culture - Ville de Bobigny

Transcription

culture - Ville de Bobigny
BONJOUR
BOBIGNY
Spécial
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LE JOURNAL DE LA VILLE
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ÉCOCITÉ
La Bergère met
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Avec la pose spectaculaire de son tronçon central,
la passerelle de l’Ourcq prend forme. Ouverture au public
en avril. Un coup d’envoi pour la future Écocité. P a g e s 2 e t 3
A r c h i v e s
d é p a r t e m e n t a l e s
Les trente ans d’un bâtiment
:
Page 11
Les archives abritent des trésors de l’histoire du département... et du pays.
HEBDOMADAIRE N° 697 SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
ON EN PARLE
< 2
RENOUVELLEMENT URBAIN
Vers un quartier vert
Le nouveau quartier Écocité sortira bientôt
de terre. Un premier pas est franchi
avec l’arrivée de la passerelle qui enjambe
le canal de l’Ourcq. Explications.
le début d’une longue aventure qui changera forcément
la physionomie de Bobigny
(lire p. 3). Si la passerelle sera
ouverte au public au printemps, suivie de près par
l’aménagement d’une place
au pied de cet édifice, il fau-
en fonction des situations.
Des commerces sont également prévus. À l’autre bout
de la ZAC, vers le métro Raymond-Queneau, une première tranche de 34 000 m2
de bureaux sera construite à
peu près en même temps. À
la fin du chantier, ce sont
1 200 logements (dont
30 % de logements sociaux)
qui seront édifiés, 14 000 m2
de bureaux, et
un écoparc qui
rassemblera
AGATHE HEUDIER
des entreprises
déjà sur le site
dra compter quinze-vingt ans en plus d’autres sociétés. “La
avant que tout soit achevé. Ville souhaite conforter la vo470 logements sortiront en- cation industrielle du canal”,
suite
de part et d’autre de la précise Agathe Heudier, charplace avec un groupe scolaire gée du secteur Écocité à l’Atede 14 classes, un centre de loi- lier du projet urbain en maisirs et une salle polyvalente. rie. Un port est aussi à l’étude,
Puisqu’il s’agit de favoriser la mais il est pour l’instant
mixité sociale et intergénéra- dépendant de la décision en
tionnelle, logements sociaux appel des juges du tribunal
et en accession à la propriété administratif concernant
côtoieront des appartements l’usine de méthanisation de
évolutifs pour les personnes Romainville.
âgées et/ou malades, per- Bus en site propre. Comme le
mettant d’adapter les lieux souhaitaient les habitants en
“L’objectif est de revaloriser le canal en ouvrant
des percées visuelles
entre la rue de Paris
et le canal, de créer
des transparences”
1998, il s’agit ni plus ni moins
que de tourner Bobigny vers
le canal et de redonner à ce
secteur une vraie plus-value,
une vraie vie de quartier tout
en l’intégrant au centre-ville.
“L’objectif est de revaloriser le
canal en ouvrant des percées
visuelles entre la rue de Paris
et le canal, de créer des transparences. Aujourd’hui, quand
on est rue de Paris, on ne sait
pas qu’il y a le canal, or c’est
un atout paysager qu’il faut
voir”, souligne Agathe Heudier. La commune aura ainsi
une nouvelle entrée par le
sud valorisée. Surtout que le
conseil général transformera
la RN3 en boulevard urbain
plus agréable afin d’accueillir le bus en site propre T Zen
d’ici à 2019-2020. Les berges
vont être évidemment élargies, réaménagées et végétalisées afin de devenir un lieu
de promenade pour le public.
“L’idée est de faire un prolongement du parc de la Bergère”,
ajoute la responsable du secteur Écocité. D’ailleurs les
immeubles seront construits
juste en face du parc de la
Bergère et tous les résidents
auront une vue sur le canal.
Un défi pour les architectes !
Pistes cyclables. L’autre défi
est écologique : tous les
bâtiments devront obtenir
un Label haute qualité environnementale. “Un intérêt
particulier sera porté à la
performance énergétique
des bâtiments, leur gestion
de l’eau et des déchets afin de
réduire l’impact carbone et les
charges locatives”, poursuit
Agathe Heudier. Des pistes
cyclables, à l’image de celle
qu’il y aura sur la nouvelle
passerelle, vont être ouvertes
puisque le quartier Écocité
devra permettre à ces futurs
habitants d’utiliser le moins
possible leur voiture pour ne
pas polluer. En plus du T Zen,
la Tangentielle nord passera
près du pont de La Folie à
l’horizon 2023, et une nouvelle station pourrait même
être ouverte sur la ligne 5
entre Raymond-Queneau et
Pablo-Picasso. Enfin, Est ensemble est chargée de veiller
à la cohérence des travaux de
requalification du canal de
l’Ourcq qui ont également
lieu à Pantin, Noisy-le-Sec et
Bondy. Là aussi, logements,
immeubles de bureaux et
commerces prendront forme
dans des écoquartiers. Dans
vingt ans, les berges du canal
de l’Ourcq n’auront rien à
envier à celle du canal SaintMartin !
Frédérique Pelletier
Le canal Saint-Martin
à Paris ? Que nenni !
Cette vue du cabinet
d’architectes Devilliers
et associés permet
d’imaginer les rives
du canal de l’Ourcq à
Bobigny d’ici à quinze
ans.
© Lylo – Devillers et associés
P
rojet très balbynien
issu des premières
Assises de la ville en
1998, l’Écocité du canal de l’Ourcq s’inscrit aussi
pleinement dans un futur
national. Les villes françaises
qui concentrent 80 % de la
population et 70 % des émissions de gaz à effet de serre
se doivent de lutter contre le
réchauffement climatique,
la pollution atmosphérique
et la maîtrise de la consommation d’énergie. L’État veille
au grain via la loi Grenelle
2 de l’environnement de
2010 qui insiste sur l’amélioration énergétique des
bâtiments. Plusieurs labels
“ÉcoQuartier” ont ainsi vu
le jour, d’abord sous la présidence de Nicolas Sarkozy,
puis récemment sous François Hollande. Partout sur le
territoire fleurissent des écoquartiers dont l’objectif est
de construire écolo, limiter
les rejets de CO2, reconnecter
des quartiers souvent éloignés du centre-ville, favoriser
une gestion raisonnable des
déchets, encourager la mixité
sociale mais aussi le développement des commerces et
des entreprises sur site.
1 200 logements. L’Écocité du
canal de l’Ourcq répondra
à la grande majorité de ces
recommandations. La pose
de la passerelle piétonne
entre le parc de la Bergère
et le futur écoquartier, le
22 janvier dernier, n’est que
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
AC T UA L I T É S
PARC DE LA BERGÈRE
Tourisme Un nouveau
directeur à l’Office
PHOTO : SERGE BARTHE
Le tronçon central de 26 tonnes de long a été posé mercredi 22 janvier.
civile et du raccordement des
réseaux d’électricité et d’eau”,
précise-t-il. Venu constater
l’avancée des travaux, Nicolas Saettel, architecte chez
Devillers et associés, se dit
satisfait de l’aménagement
de la ZAC Écocité : “C’est un
nouvel accès vers le centreville. Deux îlots de logements
seront construits avec des
infrastructures scolaires. De
plus, cet aménagement reliera
Pantin à Noisy-le-Sec avec des
espaces verts.” Les travaux de
la passerelle s’achèveront en
avril 2014. Doriane Théobald
MÉMOIRE DE LA SHOAH
L’ancienne gare
comme rempart
PHOTO : SERGE BARTHE
S
minée, la passerelle devrait
peser 130 tonnes et atteindre
120 mètres de long.
Chargée d’affaires à Eiffage
Métallique, Cécilia Cornillet s’assure que la phase
d’accostage se déroule en
toute sécurité. “La passerelle aura un revêtement
antidérapant appelé “peau
de mouton”, de même que
les escaliers donnant accès
aux rives”, explique la jeune
femme. Le chef de chantier,
Georges Santo, gère quant
à lui une dizaine d’ouvriers.
“Ils sont en charge du génie
Les vœux du nouvel an de l’Office de tourisme
de Bobigny se sont déroulés mercredi 22 janvier. L’occasion de saluer la récente nomination
d’un nouveau directeur à la tête de l’Office.
Jean-Philippe Durampart succède ainsi à JeanJacques Brilland, dont l’implication fut “sans
failles pendant dix ans” pour la valorisation du
territoire balbynien. La maire, Catherine Peyge,
a ainsi souligné le dynamisme de l’ancien directeur devant un parterre d’élus et d’adhérents de l’Office. Arrivé il y a deux semaines,
Jean-Philippe Durampart a pour mission de
créer le site internet de l’ex-OTSI. “C’est la priorité pour assurer
la renommée du patrimoine de la ville”, a expliqué ce trentenaire qui a déjà dix années d’expérience dans le domaine du
tourisme en milieu rural. “J’ai suivi un cursus de géographie à
l’université Paris-XII. J’ai obtenu une maîtrise dans le Nord et je
me suis spécialisé dans le tourisme”, précise-t-il. Jean-Jacques
Brilland, pour sa part, continuera bénévolement son action au
sein de l’Office de tourisme. “J’écris toujours les commentaires
pour animer les navettes fluviales”, confie celui qui se consacre
à l’écriture d’un livre d’anecdotes historiques sur les balades
d’Am’Ourcq. D. T.
CONSEIL DES PRUD’HOMMES
Risque de surchauffe en 2014
Dépôts de gerbes de fleurs sur le site de l’ancienne gare.
hausse de 84 % du nombre de
dossiers”.
Jamila Mansour, la toute
nouvelle présidente (CGT), a
insisté sur le trop long délai
d’audiencement (21 mois en
moyenne) : “L’État est du coup
dans l’illégalité et souvent
condamné pour délai non raisonnable.” Celle qui a succédé
à Chérif Maloum, en vertu de
l’alternance, a notamment
pointé “le manque de greffiers” et s’est dite opposée à
la remise en cause annoncée
des élections prud’homales.
Une position partagée par
cinq organisations syndicales
(CGT, Sud, FSU, Unsa, FO), qui
s’étaient rassemblées un peu
plus tôt aux portes du tribunal afin de dénoncer “un déni
de démocratie”, en référence
à un projet qui verrait les
conseillers prud’homaux ne
plus êtres élus par les salariés,
mais nommés par les confédérations syndicales.
Daniel Georges
Audience de rentrée, jeudi 23 janvier.
PHOTO : DANIEL MAUNOURY
“L
a justice sociale
reste mal connue,
peut-être en raison
de sa complexité ou parce
qu’elle est moins médiatisée
que les autres. Pourtant, elle
rend autant de décisions que
la justice pénale”, soulignait,
jeudi 23 janvier, le procureur
de la République de Bobigny.
Un constat prononcé lors
de l’audience de rentrée du
conseil des prud’hommes.
L’année 2013 a effectivement
été fort chargée pour la juridiction avec 1 188 affaires
audiencées (+ 7 % par rapport à 2012). Surtout, comme
l’a révélé le vice-président
Chérif Maloum (du collège
employeurs), “6 596 nouvelles affaires ont été déposées sur nos bureaux, ce qui
constitue une augmentation
de 45 % par rapport à l’année
précédente. Une conséquence
de la crise économique qui a
entraîné de nombreux litiges,
notamment dans l’industrie
avec, pour cette section, une
PHOTO : DANIEL MAUNOURY
La passerelle prend forme
ur le chantier de la passerelle qui permettra
l’ouverture du parc de
la Bergère sur la rue de Paris
(ex-RN3), une ultime étape se
prépare dès l’aube, ce mercredi 22 janvier. Les ouvriers
du groupe Eiffage Métallique
s’affairent à l’installation, audessus du canal, du tronçon
central de l’ouvrage d’art
d’un poids de 26 tonnes. Sa
fixation permettra d’amorcer la finition des travaux.
