Télécharger gratuitement ce Satellifax

Transcription

Télécharger gratuitement ce Satellifax
N° 4320 – Jeudi 10 juillet 2014
Page 1/14
CONFIDENTIEL
■ France 24 : lancement le
1
24 septembre sur la TNT Ile-de-France
A LA UNE
■ Groupe Canal+ : développement
Network aux Etats-Unis
2
« majeur » à l'international avec le
lancement de la chaîne africaine A+
TNT
■ France 4 : une « conférence
ETUDES
■ Très haut débit : la France au
7
3
5
budgétaires alloués à l'audiovisuel seront
divisés par dix
■ Budget du CNC : inquiétude de l'ARP ;
rencontre avec Manuel Valls fin juillet
■ Groupe 25 Images : l'association
« vigilante » sur la part des réalisatrices
pour les séries de fiction
CHAINES HISTORIQUES
■ France 3 : création d'un poste de
■ Carlos Slim / América Móvil : vers
une entrée sur le marché de la télévision
au Mexique
NOMINATIONS
■ Fondation Alliance française :
9
Jérôme Clément élu à la présidence
7e rang mondial en nombre d'abonnés
d'étape » pour la chaîne qui veut
marquer sa différence
■ France 4 / Gedeon : campagne et
nouvelle signature, « Ça déchaîne »
INSTITUTIONNEL
■ Budget 2015-2017 : les crédits
TV SUR CABLE,…
7
■ Trace Sport Stars : arrivée sur Dish
8
PROGRAMMES
■ Virgin Radio : Laure Cohen et
10
directeur des programmes régionaux
du réseau
Clément Lanoue coanimeront la matinale
avec Camille Combal
RADIO
8
JUSTICE
8
■ France Télévisions : condamnation
AUDIENCES
10
■ Fun Radio : 1ers succès dans les DOM
EVENEMENTS
10
■ Rencontres de Dijon : les débats à
en appel pour le harcèlement moral
d'une journaliste
INTERNATIONAL
9
■ Allemagne : record pour la victoire
de l'équipe nationale en demi-finale du
Mondial de football
■ Thaïlande : BBC lance un service
en thaï sur les réseaux sociaux pour
contourner la censure
nouveau retransmis sur Dailymotion
CLIN D’ŒIL
REVUE DE PRESSE
AGENDA
ZOOM PROGRAMME
10
11
12
13
En famille
NOTA
14
Ma Ma Ting Wo Shuo
____________________________________________ Confidentiel France 24 : lancement le 24 septembre sur la TNT Ile-de-France
Selon nos informations, France 24 devrait débuter
sur
la
TNT Ile-de-France
le
sa diffusion
24 septembre sur le multiplex Multi-7 (chaînes
franciliennes). Elle devrait occuper la place de
NRJ Paris, qui a cessé d'émettre le 30 juin (canal 33).
Simultanément, BFM Business, la chaîne du groupe
NextRadioTV, quittera le Multi-7 pour rejoindre le
R1, le multiplex des chaînes publiques (France 2,
France 3, France 5, Arte et La Chaîne parlementaire).
Rappelons que le CSA avait pris la décision que la
ressource disponible sur le R1 devait être réservée soit
à un décrochage local supplémentaire de France 3,
soit à une chaîne locale privée (nos informations du
4 mars). A noter que ces deux opérations seront menés
en même temps qu'un réaménagement des multiplex
nationaux. Ceux-ci sont accompagnés d'une campagne
de communication destinée à informer les
téléspectateurs qui devront donc « rescanner » les
chaînes afin qu'elles retrouvent leur place.
Le lancement de France 24 sur la TNT francilienne
s'effectuera par voie de décret. La chaîne diffusera
24h/24, en français, alors qu'il était initialement prévu
qu'elle partage un canal avec des chaînes locales
franciliennes. L'annonce surprise de ce développement
avait été faite par Aurélie Filippetti, ministre de la
Culture et de la Communication, le 9 avril, lors de la
signature du premier contrat d'objectifs et de moyens
(COM) de France Médias Monde (F2M) (nos
informations du 10 avril).
Jeudi 10 juillet 2014
2/14
A la Une Groupe Canal+ : développement « majeur » à l'international avec le lancement de la chaîne africaine A+
Le groupe Canal+ place l'Afrique francophone au cœur de son expansion internationale et lancera, le 24 octobre,
la chaîne de divertissement A+, destinée à séduire la classe moyenne africaine émergente. A+ proposera
essentiellement des séries francophones, anglophones et lusophones, mais aussi des émissions de flux développées
avec des chaînes locales. Le groupe revendique 1,3 million d'abonnés à ses offres africaines, et veut doubler, voire
tripler ce nombre rapidement.
Le groupe Canal+ lancera, le 24 octobre, A+, une
chaîne « panafricaine » de divertissement, disponible
dans l'offre basique de Canalsat en Afrique francophone,
où le groupe entend accroître sensiblement son
portefeuille d'abonnés, ont annoncé hier ses dirigeants,
lors d'une conférence de presse. Présentée comme un
« événement majeur » par Bertrand Meheut, président
du groupe Canal+, A+ s'inscrit dans « le prolongement
stratégique
de
l'international »,
notre
développement
à
a-t-il
affirmé.
Cette
année,
l'international représentera 40 % du résultat
d'exploitation du groupe et 40 % des abonnés. Le
groupe en revendique 1,3 million en Afrique, continent
qualifié de « pilier principal » dans le développement
des offres internationales. Son objectif est de
« doubler ou tripler très rapidement » ce nombre, a
déclaré Bertrand Meheut.
Les séries francophones, anglophones et
lusophones constitueront 70 % de la grille, qui sera
complétée par des émissions de flux produites
localement, et des films, afin de séduire un large public.
« Notre ambition est de représenter les attentes du public
africain », a souligné Bertrand Meheut. Le groupe veut
aussi profiter de « l'émergence d'une classe moyenne
africaine à la recherche de divertissement et de
loisirs, très intéressée des offres TV », a déclaré Jacques
du Puy, président de Canal+ Overseas.
Un télécrochet dans 12 pays
Au lancement, la chaîne diffusera notamment les séries
francophones Tundu Wundu (15 x 26'), venue du
Sénégal, la centrafricaine Aime malgré lui (42 x 26') ou
encore la gabonaise Pango & Wally (26 x 3'). L'an
prochain, elle proposera aussi la série sénégalaise
d'éducation par le divertissement C'est la vie (26 x 26'),
réalisée par Moussa Sène Absa, ou encore la saga
familiale Ma grande famille (52 x 26'), très populaire
en Côte d'Ivoire, réalisée par Akissi Delta. Des séries au
succès établi en Afrique anglophone sont également
prévues, en particulier les sud-africaines The Wild
(208 x 26'), qui met en scène les luttes d'influences de
riches familles, et Inkaba (200 x 26'), un « Roméo et
Juliette des temps modernes », selon le groupe. Ce
dernier annonce aussi « la crème de Nollywood », la
chaîne de cinéma nigériane.
A+ va également investir dans les programmes de
flux, produits et diffusés en partenariat avec des
chaînes locales. Son émission phare sera le télécrochet
Island Africa Talent, coproduit avec Universal Music,
qui partira à la recherche de la nouvelle star musicale
dans une douzaine de pays. Sept émissions de casting
de 26 minutes sont prévues, ainsi que 42 quotidiennes de
15' et 9 prime time de 120'. Ces derniers seront
codiffusés sur les chaînes nationales partenaires. Autre
rendez-vous, de « cuisine-réalité » cette fois, Star Chef
(9 x 60', Luwak International), qui opposera huit talents
culinaires venus d'Afrique de l'Ouest. L'émission de
Blackamorphose
(16 x 26',
Onyx
relooking
Productions), quant à elle, ciblera les femmes africaines.
La chaîne ne proposera pas d'information, mais réfléchit
à une offre de sport.
