GOÛTS ET SAVEURS
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GOÛTS ET SAVEURS
L’ALIMENTATION GOÛTS ET SAVEURS OBJECTIFS S’informer sur les goûts et les sens CONDITIONS DE REALISATION Durée prévue : Supports / matériel : Documents de réflexion ci-joints Niveau du public ou pré-requis éventuels : A partir d’élémentaire Modalités : Groupe ou individuel DEROULEMENT ET CONSIGNES Fiche informative sur les sens et la formation du goût. Activité pédagogique à construire. Voir également la fiche Les 5 sens dans fiches d’animation pour atelier d’écriture OBSERVATIONS OKA FORMATION, ATELIER PALAM, KOUROU CENTRE DE RESSOURCES GUYANE 2006 L’ALIMENTATION SUPPORT(S) GOÛTS ET SAVEURS LES SENS En alimentation, les sens sont mis en œuvre pour apprécier un plat. En premier, il y a la vue : Voir un plat, s’il est bien présenté, s’il est agréable à regarder, va mettre en appétit. Un plat très simple mais bien dressé sera appétissant. La vue inclut la reconnaissance : des formes, des couleurs, du relief et la construction d'une image cérébrale mémorisée. Ensuite vient l’odorat. Les informations olfactives sont conduites par le nerf olfactif au cerveau tout proche. Enfin le goût va permettre d’apprécier encore plus la nourriture. Le goût siège au niveau de la langue dans des petites fossettes qualifiées de papilles gustatives. Le toucher et l’audition sont les autres sens dont l’homme peut se servir. LE GOUT Le goût est celui des 5 sens qui nous permet de percevoir les saveurs des aliments que nous mangeons. Il y a 5 saveurs de base qui se combinent pour former des saveurs complexes : le sucré, le salé, l’amer, l’acide et « l’umami ». Ce mot japonais signifie délicieux, c’est en fait le glutamate de sodium ajouté aux aliments pour en rehausser le goût. Le goût est directement associé à un second sens : l’odorat. Bien que les deux sens soient distincts, l’odorat renforce le goût. Lorsque nous mangeons l’odeur des aliments remontent vers le nez par le fond de la gorge, renforçant ainsi leur goût. La meilleure preuve est de se boucher le nez en mangeant ou de manger en étant enrhumé : tous les aliments semblent avoir le même goût. CENTRE DE RESSOURCES GUYANE 2006 L’ALIMENTATION L'APPRENTISSAGE DES SAVEURS Imbibées de salive, les saveurs se concentrent et activent les papilles. Les papilles analysent les saveurs et transmettent les informations au cerveau. Le cerveau mémorise les informations liées aux saveurs et aux aliments, ainsi que nos réactions et sensations : plaisir et déplaisir. Le goût s’affine avec l’habitude et l’expérience, il est donc nécessaire de l’entraîner. A chaque saveur correspond une zone d’identification sur la langue : Le sucré et le salé sont détectés par l’extrémité de la langue. L’amer est détecté à l’arrière de langue. L’acide est détecté sur les côtés. Le goût et nos goûts Nous n'avons pas tous les mêmes goûts et dégoûts. Pourquoi certains aiment-ils les tomates crues, d'autres ne les aiment que cuites, d’autres ne les aiment pas du tout ? Au stade actuel de nos connaissances on sait que le fœtus et le nourrisson ont une attirance particulière pour le sucré et une répulsion pour l'amer et l'acide, alors pourquoi certains jeunes enfants aiment-ils sucer les citrons et refuse-t-ils les sucreries ? Le goût est aussi une affaire culturelle et affective. Les goûts varient selon les pays et les continents mais aussi selon les familles et les histoires familiales et les premières découvertes gustatives sont le plus souvent liées à un environnement émotionnel fort positif ou négatif. Tout au long de la vie, le bébé, l'enfant, l'adolescent puis l'adulte va se construire une "personnalité gustative". Tout au long de la vie nous découvrons d'autres goûts d'autres saveurs que nous apprenons ou non à aimer. Nos goûts et nos dégoûts peuvent être profondément modifiés par notre entourage et nos groupes d'appartenance. Les liquides acides provoquent toutes sortes de mimiques sur le visage du bébé : plissement du nez, plissement des yeux, pincement des lèvres ... Enfin le bébé analyse et tente de classer et d'identifier ce nouveau goût. Outre les expériences de découverte réalisées avec des liquides la diversification des goûts commence vers l’âge de 7 mois, un à un de nouveaux aliments peuvent être introduits pour faire découvrir de nouvelles saveurs à l’enfant. CENTRE DE RESSOURCES GUYANE 2006