III-4 C - Airparif
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III-4 C - Airparif
III-4 Comment expliciter la spécificité des teneurs relevées à Gonesse au cours de la campagne de mesure ? Les vents dominants durant la campagne de mesure provenaient du Sud et du Sud-Ouest, plaçant le Nord de la région sous le vent de l’agglomération. Ce phénomène explique pourquoi ce sont les sites de mesure du Nord de l’agglomération qui relèvent les plus fortes teneurs moyennes durant la campagne de mesure. Toutefois, cela ne peut expliquer les différences importantes existant localement entre Sarcelles, Gonesse et Tremblay-en-France. Les teneurs moyennes en NO, polluant primaire associé à des activités de transport et de combustion, montrent en effet un impact notable à Gonesse, que l’on n’identifie pas sur les sites de mesure les plus proches : Sarcelles, Saint-Denis et Tremblay-en-France. Cet impact est également observé mais dans une moindre mesure pour le NO2 et les PM10. III-4.1 Analyse de l’effet de l’orientation du vent sur les niveaux moyens d’oxydes d’azote La dominance forte des vent de secteurs Sud-Ouest à Sud-Est (plus de 63% du temps) a de toute évidence fortement contribué au surcroît de pollution constaté au Nord de l’agglomération, en NO2 et plus encore en NO. Les cartes interpolées (figures 6 à 11) différenciées selon que le vent provient du Nord (vent de secteurs 270° à 90°) ou du Sud (90° à 270°), sont ainsi très contrastées (données complètes en annexe 2). Les teneurs calculées en NOx par vents de Nord sont supérieures dans une large zone allant loin dans le Sud de l’agglomération (Essonne), épargnant le Val d’Oise et une partie de la SeineSaint-Denis (figure 7). La carte obtenue par vents de Sud (figure 8) amplifie encore le phénomène constaté tous vents confondus (figure 6). Dans une telle configuration, les deux sites d’étude de Gonesse sont les plus chargés (116 et 119 µg/m3), proches de Saint-Denis (115 µg/m3). Les écarts relevés avec d’autres sites sont alors importants : par rapport à Bobigny +30%, Gennevilliers +28%, Argenteuil +34%, Tremblay-en-France +73%, Versailles (au vent de l’agglomération) +151% ! En NO2, les figures 9 à 11 montrent une plus grande homogénéité. Un petit effet est toutefois perceptible sur Gonesse (45 et 46 µg/m3) avec des teneurs voisines ou légèrement supérieures à celles des sites de référence de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise : par rapport à Gennevilliers +9%, Argenteuil +5%, Tremblay-en-France +28%, Sarcelles +12%, équivalent à Bobigny, enfin par rapport à une situation au vent de l’agglomération : Versailles +55%. Encore une fois, la station de SaintDenis est plus chargée (53 µg/m3) et pourrait être influencée par vent de Sud par l’autoroute A1. Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 19 Figures 6-7-8 Concentrations moyennes d’oxydes d’azote (NOx) en Ile-de-France Période du 26 septembre au 14 novembre 2001 selon le régime de vent Tous vents confondus Figure 6 Vents de Nord Figure 7 µg/m3 NOx équivalent NO2 Vents de Sud Figure 8 Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 20 Figures 9-10-11 Concentrations moyennes de dioxyde d’azote (NO2) en Ile-de-France Période du 26 septembre au 14 novembre 2001 selon le régime de vent Tous vents confondus Figure 9 Vents de Nord Figure 10 µg/m3 NO2 Vents de Sud Figure 11 Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 21 III-4.2 Ratio NO/NO2 Le ratio des concentrations moyennes de NO et de NO2 constitue un excellent indicateur de la proximité à des émetteurs primaires d’oxydes d’azote. La figure 12 fait apparaître un surcroît de NO à Gonesse par rapport aux autres sites du secteur. Les sites trafic de référence, immédiatement au droit des émissions routières, ont des ratios très supérieurs (4,9 en bordure du boulevard périphérique). A l’opposé, en zone rurale éloignée des sources de pollution, les ratios sont faibles (0,24 en Forêt de Fontainebleau). Figure 12 Rapport de la concentration moyenne de NO sur concentration moyenne de NO2 6.0 Stations urbaines et périurbaines Stations trafic 5.0 4.91 Stations rurales 4.0 3.0 2.46 2.0 1.50 1.46 1.34 1.21 1.10 1.09 0.99 1.0 0.90 FORET DE FONTAINEBLEAU PARIS 1er Les Halles TREMBLAY-ENFRANCE BOBIGNY SAINT-DENIS GENNEVILLIERS SARCELLES GONESSE Centreville GONESSE Patte d'Oie CHAMPSELYSEES 0.0 BV PERIPH. PORTE D'AUTEUIL 0.24 III-4.3 Ratio NO/benzène Les ratios entre les teneurs de NO et les teneurs de benzène ont été calculés durant la campagne de mesure. Ils sont représentés sur la figure 13 page suivante. Sont distinguées les cinq semaines de mesure pour lesquelles les données sont disponibles avec une représentativité d’au moins 75% pour les mesures horaires de NO, ainsi que la moyenne des cinq semaines. Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 22 Figure 13 Ratio des teneurs NO/benzène pour cinq semaines de mesures et en moyenne globale Gonesse Patte d'Oie Gonesse centre-ville Sarcelles Paris 13ème Gennevilliers 24/10-31/10 7/11-14/11 Moyenne 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 3/10-10/10 10/10-17/10 17/10-24/10 Les deux sites de Gonesse ont les plus forts ratios avec le benzène, plus particulièrement le site de la Patte d’Oie. Gennevilliers est le site dont les ratios sont les plus faibles, traduisant une exposition au benzène plus forte. Cette observation tient au positionnement du site au voisinage d’une zone industrielle et de stockages de produits pétroliers (port de Gennevilliers). Sarcelles a un comportement proche de Paris 13ème. Ces deux sites traduisent un milieu urbain résidentiel, où prédominent les émissions d’un trafic routier local se faisant le plus souvent à basse vitesse. Ce trafic local contribue d’autant plus aux émissions de COV que les émissions se produisent souvent moteur froid, générant ainsi une quantité d’émission plus importante. Les ratios plus forts sur les deux sites de Gonesse sont dus d’une part à de plus fortes teneurs de monoxyde d’azote, d’autre part à de plus faibles teneurs de benzène. Pour le benzène, cela peut s’expliquer par un milieu moins urbanisé, avec peu de zones résidentielles. Localement les émissions des sources liées au trafic routier concernent des grands axes à vitesse de circulation moyenne élevée, moteur chaud (faibles émissions de benzène). Sur les axes routiers au voisinage des sites (RN17, A1), on notera une part importante de trafic poids lourds diesel (forts émetteurs de NOx). Le site de Gonesse centre ville est par ailleurs proche d’une zone d’activité industrielle avec une fréquentation importante de poids lourds. Enfin, on notera le voisinage immédiat avec l’aéroport du Bourget. III-4.4 Ecarts de concentrations relevées avec une station de référence en fonction de l’orientation du vent Pour mieux comprendre le comportement particulier des sites de mesure, les écarts de teneurs avec une station de référence du centre de Paris (Paris 1er les Halles) ont été étudiés, selon que le vent provienne de l’agglomération ou non. Les conditions dispersives de l’atmosphère (hauteur de mélange, force du vent,…) sont estimées homogènes à l’échelle de l’agglomération. L’exercice a été réalisé pour les stations de l’étude à Gonesse et Sarcelles, ainsi que pour des stations de référence à caractère urbain (Saint-Denis) et périurbain (Tremblay-en-France). Les résultats complets de ces calculs sont disponibles en annexe 2. La figure 14 ci-après illustre les écarts calculés pour les oxydes d’azote. On constate, de manière attendue, que tous les sites observent davantage de pollution relativement à Paris 1er les Halles lorsque le vent provient de l’agglomération. On note que lorsque Gonesse est placée sous le vent de l’agglomération, les teneurs en NOx sont de 26% (centre-ville) et 32% (Patte d’Oie) plus forts qu’à Paris. A Sarcelles les teneurs sont de 8% plus faibles qu’à Paris en Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 23 étant sous le vent de l’agglomération. La station de Tremblay-en-France (-16%) relève également un niveau moyen de NOx inférieur à celui de Paris. A Saint-Denis (+12%), l’écart est positif mais sensiblement inférieur à ceux constatés à Gonesse. Figure 14 Ecart de la teneur moyenne de NOx entre les sites de mesure et la station de référence de Paris 1er les Halles, lorsque les sites sont individuellement placés au vent et sous le vent de l'agglomération Au vent de l'agglomération 40% 30% 20% 10% 0% -10% -20% -30% -40% +32% Sous le vent de l'agglomération +26% +12% -13% -19% -13% -15% -8% -16% -32% GONESSE Patte d'Oie GONESSE Centre-ville SAINT-DENIS SARCELLES TREMBLAY-ENFRANCE La figure 14 montre que l’influence de l’agglomération est d’autant plus sensible que le site est