BULLETIN n° 43 – Octobre 2007 - Aconchego France

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BULLETIN n° 43 – Octobre 2007 - Aconchego France
BULLETIN n° 43 – Octobre 2007
« Maintenant c’est notre tour… »………
Le document joint à ce bulletin a été envoyé à environ 850 personnes. Ces personnes, dont vous
faites partie en tant que membre d’Aconchego, sont aussi des membres d’ASUP ainsi que des
sympathisants de nos trois associations : Aconchego, ASUP, CAP. Ces sympathisants ont déjà
effectué des dons et/ou participé à nos soirées, qu’elles soient anneciennes, grenobloises ou
lyonnaises.
Cet appel nous a semblé le moyen le plus rapide et le plus simple pour répondre au besoin d’argent
nécessaire au fonctionnement du centre d’accueil de Varzea.
En effet vous constaterez en lisant le compte rendu de l’assemblée générale d’Aconchego de juin
dernier que l’état de la trésorerie d’Aconchego est préoccupant.
L’avenir de notre travail auprès des enfants de Varzea est en jeu. Fort heureusement depuis 1998
nous ne sommes plus seuls. À travers CAP, ASUP a dans un premier temps participé au
financement de la construction du bâtiment, puis nous a aidés à boucler le budget de fonctionnement.
Jusqu'à présent Aconchego assumait environ 80% de ce budget, ASUP prenait à sa charge le solde
et les dépassements ponctuels comme par exemple le 13ème mois.
Lors de la dernière réunion CAP, devant nos difficultés, ASUP a spontanément proposé de prendre
en charge 70% des coûts de fonctionnement de Varzea pour l'année à venir.
Ce n'est pas un geste de générosité envers nous.
C'est simplement que depuis 10 ans les membres actifs d’ASUP souhaitent autant que nous la
pérennité de notre action commune à Varzea : comme nous ils ne veulent pas que les enfants restent
dans la rue le ventre vide.
« Maintenant c’est notre tour… »
L’un d’eux a employé cette expression pour rappeler qu’il y a 10 ans ASUP était dans une situation
financière difficile. Situation morale délicate aussi puisque l’école qu’ils avaient construite et dont ils
assuraient le fonctionnement avait dû fermer définitivement…
La fondation de l'Olympique Lyonnais, le club de foot de Lyon bien connu, a décidé de soutenir
l'ASUP dans son engagement en faveur de Varzea. Mais elle ne s’engagera pas en faveur du
fonctionnement quotidien du centre. C'est clair, net et définitif. Si elle donne de l’argent ce sera
uniquement pour financer « du dur ».
C’est pourquoi nous reparlons du 2ème étage…
Ivan n'a aucune certitude, mais il estime que l'agrandissement est un argument de poids pour
négocier la reprise de notre action par les institutions Brésiliennes.
Plus il y aura de surface, plus les Brésiliens seront intéressés.
Lorsque nous regardons notre budget de fonctionnement, le coût de l'entretien du bâtiment est une
goutte d'eau par rapport au montant dévolu aux salaires et charges sociales. Cet entretien est
d’ailleurs essentiellement financé par des dons Brésiliens.
Si construction il y a, elle doit servir tout simplement à donner de l'espace aux enfants, à améliorer la
qualité de leur accueil et les conditions de travail des salariées. Elle ne servira pas à développer
d'autres activités que nous ne pourrions financer.
La surface restante serait proposée aux institutions Brésiliennes pour qu'elles mettent en oeuvre
leurs propres activités sociales … en attendant de prendre notre relais.
En attendant, mobilisons-nous, et diffusons largement cette demande d’aide autour de nous !
Compte rendu de l’Assemblée Générale 2007
Nous nous sommes retrouvés le samedi 2 juin à Eybens (commune située à proximité de Grenoble),
pour notre Assemblée Générale annuelle.
La salle « L'ILIADE » a été gentiment et gracieusement mise à notre disposition avec l’accord de
Monsieur Le Maire d’Eybens, grâce à l’intervention de Denise Ogier.
Un grand merci.
Accueil des participants
Annie Delastre, notre Présidente, remercie les personnes, malheureusement fort peu
nombreuses, qui ont pris part à cette Assemblée Générale :
16 personnes présentes
21 procurations.
Annie se dit très déçue et très inquiète du manque de participation et d’implication des adhérents
d’Aconchego ainsi que du nombre croissant de personnes qui ne se manifestent plus du tout.
Elle précise que le manque de communication peut expliquer en partie cette désaffection que nous
constatons et relativise en ajoutant que le nombre de personnes effectuant des dons sous forme de
virements réguliers a augmenté. Par ailleurs un groupe de fidèles répond généralement présent aux
appels lancés.