Seuls le mât, les haubans et
les garde-corps restent à poser désormais. Une fois ter-
< 3
L’
assemblée générale
des Nations Unies
a choisi la date du
27 janvier comme Journée
internationale en mémoire
des victimes de la Shoah et
de prévention des crimes
contre l’humanité. Cette
date marque l’entrée, il y a
69 ans (le 27 janvier 1945),
d’une unité de l’Armée rouge
dans le camp d’Auschwitz,
abandonné quelques jours
plus tôt par les Allemands.
Le monde découvrait alors
l’ampleur des crimes commis
par les nazis.
À Bobigny, les cérémonies
de souvenir se tiennent sur
le site de l’ancienne gare.
C’est de là qu’entre entre juillet 1943 et août 1944, vingt
et un convois ont emmené
près de 23 000 hommes,
femmes et enfants vers les
camps de la mort. Lundi
dernier, élus, anciens combattants et membres de
l’Association fonds mémoire
d’Auschwitz (Afma) ont pris
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
part à la commémoration.
Après le traditionnel dépôt
de gerbes de fleurs, Jacques
Celiset, président de l’Afma, a
évoqué l’importance de cette
journée de “recueillement et
de souvenir”. Citant le Secrétaire général de l’ONU – qui
avait déclaré en 2006 que
“la tragédie sans pareil que
fut l’holocauste ne pourra
jamais être effacée tant que
les hommes pourront se
souvenir” –, Jacques Celiset
s’est félicité de la volonté
de la municipalité et des
partenaires institutionnels
comme la SNCF de faire de
l’ancienne gare un haut lieu
de souvenir de la déportation
des Juifs de France. “Pour que
les générations qui suivent se
souviennent que cela fut”, at-il conclu. Ce devoir de transmission a également été souligné par la maire, Catherine
Peyge, qui a rappelé qu’ “un
jour viendra où la voix du dernier (témoin) s’éteindra”.
Karim Nasri
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DURANT TOUTE LA CAMPAGNE DES ÉLECTIONS MUNICIPALES,
BONJOUR BOBIGNY RELAIE LES INITIATIVES ET DÉBATS DES DIFFÉRENTES LISTES.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
École Paul-Langevin
Bel élan de solidarité
“Aujourd’hui, on n’a plus le
droit, ni d’avoir faim ni d’avoir
froid…” Le fameux refrain de
la chanson écrite par JeanJacques Goldman pour les Restos du cœur a résonné de fort
belle manière, ce lundi 27 janvier, à l’école Paul-Langevin.
À l’initiative de deux instits,
Joëlle Beauger et Mathieu
Clegnac, deux classes de CE2
avaient en effet organisé, pendant deux semaines, une opération de collecte de denrées
alimentaires non périssables
au profit de l’association fondée il y a vingt-neuf ans par
Coluche. Devant une dizaine
de bénévoles venus récupérer
les 200 kilos de produits, les
élèves ont ainsi entonné la
célèbre chanson. Coluche n’est
pas un inconnu pour tous ces
enfants. “Il voulait mettre fin à
la pauvreté”, souligne Floriane.
“Il était encore vivant quand
la chanson est sortie”, assure
de son côté Kaïs, qui dit aimer
particulièrement le passage
qui dit “Sans idéologie, discours
ou baratin”. “C’est vraiment
très émouvant”, confiait pour
sa part Solange Guillot, la responsable balbynienne des Restos. Un sentiment partagé par
Charles Lasbax, le président
départemental, qui a répondu
aux nombreuses questions
des élèves qui voulaient savoir
comment fonctionnait l’association : “J’adore venir dans les
écoles. Ces enfants ont réalisé
une superbe opération de solidarité. On critique souvent la
jeunesse de notre département,
or elle a du cœur. Et qui sait, il
y a peut-être ici la relève de nos
bénévoles !” Daniel Georges
tiel des vœux aux salariés exprimés par l’Union départementale
CGT de Seine-Saint-Denis lors d’une cérémonie organisée, jeudi
23 janvier, à la bourse du travail de Bobigny.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
les missions et l’organisation
des services en direction de la
jeunesse”. Avant d’évoquer
les questions du logement
ou de l’emploi, sur lesquels il
estime que “la Ville botte en
touche”. Et le candidat soutenu par l’UDI et l’UMP de déclarer que “si nous réussissons,
c’est un nouvel air que nous
respirerons”, appelant de ses
vœux une “réconciliation des
quartiers, des origines et des
générations” pour espérer
“vivre enfin autrement que
dans le noir, dans le gris, dans
le sale”.
Ils seront treize de ses colis-
SYNDICALISME. “2014 : année de lutte et de succès”. C’est l’essen-
ABREUVOIR. Une belle sortie ciné ponctuée par un goûter
convivial pour la centaine d’enfants et les nombreuses mamans
présents, samedi dernier, salle Max-Jacob. Pour ce deuxième
ciné-quartier, le public s’est plongé dans le monde d’Epic.
Lutte ouvrière
tient banquet
Quatrième liste à annoncer
sa constitution, celle de Lutte
ouvrière, qui sera conduite par
Annie Boubault, habitante de
l’Abreuvoir et factrice dans le
18e arrondissement de Paris.
Dans la foulée, Lutte ouvrière
annonce la tenue d’un banquet le samedi 8 février, de
18 h à minuit, salle Max-Jacob
en présence de sa porte-parole
nationale Nathalie Arthaud.
Entrée : 12 €, et 6 € pour les
moins de 14 ans.
PHOTO : SYLLA GRINBERG
“J
e m’inspire de ton
exemple” : par ces
mots, Stéphane De
Paoli a salué le député-maire
de Drancy, Jean-Christophe
Lagarde, venu mardi soir
supporter la liste Rendeznous Bobigny. “J’ai vu cette
ville dépérir, devenir la risée
de la Seine-Saint-Denis et
de l’Île-de-France”, souligne
le candidat, avant de lister
les mesures qu’il compte
prendre “dès cette année”
une fois élu : “créer un réseau
d’agents locaux de médiation”, “créer une police municipale” ou encore “modifier
tiers, de divers quartiers, à
prendre ensuite la parole
pour appeler à la mobilisation autour de la liste Rendez-nous Bobigny, parmi lesquels le conseiller municipal
sortant Jacques David, qui résume ainsi son engagement
au sein de la liste : “Retrouver
la liberté d’entreprendre, de
circuler, l’égalité des chances
et la fraternité – et supprimer
tous ces ghettos.” “J’ai loué
des locaux avenue Jean-Jaurès parce que je rencontrais
beaucoup de gens qui me demandaient de l’aide, souligne
à son tour Jean-Christophe
Lagarde. Je suis malheureux
parce que je rencontre des
Balbyniens qui voudraient
que je fasse le boulot de
maire”, explique-t-il, avant
d’appeler de ses vœux une
victoire de la liste conduite
par Stéphane De Paoli. “Vous
osez enfin vous lever, vous
redevenez indépendant du
pouvoir en place”, lance JeanChristophe Lagarde, avant de
conclure : “À Bobigny, nous
pourrons enfin remarcher la
tête haute.”
Stéphane Pariyski
SERVICE PUBLIC. Les agents du service Population ont intégré,
jeudi dernier, leurs locaux mieux adaptés pour l’accueil du
public. La transformation de l’ancien open space du 1er étage de
l’hôtel de ville se poursuit du côté de l’espace dévolu au CCAS.
Bobigny égalité
poursuit
ses ateliers
La liste Bobigny égalité
conduite par Catherine Peyge
poursuit une série de rencontres pour mettre en débat
son programme. Ce samedi,
atelier sur le thème du logement et de la rénovation
urbaine à 14 heures, salle MaxJocob (quartier de l’Abreuvoir) ;
et sur la santé mardi 4 février à
19 heures, salle Maurice-Nilès.
PHOTO : SYLLA GRINBERG
Stéphane De Paoli,
mardi soir, salle
Pablo-Neruda.
PHOTO : DANIEL MAUNOURY
“Rendez-nous Bobigny”
lance sa campagne
AFRICA. Une pléiade d’artistes dont Djeneba Seck et Sekou
Kouyaté a fait danser le public de la salle Pablo-Neruda sur
les rythmes énergiques de l’Afrique, samedi dernier, à l’occasion
d’une soirée de l’Association des Africains de Bobigny.
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
AC T UA L I T É S
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Débat budgétaire
Un contexte budgétaire marqué par de fortes contraintes.
L’
avant-dernier conseil
municipal de la mandature a notamment
été consacré, jeudi 23 janvier, au débat d’orientation
budgétaire 2014. Mais avant
l’entame des échanges, la
maire a suspendu la séance
pour permettre à l’intersyndicale du Centre de tri postal de
Bobigny de s’exprimer sur le
plan de réorganisation de la
Plate-forme industrielle courrier (PIC) implantée dans la
zone des Vignes depuis 1976.
“La Seine-Saint-Denis serait
alors le seul département à
ne plus avoir un centre de tri
postal”, font remarquer les
syndicalistes venus solliciter
le soutien des élus. Leur intervention est applaudie par
l’assemblée municipale qui,
à la reprise de séance, vote à
l’unanimité un vœu demandant le maintien de la PIC de
Bobigny et exprimant son
inquiétude quant à “la suppression de 230 emplois dans
une ville fortement marquée
par le chômage”.
En introduction au débat
d’orientation budgétaire,
Bernard Grinfeld (PS), adjoint
à la maire, est revenu sur le
contexte général marqué
par des “contraintes fortes”
sur les finances communales ; il relève la volonté de
poursuivre la “réalisation de
projets structurants” et de
“maintenir le cœur des services publics”. Les recettes
de fonctionnement baisseront de 1,2 % en 2014 pour
“dégager un autofinancement de 8 millions d’euros”
et permettre le financement
des projets “sans augmenter
les impôts ni se mettre entre
les mains des banquiers”. La
maire déplore la mise en pé-
Colloque
Objectif zéro déchet
ril de l’autonomie financière
des collectivités territoriales,
à la fois par “l’augmentation
des charges qui leur sont imposées” et par “la réduction
des dépenses publiques”. Au
nom du groupe Communiste, Diven Casarini souligne
qu’“après le gel des dotations
de l’État, conséquence de la
politique restrictive du précédant gouvernement, l’augmentation de la TVA, depuis
le 1er janvier, va avoir des
effets délétères sur nos investissements”. Georges Abdel
Sayed (PG) estime lui aussi
que “l’exercice budgétaire
sera compliqué”. “La baisse
officielle de la population –
non constatée dans les faits
– a des répercussions sur nos
finances”, souligne Salomon
Illouz (PS), en précisant que
l’action municipale est guidée par le souci de “maîtrise
de la fiscalité et des dépenses
de fonctionnement”. Leïla
Bouzidi (app NC) déclare ne
pas disposer de “tous les éléments nécessaires à un débat
de fond et équitable. Vous
présentez un budget qui met
en défiance.” Quant à Jacques
David (div. droite), il demande des informations sur
“les orientations, propositions
et choix de la municipalité sur
la réforme des rythmes scolaires”. Catherine Peyge annonce du coup que le compte
rendu de la concertation sur
les rythmes scolaires sera fait
lors d’une rencontre, jeudi
30 janvier. Karim Nasri
Samedi 1er février se tiendra une Journée nationale sur la réduction des déchets, salle Pablo-Neruda. Organisée par le mouvement Zero Waste France en partenariat avec la Ville de Bobigny
et Arivem, l’initiative réunira “ceux qui œuvrent au quotidien à la
réduction des déchets” tant au sein du milieu associatif que des
entreprises ou des localités. L’expérience de la commune de Capannori (Italie) – la première à avoir adopté le programme “Zero
Waste” en Europe –, dont l’objectif est d’atteindre 0 % de déchets
résiduels en 2020, sera présentée aux participants. Les échanges
se dérouleront à partir de 9 heures et se ponctueront, à 18 heures,
par la projection du documentaire Trashed. Entrée libre. K. N.