proche de Paris, à l’exception des sites de Gonesse. En effet, ceux-ci, bien que géographiquement proches de Sarcelles, présentent, pour les NOx, l’écart positif le plus élevé avec la station de référence parisienne lorsque le vent provient de l’agglomération. En revanche, tous les sites de mesure de ce secteur présentent des écarts au site de référence parisien équivalents lorsque le site se trouve au vent de l’agglomération. Cette particularité de Gonesse serait donc à attribuer à des émetteurs localisés, se surajoutant à l’effet de transport de pollution lorsque le vent provient de l’agglomération. La figure 15 illustre le même traitement statistique appliqué aux particules PM10. La station des Halles n’étant toutefois pas équipée de mesures de PM10 au moment de l’étude, c’est la station de Paris 18ème qui a servi de référence dans Paris. Comme pour les NOx, par vents de Sud les teneurs à Gonesse sont plus élevées qu’à Paris : +48% à la Patte d’Oie, +19% au centre-ville. L’écart n’est que de 4% pour Sarcelles. Par vents opposés, Sarcelles et Gonesse sont environ 10% inférieurs à Paris 18ème. Comme pour les NOx, le comportement de Tremblay-en-France se rapproche de celui de Sarcelles, avec une moins grande sensibilité de ces deux sites au secteur de vent. Figure 15 Ecart de la teneur moyenne de PM10 entre les sites de mesure et la station de référence de Paris 18ème, lorsque les sites sont individuellement placés au vent et sous le vent de l'agglomération Au vent de l'agglomération 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% -10% -20% Sous le vent de l'agglomération +48% +19% +5% +4% -13% GONESSE Patte d'Oie -9% GONESSE Centre-ville -13% SARCELLES Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 -16% TREMBLAY-EN-FRANCE 24 III-4.5 Densité du bâti Une étude de l’urbanisation des sites a été menée. Pour chaque site de mesure, on a calculé la densité moyenne du bâti urbain, pouvant être directement liée à la densité des émissions de pollution diffuses. Cette densité a été calculée dans un rayon de 7 km autour de chaque station (source des données : IFEN). Cette distance correspond à la distance approximative parcourue par une masse d’air en une heure à une vitesse moyenne de 2 m/s. Le cercle correspond à la zone théorique pouvant influencer le point de mesure sur une durée d’une heure. Une forte densité de bâti dans le cercle doit théoriquement correspondre à une forte densité d’émissions diffuses, et donc à des niveaux de pollution plus élevés. Les densités de bâti sont exprimées en pourcentage de surface bâtie dans un rayon de 7 km. Elles sont illustrées sur la figure 16 ci-après. Figure 16 Pourcentage de surface bâtie dans un rayon de 7 kilomètres autour des sites de mesure 75% H al le s es 1e rL SA R M O N TG ER C EL LE S PA R IS Y O N 35% EV R VE R SA IL LE S C E BL AY -E N -F tre C en 33% TR EM N ES SE G O YPO N R AN vi lle IS E TO d' ER G C 30% 30% 29% 27% Pa tte ES SE O N G 47% 46% O ie % bâti 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% La plus forte proportion de bâti correspond naturellement à Paris (75%), puis Sarcelles (47%), Montgeron (46%), Evry (35%), Versailles (33%) , Tremblay-en-France (30%), Gonesse centre-ville (30%), Cergy-Pontoise (29%) et enfin Gonesse Patte d’Oie (27%). La lecture comparée des figures 14 à 16 montre que la densité du bâti plutôt faible à Gonesse comparativement à d’autres sites (notamment Sarcelles) renforce la singularité du surcroît de pollution observé en NO et confirme que le sur-impact identifié sur les deux sites de Gonesse est à attribuer à des sources de pollution locales et non au seul impact de l’agglomération par effet de transport. Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 25 III-4.6 Des roses de pollution permettent-elles d’identifier l’origine du surcoût local de pollution à Gonesse ? Des roses de pollution (figure 17) ont été réalisées pour les stations de Gonesse et Sarcelles. Elles permettent de préciser l’origine des polluants en fonction des secteurs de vent observés. Ces roses ont été calculées en éliminant les journées de moins bonne dispersion atmosphérique, pouvant, du fait de leur faible fréquence, avoir un poids important sur la moyenne des secteurs de vent auxquelles elles correspondent. Figure 17 REPARTITION DES CONCENTRATIONS MOYENNES (µg/m3) DE MONOXYDE D’AZOTE (NO) N N 80 80 NO 60 