Elle ajoute que « La vie n’est pas un long fleuve tranquille » et que les aléas de la vie contribuent à
éloigner certains d’entre nous de la vie d’Aconchego.
Elle indique que nous allons devoir prendre toute la mesure de cette évolution et envisager l’avenir
en tenant compte des faits. Cela avait déjà été évoqué lors de notre dernière assemblée générale.
Toutefois nous ne pouvons pas oublier que notre engagement permet d’améliorer sensiblement le
départ dans la vie des enfants accueillis au centre de Varzea, et qu’en conséquence nous ne
pouvons « baisser les bras ».
Bilan moral
Rosana a quitté son emploi au sein du centre de Varzea depuis le mois d’avril. Une page s’est
tournée…
De nombreux adhérents ont manifesté leur amitié et leur soutien à Rosana.
Rosana sollicitait la somme de 1600 euros environ pour son départ (correspondant pour seulement
une partie aux indemnités auxquelles elle aurait eu droit en cas de licenciement, selon la législation
brésilienne, indemnités qui auraient aussi une incidence sur sa retraite).
L’appel adressé à chaque adhérent a permis de réunir la somme de 3 761 euros.
Bien entendu, la somme excédant les 1600 euros destinés à Rosana, est imputée aux charges de
fonctionnement du centre de Varzea, comme cela avait été précisé dans l’appel lancé.
Jean Pierre ARGOUD a pu rencontrer Yvan Rocha Pitta lors d’un récent séjour en France :
Rosana, ayant quitté le centre depuis le mois d’avril, est remplacée par Cristina, également
assistante sociale.
Cristina avait été recrutée par Rosana en 2005, et elles travaillaient ensemble depuis lors.
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Depuis le départ de Rosana, Yvan s’est rendu à plusieurs reprises au centre de Varzea, à
l’improviste.
Il a été rassuré en constatant à chaque visite que tout se passait bien, dans la continuité du travail de
Rosana, et que les enfants étaient très bien entourés et soignés. Apparemment, il n’a constaté aucun
bouleversement.
Daniele Jeanpierre, lors d’un séjour à Recife, et d’un passage au centre, a pu faire la même
constatation.
Merci à Rosana pour avoir tout organisé avant son départ, et à Cristina pour avoir immédiatement
pris les nombreuses charges en main.
Actuellement, et selon les jours, le centre de Varzea accueille entre 20 et 35 enfants, de 2 à 5 ans.
De nouvelles photos du centre et des enfants sont d’ores et déjà disponibles sur le site.
Une institutrice à mi temps a été recrutée, et ce poste nous autorise maintenant à employer des
stagiaires pour aider au fonctionnement du centre de Varzea.
L’administration brésilienne impose l’emploi d’une institutrice dans le cadre du fonctionnement d’un
centre tel que le nôtre.
La grosse préoccupation du bureau actuellement est le manque d’actions prévues : plus
aucune soirée ou manifestation en vue générant un budget conséquent, et permettant d’avoir
une trésorerie de plusieurs mois d’avance, et très peu de petites actions ponctuelles.
La lassitude et la démobilisation de nombreux d’entre nous, nous fait craindre de ne plus
pouvoir tenir nos engagements auprès du centre de Varzea encore très longtemps, ce qui
serait dramatique pour les enfants, et les salariées du centre ; et tellement décevant pour
nous tous.
Bilan financier
Budget du centre
En prenant comme exemple le mois de mars 2007, le coût mensuel moyen de fonctionnement du
Centre de Varzea s’élève à environ 2 417 euros : financé à raison de 2 350 euros par la France, et
80 euros par le Brésil, sans compter les dons conséquents en produits alimentaires.
La part la plus importante de ce budget représente les salaires et les charges sociales :
−
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salaires
charges sociales
personnel hors contrats
indemnités transport des salariés
électricité – eau – téléphone
sécurité du bâtiment
alimentation
frais bancaires
divers
39 %
31 %
5 % (comptable – aide auxiliaires)
7%
7%
1.9 %
1.5 %
0.6 %
7%
Bilan d’Aconchego
A fin mai 2007, le solde de trésorerie ACONCHEGO/CAP représente environ 5 mois de
fonctionnement d’avance du centre. Et il n’y a malheureusement pas de perspectives de
rentrée de trésorerie à court terme !
