Sortie dans le Var 12/13

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Sortie dans le Var 12/13
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Sortie dans le Var 12/13
mardi 7 mai 2013
Un petit chemin.
Le 12 Avril 2012 les élèves des classes de 5ème1 et de 5ème8 se sont levés un peu plus tôt en cette veille
de vacances !
Après quelques retards et quelques difficultés habituelles des sorties, ils finirent par partir : Direction la
Seyne-sur-Mer dans le Var.
Le temps de qu’ils posent quelques questions comme "Madame, est-ce qu’on peut sortir nos téléphones ?
Monsieur, combien y a-t-il d’heures de trajet ?… Nous arrivâmes sur la Corniche Varoise.
Après avoir admiré la vue, un groupe descend du car pour la randonnée, l’autre reste à l’intérieur pour
être emmener jusqu’à la station, 150 mètres en dessous.
La station d’épuration Amphitria.
Nous sommes rejoint par M. Arnaud l’un des ingénieurs qui a conçu l’usine. Celui-ci nous guide à travers
un tunnel creusé à même la roche jusqu’au pied de la falaise.
Voilà que nos chères têtes blondes commencent à se plaindre ! En effet l’odeur qui règne dans ce genre
d’usine n’est pas celle du parfumerie. Mais malgré leurs plaintes exagérées, ils s’en accommodent au bout
de quelques minutes !
Il nous emmène tout d’abord dans une voir un petit film présentant les lieux et leur histoire. Nous
regardons ensuite une exposition photo sur la construction de la station d’épuration. Une BD et une
plaquette explicative sont offert aux élèves.
La visite peut alors commencer : nous sommes emmenés sur une grande terrasse de laquelle nous
réalisons que nous nous trouvons au niveau de la mer et qu’une digue gigantesque nous en protège.
Nous continuons la visite en entrant dans le vif du sujet : dégrilleurs, bacs de décantation et de
déshuillage… Le bruit des pompes nous empêche de communiquer, nous nous référons à de grands
panneaux explicatifs. Enfin le four qui brûle les boues et dont les fumées sont traitées : il est
impressionnant, 30 mètres de haut !
On revoit concrètement le fonctionnement d’une station d’épuration du cours de physique chimie. On
comprend comment l’usine a été intégrée à l’environnement et au paysage pour la technologie. On
apprend aussi que des pneus ont été recyclés pour protéger la station des chutes de blocs provenant de la
falaise.
La plage des Sablettes.
L’heure est venue de manger ! Pour cela il faut attendre l’autre groupe mais les estomacs grondent : vite !
Nous allons sur l’isthme des Sablettes à la limite entre la Seyne et Saint-Mandrier : il faut d’abord
traverser un beau parc sur le thème de la végétation Méditerranéenne. Le vent s’étant un peu levé nous
nous installons sur un amphithéâtre de verdure mieux abrité que la plage.
Moment de repos bien m&eacuterité pour ceux qui ont marché et d’air frais pour ceux qui faisaient mine
de s’étouffer à l’entrée de l’usine.
Malgré tout ils trouve encore l’énergie de courir dans tout les sens pour se défouler ! Nous emmenons
ceux qui veulent sur la plage.
Le massif du Cap Sicié.
Et c’est déjà l’heure de repartir ! Retour sur la corniche et échange des groupes. C’est parti pour deux
bonnes heures de sport ! Il faut d’abord grimper sur le sentier des Terres Gastes (Terres gâtés en
provençal c’est-à-dire impropres à la culture et donc sauvages !). On y rencontre diverses espèces
caractéristiques : le chêne vert (yeuse), le chêne-liège (qui sert à fabriquer les bouchons), le filaire, les
différents cistes, la lavande sauvage, le thym, le romarin, les pins… La vue est splendide, le regard porte
de Toulon aux îles d’Hyères. Mais il faut encore marcher, le sentier se fait plus étroit, on monte
maintenant à Notre-Dame-du-Mai qui est construite au sommet (358m). Le panorama est une fois de plus
exceptionnel, on ne voit d’abord que la forêt à perte de vue mais arrivé tout en haut, on peut observer
d’un seul coup d’œil tout ce qui se trouve entre les calanques de Cassis et l’île de Port-Cros !
On profite de cette pause pour sortir les crayon : les élèves dessinent le paysage de la rade de Toulon. On
y constate le rôle de l’eau : Les organismes marins ont formé les massifs calcaires, la pluie et le vent les
ont modelés. La mer a vu l’isthme des Sablettes relier l’île de Sicié au continent (aujourd’hui SaintMandrier). Elle a aussi vu l’île de Giens rattachée aux plaines d’Hyères par deux tombolos (cordons) de
sable.
On constate sur ce massif des roches un peu particulières, les phyllades. Elles ressemblent à des ardoises
grossières parfois veinées de quartz.
Les photographie ont été prises par les accompagnateurs de la sortie. Les visages apparents ont été
floutés.

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