habitude ? Cette question a été tellement posée qu’il ne semble
y avoir aucune réponse pour
convaincre. Est-ce par peur
Des aires de jeux pour enfants
d’avoir faim le lendemain ?
Est-ce par frénésie ? Aucune
réponse ne peut dire pourquoi
nous nous gavons autant après
s’être rassasiés en famille. Changement de décor et d’ambiance.
Nous sommes dans les quartiers
huppés, de Dély Ibrahim et Aïn
Allah. Les jeunes s’affichent
avec leurs voitures de luxe. Fini
les odeurs de viande et poisson
grillés, place au thé traditionnel
et à la Renguila, qui connaît
un grand succès en ces soirées
ramadanesques. Ici, les jeunes
filles se font belles pour attirer
le regard et les jeunes se mettent
sur leur 31 pour leur plaire. A
Sidi Yahia, fraîchement rénové
après tant de mois de retard, les
hommes d’affaires se pressent
autour des cafés pour avoir les
meilleures places. Les mendiants
viennent demander la charité
à ces hommes riches qui leur
donnent quelques pièces. Les
magasins ouvrent et les adolescents font du shopping en
famille ou entre amis, flânent et
admirent les belles mécaniques
qui font le tour autour de chaque
rond-point. Les quartiers populaires, eux, sont envahis par des
jeunes qui veulent s’amuser à
petit prix, les salles de jeux ne
désemplissent pas. A Bir Mourad Raïs, les jeunes se rendent
au stade de Saïd Hamdine pour
jouer au ballon, histoire de bien
digérer leur f’tour. Le food truck
ou camion fast-food est une
nouvelle mode qui connaît un
succès dans certains quartiers de
la capitale. La nouvelle faculté
de droit de Saïd Hamdine qui a
un parking des plus imposants en
accueille un. Sur ce parking, un
camion s’est installé depuis l’an-
née dernière pour garantir aux
étudiants des repas à petit prix.
Aujourd’hui, ces mêmes vendeurs proposent des brochettes
variées, ainsi que du thé, boisson
essentielle pendant les soirées de
Ramadhan. Le domino est fréquent sur les tables, les jeunes et
les moins jeunes jouent. Les jeux
de cartes font également partie
de la soirée, poker, goinche,
rami, tout est bon pour passer un
agréable moment entre voisins,
amis et famille. L’ambiance du
mois sacré ne peut être comparée à aucune autre. Grâce à ce
mois, les esprits se calment et se
rencontrent le soir : femmes et
enfants profitent des nombreux
plaisirs qui sont à leur disposition tout au long de ce mois avant
que toute cette joie ne s’estompe
le jour de l’Aïd.
Rachid Larbi
SUR LE VIF
e wali
d’Alg e r ,
Abdelkader
Zoukh, 68
ans, a été
distingué,
dimanche
soir,
au
nom du président de la
République,
de l’Ordre
national
du mérite
Achir, pour
son parcours
à la tête de
nombreuses
collectivités locales, dont sa gestion des
affaires de la capitale. M. Zoukh a été
distingué lors d’une cérémonie présidée par Abdelkader Bensalah, président
du Conseil de la nation, à laquelle ont
assisté plusieurs membres du gouvernement et de hauts responsables. A la
tête de la wilaya d’Alger depuis 2013,
Abdelkader Zoukh avait occupé précédemment la fonction de wali à Sétif
(2010-2013), Médéa (2005-2010), Oran
(2004-2005), Mostaganem (1999-2004),
Aïn Témouchent (1996-1999) et enfin à
M’sila (1991-1996). Avant d’être wali,
il a été chef de daïra de Aïn Lahdjar,
dans la wilaya de Saïda (1989-1991) et
de Berriane, wilaya de Ghardaïa (19851989). De 1984 à 1985, il a été chargé
de mission à la wilaya de Ghardaïa et
précédemment à celle de Laghouat
(1982-1984). M. Zoukh est titulaire
de deux capacités en droit, décrochées
à la faculté de droit de Ben Aknoun
(Alger), d’un diplôme de l’Ecole nationale d’administration (ENA) d’Alger et
d’un certificat de stage en management
comparatif, obtenu à l’Ecole nationale
d’administration publique au Québec
(Canada). Natif, le 15 novembre 1948,
de la wilaya de Ouargla, Zoukh est père
de cinq enfants.
APS
24 HEURES
NÉGLIGENCE
COMMUNE DE DAR EL
BEIDA : TRAVAUX DE
RÉHABILITATION DE
LA BIBLIOTHÈQUE
PHOTO : D. R.
Un poteau
électrique
menace les
piétons depuis
plus d’un mois.
Faut-il un drame
pour y
remédier ?
Photo prise au
lotissement
Boirie, Vieux
Kouba
L’APC de Dar El Beïda va
lancer prochainement des
travaux de réhabilitation et
d’aménagement de la
bibliothèque communale
qui se trouve au centreville, apprend-on auprès du
président de l’APC. «Ces
travaux s’inscrivent dans le
cadre du programme
d’action de l’APC devant
redynamiser le paysage
culturel», assure-t-il.
S’agissant de l’enveloppe
budgétaire allouée à ces
travaux, le P/APC dira : «Un
premier financement a été
dégagé pour ces travaux. Il
avoisine les 21 millions de
dinars.» Le projet est en
phase d’examen du cahier
des charges qui sera
soumis à la CCMP (selon le
nouveau décret
présidentiel no 15-247). La
bibliothèque communale
de Dar El Beida est située
au centre-ville. Elle est
entourée de nombreux
établissements scolaires.
La structure, une ancienne
église, attire des élèves de
tous les paliers et des
étudiants universitaires.
Elle propose aux adhérents
des ouvrages et des livres
variés.
…ET RÉHABILITATION
DE LA SALLE DE
CINÉMA
Des travaux de
réhabilitation de la salle de
cinéma à Dar El Beida
seront prochainement
lancés, a-t-on appris du
président de l’APC. La salle
de cinéma, dont la
construction remonte à
l’époque coloniale, a été,
des années durant, fermée,
à l’instar de toutes les
salles de cinéma de la
capitale. Complètement
abandonnée, la salle est
devenue au fil du temps
vétuste. Avec le lancement
de ces travaux, la structure
retrouvera sa vocation
d’antan. Il est question
également dans le cadre de
ce projet d’équiper la salle
afin de la rendre
opérationnelle. «Le projet a
nécessité un apport initial
de 40 millions de dinars.
L’étude est en cours
d’élaboration par le bureau
d’études. Reste
l’élaboration du cahier des
charges par le bureau
d’études, l’examen par la
CCMP et le lancement de
l’avis d’appel d’offres»,
confie le président d’APC,
M. Gamgani.
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
MARDI 9 RAMADHAN 1437
Fadjr…………...………
Chorouk ...……………
Dohr ………………
Asser………………
Maghreb…………
Îcha ……………
03:54
05:39
12:44
16:34
19:55
21:28
PHOTO : D. R.
L
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7
RÉGION EST
FLAMBÉE DES PRIX À BISKRA
ÉCHOS DE SÉTIF
Pour ou contre le boycott
des fruits ?
■ ACCIDENTS DE LA ROUTE
3 MORTS ET 30 BLESSÉS
EN 72 HEURES
● L’idée court sur les réseaux sociaux, où les internautes ne dédouanent aucun
des intervenants du secteur commercial.
es dizaines de consommateurs de Biskra, laquelle
wilaya est connue pour son
caractère de pôle agricole national,
n’en reviennent pas de la soudaine
flambée des prix des fruits qui ont
doublé, triplé, voire quadruplé, dès
l’entame du mois de jeûne, constatet-on sur les marchés. En effet, la
pastèque qui était à 50 DA le kg est
passée à 120 et 150 DA, les melons,
ancien dessert des familles nombreuses, coûte lui 150 DA le kg alors
qu’il était bradé à 40 ou 50 DA. Les
pêches, abricots, fraises, pommes,
nèfles et même oranges sont tous à
des prix variant de 200 à 500 DA le
kg. Evidemment inabordables pour
le commun des consommateurs, la
cerise trône en haut de la mercuriale
avec 1400 DA le kg. Ce qui fera
dire à un jeune père de famille rencontré sur le marché du Mercredi
(Soug Larbaa); «Cette année, la
salade de fruits coûtera plus cher
que la viande et les légumes.» Lui
et d’autres sont d’avis que la seule
façon de riposter à «cette valse
spéculative bien orchestrée», diton, est de carrément boycotter les
fruits. Une idée qui court aussi sur
DESSIN :SOUHAYLA
D
les réseaux sociaux, où les internautes ne dédouanent aucun des
intervenants du secteur commercial.
Ils accusent surtout les grossistes,
«rompus à la régulation du marché
et propriétaires de grosses chambres
froides», croient-ils, de distribuer les
fruits parcimonieusement afin d’en
contrôler les prix. Mettre un sérieux
frein à la demande effrénée en fruits
en ce mois de Ramadhan serait une
manière de protester contre cette
situation, pense-t-on. Mais c’est
sans connaître la psychologie des
consommateurs en cette période.
Ils sont prêts à se saigner pourvu
que rien ne manque sur la table. Le
boycott des fruits ne risque pas de
séduire grand monde, soutiennent
d’autres intervenants.
Hafedh Moussaoui
LES COMITÉS DE QUARTIER ET L’ASCA ÉGAYENT LES VEILLÉES
Durant tout le mois de Ramadhan, 20 quartiers de la ville de Biskra, en
plus d’une équipe du village de Seriana, située à 20 km à l’est du cheflieu de la wilaya, prennent part à un tournoi nocturne de football à 7
contre 7 sur l’esplanade du quartier de la rivière (Haret El Oued) en
bordure de l’Oued Sidi Zarzour. Ainsi, ils sont quelque 270 jeunes à
participer à ces joutes footballistiques avec ferveur et sportivité,
a-t-on constaté. Organisée pour la 4e fois par les comités
de quartiers de Biskra, cette édition est marquée par le soutien
financier et organisationnel du bureau local de l’Académie
de la société civile algérienne (ASCA) laquelle association
ambitionne d’activer, à l’occasion de cette manifestation, son
Observatoire des comportements, du profil et de la mentalité des
jeunes d’aujourd’hui. «Le but en étant de tirer des conclusions fiables et
de définir les meilleurs moyens de prendre en charge les jeunes afin
qu’ils ne tombent pas dans l’engrenage des fléaux sociaux tels que la
violence, la drogue, la délinquance …», a indiqué Salah Kanou,
président local du l’ASCA. Selon Belgacem Berhouma, membre du staff
organisateur, cette opération comporte plusieurs objectifs.
Celle de socialiser les jeunes de Biskra et de leur permettre de se
côtoyer à travers le sport, de susciter chez eux le goût de la saine
concurrence et aussi d’égailler leurs soirées ramadhanesques
en leur permettant de s’affirmer et de participer à des actions
caritatives et de solidarité sociale. En effet, chaque quartier inscrit à ce
tournoi verse une certaine somme d’argent en plus d’une importante
contribution financière de l’ASCA. Ce pot est alors utilisé pour acheter
des denrées alimentaires et les offrir à des familles nécessiteuses
choisies par les présidents des comités de quartiers et aussi financer
la soirée finale où le vainqueur du tournoi de football et celui de
pétanque se déroulant en parallèle, seront honorés et gratifiés
de présents, a-t-on appris. Face à la ferveur des jeunes à participer
à ce genre de tournoi, les organisateurs ambitionnent de lui conférer
une autre dimension, dés l’année prochaine, en l’organisant
à l’Ecole régionale des sports olympiques de Biskra et en le dotant
H. M.
d’un prix conséquent.
COMMUNE DESHÉRITÉE DE OUED EL KABARIT (SOUK AHRAS)
Deux projets prometteurs
pour la population
● Ces projets d’envergure régionale sont une aubaine pour les structures locales de l’emploi.
L
e complexe de transformation du phosphate
et dérivés, longtemps considéré comme une
bouée de sauvetage pour la commune déshéritée
de Oued El Kabarit (70 km au sud du chef-lieu
de wilaya), vient de faire l’objet d’une mesure
salutaire de la part du ministère de l’Industrie
et des Mines. Abdessalem Bouchouareb, en
visite de travail, dimanche à Souk Ahras, a
déclaré qu’il sera opérationnel l’année 2019 avec
le concours d’un partenaire étranger. Lequel partenaire dit «fiable» et «viable» par les proches
collaborateurs du ministre, n’est pas encore
connu. Une firme russe et une autre chinoise
seraient sur la liste des nouveaux prétendants. Ce
projet d’envergure régionale, conçu et lancé par
feu Miloud Tahri, ancien wali de Souk Ahras et
fortement défendu par l’actuel wali, est capable
pour le seul volet de transformation d’assurer
1 600 000 t/an. C’est aussi une aubaine pour
les structures locales d’emploi. Pas moins de
5000 postes d’emploi sont prévus en phase de
construction et 2000 autres en phase d’exploitation, sans compter les autres activités devant
graviter autour de ce pôle industriel.A noter
que des propositions de quelques partenaires
qataris, pakistanais et d’autres nationalités
n’ont pu atteindre les objectifs escomptés. La
même visite ministérielle a concerné la station
photovoltaïque de Souk Ahras, implantée dans
la même commune dont le taux de réalisation
est achevé à un taux de 100%. D’un montant
global de 2 880 660 881,14 DA, cette réalisation
qui s’inscrit dans la logique du développement
des énergies renouvelables et la protection de
l’environnement, compte entre autres vertus,
la rationalisation de la consommation gazière
et électrique, la diversification des sources
d’énergie, la réduction des émissions de CO2 et
la création de nouveaux postes d’emploi. On y
prévoit, dans ce domaine près de 800 employés.
Un mégaprojet qui s’étend sur 30 hectares et
d’envergure régional. A noter, par la même
occasion que contraintes liées au foncier ont été
éliminées grâce à la création de deux espaces
d’investissement et de commerce qui s’étendent
l’une sur 64 hectares et l’autre sur une superficie
de 30 hectares au lieudit Debidiba dans ladite
commune.
A. Djafri
Le réseau routier de la wilaya de Sétif, l’un des
plus meurtriers du pays, continue d’endeuiller des
familles entières. Ainsi, les dernières 72 heures ont
fait 3 morts et 30 blessés enregistrés dans 19 accidents de la circulation routière. Selon un communiqué de la Protection civile, les accidents les plus
graves sont survenus à Aïn Azel, Aïn Abassa et
Salah Bey. Ainsi la collision entre un camion et un
véhicule de tourisme de type «Picanto», survenu
au lieudit Ouled Rachid à la sortie ouest de Aïn
Azel (chef-lieu de daïra situé à 52 km au sud–est
de Sétif), s’est soldée par la mort sur-le-champ du
conducteur du véhicule. La victime avait à peine
37 ans. Le deuxième drame s’est produit à la sortie
sud de Aïn Abassa (chef-lieu de commune situé à
20 km au nord-est du chef-lieu de wilaya, quand un
véhicule utilitaire percute un arbre. L’accompagnateur du conducteur, un jeune de 17 ans, est mort sur
le coup alors que le chauffeur a été transféré vers
le CHU de Sétif dans un état critique. Salah Bey
(chef lieu de daïra distant de 52 km au sud de la
ville d’Ain Fouara est ébranlé par un drame faisant
une victime de 71 ans. Par manque d’attention,
un camion fauche un vieux qui rend l’âme sur
le champ. Il convient de préciser que l’excès de
vitesse, le non respect du code la route, l’utilisation
du téléphone portable, l’état défectueux du réseau
routier et le non-respect de la limitation de vitesse
sont les principales causes de l’hécatombe qui n’en
finit plus.
Kamel Beniaiche
■ LA VILLE DANS LE NOIR
Dans différents coins de la ville de Sétif, l’éclairage public est défaillant. A la tombée de la nuit,
des quartiers du centre-ville et de la périphérie
sont dans le noir. Au grand désappointement des
occupants des lieux ne pouvant mettre le nez dehors à une certaine heure. Le problème qui perdure
depuis un certain temps, agace les citoyens s’expliquent mal le silence des services techniques de la
commune. En plus du tracé touché par des travaux
du tramway indisposant plus d’un, de nombreuses
artères ne sont pas épargnées par cette défaillance
mettant parfois en dangers la vie de ses usagers.
Pour l’illustration, une bonne partie de l’éclairage
de l’évitement sud de l’agglomération est en panne.
Des rues et ruelles du centre-ville se trouvent dans
la même situation tout comme de nombreuses cités de la ZHUN. Les responsables concernés sont
avisés.
K. B.
■ LES SUBSAHARIENS SONT
DE RETOUR
Après une éclipse de quelques jours, et ce, suite à
leur évacuation, des migrants, dont la majorité est
originaire du Niger, sont revenus dernièrement en
force à Sétif. Ces derniers s’installent au niveau
des feux tricolores pour mendier. Constitués en
groupe de 3 à 4 personnes, ces subsahariens qui ne
sont pas à l’abri d’un accident posent le plus souvent problème à la circulation routière. Enfin de
journée, les migrants accompagnés de femmes et
d’enfants en bas âge s’installent non loin de la gare
routière où se forme un bidonville dépourvu de la
moindre commodité.
K. B.
■ DES
RESTAURANTS
À CIEL OUVERT
Comme à l’accoutumée, des dizaines de vendeurs
de brochettes dont l’origine de la viande demeure
inconnue, s’installent dans les différents coins de
la cité où tout se vend et tout s’achète. Sans que
cette intrusion offusque les services de l’hygiène,
et du commerce. Avec ou sans autorisation, des
jeunes et moins jeunes se transforment en ce mois
sacré, en restaurateurs. En plus de brochettes douteuses vendues à des consommateurs complices,
les fumées dégagées par ces «barbecues» de fortune indisposent les riverains s’expliquant mal la
passivité des services concernés. Ces derniers sont
plus que jamais interpellés à mettre un terme à ces
pratiques s’apparentant à de l’informel et à de la
concurrence déloyale qui pénalise les professionnels soumis à des charges.
K. B.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 7
ORAN INFO
NARCOTRAFIC
GRANDE DISTRIBUTION
CINQ PERSONNES
ARRÊTÉES
Le groupe Ardis
s’implante à Oran
P
as moins de 98 kg de kif traité et un montant de plus de 40
millions de cts ont été saisis, avant-hier, lors d’un contrôle
effectué par les douaniers d’Oran. Le kif a été découvert dans un
véhicule de marque Mercédès sur l’axe reliant Aïn TémouchentOran et le chauffeur a été arrêté. Toujours dans le cadre de cette
affaire, un deuxième véhicule de marque Renault Campus a
également été intercepté et deux personnes interpellées. Au
total, ce sont trois personnes qui sont arrêtées et deux véhicules
saisis. Les recherches ont permis de repérer un troisième
véhicule de marque KIA et d’arrêter deux individus supposés
être les acheteurs de la résine de cannabis. Un million de dinars
a été trouvé en leur possession. Les douaniers ont saisi le kif et
les trois véhicules d’une valeur globale de 8 380 000 DA. F. A.
● Le groupe Ardis a ouvert un immense centre commercial dans la commune de Bir El Djir
qui devra générer 500 emplois directs. Cet hypermarché, étalé sur une surface de 20 000
mètres carrés, réunit des centaines de marques de choix et 600 places de parking dans un
emplacement stratégique.
JUSTICE
TROIS ANS DE PRISON
REQUIS POUR AVOIR
AGRESSÉ SON MARI
PHOTO : BENCHIKH
D
Le centre commercial Ardis a été inauguré dimanche soir à Bir El Djir
L
e centre commercial Ardis a été
inauguré, dimanche soir, à Oran,
en présence du wali, Abdelghani
Zaâlane, et du PDG dudit groupe, Rahim
Abdelouaheb. Il s’agit du deuxième
hypermarché ouvert à Oran dans un
intervalle de deux mois à peine, ce qui
confirme une volonté d’adapter les
infrastructures aux mutations sociales
et aux nouveaux comportements de
consommation à El Bahia. «Quoi de plus
symbolique que le mois de Ramadhan,
un mois marqué par la consommation
et les sorties nocturnes, pour inaugurer
un espace d’achat et de divertissement
moderne comme Ardis, en proposant
aux Oranais une expérience nouvelle et
qui correspond à leur culture», a déclaré
le wali d’Oran lors de la cérémonie
d’ouverture. M. Zaâlane a également
félicité le PDG du groupe Ardis pour
avoir respecté les délais de réalisation
de projet et d’exploitation de l’assiette
foncière. «Nous avons besoin d’une
centaine de Rahim, d’investisseurs
courageux et consciencieux qui
valorisent les ressources et vont jusqu’au
bout de leur projet», a déclaré le wali.
De son coté, le PDG d’Ardis n’a pas
manqué de réaffirmer sa disponibilité
à investir plus «pour peu que l’Etat
fasse que ça soit possible», a-t-il dit.
Il faut savoir, en outre, que le centre
commercial génère 500 emplois directs
pour l’exploitation d’une grande
surface de 20 000 mètres carrés, qui
réunira des centaines de marques de
choix et 600 places de parking dans un
emplacement stratégique. Ardis est, en
effet, situé à Bir El Djir, dans le quartier
Ennour, non loin de l’université et
tout près du rond-point dit Pépinière
et de la RN11 menant vers ArzewMostaganem ainsi qu’à un branchement
du 4e boulevard périphérique.
Les organisateurs affirment que la
stratégie du groupe Ardis à moyen
terme est de s’installer dans toutes
les agglomérations de plus de 50 000
habitants. A court terme, Ardis prévoit
l’ouverture de quatre nouveaux centres à
Tizi Ouzou, Biskra, Ouargla et Annaba,
a-t-on annoncé.
S’adressant aux journalistes à l’issue de
la cérémonie, M. Rahim a assuré que
la stratégie d’Ardis et son déploiement
dans le pays se réalisera quels que soient
les obstacles car, a-t-il soutenu, «c’est
notre devise».
Ardis Oran est le deuxième après celui
d’Alger, mais c’est aussi le deuxième
hypermarché après LiperCity, ouvert
à Es Sénia (non loin de l’aéroport)
il y a deux mois. Ces deux centres
commerciaux et de loisirs représentent
en fait une réponse à un besoin qui
s’exprime particulièrement à Oran, où
la population est encline aux dépenses
et surtout aux sorties. Ceci reflète une
amélioration du niveau de sécurité à El
Bahia et une potentielle amélioration du
niveau de vie.
R. Benchikh
DON DE SANG
Les donneurs se font désirer
A
l’occasion de la Journée
internationale
du
don de sang, qui se tient
chaque année le 14 juin,
des camions de transfusion
ont été installés ici et là
à Oran. A vrai dire, cette
opération de collecte de sang
n’a pas attendu la journée
d’aujourd’hui pour débuter.
En effet, plusieurs équipes
mobiles ont été installées au
niveau de points stratégiques
de la ville (places publiques,
jardins et même mosquées).
Plusieurs donneurs de sang
se rendent à ces camions
après la rupture du jeûne pour
faire don de leur sang. Depuis
le début du Ramadhan, nous
expliquera le chargé de
communication de l’hôpital
d’Oran, «c’est environ 30 à
40 unités de sang qui sont
collectées par soirée. Cela
peut paraître peu mais nous
ne sommes qu’au début de
ce mois sacré et avec les
jours à venir, l’affluence des
donneurs va augmenter». Par
ailleurs, au niveau du centre
de transfusion sanguine, c’est
environ une soixantaine de
donneurs qui sont enregistrés,
même si, dans leur majorité,
«ce sont ceux qui ont des
malades hospitalisés et
qui ont besoin de sang».
Rappelons que l’année
passée, 100 à 120 donneurs
avaient été enregistrés
en une soirée durant le
Ramadhan, tout comme
il importe de rappeler, et
selon les déclarations du
chargé de communication
de l’hôpital d’Oran faites
lors de la Journée magrébine
de don du sang, que 6000
poches de sang avaient été
collectées depuis le début
janvier jusqu’au 29 mars
2016 par le centre de
transfusion sanguine (CTS)
dont le tiers par l’équipe
mobile. A titre comparatif, en
2015, le CTS avait collecté
24 000 pochettes dont 9000
par l’équipe mobile.
S. Moncef
ans un état d’extrême colère, une femme se saisit d’une
clé de 13 et porte un coup à la tête de son mari. Ce dernier
porte plainte contre sa femme et la police vient aussitôt
l’arrêter. La jeune femme explique son acte par le climat
d’extrême tension dans lequel elle vivait sa vie de couple.
