Mémoire et Oubli - Espace Beaurepaire

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Mémoire et Oubli - Espace Beaurepaire
 communiqué de presse
18.12.2014
Mémoire et Oubli Prix 2015 Réminiscence et empreinte A propos de l’Espace Beaurepaire En 2000, Thérèse Gutmann, amatrice et collectionneuse d’art a créé une association et un espace où les artistes exposent leurs œuvres et s’exposent au public, sur la scène artistique parisienne. Ouvert à toutes les expressions artistiques, c'est : l'Espace Beaurepaire, 28 rue Beaurepaire Paris Xème à côté du canal St Martin et de la Place de la République. L'Espace Beaurepaire est depuis devenu un lieu privilégié dans le quartier et au-­‐delà. Les expositions -­‐ mises en place par les artistes eux-­‐mêmes, les galeries, des collectifs -­‐ étant aussi des moments de rencontres et d’échanges. Le Prix Espace Beaurepaire ~ Thérèse Gutmann Une étape supplémentaire vient d'être franchie en 2014 par Thérèse Gutmann qui, voulant ancrer un peu plus et de manière affirmée l'Espace Beaurepaire dans l'actualité de l'art contemporain, a décidé de créer le Prix Espace Beaurepaire ~ Thérèse Gutmann. La création de ce Prix est l'opportunité de mettre en avant les artistes qui ont exposé à l’Espace. Ce Prix doté en numéraire a été décerné en novembre et donne lieu à une exposition des finalistes et du lauréat à l’Espace Beaurepaire en janvier 2015. EXPOSITION du Prix Espace Beaurepaire ~ Thérèse Gutmann 27.01-­1er.02.2015 Horaire d'ouverture de l'exposition : mardi -­ samedi de 12h à 20h Dimanche de 13h à 18h Lecture exceptionnelle de Marthe Keller dimanche 1er à 15h CONTACT Thérèse Gutmann -­‐ Tél. 06 07 59 65 29 -­‐ www.espacebeaurepaire.com-­‐ therese-­‐[email protected] CONTACT PRESSE Nathalie Béreau -­‐ Tél. 06 79 71 26 44 -­‐ [email protected] 1 Rappel /////// Pour en savoir ++++++ Prix Espace Beaurepaire ∼ Thérèse Gutmann Ce Prix s'adresse aux exposants de l'Espace Beaurepaire Il consiste à un appel à projet sur un thème, auquel les artistes ont répondu. Le thème est défini autour de l’idée maîtresse -­ Mémoire et Oubli -­. En effet, Thérèse Gutmann souhaite donner à ce Prix, au-­‐delà d'une reconnaissance à un artiste, un sens lié au lieu, à son histoire, aux expositions qui s'y sont déroulées, aux artistes qui y sont passés. Pour 2015, le thème en particulier est Réminiscence et Empreinte. Le lauréat a donc été choisi en fonction de la qualité de son travail mais surtout de la pertinence de sa réponse au thème proposé. Pour cette première cession du Prix Espace Beaurepaire ∼ Thérèse Gutmann, l’appel a été envoyé aux exposants entre 2005 et 2012 et s’adresse plus particulièrement aux artistes plasticiens à travers les médiums suivants : peinture, sculpture, gravure, dessin, installation, photographie et vidéo. Il concerne les artistes qui ont exposé à l’Espace Beaurepaire par leur propre moyen mais également les collectifs ainsi que les galeries. Dotation du Prix > Une exposition : -­ Une exposition-­vente au seul profit des artistes d'une semaine à l'Espace Beaurepaire -­‐ Prise en charge par l’Espace Beaurepaire de la soirée de vernissage, de la communication (invitation et presse), et de l'organisation de l'exposition (assurance, accrochage) > Une Bourse : Dotation du Prix = 1 500€ pour le lauréat -­‐ L’artiste lauréat reçoit une dotation et devra laisser une œuvre pour la collection de l'Association de l'Espace Beaurepaire. Le lauréat peut réaliser l'exposition grâce à la dotation ou bien utiliser la dotation pour un