« Par les Africains, pour les Africains »
« Ce sera une chaîne faite par les Africains, pour
les Africains », a résumé Jacques du Puy. A+ sera
diffusée de Paris, mais une équipe dédiée d'une
quinzaine de personnes sera basée en Côte d'Ivoire,
sous la direction de Damiano Malchiodi, ancien
directeur des programmes de Cuisine+.
A+ sera proposée dans les pays francophones
d'Afrique centrale et de l'Ouest, et sera accessible
dans l'offre basique du bouquet Canalsat, opérée par
Canal+ Afrique, commercialisée à 5 000 francs CFA par
mois (environ 7,60 €). En revanche, A+ ne sera pas
disponible dans le Maghreb, où le groupe a
rencontré de nombreux problèmes de piratage, au
point d'être obligé de retirer son offre Canal+ Maghreb
en 2011 (notre « Confidentiel » du 28 février 2011).
Interrogé sur ce point, Jacques du Puy a estimé que la
réponse au piratage n'est « pas unifiée ». Selon lui, elle
repose à la fois sur la technologie, avec un système de
sécurisation des décodeurs plus « sophistiqué », une offre
légale à prix accessible et une sensibilisation des acteurs
institutionnels africains au fait que le piratage nuit à la
création locale.
Le lancement d'A+ représente un investissement de
« plusieurs millions d'euros », a-t-il indiqué, sans plus
de précision. Son modèle économique reposera d'abord
sur les abonnements, selon le système de prépaiement
mensuel appliqué dans les pays africains. Il sera
complété, à hauteur de 15 à 20 %, de recettes
publicitaires. L'objectif, à terme, est d'inverser ces
proportions. La rentabilité est visée « le plus vite
possible » afin de pouvoir développer d'autres chaînes
en Afrique, a expliqué François Deplanck, directeur de
la programmation des chaînes de Canal+ Overseas.
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
3/14
TNT France 4 : une « conférence d'étape » pour la chaîne qui veut marquer sa différence
Avec un budget programmes en légère baisse à 40 M€, France 4 entamera en septembre sa première rentrée
depuis son repositionnement enfants en journée, ados-adultes ensuite, mis en œuvre le 31 mars. La chaîne, qui
revendique de « s'affranchir des codes télévisuels classiques », va notamment lancer le jeu Bunker, qui détourne les
codes du film d'horreur, et la fiction interactive Anarchy. Au programme aussi, Alcootest, qui a déjà suscité la
polémique, ainsi que, entre autres, une nouvelle saison de Hero Corp, assortie d'un dispositif transmédia.
Un peu plus de trois mois après son repositionnement
enfants (journée) et ados-adultes (access et soirée),
France 4 a tenu hier une « conférence d'étape » pour
présenter la grille de la saison prochaine, certaine
d'avoir « déjà des réussites » dans la mise en œuvre du
projet, à l'instar de Bruno Patino. Pour le directeur
général délégué aux programmes, aux antennes et aux
développements numériques de France Télévisions, la
nouvelle France 4 a déjà ainsi été « clairement
identifiée » par ses publics privilégiés.
Il en veut pour preuve les progressions d'audience
enregistrées en journée (lundi-vendredi) sur les 4-10 ans
(6,6 % de pda en moyenne en juin, soit un triplement sur
un an) et sur les 15-34 ans. En prime time, France 4 a
atteint sur cette cible 2,4 % de pda moyenne au
deuxième trimestre, soit une hausse de 10 % par rapport
au premier, a fait valoir Bruno Patino. Et s'il reconnaît
une baisse sur les 4 ans et plus, avec une pda passée
d'1,9 % en juin 2013 à 1,5 % le mois dernier (nos
informations de mardi), il estime qu'il y a « un effet
mécanique »
lié au nouveau positionnement.
« Evidemment, cela se reconstitue », a-t-il considéré,
ajoutant que la chaîne va « très vite retrouver son
niveau d'auparavant ». Mais si France 4 « regarde »
les audiences 4+, ses objectifs sont sur ses cœurs de
cibles, a-t-il précisé.
La rentrée prochaine s'inscrit donc dans la lignée du
changement entamé le 31 mars (nos informations du
14 mars), qui vise « résolument à avoir un profil très
marqué, plutôt [qu'être] une chaîne homogène, sans
vraies aspérités », a défini Bruno Patino. Comme ses
consœurs du groupe, elle pâtira d'un budget en légère
baisse : soit 40 millions d'euros contre 42 M€ l'an
dernier, a-t-il poursuivi, parlant d'un « budget maintenu ».
A noter toutefois que, mi-mars, il évoquait « un peu plus
de 40 M€ » contre 45 M€ en 2013.
Le jeu Bunker va « jouer avec
les codes du film d'horreur »
Avec l'ambition de « raconter le monde d'aujourd'hui et
de demain » et de « s'affranchir des codes télévisuels
classiques » via notamment une approche transmédia pour
ses programmes, France 4 va lancer de nouveaux rendezvous aussi bien en jeu qu'en fiction ou documentaire, a
annoncé sa directrice de l'antenne et des programmes,
Tiphaine de Raguenel. Le jeu Bunker (4 x 45'), produit
par ADL TV, va « jouer avec les codes du film
d'horreur, pour frissonner un peu et rire beaucoup ».
Quatre jeunes de 18 à 35 ans vont se retrouver dans ce
lieu inquiétant qu'est un bunker où ils devront participer à
des expériences. Il sera diffusé en prime time à la rentrée,
dans une période propice au fantastique, a-t-elle précisé.
On peut donc supposer vers Halloween.
France 4 va par ailleurs proposer deux programmes
« qui vont beaucoup faire parler d'eux », a assuré le
directeur éditorial Boris Razon, l'un ayant « déjà fait
couler beaucoup plus d'encre que d'alcool jusqu'à
maintenant » : Alcootest (Réservoir Prod, 5 x 45'
proposés en quatre soirées). Cette émission – qui vise à
« sensibiliser les jeunes au risque de la consommation
d'alcool », selon la chaîne – a déjà suscité une
polémique liée au fait de faire boire les participants (nos
informations du 5 juin).
France 4 s'est voulue rassurante, mettant en avant la
participation de l'addictologue Philippe Batel. L'alcool
chez les jeunes « est un phénomène important et on
aurait tort de fermer les yeux », a considéré Boris Razon,
qualifiant ce format norvégien d'« innovant » et apte à
aborder le sujet de la bonne manière. Dans Alcootest,
des jeunes ayant consommé « un minimum » d'alcool
passeront une série de tests, ce qui montrera « de
manière assez subtile », l'impact d'une consommation
même minime, a ajouté Olivier Delacroix, qui
présentera le rendez-vous.
Accord avec la section Création de séries TV de la Femis
France 4 a par ailleurs récupéré un programme
initialement annoncé pour France 5, lui aussi
potentiellement porteur de buzz : la fiction participative
Anarchy (8 x 26'). Développée et produite par Telfrance
Série, elle a pour cadre la sortie de la France de l'euro
qui implique pour les habitants de devoir vivre avec
140 euros par mois pendant huit semaines. Les
internautes seront invités à « écrire collectivement les
histoires en ligne », cette matière permettant de
« présenter chaque semaine à l'antenne une fiction de
26' », a expliqué Boris Razon. Anarchy a été lauréate du
Content 360 du MipCube 2012.
Autre initiative originale : France 4 a conclu un accord
avec la Femis, et plus précisément la section Création
de séries TV dont la première promotion vient d'achever
son année d'étude. L'idée est de « développer avec les
élèves […] des projets, des écritures » et d'en porter au
moins un en développement, a simplement indiqué
Bruno Patino.
La chaîne renoue par ailleurs avec Hero Corp
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
4/14
(Calt) qui, à nouveau, change de format. Proposée
en 19 x 13', la série de Simon Astier sera par ailleurs au
cœur d'un « dispositif transmédia très innovant », a
souligné Boris Razon. Parallèlement à la « réutilisation de
l'application » sera développé « un livre interactif dont
vous êtes le héros », a-t-il précisé. Côté acquisitions, la
chaîne a opté pour des séries qui montrent le
« craquement d'un monde en crise » avec Criminal
Justice (BBC One), « une critique féroce de l'appareil
répressif », et la série policière Line of Duty (BBC Two),
a indiqué Tiphaine de Raguenel.
