La laine: le must des tapis
Transcription
La laine: le must des tapis
LES TAPIS La laine: le must des tapis La laine n’est pas la seule fibre utilisée pour la confection de tapis et de moquettes, loin s’en faut. Beaucoup d’autres fibres sont couramment employées comme les fibres végétales (coton, lin, coco, sisal, jonc…) mais aussi plusieurs fibres synthétiques tels que le polyamide (nylon), le polyester, le polypropylène ou les fibres acryliques. La laine peut cependant être considérée comme la matière reine en ce domaine car c’est la fibre qui présente le plus grand nombre d’atouts. Un produit naturel et de qualité La laine est un produit parfaitement naturel. Il s’agit d’une fibre d’origine animale provenant essentiellement des ovidés, mais aussi parfois des capridés, des camélidés et même de certains rongeurs. La plus utilisée est de loin la laine de mouton. Elle est importée principalement de Nouvelle-Zélande où l’offre est abondante et de qualité, mais aussi d’Australie, de Grande-Bretagne, d’Asie centrale (Inde, Pakistan), du Proche-Orient, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. En matière de tapis et moquettes, c’est la laine vierge de Nouvelle-Zélande qui tient le haut du pavé grâce à sa qualité exceptionnelle et constante, garantie par le célèbre label "Wools of New Zealand" (voir plus loin). Si la laine est particulièrement prisée pour la fabrication de tapis et moquettes de qualité supérieure, c’est parce qu’elle est belle, agréable et le reste longtemps. En effet, la laine naturelle vieillit bien, elle traverse les années en se régénérant en permanence et en se parant d’une belle patine. Contrairement aux fibres synthétiques qui ont tendance à s’ébouriffer et à se ternir au fil des ans, les fibres de laine conservent longtemps leur éclat et leur souplesse grâce à leurs qualités intrinsèques. De nombreux atouts Le succès de la laine, en particulier la pure laine vierge c’est-à-dire non recyclée, est dû aux nombreux avantages dont elle bénéficie par rapport aux autres matériaux, en particulier les fibres synthétiques. Son principal désavantage réside dans son prix. A taille et à confection égale, un tapis ou une moquette en laine sera sensiblement plus onéreux que la plupart des autres matériaux. Cette différence de prix se justifie cependant par les nombreuses qualités particulières de la laine. Elasticité : Sa constitution en frisure tridimensionnelle lui confère une élasticité naturelle. Tels de minuscules ressorts, ces fibres peuvent être étirées jusqu’à 30 % de leur longueur et reprendre ensuite d’elles-mêmes leur forme initiale. Elles réagissent de la même façon à la compression. Cette élasticité naturelle permet aux tapis et moquettes en laine de supporter sans problème un trafic quotidien et de se remettre des traces dues à l’écrasement d’un meuble. Résistance aux taches : Conçues pour protéger le mouton des intempéries et du froid, les fibres de laine sont naturellement recouvertes d’une fine membrane protectrice qui repousse l’eau. Cette propriété protège aussi la moquette contre les petits accidents domestiques. En effet, la membrane protectrice rend la fibre hydrofuge. Dès lors les taches causées par des produits 66 à base aqueuse (en fait 80 % des taches domestiques) ne pénètrent pas dans les fibres et se nettoient donc plus aisément. Antistatique : Cette même membrane hydrofuge permet cependant aux fibres d’absorber l’humidité sous forme de vapeur. Cette particularité est à l’origine des propriétés antistatiques des tapis et moquettes en laine qui permettent d’éviter les petites décharges d’électricité statique si désagréables. Résistance à la poussière et aux salissures : Si l’on observe les fibres de laine au microscope, on peut constater qu’elles sont composées d’écailles qui se chevauchent à la manière des tuiles d’un toit. Cette protection naturelle contribue à maintenir la poussière et la salissure près de la surface où l’aspirateur les enlèvera facilement. Résistance aux flammes : Grâce à sa teneur élevée en humidité et aux protéines présentes dans ses fibres, la laine est difficilement inflammable, retarde la propagation des flammes et possède même