La laine: le must des tapis

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La laine: le must des tapis
LES TAPIS
La laine: le must des tapis
La laine n’est pas la seule fibre utilisée pour la confection de tapis et de moquettes, loin s’en faut. Beaucoup d’autres fibres
sont couramment employées comme les fibres végétales (coton, lin, coco, sisal, jonc…) mais aussi plusieurs fibres synthétiques
tels que le polyamide (nylon), le polyester, le polypropylène ou les fibres acryliques. La laine peut cependant être considérée
comme la matière reine en ce domaine car c’est la fibre qui présente le plus grand nombre d’atouts.
Un produit naturel et de qualité
La laine est un produit parfaitement naturel. Il
s’agit d’une fibre d’origine animale provenant
essentiellement des ovidés, mais aussi parfois
des capridés, des camélidés et même de
certains rongeurs. La plus utilisée est de loin la
laine de mouton. Elle est importée
principalement de Nouvelle-Zélande où l’offre
est abondante et de qualité, mais aussi
d’Australie, de Grande-Bretagne, d’Asie
centrale (Inde, Pakistan), du Proche-Orient,
d’Afrique ou d’Amérique du Sud. En matière de
tapis et moquettes, c’est la laine vierge de
Nouvelle-Zélande qui tient le haut du pavé
grâce à sa qualité exceptionnelle et constante,
garantie par le célèbre label "Wools of New
Zealand" (voir plus loin).
Si la laine est particulièrement prisée pour la
fabrication de tapis et moquettes de qualité
supérieure, c’est parce qu’elle est belle,
agréable et le reste longtemps. En effet, la
laine naturelle vieillit bien, elle traverse les
années en se régénérant en permanence et en
se parant d’une belle patine. Contrairement
aux fibres synthétiques qui ont tendance à
s’ébouriffer et à se ternir au fil des ans, les
fibres de laine conservent longtemps leur éclat
et leur souplesse grâce à leurs qualités
intrinsèques.
De nombreux atouts
Le succès de la laine, en particulier la pure
laine vierge c’est-à-dire non recyclée, est dû
aux nombreux avantages dont elle bénéficie
par rapport aux autres matériaux, en
particulier les fibres synthétiques.
Son principal désavantage réside dans son
prix. A taille et à confection égale, un tapis ou
une moquette en laine sera sensiblement plus
onéreux que la plupart des autres matériaux.
Cette différence de prix se justifie cependant
par les nombreuses qualités particulières de la
laine.
Elasticité : Sa constitution en frisure
tridimensionnelle lui confère une élasticité
naturelle. Tels de minuscules ressorts, ces
fibres peuvent être étirées jusqu’à 30 % de leur
longueur et reprendre ensuite d’elles-mêmes
leur forme initiale. Elles réagissent de la même
façon à la compression. Cette élasticité
naturelle permet aux tapis et moquettes en
laine de supporter sans problème un trafic
quotidien et de se remettre des traces dues à
l’écrasement d’un meuble.
Résistance aux taches : Conçues pour protéger
le mouton des intempéries et du froid, les
fibres de laine sont naturellement recouvertes
d’une fine membrane protectrice qui repousse
l’eau. Cette propriété protège aussi la
moquette contre les petits accidents
domestiques. En effet, la membrane
protectrice rend la fibre hydrofuge.
Dès lors les taches causées par des produits
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à base aqueuse (en fait 80 % des taches
domestiques) ne pénètrent pas dans les fibres
et se nettoient donc plus aisément.
Antistatique : Cette même membrane
hydrofuge permet cependant aux fibres
d’absorber l’humidité sous forme de vapeur.
Cette particularité est à l’origine des propriétés
antistatiques des tapis et moquettes en laine
qui permettent d’éviter les petites décharges
d’électricité statique si désagréables.
Résistance à la poussière et aux salissures : Si
l’on observe les fibres de laine au microscope,
on peut constater qu’elles sont composées
d’écailles qui se chevauchent à la manière des
tuiles d’un toit. Cette protection naturelle
contribue à maintenir la poussière et la
salissure près de la surface où l’aspirateur les
enlèvera facilement.
Résistance aux flammes : Grâce à sa teneur
élevée en humidité et aux protéines présentes
dans ses fibres, la laine est difficilement
inflammable, retarde la propagation des
flammes et possède même des propriétés
l’infini les couleurs et les motifs.