Le bilan présenté en assemblée générale correspond à la période Avril 2006 - Mars 2007. Pour le
détail des comptes, voir le tableau ci-dessous. Le poste de dépense « virements CAP » correspond à
la participation d’Aconchego au budget du centre de Varzea. En effet ASUP verse aussi sa
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contribution sur le compte de CAP, et CAP effectue un virement sur le compte de NAVI tous les deux
mois.
Recettes
Dépenses
Cotisations
Virements mensuels
2395,00
6169,50
Dons (dont l'action du collège de Beaufort)
Dons (appel pour le départ de Rosana)
Vente d'artisanat: marchés de Noël et AG
3357,00
3761,00
892
Action Cartes
Actions diverses:
1091,00
Soirée Prisme avril 2006
Soirée Chorale novembre 2006
Intérêts bancaires
8250,62
1289,20
143,80
TOTAL RECETTES
27349,12€
Virements CAP
20400,00
Départ Rosana
Achat artisanat
1660,00
136,50
Frais de fonctionnement:
timbres + photocopies + banque
Assurance
TOTAL DEPENSES
550,27
160,09
22906,86€
Trésorerie Aconchego pour la période d’avril 2006 à mai 2007
−
−
−
Recettes :
Dépenses :
Solde trésorerie au 31/05/07 :
27 349 euros
22 906 euros
6 620 euros
Participation des adhérents
* En 2005 : 84 familles ont participé financièrement (adhésions, dons, ventes de cartes, etc…),
38 familles ont uniquement acheté des cartes
(sur 155 adhérents)
* En 2006 : 69 familles ont participé financièrement
24 familles ont participé en payant uniquement la cotisation
28 familles ont fait des versements réguliers
(sur 155 adhérents)
* Nicole Millet, présente à l’AG, s’est engagée à prendre contact avec les 40 adhérents qui ont reçu
des cartes fin 2005, et qui ont omis de les régler à ACONCHEGO ou de les retourner en vue de leur
remise en vente. Merci de lui réserver le meilleur accueil.
Le mot de la trésorière
Le montant de la cotisation annuelle reste fixé à 50 €.
A ce jour, seulement 22 familles ont payé leur cotisation 2007.
Fréquemment, des familles demandent un point sur leur cotisation. Vous trouverez peut-être sur
l'étiquette adresse de ce courrier :"cot 07"
Cela signifie que vous n'avez pas encore réglé la cotisation 2007. Si rien n'apparaît, c'est que vous
êtes à jour pour 2007.
Pour une meilleure santé de notre trésorerie, merci d'adresser ce règlement à :
Monique Reynaud-Dulorier, L'Orangeraie, 29 ter, avenue Jean Perrot 38100 Grenoble
[email protected]
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Dernières actions
Soirée dansante du 8 avril 2006 : Nous avons eu un démarrage très difficile. Nous avons
même pensé un moment annuler la manifestation. Mais qui dit annulation dit grosses difficultés
financières. Qui dit grosses difficultés financières dit survie du centre de Varzéa. Alors, nous avons
tenu bon…. et nous avons eu raison car finalement ce fut un succès, un peu en dessous de nos
espérances, mais succès tout de même.
Sensibilisation à notre action de Varzea auprès des élèves du collège de Beaufort qui ont
organisé une tombola et un vide-grenier pour recueillir des fonds.
Marchés de Noël à Claix et à Eybens.
Soirée Théâtre à l'Agora de Saint-Ismier en novembre 2006 : la compagnie "Balades
Théâtrales" nous a offert une représentation passionnante sur l’engagement politique du poète
espagnol Lorca.
Soirée Chorale à l’église de Claix en novembre 2006 : la chorale de Gières "Clap Yo'
Hands" nous a enchantés avec ses Gospels et Negros Spirituals.
Projets
La Fondation de l’Olympique Lyonnais soutient ASUP et TERRA ATIVA.
ASUP, notre partenaire dans CAP, a participé à la construction du centre et contribue au
financement du fonctionnement du centre de Varzea.
Les joueurs brésiliens étant restés à l’O L, tous les espoirs sont permis pour que la Fondation de
l’O L continue à soutenir des actions humanitaires au Brésil.
Toutefois, la Fondation de l’O L n’apporte son aide que sur des actions concrètes du style
constructions, et non sur des aides financières. Ce qui malheureusement, ne résoudrait pas notre
problème de trésorerie.
Yvan a pris des contacts il y a environ un an avec la ville de Recife. Ces contacts pourraient
déboucher sur une collaboration entre le Centre de Varzea et la ville de Recife.
Une action commune favoriserait à terme la prise en charge directe du fonctionnement du centre de
Varzea et de ses salaires par la ville de Recife.
