Kenny SCHARF - Galerie Laurent Strouk

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Kenny SCHARF - Galerie Laurent Strouk
Kenny SCHARF
“I think there is a problem that exists to this day, which is that art and fun are not
supposed to be together. And I think when you’re having too much fun and you’re not
suffering enough, a lot of people think you’re not a serious artist. But I really feel that
art should be part of everyday life and everyone’s life, and not just something separate
devoted to a gallery or museum wall. I wish more people would get excited about all
art’s potential to bring us out of the mundane, boring world that we just all accept and
don’t reach beyond”.
L’oeuvre de l’artiste américain Kenny Scharf peut se résumer en un mot : Fun.
Kenny Scharf est un artiste américain né en 1958 en Californie. Il s’installe à New-York
en 1978 et fait ses études à la School of Visual Arts.
Il devient rapidement très proche de Keith Haring et de Jean-Michel Basquiat. Comme
eux, il peint, dessine et sculpte en recourant à des matériaux peu traditionnels. Alors
que Haring peint les espaces publicitaires vacants des stations de métro, Scharf
recouvre les murs des rues de personnages de cartoons psychédéliques.
Les travaux de Scharf célèbrent la vie sous toutes ses formes. Si, à première vue, ses
tableaux semblent enfantins et naïfs, ils regorgent en réalité de symboles et de
messages. L’artiste traite en effet des problèmes sociaux et politiques de notre société
(déforestation de la foret amazonienne/protection de l’environnement, surconsommation,
standardisation de la société…) et, plus particulièrement, du fragile équilibre entre la
Nature, les Hommes et le Cosmos.
Depuis ses premières expositions au Club 57, ses œuvres ont été exposées à travers le
monde : Etats-Unis, Canada, Brésil, Japon, Europe…
Scharf nous rappelle qu’avec un peu d’imagination, de colle et de peinture, on peut
toujours trouver une alternative à la banalité de notre monde (Carlo McCormick).
!
Kenny Scharf se décrit lui-même comme un « Pop Surréaliste ». Ces deux courants
artistiques l’inspirent en effet dès son plus jeune âge et vont influencer son œuvre tout
au long de sa carrière.
L’artiste est fasciné par les cartoons Hanna Barbera (Jetson family and Flintstone
family). Il met en scène bon nombre de ces personnages dans des paysages
galactiques surréalistes et, au fur et à mesure du temps, développe ses propres
personnages de dessins animés. Ceux-ci sont orange, violet, bleu, vert, rouge, n’ont
qu’un œil ou 10 ; ne sont parfois faits que d’une tête, sont tantôt joyeux, tantôt haineux.
A la fin des années 80, Scharf associe ces personnages à l’imagerie commerciale et
publicitaire. On retrouve alors l’imagerie Pop classique : emblèmes de grandes
enseignes (Mac Donnald’s, Shell), objets de consommation (nourriture pour hommes et
pour animaux, voitures, réveils, sièges d’avions).
A l’instar de ses pairs du Pop art, il dénonce la standardisation de la consommation.
Depuis 2007, le « donut » est devenu le sujet favori de l’artiste. Il représente ce gâteau
dans des couleurs, des gouts et des environnements variés le plus souvent en lévitation
dans l’espace et dans le ciel.
Le donut permet à l’artiste de concrétiser son désir d’imprégner la toile de forme, de
contenu, de couleurs, de fantaisie et de joie.
2 avenue Matignon, 75008 Paris
+33(0)1 40 46 89 06
[email protected], www.laurentstrouk.com
Virowow - Acrylique sur toile et collage - 275 x 220 cm - 1996

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