Une belle édition - Profession Cinéphiles

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Une belle édition - Profession Cinéphiles
Profession Cinéphiles a.s.b.l.
Une belle édition
Soumis par LEPAGE Brigitte
Leonardo di Caprio, Robert Redford, Steven Spielberg, Michael Douglas, Matt Damon, Nicole Kidman, Justin
Timberlake, Marion Cottilard, voici le nom des quelques stars qui ont enflammé la Croisette et son Palais durant les
onze jours du Festival de Cannes. Onze jours durant lesquels nous avons pu rencontrer au quotidien des grands noms
du 7è Art ou de la presse people.
Mais Cannes, c'est aussi des films. Films répartis entre la sélection officielle, la sélection "Un Certain Regard" mais
aussi les sélections parallèles comme "La Quinzaine des Réalisateurs" ou "La Semaine de la critique". Deux sélections
qui permettent de nous faire découvrir des talents.
Cette année, pas de belges au programme officiel. Seule, Yolande Moreau a défendu nos couleurs avec son nouveau
film présenté en clôture de la "Quinzaine".
Du côté de la sélection officielle, on n'a pas à se plaindre de la qualité des films présentés. Difficile donc de se faire une
idée précise de ce qu'allait être le palmarès. Si l'année dernière "Amour" de Haneke était l'évidence même d'une
palme dor, cette année, "La vie d'Adèle" et "Le Passé" se trouvaient au coude à coude lors du jeu des pronostics. Sans
oublier que les frères Coen et Alexander Payne étaient tout à fait capables de venir jouer les troubles fêtes au même
titre que le Kore Eda avec son "Tel père, tel fils". A l'arrivée, tous les films cités ci-dessus se sont quand même
retrouvés au palmarès avec toutefois la surprise du prix du scénario et de la mise en scène. Deux films, un chinois
"Touch of Sin" et un mexicain "Heli", qui ne se trouvaient pas dans les pronostics et qui ont évincé d'un revers de main
quelques œuvres qui auraient pu prétendre une place sous les sunlights ce dimanche soir, comme le film « La
vénus à la fourrure » de Roman Polanski, dernier film a être présenté en compétition à la presse, et « La Grande
Bellezza » le film de Sorrentino alors qu'il avait été acclamé par la presse internationale. Comme dans tous les
palmarès, il faut faire un choix et des déceptions ou regrets, il y en a toujours. Néanmoins, cette année, il y en a moins
que les années précédentes, le choix du jury s'étant largement calqué sur le goût de la critique internationale. Reste à
espérer que le public adhérera à ces choix et par conséquent se réconciliera avec le Festival de Cannes qui, depuis de
nombreuses années, à travers ses choix, semblaient s'éloigner de plus en plus du public.Brigitte Lepage
http://www.professioncinephiles.be
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Généré: 21 February, 2017, 18:07