Analyse économique du système de voiture autopartage iMarguerite
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Analyse économique du système de voiture autopartage iMarguerite
Cours: Conception des Services de Mobilité Analyse économique du système de voiture autopartage iMarguerite GUSEV Alexandr QUIRKE Anne Marie Etude de la rentabilité du système Le système de partage de voitures iMarguerite à Nantes a été lancé en 2008. A cause de la nouveauté de ce système, beaucoup d’informations concernant l’exploitation ne sont pas encore disponibles. Les analyses présentées ici sont une estimation des comptes à partir des résultats du même type de système comme Praxitele à Saint-Quentin en Yvelines et Liselec à La Rochelle. A partir de ces résultats nous avons examiné les principaux postes d’investissements, de charges courantes d’exploitation et de ressources pour déterminer le modèle d’affaires. L’investissement initial La flotte La flotte actuelle est constituée de 30 voitures de type Renault Twingo 2 diesel et Ford Focus C-Max avec moteur bio-flex, achetés entre 2008 et 2009. Il est supposé qu’une voiture margarite fasse environ 3000 km/an. Le coût de l’investissement Nous supposons que les 30 véhicules de type Renault Twingo et Ford Focus sont repartis également entre les deux marques de voiture. Cela nous donne un prix moyen par voiture de 16825€/veh. Le coût total de l’investissement dans la flotte de véhicules est : 504750€. Il semble raisonnable de considérer un amortissement de la flotte sur 10 ans, soit 50475€/an. L’installation et l'équipement des stations Le coût d’installation et d'équipement des stations est estimé à environ 40000€. Nous considérons aussi un amortissement sur 10 ans, soit un coût d’investissement de 4000€/an. Formation des agents Une formation initiale est nécessaire pour les agents afin de gérer le système d’autopartage. Ces coûts font partie de l’investissement initial dans le projet. Nous pouvons estimer ces coûts d’investissement dans la formation des agents à 10000 € amorti sur 10 ans. Les charges Les charges liées aux véhicules La maintenance peut être divisée en deux catégories : la petite maintenance et la maintenance lourde. La petite maintenance est réalisée tous les jours, elle comprend : le changement des essuie-glaces, phares ou d’autres pièces dégradées et la verification de tous les véhicules chaque jour. La maintenance lourde est faite par des prestataires et nous supposons qu’elle a lieu 2 fois par an ou tous les 6 mois (selon l’AA Roadwatch) avec un coût moyen de 100€ par entretien (le coût d’entretien est supposé moins cher par rapport à une voiture personnelle grâce aux économies d’échelles). Gestion des véhicules et des stations Le coût de la gestion des véhicules et des stations est estimé à environ 60000€/an. Ce chiffre inclut les coûts d’entretiens, de nettoyage et de répartitions et est estimé à partir du cas d’autopartage Liselec à La Rochelle. Gestion centrale La gestion centrale inclut les frais de gestion, d’administration, de marketing, d'électricité et de télécommunications et s’élevé à 30000€/an. Ce chiffre est également estimé à partir du cas d’autopartage Liselec. Les charges liées au personnel Des données liées au personnel ne sont pas disponibles pour le moment. Pour une flotte de véhicules de 30 voitures, nous supposons qu’un mécanicien est chargé de la réalisation de la petite maintenance. Le salaire moyen d’un mécanicien débutant est autour de 1200€/mois brut, ce qui coût l’entreprise environ 2400 €/mois. Nous suppose qu’il y a 2 agents administratifs et commerciaux chargés de l’enregistrement des nouveaux abonnements, le marketing du système d’autopartage et la gestion quotidienne du service. Nous supposons un salaire moyen de 2000€/mois brut pour chaque agent avec un coût pour l’entreprise de 4000€/mois. Carburant Le carburant est un coût variable dépendant de l’utilisation de la voiture. Avec une consommation moyenne de 5,5 l/100km par véhicule et 165L/an/véhicule. Le prix du diesel est environ 1€/litre. Ce qui nous donne un coût annuel de 4950€/an. Les ressources commerciales En reprenant