Interrogée sur le sort de l'appel à projets lancé en
novembre dernier « Gogol World Bordello » pour une
émission quotidienne de prime time (nos informations du
14 novembre 2013), elle a en partie botté en touche.
« On veut faire un vrai programme d'actualité. Nous
ne sommes pas loin d'aboutir ; pour le moment, on est
encore en train d'explorer. Fin août, on annoncera un
programme quotidien. » France 4 relancera par
ailleurs une 2e édition de TV Lab, son concours de
programmes de flux. Le lauréat 2013, Lazarus (Black
Moon France), fera d'ailleurs son apparition, tandis que
les candidats Jerem et Antho repartiront pour leur On
n'a pas fait le tour.
Studio 4.0 abandonne le quotidien d'access
pour la 3e partie de soirée hebdo
Parallèlement, France 4, dont la « première réussite est
d'avoir lancé dix nouveaux programmes en trois mois »,
poursuit sa politique documentaire (nos informations du
26 juin) et renouvelle des émissions, a aussi expliqué
Tiphaine de Raguenel. Si l'avenir du jeu Droit devant !
(Puzzle Media) est encore « en réflexion », Monte le
son ! (Morgane Production) reprendra l'antenne (sur le
web en quotidien et à l'antenne en mensuel), tout comme
On n'est plus des pigeons (24 x 90', Miroir magique,
TéléParis), Permis de conduire (8 x 60', Yes We Prod)
ou encore Cam Clash (8 x 45', 2P2L).
La chaîne a également lancé une nouvelle salve pour
Une saison au zoo (Banijay Productions), qui sera cette
année lancée par un prime time. Le rendez-vous
conserve toutefois sa fonction originelle : assurer la
TNT transition entre la grille jeunesse de journée et celle adoadultes. En revanche, Studio 4.0 abandonne son
format quotidien. Cette case, qui expose des webséries
acquises ou coproduites par la plate-forme éponyme,
migrera en 3e partie de soirée une fois par semaine.
En remplacement à 20h15, horaire où la concurrence
est féroce, France 4 a opté pour un épisode d'Un gars,
une fille, déjà dans la grille aux tranches précédentes.
Mais la chaîne refuse de parler d'échec. Pour Boris
Razon, Studio 4.0 aura « au moins autant de public à un
horaire plus tardif » qui, de plus, permettra à France 4 de
diffuser les séries en VOSTF et d'élargir sa
programmation avec des fictions aujourd'hui interdites
d'access prime time.
Nouvelles séries d'animation en journée
La grille de journée proposera deux nouvelles séries
pour les préscolaires, T'choupi (Les Armateurs) et Peppa
Pig, tandis que les plus de six ans verront l'arrivée
d'autres séries d'animation, Le collège d'Etrangeville,
Simon's Cat, Docteur Fantastique ou encore de La
chouette (Studio Hari) en audiodécrit. France 4 s'est par
ailleurs impliquée dans la série courte d'animation Un
jour, une question (Bayard, Milan Presse), qui sera
d'ailleurs présentée au Cartoon Forum 2014 à
Toulouse. Ce rendez-vous de la coproduction européenne
en animation accueillera un autre projet dans lequel la
chaîne investit : Lastman (Everybody On Deck), série à
3 M€ que France 4 prévoit de programmer début 2016
(nos informations du 13 juin).
Ce prequel de la BD Lastman de Bastien Vivès, Michaël
Sanlaville et Balak (Casterman) viendra nourrir la case
hebdomadaire dédiée à l'animation adulte en 3e partie
de soirée le samedi. En attendant, elle proposera à la
rentrée le manga L'attaque des Titans, en attendant,
l'année prochaine, la première série produite avec elle :
Pffuit pffuit pffuit (Kawanimation).
Photos de la conférence de presse sur notre site internet
www.satellifax.com. Accès direct à l'adresse :
http://satfax.fr/140709 – également onglet « photos »
dans notre application iOS et sur m.satellifax.com.
France 4 / Gedeon : campagne et nouvelle signature, « Ça déchaîne »
France 4, repositionnée fin mars en chaîne jeunesse la
journée et pour ados-adultes en access et soirée, lancera
à la rentrée une campagne de marque multisupports
qui affichera sa nouvelle signature, « libératrice » :
« France 4, ça déchaîne », a annoncé Tiphaine de
Raguenel, directrice de l'antenne et des programmes de
la chaîne, à l'occasion de la conférence de presse de
rentrée. Conçue par Gedeon, cette campagne se veut
« très visuelle », en utilisant le principe dit du « mash
3
up » mis en place pour les habillages publicitaires de la
chaîne (deux images accolées horizontalement) à
certaines de ses émissions récurrentes (Monte le son !…)
ou événementielles, et porteuse d'une « image
innovante », a-t-elle ajouté.
France 4 va par ailleurs lancer une « application
mash up » qui permettra aux utilisateurs de « créer les
jingles pub de la chaîne » en choisissant ses visuels, a
précisé Boris Razon, son directeur éditorial.
Jeudi 10 juillet 2014
5/14
TNT France 4 : préachat de deux nouveaux films français, Les combattants et Hippocrate
France 4 poursuit sa politique de pré-acquisition
dans le cinéma avec l'investissement dans deux
nouveaux films, a annoncé hier Tiphaine de Raguenel,
directrice de l'antenne et des programmes, à l'occasion
de la conférence de presse de rentrée. La chaîne s'est
ainsi intéressée à deux films présentés dans des sections
parallèles lors du dernier Festival de Cannes : Les
combattants, premier long métrage de Thomas Cailley,
sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, et
Hippocrate de Thomas Lilti, présenté à la Semaine de
la critique.
La chaîne propose deux soirées cinéma, dont une le
mercredi. Rappelons que depuis l'accord signé en
mars 2012 avec les organisations professionnelles du
cinéma transcrit dans un décret deux mois plus tard,
France 4 entre dans le dispositif d'exception vis-à-vis des
jours interdits de films. Le mercredi lui est donc ouvert
pour des œuvres françaises et européennes avec, en
corollaire, un renforcement de ses investissements
dans le genre (nos informations des 28 mars et 11 mai
2012). Ils sont passés de 3,2 % de son chiffre d'affaires
à 3,5 %. Outre le prime time, France 4 propose aussi, en
deuxième partie de soirée, sa case Ciné 1D, consacrée
aux films indépendants.
___________________________________________ Institutionnel Budget 2015-2017 : les crédits budgétaires alloués à l'audiovisuel seront divisés par dix
Les crédits budgétaires alloués par l'Etat à
l'audiovisuel vont passer de 292 millions d'euros cette
année à 29 M€ en 2017, soit une division par dix en
quatre ans, selon le budget triennal 2015-2017
présenté hier par le gouvernement à l'Assemblée
nationale dans le cadre du débat d'orientation des
finances publiques. Ce budget triennal comprend
l'essentiel des mesures qui doivent permettre à l'Etat de
réduire ses dépenses de 50 milliards d'euros,
conformément à ce qui a été annoncé par le président de
la République, François Hollande.
Troisième ministère le plus touché par le plan avec ceux
de l'Ecologie et de la Défense, le ministère de la Culture et
de la Communication a donc obtenu une légère
augmentation de ses moyens jusqu'à 2017 (ils passeront
de 3,023 Md€ cette année à 3,028 Md€), mais en
contrepartie d'une quasi-suppression de ses crédits
budgétaires pour l'audiovisuel. « Les moyens globaux des
sociétés de l'audiovisuel public seront stabilisés en valeur
sur la période par rapport à la LFI [loi de finances initiale]
2014, grâce à un effort de rationalisation des dépenses
de fonctionnement », écrit le gouvernement. Il prévoit que
« l'Etat calibrera les dotations versées aux sociétés de
l'audiovisuel en fonction des besoins de ces organismes, en
cohérence avec les contrats d'objectifs et de moyens
[COM] ». A terme, « le financement des sociétés de
l'audiovisuel sera intégralement assuré par le produit de
la redevance, afin de conforter leur indépendance ».