Purification de l’air : L’une des caractéristiques
les plus étonnantes de la laine réside dans sa
capacité à absorber certains polluants
contenus dans l’air comme le formaldéhyde, le
dioxyde d’azote ou le dioxyde de soufre. En
retenant ces substances nocives sans les
restituer, la laine joue un rôle modeste mais
non négligeable de purificateur d’air.
Anallergique : Trop longue et trop épaisse pour
être inhalée, la fibre de laine n’est pas néfaste
pour les asthmatiques. Elle ne favorise en
1.
La tonalité beige relativement neutre de
cette moquette convient bien au
caractère dépouillé de cet intérieur moderne.
Cette gamme, riche de 5 couleurs naturelles,
est disponible en deux largeurs différentes
(4 et 5 mètres). Il s’agit d’un tufté 100 % laine
à structure bouclée rase. La laine utilisée est
labellisée “Woolmark”, ce qui garantit sa
teneur en pure laine vierge et sa qualité en
fonction de différents critères très stricts
(propreté, résistance, poids minimum…).
Gamme "Luxus" dans la collection Prestige de
Balta
2.
1
2
3
Très en vogue durant les années 70, les
tapis à longues mèches font aujourd’hui
un retour remarqué. Leur look rétro et leur
inimitable confort douillet participent à ce
regain d’intérêt. Ce modèle particulier est un
tissé en pure laine vierge qui se caractérise
par des mèches de couleur anthracite dont la
texture rappelle visuellement celle du caviar. Il
est également disponible en coloris beige.
Poids du velours : 4400 gr/m2 pour un poids
total de 4900 gr/m2. Epaisseur du velours : 30
mm. Dimensions disponibles : 170 x 240, 200
x 200, 200 x 250, 200 x 300, 240 x 340 et 300
x 400 cm. Modèle "Caviar" de B.I.C. Carpets
3.
Labellisé “Wools of New Zealand”, ce
tapis en pure laine vierge fait partie d’une
collection très actuelle, dans des tonalités
douces de cannelle, de soie et de jade. Cette
collection présente 8 motifs différents, tous
disponibles en 4 formats (67 x 135, 140 x 200,
160 x 230 et 200 x 290 cm). Modèle 1912/572
dans la collection "Incana" de Lano
d’autoextinction. En outre, elle ne craint pas
les petites brûlures de braises ou de cigarettes
car les traces de roussi s’enlèvent facilement,
par simple grattage.
Teinture aisée : La laine se prête idéalement à
la teinture. Sa structure chimique permet aux
colorants de pénétrer jusqu’au cœur des fibres
et d’y être retenus par liaison moléculaire. La
permanence des couleurs est dès lors
optimale. En outre, l’affinité naturelle de cette
fibre avec les colorants permet de diversifier à
outre aucune allergie, ni la prolifération des
bactéries ou des acariens, contrairement à
certaines idées reçues particulièrement
tenaces. Au contraire, le tapis ou la moquette
en laine retiennent ces particules néfastes.
L’aspirateur fera le reste. Ces qualités
anallergiques sont valables pour autant que les
tapis ou moquettes soient régulièrement et
soigneusement entretenus.
Isolant thermique et acoustique: Utilisée
depuis longtemps dans la confection de
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vêtements, la laine est connue pour ses
qualités d’isolant thermique. Sur le plan
acoustique, elle permet également d’absorber
les sons. Son pouvoir d’isolation tant
thermique qu’acoustique fluctuera en fonction
de sa qualité et de son épaisseur.
De la toison au tapis
Entre la production de laine par le cheptel ovin
et la pose d’une moquette ou d’un tapis dans
votre salon, tout un processus de fabrication
relativement complexe entre en jeu. Chaque
étape de ce processus est importante pour la
qualité du résultat final.
Tout commence avec la tonte des moutons. La
laine récoltée est directement triée et classée.
La seconde opération est le dessuintage ou
nettoyage de la laine brute dans différentes
cuves où elle est débarrassée de sa graisse
naturelle, des résidus de transpiration, des
salissures et autres impuretés (brindilles,
herbe, terre…). Une fois propre, la laine peut
passer éventuellement à l’atelier de teinture.
Dans ce cas, on parlera de teinture à la bourre,
mais la teinture peut s’effectuer plus tard dans
le processus de fabrication. S’ensuit le
cardage, une opération importante qui consiste
à démêler les fibres tout comme on peigne les
cheveux. On obtient ainsi une bande uniforme
de fils parallèles appelée ruban.