les différents postes de recette, on obtient : - - nombre d’utilisateurs (nombres de personnes payant leur abonnement) : environ 110 utilisateurs inscrits nombre de courses mensuelles : on a comparé le flot et le nombre des adhérents de iMarguerite avec les flots et nombre d'inscriptions d’autres systèmes de partage de voiture et on a supposé que iMarguerite doit avoir environ 700 courses mensuelles. prix moyen d’une course : environ 4,5€ à 5€/course prix d’un abonnement : 9,9€ par mois prix d’inscription : 100 € (payables une fois, à l'adhésion) Remarques : Pour avoir la recette annuelle d’inscription, on a supposé que la période moyenne d’utilisation du service et de 5 ans. Par conséquent la recette annuelle d’inscription est 100 €/5ans x 110 adhérents, soit 2200 €/an. Note : Dans les analyses qui suivent une hypothèse simplificatrice est retenue où l’inflation annuelle n’est pas pris en compte. Les Dépenses Les Recettes Investissements Nombre de voitures 30 Les courses Nombre d’utilisateurs 110 700 Prix moyen par véhicule 16825 Nombre de courses Total 50475 Prix moyen de la course Recettes liées aux courses par an Amortissement sur 10ans 10 Amortissement sur 10 ans Formation des agents 40000 10 4000 10000 Amortissement sur 10 ans 1000 Coût annuel de l'investissement 55475 Les abonnement Charges Personne l: Mécanicien @ 2400€/mois 2 agents @ 4000€/mois Gestion Centrale (comprenant Electricité, 42000 50475 Coût par an Installation et equipement des stations 5 28800 96000 Prix de l’abonnement 9.9 Inscription Recettes liées aux abonnements par an 100 15268 30000 télécommunications) Gestion des véhicules et des stations (comprenant les coûts de petite et grande 60000 mainteance, nettoyage et réparitions) Coûts d'exploitation Carburant: 5,5l/100km x1euro/l x 3000km/veh/an 4950 157350 Total charges Dépenses totales (€/an) 212825 Total des recettes (€/an) 57268 Comment améliorer la rentabilité du système iMarguerite ? En ce moment le système iMarguerite est nettement déficitaire. Quelles actions peuton entreprendre pour améliorer la situation actuelle ? Tout d’abord nous avons remarque que le prix de l’abonnement est supérieur aux prix d’autres entreprises de partage de voiture, 9,9€, et, en plus, le nouvel utilisateur iMarguerite est oblige de payer l’inscription – 100 €. Nous pensons que ce sont des obstacles financiers qui découragent les utilisateurs potentiels de ce service. Même si les recettes liées aux abonnements présentent environ 25% des recettes totales, on peut proposer une diminution du prix d'inscription. Ainsi nous permettrons augmenter le nombre d’adhésions et finalement accroître le revenu. Cependant, un prix élevé pour le droit de se servir du système permet de réduire le nombre de clients qui n'utilisent pas ou peu le service et, avec une conduite assez imprévisible. Il reste à voir si l’entreprise a un intérêt de toucher de tels clients. L'autre obstacle au développement du système est le nombre de station (14) car, avec l’obligation de ramener de voiture à sa station de départ, iMarguerite est devenu d'utilisation lourde et éloigne ses utilisateurs de chez eux. Idées d’amélioration du service : - Enlever la contrainte de boucle : en effet, en ville, la plupart des déplacements se font du domicile au travail. Avec une contrainte de boucle il est impossible de réaliser ces déplacements. En enlevant la contrainte de boucle cela peut permettre d’augmenter les recettes en augmentant le taux d’utilisation de la voiture par jour. Dans ce cas, l’augmentation du nombre d’employés serait nécessaire pour déplacer les voitures dans les stations selon les besoins quotidiens. - Le développement du système dans les entreprises peut augmenter largement l’utilisation des voitures iMarguerite. Il faudrait ajuster l’offre en l'augmentant pour bien répondre à la demande. - Au lieu d’avoir un prix d’inscription qui réduit le nombre d’usagers occasionnels un système d’arrhes peut être mise en place par carte de crédit. - Permettre la location à la journée : le propriétaire de l’entreprise Nantes Auto Partage (iMarguerite) est également propriétaire des entreprises leaders