usage professionnel autre (achat de matériel, voyage d'étude etc.). Il expose les œuvres qu'il aura réalisées sur la thématique proposée. -­‐ Les 4 artistes finalistes bénéficient aussi de la communication liée au Prix et d’une visibilité pendant l'exposition mais pas de dotation. Ils exposent également les œuvres qu'ils auront réalisées sur la thématique proposée. Comité de conception du Prix Thérèse Gutmann, Présidente du Prix Nathalie Béreau, Galeriste Nathalie Serfaty, Directrice de fondation Comité d’organisation Il est constitué de : Thérèse Gutmann, Présidente du Prix Nathalie Béreau, Galeriste Le comité d’organisation a fait en octobre une présélection parmi tous les dossiers reçus. Membres du Jury Réunis par Thérèse Gutmann, ce jury est constitué de 9 personnalités pluridisciplinaires. Il réunit des personnalités du quartier et du monde de l'art qui par leur présence feront la spécificité et l'originalité de ce Prix : 2 > -­‐ Philippe Benillouche, radiologue et collectionneur, -­‐ Nils Bouaziz, Potemkine store, fondateur, -­‐ Patrice Hamel, artiste plasticien, professeur de scénographie à l'ENSATT, écrivain, -­‐ Carl Huguenin, Librairie Artazart, gérant, > -­‐ Wilfrid Esteve, directeur du studio Hans Lucas, président de l'association RUP FreeLens, -­‐ Jean Gabriel Lopez, artiste, expert en conservation des oeuvres d'art, enseignant à l'ENSL, -­‐ Gérald Vidamment, Compétence Photo magazine, rédacteur en chef, > -­‐ les membres du comité d'organisation : -­‐ Thérèse Gutmann, -­‐ Nathalie Béreau Serge Bensimon, membre honorifique du Prix Réunion du Jury Le jeudi 26 novembre, le jury s'est réuni pour choisir les 5 artistes finalistes dont un(e) lauréat(e). (de gauche à droite : P. Benillouche / C. Huguenin / JG. Lopez / G. Vidamment / N. Béreau / P. Hamel / N. Bouaziz / T. Gutmann). Photo : W. Esteve Après discussions et votes, les artistes finalistes du premier Prix Espace Beaurepaire -­‐ Thérèse Gutmann sont donc : Nicolas POIZOT, lauréat Stéphanie DAOUD, finaliste Thibault LAGET-­RO, finaliste Catherine MINALA, finaliste Barbara TAB Portailler, finaliste Cette première pour l'Espace Beaurepaire a été enrichissante dans les rencontres et les échanges. Le jury a tenu compte de la pertinence des propositions quant au thème proposé : "Réminiscence et empreinte". Enfin, le Prix Espace Beaurepaire -­‐ Thérèse Gutmann reflète une diversité d'expressions, ne s'attachant pas non plus à une pratique ou une technique en particulier. Le prix reflète ainsi ce qui caractérise l'Espace Beaurepaire depuis sa création dans le quartier du Xème, Paris. 3 Les artistes du Prix Espace Beaurepaire ~ Thérèse Gutmann Lauréat Nicolas Poizot Photographe français né en 1969 www.nicolaspoizot.com Nicolas Poizot, Source/Mosaïque, tirages de polaroïds polarisés et scannés, 2014 Source : 10,5 x 8,5 cm Mosaïque : 75 x 62,5 cm, 5 ex. N’être que de petits riens ! Notre vie se compose d’infinité d'instants. Au travers d’un carnet de bords de mon quotidien, image après image, j’ai choisi de travailler sur ce qui me définit. Par l’usage d’un procédé instantané que je décompose, scannant le polaroid de la création de l’image jusqu'à sa destruction, j’entremêle alors une multitude de fragments temporels pour en raconter une histoire. Le projet se décompose en 2 parties. Une partie carnet de bord où j’assemble tous ces moments de vie. Ou j’entremêle objets, instants, mon chez moi et ceux qui m’accompagnent. L’autre face du projet ou à l’aide de toutes ces images (près de 500 images scannées) je recompose de grandes mosaïques. Partant du principe que ces objets, ces instants, ces êtres, font partie de moi et définisse ce qu’on appelle l’identité propre. Je vois l’installation de ce projet en 2 parties, une histoire linéaire, associant sur cette histoire en très grand tirage certaines de ces mosaïques -­‐ selon l’espace disponible à Beaurepaire. De manière suffisamment grand afin que l’on puisse y retrouver les images que l’on aura vues dans la première partie. 