La laine est maintenant prête à être
transformée en fil. Elle est envoyée en filature
où le ruban cardé est soumis à une torsion
pour donner au fil sa résistance. On obtient
alors ce que l’on appelle un fil simple. Deux ou
trois fils simples peuvent être torsadés
ensemble pour obtenir ce que l’on appelle un
fil retors, plus homogène et surtout plus
résistant. La torsion des fils est ensuite fixée
soit de façon chimique, soit par ébullition
durant la teinture, soit encore sous l’influence
de la chaleur et de la vapeur en autoclave.
Cette fixation permet d’éviter que le fil se
détorde plus tard.
A ce stade, la laine est prête pour sa
transformation finale en différents débouchés.
Dans le cas des tapis et moquettes, cette
transformation peut se faire selon différentes
techniques : le nouage, le tissage, le touffetage
ou tuftage et l’aiguilletage.
Le nouage ou tissage manuel est exercé
entièrement à la main, de façon purement
artisanale. Son coût et sa lenteur ne le rendent
accessible que pour les tapis ornementaux et
l’excluent donc de la fabrication des
moquettes. La plupart des authentiques tapis
d’Orient (persans, indiens, chinois, turcs,
kilims et autres soumaks) sont fabriqués de
cette manière. Se rangent également dans
cette catégorie les prestigieux tapis français
regroupés sous le célèbre vocable de
Savonnerie.
• Le tissage mécanique est une technique
millénaire permettant de combiner tradition
et technologie. Plus lente que le tuftage, elle
est réservée aux tapis et moquettes de grande
qualité, le plus souvent en laine. Le tissage se
distingue par le fait que le dossier est
confectionné en même temps que le velours
(face praticable). Deux procédés différents
peuvent être mis en œuvre. Le procédé Wilton
permet de créer tous types de structure :
velours coupé, bouclé ou mixte. En revanche, il
est limité à 5 couleurs différentes, ce qui réduit
la diversité des motifs. Le procédé Axminster
est réservé aux velours coupés et se divise en
deux types de métiers. L’Axminster à bobines
permet un nombre très étendu de couleurs (60
et plus) mais la taille des motifs est limitée,
tandis que l’Axminster à pinces est
normalement limité à 12 couleurs mais sans
restriction quant à la taille des motifs.
• Le touffetage mécanique ou tuftage est la
méthode aujourd’hui la plus répandue pour la
fabrication des tapis et surtout des moquettes.
Plus rapide et donc moins onéreuse, cette
technique est mise en œuvre par de grandes
machines à tufter, sortes de machines à coudre
géantes munies d’une multitude d’aiguilles
(800 à 2500) qui piquent les fils sur un canevas
; ces fils sont retenus à l’envers et ancrés par
une couche de latex, elle-même recouverte
d’un dossier, le plus souvent en mousse
synthétique. Plus le nombre d’aiguilles est
élevé, plus les fibres sont serrées et plus la
moquette est robuste et de qualité.
• Le tufté main est une méthode de production
semi-artisanale essentiellement dévolue à la
fabrication de tapis à motif complexe. Le motif
est préalablement dessiné à échelle réelle sur
le canevas ou support d’ancrage. Les artisans
ou artistes en l’occurrence tuftent alors chaque
touffe de fils, généralement à l’aide d’un
"pistolet à tufter" à air comprimé. Ce procédé
offre des possibilités graphiques illimitées. Les
velours peuvent être coupés ou bouclés mais
aussi structurés. C’est l’une des plus luxueuses
options possibles dans le domaine des
revêtements de sol. C’est pourquoi elle est
quasiment réservée à des fils 100 % laine
vierge de Nouvelle-Zélande, la meilleure
d’entre toutes.
• L’aiguilletage est une autre technique
moderne et rapide qui consiste à enchevêtrer
et comprimer plusieurs couches de fibres tout
en les faisant pénétrer dans le dossier grâce à
des aiguilles. Ces fibres sont ensuite fixées par
un encollage "sur l’envers" (enduction) ou "en
plein bain" (de latex). Il en résulte des
moquettes plus fonctionnelles que décoratives,
moins confortables mais offrant un bon rapport
solidité/prix. Cette technique est donc peu
utilisée avec la laine.
réalisations en laine, il convient de prendre en
compte les critères de choix suivants.