de la location de véhicules à Nantes à travers les marques Europcar et Loc Eco. Donc il n’y a pas de vrai intérêt de modifier la tarification de système iMarguerite. Ce service d’auto-partage est particulièrement adapté pour un usage de courte durée, de 1H00 à la journée. La réservation : l'utilisateur de iMarguerite est obligé de faire une réservation par téléphone ou sur internet, jusqu'à 5 minutes avant le départ. La réservation n’est pas facturée. Afin de créer un système d’autopartage vraiment en libre service, il faut enlever cette contrainte de réservation. Développer le système dans les entreprises : un tiers des utilisateurs iMarguerite sont enregistrés à titre professionnel et certaines sociétés, dont la banque CIC. L’autopartage des voitures peuvent remplacer les véhicules professionnels si le service répond bien aux besoins des clients. - - Comment diminuer les dépenses ? En analysant les dépenses actuelles du système : 1. Aujourd’hui il y a 30 voitures avec un nombre de courses par an de 700. Cela nous donne environ 24 courses/voiture/an. Le parc de voitures est peu utilisé. Cependant il n’est pas souhaitable de diminuer le nombre de voitures car nous sommes toujours dans la première année de service et il faut plutôt augmenter le nombre d’utilisateurs et augmenter le nombre de voitures dans les années à venir. 2. Le prix du véhicule est élevé. La différence de prix entre les voitures de Renault Twingo et les voitures Ford Focus est de l’ordre de 7000 euros. Afin de réduire les couts d’investissement il sera plutôt envisageable d'utiliser plus de voitures petites comme le Twingo ou de se baser sur des voitures d'origine française pour les voitures plus grandes. Dans ce cas l’investissement peut diminuer jusqu’à 14000 euro/voiture. 3. Il est raisonnable d’amortir le véhicule sur 10 ans. Par contre, il est possible que les véhicules puissent être vendus après les 10 ans d’utilisation. On peut espérer de vendre une voiture après 10 ans pour environ 2500 euros. Cela réduit le coût d’investissement global jusqu’à 34500 euro/an. 4. Il semble difficile de réduire les couts liés à l’installation et l’équipement des stations. En effet, si on augmente le nombre de stations ce cout aura tendance à augmenter. 5. Nous avons fait l’hypothèse du nombre de personnels : Un mécanicien et deux agents. Il est souhaitable de garder le nombre d’employés. En augmentant l’offre il semble raisonnable d’augmenter le nombre de personnes. Si nous levons la contrainte de boucle, il y aura besoin de plus de personnel pour déplacer les véhicules. Pour le moment nous pouvons réduire le temps de travail des agents si le nombre de nouveaux adhérents reste faible. 6. Il nous manque des informations sur la gestion centrale et donc nous supposons que ce chiffre reste stable. 7. Il nous manque des informations également sur les coûts de gestion des véhicules et des stations. En supposant que ces coûts sont proportionnels aux nombres de véhicules et de stations cela nous donne en ce moment un coût de 2000 euro/an/véhicule. En augmentant l’offre de transport et l’efficacité du système nous espérons de réduire ce coût jusqu’à 1500euro/an/véhicule. On observe que le coût annuel de l’investissement peut être réduit de 35000 €/an environs avec l’optimisation des dépenses. Concernant les charges, nous pouvons sans doute les réduire en rationalisant les dépenses de réparation des véhicules. Pour le moment, le manque d’informations chiffrées empêche cependant de faire une évaluation plus précise. Il semble raisonnable de considérer que dans l’année à venir iMarguerite peut augmenter son nombre d’utilisateurs de 110 jusqu’à 200. Dans ce cas le nombre de courses augmentera également. Le nombre de courses est proportionnel au nombre d’usagers. Le nombre de courses par mois augmentera jusqu’à 1270. Le tableau cidessous nous montre les dépenses et les recettes prévisionnelles avec les améliorations proposées. Les Dépenses Les Recettes Investisseme nts Nombre de voitures Prix moyen par véhicule Total Amortissement sur 10ans Vente de véhicule à la fin de vie Réduction de l'amortissement/an 10 42000 