Ces contacts n’en sont qu’à leur balbutiement, risquent d’être longs, et demandent patience et
diplomatie. La Ville de Recife a ses exigences, notamment des locaux plus grands, l’emploi de ses
propres salariés, et nous avons les nôtres : poursuite de notre action sur Varzea, engagement que
les employées du centre conservent leur travail…
Dans cette optique, et si les démarches évoluent positivement, la participation de la Fondation de
l’O L pour la construction du 2e étage du centre permettrait de répondre aux exigences de surface de
la Ville de Recife et de ce fait nous aiderait à engager un partenariat avec les autorités brésiliennes.
A suivre…
Le Ballon de l’Espoir : Peter DORSETT nous fait part de l’actualité de ce projet.
ACONCHEGO est membre du BALLON DE L’ESPOIR, Association fondée pour organiser un match
de foot d’envergure réunissant une équipe de joueurs français et une équipe de joueurs brésiliens
lors de l’inauguration du stade de Grenoble.
Ce projet s’avère compromis, la Mairie de Grenoble demandant à l’Association de faire ses preuves.
Elle a apparemment des préférences « politiques » concernant les Associations pouvant être
associées à l’inauguration du stade.
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Ce projet très ambitieux, qui aurait été une chance pour ACONCHEGO et le centre nutritionnel,
semble malheureusement s’avérer difficilement réalisable.
Sponsoring : Une réunion sera organisée de façon à mettre en place des actions en
direction des entreprises.
Nous lançons un appel à celles et ceux qui ont des connaissances dans des d’entreprises, mairies,
départements, conseil généraux, clubs comme le Rotary, le Lyons, etc.
Merci de nous communiquer vos contacts.
Contacts: Monique Reynaud-Dulorier. Tél: 04 76 51 62 12
[email protected]
Actualité de l’adoption
Les statistiques 2006 relatives à l’adoption internationale ont été présentées dans le bulletin de
février aussi les chiffres n’ont pas été exposés.
Le nombre des adoptions est en diminution dans de plus en plus de pays, peut être du fait de la
ratification de La Haye.
Au Brésil, en 2006, 25 % des enfants adoptés l’ont été par des Français. Un projet de loi est
annoncé, « visant à accélérer le processus d’adoption et à faciliter l’adoption internationale ».
Une nouvelle effarante vient d’être connue : L’AFA (Agence Française de l’Adoption) n’est pas
accréditée au Brésil ! De ce fait les adoptions au Brésil doit obligatoirement passer par les OAA qui le
sont, à savoir :
−
−
−
−
−
Arc-en-ciel
Adoption et Parrainage de la Charente
Edelweiss Accueil
L'adoption des tout-petits
Médécins du Monde
Des dysfonctionnements importants sont observés en ce qui concerne l’AFA qui fait de nombreux
mécontents parmi les candidats à l’adoption… et parmi les associations de parents adoptifs. Mais les
autres instances - MAI, Autorité Centrale – ont sans doute leur part de responsabilités dans la
situation actuelle, sans parler des responsables politiques. Qui ne se souvient des propos de
monsieur Raffarin, alors Premier Ministre, annonçant en 2005 le doublement des adoptions !
Votes
1. L’assemblée a approuvé à l’unanimité le bilan financier et le bilan moral.
2. Renouvellement du bureau :
Sont sortants : Geneviève PERRIER – Josette JOUVE – Jean Pierre ARGOUD – Annie DELASTRE
Sont réélus : Geneviève PERRIER – Josette JOUVE – Jean Pierre ARGOUD – Annie DELASTRE
Le nouveau – nouveau ? – conseil d’administration est donc constitué de :
Anne Marie ALTWEGG
Jean Pierre ARGOUD
Annie DELASTRE
Josette JOUVE
Eliane MESNY
Martine NOËL
Geneviève PERRIER
Monique REYNAUD DULORIER
Peter DORSETT, malgré notre insistance, n’a pas souhaité intégrer le bureau mais se propose
d’animer et mettre en place des actions.
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L’assemblée générale s’est terminée dans la bonne humeur, en se promettant de faire le maximum
pour pérenniser notre action auprès du centre, le mot d’ordre actuel étant :
TRESORERIE….TRESORERIE….
Nous avons vraiment besoin de la mobilisation de chacun d’entre nous !
La prochaine assemblée générale a été fixée au dimanche 18 mai 2008.
A noter absolument dans vos agendas !
Nos enfants et l’administration brésilienne
Rappel sur les formalités liées au service militaire au Brésil
En 2007, ceci concerne plus particulièrement les garçons nés en 1989.