Etant la seconde épouse, elle était devenue, au sein de la
famille de son époux, un vrai souffre-douleur, tout lui était
interdit et elle devait obéir à la première femme de son époux
ainsi qu’à ses enfants. Le jour des faits, poussée à l’extrême,
elle s’est saisie de cet outil et a frappé son époux, un geste
qui enverra ce dernier aux urgences de l’hôpital d’Oran. Hier,
devant la cour d’appel, la prévenue n’a pas niée son acte, mais
l’expliquera par l’extrême tension qu’elle subissait. Signalons
que cette mise en cause a déjà eu des antécédents dans des
affaires similaires. Le procureur a requis le maintien de la
première peine de trois ans de prison ferme. L’affaire a été
mise en délibération.
S. Moncef
SIDI EL BACHIR (PLATEAU)
LES ROBINETS À SEC
L
es habitants de l’immeuble, sis 34 boulevard Marceau,
au quartier Plateau, sont confrontés, depuis le début du
Ramadhan, à des coupures récurrentes d’eau. Selon la chargée
de communication de la SEOR, que nous avons joint, hier, par
téléphone, ce doit être aujourd’hui (mardi) que ce problème sera
pris en charge. En effet, une équipe technique a été dépêchée,
lundi, sur place pour évaluer l’intervention, et il s’est avéré
que la coupure d’eau est due aux travaux qu’ont entrepris les
services techniques de l’APC d’Oran pour la réfection des
trottoirs. Dans un autre registre, la SEOR invite les habitants
de cet immeuble de s’acquitter de leurs factures. En effet, selon
la chargée de communication de la SEOR, ce sont plus de 60%
des locataires dudit immeuble qui n’ont toujours pas réglé leurs
factures d’eau.
T. K.
HASSI AMEUR
UN MORT DANS UN
ACCIDENT DE LA ROUTE
U
n grave accident a eu lieu, avant-hier, peu avant la rupture
du jeûne sur la route reliant Hassi Ameur à Hassi Bounif
causant le décès d’une personne. Cet accident fait suite
à une collision entre un semi-remorque et un véhicule de
marque Toyota Hilux d’après la Protection civile. Ce dernier
a complètement été endommagé. Le conducteur du véhicule
âgé de 28 ans est décédé sur le coup. Le chauffeur du semiremorque s’en est sorti avec quelques blessures. Cet accident
a provoqué des heures d’embouteillage mais a surtout choqué
les passants. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital
1er Novembre. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie
nationale pour déterminer les causes exactes de ce drame. Le
même jour, peu avant 19h, une fillette de 6 ans et son père âgé
de 41 ans ont été blessés dans un autre accident au niveau de la
localité Kharbouba, commune de Hassi Bounif. Les victimes
étaient à bord d’une voiture de marque Ford Fiesta qui a dérapé
avant de se renverser.
Zekri S.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8
RÉGION CENTRE
RAMADHAN À MÉDÉA
HASSI R’MEL «LAGHOUAT»
Le minbar de la mosquée
s’ouvre aux scientifiques
Absence totale d’éclairage
public
● La routinière causerie religieuse vient de céder place à une rencontre scientifique.
PHOTO : D. R.
L
a grande salle de prière
de la superbe mosquée
du quartier populaire
de Oued Zitoun, à Médéa, a
connu, récemment, un événement inhabituel et étrange
aux yeux des fidèles. Un
changement de décor ! Les
fidèles ont remarqué le placement d’un grand écran et
d’un appareil diffusant des
images et des schémas des
organes humains. De quoi
s’agit-il ? murmure-t-on au
fond de la salle. On explique
que c’est la routinière causerie religieuse qui vient de
céder place à une rencontre
scientifique et médicale et
le fauteuil de l’imam sera
occupé, cette fois-ci, par un
médecin spécialiste invité
pour l’occasion. L’initiative est appréciée par l’ensemble des fidèles, surtout
que le thème choisi est bénéfique et profitable pour les
jeûneurs en ce mois sacré
du Ramadhan. Le médecin conférencier, Smaïn
Boudekani, réputé pour sa
spécialité en diététique et
en plantes médicinales, a,
dans son intervention, mis
en évidence l’importance
et le bienfait du jeûne sur
la santé physique, morale et
spirituelle. Il a souligné que
jeûner permet à l’organisme
humain de se relaxer, ajoutant qu’il procède à l’élimination des toxines et des
excédents de graisse pour
se revitaliser, se régénérer
et diminuer de poids. Tout
ceci a été prouvé, préciset-il, par les résultats de travaux profonds de recherches
entamés par d’éminents
chercheurs américains et
européens, qui conseillent et
recommandent aujourd’hui
aux patients mal dans leur
peau d’observer le jeûne. Le
Ramadhan est une sinécure
divine et honorifique pour
le musulman, insiste-t-il,
comportant des avantages
inestimables pour la santé
du corps humain et le bienêtre des gens. Les statis-
Les résultats de
l’examen de fin de
cycle primaire ont
été affichés, hier
matin, à travers
les établissements
scolaires de la wilaya.
Un taux de réussite
notable de 91,55%
a été enregistré à
l’examen de fin de cycle
primaire, a annoncé la
directrice de l’éducation
de Blida. Cette année,
23 484 candidats
ont participé à cet
examen, dont 11 410
filles (48,58%) et 10
candidats handicapés
moteurs et un nonvoyant dans 346 centres
d’examen, ils étaient
encadrés par 5086
éléments du secteur de
l’éducation. Brahim B.
L’INDISPENSABLE
S’HOUR
En outre, l’intervenant a
informé les jeûneurs que le
repas du s’hour est indispensable, car il permet au corps
BOUINAN
EXAMEN DE
6e À BLIDA
91,55 %
de réussite
tiques prouvent que les AVC
sont en constante diminution
au mois de Ramadhan et les
angoisses disparaissent également chez les sujets vulnérables à cette pathologie.
de stocker de l’énergie et de
stabiliser le taux de glycémie dans le sang. Il a indiqué
également qu’il est préférable de ne pas trop manger
d’un seul coup le repas du
f’tour afin de ne pas mettre
sa santé en péril. Sur le volet
des maladies chroniques, en
particulier les diabétiques
de type 1 insulinodépendants, le spécialiste a indiqué que ce type de maladie
nécessite des injections quotidiennes et leur administration exige obligatoirement
une alimentation équilibrée
sur la journée, soit trois
repas principaux et trois collations avec répartition des
sucres lents sur la journée.
Ceci, dit-il, est incompatible avec le jeûne du fait du
risque d’hypoglycémie pouvant entraîner des séquelles
neurologiques fatales. En
conclusion, il a aussi préconisé une alimentation variée
et équilibrée, exhortant les
fumeurs à saisir l’occasion
du mois de jeûne pour cesser pour de bon de fumer.
Le prochain thème de sa
conférence sera consacré au
fléau de la consommation
des stupéfiants, qui sont
en train de faire un ravage
dans le milieu des jeunes.
Il est à noter que ces rencontres s’inscrivent dans
le programme du mois de
Ramadhan élaboré par la
direction locale des affaires
religieuses et des wakfs dans
le cadre de l’animation des
soirées au niveau des lieux
de culte de la wilaya durant
le mois sacré.
A. Teta
Le développement durable
en question
L
’Organisation nationale de la société civile pour la promotion de la citoyenneté
(ONSCPC) a animé, récemment, à Bouinan, à
l’est de Blida, un séminaire national sur le rôle
de la société civile et sa relation avec le développement durable. Dans une salle archicomble, où
ont assisté de nombreuses personnalités civiles,
militaires, de la Sûreté nationale, des Douanes
et les autorités locales, le docteur Zahra Chérif,
doyen du département de sociologie d’Alger et
habitant de la commune, a donné une conférence sur la question du jour. Il a mis la lumière
sur la notion de société civile et s’est intéressé
à son rôle, puis il a abordé l’idée de développement durable et le lien qui existe entre les deux.
«Il ne peut y avoir de développement dans la
société qu’avec celui des forces productives, assure ce spécialiste en la matière. On ne peut parler de développement durable, dans une société,
que quand il y a équilibre entre les besoins de
l’individu et ceux des générations futures. Avant
de parler de développement durable, il faut,
d’abord, préparer un système éducatif permettant aux apprenants de rejoindre les rangs des
forces actives, de faire face à toute éventualité
de crise et de devenir des citoyens responsables
capables de s’adapter aux changements, des
citoyens qui pourront prendre connaissance des
problèmes locaux aux racines internationales
et leur trouver des solutions, des citoyens qui
se comportent avec respect envers les autres
cultures pour préparer une société où règne une
paix durable». Le président de l’ONSCPC, Mohamed Azzouz, a pris la parole pour expliquer
la vision de l’organisation du développement
durable sur les plans économique, culturel, éducatif, environnemental et social et l’objectif à
atteindre, qui est celui d’une société de paix, de
travail, une société «citoyenne». Le chef de la
daïra de Bouinan, Chaïb Eddour Benabdallah,
s’est étendu, lui aussi, sur le rôle du développement durable et son rapport avec la société.
Chetouane Laïd, directeur des œuvres sociales
de la wilaya de Chlef, a mis l’accent sur le rôle
important que joue l’économie dans le développement durable. Les différents intervenants ont
donné, chacun dans son domaine, une facette du
développement durable, ce qui a permis à l’assistance d’avoir une idée précise sur la question.
Le choix du lieu de cette activité de l’ONSCPC
a prouvé que l’on peut aborder des questions
d’envergure internationale dans de petites communes et que la citoyenneté n’est pas l’apanage
seulement des grandes villes.
Mohammed Rahmani
L
es citoyens habitant la zone industrielle de Hassi R’mel
dénoncent l’absence d’éclairage public dans leurs quartiers,
où aucun poteau d’éclairage n’est allumé le soir. «Il est
vraiment dangereux de se risquer à l’extérieur à la nuit tombée»,
dénonce l’un des habitants de cette ville. Nos interlocuteurs
affirment qu’ils ont, à maintes reprises, sollicité les responsables
communaux, leur demandant d’apporter les solutions qui pourraient mettre fin à leur calvaire quotidien, en vain. «Imaginez qu’à
la sortie de nos maisons, notamment après le f’tour , les rues par
lesquelles nous passons sont totalement dépourvues de lumière.
Notre ville se trouve dans le noir total», déplorent-ils. Les résidants dénoncent l’attitude, qu’ils jugent «inacceptable», de leurs
élus. Ils désavouent ces derniers et lancent un ultime appel pour
exiger que l’on se penche sur leur problème. Taleb Badreddine
Blida a besoin de sang
L
e meilleur geste que peut porter l’être humain à un malade c’est
de lui donner son sang en cas de besoin, surtout dans les situations d’urgence, où seule une transfusion sanguine peut contribuer
à sauver une vie. Sur ce sujet très sensible, la commission chargée
de la santé, de l’hygiène et de la protection de l’environnement
de l’APW de Blida a présenté un dossier sur le fonctionnement
du centre de transfusion sanguine et les trois points PTS à travers
la wilaya lors de la deuxième session, abordant les différentes
insuffisances rencontrées, comme c’est le cas du centre spécialisé
dans la lutte contre le cancer, où plus de 4500 pochettes récoltées
chaque année demeurent insuffisantes pour répondre à la forte
demande des patients. Au cours des sorties sur le terrain, la commission a remarqué que le camion utilisé dans le transport des
pochettes de sang, lors des opérations de collecte, est en panne
depuis deux ans !
Pour l’année 2015, l’ensemble de la collecte de sang a atteint
9691 pochettes. Sur ce résultat, faible par rapport aux besoins
des accouchements par césarienne qui consomment plus de 3000
pochettes annuellement, entre autres, il est recommandé aux responsables de la santé de faire plus d’efforts lors des campagnes
de sensibilisation et de coordination afin de répondre à la forte
demande de ce produit tant vital, où une goutte peut sauver une
vie. Sept recommandations ont été soumises par la commission,
notamment l’acquisition d’un camion spécialisé pour la collecte
du sang et des lits spécialisés. La récupération des bureaux du
centre de transfusion sanguine, en ce moment reconvertis en
logements, et l’aménagement des dépendances du centre occupées
par les deux conseils de déontologie des médecins et chirurgiensdentistes appartenant au CTS de Blida.
Brahim B.
SOUMAÂ
Ramadhan, entre couffin
et restauration
L
a solidarité n’a jamais été un vain mot à Soumaâ, puisque
citoyens et institutions étatiques se mobilisent pour venir en
aide aux couches les plus démunies de la commune. D’après des
recensements, les familles nécessiteuses sont au nombre de 1000
et habitent les quartiers de Bahli, Halouya et Soumaâ ville. Pour
l’occasion, un budget de 550 millions de centimes a été réservé
pour ces couffins, ainsi que l’aide attendue de la direction de
l’action sociale de la wilaya, de la DAL et les 50 colis alimentaires
attribués par l’organisation patronale du CEIMI. Côté solidarité
citoyenne, un restaurant Errahma a ouvert ses portes le premier
jour de ce mois sacré par l’association Zahrate El Youm de Soumaâ, à la sortie est de la ville, où plus de 100 repas sont servis à
chaque ftour. Des dons en nature : légumes, fruits, viandes et boissons sont offerts par des citoyens et commerçants. Une équipe de
jeunes étudiants ne ménage aucun effort pour rendre heureux tout
jeûneur de passage au restaurant du cœur. Les pouvoirs publics,
la société algérienne et le tissu associatif font du Ramadhan un
moment de communion collective.
T. Bouhamidi
HASSI R’MEL
Des travailleurs de Sonatrach
en colère
D
es dizaines de travailleurs de Sonatrach de Hassi R’mel ont
organisé, récemment, une action de protestation devant le
complexe administratif de l’entreprise pour dénoncer la décision
du gouvernement de supprimer le droit de départ à la retraite
anticipée. Ces travailleurs ont affirmé qu’ils ont rejeté catégoriquement cette mesure. «L’annulation de la retraite anticipée dans
le secteur des hydrocarbures est inacceptable», a lancé l’un des
travailleurs. «Nous refusons que cette mesure soit appliquée aux
travailleurs du Sud, et ce, vu la pénibilité du travail dans cette
région du pays», dénoncent des travailleurs mécontents.
Taleb Badreddine
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8
RÉGION EST
LOGEMENT À MILA
AFFICHAGE DE LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES
DE LOGEMENTS SOCIAUX À CONSTANTINE
Plus de 1000
unités distribuées
incessamment
Vent de colère devant
le siège de la SAU
P
lus de 1000 d’unités d’habitation seront distribuées au cours du mois de Ramadhan, selon une
source de la wilaya. Cette source indique, en
effet, que 5000 logements, tous types confondus, seront
attribués avant la fin de l’année en cours, dont plus d’un
millier au courant de ce mois de Ramadhan. Les 4000
autres unités seront attribuées au fur et à mesure de leur
achèvement. On souligne de même source qu’il a été
officiellement mis fin à la politique des pré- affectations des logements pratiquée par les précédents walis.
«Désormais, aucun logement ne sera attribué avant la
finition totale», nous dit-on. Rappelons que le nouveau
wali de Mila avait, tout récemment, qualifié la pré-affectation de logements de mensonge et de leurre. «Délivrer
des logements avant leur achèvement, c’est leurrer les
bénéficiaires, c’est leur mentir, car sur le papier, ils
ont bénéficié d’un logement ; mais dans les faits, ils
ne peuvent l’occuper. Moi, je suis contre cette façon
de faire ; je n’autorise l’attribution d’un logement que
s’il est réellement habitable dans l’immédiat», avait-il
déclaré. Soulignons que le secteur du logement a connu
des avancées considérables, ces dernières années à Mila,
à la faveur des programmes alloués à la wilaya, ce qui a
permis une amélioration significative du taux d’occupation par logement (TOL) qui est passé de 6,1 en 2005 à 4
actuellement.
Kamel B.
● Le chef de daïra a annoncé l’affichage avant la fin de l’année de nouvelles listes
de 2920 et 2000 bénéficiaires.
C
omme il fallait s’y attendre, plus d’une centaine de
demandeurs de logements
sociaux ont manifesté leur colère,
hier, devant le siège de la société
d’architecture et d’urbanisme de
Constantine (SAU), à la zone
industrielle Palma. Une protestation survenue à peine quelques
heures après l’affichage de la liste
des bénéficiaires. Une liste vivement contestée, où l’on parle de
dépassements, de favoritisme, de
familles marginalisées et même
de trafic.
Il s’agit d’un quota de 1550
logements sociaux qui seront
distribués à la nouvelle ville Massinissa dans la commune d’El
Khroub. Une liste de réserve
de 155 noms a été établie, pour
remplacer d’éventuels indus bénéficiaires. Face à une colère qui
montait au fil des heures, un important dispositif de sécurité a été
déployé devant la SAU pour éviter tout dérapage. «Nous demandons l’ouverture d’une enquête
sur cette opération. Des familles
inscrites depuis 1992 attendent
toujours, alors que d’autres ayant
déposé leur dossier il y à peine
3 ans, en ont bénéficié», lancent
des pères de familles.
Le mouvement a pris de l’ampleur quand une dizaine d’habitants des zones classées rouges
ont rejoint ces protestataires. Ils
sont venus s’enquérir de l’opération de relogement. «Le chef de
daïra a déclaré sur les ondes de la
radio locale, que les habitants de
la zone rouge seront prioritaires,
mais après l’affichage de la liste,
nous étions surpris d’apprendre qu’il s’agissait de logements
locatifs», a déclaré un habitant.
D’autres personnes ont exposé un
autre problème, celui des dizaines
de bénéficiaires de logements,
qui n’ont pas été convoqués pour
payer les redevances, ce qui les a
privés de relogement.
Ils demeurent toujours en stand
by. «Pourquoi lancer de nouvelles
opérations d’attribution alors que
des familles sont encore en attente
d’être relogées ?» s’interrogentils. Reçus par le chef de daïra,
Mohamed Taleb, au siège de la
SAU, les représentants des protestataires ont affiché leur méfiance.
Ils se sont dits non convaincus
par les promesses qui leur ont été
données. En plus de la tension,
la situation devient encore plus
complexe. Pour sa part, Mohamed Taleb a affirmé qu’il y aura
d’autres listes de 2920 et 2000
bénéficiaires qui seront affichées
avant la fin de l’année en cours.
Au titre de l’année 2017, il y aura
deux listes de 3500 et 4000 bénéficiaires de logements sociaux.
«L’affichage des listes ne veut pas
dire relogement le lendemain. Il
faut compter la fin de l’année. En
plus il y aura d’autres opérations
de relogement vers l’UV20, dès
que les travaux de VRD seront
achevés. Tout demandeurs aura
son logement», a-t-il souligné
sans vraiment convaincre.
Yousra S.
JIJEL
Moins d’anarchie sur
les trottoirs
CLUB DE FOOTBALL FILLES DE LA CONCORDE DE CONSTANTINE
C
Un parcours exemplaire
● Créé en 2004, le club, devenu une véritable pépinière pour les sélections nationales, a besoin de
PHOTO: EL WATAN
plus de moyens pour développer cette discipline dans la wilaya.
L’équipe des U20
U20
championne d’Algérie
S
’il y a un club à Constantine qui vit des
moments de joie et de bonheur intenses,
c’est bien celui des Filles de la Concorde de
Constantine (FCC) de football, qui réalise
cette année l’un de ses meilleurs parcours.
Cela a commencé par l’équipe séniors, finaliste malheureux de la coupe d’Algérie pour
la cinquième année consécutive, face à Afak
Relizane, et vice-champion d’Algérie derrière
la même formation, qui compte onze joueuses
expérimentées titulaires en équipe nationale.
Mais la plus grande satisfaction du FCC a
été sans conteste la laborieuse prestation des
catégories des U20 et des U17. La première
a décroché avec brio son troisième titre de
championne d’Algérie, après ceux de 2011
et 2013, avec zéro défaite au compteur, et une
demi-finale perdue de justesse face à l’équipe
d’Akbou. Les filles du FCC en U17 feront de
même avec un premier titre de championnat
et une finale perdue aux penalties face à la
formation d’Akbou. «Ces résultats qui parlent
d’eux-mêmes sont le fruit d’un travail de
longue haleine accompli durant 10 ans avec
les jeunes catégories, nous n’aurions pu en arriver à ce stade sans les sacrifices, le dévouement, la motivation et la discipline au travail
de toutes les joueuses qui méritent bien ces
consécrations, l’objectif atteint est aussi du à
la mobilisation de la présidente du club Nadia
Brahimi, et la précieuse contribution de mon
adjoint Mounir Benlatrache, qui a m’a beaucoup aidé dans mon travail», notera Radia
Fertoul, fondatrice et DTS du club, ancienne
joueuse internationale et membre du bureau
fédéral de la FAF chargée du développement
du football féminin en Algérie. Crée le 11
juin 2004, le FCC, qui compte 120 licenciées,
a parcouru un long chemin pour arriver à ce
stade, en dépit des faibles moyens financiers,
bien qu’il évolue en division nationale. «Nous
avons géré la saison avec une subvention de
150 millions de centimes allouée par la DJS,
qui a tenu à peine un mois et demi ; on se
débrouillait pour se procurer les équipements,
les tenues, mais surtout assurer les déplace-
ments et les prises en charge de nos joueuses;
nous avons trouvé d’énormes difficultés pour
boucler la saison avec une dette de 300 millions de centimes; jusqu’à présent les subventions attendues de la part de l’APC et de
l’APW tardent à venir, alors que le club mérite
bien d’être aidé au vu des résultats réalisés»,
affirme la DTS du club. «Nous ambitionnons
encore d’avoir une aide plus importante de
la part des autorités de la wilaya pour développer cette discipline et mieux représenter
la wilaya dans les compétitions nationales,
et préparer sereinement la nouvelle saison»,
poursuit notre interlocutrice. Avec tout cela,
le FCC, qui ne dispose même pas de local à
ce jour, est aussi une véritable pépinière pour
les sélections nationales, avec six joueuses
en équipe A, cinq autres en U20 et 7 athlètes
en U17. De quoi faire la fierté de la wilaya
de Constantine, avec en prime un ambitieux
projet pour lancer une école de football féminin à Constantine. Un défi qui mérite tous les
encouragements.
S. Arslan
’est un Ramadhan des plus inédits que le commun
des citoyens a accueilli à Jijel avec des trottoirs et des
espaces publics quasiment nettoyés, pour ne pas dire totalement, de leurs squatteurs. Et il n’a fallu qu’un effort et
une application des instructions qui ont été données pour
arriver à ce résultat, qui fait réjouir plus d’un après des
années d’anarchie. Que ce soit au chef-lieu de la wilaya,
à El Milia, à Taher, à Tassoust ou ailleurs, le commerce
des trottoirs est désormais banni des mœurs. Dans certaines agglomérations, des anciens squatteurs de rues et
de trottoirs se sont convertis en commerçants légaux de
fruits et légumes. C’est ce qu’on a constaté dans la ville
d’El Milia, où plusieurs de ces ex-vendeurs illégaux ont
ouvert des locaux pour s’adonner légalement à leur activité commerciale. Cette situation n’a pas été sans rendre
une certaine splendeur aux espaces qui étaient livrés au
commerce illégal. Des impénitents vendeurs à la sauvette
sont cependant toujours là pour profiter d’une moindre
baisse de la vigilance des autorités.
Certains commerçants légaux profitent même pour installer leurs cageots et emballages des appareils électroménagers sur les trottoirs, comme c’est le cas à la rue du
20 août et celle de la Palestine, à El Milia. Pourtant, des
instructions fermes ont été données pour dégager les rues
et les trottoirs. Il faut rappeler que le retour à l’activité
commerciale légale s’est accompagné depuis quelques
mois par la mise en place d’un programme d’ouverture
des marchés de proximité, dont certains restent partiellement exploités et d’autres fermés. Selon la direction
du commerce, la faute incombe aux communes qui n’ont
pas réattribué à d’autres bénéficiaires les locaux inexploités dans ces marchés.
Amor Z.