des propriétés l’infini les couleurs et les motifs. Purification de l’air : L’une des caractéristiques les plus étonnantes de la laine réside dans sa capacité à absorber certains polluants contenus dans l’air comme le formaldéhyde, le dioxyde d’azote ou le dioxyde de soufre. En retenant ces substances nocives sans les restituer, la laine joue un rôle modeste mais non négligeable de purificateur d’air. Anallergique : Trop longue et trop épaisse pour être inhalée, la fibre de laine n’est pas néfaste pour les asthmatiques. Elle ne favorise en 1. La tonalité beige relativement neutre de cette moquette convient bien au caractère dépouillé de cet intérieur moderne. Cette gamme, riche de 5 couleurs naturelles, est disponible en deux largeurs différentes (4 et 5 mètres). Il s’agit d’un tufté 100 % laine à structure bouclée rase. La laine utilisée est labellisée “Woolmark”, ce qui garantit sa teneur en pure laine vierge et sa qualité en fonction de différents critères très stricts (propreté, résistance, poids minimum…). Gamme "Luxus" dans la collection Prestige de Balta 2. 1 2 3 Très en vogue durant les années 70, les tapis à longues mèches font aujourd’hui un retour remarqué. Leur look rétro et leur inimitable confort douillet participent à ce regain d’intérêt. Ce modèle particulier est un tissé en pure laine vierge qui se caractérise par des mèches de couleur anthracite dont la texture rappelle visuellement celle du caviar. Il est également disponible en coloris beige. Poids du velours : 4400 gr/m2 pour un poids total de 4900 gr/m2. Epaisseur du velours : 30 mm. Dimensions disponibles : 170 x 240, 200 x 200, 200 x 250, 200 x 300, 240 x 340 et 300 x 400 cm. Modèle "Caviar" de B.I.C. Carpets 3. Labellisé “Wools of New Zealand”, ce tapis en pure laine vierge fait partie d’une collection très actuelle, dans des tonalités douces de cannelle, de soie et de jade. Cette collection présente 8 motifs différents, tous disponibles en 4 formats (67 x 135, 140 x 200, 160 x 230 et 200 x 290 cm). Modèle 1912/572 dans la collection "Incana" de Lano d’autoextinction. En outre, elle ne craint pas les petites brûlures de braises ou de cigarettes car les traces de roussi s’enlèvent facilement, par simple grattage. Teinture aisée : La laine se prête idéalement à la teinture. Sa structure chimique permet aux colorants de pénétrer jusqu’au cœur des fibres et d’y être retenus par liaison moléculaire. La permanence des couleurs est dès lors optimale. En outre, l’affinité naturelle de cette fibre avec les colorants permet de diversifier à outre aucune allergie, ni la prolifération des bactéries ou des acariens, contrairement à certaines idées reçues particulièrement tenaces. Au contraire, le tapis ou la moquette en laine retiennent ces particules néfastes. L’aspirateur fera le reste. Ces qualités anallergiques sont valables pour autant que les tapis ou moquettes soient régulièrement et soigneusement entretenus. Isolant thermique et acoustique: Utilisée depuis longtemps dans la confection de 67 vêtements, la laine est connue pour ses qualités d’isolant thermique. Sur le plan acoustique, elle permet également d’absorber les sons. Son pouvoir d’isolation tant thermique qu’acoustique fluctuera en fonction de sa qualité et de son épaisseur. De la toison au tapis Entre la production de laine par le cheptel ovin et la pose d’une moquette ou d’un tapis dans votre salon, tout un processus de fabrication relativement complexe entre en jeu. Chaque étape de ce processus est importante pour la qualité du résultat final. Tout commence avec la tonte des moutons. La laine récoltée est directement triée et classée. La seconde opération est le dessuintage ou nettoyage de la laine brute dans différentes cuves où elle est débarrassée de sa graisse naturelle, des résidus de transpiration, des salissures et autres impuretés (brindilles, herbe, terre…). Une fois propre, la laine peut passer éventuellement à l’atelier de teinture. Dans ce cas, on parlera de teinture à la bourre, mais la teinture peut s’effectuer plus tard dans le processus de fabrication. S’ensuit le cardage, une opération importante qui consiste à démêler les fibres tout comme on peigne