Marché Édouard-Vaillant
Les fondations installées
Deux mois après son lancement,
le chantier de transformation
du marché Édouard-Vaillant
entre dans une nouvelle phase
de travaux : celle du creusement
des tranchées et de la pose de
longrines, ces poutres rectangulaires en béton armé. “Les
longrines seront posées sur 64
micropieux de 12 mètres de profondeur et capables de supporter
un poids de 39 tonnes chacun”,
explique le chef de chantier, M. Valmont. Son entreprise, SaintDenis Construction, a terminé, la semaine dernière, le forage des
pieux et l’injection de béton. “La prochaine étape du chantier sera
la réalisation des réseaux (électricité, eau, évacuation…)”, détaille
M. Marques, aux commandes de la tractopelle en ce mardi de
marché. Elle sera suivie dans un mois et demi environ, “si la météo le permet”, de la réalisation de la dalle en béton sur laquelle
viendra s’installer la future halle commerciale constituée d’une
charpente en bois surmontée d’une toiture en zinc. K. N.
EN BREF
Université
Le Campus de Bobigny organise les portes ouvertes de
l’IUT et de l’UFR SMBH, mercredi 5 février de 13 h 30 à
17 h 30. L’objectif est de faire
découvrir aux futurs étudiants
les différents choix d’orientation. L’an dernier, plus de 1 200
visiteurs sont venus se renseigner sur les formations dispensées sur le site de l’Illustration
(1 bis, rue de Chablis).
ASSOCIATION
La nouvelle vie de Vie et cité
théâtre forum. “Nous avons vraies, le public est invité à
invité aujourd’hui l’ensemble les rejoindre pour proposer
de nos partenaires, et ils sont des solutions.
nombreux : ville, conseil géné- Après cette fructueuse aprèsral, service de l’Aide sociale à midi, place à l’inauguration
l’enfance (ASE), Protection ju- officielle du nouveau siège
diciaire de la jeunesse, Mission social de l’association, désorlocale, etc., afin qu’ils nous mais situé rue d’Estienneaident à résoudre certaines d’Orves. “Nos anciens locaux
situations problématiques”, rue Jean-Jaurès n’étaient
indique Yannick Wargnier. plus adaptés : nous disposons
Après que les employés de enfin d’une grande salle pour
l’association ont joué des nous réunir tous”, se félicite la
scènes tirées d’histoires directrice. Daniel Georges
Inauguration des nouveaux locaux rue D’Estienne-d’Orves.
Urbanisme
L’École des métiers de l’hôtellerie de Bobigny (Ecofih) invite,
samedi 1er février, à une journée portes ouvertes pour faire
connaître l’établissement et
ses formations destinées aux
futurs adeptes de la toque.
Dans le cadre du diagnostic
du Plan local d’urbanisme
(PLU), cinq ateliers thématiques seront organisés mercredi 5 février, de 14 h à 18 h 30,
salle Pablo-Neruda. Ils visent
à permettre le partage des
connaissances du territoire
et à donner aux participants
la possibilité d’exprimer leur
vision du Bobigny de demain.
Les ateliers traiteront de “La
ville active”, “Ville et quartiers”, “La ville solidaire”, “Ville
et mobilité” et “Environnement et paysage de la ville”.
왘De 10 h à 17 h au 79, rue de Paris.
Tél.: 01 48 46 77 11.
Mobilisation
Ecofih
Rythmes scolaires
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
“P
our parler du cœur
de notre métier,
nous aurions pu
faire le choix d’une table
ronde ou d’une conférence,
mais nous avons finalement
opté pour une forme plus dynamique, plus interactive : le
théâtre forum”, explique Yannick Wargnier, la directrice de
Vie et cité. Cette association
de prévention, présente à
Bobigny et à Drancy et qui
emploie vingt-deux salariés, prend contact avec les
jeunes, en priorité des adolescents de 12 à 16 ans, afin
de les aider dans différents
domaines. Et, le cas échéant,
pour leur permettre de sortir
de leurs échecs.
Mardi 28 janvier, Vie et cité
avait donc choisi de présenter au Magic Cinéma le
travail réalisé pendant une
semaine avec la compagnie
Naje, spécialisée dans le
concertation se tient ce jeudi
30 janvier au salon d’honneur de la mairie, à partir de
19 heures.
Après plusieurs mois d’une
consultation menée par la
municipalité sur la réforme
des rythmes scolaires associant enseignants, parents et
animateurs de centres de loisirs en présence d’invités universitaires, une rencontre de
compte rendu de cette grande
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
La CGT organise partout en
France une journée nationale
d’action interprofessionnelle,
le jeudi 6 février, pour réclamer
“le dégel de la valeur du point
d’indice”, “le rattrapage des
pertes salariales” et “la fin de
la politique d’austérité”.
왘À Paris, la manifestation partira de
la place de la République à 14 heures.
PHOTO : SERGE BARTHE
CONSEIL MUNICIPAL
< 5
VIE PRATIQUE
< 6
INFOS VILLE
Décès
O José Manuel Gonçalves
Mariage
O Niksan Nimalathas Sebamalai et Nageswary Ratnam
MENUS
RESTAURANTS SCOLAIRES
DU 3 AU 7 FÉVRIER
Lundi 3 : pomelos, cuisse de
poulet aux champignons,
haricots verts persillés,
gouda, flan vanille.
Mardi 4 : concombre, poisson meunière, purée de patate douce, Saint-Nectaire,
compote pomme-abricot.
Mercredi 5 : salade de pâtes
au surimi, escalope de poulet, fondue de poireaux,
comté, fruit de saison.
Jeudi 6 : pot-au-feu, yaourt
nature, crêpe au sucre.
Vendredi 7 : betterave vinaigrette, paupiette de volaille,
lentilles, fromage fondu au
roquefort, fruit de saison.
PERMANENCES
Droit au logement
Deux fois par mois, des représentants de l’association
Léo-Lagrange accueillent
le public, et un huissier fait
de même une fois par mois.
Ces permanences ont lieu au
9-19, rue du Chemin-Vert, 2e
étage, porte 229. La permanence d’information sur le
Recensement Ouvrez vos portes
C
haque année, l’Insee
recense une partie de la
population, permettant
ainsi de mieux connaître
la population résidant en
France. Près de 1 300 foyers
balbyniens tirés au sort sont
concernés par le recensement 2014. Jusqu’au 22 février, huit agents recenseurs
de la ville se rendent seuls
ou à deux au domicile des
habitants concernés pour
leur remettre les questionnaires de l’Insee et prendre
rendez-vous pour les récupérer. Muni d’une carte
officielle, l’agent recenseur
remettra aux habitants
deux types de questionnaires : le premier concerne
le logement, et l’autre les
différentes personnes qui y
vivent. L’agent est tenu au
secret.
En cas d’absence, il est possible de confier les questionnaires remplis, sous
enveloppe, à un voisin qui
droit du logement, en partenariat avec l’Adil 93, se tient
trois fois par mois à l’hôtel
de ville. Prochains RDV :
O Association Léo-Lagrange,
mercredis 5 et 19 février de
9 h à 12 h (sur RDV).
O Adil 93, mardis 4, 11 et
18 février de 9 h à 12 h (sans
RDV).
O Huissier, mercredi 5 février
de 14 h à 17 h (sur RDV).
TOURISME
PERMANENCES
Visite du Campus
des métiers
L’office du tourisme de Bobigny organise une visite du
Campus des métiers le jeudi
6 février. Au programme :
O 14 h : accueil à l’amphithéâtre et présentation des
activités du Campus avec
remise de documentation.
O 14 h 30 : visite des ateliers
des différents pôles professionnels : boulangerie, pâtisserie, coiffure, photographie,
électricité…
17 H -19 H
5 février
왘Visite gratuite sur inscription à
l’office du tourisme – 125 bis, avenue Jean-Jaurès. Tél. : 01 48 30 83 29
ou 06 13 69 55 43.
HÔTEL DE VILLE
12 février
MAIRIE ANNEXE AILLAUD
19 février
MAIRIE ANNEXE EPSTEIN
26 février
MAIRIE ANNEXE RACINE
ASSOCIATION
AG des Jardins
de Paul
La nouvelle association Les
Jardins de Paul, qui a pour
principal objectif la création
d’un jardin partagé derrière
l’école, invite tous les Bal-
© Stéphanie de Boutray
ÉTAT CIVIL
les remettra à l’agent recenseur. Il est également
possible de les retourner
directement à la mairie ou
à la direction régionale de
l’Insee.
La participation de chacun
est essentielle : le recensement de la population permet de produire de nombreuses informations afin
d’éclairer les décisions et de
mieux comprendre l’évolution du pays comme de la
ville. La loi rend par ailleurs
obligatoire la réponse à
cette enquête. Les informations, qui restent confidentielles, permettent ensuite
à nos élus de mieux adapter
les infrastructures (hôpitaux, écoles, transports…)
à nos besoins. Vous pouvez
déposer vos questionnaires
remplis à l’antenne communale de recensement en Mairie (1er étage). Informations
au 01 41 60 94 81.
byniens à participer à son
assemblée générale pour un
appel à cotisation, le vendredi 7 février dans le préau
de l’école Paul-Éluard, de
18 h 45 à 20 h 30.
Jean-Racine et de 14 h à 16 h
sur le Mail Jean-Rostand –
rue Sigmund-Freud.
PROPRETÉ
Prochaine collecte :
O lundi 3 février pour les cités Abreuvoir, Chemin-Vert,
Karl-Marx, Paul-Éluard et
Hector-Berlioz.
Info déchets : 0 805 055 055
(appel gratuit depuis un
poste fixe).
Déchets dangereux
Peintures, désherbants,
engrais, insecticides, colles,
acides, bases, néons, radiographies, batteries… Tous ces
déchets sont toxiques. Vous
pouvez les déposer auprès du
véhicule Service Planète que
vous retrouverez :
O samedi 1er février de 10 h
à 12 h, près du marché de la
Ferme, et de 14 h à 16 h, près
du marché Édouard-Vaillant.
O jeudi 6 février de 10 h à
12 h à la mairie de proximité
왘Infos et chiffres sur www.insee.fr
et www.le-recensement-et-moi.fr
COLLECTE
Encombrants
CCAS
Banquet
des retraités
Du 17 au 21 février, la Ville
invite ses retraités à un
repas-spectacle, salle PabloNeruda. Deux formules
Rencontres Maison des parents
À BERLIOZ
O “Famille et nutrition.” Mercredi 5 février à 18 h. Animée par
Brenda Yuja et Michel Aubert, thérapeutes familiaux.
