Discours de Michel CHARTIER, Président de la Communauté d
Transcription
Discours de Michel CHARTIER, Président de la Communauté d
Discours de Michel CHARTIER, Président de la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire Ouverture du festival PrinTemps de Paroles 18 mai 2015 Monsieur le Sous-Préfet, Mesdames et Messieurs les élu(e)s, Cher(e)s Collègues, Cher(e) Amis, L’ouverture du festival PrinTemps de paroles est, comme chaque année depuis 2005, un moment fort, donnant le coup d’envoi à une semaine artistique importante et fédératrice pour notre territoire. L’ouverture de cette douzième édition s’inscrit dans cette lignée et m’est d’autant plus chère qu’elle se déroule ici, sur le site Saint-Jean, orné du travail des street-artistes de We art urban, que nous avons eu le plaisir de découvrir ensemble ce week-end. Les plus grands noms de la scène street art internationale se sont donnés rendez-vous depuis plus d’un mois pour donner vie à ces œuvres et donner un nouveau visage à ce site, modifiant irrémédiablement la perception que chacun d’entre nous a de ce lieu. J’en profite pour vous confirmer que c’est bien 8 000 personnes que nous avons accueillies ce week end. Ce site sur lequel aujourd’hui tout est enfin réuni pour que nous puissions construire ensemble, Marne et Gondoire et la commune de Lagny, un nouveau Quartier urbain qui ne soit pas uniquement une succession d’îlots sans âme, comme ce qui nous est imposé par ailleurs. Alors un petit clin d’œil et un grand merci à Alexandre Chemetoff et à Mathieu Guion. La concomitance de We art urban et de PrinTemps de paroles souligne plus que jamais la place que la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire confère à l’art et la culture d’aujourd’hui dans son projet de territoire au travers de l’action remarquable du Parc culturel de Rentilly. Si l’art et la culture aident à la construction de chacun, ils sont surtout les axes forts d’un combat contre les inégalités et les intolérances. 1 Il est donc indispensable et primordial, et au-delà des aprioris démagogiques, que tous, jeunes et moins jeunes, puissent y avoir accès. J’ai toujours eu, et continue plus que jamais à avoir, l’intime conviction que nous devenons des citoyens libres, pensants et conscients, si nous croisons la culture, au travers de moments d’échanges et de convivialité, et bien sûr au contact des artistes, qu’il soit « street artiste » ou artiste de rue, comme ceux que vous croiserez toute la semaine. C’est aussi avec cette même conviction que la Communauté d’agglomération vient de s’engager dans la prise de compétence de la lecture publique. N’en déplaise à certains qui ne voient dans ce projet que le moyen d’exercer un pouvoir inapproprié, par le biais de querelles politiciennes personnelles, la lecture publique est un axe fort d’accès à la culture au-delà d’une mutualisation de moyen. Je trouve d’ailleurs très paradoxal qu’une partie de ceux et celles qui milite pour une intercommunalité de moyens se soient opposés à ce projet. La lecture publique relève véritablement d’une volonté politique forte visant à renforcer le lien social de proximité par l’action culturelle et l’accès à la connaissance à tous. L’ambition de Marne et Gondoire est de contribuer, notamment à notre modeste échelon, à la réussite scolaire en favorisant et développant des partenariats avec l’ensemble des écoles et collèges de l’intercommunalité, et de garantir ainsi l’égalité territoriale, au travers d’un projet intercommunal cohérent et qualitatif d’animations au service des usagers, unique moyen que tout citoyen de Marne et Gondoire puisse y accéder. Il est d’ailleurs à noter que la lecture publique est le deuxième pilier en Marne et Gondoire, après Musique en Marne et Gondoire, soit écrit peut-être ensemble les prochains chapitres d’un projet culturel ambitieux pour notre territoire. C’est d’autant plus important que la culture est aujourd’hui mise à mal, les artistes menacés, tant dans leur pratique, dans leur statut et voire dans leur intégrité. Je pense tout particulièrement à ce qui s’est passé au Blanc Mesnil envers le slameur Grand Corps Malade. Le festival qui s’ouvre ce soir en est l’un des plus beaux témoignages que nous propose et nous offre le Parc culturel de Rentilly, maître d’œuvre de PrinTemps de paroles, une entité incontournable pour mener sur le territoire des projets culturels ambitieux, audacieux et innovants en partenariat tant avec le Département, qu’avec la Région, et les communes du territoire. 2 Avant de laisser la parole à Armelle et à l’artiste Damien Noury, à qui nous avons confié la périlleuse mission de vous présenter le programme de cette douzième édition, je voudrais remercier les équipes de Marne et Gondoire, de Dampmart, Lesches, Pomponne et Chanteloup-en-Brie qui accueilleront des spectacles toute cette semaine. Sans oublier l’ensemble des communes de Marne et Gondoire qui ont fait un travail d’information formidable auprès des habitants ; Merci de tout cœur à l’équipe de l’Office de tourisme de Marne et Gondoire et bien-sûr celle du Parc culturel, autour de la grande prêtresse qu’est Armelle Thévenot, assistée de son directeur artistique préféré Marc Forest, et tous les bénévoles et partenaires qui nous suivent depuis plus de dix ans. Je vous souhaite une très belle soirée et un formidable festival ! 3