contributions de la technologie silicone
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Contributions de la “technologie silicone” à l’architecture durable A.T. Wolf Dow Corning Corporation Dow Corning GmbH, Wiesbaden, Germany concepts Contributions de la “technologie silicone” à l’architecture durable Avec plus de 40 années d’expériences, mastics et adhésifs silicones sont utilisés pour la réalisation d’enveloppes de bâtiments, de murs-rideaux et d’applications d’étanchéité destinées à résister aux ouragans, séismes, pluies acides, typhons ainsi qu’à des degrés d’humidité et des températures, tant positives que négatives, extrêmes. L’intérêt commercial des mastics et adhésifs silicones réside dans leur combinaison de propriétés uniques grâce à laquelle ils apportent une réponse adéquate aux besoins importants d’un vaste éventail de marchés. Les mastics et adhésifs silicones permettent la conception de nouveaux systèmes de façades offrant des rendements énergétiques, un éclairage naturel et un contrôle environnemental optimisés, avec des cycles de vie allongés. L’immeuble du Syndicat des Métallos américains (US Steelworkers) à Pittsburgh, Pennsylvanie, USA, étanchéifié au silicone, affiche vaillamment ses 40 ans. es premiers mastics et adhésifs silicones destinés à la construction sont apparus au début des années 1960, et nombre de produits appliqués à cette époque sont toujours opérationnels aujourd’hui. Le poids commercial des mastics et adhésifs silicones réside dans leur combinaison de propriétés unique grâce à laquelle ils apportent une réponse adéquate aux besoins importants d’un vaste éventail de marchés. Ces propriétés incluent stabilité thermique et climatique, résistance à l’ozone et à l’oxydation, flexibilité face aux températures extrêmement basses, grande perméabilité au gaz, propriétés électriques, inertie physiologique, adhérence à une large gamme de substrats et restauration par diverses méthodes, à des températures élevées et ambiantes [2,3]. Grâce à ce faisceau unique de caractéristiques physiques, les mastics et adhésifs silicones permettent d’optimiser l’efficacité et la longévité nécessaires aux bâtiments commerciaux et résidentiels. L UN VRAI BESOIN EN ARCHITECTURE DURABLE La construction de bâtiments nécessite l’utilisation d’un grand nombre de ressources. En effet, les constructions consomment 35 à 40 % de notre énergie primaire, 30 à 40 % de la totalité des matières premières utilisées, 15 à 20 % de l’intégralité de l’eau absorbée et occupent 10 % des sols. À l’échelle mondiale, on avance le chiffre stupéfiant de 3 milliards de tonnes de matériaux bruts qui sont utilisés chaque année pour les activités de construction [4]. Les bâtiments contribuent également largement aux émissions polluantes et exercent un impact négatif sur notre environnement. Les constructions sont responsables de 35 à 40 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre, de 30 à 35 % des déchets solides générés et d’environ 20 % des effluents liquides [5]. Dès 1993, dans le cadre de sa convention organisée à Chicago, l’Union Internationale des Architectes a posé la définition de la « conception durable » dans sa Déclaration d’interdépendance pour un avenir viable et durable [6]. Dans cette définition, « la conception d’un projet architectural viable et durable doit intégrer l’inventaire des ressources, le bilan énergétique, la salubrité des matériaux et des édifices, les caractéristiques du patrimoine foncier, d’un point de vue écologique et social et, enfin, les préoccupations esthétiques qui l’auront inspirée, soutenue et valorisée ». Cette définition s’appuie sur le concept général de la durabilité, prise en compte par les piliers économique, social et environnemental du développement responsable. On peut aborder cette définition différemment en affirmant que Durabilité Social Supportable Environnement Les quatre piliers du développement responsable (Sources : A.T. Wolf Dow Corning GmbH, Wiesbaden, Allemagne. [email