Les Lundis de
l’environnement
en soirée
I
nitiateur et animateur des Lundis de l’environnement
(LDE), un forum scientifique et culturel, organisé à l’université de Jijel, le Dr Fares Kessassera, change de cap pour
donner une version nocturne à cet espace, à l’occasion du
mois sacré de Ramadhan, par l’animation de soirées d’art,
de lecture, de sciences et d’environnement. Cette série de
soirées a été entamée le 9 juin, au musée Kotama, au centreville de Jijel, et se poursuivra jusqu’au 30 avec pour animation un jardin d’enfants (contes d’enfant), du chant andalous
et un récit littéraire et poétique à la guitare. Outre ces soirées
musicales et de lecture, deux communications scientifiques
sur «l’alternative écologique à la production d’énergie» du
Pr Abdelmalek Roula et d’une intervention sur «une brève
histoire de l’univers» du Pr Kheidreddine Nouicer, seront
animées ce jeudi à partir de 22h.
A. Z.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8
RÉGION OUEST
R E P O R TA G E
MAGHNIA
RELIZANE
Les employés de la
bonneterie en grève
Ces enfants pousseurs
de brouettes
U
PHOTO : DR
● Ils ont entre 12 et 15 ans. Ils ont quitté l’école prématurément… par nécessité ou
simplement pour mauvais résultats scolaires. La rue, racoleuse, leur a tendu les bras.
ne partie des employés de la bonneterie Oued Mina (Boom)
à Relizane ont débrayé, dimanche, pour manifester leur
désappointement à l’égard de leur direction qu’ils accusent de
mauvaise gestion. «En dépit d’une importante production, et de qualité
de surcroît, notre unité est malheureusement confrontée à moult
problèmes, notamment financiers», a clamé un des protestataires. Un
jeune, qui semble bien au fait de la situation, n’a pas hésité à dénoncer
la mauvaise structuration de l’unité. «On n’a pas un système de gestion
clair, on n’a pas de DRH, un poste utile pour le bon fonctionnement et
la bonne gestion du personnel», a-t-il noté ajoutant que l’unité s’est
relancée à la faveur d’un plan d’investissement de 180 milliards de
cts, «mais les carences et les dérives de la direction nous ont affaiblis
et nous craignons le pire pour notre avenir». Les mécontents ont
aussi dénoncé «les menaces» proférés par la direction. «Certains sont
employés par des contrats mensuels», a tonné un des grévistes en
ajoutant «cette procédure illégale est telle une arme pour la direction
qui n’hésitera pas à licencier tout employé refusant son diktat». Enfin,
la goutte qui a fait déborder le vase est le retard dans les versements
de salaires. Alors qu’on est productif, notre paie accuse toujours des
retards inexplicables, ont-ils souligné. De son côté, le directeur de
l’unité, Sadok Hemida, s’est dit étonné par cette sortie des employés.
«Certes, on a fait du retard pour leur payer le mois d’avril mais cela
n’explique pas ce comportement», a-t-il déclaré. «Notre entreprise
qui était au bord de la faillite, a dû son salut à l’intervention de l’Etat
et, depuis 2007, notre redressement s’est enclenché et on est devenu
une entreprise bénéficiaire, une opportunité qui nous a permis même
des primes d’encouragement à l’ensemble de notre effectif». Au sujet
de la permanisation des employés, le directeur affirmera : «Pour
cette option, nous sommes assignés par une organisation de travail,
le recruté doit atteindre un niveau de performance pour espérer une
titularisation d’où notre recours à des contrats de fiables durées».
Et d’ajouter : «Avec le développement que connait le textile, nous
avons adapté notre stratégie pour diversifier notre produit jusque-là à
100% coton, nous avons acheté un équipement de haute technologue
pour traiter toutes les sortes de fibres synthétiques. Malheureusement,
cette politique ne semble pas arranger certains».
Issac B.
La brouette, un moyen de débrouillardise pour les jeunes chômeurs de Maghnia
I
ls sont pousseurs de brouette. Un
nouveau métier et un moyen de
locomotion qui est actuellement
utilisé pour le transport des
marchandises. «Même si j’avais le
baccalauréat, je ne serais jamais
cadre de l’Etat. J’aurais obtenu un
contrat dans une administration ou
une entreprise avec une rémunération
humiliante. Aujourd’hui, des diplômés
sont recrutés dans le cadre de l’emploi
des jeunes avec un salaire de misère
de 15 000 DA sans aucune chance
d’être titularisés un jour. Ce n’est
pas intéressant pour moi», se justifie
Kamel, 14 ans, niveau 2e AM. Pour
quelques courses d’un endroit à un
autre dans sa ville, Maghnia, Kamel
gagnerait quotidiennement entre 500 et
1 000 DA. «Par exemple, je transporte
des produits de toutes sortes d’un
vendeur en gros à un détaillant, mais
aussi des sacs de voyageurs de la gare
routière ou ferroviaire au centre-ville
ou à un quartier. Mais, on travaille
surtout avec les commerçants qui,
pour quelques cartons, ne vont pas
faire appel à un taxi, tant les distances
ne sont pas longues», explique encore
Kamel. Mais, pourquoi précisément
ce moyen de locomotion ? «C’est
simple, il ne coûte pas cher, on n’a
pas besoin de permis de conduire et
jusqu’à présent personne ne nous a
interdit de faire ça !» Ceci dit, il faut
préciser que ce qui interdit à un enfant
de travailler, c’est bien la loi. Cela
nous ramène au cas d’Omar, 16 ans qui
n’a pas sa langue dans la poche. «Ici,
je gagne mieux qu’un fonctionnaire
sans payer d’impôts à qui que ce soit,
sauf peut-être, de temps en temps, à
des agents qui veulent nous déloger de
notre aire de stationnement, mais on
sait acheter la paix», dit-il avec humour.
Mais voilà, le fait est que ce métier a
tendance à disparaitre aussi vite qu’il
est né. Les affaires marchent très mal
et ces brouettes risquent de retourner à
leur utilisation initiale. «Depuis que les
autorités ont décidé de lutter sévèrement
contre la contrebande entre l’Algérie
et le Maroc, le commerce dans la
région a diminué, pour ne pas dire
presque complètement disparu. Les
commerçants ne font plus appel à nous
parce qu’ils n’ont presque plus rien à
transporter». La phrase a été lâchée :
leur travail dépendait en grande partie
du commerce informel. Et cela explique
pourquoi les «commerçants» avaient
recours à eux. «Aucun transporteur
légal n’accepterait de transporter
des marchandises de contrebande»,
avoue Kamel. Kamel, Omar et leurs
semblables, inventeurs d’un moyen de
transport spécial, disparaitront donc
avec une activité illégale longtemps
tolérée par l’Etat. Des chômeurs
juvéniles, longtemps habitués à l’argent,
que ce même Etat devrait prendre en
charge sans trop attendre. «A 16 ans,
je n’ai droit à aucun dispositif entrant
dans le cadre de l’emploi de jeunes
puisque normalement, je dois être à
l’école. Et pour retourner en classe,
après trois ans d’absence, c’est du
domaine de l’impossible. Je suis donc
subitement livré à moi-même, prêt à
tout pour obtenir de l’argent. C’est un
dilemme… pour nos responsables !»
reconnaît Omar, l’air d’interpeller les
responsables avec un ton sarcastique
sentant la menace. Chahredine Berriah
CHLEF
Noyades en série dans les
points d’eau
V
endredi dernier, un adolescent de hai Moussalaha à
Chlef a péri noyé dans les eaux boueuses du barrage
de Sidi Yacoub, au sud-ouest de la wilaya. Le corps a pu
être repêché par les maitres-nageurs de la protection civile
à l’issue d’intenses recherches. La victime porte à 5 le
nombre de jeunes décédés dans des circonstances similaires
à travers la wilaya depuis janvier dernier. Trois d’entre eux,
des enfants, ont trouvé la mort fin mai dernier dans un
bassin agricole et une tranchée remplie d’eau. A l’approche
de la période des grandes chaleurs, le phénomène risque
malheureusement de prendre des proportions alarmantes
sachant que les structures de loisirs et de baignade font
cruellement défaut dans la région réputée pour ses étés
très chauds. Il n’existe que quatre piscines dont trois
seulement sont opérationnelles, le grand bassin du complexe
olympique étant continuellement fermé à cause de problèmes
techniques. Alors, pourquoi ne pas encourager le privé à
investir dans la construction de ce type d’infrastructures,
d’autant plus que le problème d’eau ne se pose plus après la
mise en service de la station de dessalement ? A.Yechkour
MOSTAGANEM ET BÉCHAR
Tension sur le lait en sachet
L
e lait, produit de première nécessité et largement consommé, qui
bénéficie du soutien de l’Etat, continue de subir des crises qui se
répercutent sur le consommateur. En effet, de nombreuses localités de
la wilaya de Mostaganem, à l’instar d’Achaacha, Sidi Lakhdar, Ouled
Boughalem et Hadjadj vivent, depuis le début du Ramadhan, une crise
aiguë du lait en sachet. Ce produit s’est raréfié, et parfois disparaît
complètement des étals des commerçants. Selon le témoignage de
certains citoyens, le sachet de 25 DA dépasse parfois les 30 DA à
Achaacha et ses environs, il est introuvable après seulement une
demi-heure de l’ouverture des magasins. Cette tension sur le lait en
sachet résulte de la réduction drastique des seuils de production, diront
d’autres. A Béchar, depuis le début du Ramadhan, le lait en sachet a
disparu des étals pour faire l’objet d’une large spéculation. Une scène
répétitive presque chaque année durant le jeûne. Au niveau de l’espace
commercial des ex-galeries de Débdaba, nous avons assisté, dimanche,
à une chaîne interminable de citoyens pour se voir livrer chacun 4
sachets seulement dans le but de satisfaire l’ensemble des clients,
affirme-t-on. La majorité des commerçants dans les cités populaires ne
sont livrés qu’en petites quantités mais de façon irrégulière, nous ont
affirmé plusieurs d’entre eux. Contacté par téléphone, le directeur de
l’unique unité de production située dans la commune d’Igli (160 km au
sud de Béchar) a tenu à préciser que la production journalière de l’usine
est de 115 000 litres/jour, une quantité, selon lui, largement suffisante
pour couvrir les besoins de la population de la wilaya. Il a ajouté qu’une
quantité de 65.000 litres est allouée, chaque jour, à la commune de
Béchar et la quantité restante, soit 50 000 litres, est distribuée aux 20
autres communes. Selon plusieurs commerçants, la distribution connait
une perturbation sciemment provoquée par la dizaine de livreurs privés
disposant de camions frigorifiques. Les témoignages de plusieurs
d’entre eux sont formels : «Le lait en sachet est détourné à des fins
spéculatives par ces distributeurs dont plusieurs sont propriétaires
eux-mêmes de magasins».
T. L. et M. Nadjah
SOUGUEUR
Un adolescent tue son camarade
L
a cité Chouat à Sougueur a été ébranlée, avant-hier, à la suite du
décès du jeune C.T. 16 ans des suites de violents coups à l’aide d’un
objet contondant que lui a assenés A.B., son camarade du même âge.
Après s’être chamaillés avant la rupture du jeûne, les hostilités entre
les deux protagonistes ont connu une issue dramatique. La victime qui
a été évacuée vers les urgences, a fini par décéder. La police a arrêté le
mis en cause et ouvert une enquête.
A. F.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 8
RÉGION SUD
GHARDAÏA
ILLIZI
La police
se déploie
Dispositif sécuritaire renforcé
durant le Ramadhan
de coutume, la sûreté de wilaya d’Illizi
a mis en place un dispositif spécial de sécurité
Cpouromme
assurer la sécurité des citoyens à l’occasion
du mois de Ramadan. A ce titre, des mesures
ont été adoptées sur le terrain afin de réduire les
accidents de la route et fluidifier la circulation
au niveau des artères principales et routes secondaires pour prévenir les infractions au code de la
route, notamment à l’approche de l’heure de la
rupture de jeûne, c’est pourquoi la prudence ainsi
que le strict respect du code de la route restent la
meilleure façon de prévenir les accidents de la circulation. Aussi, des patrouilles en civil de la police
judicaire et de la sûreté sillonneront les lieux de
regroupement publics, les mosquées, les stations
de transport en commun, les points sensibles et
aires de jeux et de loisirs jusqu’à une heure tardive
de la nuit dans les daïras d’In Amenas, Djanet et
Illizi pour parer à toute atteinte à la sécurité et la
tranquillité des personnes et des biens, précise
notre source.
Bouda Brahim
● Le dispositif mis en place consiste en une maîtrise de la couverture sécuritaire de toutes les places
publiques, cafés, lieux de détente et de loisirs, etc.
EFFECTIFS MULTIPLIÉS
Déployés en tenue, en civil, à
pied, en voiture et même à moto,
des centaines de policiers ont été
mobilisés pour assurer ce dont le
citoyen attend d’eux en priorité :
Sa sécurité ainsi que celles de ses
biens. Et c’est là l’objectif majeur
attendu de cette mobilisation tous
azimuts de tous les services de
PHOTO : SAMI K.
L
e maintien de l’ordre dans la
vallée du Mzab est la hantise
des services de sécurité de la
4e Région militaire chargée depuis
l’année dernière de rétablir le cours
normal de la vie et de protéger les
citoyens et leurs biens des dangers d’une dérapage comparable
à ceux des deux dernières années.
Des étincelles qui ont embrasé la
vallée moult fois, coûtant la vie
à des dizaines de personnes et
autant de blessés et de maisons et
de commerces partis en fumée.
C’est un maillage en règle qui a
été mis en place par la sûreté de
wilaya de Ghardaïa pour assurer la
sécurité et la quiétude des citoyens
tout au long de ce mois de piété et
de dévotion.
Le dispositif mis en place consiste
en une maîtrise de la couverture
sécuritaire de toutes les places
publiques, cafés, lieux de détente
et de loisirs, marchés de fruits et
légumes, mosquées, stations de
bus et de taxis, centres et bazars
commerciaux, sans oublier les
quartiers populaires, les principaux
axes routiers et les principales rues,
boulevards et avenues commerçantes. C’est dire que rien n’est
laissé au hasard et ce, H24.
des centaines de policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité des citoyens
police, qu’ils soient de la voie
publique ou de la prévention routière, de la police judiciaire ou des
stupéfiants, mettant à contribution
ses brigades mobiles de police
judiciaire (BMPJ) ainsi que ses
brigades de recherche et d’intervention (BRI). Même les unités
républicaines de sécurité (URS)
de Sidi Abbaz et de Gar Ettine à
Berriane ont été mises en alerte
permanente et certaines de ses brigades ont été déjà mobilisées sur le
terrain. C’est en substance ce qui
ressort du communiqué transmis
à la presse locale par la cellule de
communication de la sûreté de
wilaya de Ghardaïa, qui relève
que tous les moyens, humains et
matériels dont disposent la sûreté
de wilaya de Ghardaïa ont été
mobilisés. Le dispositif mis en
place tend, par une meilleure et
plus large couverture sécuritaire, à
assurer un quadrillage efficient et
efficace de tous les quartiers et réa-
gir rapidement et efficacement à la
moindre alerte. La traduction sur
le terrain de la devise de la police
«être au service du citoyen et de la
collectivité» prend ainsi tout son
sens, tout en s’appuyant sur une
réelle et régulière collaboration
des citoyens pour une efficace
lutte contre toutes les formes de
criminalités par une contribution
effective, notamment au moyen
des deux numéros d’appel mis en
service, le 15 48 et le 17.
K. D.
L’ASSOCIATION KHALYNI CHATER OFFRE LE F’TOUR
ien organisés, des jeunes bénévoles de la cité El Djamel,
B
à Bouhraoua, sur les hauteurs de
la vieille ville de Ghardaïa, dans
la vallée du M’zab, organisent
chaque soir une halte repas en
deux endroits très fréquentés que
sont la sortie nord à partir de Sidi
Abbaz, face à la station service
Naftal et l’hôpital Docteur Brahim Tirichine, l’autre près du
grand rond-point de Bouhraoua
face à la poste, à proximité du
palais des expositions sur la sur
la stratégique RN1 qui relie le
nord et le sud du pays. Etalant des
nattes impeccables de propreté
sur le large espace gazonné et aussi sur le trottoir fraîchement nettoyé, les jeunes au grand cœur qui
s’identifient sous le vocable de
Khalyni Chater, «les jeunes de la
cité», genre «Ouled El Houma»,
s’organisent et se distribuent les
tâches pour venir en aide à leurs
prochains, notamment les routiers
qui empruntent cette route. Habillés de gilets phosphorescents, ils
se placent une demi heure avant
l’annonce de l’appel du muezzin
en bordure de la route, incitant les
passagers à s’arrêter pour venir
rompre le jeûne avec un repas
consistant constitué d’une chaude
et succulente chorba h’rira maison, d’un plat de résistance, de
dattes et de lait, sans oublier l’eau
puisée à la source.
Financée entièrement par des
bienfaiteurs, l’opération a commencé dès le premier jour du Ramadhan et attirait au début, surtout les musulmans subsahariens
(Maliens, Nigériens, Ivoiriens et
même du Darfour) en situation
difficile, vivant en nombre important sur le territoire de la wilaya
de Ghardaïa, avant que les auto-
mobilistes et les camionneurs,
échaudés au départ, commencent
à s’arrêter pour participer au
f’tour collectif dans une ambiance
bon enfant, empreinte de piété et
de solidarité. Invités à nous relater
les conditions dans lesquelles
s’est organisée cette opération,
les jeunes au grand cœur ont
poliment refusés d’y répondre,
affirmant qu’ils ne le font pas
pour la publicité mais uniquement
par devoir envers leurs prochains.
Bravo les jeunes, bravo l’association Khalyni Chater de Ghardaïa,
Dieu vous récompensera. K. D.
IDENTIFIÉ GRÂCE AUX CAMÉRAS DE TÉLÉSURVEILLANCE
Un voleur de moto sous les verrous
I
l n’est pas allé bien loin le chapardeur ! La
technologie a mis à nu ses malsaines activités. En effet, c’est grâce aux caméras de télésurveillance installées dans la vallée du M’zab
qu’un jeune voleur de 24 ans a été identifié
puis interpellé. Après avoir été confronté à
l’irréfutable scène filmée de son acte de vol
d’une moto en plein centre-ville de Ghardaïa,
il a été présenté au parquet et incarcéré.
Tout a démarré par le dépôt de plainte d’un
citoyen de 45 ans auprès de la sûreté de wilaya
de Ghardaïa informant du vol de sa moto
de marque Sanya qu’il avait garé pour un
petit moment au centre ville de Ghardaïa pour
effectuer quelques courses. A son retour, point
de moto.
Exploitant à bon escient les enregistrements
des caméras de télésurveillance installées
dans le périmètre du vol, les éléments de
la police judiciaire de la sûreté de wilaya
de Ghardaïa ne tarderont pas à identifier le
voleur, «client» bien connu de leurs servicess,
multirécidiviste notoire, au casier judiciaire
bien «étoffé» malgré son relatif jeune âge.
Présenté jeudi devant le procureur de la république près le tribunal de Ghardaïa, il a été
jugé le même jour dans le cadre de procédure
dite de flagrant délit, et a écopé de 15 mois
de prison. Il a été écroué à la prison Châabet
Ennichène de Ghardaïa.
K.D.
2500 couffins
offerts par
Sonatrach
omme de coutume, la direction des œuvres
Capporté
sociales de Sonatrach, région d’In Amenas, a
de la joie aux familles nécessiteuses de la
wilaya d’Illizi. En fait, les familles démunies de
localités de cette wilaya ont bénéficié de 2500 kits
alimentaires contenant de la semoule, du couscous, de la farine, du thé, du café, des légumes
secs, etc. Une action qui consolidera, sans nul
doute, les liens sociaux de cette entreprise nationale avec la population locale du Tassili n’Ajjers.
B. Brahim
BORDJ OMAR DRISS
Les déchets
ne sont plus
ramassés
ordj Omar Driss n’a été jamais aussi sale
que ce début de Ramadhan, et ce, à cause de
B
l’absence quasi-totale des éboueurs de la commune depuis des mois. Les déchets ne sont plus
ramassés et s’entassent sur les trottoirs. «Cela fait
fort longtemps que les quartiers de la ville sont
envahis par des ordures de toutes sortes car le
camion de ramassage des services de la commune
n’effectue plus de rotation», déplore Mohamed,
rencontré devant sa maison. En fait, la production journalière de déchets, par foyer, atteint son
sommet durant le mois de Ramadhan, donc il est
primordial de prendre ce problème sérieusement
en charge, notamment en cette période de grande
chaleur qui accélère la décomposition des déchets
et risque d’avoir de conséquences fâcheuses sur la
santé des citoyens.
B. B.
El Watan
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El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 9
KABYLIE INFO
QUARTIER EX-EPBTP À BÉJAÏA-VILLE
AKBOU
LA PROTESTA
CONTINUE
Angoisse des habitants
d’une «cité chantier»
L
Les protestataires ont décrété que «Akbou est mort»
V
PHOTO : D. R.
es habitants des 232 logements promotionnels, cité
ex-EPBTP de Béjaïa, vivent
une situation déplorable depuis 13
ans du fait de l’inachèvement des
travaux de leur quartier. Selon les
acquéreurs, qui sont au nombre
de 600, «l’entreprise a livré une
partie du programme des 232
logements sans voirie ni réseaux
divers (VRD) et une partie des
immeubles a été réceptionnée
sans électricité, ni gaz, ni eau. Un
autre programme qui renferme
cinq blocs est toujours en chantier».
Dans une déclaration rendue publique, ils énumèrent des lacunes
dans la réalisation de la cité, dont
les logements ont été livrés à
titre provisoire. Ils décrivent, également, des conditions sociales
et une vie intenable dans cette
«cité-chantier». «Le quartier est
dans un état de perpétuel chantier. Il est dépourvu des conditions minimales de vie, telles que
l’accessibilité, un réseau d’assainissement, l’éclairage public et
l’aménagement de la cour qui
s’inonde à la moindre goutte de
pluie», écrivent les membres de
l’association du quartier.
Les plaignants ajoutent que les
locaux commerciaux, abandonnés, sont devenus le lieu de prédilection des animaux nuisibles.
L’absence d’un réseau d’assainis-
La cité se retrouve inondée aux premières gouttes de pluie
sement fiable et la prolifération de
rongeurs expose, en effet, la santé
des habitants à des maladies. Afin
de régler ce problème, les acquéreurs, organisés en association,
ont frappé à toutes les portes.
«Nous n’avons pas cessé d’interpeller les responsables depuis
2007, notamment les successifs
PDG de l’EPBTP jusqu’à 2010»,
regrettent-ils. Découragés, les
citoyens ont décidé d’améliorer
un tant soit peu leur cadre de vie
en puisant dans leurs poches.
«Nous avons payé le branchement
d’électricité de la cité ex-EPBTP
et d’autres acquéreurs ont acheté avec leur propre argent des
matériaux de construction pour
achever les parties communes»,
racontent-ils.
Pourtant, l’entreprise réalisatrice
ne peut pas sortir l’argument de
la faillite financière puisque cette
dernière, précisent les protestataires, «a bénéficié d’un assainissement financier de l’Etat,
en plus de cela, le recouvrement
de l’ensemble des créances et la
vente des logements et locaux restants permettra de renflouer les
caisses du promoteur et d’achever
les travaux». Par ailleurs, les
acquéreurs attendent toujours la
promesse du wali qui consiste en
l’envoi d’une commission «représentée par la direction du logement et de la DUCH pour faire
un diagnostic précis, avant de
décider des aides qu’il pourrait
apporter aux citoyens de la cité».
Nordine Douici
EX-BASE DE VIE ENCG
L
PHOTO : EL WATAN
l Les résidants de cette cité ont un sentiment de laissés-pour-compte et dénoncent un cadre de vie
déplorable qui dure depuis 13 ans.
Différend entre résidants et Domaines
auprès de l’administration des Domaines».
C’est ainsi qu’ils ont obtenu des mémoires
de paiement et des baux de location. Après le
paiement, certains résidants ont déposé leur
dossier dans le cadre dudit dispositif, mais ils
n’ont reçu aucune réponse dans le délai légal
de trois mois qui a suivi le dépôt des dossiers.
D’autres habitants, qui étaient en retard de
paiement, voulaient mettre à jour leur calendrier, «mais ils étaient surpris par la réponse
de l’administration des Domaines qui leur a
signifié que les paiements sont gelés, sans aucune explication», ajoutent nos interlocuteurs.
Plus tard, les concernés ont été reçus par le
directeur des Domaines. Selon eux, ce dernier
es résidants de la cité ex-Base vie ENCG,
sise à Sidi Ahmed, crient à l’injustice.