• La structure
Le choix de la structure du tapis n’est pas
accessoire. Il a une incidence sur l’apparence,
l’esthétique et le confort mais aussi sur l’usage
du tapis choisi. Il est évident par exemple que
l’on ne choisira pas un tapis ou une moquette
à longue mèche pour un lieu de passage
intense et potentiellement salissant. De même
on privilégiera volontiers la douceur d’un
velours coupé dans une chambre à coucher.
On distingue globalement trois grandes
catégories de structures, elles-mêmes divisées
en différentes variantes.
1° Le coupé velours : C’est une finition
constituée de fibres fines, très serrées, dont le
sommet des boucles a été taillé. Le velours se
caractérise par une surface douce et soyeuse
au toucher. On distingue principalement le
1.
Avec sa teinte rouge et son voluptueux
velours à longues mèches, ce tapis en
pure laine vierge (Wools of New Zealand)
apporte une touche de couleur et de vivacité
dans cet intérieur contemporain de style
minimaliste. Ce tapis est entièrement
confectionné à la main et doté d’un revers
textile qui renforce sa solidité et sa stabilité.
Ce modèle (200 x 200 cm) est disponible en 11
tailles standard. Il peut aussi être créé sur
mesure. La gamme dont il est issu comporte 7
modèles de tapis structurés à poils longs et
offre un choix parmi 64 combinaisons de
couleurs différentes. Modèle "lux" dans la
collection lana L. de JAB Anstoetz
Les critères de choix
Le choix d’une moquette ou d’un tapis se fait
en fonction de plusieurs critères qu’il convient
de prendre en compte pour juger de la qualité
du produit. Si l’on excepte les critères d’ordre
purement esthétique comme le coloris ou le
motif, très nombreux dans le cas des
2.
Ce tapis uni, disponible en plusieurs
teintes, se caractérise par une structure
faite d’une combinaison de mèches longues et
courtes. Il s’agit d’un tufté main dont la
composition mixte (66% pure laine vierge et
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velours ras (surface homogène à mèches
courtes), le velours frisé (mèches torsadées
dans tous les sens), le velours Shag (mèches
très longues et retombantes) et le velours
Saxony (frisé à mèche longue, dense et
moelleux).
2° Le bouclé : Son toucher est moins doux que
celui du velours mais sa résistance est accrue
ce qui en fait un revêtement parfait pour les
pièces à trafic important. On distingue le
bouclé uni (toutes les boucles de hauteur
égale) et le bouclé structuré (deux hauteurs de
boucles différentes).
3° Le bouclé-coupé : Cette structure mixte
permet d’obtenir un effet de relief par le
mélange de mèches bouclées et coupées. On
distingue ici le bouclé-coupé classique ou "cut
& loop" (alternance de boucles entières et de
boucles coupées de même hauteur) et le
bouclé-coupé "tip-sheared" (alternance de
boucles hautes et basses dont seules les
34% lin) permet d’arborer le label “Wools of
New Zealand”. Ce modèle peut être réalisé sur
mesure, jusqu’à 5 mètres de largeur.
Modèle "Livingstone" de Limited Edition
3.
C’est la technique du ciselage qui a
permis de structurer ce tapis afin
d’évoquer les traces laissées sur le sable
après le passage des vagues. Il s’agit d’un
tufté main 100 % laine convenant
particulièrement comme descente de lit (150 x
75 cm) ou pour orner un couloir (270 x 75 cm).
Modèle "Marée Basse" de Ligne Roset
4.
Ce tapis signé Pippo Lionni est constitué
uniquement de fibres de laine tuftées à la
main avec des mèches d’une épaisseur de 20
mm. Sa surface rectangulaire d’un gris uni
(240 x 170 cm) est traversée par un arc de
cercle blanc. Egalement disponible en fond uni
rouge. Modèle "Half Pipe" gris de Ligne Roset
boucles hautes sont coupées). Le tufté ciselé
est une variante qui permet de structurer un
tapis à la main, à l’aide de ciseaux spéciaux
permettant de sculpter la masse de fibres. On
obtient ainsi des effets structurés originaux.