O “Transmettre nos valeurs à nos enfants, ces adultes de demain.”
Samedi 8 février à 14 h. Animée par l’association de consultation
familiale Saga.
왘Maison des parents Berlioz. 32, rue Hector-Berlioz. Tél. : 01 48 45 84 63.
À L’ÉTOILE
O “Élever son enfant en parlant plusieurs langues”. Vendredi
31 janvier à 9 h 30. Animée par Frida Livolsi, psychologue.
O “Le jeune adulte : comment le préparer et se préparer à son
départ ?” Mardi 4 février à 18 h. Animée par Sandrine Carré et
Sandrine Petit, psychologues et thérapeutes familiales.
왘Annexe de l’Étoile. 7, cité de l’Étoile. Tél. : 01 57 42 78 99.
Les activités de la Maison des parents sont gratuites. Les enfants sont accueillis
par des animateurs pendant les réunions.
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
au choix : déjeuner à 12 h
lundi 17, mardi 18, mercredi 19
ou jeudi 20 février ; ou dîner à
19 h le vendredi 21 février. Les
inscriptions sont ouvertes
jusqu’au 3 février. Présentez-vous au CCAS (muni
d’un justificatif de domicile
et d’une carte d’identité, s’il
s’agit d’une première participation). Une invitation vous
sera alors remise. Si vous
ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez vous faire
représenter par la personne
de votre choix. Il est possible
d’inscrire un conjoint de
moins de 60 ans.
왘CCAS, Service des retraités :
01 41 60 93 32. Local provisoire au
centre commercial Bobigny 2
pendant les travaux du 1er étage
de l’hôtel de ville.
PATRIMOINE
Assemblée générale
du CERHBB
Le Cercle d’études et de
recherches historiques de
Bobigny Balbiniacum (CERHBB) tiendra son assemblée générale annuelle le
samedi 1er février à 16 h 30 à
l’espace Maurice-Nilès. Cette
assemblée est ouverte à tous
les Balbyniens ; en clôture de
celle-ci, aura lieu une projection des documents sur le
Bobigny d’autrefois.
RETRAITÉS
Visite au cimetière
Le CCAS organise un transport pour les retraités désirant se rendre au cimetière
intercommunal de La Courneuve le mercredi 5 février.
Rendez-vous : angle rue Gallieni/Victor Hugo à 13 h 55,
Passerelle à 14 h, Croizat à
14 h 10, Chambre de commerce à 14 h 15, Sémard à
14 h 20, Six-Routes à 14 h 25,
Monmousseau à 14 h 30,
Étoile à 14 h 40, Racine à
14 h 45.
왘Inscriptions obligatoires au
01 41 60 93 50 ou 93 33.
URGENCES
PHARMACIE DE GARDE
DIMANCHE 2 FÉVRIER
Pharmacie Berthelot
5, RUE MARCELLIN-BERTHLEOT,
DRANCY. TÉL. : 01 48 32 02 11..
DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS.
> Maison médicale de garde
de Bobigny et Drancy. Appeler
le 15.
25, BD PAUL-VAILLANT-COUTURIER
À DRANCY.
BOBIGNY
CULTURE
LE TRIMESTRIEL CULTUREL
LE TRIMESTRIEL CULTUREL
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acteurs télévisuels auteurs le disent en danger ?
santé alors que ses on documentaire à l’occati
Enquête sur la créa “Cinéastes en résidence”,
sion des dix ans de Périphérie.
dispositif initié par
14
Janvier > Février > Mars 2014
Trimestriel sur la programmation et les pratiques culturelles balbyniennes
L
MARION LARY, MEMBRE DE L’ASSOCIATION DES CINÉASTES DOCUMENTARISTES
(ADDOC) DEPUIS 20071
“De véritables circuits parallèles
accompagnent les créateurs”
Pourquoi défendre la singularité
du documentaire de création ?
Le documentaire forge une esthétique,
une écriture personnelle, c’est le regard
d’un auteur. À Addoc, nous défendons
le documentaire de création en général,
et nous nous intéressons à son financement audiovisuel. Celui-ci est assuré,
entre autres, par le
Cosip2 dans le cadre
d’une diffusion sur les
chaînes hertziennes
et les petites chaînes
locales. Le Cosip fait
justement l’objet de
notre mobilisation
actuelle. Ce compte de
soutien destiné à favoriser la constitution
de programmes audiovisuels de qualité
octroie une aide automatique, sous certaines conditions, à une production qui
en fait la demande. Or si cette aide est
actuellement ouverte au documentaire
de création, elle subventionne aussi et
abondamment des émissions associées
davantage à la téléréalité ou au reportage. Pour nous, le Cosip doit absolument
retrouver sa fonction d’aide à la production du documentaire de création et ne
pas laisser le champ à des contenus qui
n’ont rien à voir avec sa définition. Il y
a quelques années, Addoc s’est mobilisé
aux côtés du ROD3 pour mettre en place
de façon pérenne l’aide au développement
renforcé, un fonds audiovisuel accordé
sur dossier et sans obligation d’avoir un
diffuseur télévisuel. Tout l’esprit de nos
propositions actuelles vise à définir des
critères communs permettant de prendre
en compte ce qui fait la spécificité du
documentaire de création : temps de préparation, de repérage, de tournage, de
montage… En fait, nous revenons à la
notion de fabrication des films.
Si l’on évoque l’économie du film
documentaire, qu’en est-il des documentaristes, vivent-ils de leurs films ?
Nous avions lancé une enquête afin de
connaître le pourcentage de nos adhérents vivant uniquement de leurs films
mais il est compliqué de le savoir précisément. Peu de documentaristes sont
dans ce cas de figure. En général, ils
enseignent en parallèle, font de l’éducation à l’image. En effet les financements
sont faibles, ce qui amène les équipes
à se réduire et le réalisateur à devenir
polyvalent. Denis Gheerbrant, l’un des
membres fondateurs d’Addoc, a toujours
tourné tout seul et défendait cette idée.
Pour sa série documentaire de sept films,
“La République Marseille”, il a dû assumer seul le montage de ses films ; principalement pour des questions d’économies, il n’a pu avoir de financements
suffisants pour ce projet ambitieux. En
revanche, certains réalisateurs avec qui
les grandes chaînes ont l’habitude de
travailler (France Télévision, Arte, etc.)
vivent très bien. Mais il existe une vraie
fracture entre des films conçus pour les
chaînes de télévision, voire commandés
par elle et obéissant à un certain formatage, et des documentaires de création
fabriqués dans un réel esprit de liberté,
une liberté qui, quelque part, se paie.
N’est-ce pas paradoxal de se battre
pour investir plus et mieux l’espace
télévisuel, et dans un même temps
de lutter contre ses dérives ?
La télévision est un service public, sa
mission d’éducation à travers des programmes qui encouragent la réflexion,
l’ouverture et l’élévation du niveau de
connaissance, font partie de ses missions
et nous sommes là pour défendre ce qui
est pour nous un bien commun.
CRÉDITS
PAR GENRE
45 %
Hormis la diffusion télé, les festivals
et les réseaux de salles sont-ils de
réels circuits viables pour le documentaire ?
Nos films sont programmés une fois à
la télévision ou dans des circuits minoritaires (câble). Leur vie se développe
réellement à travers les festivals ou les
médiathèques qui font un remarquable
travail à travers le Mois du documentaire
en novembre, mis en place par “Images en
bibliothèque”. Aujourd’hui, de véritables
circuits parallèles diffusent et accompagnent le documentaire : écoles, cafés,
granges, galeries… Je crois qu’il y a une
réelle invention autour de sa diffusion.
En région Aquitaine, par exemple, des
aides sont allouées sur des plans de diffusion qui peuvent inclure aussi bien des
salles de cinéma que des médiathèques…
Un sillon à creuser qui intéresse Addoc.
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIAM DIOP
1 - Auteur de “En parler ou pas”, un triptyque programmé au cinéma Saint-André des Arts jusqu’au 4 février.
2 - Compte de soutien à l’industrie des programmes
audiovisuels.
3 - Réseau des organisations du documentaire.
*Longs-métrages, courtsmétrages, documentaires,
fictions TV, animations
lm*
cm*
doc*
f-tv*
anim*
Autres
es synopsis sont empilés sur la table de travail.
Lus, épluchés avec attention, ce jour-là chacun
d’eux est confié à l’avis d’un collège de professionnels du cinéma. Cinéaste, producteur, exploitant, monteur et directeur de salle de cinéma
s’interrogent. Quel est le sujet ? Le propos de l’auteur ? Invente-il un récit original ? Que comptet-il montrer à l’image ? Autrement dit, est-ce
que le projet soumis fait film ? C’est tout l’enjeu de la commission
de “Cinéastes en résidence”, un dispositif d’aide au soutien et à la
création de film documentaire créé en 2003 au sein de Périphérie.
“Notre seul critère c’est celui du cinéma, l’acuité du regard d’un auteur.
Nous ne cherchons pas l’unanimité. Il y a une part subjective, voilà
pourquoi la conviction, le coup de cœur des uns peut l’emporter sur la
frilosité des autres, au regard d’un projet. Le cinéma est une prise de
risque”, rappelle Michèle Soulignac, directrice de Périphérie. Si la
structure est subventionnée par le conseil général de Seine-SaintDenis pour l’ensemble de ses activités, elle bénéficie d’un soutien
spécifique de la région Île-de-France, du CNC, de la Procirep et de
la Scam pour son dispositif. Une manne qui permet à “Cinéastes en
résidence” de proposer aux auteurs une aide en industrie avec la
mise à disposition d’un matériel de
montage, assorti d’un accompagne3%
ment artistique jusqu’à la diffusion
de l’œuvre, via un réseau de salles
du département. Aujourd’hui, le
8%
catalogue de Périphérie recense une
soixantaine de films aidés en dix
13 %
ans. En Seine-saint-Denis existe également l’Aide au film court. Initiée
par le département et mise en œuvre
par Cinémas 93, elle subventionne la
postproduction d’un court-métrage
18 %
et prévoit ainsi une enveloppe pour
la diffusion : une bourse en faveur
13 %
d’un nouveau projet de film dans les
douze mois suivant l’achèvement du
film soutenu. En 2012, neuf courtsmétrages ont ainsi été aidés en écriture/développement, et neuf autres
en postproduction. Sur la même année, la région Île-de-France,
elle, comptabilisait 133 œuvres audiovisuelles et cinématographiques aidées.
La télé en cause. En réalité, le système d’aide au film abrite une
constellation de fonds de soutien, bourses et dispositifs : financiers, logistiques, pour courts ou longs-métrages, diffusion TV ou
non, pour une première œuvre… Si le film documentaire est aidé,
ce serait une gageure de croire qu’économiquement il permet à
chacun des acteurs de la chaîne, et en premier à l’auteur lui-même,
d’en tirer revenus. En cause ? Les circuits de diffusion qui s’amenuisent, à commencer par la lucarne cathodique. 2 921 heures
d’œuvres cinématographiques et télévisuelles ont été aidées par le
Cosip, indique le CNC. Mais force est de constater que les chaînes
hertziennes, vouées aux logiques du formatage et de l’audimat,
tendent à écarter ce cinéma du réel plus décalé, interrogatif, aux
UN MÉTIER
Documentaliste
audiovisuel
VALÉRIE COMBARD
est “recherchiste” depuis une vingtaine d’années. Elle
travaille principalement pour des réalisateurs de documentaires historiques.