200 1279 5 76740 2500 7500 34500 40000 Amortissement sur 10 ans Formation des agents Nombre de courses Prix moyen de la course Recettes liées aux courses par an 14000 42000 0 Cout de l'investissement/an Installation et equipement des stations Les courses Nombre d’utilisateurs 30 10 4000 10000 Amortissement sur 10 ans Coût annuel de l'investissement 1000 47000 Charges Les abonnement Prix de l’abonnement 9.9 Inscription Recettes liées aux abonnements par an 100 27760 Personnel: Mécanicien @ 2400€/mois 14400 1 agent @ 4000€/mois 48000 1 agent à mi-temps @ 2000/mois 24000 Gestion Centrale (comprenant Electricité, 30000 télécommunications) Gestion des véhicules et des stations (comprenant les coûts de petite et grande 45000 mainteance, nettoyage et réparitions) Coûts d'exploitation Carburant: 5,5l/100km x1euro/l x 3000km/veh/an 4950 Total charges 130350 Dépenses totales (€/an) 177350 Total des recettes (€/an) 104500 Recherche du point mort Nous considérons le nombre de véhicules comme fixé, ainsi que les tarifs et la consommation moyenne du service par utilisateur. Nous recherchons le nombre d’utilisateurs tel que l’activité du service suffise à couvrir les coûts de production, qui est la somme des coûts fixes indépendants de ce nombre et des coûts variables qui lui sont proportionnels. Nous raisonnons en termes annuels, et par voiture, avant de considérer l’ensemble du système. Calcul des charges fixes Les charges fixes comprennent l’investissement et les charges centralisées, soit par voiture et par an, 47 000 50400 + 30 000 + 36 000 + = 3268 €, noté CFv . 50 50 Nous avons réparti les 45000 € de « Gestion véhicules et stationnement » en deux parts : 36000 de coûts fixes (dernier élément dans la somme ci-dessus) et 9000 de coûts variables. Calcul des charges variables En régime courant, on compte 110 utilisateurs actifs, donc le coût variable par utilisateur et par an s’élève à 9000 / 110 = 82 €, noté CVu . Calcul des recettes variables Par utilisateur et par mois, la recette moyenne provient de l’abonnement soit 10 €, plus des tarifs des parcours, 700 courses effectuées par 110 utilisateurs à 5 € en moyenne font 8 courses et 8x5 = 40 € par utilisateur : soit 50 € par mois. En termes annuels, la recette par utilisateur est CAu = 600 € environ. Nous constatons que la marge sur coût variable est importante : MCVu = CAu − CVu = 518 €, le coût variable représente seulement 14% de la recette CAu . Le système a pour fondement économique, un foisonnement de l’usage de manière que le profit net variable, multiplié par la quantité produite, couvre les coûts fixes. Calcul du point mort, par voiture Le point mort par voiture est atteint quand le nombre d’utilisateurs n produit une recette nette n.(CAu− CVu) qui couvre le coût fixe CFv , soit n≥ CFv ≡ n* . CAu − CVu On évalue numériquement : n* = 3268 = 7 utilisateurs par voiture. 600 − 82 Il faut atteindre une fréquentation de 7 utilisateurs réguliers par voiture pour rentabiliser l’exploitation. Point mort de l’ensemble du système Pour l’ensemble du système, le point mort en nombre de clients est le produit du nombre de voitures par le point mort d’une voiture : N* = Nv .n* soit 210 clients pour 30 voitures. Dans le cas de notre système, où l'entreprise possède l'information complète concernant la conduite des clients, l'élaboration de la grille des tarifications assez complexe permettra d'optimiser le chargement du parc automobile et il sera alors possible d'atteindre l'équilibre financier. Comme il a été remarqué, une grille des tarifications assez complexe ne provoque pas de problème particulier chez les utilisateurs. À partir de la quantité définie de voyages par mois, il est nécessaire de prévoir les réductions pour chaque utilisation ultérieure. À titre du principe du changement du coût des voyages en fonction de leur quantité nous avons décidé de choisir une des approches proposé à nous par monsieur Jean Delons (10.06.09 Conception et management des services de mobilité) : L'utilisation de la tarification semblable à celui de « A86 Tarif du dernier passage » permettra d'optimiser la quantité de voyages mensuels. Le nombre