Dents de sagesse incluses de l`adulte. Stratégie et
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Dents de sagesse incluses de l`adulte. Stratégie et
CAS CLINIQUE 28 Chirurgie Tribune Édition Française | Mai 2016 Dents de sagesse incluses de l’adulte. Stratégie et prise en charge à partir d’un cas rare. Dr Benoît PHILIPPE Les extractions des dents de sagesse incluses de l’adulte sont connues pour présenter parfois certaines particularités en particulier l’ankylose et une fréquence accrue de lé- Scanner : L’examen scannographie précise le diagnostic et confirme la difficulté opératoire de ces extractions. 1 sions kystiques étendues favorisant les fractures iatrogènes immédiates ou secondaires. L’objectif de cette publication consiste à partir d’un cas exemplaire par l’importance et la bilatéralité des anomalies constatées à présenter la réflexion qui a précédé la procédure chirurgicale ainsi que l’exécution du geste opératoire. Circonstances diagnostic Un adulte de sexe masculin âgé de 48 ans, sans antécédents médicaux et chirurgicaux particuliers est adressé pour avis et une éventuelle prise en charge chirurgicale concernant ses dents de sagesse incluses asympto- 2a A la mandibule : – 38, outre sa proximité immédiate avec le pédicule dentaire, présente un kyste péricoronaire au contact du nef alvéolaire inférieur Sa couronne, inversée et particulièrement volumineuse souligne son caractère rétentif. (Figs. 2a à 2d) – 48, verticale est située sur le versant lingual du nerf alvéolaire inférieur ; ses racines contenues dans la table linguale. Les apex sont situés sous le muscle mylohyoïdien au contact immédiat de la glande submandibulaire et à proximité de « l’artère faciale qui parcourt la partie postéro-supérieure de la glande avant de contourner le bord inférieur de la mandibule » (1). 48 présente un kyste péricoronaire développé principale- 2b matiques. Le silence clinique contraste avec le tableau radiographique constaté. ment sur le versant distal de sa couronne. (Figs. 3a à 3d) Panoramique dentaire : 4 dents de sagesse incluses sont mises en évidence. 38 est positionnée le long du pédicule dentaire, inversée et présente un kyste péricoronaire au voisinage du nerf dentaire. 48 verticale est particulièrement bas-située, ses racines se projetant sur l’aire du rebord basilaire. 28 et 18 incluses haut-situées, présentent des racines divergentes positionnées dans les cavités sinusiennes. Une ankylose radiculaire est objectivée devant l’absence d’espace radioclair périradiculaire. (Fig.1) Au maxillaire : Deux dents de sagesse maxillaires incluses haut-situées, adossées aux jonctions ptérygo-tubérositaires et dont les racines endosinusiennes sont divergentes. 28 présente une très volumineuse lésion intra-sinusienne de densité liquidienne, non visible au panoramique dentaire, obturant la presque totalité de la cavité sinusienne. (Figs. 4a et 4b) Bien qu’asymptomatique et malgré un risque non négligeable de complications per et post-opératoires devant un tel tableau, l’avulsion des dents de sagesse mandibulaires et l’avulsion de la dent de sagesse maxillaire gauche sont confirmées. En effet, concernant 38 et 48, le développement inéluctable des lacunes osseuses (lésions kystiques) expose inévitablement à : – à une fracture mandibulaire – à une décompensation infectieuse imposant une avulsion en urgence (avec un risque accru de complications peropératoires du fait de la faible accessibilité engendrée par le trismus qui accompagne l’infection), – à la destruction progressive et irrécupérable du nerf alvéolaire inférieur (on note à droite comme à gauche la disparition du canal osseux au voisinage des kystes péricoronaires. L’existence d’adhérences entre l’enveloppe kystique et les pédicules favorise (outre le risque hémorragique) les traumatismes nerveux. (Figs. 3d et 2d) Concernant 28, le développement subtotal de la lésion kystique endosinusienne expose dans un avenir proche à une décompensation infectieuse brutale par obturation complète du sinus. En raison du risque élevé de communication buccosinusienne, 18 asymptomatique sur le plan clinique et radiologique est conservée en l’état (il n’existe en particulier aucune image endosinusienne). Information et consentement éclairé renforcés: L’indication opératoire est confirmée au patient malgré l’absence de symptomatologie. L’anesthésie générale est retenue en raison de la difficulté du geste opératoire. Stratégie chirurgicale Afin d’intervenir dans les meilleures conditions techniques (en particulier en l’absence de trismus consécutif à une décompensation infectieuse) il est préconisé de réaliser ces avulsions « à froid » et en deux temps (risque fracturaire élevé). 