Dans le détail, le plan prévoit des crédits pour
l'audiovisuel d'un montant de 208 M€ pour 2015 et
110 M€ en 2016. Les 29 M€ prévus pour 2017
correspondent peu ou prou au montant actuel (28,8 M€)
alloué au Fonds de soutien à l'expression radiophonique
(Fser). Pour rappel, le projet de loi de finances (PLF) pour
2014 prévoyait une dotation de 114,7 M€ pour France
Télévisions, 75,4 M€ pour France Médias Monde (F2M),
76,2 M€ pour TV5 Monde (nos informations du
26 septembre 2013).
Budget du CNC : inquiétude de l'ARP ; rencontre avec Manuel Valls fin juillet
Les cinéastes de l'ARP ont exprimé hier leur profonde
inquiétude quant aux ressources du CNC. « Nous
apprenons avec stupeur les perspectives budgétaires du
Centre national du cinéma et de l'image animée : après
360 millions d'euros de ponctions en trois ans, ses
réserves constituées pour numériser les œuvres sont
épuisées », souligne l'organisation professionnelle dans un
communiqué, évoquant une annonce faite par Frédérique
Bredin, présidente du CNC, lors de la dernière
commission de suivi du fonds de soutien le 4 juillet dernier.
Plus grave encore, ajoute l'association, « les perspectives
de recettes pour 2014 et 2015 sont inférieures aux
besoins courants du secteur d'une centaine de millions
d'euros. Et nous devons nous contenter de la réserve dite
de solidarité, qui pourrait ne pas suffire à équilibrer les
comptes de ces deux années si les dépenses se
maintiennent à niveau ». L'ARP indique également que la
taxe, alimentée par la billetterie en salles (TSA), pourrait
elle aussi être mise à mal étant donné les perspectives de
production de films en 2014. « Alors que le premier
semestre positionne déjà l'année en baisse de 13 % sur les
tournages, on voit mal comment 2015 pourra parvenir au
même niveau d'entrées sans proposer la même diversité de
films sur les écrans… », soulignent les cinéastes.
Jeudi 10 juillet 2014
6/14
Rappelons par ailleurs un projet de prélèvement
de 150 M€ sur le budget du Centre dans le cadre du
projet de loi de finances (PLF) pour 2015. Le sujet doit
encore faire l'objet de discussions interministérielles avant
un arbitrage final de Matignon.
Pour un gel des ponctions pendant deux ans
Dans ce contexte encore aggravé, les cinéastes de
l'ARP « exhortent une nouvelle fois les pouvoirs publics à
ne pas ponctionner le CNC ». « Michel Hazanavicius
[coprésident de l'ARP] et moi-même rencontrerons le
Premier ministre Manuel Valls à la fin du mois », a
indiqué à Satellifax Florence Gastaud, déléguée
générale. L'objectif est de demander un gel de deux ans
des ponctions sur le budget du Centre, a-t-elle précisé.
Institutionnel « L'économie du pays ne peut se permettre de fragiliser
un secteur qui génère 16,2 milliards d'euros de valeur
ajoutée et représente plus de 340 000 emplois », fait
valoir l'ARP, rappelant que « le dynamisme de ce secteur
repose sur un système redistributif et mutualiste différencié
du budget de l'Etat, où ce sont les contributions des
diffuseurs qui financent la création ». Et de souligner :
« Le fonds de soutien du CNC ne peut plus servir à
combler le budget de l'Etat. »
La réaction de l'ARP fait suite à une forte mobilisation
du secteur pour défendre les ressources du Centre à
l'heure des arbitrages budgétaires. Fin juin, près de
200 professionnels du cinéma et de l'audiovisuel ont
signé un appel tandis que le Bloc a adressé une lettre à
François Hollande contre ce projet de prélèvement (nos
informations des 20 et 23 juin).
Très haut débit : Bruno Le Maire plaide pour un financement par la cession de participations de l'Etat
Le député Bruno Le Maire (UMP) s'est déclaré, hier,
favorable à ce que l'Etat cède des participations dans
de grandes entreprises pour financer l'installation de
la fibre optique sur l'ensemble du territoire. S'exprimant
à l'occasion des Assises du très haut débit, il a
souligné que « 8 % des foyers ont accès au très haut
débit en France, contre 25 % des foyers dans le reste de
l'Europe ». « La rentabilité du numérique, c'est une
rentabilité à 20, 25, ou 30 ans : aucun investisseur
privé n'ira faire du fibrage dans des zones rurales
délaissées et éloignées », a-t-il assuré.
Pour rattraper « le retard numérique français », le
député suggère donc de vendre certaines des
participations que l'Etat détient, notamment dans
Aéroports de Paris (ADP), Alstom ou Renault. « Vous
ne pensez pas qu'une entreprise privée ne s'occuperait
pas aussi bien des aéroports d'Ile-de-France que ne le fait
ADP ? », s'est ainsi interrogé l'ancien ministre de
l'Agriculture. « Deux milliards d'euros dans Alstom, c'est
de l'argent bien placé ça ? Dans un groupe dont la
capitalisation boursière est de 200 Md€, on va peser
lourd avec nos 2 Md€ », a ironisé Bruno Le Maire.
« Voilà où est l'argent de l'Etat aujourd'hui, dispersé,
dilapidé parfois, inutile, parce qu'on n'a pas le courage
de dire qu'il faut inventer un nouveau modèle », a
expliqué le candidat déclaré à la présidence de l'UMP à
l'automne. Le coût total du déploiement de la fibre sur
l'ensemble de la France, qui devrait prendre une
quinzaine d'années, est estimé à environ 30 Md€.
Groupe 25 Images : l'association « vigilante » sur la part des réalisatrices pour les séries de fiction
Le Groupe 25 Images s'est félicité hier des
engagements pris par Rémy Pflimlin, président de
France Télévisions, et de Marie-Anne Bernard,
directrice en charge de la responsabilité sociétale et
environnementale du groupe public, en matière de place
accordée aux femmes, notamment dans les programmes
de fiction. L'association, qui regroupe des réalisateurs de
films de télévision, rappelle des données issues d'études
menées sur la question. Elles montrent que « seulement
7,3 % des épisodes de séries 52 minutes de soirée
ont été confiés à des réalisatrices non auteures du
scénario », un chiffre qui chute même à « 3,4 % » sur
France Télévisions. « Rémy Pflimlin s'engage avec
France Télévisions à combattre ces injustices. Les
réalisatrices et les réalisateurs du Groupe 25 Images
espèrent que les producteurs feront de même »,
indique le communiqué. Ils restent toutefois « en
vigilance ».
Neutralité du net : l'Internet Society France répond à Olivier Schrameck
A la suite des récents propos tenus par Olivier
Schrameck, président du CSA, et à la publication d'un
rapport sur la cybercriminalité traitant notamment des
aspects de régulation, l'organisation Internet Society
France a réaffirmé hier, dans un communiqué, « la
nécessité de promouvoir la neutralité d'internet,
valeur fondamentale d'un Internet pour tous ». Rappelons
que lors de son discours prononcé le 3 juillet à l'occasion
de la 11e Journée de la création TV organisée par
l'Association de la promotion de l'audiovisuel (APA),
Olivier Schrameck a appelé à « en finir avec la
conception absolutiste de la neutralité du net »
(Satellifax du 7 juillet).