Elles sont une quinzaine de familles qui
risquent de se retrouver à la rue à cause de
l’annulation, par les services des Domaines,
du contrat qui leur permettra d’acquérir des
logements, appartenant jadis à la société belge
chargée de construire le complexe corps gras
ENCG de Béjaïa, en 1983. Lorsque les étrangers sont partis, dit l’un des résidants, «les
employés de l’ENCG ont pris possession des
chalets avant de postuler pour bénéficier des
dispositions relatives à la cession des biens
de l’Etat de juillet 2008 où les concernés ont
introduit des demandes de régularisation
a expliqué «verbalement que le terrain a été
cédé à la société COGB Labelle le 4 décembre
2014, alors que les retraités de l’ENCG étaient
liés aux services des Domaines par des baux
de location établis en avril 2013 et toujours
en vigueur et ayant payé régulièrement leurs
loyers jusqu’à la suspension du paiement».
Pour eux «les services des Domaines ont
violé la réglementation relative à la cession
des biens de l’Etat en usant de subterfuge
pour nous spolier de notre droit d’acquérir
ces maisons que nous occupons légalement
depuis 1992». Notons qu’une plainte a été
déposée par ces derniers contre les services
des Domaines.
Rachid Oularef
PORTRAIT 06
AHCÈNE MARICHE. Poète
Entre science et poésie PHOTO : D. R.
D
u collège Laïmèche Ali de Tizi Rached, où il a fait ses premiers pas dans
l’art de rimer, à sa foisonnante production
actuelle, que de chemin parcouru par Ahcène
Mariche. «C’est par la musique et mon grandpère Ali n Saïd que je suis venu à la poésie»,
déclare le poète, qui aligne derrière lui cinq
recueils de poésie, dont certains ont été traduits
en trois langues (arabe, français et anglais).
Ahcène Mariche a animé dernièrement à la
bibliothèque d’Ikedjane, dans la commune
de Tifra, une conférence-débat autour de son
œuvre poétique et de son parcours artistique.
Yamouni Azzedine, responsable de la bibliothèque, a présenté brièvement le conférencier.
La conférence, qui a duré plus de trois heures,
a été d’ailleurs enjolivée par des déclamations
poétiques faites par l’orateur de quelques
poèmes choisis de son répertoire. C’est notamment son poème Sidi Valentin qui lui mettra
le pied à l’étrier et le propulsera au-devant de
la scène. Allant à contre-courant de l’opinion
dominante qui affirme que la poésie ne trouve
pas preneur actuellement, il soutient que ses
recueils s’écoulent facilement et qu’il faut
plutôt incriminer les réseaux de distribution
et non la poésie. Touche-à-tout, en plus de la
poésie, Ahcène Mariche, qui est professeur
de physique dans un collège, déclare qu’il est
aussi acteur, journaliste, cameraman… «J’ai
tendance à faire fi des frontières disciplinaires.
Je suis un homme des défis, j’aime aller de
l’avant, découvrir, me surpasser… D’ailleurs,
je vais traduire ma poésie incessamment en
espagnol et pourquoi pas en allemand», dit-il.
B. B.
isiblement, la volonté des citoyens de la
commune d’Akbou, représentés par le collectif des citoyens, pour exiger une «commission
d’enquête sur la gestion des affaires de l’APC
et sa dissolution», ne se lâche rien. Hier, ils ont
encore procédé à la fermeture du siège de l’APC et
de toutes ses succursales : l’état civil, les bureaux
d’équipement, l’urbanisme et le service social,
la recette communale et les trois parcs communaux. Sur la placette Amirouche, un cercueil est
exposé et sur lequel est écrit : «Akbou est mort !»
Même le siège de la daïra n’a pas échappé à la
fermeture. Malgré la venue d’une commission
diligentée par le DRAG le 8 juin, et qui a inspecté
tous les services dépendant de la commune, les
protestataires ne décolèrent pas. «On exige une
enquête aujourd’hui et demain !», clamaient-ils.
Et d’enchaîner : «Les 23, dégagez !»
Vendredi, le wali de Béjaïa, en les recevant dans
son bureau, a exigé à cinq élus de l’opposition
de lui présenter 12 demandes de démission pour
dissoudre l’APC, tout en leur faisant savoir qu’une
demande d’une dissolution adressée au ministre
de l’Intérieur est en instance de traitement. «Akbou
est une commune morte sur tous les plans : de l’hygiène au développement, en passant par le secteur
du sport, délibérément délaissé», a tonné un père
de famille. Et de regretter : «Personnellement, j’ai
interdit à mon fils de mettre les pieds sur le terrain
du stade communal vu son état impraticable»,
avant qu’un autre citoyen ne l’interrompe : «Avec
les 600 milliards dont elle dispose, Akbou sera un
paradis sur terre !» A noter que le collectif maintient toujours le recours à la fermeture des mêmes
structures chaque lundi, et ce, «jusqu’à ce qu’une
enquête soit diligentée et l’APC soit dissoute».
Selon un membre du collectif, la fermeture de la
RN26 n’est pas hors des perspectives.
A. N. B.
DÉLINQUANCE
CES VOLEURS
À L’ARRACHÉ !
eux délinquants, dont un mineur de 15
ans, se sont spécialisés dans l’agression de
D
femmes fréquentant le marché hebdomadaire
dit de l’Edimco, dans la ville de Béjaïa, et le vol
à l’arraché de leurs colliers et autres bijoux. Le
duo malfaiteur opérait à l’intérieur du marché et
à sa périphérie armé d’un couteau. Leur dernière
victime en date était une femme qu’il ont agressée
et dépossédé de ses bijoux au niveau d’un arrêt
de bus du côté du stade mitoyen du marché. La
plainte déposée par la victime a abouti à leur
arrestation le 9 juin. Selon la police, les deux malfaiteurs ont été présentés devant le parquet qui a
mis l’un d’eux en détention provisoire et le mineur
sous contrôle judiciaire.
G. K.
Rendez-vous
de la Soummam
• Du 13 au 15 juin. Place ex-Gueydon.
Journées de sensibilisation sur la
thalassémie et le don de sang.
• Du 16 au et 21 juin. Fort Bordj Moussa.
3e édition des nuits andalousiennes.
Vous avez un rendez-vous à annoncer ?
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professionnels, …
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El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 10
CONTRIBUTION
IL FAUT SAUVER
LA SOLDATE BENGHEBRIT
Par Ali Mebroukine
LE PHÉNOMÈNE MASSIF DES FUITES EST
TRÈS GRAVE
Il y a environ une année, dans les colonnes
d’El Watan, j’avais plaidé vigoureusement
pour un soutien total aux réformes engagées
par la ministre de l’Education nationale,
Nouria Benghebrit, afin de réhabiliter
une école algérienne en charpie. J’avais
loué son courage, sa détermination, sa
profonde connaissance des dossiers
face aux courants ultraconservateurs et
obscurantistes qui cherchaient à s’opposer
à sa politique. Les fuites qui viennent
d’entacher la session 2016 du baccalauréat
et qui ont conduit la ministre à organiser une
deuxième session partielle de cet examen,
démontrent à l’envi qu’au-delà de l’école,
c’est l’ensemble des tissus sociaux de notre
pays qui sont contaminés par la corruption,
l’esprit mafieux et plus globalement par la
primauté de comportements anomiques qui
désespèrent de l’éclosion, un jour, d’un Etat
de droit en Algérie.
Mutatis, mutandis, on observe une dérive
comparable dans le secteur hospitalouniversitaire où l’accès au résidanat est
subordonné, dans certaines facultés, au
payement par l’impétrant d’une somme
variant entre 600 000 DA et un million de
dinars à un intermédiaire agissant pour
le compte de tel ou tel mandarin. Le
remarquable professeur Nasreddine Djidjelli
qui s’impose de plus en plus comme une
conscience morale dans la société civile,
gagnerait à prendre la tête d’une croisade
conte ce fléau que vient justement de
dénoncer l’ancien chef de gouvernement
Ahmed Benbitour (El Watan des 11 et 12
juin 2016).
Quoi qu’il en soit, Nouria Benghebrit a eu
raison d’affirmer que celles et ceux qui
ont délibérément organisé ces fuites visent
à déstabiliser non seulement l’institution
scolaire mais, à travers elle, l’Etat tout entier.
Ils délivrent aux générations montantes
le message le plus malsain qui soit et leur
inculquent qu’il n’est de morale digne de ce
nom que relative et contingente.
S’il est vrai que notre pays reste
relativement désarmé face à la montée
de la cybercriminalité, malgré les efforts
gigantesques déployés par les services de
police, de gendarmerie et de sécurité, seule
une enquête judiciaire minutieuse, pourra
mettre au jour la chaîne de commandement
qui a rendu possible cette infamie avec ses
commanditaires, ses inspirateurs occultes,
ses manipulateurs et ses exécutants. On
ose croire que des sanctions, à la mesure
de la gravité des faits commis, seront
prononcées contre toutes les personnes dont
la culpabilité aura été reconnue, quel que
soit leur rang social ou, le cas échéant, leur
position dans l’appareil de l’Etat et qu’il
n’y aura pas seulement mise en cause de
quelques lampistes.
LA VOLONTÉ DE MME BENGHEBRIT
DE RÉFORMER L’ÉCOLE GÊNE LES
PARTISANS DU STATU QUO
Personne ne peut mettre en doute la
volonté de Mme Benghebrit d’œuvrer à la
refondation de l’école algérienne qui est
probablement l’institution la plus malade de
la société. Le temps presse, car notre pays
décroche dangereusement des standards
internationaux établis par l’Unesco et autres
organismes, de réputation mondiale, chargés
d’évaluer les performances des systèmes
«
Si
Mme Benghebrit
avait été
désignée à la
tête du ministère de
l’Education
nationale dès 1999,
notre école aurait
certainement un
autre visage
aujourd’hui. Ce
n’est qu’en 2014
que le président de
la République, alerté
sur l’incurie de notre
système éducatif, a
décidé de lui confier
le sort de nos
enfants…
éducatifs. Le mérite de Mme Benghebrit est
d’autant plus grand qu’on ne peut pas dire
qu’elle ait bénéficié d’un fervent soutien de
la part de l’encadrement de son ministère
dont certains éléments ont pu circonvenir
parents d’élèves, enseignants, élèves et
même certains syndicats sur la nature des
changements impulsés par la ministre.
A cet égard, le constat désabusé dressé par le
sage patron du Snapest, Meziane Meriane,
sur les impérities commises à l’occasion
de la préparation et de l’organisation du
Bac 2016, est fondé. Il pointe, par là, le
doigt sur des personnes qui cherchent à
saper la politique de Mme Benghebrit qui
se veut pourtant aux antipodes du laxisme,
de la complaisance et de la démagogie qui
PHOTO : M. SALIM
Professeur d’université
furent la marque de fabrique de l’ensemble
des ministres qui l’ont précédée depuis
l’avènement de Chadli au pouvoir, en 1979.
Le secrétaire général du RCD est également
dans le vrai en stigmatisant les ennemis
de l’école algérienne, prenant bien soin
d’épargner la première responsable du
secteur. Il est également important de louer le
rôle, éminemment positif, joué par la presse
indépendante, qui a su rendre compte des
fuites du Bac avec un sens de l’objectivité
et un professionnalisme exemplaire, a tenu
à rappeler l’actuel Directeur de cabinet
du président de la République, pourtant
régulièrement épinglé par les journalistes de
ce quotidien).
Si Mme Benghebrit avait été désignée à la tête
de ministère de l’éducation, dès 1999, notre
École aurait certainement eu aujourd’hui
un autre visage. Ce n’est qu’en 2014 que le
président de la République, alerté de toutes
parts, par l’incurie de notre système éducatif,
décide de lui confier le sort de nos enfants,
convaincu que cette femme d’autorité (et non
pas cette femme autoritaire), de courage, de
patience, imbue de patriotisme, toute vouée
au service du pays (il s’agit d’une tradition
familiale) saura sauver l’école algérienne. Il
a été reproché à Mme Benghebrit une faible
capacité d’écoute aux doléances des parties
prenantes au sort de l’École.
Ce grief est controuvé. La ministre de
l’éducation n’a eu de cesse, au contraire,
que d’associer dans sa vaste réforme, les
syndicats, les cadres de son ministère, les
chefs d’établissements, les parents d’élèves.
Elle ne pouvait accepter, cependant, de
s’aligner sur les partisans du statu quo et
ceux qui lui opposent, à ce jour, une fin
de non recevoir à la mise en œuvre de
réformes réclamées, de façon récurrente, par
l’Unesco. Celles-ci sont, de toute évidence,
rendues indispensables par l’évolution des
méthodes pédagogiques dans le monde,
afin de préparer les élèves et les lycéens à
la quatrième révolution industrielle dont les
trajectoires sont déjà portées en germe par
l’économie numérique.
Par ailleurs, contrairement aux outrances
lancées à la cantonade par certains
irresponsables, Mme Benghebrit n’a jamais
été hostile à l’enseignement de la langue
arabe. Tout au contraire, elle entend faire de
la langue nationale un outil de savoir et de
connaissance, ce qui passe inéluctablement
par la mise à l’écart des pseudo-programmes
pédagogiques qui prétendent la promouvoir,
alors qu’en réalité, ils ne font qu’en avilir
le contenu. Quant à la réhabilitation de la
langue française, Mme Benghebrit ne peut
tout de même pas être la seule responsable
de l’éducation, dans le monde, à vouloir
sauvegarder le monolinguisme, et ce, au
moment où les parents d’élèves (toutes
catégories sociales confondues) réclament
à cor et à cri, la maîtrise par leurs enfants
d’au moins une langue étrangère, quelle
qu’elle soit, pourvu qu’elle leur donne accès
à l’universel. Celles et ceux qui plaident
en coulisses pour la généralisation de la
langue anglaise comme langue étrangère
(alors que la langue française est, dans des
centaines d’écoles et de collèges, à travers le
pays, diabolisée, parce qu’étant la langue de
l’ancien colonisateur) savent parfaitement
que cet objectif est hors d’atteinte, notre
administration étant encore largement
francophone, nos ressources humaines
limitées dans ce domaine et le temps
nécessaire à une reconversion linguistique
radicale incroyablement long, alors que
l’Algérie ne fait qu’accumuler les retards
dans la mise à niveau de son système
éducatif.
IL EST FONDAMENTAL QUE MME BENGHEBRIT
POURSUIVE SA MISSION
En Algérie, pour des raisons historiques
dans lesquelles nous ne pouvons entrer ici,
le consensus social est très minime sur tous
les sujets. C’est la preuve que notre pays ne
constitue pas encore une nation et que l’Etat
peine à s’affirmer.
Sur l’éducation nationale, ou bien l’Algérie
s’engage résolument dans la voie des
réformes dans le sillage de la dynamique
instaurée par Mme Benghebrit il y a deux ans,
ou bien elle rejoindra la cohorte des pays
défaillants en situation d’incurabilité.
Le président de la République a été bien
inspiré, dans un souci d’objectivité et
d’équité, de maintenir Mme Benghebrit au
gouvernement. Mais c’est l’ensemble des
institutions de l’Etat qui doit se mobiliser
derrière la ministre de l’Education nationale,
car l’école est l’affaire de toute la société et
implique toutes les élites du pays (politiques,
économiques sociales et culturelles). Il y
va de l’intérêt de l’Algérie et de celui de
millions de nos enfants par trop malmenés
jusqu’ici par un système indigent et inepte.
A. M.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 11
FRANCE ACTU
RAMADHAN EN FRANCE
Vindicte et invectives au menu
● Aux rigueurs du jeûne, se sont ajoutés des épisodes médiatiques marginaux mais éprouvants pour les musulmans ● Revue des faits.
Lyon
De notre correspondant
P
our cette première semaine de
Ramadhan, les musulmans de
France ont entendu des propos
désobligeants de toutes sortes. Tout
a commencé le premier jour, le lundi
6 juin, avec la petite commune de
Lorette, dans la Loire, qui a décidé
de montrer du doigt le rite musulman sur le panneau d’information
municipal : «Avis : le Ramadhan
doit se vivre sans bruit» et «Avis :
la République se vit à visage découvert». Cela revient à demander aux
musulmans de ne pas s’extérioriser
durant les soirées et de gommer
tout ce qui fait le charme de cette
période. Deuxième élément choquant, celui d’une serveuse agressée
dans un bar parce qu’elle faisait
son travail en servant de l’alcool le
6 juin. On ne sait ce qui se cache
derrière cet événement ni rien sur
les excités qui sont entrés en scène
en ce premier jour de Ramadhan,
sinon que le propriétaire du bar avait
subi des pressions pour qu’il cesse
de vendre les boissons alcoolisées
pendant le mois de Ramadhan.
Lui-même a déclaré à Nice Matin sa
fatigue face à de petits délinquants :
«C’est un petit délinquant qui veut,
du jour au lendemain, se donner
bonne conscience.»
Tous les médias ont repris l’info
qui, dans un pays traumatisé par
les attentats de 2015, a rebondi sur
des centaines de sites internet. Les
mouvements politiques de la droite
à la droite extrême, qui ne cessent de
vilipender l’islam, s’en sont donné à
cœur joie sur la montée de l’obscu-
Les associations se mobilisent pour que le mois de Ramadhan se passe pour le mieux pour tous les musulmans
rantisme et le risque pour les valeurs
républicaines.
Une belle façon d’attiser le feu
en grattant eux-mêmes l’allumette.
Nous éviterons ici de leur faire de
la pub, alors que 99,9% des musulmans qui font le Ramadhan le font
dans un esprit pacifique et sans prosélytisme et… sans faire de bruit.
Le mercredi 8 juin, les musulmans
étaient de nouveau choqués par
le dépôt d’un sanglier mort devant la mosquée En-Nour de Nice,
une mosquée dont des opposants
contestent l’emplacement, l’affaire
étant devant la justice administrative. Le parquet a ouvert une
enquête pour «violences morales».
Quelques jours après, deux suspects
étaient interpellés. Ils répondront
de ce qui leur est reproché en septembre à la barre du tribunal correctionnel. La vague d’indignation face
à cet acte a été portée par plusieurs
voix de toutes les religions et partis
politiques. Nice Matin s’en était fait
l’écho. Citons seulement Juliette
Chesnel et Fabrice Decoupigny (Les
Verts) : «Dans notre République
laïque, où le respect de tous visà-vis de tous est la règle, nous ne
laisserons pas pourrir notre vivreensemble par de sombres crétins !»
Bernard Kohl, président du conseil
presbytéral de l’Eglise protestante
unie de Nice, estime la profanation
«indigne et scandaleuse» «pendant
ce mois de prière et d’élévation
spirituelle pour nos concitoyens
musulmans».
Dernière affaire en date de ces premiers jours du Ramadhan, et pas
des moindres, le discours de Lille de
l’ancien président de la République,
Nicolas Sarkozy, qui s’est ingénié,
parlant du déclin de la France, d’en
attribuer une part aux musulmans,
décrétant qu’il est temps de «fixer
urgemment les règles d’un nouvel
islam de France». Il a pointé «la
confrontation avec un islam identitaire. Je ne parle pas de l’islam que
l’on confesse dans l’intimité de la
vie privée. Je parle de l’islam militant qui se présente à nous comme
un bloc et qui impose à ses fidèles
des règles de vie contraignantes».
Ajoutant sur Europe 1 qu’il y a «un
risque d’affrontement si la République ne reprend pas les choses
en main et ne fait pas respecter les
règles communes à tout le monde».
L’IDENTITÉ CHRÉTIENNE DE LA
FRANCE : UNE ARME ANTI-ISLAM
?
Le potentiel candidat LR à la candidature présidentielle pour 2017,
Nicolas Sarkozy, place sa rhétorique
dans une France «pays chrétien dans
sa culture et dans ses mœurs, un
pays ouvert, accueillant, tolérant»,
«un pays que doivent respecter
ceux qui veulent y vivre» et encore
«la France, c’est un corps, c’est un
esprit, c’est une âme». Pour le secrétaire général du Conseil français du
culte musulman (CFCM), Abdallah
Zekri, «M. Sarkozy semble là attiser
le feu. Parce qu’il y aurait 1% de
gens qui ne respecteraient pas les
lois de la République sur 5 millions
de musulmans, il y aurait un risque
d’affrontement ? C’est lui qui, manifestement, cherche l’affrontement».
Quant à organiser l’islam de France,
M. Zekri a simplement rappelé que
«les règles de l’islam en France - il
n’y a pas d’islam de France - sont
déjà fixées, il oublie que c’est même
lui qui les a fixées en favorisant la
création du CFCM en 2003, alors
qu’il était ministre de l’Intérieur».
Quant à la question de savoir si
l’identité chrétienne de la France
ne serait pas en fait une arme
anti-islam, le quotidien chrétien La
Croix s’est chargé d’apporter une
réponse à Nicolas Sarkozy : «On ne
peut suivre l’ancien président de la
République lorsqu’il en conclut que
la France est ‘un pays chrétien dans
ses mœurs’, pour mieux demander
aux immigrés qui n’auraient pas
la même religion de respecter ces
‘mœurs chrétiennes’. Qu’entend-on
d’abord par ‘mœurs chrétiennes’?
Dans l’entretien donné à La Croix,
le pape François ne niait pas non
plus que la France ait des racines
chrétiennes, mais des racines que
‘le christianisme a pour devoir
d’arroser, dans un esprit de service
comme pour le lavement des pieds’.
Si ‘ mœurs chrétiennes’ il y a, elles
ne sauraient constituer une barrière
ni une domination (le pape parle
de colonialisme) mais plutôt une
porte.»
Walid Mebarek
ENSEIGNEMENT DE L’ARABE
Les racines passent par la langue des parents
● L’arabe sera désormais une des langues étrangères enseignées aux enfants dès le CP en France, à condition de trouver
des enseignants dans cette matière.
Lyon
De notre correspondant
a ministre de l’Education nationale, Najat
Vallaud-Belkacem, après des années de
dossiers et rapports diligentés par les services
ministériels, a opté pour développer la «diversité de l’offre de langues vivantes étrangères».
Y compris l’arabe, langue d’une bonne partie
de l’immigration étrangère en France qui
jusque-là doit avoir le réflexe communautariste
pour que les enfants apprennent la langue du
pays d’origine. C’est ce que veut changer le
ministère. Paradoxalement, les voix les plus
acides de la droite et de l’extrême-droite ont
réagi en fustigeant le gouvernement, accusé
de communautarisme et de favoriser l’islamisation. Une pétition lancée sur le site change.
org fustigeait cette décision. Abdallah Zekri,
président de l’Observatoire national contre
l’islamophobie et secrétaire général du Conseil
français du culte musulman, a réagi fermement
à des propos qu’il juge scandaleux et outranciers. Pour lui, «l’amalgame, les discriminations, le mépris n’ajoutent que frustration et
repli au lieu de s’ouvrir à la culture du monde.
C’est le droit le plus élémentaire d’apprendre
la langue de leurs parents pour les enfants de
millions de familles afin de ne pas être coupés
de leurs racines. Il s’agit encore une fois d’un
PHOTO : DR
L
Najat Vallaud-Belkacem se dit «fière» que l’arabe
soit enseigné à l’école
discours populiste stigmatisant non pas une
communauté, mais une frange de la société
française».
Dans le Journal du dimanche (JDD), la ministre s’est s’offusquée des réactions hostiles,
critiquant «une pensée identitaire qui prône
l’exclusion et le repli sur soi d’une virulence
inouïe, un combat (…) démagogique qui
instrumentalise l’école de la République à
des fins idéologiques inavouées, qu’il ne faut
pourtant pas hésiter à qualifier de profondément xénophobes».
Le projet de l’éducation nationale, outre la
langue arabe, commune à 26 pays de la planète, concerne le turc, le croate, le serbe…
«Dès lors qu’on a les moyens humains pour le
faire», a insisté la ministre, ce qui veut dire que
toutes les classes n’auront pas cette possibilité.
Il sera toujours plus facile pour les parents
de choisir, comme c’est le cas aujourd’hui,
l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol, les
langues les plus choisies ces dernières décennies au collège et dans quelques écoles dès le
cours élémentaire.
«Dans un cadre scolaire, banalisé, normalisé,
comme toutes les autres langues.»
Selon Le Monde, à l’école primaire, l’arabe
représente actuellement moins de 0,1% des
initiations aux langues étrangères, très loin
derrière l’anglais (95%) et l’allemand. En
2015, 4212 élèves suivaient des cours d’arabe
au collège et 6234 au lycée. Cela représente
0,2 % des enseignements de langue étrangère,
soit moins que le chinois ou le russe.