des voyages, après qui chaque voyage ultérieur coûte moins que le précédent doit être défini à partir de l'analyse de l'histoire de l'utilisation du parc et des hypothèses sur le comportement des consommateurs. Si parmi les clients, il y a en a, qui peuvent définir le graphique de l'utilisation de la voiture pour un mois à venir il est nécessaire d'accorder cette possibilité comme type de réserservation pour cette personne. Par exemple : Chaque mercredi, de 15 à 17 h. Les réservations semblables doivent être favorisé, puisqu’ils doivent augmenter potentiellement l’utilisation du parc de véhicules. La fonction de l'optimisation du déplacement du groupe des gens est clé. Comme nous voyions à l'exemple Liselec pour l'acquisition de l'équilibre financier il est nécessaire considérablement d'augmenter le coefficient de l'utilisation des automobiles. En cas de Liselec pour l'acquisition du point mort, la quantité d'utilisateurs réguliers doit atteindre 19 pour chaque voiture. Même si la distance et la période du temps semble vraisemblable, on ne peut pas oublier les collisions possibles. De l'expérience, on peut remarquer qu'en présence de seulement une voiture dans la famille il apparait assez souvent les conflits des intérêts lié avec son utilisation et cela vu que le nombre des utilisateurs est de 2-3 et ils se trouvent dans de différentes catégories d'âge, c'est-à-dire le risque des conflits potentiels des intérêts est plus petit a priori. Et maintenant nous nous imaginerons 19 personnes, qui se servent d'une voiture. Quelle probabilité de ce que deux d'eux ne veulent pas utiliser la voiture dans le même temps? D'ici la conclusion : l'utilisation d'une voiture par 19 gens n'est pas possible à cause des conflits des intérêts. Un autre système permettant de choisir les utilisateurs de chaque voiture pour qu'éviter le conflit des intérêts et optimiser leur nombre est envisagé. Le fonctionnement d'un tel système est construit sur l'analyse des besoins des clients dans le déplacement et par conséquent suppose la règle de la réservation préalable. C'est-à-dire, dans le busines model du système d’autopartage il est nécessaire d'introduire le fait que ce service est destiné à la satisfaction des déplacements planifiés des utilisateurs, et non spontané, qui doivent être satisfais par le service du taxi ou d'autres moyens. Encore un autre potentiel de l'introduction de ce principe de la réservation peut être l'élimination de la contrainte de boucle, qui bloque fortement les utilisateurs du système d’autopartage. Comment éviter que la contrainte de boucle nécessit l'augmentation des jockeys et d'autres inconvénients ? Pour faire fonctionner un tel système Il faut comparer les points de la destination pour uns clients aux points du départ des autres clients. En réalité il y a beaucoup de tels cycles naturels. Le covoiturage – la planification des itinéraires et la présence dans la base de données des utilisateurs avec l'itinéraire semblable. Par exemple : 2 habitants d'un quartier transportent les enfants au même cercle sportif (dans le cas présent il y a la possibibilité de la libération d'un des parents, puisque après quelques voyages communs ils peuvent se mettre d'accord à fait alterner pour livrer les enfants aux études etc.) Rentabilité du point du vue du consommateur Dans cette partie nous allons analyser la rentabilité d’une voiture iMarguerite du point du vue du consommateur. Le coût du véhicule personnel augmente de plus en plus chaque année. Selon les études de l’Automobile Club de Paris, les coûts d’une voiture se compose de 80% des coûts fixes et 20% des coûts variables. Lorsqu’on paye à l’usage, on économise de l’argent et on est plus sensible au prix. L’utilisation de la voiture change et les déplacements se font en voiture lorsqu’ils sont nécessaires. Afin d’analyser l’économie associé avec l’utilisation d’une voiture autopartage, nous allons estimer tous les coûts associés avec une voiture pour comprendre le point du vue du consommateur. Les informations ci-dessous sont une estimation des coûts liés à une voiture. Sources : Entretienauto.com (stats contrôles