la fleur du mal - Institut Français

Transcription

la fleur du mal - Institut Français
DE CLAUDE CHABROL
Avec
Nathalie Baye, Benoît Magimel, Mélanie Doutey
Durée: 1h44
SYNOPSIS
La culpabilité peut-elle se transmettre, comme certaines maladies, de génération en
génération ? Quels effets une faute non expiée peut-elle avoir pour le coupable mais aussi
pour ses descendants et sa famille ?
A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, dans l'atmosphère délétère des règlements de
compte liés à la collaboration, une femme est acquittée d'un crime qu'elle aurait peut-être
commis. De nos jours, pendant les dernières élections municipales, un tract anonyme adressé
à ses descendants vient faire ressurgir ce trouble passé...
REALISATEUR
Projectionniste dans un petit village de la Creuse, Claude
Chabrol participe d'abord aux Cahiers du cinéma en tant que
critique avant de fonder une société de production, avec
Jacques Rivette, qu'il finance grâce à son mariage avec une
jeune héritière. En 1958, il réalise son premier long
métrage, 'Le Beau Serge' : le film s'intègre parfaitement à la
Nouvelle Vague. Bien que très productif, ses films suivants
tels que 'Les Bonnes Femmes' n'enthousiasment pas les
spectateurs. C'est à la fin des années 1960, avec des
parodies telles que 'Le Tigre aime la chair fraîche', sur
lequel collabore sa coscénariste et deuxième femme
Stéphanie Audran, que Claude Chabrol rencontre enfin le
succès. A la fin des années 1970, le réalisateur rencontre
Isabelle Huppert, qui incarnera nombre de personnages
“chabroliens”. Ses films traitent de ses thèmes de
prédilection, auxquels il accorde la même importance depuis
le début de sa carrière : la Provence, l'étude des moeurs
bourgeoises et l'hypocrisie qui en découle. Deux de ses
réalisations, 'Une affaire de femmes' et ' La Cérémonie', lui
valent d'être nominé aux Césars en 1988 et 1995. Passionné,
il ne cesse de multiplier les projets, et sort encore 'La Fleur
du mal', qui rencontre un franc succès en 2003, ‘L’Ivresse du
pouvoir’ - inspiré d’un événement qui défraya la chronique,
l’affaire Elf - ou ‘La Fille coupée en deux’ en 2007.
Réalisateur emblématique, Claude Chabrol a su se créer un
univers unique et s’imposer comme une figure majeure du
7e art à la française.
ACTEURS
« Je quitterais un homme pour un film, mais pas un film pour un
homme »
Avec élégance et justesse, Nathalie Baye évolue à travers le
cinéma français sans faux pas. Danseuse de formation, cette
enfant d'artiste applique au jeu d'acteur la même rigueur que celle
développée pour le ballet. C'est une amie qui l'entraîne un jour par
hasard au cours Simon ; sa vocation éclate, et elle complète sa
formation au conservatoire. Truffaut lui permet d'éclore, d'abord
avec un petit rôle dans 'La Nuit américaine' et surtout 'La Chambre
verte', où elle déploie un jeu empreint de mélancolie dans ce film
sur le culte voué aux morts. Le cinéma d'auteur de la fin des
années 1970 et du début des années 1980 en fait sa jeune égérie :
Godard pour 'Sauve qui peut la vie' - son premier césar -,
Tavernier pour 'Une semaine de vacances', et Pierre GranierDeferre pour 'Une étrange affaire'. 'Le Retour de Martin Guerre' la
rend également populaire auprès d'un public assez large. 'La
Balance', dans lequel la comédienne incarne une prostituée, la
consacre ; le rôle lui vaut un césar de la Meilleure actrice.