Pour le Brésil, les personnes nées sur le sol brésilien sont considérées comme des Brésiliens.
Aussi, le consulat du Brésil à Paris nous a expliqué la situation militaire de nos garçons (de
nationalité brésilienne quand ils sont au Brésil, tout comme nos filles d’ailleurs). Voici en résumé ce
qu’il faut savoir.
L’année de leurs 18 ans, entre le 1er janvier et le 30 juin, quelque soit leur date de naissance, ils
doivent se présenter au consulat à Paris, avec les documents suivants :
-
Certificat de naissance brésilien
Certificat de scolarité ou de travail
Preuve de résidence (facture EDF, France Télécom …)
3 photos d’identité, noir et blanc ou couleurs
Passeport brésilien
Une enveloppe timbrée aux nom et adresse du jeune
Le formulaire « formulario de alistamento militar » complété
Le « formulario de alistamento militar », disponible au consulat, à se procurer au préalable ou le jour
de la visite, devra être rempli. Vous pouvez nous en demander une photocopie ou le télécharger sur
le site de l’Ambassade du Brésil en France où il est maintenant disponible en français :
http://www.bresil.org/images/stories/ambassade-documents/services-consulaires/formularioalistamento-militar/formulario-servico-militar-frances.doc
A l’issue de cette visite au consulat, un certificat militaire leur sera envoyé. Aussi pensez bien à
prévoir l’enveloppe timbrée portant le nom et l’adresse du jeune.
Ensuite chaque année, jusqu’à leurs 45 ans, ils devront faire mettre à jour leur certificat par courrier
(donc … pensez à l’enveloppe timbrée pour le retour). Que ceux qui sont concernés (nés avant 1986)
n’oublient pas !
On peut se présenter au consulat du lundi au vendredi de 9h à 15h.
Le consulat ne donne plus de renseignements par téléphone. Il vaut cependant mieux vérifier la
validité de la procédure, les documents dont il faut se munir et l’ouverture du consulat au
jour prévu : les jours fériés du Brésil ne correspondent pas tous avec les nôtres. Pour cela vous
pouvez :
- soit adresser un courrier au Consulat Général du Brésil à Paris, accompagné d'une
enveloppe timbrée avec votre adresse pour la réponse.
- soit envoyer un fax au numéro suivant: 01 43 59 03 26, en précisant le numéro de fax
auquel vous souhaitez que l'on vous réponde.
- ou encore, envoyer un mail à l'adresse suivante [email protected]
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Notez que l’attaché militaire qui reçoit les jeunes n’est souvent présent qu’à partir de 10h30.
Remarques :
- Il faut présenter l'extrait de naissance brésilien où sont inscrits les noms des parents
« adoptifs ».
A priori nous disposons tous de l’extrait de naissance où nous figurons en tant que parents.
- Le certificat militaire est obligatoire pour obtenir le passeport brésilien, indispensable pour
entrer au Brésil si on y est né, même si on possède aussi un passeport français en tant que français.
- L’état brésilien ne peut répondre favorablement à toutes les candidatures, il y a beaucoup
moins d’ « élus » que de candidats, alors pas de panique, nos garçons n’ont absolument pas à
craindre de devoir effectuer un service militaire au Brésil !
Coordonnées du consulat
Adresse : 34 cours Albert 1er 75008 Paris
Téléphone : 01 45 61 82 53 ou 01 45 61 63 00
Site Internet : www.consulat-bresil.org
Fax : 01 43 59 03 26 @ : [email protected]
Election brésiliennes : nos enfants doivent voter !
Le vote est obligatoire pour tous les brésiliens âgés de plus de 18 ans
Nicole Millet nous a fait parvenir le texte ci-dessous sur les obligations de nos enfants en ce qui
concerne les élections brésiliennes.
Voici des nouvelles concernant le déplacement de mes enfants à l'Ambassade du Brésil à Paris :
Il a bien été confirmé que nos enfants doivent avoir en permanence un passeport valide, que le
document militaire doit être fait dans l'année des 18 ans et ensuite tamponné toutes les années
courant décembre jusqu'à l'âge de 45 ans. Ce dernier élément peut changer...
Pour ce qui concerne la carte d'électeur, il faut en effet l'avoir pour les votations qui sont
devenues obligatoires au Brésil. Mais les Brésiliens résidant à l'étranger ne peuvent voter que
pour les élections présidentielles. Comme elles viennent d'avoir lieu, nos enfants sont tranquilles
pour quelques temps, sauf imprévus...