Le métier : “Notre statut est souvent
celui d’intermittents. La formation se fait
à l’Institut national de l’audiovisuel (INA),
à l’école des Arts et Métiers, et plusieurs
facs ont aussi un cursus « Histoire et
cinéma ». Concrètement, nous fournissons
les images d’archives dont a besoin le réalisateur de documentaire. Certains documentalistes sont spécialisés en sport,
actualités, divertissement… Personnellement, j’aime bien me pencher sur
l’histoire du XXe siècle. En ce moment, je travaille beaucoup sur les images de
la Première Guerre mondiale. Les films amateurs de cette période sont assez
rares, mais on peut tomber sur des pépites !”
Près de 45 films
ont bénéficié du dispositif
Cinéastes en résidence. Parmi eux : “La belle rebelle”,
“Stella”, “La mort de Danton”, “Chacun sa Palestine”…
Les qualités :
“Maintenant, avec internet, on voyage moins, mais il
m’arrive encore d’aller à l’étranger pour récupérer des archives ; donc parler
plusieurs langues est un atout. Il faut être curieux, patient, avoir le goût du
détail, une bonne culture générale et des connaissances juridiques pour tout
ce qui touche aux négociations sur les droits. Savoir se servir d’un outil de
montage audiovisuel est un plus.”
propos dissonants. “La télévision est de plus en plus absente alors que
ce sont précisément les chaînes hertziennes qui disposent des budgets les
plus importants, le câble fonctionnant sur des économies plus fragiles.
Une situation qui affaiblit les producteurs des films que nous accueillons ; ils deviennent aussi fragiles que les auteurs”, explique Michèle
Soulignac. Son constat ? Un désir de film qui s’épuise à force de
chercher à les diffuser alors que certains sont de véritables “pierres
à l’écriture du cinéma actuel”. D’où une indispensable “mise à plat du
système de soutien au cinéma français audiovisuel qui doit inclure une
réflexion sur la rémunération des auteurs”, souligne-t-elle.
Des alternatives… Hors des voix télévisuelles s’invente ainsi
depuis des années des circuits parallèles comme les festivals (FID
Marseille, Festival du réel…). Ils permettent une vraie vie aux
films documentaires. Une réalité pour Périphérie : sur sept films
accueillis en résidence, entre deux et quatre connaissent une très
belle carrière en festival. Le Mois du film documentaire, initiative
coordonnée par “Images en bibliothèques”, joue un rôle grandissant en matière de diffusion des œuvres. Pour Périphérie, ces films,
en rencontrant le public, font vivre un esprit, celui du rendu au
territoire. Un volet intrinsèque de la résidence. “1/5e de ces films que
nous aidons ont directement à voir avec le territoire de la Seine-SaintDenis, rappelle Michèle Soulignac. Quand ce n’est pas pour le sujet,
c’est à travers les cinéastes qui y vivent. Le territoire suggère des désirs
de récits qu’il est primordial de partager avec ceux qui y vivent…” Parce
que l’idée d’un film, pour son auteur, mature aussi dans le dialogue
et la réflexion avec d’autres, “Cinéastes en résidence” propose ce
temps suspendu dédié à la création, dont le monteur du film Les
âmes errantes (de Boris Lojkine) a dit : “Périphérie c’est gratuit donc
précieux.” MARIAM DIOP
Le conseil : “La diffusion de documentaires a augmenté ; il y a du travail
même si la période est difficile et le métier moins confidentiel qu’auparavant.
Il y a pas mal de sociétés de production audiovisuelles qui se concentrent sur
le documentaire. Il faut bien les cibler, aller frapper aux portes. Et travailler à
se construire son propre réseau.” RECUEILLI PAR SYLVIE SPEKTER
UNE PRATIQUE
La généalogie
On ne choisit pas sa famille, mais quelquefois on peut avoir envie de la retrouver. Gilbert Joubert s’est pris de passion pour la généalogie il y a une dizaine
d’années : “Aujourd’hui, pratiquement tout se passe sur internet, les archives
sont numérisées, sauf pour quelques départements comme le 93. Même si on
ne se déplace plus beaucoup physiquement, on fait un voyage dans le temps.
Ça ouvre sur l’histoire, la paléographie, le latin… C’est étonnant de se dire
que tel ancêtre, dont on retrouve la trace dans un registre paroissial vers
1600, vivait sous Henri IV. Les prénoms aussi sont inattendus, j’ai trouvé
une Crésence et un Syr ! On tombe également sur des métiers dont on a au
départ aucune idée, comme celui de mulquinier*. Ça peut paraître rébarbatif
de consulter des pages et des pages mais quand on finit par trouver, on est
drôlement content.” À force de chercher et de trouver, Gilbert Joubert est
remonté jusqu’au roi Chilpéric, aux alentours de l’an 500, et s’est découvert
des cousins certes éloignés, mais bien d’aujourd’hui grâce à son adresse mail.
“Ma base de famille élargie comporte désormais près de 10 000 fiches.” À
l’occasion, Gilbert conseille ou aide les débutants, les débordés par le temps,
les déroutés de l’internet, les perdus tombés de leur arbre, qui peuvent lui
écrire à l’adresse mail suivante : [email protected]. S. SR.
*Tissage et commerce de toiles fines.
AIDES D’ÉTAT ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
CRÉDITS PAR TYPE DE SOUTIEN
écriture (1,1 M€)
crédit 2012
aides 2012
60,5 M€
1 622
production (33,5 M€)
postproduction (0,9 M€)
cinéma 35,5 M€
,6 %
,4 %
+8
+8
cinéma
35,5 M€
+3
%
audiovisuel
25 M€
+ 17
%
cinéma
679
+5 %
écriture (2 M€)
production (23 M€)
audiovisuel
943
+ 11
%
audiovisuel 25 M€
Les dispositifs
d’aide existants
Vidéadoc (centre
de ressources)
Périphérie
(Centre de création
cinématographique)
Objectif : aider les cinéastes documentaristes en résidence dans la phase de montage de leur film.
Nature de l’aide : en industrie, accompagnement technique et artistique.
>>>87, bis rue de Paris, 93100 Montreuil.
Tél. : 01 41 50 01 93. Site : www.peripherie.asso.fr.
Cinémas 93
Objectif : aide au film court.
Sont concernés : les films de moins
de 60 minutes sur support film ou vidéo
(fiction, documentaire de création, film
expérimental, film d’animation), excepté les
projets ayant auparavant reçu l’aide du CNC
et les films ayant fait l’objet d’une diffusion
publique.
Nature de l’aide : une subvention calculée après avis d’une commission professionnelle et plafonnée à 20 000 €. Une aide
à la diffusion dans les salles et lieux partenaires du département. Une bourse pour
le développement d’un nouveau projet dans
les douze mois suivant l’achèvement du film
soutenu.
Objectif : accompagnement d’auteurs
Grec (Groupe
de recherches et d’essais
cinématographiques)
émergents de documentaires, en leur proposant deux ou trois entretiens individuels
avec une conseillère en écriture. Après dépôt
d’un document complet (résumé du projet,
note d’intention, dispositif filmique…)
Objectif : favoriser la réalisation de pre-
Sont concernés : les projets non accom-
mières œuvres cinématographiques.
pagnés par un producteur. Entretiens gratuits sous adhésion (23 €/an). Vidéadoc est
l’auteur d’un “Guide des aides à la création
(cinéma/audiovisuel/multimédia)” régulièrement mis à jour.
Sont concernés : les premiers courtsmétrages dans tous les genres et sur tous
supports.
Nature de l’aide : 18 500 € maximum
attribués à près de 17 projets par an sur 300
dossiers reçus.
Sont concernés : les artistes émergents (sélection sur dossier). La résidence
dure un an et se construit en trois phases :
recherche, création, diffusion.
Nature de l’aide : aide en industrie
+ bourse.
>>>104, avenue Jean-Lolive, 93500 Pantin.
Tél. : 01 48 91 24 91. Site : www.cotecourt.org.
La Scam - Brouillon
d’un rêve audiovisuel
Objectif : aider le documentaire de création et les essais.
Sont concernés : les auteurs, membres
ou non de la Scam.
Nature de l’aide : bourse variant de
4 500 € à 6 000 €. Près de 75 projets sont
aidés chaque année.
>>>5, rue Velasquez, 75008 Paris.
Tél. : 01 56 69 58 40 44. Site : www.scam.fr.
Sont concernés : les scénarios cinéma-
Objectif : aide à l’écriture, développement.
Sont concernés : les projets d’au moins
ALICE DIOP, 35 ANS, RÉALISATRICE DU DOCUMENTAIRE “LA MORT DE DANTON”
(PREMIER PRIX DES BIBLIOTHÈQUES AU FESTIVAL CINÉMA DU RÉEL 2011 ET GRAND PRIX DU 7E FESTIVAL
DU FILM D’ÉDUCATION D’ÉVREUX 2011)
“Ce récit se profilait comme la promesse d’un film. Il créait un parallèle
avec mes interrogations d’alors : la trahison de classe, le passage d’un monde
à un autre et la tentative d’y trouver
sa place malgré l’absence de repères.
Le parcours de Steve Tientcheu et
le mien diffèrent. Il n’empêche que
j’ai vécu en cité. En fréquentant la
fac ou en évoluant dans la sphère du
cinéma, j’ai moi aussi emprunté ce
chemin de métamorphose sociale, le
sujet tournait dans ma tête de façon un
peu inconsciente. Ma rencontre avec
Steve est entrée en résonance avec
tout cela, du coup, il rendait mon film
possible. On ne va jamais vers un film
par hasard. J’ai alors commencé les
repérages en me rendant une première fois aux cours Simon, et là, tous
mes questionnements théoriques se
concrétisaient complètement dans le
corps de cet homme, dans ce lieu.
En passant deux heures aux cours de
Steve, j’ai tout vu : le rapport de classe,
de domination sociale, le choc culturel,
la banlieue rencontrant Paris…
œuvre d’atelier de création cinématographique et audiovisuel dans un lieu ouvert au
public en Île-de-France.
(cinéma et télévision)
“Le documentariste
est assez seul en général”
Dispositif : émanation du festival Côté
Objectif : aide à l’écriture et mise en
2/Documentaire
de création
UN PARCOURS
Côté court
Résidence d’artistes
1/Aide à l’écriture
de scénarios
tographiques et les œuvres multimédia…
>>>14, rue Alexandre-Parodi, 75010 Paris.
Tél. : 01 44 89 99 99. Site : www.grec-info.com.
>>>87 bis, rue de Paris, 93100 Montreuil.
Tél. : 01 48 10 21 25. Site : www.cinemas93.org.
court à Pantin, il s’agit d’une résidence en
partenariat avec le conseil général de SeineSaint-Denis.
>>>8, rue des Trois-Couronnes, 75011 Paris.
Tél. : 01 48 06 58 66. Site : www.vidéadoc.com.