38 et 28 sont programmées dans une première phase et 48 dans une seconde phase à 6 mois. Procédures chirurgicales et d’anesthésie Afin de disposer de la meilleure accessibilité, l’intubation est réalisée à l’aide d’une sonde endonasale au cours des deux interventions. Concernant 38 : plusieurs particularités techniques méritent d’être mentionnées : – La voie d’abords et le décollement sont élargis (l’incision concerne la totalité du sulcus de 37 et du triangle rétromolaire et est complétée par deux longues incisions de décharge) – le recours aux ultrasons permet de réaliser en raison de l’ankylose un clivage économe entre le tissu dentaire et le tissu osseux – le décollement de la lésion kystique est réalisé à la microrugine contre-coudée sur le plat. Compte tenu des adhérences inflammatoires, une attention toute particulière est donnée en regard du pôle inférieur de la lésion kystique – l’énucléation du kyste péricoronaire est réalisée sans aucune traction sur son enveloppe. Concernant 28 ; l’incision sulculaire s’étend de 26 à la tubérosité incluse, complétée 2c Compte tenu des lésions anatomiques mandibulaires observées et en particulier leur bilatéralité, l’information présentée au patient insiste sur le risque accru de fracture mandibulaire per et post-opératoire et de destruction du nerf dentaire par atteinte directe (section, brûlure) ou indirecte (déchirure en cas de fracture). L’information insiste de la même manière sur le risque d’atteinte directe ou indirecte du nerf lingual lui-même particulièrement fragile et situé au voisinage immédiat des racines de 48. En raison du caractère haut-situé de 28 et de la divergence de ses racines, le risque de communication bucco-sinusienne est clairement indiqué. 2d CAS CLINIQUE Chirurgie Tribune Édition Française | Mai 2016 3a 29 3b 3c 4a 4b 5 6a 6b 6c 3d par deux larges incisions de décharge verticales menées jusqu’au fond du vestibule. L’ostectomie vestibulaire, réalisée à la piézochirurgie, s’étend sur toute la hauteur de 28. La lésion kystique (polype) est énucléée dans sa totalité. (Fig. 5) Concernant 48 En dépit d’une voie d’abord élargie (en 47, l’incision sulculaire vestibulaire et linguale est prolongée depuis la face distale de la dent jusqu’au bord antérieur de la branche montante), la procédure vise à conserver intacte la table externe et le rebord basilaire de la mandibule. L’avulsion est réalisée par voie linguale. Le décollement sous-périosté soigneux concerne la table linguale en regard de 47 et du triangle rétromolaire. Une lame malléable destinée à protéger le nerf lingual est positionnée progressivement dans l’espace de décollement. La double ostéotomie verticale de la table linguale encadrant 48 incluse est réalisée aux ultrasons sous irrigation abondante au sérum réfrigéré. Une fracture contrôlée du volet osseux lingual réalisé à la rugine d’Obwegeser complète la procédure. 48 est luxée lingualement. (Figs. 6a à 6c) Outre les recommandations systématiques données au patient, l’information préopératoire et post opératoire insiste particulièrement sur la prévention de la fracture mandibulaire secondaire (alimentation molle durant 45 jours) et sur la prévention de Fig. 5 : 28, kyste péricoronaire et polype endosinusien. | Fig. 6a : Double ostéotomie de la table linguale aux ultrasons. | Fig. 6b : Hernie de la glande submandibulaire dans le site d’extraction. | Fig 6c : 48, volet lingual alvéolaire et trigone rétromolaire (2 fragments). la communication bucco-sinusienne (éternuements bouche ouverte et mouchage doux durant 45 jours). L’analyse histologique des lésions mandibulaires confirme le diagnostic de kystes à revêtement malpighien et écarte tout élément atypique ou suspect de malignité. 7 Fig. 7 : Cliché de contrôle (18 mois côté droit) et (24 mois côté gauche). Suites opératoires, Suivi à moyen terme En dehors d’un épisode douloureux aigu survenu au cours de la mastication à la troisième semaine post opératoire du coté droit (sans trouble de l’occlusion ni image radiographique pathologique), aucune complication n’a été constatée en particulier aucune fracture ou symptomatologie nerveuse (nerf dentaire, nef lingual) en post-opératoire immédiat et en post-opératoire secondaire (du fait des mécanismes cicatriciels au voisinage des pédicules nerveux). Le cliché panoramique de contrôle tardif permet de constater une cicatrisation osseuse satisfaisante ; en particulier la disparition des images radioclaires en 38 et 48 et l’absence d’opacité dans la cavité sinusienne gauche témoignant de sa bonne ventilation. (Fig. 7) voir d’information accrue. Néanmoins, face à des lésions dont le risque de décompensation infectieuse aiguë ne peut être écarté, l’extraction préventive en l’absence de trismus d’origine infectieuse parait devoir être préconisée. La bilatéralité des lésions impose une procédure en deux temps. Malgré la mise en œuvre d’une séquence et d’une technique chirurgicale adaptée, des complications nerveuses ou fracturaire sont toujours possible en raison des adhérences, de l’ankylose et des pertes de substance osseuses kystiques