Selon les chiffres de 2012, on comptait 392
écoles primaires sur les 52 000 qui existent
en France, proposant déjà l’arabe en langue
vivante 1 en CE1 dans le cadre de l’Elco (enseignement de langue et culture d’origine) par
des enseignants rétribués par les pays d’origine. Ce dispositif européen, créé en 1977,
avait pour but d’aider à la réussite scolaire des
enfants de migrants en structurant et valorisant
leur langue maternelle. C’est ce système qui
évoluera en disparaissant dans les trois ans à
venir, conférant aux langues d’origine un vrai
statut de langues vivantes étrangères comme
les autres. «L’apprentissage de l’arabe, du turc
ou du portugais doit se faire dans un cadre
scolaire, banalisé, normalisé, comme toutes
les autres langues», a expliqué Mme VallaudBelkacem. Cependant, selon la ministre ellemême, à la rentrée, seules 15 écoles auront
l’arabe au programme, alors que «1000 écoles
supplémentaires proposeront de l’allemand,
80 de l’espagnol, 30 de l’italien, 20 du chinois,
10 du russe, 5 du portugais».
Le journal Le Monde rappelle que «l’arabe
n’est pas un simple dialecte ou un idiome minoritaire. Il est enseigné en France à l’Institut
national des langues et civilisations orientales
(Inalco) depuis 1795. L’agrégation d’arabe
a été créée en 1905. La pratique de l’arabe
littéral était alors encouragée pour faciliter
les échanges commerciaux ou diplomatiques
avec le monde arabe. Mais la décolonisation et
l’arrivée de nombreux Maghrébins en France
depuis les années 1960 a changé le profil des
locuteurs. L’arabe est alors devenu la langue
d’origine de populations d’immigrés, comme
le portugais ou l’italien». Mais ce n’est pas
vraiment le cas aujourd’hui pour des populations dont l’intégration passe aussi par la fierté
d’apprendre sa langue.
W. M.
El Watan - Mercredi 23 mars 2016 - 12
L’AUTOMOBILE
SOVAC ANNONCE LA REPRISE DES VENTES CHEZ ŠKODA
La Fabia
Monte Carlo
et le Yeti
disponibles
Voilà une information
qui devra certainement
soulager les clients et
amoureux de la
marque tchèque,
Škoda, car désormais
le rêve leur est permis
d’acquérir un de ses
modèles. Du moins la
Fabia et le Yeti.
L
e groupe Sovac, distributeur de cette
marque en Algérie,
a en effet annoncé
vendredi dernier
la disponibilité de
deux modèles de Škoda : Fabia
et Yeti. «Après plusieurs mois de
cessation des ventes en raison de
la crise qui a secoué le secteur
automobile et l’introduction du
système des quotas, un regain
d’activité est désormais enregistré dans nos showrooms », s’est
réjoui le groupe dans un communiqué. Et de préciser : les deux
DS AUTOMOBILE S’ADAPTE
AUX SOIRÉES RAMADANESQUES
LA DS 5, DS 4 CROSSBACK,
ET DS 3 DISPONIBLES À LA
COMMANDE
véhicules vedettes de la Marque
Škoda, à savoir la Fabia et le Yeti,
sont disponibles à la vente et en
stock, dans l’ensemble du réseau
Škoda.
La Škoda Fabia sera disponible
en un seul bloc moteur 1.6 MPI
90 CH et en quatre finitions :
Ambition, Style sans toit, Style
avec toit et en exclusivité la Fabia
Monte Carlo. Cette dernière se
distingue par son design élégant,
des détails extérieurs assombris
et une tenue de route exceptionnelle. Dotée de feux de jour
à LED avec Projecteurs anti-
brouillard assombris à l’avant et
à l’arrière, des Jantes en alliage
«ITALIA» de couleur noir 16’’,
comportant une inscription décorative «Monte-Carlo» sur les
seuils de porte.
En matière de sécurité, elle dispose d’un système ESC incluant
: ABS, MSR, ASR, EDS, et HBA,
avec des Airbags frontaux et
latéraux conducteur et passager.
En termes de fonctionnalités, la
Fabia Monte Carlo dispose d’une
Radio Škoda «BOLERO» tactile
6,5» couleur avec USB, lecteur
de carte SD, Aux-in et Apple
connectivity, avec Bluetooth et
Ordinateur de Bord à écran Maxi
Dot Multifonctions. A noter la
particularité du volant cuir «Super-Sport» à 3 branches multifonctions, avec garniture Piano
Black et surpiqures rouges, un
pommeau de levier de vitesses
et frein à main en cuir ainsi que
des sièges avant baquets sport
réglables en hauteur et un pédalier sport en aluminium. Quant
à son coût, la Fabia Monte Carlo
est proposée au prix licence de
2 500 000 DA et 3100 000 DA en
TTC.
R. B.
RALLYE DE SARDAIGNE
Victoire de Thierry Neuville
(Hyundai)
D
S Automobile a annoncé l’ouverture de la succursale de
Cheraga tout au long des soirées ramadanesques. Ce
n’est pas fortuit. Car, la marque française ”premium”
veut, en fait, se dévoiler plus au public algérien sous sa nouvelle
identité. Une identité qui tend d’ailleurs à se mettre en plus en
place en Algérie, malgré la crise qui secoue toujours le secteur
de l’automobile. Mais, cela n’a pas empêché les responsables de
DS de faire venir sa gamme ( la nouvelle DS 5, la Nouvelle DS 4
Cossback et la DS 3) et l’exposer aux visiteurs lors
de ce mois sacré. Pas seulement, car les
par ces
clients intéressés
inté
modèles
phare de
mod
la marque
peuvent
m
même
en faire des
mê
commandes. Et
en attendant,
DS Automobile compte
mettre à la
disposition
des visiteurs
des essais sur
certains référents et ce tout
au long de la
même période.
R. B.
L
e Belge Thierry Neuville (Hyundai) a
remporté dimanche le Rallye de Sardaigne, devant deux pilotes Volkswagen, Jari-Matti Latvala et Sébastien Ogier, le
triple champion du monde en titre. Les 40
derniers kilomètres de spéciales, dimanche
matin, n’ont rien changé au classement. Les
trois pilotes de tête n’ont pris aucun risque et
marquent des gros points au championnat,
à commencer par le leader Ogier, handicapé vendredi et samedi par sa position sur
la route.
El Watan - Mercredi 23 mars 2016 - 13
L’AUTOMOBILE
RENAULT ALGÉRIE
Partenaire du CRA pendant
le ramadhan
L
e concessionnaire automobile, Renault Algérie,
a annoncé qu’il est partenaire du Croissant rouge algérien
(CRA) tout au long du mois de
ramadan. Comment ?« Renault
Algérie reverse, tout au long du
mois de ramadan, jusqu’à 400
DA au Croissant Rouge Algérien
sur chaque opération de réparation et de maintenance effectuée
au niveau de ses Succursales de
Oued Smar, des Grands Vents et
d’Oran. », indique un communiqué de presse. La marque au
losange s’associe au CRA afin de
participer à l’élan national de
générosité et de solidarité qui
caractérise durant ce mois sacré.
Pour ce faire, Renault Algérie a
mis en place un dispositif qu’elle
a appelé TadaMoon (solidarité
!) pour participer, aux côtés du
Croissant Rouge, au mouvement
de solidarité et de partage et
apporter ainsi une aide à ceux qui
en ont besoin.Ainsi, pour chaque
révision ou réparation effectuée
aux ateliers après-vente des succursales suscitées, Renault Algérie reverse jusqu’à 400 DA au
CRA. Cette action sera menée
tout le long du mois du Ramadan.
Avec cette opération, Renault
Algérie témoigne sa solidarité
et son soutien à son partenaire
et espère que cette mobilisation
contribuera au travail de terrain quotidien du CRA. «Nous
nous réjouissons de ce partena-
SERVICE
APRÈS-VENTE
MET À L’HEURE
DU RAMADAN
H
yundai Motor Algérie, filiale de Cevital, a annoncé
l’ouverture de son atelier «
Service après-vente » de la succursale
Hassiba Ben Bouali tout au long du
mois de ramadan. Cette ouverture
s’effectue les soirées du mois de
ramadhan, et ce, de 22h00 à 02h00, du
dimanche au jeudi. Les clients pourront ainsi se présenter, de jour comme
de nuit, pour tous leurs besoins en
services après-vente.
riat chez Renault Algérie, et nous
pensons qu’il est de notre devoir
de contribuer aux nobles efforts
du Croissants Rouge Algérien
envers ceux qui en ont besoin, et
plus particulièrement en ce mois
de solidarité et de bienfaisance»
a déclaré Guillaume Josselin, Di-
recteur Pays du Groupe Renault
en Algérie.Ce don fait partie des
opérations de mécénat menées
par Renault Algérie qui entrent
dans sa démarche globale d’entreprise citoyenne. En outre, les
Succursales de Renault Algérie
sont ouvertes de 09h à 16h puis
IVAL
Les packs d’entretien
«Amane et Raha»
pour l’Iveco Daily
L
e groupe Ival, distributeur en Algérie des marques IVECO, New
Holland Construction et Fiat
Professional, poursuit son ascension en
matière d’offres de service Après vente.
Ainsi dans la continuité des offres précédentes de fidélisation de sa clientèle,
Ival propose, selon un communiqué
du groupe parvenu à la rédaction, une
nouvelle promotion équitable aux différentes bources. «En effet, à l’occasion
du Ramadhan sacré, le groupe Ival offre
à l’ensemble de ses partenaires deux
packs au choix à (10 595 DZD et 12 835
DZD) pour entretenir l’Iveco Daily
durant les trois prochaines années ou
les 120 000 KM », selon le même
communiqué. Cette opération qui
sera, selon Ival «une nouvelle étape
d’une concrète coopération et rapprochement Ival/Client», a pris
effet depuis hier, le 13 Juin, et
durera jusqu’au 31 Aout. Et cerise
sur le gâteau, en plus de cette
réduction particulière, l’offre inclue un tirage au sort bimensuel
pour gagner plusieurs cadeaux
sous forme de Goodies Iveco. Le
groupe Ival compte faire bénéficier les clients qui choisiront
d’entretenir leur véhicule de
marque Iveco Daily dans ses ateliers de plusieurs atouts.
A travers cette opération, Ival s’engage à garantir, entres autre, le
maintien des performances d’origine
(consommation, puissance et Confort),
une maintenance effectuée par les
experts Iveco, des pièces d’origine et
lubrifiants conformes, (..) et une réduction sensible des immobilisations. Il
va sans dire que cette opération a pour
objet de redynamiser la présence de la
marque Italienne dans l’univers professionnel en Algérie.
R. B.
de 22h à 03h du matin durant
tout le mois de Ramadan. Les
propriétaires de véhicules Renault et Dacia peuvent désormais
se rendre dans ces ateliers après
le ftour pour faire la révision de
leur véhicule ou y installer un
accessoire.
R. B.
CITROËN
LA C4 L
DÉVOILÉE
EN CHINE
L
a nouvelle C4L vient
d’être officiellement dévoilée en Chine où elle y
sera d’ailleurs commercialisée
dès ce mois de juillet. La nouvelle silhouette de la Citroën
C4L se montre bien - à travers
des cliches officiels- avec une
plus large calandre qui s’aligne
avec les optiques.
Le jonc chromé supportant les
chevrons va jusqu’à englober
les feux de jours. La partie basse
du bouclier prend également
toute la largeur, encadrée par
des parenthèses chromées. Les
feux arrière conservent leur aspect général, mais adoptent une
nouvelle disposition à base de
LED. Jusqu’à là pas beaucoup
de détails technique. Ce qui est
certain par contre c’est qu’elle
progresse de 55 mm pour
atteindre 4675mm,
avec un petit écart
que la récente C4
Sedan logue de
4588 mm. Sous
le capot ça sera
sans doute le
moteur 3 cylindres 1.2 Turbo de 136 ch, le
1.8 atmosphérique de 139 ch
et le 1.6 Turbo
de 167 ch. R. A.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 14
C U LT U R E
FARID BENTOUMI. RÉALISATEUR DE GOOD LUCK ALGERIA
«J’ai voulu raconter une histoire
positive sur l’immigration»
PHOTO : D. R.
E
ncore une fois, l’Institut français de la wilaya
de Annaba se distingue.
En effet, à l’initiative
conjointe de la direction
de la culture de la wilaya de Guelma et
de l’Institut français de Annaba, la désormais célèbre manifestation «Cinéma
sous les étoiles» s’installe cette année
pour la première fois à Guelma, dans
l’un des plus beaux théâtres antiques
d’Algérie. A la hauteur de l’événement,
une affiche exceptionnelle devrait réunir
plusieurs générations d’habitants, jeunes
et moins jeunes, étudiants et familles le
temps de deux soirées de cinéma en plein
air consacrées à la comédie. La première
-le 16 juin à 22h- sera consacrée à l’avantpremière nationale du film Good Luck
Algeria (France-Belgique 2016). Il s’agit
de la première projection publique en
Algérie de cette comédie très remarquée
de Farid Bentoumi. Quant à la seconde
affiche, Les folles années du twist, elle a
été produite en Algérie en 1986. Mieux
encore, sa projection prévue le lendemain à la même heure, n’est pas fortuite.
Elle coïncide avec le 30e anniversaire de
la sortie de cette comédie culte de Mahmoud Zemmouri. Au grand bonheur des
Sami Bouadjila, un bonhomme des neiges
spectateurs de l’antique Calama, cette
première édition à Guelma, la 8e depuis
son lancement, va redonner une seconde
vie à ce rendez-vous estival de l’Institut
français, après sept éditions dans la cour
de l’EPSE de Annaba. Farid Bentoumi, à
travers son œuvre Good Luck Algeria a
voulu faire son intrusion dans le débat sur
l’immigration, dissipant l’angle négatif
du phénomène. C’est du moins ce qu’il
l’affirme dans sa déclaration en estimant
: «Avec Good Luck Algeria, j’ai voulu
raconter une histoire positive sur l’immigration, pour répondre aux débats en
France et ailleurs, toujours plus durs et
injustes envers les immigrés. Mais le film
parle aussi et surtout du lien père-fils, et
de mes parents, qui vivent entre mes deux
pays, la France et l’Algérie. C’était important pour moi de parler avec sincérité
de la situation des binationaux, dont on
parle rarement. De faire comprendre au
spectateur que l’on peut être originaire
de deux pays, et de deux cultures, être
fier d’être Français et fier d’être Algérien
en même temps. On n’a pas à choisir
entre nos deux pays. Le film en cela est
très moderne je pense, et vraiment lié à
notre époque.» Et d’étayer sa vision : «Il
est «normal» aujourd’hui que Samir, un
savoyard d’origine algérienne, réalise
des skis en inscrivant «100% français»
et participe aux Jeux olympiques pour
l’Algérie.
Le spectateur comprend tout cela, car
c’est notre quotidien, notre réalité en
2016. Et je crois vraiment en l’intelligence du spectateur. Aujourd’hui, je
suis très heureux de la sortie du film en
Algérie. Je suis heureux aussi que les
Algériens reprennent de plus en plus le
chemin vers les salles de cinéma. C’est
très important, socialement et pour le
pays, pour sa culture. Je trouve particulièrement magnifique que ce film que
j’ai voulu moderne, de notre époque, et
qui veut être un pont entre la France et
l’Algérie, soit projeté pour la première
fois en Algérie dans le théâtre antique de
Guelma, symbole de la grande richesse
culturelle de l’Algérie et de la longue
histoire de ce pays. De son côté M.
Thaâlibi, le directeur de la culture de la
wilaya de Guelma se dit «très heureux de
collaborer avec l’Institut français de Annaba, d’autant plus que les affiches sont
alléchantes pour le public de ma wilaya.
Il y aura vraisemblablement d’autres
collaborations entre les deux institutions pour la consécration de la culture
entre les deux pays». David Queinnec,
le directeur de l’IF Annaba un des principaux organisateurs de cet événement
indique : «Je remercie l’OGEBC de nous
avoir ouvert les portes de ce site antique
exceptionnel. J’espère que cette première
collaboration, rendue possible grâce à
l’impulsion déterminante de Mme le wali
et les encouragements avisés du recteur
de l’université, en appellera d’autres,
régulièrement. Je souligne, en effet,
qu’une centaine d’étudiants habitant à
Guelma viennent chaque semaine suivre
des cours à l’IF Annaba et qu’il était
important que l’Institut français aille
aussi vers eux. Enfin, je me réjouis du
développement des relations régulières
avec les villes voisines, telles que Skikda
et Souk Ahras notamment à travers l’université».
M.-F. Gaïdi
PROGRAMME TV
Euro 2016
Portugal - Islande
20h00
BOX-OFFICE
Un film d’horreur en tête
C’est un film d’épouvante, Conjuring 2: Le cas
Enfield, qui s’est hissé en haut du box-office
nord-américain pour sa sortie d’après des
chiffres provisoires dimanche, alors que les
Etats-Unis ont connu dimanche leur pire
attentat depuis le 11 Septembre. «Conjuring
2», avec l’actrice Vera Farmiga, récolte 40,35
millions de dollars pour son premier week-end
à l’affiche d’après la société Exhibitor
Relations. Autre nouveauté, Warcraft : Le
commencement, réalisé par le fils de David
Bowie, Duncan Jones, génère 24,4 millions de
dollars en trois jours. Basé sur le jeu vidéo à
succès World of Warcraft, ce film avec Paula
Patton raconte la première bataille entre les
humains et les Orcs. En troisième place, c’est
encore une sortie qui se retrouve à la troisième
place du podium : le thriller judiciaire
Insaisissables 2, avec Mark Ruffalo, Jesse
Eisenberg et Woody Harrelson, engrange 23
millions de dollars.
PRIME-TIME
23:00 Série
22:15 Série
21:00 Feuilleton
21:00 Cinéma
20:00 - UEFA Euro 2016
04:00 / COPA AMERICA
EL KARAYINE
HOUSE OF CARDS
KELMET SIRR
JURASSIC WORLD
PORTUGAL - ISLANDE
ARGENTINE-BOLIVIE
19h45 : Coran sous titré en français
20h15 : Chant religieux
20h25 : Lharba Tsalek
20h35 : Boudhou 4
21h00 : bibiche et bibicha
21h25 : Zhor El Mazhoura
22h00 : Noudjoum khalida
23h00 : El karayine
23h30 : Foussoul El Hayet
00h25 : Saharate El Madina
House of Cards est une série
télévisée américaine créée par
Beau Willimon, produite par David
Fincher, Kevin Spacey, Eric Roth,
Andrew Davies et Michael Dobbs,
elle est l’adaptation de la série
britannique homonyme, elle-même
adaptée du roman de Michael
Dobbs. La série est diffusée depuis
le 1er février 2013 sur Netflix aux
États-Unis et au Canada.
20h- Nsibti Laaziza 6 (Série)
21h-Bin Narine (Série)
21h- Ward wa Chouk (Série)
22h30-Kelmet Sirr (Série)
22h30-Hethoukom - Rediff (Série)
23h30-Wannous (Série)
00:15-Hethoukom - Rediff (Série)
Zach et Gray sont envoyés par leur
mère passer une semaine sur une île
du Costa Rica qui abrite le Jurassic
World, un parc d’attractions
mettant en scène des dinosaures
grandeur nature. Les adolescents
doivent être pris en charge par leur
tante, Claire. Mais celle-ci, très
occupée par son poste de manager
et par la sécurité du parc, les confie
à une assistante.
Ricardo Quaresma a été le grand
homme du dernier match de
préparation du Portugal face à
l’Estonie (7-0) mercredi avec ses deux
buts et ses deux passes décisives.
L’ailier de la Seleçao devrait être
logiquement titulaire face à l’Islande
mardi à Saint-Etienne. Un pépin
physique pourrait remettre en cause
les plans du sélectionneur lusitanien,
Fernando Santos.
L’Argentine tient son billet pour les
quarts de finale après sa large
victoire sur le Panama (5-0) avec
un triplé en 20 minutes de Lionel
Messi, pourtant remplaçant au
coup d’envoi. De son côté, le Chili
a péniblement battu la Bolivie (2-1)
avec un doublé d’Arturo Vidal, dont
un penalty à la dernière minute.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 15
C U LT U R E
HAMDI LAGHA. Chanteur lyrique
BON PLAN SAHRA
«Nous pouvons monter
un orchestre de musique
symphonique en coproduction»
Bien que natif de Sousse, Hamdi
Lagha évolue en France depuis
quelques années déjà. Une
rencontre en marge du Festival
international de musique
symphonique d’Alger.
Comment avez-vous basculé dans
l’univers du chant lyrique ?
Je me suis initié à la musique, tout
seul, en autodidacte, jusqu’à l’âge de
douze ans. Par la suite, à l’âge de quinze
ans, je me suis inscrit au conservatoire.
J’ai fait de la musique arabe et occidentale. J’ai toujours été attiré par les arts
classiques et le jazz. Je suis donc ressorti
de l’Institut avec un diplôme de guitare
classique. Je suis également détenteur,
de l’Institut de musique de Sousse, d’un
diplôme de musicologie. Je suis parti à
l’étranger en 2002, notamment à Paris
pour préparer un master. Je me suis inscrit durant la période 2009-2012, dans
les conservatoires et universités de Paris
et Lyon pour des formations de master
et doctorant en arts, sanctionnées par des
diplômes de chant, musique et musicologie. J’ai obtenu de nombreuses consécrations, notamment le Prix public au
concours international Open Opera 2015
à Livourne et le 1er prix du concours international O.M.E.G.A (Orchestra Musica Europea Gruppi Association) ainsi que
le prix public au concours international
de Canari (Corse, France). J’ai pris part
à de nombreux concerts d’opéra lors des
festivals tenus en France et en Italie où
j’ai campé ténor de nombreux rôles dans
des œuvres universelles telles Rigoletto
de G. Verdi, ou le rôle de Nadir dans Ali
Baba de Luigi Cheruibini.
C’est la première fois que vous vous
produisez sur une scène algérienne ?
Effectivement, c’est la première fois
que je viens en Algérie. J’en suis ravi et
honoré à la fois. Je trouve que le Festival
international de la musique symphonique
d’Alger est un excellent festival. Le
niveau est bon. Les musiciens algériens
sont talentueux. Sans prétention aucune,
l’orchestre symphonique tunisien est lui
aussi de haute facture. Je pense sérieusement que nous pouvons monter un
orchestre de musique symphonique en
coproduction. Si jamais j’arrive à motiver
quelques producteurs ou quelques productions qui peuvent passer en coopération avec l’Algérie et la Tunisie, pourquoi
pas. Au moins nous aurons un noyau.
Je sais que l’orchestre symphonique
algérien est utilisable. Il a l’habitude des
scènes. Nous pouvons compter sur lui sur
place. On a quelque chose déjà de résolu.
Car déplacer un orchestre européen cela
coûte une fortune et c’est compliqué.
L’idée, c’est d’utiliser ce qu’il y a sur
place et de faire motiver les deux. C’està-dire une coproduction avec des musiciens algériens et tunisiens. Il faut une
volonté. Il faut attirer les sponsors. Il faut
motiver les dirigeants. Il faut arracher
aussi le budget. Il y a un travail à faire
pour 2017 et 2018.
Vous n’activez pas sur la scène
artistique tunisienne, mais vous suivez
l’actualité de loin...
Il est vrai que je ne suis plus retourné
en Tunisie pendant une période assez
longue. Mai là j’y vais de temps à autre
PHOTOS : D. R.
Propos recueillis par
Nacima Chabani
«
Si jamais j’arrive à
motiver quelques
producteurs ou
productions qui
peuvent passer
en coopération
avec l’Algérie et la
Tunisie, pourquoi
pas ? Au moins,
nous aurons un
noyau.
pour voir la famille. Je suis toujours en
contact avec la Tunisie, mais je ne suis
plus sur le terrain. J’écoute les choses de
loin. Il y a des amis qui me rapportent des
choses.
Justement comment se porte la musique symphonique en Tunisie ?
Je pense que la musique symphonique tunisienne galère pour progresser,
et ce, pour plusieurs raisons. Je pense que
la culture n’est pas une priorité dans mon
pays. Si l’on regarde la situation politique
de mon pays, le culturel n’est pas la priorité du peuple en ce moment. Il y a des
problémes beaucoup plus importants à
régler que la musique.