RÉGION ÎLE-DE-FRANCE –
DIRECTION DE LA CULTURE, DU
TOURISME, DU SPORT ET DES LOISIRS
J’ai commencé à tourner en même
temps que j’écrivais. Solliciter des
aides à l’écriture et au développement
d’un documentaire suppose d’élaborer
sa pensée très en amont. L’exercice
m’a permis de cerner les enjeux de
mon film, ce que je voulais filmer
et comment le filmer. Cela m’a pris
presque un an… Le documentariste
est assez seul en général. Lorsque je
suis arrivée à Périphérie avec mes
rushs et ma monteuse, j’ai eu le sentiment d’être accueillie dans un endroit
maternant qui a permis à mon film de
grandir. Je dis souvent que Périphérie
est une sorte de Radeau de La Méduse
de toutes les résistances. Ici, l’auteur
ne subit aucune contrainte de production ou de diffusion, si ce n’est la
nécessité de réaliser le meilleur film
possible. On ne vient pas à Périphérie
pour sa table de montage, mais pour
sa qualité de regard, d’écoute, de dialogue. J’ai le sentiment d’y être en
résidence à vie, on me conseille toujours. Cette attention portée à tout
moment au projet, notamment dans
nos périodes de doute, est fondamentale et rare.”
RECUEILLI PAR
MARIAM DIOP
Filmographie :
“La mort de Danton (2011)”,
“Les Sénégalaises et la Sénégauloise” (2007),
“Cliché pour l’exemple” (2006),
“La tour du monde” (2006).
60 minutes. Le dossier de candidature doit
comporter un plan de diffusion détaillé remis
par le producteur. Selon ce plan, l’examen
de la candidature se fera par le comité de
lecture “Cinéma” ou celui de “Télévision”.
Conditions : huit semaines de montage
doivent être effectuées sur le territoire
francilien.
Nature de l’aide : entre 25 000 € et
90 000 €.
3/Aide à la
postproduction
Objectif : aider les travaux de postproduction (argentique ou numérique).
Sont concernés : les longs et courtsmétrages (fiction, animation, documentaire,
cinéma expérimental). Toute durée acceptée.
Nature de l’aide : le montant octroyé
dépend de la durée du film et du type de
travaux effectués. En 2012, treize courtsmétrages ont ainsi été aidés en postproduction, financés en moyenne à hauteur de
17 000 €, et 13 longs-métrages pour environ
47 000 €.
>>>115, rue du Bac, 75007 Paris.
Tél. : 01 53 85 58 81. Site : www.iledefrance.fr/cinema.
PHOTOS DE UNE
© Serge Barthe
À Périphérie, les trois résidences en cours de montage.
De haut en bas :
Anna Roussillon (réalisatrice) et Saskia Berthod (monteuse)
pour le film “La Jezira”.
Mia Ma (réalisatrice) et Cédric Jouan (monteur) pour le
film “Riz cantonais”.
Arnaud Lambert (réalisateur) pour le film “Retour à Berlin”.
// Janvier > Février > Mars 2014// Supplément à Bonjour Bobigny n° 697. Directeur de la rédaction > Bernard Saint-Jean. Rédacteur en
BOBIGNY 14
chef > Stéphane Pariyski. Rédacteur en chef adjoint > Karim Nasri. Conception et réalisation graphique/iconographie > Annie Arnal. Secrétaire de rédaction > Nicolas
CULTURE Chalandon. Rédaction > Mariam Diop et Sylvie Spekter. Photos > Serge Barthe.
SPORT
< 7
HANDBALL MASCULIN
Tennis
Halys au top
Ça sent bon les demies
Superbe parcours à l’Open
d’Australie junior de Quentin
Halys, qui se rapproche de
son objectif de conquête d’un
titre en Grand chelem. Le Balbynien, impérial lors de ses
quatre premières rencontres
sans perdre un set, a vu son
aventure se terminer en demifinale face à la tête de série
numéro 2 du tournoi, l’Américain Kozlov (6-2, 6-7, 6-3).
Vainqueurs sur le fil d’un de leurs adversaires directs, Aubervilliers,
samedi à Wallon, les Balbyniens prennent une belle option
pour la qualification dans le dernier carré départemental.
L
Une victoire décisive
(24-23) arrachée dans
les dernières minutes.
et finalement arracher un
succès d’un petit but (2423), malgré deux dernières
minutes jouées sans trois de
leurs meilleurs joueurs, alors
expulsés. “On a super bien
géré la rencontre ! Mieux que
nos adversaires en tout cas, et
cela a fait la différence”, se félicite le directeur technique
de l’ACB, Firmin Fazeuilh, qui
a coaché l’équipe ce samedi
en remplacement de Fabrice
Césaire, de retour sur les terrains en tant que joueur afin
d’apporter son expérience.
Une victoire au finish qui fait
donc le bonheur de l’équipe
masculine, laquelle possède
désormais le meilleur ratio
de la poule (9 V, 1 D) et donc
virtuellement la pole position face à Aubervilliers (9 V,
3 D) et Blanc-Mesnil (9 V, 2 D),
ses principaux concurrents
pour les deux premières
places qualificatives. “On est
bien placés, c’est sûr, mais il
faut faire attention, confie
Fazeuilh. L’an dernier aussi, on
était leaders en janvier mais
4es en mai. Je ne pense pas ce-
TENNIS DE TABLE
Premier tournoi handisport
PHOTO : SYLLA GRINBERG
P
our la première fois,
l’ACB tennis de table
organise un tournoi
handisport, samedi à partir
de 13 h 30 à Jesse-Owens. Cet
événement monté en collaboration avec la Fédération
française du sport adapté
Football
2e victoire
de suite
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
a joie exprimée à la
fin de la partie par
les joueurs de l’ACB
résume bien les difficultés rencontrées pour
venir à bout d’Aubervilliers,
samedi à Wallon. Mais aussi
l’importance d’un succès
qui les place au mieux dans
l’optique de la qualification
pour la demi-finale départementale, qui sera jouée
en aller-retour en mai prochain avec la montée en
région offerte au vainqueur.
Menés en seconde période
jusqu’à dix minutes de la fin
après avoir atteint la pause
sur une égalité (11-11), les
Balbyniens ont en effet pu
craindre d’être de nouveau
défaits, dix jours après avoir
concédé leur premier revers
de la saison en championnat
contre un autre adversaire
direct, Le Blanc-Mesnil. Ils
auraient ainsi pu revivre le
scénario catastrophe de la
saison dernière, quand l’ACB
avait idéalement débuté la
saison avant de craquer dans
les rencontres au sommet.
Au finish ! Mais, pas cette
fois ! Au contraire, les handballeurs de Bobigny ont su
trouver les ressources nécessaires pour revenir au score
et les maisons médicalisées
de Bobigny, Pantin et Drancy,
se veut “plus une journée
découverte qu’une compétition”, selon le président
du club balbynien, Joaquim
Chapira. Pour cette première, 17 participants répondront présent,
tous atteints
d’un handicap
mental, notamment l’autisme.
Ils seront encadrés par leur
éducateur spécialisé et les
entraîneurs de
l’ACB. La volonté
d’une pratique
handisport à
Bobigny trotte
dans la tête du responsable
balbynien depuis bien longtemps : “J’ai tenté plusieurs
fois de lancer la pratique
du tennis de table en fauteuil, mais nous n’avons eu
qu’un seul adhérent et cela
n’a pas pu perdurer. Cette
idée est toujours d’actualité
et on espère la relancer avec
ce genre d’initiatives. On va
voir comment ça prend. En
tout cas, il y a encore beaucoup de choses à faire pour
progresser dans ce domaine.
La preuve, sur les 23 clubs de
tennis de table du département, nous avons été les
seuls à répondre favorablement à la demande de la Fédération du sport adapté…”
S. C.
pendant que cela puisse nous
arriver cette saison. On a un
effectif plus réduit, mais plus
concerné, avec moins de faille.
Quelque part, ne pas monter
la saison dernière s’avère un
mal pour un bien ; car cette
année, on reste en reconstruction. On a un groupe plus
sain, qui progresse en toute
sérénité et qui, du coup, sera
plus apte à se maintenir en
région l’an prochain en cas
de montée…”
Villemomble, l’épouvantail.
Et pour l’obtenir cette montée, les Balbyniens veulent
mettre toutes les chances de
leur côté en conservant cette
place de leader qui les verrait
affronter le second de l’autre
poule. “Cela nous permettrait d’éviter Villemomble,
dont l’équipe première évolue en Nationale, souligne
le technicien de l’ACB. Avec
ces équipes réserves, on n’est
jamais assuré de rien. Ils
peuvent inclure un ou deux
joueurs de Nationale dans
les rencontres importantes.
Ce qui peut tout changer !
Si on conserve notre première place, on jouera alors
Pierrefitte ou Rosny, que l’on
connaît bien.” En attendant,
il faut déjà assurer la qualification qui passe par une
rencontre en retard, samedi
à 20 h 30 à Wallon, contre
Neuilly-sur-Marne (8e), avant
un nouveau rendez-vous au
sommet sur le parquet de
Blanc-Mesnil, le 8 février…
Sébastien Chamois
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2013
Belle série pour les Balbyniens, qui enchaînent un
second succès consécutif à
domicile en surclassant les
Lusitanos de Saint-Maur (20). L’Académie Football de
Bobigny revient à quelques
encablures des équipes de
tête (avec entre un et deux
matches de retard sur ces formations). Première séance de
rattrapage dimanche à 15 h à
Versailles (11e).
Rugby
Défaite avec
les honneurs
Les Balbyniens ne sont pas
passés loin de l’exploit, mais
ont dû s’incliner face à l’ancien pensionnaire de Pro D2 et
leader de la poule, Massy (1811), samedi à Wallon. L’ACB 93
a tout de même pris un point
de bonus défensif mérité, qui
lui permet de conserver sa 6e
position. Prochaine journée
le 16 février avec un déplacement important à Dijon, lanterne rouge.
Handball féminin
L’ACB se replace
Deuxième victoire de suite
pour l’équipe féminine de
l’ACB, qui a battu le 11e, Pierrefitte (31-27). Les Balbyniennes
(7es) se déplaceront samedi à
Livry-Gargan (5e).
Rugby
Six nations
Week-end international au
programme avec le début du
tournoi des Six nations pour
les différentes équipes de
France qui affrontent l’Angleterre. Plusieurs Balbyniens
sont concernés, à commencer
par les trois louves Coumba
Diallo, Assa Koita et Marion
Lièvre, samedi à 21 h à Grenoble (en direct sur France 4).
Autres sélectionnés, le néoToulousain formé à l’ACB 93,
Yacouba Camara, en moins de
20 ans et Julie Annery dans
la même catégorie chez les
féminines.
LA SEMAINE DE BOBIGNY
< 8
AGENDA
JEUDI 30 JANVIER > MARDI 4 FÉVRIER
CINÉMA
Rue du Chemin-Vert. Tél. : 01 83 74 56 78. www.magic-cinema.fr.
왘Nymphomaniac –
Volume 1 (vo)
DANEMARK-ALLEMAGNE-FRANCEBELGIQUE, 2013, 1H57
RÉAL. : LARS VON TRIER
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS
La folle et poétique histoire
du parcours érotique d’une
femme, de sa naissance
jusqu’à l’âge de 50 ans,
racontée par le personnage
principal, Joe, qui s’est auto
diagnostiquée nymphomane. Lars Von Trier signe
un film d’une grande puissance visuelle et narrative.
Séances : JEU 18H/SAM 20H30/
DIM 17H15/LUN 18H/MAR 20H30.
