CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR
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RAPPORT DE CERTIFICATION CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE 176 av de montolivet Bp 58 13012 Marseille OCTOBRE 2016 SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 1. LES OBJECTIFS DE LA CERTIFICATION 2 2. LA CERTIFICATION V2014 2 3. LES NIVEAUX DE CERTIFICATION 3 4 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 4 2. LES FICHES PAR THÉMATIQUE 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT 6 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 8 1. DÉCISION DE CERTIFICATION 8 2. AVIS PRONONCÉS SUR LES THÉMATIQUES 8 3. BILAN DES CONTRÔLES DE SÉCURITÉ SANITAIRE 8 4. PARTICIPATION AU RECUEIL DES INDICATEURS GÉNÉRALISÉS PAR LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ 5. SUIVI DE LA DÉCISION 8 8 9 PROGRAMME DE VISITE 1. LISTE DES THÉMATIQUES INVESTIGUÉES 9 2. LISTE DES ÉVALUATIONS RÉALISÉES PAR LA MÉTHODE DU PATIENT-TRACEUR 9 10 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 11 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 16 DROITS DES PATIENTS 21 PARCOURS DU PATIENT 26 DOSSIER PATIENT 32 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 38 GESTION DES ÉQUIPEMENTS ET PRODUITS AU DOMICILE DU PATIENT 44 49 ANNEXE CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 1 INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire qui intervient périodiquement tous les 4 ans. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. La certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les « pratiques exigibles prioritaires » (PEP). Ce double regard permet à la certification de s'adapter aux diverses situations des établissements et offre à ces derniers un diagnostic régulier favorisant l'actualisation des plans d'actions d'amélioration, tant sur les apects managériaux que sur les aspects opérationnels. Pour la V2014, la HAS a choisi une approche par thématique. Une liste de thématiques a été établie qui fait la correspondance avec les critères du Manuel de certification. 2 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Pour chaque établissement, la Haute Autorité de santé établit un programme de visite comprenant : 1. Des audits sur : • des thématiques communes à tous les établissements de santé ; • des thématiques spécifiques à l'établissement définies par la HAS après analyse du compte qualité de l'établissement, du document d'interface HAS-établissement-Tutelles et de toute autre information dont elle a eu connaissance. • et, par exception, sur des thématiques supplémentaires ajoutées en visite dans le cas où un dysfonctionnement est observé sur une thématique non inscrite au programme initial de visite. 2. Des investigations selon la méthode du patient-traceur : cette dernière permet d'évaluer la prise en compte des critères de la certification dans le registre de la prise en charge réelle d'un patient. Le présent rapport rend compte de l'évaluation réalisée par les experts-visiteurs sur l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité (avec une obligation de résultat sur des critères jugés prioritaires - les PEP) ainsi que sur la maturité des démarches qualité risques, en particulier leur déploiement au plus près des équipes et de la prise en charge des patients. Etabli après une phase contradictoire avec l'établissement, le rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3. Les niveaux de certification Sur chaque thématique investiguée en visite, la Haute Autorité de santé peut prononcer : - des recommandations d'amélioration, - des obligations d'amélioration, - des réserves. Les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves traduisent le niveau de maturité de chaque thématique évaluée c'est-à-dire la capacité de l'établissement à maitriser les risques identifiés, à atteindre les objectifs de la thématique et à fonctionner selon un dispositif d'amélioration continue. La maturité de chaque thématique est fondée sur les conformités et écarts identifiés au cours de la visite de certification, pour chaque sous-étape du « PDCA » ; l'ensemble répondant à la définition d'un niveau de maturité objectivé dans une grille de maturité établie par la HAS. Dans certaines situations, les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves peuvent traduire l'existence d'une situation à risque pour les personnes non maitrisée par l'établissement. Au final, la HAS décide, les niveaux de certification suivants : - une décision de certification (A), - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs recommandations d'amélioration (B) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs obligations d'amélioration (C) (et d'éventuelles recommandations d'amélioration) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de non-certification (E). La HAS peut également décider de surseoir à statuer pour la certification (D) en raison de réserves sur les thématiques investiguées en visite, ou d'un avis défavorable à l'exploitation des locaux rendu par la commission qui en est chargée dans chaque département. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 3 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. Lexique des termes utilisés Audit de processus : Sigle AP Conformité Méthode qui consiste à évaluer le management, l'organisation et la mise en œuvre effective d'un processus (une des thématiques V2014) afin de mesurer sa conformité aux exigences et sa capacité à atteindre les objectifs. Mené selon la logique du « PDCA », l'audit de processus analyse les contributions respectives des responsables du processus et des acteurs de terrain, la manière dont le management mobilise les équipes opérationnelles, mais également la capacité des équipes opérationnelles à rétroagir sur les pilotes du processus. Satisfaction à une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Non satisfaction d'une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Chaque écart est étayé d'une preuve et de sa source. Elément-clé d'une thématique nécessitant une investigation obligatoire par l'expert-visiteur et une mention systématique dans le rapport qu'il s'agisse d'une conformité ou d'un écart. Ecart Elément d'investigation obligatoire Maturité Méthode PDCA Sigle P / D / C / A Objectifs et programme de visite Patient traceur : Sigle PT Preuve Qualification des écarts Traduction, pour chacune des sous-étapes du PDCA des thématiques investiguées, du niveau atteint par l'établissement dans la maîtrise de la définition et de la structuration de son organisation, de la mise en œuvre opérationnelle et de la conduite des actions d'évaluation et d'amélioration. On distingue 5 niveaux de maturité : fonctionnement non défini, de base, défini, maîtrisé, optimisé. Sigle représentant la Roue de Deming ou le cycle d'amélioration continue de la qualité : - P = Plan : prévoir - D = Do : réaliser - C = Check : évaluer - A = Act : agir ou réagir Les objectifs de visite, établis en amont de la visite par la HAS, consistent à contextualiser les audits sur des thématiques communes à tous les établissements, motiver le choix des audits sur des thématiques spécifiques à l'établissement (1 à 3 audits) et définir les investigations selon la méthode du patient-traceur. Cela se traduit, pour chaque établissement, par l'élaboration d'un programme de visite. Méthode d'évaluation rétrospective qui consiste, à partir d'un séjour d'un patient hospitalisé, à évaluer les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise en charge. Justification de l'écart, c'est-à-dire ce qui a été observé ou entendu au travers des différents entretiens, visites terrain ou patient traceur. Niveau de criticité de l'écart identifié et conformité en synthèse collective. Il existe en 3 niveaux de qualification : - Point sensible : o Ecart qui n'entraîne pas de risque direct pour le patient ou les professionnels. o Ou, écart qui n'entraîne pas de risque de rupture de système (par exemple, par manque d'antériorité, de structuration et/ou d'appropriation). - Non-conformité : o Ecart entraînant un risque direct pour le patient ou les professionnels o Ou, écart indiquant une rupture du système. - Non-conformité majeure : o Ecart indiquant des faits ou manquements mettant en jeu la sécurité des patients ou des professionnels de manière grave et immédiate et pour lequel il n'existe aucune mesure appropriée de récupération ou d'atténuation o Ou, absence ou défaillance totale du management d'une activité sur une thématique donnée. Référentiel applicable Exigences du manuel de certification, incluant la réglementation et les éléments issus du processus décisionnel de la HAS. 4 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 2. Les fiches par thématique Chaque fiche est constituée de deux parties : 2.1 La caractérisation générale qui précise la problématique de la thématique. Cette partie, élaborée par la HAS, est identique pour tous les établissements de santé. 2.2 Les résultats de l'établissement : a. Une représentation graphique permet à l'établissement de visualiser son niveau de maturité à partir des colorations obtenues et d'évaluer sa marge de progrès. b. Une synthèse générale sur le niveau de maîtrise de la thématique. Rédigée selon les étapes du PDCA, elle présente les conformités et les écarts observés lors de l'audit processus et intègre le cas échéant, les constats des évaluations par patient-traceur. c. Un tableau des écarts qui recense l’ensemble des écarts relevés, tels qu'énoncés dans la synthèse. Chaque écart y est qualifié et rattaché au référentiel applicable. Non publié, ce tableau n'est à disposition que de l'établissement qui peut ainsi savoir précisément, ce qui doit être amélioré. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE Adresse 176 av de montolivet 13012 Marseille Département / région BOUCHES-DU-RHONE / PACA Statut Public Type d'établissement Centre Hospitalier Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse Entité juridique 130001928 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL 176 av de montolivet Bp 58 13012 Marseille 12eme Etablissement de santé 130809908 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE-SLD 176 av de montolivet 13012 Marseille Etablissement de santé 130809015 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE 176 av de montolivet Bp 58 13012 Marseille Activités Type de prise en charge Activités HAD HAD MCO Nombre de lits d'hospitalisation Nombre de places d'hospitalisation partielle Nombre de journées d'HAD / / / Médecine 43 5 7405 SLD SLD 150 / / SSR SSR 51 / / Secteur faisant l'objet d'une / reconnaissance externe de la qualité Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements 6 Oui CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Regroupement / Fusion / Arrêt et fermeture d'activité / Création d'activités nouvelles ou reconversions - Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP) : ouverture depuis le 01/03/12 - Labellisation des consultations mémoire depuis le 30/04/12 - Ouverture d’un hôpital de jour gériatrique de 5 places depuis le 02/05/12 - Augmentation de la capacité de l’HAD en 2013 (passage de 15 à 20 places). CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 7 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 1. Décision de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent rapport, issus de la visite sur site, la Haute Autorité de santé décide : - la certification de l'établissement avec recommandation d'amélioration (B). 2. Avis prononcés sur les thématiques Recommandations d'amélioration Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient 3. Bilan des contrôles de sécurité sanitaire Les données relatives aux contrôles et inspections réalisés au sein de l'établissement ont été transmises par l'établissement et sont publiées au sein du présent rapport. Elles ont été visées par l'Agence Régionale de Santé. 4. Participation au recueil des indicateurs généralisés par la Haute Autorité de santé La participation de l'établissement au recueil des indicateurs de la Haute Autorité de santé est effective. 5. Suivi de la décision La Haute Autorité de santé appréciera au travers de la transmission du prochain compte qualité la démarche de management de la qualité et des risques de l'établissement. Le prochain compte qualité sera transmis à la Haute Autorité de santé 24 mois après le précédent compte qualité. 8 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 PROGRAMME DE VISITE La Haute Autorité de santé a défini des objectifs de visite, établis sous forme d'une liste de thématiques à auditer et de patients-traceur à réaliser. Seuls les audits de processus inscrits dans les objectifs de visite font l'objet du présent rapport. Dans le cas où un dysfonctionnement est observé en cours de visite sur une thématique non inscrite au programme de visite, les experts-visiteurs peuvent conduire des investigations supplémentaires et ajouter cette thématique au programme. 1. Liste des thématiques investiguées MANAGEMENT Management de la qualité et des risques Gestion du risque infectieux PRISE EN CHARGE Droits des patients Parcours du patient Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient FONCTIONS SUPPORTS Gestion des équipements et produits au domicile du patient 2. Liste des évaluations réalisées par la méthode du patient-traceur PT Population Secteurs d'activité / services Pathologie Mode d'entrée Type de parcours PEC 1 Personne âgée CSG Mésothéliome Programmée Domicile - CSG MCO 2 Personne âgée UCC Troubles cognitifs Programmée Institut du cancer - UCC SSR 3 Personne âgée SLD programmé CSG - SLD SLD 4 Adulte HAD syndrome parkinsonien chutes à répétition Cancer vessie métastasé Programmée SSR CGD - HAD HAD CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 9 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE 10 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale, collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet managérial. De plus, cette démarche globale doit intégrer la préparation aux situations sanitaires exceptionnelles dans le cadre du plan blanc. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 11 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L’établissement a défini une stratégie de Management de la qualité et des risques intégrée à son Projet d’Etablissement validé par les instances. L’axe « qualité » du Projet d’Etablissement 2011/2015 reprend en effet trois des sept axes du projet précédent : - mettre en place une prise en charge personnalisée et de qualité, - créer une dynamique managériale, - garantir la sécurité des patients. Une cartographie des risques a été réalisée en 2012/2013 par une étude conduite, au niveau de l’établissement et selon la méthode AMDEC, par un groupe de travail multidisciplinaire visant à identifier les risques et points critiques des différents parcours patient. L’établissement a actualisé sa démarche d’évaluation des risques a priori à l’occasion de l’élaboration du Compte Qualité suivant une méthode validée par le CCQGREC et le Directoire. L’établissement a défini des actions d’amélioration pour chaque thématique, actions intégrées dans son Programme Qualité, formalisé et priorisé. La CRU est informée des actions qualité sécurité des soins, de l'évolution du PAQSS d'établissement. La participation des représentants des usagers porte sur la validation de la stratégie, avec une attention toute particulière portée sur l'inscription des éléments d'amélioration identifiés par eux-mêmes, et leur mise en oeuvre. La stratégie ainsi définie est déclinée dans un plan d'actions comportant onze actions à conduire sur cinq ans. Il est à noter également que le CPOM 2012/2016 mentionne dans ses priorités de « développer une stratégie active de renforcement de la qualité et de la sécurité des soins ». Le Programme Qualité Gestion des Risques est établi pour cinq ans également, et fait l’objet d’un suivi en Comité de Coordination Qualité, Gestion des Risques Evaluation et Certification (CCQGREC). Toutefois, le Programme Qualité Gestion des Risques ne reprend pas tous les plans d'action qualité définis dans l'établissement (excepté pour le parcours patient) : les actions d’amélioration issues du compte qualité « parcours patient au niveau de chaque secteur d’activité (CSG, SSR, UCC, USLD et HAD) » ainsi que les actions d’amélioration identifiées avec les équipes médico-soignantes lors de l’opération « un mois avec vous et pour vous » réalisées dans les unités de CSG et CSA-UCC y sont déclinées ; les actions issues des REX et autres actions conduites dans les Services n'y sont pas intégrées. Suite à la recommandation émise par la HAS suite à la dernière visite de certification sur « l’organisation et l’évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)», une politique a été formalisée et validée en CME en décembre 2015. L’Etablissement, par le canal de la sous-commission EPP, a arrêté une stratégie de développement des EPP avec des objectifs déclinés dans le compte qualité (déploiement des EPP sur chaque parcours patient et auprès du personnel soignant, développement des EPP basées sur les pertinences de soins), en associant le personnel et avec une politique de communication (CME CME- CSIRMT, Directoire, Conseil de surveillance, Lettre de la Direction, Journal de l’hôpital). En conclusion, la stratégie de l'établissement est clairement établie et intègre la stratégie EPP, les obligations légales et réglementaires ainsi que la gestion de crise. Elle se décline dans un programme formalisé et priorisé. ORGANISATION INTERNE Le Comité de Coordination Qualité Gestion Des Risques Evaluation Certification (CCQGREC) animé par la Responsable Qualité et le Médecin coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins, et composé, en plus des personnes sus citées, de dix membres (Directeur, Président de CME, Directeur Qualité, Directeur des soins, Chefs de pôle, Cadres supérieurs de santé et qualiticienne), est la structure de pilotage de la démarche qualité Qualité Gestion Des Risques. Il propose des objectifs au Directoire, recense et suit les actions d’amélioration de la qualité à travers son Programme Qualité Gestion des risques. Il travaille en étroite relation avec la grande majorité des autres instances de l’établissement (COMEDIMS, CLIN, COMATB, CLUD…). C’est sur sa proposition qu’a été précisé le mode d’élaboration du compte qualité de l’établissement. La Cellule opérationnelle de la gestion des risques et de la Qualité, composée de 17 membres (CGDRAS, Cadres de santé, Médecins, IDE hygiéniste et Services techniques), est la « cheville ouvrière « du CCQGREC. Elle s’est réunie trois fois en 2014 (avec un taux de participation moyenne des membres de 51%) pour analyser les fiches de déclarations d’incident et établir leur taux de criticité. Elle participe aussi à l’identification des risques a priori, et au retour d’expérience dans les Services. 12 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 La CME s’implique à travers ses sous-commissions : sous-commission des EPP, Lutte contre les infections nosocomiales, COMATB, sous-commission éthique. Chaque vigilance sanitaire est rattachée à l’une des souscommissions de la CME. L’établissement s’est engagé dans une démarche d’évaluation des EPP en créant uns sous-commission de la CME en 2008. Cette sous-commission, composée du Président de la CME, des chefs de pôle, de deux médecins, de la pharmacienne, de deux médecins, s’est ouverte aux Cadres supérieurs de santé. Son fonctionnement est prévu par le règlement intérieur arrêté en février 2012. Elle se réunit régulièrement (cinq fois en 2015 et rédige un rapport d’activité). Une organisation est définie pour permettre le déploiement et la mise en œuvre de démarches d’EPP, avec l’engagement actif des professionnels. Un médecin assure à 10% de son temps, la fonction de Coordonnateur de la Gestion des risques associés aux soins (CGDRAS). L’impulsion, la mise en place et la coordination des actions d’amélioration de la qualité reposent sur un secteur « qualité/GDR » confié à une Responsable qualité, assistée d’une qualiticienne ; toutes deux disposent d’une fiche de poste et administrativement parlant, sont rattachées au Directeur des soins. L’établissement dispose des ressources humaines (le plan de formation comprend plusieurs actions en lien direct avec l’amélioration de la qualité et la prévention des risques) et matérielles pour mettre en place sa politique. Les ressources documentaires sont également disponibles. En conclusion, l'organisation mise en place pour piloter le management de la Qualité et de la Gestion Des Risques est claire, fonctionnelle, les responsabilités sont définies et la gestion des interfaces et des circuits permet les échanges avec les professionnels. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Les professionnels sont sensibilisés aux actions d'amélioration de la prise en charge des patients par le biais de l'encadrement. Ils ont été mobilisés dans le cadre de l'élaboration du Programme qualité, plus particulièrement lors de l'élaboration du compte qualité. Toutefois, le programme qualité de l'établissement n'est pas décliné au niveau de chaque secteur : les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Les responsables des secteurs trouvent sur le portail intranet de l'établissement le programme qualité de l'établissement, disposent de plans d'actions identifiées suite aux analyses de risques, aux REX erreurs médicamenteuses, mais ces divers plans ne sont pas réunis en un seul document permettant à ces responsables et leurs équipes d'avoir une vision claire des objectifs spécifiques à atteindre. La Cellule opérationnelle de la gestion des risques veille à la mise en place d'un retour d'expérience pour les événements indésirables d'un certain niveau de criticité. Des actions d’évaluation, et notamment d’EPP (18 EPP en cours, sans compter les patients traceurs), sont engagées dans les différents services. Les professionnels sont informés de leurs résultats par le pilote. Le tableau des EPP est présenté en CME. Un tableau simplifié est accessible sur le site intranet de l’établissement. Au regard des résultats, des actions correctives sont engagées pour certaines d’entre elles et sont suivies. Des actions d’amélioration de la qualité sont conduite dans les différents Services : c’est le cas des actions décidées suite à la démarche « un mois avec vous et pour vous » engagée depuis 2014 par la Responsable Qualité dans chaque Service, pour identifier les principaux risques du parcours patient. En conclusion, les professionnels des différents secteurs sont sensibilisés et impliqués dans la mise en œuvre des actions, des corrections interviennent si nécessaire. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences humaines, en matériels et en locaux sont disponibles et adaptées aux risques et aux besoins liés aux activités. Les personnels du Service Qualité sont formées, disposent d’une fiche de poste et leur compétence est reconnue par l’ensemble des professionnels. Plusieurs actions de formation en lien direct avec l’amélioration de la qualité et la prévention des risques sont disponibles pour les professionnels. Parallèlement à la formation sur l’annonce d’un dommage associé aux soins (suivie par 79 agents en 2013), d’autres formations ont été inscrites au Plan de formation, dont « la gestion des risques et les erreurs médicamenteuses (suivie par 95 personnes en 2014) et la formation »patient traceur ». Une journée d’accueil est régulièrement organisée pour les nouveaux arrivants. L’élaboration et la gestion des documents qualité fait l’objet d’une procédure connue et vivante. De nouveaux documents sont créés et diffusés chaque année (76 au total entre 2012 et 2014) ; les autres sont révisés régulièrement (30 documents révisés sur la même période). Les professionnels savent comment accéder aux ressources documentaires sur intranet. Pour les inciter à le faire encore davantage, l’établissement vient de diffuser une nouvelle version de la procédure des procédures, et a engagé un CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 13 gros travail de simplification des procédures. Les professionnels disposent au sein de chacune des unités et des secteurs des équipements et matériels nécessaires à la réalisation de tâches dans le respect de la qualité et de la sécurité des soins. Diverses procédures et conduites à tenir formalisent la réalisation de ces tâches. L’établissement communique, tant sur les informations à connaître que sur les actions engagées en matière de qualité via différents supports : journal interne (Gérontorama), Lettre de la Direction, mais aussi via intranet (rubrique actualités). DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L’établissement a mis en place un dispositif de gestion des plaintes et réclamations impliquant les professionnels et les usagers. Chaque plainte a fait l’objet d’une réponse. Les usagers sont bien impliqués, notamment par le canal de la Commission des Usagers. Des retours d’expérience (REX) et des analyses REVMED sont engagés après la survenue de tout EIG lorsqu’il s’agit de médicaments. L’établissement dispose de procédures à suivre en cas de crise : plan blanc, procédure de gestion d’une épidémie, protocoles d’urgences vitales, alerte canicule, etc. Les professionnels connaissent les dispositifs à suivre (et l’ont montré dernièrement en se mobilisant pour faire face à une situation de crise provoquée en SSR par la détection d’une BHRE en début d’année 2016). Ils ont effectué un exercice de simulation Plan Blanc en janvier 2010. L’établissement communique, tant sur les informations à connaître, que sur les actions engagées en matière de qualité via différents supports : journal interne (Gérontorama), Lettre de la Direction, mais aussi via intranet (rubrique actualités) En conclusion, les professionnels des différents secteurs connaissent, mettent en œuvre et tracent les actions engagées. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Le fonctionnement du processus Management de la qualité et des risques est régulièrement évalué. La satisfaction des usagers est suivie par le biais des questionnaires de satisfaction auprès des patients, dont les résultats sont exploités. L’établissement assure un suivi régulier des indicateurs nationaux, lui permettant de constater l’efficacité de certains processus. Un bilan Qualité Gestion Des Risques est établi chaque année, regroupant les bilans de la sous-commission de la lutte contre les événements indésirables, la COMATB, la COMEDIMS, la sous-commission douleur. Ce bilan intègre notamment le résultat des REX conduits dans l’année (une douzaine de REX par an). Les pôles disposent de tableaux de bord dans lesquels apparaissent les résultats de l’évolution des indicateurs nationaux (IQSS) et ceux des enquêtes de satisfaction. L’établissement a le projet d’établir un état des lieux de tous les indicateurs existants pour mettre en place un seul tableau présentant les indicateurs les plus pertinents et d’en assurer le recueil régulier. L’établissement a prévu de réaliser des mesures d’impact des démarches d’EPP sur le terrain, dans son plan d’action du Compte qualité. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS L’établissement inscrit des actions à son Programme Qualité gestion des risques en fonctions des résultats des évaluations qu’il conduit au travers des évaluations internes (audits, EPP, questionnaires de satisfaction…), des d’évaluations externes (visites de certification…). Les actions d'amélioration ainsi engagées s'articulent bien avec le Programme Qualité. L'établissement actualise son programme qualité en tenant compte des résultats des évaluations réalisées. L'établissement mesure régulièrement l'impact des actions engagées à l'aide d'indicateurs nombreux et variés. Les professionnels sont informés des résultats d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins par le site intranet et les divers affichages dans les secteurs. Les résultats des questionnaires de satisfaction auprès des patients sont rendus publics chaque année, les événements indésirables sont présentés à la CRUQPC. 14 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P / Définition de la stratégie PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats NC Ecart /preuve(s) Le Programme Qualité ne reprend pas tous les plans d'action qualité définis dans l'établissement. Les actions d’amélioration issues du compte qualité « parcours patient au niveau de chaque secteur d’activité (CSG, SSR, UCC, USLD et HAD) » ainsi que les actions d’amélioration identifiées avec les équipes médico-soignantes lors de l’opération « un mois avec vous et pour vous » réalisées dans les unités de CSG et CSA-UCC y sont déclinées ; les actions issues des REX et autres actions conduites dans les Services n'y sont pas intégrées. Le programme qualité de l'établissement n'est pas décliné au niveau de chaque secteur. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Critère V2010 8a 8a Les actions d'amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. PS 8a Le PAQSS ne comprend pas toutes les actions des audits par exemple. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 15 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Gestion du risque infectieux » vise à évaluer que l'établissement a établi et mis en œuvre un programme de maîtrise du risque infectieux adapté à son activité et en cohérence avec les objectifs nationaux. Ainsi, les activités à haut risque infectieux, telles que la réanimation, la néonatalogie, et les activités des secteurs interventionnels exigent un haut niveau de prévention et de surveillance. Le bon usage des antibiotiques doit permettre d'apporter le meilleur traitement possible au patient et de limiter l'émergence de bactéries résistantes. Il repose sur un effort collectif de l'ensemble des professionnels de santé. En outre, l'hygiène des locaux est un des maillons de la chaîne de prévention des infections nosocomiales. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 16 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie de lutte contre les infections nosocomiales, formalisée dans un document réactualisé en décembre 2015. Ses objectifs concernent aussi bien les patients, que les personnels et les visiteurs ; ils s’inscrivent dans la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de l’établissement : - impulser et coordonner la gestion a priori du risque infectieux nosocomial, - impulser et coordonner la gestion du risque a posteriori, - promouvoir la formation et l’information. Les risques retenus dans le compte qualité l’ont été par l’équipe opérationnelle d’hygiène, en lien avec les correspondants hygiène des Services, et en concertation avec la Direction des soins et le Médecin CGDRAS, à partir des données fournies par les indicateurs LIN, ainsi que par d’autres indicateurs suivis par l’établissement, par les événements indésirables survenus, comme les BMR. Les risques retenus ont été validés par la Commission LIN et par la CME. Les objectifs définis sont adaptés aux risques priorisés, et se déclinent en différentes actions intégrées dans le Programme qualité, avec des échéances et des indicateurs mesurables. ORGANISATION INTERNE L'établissement a défini une organisation formalisée pour piloter le processus. Le président du CLIN pilote le processus Gestion du risque infectieux. Les rôles et responsabilités sont identifiés. Les ressources humaines sont prévues : La sous-commission de la CME en charge de la lutte contre les infections nosocomiales anime et coordonne le programme annuel de lutte contre les infections nosocomiales. Cette sous-commission adhère au comité de coordination des CLIN de la région (Co CLIN). La sous-commission des antibiotiques (COMATB) est chargée d’impulser et de coordonner des actions en matière de bon usage des antibiotiques. L’Equipe Opérationnelle d’hygiène contribue à la définition du programme de prévention des infections nosocomiales, veille à la mise en place du programme d’actions de lutte contre les infections nosocomiales, élabore et diffuse des protocoles/procédures, contribue à la définition et la mise en place des actions de formation à l’hygiène, participe aux recueil de données, etc. Des correspondants d’hygiène hospitalière, un correspondant médical et des correspondants paramédicaux existent dans tous les Services ; ils disposent d’une fiche de mission et participent activement aux réunions mensuelles organisées par l’EOH. Le référent ATB est désigné et dispose d’une fiche de poste. Sont définies : - les modalités de travail entre l’EOH et le médecin CGDRAS, - les modalités de travail entre le référent ATB, la pharmacie et le laboratoire d’analyses La collaboration entre la Pharmacie, l’EOH, le référent ATB et le laboratoire est organisée et régulière. L’entretien des locaux communs hors unités de soins, à l’exception de l’HDJ et des consultations, est confié à une société extérieure, dont le contrat de prestation prévoit l’accord de l’EOH sur la nature des produits utilisés et la possibilité de contrôles bactériologiques. Le dispositif de signalement externe des Infections nosocomiales à caractère particulier est en place. De nombreux indicateurs sont prévus : en dehors des indicateurs nationaux, l’établissement a mis en place des indicateurs spécifiques comme le taux annuel de résistance des entérobactéries pour les infections urinaires, dans le cadre d’une EPP, et le taux ECBU stériles par rapport aux ECBU réalisées. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L’établissement veille à communiquer sur les risques et actions engagées, d’une part en présentant son programme et son rapport d’activité de lutte contre les Infections nosocomiales aux différentes instances et aux représentants des usagers, d’autre part en organisant des réunions avec les correspondants en hygiène pour que ces informations soient relayées auprès des personnels. Des réunions à thème sont organisées dans les Services (lésions cutanées, perfusions sous-cutanées, clostridium difficile…). En 2014, ce sont près de 135 réunions traitant d’hygiène qui se sont tenues sur le site. L’implication des personnels est réelle, de par la connaissance des protocoles en vigueur et des principaux risques potentiels, et ce, grâce à l’impulsion donnée par l’IDE hygiéniste. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 17 Tous les personnels rencontrés se sont montrés très sensibilisés aux précautions d’hygiène. Une formation hygiène est intégrée dans le programme de la journée des nouveaux arrivants. Les responsables s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues dans le cadre de supervisions et de participation à des audits pilotés par l'EOHH. Ils informent les professionnels des résultats et des actions d'amélioration à mener en lien avec l'équipe opérationnelle d'hygiène. Toutefois, la démarche institutionnelle de l'établissement n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs : les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L’EOH est composée de 0,3 ETP médecin (trois médecins, dont le CGDRAS), 0,80 ETP d’IDE et 0,3 secrétaire ; un renfort de 0,5 IDE est prévu. Des correspondants d’hygiène hospitalière existent dans tous les Services : un correspondant médical et des correspondants paramédicaux. Ils disposent d’une fiche de mission et participent activement aux réunions mensuelles organisées par l’EOH. Ces réunions donnent lieu à des compte-rendus. Des formations sur l’hygiène sont organisées : utilisation du chariot « petit déjeuner », « premier soin = le repas », hygiène alimentaire et restauration collective, transmission croisée et précautions d’hygiène renforcées, hygiène hospitalière, etc. Concernant les bonnes pratiques d’administration des antibiotiques, des formations sont organisées au moins une fois par an. De nombreuses procédures/protocoles existent (précautions standard, précautions d’hygiène complémentaires, tri des déchets en unités de soins, entretien et désinfection de locaux particuliers….) et font l’objet d’un réexamen afin de les rendre encore plus opérationnels pour les personnels. Un accent particulier est mis sur la surveillance des BMR (110 mises en évidence de BMR ont été faites en 2014 chez 84 patients) et l’établissement participe au réseau de surveillance BMR Des dispositions sont prévues pour gérer une épidémie. Il existe une procédure de surveillance des BMR aux ATB et un plan de maîtrise d’une épidémie à bactéries hautement résistantes. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les formations sont suivies : 174 agents ont suivi une formation à l’hygiène en 2013/2014 , dont plus d’une centaine pour la seule année 2014. Seules deux actions de formation ont dû être annulées faute de participants Les formations aux antibiotiques, organisées au moins une fois par an, sont très suivies : 13 médecins ont suivi la session de décembre 2015. 32 agents ont participé à la dernière réunion d’information « grippe saisonnière ». Les professionnels connaissent les protocoles et savent où les trouver s’ils veulent s’y référer. L’EOH a engagé un travail de simplification pour permettre aux professionnels de s’approprier plus facilement les conduites à tenir. En ce qui concerne le bon usage des antibiotiques, le pharmacien dans le cadre de son analyse pharmaceutique veille au respect des protocoles en place, et assure ainsi une sensibilisation permanente des médecins par l'émission de ses conseils pharmaceutiques. Ainsi la traçabilité dans le dossier patient de la réévaluation de l'antibiothérapie entre la 24ème et la 72ème heure est plus effective. Des actions de surveillance et de prévention du risque infectieux sont mises en œuvre en lien avec l'EOH. Il en est de même pour ce qui concerne l'hygiène des locaux. Le bilan annuel de la sous-commission LIN est présenté en CME. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'évaluation du processus est assurée par divers moyens dont la conduite d'EPP (antibiothérapie), et la réalisation d'audits. Des enquêtes de satisfaction des patients sur la propreté des lieux communs, des sanitaires, des chambres sont réalisées chaque année par le Service Qualité. D’autres indicateurs sont suivis régulièrement, comme le taux de bactériémie nosocomiale à SARM parmi l’ensemble des bactériémies à SARM relevées dans l’année. Des audits sont régulièrement réalisés pour suivre certains points sensibles : - pose de cathéters sous cutanés et veineux périphériques, - qualité de l’hygiène dans les cuisines satellites (chaque année, des audits sont réalisés dans les cuisines satellite et les résultats sont affichés dans les locaux), - port de bijoux. Concernant plus particulièrement la surveillance de la résistance aux antibiotiques, des EPP ont été réalisées, l’une sur l’évaluation de la pertinence de la prescription d’antibiotiques dans une infection urinaire, l’autre sur l’évaluation de la pertinence de la prescription. Pour ce qui concerne la traçabilité de la réévaluation de l’antibiothérapie à 48/ 72 h, des rappels sont systématiquement effectués et des audits réalisés régulièrement, plusieurs fois par an. 18 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Pour ce qui concerne les consommations d’antibiotiques, la pharmacie en assure un suivi régulier et transmet l’information chaque semaine à l’EOH, et tous les quatre mois aux Services. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d’amélioration sont mises en place au vu des résultats des évaluations réalisées. Après la survenue de cas de légionelles, des travaux ont été réalisés au niveau des conduites d’eau et différents dispositifs ont été mis en œuvre : - une note d’organisation de la vigilance des risques liés à l’eau et aux installations à risques a été mis en place, - procédure d’intervention en fonction des concentrations de légionelles dans les installations de distribution d’eau, ou lors d’un diagnostic de légionellose, - réunions régulières du groupe aquavigilance, dans le cadre de la surveillance du réseau d’eau sanitaire. Pour tenir compte des remarques des professionnels, les procédures d’hygiène font l’objet d’un travail de simplification pour permettre aux professionnels de se les approprier plus facilement. La démarche « un mois avec vous pour vous » ayant mis en avant le risque infectieux découlant de l’insuffisante connaissance du statut infectieux de certains patient, différentes actions sont conduites pour remédier à cette situation (formation des IDE, affichettes, sensibilisation des médecins). L'ensemble de ces résultats et actions d'améliorations identifiées sont présentées et diffusées auprès des professionnels lors de réunions de services ou secteurs, ainsi qu' au CLIN, et via le site intranet de l'établissement. Toutefois, les actions d'amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel : les actions issues des audits n'y sont pas reportées. Les scores des indicateurs nationaux de lutte contre les infections nosocomiales font l’objet d’une large diffusion sur le site. Leur évolution d’une année sur l’autre est transmise à chaque pôle. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 19 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats 20 PS Ecart /preuve(s) La démarche institutionnelle de l'établissement n'est pas décliné au niveau de chaque secteur. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Critère V2010 1a Les actions d'amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. PS 1a Les actions d'amélioration issues des audits ne sont pas reportées dans le PAQSS. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 DROITS DES PATIENTS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale visant à garantir le respect des droits des patients, dimension essentielle de la qualité. La certification constitue ainsi l'un des leviers de la mise en œuvre de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé qui réaffirme un certain nombre de droits fondamentaux de la personne malade, notamment des droits relatifs au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne et de la confidentialité des informations la concernant. Elle souligne l'obligation de respect des libertés individuelles. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 21 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L’engagement des professionnels "dans le respect de la personne âgée et de ses droits" est évoqué par la Direction. Toutefois, le respect des droits des patients n'est pas inscrit dans l’ancien projet d’établissement : le Projet d’Etablissement 2011/2015 ne mentionne pas à proprement parler cet engagement, mais il est prévu d’intégrer la politique du droit des patients dans le nouveau projet d’établissement en cours de formalisation lors de la visite de certification ; cette volonté est précisée dans le compte qualité. La note d’orientation stratégique décrivant les différents chapitres du prochain projet d’établissement comporte un chapitre sur les droits de la personne âgée (accessibilité, projet vie, projet social, aspect hôtelier, projet de soins personnalisé, aidants…). Dans le cadre de l’élaboration de son compte qualité, l’établissement a identifié les risques concernant les droits des patients à partir des conclusions de la dernière visite de certification, de l’analyse des questionnaires de satisfaction. Ainsi deux risque prioritaires ont été reportés : - annonce d'un dommage lié aux soins non conforme, - non prise en compte des droits des patients. L'établissement a inscrit dans son programme qualité annuel les actions relatives au risque 1. Le programme d'actions d'amélioration des droits de patients est formalisé au sein du programme qualité quinquennal de l'établissement, validé par la CME, la CRU, le conseil de surveillance et le comité de coordination de la qualité et de la gestion des risques. ORGANISATION INTERNE La prise en charge des droits des patients est assurée par la Responsable Qualité, en lien avec le Médecin Coordonnateur Gestionnaire des risques associés aux soins. Leurs rôles et responsabilités sont inscrits dans une fiche de mission générique "pilote de processus". En dehors d’un Livret d’accueil très complet, l’établissement a prévu plusieurs documents et procédures concernant les droits des patients : - affichage de la charte des droits des patients - affiche sur les bons réflexes que doit avoir chaque professionnel, notamment pour respecter les droits des patients - charte de confidentialité qui rappelle les règles d’accès et de bon usage des informations à caractère personnel. - affiches diverses : droits à l’information des patients / loi Léonetti - procédure relative au droit à l’image rappelant les règles à respecter le droit à l’image des usagers comme des agents - procédure de prescription des contentions - une information concernant les directives anticipées. Concernant l’information du patient en cas de dommage lié aux soins, pour laquelle l’établissement avait eu une décision suite à la démarche de certification V 2010, des actions ont été mises en place en 2013 (guide d’annonce, procédure, formations, item rajouté dans la fiche d'événements indésirables, diffusion d’un film sur intranet). L’établissement a défini une procédure de gestion des plaintes et satisfactions (réactualisée en janvier 2016). La CRUQPC est organisée : ses missions, sa composition et son rôle de la CRUQPC sont précisés et diffusés par le biais d’un dépliant remis à l’accueil des patients. L’établissement tient un registre des lettres de satisfaction et un registre des plaintes, qui mentionne les actions engagées par rapport aux motifs de plaintes. Un comité de bienveillance organise des visites de bienveillance dans les Services visant à promouvoir le bien-être des patients en gardant à l’esprit le risque de maltraitance. En 2014, quatre réunions se sont tenues. La sous-commission éthique de la CME prévoit des actions de sensibilisation auprès des soignants et des familles, notamment sur la fin de vie et le don d’organe. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L’encadrement des services est impliqué dans la politique de déploiement de la bientraitance et du 22 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 respect du droit des patients et s’assure du respect des pratiques concernant plus particulièrement le respect de l’intimité et de la condition de confidentialité. Dans le cadre de réunion de service, les responsables sensibilisent et informent les professionnels des actions à conduire, des résultats des cartographie de risques. Ils disposent aussi d'affiches présentant des résultats d'enquêtes ou d'audits comme outils de communication qu'ils mettent à disposition dans leurs unités. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin. Toutefois, la démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs : les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L’établissement dispose des ressources en adéquation avec l’objectif de respect des droits des patients. Des formations à la bientraitance et aux droits des usagers/responsabilités des soignants ont été mises en place. Les locaux sont adaptés (pièce pour accueil des familles par exemple). L'établissement conduit depuis plusieurs années des opérations de réhabilitation ou construction des bâtiments afin de garantir aux patients des locaux respectant leur dignité, leur intimité lors des soins et diverses activités. Ces locaux offrent aussi une adaptation des espaces, couleurs et mobiliers aux besoins des personnes âgées. De nombreuses procédures existent dans la gestion documentaire : - un guide rappelant la procédure à suivre pour l’annonce d’un dommage associé aux soins a été diffusé auprès des professionnels - la charte du patient hospitalisée est affichée à l’entrée des services - il existe une procédure quant à la prescription des contentions - le livret d’accueil des patients est complet, et remis systématiquement à tout nouveau patient hospitalisé à son arrivée, - en matière de respect de la confidentialité, plusieurs procédures ont été formalisées : la politique du dossier patient qui rappelle les règles de confidentialité et de partage de l'information, le protocole de droit à l'image, la procédure de gestion des mots de passe dans le dossier patient informatisé permettant l’accès au dossier patient aux seules personnes habilitées. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les Services mettent en place les organisations prévues pour le fonctionnement et le management interne en appliquant les procédures en place. L’accueil du patient dans l’unité fait l’objet d’une réelle attention et des dispositions sont prises pour faciliter les souhaits des personnes hospitalisées durant leur séjour. En matière d'accueil et accompagnement de l’entourage, le centre a mis en place une fonction accueil spécifique permettant d’avoir une meilleure disponibilité à l’entrée du patient. Les Services, y compris l’HAD qui distribue un livret d’accueil spécifique, mettent en place un accueil personnalisé du patient et le cas échéant de sa famille, accueil au cours duquel est remis au patient le livret d’accueil avec le questionnaire de satisfaction et une fiche de présentation de l’unité, voire un dépliant de bienvenue comme c’est le cas en USLD. Parallèlement au recueil auprès des familles et/ou des patients des informations sur leur souhait en cas de décès, est remise aux patients une information sur les directives anticipées. Dans plusieurs services, l’entourage (et/ou le patient) est reçu par le médecin et le Cadre de santé pour faire le point de la prise en charge du patient quelques semaines après son entrée. La CRUQPC fonctionne (règlement intérieur et rapport d’activité) et les usagers indiquent disposer des moyens pour se faire entendre. Ils sont intégrés dans des formations organisées pour les personnels et dans les REX faisant suite à des plaintes évoquées en CRUQPC. Un représentant des usagers siège à la sous-commission LIN. Les organisations et pratiques en place permettent le respect de la confidentialité des informations relatives au patient (postes de soins fermés, droits d'accès au dossier patient limités en fonction des rôles et responsabilités des professionnels, etc.). Le patient (ou son entourage quand celui ci n'est pas en capacité) participe à la construction et la mise en œuvre d'objectifs de soins. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre du processus sur la base des analyses de satisfaction des patients, du suivi d'indicateurs spécifiques tels que le nombre de visites de bienveillance tenues par an, le nombre de dommages liés aux soins déclarés et ayant fait l'objet d'un CREX, ainsi que les indicateurs de la CRU (délai de transmission du dossier, nombre de plaintes, etc.). Différents indicateurs, issus des questionnaires de satisfaction, sont suivis chaque année pour évaluer le taux de satisfaction des patients quant au respect de leurs droits ; des enquêtes de satisfaction sont conduites en complément de l’analyse des questionnaires de satisfaction. La CRUQPC établit un rapport d’activité annuel dans lequel, outre l’établissement de son bilan, elle fait le point sur l’analyse des plaintes et les actions correctives mises en place. Le compte qualité prévoit au premier trimestre 2016 une enquête sur la pratique des médecins et des soignants, quant au respect des droits des patients. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 23 A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions correctives sont identifiées par les responsables des services et mises en place en cas de constatation de dysfonctionnements : c’est le cas notamment pour l’accueil des familles après le décès des patients, qui a été revu après l’analyse de réclamations. Celles-ci font l’objet d’une information lors des transmissions dans le service. La CRUQPC fait des préconisations, notamment en matière de formation, et donne son avis sur son fonctionnement. Toutefois, les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel : le PAQSS n’intègre pas par exemple les actions identifiées suite aux visites de bienveillance ou d'amélioration des conditions d'hébergement. 24 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P / Définition de la stratégie PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Ecart /preuve(s) Le respect des droits des patients n'est pas inscrit dans l’ancien projet d’établissement. Le Projet d’Etablissement 2011/2015 ne mentionne pas à proprement parler cet engagement, mais il est prévu d’intégrer la politique du droit des patients dans le nouveau projet d’établissement en cours de formalisation lors de la visite de certification ; cette volonté est précisée dans le compte qualité. La note d’orientation stratégique décrivant les différents chapitres du prochain projet d’établissement comporte un chapitre sur les droits de la personne âgée (accessibilité, projet vie, projet social, aspect hôtelier, projet de soins personnalisé, aidants…). Critère V2010 1d La démarche institutionnelle de l'établissement n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs. PS 1a Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. PS Le PAQSS n'intègre pas toutes les actions d'amélioration, notamment celles identifiées suite aux visites de bienveillance ou d'amélioration des conditions d'hébergement. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 1a 25 PARCOURS DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à promouvoir et organiser les parcours du patient en établissement de santé en ce qu'ils contribuent à améliorer la qualité de la prise en charge des patients et à améliorer l'efficience des soins. Le parcours de soins concerne le management de l'établissement et des secteurs d'activités qui, en étroite collaboration : - organise et prend en compte les besoins de la population aux différentes étapes (accueil, prise en charge diagnostique et thérapeutique, sortie ou transfert) de la prise en charge des maladies aiguës, des maladies chroniques, des populations spécifiques ; - structure et formalise les liens avec les acteurs extérieurs à l'établissement en développant les interfaces avec les professionnels de ville, les autres établissements de santé et les établissements médico-sociaux ; - évalue ces prises en charge. Les professionnels des secteurs d'activités grâce à un travail en équipe pluri professionnel et interdisciplinaire mettent en place une démarche d'amélioration continue des prises en charge centrée sur le patient et son entourage. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir 26 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 27 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie du parcours patient définie par l'établissement, qui prend en compte les besoins de la population définis dans les schémas de planification sanitaire, ceux liés à la dépendance, ainsi que ceux spécifiques à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés. Le projet d’établissement 2011-2015 inclut dans son volet médical un axe relatif à la logique de filières avec une gériatrique polyvalente, Alzheimer et dépendance. L’analyse des risques propres à l’établissement a permis d’identifier cinq risques prioritaires par parcours, suivis dans le compte-qualité. Cette démarche a permis à l'établissement d'identifier des objectifs d'amélioration. La stratégie, validée par le directoire, la CME, est déclinée en programme d’actions quinquennal, formalisé et priorisé. Pour les risques par parcours patients identifiés dans le comptes qualité, un programmes d’actions a été défini ; les actions d’amélioration sont portées au sein du PAQSS 2016-2020 de l’établissement. ORGANISATION INTERNE Cinq processus « parcours patients" ont été identifiés en CME du 14 décembre 2015 : parcours HAD, parcours HDJ, parcours MC (Court Séjour Gériatrique et Court Séjour Alzheimer), parcours SSR (SSR Gériatrique et Unité Cognitivo Comportementale) et parcours SLD – EHPAD. Une organisation définie a été inscrite dans un document intitulé « politique du parcours patient » validé en janvier 2016. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés au sein d'une fiche de poste générique "pilote de processus". Ces éléments sont définis en termes de pilotage institutionnel : la CME délégant au CCQGREC le pilotage assorti d'un accompagnement méthodologique par la qualité. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement prévoit les ressources humaines, matérielles (locaux, équipements, maintenance) et documentaires (procédures, protocoles, dispositif de gestion documentaire) nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. Les compétences relatives à la prise en charge de la personne âgée sont maintenues par la mise en place de formations à la prise en charge gérontologique, aux troubles du comportement et à la maladie Alzheimer, aux thérapies non médicamenteuses (soigner en gériatrie, aide au repas, prévention escarres). Ces actions de formation prennent en compte les orientations stratégiques en matière de parcours patient. La procédure de prise en charge des urgences vitales au sein de l'établissement est définie. Les autres besoins en procédure sont identifiés, les professionnels participent à leur élaboration. Ces procédures sont intégrées au dispositif de gestion documentaire. La permanence des soins 24h/24 est assurée par la définition de règles de présence et un système de gardes et astreintes sur tous les secteurs (en HAD astreinte des IDE coordinatrices). Toutefois, il n'existe pas de dispositif d'identification et de prise en compte du risque suicidaire : l'établissement n'a défini aucune organisation indiquant aux équipes comment identifier et prendre en compte ce risque. Par ailleurs, il n'existe pas d'organisation du déploiement de l’éducation thérapeutique du patient : malgré l'élaboration d'un projet "éducation thérapeutique diabète", les équipes ne peuvent se référer à aucune organisation leur explicitant comment procéder à l’identification des besoins, à la formation des professionnels, et à la coordination avec les professionnels ou programmes environnants. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Suite à la conduite des analyses de risques des cinq parcours patients au sein des unités, entre avril et décembre 2015, le management de chaque secteur dispose d'un compte qualité et du plan d’actions assorties depuis peu. Les responsables médicaux et paramédicaux des secteurs cliniques ont informé les professionnels des risques identifiés ainsi que de leurs résultats. La méthode utilisée (un mois pour vous et avec vous) a permis d'impliquer les professionnels dans cette démarche d'identification des risques. Le management médical et paramédical de chaque unité s'assure de la conformité des pratiques par la mise en place d'actions d’évaluation de pratique professionnelles, de suivi d’indicateurs, la supervision des pratiques lors des staffs d'équipes hebdomadaires ou thématiques comme en SLD (réunion lever, escarres etc.). Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou 28 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 indicateurs, etc.) suite à analyse des pratiques, type REX. Toutefois, la démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs : les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation) sont disponibles dans les secteurs d'activité. Ainsi tous les ans, trente agents participent à la formation AFGSU niveau 1 et 2. Des actions de formation sont organisées par les équipes médicales en "intra" sur des thématiques spécifiques aux patients pris en charge. Les équipes disposent de locaux adaptés ayant fait l'objet de construction neuves ou d'opération de réhabilitation. Les équipements permettent aux professionnels d'assurer leur mission. Dans toutes les unités, y compris en HAD, les professionnels disposent de classeurs de procédures ainsi que de documents d'information pour les patients. Un matériel d'urgence vitale est opérationnel et disponible dans tous les secteurs d'activité. En HAD une fiche (en page de garde du dossier patient du domicile) informe le patient et son entourage sur la conduite à tenir en cas d'urgence médicale, de problèmes de matériel avec les coordonnées des personnes ressources. Le système d'information en place est adapté aux besoins de prise en charge en termes d'accessibilité et de confidentialité. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L'accueil du patient et de son entourage est organisé en amont (pour les patients pris en HAD par l'infirmière coordinatrice par exemple). Le patient est accueilli dans l'unité par un(e) aide soignant(e) et un(e) infirmier(ère) qui l'installent, lui expliquent le déroulement du séjour et recueillent des informations relatives à ses habitudes de vie. Le médecin intervient ensuite ou conjointement selon les unités. Ainsi, la prise en charge du patent est établie en fonction d'une évaluation initiale de son état de santé et de l'ensemble de ses besoins, réalisée dans un délai compatible avec les exigences de la prise en charge. Pour les patients admis en SSR, le médecin rééducateur assure une évaluation du patient qui génère une prescription de prise en charge rééducative complexe ou non. La prise en charge des patients repose sur des réunions pluriprofessionnelles et/ou pluridisciplinaires de fréquence hebdomadaire. Certains secteurs ont des staffs spécifiques permettant de suivre par exemple la mise au fauteuil/le lever des résidents en SLD, la prise en charge de la douleur, la prise en charge nutritionnelle. Le dépistage et le suivi des troubles nutritionnels est tracé dans les dossiers. L'établissement a inscrit le risque de dénutrition dans le compte qualité (HAD, SLD, SSR), ce qui a permis aux équipes d'améliorer le suivi du poids et sa réévaluation en cours de séjour. L'articulation des activités de soins de suite et de réadaptation est opérationnelle avec une coordination entre les équipes lors des réunions hebdomadaires. Par ailleurs, le cadre de santé de l'unité SSR est aussi celui du plateau médico technique de rééducation. La sortie des patients est organisée avec les équipes d'aval selon les besoins du patient avec préparation des documents nécessaires à la continuité et la sécurité des soins. Cependant, le déploiement du projet de vie individualisé n'est pas totalement effectif : - le déploiement est partiel dans les unités de soins de longue durée : une seule unité a formalisé les projets de vie (27 sur 120) ; pour les autres patients, seuls les recueils de données sont finalisés - la formalisation du projet de soins personnalisé avec les mentions obligatoires intégrant la réflexion bénéfice-risque n'est pas exhaustive. Ceci a été observé lors de l'investigation issue des patients traceurs. Par ailleurs, les besoins éducatifs du patient ne sont pas évalués : le déploiement de l’éducation thérapeutique du patient n'étant pas organisé, les équipes ne s'inscrivent pas dans une démarche éducative formelle, réfléchie et consensuelle. Enfin, le risque suicidaire n'est pas identifié : l’évaluation des troubles de l’humeur et de la dépression est réalisée à l’admission avec l’échelle validée pour les sujets âgés (mini GDS : geriatric depression scale) ; le risque suicidaire n’est pas identifié en tant que tel, car ne faisant pas l’objet d’un dispositif organisé au sein de l’établissement. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre du processus sur la base d'outils identifiés : des REX ont été tenus suite à la survenue de dysfonctionnements lors de prise en charge, des actions d'évaluation des pratiques professionnelles sont en cours sur les contentions CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 29 physiques passives, l'hydratation de la personne âgée en long séjour, la conformité des levers patients, la prise en charge des patients présentant des troubles de la déglutition. Onze actions "patients traceurs" menées sur 2015 complètent cette évaluation du processus parcours patient. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS La communication des résultats est réalisée au sein des instances (Directoire, CME, commissions de soins), ainsi que dans les divers supports de communication interne (bulletin annuel "gérontorama dans son numéro de novembre 2015 par exemple). Les actions d'amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d’actions institutionnel. La communication des résultats et actions est réalisée en interne au sein des diverses instances, par la diffusion dans le bulletin "gérontorama" et dans le cadre de réunions de service. En externe, le site internet met à disposition le résultats des indicateurs qualité et sécurité des soins ainsi que des articles ou bulletins d'information sur les améliorations de la qualité et de la sécurité des soins menées dans l'établissement. 30 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P/ Organisation interne PS PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle D / Description de la mise en œuvre effective PS PS PS PS Ecart /preuve(s) Il n'existe pas de dispositif d'identification et de prise en compte du risque suicidaire. L'établissement n'a défini aucune organisation indiquant aux équipes comment identifier et prendre en compte ce risque. Il n'existe pas d'organisation du déploiement de l’éducation thérapeutique du patient. Les équipes ne peuvent se référer à aucune organisation leur explicitant comment procéder à l’identification des besoins, à la formation des professionnels, et à la coordination avec les professionnels ou programmes environnants. La démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Le risque suicidaire n'est pas identifié. L’évaluation des troubles de l’humeur et de la dépression est réalisée à l’admission avec l’échelle validée pour les sujets âgés (mini GDS : geriatric depression scale) ; le risque suicidaire n’est pas identifié en tant que tel, car ne faisant pas l’objet d’un dispositif organisé au sein de l’établissement. Le déploiement du projet de vie individualisé n'est pas totalement effectif. - le déploiement est partiel dans les unités de soins de longue durée : une seule unité a formalisé les projets de vie (27 sur 120) ; pour les autres patients, seuls les recueils de données sont finalisés - la formalisation du projet de soins personnalisé avec les mentions obligatoires intégrant la réflexion bénéfice-risque n'est pas exhaustive. Les besoins éducatifs du patient ne sont pas évalués. Le déploiement de l’éducation thérapeutique du patient n'étant pas organisé, les équipes ne s'inscrivent pas dans une démarche éducative formelle, réfléchie et consensuelle. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 19c 23a 1a 19c 17a 23a 31 DOSSIER PATIENT 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Dossier patient » vise à évaluer que l'établissement a défini une organisation qui garantit que le dossier, outil central de partage des informations, assure la coordination des soins. Compte tenu de la multiplicité des intervenants autour du dossier du patient et de la complexité qui en résulte, une identification des risques inhérents à son utilisation doit contribuer à lui assurer sa fonction d’élément clé de la qualité et de la sécurité des soins dans le cadre de prises en charge pluri professionnelles et pluridisciplinaires. Ces approches se doivent d'intégrer l'accessibilité du patient à son dossier en référence à la réglementation en vigueur. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 32 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une stratégie de gestion du dossier du patient avec des objectifs, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. L’établissement, Centre Gérontologique Départemental référent dans son territoire de santé en matière de prise en charge des personnes âgées est composé de plusieurs secteurs pour des prises en charge différenciées. Les risques en matière de gestion du dossier patient ont été identifiés et analysés dans le Compte Qualité à partir des données telles que les décisions de la certification V2010, les indicateurs QSS nationaux, des indicateurs propres à l’établissement. Cette stratégie a été validée par les instances concernées (CME, Cellule Qualité). Elle est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé intégré au PAQSS de l’établissement. Les actions en rapport avec les risques les plus prégnants sont retrouvées dans le Compte Qualité. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus du dossier patient. Le médecin DIM est le pilote. Les rôles et responsabilités des professionnels concernés ou impliqués dans la stratégie du dossier du patient et de sa mise en œuvre sont définis et formalisés : fiches de mission d’un pilote en général ou d'un référent dossier patient dans les unités, fiche de poste du pilote. Les habilitations des professionnels quant à l’accès au dossier du patient sont définies en fonction de leur profil. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement organise la réponse à ses besoins en ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés dans sa stratégie du Dossier Patient. Le plan de formation prévoit des formations de formateurs et des séances d’apprentissage au dossier informatisé Osiris pour le personnel, dont les nouveaux arrivants. Les cadres sont référents « Dossier Patient » dans leurs services ; en SLD, deux infirmières ont pour mission de parfaire la formation auprès de leurs collègues de travail. Il est prévu des formations sur les thématiques qui donnent lieu à traçabilité dans le dossier, par exemple : l’e-learning sur la douleur et la traçabilité de son évaluation. Les actions de formation sont intégrées dans le plan de formation global de l’établissement. Le document « Politique du dossier patient » et diverses procédures formalisent les règles de gestion du dossier patient en terme de responsabilités, confidentialité, composition du dossier, modalités de classement, utilisation, accessibilité en temps utile, archivage, destruction, le fonctionnement en mode dégradé en cas de panne informatique, etc. Les règles d’accès au dossier comprenant les données issues de consultations ou hospitalisations antérieures par les professionnels habilités sont formalisées, ainsi que les modalités de communication entre l’ensemble des professionnels impliqués dont les correspondants externes. L'établissement met en place une organisation permettant, à l'ensemble des intervenants, la traçabilité des éléments constitutifs de l'ensemble des étapes (diagnostiques, thérapeutiques, administratives…) de la prise en charge du patient. L’accès du patient à son dossier est organisé, ainsi que l'information du patient quant à ses droits d’accès (dans le livret d’accueil). L’équipement informatique (hard et soft) est prévu, y compris les ordinateurs nomades dans les services. La gestion des pannes ou dysfonctionnements du système d’information est organisée : supports papier pour toutes les étapes de la prise en charge dont les prescriptions d’examens et médicamenteuses. Le PAQSS a été complété lors de la visite par l'action visant à terminer l'informatisation complète du dossier, surtout en sa partie médicale. En matière de gestion des interfaces et circuits, le dossier informatisé est organisé pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité grâce au logiciel Osiris. Le laboratoire d’analyses biologiques transmet ses résultats directement dans le logiciel ; leurs visualisation et validation par le médecin permet leur classement dans les dossiers patient ; de même pour les résultats d’imagerie. Le plateau technique de rééducation saisit les résultats des staffs hebdomadaires dans Osiris. Toutefois, les ressources documentaires ne sont pas toutes en place : il n’existe pas à l’heure actuelle de guide de remplissage du dossier patient pour sa partie papier, mais il est prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD) - action inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la semaine de visite de certification. D’autre part, le règlement intérieur de l’unité HAD validé en décembre 2015 diffusée début janvier 2016 aux équipes et sur intranet - décrit les particularités du dossier patient en HAD et sa composition : - dossier administratif (photocopie carte vitale, carte d’identité, accord patient, accord médecin référent, personne de confiance, convention avec l’EHPAD, les intervenants libéraux, signalement) - dossier médico-soignant en service (signalement, pré-admission, protocole de soins, transmissions, CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 33 réunion staff, bilan social, résultat biologique, ordonnance des thérapeutiques à jour de moins de 8 jours, comptes rendus d’hospitalisation, échelle de poids, échelle de risque d’escarres, échelle d’évaluation de la douleur) - dossier au lit du patient (à domicile ou en EHPAD) pour faire le lien entre les différents médecins et soignants. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Dans le PAQSS décliné par secteurs, des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs n'ont pas été établis pour la gestion du dossier patient, en déclinaison de la démarche institutionnelle. Les équipes ne sont pas mobilisées pour la mise en œuvre opérationnelle, il n'a pas été retrouvé dans les services, de document sur la communication de la politique, les risques, les besoins, les évaluations, les actions d'amélioration concernant le processus Dossier Patient : - le management des secteurs ne communique pas auprès de son équipe sur la politique de l’établissement pour le processus Dossier Patient : il ne recueille pas leurs avis sur les risques et besoins spécifiques au secteur - les responsables ne sensibilisent pas les professionnels sur les risques identifiés dans leurs secteurs ou sur le processus. - des actions correctives ne sont pas identifiées avec les professionnels en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.), par secteur d’activité. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs d'activité. L’établissement a recours aux vacataires ou au personnel en heures supplémentaires plutôt qu’aux intérimaires, ce qui assure qualité et sécurité en matière d’utilisation du dossier informatisé. La formation des professionnels à la gestion du dossier patient est réalisée par petits groupes dans une salle informatique dédiée, avec un patient test. Un compagnonnage complète la formation individualisée dans chaque service. Les nombreuses procédures dont les règles de gestion et tenue du dossier patient sont diffusées par les cadres avec émargement, puis sont accessibles par l’intranet. Le guide d'utilisation du dossier informatisé existe. L’équipement informatique est mis à disposition dans les services. Il n'y a pas de guide d'utilisation du dossier patient pour sa partie papier : il n'a pas été retrouvé de guide d'utilisation du dossier chevet papier en HAD à destination des partenaires libéraux, ni pour le dossier médical dans tous les secteurs. Il a été prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD), cette action a été inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la visite de certification. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le personnel connaît et respecte règles, protocoles, procédures. Les différents secteurs connaissent l’organisation définie pour leur Dossier Patient et mettent en œuvre les protocoles et procédures établis pour le fonctionnement et la prise en charge du patient. La coordination entre professionnels pour la prise en charge et la mise en œuvre du processus est effective. La traçabilité des éléments constitutifs des étapes de la prise en charge du patient, actions et activités réalisées, est assurée dans le dossier patient. Les actions d’amélioration ont permis d’améliorer les indicateurs IPAQSS de la traçabilité. Toutefois, les éléments constitutifs des étapes de la prise en charge du patient ne sont pas toujours tracés en temps utile dans le dossier du patient : des problèmes de connexion Wifi par endroit nuisent à l’utilisation du dossier informatisé, d’où une duplication de nombreuses données sur papier et des saisies en double ou triple, et des saisies différées. L’établissement met en œuvre un processus d’information de la CRU sur les données relatives à l'accès du patient à son dossier : nombre de demandes d'accès au dossier, délais de transmission des dossiers aux patients, suivi des actions d'amélioration. Cependant, l’accès du patient à son dossier n’est pas assuré dans les délais définis par la réglementation : le tableau des délais transmis à la CRU indique un délai de 19 jours pour les dossiers de "moins de 5 ans" ; le délai pour les dossiers de "plus de 5 ans" n'est pas renseigné. Les circuits sont respectés et les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. Le dossier informatisé est accessible dans tous les services, y compris en PUI, en rééducation fonctionnelle. Le dossier papier est 34 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 transmis au service destinataire en cas de transfert interne. Le dossier patient complet accessible aux professionnels assure continuité et coordination des soins. Le patient est transféré ou sort avec fiche de liaison ou courrier de sortie, au besoin complétés ensuite par l’envoi de données complémentaires. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre du processus Dossier Patient sur la base d'outils identifiés notamment sur la base des indicateurs IPAQSS (dont des itérations hors protocole comme en USLD), d'audits sur le dossier de soins informatisé, sur la procédure dégradée en cas de panne, sur le dossier HAD. L’évaluation des délais de transmission des dossiers aux patients, notamment à l’aide d’indicateurs, est réalisée et transmise à la CRUQPC. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d’amélioration continue de l’ensemble du processus Dossier Patient sont mises en œuvre au regard des évaluations réalisées (recueil des IQSS par exemple). Les résultats sont communiqués aux professionnels via l’intranet. Des actions sont présentes dans le compte qualité. Des supports et modalités de diffusion des IQSS dont l’indicateur Tenue de Dossier Patient, Traçabilité de la douleur, Prévention de l’escarre, Traçabilité du risque nutritionnel, délais d’Envoi du Courrier de fin de séjour, etc. sont établis. Toutefois, toutes les actions d’amélioration mises en œuvre ou projetées ne sont pas connues par l'ensemble des professionnels et ne sont pas réalisées en lien avec la CRU : des actions en cours ou prévues ont été intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel lors de la visite. Lors des investigations terrain, il a été relevé des actions d’amélioration du dossier patient papier ou informatisé non intégrées au PAQSS global de l’établissement (par exemple : une fiche « Nutrition » en SLD). CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 35 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P/ Organisation interne PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle NC D/ Disponibilité des ressources PS D / Description de la mise en œuvre effective PS PS A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats 36 PS Ecart /preuve(s) Les ressources documentaires ne sont pas toutes en place. il n’existe pas à l’heure actuelle de guide de remplissage du dossier patient pour sa partie papier, mais il est prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD) action inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la semaine de visite de certification. D’autre part, le règlement intérieur de l’unité HAD validé en décembre 2015 - diffusée début janvier 2016 aux équipes et sur intranet - décrit les particularités du dossier patient en HAD et sa composition. Les équipes ne sont pas mobilisées pour la mise en œuvre opérationnelle. - des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs n'ont pas été établis pour la gestion du dossier patient, en déclinaison de la démarche institutionnelle. Il n'a pas été retrouvé dans les services, de document sur la communication de la politique, les risques, les besoins, les évaluations, les actions d'amélioration concernant le processus Dossier Patient ; - le management des secteurs ne communique pas auprès de son équipe sur la politique de l’établissement pour le processus Dossier Patient : il ne recueille pas leurs avis sur les risques et besoins spécifiques au secteur ; - les responsables ne sensibilisent pas les professionnels sur les risques identifiés dans leurs secteurs ou sur le processus ; - des actions correctives ne sont pas identifiées avec les professionnels en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.), par secteur d’activité. Il n'y a pas de guide d'utilisation du dossier patient pour sa partie papier. Il n'a pas été retrouvé de guide d'utilisation du dossier chevet papier en HAD à destination des partenaires libéraux, ni pour le dossier médical dans tous les secteurs. Il a été prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD), cette action a été inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la semaine de visite de certification Les éléments constitutifs des étapes de la prise en charge du patient ne sont pas toujours tracés en temps utile dans le dossier du patient. Des problèmes de connexion Wifi par endroit nuisent à l’utilisation du dossier informatisé d’où une duplication de nombreuses données sur papier et des saisies en double ou triple, et des saisies différées. L’accès du patient à son dossier n’est pas assuré dans les délais définis par la réglementation. Le tableau des délais transmis à la CRU indique un délai de 19 jours pour les dossiers de "moins de 5 ans". Le délai pour les dossiers de "plus de 5 ans" n'est pas renseigné. Toutes les actions d’amélioration ne sont pas connues par l'ensemble des professionnels et ne sont pas réalisées en lien avec la CRU. Des actions en cours ou prévues ont été intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel lors de la visite. Lors des visites terrain, il a été relevé des actions d’amélioration du dossier patient papier ou informatisé non intégrées au PAQSS global de l’établissement ; par exemple : une fiche « Nutrition » en SLD. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 14a 14a 14a 14a 14b 14a CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 37 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de la mise en place et du suivi par l'établissement d'une politique / programme d'amélioration de la sécurtié et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse visant la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse, la pertinence et la continuité des traitements médicamenteux, par une approche concertée et pluridisciplinaire. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 38 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le centre gérontologique départemental la tour blanche dispose d’une stratégie relative au management de la prise en charge médicamenteuse. Cette stratégie est basée sur l'identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. Diffusé en décembre 2015 dans sa version 0, le document stratégique intitulé « politique du médicament et des dispositifs médicaux » comporte des objectifs généraux incluant les dispositions spécifiques au sujet âgé. Il précise dans son paragraphe 4 les modalités de mise en œuvre. L’analyse des risques relative au circuit du médicament est conduite annuellement sur la base de l’outil MEDIEVAL de l’OMEDIT PACA Corse. La politique est signée du président de CME, du directeur de l’établissement et du directeur des soins de la qualité, mais le document intitulé « politique du médicament et des dispositifs médicaux » n’a pas été validée par les instances. Elle est déclinée annuellement par le président de la COMEDIMS en un « programme d’actions spécifiques au bon usage des médicaments et des dispositifs médicaux stériles ». Ces actions portent sur des démarches de formation, information, d’évaluation des pratiques professionnelles, de suivi des consommations et des dépenses de produits de santé, d’élaboration de règles de bonnes pratiques, de bon usage des antibiotiques, de mise en œuvre du CBU et des décisions certification. Par ailleurs, des actions relatives à la sécurisation du circuit du médicament sont inscrites dans le programme qualité quinquennal de l’établissement. La CME valide le programme d’actions annuels dont la mise en œuvre est confiée à la COMEDIMS avec une coordination effective assurée par le pharmacien, responsable du management du système qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient. Toutefois, le programme d'actions de la prise en charge médicamenteuse n'est pas unique : il n'y a pas d'articulation entre le programme d'actions et les plans d'actions identifiés suite au REX, à la cartographie des risques par MEDIEVAL, aux EPP et aux audits. ORGANISATION INTERNE Le pilotage du processus « management de la prise en charge médicamenteuse du patient » est assuré par le pharmacien responsable de la PUI, président de la COMEDIMS et responsable du management du système qualité de la prise en charge médicamenteuse. Une fiche de mission générique du pilote de processus datée de janvier 2016 en explique le rôle et responsabilités, mais le responsable du système du management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse dispose d’une fiche de poste depuis décembre 2014. Au regard de ses missions et des risques identifiés, l'établissement prévoit les ressources humaines (effectif, formation, etc.), matérielles (locaux, équipements, maintenance, etc.) et documentaires (procédures, protocoles, dispositif de gestion documentaire, etc.) nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. L’organisation de la permanence pharmaceutique est prévue avec une permanence pharmaceutique 24h/24 (astreinte, présence de dotation pour besoins urgents. Le projet d'informatisation de la prise en charge médicamenteuse complète est défini en lien avec le SI, son déploiement est effectif sur 100% des lits de court séjour, SSR et SLD. Cependant, le projet d’informatisation de la prise en charge médicamenteuse n’est pas engagé sur les 25 places d’HAD, bien qu'un plan d'action daté du début de la visite de certification soit retrouvé dans le processus "dossier patient-HAD", avec l'action suivante : "informatisation complète des dossiers secteur HAD dans sa composante circuit du médicament (prescription, conciliation, dispensation, administration, validation)", avec pour responsables le praticien hospitalier, le responsables DIM, PUI et HAD ; le début prévisionnel est fixé à janvier 2017. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le pharmacien responsable de la PUI définit annuellement un programme qualité de son secteur au vu des résultats de l’analyse des risques MEDIEVAL du processus dispensation, des audits, des objectifs CBUM entre autres. Les responsables du secteur sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ou sur le processus, ainsi que sur leurs résultats lors de la présentation dans les réunions de service des CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 39 résultats d’audits ou des nouvelles procédures diffusées. Des actions régulières de sensibilisation et de formation aux risques d’erreur médicamenteuse sont dispensées par le pharmacien, président de la COMEDIMS (2014 aux médecins et IDE ; 2015 plus spécifiquement aux AS de jour et de nuit). La conformité de pratiques est vérifiée dans le cadre de la conduite d’audits coordonnés par le pilote du processus en collaboration avec les cadres supérieurs de santé et les préparateurs en pharmacie, ainsi que dans le cadre de supervision au quotidien. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). Toutefois, la démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d’actions opérationnels dans les secteurs : le management des secteurs cliniques (médical, cadre de santé) rencontré n’a pas été en mesure de présenter les objectifs et plans d’actions opérationnels. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation/ ), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs d'activité. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La formation des professionnels à la gestion des erreurs médicamenteuses et à l'analyse d'une erreur médicamenteuse est réalisée. Le pharmacien participe à la réunion d'accueil des nouveaux arrivants pendant laquelle elle présente la PUI, son organisation, les outils et procédures à disposition. Des actions de formation des médecins sont organisées par le pharmacien sur le bon usage des antibiotiques. En ce qui concerne les médicaments à risques, une liste est établie, des check-list ont été élaborées pour les infirmiers afin de sécuriser l'administration de ces médicaments ; elles sont archivées dans le dossier du patient. Tout le circuit des médicaments est formalisé au sein d'un document de 19 pages qui reprend pour chacune des étapes les rôles, responsabilités des professionnels, la gestion de stupéfiants, etc. Chaque unité dispose d'une armoire à pharmacie sécurisée et de chariots de distribution avec PC afin d'assurer une traçabilité de l'administration en temps réel. L'informatisation du circuit du médicament est assurée par un logiciel disponible au sein de chaque unité et de la pharmacie, excepté pour l'HAD dont le circuit du médicament n'est pas informatisé. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le secteur d’activité connaît et met en œuvre l’organisation établie pour le fonctionnement et la prise en charge du patient. Des règles et supports de prescription validés pour l'ensemble des prescripteurs sont mises en oeuvre (prescription informatisées dans le DPI et procédure du circuit du médicament). La continuité du traitement médicamenteux de l'admission jusqu'à la sortie est assurée, transferts inclus. Les médecins prennent en considération le traitement habituel du patient, l’inscrivent dans leur dossier médical et le prescrivent dans le dossier patient informatisé. Ceci permet une analyse pharmaceutique a priori du traitement complet des patients (incluant le traitement personnel). Les règles de gestion, rangement, transport et stockage des médicaments sont respectées au sein des unités cliniques, de la pharmacie et par les coursiers (hygiène, sécurisation, chaîne du froid, etc.), particulièrement des médicaments à risque. Pour les médicaments à risque une liste a été validée en COMEDIMS, des modalités de rangement spécifiques mises en place dans toutes les unités. Pour certains médicaments (électrolytes), les IDE tracent dans une check-list spécifique les contrôles réalisés (5B, modalités d’administration). Cette fiche est ensuite rangée dans le dossier du patient. L’information des patients sur le bon usage des médicaments est assurée oralement par les médecins et infirmiers en fonction des capacités cognitives du patient ou de son entourage. Des supports écrits leur sont remis. Les IDE tracent ces actions dans le dossier (partie transmissions ciblées). Le recueil et l’analyse des erreurs médicamenteuses avec les professionnels concernés est organisée par le service qualité en présence du responsable du management du système qualité de la prise en charge médicamenteuse. Toutefois, le support de prescription-administration n'est pas unique pour toutes les prises en charge : concernant l’HAD, le médecin traitant établit d'une part une ordonnance qui est mise dans le dossier patient du domicile. D'autre part, les infirmier(ère)s disposent d’une fiche A3 sur les soins sur rôle propre et les soins prescription. Elles cochent la préparation du pilulier, celle du médicament, et le contrôle de la prise du médicament, puis apposent leurs initiales. Il existe donc deux supports différents : un de prescription, un autre d'administration. Ce constat est confirmé par l'investigation issue du patient traceur en HAD, et les indicateurs Hôpital Numérique D3.1 taux de séjours disposant de prescriptions de médicaments informatisées (77%). Le médecin coordonnateur et l'infirmière coordinatrice d'HAD ont élaboré un support unique de prescriptionadministration pendant la visite de certification, afin de le mettre en place dès la semaine suivante. Par ailleurs, les règles de traçabilité de la validation de l’administration ne sont pas respectées pour 40 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 toutes les prises en charge : - en HAD, l'organisation en place ne permet pas la traçabilité de la validation de l’administration ligne à ligne en temps réel, au regard de l'ordonnance établie par le médecin traitant (support de prescription-administration non unique). - en SLD, les IDE administrent les médicaments au vu des prescriptions informatisées éditées sur papier et mises dans un classeur « traitement » car l’équipement informatique présent dans les 3 unités ne permet pas cette traçabilité en temps réel. - en SSR, certaines unités équipées courant 2015 de chariot médicaments équipés de client léger WIFI ont maintenus la présence de classeurs traitement, car seraient gênées par des micro coupures ou une lenteur informatique qui ne favorise pas la traçabilité informatique en temps réel. Ce constat est confirmé par les résultats des audits menés en 2015, dont le dernier en septembre révèle une moyenne de 47% de traçabilité en temps réel (16% de conformité en 4 mois). C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Le fonctionnement du processus est évalué : des audits sont conduits sur les thématiques gestion des stupéfiants dans les unités, conformité de la validation de l’administration des médicaments dans le DPI. Des EPP sont menées la sur prescription chez le sujet âgé (hypnotiques – une unité d’USLD / conformité de la prescription des stupéfiants), la préparation des piluliers (conformité), la gestion de stupéfiants dans les unités de soins. Des REX sur les erreurs médicamenteuses participent aussi à l’évaluation du management de la prise en charge médicamenteuse (six ont été menés en 2015). A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d'amélioration sont mises en place. Toutefois, les actions mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d’action institutionnel, au sein duquel sont plutôt retrouvées les actions inscrites dans le compte qualité, mais pas les actions identifiées suite à l’analyse d’erreurs médicamenteuses dans le cadre de REX. Les actions d'amélioration mises en œuvre sont portées à la connassance des professionnels par le biais du bulletin d'information institutionnel "gerontorama", le site internet (réalisation d'un film sur les erreurs médicamenteuses). CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 41 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P / Définition de la stratégie PS P/ Organisation interne PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle PS D / Description de la mise en œuvre effective NC NC A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats 42 PS Ecart /preuve(s) Le programme d'actions de la prise en charge médicamenteuse n'est pas unique. Il n'y a pas d'articulation entre le programme d'actions et les plans d'actions identifiés suite au REX, à la cartographie des risques par MEDIEVAL, aux EPP et aux audits. Le projet d’informatisation de la prise en charge médicamenteuse n’est pas engagé sur les 25 places d’HAD. Le plan d'action retrouvé dans le processus "dossier patient-HAD" date du début de la visite de certification ; le début prévisionnel est fixé à janvier 2017. La démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d’actions opérationnels dans les secteurs. Le management des secteurs cliniques (médical, cadre de santé) rencontré n’a pas été en mesure de présenter les objectifs et plans d’actions opérationnels. Les règles de traçabilité de la validation de l’administration ne sont pas respectées pour toutes les prises en charge. - En HAD, l'organisation en place ne permet pas la traçabilité de la validation de l’administration ligne à ligne en temps réel, au regard de l'ordonnance établie par le médecin traitant (support de prescriptionadministration non unique). - En SLD, les IDE administrent les médicaments au vu des prescriptions informatisées éditées sur papier et mises dans un classeur « traitement » car l’équipement informatique présent dans les 3 unités ne permet pas cette traçabilité en temps réel. - En SSR, certaines unités équipées courant 2015 de chariot médicaments équipés de client léger WIFI ont maintenus la présence de classeurs traitement car seraient gênées par des micro coupures ou une lenteur informatique qui ne favorise pas la traçabilité informatique en temps réel. Le support de prescription- administration n'est pas unique pour toutes les prises en charge. Concernant l’HAD, le médecin traitant établit d'une part une ordonnance qui est mise dans le dossier patient du domicile. D'autre part, les infirmier(ère)s disposent d’une fiche A3 sur les soins sur rôle propre et les soins prescription. Elles cochent la préparation du pilulier, celle du médicament, et le contrôle de la prise du médicament, puis apposent leurs initiales. Il existe donc deux supports différents : un de prescription, un autre d'administration. Ce constat est confirmé par l'investigation issue du patient traceur en HAD, et les indicateurs Hôpital Numérique D3.1 taux de séjours disposant de prescriptions de médicaments informatisées (77%). Les actions mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d’action institutionnel. Les actions identifiées suite à l’analyse d’erreurs médicamenteuses dans le cadre de REX ne sont pas retrouvées dans le PAQSS. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 20a 20a 20a 20a bis 20a 20a CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 43 GESTION DES ÉQUIPEMENTS ET PRODUITS AU DOMICILE DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de l'existence, de la mise en œuvre et de l'évaluation de la qualité et la sécurité des équipements et produits médicaux et non médicaux mis à disposition au domicile du patient par l'HAD. C'est un élément essentiel de la qualité de la prise en charge du patient à son domicile. Le bon matériel et le bon dispositif doivent parvenir au bon patient en temps utile et conformément à la commande. Les équipements et produits concernés sont : - le matériel d'assistance respiratoire, de perfusion, de nutrition, le matériel utilisé dans les techniques de pression négative ; - les dispositifs médicaux stériles et non stériles, y compris le matériel dit "hôtelier" (par exemple le lit). 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir D Organisation interne Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 44 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 45 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L’établissement a défini un système de gestion des équipements biomédicaux, comprenant un plan pluriannuel de remplacement et d’investissement. L’identification et l’analyse des risques du processus « gestion des équipements et produits à domicile » conduite en avril 2015 a permis d’identifier deux objectifs d’amélioration : sensibiliser le personnel d’HAD à la promotion de la qualité et de la sécurité des équipements, et développer l’évaluation des fonctions logistiques en HAD. Le compte qualité du processus a été présenté et validé au sein du directoire et du CCQGREC. Suite à l'analyse annuelle des risques menée au sein de chaque secteur, le pharmacien élabore un plan d'actions du COMEDIMS qui comporte des actions concernant l'HAD. Toutefois, ces actions ne sont pas toutes reprises au programme qualité annuel de l'établissement. ORGANISATION INTERNE Le pilotage du processus a été confié au médecin coordonnateur et à l’infirmière coordinatrice de l'HAD. Leur rôles et missions ont été inscrits dans la fiche générique « pilote de processus » diffusée en décembre 2015. Au regard de ses missions et des risques identifiés (transport de médicaments, dispositifs médicaux non sécurisés, livraison incomplète, matériel ou produit indisponibles, dysfonctionnement de matériel) l'établissement prévoit les ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. Une procédure (équipement de secours, solution dégradée ou dépannage d’urgence) permettant de répondre à une panne d’un équipement biomédical critique est formalisée et opérationnelle. Tout le processus d'approvisionnement a été réorganisé afin de répondre aux besoins suite à l'analyse des risques. Ainsi une organisation interne garantissant la mise à disposition en temps utile des équipements et produits au domicile a été formalisée dans une procédure. L'infirmière coordinatrice et les secrétaires de l'HAD assurent le suivi des livraisons et retrait de matériel/équipements biomédicaux. Des actions de formation sur le secteur HAD sont inscrites afin de maintenir les connaissances des IDE salariés ainsi que libéraux quant à l'utilisation des équipements. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de ses risques et besoins, le management de l'HAD dispose du plan d'actions issus du compte qualité "gestion des équipements au domicile du patient". Celui-ci est porté dans le programme qualité quinquennal institutionnel, en objectifs et plans d'action opérationnels. Les responsables du secteur sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés dans leur secteur ainsi que sur leurs résultats lors des réunions de service. La conformité des pratiques est vérifiée par le suivi de critères sur la mise à disposition des équipements à domicile, ainsi que par la mesure de satisfaction des patients et de leur entourage. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les professionnels disposent des documents nécessaires à l’exploitation des équipements biomédicaux (livret et fiche synthétique). Les patients et leurs familles sont informés de la conduite à tenir en cas de dysfonctionnement (alarme…) des équipements biomédicaux installés au domicile (fiche incluse dans le dossier patient du domicile avec les coordonnées des personnes ressources). Des actions de formation sont organisées régulièrement par l'infirmière coordinatrice dès mise en place de nouveaux équipements ou en cas de survenue de dysfonctionnements. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le système de gestion des équipements biomédicaux est mis en œuvre sous la responsabilité de l'infirmière coordinatrice, professionnel identifié comme référente. La maintenance des équipements biomédicaux critiques est assurée (sous traitance) et les actions sont tracées (suivi assurée par la secrétaire de l'HAD sous la supervision de l'infirmière coordinatrice). Les interfaces sont opérationnelles avec l'équipe des coursiers du Centre qui livrent à domicile des produits, ainsi qu'avec les prestataires externes qui assurent la mise à disposition des équipements. Des conventions formalisent ces fonctionnements. 