Quand quelqu’un vient et fait des
conneries en s’explosant, cela touche tout
le monde, notamment ceux qui font de
la musique. En dépit de cet état de fait, il
existe beaucoup de personnes qui continuent à s’exprimer à travers la musique.
Il y a des compétences et de l’endurance.
Il y a aussi le vouloir de faire les choses
dans les règles de l’art. Aujourd’hui, le
contexte est démotivant. Si je peux jouer
un rôle, aujourd’hui, pour faire un pont
avec les pays qui ont la tradition, pourquoi pas.
Vous êtes un ténor très sollicité à travers le monde. Que retenez-vous de tous
ces échanges culturels ?
Je dois préciser que je ne suis pas professeur, car si je l’étais, je ne pourrais pas
faire ce que je fais là actuellement. Je suis
chanteur ténor soliste. Je travaille un peu
avec tout le monde. J’ai un calendrier sur
l’année avec des séries de concerts et des
choses qui arrivent au dernier moment. Il
y a aussi des auditions pour des rôles. Il y
a des auditions qui sont prévues une année
ou deux années à l’avance. Tout dépend
de l’importance des événements. Je dirais
que toutes ces expériences bénéfiques, à
plus d’un titre, m’ont permis de me forger
au fil du temps.
Avez-vous été sollicité pour les besoins du cinéma ?
Je n’ai eu aucune proposition de ce
genre. Disons à l’époque, avec le réalisateur tunisien Nouri Bouzid, j’ai participé
en tant que musicien guitariste. Je n’ai pas
de chant lyrique pour le cinéma.
Le Monde arabe détient-il beaucoup
de voix en chant lyrique ?
Le Monde arabe détient beaucoup
de stars dans le chant lyrique. A titre
d’exemple, nous avons Djelloul, qui a
chanté dans les grandes scènes françaises.
Le niveau est bon. On peut même avoir
plusieurs niveaux, même chez les artistes
stars. Par ailleurs, je dirais qu’il y a des
artistes partout, mais le niveau n’est pas
à la hauteur de la star. Cela peut exister
aussi. Tous les ténors n’étaient pas à la
hauteur de Pavarotti. Pavarotti était un
excellent ténor.
Justement que préconisez-vous aux
jeunes qui voudraient se lancer dans ce
genre de chant ?
Je conseille à ces éventuels jeunes
d’être avant tout autodidactes. Je ne crois
pas qu’il existe des professeurs spécialisés
dans le chant lyrique. Le professeur n’est
pas là pour apprendre le chant au chanteur.
Le chanteur doit apprendre par lui-même.
C’est un autodidacte avec l’aide d’une
écoute extérieure. On fait confiance à un
prof pour nous aider et aiguiller.
N. C.
■ CINEMA
Théâtre de verdure Laâdi
Flici
Boulevard Frantz Fanon,
Alger (en contrebas de
l’hôtel El Aurassi)
Mardi 14 juin
22h- Kung Fu Panda
00h : X-Men
Mercredi 15 juin
22h : zootopie
00h : Warcraft
Jeudi 16 juin
22h00 : Le livre de la
jungle
00h00 : Good Luck Algeria
Vendredi 17 juin
22h00 : Zootopie
00h00 : Capitan American
civil war
Samedi 18 juin
22h : Kung fu panda
00h : Star wars
Dimanche 19 juin
22h : Voyage d’Arlo
00h : x-Men
Lundi 20 juin
22h : Robinson Crusoe
00h : War Craft
Mardi 21 juin
22h : Tini Violetta
00h : Au cœur de l’océan
Mercredi 22 juin
22h : Le livre de la jungle
00h : Batman vs
superman
Accès : 600 DA, valable
pour deux projections par
soirée
■ MUSIQUE
Grand chapiteau de l’hôtel
Hilton
Pins maritimes-Alger
Chaque soir à 21h30
14 juin : Kader Japonais
15 juin : Herve Barbereau
16 juin : SCH
18 juin : Carole Samaha
19 juin : O’Black Out
20 juin : Mister You
21 juin : ONB
22 juin : Leck
23 juin : Zoubir Show & El
Dey
24 juin : L’Algerino
17 juin : Gradur
25 juin : Djam
26 juin : Dj R-One &
O’Black Out
27 / 28 juin : Gnawa
Diffusion
29 juin : Cheb Houssem &
Cheb Wahid
30 juin : Alonzo
1 juillet : Allaoua
2 juillet : Abdelkader
Secteur
3 juillet : O’Black Out
20juin : Mister You
Accès : 1500/2000 DA
Jardins de Dar Abdeltif
Au programme huit
soirées animées par des
artistes de musiques
actuelles et
traditionnelles dans le
cadre chaleureux et rempli
d’histoire qu’est la villa
Abdeltif.
Jeudi 16 juin-Hamdi
Benani
Vendredi 17 juin- Hamidou
Jeudi 23 juin- Lila Borsali
Vendredi 24 juin- Djafar
Aït Menguellet
Jeudi 30 juin-Imzad
Vendredi 1er juillet-Lemma
Becharia
Point de vente : Dar
Abdellatif, les ventes
débutent le 1er jour de
Ramdhan jusqu’au dernier
spectacle, de 15h à 19h et
de 21h00 jusqu’au début
du spectacle
Tarif : 500 DA
Salle Mougar-Alger
Tous les soirs à 22h
Mardi 14 juin
Pensée à Hadj Guerrouabi
* Mustapha Guerrouabi
* Mohamed Achiche
* Abderrezak Guenif
Mercredi 15 juin
Pensée à Hadj Mohamed
Anka
* Abdelkader Cherchame
* Sidali Boukhers
* Mahdi Tamache
Jeudi 16 juin
Récital de Hamidou
Lundi 20 juin
Concert de Nassima
Chabane
en hommage à Dahmane
Benachour
Palais de la culture
Moufdi Zakaria,KoubaAlger
Ce soir à 22h
Concert de malouf avec
Mbarek Dakhla (Annaba)
■ SPECTACLE
Cirque Amar (Florilegio)
Hypermarché Ardis
Pins maritimes-Alger
Jusqu’au 30 juillet
Chaque soir à 22h et
00h10
Deux spectacles (animaux,
acrobates, motos,
magie…)
Accès : 1600
DA/1300DA/900 DA
Tél : 0542 82 06 33
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 16
E S PA C E D E S L E C T E U R S
Logements de fonction
CCP
J
e me demande de quel droit le service des CCP se permet de bloquer les comptes de ses clients en exécutant
une simple demande d’un quelconque organisme.
De quel droit ce service s’érige en juge et partie et décide
de priver des clients de leurs ressources, sans oublier
les dérangements et les conséquences qui peuvent en
découler, notamment pour ceux qui, comme moi, se
déplacent sur Alger de l’intérieur du pays, une première
fois pour connaître la raison, et les autres fois pour régulariser.
En ce qui me concerne, l’organisme qui a demandé ce
blocage, est la Casnos, sans avoir au préalable daigné me
contacter pour une éventuelle justification, qui m’aurait
évité ce déboire.
En effet, j’aurais pu rappeler à cet organisme ma rupture
de relation depuis plus de sept ans, preuve à l’appui et
c’est ce que j’ai fait pour obtenir en dix minutes une
mainlevée.
Ne serait-il pas plus prudent, pour les CCP, de ne procéder à ce genre d’opération qu’au vu d’une décision de
justice, qui doit être seule habilitée à formuler une telle
demande. Qu’est-ce qui empêche ces organismes de
recourir à la justice pour obtenir leurs droits ?
Les CCP ne peuvent pas se substituer à la justice. Leur
mission est de gérer nos comptes et de ne pas en disposer comme bon leur semble, sans se soucier des conséquences, surtout pour les vieux retraités qui traînent
différentes maladies chroniques et qui éprouvent
d’énormes difficultés à se déplacer à Alger, surtout pour
ceux qui, comme moi, viennent de l’intérieur du pays.
Commodités
epuis l’aménagement de notre quartier en 2011, l’éclairage public n’a jamais fonctionné à ce jour, hormis l’ancien réseau. Les poteaux existants sont de mauvaise
qualité, la plupart d’entre eux ont étés «arrachés ou sectionnés» et ne sont ni remplacés ni réparés à ce jour malgré nos
appels aux services de la voirie, qui sont d’ailleurs aux abonnés absents. Les nombreux résidants du quartier, nouvellement installés, se demandent d’où venait cette défaillance, de
Sonelgaz où de la municipalité, ou tout simplement de l’austérité ? Le projet d’électrification du quartier a englouti des
sommes colossales sans jamais fonctionner ! Les bâtiments
qui se trouvent au pied de la montagne ont grandement attiré
les bêtes sauvages vers poubelles, d’où il est interdit de sortir
la nuit sous peine d’être attaqué par des sangliers.
Nous lançons un appel pressant aux autorités locales pour
faire une tournée nocturne dans les différents quartiers et
notamment le quartier Onex pour constater de visu l’écart
entre les discours «mielleux» et la réalité amère que vivent
les citoyens.
M. B. Aïn Defla
D
Environnement
resque chaque année, la totalité des arbres plantés
meurent ou sont arrachés par des mains destrutrices,
d’où la perte sèche de très grandes sommes d’argent.
Pour avoir une idée sur la plantation des arbres dans les quartiers et les différents axes routiers, il est utile de signaler qu’
il n’y a aucun suivi des services de la commune, ni protection
de ces jeunes plantes par des grillages et l’arrosage régulier
pendant les grandes chaleurs. A la sortie ouest, à proximité
de Batimetal chaque année l’APC de Aïn Delfa plante des
arbustes qui sont malheureusement livrés directement au
vandalisme ! D’ailleurs cette année plusieurs arbres ont été
arrachés pendant l’été, période où la ville de Aïn Naâdja
devient «une fournaise». Il est impératif de sauvegarder ces
jeunes arbustes pour le bien de l’environnement écologique.
Le seule «confort» que nous ayons provient des 3 ou 4 jets
d’eau qui ont étés réparés et surtout le plus grand, à l’entrée
ouest, donnant tout simplement une belle image de la ville de
Aïn Defla. Bravo aux autorités locales pour la réfection de ces
jets d’eau.
M. Benkhedouma
(Aïn Delfa)
P
À NOS LECTEURS
Dans le souci de publier le maximum de lettres adressées à la
rubrique Courrier des lecteurs, il est recommandé aux postulants de
présenter un texte résumé et argumenté de leurs doléances,
accompagné d’une photocopie scanner de leur carte d’identité
nationale.
La publication du courrier demeure un service exclusivement gratuit.
E-mail : [email protected]
tant une personne handicapée, j’ai l’honneur
de m’adresser à vous pour
vous soumettre un problème qui n’est pas seulement d’ordre administratif, mais à composante
humaine. Voici ce dont il
s’agit : étant à la retraite
depuis 2010, j’occupe actuellement un logement de
fonction sis CEM Tandjaoui M’hamed, cité Jean
de la Fontaine, Gambetta, Oran, après avoir été
conseillère en éducation
dans ledit établissement.
Le 13 décembre 2015, j’ai
été sommée par courrier
émanant de la direction de
l’éducation d’Oran, d’évacuer le logement avec un
mois de délai. J’ai alors demandé par courrier un dé-
E
lai supplémentaire jusqu’à
la mi-juillet, date à laquelle
je pensais terminer les travaux de réaménagement
engagés dans le logement
de mes parents. Ce ne sont
pas des travaux de complaisance mais réellement
des travaux de réaménagement pour l’adapter à mon
infirmité.
En effet, invalide à 100 %
depuis l’an 2000, je souffre
d’une affection grave qui
me confine à un fauteuil
roulant, ce qui ne me permet ni de superviser les
travaux ni d’activer mon
déménagement. Par ailleurs, le logement que j’envisage d’occuper est situé
au 5e étage avec un ascenseur défectueux, mais en
cours de réparation. Les
travaux n’étant pas terminés, c’est pourquoi je n’ai
pu honorer mon engagement de quitter les lieux
comme prévu. Ayant demandé un autre délai, j’ai
reçu en guise de réponse
une lettre par le biais d’un
huissier me signifiant que
j’étais assignée en justice
par le directeur actuel de
l’établissement. L’affaire
est en cours au niveau de
la justice, mais pour autant
je précise que je n’ai nullement l’intention de me
soustraire à la loi ni même
de la contourner. Je demande simplement que me
soit accordé encore un peu
de temps.
Madame la ministre, j’en
appelle à votre sens de
l’humanité pour m’aider à
Relizane réunie à cet effet
a pris la décision de la levée
cette suppression de même
que la commission nationale de recours dépêchée
d’Alger pour enquêter en
date du 12.11.2000 avec les
mêmes conclusions à savoir
la décision de la levée de
cette suppression. Toutefois
le dossier qui se trouve au
niveau du ministère des Anciens moudjahidine perdure
et aucune décision n’a été
prise pour le rétablissement
dans mes droits, bien que
cette situation date de 16 ans
malgré les différents cour-
riers transmis au ministère
par le bureau des anciens
moudjahidine de la wilaya
de Relizane. Pour ma part, le
dernier courrier transmis au
ministre des Moudjahidine
remonte au 02.06.2015 sans
aucune suite à ce jour.
Agé, atteint de maladies
chroniques, je vis le calvaire
dû à cette décision arbitraire
et mon seul espoir est en la
personne de Monsieur le
ministre des Moudjahidine
pour le dénouement de cette
affaire.
Ahmadia Mohamed
Relizane
Refus
ncien moudjahid
(mon dossier annexé
faisant foi), âgé de 79
ans, j’ai fait l’objet d’une
décision arbitraire due à un
règlement de comptes au
niveau local par la suppression de ma qualité de moudjahid par la direction des
moudjahidine de la wilaya
de Relizane à compter du
01.01.199.
J’ai dû constituer un recours par le témoignage de
mes compagnons d’armes
et la commission de recours
de wilaya du bureau des
anciens moudjahidine de
A
Sans réponse
’est après avoir épuisé toute les
formes de réclamation verbales et
écrites auprès des autorités locales
de Béjaïa (président d’APC, chef de daïra,
wali) et maintenant les autorités nationales, après avoir été frappé d’étonnement
et de consternation parce que je n’ai reçu
aucune réponse, je m’adresse par le biais
de la presse aux plus hautes autorités de
l’Etat algérien.
Je veux prendre à témoin l’opinion publique à travers ce témoignage, de ce
que je considère leur silence comme une
offense aux valeurs pour lesquelles se
sont sacrifiés les vrais moudjahidine et
chouhada, un mépris, une traîtrise de
C
ceux qui se prétendent faire partie de
la famille révolutionnaire. Jugez-en par
vous-mêmes. Notre ancien village Aït
L’Djayeh, commune de Boukhelifa, wilaya
de Béjaïa, a été rasé par l’armée française
en 1956 parce que ses habitants avaient
aidé les moudjahidine de passage, puis ils
n’ont cessé de soutenir le combat révolutionnaire.
Lorsque cette localité fut déclarée zone
d’habitat et de construction, j’ai demandé
à être rétabli dans mes droits. A ce jour,
aucune réponse ne m’est parvenue.
Chebib Mohamed
Béjaïa
Négligence
riste et amère réalité
dont j’ai été témoin en
évacuant à 12h40 un
élève de l’école primaire
Chahid Siaci Amar 1 du
chef-lieu de la commune de
Tirmitine, dans la wilaya de
Tizi Ouzou, vers la polyclinique Chahid Tebaa Arezki,
distante de 500 m, et ce,
suite à un malaise dont ce
dernier a été victime. Etonné premièrement de trouver
le portail principal de cette
unique structure sanitaire
fermé que j’ai ouvert d’ailleurs, choqué et écœuré,
deuxièmement une fois à
l’intérieur d’apprendre
T
de la part d’un agent, me
semble-t-il, qu’entre midi
et quatorze heure nous fermons les portes, car ni les
médecins ni les infirmiers
ne travaillent à ce momentlà. Emmenez-le à Draâ Ben
Khedda ou à Tizi Ouzou,
conclut-il.
A supposer que quelque
chose de plus grave soit
arrivé ?
Cernée entre deux écoles
primaires, un CEM, un lycée, une mairie, une poste,
une brigade de la gendarmerie, une mosquée, située
sur l’artère du chef-lieu
communal et réalisée à
coups de milliards, censée
être à la disposition des citoyens notamment dans les
cas urgents et les premiers
soins, cette unique structure sanitaire que possède
la commune de Tirmitine
mérite plus de disponibilité
et de dévouement.
C’était pour ce genre de
comportement que les deux
valeureux chouhada, Siaci
Amar et Tebaa Arezki ont
donné leur vie messieurs les
responsables.
Selamani Mohamed
Commerçant
Laksar, Tirmitine
Tizi Ouzou
résoudre ce problème. Je
ne crois pas avoir autant
démérité eu égard à mes
états de service dignement
accomplis, car je constate
qu’en dépit de mon invalidité, je suis exposée à
une expulsion dégradante
du logement de fonction.
Je vous demande donc de
m’aider à faire face à une
situation contraignante,
comptant sur votre sensibilité et votre autorité pour
donner une suite favorable
à ma demande.
Certaine que ma requête
ne vous laissera pas indifférente, je vous remercie
Madame la ministre, par
avance de l’intérêt que
vous voudriez bien porter
à ma demande et de faire
ce qui est en votre pouvoir.
Tableau des
médailles
à revoir ?
l’approche des
Jeux olympiques,
il serait bon de se
pencher sur les classements olympiques
établis en fonction du
nombre de médailles
d’or. Souvent ces classements ne reflètent
pas fidèlement les
performances globales d’un pays par
rapport à d’autres. A
titre d’exemples extrêmes, une nation
qui ne récolte qu’
une médaille d’or, 00
en argent et 00 en
bronze (soit 01 médaille au total) est
mieux classée qu’une
autre ayant gagné 00
en or, 15 en argent et
22 en bronze (soit 37
médailles au total). La
disproportion est flagrante.
A mon avis, il serait
plus logique d’attribuer des points pour
chaque type de médaille, par exemple un
point pour le bronze,
deux pour l’argent
et quatre pour l’or
(trois+une
pour
l’hymne national ou
le titre de champion
olympique).
Ensuite, établir le
classement en fonction du total de points
cumulés sur les trois
types de médaille.
Cette pratique me
semble plus juste.
Faut juste voir avec
notre Fédération
d’athlétisme
qui
transmettrait cette
proposition au Comité olympique international.
Peut-être que l’Algérie bénéficiera
d’avance d’une médaille de… mérite.
Kamel Adjou
Bab Ezzouar
( Algérie)
A
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 17
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portant sur l'acquisition d'une drague suceuse porteuse à élinde
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la presse nationale El Watan le 02 juillet 2015 et Ennahar le 06 juillet
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Félicitations
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Youcef
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félicitations de ta sœur Zahra, de
ton père Taoufik, ta mère Saliha et
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né le 20 juillet
2005 a réussi
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parents,
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El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 18
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Pensée
II y a tout juste 365
jours, le 14 juin 2015,
que tu nous as quittés
pour un monde
meilleur très chère
et regrettée
mère et
grand-mère
Boulcina
Hadda
née Brioua
laissant un vide impossible à combler.
En ce douloureux souvenir, tes enfants, tes petits-enfants
ainsi que toute la famille ne cesseront de penser à toi.
Ta sagesse, ta générosité et ta douceur resteront à jamais
gravées en nous.
Nous demandons à tous ceux et celles qui t'ont appréciée
et aimée d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire.
Repose en paix maman mamicha adorée, nous ne
t'oublierons jamais.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte
Miséricorde et Sa Bénédiction.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Pensée
Le 14 juin 2005, cela fait 11 ans que
nous a quittés notre cher frère
Laroui Kheiredine
à l’âge de 44 ans.
Le 9 janvier 2015 l’a rejoint
notre mère
Mme Vve Laroui Malika
née Arib
En ces deux dates douloureuses, les familles Laroui, Arib,
Dahakoumiane, Brahmi, Bedrouni et Ikhlef demandent à tous
ceux qui les ont connus et aimés d’avoir une pieuse pensée à
leur mémoire et de prier Dieu Tout-Puissant de leur accorder Sa
Sainte Miséricorde.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Condoléances
Remerciements
Condoléances
Remerciements
L'ensemble du personnel
des laboratoires Merinal,
profondément affecté par le décès
de la mère de sa chère
La famille Djabri
de Kouba, dans
l'impossibilité
de répondre
individuellement à
tous ceux et celles qui
lui ont témoigné leur
sympathie,
partagé sa douleur
et son chagrin et
présenté leurs condoléances suite au
décès de son cher et regretté père
C'est avec une immense tristesse que la
direction régionale d'Oran, le syndicat
ainsi que l'ensemble des travailleurs
de la Banque extérieure d'Algérie ont
appris le décès de
Mustapha Djabri
En cette pénible circonstance, ils
présentent leurs sincères condoléances
à la famille du défunt et demandent à
tous ceux qui l'ont connu d'avoir dans
leurs prières une pieuse pensée pour
lui. "A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons."
Les familles
Benabdelmoumene
et Larbaoui, les
parents et alliés,
dans l’impossibilité
de répondre
individuellement à
toutes les marques
de sympathie et
d’affection qui leur
ont été témoignées,
tiennent à remercier
toutes celles et ceux qui
se sont associés à leur douleur par leur présence
et soutien suite à la perte cruelle de leur très
cher fils, petit-fils, neveu et cousin
collègue Radia Brahimi
lui présente en cette pénible
circonstance ainsi qu'à toute
sa famille ses plus sincères
condoléances et les assure de sa
profonde compassion.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde
à la défunte Sa Sainte Miséricorde
et l'accueille en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons."
les prie de trouver ici toute sa gratitude
et reconnaissance témoignées lors de ce
douloureux et pénible moment traversé
par la famille Djabri.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons."
Drider Mohamed
ex-collaborateur, retraité
BEA et père de leur
collègue Drider Fadi
(DRO)
Benabdelmoumene
Sid-Ali
rappelé auprès de son Créateur
le 31 mai 2016 à l’âge de 9 ans et demi.
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt
Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste
Paradis.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Partisans de l'annulation des lois
2.Chétif. Engage par persuasion 3.Thymus de veau. Chiffres
romains. Hissée. Agent de liaison 4.On lui fait la leçon. Ville de
France 5.Poème classique arabe. Chanson à grand succès 6.
Règles de société. Energie morale. Devant une altesse 7.Alliage
de fer et de carbone. Monnaie africaine. Point de saignée 8.
Percent. Cessa de porter 9.Nazis. T'emploies à. Tour symbolique
10.Ouvrage vitré en surplomb. Disposé par couches superposées
11.Catégorique. L'Europe unie. Fin de soirée. Sans éclat 12.
Posséder. Jour chômé et payé 13.Mesure de mandarin. Floués.
Vieilles rognes. Sélection 14.Bras de mer. Libertaire. Accord
passé 15.Rappel. Direction. Impossibilité de marché.
VERTICALEMENT : 1.Fait d'appréhender. Filet 2.Contrat de
location. Chrome. Répétition inutile 3.Caractère d'une personne
servile. Fin de verbe 4.Saint de la Manche. Confuse. Se plante de
par en par 5.Mille-pattes. Note. Clartés éphémères 6.Train rapide.
Résineux. Drame de geisha. Ecole pour profs 7.Iridium. Sans
mordant. Meurt dans l'allégresse 8.Langue. Perroquet. De la
même mère 9.Dans. Qui manque d'accent. Radium 10.Araser. Sacré chauffeur. Réalisera 11.Infante d'Espagne. Pièges à souris
12.D'une forme légère et élancée. Saule à rameaux. Accord russe
13.Métal symbolique. Obtenu. Virtuose. Pommes de terre cuites
dans de l’huile 14.Ses nuits sont douces. Raconterai des boniments 15.Chiens. Brame. On y est au large.
Quinze sur 15
1
N° 760
7
REGLE DU JEU
2
8
IX
10
11
12
13
14
15
VERTICALEMENT : 1.RACORNISSEMENTS 2.ETRE. OUTIL 3.URI.
STARTER. FAC 4.NOTAIENT. AR 5.ICEBERG. OTONS 6.FER.
NAUSEABONDS 7.ISIS. ILIEN. UT 8.UTE. AT. INTACT 9.AIMA.
LIANES. LIT 10.TR. BOURRER. TE 11.IONIE. CETACE 12.ON. LSD.
ORSEC. RI 13.NIAIT. DUO. INO 14.TROUSSEAU. ET 15.LEVEES.
TETINE.