왘La vie rêvée
de Walter Mitty (vo)
USA, 2013, 1H54
RÉAL. : BEN STILLER
Walter Mitty est un homme
ordinaire, enfermé dans son
quotidien, qui n’ose s’évader
qu’à travers des rêves à la
fois drôles et extravagants.
Mais confronté à une diffi-
culté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le
courage de passer à l’action
dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple
incroyable, pour vivre une
aventure bien plus riche que
tout ce qu’il aurait pu imaginer jusqu’ici.
Séances : JEU 20H15/VEN 18H15/
tendues qu’elle entretient
avec son fils la tourmentent.
Quand elle apprend qu’il est
impliqué dans un accident de
voiture qui a coûté la vie à un
enfant, elle va utiliser toute
son influence pour le sortir
de cette situation.
Séances : JEU 20H30/VEN 12H, 18H/
SAM 16H15, 18H30/LUN 20H15/MAR 18H.
MAR 18H15.
왘L’amour est
un crime parfait
왘Gabrielle
SAM 18H15/DIM 15H15/LUN 20H30/
FRANCE, 2013, 1H50
RÉAL. : JEAN-MARIE
ET ARNAUD LARRIEU
Professeur à l’université de
Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les
aventures amoureuses avec
ses étudiantes. Quelques
jours après la disparition de
sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en
savoir plus sur sa belle-fille
disparue…
Séances : JEU 18H15/VEN 12H,
CANADA, 2013, 1H44
RÉAL. : LOUISE ARCHAMBAULT
Gabrielle et Martin tombent
fous amoureux l’un de
l’autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de
vivre cet amour comme ils
l’entendent car Gabrielle et
Martin ne sont pas tout à fait
comme les autres. Déterminés, ils devront affronter les
préjugés pour espérer vivre
une histoire d’amour qui n’a
rien d’ordinaire.
Séance : MAR 14H30 SUIVIE D’UN DÉBAT
20H30/SAM 14H15, 16H30, 20H45/
AVEC UN ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ.
DIM 17H/LUN 18H15/MAR 20H15.
왘Mère et fils (vo)
MANIE, 2013, 1H52
RÉAL. : CALIN PETER NETZER
Cornelia, 60 ans, mène une
vie privilégiée à Bucarest, entourée de ses amis riches et
puissants. Mais les relations
JEUNE PUBLIC
왘Le manoir magique
FRANCE, 2013, 1H20
RÉAL. : BEN STASSEN
ET JÉRÉMIE DEGRUSON
International Conference
“Waste prevention and better
management”
Bobigny, 1st February 2014
Seul et perdu, Tonnerre, un
jeune chat, trouve refuge
dans un mystérieux manoir
appartenant à Lorenz, un
magicien retraité. Très vite,
il se sent chez lui dans cette
maison enchantée, remplie
de petits personnages aussi
étranges qu’amusants…
À PARTIR DE 6 ANS.
Séance : SAM 14H30.
왘Le petit Lord
Fauntleroy
G.-B., 1980, 1H39
RÉAL. : JACK GOLD
Cédric Errol vit modestement
avec sa mère à New York.
Tout va pour le mieux dans
sa vie lorsqu’un messager
vient lui annoncer qu’il est
le descendant d’une riche
famille anglaise ! Son grandpère, le comte de Dorincourt,
l’invite à s’installer chez lui en
Angleterre… À PARTIR DE 6 ANS.
Séance : DIM 15H.
© DR
Tarifs : 6 €/ 5 €/ 4 €. Carte UGC illimité acceptée.
Concert Reggae night
Il a nommé son dernier album Un moment idéal ! Et les
concerts de Yaniss Odua (PHOTO) en sont toujours un. Depuis
vingt ans, il s’est imposé comme une valeur sûre du reggae francophone : plus de 700 concerts au compteur, des
collaborations prestigieuses (Tiken Jah Fakoly, Don Choa
de la Fonky Family, etc.). Depuis Yon pa yon, son premier
album, Yanniss Odua affirme son style, un show-man qui
fait du reggae la bande passante de ses humeurs quand il
parle d’écologie, de conscience, de politique… Le plateau
“all reggae” fera aussi une place à Saïk, brasseur musical (zouk, gwoka, rap…) auquel l’artiste Admiral T porte
une attention particulière, et enfin à Paul Morgan & The
Messengers pour une autre lecture sensible du reggae…
TARIFS : 10 ET 15 €.
SAMEDI 1ER FÉVRIER À 20 H.
왘Canal 93 – 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny. “Le 63”, bar restaurant
(mardi au vendredi 12h-18h) est aussi ouvert les soirs de concert. Petits
plats mijotés ou repas sur le pouce, pas de raison de s’en priver !
CLASSIQUE
CONCERT
Haydn
Jam-session
C’est à l’écoute de l’intégralité de la symphonie n° 104
de Haydn, Londres, à laquelle
le public est convié, sous
la direction du chef d’orchestre Olivier Holt. Lauréat
du Concours des concertants
et étudiant au conservatoire
de Bobigny, Paul Wacrenier
proposera, lui, un concerto
d’Emmanuel Séjourné…
Le guitariste sénégalais
Hervé Samb sera présent en
invité spécial de cette jamsession. Et bien sûr toujours
la magie imprévisible susceptible de jaillir au détour
d’un pincement de cordes…
justement. ENTRÉE LIBRE.
ENTRÉE LIBRE.
SAMEDI 1 ER FÉVRIER À 20 H 30
(CONSERVATOIRE DE MONTREUIL).
DIMANCHE 2 FÉVRIER À 15 H (PALAIS
DES FÊTES DE ROMAINVILLE).
왘Tél. : 01 48 31 16 62.
SALON
Formations
artistiques
La 16e édition du Salon de
l’étudiant sera dédiée aux
formations artistiques :
métiers, filières, écoles, rencontres avec des professionnels et conférences permettront d’éclairer la réflexion
des jeunes visiteurs.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION.
SAMEDI 1ER ET DIMANCHE 2 FÉVRIER
DE 10 H À 18 H.
왘Parc des expositions –
Porte de Versailles, pavillon 8.
Toutes les informations sur
www.letudiant.fr/etudes/salons.
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
JEUDI 6 FÉVRIER À PARTIR DE 20 H.
왘Canal 93 – 63, avenue Jean-Jaurès
à Bobigny.
Tél. : 01 49 91 10 67.
DOCUMENTAIRE
Sotchi 255
Le documentaire de JeanClaude Taki, artiste en résidence à la cité Karl-Marx
cette saison, fait l’objet d’une
projection sur grand écran au
MK2 Beaubourg, en matinée,
et ce pendant toute la durée
des JO. TARIFS : 6,50 €.
À PARTIR DU 4 FÉVRIER.
왘MK2 Beaubourg –
50, rue Rambuteau, Paris 3e.
Et aussi…
왘“La voix dans le débar-
ras” (JUSQU’AU 15 FÉVRIER,
MC 93) 왘“Eugène Oneguine” (DU 31 JANVIER AU
5 FÉVRIER À 20 H 30, MC 93)
왘Lecture chorale (JEUDI
30 JANVIER À 19 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET)
C U LT U R E
< 9
PHOTO
Il était une fois dans l’Est
Une exposition de Claudine Doury
raconte son
immersion
en Sibérie
auprès de
minorités
autochtones,
mosaïque
d’identités
aujourd’hui
menacées.
Passionnant !
Vingt-six peuples
différents vivent
en Sibérie.
qu’on en savait bien moins
sur eux que sur les Indiens
d’Amérique. Les ancêtres de
ces derniers sont d’ailleurs
très certainement venus de
Sibérie, à une époque où
les deux continents se touchaient”, explique celle qui
a alors décidé de parcourir
cette région grande comme
vingt-cinq fois la France.
Mais dont l’image n’est pas
toujours très glamour, sans
PHOTO : CLAUDINE DOURY
C’
est une vieille
photo dénichée
dans une bibliothèque de l’Est
de la Russie qui a certainement tout déclenché. Prise
au XIXe siècle, elle mettait
en scène deux locaux, une
femme et son enfant. “J’ai
trouvé que ces visages ressemblaient à ceux des Indiens
d’Amérique”, se souvient
la photographe Claudine
Doury, qui pense alors immédiatement aux célèbres
clichés pris par le photographe ethnologue américain Edward Sheriff Curtis
(1868-1952). “J’ai découvert
à ce moment-là qu’il existait
tout un tas de peuples en
Sibérie (vingt-six, Ndlr), mais
doute à cause du climat ou
de la présence à l’époque du
goulag.
Hors du monde. Ce n’est
pas le cas pour notre photographe, qui décrit au
contraire “une terre romanesque, très poétique pour
la photo, avec ses grands
espaces”. Entre 1996 et 1998,
la native de Blois s’est ainsi
rendue plusieurs fois sur ce
territoire qui constitue les
CHANSON FRANÇAISE
Elle dort seule la Demoiselle…
PHOTO : DR
S
ur l’échelle de la joie
de vivre, La demoiselle inconnue tutoie
le ciel ! Lauréate du Grand
Zebrock 2011, la chanteuse,
guitare en bandoulière, a
toujours “le ventre rempli de désir” pour la scène,
comme le dit l’un de ses
morceaux.
En décembre dernier, La
Maroquinerie lui ouvrait
la sienne (de scène). Timide et toute contente
d’être là, elle a emporté le
public dans son univers
de petites histoires tricotées d’amours, de p’tits
bonheurs, de déveine, de
folie douce… Sur le chemin
de sa musique, elle a fait
la rencontre du chanteur
Soan avec qui elle forme
un duo sur le titre Me laisse
pas seule, qui figure dans le
dernier album de celui-ci,
Sens interdits, ce dont elle
n’est pas peu fière. De plus
en plus connue, la Demoiselle sort son premier EP,
un album intitulé Dormir
seule, titre éponyme d’un
des quatre morceaux qui le
compose : Si demain, Zombie Guy, L’absente et donc
Dormir seule.
Sur son blog, aussi fantasque qu’elle peut l’être,
figurent quelques courts
extraits. Gageons que l’artiste ne mettra pas longtemps à poser ses petons
à Bobigny, son talent aussi.
Mariam Diop
trois-quarts de la surface de
la Russie, posant sa valise
tantôt dans les confins du
lac Baïkal ou dans le grand
nord, tantôt dans l’ExtrêmeOrient russe avec, à la clé,
“beaucoup d’efforts de survie, mais énormément de
joie”. Claudine repense par
exemple à son séjour chez
les Nenets, ce peuple qui
vit à proximité du cercle
polaire : “Rien du monde moderne n’a pénétré chez ces
éleveurs de rennes.” Comme
ils sont très nomades, leur
campement reste rarement
une semaine au même
endroit. “Mais lorsqu’il y a
une tempête, impossible
de sortir de la tente sous
peine de mourir dans les
cinq minutes. Et quand le
vent a enfin fini de souffler,
il est temps de remonter sur
les traîneaux et de partir, en
n’oubliant pas de manger et
de boire dix fois par jour”, raconte celle qui se débrouille
en russe et pouvait ainsi se
passer d’un interprète.
Porte-parole. Pas de traducteur, donc, mais il lui
est arrivé d’avoir avec elle
le meilleur des passeports :
sa propre fille, alors âgée de
2 ans. “Cela facilite grandement le contact et ouvre des
portes. Peut-être plus qu’à
un sociologue venant seul”,
souligne la photographe,
qui a donc vécu de longues
périodes avec toutes ces
ethnies, la plupart du temps
au milieu de nulle part. Elle
reconnaît que leur situation
est très contrastée : “Certains de ces peuples sont
désespérés et connaissent
des problèmes d’alcoolisme.