Pour Internet Society France, « la neutralité n'est pas
aménageable en dehors d'un cadre juridictionnel et ce
même pour des motifs moraux, commerciaux ou
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
7/14
de rendement ». « Chaque fois qu'un opérateur de
télécommunication applique un filtre en amont, tel un filtre
parental, pour empêcher l'accès à certains contenus,
chaque fois qu'un moteur de recherche privilégie les
services de partenaires commerciaux dans la liste des
résultats retournés, chaque fois qu'un réseau social
sélectionne de manière arbitraire les informations visibles
par l'usager, la neutralité est bafouée. » Et de souligner :
« L'internaute doit être le seul à choisir de manière avertie
et délibérée le comportement (neutre ou non) des outils
qu'il utilise. »
L'organisation ajoute qu'elle « [rejoint] l'avis du Conseil
national du numérique (CNNum) constatant que la liberté
d'expression et le droit à l'information, nécessaires à
l'exercice de la liberté de communication, ne sont pas
suffisamment protégés face au développement des
pratiques de filtrage, de blocage, de censure, de
ralentissement ». « Tout comme le CNNum, nous
considérons que "la neutralité des réseaux de
communication, des infrastructures et des services d'accès
et de communication ouverts au public par voie
électronique garantit l'accès à l'information et aux
moyens d'expression à des conditions non
discriminatoires, équitables et transparentes" ».
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Trace Sport Stars : arrivée sur Dish Network aux Etats-Unis
Trace Sport Stars fait son entrée aux Etats-Unis en se
lançant cet été sur Dish Network, a annoncé la chaîne
hier. Elle sera disponible pour tous les abonnés du
bouquet satellitaire dans l'offre de base internationale
et sera également accessible via la plate-forme OTT
DishWorld dans le bouquet sport.
« L'arrivée de la chaîne sur le plus grand marché
audiovisuel du monde était l'un de nos objectifs
prioritaires », s'est félicité Laurent Dumeau, directeur
général de Trace Sport Stars, cité dans le communiqué.
Par ailleurs, Dish Network renouvelle pour cinq ans le
contrat de distribution de la chaîne musicale Trace
Urban, qui sera aussi disponible dans le basique
international et sur DishWorld dans le bouquet « English
International TV ».
Rappelons que le groupe Trace est passé sous le
contrôle du suédois Modern Times Group (MTG) en
février dernier.
__________________________________________________ Etudes Très haut débit : la France au 7e rang mondial en nombre d'abonnés
La France se situe au septième rang mondial en
nombre d'abonnés au très haut débit (THD), selon une
étude de l'Idate dévoilée hier lors des 8es Assises du
très haut débit, coorganisées par l'institut et Aromates.
« Fin 2013, les accès THD représentaient 29 % du total
des accès haut débit dans le monde, ce qui dénote une
croissance assez rapide car ce ratio était de 22 % en
2012 », a expliqué Valérie Chaillou, consultante auprès
de l'Idate.
En nombre d'abonnés à internet, et pour l'ensemble des
architectures THD, ce sont les Etats-Unis qui arrivent
largement en tête avec 62,5 millions d'abonnés fin
2013, contre 42,4 millions pour la Chine et 27 millions
pour le Japon. La France (7e) affiche un total de plus de
2 millions d'abonnés.
Mais si l'on prend en compte la part des abonnés THD
par rapport au nombre total d'abonnés haut débit,
c'est la Corée du Sud (66 %) qui occupe la tête devant le
Japon (64 %), les Etats-Unis (60 %) et la Chine (22 %). La
France (5 %) se place au niveau européen, derrière le
Royaume-Uni (13 %), l'Espagne (8 %) et l'Allemagne (8 %).
« 73 % des abonnés à un service de fibre jusqu'à
leur domicile ou à leur immeuble (réseau FTTH/B)
vivent dans la zone Asie-Pacifique, et 17 % en Europe
où elle est aussi la principale architecture du THD », a
par ailleurs souligné Valérie Chaillou. « Le Japon et la
Corée du Sud sont deux pays pionniers en matière de
THD, ils ont dès le début des années 2000 adopté une
stratégie industrielle autour du FTTH/B », choix qu'a
effectué ensuite la Chine, a-t-elle rappelé. En Amérique
du Nord, c'est le réseau FTTx qui domine avec 65 %
des abonnés THD fin 2013, cette architecture étant
largement déployée par les câblo-opérateurs
américains et canadiens.
Enfin, en ce qui concerne le très haut débile mobile
(LTE), l'étude de l'Idate recense près de 212 millions
d'abonnés à travers le monde à fin 2013, dont
190 millions dans seulement dix pays. Les revenus liés à
ces abonnements ont triplé en 2013, pour atteindre
68 milliards d'euros, soit 6 % du chiffre d'affaires global
de la téléphonie mobile.
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
8/14
Chaînes hertziennes historiques France 3 : création d'un poste de directeur des programmes régionaux du réseau
France 3 va créer à la rentrée, au sein de la direction
du réseau, un poste de directeur des programmes
régionaux alors que ces activités étaient jusque-là plutôt
décentralisées, a-t-elle annoncé hier. La fonction sera
occupée, à partir du 1er septembre, par Olivier
Montels, délégué régional aux antennes de France 3
Paris Ile-de-France depuis janvier 2010. L'objectif pour la
chaîne est « d'insuffler une unité artistique et
éditoriale, et surtout d'organiser une bonne
complémentarité entre les antennes nationale et
régionales, comme le souhaite Dana Hastier depuis sa
nomination [à la tête de la direction de l'antenne et des
programmes, ndlr] », a expliqué France 3, interrogée par
Satellifax. Les fonctions de directeurs d'antenne régionale
(13 au total) se sont transformées, en 2010, en postes de
délégués régionaux aux antennes avec des compétences
élargies, a précisé la même source.
Cette création d'un poste de directeur des programmes
régionaux du réseau rejoint l'une des préconisations
d'Anne Brucy dans son rapport sur l'avenir de la chaîne.
Pour elle, la grille devrait être pensée comme « une
seule et même offre globale » et l'offre régionale
devrait être davantage harmonisée (nos informations
du 2 juillet).
___________________________________________________Radio France Musique : le syndicat Sud dénonce « la brutalité » de la nouvelle direction
Le syndicat Sud de Radio France a dénoncé hier la
« violence » et la « brutalité » de la direction de France
Musique, qui a décidé le mois dernier de se séparer de
plusieurs producteurs dans la perspective de la grille de
rentrée (notre « Confidentiel » du 27 juin). « Le processus a
débouché sur une dizaine de licenciements après des
simulacres de concertation », affirme le syndicat, qui
regrette que « les annonces ont été faites en un temps
record, avec une absence de motivation pour justifier des
décisions prises ». Le groupe public « s'était pourtant
engagé à respecter un délai de prévenance de deux
mois pour mettre fin aux collaborations sous contrat à
durée déterminée d'usage constant », souligne le
syndicat. « La nouvelle direction brille par sa violence et sa
brutalité. Les dégâts humains sont immenses », déplore-t-il.
Sud note par ailleurs qu'à l'heure actuelle producteurs
et collaborateurs d'émission « sont encore nombreux à ne
rien savoir de leur avenir ».
Dirigée depuis deux mois par Marie-Pierre de
Surville, France Musique procède à une profonde
rénovation de sa grille. La station verra notamment
l'arrivée de Frédéric Lodéon et de son émission
Carrefour de Lodéon, rendez-vous emblématique de
France Inter, du lundi au vendredi de 16h à 18h (notre
« Confidentiel » du 24 juin). Vincent Josse, qui anime
actuellement L'atelier sur France Inter, va quant à lui
prendre les commandes de la matinale de France
Musique. A 1,4 % d'audience cumulée sur la dernière
vague (janvier-mars), France Musique est distancée par
sa concurrente Radio Classique (2 %).