4
8
Solution
6
Sudoku
précédent
7
1
4
8
8
7
2
6
11
7
10
6
3
8
2
9
1
10
7
2
1
9
8
Q
10
2
4
5
5
8
6
8
9
10
inaccessible
à la raison
brûlement
3
9
4
8
7
2
5
1
6
8
7
6
5
4
1
9
2
3
1
5
2
9
3
6
4
8
7
9
3
5
1
2
8
7
6
4
6
8
1
7
9
4
3
5
2
2
4
7
3
6
5
8
9
1
4
6
9
2
8
3
1
7
5
5
2
8
4
1
7
6
3
9
7
1
3
6
5
9
2
4
8
VERTICALEMENT
1- Strippers (mot composé). - 2. Chères. 3 - De la même mère
- Assimilé. 4 - Non-dit - Courroucer. 5 - Bas - Service sans
retour - C’est nickel. 6 - En plus - Habileté - Platine. 7 - Fleuve
d’Afrique - Mis en déroute. 8 - Authentique - Maître de
Démosthène. 9 - Futur glacier - Branché - Donner au chef. 10
- Rivaliser.
SOLUTION N° 4459
HORIZONTALEMENT
I- CHENELIEGE.
II - RAPETASSER.
SOLUTION
N° 4387III - OBI - OC.
IV - QI - SCENES. V - ULVE - RO - EU. VI - ELANCEMENT. VII-HORIZONTALEMENT
MARE - RAMEE. VIII - OGIVE - DU.
I- ENCABLURES.
II X
- MEMBRURE.
IX
- RECENTE - NU.
- ESSE - DOS. III - PU - UU IASI. IV - ATES - ENLIE. V - URNES - EIRE. VI RAT
- ON. VII- PLEONASME. VIII - RIRZ - VUE. IX VERTICALEMENT
ENTRIPER
- AI. X - REEL
- TEINT.
1CROQUEMORT.
2 - HABILLAGE.
3 - EPI - VARICE. 4 - NE - SENEVES. 5 - ETOC - ENS. 6 - LACEVERTICALEMENT
RER
- TE. 7- IS - NOMADE. 8 - ESTE - EMU. 9 - GE 1- EMPOURPRER.
NEUTRALITE. 3 - CM - EN
SENE
- NO. 10 - ERE2--UTERUS.
Fléchés Express
résume une
litanie
ancien
alliage
éclaircie
monnaie
N° 4460
résonne sur
les rings
amour de
Zeus
symbole
bouffonneries
proposition
affirmée
14
2
2
2
2
5
4
16
10
6
18
2
13
1
3
rouge
(visage)
orner
craint trop
les calculs
détenu
meurt dans
l’allégresse
4
10
11
vaut 576 m
environ
attacheras
2
10
1
13
7
4
1
7
15
8
6
2
14
1
2
2
2
5
1
2
6
F
7
1
2
10
12
6
7
2
Cordon littoral en position avancée à l'entrée d'une baie et pouvant isoler une lagune.
4
6
HORIZONTALEMENT
I- Ensemble de choses banales (composé). II - Qui a la faculté
de prévoir. III - Brame - Erige. IV - Traînasse - On n’y voit
goutte. V- Chanceuse. VI -Serpent - Tu le précède. VII - Cours
de France - Très mince. VIII - Précède le pas - Allure de cheval.
IX -Primordial. X- Canton de Suisse - Equipe.
3
2
5
X
9
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
1
4
VII
VIII
9
3
V
7
1
2
VI
6
2
N°4460
Par M. IRATNI
IV
5
Tout Codé
3
Mots croisés
10 11 12 13 14 15
4
5
7
9
II
6
7
8
III
8
2
7
3
9
1
6
2
3
N° 4460
5
1
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Définition
du mot encadré
4
I
3
2
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.
REUNIFICATION 2.ATROCES. IRONISE 3.CRITERIUM 4.OE. AB.
STABILITE 5.SIEN. OESTRE 6.NOTERAI. LU. OS 7.ANGULAIRE. DU
8.SORT. SITAR. OUST 9.SUT. FEE. NECROSE 10.ETES. ANIERES. ET
11.MIR. OB. NS. TETAI 12.EL. ATOUT. SAC. UN 13.FRONTAL
14.TUA. ND. CITERNE 15.CASSETTE. IOTA.
Sudoku
2
N° 4460
écrase
avis
17
10
1
8
1
7
19
2
20
2
6
2
4
7
17
7
16
2
19
4
13
5
6
7
4
8
5
2
15
7
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
3
2
17
7
8
14
13
5
13
1
2
1
7
1
2
19
1
2
15
mariée
5
7
7
19
8
19
8
1
2
20
2
2
phase
lunaire
dialecte
apparu
partie de
partie
bramait
futur
officier
mis noir
sur blanc
possessif
capitale
éclat de
rire
relatif à
l’os cubital
cours
jaune
ETRIER - ALISON LOHMAN
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : ACCAPARER / INTIMITE / ANOSMIE / TS / NUE / BISONS / TP /
LOUTRE / ILS / SI / AI / LOGO / INVITAS / TOURNEE / MEIR / KEPI / STERA / IN.
VERTICALEMENT : SCINTILLANTES / CNOSSOS / VOIT / MATS / OU / LIURE / PIMENTS /
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El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 21
L’ÉPOQUE
SOUR EL GHOZLANE (BOUIRA)
ON VOUS LE DIT
Démantèlement d’un réseau national
de trafic de véhicules
Rush sur l’unique resto
Rahma à Chlef
Une fillette de 3 ans a fait une chute mortelle du 8e
étage d’un immeuble à Tidjllabine, à 3 km au sud
de Boumerdès. Le drame s’est produit dans la
soirée de dimanche à la cité des 925 Logements
AADL, précise un habitant de la localité. «Le drame
a choqué tous les résidants de la cité. La fillette a
rendu l’âme sur le coup avant l’arrivée des
secours», indique-t-il. Ce drame n’est pas le
premier dans la région. De nombreuses personnes
ont trouvé la mort dans les mêmes conditions à
cause du manque de vigilance. Il est à noter que
certains balcons ne sont pas suffisamment
sécurisés ou barreaudés pour éviter de tels
drames. Même la qualité du béton laisse parfois à
désirer et s’affaisse à la moindre secousse.
Un véhicule se renverse
à Hadjout (Tipasa)
Un véhicule utilitaire s’est renversé, dimanche, à
Hadjout (Tipasa), causant la mort d’une personne,
et des blessures à cinq autres membres d’une
même famille, a-t-on appris hier auprès des
services de la Protection civile de la wilaya. Selon
la source, l’accident, qui a coûté la vie à une
fillette de quatre ans, est survenu suite au
renversement d’un véhicule utilitaire avec à son
bord une famille entière, au carrefour Hadjout,
Hameur El Aïn de la RN 42. La famille se rendait à
son domicile sis à Bourguigua, est-il ajouté. Cinq
autres membres de la même famille ont été
blessés légèrement et transportés à l’hôpital de
Hadjout, dont la mère de la victime, qui conduisait
le véhicule. Une enquête a été ouverte par les
services de la Gendarmerie nationale pour
déterminer les circonstances exactes de cet
accident, qui porte le nombre des victimes de la
route à Tipasa à quatre morts et 58 blessés, depuis
le début du mois de Ramadhan.
Opération coup-de-poing
contre le commerce
informel à Bouira
Une opération coup-de-poing a été lancée à Bouira
pour éradiquer le commerce informel dans la
wilaya, où le phénomène prend de l’ampleur, en
ville notamment, en ce mois de Ramadhan, a-t-on
constaté. Au chef-lieu de wilaya, notamment dans
l’ancien centre-ville et la cité Harkat ainsi que sur
le grand boulevard jouxtant le siège de la wilaya,
les baraques de fortune et autres étals de
commerce illicites ont été éradiqués depuis le
début du Ramadhan après une intervention menée
par les services de la police sur une instruction
des autorités de la wilaya, déterminées à venir à
bout de ce fléau qui ternit l’image des villes du
pays. Actuellement, l’opération se poursuit
toujours pour toucher d’autres villes de la wilaya
de Bouira, à l’image de M’chedallah, Sour El
Ghozlane, Aïn Bessam et Lakhdaria, où le
phénomène s’est amplifié ces derniers mois
malgré les interventions répétées des pouvoirs
publics.
El Watan -
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er
Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
elwatan.com E-mail :
L
es services de la police judiciaire de la
sûreté de daïra de Sour El Ghozlane,
sud de Bouira, ont démantelé un réseau
national de trafic et de contrebande de véhicules. L’opération a donné lieu à l’arrestation
de 11 personnes et la récupération de 27
véhicules de différents types, a précisé une
source policière, en soulignant que l’âge des
membres du réseau varie entre 25 et 55 ans.
La plupart sont originaires de la ville de Sour
El Ghozlane. L’affaire remonte à l’année
écoulée, quand des informations sont parvenues aux services de sécurité faisant état de
véhicules en provenance des pays d’Europe
mis en circulation sur le sol algérien. D’après
les mêmes sources, des Algériens, vivant
dans des pays de l’Europe et qui bénéficient
de complicité d’autres personnes résidant
en Algérie, introduisaient illégalement des
véhicules de différentes marques sur le sol
algérien.
Dans le cadre de l’enquête sur cette affaire
liée au trafic de véhicules dans laquelle
sont impliquées les personnes habitant à
l’étranger, les services de police ont saisi 38
voitures de différentes marques. Des sources
soulignent que ce réseau a un lien avec la
société El Waâd El Sadek, ayant implanté,
pour rappel en 2013, un marché automobile, toutes marques confondues, y compris
les grosses cylindrées. La même source a
PHOTO : DR
Une fillette fait une chute
mortelle du 8e étage
à Tidjellabine
● Dix individus impliqués dans cette affaire de trafic et de la contrebande de véhicules ont été arrêtés
par les services de police et un autre est toujours en fuite.
L’affaire remonte à l’année écoulée, quand des informations faisant état de véhicules en
provenance de pays d’Europe mis en circulation sur le sol algérien
affirmé que dix individus impliqués dans
cette affaire de trafic et de la contrebande de
véhicules ont été arrêtés par les services de
police et un autre est toujours en fuite. Les
mis en cause dans cette affaire ont été présentés hier devant le procureur de la République
près le tribunal de Sour El Ghozlane. Ils
sont poursuivis pour fraude et falsification
de documents officiels de véhicules faisant
auparavant l’objet de litiges judiciaires. La
même source a révélé que des fonctionnaires
de daïra et d’APC au niveau des wilayas du
centre du pays sont impliqués dans ce trafic.
Une conférence de presse, animée hier par le
chef de sûreté de daïra de Sour El Ghozlane
traitant de cette affaire, a eu lieu malheureusement sans la présence de plusieurs représentants de presse, non informés. Encore
une fois, les services de police et de la wilaya
s’illustrent par leurs défaillances répétées et
injustifiées en matière de communication.
Amar Fedjkhi
LA E-SANTÉ INTÉRESSE LES GÉANTS DU NUMÉRIQUE
Samsung lance la Gear Fit 2
et Gear IconX
● Le Gear Fit 2 et les Gear IconX sont conçus pour répondre aux besoins des utilisateurs, ce qui leur
permet de tirer le meilleur parti de leur expérience de conditionnement physique.
S
amsung Electronics poursuit son développement
sur le marché des objets
connectés destinés aux sportifs
avec le lancement mondial du
Gear Fit 2 et du Gear IconX.
«Chaque produit est conçu pour
répondre aux besoins d’entraînement des consommateurs et
comprend des fonctionnalités,
telles que la technologie de suivi plus précise et un lecteur de
musique autonome pour fournir
aux utilisateurs l’expérience
de remise en forme optimale»,
souligne un communiqué de
presse. Le Gear Fit2 dispose
d’un GPS intégré et d’un moniteur de fréquence cardiaque
(GRH) qui offrent un suivi de
remise en forme et d’évaluation
plus précis et plus solides, tout
en fournissant une rétroaction
instantanée sur la séance d’entraînement de l’utilisateur. Les
Gear IconX sont des écouteurs
sans fil qui permettent de suivre
les informations de remise en
forme et tout en fournissant
aux utilisateurs un feedback
sur leur performance pendant
le footing. Les deux objets
PHOTO : DR
L’unique restaurant Rahma, ouvert au centre-ville
de Chlef, reçoit une moyenne de 200 personnes
quotidiennement. Il s’agit principalement de
passagers, de sans-abri, de migrants africains et
même d’ouvriers étrangers exerçant dans des
chantiers de la région. L’initiative du bienfaiteur
Moulay Atba Ben Atba enchaîne sa 13e année
consécutive, en offrant un repas chaud complet
aux démunis mais aussi à un grand nombre de
personnes vivant loin de leur famille pour
différentes raisons.
Les deux objets connectés sont optimisés pour faire profiter les
utilisateurs des divers niveaux d’activités physiques
connectés sont optimisés pour
faire profiter les utilisateurs des
divers niveaux d’activités physiques, qu’ils s’entraînent pour
un marathon ou qu’ils soient en
promenade quotidienne dans le
quartier.
«Vivre une vie saine est une
priorité absolue pour les
consommateurs afin de mener
une vie plus épanouie. Notre
technologie d’objets connectés
peut améliorer les habitudes
existantes en alliant plaisir et
activité physique. Le Gear Fit
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devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
2 et les Gear IconX sont conçus
spécialement pour répondre
facilement aux besoins, ce qui
permet aux utilisateurs de tirer
le meilleur parti de leur expérience de conditionnement
physique et les activités quotidiennes», a déclaré Younghee
Lee, vice-président exécutif
du Global Marketing, Division
Mobile Communications Business chez Samsung Electronics.
Ainsi Samsung investit un nouveau créneau : la e-santé. A
ce jour, ce qu’on nomme en
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
anglais «les wearables» sont
le plus souvent utilisés pour le
suivi d’activité et la remise en
forme. Toutefois, ils montrent
un gros potentiel pour une
adoption généralisée dans le
secteur de la santé. Dans un
futur proche, les wearables seront les dispositifs qui permettront d’améliorer les soins de
santé. Les cas d’utilisation sont
multiples. Google et Samsung
sont en train de développer des
appareils et des plateformes qui
aideront à combler l’écart entre
le suivi, la remise en forme et
les soins médicaux actuels. La
e-santé est aujourd’hui au cœur
d’une lutte des géants du numérique qui multiplient et investissent massivement dans des
projets liés à la médecine. Si
les stratégies sont divergentes,
la capacité de ces acteurs à
traiter les données leur donne
une position incontournable.
L’irruption des objets connectés
dans le suivi des pathologies
chroniques et la relation médecin-patient augure une révolution qui fascine.
Kamel Benelkadi
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document et illustration
adressés ou remis à la rédaction ne
seront pas rendus et ne feront l’objet
d’aucune réclamation. Reproduction
interdite de tous articles sauf accord
de la rédaction.
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 22
SPORTS
COPA AMERICA 2016
EURO 2016. ALLEMAGNE
Coup de tonnerre
sur le Brésil
du Brésil a vécu un nouveau cauchemar avec son
élimination dès la phase de poules de la Copa America 2016
Lsuite’équipe
à sa défaite face au Pérou (1-0), dimanche à Foxborough
Les joueurs solidaires
avec Messi
’est un leader», «un phénomène sur le terrain et en
dehors», ont assuré, en marge de la Copa America 2016,
C
les coéquipiers de Lionel Messi dimanche en réponse indirecte
à Diego Maradona qui a regretté la semaine dernière le manque
de personnalité de la star argentine. «Il y a plus que ce qu’il
accomplit sur le terrain, ce qui est déjà énorme pour n’importe
quelle équipe. En dehors, on le voit, il inspire le respect», a
déclaré Nicolas Gaitan, doublure de l’attaquant du FC Barcelone lors des deux premiers matches de la Copa America 2016.
«C’est un phénomène sur le terrain et en dehors, c’est un leader
qui tranquillise», a renchéri Marcos Rojo. «En trente minutes,
il fait la différence sur le terrain, mais c’est aussi quelqu’un
de bien, il est très proche de tout le monde», a poursuivi le
défenseur de Manchester United. A la veille du match contre
le Panama, Maradona avait confié à la légende brésilienne Pelé
que Messi n’avait «pas de personnalité». «C’est une bonne personne mais il n’a pas de personnalité. Il n’a pas la personnalité
pour être un leader», avait déclaré le champion du monde 1986,
interrogé par Pelé à Paris en marge de l’Euro 2016.
AFP
Félicitations
Les familles Bouchama et Belabes
félicitent
Akram et Hichem
pour leur réussite à l’examen
de 5e avec brio.
Bravo les garçons, à d’autres succès
Inch’ Allah.
La Mannschaft entame bien l’Euro
C
omme un symbole ! C’est
Bastian Schweinsteiger
qui, à peine entré en fin
de match, a profité de ses premières minutes de jeu depuis
fin mars pour sceller le 2-0 de
l’Allemagne contre l’Ukraine et
adresser un message à la concurrence : les champions du monde
sont lancés ! «Schweini», entré
en jeu à la 90’ a marqué deux
minutes plus tard, permettant à
la Mannschaft de rejoindre la
Pologne en tête du groupe C et
de faire oublier les imperfections, notamment en défense.
«C’est incroyable que cela se
soit passé ainsi, je n’aurais pas
rêvé mieux», a déclaré le milieu
de 31 ans, qui assure que sa
blessure à un genou «est guérie».
«La course jusqu’au but a été
longue, je suis un peu essoufflé»,
a-t-il encore rigolé à propos de
son sprint pour reprendre victorieusement un centre d’Özil au
bout du temps additionnel. «Un
Bastian Schweinsteiger vaut de
l’or», s’est félicité son entraîneur
Joachim Löw. «C’est important d’avoir sa personnalité, son
expérience, il peut beaucoup
apporter à l’équipe.»
Gagner leur premier match en
compétition sans encaisser de
but est une bonne habitude prise
par les Allemands depuis qu’ils
sont entraînés par Löw, et ils
n’y ont pas dérogé cette foisci non plus. Comme souvent
aussi, le succès a été un peu
laborieux, même si l’Ukraine a
progressivement baissé le pied
après une première mi-temps
où elle a su parfois exploiter
les hésitations de l’arrière-garde
allemande. Löw avait finalement choisi d’associer Shkodran
Mustafi dans l’axe de la défense
à Jerome Boateng. Bien lui en a
pris, puisque sur un coup franc
magistralement tiré par Kroos, le
défenseur d’origine albanaise, au
deuxième poteau, propulsait le
ballon dans la lucarne de Pyatov
de la tête (1-0, 19’). Un but sur la
première occasion allemande qui
masque assez mal la difficulté
que la Mannschaft a eu à déséquilibrer le solide bloc défensif
ukrainien surtout en première
période. Préféré en pointe à
Mario Gomez, Mario Götze n’a
guère été en vue, se contentant
d’une frappe trop écrasée à la
74’.
NEUER, GARE AU PÉCHÉ
MIGNON
Thomas Müller et Mesut Özil
ont aussi été discrets, ce dernier
ratant le face-à-face du 2-0 à la
86’. Finalement, c’est surtout
grâce à ses deux sentinelles du
milieu, Kroos et Khedira, que
l’Allemagne s’est créée ses meilleures occasions.
Le premier lança ainsi le second
d’une balle en cloche à la 29’,
malgré un contrôle délicat réussi
et la frappe enchaînée, il trouva
Pyatov sur son chemin. Kross
et Khedira tentèrent encore leur
chance de loin, respectivement
à la 52’ et la 61’, alors que Julian
Draxler, le plus en verve des attaquants allemands, avait obligé
Pyatov à une belle horizontale,
sur une frappe enroulée de l’entrée de la surface (47’).
L’Ukraine a livré le match que
l’on attendait, avec un gros pressing et des contres rapides, mais
elle a trouvé sur sa route un
Manuel Neuer des grands jours,
avec des parades décisives sur un
tir qui partait dans sa lucarne (4’)
et sur une tête de près de Khacheridi (27’).
Neuer fut ensuite aux premières
loges pour voir Boateng intercepter un centre de Kovalenko
pour Zozulya tout près du but, et
dégager le ballon de façon acrobatique juste avant qu’il ne franchisse la ligne (37’). Le gardien
allemand a cependant failli tout
gâcher en sortant inconsidérément — son péché mignon — à
la 88’ et en se faisant lober de
la tête en retrait de Mustafi,
heureusement non cadrée. En
seconde mi-temps, l’Allemagne
a mieux contrôlé la partie mais
sa marge de progression reste
importante.
AFP
VIOLENCES
Russie et Angleterre menacées
de disqualification
L
a Russie, hôte du Mondial 2018, et l’Angleterre
seront disqualifiées de l’Euro
2016 en cas de nouvelles violences : l’UEFA, qui gère
le tournoi, a haussé le ton
dimanche après les rixes entre
supporters russes et anglais au
stade et en ville à Marseille
samedi. Les scènes de guérilla
urbaine sur le Vieux-Port avant
Angleterre-Russie (1-1) puis
les bagarres au Vélodrome à
la fin du match ont largement
écorné l’image du troisième
événement sportif mondial.
L’UEFA a donc voulu se montrer ferme en menaçant l’Angleterre et la Russie d’une
«éventuelle disqualification,
si de telles violences devaient
se reproduire». Cet avertissement est pris «avec le plus
grand sérieux» par la Fédération anglaise (FA), a répondu
son directeur général, Martin
Glenn. Parallèlement à cette
menace d’exclusion, une procédure disciplinaire a été ouverte contre la Russie à cause
des échauffourées provoquées
par une charge de ses fans dans
le stade au coup de sifflet final.
Les violences dans les rues de
Marseille ont fait 35 blessés,
dont trois dans un état grave.
Le fan anglais qui était entre
la vie et la mort samedi est
dans «un état stable», a indiqué dimanche la préfecture de
région à l’AFP. Dix personnes
— des Anglais, un Autrichien,
un Allemand, des Français
et des Russes — étaient en
garde à vue dimanche. Plusieurs ont été renvoyés en
comparution immédiate hier.
Au total, depuis vendredi,
les autorités françaises ont
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N°06 Ave Mekerkeb Benyoucef,
09000 Blida, Algérie
procédé à 116 interpellations
pour violences, qui ont donné
lieu à 63 gardes à vue, trois
expulsions du territoire et cinq
interdictions d’entrée sur le sol
français, selon des chiffres du
ministère de l’Intérieur communiqués dimanche soir. AFP
Crèche privée
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enfants âgés de moins
de 6 ans.
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se présenter à l’adresse indiquée ci-dessus
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à partir du 14 juin 2016.
La rentrée est fixée
au dimanche 4 septembre 2016
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ARGENTINE
PHOTO : DR
(Massachusetts). La Seleçao ne disputera pas les quarts de
finale d’une Copa America, qui fête cette année son centième
anniversaire, seulement pour la deuxième fois, après 1987.
L’élimination du Brésil est d’autant plus difficile à avaler pour
Dunga et ses joueurs qu’elle est due à un but marqué de la
main par Raul Ruidiaz. A la 75’, l’attaquant du club péruvien
d’Universitario, à la réception d’un centre d’Andy Polo, a propulsé le ballon du bras dans la cage d’Allisson. La faute a été
aussitôt signalée par les joueurs brésiliens, l’arbitre uruguayen
Andrés Cunha a consulté ses assistants et le quatrième arbitre
dans la plus grande confusion, entourés des joueurs. Après de
longues discussions, il a validé le but. Le Brésil s’est ensuite rué
à l’attaque, mais n’est pas parvenu à égaliser, ce qui lui aurait
donné son billet pour les quarts de finale. Ruidiaz a assuré
après la rencontre avoir touché le ballon avec la cuisse : «Je ne
comprends pourquoi il y a tant de discussions à propos de ce
but», a-t-il déclaré. Avec cette défaite, le Brésil a terminé à la 3e
place du groupe B, tandis que le Pérou et l’Equateur, vainqueur
plus tôt de Haïti (4-0), ont eux obtenu leur billet pour les quarts
de finale. Le Pérou affrontera les Etats-Unis et l’Equateur
sera opposé à la Colombie. Le Brésil avait abordé cette Copa
America 2016 sans sa star Neymar, ménagée en vue des Jeux
olympiques 2016 de Rio, où il tentera d’offrir le seul titre qui
manque à son pays. Ce camouflet, deux ans après la déroute de
la Coupe du monde 2014 à domicile avec l’humiliante défaite 7
à 1 contre l’Allemagne en demi-finale, pourrait sceller le sort
de Dunga, rappelé à la tête de la sélection en juillet 2014. Sous
sa direction, le Brésil avait été éliminé dès les quarts de finale
de la Copa America 2015 au Chili et a pris un départ laborieux
dans les qualifications sud-américaines pour le Mondial 2018
en Russie.