techniques), www.point-assurance.com, les Echos et l’étude du projet Liselec. Coût/a n Voiture personnelle Coûts fixes 15000 5000 Vente de véhicule à la fin de vie 5000 3 ans Parking en ville/an moyen 10 euro/jour* 5 jours/semaine*48 semaines/an Coût variables Supposons toujours 15000km/an Prix moyen d'une course 3 1666.7 3333.3 3 2400 2400 Coût/an Entretien Couts moyen entretien = 0,027eurokm 405 Reparition 300 Assurance 600 Carte grise 200 Pneumatiques: 200+ montage 250 Essence: 118.8 10 3 Coût/an Couts variables Coût/a n Coûts fixes Prix de l'abonnement par an Inscription: 10 ans 100 Investissement: 1 voiture (prix moyen 15000 euro) amortissement sur 3 ans Voiture partagée 5.5 0.4 4 6600 l/100k m 15000 Consommation 825 Distance moyen/véh en france/an 825 825 litres/an Suppose prix d'essence/diesel = 1euro/litre Cout total/an Voiture personnelle: 15000km/an Cout total par an = 8313 euro Véhicule partagé: 15000km/an Cout total par an = 6729 euro 8313.3 Cout total/an 6728.8 Lorsqu’un véhicule partagé est utilisé il y a une économie d’environ 19% par an. Pour ces calculs le nombre de kilomètres parcourus est resté constant. Par contre, en réalité lorsque l’utilisateur paye pour chaque déplacement le nombre de déplacements en voiture diminue. On peut supposer que le nombre de déplacements réduit de 50% en utilisant un système d’autopartage. Dans ce cas le coût par an devient 3428 euro et une économie de plus de 59% par rapport à une voiture personnelle. Il existe une valeur pour le nombre de kilomètres où il devient plus avantageux d’utiliser une voiture personnelle. Cette valeur est le point mort du système. Figure 1: Point mort du point de vue utilisateur = 18870km/an Pour un usager qui parcourt moins de 18870km/an il est plus économique d’utiliser une voiture partagée. A partir de 18870km/an il est plus avantageux pour un utilisateur d’utiliser une voiture personnelle. Selon notre étude il semble évident que pour la plupart des personnes une voiture d’autopartage est l’option le moins cher. Par contre la voiture personnelle tient toujours une place dominante dans les villes et encore plus dans les campagnes. D’abord, il faut sensibiliser les gens du « vrai » coût d’une voiture personnelle et non pas seulement les coûts variables. Puis il faut un changement de la position et la perception d’une voiture personnelle par le public. De nos jours, une voiture personnelle est toujours vue comme une nécessité ou un symbole de richesse. Depuis quelques années, cette position commence à changer et les gens deviennent de plus en plus conscients des nuisances liées à la voiture personnelle. L’augmentation du prix du carburant contribue également à cet effet. L'élément le plus important dans le choix de véhicule de déplacement est le prix. Lorsque les gens deviennent plus sensibles au prix d’une voiture personnelle, nous allons voir une augmentation considérable de l'utilisation des services d’autopartage comme iMarguerite. Conclusion Le système d’autopartage iMarguerite existe depuis 2008. Compte tenu de la nouveauté du système notre analyse économique sur iMarguerite est fondée sur des études d’autres systèmes d’autopartage de voitures à cause du manque d’informations disponibles. Aujourd’hui le modèle économique est déséquilibré. Tenant compte de la nouveauté du système ce déséquilibre économique est compréhensible. Afin d’améliorer la rentabilité du système il faut doubler le nombre d’utilisateurs de chaque voiture. Les solutions proposées peuvent nous permettre de doublé le nombre d’utilisateurs. Une autre possibilité est de changer le type de business modèle avec une boucle de consommateurs afin d’éviter les inconvénients de la station fixe. Ceci nécessite un haut niveau d’organisation et de système informatique. Le rôle de l’entreprise organisatrice devrait évoluer afin d’optimiser des déplacements. La communication vers les utilisateurs est très important pour comprendre les économies possibles en utilisant une voiture partagée. Le système iMargarite est un système d’autopartage avec une grande potentielle de croissance mais nécessite un grand progrès pour l’avenir.