Voici le déroulement des formalités :
- se présenter à l'Ambassade -sans RV- dès 8H30 car il y a une queue impressionnante.
Ouverture des bureaux à 9H., avec :
− original de l'acte de naissance brésilien, celui avec le nom des parents adoptifs, + une
photocopie que l'Ambassade garde,
− attestation de domicile à demander à la mairie
− facture EDF avec l'adresse qui correspond au domicile indiqué sur l'attestation
− PASSEPORT BRESILIEN VALIDE
on remplit sur place un document -la personne de permanence aide à la traduction- 6 à 7 mois plus tard la carte d'électeur est prête. Avant d'aller la chercher, contrôler sur le
site Internet de l'Ambassade si elle est bien arrivée.
Tout est gratuit.
La personne qui a aimablement reçu Claude et Gabrielle s'appelle Sandra Frossard.
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Un plus à ne pas négliger car je ne suis pas la seule grand-mère d'Aconchego : nos petits enfants
peuvent être inscrits à la même occasion en apportant le livret de famille, la carte d'identité
des parents (photocopiée recto verso), la facture EDF et l'acte de naissance Français.
L'acte de naissance de l'enfant est alors établi, pour cela attendre 3 ou 4 semaines et retourner
le chercher. Il n'est pas confié à une personne autre que le papa et la maman. On n'est pas
obligé de se rendre à Paris dans les 3 ou 4 semaines. L'Ambassade garde le document une année.
Par exemple, pour Gabrielle qui se marie le 12 juillet prochain, elle ira à Paris avec son mari pour
inscrire son mariage et prendre en même temps l'acte de Chiara.
Un passeport est alors demandé pour le jeune enfant et au cours d'un éventuel voyage au Brésil,
les parents vont au Quartorio enregistrer leur enfant. Ne pas oublier qu'un mineur brésilien ne
peut pas voyager sans ses parents. S'il voyage avec le papa ou la maman, il doit avoir
l'autorisation de l'autre parent.
L'enfant est à la même enseigne que ses parents : il rentre au Brésil avec un passeport Brésilien.
Voilà, j'espère que mes explications sont claires et que maintenant tous les parents concernés
pourront faire le nécessaire.
Je précise que le document militaire peut être fait aussi en même temps pour ceux qui ne l'ont
pas encore fait.
Actualité : tests ADN
Voici une opinion sur ce sujet polémique, celui d’Axel Kahn et de Didier Sicard. Axel Kahn et
Didier Sicard ont fait partie du Comité consultatif national d'éthique.
Filiation et regroupement familial
LE MONDE | 17.09.07 | 14h22
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-956107,0.html
« En 1992, en première lecture à l'Assemblée nationale du texte de la loi dite de bioéthique adoptée
en 1994, les députés demandèrent une suspension de la séance de nuit afin de s'accorder sur un
point. Il s'agissait de différencier, parmi les tests génétiques, ceux à usage médical (par exemple la
détection d'une prédisposition génétique à une maladie) et ceux dont la finalité était l'identification
d'un individu ou la détermination d'une filiation grâce aux empreintes d'ADN.
Indépendamment de leur appartenance politique, les parlementaires présents décidèrent que ce
dernier type de tests ne pouvait être entrepris en France qu'en vertu d'une saisine judiciaire. Cette
précision était liée à la réflexion sur la nature des familles humaines.
Une femme et un homme désirent avoir ensemble des enfants, les élever et les aimer, leur permettre
de se construire psychiquement et d'acquérir leur pleine autonomie. En règle générale, les enfants
procèdent biologiquement de la mère et du père. Cependant, il n'en est pas toujours ainsi. La femme
peut être inséminée avec un sperme de donneur ; les enfants peuvent être adoptés ; le père légal
peut être différent du père biologique sans que cela remette en question le lien familial. Les
généticiens savent que tel est le cas, suivant les régions, de 3 % à 8 % des enfants français de
souche. On peut imaginer que cette proportion est encore plus importante lorsque l'homme et la
femme sont séparés pendant de longues périodes.
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Notre pays, après d'importants débats au sein de la société, des associations familiales, des églises
et des écoles de pensée, a considéré qu'il ne fallait pas que le lien de filiation se réduise à sa
dimension biologique. On peut être père ou mère par le coeur, par le désir, par la transmission de
valeurs, sans rien avoir légué de ses gènes à ses enfants. Il importe d'éviter que cette relation,
sanctionnée par la loi, puisse être remise en cause par un homme qui, après une dispute, un
mauvais rêve ou une lecture, se mettrait à douter de sa paternité biologique et, après avoir prélevé
quelques cheveux de sa progéniture, les ferait analyser.