protected]) 6 VERRE PLAT 57 • SEPTEMBRE 2010 Équitable Viable Économique Tétraèdre des 4P selon le professeur Kees Duijvestein concepts Projet (la qualité du concept) un intérêt majeur, mais constitue davantage un Prospérité / profit moyen pour parvenir à des (la qualité économique) fins. Les clients aspirent à des services que l’énergie peut fournir, comme le confort, Personnes (la qualité sociale) l’éclairage, l’électricité, les transports. Ce n’est pas l’énerPlanète (la qualité environnementale) gie en elle-même qui les intéresse. C’est pourquoi, la réalisation d’un rendement énergétique tout concept ou toute architecture durable doit satisfaire aux exigences stratégiques des maximum associé à un impact environne4P, qui font référence au (a) Projet – la qua- mental minimum constitue le défi architeclité du concept, (b) Prospérité ou profit – la tural qui au final nous permet de bénéficier qualité économique, (c) Planète – la qualité du confort auquel nous aspirons. Dans un tel environnementale et (d) Personnes – la qua- contexte, les choix des matériaux ayant un lité sociale (également baptisées « tétraèdre impact sur l’énergie opérationnelle se révèdes 4P », lequel a été suggéré par le profes- lent d’une grande importance, alors qu’ils seur Kees Duijvestein de l’université techno- sont moins significatifs pour l’énergie absorlogique de Delft, Hollande [7], voir illustra- bée dans les phases de fabrication, de construction et de démolition du bâtiment. tion 3). Comme mentionné précédemment, le Par conséquent, deux des objectifs–clés dans concept d’architecture durable dépasse lar- la conception de bâtiments durables consisgement la notion de constructions affichant tent à réduire la consommation d’énergie simplement un bon rendement énergétique. opérationnelle et les coûts associés au cycle Toutefois, l’efficacité énergétique représente de vie du bâtiment. Ces objectifs peuvent être l’élément de mesure le plus important pour réalisés en se concentrant dans un premier apporter une réponse aux trois problèmes ac- temps sur l’optimisation des performances tuels: dommages écologiques, changements de l’enveloppe du bâtiment afin de diminuer climatiques et sécurité énergétique. Il est la demande énergétique, la durée de vie de facile de mesurer l’énergie consommée dans l’enveloppe étant comprise entre 50 et 100 les constructions existantes, ce qui permet de ans [9]. Le simple bon sens nous amène à mettre en évidence que la majeure partie de nous concentrer sur des paramètres tels que la consommation énergétique s’effectue dans l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment, le cadre du fonctionnement de l’édifice, la qualité de l’isolation, notamment des fel’énergie de fonctionnement représentant nêtres, et l’absence de ponts thermiques. La plus de 80 % de la consommation énergé- seconde priorité doit ensuite consister à éviter une consommation énergétique intique totale [8]. La réduction de la consommation d’énergie utile, par exemple, en utilisant des appareils opérationnelle est une priorité-clé puisque efficaces et par un recours accru à l’éclairage «l’énergie la plus durable est l’énergie écono- naturel. Une fois ces actions entreprises, il misée». L’énergie en elle-même ne revêt pas convient ensuite de se tourner vers la produc- T=+20°C T=+16.35°C tion d’énergie renouvelable, la durée de vie de ces systèmes étant comprise entre 10 et 25 ans [10]. Cette approche est également dictée par des considérations économiques simples, puisque la mise en œuvre d’un système de production d’énergie renouvelable de grande envergure nécessite des investissements supérieurs qui n’auraient alors aucun intérêt si la conception des enveloppes de bâtiment affichait une piètre qualité ou si les appareils utilisés offraient un rendement énergétique faible. LES BÉNÉFICES DE LA TECHNOLOGIE SILICONE POUR LA CONCEPTION DE BÂTIMENTS DURABLES Les gouvernements des États du monde entier définissent progressivement