les cheveux. On obtient ainsi une bande uniforme de fils parallèles appelée ruban. La laine est maintenant prête à être transformée en fil. Elle est envoyée en filature où le ruban cardé est soumis à une torsion pour donner au fil sa résistance. On obtient alors ce que l’on appelle un fil simple. Deux ou trois fils simples peuvent être torsadés ensemble pour obtenir ce que l’on appelle un fil retors, plus homogène et surtout plus résistant. La torsion des fils est ensuite fixée soit de façon chimique, soit par ébullition durant la teinture, soit encore sous l’influence de la chaleur et de la vapeur en autoclave. Cette fixation permet d’éviter que le fil se détorde plus tard. A ce stade, la laine est prête pour sa transformation finale en différents débouchés. Dans le cas des tapis et moquettes, cette transformation peut se faire selon différentes techniques : le nouage, le tissage, le touffetage ou tuftage et l’aiguilletage. Le nouage ou tissage manuel est exercé entièrement à la main, de façon purement artisanale. Son coût et sa lenteur ne le rendent accessible que pour les tapis ornementaux et l’excluent donc de la fabrication des moquettes. La plupart des authentiques tapis d’Orient (persans, indiens, chinois, turcs, kilims et autres soumaks) sont fabriqués de cette manière. Se rangent également dans cette catégorie les prestigieux tapis français regroupés sous le célèbre vocable de Savonnerie. • Le tissage mécanique est une technique millénaire permettant de combiner tradition et technologie. Plus lente que le tuftage, elle est réservée aux tapis et moquettes de grande qualité, le plus souvent en laine. Le tissage se distingue par le fait que le dossier est confectionné en même temps que le velours (face praticable). Deux procédés différents peuvent être mis en œuvre. Le procédé Wilton permet de créer tous types de structure : velours coupé, bouclé ou mixte. En revanche, il est limité à 5 couleurs différentes, ce qui réduit la diversité des motifs. Le procédé Axminster est réservé aux velours coupés et se divise en deux types de métiers. L’Axminster à bobines permet un nombre très étendu de couleurs (60 et plus) mais la taille des motifs est limitée, tandis que l’Axminster à pinces est normalement limité à 12 couleurs mais sans restriction quant à la taille des motifs. • Le touffetage mécanique ou tuftage est la méthode aujourd’hui la plus répandue pour la fabrication des tapis et surtout des moquettes. Plus rapide et donc moins onéreuse, cette technique est mise en œuvre par de grandes machines à tufter, sortes de machines à coudre géantes munies d’une multitude d’aiguilles (800 à 2500) qui piquent les fils sur un canevas ; ces fils sont retenus à l’envers et ancrés par une couche de latex, elle-même recouverte d’un dossier, le plus souvent en mousse synthétique. Plus le nombre d’aiguilles est élevé, plus les fibres sont serrées et plus la moquette est robuste et de qualité. • Le tufté main est une méthode de production semi-artisanale essentiellement dévolue à la fabrication de tapis à motif complexe. Le motif est préalablement dessiné à échelle réelle sur le canevas ou support d’ancrage. Les artisans ou artistes en l’occurrence tuftent alors chaque touffe de fils, généralement à l’aide d’un "pistolet à tufter" à air comprimé. Ce procédé offre des possibilités graphiques illimitées. Les velours peuvent être coupés ou bouclés mais aussi structurés. C’est l’une des plus luxueuses options possibles dans le domaine des revêtements de sol. C’est pourquoi elle est quasiment réservée à des fils 100 % laine vierge de Nouvelle-Zélande, la meilleure d’entre toutes. • L’aiguilletage est une autre technique moderne et rapide qui consiste à enchevêtrer et comprimer plusieurs couches de fibres tout en les faisant pénétrer dans le dossier grâce à des aiguilles. Ces fibres sont ensuite fixées par un encollage "sur l’envers" (enduction) ou "en plein bain" (de latex). Il en résulte des moquettes plus fonctionnelles que décoratives, moins confortables mais offrant un bon rapport solidité/prix. Cette technique est donc peu utilisée avec la laine. réalisations en laine, il convient de prendre en compte les critères de choix suivants. • La structure Le choix de la structure du tapis n’est pas accessoire. Il a une incidence sur l’apparence, l’esthétique et le confort mais aussi sur l’usage du tapis choisi. Il est évident par exemple que l’on ne choisira pas un tapis ou une moquette à longue mèche pour un lieu de passage intense et potentiellement salissant. De même on privilégiera volontiers la douceur d’un velours coupé dans une chambre à coucher. On distingue globalement trois grandes catégories de structures, elles-mêmes divisées en différentes variantes. 