4 Finaliste Stéphanie Daoud Peintre et illustratrice française née en 1970 stephaniedaoud.weebly.com J’ai choisi pour cela l’empreinte du silence. Et l’écho de ses bruits, comme une réminiscence audible. Il y a quelques mois, j’ai travaillé sur le thème du silence. Le temps d’une retraite, à l’abbaye Sainte Trinité de Bayeux, chez les sœurs Bénédictines. J’y ai été accueillie dans un écrin de silence et d’isolement. Une lumière intérieure assombrie. Je souhaitais recouvrer une inspiration intérieure. Comment effacer de sa mémoire l’empreinte indélébile d’un passé qu’on aimerait oublier. Né de ce clair-­‐obscur mon recueil de poèmes : "Essais Haikustiques". Le papier, qui leur sert de support, a été au préalable plié, gravé, égratigné, froissé, déchiré. Puis recouvert de plusieurs couches d'encre de Chine. À force de superpositions, le noir si évident devient intense, brillant, sensuel. Vibrant. Et la lumière, comme par magie, s'emparant de la surface, éclaire les stigmates du papier. L’œil désormais aguerri apprivoise alors le mystère des sonorités obscures et silencieuses. L'exposition à l'Espace Beaurepaire présentera une sélection d'une quinzaine d'originaux encadrés. Ils seront accompagnés des poèmes d'"Essais Haikustiques" (écoute sous casque). Une lecture des "Essais Haikustiques" sera faite pas la comédienne Marthe Keller le dimanche 1er février à 15h00. Stéphanie Daoud, encre de Chine sur papier, 2014, 20,5 x 14 cm chaque 5 Finaliste Thibault Laget-­Ro Peintre français né en 1976 www.laget-­ro.com À la différence des époques passées, les relais d’informations sont multiples et instantanés ce qui a considérablement transformé notre perception des conflits. Par ailleurs, l’énorme quantité de données disponibles a forcé une normalisation des codes de transmissions pour qu’ils soient facilement traités et assimilés et ce, quelle que soit leur importance. Ainsi, s’opère insidieusement une surenchère mécanique de l’information favorisant l’oubli et le désintérêt d’une donnée obsolète sur une échelle de temps raccourcie. Ce que l’on oubliait en dix ans, s’oublie en 6 mois. De ce constat, j’ai tenté de mettre en place une recherche mémorielle visant à lutter contre l’oubli à travers des toiles témoignant de mon présent qui sera bientôt le passé. Pour y parvenir, je m’aide de travaux de grands reporters de guerres, échange avec eux, et réalise des toiles mêlant vérité et sentiments. Le départ, 2014 acrylique sur toile 116 cm x 89 cm Cette scène se situe à la frontière tunisienne et libyenne en février 2011-­‐ Des milliers de personnes quittent la zone pour rejoindre le camp de réfugiés de Choucha à 7 kilomètres de la frontière et ainsi fuir les violences et l'insécurité de la Libye voisine. À cette période, toutes les 6 minutes, c’est près de 2 500 personnes qui passaient la frontière. D'un monde à l'autre, 2014 30 x 30 cm acrylique sur toile Les toiles d’un monde à l’autre… sont des flashs fugaces d’inspiration hors de temps et de lieux. Cette série retrace trois ans de vie bercée d’images et de sentiments bruts et révèle le fait simple, que deux réalités peuvent se télescoper, sans pour autant s’influencer. Il s’agit donc d’une rencontre impossible entre le "ici" et le "là-­‐bas", le "eux" et le "nous". 