• La teneur en laine
Dans les méthodes de fabrication artisanales
ayant recours à la laine comme le noué ou le
tufté main, on confectionne généralement des
tapis en 100 % laine. Encore faut-il faire la
distinction entre la "pure laine vierge", une
laine exploitée pour la première fois, et la
"pure laine", une laine recyclée aux qualités
amoindries. Dans les procédés de fabrication
mécaniques comme le tissage Wilton ou
Axminster et le tuftage, on utilise parfois un
mélange de type 80/20, soit 80 % de laine
mélangée à 20 % de nylon. Le nylon incorporé
au tapis ou à la moquette permet d’accroître sa
durabilité.
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• La densité
Il s’agit ici de déterminer le nombre de points
ou de boucles au mètre carré. Plus le nombre
de points est élevé, plus le tapis ou la
moquette est dense et donc solide. Pour une
chambre, une moquette de 150 000 points au
mètre carré peut suffire alors que pour un lieu
de passage plus intense comme une entrée ou
un séjour, il est préférable d’opter pour un
nombre de points supérieur à 200 000.
• La jauge
Elle indique le degré de serrage des fibres pour
les moquettes tuftées, c’est-à-dire l’écartement
entre deux aiguilles du métier à tufter. Cette
mesure est exprimée en pouces anglais. Les
jauges les plus répandues sont de 1/10 et 1/8
ce qui correspond à des écartements respectifs
de 2,54 et 3,18 mm. Plus la fraction est petite,
plus la moquette est dense et meilleure est sa
qualité. 1/10 est donc meilleur que 1/8.
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• Le poids et l’épaisseur du velours
Le poids du velours correspond au poids des
fibres par mètre carré. Plus il est élevé, plus la
moquette est de qualité. L’épaisseur du
velours, quant à elle, sert à évaluer la couche
d’usure.
• La qualité du dossier
Contrairement aux tapis, généralement
fabriqués sans dossier, la couche visible d’une
moquette (le velours) est fixée sur un support
ou dossier. De sa qualité dépendra la solidité
des boucles, la stabilité de la pose ou encore le
degré d’isolation et l’imperméabilité de la
moquette. Le type de sol sur lequel doit
s’effectuer la pose ainsi que l’éventuelle
présence d’un chauffage par le sol déterminera
également le choix d’un dossier. D’une manière
générale, plus le dossier est épais, plus la
moquette est confortable. A côté des dossiers
en mousse, les plus courants, on trouve
également des dossiers en jute, moins
confortables et des dossiers textiles dont
l’aspect rappelle celui du feutre, également
très confortables.
• L’usage
Dans les lieux de passage particulièrement
sollicités comme le hall d’entrée, les
couloirs, les escaliers, on choisira de
préférence une moquette très robuste
à surface bouclée ou à velours très
dense, dans des teintes unies
sombres ou chinées. Le salon ou
séjour est souvent associé à une
moquette confortable et esthétique.
Un tufté de laine ou un tissé seront
du meilleur effet. Dans la salle à
manger, on veillera à choisir une
moquette traitée contre les taches. La
chambre à coucher est le lieu idéal
pour une moquette épaisse, douce et
moelleuse comme un tufté bien
dense à boucles coupées ou
structurées. En revanche la chambre
d’enfant, plus exposée, sera revêtue
d’une moquette antitache à poils ras
et dense.
du détachant. Après le détachage, rincez
soigneusement l’endroit traité avec une
éponge et de l’eau propre, mais évitez de trop
mouiller le velours. Epongez ensuite au
maximum la surface traitée avec un chiffon
propre. Pour les moquettes en velours, il
convient de toujours brosser dans le sens du
Le label "Wools of New Zealand" :
un gage de qualité
La nature a doté la laine de qualités
intrinsèques. Pour profiter au mieux de ces
avantages, il est important d’utiliser une laine
de très haute qualité. En effet, on ne sait pas
toujours qu’il existe différentes
qualités de laine dont dépend en
partie la qualité du tapis ou de la
moquette. Cette qualité varie en
fonction de l’âge de l’animal, de son
mode d’élevage, de sa nourriture et
même de la partie du corps où elle a
été prélevée. Le traitement de la laine
exige également un grand savoirfaire qui n’est pas toujours respecté.
Ainsi un tapis de qualité doit être
fabriqué avec de la laine peignée en
hiver, tondue au printemps ou juste
avant l’hiver et cardée plusieurs fois
avant son utilisation. En outre elle
doit être prélevée sur des animaux
vivants.
Entretien et nettoyage
Entretien régulier : La laine est un
matériau relativement peu exigeant.