NO NE NE 40 40 20 20 0 O 60 E SO 0 O E SO SE SE S S N 80 NO 60 NE 40 20 0 O E SO SE S Les roses de pollution des deux sites de Gonesse mettent en évidence l’influence locale du réseau routier, et notamment de l’autoroute A1. Ces traitements à ce stade ne permettent pas d’identifier une Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 26 contribution évidente du fonctionnement de la plate-forme de Roissy sur les niveaux de pollution localement mesurés à Gonesse, les régimes météorologiques pendant l’étude n’ayant que très rarement (3%) placé Gonesse sous le vent de la plate-forme de Roissy. III-4.7 Au vu des résultats des campagnes de mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles, y a-t-il un intérêt particulier à envisager l’implantation d’une station de mesure fixe ? La particularité des teneurs en oxydes d’azote à Gonesse montre la complexité du motif géographique de pollution dans ce secteur de l’agglomération, confronté à des sources de pollution variées : trafic aérien, trafic routier, pollution urbaine de fond, impact de l’agglomération par effet de transport,.. La réalisation de nouvelles mesures en 2002 sur une zone étendue autour des plates-formes aéroportuaires de Roissy et du Bourget devrait permettre de mieux apprécier l’étendue spatiale des zones plus polluées autour des deux aéroports. La commune de Gonesse apparaît d’ores et déjà comme un choix potentiel. L’emplacement de mesure devra prendre en considération les zones de plus fortes concentrations identifiées au cours des différentes campagnes, croisées avec des zones de population résidente exposée. A ce stade néanmoins, le choix d’implantation d’une station de mesure sur le territoire de la commune de Gonesse viserait plus à renforcer la documentation d’un secteur de l’agglomération subissant de multiples influences en terme de pollution atmosphérique qu’à assurer la documentation exclusive de l’impact d’une plate-forme aéroportuaire. IV - CONCLUSIONS Les différentes campagnes engagées par AIRPARIF en 2001 ont permis d’apporter les premiers éléments de réponse à la question de la qualité de l’air au voisinage des plates-formes aéroportuaires de Roissy et du Bourget. Les mesures réalisées à Gonesse, Sarcelles et Montmorency montrent des variabilités de teneurs de polluants parfois fortes. Le secteur de Gonesse présente un motif de pollution complexe, avec de forts gradients de concentrations. L’urbanisation complexe de ce secteur de l’agglomération, dans un partie périurbaine de l’agglomération proche de sources de pollution variées, notamment grandes voies routières, activités industrielles et zones aéroportuaires, explique cette particularité locale. A quelques kilomètres de là, à Sarcelles, le comportement des niveaux de pollution se rapproche davantage d’un milieu urbain dense classique. Les teneurs d’oxydes d’azote plus fortes à Gonesse en comparaison de Sarcelles sont à attribuer à des sources de pollution de voisinage. A ce stade de l’étude, il n’est pas possible d’attribuer ce surcoût local de pollution (20% pour le NO, 15% pour les NOx, 10% pour le NO2, sur la période de mesure) à une ou plusieurs sources précises. Les mesures qui seront réalisées dans une phase ultérieure, viseront cette fois, au delà de la caractérisation extensive de la qualité de l’air à des fins de cartographie fine, à mesurer dans des zones « d’impact » potentiel des mouvements aériens, notamment le long des trajectoires d’envol. Compte tenu des régimes météorologiques enregistrés durant les campagnes de mesure, le surcoût de pollution enregistré à Gonesse ne peut être mis directement en relation avec le fonctionnement de l’aéroport de Roissy. La forte densité d’axes routiers importants (A1, francilienne) au voisinage de la commune, serait à l’origine de ce surcoût. Au delà de ces résultats, il apparaît qu’à Sarcelles tout comme à Gonesse, les objectifs de qualité sont respectés pour le SO2, le CO et les PM10, comme partout en situation de fond dans agglomération aujourd’hui. Pour le NO2, l’objectif de qualité pourrait être dépassé à Gonesse, tout comme il l’est aujourd’hui à Paris et dans une majeure partie de la petite couronne. Campagnes de mesure de la qualité de l’air au voisinage des aéroports de Roissy et du Bourget Mesures réalisées à Gonesse et Sarcelles de septembre à novembre 2001 AIRPARIF – Juillet 2002 27