les exigences auxquelles les constructions durables doivent répondre [11]. Des objectifs sont mis en place pour la réduction de la consommation énergétique et des émissions de dioxyde de carbone. Ces prescriptions s’appliquent aux matériaux de construction écologiques qui n’auront également aucun impact négatif sur la qualité de l’air à l’intérieur (voir par exemple [12]). En remplaçant un verre extérieur conventionnel à fixation mécanique par une technologie de vitrage extérieur collé à base de silicone, un architecte contribue à la promotion de l’architecture durable selon les 4P – à savoir à la qualité environnementale, sociale, économique et conceptuelle de la construction. Le vitrage extérieur collé offre une grande liberté en termes de créativité et de conception, associée à des coûts du cycle de vie moindres et à une optimisation des performances thermiques et acoustiques de la façade. Le silicone élastique inséré entre le T=+20°C T=+18.17°C Warm Edge Spacer T=+13.55°C Warm Edge Spacer T=+14.68°C Façade traditionnelle avec plaque de pression, Uf = 1,88 W/m2K (à gauche), et façade en vitrage extérieur collé, Uf = 1,66 W/m2K (à droite) (source : www.gpd.fi, © Dow Corning). T=-5°C T=-5°C VERRE PLAT 57 • SEPTEMBRE 2010 7 concepts verre et le cadre métallique de support offre une rupture thermique, limite les infiltrations d’air et contribue à la dissociation et à l’amortissement des vibrations. Avec pour résultat, des performances énergétiques et acoustiques optimisées. Les silicones résistent à la dégradation naturelle liée aux conditions ambiantes et offrent une durabilité inhérente supérieure et une longévité plus importante que leurs homologues organiques à base de pétrole. Une durée de vie utile plus longue est synonyme de coûts de cycle de vie moins élevés. Selon nos évaluations, la modélisation thermique a fait la preuve à plusieurs reprises de l’impact positif sur les performances thermiques des façades composées de Vitrages Extérieurs Collés par rapport à la fixation mécanique. Sans la moindre surprise, les performances thermiques du vitrage isolant contribuent également aux performances thermiques globales de la façade. Les systèmes d’intercalaire à bord chaud, tant ceux basés sur la mousse silicone que ceux s’appuyant sur le remplissage de la cavité du vitrage isolant avec un gaz noble, contribuent aux performances de la façade. Le remplacement d’un système de vitrage traditionnel à fixation mécanique par un vitrage extérieur collé est susceptible d’améliorer la valeur U de la façade d’au moins 0,2 W/(m2K). Il est également possible de limiter la demande énergétique de la construction en réduisant le degré d’infiltration d’air. La durabilité du substrat et les propriétés d’adhérence du silicone dans le système de vitrages extérieurs collés garantissent des taux d’infiltration moindres sur la durée de la vie utile de l’édifice comparés à un vitrage de PLUSIEURS ÉTUDES DE CAS Avec plus de 40 années d’expériences, mastics et adhésifs silicones sont utilisés pour la réalisation d’enveloppes de bâtiments, de murs-rideaux et d’applications d’étanchéité destinées à résister aux ouragans, séismes, pluies acides, typhons ainsi qu’à des degrés d’humidité et des températures extrêmes, tant positives que négatives. La section suivante présente quelques études de cas qui démontrent l’excellence de la durabilité environnementale et de la longévité des mastics silicones et leur contribution à une conception durable. façade à fixation mécanique utilisant des joints d’étanchéité organiques. Les mastics silicones affichent également une adhérence et une résistance exceptionnelles face au rayonnement solaire, ce qui en fait les matériaux de prédilection pour les vitrages extérieurs et commerciaux, ainsi que pour les applications exigeantes de toits vitrés. Les derniers développements en termes de vitrages isolants (IGU) ont montré que les vitrages isolants à double barrière silicone remplie d’argon répondent