préopératoires ou iatrogènes postopératoires. Bibliographie P. Kamina Précis d’anatomie clinique. Tome II 2ème édition Maloine 204 302-303 Lien d’intérêt : Aucun Conclusion Dr Benoît PHILIPPE En présence de dents de sagesse incluses chez l’adulte, l’importance des anomalies constatées (ectopie, ankylose, lacunes kystiques, proximité nerveuse) impose un de- Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, 19 rue de Téhéran, Paris 8ème www.dr-benoit-philippe.fr [email protected] ZOOM 30 Chirurgie Tribune Édition Française | Mai 2016 Régénérer l’os perdu, sculpter la gencive pour mieux réhabiliter prothétiquement 1ère partie Dr Elias KHOURY, Dr Georges KHOURY Introduction A tout âge, l’os lésé, a cette étonnante capacité d’autorégénération; il se répare et retrouve ainsi toutes ou parties de ses particularités fonctionnelles. Comme le cartilage, au quotdien, l’os est en remaniement permanent : le capital osseux s’adapte ainsi aux sollicitations biomécaniques, en remplaçant le tissu ancien par du tissu nouveau. Le tissu osseux est composé de cellules (ostéocytes) enveloppées d’une matrice extracellulaire minéralisée. Cette matrice osseuse se renouvèle en permanence grâce à l’équilibre entre l’action de deux familles de cellules : les ostéoblastes et les ostéoclastes. Les ostéoblastes synthétisent la matrice osseuse tandis que les ostéoclastes éliminent les tissus osseux vieillissants sous le contrôle de différentes hormones et des sollicitations mécaniques (remodelage). Grace à ses propriétés régénératives un nouveau tissu est formé suite aux extractions dentaires. Cette ostéogenèse vise à combler le défaut et restaurer l’efficacité fonctionnelle de l’os. La formation - guérison de l’os est contrôlée par des facteurs systémiques et locaux ; elle se déroule en deux étapes majeures : – formation d’un tissu osseux immature en différents sites dans le but de colmater et remplir le défaut – modelage et minéralisation de cet os immature qui va se transformer en os lamellaire résistant Mais dans certains cas, ce processus naturel d’autoréparation est perturbé : en fonction de l’origine et l’étendue de la lésion, des problèmes mécaniques ou biologiques empêchent cette régénération. De même, certaines pathologies (fractures...) ou interventions chirurgicales (extractions, ablations de tumeurs ou de kystes, éliminations de foyers infectieux.) peuvent aboutir à des pertes de substances osseuses plus ou moins étendues. Dans ce cas, la reconstruction de l’os doit être assistée : c’est l’enjeu de la bio-ingénierie et la bio-stimulation osseuse. Les praticiens et les spécialistes des matériaux combinent leurs connaissances dans le but de reconstruire des tissus squelettiques fonctionnels, dotés de bonnes propriétés biologiques et mécaniques visant en finale à recevoir des implants dentaires. d’intégration du greffon dépend alors en bonne partie de facteurs locaux : nutrition, migration cellulaire, sa revascularisation ; les vaisseaux apportent l’énergie et les nutriments nécessaires à la prolifération cellulaire. Il est par contre établi que le tissu greffé contienne des facteurs de croissance et autres agents qui peuvent faciliter le processus de cicatrisation. C’est la grande différence avec les substituts osseux. Par ailleurs, l’autogreffe suppose un second site opératoire (pour le prélèvement) qui peut occasionner certains inconforts ou complications (douleurs, infections, abcès, névralgies). La taille du greffon nécessaire au comblement présente une autre limite importante. Les sites fréquemment choisis pour le prélèvement du greffon peuvent être intra ou extra buccaux. Le prélèvement endo buccal s’effectuera de préférence dans la région rétro molaire - angulaire, ou symphysaire mandibulaire. Concernant les prélèvements extra buccaux le site iliaque est plus ou moins abanSites de prélèvements osseux 1 Peut-on régénérer l’os perdu ? Le prélèvement autogène La première solution envisagée pour réparer un os était le prélèvement d’une fraction osseuse dans le propre corps du patient, sous forme de greffe ; on parle alors d’autogreffe osseuse. C’est la technique de référence consistant à transférer une pièce osseuse là où le comblement est nécessaire. L’autogreffe ne produit pas de réaction immunitaire de défense, puisque le tissu provient du patient. Cependant le prélèvement d’une greffe osseuse libre provoque une interruption de la microcirculation et la mort d’un grand nombre de cellules. La capacité 2 3 Fig. 1 : Prélèvement pariétal. | Fig. 2 : Prélèvement retromolaire. | Fig. 3 : Prélèvement symphysaire. donné laissant place au prélèvement pariétal. Un bloc spongieux (médullaire), cortical ou cortico spongieux peut être prélevé. Le résultat obtenu et le bénéfice attendu pourraient être variables en fonction du type de l’implant choisi. Les processus de revascularisation sont nécessaires pour la formation et la maturation