A Rodez, l`hôpital Jacques-Puel à la pointe de l`imagerie médicale

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A Rodez, l`hôpital Jacques-Puel à la pointe de l`imagerie médicale
CentrePresseAveyron.fr
13 avril 2016
A Rodez, l'hôpital Jacques-Puel à la pointe de l'imagerie médicale
Une fois de plus, l’hôpital Jacques-Puel se hisse au niveau des meilleurs plateaux techniques des
établissements de santé de la grande région. Et cette fois, c’est le pôle d’imagerie médicale qui
bénéficie d’un lifting rendu nécessaire par la vétusté des équipements, mais aussi d’un renforcement
des effectifs des praticiens qui les utilisent. Le tout au bénéfice des usagers.
Car les nouveaux outils qui seront mis en place, progressivement d’ici la fin de l’année, ont vocation à
être plus performants, plus en phase avec les dernières innovations en terme de diagnostic, mais aussi
plus confortables pour les patients comme pour les équipes médicales. Et le renouveau commence par
le remplacement de l’IRM (imagerie par résonance magnétique) qui vient d’être installée et qui sera
présentée au grand public lors des portes ouvertes organisées samedi.
Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC.
Autour du scanner qui sera remplacé au début de l’automne. José A. Torres
«Rassurer les patients»
«C’est la première fois que nous invitons le public, depuis l’inauguration de l’hôpital, à découvrir les
équipements et leur fonctionnement, confirme Joël Marie-Rose, cadre de santé, responsable
administratif et technique du pôle d’imagerie médicale et organisateur de l’événement. Il s’agit pour nous,
à travers cette opération, de rassurer les patients sur la qualité des actes accomplis ici, et sur l’avenir du
plateau technique de l’hôpital de Rodez, tout en leur expliquant les nouvelles modalités de pratique».
Un «plus» pour la cardio
Sur ce dernier point, on apprend ainsi que grâce à la nouvelle IRM, l’imagerie cardiaque pourra être
instantanément réalisée sur place «quand il fallait partir en ambulance à Toulouse pour la pratiquer»,
tandis que les patients victimes d’AVC (accident vasculaire cérébral), pourront être mieux pris en charge
24 heures sur 24. Enfin, la nouvelle machine voit son diamètre agrandi («grand champ»), permettant
d’accueillir des patients de forte corpulence et évitant à d’autres des contorsions parfois douloureuses le
temps de l’examen.
«C’est un choix stratégique, mieux orienté qui a guidé la direction, les praticiens et les manipulateurs qui
sont allés visiter hôpitaux et fournisseurs pour déterminer le modèle le mieux adapté», précise Joël
Marie-Rose.
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La salle de contrôle de la nouvelle IRM que l’on aperçoit derrière la vitre et dont l’accès est très
réglementé. L’environnement est en effet trés chargé en ondes magnétiques José A. Torres
Des examens même le samedi matin
Plus efficace, plus confortable... Il était temps diront certains. L’IRM est en place depuis l’inauguration de
l’hôpital, en... 2006. «Il fallait attendre d’avoir la capacité financière adéquate, une telle machine coûtant
plus d’un million d’euros», poursuit le cadre de santé. La solution choisie est celle d’un achat locatif,
comme pour les autres équipements appelés à être remplacés (lire par ailleurs).
Mais les finances n’ont pas été le seul argument décisif. «Il nous fallait aussi assurer la démographie
médicale du pôle, c’est-à-dire des médecins en nombre suffisant. Le problème est désormais résolu à
95%: il manque juste un radiologue pour renforcer l’équipe des cinq praticiens et un remplaçant». Un
effectif qui permettra dans les prochains jours d’offrir aux patients des examens programmés le samedi
matin, ce qui n’existait pas jusqu’alors. Et qui devrait sûrement faire baisser le délai d’un mois,
nécessaire à un rendez-vous. Un autre avantage non négligeable pour les patients.
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Les images recueillies pour chaque acte sont numérisées. José A. Torres
À leur tour, scanner et mammographe bientôt remplacés
L’IRM ne sera pas la seule à être changée. Le scanner, âgé de dix ans lui aussi, va être remplacé en
septembre-octobre prochains. Le mammographe va suivre le mouvement en laissant place à un appareil
plus moderne, tout numérique, d’ici la fin de l’année. Un «plus» pour «convaincre les femmes de la cible
d’âge de se faire dépister un cancer du sein, alors que l’Aveyron est à la traîne dans ce domaine», note
Joël Marie-Rose. Enfin, précisons que deux échographes ont été changés récemment et quatre salles
spécialisées bénéficient déjà d’équipements du dernier cri...
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