__________________________________________________ Justice France Télévisions : condamnation en appel pour le harcèlement moral d'une journaliste
France Télévisions a été condamné en avril, par la
cour d'appel de Paris, pour le « harcèlement moral »
dont a fait l'objet l'une de ses journalistes, a rapporté
hier le SNJ du groupe public dans un communiqué. Le
syndicat garde secrets l'identité de la victime et le
montant des dommages et intérêts auxquels a été
condamné France Télévisions, mais précise que
l'entreprise a décidé de ne pas se pourvoir en
cassation. « Le lien entre le harcèlement moral subi par
la salariée et la dégradation de son état de santé est
établi par les certificats médicaux versés au dossier »,
rapporte le SNJ, qui s'était constitué partie civile, citant le
jugement. Ce dernier reprocherait notamment à la
direction du groupe public de n'avoir pris « aucune
mesure pour faire cesser les agissements de harcèlement
moral dont elle était informée », alors que, souligne le
syndicat, « notre consœur avait alerté sa hiérarchie et la
DRH ». Il ajoute qu'en réponse à ses plaintes, elle avait
été « relevée de ses fonctions et mutée ». « Ces
agissements, qui coûtent très cher à l'entreprise, sont
enfin sanctionnés par la justice », se satisfait le SNJ.
__________________________________________________________________________________________________________
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel
Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 730 €, 1 an 2 690 €
Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78,
[email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Franz Durupt, Arnaud
Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction :
Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 19e année de publication – © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
9/14
International Allemagne : record pour la victoire de l'équipe nationale en demi-finale du Mondial de football
La demi-finale Allemagne/Brésil du Mondial de la
Fifa, remportée mardi soir par sept buts à un par la
Mannschaft, a battu des records en Allemagne, avec
32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, selon
le site spécialisé Meedia. Le match, retransmis à partir
de 22h locales sur la chaîne publique ZDF, a battu le
précédent record de 31,1 millions de personnes,
détenu jusqu'ici par la demi-finale du Mondial 2010 en
Afrique du Sud. L'Allemagne avait été éliminée par
l'Espagne (0-1). Lors de la finale qui aura lieu
dimanche, un nouveau record pourrait être battu, prédit
Meedia.
Thaïlande : BBC lance un service en thaï sur les réseaux sociaux pour contourner la censure
BBC World Service lance un service en thaï sur les
réseaux sociaux pour fournir des informations
« fiables » aux Thaïlandais, alors que la junte militaire
au pouvoir depuis mai a imposé un contrôle strict des
médias, indique la BBC. Ces informations thaïlandaises et
internationales seront diffusées à partir d'aujourd'hui sur
Facebook en thaï et en anglais, pour une période
initiale de trois mois, précise un communiqué. « L'un des
principes fondamentaux du World Service est d'apporter
des informations impartiales et exactes, à des pays où
elles manquent », a expliqué Liliane Landor,
responsable du service des langues de BBC World
Service. « Nous pensons que le moment est opportun
pour tester un nouveau flux numérique d'informations en
thaï et en anglais pour apporter des informations fiables
aux habitants de Thaïlande », a-t-elle ajouté.
Le service en thaï de la BBC avait fermé en 2006
après plus de 60 ans d'existence. Depuis le coup
d'Etat du 22 mai, l'armée thaïlandaise a suspendu la
Constitution et largement limité les libertés publiques. Les
militaires ont annoncé notamment la création de cinq
comités chargés de surveiller les médias nationaux
et internationaux, ainsi que les réseaux sociaux. La
diffusion de plusieurs chaînes internationales, dont BBC
World News, avait également été suspendue pendant
plusieurs jours après le coup d'Etat.
Carlos Slim / América Móvil : vers une entrée sur le marché de la télévision au Mexique
Le géant de la téléphonie América Móvil (AMX),
propriété du magnat mexicain Carlos Slim, veut entrer
sur le marché de la télévision au Mexique, via une
offre triple play, après sa décision de réduire sa
participation dans le secteur des télécoms mexicain à
moins de 50 % pour se conformer à la réforme des
secteurs télécoms et télévision. Le Parlement a en effet
adopté définitivement, hier matin, une nouvelle
réglementation visant à empêcher les situations
monopolistiques dans les domaines de la télévision, de
la téléphonie et de l'internet à haut débit (nos
informations du 7 juillet). Cette réforme concerne les
groupes AMX et Televisa.
AMX domine à la fois le marché de la téléphonie fixe à
travers la compagnie Telmex (80 % de pdm) et celui de
la téléphonie mobile via l'opérateur Telcel (70 % du
secteur). Televisa, principal groupe de télévision du
monde hispanophone, contrôle 70 % de la télévision
hertzienne et 60 % de la télévision par câble au
Mexique.
La
réforme
impose
des
mesures
« asymétriques » comme le partage d'infrastructures avec
ses concurrents ou l'obligation de leur offrir gratuitement
de l'interconnexion. Elle prévoit aussi un appel d'offres
pour l'ouverture de deux chaînes TV hertziennes.
Dans le secteur de la télévision, « nous entreprendrions
une concurrence à partir de rien, de zéro, avec l'actuel
prépondérant dans ce secteur (Televisa) et je crois que
c'est de cela dont il s'agit dans la loi : que commence
une concurrence dans chacun des secteurs pour qu'une
telle concurrence puisse exister », a indiqué Arturo Elías
Ayub, gendre de Carlos Slim et porte-parole de son
groupe financier, à la radio MVS, sans préciser si AMX
était intéressée par une participation dans la télévision
hertzienne.
____________________________________________ Nominations APC : nouveau bureau
Le conseil de direction de l'Association des producteurs
de cinéma (APC), qui s'est réuni hier à la suite de
l'assemblée générale du 30 juin, a élu son nouveau
bureau pour un an. Celui-ci voit l'arrivée d'Alain
Benguigui (Sombrero Films) en tant que membre, en
remplacement de Farid Lahouassa (Vertigo Productions).
Le reste du bureau est donc renouvelé à l'identique :
Marc Missonnier (Fidélité Films) conserve la présidence ;
Anne-Dominique Toussaint (Les Films des Tournelles),
Eric Altmayer (Mandarin Cinéma), Alain Attal
(Les Productions du Trésor) et Jean-François Lepetit
(Flach Film) restent vice-présidents ; tandis que MarcAntoine Robert (2.4.7 Films) et Jean Cottin (Les Films
du Cap) sont réélus aux fonctions respectives de trésorier
et secrétaire. Enfin, Kristina Larsen (Les Films du
Lendemain) est toujours membre du bureau.
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
10/14
Nominations Fondation Alliance française : Jérôme Clément élu à la présidence
Jérôme Clément, ancien président d'Arte (19892011), a été élu le 26 juin président de la Fondation
Alliance française, a annoncé celle-ci sur son site
internet. Il succède à l'homme d'affaires Jean-Pierre de
Launoit, qui a créé la fondation en 2007. Au début de
l'année, Jérôme Clément a été candidat (malheureux) à la
présidence du Festival de Cannes (nos informations du
10 janvier).
_____________________________________________Programmes Virgin Radio : Laure Cohen et Clément Lanoue coanimeront la matinale avec Camille Combal
La comédienne et interprète Laure Cohen rejoindra,
à compter du 25 août, la matinale de Virgin Radio,
Virgin Tonic (6h-9h), au côté de Camille Combal, a
indiqué hier la station musicale du groupe Lagardère.
Laure Cohen a déjà officié, par le passé, sur la station
avec Arthur, sur Europe 2 (ancien nom de Virgin
Radio) ainsi que sur Rire & Chansons où elle a
coanimé C'est quoi ce bordel avec Laurent Baffie. Elle
s'est également fait connaître en 2007, sous le nom de
Koxie, en interprétant le single Garçon.
Camille Combal sera également entouré de Clément
Lanoue, présent cette année dans Touche pas à mon
poste ! sur D8 (groupe Canal+). Il a travaillé sur Europe 2,
RFM, Europe 1 et Radio FG. Comédien, il a interprété l'an
dernier au théâtre le one-man-show Cours d'amour.
Cette saison, la matinale de Virgin Radio était animée
par Christophe Beaugrand, qui rejoint l'équipe de Cyril
Hanouna sur Europe 1.