Elle se contente d’un entretien
simple. Il est conseillé de passer
régulièrement et soigneusement
l’aspirateur une fois par semaine
(plus souvent dans les zones de forte
fréquentation) de manière à éliminer
la poussière et les salissures avant
qu’elles ne pénètrent les fibres. Pour
un résultat optimal, veillez à vider le
sac de l’aspirateur dès qu’il est à
moitié plein.
Cette moquette unie de teinte ocre fait partie d’une gamme qui
comprend 16 couleurs, toutes inspirées de la nature. Il s’agit
d’un tufté 80 % laine à velours coupé, uniquement disponible
en largeur de 4 mètres. Comme tous les autres modèles de cette
collection, son velours est doublé d’un dossier synthétique et
protégé des taches par un traitement spécial “Scotchgard”.
Gamme "Twist" dans la collection Prestige de Balta
Détachage : En cas de tache, il est
essentiel d’agir immédiatement.
Tamponnez les liquides avec une serviette en
papier ou un chiffon absorbant. Enlevez toutes
les matières solides à l’aide d’un couteau ou
d’une cuiller. Traitez ensuite les taches avec un
détachant approprié, c’est-à-dire qui soit
compatible avec la laine, possède un pH
neutre, soit expressément indiqué pour les
tapis et moquettes comme les Woolclean Spot
Remover et Dry Spot Remover développé
spécialement par le label "Wools of New
Zealand". N’utilisez en aucun cas les produits
ménagers comme le savon liquide, le savon
neutre, l’ammoniaque, l’essence, la
térébenthine ou des détachants réservés aux
textiles. Quel que soit le produit choisi,
respectez soigneusement les indications
figurant sur l’emballage. Traitez les taches avec
un chiffon en coton blanc en travaillant
toujours de l’extérieur vers le centre de la
tache pour éviter de l’étaler. Il est préférable de
changer souvent de chiffon plutôt que d’abuser
velours. Selon l’origine de la tache, le
traitement peut différer. Il est impossible de
détailler en quelques lignes tous les
traitements possibles. Il existe cependant des
tables détaillées qui indiquent les traitements
spécifiques à chaque tache. Pour les tapis et
moquettes en laine, l’idéal est de consulter
celles mises au point par le label "Wools of
New Zealand" et disponibles sur Internet.
Nettoyage : De temps en temps, un nettoyage
plus poussé s’impose pour rafraîchir le tapis ou
la moquette. On applique alors à la brosse des
produits spéciaux (poudres inertes imprégnées
avec un mélange d’agents nettoyants et de
solvants) qui absorbent les salissures des
fibres. A intervalles plus espacés, il convient
aussi de nettoyer la moquette en profondeur.
Plusieurs méthodes existent. L’idéal est de
confier ce travail à un professionnel reconnu
dont vous trouverez les références chez votre
détaillant ou le placeur de votre moquette.
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La Nouvelle-Zélande est le principal
producteur mondial de laine. La plus
grande partie est destinée à la
production de tapis. Grâce à un
cheptel extrêmement nombreux,
élevé en liberté pour sa laine et non
pour sa viande, l’importance de
l’offre permet de garantir une qualité
constante, appuyée par une
expérience inégalable dans ce
domaine. Les races de moutons sont
sélectionnées spécialement en
fonction de la qualité de leur laine,
leur élevage répond à des normes
strictes, de même que les conditions
de tonte et de nettoyage de la laine.
Pour toutes ces raisons, on considère
aujourd’hui la laine de NouvelleZélande comme la meilleure du
monde, la plus blanche également.
Afin de promouvoir leur laine, les
producteurs de ce pays ont créé un label
mondialement connu, représenté par une
feuille de fougère stylisée noire et blanche : le
label "Wools of New Zealand". Pour être digne
de porter ce label, les produits doivent contenir
au moins 60 % de laine vierge de NouvelleZélande. Ils doivent obtenir de la filature la
garantie concernant la provenance des fibres.
Ils doivent également passer avec succès une
vingtaine de tests très exigeants portant
notamment sur la teneur en fibres, la
résistance à l’usure, la solidité des couleurs, la
conservation de l’aspect. Ces produits doivent
aussi répondre à des exigences précises vis-àvis de l’environnement. En échange, "Wools of
New Zealand" fournit une assistance aux
professionnels du secteur en mettant au point
de nouveaux produits, en décelant les
tendances du secteur ou en élaborant des
campagnes de promotion.

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