D’autres parviennent à faire
émerger des porte-parole,
des écrivains, alors que certaines ethnies voient leur
culture s’éteindre. Mais c’est
difficile pour eux tous, sauf
peut-être pour les Yakouts
qui peuvent compter sur
l’argent de leurs mines de
diamants. Les Nenets, eux,
sont actuellement inquiets,
car Gazprom a trouvé du gaz
sur leurs terres…”
Daniel Georges
왘“Peuples de Sibérie”, exposition
à la bibliothèque Elsa-Triolet du 6
février au 15 mars. Entrée libre. Vernissage en présence de Claudine Doury
et de Jean-Pierre Thibaudat (ancien
correspondant à Moscou pour Libération) le jeudi 13 février à 19h.
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2014
En bref
Cinéma
Tavernier
au Magic
Une excellente distribution
(Philippe Noiret, Jean-Pierre
Marielle et Jean Rochefort),
des dialogues ciselés, une
sérieuse assise historique : ne
manquez pas la projection de
Que la fête commence (1975),
un film grinçant de Bertrand
Tavernier qui a pour toile de
fond une révolte conduite par
le Marquis de Pontcallec, un
noble sans le sou, dans la Bretagne du XVIIIe siècle.
왘 Vendredi 31 janvier à 20h au
Magic Cinéma dans le cadre de la
soirée “Bretagne”, en présence du
cinéaste Bertrand Tavernier. Tarif :
3,50 €.
Photo
L’amour d’autrui
Derniers jours pour profiter
de l’expo consacrée au Suédois Anders Petersen, qui
présente en 320 photographies les étapes marquantes
de son œuvre, bâtie autour
du contact humain et de la
liberté du regard. Ses clichés
sont liés à sa vie intime, à ses
voyages et ses rencontres.
왘Jusqu’au dimanche 2 février à la
Bibliothèque nationale de France,
site Richelieu. 5, rue Vivienne, Paris
2e. De 10h à 19h et le dimanche de
12h à 19h. Tarifs : 7 et 9 €.
Expo
Ghana…
Les photographes Bruno Boudjelal et Nii Obodai s’intéressent au Ghana, premier
pays du continent noir à avoir
acquis son indépendance,
mais aussi patrie de Kwame
Nkrumah, l’un des leaders
du “panafricanisme”. De leur
long voyage à travers le pays
naît ce journal photographique à deux regards.
왘“Ghana, Who Knows Tomorrow ?”,
jusqu’au 8 février à la galerie Philippe-Lawson. 16, rue des Carmes,
Paris 5e. Le mardi et le jeudi de 17h30
à 20h30 et le samedi de 11h à 19h.
Entrée libre.
Enfants
L’expo qui parle…
À la fois puissante et fragile, la
voix peut nous toucher, nous
séduire ou nous agacer. Pourtant, nous ignorons souvent
comment elle fonctionne, ce
qu’elle dévoile de notre personnalité et ce dont elle est
capable.
왘Jusqu’au 28 septembre à la Cité
des sciences, Paris 19e. Du mardi au
samedi de 10h à 18h, le dimanche de
10h à 19h. Tarifs : 6 et 9 €.
À VOTRE SERVICE
< 10
PETITES ANNONCES
EMPLOIS
Donne cours de français et anglais, tous niveaux jusqu’à la terminale. Tél. : 06 61 85 43 67.
Étudiant donne cours de maths
et français aux enfants en difficulté scolaire, le week-end, cours
à domicile, de 10 à 25 €/h en fonction du niveau de l’enfant.
Tél. : 06 58 32 68 30.
Jeune homme diplômé en
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dans son domaine de compétences. Tél. : 07 58 27 02 64.
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tous types de travaux intérieurs
et extérieurs en rénovation.
Tél. : 06 42 19 62 64.
Jeune homme recherche travail
de manœuvre, chauffeur-livreur,
travail de nettoyage. Travailleur
polyvalent. Tél. : 06 16 66 50 50.
Dame sérieuse avec diplôme
Recrutement
La crèche familiale de L’île aux
enfants (association Asmae), située dans le quartier de La Ferme à
Bobigny, recrute des assistantes maternelles agréées ou en cours
d’agrément. Cette crèche dépend d’un établissement qui accueille
de jeunes mères avec enfant(s) en difficulté.
Pour plus d’informations et postuler, contactez M. Philippe Lorin
au 01 41 50 57 09 ou par mail à [email protected].
cherche enfant à garder tous les
mercredis et des heures de repassage à son domicile, libre de suite.
Tél. : 07 88 22 22 70.
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qualifié. Tél. : 07 52 23 19 57.
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Tél. : 06 64 15 30 83.
Donne cours de français et d’anglais, tous niveaux jusqu’à la terminale. Tél. : 06 61 85 43 67.
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enduiseur qualifié.
Tél. : 06 41 90 91 35.
Homme cherche travail de plaquiste qualifié. Tél. : 06 67 75 86 05.
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maths de la 6e à la terminale, des
cours de français et d’anglais pour
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Tél. : 06 46 69 06 75.
Mel : [email protected]
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expérimentée, cherche quelques
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Tél. : 06 95 72 01 07.
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de vingt ans d’expérience, sur
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ou 06 46 47 72 02.
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assorti à manches longues transparent, prix : 15 € l’ensemble.
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Intel Core 2 Duo T 7250 2.0 GHz,
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avec des lacets verts, prix : 10 €.
Tél. : 06 61 85 43 67.
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Meubles salle bain, prix : de 20 à
50 €. Table eh bois, prix : 40 €. Gazinière, prix : 60 €. Scanner, prix :
30 €. Imprimante Canon, prix :
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incorporé, prix : 50 €. TV 70 cm,
prix : 50 €. Appareil de nettoyage
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25 €. Lit en pin + matelas, 1 place,
prix : 50 €. Épilateur neuf Philips
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blanc cuisine, prix : 35 €. Meuble
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Bonjour Bobigny propose un service gratuit de publication de petites annonces
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9, RUE DU CHEMIN-VERT, 93 000 BOBIGNY TÉL.: 0141607800 FAX: 0141607820 COURRIEL PETITES ANNONCES : bonjourbobigny@
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PHOTOS : SYLLA GRINBERG
T R AV E R S É E
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
L’avenir de notre passé
L
e service des Archives
(nationales et départementales) a été
créé par plusieurs lois,
entre 1789 et 1792. En modifiant les institutions politiques et les circonscriptions
administratives de l’Ancien
Régime, la Révolution française se préoccupait en
effet de la conservation de
ses archives et de celles des
institutions supprimées. Les
archives de Seine-Saint-Denis ont forcément une histoire plus récente, puisque
ce département est relativement jeune : il fut créé
en juillet 1964 à partir des
24 communes de l’ancien
département de la Seine
et de 16 communes de l’exdépartement de la Seineet-Oise. En décembre 1970,
les Archives départementales s’installaient dans
un premier temps au sein
d’un bâtiment de la cité
administrative provisoire
de Bobigny, près de l’ancien
tribunal de grande instance
(TGI). Il a ensuite fallu attendre décembre 1983 pour
qu’un nouveau bâtiment
soit construit avenue du
président Salvador-Allende.
Les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
emploient aujourd’hui une
quarantaine d’agents, dont
de nombreux archivistes.
Il y a trente ans, les Archives départementales quittaient leurs préfabriqués pour
s’installer dans un tout nouveau bâtiment
situé avenue du Président-Salvador-Allende.
– mais aussi avec le Parti
communiste. Le PCF a ainsi
déposé ses archives, parmi
lesquelles l’ensemble des
enregistrements sonores du
Comité central. Une convention existe également avec
le journal L’Humanité, qui a
cédé deux millions de photos. Mais le rôle de ce service
départemental est loin de
se limiter au seul stockage
de documents. “Les archives
départementales exercent
cinq missions principales : la collecte des
Une convention existe
archives publiques et
privées, leur conservaégalement avec le
tion à long terme et
journal L’Humanité,
leur classement. Mais
qui a notamment cédé
deux millions de photos. aussi la communication en salle de lecture et en ligne, ainsi
également des archives pri- que la valorisation culturelle
vées qui dépassent le niveau à travers des expositions
départemental, pour tout ce ou des journées d’études”,
qui concerne notamment explique Guillaume Nahon.
le mouvement ouvrier. Elles Le directeur des Archives déont ainsi passé des conven- partementales est un fonctions avec l’Institut d’histoire tionnaire de l’État mis à la
sociale de la CGT – qui puise disposition du département.
ses sources dans toutes les “Parce que nous assurons des
fédérations de ce syndicat missions d’État, notamment
Elles assurent l’évaluation, la
sélection et la réception des
documents produits et reçus
par toutes les administrations publiques à l’échelon
départemental, à l’exception
des villes qui conservent
leurs propres archives. Elles
peuvent aussi recevoir – par
don, acquisition ou dépôt –
des fonds d’origine privée.
Mouvement ouvrier. Les Archives du 93 ont une spécificité, puisqu’elles collectent
pour conseiller les communes
dans la conservation de leurs
archives, les soutenir pour tel
ou tel projet, ou encore pour
contrôler l’élimination de documents voués à disparaître”,
ajoute celui qui a le grade
de conservateur en chef du
patrimoine.
Numérisation. Tous les documents n’ont pas vocation
à être gardés indéfiniment :
c’est le Code du patrimoine
qui définit précisément les
durées légales. Certains sont
protégés, comme ceux qui
impliquent la vie privée. Les
Archives départementales
se sont ainsi rapprochées
des commissariats de SeineSaint-Denis pour recueillir
toutes leurs mains courantes. Mais ces documents
ne seront consultables que
soixante-quinze ans après
leur rédaction. Même délai
pour tout ce qui concerne la
justice, l’institution conservant les minutes intégrales
de tous les jugements prononcés par le TGI. Certaines
archives doivent être gardées éternellement : c’est
SEMAINE DU 30 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2013
le cas des décisions prises
par le conseil général. “Les
seules archives papier représentent vingt-six kilomètres
de linéaire. Nous finissons
par manquer de place !” souligne le directeur. La numérisation est-elle alors la solution ? “Lorsque l’on numérise
un document, on ne détruit
pas pour autant l’original,
mais cela le protège, car on
n’a plus à le manipuler. Pour
autant, la numérisation
n’est pas la panacée. Cela
complexifie les choses et on
rencontre des problèmes
de pérennisation. Car les
machines, les supports et les
logiciels évoluent très vite.
Aujourd’hui, on ne peut plus
lire les disquettes que l’on
utilisait il y a vingt ans. Qu’en
sera-t-il par exemple des clés
USB dans vingt ans ? Et tout
ce travail nécessite d’avoir de
la place sur des serveurs, et
bien sûr de la maintenance :
du coup, cela ne coûte pas
moins cher que le papier”,
indique Guillaume Nahon.
Lequel précise que tous les
actes du conseil général seront prochainement dématérialisés et ainsi conservés
cette fois uniquement sous
forme numérique. Une petite révolution, car jusque-là,
seuls les documents écrits
faisaient foi.
Daniel Georges
Ville de Bobigny 2014 - graphisme Milène Journe
Banquet
des retraités
du 17 au 21 février 2014
Inscriptions jusqu’au 3 février
au CCAS et dans les mairies de proximité

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