1° Le coupé velours : C’est une finition constituée de fibres fines, très serrées, dont le sommet des boucles a été taillé. Le velours se caractérise par une surface douce et soyeuse au toucher. On distingue principalement le 1. Avec sa teinte rouge et son voluptueux velours à longues mèches, ce tapis en pure laine vierge (Wools of New Zealand) apporte une touche de couleur et de vivacité dans cet intérieur contemporain de style minimaliste. Ce tapis est entièrement confectionné à la main et doté d’un revers textile qui renforce sa solidité et sa stabilité. Ce modèle (200 x 200 cm) est disponible en 11 tailles standard. Il peut aussi être créé sur mesure. La gamme dont il est issu comporte 7 modèles de tapis structurés à poils longs et offre un choix parmi 64 combinaisons de couleurs différentes. Modèle "lux" dans la collection lana L. de JAB Anstoetz Les critères de choix Le choix d’une moquette ou d’un tapis se fait en fonction de plusieurs critères qu’il convient de prendre en compte pour juger de la qualité du produit. Si l’on excepte les critères d’ordre purement esthétique comme le coloris ou le motif, très nombreux dans le cas des 2. Ce tapis uni, disponible en plusieurs teintes, se caractérise par une structure faite d’une combinaison de mèches longues et courtes. Il s’agit d’un tufté main dont la composition mixte (66% pure laine vierge et 68 velours ras (surface homogène à mèches courtes), le velours frisé (mèches torsadées dans tous les sens), le velours Shag (mèches très longues et retombantes) et le velours Saxony (frisé à mèche longue, dense et moelleux). 2° Le bouclé : Son toucher est moins doux que celui du velours mais sa résistance est accrue ce qui en fait un revêtement parfait pour les pièces à trafic important. On distingue le bouclé uni (toutes les boucles de hauteur égale) et le bouclé structuré (deux hauteurs de boucles différentes). 3° Le bouclé-coupé : Cette structure mixte permet d’obtenir un effet de relief par le mélange de mèches bouclées et coupées. On distingue ici le bouclé-coupé classique ou "cut & loop" (alternance de boucles entières et de boucles coupées de même hauteur) et le bouclé-coupé "tip-sheared" (alternance de boucles hautes et basses dont seules les 34% lin) permet d’arborer le label “Wools of New Zealand”. Ce modèle peut être réalisé sur mesure, jusqu’à 5 mètres de largeur. Modèle "Livingstone" de Limited Edition 3. C’est la technique du ciselage qui a permis de structurer ce tapis afin d’évoquer les traces laissées sur le sable après le passage des vagues. Il s’agit d’un tufté main 100 % laine convenant particulièrement comme descente de lit (150 x 75 cm) ou pour orner un couloir (270 x 75 cm). Modèle "Marée Basse" de Ligne Roset 4. Ce tapis signé Pippo Lionni est constitué uniquement de fibres de laine tuftées à la main avec des mèches d’une épaisseur de 20 mm. Sa surface rectangulaire d’un gris uni (240 x 170 cm) est traversée par un arc de cercle blanc. Egalement disponible en fond uni rouge. Modèle "Half Pipe" gris de Ligne Roset boucles hautes sont coupées). Le tufté ciselé est une variante qui permet de structurer un tapis à la main, à l’aide de ciseaux spéciaux permettant de sculpter la masse de fibres. On obtient ainsi des effets structurés originaux. • La teneur en laine Dans les méthodes de fabrication artisanales ayant recours à la laine comme le noué ou le tufté main, on confectionne généralement des tapis en 100 % laine. Encore faut-il faire la distinction entre la "pure laine vierge", une laine exploitée pour la première fois, et la "pure laine", une laine recyclée aux qualités amoindries. Dans les procédés de fabrication mécaniques comme le tissage Wilton ou Axminster et le tuftage, on utilise parfois un mélange de type 80/20, soit 80 % de laine mélangée à 20 % de nylon. Le nylon incorporé au tapis ou à la moquette permet d’accroître sa durabilité. 