6 Finaliste Catherine Minala Photographe auteur française née en 1962 www.catherineminala.com Vapeurs d’été, 2014 Tirage pigmentaire Fine Art, 40x40 cm, Hahnemühle Photo Rag Baryta 315g, numéroté 2/30, signé WHAT REMAINS ? L'automne venu, je poursuis une vieille amie faisant partie intégrante de la nature : la brume. Elle a ce don : elle révèle l'essentiel et elle replace tout dans une évidence universelle. Elle agit comme un rideau magique. Quand elle monte, elle enveloppe un à un les éléments du paysage jusqu'à les phagocyter totalement. De la prééminence de l'homme et de ses interventions et impacts sur son environnement, elle va apporter un mode de lecture. C'est un révélateur de traces. Bizarrement, elle clarifie les choses. Mais la brume nous interpelle aussi car elle joue avec l’espace. Elle efface l'horizon, elle escamote la destination des chemins, elle avale les points de fuite. On ne peut lui échapper. On ne sait jamais jusqu’où elle va monter. Que restera-­‐t-­‐il devant nos yeux ? Au pire, on sait qu’elle peut tout gommer. Passage à niveaux, 2012 Tirage pigmentaire Fine Art, 40x40 cm, Hahnemühle Photo Rag Baryta 315g, numéroté 2/30, signé 7 Finaliste Barbara TAB Portailler Plasticienne photographe performeuse française née en 1980 www.tabimagines.com futurs souvenirs d’hier "Soleils noirs ou vents nouveaux, On ne se souvient pas de ce qui est, On se remémore ce que l’on ressent." B. Portailler Ce qu’il reste est ce que l’on transmet. Selon ma démarche de création circulaire, je présente une installation in situ inédite, conçue pour l’Espace Beaurepaire, et constituée de ce qu’il reste de l’installation participative et performative éphémère "L’Arbre aux mouchoirs", précédemment présentée et transformée en 2013 aux Rencontres Photographiques du 10e avec les publics invités. Elle prend ainsi place dans la série d’installations “Empreintes et chose perdue”, développée depuis 2010 à travers différents dispositifs d’expositions interactives. Il s’agit ainsi de faire souffler un vent nouveau dans les souvenirs échangés au pied de l’Arbre, à la manière du fruit tombé non loin, dont la chair et les graines nourrissent un nouvel arbre et autant de fleurs, de fruits et de saisons, pareilles et chaque fois renouvelées, à l’image d’un souvenir dont la réminiscence nous réveille.(...) Je donnerai ainsi une forme nouvelle de ce qu’il reste des souvenirs échangés ou transformés au pied de "L'Arbre aux mouchoirs": les séries photographiques "Souvenirs d’hier" et "Futur souvenir d’hier", ainsi que les livres qui formaient sa ramure "Vent nouveau". Ce travail pose la question de notre rapport aux souvenirs et de leur possible recyclage, reconditionnement ou réincarnation. "L’arbre aux mouchoirs", série d’installations "Empreintes et chose perdue", technique mixte (récupération de bois et livre, tirages photographiques, pliages de papier, 2x4x1m), dont les éléments seront recyclés pour réaliser une installation in situ inédite à l’Espace Beaurepaire, intitulée "Vent nouveau", travail en cours Sans titre, série photographique "Futurs souvenirs d'hier", tirage pigmentaire Fine Art, 10x8 cm, Hahnemühle Photo Rag 310gr, édition 5 ex. + 1 EA, contrecollé sur bois et sous passe-­‐partout 30x45 cm 8 

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