avec la plus grande fiabilité aux exigences les plus strictes en matière de résistance à la pénétration d’humidité et de rétention de gaz telles que définies par les normes industrielles nationales et internationales. Associés à des systèmes d’intercalaire à bord chaud, les mastics silicones secondaires ont amélioré le rendement énergétique et réduit le risque de condensation. n Station antarctique Princess Elisabeth Prime Tower, Zurich, Suisse Située à Zurich en Suisse, la Prime Tower constitue un exemple supplémentaire de façade avec vitrages extérieurs collés à haut rendement énergétique avec des vitrages isolants scellés au silicone. Les propriétaires de ce bâtiment à usage mixte, haut de 126 m, ont demandé aux architectes et consultants en façades d’intégrer dans leur projet une efficacité énergétique à la pointe Prime Tower, Zurich, Suisse. des rendements, de façon (Source : www.prime-tower.ch/)[22]. à distinguer cet édifice sur le marché locatif haut de gamme local. L’immeuble affiche 20 000 m2 de vitrages extérieurs collés quatre côtés avec vitrages isolants triple remplis de gaz et scellés au silicone et ce, sur la totalité de la hauteur des étages. 8 VERRE PLAT 57 • SEPTEMBRE 2010 Station antarctique Princess Elisabeth (avec l’aimable autorisation de l’International Polar Foundation / R. Robert). Exploitée par l’International Polar Foundation (IPF) afin d’étudier les changements climatiques et les matériaux durables, la station antarctique Princess Elisabeth (illustration 5) est la première base scientifique « zéro émissions » au monde et la première station de recherche polaire fonctionnant entièrement sur la base d’énergie renouvelable (éoliennes et panneaux solaires) [18]. Avec une température extérieure évoluant entre -50 °C et -5 °C, des vents affichant des vitesses maximum de 125 km/h avec des rafales allant jusqu’à 250 km/h, l’IPF a été confrontée à des défis monumentaux en termes de choix des matériaux appropriés pour la construction de la station, et en particulier pour les fenêtres. Le système de vitrage est conçu avec un double vitrage isolant, les deux vitrages étant séparés par un espace de 400mm. Les vitrages isolants sont composés de verres feuilletés avec un scellement en mastic silicone. concepts Restaurant Pardatschgrat, Ischgl, Autriche Situé à 2624 m d’altitude sur un emplacement exceptionnel, le restaurant de montagne Pardatschgrat à proximité d’Ischgl, en Autriche, est exposé à des températures extrêmes et à des vents violents. Le restaurant est équipé d’une façade avec vitrages extérieurs collés sur quatre côtés. Certaines sections de la façade affichent une pente négative. La façade arbore un triple vitrage isolant scellé au silicone et rempli avec de l’argon, et avec une valeur Ug de 0,7W/(m2K). Associés à la technique de vitrages extérieurs collés sur 4 côtés, des vitrages isolants à triple vitrage remplis de krypton ont permis à l’architecte de réaliser, pour un projet similaire, un mur-rideau affichant une valeur Uf de 0,77 W/(m2K) [20, 21]. Cette excellente isolation thermique n’a pu être obtenue qu’avec l’élimination de tous les ponts thermiques de la façade en utilisant des silicones pour étanchéifier et coller les vitrages isolants. Depuis la fin de la construction du projet en novembre2004, il a réussi l’épreuve du temps et a Restaurant Pardatschgrat, Ischgl, Autriche procuré un excellent rendement énergétique à son proprié(avec l’aimable autorisation de Steindl Glas, Itter, Autriche) [19]. taire et un confort inégalé aux clients du restaurant. Bâtiment Berlaymont, Bruxelles, Belgique Siège de la Commission européenne, le bâtiment Berlaymont à Bruxelles a été construit dans les années 1960. Au milieu des années 1990, il apparut que le bâtiment devait très manifestement être intégralement rénové en raison de son infrastructure archaïque, de son étanchéité et de son isolation médiocres, du manque de lumière naturelle et d’un risque important lié à la présence d’amiante. La