Cette disposition, à la signification morale forte, n'a pas été modifiée lors de la révision de la loi de
bioéthique en 2004 et, sans doute, ne le sera pas dans les années qui viennent. Sauf pour les autres,
ceux dont la peau est noire, basanée, jaune... Un parlementaire vient en effet de faire adopter par la
commission des lois un amendement au texte sur l'immigration et le regroupement familial, selon
lequel les autorisations à un tel regroupement pourraient se fonder sur des tests de filiation
biologique, le plus souvent de paternité.
Nous passerons sur le fait que le coût de ces explorations serait à la charge des candidats à
l'immigration. Puisqu'il est fort à parier que ceux pouvant arguer de tels résultats seront seuls
autorisés à rejoindre leur famille, il s'agira là d'une première sélection par l'argent : celui nécessaire à
payer les tests ou à en acheter de faux dont le trafic ne manquera pas de se développer
Mais surtout, une telle disposition témoigne d'une régression radicale de la pensée du peuple
français, au moins telle qu'elle est exprimée par ses représentants, en ce qui concerne la nature de la
famille. Que fera-t-on - et cela ne sera pas rare si les analyses sont faites dans de bonnes conditions
- si une femme désirant rejoindre son époux a trois enfants, dont un d'un père différent ? Un bâtard,
en quelque sorte... Faudra-t-il que sa mère l'abandonne, partant avec seulement deux de ses
enfants ? ou bien qu'elle renonce définitivement à reconstruire sa famille ?
A travers cette disposition, c'est à une stigmatisation de l'enfant illégitime, à une réinstitution du
concept de bâtard que l'on assiste. Quels que soient nos sentiments personnels sur les politiques
d'immigration, nous ne contestons pas leur légitimité fondée sur le suffrage universel. En revanche,
nous sommes intimement convaincus que, dans leur énorme majorité, nos concitoyens ne se
reconnaissent pas dans le bouleversement des valeurs qu'introduit l'amendement récemment adopté.
Posons la question : acceptons-nous que les principes moraux essentiels en ce qui concerne une
famille française deviennent subalternes appliqués à une famille étrangère ? Nous résolvons-nous à
ce que la filiation humaine soit ramenée à sa dimension biologique, animale, celle de la transmission
des gènes ? Ne sommes-nous pas révoltés de ce que, au moins pour les autres, notre pays
rétablisse le concept de bâtardise et établisse une distinction entre les droits fondamentaux des
enfants légitimes et illégitimes ?
Parfois, au détour d'une phrase, d'une déclaration, d'un amendement, c'est l'essentiel de ce dont
notre peuple est fier qui est en jeu, sa pensée, ses principes. Nous disons avec une certaine
solennité que tel est le cas aujourd'hui et nous demandons instamment à nos représentants au
Parlement, quel que soit leur engagement politique, de ne pas persévérer dans la voie qu'ils ont, pour
la plupart sans doute inconsciemment, ouverte : elle n'est pas digne de notre pays et de son
peuple. »
Adoption : encore une « mission »
Jean-Marie Colombani vient d’être chargé d’une mission. Voici l’information diffusée dans le Figaro,
suivie de l’interview de Jean-Marie Colombani.
« La nouvelle loi sur l'adoption et la création de l'Agence française de l'adoption (AFA) en 2005
n'auront pas suffi à relever le défi lancé par Jean-Pierre Raffarin quand il était premier ministre. Non
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seulement le nombre d'adoptions n'a pas doublé, comme souhaité, mais il a même reculé de 5 % en
2006 pour totaliser seulement 3 977 adoptions contre 4 136 en 2005. Une tendance qui va se
confirmer pour 2007. Contexte international difficile, rôle trop restreint de l'AFA... Pour tenter
d'inverser cette tendance, Nicolas Sarkozy vient de confier une mission à Jean-Marie Colombani, expatron du Monde et père de deux enfants adoptés.
Le Figaro : Qu'est-ce que le président de la République attend précisément de vous ?
Jean-Marie COLOMBANI : Malgré les efforts de la loi de 2005, la situation s'est aggravée. Il m'a
donc demandé d'agir, en faisant tout d'abord un diagnostic. Centraliser les données et identifier les
blocages permettra d'avoir enfin l'appareil statistique qui manque cruellement en la matière et, par
conséquent, d'apporter des réponses adaptées.
C'est-à-dire une nouvelle loi ?
Non, mais des propositions « concrètes » que je dois rendre début 2008. Avec l'espoir d'inverser les
préjugés défavorables aujourd'hui à l'adoption internationale, entre les soupçons de trafic et
l'adoption hypermédiatisée de Johnny....