osseuses. Ils sont différents pour l’os médullaire et l’os cortical en raison des variances morphologiques : L’angiogenèse se produit entre et le long des trabécules osseux de l’os médullaire alors que l’activité ostéoclastique est nécessaire avant qu’une revascularisation osseuse corticale ne puisse avoir lieu. L’os cortical est plus dense et moins vascularisé que l’os spongieux ; ce dernier représente une fois transplanté un réservoir de cellules souches capables de fabriquer du tissu osseux, dans le cas ou la survie cellulaire est possible ( greffe pédiculée..). Les Substituts osseux L’avantage premier des substituts osseux est qu’il n’est pas nécessaire de recourir à un site donneur pour le prélèvement. Les biomatériaux de substitution osseuse ont permis de repousser les limites de l’implantologie et de rendre plus accessibles aux patients certaines techniques d’optimisation volumétrique jadis refusées du fait de la nécessité du deuxième site opératoire. Les substituts osseux naturels (organiques) ou synthétiques (alloplastiques) ont été testés dans différentes situations cliniques et les résultats prouvés par des études histologiques de biopsies provenant de patients et de modèles animaux. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de l’espérance des chirurgiens. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces échecs : – la non compréhension de la physiologie osseuse, – la méconnaissance des biomatériaux, de leur intégration et de leur mode de fonctionnement – l’absence de technique chirurgicale adaptée – l’absence d’un site hôte bien vascularisé – l’absence du microenvironnement qui va conférer à ce matériau la capacité de se résorber laissant place progressivement à la formation osseuse La maîtrise de l’opérateur doit être multidisciplinaire ; elle exige non seulement la connaissance des propriétés structurales, physico chimiques et thermodynamiques des biomatériaux mais aussi une gestion chirurgicale appropriée : Comment peut-on réussir une greffe en négligeant une bonne gestion des tissus mous ? Un matériau implanté dans un milieu biologique va déclencher une série de messages qui vont induire les réponses protéiniques, cellulaires et à une échelle plus clinique, tissulaires. Cette réponse est liée aux facteurs propres intrinsèques du matériau, à la nature du site receveur, à l’état général du patient et à certains phénomènes iatrogènes qui peuvent perturber le bon déroulement de la cicatrisation. Lors de la mise en place d’un matériau, deux phénomènes peuvent s’y produire : – Action du vivant receveur sur le biomatériau (dégradation, élimination, encapsulation ou stockage...) – Action du biomatériau sur le vivant (adsorption des protéines, bioactivité, produits de relargage, thrombogénicité, cancérogénicité...). En effet les cellules ne communiquent avec les matériaux qu’à travers leur surface. L’hydrophilie ou l’hydrophobie, la charge électrique et la rugosité de surface, la densité, la porosité, la répartition des sites récepteurs, la composition chimique, sont autant de facteurs qui peuvent déterminer le comportement d’un matériau, son mode de dégradation et les éventuelles réactions immunes qu’il peut engendrer. Réalités sur la résorbabilité d’un matériau : La résorbabilité se définit comme la capacité de certains biomatériaux à se dégrader laissant progressivement la place à une formation osseuse (apposition). Les phénomènes qui régissent cette dégradation sont complexes ce qui rend difficile d’évaluer avec exactitude les délais de transformation des matériaux. Certains matériaux réputés résorbables peuvent se retrouver (dans certaines conditions) non transformés même après de longues années. De même des matériaux supposés non résorbables peuvent subir des transformations et une résorbabilité relative au contact des fluides biologiques. Facteurs influençant la transformation des matériaux : Facteurs intrinsèques des matériaux Porosité relative, interconnexions des pores, densité, taille des granules, composition physico-chimique, contamination de surface Facteurs en rapport avec l’état général du patient Troubles du métabolisme, pathologies osseuses ou générales, affections rénales ou parathyroïdiennes, déficit en vitamine D, maladies auto-immunes Facteurs loco et régionaux Recouvrement de la greffe, le site receveur assaini et son potentiel vasculaire, qualité des tissus mous (biotype fin ou épais), état du périoste, traumatisme chirurgical, stabilisation du greffon, causes iatrogènes post-opératoires (prothèses amovibles compressives, tabac, alcool....), hygiène post chirurgicale Deux phénomènes majeurs régissent la résorbabilité d’un matériau : – Activité cellulaire adéquate (nécessité d’un micro environnement favorable) – Dissolution dans les fluides biologiques. La finalité d’un matériau résorbable sera de régénérer l’os perdu et favoriser la pose ultérieure d’implants.