1 2 3 • La densité Il s’agit ici de déterminer le nombre de points ou de boucles au mètre carré. Plus le nombre de points est élevé, plus le tapis ou la moquette est dense et donc solide. Pour une chambre, une moquette de 150 000 points au mètre carré peut suffire alors que pour un lieu de passage plus intense comme une entrée ou un séjour, il est préférable d’opter pour un nombre de points supérieur à 200 000. • La jauge Elle indique le degré de serrage des fibres pour les moquettes tuftées, c’est-à-dire l’écartement entre deux aiguilles du métier à tufter. Cette mesure est exprimée en pouces anglais. Les jauges les plus répandues sont de 1/10 et 1/8 ce qui correspond à des écartements respectifs de 2,54 et 3,18 mm. Plus la fraction est petite, plus la moquette est dense et meilleure est sa qualité. 1/10 est donc meilleur que 1/8. 4 69 • Le poids et l’épaisseur du velours Le poids du velours correspond au poids des fibres par mètre carré. Plus il est élevé, plus la moquette est de qualité. L’épaisseur du velours, quant à elle, sert à évaluer la couche d’usure. • La qualité du dossier Contrairement aux tapis, généralement fabriqués sans dossier, la couche visible d’une moquette (le velours) est fixée sur un support ou dossier. De sa qualité dépendra la solidité des boucles, la stabilité de la pose ou encore le degré d’isolation et l’imperméabilité de la moquette. Le type de sol sur lequel doit s’effectuer la pose ainsi que l’éventuelle présence d’un chauffage par le sol déterminera également le choix d’un dossier. D’une manière générale, plus le dossier est épais, plus la moquette est confortable. A côté des dossiers en mousse, les plus courants, on trouve également des dossiers en jute, moins confortables et des dossiers textiles dont l’aspect rappelle celui du feutre, également très confortables. • L’usage Dans les lieux de passage particulièrement sollicités comme le hall d’entrée, les couloirs, les escaliers, on choisira de préférence une moquette très robuste à surface bouclée ou à velours très dense, dans des teintes unies sombres ou chinées. Le salon ou séjour est souvent associé à une moquette confortable et esthétique. Un tufté de laine ou un tissé seront du meilleur effet. Dans la salle à manger, on veillera à choisir une moquette traitée contre les taches. La chambre à coucher est le lieu idéal pour une moquette épaisse, douce et moelleuse comme un tufté bien dense à boucles coupées ou structurées. En revanche la chambre d’enfant, plus exposée, sera revêtue d’une moquette antitache à poils ras et dense. du détachant. Après le détachage, rincez soigneusement l’endroit traité avec une éponge et de l’eau propre, mais évitez de trop mouiller le velours. Epongez ensuite au maximum la surface traitée avec un chiffon propre. Pour les moquettes en velours, il convient de toujours brosser dans le sens du Le label "Wools of New Zealand" : un gage de qualité La nature a doté la laine de qualités intrinsèques. Pour profiter au mieux de ces avantages, il est important d’utiliser une laine de très haute qualité. En effet, on ne sait pas toujours qu’il existe différentes qualités de laine dont dépend en partie la qualité du tapis ou de la moquette. Cette qualité varie en fonction de l’âge de l’animal, de son mode d’élevage, de sa nourriture et même de la partie du corps où elle a été prélevée. Le traitement de la laine exige également un grand savoirfaire qui n’est pas toujours respecté. Ainsi un tapis de qualité doit être fabriqué avec de la laine peignée en hiver, tondue au printemps ou juste avant l’hiver et cardée plusieurs fois avant son utilisation. En outre elle doit être prélevée sur des animaux vivants. Entretien et nettoyage Entretien régulier : La laine est un matériau relativement peu exigeant. Elle se contente d’un entretien simple. Il est conseillé de passer régulièrement et soigneusement l’aspirateur une fois par semaine (plus