46 CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS La gestion des équipements biomédicaux est évaluée et donne lieu à des actions d’amélioration. Des mesures de satisfaction ont été menées auprès des patients et de leur entourage. Le recueil et l'analyse des événements indésirables avec implication des professionnels ont été effectifs sur tout le processus livraison - conformité de livraison. L'équipe a aussi utilisé le REX d'une unité suite à une erreur d'administration de nutrition entérale, pour changer les pompes de nutrition. Des indicateurs permettant de vérifier l'efficacité des actions d'amélioration sont suivis : nombre de professionnels libéraux et EHPAD informés, ayant reçu le kit "procédure équipements", ainsi que le taux de satisfaction des usagers et des intervenants extérieurs. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d’amélioration sont mises en œuvre avec les professionnels, au regard des résultats obtenus (amélioration des livraisons, du délai de mise à disposition des équipements et produits au domicile). Ces actions sont inscrites dans le compte qualité de la thématique. Toutefois, les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel : le PAQSS n’intègre pas toutes les actions d'amélioration. Les résultats sont affichés et/ou présentés dans les unités ainsi qu'au sein de la COMEDIMS et de la CME via les Sites intranet et internet, les affiches de résultats des audits ou enquêtes. La communication des résultats et actions est réalisée en interne au sein des diverses instances, par la diffusion dans le bulletin "gérontorama" et dans le cadre de réunions de service. En externe, le site internet met à disposition le résultats des indicateurs qualité et sécurité des soins ainsi que le buelletin "gérontorama". CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 47 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique P / Définition de la stratégie A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats 48 PS PS Ecart /preuve(s) Le Programme Qualité ne reprend pas tous les plans d'action qualité définis dans l'établissement. Les actions du COMEDIMS ne sont pas toutes reprises dans le PAQSS. Les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Le PAQSS n’intègre pas toutes les actions d'amélioration mises en oeuvre, les actions du COMEDIMS n'étant pas toutes reprises. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 1a 1a ANNEXE Tableau Récapitulatif des écarts par thématiques présent dans le rapport des EV Thématique Management de la qualité et des risques Sous étape Qualification de l'écart P / Définition de la stratégie PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle NC A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Gestion du risque infectieux Droits des patients PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle PS A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats PS P / Définition de la stratégie PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en PS Ecart / Preuve(s) Le Programme Qualité ne reprend pas tous les plans d'action qualité définis dans l'établissement. Les actions d’amélioration issues du compte qualité « parcours patient au niveau de chaque secteur d’activité (CSG, SSR, UCC, USLD et HAD) » ainsi que les actions d’amélioration identifiées avec les équipes médico-soignantes lors de l’opération « un mois avec vous et pour vous » réalisées dans les unités de CSG et CSA-UCC y sont déclinées ; les actions issues des REX et autres actions conduites dans les Services n'y sont pas intégrées. Le programme qualité de l'établissement n'est pas décliné au niveau de chaque secteur. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Les actions d'amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Le PAQSS ne comprend pas toutes les actions des audits par exemple. La démarche institutionnelle de l'établissement n'est pas décliné au niveau de chaque secteur. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Les actions d'amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Les actions d'amélioration issues des audits ne sont pas reportées dans le PAQSS. Le respect des droits des patients n'est pas inscrit dans l’ancien projet d’établissement. Le Projet d’Etablissement 2011/2015 ne mentionne pas à proprement parler cet engagement, mais il est prévu d’intégrer la politique du droit des patients dans le nouveau projet d’établissement en cours de formalisation lors de la visite de certification ; cette volonté est précisée dans le compte qualité. La note d’orientation stratégique décrivant les différents chapitres du prochain projet d’établissement comporte un chapitre sur les droits de la personne âgée (accessibilité, projet vie, projet social, aspect hôtelier, projet de soins personnalisé, aidants…). La démarche institutionnelle de l'établissement n'est pas déclinée en objectifs Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 8a 8a 8a 1a 1a 1d 1a 49 Thématique Sous étape Qualification de l'écart Ecart / Preuve(s) Critère V2010 PS et plans d'actions opérationnels propres au secteurs. opérationnels qui leurs sont propres. Les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Le PAQSS n'intègre pas toutes les actions d'amélioration, notamment celles identifiées suite aux visites de bienveillance ou d'amélioration des conditions d'hébergement. Il n'existe pas de dispositif d'identification et de prise en compte du risque suicidaire. 1a œuvre opérationnelle A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats PS P / Organisation interne PS D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle PS Parcours du patient PS D / Description de la mise en œuvre effective PS PS Dossier patient 50 P / Organisation interne PS L'établissement n'a défini aucune organisation indiquant aux équipes comment identifier et prendre en compte ce risque. Il n'existe pas d'organisation du déploiement de l’éducation thérapeutique du patient. Les équipes ne peuvent se référer à aucune organisation leur explicitant comment procéder à l’identification des besoins, à la formation des professionnels, et à la coordination avec les professionnels ou programmes environnants. La démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d'actions opérationnels propres au secteurs. Les secteurs d'activité ne disposent pas d'objectifs et de plans d'actions opérationnels qui leurs sont propres. Le risque suicidaire n'est pas identifié. L’évaluation des troubles de l’humeur et de la dépression est réalisée à l’admission avec l’échelle validée pour les sujets âgés (mini GDS : geriatric depression scale) ; le risque suicidaire n’est pas identifié en tant que tel, car ne faisant pas l’objet d’un dispositif organisé au sein de l’établissement. Le déploiement du projet de vie individualisé n'est pas totalement effectif. - le déploiement est partiel dans les unités de soins de longue durée : une seule unité a formalisé les projets de vie (27 sur 120) ; pour les autres patients, seuls les recueils de données sont finalisés - la formalisation du projet de soins personnalisé avec les mentions obligatoires intégrant la réflexion bénéfice-risque n'est pas exhaustive. Les besoins éducatifs du patient ne sont pas évalués. Le déploiement de l’éducation thérapeutique du patient n'étant pas organisé, les équipes ne s'inscrivent pas dans une démarche éducative formelle, réfléchie et consensuelle. Les ressources documentaires ne sont pas toutes en place. il n’existe pas à l’heure actuelle de guide de remplissage du dossier patient pour sa partie papier, mais il est prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD) - action inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la semaine de visite de certification. D’autre part, le règlement intérieur de l’unité HAD validé en décembre 2015 - diffusée début janvier 2016 aux équipes et sur intranet - décrit les particularités du dossier patient en HAD et sa composition. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 19c 23a 1a 19c 17a 23a 14a Thématique Sous étape Qualification de l'écart D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle NC D / Disponibilité des ressources PS PS D / Description de la mise en œuvre effective PS A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats PS Ecart / Preuve(s) Les équipes ne sont pas mobilisées pour la mise en œuvre opérationnelle. - des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs n'ont pas été établis pour la gestion du dossier patient, en déclinaison de la démarche institutionnelle. Il n'a pas été retrouvé dans les services, de document sur la communication de la politique, les risques, les besoins, les évaluations, les actions d'amélioration concernant le processus Dossier Patient ; - le management des secteurs ne communique pas auprès de son équipe sur la politique de l’établissement pour le processus Dossier Patient : il ne recueille pas leurs avis sur les risques et besoins spécifiques au secteur ; - les responsables ne sensibilisent pas les professionnels sur les risques identifiés dans leurs secteurs ou sur le processus ; - des actions correctives ne sont pas identifiées avec les professionnels en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.), par secteur d’activité. Il n'y a pas de guide d'utilisation du dossier patient pour sa partie papier. Il n'a pas été retrouvé de guide d'utilisation du dossier chevet papier en HAD à destination des partenaires libéraux, ni pour le dossier médical dans tous les secteurs. Il a été prévu de formaliser et valider une procédure de gestion du dossier patient en ambulatoire (HAD), cette action a été inscrite au programme qualité en janvier 2016 lors de la semaine de visite de certification Les éléments constitutifs des étapes de la prise en charge du patient ne sont pas toujours tracés en temps utile dans le dossier du patient. Des problèmes de connexion Wifi par endroit nuisent à l’utilisation du dossier informatisé d’où une duplication de nombreuses données sur papier et des saisies en double ou triple, et des saisies différées. L’accès du patient à son dossier n’est pas assuré dans les délais définis par la réglementation. Le tableau des délais transmis à la CRU indique un délai de 19 jours pour les dossiers de "moins de 5 ans". Le délai pour les dossiers de "plus de 5 ans" n'est pas renseigné. Toutes les actions d’amélioration ne sont pas connues par l'ensemble des professionnels et ne sont pas réalisées en lien avec la CRU. Des actions en cours ou prévues ont été intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel lors de la visite. Lors des visites terrain, il a été relevé des actions d’amélioration du dossier patient papier ou informatisé non intégrées au PAQSS global de l’établissement ; par exemple : une fiche « Nutrition » en SLD. Critère V2010 14a 14a 14a 14b 14a Le programme d'actions de la prise en charge médicamenteuse n'est pas unique. Management de la prise en charge médicamenteuse du patient P / Définition de la stratégie PS Il n'y a pas d'articulation entre le programme d'actions et les plans d'actions identifiés suite au REX, à la cartographie des risques par MEDIEVAL, aux EPP et aux audits. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 20a 51 Thématique Sous étape Qualification de l'écart P / Organisation interne D / Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle PS Le projet d’informatisation de la prise en charge médicamenteuse n’est pas engagé sur les 25 places d’HAD. Le plan d'action retrouvé dans le processus "dossier patient-HAD" date du début de la visite de certification ; le début prévisionnel est fixé à janvier 2017. PS La démarche institutionnelle n'est pas déclinée en objectifs et plans d’actions opérationnels dans les secteurs. Le management des secteurs cliniques (médical, cadre de santé) rencontré n’a pas été en mesure de présenter les objectifs et plans d’actions opérationnels. NC D / Description de la mise en œuvre effective NC Gestion des équipements et produits au domicile du patient 52 Ecart / Preuve(s) A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats PS P / Définition de la stratégie PS A / Mise en place des actions d'amélioration et communication sur PS Les règles de traçabilité de la validation de l’administration ne sont pas respectées pour toutes les prises en charge. - En HAD, l'organisation en place ne permet pas la traçabilité de la validation de l’administration ligne à ligne en temps réel, au regard de l'ordonnance établie par le médecin traitant (support de prescription- administration non unique). - En SLD, les IDE administrent les médicaments au vu des prescriptions informatisées éditées sur papier et mises dans un classeur « traitement » car l’équipement informatique présent dans les 3 unités ne permet pas cette traçabilité en temps réel. - En SSR, certaines unités équipées courant 2015 de chariot médicaments équipés de client léger WIFI ont maintenus la présence de classeurs traitement car seraient gênées par des micro coupures ou une lenteur informatique qui ne favorise pas la traçabilité informatique en temps réel. Le support de prescription- administration n'est pas unique pour toutes les prises en charge. Concernant l’HAD, le médecin traitant établit d'une part une ordonnance qui est mise dans le dossier patient du domicile. D'autre part, les infirmier(ère)s disposent d’une fiche A3 sur les soins sur rôle propre et les soins prescription. Elles cochent la préparation du pilulier, celle du médicament, et le contrôle de la prise du médicament, puis apposent leurs initiales. Il existe donc deux supports différents : un de prescription, un autre d'administration. Ce constat est confirmé par l'investigation issue du patient traceur en HAD, et les indicateurs Hôpital Numérique D3.1 taux de séjours disposant de prescriptions de médicaments informatisées (77%). Les actions mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d’action institutionnel. Les actions identifiées suite à l’analyse d’erreurs médicamenteuses dans le cadre de REX ne sont pas retrouvées dans le PAQSS. Le Programme Qualité ne reprend pas tous les plans d'action qualité définis dans l'établissement. Les actions du COMEDIMS ne sont pas toutes reprises dans le PAQSS. Les actions d'amélioration mises en oeuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Le PAQSS n’intègre pas toutes les actions d'amélioration mises en oeuvre, les CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 Critère V2010 20a 20a 20a bis 20a 20a 1a 1a Thématique Sous étape les résultats Qualification de l'écart Ecart / Preuve(s) Critère V2010 actions du COMEDIMS n'étant pas toutes reprises. CENTRE GERONTOLOGIQUE DEPARTEMENTAL LA TOUR BLANCHE / 130809015 / octobre 2016 53