______________________________________________ Audiences Fun Radio : premiers succès dans les DOM
Deux ans après son lancement dans les départements
d'outre-mer avec 25 fréquences, Fun Radio enregistre
ses premiers succès en intégrant les classements
d'audience sur tous les territoires, s'est félicitée hier la
station dans un communiqué. Selon les résultats de
l'étude Métridom janvier-juin, publiée mardi par
Médiamétrie, Fun Radio atteint, à la Réunion, 4,1 % en
audience cumulée (AC), soit une progression de 17 %
sur un an (3,5 %) et de 20 % vs la vague précédente
(3,4 %), pour 1,8 % de pda (+0,1 pt sur un an). En
Martinique, l'AC s'inscrit à 2,6 % (+0,4 pt sur un an)
pour une pda stable à 1 %. Enfin, Fun Radio
Guadeloupe est à 2 % en AC (-0,2 pt sur un an et sur
une vague) pour 0,9 % de pda (stable sur un an et
+0,4 pt sur une vague).
Parallèlement, les pages Facebook Fun Radio des DOM
ont passé début juillet les 50 000 fans, précise le
communiqué.
_____________________________________________ Evénements Rencontres de Dijon : les débats à nouveau retransmis sur Dailymotion
Les
débats
des
24es
Rencontres
cinématographiques de Dijon, organisées par l'ARP,
seront, comme l'an dernier, retransmis sur
Dailymotion, a indiqué hier l'organisation. L'ARP en
profite pour remercier la plate-forme vidéo, hébergeur
« à la différence de YouTube, qui a décidé de devenir
éditeur ». La filiale d'Orange donnera notamment accès
à « Cinéastes ! », débat organisé entre cinéastes et
animé par un cinéaste, précise le communiqué.
_______________________________________________ Clin dʹœil Mercredi's tweets : Saada, Godefroy, Filippetti, Zolto...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@maxsaada Aucune discussion en cours avec Nabilla "@morandiniblog : Nabilla annonce qu'elle est en discussion
avec Canal Plus pour la rentrée"
@jeromegodefroy Hier : Nabilla en discussion avec @canalplus Aujourd'hui : @canalplus dément toute discussion avec
Nabilla 2 EXCLU sauce @morandiniblog
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
11/14
Clin d’œil @MrSeries C. Thomas, co-créa de #HIMYM, voit bien sa prochaine série, "drôle et dramatique", sur le câble où Netflix.
Itw prochainement sur @Telerama
@aurelifil Moment d'émotion avec Pierre Perret, Commandeur des A&L Bon anniversaire à l'amoureux des mots de la
vie & des autres
@MichaelZolto A quand un cross over entre Giuseppe et Pascal le grand frère ? #NRJ12 #MauvaisGout #JeSors
@mathieuge Un parieur français avait misé 3 euros sur un 7-0 de l'Allemagne contre le Brésil avec une cote de
750,00. (PMU)
(Tweets relevés le mercredi 9 juillet 2014)
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
BFM TV : Christophe Hondelatte officialise son arrivée le week-end à 20 heures
(Christophe Hondelatte, journaliste, interrogé par Carine Didier, Le Parisien, mercredi 9 juillet)
[Jusqu'alors animateur sur Numéro 23 et 13ème Rue,
Christophe Hondelatte va rejoindre BFM TV le 29 août
pour y présenter le journal à 20 heures et un talk-show de
22h à minuit.]
[…] Q : On vous a connu parfois sur les dents, piquant
des coups de gueule. Etes-vous pacifié ?
Christophe Hondelatte : Le bonhomme est pacifié.
Sortir de la 1re division, être moins en surchauffe fait
beaucoup de bien. Et je l'ai bien vécu. Je pense que
cela va rester. BFM TV m'accueille probablement au
meilleur moment de ma carrière. […]
Q : L'info en continu, c'est parfois commenter une porte
fermée pendant une heure.
CH : J'ai vu aussi certaines portes ne s'ouvrir que pour
BFM. Je connais les défauts de l'info continue : on prend
le risque de dires des choses qui mériteraient que l'on
tourne plus de dix fois sa langue dans la bouche. La
religion de BFM TV est de faire accéder le téléspectateur
à un maximum d'événements dont il était privé. C'est
excitant. J'espère que je saurai tempérer, recadrer. […]
Laurent Bon : le parcours du mystérieux producteur du Petit journal et du Supplément de Canal+
(David Doucet, Les Inrockuptibles, mercredi 9 juillet)
[Alors que Laurent Bon, ancien producteur du Grand
journal et maintenant producteur, avec Yann Barthès, du
Petit Journal et du Supplément sur Canal+ via la société
Bangumi, est un personnage mystérieux de l'audiovisuel.]
[…] Pour comprendre le personnage, le plus simple est
encore de remonter le temps. Né en 1968, Laurent Bon
est originaire d'Avignon. Autodidacte, il commence
comme reporter à Radio France Vaucluse à l'âge de
19 ans. […] [Après plusieurs expériences comme
journaliste dans les magazines Actuel, 20 ans, et Max, il
débute à la télévision.]
Le 24 avril 1994, lors de ses premiers pas à la
télévision comme chroniqueur sur France 3, Bernard
Rapp résume assez bien [son] état d'esprit : « Vous, vous
êtes un peu le jeune homme dans le vent. Vous savez où
vont les jeunes et ce qu'ils ont dans les oreilles. » […] [En
2003] Marc-Olivier Fogiel lui propose de prendre la
rédaction en chef d'On ne peut pas plaire à tout le
monde, la grande émission de talk de France 3. Avant de
le laisser partir, Arielle Saracco [qu'il connaît de 20 ans
et l'a fait entrer à Canal+ en 2001] le met en garde :
« "Je comprends que tu aies envie mais tu vas revenir
dans pas longtemps". Je savais qu'il préférait fabriquer
un programme de télévision incisif plutôt qu'un
programme sensationnaliste. » […]
L'occasion ne tarde pas à se présenter. […] A la rentrée
2004, Arielle Saracco rappelle son fils prodigue et lui
propose de travailler sur Le Grand journal. […] « Laurent a
tout de suite apporté à l'émission sa culture magazine avec
des angles et des magnétos dynamiques comme Le petit
journal », précise Saracco. « Laurent est arrivé en cours de
route mais il s'est battu pour diminuer le nombre de
chroniqueurs et pour enlever les marionnettes 3D ridicules qui
accompagnaient Denisot au début », confie un proche. […]
[En 2011], Le petit journal prend son envol. Et comme
dans tout divorce, la séparation des biens ne se fait pas
sans frictions entre Renaud Le Van Kim (producteur
historique de l'émission) et Laurent Bon. « C'est comme si
les Hauts-de-Seine prenaient leur indépendance,
fatalement le territoire de l'Ile-de-France diminuerait, ses
rentrées d'argent aussi », confie un chroniqueur. « Il y a
eu une bataille de ressources entre Laurent et Renaud au
moment de la scission. Aujourd'hui, force est de constater
que Laurent a gagné la bataille puisque l'audience du
Petit journal et supérieure à celle du Grand. » […]
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
12/14
Revue de presse Canal+ : un « projet important » pour améliorer la prescription de films
(Nathalie Coste-Cerdan, directrice du cinéma de Canal+, Franck Weber, directeur des acquisitions du cinéma
français, Laurent Hassid, directeur des acquisitions du cinéma étranger, interrogés par Julien Gester et Bruno
Icher, Libération, mercredi 9 juillet)
[…] Q : L'obligation vis-à-vis du cinéma n'est-elle pas
vécue par [Canal+] comme un fardeau ? […]
Nathalie Coste-Cerdan : Concernant notre supposé
droit de vie ou de mort sur un film, il faut bien rappeler
qu'il existe d'autres mécanismes de financement. Et
parfois, quand Canal n'est pas là, il est toujours possible
de faire les films dans des conditions différentes. […]
Franck Weber : Sur les 200 films par an produits par
le cinéma français, on en fait 110, ce qui signifie tout de
même qu'il y en a 90 qui existent sans nous. C'est donc
possible…
NCC : On ne se pose pas la question dans les mêmes
termes que vous. On se dit : le cinéma reste une
motivation très importante d'abonnement, nos clients en
veulent de toutes sortes, des familiaux le vendredi pour se
réunir autour du téléviseur, du cinéma d'auteur très
prestigieux le mardi, du cinéma de genre un peu clivant
parce que l'on est une chaîne payante, ce qui permet
d'être les seuls à en passer à 20h30 sans aucun
complexe. Bref, la seule problématique qui se pose à nos
yeux, c'est un besoin d'entreprise porté par une envie
culturelle de servir ces attentes et ces désirs. […]
Q : Le principal problème de la profusion des films,
nouveaux ou anciens, à disposition du public, c'est le
déficit de prescription…
NCC : Nous menons un projet important dans ce sens.