Comment expliquez-vous cette situation alors que l'AFA a justement été créée pour pallier ces
dysfonctionnements ?
L'Agence est un gros progrès, même si elle n'a pas eu un grand impact jusqu'à présent. Vous savez,
la France est loin d'être la seule à connaître une chute des adoptions internationales. Le contexte
n'est vraiment pas favorable car beaucoup de pays d'origine sont devenus réticents et ont durci leur
arsenal législatif. Or, il y a de plus en plus de postulants.
L'adoption se résumerait-elle à un problème de diplomatie ?
Pour une grande part. C'est pourquoi après avoir fait un état des lieux, je partirai à l'assaut du Quai
d'Orsay ! Il faut sensibiliser notre French doctor (Bernard Kouchner) au problème. On ne peut plus
admettre qu'il y ait toutes ces situations de souffrance, comme c'est le cas au Népal avec près de
100 dossiers français bloqués.
Par quoi allez-vous commencer ?
Je vais d'abord faire un tour d'horizon européen pour voir comment fonctionnent nos voisins.
Notamment en Italie et en Espagne, où l'adoption internationale, fonctionne plutôt bien, mais aussi en
Grande-Bretagne et en Allemagne. Ensuite, j'irai rencontrer les associations, organismes et autres
experts du monde de l'adoption. Je vais, en somme, faire mon travail de journaliste. »
Aconchego sur le net
http://aconchego.free.fr
Une année de la France au Brésil entre avril et novembre 2009
La réussite de l’Année du Brésil en France en 2005 ne sera pas sans lendemain. Les présidents des
deux pays ont décidé d’organiser un événement similaire au Brésil pour consolider les liens entre
leurs pays. Voici ce que l’on peut lire sur www.lepetitjournal.com - São Paulo.
« Sur la base du succès de l’année du Brésil en France, il y a deux ans, l’ambition des organisateurs
s’apparente à un énorme défi. Sortir la France de l’axe Rio-São Paulo ne sera pas facile
On l’espérait en 2008, mais c’est bien en 2009 que se déroulera l’année de la France au Brésil.
L’annonce officielle a eu lieu jeudi, dans le cadre feutré de la maison consulaire de São Paulo. Les
grandes lignes du projet ont été présentées par Yves Saint-Geours, le président du Commissariat de
l’année de la France au Brésil, et par son homologue brésilien, Danilo Santos de Miranda. Anne
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Louyot assurait la traduction des échanges avec les journalistes, mais le rôle de cette diplomate de
carrière, notamment auteur du livre São Paulo en mouvement, ne se limite évidemment pas à une
simple fonction d’interprète.
Premier à s’exprimer et visiblement enthousiaste, Yves Saint-Geours a expliqué sa volonté de
"montrer la France d’aujourd’hui, une France presque aussi métissée que le Brésil, une France qui a
beaucoup changé au cours de ces 20 dernières années." Il désigne ainsi trois objectifs principaux :
"Construire l’évènement avec les Brésiliens et leurs institutions, et non pas de notre côté. Etre
présents sur l’ensemble du territoire national. Et travailler au plus près des gens, dans des grandes
manifestations populaires". Concrètement, on aura droit à des expositions, du sport, du théâtre, des
séminaires de réflexion, des concerts, du cirque… Et la liste n’est pas exhaustive. Par ailleurs, la
volonté de "proposer ensemble une nouvelle idée de la gouvernance mondiale" a été affirmée
plusieurs fois par le Président du Commissariat.
Selon le service de presse du Consulat, l’année s’articulera donc autour de trois axes :
- la France d’aujourd’hui (création contemporaine, recherche et innovation, entreprises et
technologies de pointe au service du développement durable)
- la France diverse (métissage, tradition, patrimoine et créativité de cultures plurielles)
- la France ouverte (assimilation d’autres cultures, débats d’idées, ouverture économique,
recherche de régularisation de la mondialisation, coopérations avec le Brésil en direction du monde,
principalement l’Afrique).
Fraîchement désigné par le Ministère de la Culture, Danilo Santos de Miranda a surtout insisté sur
l’envie de "construire quelque chose qui reste, qui établisse une permanence de la culture française
au Brésil".
Si cette conférence représentait la pose de la première pierre d’un événement encore mal défini dans
ses contours, elle a au moins été l’occasion de connaître des dates : l’année de la France au Brésil
devrait se dérouler entre les mois d’avril et novembre 2009. Six mois au lieu de douze, histoire de
condenser la fête dans le temps. »
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