Un violoncelle sur le toit du monde.

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Un violoncelle sur le toit du monde.
1 Service des Conférences
CONFERENCE GRATUITE Propos et images accompagnés au violoncelle. Un violoncelle sur le toit du monde.
Par
Ariane Wilson Vendredi 29 janvier 2010 –20H30
Pyramide Espace François 1er‐Avenue de Paris‐ Entrée libre et gratuite En août 2000, portant sur son dos la charge inhabituelle d’un violoncelle, Ariane Wilson
traverse la vallée reculée du Zanskar, dans l’Himalaya (à plus de 4000 m). Non seulement le
violoncelle a toujours été, depuis son enfance, un fidèle compagnon, mais, grâce à lui, dit-elle,
la solitude ne l’a jamais effrayée. Une amie d’enfance, Maria Gratier, fera avec elle, une partie
du trajet. L’idée leur était venue, quelques mois plus tôt, «de découvrir, accordées au diapason
de la nature et des paysages qui les ont enfantés, d’autres traditions musicales ».
Le violoncelle, cheminant entre ciel et terre, mêle ses ondes aux voix de la nature,
dialogue avec les chants et les instruments zanskari dans les villages et les monastères où la
musique, accordée au diapason des paysages, est ancrée dans la vie profane et sacrée.
Il donne lieu au spectacle et au rire, à l’improvisation et au partage, mais aussi à une
véritable communion avec le silence des espaces infinis.
Moments d’intense émotion et épisodes ludiques se succèdent tout au long de ce voyage
musical en terre bouddhiste, dans ces régions arides parmi les plus hautes du monde.
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2 La CONFERENCIERE : Ariane WILSON
Ariane Wilson* est enseignante et journaliste de métier, historienne et architecte de
formation, violoncelliste de passion, vagabonde de sentiment.
Elle aime s’implanter un temps seulement, en revêtant le camouflage de diverses
fonctions : écolière en Belgique, étudiante en Angleterre, anthropologue en Indonésie,
professeur au Japon, apprenti-bâtisseuse d’architectures de pisé en Autriche, pigiste à Paris,
et actuellement maitre de conférence en Allemagne pour la théorie de l'architecture.
Elle s’est inventé une forme de voyage onirique où un objet d’expression artistique tient
lieu d’intermédiaire entre elle, une culture et d’autres, et reflète son cheminement. "Un
violoncelle sur le toit du monde" (Presses de la Renaissance, 2002) raconte sa marche au
Zanskar avec son violoncelle, et "Le pèlerinage des 88 temples" (Presses de la Renaissance,
2006), la vie de son abri nomade au Japon.
Monastère de Phuktal. – Photo © Ariane Wilson.