Cela consistera à promouvoir nos coups de cœur, les films
que l'on préfère, qui nous ont touchés, toutes cinéphilies
confondues. L'idée est donc de labéliser ces films et de
jouer ce rôle de prescripteur, notamment pour ceux qui
n'ont pas eu l'écho qu'ils méritaient lors de leur sortie en
salles. On fait un travail de salle d'art et essai, là.
Q : Dans quelle mesure êtes-vous attentifs à l'évolution
des pratiques de consommation ?
NCC : […] On s'adresse à des abonnés qui ont des
usages différents, en simultané par exemple, la famille
regardant un film à la télévision tandis que l'adolescent
regarde un autre film dans sa chambre sur la tablette.
Cela répond aussi à diverses injonctions que chaque
individu peut exprimer selon ses envies du moment. C'est
très différent de Netflix, qui a tendance à fournir le même
type de titres selon les goûts de l'usager, définis par un
algorithme. Nous, nous travaillons sur deux manières de
consommer des films, ce qui est déjà deux fois plus que
Netflix, en invitant nos abonnés à regarder des films dont
ils ne savent pas qu'ils ont envie de les voir.
Afrique : Canal+ aura fort à faire face aux entreprises chinoises sur les réseaux
(Alexis Delcambre et Alexandre Piquard, Le Monde, mercredi 9 juillet)
[Alors que Canal+ va se renforcer sur le marché
africain en y lançant A+ (lire « A la Une »).]
[…] Pour l'analyste Jérôme Bodin, de Natixis, cette
évolution montre que Canal+ veut sortir « d'une situation
où ses chaînes concernent surtout des expatriés et des
élites aisées et commence à intéresser la classe
moyenne ». […] Pourtant, Tidiane Dioh, responsable des
programmes médias à l'OIF, nuance l'enthousiasme :
« Les médias français ont vu l'étude de Natixis mais un
locuteur francophone ne sera pas forcément un lecteur ou
un téléspectateur. » « Il n'y a pas de public africain en
soi », ajoute Pascal Josèphe, dont l'ONG Media
Governance
Initiative
propose
d'accompagner
localement les procédures de lancement de la télévision
numérique terrestre (TNT).
La bataille dépasse le terrain des contenus. En
juin 2015, plusieurs Etats africains francophones doivent
passer de la diffusion analogique à la diffusion
numérique et attribuer des fréquences de TNT. C'est un
enjeu majeur pour tous les acteurs, pas seulement les
français comme Canal+. Le chinois Startimes et le sudafricain GoTv font figure de grands rivaux. Et sur ce
terrain, les français ne partent pas favoris. « Les groupes
chinois apportent simultanément des financements, la
construction des réseaux et des opérateurs de contenus,
alors que les sociétés de l'Hexagone se présentent en
ordre dispersé », constate un observateur. […]
_________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d’aujourd’hui et de demain
Aujourd’hui
12:30
France 5, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 56 22 92 51
(reporté) CSA, présentation et signature de la charte de qualité pour l'usage de la langue des signes
française dans les programmes télévisuels. Contact : [email protected]
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
13/14
Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
EN FAMILLE
Attention
Les « Zoom programme » sont exclusivement disponibles
dans la version de Satellifax
adressée aux abonnés.
ou en achat à l’unité.
Informations abonnement : Véronique Olasz
01 40 29 47 48 / [email protected]
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences
Jeudi 10 juillet 2014
14/14
Deux fois par mois, retrouvez les formats qui font les succès des chaînes étrangères, et créent les tendances internationales. MA MA TING WO SHUO Titre original Titre local Pays de diffusion Genre Pays d’origine Mots clés Pays de production Production Réalisateur Casting Ma Ma Ting Wo Shuo Chine Divertissement / Téléréalité Chine Éducation – Famille –Jeunesse Chine Beijing Satellite TV Channel / iQIYI.COM Xu Yang Le Jia, Tao Jingying, Zhong Liti, Wang Yan, Mai Hongmei, Liu Liu Chaîne BTV1 Sat Résumé Description Environnement Durée 60 minutes Diffusion Hebdomadaire (dimanche) Horaire 21:08 Ma Ma Ting Wo Shuo (Maman écoute moi) est un programme chinois dans lequel des mères sont confrontées à leurs enfants invités à exprimer leurs opinions sur la société et plus particulièrement sur l’éducation qu’ils reçoivent. 20 enfants âgés de 6 à 12 ans ont été sélectionnés parmi plus de 2 000 candidats pour représenter la génération d’après l’an 2000. Sur le plateau, ils peuvent ouvertement et librement faire part de leurs problèmes, leurs mécontentements, leurs doutes mais aussi leurs espoirs et leurs rêves. Au travers de ces récits d’enfants, les parents sont invités à se remettre en question et reconnaître les erreurs commises dans leurs éducations. Dans chaque épisode une maman célèbre et quatre autres mères sont conviées à parler de la façon dont elles élèvent leurs progénitures. En première partie, un enfant se confie sur les difficultés qu’il rencontre avec sa mère, laquelle vient ensuite défendre sa position. Les 20 « enfants juges » prononcent alors un verdict sur ce conflit familial. S’ils rendent une décision en faveur de la mère, cette dernière se voit remettre un cadeau, dans le cas contraire elle est envoyée dans la cabine mystérieuse pour s’expliquer avec son enfant qui peut la punir. Ce programme est précédé par la série « Ai De Duo Mi Nuo » et est suivi par le talk‐show « Yang Lan Fang Tan Lu ». Il est en compétition avec l’émission de variétés « Zhong Guo Cheng Yu Da Hui » sur CCTV1, le bulletin d’informations économiques «Jing Ji Ban Xiao Shi» sur CCTV2 , le jeu «Huang Jin 100 Miao» sur CCTV3, la série «Jiu Si Yi Sheng » sur CCTV8, le documentaire « Huan Yu Shi Ye » sur CCTV9, le documentaire « Ai Chuan Wan Jia » sur Anhui TV SAT, la série «Xiao Ba Ba» sur Guangxi SAT, le documentaire « Bai Nian Chao‐Zhong Guo Meng » sur Henan SAT, le programme de dating « Fei Cheng Wu Rao » sur JiangSu SAT, le talent show « Shei Neng Dou Le Xi Ju Ming Xing » sur Jiangxi SAT, la série « Cuo Er » sur Shandong TV, la téléréalité « Hua Yang Ye Ye » sur Dragon TV et la série « Lian Lian Bu Wang » sur Zhejiang SAT. Première diffusion du programme Jour Dimanche Date 29/06/2014 Horaire 21:08 Durée 60 minutes 4+ 15‐44 15‐34 TM% PdA% TM% PdA% TM% PdA% Performance du programme 0,3 0,9 0,3 1,1 0,3 1,3 Performance moyenne de la chaîne (Prime time) 0,9 0,8 0,8 Le programme a enregistré une PdA moyenne de 0.9% auprès de l’ensemble des téléspectateurs, alors que la chaîne performe à 0.9% auprès de cette cible en prime time. Source: Eurodata TV Worldwide / CSM Media Research Retrouvez les nouveaux programmes à l’origine des tendances TV internationales sur www.e‐nota.com Pour plus d’informations, contactez: Alexandre Callay ‐ Directeur Eurodata TV Worldwide / [email protected] / Tel: +33 (0) 1 47 58 36 24