souvent dans les zones de forte fréquentation) de manière à éliminer la poussière et les salissures avant qu’elles ne pénètrent les fibres. Pour un résultat optimal, veillez à vider le sac de l’aspirateur dès qu’il est à moitié plein. Cette moquette unie de teinte ocre fait partie d’une gamme qui comprend 16 couleurs, toutes inspirées de la nature. Il s’agit d’un tufté 80 % laine à velours coupé, uniquement disponible en largeur de 4 mètres. Comme tous les autres modèles de cette collection, son velours est doublé d’un dossier synthétique et protégé des taches par un traitement spécial “Scotchgard”. Gamme "Twist" dans la collection Prestige de Balta Détachage : En cas de tache, il est essentiel d’agir immédiatement. Tamponnez les liquides avec une serviette en papier ou un chiffon absorbant. Enlevez toutes les matières solides à l’aide d’un couteau ou d’une cuiller. Traitez ensuite les taches avec un détachant approprié, c’est-à-dire qui soit compatible avec la laine, possède un pH neutre, soit expressément indiqué pour les tapis et moquettes comme les Woolclean Spot Remover et Dry Spot Remover développé spécialement par le label "Wools of New Zealand". N’utilisez en aucun cas les produits ménagers comme le savon liquide, le savon neutre, l’ammoniaque, l’essence, la térébenthine ou des détachants réservés aux textiles. Quel que soit le produit choisi, respectez soigneusement les indications figurant sur l’emballage. Traitez les taches avec un chiffon en coton blanc en travaillant toujours de l’extérieur vers le centre de la tache pour éviter de l’étaler. Il est préférable de changer souvent de chiffon plutôt que d’abuser velours. Selon l’origine de la tache, le traitement peut différer. Il est impossible de détailler en quelques lignes tous les traitements possibles. Il existe cependant des tables détaillées qui indiquent les traitements spécifiques à chaque tache. Pour les tapis et moquettes en laine, l’idéal est de consulter celles mises au point par le label "Wools of New Zealand" et disponibles sur Internet. Nettoyage : De temps en temps, un nettoyage plus poussé s’impose pour rafraîchir le tapis ou la moquette. On applique alors à la brosse des produits spéciaux (poudres inertes imprégnées avec un mélange d’agents nettoyants et de solvants) qui absorbent les salissures des fibres. A intervalles plus espacés, il convient aussi de nettoyer la moquette en profondeur. Plusieurs méthodes existent. L’idéal est de confier ce travail à un professionnel reconnu dont vous trouverez les références chez votre détaillant ou le placeur de votre moquette. 70 La Nouvelle-Zélande est le principal producteur mondial de laine. La plus grande partie est destinée à la production de tapis. Grâce à un cheptel extrêmement nombreux, élevé en liberté pour sa laine et non pour sa viande, l’importance de l’offre permet de garantir une qualité constante, appuyée par une expérience inégalable dans ce domaine. Les races de moutons sont sélectionnées spécialement en fonction de la qualité de leur laine, leur élevage répond à des normes strictes, de même que les conditions de tonte et de nettoyage de la laine. Pour toutes ces raisons, on considère aujourd’hui la laine de NouvelleZélande comme la meilleure du monde, la plus blanche également. Afin de promouvoir leur laine, les producteurs de ce pays ont créé un label mondialement connu, représenté par une feuille de fougère stylisée noire et blanche : le label "Wools of New Zealand". Pour être digne de porter ce label, les produits doivent contenir au moins 60 % de laine vierge de NouvelleZélande. Ils doivent obtenir de la filature la garantie concernant la provenance des fibres. Ils doivent également passer avec succès une vingtaine de tests très exigeants portant notamment sur la teneur en fibres, la résistance à l’usure, la solidité des couleurs, la conservation de l’aspect. Ces produits doivent aussi répondre à des exigences précises vis-àvis de l’environnement. En échange, "Wools of New Zealand" fournit une assistance aux professionnels du secteur en mettant au point de nouveaux produits, en décelant les tendances du secteur ou en élaborant des campagnes de promotion.