Emblème d'une nouvelle génération, aux côtés de Philippe Léotard
et Richard Berry, Nathalie Baye connaît une suite de carrière
parsemée de films populaires et d'objets plus exigeants, même si
la naissance de sa fille Laura Smet diminue la profusion de ses
rôles à la fin des années 1980. 'La Baule-des-Pins', 'Vénus
Beauté', 'La Fleur du mal', 'Selon Mathieu' ou 'Cliente' sont autant
d'expériences réussies auprès d'auteurs de talent. Passant sans
sourciller du cinéma de Chabrol à un second rôle chez Spielberg,
aussi bien femme flic dans 'Le Petit Lieutenant' que conseillère au
Planning familial dans 'Les Bureaux de Dieu', Nathalie Baye
apparaît comme l'une des actrices les plus importantes du cinéma
français.
Révélé aux côtés d'Isabelle Huppert dans 'La Pianiste' de Michael
Haneke, Benoît Magimel récolte grâce à ce rôle le prix
d'Interprétation au Festival de Cannes en 2001. Ce rôle initiatique,
qui tranche avec ses débuts d'enfant naïf dans 'La Vie est un long
fleuve tranquille', prouve que le comédien oscille perpétuellement
entre cinéma d'auteur et genres. En plus de sa belle aventure chez
Haneke, Magimel devient un fétiche de Chabrol pour 'La Fleur du
mal', 'La Demoiselle d'honneur' ou 'La Fille coupée en deux' et
participe au casting prestigieux de 'Selon Charlie'. 'Effroyables
jardins' le montre dans un cinéma plus populaire. Cantonné à des
rôles juvéniles, l'acteur trouve un second souffle dans le cinéma
d'action. Héros des 'Chevaliers du ciel' ou des 'Rivières Pourpres
2', c'est Florent-Emilio Siri qui fonde sa crédibilité dans le genre,
avec 'Une minute de silence', 'Nid de Guêpe' ou 'L'Ennemi intime',
dans lesquels il nuance les codes de l'action-hero. Michel
Houellebecq ou Barbet Schroeder le font venir sur des terrains
inédits avec respectivement 'La Possibilité d'une île' et 'Inju, la
bête dans l'ombre'. Jouant de son image de jeune homme lisse en
interprétant tour à tour Louis XIV dans 'Le Roi danse' ou l'amant de
Nathalie Baye dans 'Selon Mathieu', Benoit Magimel brille par ses
capacités d'adaptation.
Héritant sa passion de ses parents comédiens, Arielle Séménoff
et Alain Doutey, également réalisateur, la jeune Mélanie Doutey
étudie son art au cours Perimony, tout en suivant par ailleurs
des études d'anglais. Après avoir décroché un prix au
Conservatoire national d'art dramatique de Paris, elle obtient
son premier rôle au cinéma en 1998, avec 'Les gens qui
s'aiment', et accumule les apparitions dans des téléfilms. Elle
est Guillemette dans 'Le Frère du guerrier' de Pierre Jolivet,
puis Leïla dans le film du même nom, avant de se voir offrir, en
2003, une place dans le casting de 'La Fleur du mal' de Claude
Chabrol. Cependant, elle n'est révélée au grand public qu'à
partir du moment où elle incarne l'héroïne trentenaire et
célibataire de 'Clara Sheller', série phare de France 2, dans
laquelle elle donne la réplique à Frédéric Diefenthal. En 2006,
elle est aux côtés de Gérard Jugnot et Jean Dujardin dans la
comédie 'Il ne faut jurer de rien', adaptation de l'oeuvre d'Alfred
de Musset. Son talent se confirme, et sa prestation lui vaut
d'être nominée pour la deuxième fois pour le césar du Meilleur
espoir féminin. Elle se tourne vers la comédie romantique avec
notamment ‘Ce soir je dors chez toi’ et le plus aventurier ‘RTT’.
Séduisant peu à peu le cinéma français, la jolie Mélanie Doutey
se fraye un chemin parmi les acteurs incontournables du
moment.
AUTOUR DU FILM
Vous trouverez un dossier pédagogique « dialogues » dans l’autre document pdf.
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