restauration débuta en 1999. À cette occasion, la Commission européenne a établi une liste de critères très rigoureux en termes de développement durable: tout d’abord, la structure d’origine devait être conservée autant que possible. Ensuite, le bâtiment devait devenir une vraie référence en termes de rendement énergétique, de durabilité des matériaux de construction utilisés, de facilité d’entretien et de pénétration optimale de la lumière naturelle dans l’édifice. L’intérieur de la façade est équipé de vitrages isolants allant du sol au plafond, avec un mastic de scellement en silicone, tandis que la partie externe se compose de 21000m2 de persiennes en verre mobiles collées sur l’infrastructure métallique avec un mastic silicone pour vitrages extérieurs collés. Un ordinateur relié à des capteurs climatiques contrôle l’orientation des persiennes mobiles. Ainsi, cette façade «vivante» modifie l’inclinaison des persiennes en fonction de la position du Bâtiment Berlaymont, Bruxelles, Belgique (après restauration) soleil, de la température et de la vitesse du vent. De cette façon, elle offre un éclairage naturel homogène été soumis à une batterie de tests complète dans à l’intérieur de l’édifice, évitant ainsi la surchauffe la mesure où il assure également une fonction du bâtiment en été liée à l’augmentation de l’ex- de sécurité en garantissant la rétention du verre position solaire et fonctionnant comme une en cas de bris des vitres. En 2005, une certification du rendement énercouche protectrice lors des hivers rigoureux. L’orientation variable des persiennes en verre gétique des constructions a été publiée, sur la mobiles permet de contrôler les flux énergé- base de la nouvelle directive européenne sur la tiques entrant dans et sortant du bâtiment. De performance énergétique des bâtiments: elle a plus, cette façade active contribue également à montré que la consommation énergétique du réduire les niveaux sonores au sein de l’édifice. bâtiment Berlaymont s’établit à environ la Le collage par silicone des persiennes en verre a moitié de celle des bâtiments comparables [24]. Orientation variable des persiennes mobiles en verre, bâtiment Berlaymont, Bruxelles (photo de détail). « Façade vivante » du bâtiment Berlaymont, Bruxelles (photo d’ensemble) [23]. 10 VERRE PLAT 57 • SEPTEMBRE 2010 concepts Bâtiment de BP Exploration Alaska, Anchorage, Alaska Réalisée en 1983, la façade en vitrages extérieurs collés par silicone du bâtiment BP Exploration Alaska, situé à Anchorage, Alaska, a résisté à un climat offrant des conditions extrêmes et à de nombreux séismes atteignant 5,8 sur l’échelle de Richter (illustration 11). L’illustration 12 affiche les températures moyennes et extrêmes, les précipitations et l’activité sismique à l’emplacement de ce bâtiment [25, 26]. [25, 26]. Comme on peut le constater, le bâtiment a été exposé à une forte activité sismique récurrente, à des extrêmes de températures compris entre -37 °C et + 29°C et des précipitations annuelles moyennes de 414 mm. La façade en vitrages extérieurs collés deux côtés a résisté sans afficher la moindre altération à ce climat hostile et à ces séismes réguliers [27]. Bâtiment de BP Exploration Alaska, Anchorage, Alaska, Etats-Unis. Conditions environnementales à Anchorage, Alaska, sur la période 1983-2007 (les températures moyennes et extrêmes sont représentées en vert, les précipitations en violet et l’activité sismique en jaune) RÉFÉRENCES [1] Klosowski. J.M. and Wolf. A.T. (2009), "The History of Sealants”, Handbook of Sealant Technology, Taylor and Francis (CRC), Boca Raton, Florida, USA, pp. 3-25. [2] De Buyl. F. (2001), “Silicone Sealants and Structural Adhesives”, International Journal of Adhesion and Adhesives, 21 (5), pp. 411-422. [3] Wolf. A.T. (2000), “Durability of Silicone Sealants”, RILEM State-of-the-Art Report, RILEM Publications, Bagneux, France, pp.253-273. [4] Roodman. D.M. and Lenssen. N. 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