AFP
Schweinsteiger fait oublier
les scories
El Watan - Mardi 14 juin 2016 - 23
SPORTS
MC ALGER
FOOT DER
■ MO BÉJAÏA. Le staff technique
■ CA BATNA. L’entraîneur
Rachid Bouarata ne poursuivra
pas son aventure avec le CA
Batna avec lequel il a accédé
en Ligue 1. Bouarata a résilié
dimanche son contrat avec
l’équipe des Aurès après
plusieurs jours d’hésitation
et de réflexion et ce, en raison
des problème financiers qui
couvent au CAB, où plusieurs
joueurs cadres réclament
leur argent pour prolonger
leur contrat. Le CAB, nouveau
promu de Ligue 1, devra
recevoir ses adversaires
cette saison au stade du
A. N.
1er Novembre de Batna.
■ DRB TADJENANET.
La direction du Diffaâ
Tadjenanet poursuit son
opération recrutement
dans le but de renforcer son
effectif en prévision de la
saison prochaine. En effet,
l’équipe, dirigée par Lyamine
Bougherara, vient d’enregistrer
l’arrivée d’une quatrième
recrue, en l’occurrence
Sidhoum Hamadache qui
évoluait la saison passée à
l’O Médéa. Il a signé un contrat
de deux saisons, tout comme
Djahel (ASK), Senouci (MCS)
et Billel Benaldjia (USMH). La
formation de l’est du pays a, en
revanche, perdu deux joueurs,
Saâyoud (USMA) et Khiat
(NAHD).
A. B.
■ JS SAOURA. La formation
de Béchar est sur le point
d’engager un nouvel entraîneur
en remplacement de Khouda
qui avait conduit l’équipe à
sa première participation en
compétition africaine. Selon
notre source, il s’agirait du
Français Sébastien Desabre qui
avait dirigé plusieurs formations
africaines, telles que l’ASEC
Mimosas, Coton Sport de
Garoua, l’Espérance de Tunis...
L. M.
■ ASO CHLEF. La direction
de l’ASO a engagé des
discussions avec le coach de
l’EN militaire, Younès Ifticene,
pour diriger l’équipe durant le
prochain championnat. Selon
nos informations, les deux
parties semblent avoir trouvé
un accord sur tous les plans
mais pour des considérations
qui concernent le nouvel
entraîneur, sa venue ne devrait
pas être officialisée avant
une semaine; précisent nos
sources. Une chose est sûre : la
reprise des entraînements aura
bien lieu après l’Aïd El Fitr au
stade Boumezrag.
A. Y.
Sanction maintenue
pour Chaouchi
F
awzi Chaouchi, 32 ans,
trouvera des difficultés
à revenir à la compétition. Le recours déposé
par son club, le Mouloudia
d’Alger, pour ce qui est
de la sanction prononcée
la semaine passée par la
commission de discipline,
elle a été rejetée par la
FAF. Il faut rappeler que
le portier mouloudéen a
écopé de dix matchs à la
suite des incidents qui ont
eu lieu à la fin du match
de la 30e et dernière journée du championnat face
à l’ES Sétif (2-2), joué le
27 mai dernier au stade de
Bologhine lorsqu’il a apparemment agressé le gardien
adverse, Abderraouf Belhani, lui provoquant une indisponibilité de près de quatre
mois. La commission de
recours a finalement rejeté
la demande de réduction de
cette sanction en la maintenant à dix matchs. Chaouchi
ratera presque toute la phase
aller du championnat. A cet
effet, le Mouloudia d’Alger
a décidé de ne pas prolonger
le contrat de son gardien
qui arrive à terme à la fin
du mois en cours. Il faut
dire que responsables et
entraîneur du MCA avaient
affirmé, la semaine passée
déjà, que si la sanction de
cet élément ne sera pas
revue à la baisse, ils cher-
départ. Son attaquant, Khaled Gourmi, est au Qatar,
depuis avant-hier, pour signer un contrat avec le club
d’Achahania.
Abdelghani Aïchoun
AC HAVRE
Ferhat signe
pour 3 ans
Le portier
mouloudéen ne
sera pas sollicité
pour renouveler
son bail
PHOTO : DR
du MOB est désormais connu.
Il est dirigé par Nacer Sendjak,
entraîneur en chef. Sendjak
sera assisté de Lakhdar
Adjali comme adjoint et de
l’entraîneur des gardiens de but
Lyes Benhaha, qui exerçait la
saison dernière à l’USM Alger.
Les contactes avec l’ancien
international Faouzi Moussouni
qui a travaillé la saison passée
avec Rahmouni au MC Saïda,
n’ont pas abouti. Enfin, le MOB
qui prépare ses débuts à la
phase de poule de la Coupe de
la CAF, a convaincu le portier
Rahmani à rempiler.
L. H.
AAIF
cheraient un autre gardien.
Ce n’est pas la première fois
que l’enfant de Bordj Menaïl est sanctionné pour des
raisons disciplinaires. En
dehors de sa mise à l’écart
de l’équipe nationale, sous
l’ère Saadane, pour avoir,
entre autres, simulé en 2010
une blessure pour ne pas
rejoindre un stage, celui-ci
a écopé, en 2013, d’une
sanction d’une année suite à
l’affaire dite de la finale de
la Coupe d’Algérie lorsque
joueurs, membres du staff et
dirigeants du MCA avaient
refusé de monter vers les
officiels pour recevoir leurs
médailles. Chaouchi avait
raté toute la saison 20132014. En dernier lieu, il
est à signaler que le club
a enregistré aussi un autre
Le jeune milieu de
terrain de l’USMA et de
la sélection olympique
U23, Zinedine Ferhat,
a signé hier un contrat
de 3 ans avec l’AC Havre
qui évolue en Ligue 2
française. A noter que
l’ACH a vu défiler plusieurs joueurs algériens
dont les plus connus
sont Djadaoui, Bensaoula et Mamouni. En
raison de sa présence
en France, Ferhat ne
s’est pas présenté hier
devant la commission
de discipline de la LFP,
pour s’expliquer sur sa
défection lors du stage
de la sélection entamé
le week-end dernier.
Il risque, cependant,
une lourde sanction
qui pourrait le priver de
compétition la saison
prochaine, sans oublier
une possible radiation
à vie de toute présence
au sein des sélections
nationales.
T. A. S.
MEETING DE NANCY (800M)
Makhloufi à l’assaut du record national
de Saïd Guerni
T
aoufik Makhloufi retrouvera ce soir (18h36,
heure algérienne) le traditionnel meeting Stanislas de
Nancy (France). Pour ce retour au stade Raymond Petit
qui lui a souri l’an dernier où
il avait battu le record d’Algérie du 1000m (2’13’’08),
Makhloufi entend s’attaquer
au record d’Algérie du 400m
(1’43’’09) qui appartient à
Djabir Saïd Guerni depuis le
5 septembre 1999. Et aussi
renouer une année après avec
la victoire.
A l’occasion de sa 4e compétition de l’année dont une
à Rabat sur 800m (2e en
1’44’’91) Makhloufi sera-t-il
à la hauteur de ses ambitions, pour s’offrir le record
national de Said Djabir Saïd,
ancien champion du monde
du 800m (Paris 2003) et
3e aux JO de Sydney 2000 ?
Un pari extrêmement difficile, puisque Makhloufi ne
va pas se frotter aux meilleurs spécialistes mondiaux
du 800m. Selon l’organisateur, Makhloufi a prévu
de passer 1’16’’ aux 600m.
Il y aura au départ le jeune
Taoufik Makhloufi lors de la dernière édition à Nancy
Kényan Jeremiah Kipkorir
Mutai (1’45’’25), l’Espagnol
Kevin Lopez (1’45’’61, 28e
performance mondiale), le
Polonais Marcin Lewandowski (ancien champion
d’Europe) qui a réalisé à
Rabat 1’45’’76 (31e performance mondiale de l’année)
et le Qatari Abubaker Haydar
Abdalla, crédité cette saison d’un temps moyen de
1’47’’17 (111e performance
mondiale) réalisé à Djibouti.
Pour rappel c’est le Kenyan
Nicolas Kiplangat Kipkoech
qui détient actuellement la
meilleure performance mondiale de l’année sur 800m
(1’43’’37). Après Nancy,
Makhloufi qui a renoncé
au Championnat d’Afrique
de Durban 2016 effectuera
sa dernière compétition à
Monaco le 15 juillet et ce,
avant les Jeux olympiques de
Rio. Pour cette ultime course
avant la pause, Makhloufi
courra son premier 1500m
de la saison. Est-ce que c’est
suffisant pour être prêt au
rendez-vous olympien ?
HATHAT DEMAIN
À STOCKHOLM
Par ailleurs, Yacine Hathat,
qui se trouve en stage de préparation à Barcelone depuis
trois semaines, participera
demain soir sur 800m (sé-
rie B) lors du meeting de
Stockholm en Suède. Hathat
qui est resté sur une bonne
performance (1’46’’06) à
Doha le 6 mai, va profiter
en Suède en vue de réaliser
les minima (1’46’’) pour les
JO de Rio 2016. Hathat n’est
pas encore qualifié pour les
championnats d’Afrique.
Pour le moment seulement
11 athlètes iront à Durban
pour les championnats
d’Afrique suite aux forfaits
du décathlonien Larbi Bourrada et Taoufik Makhloufi.
D’autres athlètes algériens
pourraient annoncer leur forfait pour les 20e Championnats d’Afrique qui se tiendront à Durban (Afrique du
Sud) du 22 au 26 juin 2016.
La Fédération algérienne
d’athlétisme (FAA) qui a
prolongé d’une semaine (14
juin) les délais des minima
pour l’Afrique, organise ce
soir à partir de 23h30 une
compétition appelée Journée Ramadhan au SATO de
l’OCO (Alger). Il y aura 19
épreuves pour cette première
journée.
Chafik B.
Ghoula, Zerrouki,
Salhi et Amirouche
à l’honneur
L
’Amicale des anciens internationaux de
football (AAIF) a programmé quatre
cérémonies durant le mois sacré de Ramadhan pour honorer d’anciens joueurs,
comme elle a l’habitude de la faire depuis sa
création. Hier, elle a honoré Hassan Ghoula
à Touggourt. Ancien joueur de Touggourt,
Hassan Ghoula avait rejoint le NAHD où
il a accompli une partie de sa carrière de
joueur avant de rejoindre le CS Constantine.
Il a porté le maillot national à plusieurs
reprises. A la fin de sa carrière de joueur, il a
embrassé celle d’entraîneur, qu’il a accompli avec brio, comme l’attestent ses succès
avec les différentes équipes qu’il a entraînées ainsi que les nombreuses sollicitations
dont il fait l’objet à chaque intersaison.
Samedi prochain, Oran accueillera la cérémonie programmée en l’honneur de Sid
Ahmed Zerrouki, ancien du MC Oran et
international au long court.
Sid Ahmed était un joueur talentueux avec
un pied gauche digne des plus grands. Il
était beau à voir jouer. Sa technique de
gaucher n’avait d’égale que son intelligence dans le jeu. Vendredi 24 juin, l’AAIF
sera à Sétif pour honorer Layachi Salhi,
ancien joueur de l’ESS, qui comptabilise
plusieurs sélections. Layachi Salhi était un
très bon milieu de terrain à l’Entente de
Sétif où il a marché sur les pas de son aîné
Abdelhamid Salhi, un modèle de fair-play
et de sportivité, sans oublier son immense
talent de joueur. Le 30 juin, ce sera au tour
de l’immense Boualem Amirouche d’être
honoré par l’AAIF.
Que dire de ce grand joueur qui a fait partie
de la génération des internationaux postindépendance ? Son nom restera à jamais lié
à son club de toujours, le RC Kouba, qu’il
continue de servir à 74 ans comme coach de
l’école de football. Il a été, avec les joueurs
de sa génération, l’un des plus beaux fleurons du football algérien dans les années
1960-1970. A propos de ces cérémonies,
Ali Fergani, le président de l’AAIF, a déclaré: «Si pendant le mois de Ramadhan, les
clubs pro prenaient l’initiative d’honorer
un ancien joueur par club et par an, cela
ferait des heureux parmi les anciens internationaux sans qui le football ne serait pas
ce qu’il est aujourd’hui.» Yazid Ouahib
SG-FAF
Gorge profonde
avait vu juste
G
orge profonde l’avait annoncé dans nos
colonnes le 11 juin. Sid-Ali Yahiaoui
succède à Nadir Bouzenad (démissionnaire) au poste de secrétaire général de la
Fédération algérienne de football (FAF).
Ghezzal a donc assuré un intérim de
quelques jours. Gorge profonde avait raison. Il avait averti : «La FAF va faire appel
à Sid-Ali Yahiaoui pour remplacer Nadir
Bouzenad qui était secrétaire général de la
Ligue nationale de football lorsque la Fédération est allée le chercher pour remplacer
feu Mourad Bouchamla.» Sid-Ali Yahiaoui
a donc fait le même chemin que celui qu’a
emprunté son prédécesseur au secrétariat
général de la FAF. Ce scénario avait donc
été annoncé par gorge profonde samedi
dernier qui avait indiqué : «Le président de
la FAF, Mohamed Raouraoua, et celui de
la LFP, Mahfoud Kerbadj, ne tarissent pas
d’éloges sur ses grandes facultés de travail
et ses compétences. Ils avaient déjà pensé
à lui pour les fonctions de secrétaire général de la FAF au cas ou Nadir Bouzenad
serait tenté un jour d’aller voir ailleurs.»
Ainsi se ferme la parenthèse Nadir Bouzenad et s’ouvre celle de Sid-Ali Yahiaoui.
Y. Ouahib
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OUARGLA 29°
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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 juin 2016
COMMENTAIRE
On achève bien
les ministres
Par Ali Bahmane
D
SELON LES PROJECTIONS DE L'ONU
Plus d'un million de réfugiés auront
besoin d'être relocalisés en 2017
P
lus d'un million de réfugiés, pour la
plupart des Syriens, ne pouvant rester
dans leur pays d'accueil pour des raisons notamment de sécurité ou de manque de
place, devront être relocalisés dans des pays
tiers en 2017, a annoncé l'ONU hier. «Ce
chiffre représente une explosion des besoins
de 72% entre 2014 et 2017», a relevé le HautCommissariat de l'ONU pour les réfugiés
(HCR) dans un communiqué repris par des
médias. Ce bond spectaculaire s'explique
surtout par le conflit syrien qui a forcé des
millions de personnes à quitter leur pays.
D'après les projections de l'ONU, en 2017, les
réfugiés syriens devraient représenter environ
40% des besoins en relocalisation, suivis des
Soudanais (11%), des Afghans (10%) et des
réfugiés de la République démocratique du
Congo (9%). Le nombre de places disponibles pour les relocalisations reste toutefois
très largement insuffisant, déplore le HCR,
qui se heurte au fait que très peu de pays
acceptent de recevoir les réfugiés et que beaucoup de gouvernements mettent en place des
quotas annuels d'admission. L'agence onusienne n'espère ainsi pouvoir relocaliser que
170 000 réfugiés l'an prochain, contre
143 000 cette année et plus de 100 000 en
2015. L'année dernière, comme les années
précédentes, les Etats-Unis ont été le pays à
recevoir le plus grand nombre de réfugiés
(82 491) ayant besoin d'être relocalisés,
devant le Canada (22 886), l'Australie (9321),
la Norvège (9321) et le Royaume-Uni (3622).
D'après des estimations de l'ONU publiées en
mars, au moins 480 000 Syriens, soit 10% du
total des réfugiés et déplacés qui ont fui le
conflit, auront besoin de trouver un pays tiers
au cours des trois prochaines années. (APS)
MASSACRE D'ORLANDO
LE TUEUR INSPIRÉ MAIS PAS DIRIGÉ PAR L'EI
■ Omar Mateen, l'Américain qui a
perpétré dimanche à Orlando le pire
attentat aux Etats-Unis depuis le
11 Septembre, a été inspiré par la
propagande sur internet du groupe Etat
islamique, mais rien n'indique que son
crime ait été commandité depuis
l'étranger. L'attaque à l'arme
automatique menée par Omar Seddik
Mateen a provoqué la mort de
49 personnes dans une boîte de nuit
homosexuelle en vogue d'Orlando, une
ville touristique de Floride réputée
mondialement pour ses parcs
d'attraction. L'attentat a fait aussi
53 blessés et le tueur, un Américain
d'origine afghane né à New York il y a
29 ans, a provoqué une onde de choc et
d'indignation dans le monde. Les
témoins ont décrit des scènes de chaos
et d'horreur. «Il semble que le tireur ait
été inspiré par diverses sources
d'informations extrémistes sur internet»,
a affirmé hier le président Barack
Obama. Toutefois, a précisé le président
américain, il n'y a «pas de preuve claire
indiquant qu'il était dirigé depuis
l'extérieur» ni «de preuves directes
indiquant qu'il faisait partie d'un
complot plus vaste». «Il a annoncé son
allégeance à l'EI à la dernière minute
mais il n'existe pas de preuve à ce stade
qu'il ait été dirigé par eux», a insisté
Barack Obama. Le tueur, employé dans
une société de sécurité, a attaqué le
Pulse dimanche vers 2h (6h GMT) avec
un fusil d'assaut et une arme de poing.
Après avoir abattu plusieurs personnes,
il s'est retranché dans les toilettes avec
des otages et a appelé les services
d'urgence pour revendiquer son
allégeance au groupe Etat islamique.
POINT ZÉRO
Cosmic connection
6 - DENEB, L’ŒUF ET LA POULE
Type spectral A2la. Magnitude 1,25. Age inconnu.
Distance : 1500 années-lumière.
P
as un bruit dans le vaisseau. Et pour cause,
l’équipage américain est endormi ou assommé à
l’arrière et Anas a coupé les moteurs pour
économiser du carburant, se laissant dériver au point
mort, si tant est que les vaisseaux spatiaux ont un levier
de vitesse et un point mort. Car le spectacle est saisissant,
vu de la Terre, Deneb annonce l’arrivée des constellations
de l’été et ce triangle bien visible avec les deux autres
pointes Altaïr et Vega, de l’espace, Deneb est un
majestueux lustre du cosmos, 60 000 fois plus lumineux
que le Soleil, qui peut rendre fou les adorateurs de
lumière. En réalité, il y a plusieurs Deneb, queue en arabe
(danb), ce nom ayant été donné à plusieurs étoiles comme
Deneb Kaitos, queue de la baleine dans la constellation du
même nom, Deneb Algedi, queue de la chèvre pour l'étoile
Alpha Capricorni de la constellation du Capricorne, ou
Par Chawki Amari
encore Deneb Ola, queue du lion, la Beta Leonis de la
constellation du Lion. Mais là, il s’agit d’alpha cygni la
supergéante blanche de la constellation du cygne, Deneb
el dadjadja de son nom complet, soit la queue de la poule.
Anas n’a jamais mangé de cygne, mais à cet instant, Il
mangerait bien du poulet. Il s’est rendu dans la cuisine où,
dans le frigo américain bien rempli, il a trouvé des œufs et
du poulet en poudre. C’est déjà ça. Après avoir mangé et
maudit les habitudes alimentaires américaines, Anas a
nettoyé la table pour éviter l’apparition de bactéries, ces
étranges molécules de base qui ont eu l’étrange idée de
se diviser un jour pour former ce qu’on appelle la vie.
Même en poudre, la question se pose : qui est venu avant
l’œuf ou la poule, l’univers ou l’idée de l’univers ? C’est
toute la question de l’origine de la vie sur Terre,
probablement une simple bactérie arrivée par une
météorite, ce qui a produit toute la suite et, des milliards
d’années plus tard, le tyrannosaure puis Saadani. Mais
d’où venait cette météorite ?
… à suivre
ur dur d’être ministre. Cela vient d’être confirmé
par le dernier remaniement gouvernemental. De par
son caractère autoritaire, Bouteflika n’a jamais
accordé grand crédit à ses ministres, ne prêtant
l'oreille qu’à son entourage immédiat et à quelques amis de
longue date, souvent désignés comme conseillers (Boualem
Bessaih, Rahal). Il les reçoit rarement, n’hésitant pas à les
blâmer en plein Conseil des ministres, quand carrément il ne
met pas fin à leurs fonctions en pleine réunion. Il n’a pas
épargné des hommes qui lui ont témoigné à longueur d’années
une fidélité à toute épreuve, parfois à la limite de l’obséquiosité
(Ould Abbès, Amar Ghoul, Amara Benyounès) et même des
amis de longue date (Yazid Zerhouni). Bouteflika peut garder
des ministres à leur poste une quinzaine d’années ou plus
(Benbouzid, Amar Ghoul) comme il peut les limoger en une
année. Pour les uns par souci de momifier un secteur, pour les
autres par volonté de neutraliser une pression clanique.
Qu’importent le bilan, le travail effectué, les contraintes.
Ainsi, on ne voit pas quelle responsabilité possède l’ancien
ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, dans la
profonde crise financière dans laquelle se débat le pays alors
qu’elle est liée à deux facteurs : la chute brutale des revenus
pétroliers et leur mauvaise gestion, en temps d’abondance, par
les autorités politiques. Quelles autres mesures anticrise
pouvait-il prendre ? Celles que Benkhalfa a assumées — la
bancarisation de l’argent de l’informel et l’emprunt national
— se sont révélées audacieuses mais ont buté sur les
pesanteurs économiques et sociales et avaient surtout besoin
de temps. Idem pour Khebri Salah qui a hérité d’un secteur
déstructuré et pillé par Chakib Khelil ainsi que d’une
conjoncture pétrolière et gazière catastrophique. Sid-Ahmed
Ferroukhi, ancien ministre de l’Agriculture, avait commencé
à mettre de l’ordre dans son secteur, mais les résultats ne
pouvaient être immédiats, tant le secteur est lourdement
dépendant des autres. Les successeurs de ces ministres ne
feront ni mieux ni pire ; ils seront, comme leurs prédécesseurs,
soumis aux aléas d’une conjoncture mondiale et nationale
exécrable et aux caprices du chef de l’Etat qui, fait aggravant,
ne maîtrise pratiquement plus rien depuis quelques années. La
déstabilisation des ministres a été en outre alimentée par les
retombées des guerres de clans au sommet du pouvoir.
Publiquement, le secrétaire général du FLN dresse des
couronnes ou voue aux gémonies des ministres, sans parler
des généraux. Il lui arrive d’imposer des hommes à lui dans
les équipes gouvernementales — le successeur de Sid-Ahmed
Ferroukhi à l’Agriculture. Par magie ? Ou simplement par son
appartenance au clan présidentiel le plus dominant. Mais il
arrive malgré tout que des ministres s’imposent et laissent
même leur nom dans l’histoire, à l’image de Mostefa Lacheraf
qui n’avait pas hésité à affronter Boumediène et son entourage
dans les années 1970 pour imposer sa réforme de l’école. Un
de ses dignes successeurs aujourd’hui est Mme Benghebrit, qui
partage avec lui la compétence, la passion du métier et le
courage d’affronter les puissants et surtout l’ordre établi. C’est
un miracle qu’elle soit conservée actuellement à son poste de
ministre, chance que n’a pas eue Abdelaziz Rahabi auquel
Bouteflika n’a pas laissé le temps de poursuivre sa réforme de
la communication en Algérie. De celle-ci, le chef de l’Etat ne
voulait pas entendre parler, privilégiant la mise au pas des
communicants et de leurs outils, tâche confiée à Hamid Grine,
l’actuel ministre, qui l’exécute parfaitement. Dans les équipes
gouvernementales de ces 16 dernières années, de grands
ministres (comme de grands commis de l’Etat) ont laissé leurs
traces, mais de bien médiocres ont sévi, faisant de lourds
dégâts. Rarement ces derniers ont rendu compte à la justice ou
au peuple. Il faut dire, à la décharge de tout le monde, que la
responsabilité première incombe au système politique qu’ils
ont servi, soit pas conviction, soit par obligation. Ce système
qui fait le malheur de l’Algérie.
ALGER
ALGER
3h19
20h05
ORAN
ORAN
3h39
20H13
CONSTANTINE
3h07
CONSTANTINE
19h48
OUARGLA
OUARGLA
3h34
19h32

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