Tall blond girls - sonntagszeitung
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Tall blond girls Privilèges l Son côté maladroit savamment étudié pourrait bien en définitive être un piège à filles infaillible. Un joujou extra bien dissimulé et près à faire «crac boum uh» à chaque occasion qui se présente. De là à prétendre qu’avec Delon et Belmondo, Pierre Richard fut le troisième séducteur du cinéma français des années 1970, il n’y a qu’un pas… Annie Duperey: la beauté énigmatique Le retour du grand blond (Yves Robert, 1974) A l’époque en couple avec Alain Delon et venant de terminer une longue série de films pour Georges Lautner, Mireille Darc débutait dans Le grand blond avec l’archétype d’un personnage qui allait la poursuivre durant toute la décennie des années1970: celui de la call girl de luxe qui, malgré un penchant assumé pour ses activités, finira par tomber le masque et succomber aux charmes de l’homme ordinaire qu’elle est censée appâter. Francis Veber réutilisera d’ailleurs Mireille Darc avec le même modèle dans le jubilatoire Téléphone rose d’Edouard Molinaro. 2 rencontres: n Julien Comelli Les malheurs d’Alfred (Pierre Richard, 1972) Les compères (Francis Veber, 1983) Marlène Jobert: la beauté naturelle Ayant déjà une solide filmographie au moment du tournage des Malheurs d’Alfred, Annie Duperey devait sans doute à ce moment-là inspirer Yves Robert pour le futur personnage de Charlotte, inoubliable démon de midi de Jean Rochefort dans le non moins mémorable Un éléphant, ça trompe énormément (1976). Surfant sur maints genres différents, dont le fantastique (La rose écorchée, Le démon dans l’île), Annie Duperey sera également, excusez du peu, dirigée par Sydney Pollack dans Bobby Deerfield, où elle avait pour partenaire Al Pacino. Mireille Darc: La beauté froide 2 rencontres: 2 rencontres: La moutarde me monte au nez (Claude Zidi, 1974) Alexandre le bienheureux (Yves Robert, 1967) La course à l’échalote (Claude Zidi, 1975) Juliette et Juliette (Remo Forlani, 1974) Même si les deux rencontres de Pierre Richard et Marlène Jobert ne seront en quelque sorte qu’indirectes (Richard ne tenant qu’un rôle secondaire dans les deux films concernés), Marlène Jobert ne peut qu’être associée, de par sa beauté et son immense popularité, aux femmes charismatiques que le clown burlesque croisera tout au long de sa carrière. A signaler encore que, si vous n’avez jamais vu Alexandre le bienheureux, il serait grand temps de corriger cet impardonnable manquement. Jane Birkin: la beauté étrangère 2 rencontres: Le grand blond avec une chaussure noire (Yves Robert, 1972) L’idée de faire se téléscoper à l’écran Pierre Richard et Jane Birkin était presque aussi audacieuse que la rencontre Bourvil/de Funès. Combinant l’énergie de Birkin avec la maladresse savamment orchestrée de Richard, Claude Zidi signait, avec La moutarde me monte au nez, une comédie située dans le milieu du cinéma qui se devait être le brouillon de L’animal, tourné trois plus tard avec Belmondo et Raquel Welch. Notons, chose très curieuse, que La course à l’échalote reste à ce jour inédit en DVD malgré son immense notoriété populaire.